EDITO Décembre, c’est la fin du 1er semestre à GEM, mais c’est aussi le retour de l’hiver, des sorties ski, des fêtes de fin d’année… Et de la bonne bouffe !! Alors que vous êtes sur le point de retrouver les délicieuses raclettes, plongezvous dans ce Gem In Way qui va vous régaler : D’où vient la raclette ? La raclette, c’est surcoté ? Vous aurez aussi la chance de retrouver dans la rubrique asso des recettes à base de raclette, concoctées par Millé. A côté de la raclette, les articles culture et divers ne manquent pas, les rédacteurs à Xpression ne manquent jamais d’inspiration ! Bonne lecture et très bonnes vacances à tous ! Guillaume Ouallet
Rédaction du Gem In Way Journal étudiant de GEM
Publication Xpression
Contact
xpression@grenoble-em.com
Rédacteur en Chef Guillaume Ouallet
Rédacteurs:
Juliette Bernaz Prévost Louis-Nicolas Roussel Claire Geslé Hugo Benoit Rafael Deville
Responsables Maquette Imane Ramli Rim El atrassi
Sommaire SEE Gem Career Center.................................................4-5 GemSpirit beyond Grenoble..................................6-7
ASSO Recettes Millési'mets...........................................8_9
THème La raclette c'est surcoté.....................................10-11 Noël vegan........................................................12-13 Mais qui a inventé la raclette?...........................14-15
Culture La fête de Décembre à travers le monde............18-19 La relève de l’univers manga..............................20-21 Matez comme vous êtes....................................22-23 Minute Cul(ture).....................................................24 Citation du mois.....................................................25
DIvers L’E-sport du futur?.............................................26-27 Stan Lee, ce père des super-héros......................28-29 Bob dit l’âne.......................................................30-31
SEE Student Experience and Employability GEM SPIRIT #GEMBerlin #GEMSingapore
Die Rückkehr der käsespäzle in BERLIN It is 16:20 as I look out of the window of our university I see the sun setting down over the city, the sky fades from Dark Ocean blue too cotton candy pink clouds. In the 40 minutes of leftover lecture time I know that the Christmas lights in the city will turn on, restaurants and cafes will open their doors and place heaters outside to lure those hesitating costumes. The roads will fill up with the daily traffic jam and everybody wants to get back home as soon as possible. A cold strong wind is hitting me in the face as I step outside of the GEM campus berlin. I remember that only a month ago the weather was just so nice we could still have a bbq in Tempelhofer Park that time seems really far away.
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We have traded our biergarten for warm pubs and enjoy a big glass of beer and make plans for the Christmas holidays, who is the student who is going to play Santa clause this year, how are we going to decorate the campus, and who will go home to meet their families? Others will stay in Berlin as the city has a lot to offer, for example: in front of the majestic Charlottenburg palace 250 markets stand will offer handmade crafts, Christmas decorations and traditional German sweets. Everyday programmes are organized around the city and a Christmas walking tour will bring you from Alexander Platz to Marien Church, Berlin Dome the Bebelpatz underneath the Brandenburg Tor to the Reichstag. The days are becoming darker and shorter, exams are coming up but no reason to feel down, friends will greet you in the pub, where the beer is cold and the curry wurst warm. Photo credit: Manon Ragot, Shakila Sattar
Steven Cieraad Innovation, Strategy and Entrepreneurship, student rep Berlin 2018
SEE
WINTER IS NEVER COMING IN SINGAPORE For the MSc Finance students in Singapore, there will be NO RACLETTE this year… No, we won’t brave the Grenoble winter this year. No, we won’t have party at the top of the Bastille. No, we won’t look for everywhere some potatoes at 5am coming back from party (#truestory*). No, we won’t have to say, with a bit of snobbery, “a raclette without pickle is not a real raclette.’’ No, we won’t delicately grill deli meats to complement the perfect blend of cheese and potatoes.
No, we won’t lose our bread into the fondue. No, we won’t train into the cold (alongside François Cledera, oh no ... we never see him during the winter trainings ... #truestory*). No, we won’t drop our raclette plate into the bath after trying a post-OB raclette-bath (#truestory *). No, this year our winter will be hot and humid. A cocktail in hand, lying in a hammock, we will surely enjoy the idyllic setting of neighboring islands like Leonardo in «The Beach».
Like in the movie, the French civilization has already been far away from our thoughts... No more GEMian words as ‘’j’ai mentiiii’’, ‘’retour en OB,’’ no more ‘’apero quali’’, etc ... Sometimes, between two glasses on a rooftop overhanging the city, it happens to us to tell to ourself «Oh jeez, what were we good at Grenoble!’’ Actually no.. j’ai mentiiiii ! *All items #truestory have arrived to a friend of a friend of a friend from GEM!
Benjamin Gueroui MSc Finance -
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SEE
Student Experience and Employability
GEM CAREER CENTER FORUM STAGE & EMPLOI 2019 Mercredi 6 février 2019 : Ne manque pas LE forum de recrutement de l’année ! 83 entreprises seront présentes au Forum Stage & Emploi pour rencontrer de nouveaux talents au World Trade Center Grenoble : tous les secteurs seront représentés avec des offres pour des étudiants de tous niveaux. Prépare ton CV, postule aux offres et surtout viens les rencontrer ! Cette année ce sont 35 entreprises qui participent à la collecte de CV en nous transmettant leurs offres en amont du forum. Tu les trouveras sur le site du Career Center (www.grenoble-em.com/ careercenter) en te rendant dans l’espace « offres » et en activant le tag « candidature deadline 13/01 ». Tu pourras te positionner du 24 décembre au 13 janvier. Les entreprises sélectionneront les candidats qui seront reçus en entretien individuel le jour du forum. BIEN PRÉPARER SA CANDIDATURE Mets toutes tes chances de ton côté avant de candidater : n’oublie pas de compléter l’espace « mon profil » sur le Career Center de GEM et mets à jour ton CV en pièce jointe. Un profil bien complété a beaucoup plus de chance d’être sélectionné ! •Profite des sessions Flash CV qui ont lieu chaque mois. Un rendez-vous avec un conseiller carrière te permettra de faire corriger ton CV en 20min chrono ! Voici la liste des prochaines sessions en janvier : -17 jan. 2019 -24 jan. 2019 -31 jan. 2019 •Si tu souhaites une session plus approfondie, prends un rendez-vous carrière individuel de 45min. avec un consultant Carrière GEM (voir p. 5) ou un consultant externe via la page de prise de rendez-vous.
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SEE
Who's who - Espace Carrière et Équipe Relations Employeurs. Qui contacter ? Afin d’aider les étudiants et diplômés à bâtir et pérenniser leur employabilité, les consultantes du Career Center reçoivent en rendez-vous individuel tout au long de l’année Rikke Smedebol rikke.smedebol@grenoble-em.com Career Development Manager Etudiants Campus Grenoble: besoins spécifiques Mélanie Conti melanie.conti@grenoble-em.com Etudiants campus Grenoble : ESC 2A, 3A, MIB, Msc Alice Bodin alice.bodin@grenoble-em.com Etudiants campus Grenoble : ESC 2A, 3A, BIB, MIB, Ms Laurence Sirac laurence.sirac@grenoble-em.com Développement carrières et coaching MBA, Sportifs de haut niveau Christiane Volpe christiane.volpe@grenoble-em.com Etudiants campus Grenoble : Etudiants francophones
Virginie Hilbert
virginie.hilbert@grenoble-em.com Etudiants internationaux, hors campus, MS, MBA
A la recherche d’informations sur les différents secteurs et entreprises partenaires? Prends contact avec une chargée de relation employeur: Jessica Barranco jessica.barranco@grenoble-em.com Finance, Energie, Construction, Télécommunications, Automobile, Transport, Entreprises locales
Mélanie Conti melanie.conti@grenoble-em.com Grande distribution, Sport, Tourisme Françoise Oudin-Meyer francoise.oudin-meyer@grenoble-em.com Luxe, Mode & Beauté Elisa Poulet elisa.poulet@grenoble-em.com Audit/Conseil, Grande consommation, Laboratoire pharmaceutique, IT & High tech, Médias & Entertainment, Cabinet de recrutement, Assurances
Pour ne rien manquer des événements et ressources du Career Center: GEMCareers GEM Career Center
http://www.grenoble-em.com/careercenter
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Asso Asso
Recettes Millési'mets
Meilleur remède contre le blues hivernal, la raclette fait son grand retour dans nos assiettes. Nous te proposons 3 recettes de raclettes revisitées pour varier les plaisirs et en manger toujours plus. CUP RACLETTE
MUFFINS RACLETTE-TOMATES SECHEES
Les ingrédients : (pour 6 personnes) 3 pommes de terre à chair ferme 18 tranches de fromage à raclette 3 tranches de jambon blanc 3 tranches de jambon de pays 30g de beurre Muscade Sel et poivre
Les ingrédients: (pour 4 personnes) 4 tranches de fromage de raclette 3 œufs 1 branche de romarin 70g de beurre 7 cl d’huile d’olive 70g de tomates séchées 14 cl de lait 200g de farine ¾ d’un sachet de levure chimique Sel et poivre
Préchauffez votre four à 200 degrés (thermostat 7). Découpez les pommes de terre en très fines lamelles. Faites fondre le beurre dans une casserole. A l’aide d’un pinceau, badigeonnez de beurre les lamelles de pommes de terre. Recouvrez le fond du moule de ces fines lamelles. Salez, poivrez, ajoutez quelques pincées de muscade. Enfournez une première fois pendant 15 minutes. Pendant ce temps, découper en rondelles le jambon blanc, le jambon de pays et la raclette de la taille des cups. Sortez votre plat à muffins du four. Alternez une couche de jambon blanc, puis raclette, puis jambon de pays. Finissez par une couche de fromage. Ré-enfournez pendant 5 minutes.
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Préchauffez votre four à 180 degrés. Faire fondre le beurre dans une casserole. Dans un saladier, mélangez les jaunes d’œuf, le beurre fondu et l’huile d’olive. Homogénéisez et ajoutez la farine ainsi que la levure chimique. Découpez finement les tomates séchées. Hachez le romarin. Ajoutez à la mixture les tomates séchées et le romarin. Salez et poivrez. Laissez la pâte reposer quelques instants. Pendant ce temps, montez les blancs en neige. Incorporez-les délicatement à la pâte. Versez la préparation dans le moule à muffins. Déposez deux petits dés de fromage à raclette sur chacun d’eux. Enfournez pendant 25min.
RACLETTE TATIN Rendez-vous sur notre chaine YouTube « Grazie Millé » pour découvrir ce qui se cache derrière cette troisième recette.
Et pour une soirée réussie, il faut un bon accompagnement en vin ! La raclette traditionnelle est uniquement constituée de fromage et de pommes de terre, ce sont les Savoyards (un grand merci à eux) qui y ont ajouté la charcuterie le siècle dernier. Un vin blanc comme un vin rouge peuvent donc accompagner la raclette : vin blanc pas trop sec pour accompagner le gras de la raclette, ou un vin rouge pas trop tannique qui s’accorde bien avec la charcuterie.
Asso Blanc : un vin de Chignin (Savoie) ex : Terres de Savoie «Apremont» Blanc 2017 – Savoie : 5,95€ chez Carrefour Un vin frais et léger idéal à l’apéritif ou sur des spécialités régionales.
Rouge : Les Creusots 2016 – Morgon : 5,90€ chez Carrefour Un vin souple aux arômes de fruits rouges prononcés, idéal sur des plateaux de fromage.
Petite astuce :
que c’est Des tomates séchées maison ? Bien sûr possible ! s Il suffit de découper les tomates en fine plaque une sur oser disp les de tranches, ensuite les rir ouv Rec son. cuis ier recouverte d’un pap de ues, atiq arom rbes d’he live, o tomates d’huile d’ t 4 heures sel et de poivre et laisser cuire pendan à 90 degrés. veau N’hésitez pas à les badigeonner à nou ! on stati dégu la t d’huile d’olive avan
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Thème La raclette c'est surcoté OK, la raclette c’est bon, mais c’est surcoté. La tartiflette c’est sous-coté !
L
A guerre est déclarée. A mort la raclette et vive la tartiflette. Non je déconne, j’aime les deux. C’est juste qu’autour de moi j’ai l’impression d’entendre parler que de raclette par ci, raclette par là. Et ok, moi aussi ça me tarde l’hiver et de manger ce genre de plat, mais franchement, la tartiflette c’est mieux, non ? Ceci est une affirmation, pas une question. Enfin étudions cela de manière la plus scientifique possible ! Voilà ce que l’on retrouve dans une tartiflette, et qui manque cruellement à la raclette : - des lardons - du reblochon - des patates déjà épluchées et découpées - le fromage du dessus est croustillant
• Il n’y a pas de vraie bonne place à table. On est toujours soit trop loin et on galère pour accéder à l’appareil à raclette, soit trop près, et on souffre alors d’hyperthermie toute la soirée, et notre verre se met alors à bouillir, qu’il contienne eau, vin ou autre. Alors en plus de transpirer de chaleur, vous allez boire votre vin chaud. • Le fromage à raclette a généralement peu de goût comparé au reblochon. • Les patates ne sont pas seulement chaudes, elles vous brûlent les doigts ! Car oui, dans ce plat il faut les éplucher soi-même au moment du repas (si on ne les épluche pas, c’est pas bon, désolé pour les partisans de cette pratique). • Il faut se préparer à manger soi-même pendant tout le repas, même si l’on est au restaurant. • Ça finit souvent en dispute pour savoir quel bout de fromage est à qui… • La raclette, c’est pas un plat qu’on peut manger seul. En tout cas c’est carrément bizarre de manger seul devant un appareil à raclette quand même.
Après cette brève introduction, rentrons dans le vif du sujet, le thème de ce mois de décembre, et étudions ensemble la raclette (promis si vous lisez cet article jusqu’au bout, il y a une raclette OFFERTE par la maison). Voici les désavantages que je vois à la raclette.
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• Il n’y en a jamais les bonnes quantités : soit il vient à manquer l’un des trois ingrédients (fromage, patate ou charcuterie), soit il y a trop de fromage et on s’en sort jamais, à part avec une indigestion.
Thème
« La raclette c’est la quantité, la tartiflette c’est la qualité » Malgré ce bilan calamiteux, on trouve toujours des personnes prêtes à défendre la raclette. L’argument bateau mais très à la mode que l’on entend souvent : « c’est convivial ». OK. Oui, peutêtre, pourquoi pas. Je ne vais pas voler ça à la raclette. Mais est-ce que c’est vraiment le plat qui définit le degré de convivialité d’une soirée ? Bref, soit. On me dit que l’un des avantages de la raclette serait que l’assiette ne serait jamais vide (encore faut-il avoir prévu les justes quantités, cf le paragraphe précédent). Je réponds ATTENTION ! Gros piège en perspective. Les soirées raclette sont le genre de soirées où l’on mange trop et où l’on se sent comme Gérard Depardieu après. Pire, le plat en lui-même incite à la compétition de celui qui mangera le plus de fromage.
Bref, danger. Une autre personne me mentionne que l’on peut s’amuser à attaquer son voisin à coups de coupelles brûlantes. Je ne nie pas le caractère ludique de la chose, mais je ne suis pas sûr que le ministère de la justice trouverait cette pratique très RSE. Enfin, on m’a dit un jour qu’une raclette c’était une vraie « communion », un moment « spécial ». Ah bon ?! Depuis quand la raclette c’est un truc catho ?? On ne me dit pas tout… Il faut que vous m’expliquiez ce que vous faites lors de vos soirées raclette vous. Finalement, voyons pourquoi vous devriez vous aussi vous convertir à la tartiflette. Déjà, la raclette c’est un plat typique suisse, tandis que la tartiflette est d’origine savoyarde (pas très loin de Grenoble !).
C’est français, donc c’est mieux. Ensuite, c’est un plat que l’on peut partager en famille ou entre amis au même titre que la raclette, mais c’a n’a pas les désavantages cités plus haut. En plus, quand on a faim et que c’est l’heure du repas, on peut attaquer direct, sans attendre que l’assiette de fromage, celle de charcuterie et aussi celle de patates nous parvienne. C’est un plat efficace pour les mangeurs qui aiment la bonne franquette. Le plat est là, on mange. Immédiat. Et puis franchement, c’est meilleur quoi ! Faut arrêter de se mentir les gens. La bise fondue
Louis-Nicolas Roussel
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Thème NoEl vegan Noël doit certainement être la période de l’année la plus difficile pour nos amis végans…
Pour rappel, les végans refusent tout produit d’origine animal (viande, poisson, mais aussi fromage, lait, miel…).
Inconvénients d’être végan à Noël : 1. Bien sûr, le plus évident, il faut se priver de la bonne nourriture : foie gras, bonnes viandes, fromages délicieux… Et c’est d’autant plus difficile que c’est une période justement définie par la bonne bouffe. Dire non à une bonne raclette pendant la période de la raclette ? C’est un vrai défi à relever.
2. Être gêné de devoir refuser. Il peut en effet ne pas être évident de refuser un plat soigneusement concocté par sa belle-mère ou si l’on prévient à l’avance quel est son régime alimentaire, de devoir obliger le cuisinier à préparer un plat alternatif spécialement végan.
« Dire non à une bonne raclette pendant la période de la raclette ? C’est un vrai défi à relever. » 3. Créer des débats interminables sur le véganisme. Chose courante dans les repas de famille, les débats qui s’enflamment, surtout sur des sujets controversés. Cela peut aller d’une simple discussion peu agréable entre un antispéciste convaincu et un fils de boucher, à des disputes sur des sujets déviants et encore plus controversés : Corrida, interdiction de la chasse, interdiction des animaux dans les cirques… Vous voulez avant tout passer un bon moment sans vous engueuler !
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Thème Consolations pour les végans à Noël :
1. Première (maigre) consolation, il existe de la cuisine végan pour Noël. Facilement trouvable en librairie ou sur internet, vous trouverez certainement votre bonheur.
2. Vous prendrez moins de poids. Alors oui, c’est vrai, vous pouvez toujours vous gaver au chocolat et autres douceurs sucrées. Mais sans viande ni fromage, vous prendrez toujours moins de poids que vos collègues mangeurs de viande.
3. Vous avez des convictions, et le fait d’avoir le courage de s’y tenir, c’est louable, qu’on soit d’accord ou non avec les végans. Le fait de se fixer un objectif difficile à tenir et d’y arriver, c’est toujours respectable.
4. Vous agissez pour la protection animale et contre le réchauffement climatique. Je précise que ces causes ne sont en aucun cas la propriété des végans, je ne suis moi-même pas végan du tout (bien qu’ayant fortement réduit ma consommation de viande) et je considère que la protection animale et (à mon avis surtout) de l’environnement sont des enjeux importants au 21e siècle. Mais on ne peut pas nier certains faits : selon une étude de l’université d’Oxford, les émissions quotidiennes de C02 sont de 2.89 Kg eqC02 pour un végan contre 7.19 Kg eqC02 pour un gros mangeur de viande. La chose la plus importante, c’est de respecter les choix des gens. On a le droit d’être végan comme on a le droit de ne pas l’être. Quelque soient les arguments de chacun, ces choix doivent être toujours respectés, dans les deux sens.
Guillaume Ouallet -13-
Thème Mais qui a inventé la raclette ? Parce que c’est bien sympa d’en manger tous les hivers, mais bon sang, qui a eu cette superbe idée ?
T
out le monde sait que la raclette est l’un des plats préférés, à consommer sans modération en hiver (même si certains vont jusqu’à en manger l’été… oups, je plaide coupable). L’intérêt de ce plat ? Sa convivialité : tout le monde « cuisine » en même temps, on se bat pour avoir un poêlon et on fait passer les plats tout autour de la table. Et puis, c’est juste bon ! Sans oublier qu’elle vient souvent après une journée épuisante de ski… même si de plus en plus, nous en consommons en ville, juste pour le plaisir. Mais alors, d’où est-ce que ça vient ? La recette provient des bergers suisses, qui, dans le canton Valais, ont la bonne idée d’imaginer ça au XIXe siècle. On ne parlait pas de raclette, mais de « fromage rôti », et ça me rappelle aussi de nombreuses recettes délicieuses (comme le camembert rôti ou le Mont d’Or qui est extrêmement sous-coté par rapport à la raclette !).
« La raclette est aujourd’hui l’un des plats nationaux préférés et c’est en 1874 que le nom « raclette » fait son apparition. » Au Moyen-Âge, la raclette n’avait donc rien d’autre que des allures de fromage posé près d’une source de chaleur (un feu de cheminée par exemple) puis le racler pour que le fromage coule dans l’assiette. C’est encore cette manière qui se pratique dans certains restaurants que l’on pourrait appeler « select »
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Il faudra attendre le XXe siècle pour que la recette passe de famille en famille, pour quitter les montagnes Suisses, gagner les vallées, les villes, et les autres pays ! La raclette est aujourd’hui l’un des plats nationaux préférés et c’est en 1874 que le nom « raclette » fait son apparition.
Aujourd’hui il ne faut donc plus attendre que tout le fromage soit rôti. Les morceaux prédécoupés de raclette, les poêlons et l’appareil permettent à la convivialité de s’instaurer dans le cercle, et chacun peut avoir la cuisson qu’il désire sur ses pommes de terre.
Thème Et comme l’homme est toujours de plus en plus innovant… Le temps n’est plus qu’à la raclette : de nombreux autres fromages font leur apparition, comme le Morbier ou le Saint-Nectaire. Il n’y a pas que ça : certaines personnes ajoutent des noisettes, des noix, de la patate douce… Au lieu de la pomme de terre on peut imaginer du brocoli, des carottes, des oignons ou des champignons. On peut ensuite imaginer de nombreuses recettes de raclette pour varier les goûts même si… pour ma part, je préfère la bonne vieille recette. Et bon appétit bien sûr !
Juliette Bernaz Prevost
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Culture
Les FETes de Décembre à travers le monde
Que se passe-t-il autour de nous en ce mois ? Petit tour du monde des traditions du mois de décembre…
Décembre est bel et bien là, et avec lui arrivent nos traditions familiales et surtout culinaires. Ces perspectives sont bien réconfortantes étant donnés la morosité du ciel et le froid ambiant. Mais là où l’attente des cadeaux et des apéros à n’en plus finir nous hante, d’autres envisagent cette période différemment, ou tout du moins l’expriment différemment. Je vous propose de découvrir ces différences culturelles à travers un tour du monde, qui partira du pays du Soleil Levant – le Japon – pour aboutir en Europe, au plus proche de chez nous.
Commençons donc avec la Fête nationale du Japon. Contrairement à ce dont nous avons l’habitude, la fête nationale du Japon n’a pas de date fixe. Elle célèbre en fait l’anniversaire de l’empereur. Actuellement, sous le règne de l’empereur Akihito, elle est célébrée le 23 décembre. Toujours sur le petit caillou nippon se célèbre un peu plus tôt, le 03 décembre, le Chichibu Yomatsuri. Cette célébration a lieu tous les ans depuis 1713 dans la ville de Chichibu et prend la forme d’un festival auquel participent 200 000 personnes. Il s’agit en fait d’une fête de la moisson où le dieu de l’eau et la déesse de la moisson se donnent rendez-vous (le genre exhibitionniste tavu).
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Chaque quartier de la ville possède un char qu’il va mettre en valeur pour le festival. Le soir, un feu d’artifice (encore un truc importé de Chine) forme le clou du spectacle. Les Chinois, justement ! Nous y venons. Effetivement, le festival de Laba en Chine le huitième jour du douzième mois du calendrier lunaire marque le commencement des célébrations du Nouvel An chinois, soit le milieu de l’hiver. Originellement, ce festival était l’occasion de célébrer un événement bouddhiste (l’Illumination du bouddha Sakyamuni). Cependant, comme aujourd’hui tout se perd ma pauv’ dame, la fête a perdu toute connotation religieuse et reste un moment de retrouvailles en famille ou entre amis.
Du côté d’une société bien plus jeune, la société américaine, la fête de Kwanzaa créée en 1966 par l’activiste afro-américain Ron Karenga a pour but de renforcer les liens entre les Afro-Américains et l’Afrique. Célébrée du 29 décembre au 01 janvier, elle a été instaurée pour se démarquer des traditions de fin d’année des WASPs. Cet événement a su s’inspirer dans son expression des fêtes agricoles africaines, l’agriculture étant un des tissus sociaux importants des sociétés africaines. Pour continuer dans le thème, la fête de Ngondo au Cameroun réunit les peuples de la région Douala lors de la première semaine du mois de décembre.
La fête est menée par les grands dirigeants des cantons de la région. Au départ, la tradition voulait que cet événement soit célébré le 12 juillet. Suite à la fête du 12 juillet 1972, les autorités camerounaises l’interdirent. Plus tard, elle connaîtra un véritable renouveau et sera célébrée en décembre. Eloignons-nous à présent de ce soleil (ils pensent Afrique, ils pensent Soleil, t’as la ref), en Scandinavie à une période où il fait jour 3h tous les 24h. Le 13 décembre, entre dépression et gel des doigts, la Sainte Lucie vient réchauffer les cœurs des Vikings. En l’honneur de Lucie de Syracuse, la Sainte Lucie ou fête des Lumières marque le début de la période de Noël.
Culture
C’est en Suède que la tradition est la plus perpétuée. Des processions de femmes vêtues de blanc menées par une jeune fille représentant Sainte Lucie à la couronne de bougies défilent. C’est l’occasion pour les foyers d’allumer des bougies le long de leurs fenêtres pour vaincre la nuit toujours plus longue. Qu’elles soient religieuses, politiques ou simplement des événements de société, les fêtes de fin d’année prennent des formes différentes à travers le monde. Chaque culture les célèbre à sa façon pour renforcer les liens de sa communauté #relativismeculturel #Vivreensemble
«la fête de Kwanzaa créée en 1966 par l’activiste afroaméricain Ron Karenga a pour but de renforcer les liens entre les Afro-Américains et l’Afrique» Claire Greslé
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Culture La relève de l'univers manga La fin des trois géants et l’envol d’une nouvelle génération. Pour ceux qui l’ignoreraient, le manga est une bande dessinée japonaise très prisée par-delà le monde. Romance, violence, humour, psychologie, suspens, il y en a pour tous les goûts. Tel est l’avantage de ces œuvres uniques, objets de grande consommation sur l’archipel, proposant des genres variés correspondant à tous les sexes, âges, sensibilités ect. Produit se rapprochant fortement de la bande dessinée que nous connaissons sur l’Hexagone (exemple : les aventures de Tintin et Milou), elle garde cependant ses caractéristiques propres et son style nippon qui fascine les foules de notre côté du monde. En effet, notre pays ne comptant que 67 millions d’habitants est pourtant le deuxième pays au monde consommateur de mangas, juste derrière le Japon, avec des ventes culminant à 15 millions d’exemplaires en 2017. Nous restons tout de même très loin du pays d’origine, dont les ventes de manga s’élevaient à 313 millions d’exemplaires, rien que ça ! Son marché a légèrement progressé en France et au Japon, même si l’on note toutefois une chute des ventes des modèles papiers au profit des plateformes numériques sur internet.
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Au Japon, nous assistons même à un « transfert » du format papier au format numérique, de telle sorte que le chiffre d’affaire en 2017 des éditions de mangas était de 1,28 milliards de dollars contre 1,3 milliards pour la vente numérique, marquant ainsi la première année durant laquelle la vente en ligne (streaming) prenait le dessus sur le format d’origine. On remarque aussi une domination sans partage du marché du manga par un genre particulier, le « nekketsu », ou plus communément appelé « shonen » par abus de langage : Le nekketsu raconte l’histoire d’un héros (partant de rien, généralement orphelin) menant une quête initiatique et l’aide de ses amis/groupe de camarades et progressant au fur et à mesure du récit afin d’accomplir son objectif (devenir Hokage, Roi des Pirates ect.). Si l’on regarde le top 10 des ventes au Japon, la grande majorité d’entre eux sont de ce genre de récit narratif, s’adressant principalement à un public adolescent.
Durant le courant des années 2000, le manga a connu son apogée, porté par trois géants jamais égalés et écrasant toute concurrence. Qui n’a jamais entendu parler de Naruto, Dragon Ball Z ou encore One-Piece. Licences légendaires, celles-ci sont les trois œuvres les plus vendus de tous les temps avec respectivement 235 millions, 240 millions et 440 millions d’exemplaires vendus. Ces œuvres ayant eu un impact énorme sur les jeunes générations, leur règne ne semblait jamais pouvoir se terminer. Pourtant, Naruto et Dragon Ball Z semblent avoir tiré leur révérence malgré le nouveau manga « Boruto » racontant les histoires du fils du héros « Naruto », ou le nouvel arc « Dragon Ball Super » très sujet aux critiques. One-Piece, manga le plus vendu de tous les temps, se rapproche quant à lui de sa conclusion et oblige les amateurs du manga à se questionner sur son futur. Les trois géants touchant à leurs fins, une relève se devait de reprendre le flambeau. Tâche ardue, voire impossible, celle-ci a pourtant trouvé de sérieux prétendants s’étant déjà fait des places de choix dans le gratin du manga. Les observations des ventes lors de l’année 2017 en atteste, de récentes œuvres surfent sur la vague du succès portées par des séries d’animation de qualité. SNK (Shingeki no Kyojin), MHA (My Hero Academia) ou Tokyo Ghoul se sont vendus à respectivement 6 623 000, 5 853 000 et 5 304 000 d’exemplaires en 2017.
Culture
Chiffres impressionnant mais à relativiser lorsque l’on jette un coup d’œil aux ventes de One-Piece s’étant élevées à 11 495 000 d’exemplaires la même année. D’autres mangas pointent eux aussi le bout de leur nez et souhaitent secrètement pouvoir accaparer une part du gâteau. Parmi eux, certains chefs d’œuvres méritant sans doute l’attention de certains d’entre vous, que vous soyez amateurs de mangas ou jeunes curieux. C’est pour cela que nous avons décidé de vous faire une petite liste des œuvres qui pourraient peut-être vous correspondre. On y retrouve Black Clover (Fantastique), Seven Deadly Sins (Fantastique), Haikyuu ! (Volley Ball), Kuroko no Basket (Basket Ball), Hunter X Hunter (Fantastique), Death Note (Suspens/Drama), Ippo (Boxe), Fullmetal Alchemist (Fantastique), GTO (Drama/Humour), Jojo’s bizarre adventure (Fantastique), Your lie in April (Drama), Nisekoi (Romance/Humour), Bakuman (Shonen/mangaka). Bien sûr, nombres d’autres œuvres ont-elles aussi leur place dans cette liste, mais il serait impossible de toutes les citer. Mais libre à vous de vous plonger dans l’univers du manga si vous y êtes étrangers, et d’en découvrir encore plus pour les initiés.
Hugo Benoît
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Culture
Matez comme vous Etes
La tisane c’est bien, Netflix c’est mieux Vous êtes tous seuls, il fait froid, votre plaid est tout doux, comme la tisane qui réchauffe la paume de vos mains mais l’écran de votre ordinateur est aussi noir que vos souvenir de la dernière SAT. Que regarder ? Et bien Expression est là pour vous aider.
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- Le Grand Bain, Gilles Lellouche, 2018, disponible de façon tout à fait (il)légale en streaming :
-Silvio et les autres, Paolo Sorrentino, 2018, même lieu de visionnage que le film précédent :
L’histoire de jeunes quarantenaires dépressifs, qui ne savent rien faire de leur vie à part fumer des joints dans les vestiaires d’une piscine municipale après avoir barboté une petite heure et raconter leurs tristes vies. Puis Matthieu Amalric, au fond du fond du trou débarque après un an de chômage, donnant un coup de fouet à cette équipe de branques : ils formeront l’équipe de France de natation synchronisée. Guillaume Canet y joue un véritable connard attachant, Philippe Catherine un retardé tout mignon, et toute l’équipe est là pour niquer des mères. Si vous voulez un feel good movie aux relents de La loi du marché (un truc bien français), jetez-vous sur cette petite merveille dans laquelle on trouve certains des plus beaux plans de l’année 2018.
Vous avez aimé le Loup de Wall Street ? Vous allez adorer ce film. La vie de Silvio Berlusconi à base de volcans artificiels, de cocaïne et d’arrivisme. Comme tous les travaux de Sorrentino (La Grande Bellezza, Youth) ce film est un régal pour les yeux, ainsi que pour l’esprit. On peut toutefois noter que ce dernier est sorti en deux parties en Italie et qu’on sent le raccord relativement artificiel dans la version internationale. Concluons en citant l’un des députés du film : « En amour on trahit, en politique on change d’idée », au cinéma on change de style.
Culture -Ad Vitam, Thomas Cailler et Sébastien Mounier, 2018, disponible sur Arte, avec Garance Marillier et Yvan Attal : Vous n’avez pas encore vu Grave et n’êtes pas encore tombé amoureux de Garance Marillier ? Cette série est faite pour vous. Dans un futur pas si lointain que cela, la mort n’existe plus et une partie de la jeunesse revendique son droit au suicide, au grand damn de la police. Un peu comme lorsque le vendredi matin on revendique notre droit au sommeil post-SAT et que cela dépite l’administration. Une série à voir d’urgence, non pour le jeu d’Yvan Attal parfois surfait, mais pour Miss Marillier et l’esthétique parfaite créée par les réalisateurs. -Walk the line, James Mangold, 2005, Streaming totalement illegal (coucou Hadopi) : Un film sur Johnny Cash. Combien il s’est ennuyé à l’armée, puis dans sa famille, qu’il a rencontré la femme de sa vie, est tombé dans la drogue et a réalisé l’un des plus grands albums de l’histoire de la musique (At Folsom Prison ). Oui j’écoute Johnny Cash en ce moment d’où cette fulgurance. Mais Reese Witherspoon y joue une magnifique June Carter, et Joaquin Phoenix… Ben c’est Joaquin Phoenix quoi, la création humaine la plus proche de Dieu qui soit.
-Maniac, Patrick Sommerville, 2018, sur Netflix (si vous n’avez pas de compte volez celui de votre sœur c’est ce que j’ai fait et cela marche bien) : Un futur toujours relativement proche, des tests de médicaments foireux, une absence de sanité d’esprit, une mère abusive, Justin Theroux, Emma Stone et Jonah Hill, tout ce qu’on aime. Que dire de plus ? Bougez-vous sous votre plaid et commencez cette merveille.
Si avec cela vous ne savez pas quoi regarder en mangeant votre raclette, je demande à récupérer mes
«frais de scolarité»
Rafaël Deville -23-
Divers L'E- " Sport " du futur ? E-sport / Sport, une frontière qui s’effrite.
L’E-sport, dénigré par certains, adoré par d’autres, est un phénomène qui laisse rarement indifférent. Prenant de plus en plus d’ampleur dans un monde se numérisant de façon exponentielle, l’E-sport serait-il le « sport » du futur ? Pour le savoir, il nous faut d’abord comprendre exactement en quoi consiste précisément ce terme. L’E-sport ou « sport électronique » en français, désigne des compétitions de jeux vidéo en réseau local (les LAN) ou via internet sur des consoles (PlayStation, Ordinateurs…). Les professionnels qui pratiquent l’E-sport sont appelés « pro gamers » et évoluent individuellement ou en équipe. Afin de performer au plus haut niveau, ceux-ci s’astreignent à des entrainements très rigoureux de plusieurs dizaines d’heures par jour, comparables en volume de temps à ceux des athlètes des sports traditionnels. Même si dans le fond, n’importe quel jeu pouvant se jouer multijoueur peut être pratiqué en E-sport, la réalité est toute autre. Certaines enseignes de notoriétés mondiales dominent outrageusement la scène, se comptant sur les doigts d’une main. Parmi eux, on peut lister : Counter Strike, Dota, Starcraft, Hearthstone, Fifa ou encore le phénomène Fortnite s’apprêtant à s’implanter sur la scène professionnelle après son succès retentissant de 2018. Mais en attendant, le jeu dominant complètement à ce jour la scène E-sport mondiale est « League of Legends » : MOBA (Arène de bataille en ligne multijoueur) dans lequel s’oppose deux équipes de cinq membres essayant de détruire la base adverse en contrôlant différents personnages ayant chacun un rôle particulier et des pouvoirs uniques. Ce jeu, aujourd’hui référence de l’E-sport, est un phénomène mondial, que ce soit en Europe, en Amérique et surtout en Asie.
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S’il y a un pays que l’on pourrait associer à l’Esport, c’est la Corée. Alors que les superstars européennes sont des Messi ou Ronaldo, les superstars Coréennes sont des pro gamers. Parmi eux, un pro gamer Coréen semble mettre tout le monde d’accord sur sa supériorité dans le milieu. «Faker » Surnommé « l’invincible roi démon » en Corée, ou plus sobrement « The God » dans le reste du monde, il est le triple vainqueur des Worlds (coupe internationale annuelle de League of Legends) avec son équipe « SKT 1 ». Les salaires des joueurs pros sont certes moins colossaux que ceux de leurs compères footballistiques, celui de Faker s’élèverait tout de même à près de 5 millions de dollars par an (sponsors et bonus compris), une somme déjà astronomique pour un domaine encore en plein boom. Les salaires sont certes une des preuves que le sport électronique est en plein essor, mais d’autres chiffres tout aussi vertigineux attestent du phénomène. Son évènement le plus médiatisé, la finale des « Worlds » se produisant une fois par an, a attiré plus de 36 000 000 de viewers en 2015, 43 000 000 en 2016 et 60 000 000 en 2017. Pour donner un titre de comparaison, la finale de NBA est regardée chaque année par près de 25 000 000 de spectateurs en moyenne. Oui vous avez bien lu, les chiffres sont déjà largement en faveur des Worlds comparé à la NBA, principalement dû à une importante fan base asiatique (Chine et Corée).
Grâce à une telle croissance et porté par plusieurs centaines de millions de personnes, l’E-sport toque à la porte des J-O. Cette initiative a immanquablement fait réagir et connue une opposition farouche, celle-ci clamant que l’E-sport n’était aucunement un sport et qu’il n’aurait jamais sa place dans la compétition. La question a donc été soulevée par les médias de part le monde, connaissant ses défenseurs et détracteurs. Cependant, certains pays ont déjà franchi le pas, comme la Corée ou les Etats-Unis, distribuant des bourses étudiantes pour les jeunes génies de l’Esport, au même titre que pour les autres sports. Les jeux vidéo étant certes des « jeux », leur pratique à haut niveau demande néanmoins un entrainement au volume très important et une concentration extrême, les actions se jouant souvent au centième de seconde près.
Divers
La définition de sport ne permettant pas de trancher car ne définissant pas la limite « d’exercice physique » permettant d’être nommé sport ou non, les institutions sportives doivent souvent trancher elles-mêmes de l’authenticité d’un sport et de le reconnaitre en tant que tel. Aux J-O, nous retrouvons par exemple des exercices de tir, demandant une pratique et une concentration extrême, mais aux efforts physiques souvent inférieurs aux autres disciplines. Le jeu vidéo ne semble pas pouvoir être considéré comme sport dans sa pratique quotidienne, mais il semble impossible de le considérer comme un simple « jeu » une fois pratiqué à un si haut niveau de performance, forçant à réévaluer le statut des pro gamers déjà considérés dans certains pays comme athlètes reconnus.
Hugo Benoit
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Divers Stan Lee, ce père des superhéros Parce que tous les super-héros ne portent pas forcément de cape… OK j’avoue, le titre de cet article est assez racoleur. Mais soyons sérieux deux minutes : Stan Lee a véritablement fait changer les choses, que ce soit dans le domaine des super-héros ou de la pop culture, alors je trouvais ça intéressant d’en parler deux minutes, afin de ne pas se contenter de tous ces articles « top 10 des meilleurs caméos de Stan Lee », « ouf Stan Lee a tourné le caméo d’Avengers 4 avant de mourir », « mais qui est ce vieux monsieur qui se tape l’incruste dans tous les films de super-héros, bon sang appelez la sécurité s’il vous plait ».
Il ne faut pas oublier que Stan Lee est l’un des premiers à ne pas voir le super-héros comme un homme superpuissant qui n’a peur de rien — et qui n’a plus grand-chose à voir avec un homme, en fait. Exit Superman et ce genre d’idéaux : Stan, il veut parler des défauts humains, des problèmes financiers, des mélodrames qui se jouent dans les familles. Certes, il y a le costume, mais il y a un cœur qui bat dessous, et c’est ça qui, pour lui, est intéressant. On peut même parler de « révolution » du comics.
Tous ses héros ont donc des problèmes (Docteur Strange et ses mains défaillantes, Tony Stark et son alcoolisme…). Sans oublier qu’il utilise ses personnages comme métaphores : Daredevil et sa quête de justice (doit-on faire justice soi-même ?), les X-Men et la question du racisme (sur des minorités) ou des considérations géopolitiques (Seconde Guerre Mondiale, Guerre du Vietnam…). Une grande partie de l’histoire de ces super-héros sert, non seulement de miroir pour que le lecteur se sente impliqué, mais aussi de critique face à la société.
« On peut même parler de « révolution » du comics.»
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Divers A la fin des années 50 et alors que Marvel est au bord de la faillite, les équipes ne sont pas nombreuses et un seul employé est amené à gérer plusieurs projets en même temps, là où DC s’épanouit beaucoup plus. Et c’est Stan Lee, qui, jusqu’en 1965, s’occupe de tout écrire (Les 4 Fantastiques, l’Incroyable Hulk, Spider-man, les X-Men…). Et à la manière d’autres grands noms (Walt Disney pour ne citer que lui), Stan Lee devient une figure emblématique de Marvel ; tant et si bien que ses détracteurs voient ce culte de la personnalité comme un mauvais œil, et le blâme de s’arroger la paternité de scénarios qui ne lui appartiennent pas. Alors voilà : je ne sais pas où se trouve la vérité là-dedans. Il est d’ailleurs intéressant de se poser la question : la finalité importe-t-elle plus que les moyens ? En tout cas, le résultat est là : ses personnages sont géniaux, sa créativité me subjugue et le coup de pied qu’il a réussi à mettre dans la fourmilière me rappelle que tous les genres peuvent être révolutionnés. Il suffit d’y croire un peu.
Juliette Bernaz Prévost
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Divers
Bob dit l'Ane
L’amour en 1969, ce n’était pas que Gainsbourg
Je sais ce que vous dites : « qui c’est ce con arrogant qui nous prend pour des incultes ? ». Ce con c’est moi, et la question est rhétorique. Aujourd’hui on va parler monument, pas Monument Valley ou Château de Versailles. Non, on va plutôt parler d’un monument musical tellement inqualifiable que le type en question a reçu le prix Nobel de littérature en 2016. Oui de littérature. Il est au dessus du game.
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Même si à 77 berges en fumant des cigares il a moins de classe que Jacques Dutronc. On parle d’un petit bonhomme du Midwest qui est arrivé à Greenwich Village début 60’s, qui s’est mis à reprendre des classiques de la folk américaine, puis s’est dit que putain les noirs devraient avoir les mêmes droits que les blancs (The lonesome death of Hattie Carrol), qui s’est battu pour la paix
(A hard rain’s A-gonna fall), qui a changé l’air du temps en soufflant dessus (Blowin in the wind), a eu le culot de chanter I want you à Françoise Hardy lors de leur première rencontre, puis a décidé de faire un doigt à son public en passant à l’électrique avec deux albums ayant marqué leur époque plus que n’importe quel autre disque américain : Highway 61 revisited et Blonde on Blonde.
Même si c’est déjà pas mal, Dylan ce n’est pas que cela. C’est aussi des reprises, par les Byrds, Hendrix, Johnny Hallyday. C’est un grand passage à vide après un accident de moto, un comeback inattendu en 1975 avec l’album Blood on the Tracks enfant aux traits d’Apollon né d’un divorce malheureux pour Robert Zimmerman. Le genre de disques qui nous rappelle tous les jours que le temps, c’est comme un avion à réaction, ça passe trop vite. Mais ce n’était qu’une éclaircie, le reste de sa carrière semblant anecdotique comparé aux années d’or 1964-19651966. En témoigne sa période « rock chrétien » sur laquelle on ne s’étendra pas plus… Mais tout cela en fait, on s’en fout. Aujourd’hui on va parler du grand oublié des albums de Dylan des 60’s. Aujourd’hui on va parler country avec Nashville Skyline. L’ouverture de l’album Girl from the North Country, l’histoire d’un amant déçu qui ne fera plus d’effort mais n’oubliera jamais vraiment, reprise d’un de ses propres morceaux avec le légendaire Johnny Cash donne le ton : doux mais ferme (n’y voyez AUCUNE connotation). Vient ensuite sur une instrumentale de pure country nous rappelant qu’avant d’être la rockstar millionnaire qui s’est crashée en moto en 1966, Dylan c’est surtout un enfant du Midwest. Puis tout l’album défile, comme un retour aux sources, empreint d’une homogénéité et d’une honnêteté à toute épreuve, comme une cure de jouvence pour le petit Zimmerman que le temps commence à oublier. Et là arrive Lay Lady Lay, le véritable chef-d’œuvre de ce disque trop méconnu. Sur ce morceau, Bobby (je sais qu’il me passera cet écart) se livre tendrement sur un amour qu’il sait venir, sans savoir quand et qu’il ne veut plus attendre. Un amour passion, un amour violent, inconnu, qu’il faut saisir maintenant, car l’occasion est là et qu’elle ne se représentera pas : “Why wait any longer for the one you love /When he’s standing in front of you ?”.
Divers
C’est toute une histoire d’amour que Dylan nous offre en trois minutes et vingt et une secondes, titre qu’il avait créé pour le film Midnight Cowboy mais qui est finalement devenu un film à lui tout seul. Robert nous fait des promesses, de celles qu’on veut tenir et on envie de le croire lorsqu’il nous dit « Whatever colours you have in your mind I’ll show them to you and you’ll see them shine” on a envie de faire brilller ces couleurs dans le souvenir d’un amour futur. Ce titre est, en fait, la quintessence d’un disque à travers lequel Dylan nous rappelle à quel point il veut entendre, écouter et être écouter. Un disque qu’on pourrait résumer en une chanson, qu’on pourrait elle-même résumer en une injonction : aimer et être aimer. Enfin bon, on n’en est pas là non plus, ceci n’est qu’une chronique du meilleur journal étudiant de France, donc je vous laisse, je pars me mettre au banjo.
« Why wait any longer for the one you love /When he’s standing in front of you ?»
Rafaël Deville -31-
LE JOURNAL EN LIGNE DES GEMIENS
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