EDITO
G
émiennes, Gémiens, c’est avec grande joie que j’ouvre ce premier numéro pour l’année 2018-2019. Le Gem In Way est un des projets centraux de l’association Xpression. Il est devenu un élément notable et connu dans la vie gémienne. C’est un magazine à parution mensuelle qui traite de divers sujets choisis par une équipe soudée de rédacteurs. A travers ce journal, les rédacteurs ont la possibilité de s’exprimer et d’être lus par des centaines d’étudiants, ce qui n’est pas habituel et est donc aussi une réelle chance. Nous nous adressons à tous les Gémiens et avons pour objectif de vous intéresser, de vous amuser ou de porter des réflexions, et de promouvoir le journalisme. Dans ce premier numéro, le thème abordé est Halloween, fête connue qui, vous le verrez à travers ces pages, regorge toujours de surprises. Vous retrouverez également nos rubriques asso, culture et divers. Ce mois-ci, des articles traitent plus précisément de Grenoble et GEM, ce qui en passant me permet de souhaiter la bienvenue aux 1A et une bonne nouvelle rentrée aux 2A et 3A. Très bonne lecture à tous !
Rédaction du Gem In Way Journal étudiant de GEM
Publication Xpression Contact xpression@grenoble-em.com Rédacteurs en Chef Guillaume Ouallet Rédacteurs: Juliette Bernaz Prévost Louis-Nicolas Roussel Claire Geslé Hugo Benoit Responsables Maquette Imane Ramli Rim El attrassi
Guillaume Ouallet
Photo non contractuelles
Sommaire GEM Career Center
4
Pourquoi les jeux sérieux ? Les jeux sérieux, pourquoi ?
6
Savoir Oser la Solidarité
8
Halloween, aux origines de la légende
10
Halloween à travers le monde.
12
Horoscope d'octobre
14
La dystopie au cinéma : vers la révolution ou l'immobilité ?
18
"Tu causes, tu causes..."
20
Ce que vous avez peut-Etre raté au cinéma cet été
22
Grenoble et le sport, une histoire faite pour durer
26
10 choses que vous ne saviez pas sur Grenoble
28
Ecole GEM Career Center
Repérez des outils innovants et partez à la découverte de nos campus externes…
Easyrecrue, un nouvel outil pour les entretiens en ligne Easyrecrue est une start-up innovante dont l’objectif est de digitaliser le recrutement afin d’aider les entreprises à présélectionner des candidats. Le fonctionnement est simple : les recruteurs préparent un questionnaire personnalisé, puis par enregistrement vidéo, les candidats répondent aux questions. Les recruteurs peuvent ensuite visionner la vidéo, la commenter et la diffuser auprès de leurs collègues. En plus de leur permettre une présélection, Easyrecrue permet donc une meilleure collaboration, mais aussi un gain de temps et une possibilité d’évaluer plus de candidats. Mais c’est aussi bénéfique pour les candidats ! Ils n’ont plus besoin de se déplacer, ils peuvent répondre quand ils le souhaitent, se distinguer plus facilement des autres candidats et bien sûr découvrir une nouvelle façon de recruter. C’est un marché porteur puisque les entreprises sont nombreuses à se dire prêtes à recruter sans rencontrer le candidat. Un grand nombre d’entreprises, dont 70% de grands groupes, l’utilisent et dans tous les domaines : le secteur bancaire en premier lieu, mais aussi les services, la distribution, l’industrie, le recrutement, la technologie et même l’éducation, certaines écoles et universités l’ayant déjà adopté.
-4-
Préparer ses outils de candidature Faut-il mettre une photo sur un cv ? Comment structurer une lettre de motivation ? Quel titre mettre sur un profil LinkedIn ? Vous pouvez trouver sur le site du Career Center, dans « Ma Carrière GEM », tous les outils pour préparer vos candidatures ! Les astuces pour préparer votre cv, votre lettre de motivation et votre profil LindedIn ne manquent pas. Vous pourrez aussi apprendre à maîtriser l’art de la candidature spontanée.
REINFORCING GEM SPIRIT BEYOND GRENOBLE Interview: Monique Garnier, Student Relationship Manager Paris – Berlin- Singapore
What is your mission at GEM?
How is life in these campuses?
My mission is to reinforce GEM Spirit on our campuses in Paris, Berlin and Singapore, to have one message from GEM to all students, to share the same values and vision of GEM, to promote our students’ talent in our GEM Family. In a word, to develop a sense of pride and belonging to GEM across all campuses.
It is culturally diverse and dynamic. Students love it as it is a total new experience. GEM associations and more precisely the BDE has developed effectively a club in Paris named MAISON GEM. In Berlin and Singapore, GEM do not have a proper campus. We have developed partnerships with GISMA Institution in Berlin and with LSBF and SIM in Singapore. They all offer a lot of activities to our students. In Berlin, students mostly enjoy the advantage of being in a very dynamic city such as Berlin. In Singapore, they also take advantage of the locale and travel as much as they can in Asia. I can tell that our students have a fantastic time.
When did GEM launch our campuses in Paris, Berlin and Singapore? GEM launched its 1st program in Singapore twelve years ago with the MIB program in 2006-2007, in Paris in September 2014 and in Berlin, it was 2 years ago in January 2017.
What is the aim of these campuses? Through international development, GEM aims to provide our students with a multicultural educational experience, to offer to faculty the opportunities for professional exchange and to fulfil our corporate partners’ recruitment needs, locally and internationally.
Who are the students, what are their profiles? They are young International students or young professionals. Every campus offers a range of international program: in Paris, we offer BIB, MIB and MSc Fashion, Design Luxury and Management programs, plus PGE 3 A Alternés “Road to the market” and PGE 3A Alternés “Finance”. In Berlin, we offer MBA, MIB & MSc programs and in Singapore MIB and MSc Finance.
How many students are there? 400 students In Paris, 194 In Berlin, 100 In Singapore
-5-
Asso Pourquoi les jeux sérieux ? Les jeux sérieux, pourquoi ?
Qu’est-ce qu’un jeu ?
-6-
On peut définir le jeu comme « une action ou une activité volontaire, accomplie dans certaines limites fixées de temps et de lieu, suivant une règle librement consentie mais complètement impérieuse, pourvue d’une fin en soi, accompagnée d’un sentiment de tension et de joie, et d’une conscience, d’« être autrement » que la « vie courante ». Le jeu permet de créer un espace de liberté, tout en garantissant la sécurité des joueurs, qui peuvent alors prendre des décisions sans risque d’échec réel ou de censure. On comprend alors qu’il soit tant apprécié pour développer la créativité et l’innovation. Qu’est-ce qu’un jeu sérieux ? D’après Wikipédia, un jeu sérieux est une activité qui marie une intention « sérieuse » et des ressorts ludiques. Le «sérieux» dont on parle ici peut s’agir de pédagogie (les deuxièmes années se rappellent sûrement du beergame en Supply Chain, qui a permis de comprendre le bullwhip effect), d’information, de communication, de marketing, d’idéologie, ou d’entraînement (les échecs sont à l’origine créés pour simuler des opérations militaires et aider à la décision). Les jeux sérieux c’est un peu le mariage de la carpe et du lapin. Dans notre monde toujours plus segmenté, ou chaque activité est faite pour le résultat qu’elle permet d’obtenir, où tout travail est compartimenté dans une catégorie pour que chacun sache ce qu’il doit ressentir, le jeu sérieux chamboule.
Asso
Qui s’amuse pendant un partiel ? Qui rigole pendant un entretien d’embauche ? Qui discute de philosophie pendant les SAT ? Le jeu sérieux vient briser ce monde cloisonné et démontre que le divertissement et le travail sont deux activités compatibles, perméables, et même synergiques. Vous vous souvenez sans doute avoir appris une fable de La Fontaine pendant votre enfance. Et l’on vous a peut-être enseigné que les Fables répondaient à un double impératif : plaire et instruire. En proposant une petite fable faisant intervenir des animaux ou des personnages presque comiques, Jean de La Fontaine peut subrepticement mettre en lumière les incohérences de sa société.
Quand on joue à un jeu sérieux, on peut en même temps se divertir, et tout aussi bien remettre en question les schémas de pensée, d’organisation et pourquoi pas en inventer de nouveaux. C’est là que réside le génie de Tech’It et de Cubification : arriver, par des éléments ludiques, à créer de la nouveauté
Juliette Bernaz Prévost
-7-
Asso
Savoir Oser la Solidarité
Savoir Oser la Solidarité est l’association d’aide à l’enfance et humanitaire de Grenoble École de Management – GEM.
L
a mission que nous nous sommes fixés consiste à intervenir auprès des enfants défavorisés du bassin grenoblois et du monde entier. Notre intervention doit permettre aux enfants d’accéder à l’éducation, à la culture et aux loisirs auxquels ils n’ont, par des moyens personnels, pas accès. Pour répondre à ce besoin, chaque année depuis trente ans, deux cent quarante étudiants de GEM intégrés dans dix-sept projets interviennent et travaillent au quotidien. Nos projets se déclinent en trois pôles : les projets internationaux, les projets locaux et les projets de sensibilisation. Ces trois types de projets ont des rythmes et des objectifs de travail différents. Les projets internationaux, que ce soit au Brésil, au Togo, à Madagascar, au Laos ou encore dans notre tout nouveau projet au Népal, nous travaillons en étroite relation avec des partenaires locaux, des experts dans leurs domaines. Nous répondons aux besoins en engageant des ressources matérielles, humaines, financières ou encore des compétences d’expert en logistique, comptabilité, communication, etc. Les projets locaux interviennent sur le bassin grenoblois, auprès des partenaires locaux. Nous intervenons aussi bien dans les hôpitaux, auprès des enfants des points informations jeunesses pour distribuer des cours particuliers et faire de l’aide à l’orientation. Auprès des enfants pour offrir de l’éveil aux arts cyniques, auprès des enfants en surpoids pour les motiver à faire du sport mais aussi auprès des enfants du secours populaire.
-8-
Quel que soit le projet, notre association s’entoure de partenaires exceptionnels et spécialisés. Pour l’heure, 25 partenariats permettent de faire fonctionner cette association étudiante et d’avoir toujours plus de notoriété, qui permet, à terme, d’aider toujours plus d’enfant. Des outils technologiques comme conventionnels nous permettent de récupérer des fonds toujours plus importants pour subvenir aux différents projets. À travers des crowdfundings, des plateformes de dons collaboratives, des subventions et des lots, mais aussi des petits déjeuners, gouters et jeux, ce sont deux mille enfants qui sont aidés chaque année. Nous avons besoin de vous tous, chaque action est une aide sans pareille. C’est à travers vos dons que nous pouvons agir. C’est à travers vos partages et vos témoignages que nous vivons. L’année 2018 – 2019, marquée par un changement général de l’organisation insiste sur ses partenariats existants et futurs, sur une communication intensive et organisée, sur une logistique performante, des projets toujours plus innovants dans l’approche et sur une cohésion permettant de promouvoir l’esprit d’équipe auprès des enfants.
Asso
Léa Babouot, la présidente et Rémi Esprabens, vice-président, interviennent auprès de leurs équipes pour marquer une année pleine de succès et d’ambition. Ils interviennent tous deux, au quotidien auprès de leurs équipes et coordonnent l’ensemble de l’association. C’est cette organisation et cette performance que l’on retrouve dans les interventions quotidiennes de nos équipes et qui nous permettent d’avoir la confiance de nos partenaires et ainsi aider une majorité d’enfants en France comme à l’international.
Nicolas Somon -9-
Thème Halloween, aux origines de la légende En ce début de mois d’octobre, revenons sur les origines socio-culturelles de cette fête aussi mystérieuse que fascinante leurs esprits les protègent pendant l’hiver. En toute logique et chronologie, les Chrétiens ont succédé aux Romains et ont, à leur habitude, su se réapproprier les fêtes païennes déjà existantes pour leur donner une signification religieuse. Ainsi, la fête des martyrs instaurée par Boniface IV en 613 (devenue fête de tous les saints grâce à Grégoire IV au IXème siècle) commença à être fêtée le 1er novembre au lieu du 13 mai. Bien que les historiens spécialistes ne soient pas tous d’accord, il semblerait que cette date ait été choisie afin de christianiser la fête païenne celtique de Samain. Ainsi, en Europe, la fête dite des morts, célébrée aujourd’hui le lendemain d’Halloween, était largement influencée par des croyances païennes et superstitions liées à la période de l’automne.
Si aujourd’hui la fête d’Halloween nous évoque des images d’enfants déguisés sonnant aux portes pour avoir des bonbons, les origines de cette fête sont bien plus obscures. En effet, tout commence dans l’Europe celtique (Irlande, Ecosse et Bretagne) avant l’ère chrétienne. Les druides menaient une célébration appelée Samain (ou Samonios) de sept jours lors du début de l’automne afin de clôturer l’année. Pendant cette célébration, les esprits des morts étaient libérés et pouvaient communiquer avec les vivants, une dernière fois avant le début de l’année suivante. Cette pratique, somme toute assez guillerette, a laissé place à une ambiance plutôt macabre dans la Rome antique. En effet, les Romains voyaient en l’arrivée de l’automne un danger. Les journées plus courtes, plus froides, la mort de la nature ne leur inspirait guère confiance et tout les portait à croire que la mort rôdait à chaque coin de rue. Ainsi, pour se protéger des mauvais esprits, et sous l’influence de la culture celte, ils rendaient hommage aux morts lors de la Lemuria pour que
-10-
D’un point de vue géographique à présent, si cette tradition est née dans l’Europe celtique, elle a été propagée dans le Nouveau Monde grâce aux migrations massives des Irlandais aux Etats-Unis lors de l’épisode de la crise de la pomme de terre. Ainsi, deux millions d’Irlandais s’y sont installés à partir de 1845. Les Irlandais auraient ramené la légende de Jack’O’Lantern, cet individu ivrogne et malfaisant qui mourut le 31 octobre. Il fut condamné à errer entre l’enfer et le paradis car aucun des deux ne voulait de lui. Il demanda donc au diable un navet qu’il creusa pour y mettre une bougie. Ainsi, tous les 31 octobre, il revient errer dans les rues avec sa lanterne en attendant le jugement dernier. Ainsi, aux Etats-Unis, les navets irlandais furent remplacés par des citrouilles, plus grandes et plus répandues. Voilà d’où vient la tradition des citrouilles creusées aux visages effrayants. Une autre coutume qui nous vient tout droit de la célébration antique des morts est le « trick-or-treating », ou cette coutume qu’ont les enfants de se déguiser et de venir sonner aux portes des maisons pour demander des bonbons. En effet, ces petits être déguisés en fantômes, sorcières et squelettes ne sont autres que la représentation des esprits qui reviendraient sur Terre le temps d’une nuit avant l’arrivée de l’hiver.
Thème Bien entendu, ces nombreuses traditions folkloriques ont été récupérées commercialement pas les vendeurs de bonbons, de déguisements, de décorations, mais également par Hollywood. Effectivement, célébré depuis le début du XXème siècle, Halloween fut le sujet de nombreux films d’épouvante dont la date de sortie en salles est souvent proche du 31 octobre. Aujourd’hui perçue comme faisant partie de la culture américaine plus qu’européenne, plusieurs Etats en opposition politique avec les Etats-Unis refusent la célébration de cette fête (Venezuela, Brésil, Guatemala) s’affichant ainsi comme résistants au raz-de-marée qu’est la culture américaine. Enfin, les Eglises catholique, orthodoxe et protestante tentent elles aussi de se réapproprier la date du 31 octobre pour en rappeler l’importance religieuse.
«Ainsi, en Europe, la fête dite des morts, célébrée aujourd’hui le lendemain d’Halloween, était largement influencée par des croyances païennes et superstitions liées à la période de l’automne»
Claire Greslé
-11-
Thème Halloween à travers le monde. Les facettes de l’horreur aux quatre coins du monde.
H
alloween, fête de l’horreur, de l’épouvante, des fantômes, des zombies et autres monstruosités ne réchappe pas aux affres de l’influence culturelle. Pour la plupart d’entre nous, Halloween est représentée par des enfants, la bouche en cœur, tous déguisés plus ou moins sophistiquement en leur créature fantastique ou méchant de film préféré, lui donnant ainsi un parfum plus bon enfant qu’effrayant. Mais en est-il de même par-delà le monde ? Nous allons partir à la découverte des facettes de la fête de l’horreur et découvrir quels pays considèrent cette fête comme l’une des plus importantes de l’année. Restons en Europe, non loin de notre chère France. Si proche, et pourtant si différente en ce qui concerne les célébrations d’Halloween, traversons la manche et rendons-nous en Grande-Bretagne. La culture outre-Manche voulait que les familles passent Noël au coin d’un feu à se raconter des histoires d’horreurs pour s’empêcher de dormir. Une ambiance chaleureuse et principalement familiale. Le business autour de l’évènement est certes présent, mais sa dimension festive et sa capacité à rapprocher les proches l’emporte globalement.
-12-
Direction le grand Ouest, et le pays maitre incontesté en la matière. En effet, Halloween est une fête prenant des proportions absolument stratosphériques lorsqu’il s’agit des Etats-Unis. Pays de la démesure, l’évènement n’échappe pas à cette règle. Enfants, adultes, tout le monde participe. Les maisons des quartiers américains se retrouvent toutes arborées de guirlandes en forme de sorcières, des concours de sculpture de citrouilles font alors leurs apparitions entre les résidences des quartiers. Jack o’lanterne illumine la nuit de sa présence macabre, les parcs d’attractions comme Universal Studio à Orlando organisent des évènements massifs en l’honneur d’Halloween allant jusqu’à reproduire totalement le pénitencier de la série « The Walking Dead ». Ils décident même d’engager les figurants zombies de cette même série pour les lâcher sur les malheureux participants des attractions. Halloween est affaire de famille, mais aussi un formidable business exploité au maximum par les entreprises américaines pour faire un maximum de profit.
Thème
Fête à la portée mondialement reconnue, Halloween reste bien plus célébrée dans les pays anglophones que dans la plupart des autres pays du globe. Mai cela ne l’empêche pas d’ajouter un peu de fantasy et de sucreries dans notre quotidien tous nos 31 Octobre. Plus au sud, au Mexique, Halloween n’a pas la même importance. La fête se fait totalement éclipser par la fête des morts, le carnaval macabre se déroulant un mois plus tard et ayant une réelle dimension spirituelle qu’Halloween a perdu depuis sa création. Il en va de même de l’autre coté du monde. En Chine c’est tout le contraire qui s’opère. Halloween est une fête totalement commerciale, on observe dans les rues de Hong-Kong des personnes déguisées en animaux, en princesses, en monstres, le simple but est de se déguiser pour l’occasion. L’évènement permet de vendre nombres de produits dérivés mais n’a pas de réelle signification religieuse ou spirituelle.
Hugo Benoit
-13-
Thème Horoscope d'octobre Ni repris ni remboursé. Bélier Amour : Déguisez-vous, ça devrait vous aider. Travail : Si votre patron vous dit « trick or treat », fuyez. Forme physique : Arrêtez les bonbons, c’est un conseil d’ami…
Taureau Amour : Ce n’est pas parce que c’est Halloween qu’il faut avoir cette tête-là, hein. Travail : Votre vie sociale n’étant pas au beau fixe, vous faites des miracles sur votre lieu de travail. Forme physique : Par contre, il faudrait songer à manger plus healthy.
Gémeaux Amour : Veuillez cesser d’espérer. Travail : Prendre des vacances semble être un bon plan… Forme physique : Forme olympique ! Pour faire quoi, on ne sait pas, mais c’est là.
-14-
Cancer Amour : Non, vous ne pouvez pas laisser entrer les enfants qui sonnent chez vous pour des bonbons. Travail : Ca va. Forme physique : Ce n’est pas juste « un bouton de fièvre ».
Lion Amour : Votre moitié a tout perdu au blackjack. Un conseil : quittez-la. Travail : Ca au moins, ça va. Poursuivez vos efforts ! Forme physique : Pas ouf.
Vierge Amour : La passion sera dévorante au sein de votre couple. Sinon, euh… Travail : Ce n’est clairement pas votre mois. Bon courage. Forme physique : L’alignement de Mars et de Vénus vous permet de… pas grand-chose, en fait.
Balance Amour : La chope de la Back 2 School ? Oui, elle pense encore à toi, bien sûr… Travail : Une très belle opportunité va te tomber dessus. Littéralement, oui. Forme physique : Vous ne voulez pas savoir.
Scorpion Amour : Pour la première fois dans un horoscope vous ne serez pas celui qui chopera tout ce qui bouge. A votre grand regret, toutefois. Travail : Yes ! C’est ton mois, octobre ! Tente tout, n’aie peur de rien... en dehors de ton lit. Forme physique : Tout va bien niveau physique… au niveau du cœur, par contre, je ne peux rien promettre.
Sagittaire Amour : Pensez à la contraception… Travail : Bon mois de l’échec en perspective. Forme physique : L’étoile de mer d’hier soir est assez représentatif de votre état physique actuel.
Thème
Capricorne Amour : Tu peux tenter un rencard Halloween mais je ne suis pas sûre que ça plaise à tout le monde… Travail : Rattrapge de MQAD en perspective. Miam ! Forme physique : Il y a de très bonnes salles de sport pas loin, tu sais ?
Verseau Amour : Ca se passe bien avec ta main. Travail : Non. Forme physique : Les équipes sportives de GEM recrutent ! Tu es en forme incroyable, n’hésite pas à postuler.
Poisson Amour : Ne lâche pas ton ou ta partenaire ! C’est la bonne ! Travail : Je crois que tu as oublié d’envoyer tes questionnaires pour les assos. Tant pis. Forme physique : Les bonbons vegan existent !
Juliette Bernaz Prévost
-15-
-16-
-17-
Culture La dystopie au cinéma : vers la révolution ou l'immobilité ? Voilà quelques années que le cinéma (tente de) renouveler le genre… est-ce une réussite pour autant ?
C
’est en sortant de la salle de cinéma de « The Darkest Minds » que je me suis fait cette réflexion. Je reviendrai un peu plus tard sur l’adaptation d’une très bonne série de livres car c’est un sujet que j’aimerais aborder, toutefois, le constat était clair : depuis quelques années, tout le monde tente de s’emparer du sujet de la dystopie (très souvent axée science-fiction OU post-apocalyptique soyons honnête). Que ce soit au cinéma avec l’émergence de séries plus « teen » et la déferlante d’Hunger Games, Divergente, Labyrinthe and co. ou même au niveau des séries avec la déferlante (3%, Trepalium, The Leftovers, the 100, the Handmaid’s Tales, Black Mirror…). Enfin bref, voilà une grosse décennie que l’on se voit abreuvés de ce genre de récits, qui nous font frissonner mais qui nous plaisent aussi parce qu’ils mettent en exergue ce que l’humain peut faire de pire.
-18-
oui mais voilà, est-ce que tous ces films se renouvellent vraiment ? Est-ce que nous ne faisons que du surplace ? Je ne vais pas paraître très optimiste ou peut-être glisser vers l’adage que l’on déteste tous « c’était mieux avant », mais quand je me pose dans une salle de cinéma pour voir un film dystopie, je suis très souvent déçue. Seven Sisters, Labyrinthe 3 ou The Darkest Minds (en plus de pouvoir compter sur des séries de bouquins réputés et plutôt bien gérés, encore que tout est relatif je vous l’accorde) pour ne citer qu’eux, m’ont laissés une amertume désagréable. Oui, il s’agissait de films sympa. Non, je ne me suis pas ennuyée. Mais est-ce que le genre de la dystopie est vraiment tombé à ce niveau-là ? Je ne paye pas dix euros ma place pour « ne pas m’ennuyer » et, peut-être à tort, je cherche autre chose qu’une banale réplique de tout ce que l’on a déjà vu.
Culture
Peut-être qu’il ne s’agit que de moi. J’ai vu ou lu tellement de choses en dystopie que j’ai peut-être fait le tour du genre… Pourtant, je n’y crois pas. Le monde change, les choses évoluent, nous découvrons chaque jour de nouvelles technologies qui peuvent nous faire peur… et Black Mirror en est pour moi le parfait exemple.
1984 ou V pour Vendetta sont pour moi des pontes du genre, des œuvres belles, réfléchies, avec un sens et un but. En sortant de The Darkest Minds, j’ai vu une banale histoire de romance (à peine développée, d’ailleurs, car je ne suis pas contre les belles histoires d’amour, sauf que celleci est pauvre et fade), posée sur un monde postapocalyptique qui ne tenait pas la route (ok, il n’y a plus d’enfants, mais certaines maisons sont habitées alors que les autres sont délabrées, il y a encore une presse active mais personne pour les regarder…), lui-même basé sur des pouvoirs qui n’ont que très peu de sens, amenés de cette manière à l’écran (pourquoi quelqu’un maîtrisant l’électricité serait réputé moins dangereux que quelqu’un maîtrisant le feu ?). Et tout ça, ce ne sont que des choses que l’on voit dans la bande annonce. Je n’ai pas été surprise, je n’ai pas été transcendée, c’est à peine si j’ai pu réfléchir sur la société qui nous entoure. Et malheureusement pour moi, une dystopie est là pour me faire réfléchir. J’irais voir un bon vieux Statham sinon et ça m’irait très bien. Mais alors pourquoi suis-je lassée de mon genre de prédilection ? Est-ce justement parce que j’ai fait le tour du genre avec ce qui est déjà existant ? Peut-être qu’un jeune adolescent voyant The Darkest Minds sans connaître V pour Vendetta y trouvera tout ce que moi j’ai trouvé dans ce film.
Juliette Bernaz Prévost
-19-
Culture "Tu causes, tu causes..." « Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire » disait le perroquet dans Zazie dans le métro. Et si c’était LA chose à savoir faire ?
L
e Ministre de l’éducation nationale JeanMichel Blanquer a annoncé vouloir réformer le baccalauréat, notamment pour y introduire un grand oral dit « oral de maturité ». Dans une nation où la perfection de l’écrit reste triomphante sur la performance orale, cette réforme sonne comme une volonté de mise à niveau des jeunes Français. Quels sont donc les enjeux de cette nouvelle épreuve ? Dans quelle tradition de l’art oratoire s’inscrit-elle ? Humains instruits que nous sommes, nous savons qu’historiquement c’est en Grèce antique que s’est développé l’art du discours. Plus particulièrement à Athènes, où la démocratie a vu le jour et grâce à laquelle les hommes pouvaient s’exprimer sur l’agora, écouté par tous. Cette pratique a fait le bonheur des rhéteurs, ces vendeurs de bonne parole. Faisant payer leurs cours très chers, ils inculquaient à leurs élèves l’art de la formule, du rythme, en somme l’art de la rhétorique. Cependant, certains (cc Socrate), non contents de voir la forme primer le fond et la recherche de la vérité, condamnèrent ces rhéteurs en dénonçant la superficialité de leurs enseignements.
-20-
Mais ce qu’il faut retenir, la morale de l’histoire, c’est que la maîtrise du discours, qu’il soit éthique ou non, donnait accès au pouvoir. Car en effet, la forme antique de la démocratie ne donnait du pouvoir qu’à ceux qui osait élever la voix sur la voie publique. Ainsi, quand notre cher ministre, ancien directeur d’une école consœur, affirme vouloir rétablir l’égalité des chances en remettant l’oral au goût du jour, il n’a pas tout à fait tort. La maîtrise des codes du discours, la capacité à aborder un sujet et à mobiliser son corps et son âme pour convaincre un auditoire, voilà le vrai pouvoir.
Mais ce n’est pas tout, car un peu plus tard, au IVème siècle avant JC, la parole a été la porte d’accès vers la justice. En effet, pour faire valoir leur droit de propriété, de nombreux citoyens au cœur de litiges de propriété ont dû faire preuve d’éloquence devant un jury afin de voir leurs droits restitués. Le droit romain ayant institué le principe du contradictoire, chacun devait énoncer sa vision des faits et ses preuves. Ainsi, fut théorisée l’oratio. L’oratio, contrairement à la rhétorique, n’est pas une théorie de la figure de style, mais bien du discours en luimême et de son organisation. Et toutes nos dissertations encore aujourd’hui suivent peu ou prou le même plan : exorde, narration, argumentation, digression et épilogue. Soit : intro, thèse, argumentation, antithèse/ouverture et conclusion.
Culture
droit comme le nôtre. Bien sûr, je vous vois venir, c’est à cela que sont payés les avocats (à ça, et aussi à feuilleter le Code Civil). Je vous rassure, j’ai également regardé Suits. Mais au-delà de la justice pensée dans ses attributs (tribunal, juge, avocats, robes), pensons à la justice du quotidien, celle qui permet de mieux mettre en valeur ses idées, de mieux poser sa question et donc d’en avoir une réponse plus claire, de mieux présenter ses expériences lors d’un entretien d ’e m b a u c h e … Bref, vous l’aurez compris, la parole est ce par quoi les relations humaines se tissent, et elles se tisseront d’autant mieux que le verbe sera maîtrisé. Comme le voudrait Corax, je vais à présent conclure. Ainsi, cette réforme du baccalauréat visant à préparer les élèves à une épreuve orale s’inscrit effectivement dans un souci d’égalité. Egalité face à l’accès au pouvoir, égalité dans l’accès à la justice. Nous comprenons la longue hérédité gréco-romaine dont nous bénéficions, et il serait dommage de ne pas en cultiver les fruits.
«Mais ce qu’il faut retenir, la morale de l’histoire, c’est que la maîtrise du discours, qu’il soit éthique ou non, donnait accès au pouvoir.»
Pour votre gouverne, sachez que c’est à un certain Corax que vous devez cette théorie, qui régit aujourd’hui cet article-même ou toute autre pensée écrite. Encore une fois, en revenant au projet de réforme du baccalauréat, on comprend l’enjeu d’égalité qui existe derrière la maîtrise du discours aujourd’hui. La justice est en effet une histoire de maîtrise de soi, de ses émotions, de ses paroles. C’est bien principalement par la parole que l’on peut faire valoir ses droits, dans un Etat de
Claire Greslé -21-
Culture
Ce que vous avez peut-Etre raté au cinéma cet été
Alors que d’aucuns annonçaient un été cinématographiquement pourri et sans intérêt, des films intéressants sont venus illuminer nos soirées et accompagner nos rendez-vous amoureux, les avez-vous vus ?
SF - Jurassic World : Fallen Kingdom On commence avec le nouvel opus de la série jurassique, sorti le 6 juin. On y retrouve Chris Pratt avec quelques kilos en plus, parti sauver les derniers dinosaures. Après l’éruption du volcan de l’île préhistorique, où se trouve l’ancien Jurassic World et les dinosaures, le monde est divisé entre abandonner ces animaux du passé à la lave qui menace de les engloutir, et lancer une opération pour tenter de sauver ces créatures hors du commun. Bien sûr, rien ne se passe comme prévu, et nous voilà emportés dans une nouvelle aventure des temps modernes à la Adèle Blanc-Sec. La série parvient à se renouveler, sans pour autant surprendre. Si vous aimez les T-Rex et autres grosses bestioles, vous allez adorer ce film.
Dessin animé : Les Indestructibles 2 Sorti le 4 juillet, les indestructibles reviennent enfin sur grand-écran, quatorze ans après. Avec des graphismes plus modernes, un scénario ancré dans notre temps, le film d’animation nous fait vivre une histoire émouvante, drôle et pleine de suspense (ou pas, on sait bien que les gentils superhéros gagnent toujours !). Mr Indestructible n’a pas pris une ride et n’a plus de problème de gras du bide. Elastigirl, quant à elle, est toujours aussi souple et se retrouve sur le devant de la scène. On retrouve le glacial Frozone et de nouveaux super héros apparaissent. Je ne vous en dirai pas plus ! Ce n’est pas juste un film pour enfant. Vous qui avez aimé ce film quand vous étiez petit, vous devez voir ce film.
Thriller - The Guilty Nous voici au cœur de l’été avec The Guilty, film danois sorti le 18 juillet. Nous pourrions nous croire dans n’importe quelle série policière, puisque la scène débute dans un bureau de police, mais il n’en est rien. Nous sommes au Danemark, dans les locaux du 112, le numéro d’urgence européen. Après l’enlèvement d’une jeune femme, le film se déroule à huis clos, dans le bureau du policier Asger Holm, où celui-ci fait tout son possible pour lui venir en aide avec son téléphone et son équipe. Ce film nous tient en haleine jusqu’à la fin, dans une atmosphère au « suspense terrifiant » selon Le Parisien, et d’une « efficacité redoutable » pour Ecran Large. Ce n’est pas tant le suspense que la réalisation qui est
-22-
Culture l’organisation secrète ultra violente Ku Klux Klan. Avec l’aide de son collègue blanc, il approche le cœur du Klan pour l’empêcher d’accomplir des massacres et dénoncer ses agissements. Alors que le Klan cherche à aseptiser son discours afin d’attirer toujours plus de partisans, le film lui-même fait le lien avec des problématiques actuelles telles que la montée des mo uvements d’extrême droite dans le monde. Ne manquant paradoxalement pas d’humour, Blackkklansman s’impose comme une biographie historique à voir absolument.
Action - Mission impossible : Fallout Le 1er août, on atteint le pic de chaleur avec Tom Cruise dans le dernier Mission Impossible, incontestablement l’un des meilleurs films de la série. Ethan Hunt est une nouvelle fois de retour pour sauver le monde de la destruction. Malgré les deux heures et demi de film, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer, ça bouge avec Tom Cruise ! On note également un scenario (un peu) travaillé et de l’action, de l’action et encore beaucoup d’action. A vous couper le souffle tant c’est un grand représentant du genre, mais Fallout est aussi touchant et amère…
«de l’action, de l’action et encore beaucoup d’action» Biopic - Blackkklansman : J’ai infiltré le Ku Klux Klan Enfin, le 22 août sort Blackkklansman, un film policier très particulier puisqu’il est tiré de la véritable histoire d’un policier noir des années 1970. Dans un climat de tension raciale et des mouvements pour les droits civiques dans la Colorado, ce brave policier nouvellement promu décide d’infiltrer
Bonus : Silent Voice Pour celles et ceux qui trouvent cette sélection cinématographique un peu trop dans l’action, je vous laisse une petite pépite japonaise à aller voir. Il s’agit d’un dessin animé romantique, pas trop cucu et avec des aventures. C’est l’histoire d’une jeune fille sourde qui se fait harceler par un garçon, à l’école primaire. C’est finalement lui qui finit par être rejeté à force d’embêter tout le monde, tandis qu’elle poursuit son chemin à l’école malgré son handicap. Plus tard, il la retrouve, apprend la langue des signes et par à sa poursuite pour racheter ses erreurs du passé.
Louis-Nicolas Roussel -23-
Divers 8 raisons pour lesquelles faire GEM est une +/- bonne Bonjour, cette tribune est à caractère humoristique et informatif, et ne vise en aucun cas à porter atteinte ou à se moquer de qui que ce soit.
-24-
Car c’est un diplôme très rentable, on va pas se le cacher Ok, 36 000 € c’est beaucoup d’argent. Mais, dès la sortie de l’école, vous allez gagner cette somme tous les ans ! Pensez aux diplômés d’art ou de biologie qui ne trouveront pas de travail à la fin de leurs études ! Vous avez un rapport de 36 000 € (de frais de scolarité) /36 000 € (salaire moyen à la sortie) = 1. Un diplômé d’art : 0 € / 0 € = ERROR. Bon vous voyez que faire GEM n’est pas une erreur ? C’est un investissement sensé et assez peu spéculatif. Les ingénieurs, même si la plupart de leurs écoles sont publiques, n’auront pas un rapport aussi bon, si l’on prend en compte le coût de la vie de leurs études et leurs salaires moins élevés. Si vous faites trois ans d’école à GEM, vous dépensez en frais de scolarité 12 000 € / an, qui vous rapporterons 36 000 € à votre sortie de l’école, soit 300% de rentabilité… qui dit mieux ?
Parce que GEM, c’est le ski, c’est la montagne, c’est AG* Comme abordé précédemment, le ski fait partie intégrante de la vie des Gémiens. Qu’on en fasse régulièrement, qu’on y aille de temps en temps pour accompagner ses copains ou encore qu’on raconte des bobards sur ses talents de glisse (coucou les Bretons), c’est un sujet de conversation majeur à GEM, et ça contribue à apporter une bonne ambiance conviviale à l’école. Quoi de mieux qu’une journée à ski entre copains qui se termine avec une bonne raclette ?! (les vrais diront tartiflette)
Parce que vous aurez une quantité limitée de cours et plein de temps libre Quel bonheur de commencer régulièrement à 9h45, d’avoir des weekends de trois, voire quatre jours, d’avoir une semaine de vacances de plus avec Altigliss, de parfois partir skier une journée au beau milieu de la semaine… Voilà le rythme de vie à GEM ! Et c’est bien agréable ! Profitez-en bien, mais attention à tout de même bien organiser votre emploi du temps et à garder des moments pour travailler (ça serait bête de devoir refaire (et repayer !) une année d’école…). Tant que vous passez plus de temps en cours qu’en soirée, c’est bon signe !
Parce qu’au moins vous ne faites pas une troisième année de prépa, et que vous êtes dans la meilleure école possible pour les AST1 Mieux que ce que vous espériez ou en dessous de vos attentes ? GEM reste une très bonne école et l’intégrer est une bonne idée si cela peut vous éviter de tenter une hasardeuse troisième année de prépa. En plus vous gagnez une année de vie (si l’on suppose une année en prépa comme « perdue », vu que l’on ne se préoccupe absolument pas du reste du monde en dehors de sa famille et de ses cours). Quant aux AST1 qui nous rejoignent, vous êtes les heureux élus puisque GEM est la meilleure école que vous pouviez atteindre. Félicitations !
Divers Mais c’est moins bien que l’EDHEC et que l’EM Lyon Et oui, que voulez-vous ? A poste et à compétences égales, les diplômés issus des meilleures écoles auront toujours un salaire et un réseau meilleurs que les vôtres. Mais ça, c’est parce que GEM est une jeune école de 30 ans, et pas une vieille croulante d’un siècle. Nous sommes l’école de l’innovation, GEM c’est le futur !
Parce que vous allez prendre 10 kg/an Entre bière, wiskey/coca et malbouffe, les dangers du surpoids vous guettent. Hésitez pas à prendre un rendez-vous de consultation médico-sportive au BDS ou directement dans notre salle de sport préférée***.
«Les vrais diront tartiflette»
Parce que vous allez être totalement harcelés en permanence par vos mails et réseaux sociaux/pro Ça peut être difficile de tout gérer au début quand on n’a pas l’habitude d’être connecté à autant de réseaux : les mails de l’administration de GEM, de votre association, tous les groupes de travail, les conversations de TD, d’association, LinkedIn… et surtout les SHOTGUN** ! Tout le temps et à n’importe quel moment, à ne pas rater !
Parce que vous allez être endetté jusqu’au cou 36 000 euros (minimum), c’est pas rien, et n’oubliez pas les intérêts et les autres dépenses que les frais de l’école (loyers, sorties, nourriture, etc). Au total, à la fin de vos études à GEM, vous devrez une somme équivalente à une ou deux années de salaire… Et si vous faites partie du club des chanceux qui ont de gentils parents, ce sont eux que vous allez devoir saigner pour faire sortir les billets. Bonne chance pour panser leurs plaies et leur rendre la pareille en nature !
*AltiGliss : la plus grande compétition étudiante de ski en Europe ** Shotgun : votre pire cauchemar et votre déception, ou bien un passe-temps et un talent pour d’autres *** Forme Altitude : LA salle de muscu des Gémiens, vous aurez des avantages grâce au partenariat du BDS
Louis-Nicolas Roussel -25-
Divers Grenoble et le sport, une histoire faite pour durer Le sport grenoblois redore son blason.
-26-
Après un été riche en sports et en émotions avec la victoire de nos bleus lors de la coupe de monde de foot en Russie le 15 Juillet 2018, seulement un jour après la fête nationale, il est légitime de se demander où nous en sommes sur le plan sportif dans notre chère ville de Grenoble. Ayant connu des hauts comme des bas, le sport Grenoblois a toujours été présent sur la scène professionnelle. Si Grenoble excelle toujours au hockey sur glace grâce aux performances des bruleurs de loups, finalistes malheureux de la dernière Synerglace Ligue Magnus (championnat de la 1ère division nationale de hockey), ils étaient bien seuls à porter fièrement les couleurs de notre ville au sein de l’élite sportive française. Mais aujourd’hui l’espoir renaît, de nouvelles équipes sont à nouveaux capables de rivaliser avec les meilleurs des disciplines majeures. Le retour historique du FCG (FC Grenoble Rugby) en TOP 14 réintègre la ville dans le plus grand championnat européen de rugby qu’ils avaient quitté pendant un an. Club créé en 1882 en faisant l’un des plus anciens de France, il prouve ainsi sa régularité au plus au niveau et concentre beaucoup d’espoir de la part des fans locaux pour la saison. Mais le rugby n’est pas le seul sport à l’honneur cette saison. En effet nous assistons au retour historique du club historique de la ville, le GF38 (club de foot de Grenoble) en division professionnelle après 8 ans d’absence à un tel niveau hiérarchique au sein du football français. Un retour inespéré pour ce club revenu de l’enfer après une rétrogradation brutale de la 1ère division nationale à la 5ème en l‘espace d’un an pour des raisons financières par la DNCG (La Direction nationale du contrôle de gestion). À la suite d’une résurrection logique et méritée, le club de Grenoble a su arracher sa place en ligue 1 lors de la fin de saison dernière au cours d’un thriller intense contre le FBBP, 1-2 à l’aller pour les Grenoblois puis 0-0 au match retour de ce barrage assurant ainsi la place du club dans l’élite. Cette glorieuse fête à malheureusement été gâchée par des supporters
ne sachant par exprimer correctement leur joie à la fin du match qui offrait la promotion à leur équipe ce qui occasionna des sanctions pour le club alpin. Rien de grave on vous rassure, le club a bel et bien débuté la saison en ligue 2 et se situe actuellement en milieu de tableau, toujours a porté des places pour la ligue 1. Le foot et le rugby en tête d’affiche, la ville brille aussi par sa diversité et sa capacité à être présente dans la plupart des sports majeurs à un niveau élevé. Le club de Handball, le GRENOBLE SMH/GUC est actuellement en troisième division après une promotion elle aussi grandement méritée et un changement d’ère enclenchée pour le club. Malgré quelques défaites en ce début de saisons, les débuts s’annonce encouragent et les fans peuvent toujours espérer une montée en puissance de leur équipe au fil de la saison.
Les motifs de satisfaction sont grandement présents cette année avec des promotions massives en rugby, en foot ou encore en handball. Cet essor du sport grenoblois est une aubaine au lendemain de la coupe du monde. Ville naturellement propice au sport en plein air grâce à sa géographie rugueuse, la présence de montagnes, de stations de skie à proximité ou de parcours de sports extrême, il est bon de savoir que le sport collectif Grenoblois redore son blason depuis la chute du GF38 et du FCG les années précédentes. Les performances actuelles des clubs restent évidemment à confirmer lors des futures saisons, mais dans une optique optimiste, nous pourrions assister à une évolution positive du sport grenoblois et à une médiatisation accrue de ce dernier. Ceci entrainerait immanquablement une médiatisation positive de la ville et la rendrait par la même occasion plus attractive, contrastant ainsi avec quelques faits divers ayant récemment ternies l’image de la capitale des Alpes.
Divers
-27-
Divers 10 choses que vous ne saviez pas sur Grenoble Vous venez d’arriver à Grenoble ou vous y habitez déjà depuis un moment, quoiqu’il en soit je vous propose ces dix points dont certains vous surprendront peut-être…
1. Le nom d’origine de Grenoble est Cularo, signifiant « champ de courges ». Fondé au IIIe siècle avant Jésus-Christ, c’était à l’origine un petit bourg gaulois. En 381, Cularo devient Gratianopolis, afin d’honorer l’empereur romain Gratien (359-383, oui on ne vivait pas longtemps à l’époque). Le nom évolua de nombreuses fois, passant par Grationapolitana, Grainovol ou encore Graignoble, avant de devenir Grenoble, seulement eu XVIe siècle.
2. Grenoble est labélisée ville d’art et d’histoire, cela depuis seulement 2017 ! Ce label délivré par le ministre de la culture permet de valoriser le patrimoine d’une ville. Il existe aujourd’hui déjà une centaine de villes ayant ce label. Il était temps que la ville de Stendhal et de Mounier (et de Calogéro) y ait droit !
3. Grenoble est la ville la plus plate de France. Amusant pour une ville située au cœur des montagnes. C’est pour cela que les vélos y sont si répandus !
-28-
4. Grenoble est la seule ville française de plus de 100 000 habitants ayant un maire écologiste. Le très contesté Éric Piolle, du parti Europe Ecologie Les Verts (EELV), est l’heureux élu depuis 2014.
5. Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête du premier tour aux élections présidentielles de 2017. Vous l’aurez compris, Grenoble est une ville avec un forte sensibilité de gauche. Le candidat de la France insoumise a en effet eu un score de 29%, précédant de quelques dixièmes Emmanuel Macron. Incroyable mais vrai, Benoît Hamon dépasse Marine Le Pen (un dixième de plus) et finit en quatrième position (derrière François Fillon), avec 11% soit presque le double de son score national !
Divers 6. Grenoble est à deux pas de la mégalopole européenne. Nous sommes prêts des montagnes, mais pas uniquement ! En moins de trois heures de route vous pouvez vous rendre à Turin. En quatre heures, vous êtes à Milan, cette ville mondiale capitale économique de l’Italie !
7. Le taux de chômage à Grenoble est de 8%, soit inférieur à la moyenne française. Grenoble est une ville économiquement dynamique et le bassin grenoblois offre de nombreux emplois. D’ailleurs, contrairement à une idée reçue, si la pauvreté est bien sûr une réalité à Grenoble, elle n’est pas massive.
8. Grenoble est reconnue dans son excellence dans le domaine des biotechnologies. La recherche en biotechnologies est développée et les instituts spécialisés ne manquent pas. GEM dispose d’ailleurs d’un mastère spécialisé en management des entreprises de biotechnologie.
9. Grenoble est parfois appelé le « Chicago français ». Moins réjouissant que les biotechnologies, le trafic de drogue est une réalité connue. L’insécurité est également un problème endémique surtout dans les banlieues. En 2010, après une fusillade dans le quartier de la Villeneuve, Nicolas Sarkozy tient un discours devenu un symbole du problème de l’insécurité à Grenoble. Bref, vous l’aurez compris, les ballades nocturnes à Echirolles, il vaut mieux éviter !
10. Grenoble est la première ville étudiante où il fait bon vivre, selon le magazine l’Etudiant. Oui, ça peut sembler contradictoire avec le point précédent, mais si on se penche sur des aspects comme les transports, la santé, le handicap, le sport, l’accès à la culture ou encore l’intensité de la vie étudiante à Grenoble, il y a de quoi défendre un bon classement. Profitez donc bien de cette ville où il fait bon étudier !
-29-
LE JOURNAL (EN LIGNE) DES GEMIENS
Xpression
Xpression
Xpressiongem
Geminway.com