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POUR LES AGRICULTEURS EXIGEANTS

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sur le Web

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L’excellence du CATROS

AMAZONE propose toute une gamme de déchaumeurs à disques portés, semi-portés et traînés de 2,50 m à 12 m. Équipés à la carte d’outils frontaux, de disques de 510, 610 et 660 mm de diamètre ou encore d’un semoir intercultures.

Financement Sur 3 Campagnes

*Taux nominal de 0,3 % (hors frais de dossier et hors assurance facultative) pour un crédit avec 3 échéances annuelles. Offre soumise à conditions valable jusqu’au 30/09/2023, réservée aux exploitants agricoles, CUMA’s et ETA’s pour les matériels de déchaumage Amazone et les bineuses Schmotzer, vendus par les concessionnaires Amazone participants à l’opération. Sous réserve d’acceptation du crédit AGILOR. Exemple, pour 10 000 € empruntés, une première échéance 1 mois après la livraison à 3 327 € suivie de 2 échéances annuelles de 3 353 €

TOUTES LES INFORMATIONS SUR

Changement Climatique

Le risque de mauvaises récoltes simultanées sous-estimé

Les risques de mauvaises récoltes dans plusieurs greniers à blé du monde à cause du changement climatique sont sous-estimés, affirme une étude publiée le 4 juillet, alertant sur la menace de déstabilisation du système alimentaire mondial. La probabilité que plusieurs grandes régions productrices de denrées alimentaires soient simultanément victimes de mauvaises récoltes ou de faibles rendements est plus forte qu’auparavant, conclut l’étude publiée dans Nature Communications par des chercheurs vivant aux ÉtatsUnis et en Allemagne. Cette concomitance pourrait entraîner une flambée des prix, de l’insécurité alimentaire et même des troubles civils, souligne son auteur principal, Kai Kornhuber, chercheur à l’université Columbia, joint par l’AFP. Il prend pour exemple l’année 2010 : des chaleurs extrêmes en Russie ainsi que des inondations dévastatrices au Pakistan avaient nui aux récoltes, avec des répercussions mondiales significatives. L’étude s’est penchée sur les données météorologiques et sur les modèles climatiques entre 1960 et 2014, puis sur les projections pour la période de 2045 à 2099. Les chercheurs ont tout d’abord examiné l’impact du jet-stream ou « courant-jet » (courant d’air d’altitude déterminant les conditions météorologiques) sur les plus importantes régions productrices de céréales au monde. Ils ont constaté que lorsqu’il présentait un « fort mouvement de méandres », les répercussions étaient particulièrement importantes sur les principales régions agricoles d’Amérique du Nord, d’Europe de l’Est et d’Asie de l’Est, avec une réduction des récoltes pouvant aller jusqu’à 7 %. Ce phénomène de fluctuations avait joué un rôle en 2010. L’étude révèle aussi que si les modèles informatiques actuels se montrent efficaces pour reproduire le mouvement atmosphérique du courant-jet, ils sous-estiment l’ampleur des phénomènes extrêmes en résultant. Pour Kai Kornhuber, cette étude devrait constituer « un signal d’alarme sur nos incertitudes » concernant l’impact du changement climatique sur le secteur alimentaire. « Nous devons nous préparer à ces types de risques climatiques complexes à l’avenir, et les modèles actuels ne semblent pas en tenir compte », a-t-il résumé.

Coop Ratives Performance En Nette Progression Pour Cristal Union

Cristal Union a annoncé début juin son bénéfice net en hausse de 85 %, à 179 M€. En dépit des aléas climatiques et du marché de l’énergie volatil, le groupe sucrier a notamment bénéficié d’une hausse significative des cours du sucre. « Nous retrouvons notre niveau de performance d’il y a dix ans. Ces bons résultats vont nous permettre de poursuivre la décarbonation de nos activités et de tenir notre engagement d’augmentation de la rémunération des agriculteurs », a déclaré Xavier Astolfi, directeur général, lors d’une conférence de presse. Le chiffre d’affaires de Cristal Union grimpe de 30 %, à 2,3 Md€, une progression liée à l’augmentation de ses prix, qui « ont presque doublé » à destination de la grande distribution. La tonne de sucre est passée en un an de 420 à plus de 700 €, les coûts de production ont bondi de 60 % en un an, notamment du fait des prix du gaz, indispensable pour faire tourner les usines. Afin de limiter la hausse des coûts, le groupe a démarré dix jours plus tôt sa campagne d’arrachage de betteraves, pour terminer la transformation de la plante dans ses usines avant janvier 2023, période à laquelle la France redoutait de devoir limiter sa consommation de gaz dans le contexte de la guerre en Ukraine (du fait de l’arrêt des livraisons de gaz russe à l’Europe).

34 Mt

C’est la quantité de blé tendre produite en France en moyenne lors des cinq dernières campagnes. Une part importante est exportée, le reste alimente le marché intérieur, à hauteur, respectivement, de 16,7 Mt et 14,2 Mt pour la campagne de commercialisation 2022-2023, selon les chiffres FranceAgriMer. Sur le marché français, la fabrication d’aliments du bétail a absorbé plus de 4 Mt de blé tendre. Elle est suivie par la fabrication pour l’industrie agroalimentaire –panification (2,8 Mt), amidonnerie/ glutennerie (2,6 Mt), alcool (1,6 Mt), biscotterie, biscuiterie et pâtisseries industrielles (1,1 Mt) – puis, de façon plus confidentielle, par celle destinée à d’autres domaines (conditionnement, malterie, semences, notamment).

Attractivit Du M Tier

La Fnsea En Campagne Pour Le Secteur Agricole Sur Le Tour De France

La FNSEA a renouvelé sa participation sur le Tour de France pour la seconde année afin de promouvoir le secteur agricole. Le syndicat continue de sensibiliser à la diversité des métiers du milieu dans un contexte de renouvellement des générations, et se mobilise pour mettre en lumière les opportunités d’emploi de la filière. Après une première collaboration avec le Tour de France qui aurait permis de toucher 8,6 millions de personnes, la FNSEA a présenté le 27 juin sa campagne pour l’édition de 2023. Le syndicat entend bénéficier de la forte caisse de résonance médiatique de ce rendez-vous sportif populaire pour promouvoir l’agriculture et entretenir le dialogue avec le grand public. L’équipe rejoindra la caravane du Tour dès la première étape du 4 juillet avec un char reprenant la bannière de la première édition « Ma nature, mon futur, l’agriculture ». La campagne de communication s’articulera autour de trois thématiques : la diversité des métiers, les opportunités d’emploi dans les villes traversées et les perspectives d’un enseignement de qualité.

La Citation

FRANÇOIS SCHMITT, vice-président de la Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du Crédit Agricole, le 4 juillet

5 au 7 septembre

Innov-agri à Outarville (45) www.innovagri.com

20 et 21 septembre

Tech&Bio 2023 à Bourglès-Valence (26) www.tech-n-bio.com/fr

12 octobre

6e conférence Agritechday by Axema à Rennes (35) https://agritechday.com/fr/ accueil

25 et 26 octobre

Betteravenir à Bernyen-Santerre (80) www.betteravenir.com

12 au 18 novembre

Agritechnica à Hanovre (Allemagne) www.agritechnica.com/en

12 au 14 décembre

Salon des ETA à Tours (37) www.saloneta.com

24 au 27 novembre 2024

Sima au parc des expositions de Villepinte (93) www.simaonline.com

Agritechnica

Vers une agriculture plus verte !

Les organisateurs d’Agritechnica l’ont annoncé : maintenant que les agriculteurs ont pris conscience des enjeux que la profession doit relever, il est temps de reverdir son blason et cela grâce à des machines plus respectueuses de l’environnement. Motorisations alternatives, technologies de pointe, production d’énergies renouvelables… l’édition 2023 du salon allemand –qui se tiendra au parc des expositions de Hanovre du 12 au 18 novembre

– mise sur la « green productivity ». Ses 24 halls affichent complet. 2 600 exposants originaires de 54 pays viendront y asseoir la dimension internationale de l’exposition. La journée du 14 novembre sera consacrée aux exploitants de l’Hexagone, grâce à l’International Farmer’s Day. Les billets d’entrée seront gratuits pour tous les visiteurs français qui demanderont leur badge sur le site de l’évènement. 90 entreprises françaises exposeront leurs outils et leurs technologies. Selon les résultats d’une étude conduite par la DLG, la demande en matériels agricoles reste élevée à l’échelle internationale, 76 % des agriculteurs déclarent être prêts à investir dans des machines (neuves ou d’occasion). Plus du tiers prévoiraient de s’équiper dans le but de préserver l’eau, de réduire leur consommation en carburant et enfin, de repenser l’assolement.

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