LE MAGAZINE BIEN ÊTRE ET SANTÉ DES FRANCOPHONES EN ISRAËL
NO4
LE SUCRE, ami ou ennemi ?
NOUVEAU MAGAZINE DEC-JANV 2019
LE CANNABIS MÉDICAL: ISRAËL , LE PIONNIER LES ÉCRANS :
LES GÉRER OU LES VIRER ?
LE CHOLESTÉROL NE LAISSEZ PAS VOTRE CŒUR S’ABÎMER S’ABÎMER
LA SYLVOTHÉRAPIE, vous connaissez ? LE MAGNÉSIUM
ALICAMENT OU PLACEBO
JE MUSCLE MON PÉRINÉE EN DOUCEUR SENIOR : LES ACTIVITÉS PHYSIQUES ADAPTÉES
Les bienfaits du RIRE Numéro offert
OSTÉO OU KINÉ ? LEQUEL CHOISIR
MyClinic l’alliance de la santé et du bien-être en Israël Cellu M6 - LPG
LES THERAPIES
AU SEIN DES CENTRES :
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EDITO
Laurence NAHMANI-CHARBIT Dr en pharmacie, Directrice de la rédaction scientifique
Sandrine HOUTA Directrice de la publication
Directrice de la publication : Sandrine Houta | TTél : 054 261 97 41 Directrice de la rédaction scientifique : Laurence Nahmani Charbit | Tél: 054 700 61 53 Graphisme : Yéochoua Allia | jean_a@netvision.net.il | Tél: 058 432 25 25 Courrier : labrioutcontact@gmail.com Délai de remise des éléments publicitaires et rédactionnels du prochain numéro : 25 Janvier 2019 Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT
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Les experts scientifiques de Labriout Ces experts vous apportent toute leur compétence, chacun dans sa spécialité. Médecins et thérapeutes reconnus, ils participent au sérieux des informations publiées.
YOAN AMSELLEM OSTÉOPATHE
TEL AVIV / RAANANA
DR KARINE BARKATE
GÉRIATRE-PSYCHOGÉRIATRE TEL AVIV
DR FRANCK AMOUYAL OPHTALMOLOGISTE, MALADIE ET CHIRURGIE DES YEUX | TEL AVIV
KARINE BENISTI PSYCHOLOGUE PSYCHOTHÉRAPEUTE
DR ALEXANDRA AROUS CHIRURGIEN DENTISTE IMPLANTOLOGIE DENTAIRE TEL AVIV
DR AVNER BENSOUSSAN CHIRURGIEN PLASTIQUE TEL AVIV
DR NANCIE ATTIA NAHON GYNÉCOLOGUE/SEXOLOGUE
TEL AVIV/JERUSALEM
MARIE AVIGAD
DR EN PHARAMCIE RESP. DU SITE SANTE ISRAEL TEL AVIV/JERUSALEM
DR DAVID BOUAZIZ
ESTRELLA CHOCRON
TEL AVIV/RAANANA
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DR E. HARBOUN COHEN
DR LAURENCE NAHMANI CHARBIT
ANGIOLOGUE/PHLÉBOLOGUE
KINÉSITHÉRAPEUTE D-E
TEL AVIV / RAANANA
DR MARC ESTRACHE PHARMACIEN TEL AVIV
DR LAURENCE ESTRACHE DR ALEXANDRE HADDAD PHARMACIENNE TEL AVIV
MÉDECIN GENERALISTE NUTRITIONNISTE
OTO-RHINO-LARYNGOLOGISTE TEL AVIV
RÉGION PARISIENNE
PHARMACIENNE TEL AVIV
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DR ORNA LANDAU DE SHALIT
ANESTHESISTE SPECIALISEE TRAITEMENT DE LA DOULEUR TEL AVIV
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LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
MURIEL YANA MÉDECINE TRADITIONNELLE CHINOISE TEL AVIV
Sommaire
LABRIOUT NO4 DECEMBRE - JANVIER 2019
BIEN ÊTRE/BEAUTÉ 20 21 22 24 39
Les bienfaits du rire Périnée : le muscler en douce La sylvothérapie : La pause bien-être Les bons plans SOS Boutons Des huiles essentielles pour un hiver tranquille
ENFANTS/ ADOS 8 16 21
MEDECINE 8 12 32
INNOVATION
Les otites chez l’enfant Dossier : Le cholestérol Le cannabis médical
Les otites chez l’enfant Les écrans : les gérer ou les virer ? La kinésithérapie au secours de la bronchiolite
Quoi de neuf en Israël côté innovation santé
NUTRITION 26 30
Dossier du mois : Le sucre, ami ou ennemi ? Le magnésium, alicament ou placebo
MEDECINE ALTERNATIVE 10 15 38
6
SERVICES A LA SANTE
TDHA (Troubles de l'attention) et Hyperactivité La lithothérapie, soigner par les pierres Ostéopathie ou Kinésithérapie, qui fait quoi ?
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Le projet "Bikour Olim"
PSYCHO 34
Questions à la psy
SENIORS 36
Les activités physiques adaptées aux seniors
Décembre - Janvier 2019 LA BRIOUT
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Quoi de neuf ?
Une start-up israélienne a développé un implant de cornée artificielle révolutionnaire qui donne espoir à des millions de personnes aveugles et malvoyantes souffrant de maladies de la cornée. La solution basée sur la nanotechnologie de CorNeat Vision de Ra’anana est une cornée synthétique qui utilise une technologie cellulaire avancée pour intégrer l’optique artificielle dans le tissu oculaire. Selon l’Organisation mondiale de la santé, les maladies de la cornée sont la deuxième cause de cécité dans le monde, après la cataracte. Près de 30 millions de personnes sont touchées, avec environ deux millions de nouveaux cas chaque année. Pour l’instant, les solutions existantes telles que la transplantation cornéenne ne sont réalisées que 200 000 fois par an dans le monde entier. "Contrairement aux dispositifs antérieurs qui tentent d’intégrer l’optique dans la cornée native, l’implant de CorNeat exploite un espace virtuel sous la conjonctive riche en cellules fibroblastiques, guérit rapidement et assure une intégration à long terme robuste", a déclaré le PDG de CorNeat. La procédure chirurgicale ne prend que 30 minutes et la société croit pouvoir fournir un remède efficace et évolutif à des millions de personnes. On attend la phase d’essais cliniques pour en savoir plus. 6
LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
Par Laurence Nahmani-Charbit
Le cancer du pancréas est une maladie extrêmement agressive. 75% des patients atteints décèdent en moins d’un an. Cependant, 7% des personnes diagnostiquées survivent 5 ans ou plus. L’équipe de chercheurs de l’université de Tel-Aviv, sous la direction du Professeur Ronit Satchi-Fainaro, s’est basée sur des algorithmes de Bigdata du cancer pour comprendre ce phénomène. L’étude a montré que l’expression de certains gènes (donnant un niveau élevé de l’inhibiteur de cancer microARN-34a, et un faible niveau de l’oncogène Plk1) explique la survie record de ces patients. Ils ont donc mis au point des nanoparticules, minuscules "véhicules de transport" de médicaments, qui stockent les molécules adéquates et les délivrent au cœur même de la tumeur. Le produit a testé sur des souris de laboratoire, et les résultats sont prometteurs : la progression du cancer a été retardée de 96% au bout de 45 jours de traitement. Cette découverte pourrait servir de base au développement d’un futur cocktail de médicaments efficace, tant pour allonger la vie des patients atteints de cancer du pancréas que pour lutter contre les autres cancers violents.
En adaptant un algorithme de modélisation financière à des fins médicales, Medial EarlySign, une start-up israélienne, a développé un logiciel pour identifier les patients présentant un risque élevé de cancer du côlon. Le produit, appelé ColonFlag, ne fait pas directement le diagnostic du cancer du côlon mais il est actuellement utilisé par les médecins dépendant du prestataire de soins de santé israélien Maccabi, (ainsi
qu’aux USA) pour repérer les patients présentant un risque élevé de ce type de cancer. Les patients concernés passent alors une coloscopie. Le logiciel va scanner les bases de données des organisations des soins de santé à la recherche des examens sanguins pour trouver les individus présentant un risque élevé de développer le cancer du côlon, en les comparant aux modèles sanguins de patients touchés par la maladie. La solution appliquée au cancer colorectal est la première application technologique qu’a commercialisée l’entreprise. Des douzaines de modèles sont étudiés à différents stades de développement pour les autres pathologies, notamment la grippe, le diabète et l’hypertension. A suivre donc !
Le Centre médical Sheba de Ramat-Gan, accueille les essais cliniques, d’un traitement contre l’hémophilie, susceptible d’éradiquer la maladie. L’hémophilie touche essentiellement un public masculin en altérant les capacités de coagulation secondaire. Ses conséquences sont nombreuses puisqu’elle entraine une mauvaise cicatrisation, des hémorragies sévères et parfois des destructions articulaires. Un traitement existe pour compenser le déficit en facteur de coagulation mais il doit être renouveler constamment. A l’heure actuelle, on ne guérit pas de l’hémophilie. L’entreprise biomédicale américaine, BioMarin a développé un traitement utilisant des virus pour implanter de nouveaux gènes dans les cellules des patients. Une dose unique semble être suffisante pour arrêter ou même guérir la maladie. L’expérience a déjà été tentée sur neuf patients et les résultats sont porteurs d’espoir : sans traitement, les malades subissaient en moyenne 16 crises hémophiles par an, et n’en ont dénombré qu’une seule, voire pour certains aucune – sur la même durée – grâce au traitement. Le Centre médical Sheba de Ramat Gan, en Israël, qui prend en charge plus de 700 hémophiles par an, a été choisi par BioMarin pour poursuivre les essais cliniques, à grande échelle. Ce traitement très prometteur permet même d’évoquer l’éradication future de la maladie.
significative le temps de développement de certains médicaments. Certains antibiotiques, des molécules empêchant la croissance de cellules cancéreuses ainsi que des molécules inhibant des réactions excessives du système immunitaire ont, entre autres, été découverts grâce à cette nouvelle approche.
L’Université Hébraïque de Jérusalem a développé un algorithme qui permet de réduire considérablement le temps de développement des traitements médicaux, passant de plusieurs années à quelques mois seulement. Créé par le Professeur Goldblum et baptisée “Iterative Stochastic Elimination”. Cet algorithme a d’abord été appliqué à l’analyse de la structure et de la fonction des protéines. Il permet désormais de réduire de manière
Plus spécifiquement, cet algorithme consiste à modéliser l’activité de millions de molécules et à analyser leur effet potentiel sur de nombreuses protéines connues pour provoquer des maladies. En dehors de ces applications médicales, cet algorithme peut également être utilisé dans d’autres domaines. Il est employé pour faire face à des problèmes du transport terrestre ou de l’aviation. Dans le domaine du transport, il permet de trouver des moyens de se déplacer grâce à des données de circulation dans les rues. Dans le secteur de l’aviation, l’algorithme développe des dispositions optimales de décollage et d’atterrissage dans les aéroports les plus fréquentés. Mais c’est dans le monde de la médecine que cette découverte est particulièrement révolutionnaire, ayant permis des progrès significatifs dans des traitements de la maladie d’Alzheimer et de différentes formes de cancer. Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT
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LE COIN DE L'O.R.L
Maman, j'ai mal à l'oreille par le Dr Esther Harboun Cohen
L’otite moyenne aigüe (OMA) est probablement la plus fréquente infection du petit enfant. 62% des enfants de moins d’un an et 83% des enfants de moins de trois ans ont déjà présenté au moins une OMA. Ces otites peuvent être aussi récidivantes 25 à 46% des enfants de plus de trois ans ont en fait plus de trois.
Une otite moyenne aigue, c’est quoi ? C’est une une inflammation ou une infection de l’oreille moyenne due a un virus ou à une bactérie. L’OMA se traduit essentiellement par une douleur très intense de l’oreille dans un contexte de rhino-pharyngite, de fièvre plus ou moins élevée et parfois de signes digestifs (diarrhée ou vomissements). Le tympan et la cavité derrière le tympan peuvent évoluer en l’absence de traitement par différents stades : 1 - D’abord une rougeur et une inflammation du tympan : c’est l’otite congestive (stade extrêmement fréquent quand il y a une rhino et qui ne necessite pas d antibiotiques) 2 - Puis se forme une poche de pus derrière le tympan qui est très douloureuse sous l’effet de la pression (c’est l’otite purulente) Ce pus peut (avec ou sans traitement) : • se résorber avec un retour à la normale du tympan. • faire rompre le tympan, Il sort alors de l’oreille, un écoulement purulent. Cette perforation soulage la douleur par diminution de la pression derrière le tympan. Petite remarque : c’était le but de la paracentèse autrefois si fréquente mais que l’on ne pratique actuellement que dans des cas très particuliers • Evoluer vers une otite dite séro-muqueuse chronique (plus d’un mois) (c’est à dire transformer le pus en glue théoriquement peu chargée en germes ) cette otite sero-muqueuse a deux consequences : • la première est de favoriser la répétion des infections (car les microbes colonisent plus facilement ce liquide. La deuxième est de créer comme un bouchon derriere le tympan pouvant entrainer une baisse d'audition plus ou moins importante.
Voici des images de ce que voit votre médecin avec son otoscope qui lui permet de faire le diagnostic d'otite et de ses différents stades.
Pourquoi est-il habituel de faire des infections ORL et bronchiques dans l’enfance ?
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LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
Tous les enfants naissent avec les anticorps de leur mère qui les protègent les six premiers mois de vie. Passé ce délai, ils fabriquent leurs propres défenses immunitaires en rencontrant les microbes de l’environnement ; il est donc normal de faire des rhinos et quelques otites et bronchites pour fabriquer son propre système immunitaire : on appelle cela la « maladie d’adaptation ». Certains enfants particulièrement fragiles font plus d’infections que la norme ; C'est de ceux là dont il faudra s’occuper et à qui on proposera d’autres traitements.
Quels sont ces facteurs de risque d’otites à répétition ? Les principaux sont :
Le début des otites avant 6 mois sur les deux oreilles,l’allergie,le tabagisme passif,le manque de fer,le reflux gastrooesophagien, la collectivité (un enfant gardé en collectivité est plus à risque qu'un enfant gardé seul.) A noter un rôle protecteur de l ‘allaitement maternel.
Quels germes ? quels traitements ?
Les germes que l'on retrouve ici en Israël sont les mêmes qu'en France mais dans des proportions différentes . (Il s’ agit du pneumocoque de l hémophilius et de moxarella catarrhalis.) Pourquoi faut-il traiter les otites moyennes aigües alors que l'on a vu qu il y avait la possibilité de guérison spontanée possible sans traitement ? Pour une raison essentielle qui fait consensus en France comme en Israël ! c’est que l'utilisation des antibiotiques a fait très fortement diminuer les complications de l'OMA :
c'est à dire le risque de méningite de paralysie faciale de mastoïdite ou surdité complète par atteinte de l'oreille interne. une exception aux antibiotiques : l’otite congestive inflammatoire, sous réserve dune surveillance étroite de l'enfant dans les 48 heures. La prise d'antibiotiques suit des règles très précises (type d'antibiotiques, doses durée de traitement) élaborées par les sociétés savantes. En Israël vos médecins généralistes, pédiatres et ORL connaissent ces recommandations émises par le Ministère de la Santé et relayées par les koupot holim. Faites-leur confiance !
Et si mon enfant fait des otites répétées et rapprochées ?
Consultez votre ORL qui : • Analysera avec vous si votre enfant entre bien dans ce cadre d'otites à répétition. • Recherchera si votre enfant présente des facteurs de risque que l’on peut corriger (voir le paragraphe sur les facteurs de risque). • Vous proposera un traitement (Une fois les facteurs de risques corrigés si cela est possible). Celui-ci consiste à poser des yoyos sous une courte anesthésie générale, au masque, en hospitalisation de jour. En fonction du profil de votre enfant, votre ORL vous proposera peut-être aussi, d'enlever les végétations (Chequed chlichi). Docteur Esther Harboun Cohen Ancien interne et chef de clinique des hôpitaux de Paris ORL spécialisée en surdité et vertiges Tel Hai 7, Tel Aviv. Tél: 058 401 83 08 Docteur Esther Harboun Cohen ORL Tel Aviv www .orl-telaviv.com esther.harbouncohen@gmail.com
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Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT
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Troubles de l’attention
Acupuncture + Neurofeedback :
- Hyperactivité
LE NOUVEAU DUO GAGNANT
La Médecine Traditionnelle chinoise (MTC) et le Neurofeedback (NFB) se rejoignent dans la compréhension globale de l’individu qui associe un corps aux émotions, à l’esprit et au cerveau. Pertinent : Associer les deux approches : Acupuncture et NFB. Qu’est-ce que la technologie occidentale peut apporter à la MTC ? La MTC peut-elle améliorer les performances du NFB ? Muriel Yana, diplomée en MTC a obtenu une certification en NFB au sein de l’Institut Neurosens (Formation dispensée par Brendan Parsons, éminent chercheur et clinicien à Montréal). Pourquoi les associer et quels sont les points de convergences ? • Les deux approches fonctionnent sans médication, sont peu (en MTC) ou pas (en NFB) invasives et ne génèrent pas d’effets secondaires indésirables. • Pour des mêmes symptômes, on cumule deux solutions distinctes et spécifiques à un individu. (Rappel : Le diagnostic en MTC. aboutit à un principe de traitement. L’évaluation en NFB, qui s’effectue à partir de la lecture d’un électroencéphalogramme (EEG), aboutit à des protocoles d’entrainement sur-mesure). • En MTC, l’esprit a le contrôle. Les aiguilles sollicitent les organes ou des zones crâniennes pour stimuler des émotions positives qui corrigent les dysfonctionnements organiques, émotionnels, comportementaux et cognitifs. En NFB, les séances d’entrainement interactives qui stimulent le patient en temps réel, via des vidéos et des éléments visuels et auditifs, ont pour objectif de lire en temps réel son activité cérébrale et de développer un meilleur potentiel de fonctionnement cérébral visant à diminuer les troubles, de l’attention, de la mémoire, de l’apprentissage, de l’anxiété etc... • Elles répondent à un mode d’action similaire de recherche d’équilibre: En acupuncture, l’aiguille stimule le QI. On recherche l’équilibre par Tonification ou Dispersion selon un état initial de Vide (déficit) ou de Plénitude (excès). En NFB, la lecture de l’EEG offre une visibilité de la cartographie des ondes cérébrales selon leurs fréquences et localisations. La recherche de l’équilibre est basée sur l’entrainement du patient qui est guidé et visualise en temps réel l’impact de ses efforts de concentration et de sa motivation, pour entreprendre un travail de Renforcement (en cas de déficit) ou d’Inhibition (en cas d’excès) sur ces dites ondes cérébrales. Il. • La localisation: les points d’acupuncture correspondent au positionnement des électrodes permettant l’enregistrement des ondes cérébrales. Par exemple, le point "20 DM" en acupuncture, situé au sommet du crane, est sollicité pour agir sur l’hyperactivité, favoriser la concentration, la détente et la sérénité. Il coïncide avec la localisation de la pose de l’électrode 10 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
d’enregistrement des ondes Delta ; ondes du sommeil profond. Il existe quelques points de divergence entre les deux méthodes : La MTC utilise aussi d’autres points distaux répartis sur le corps pour agir sur l’esprit. Le patient reste détendu sans prendre activement part à la séance. Ceci permet aux aiguilles d’agir efficacement. En NFB, le patient est au contraire sollicité et actif. Il s’entraine, se fixe des objectifs et peut faire varier positivement les paramètres de mesures et améliorer son fonctionnement cérébral. Cette prise de conscience par visualisation met en évidence l’extraordinaire neuro-plasticité de notre cerveau. Notre cerveau s’adapte, son système de fonctionnement cérébral n’est pas figé ! Lorsque les progrès sont mesurés et consolidés dans le temps, la réussite du traitement est avérée. Concrètement, les mesures comparées des électroen-céphalogrammes des deux types de traitements (NFB classique et MTC associée au NFB) permettront de prouver l’efficacité de l’approche cumulative. La stimulation coordonnée MTC et NFB laisse augurer de belles perspectives avec des résultats plus rapides et plus probants ! On traite : les troubles de l’attention (TDAH), les troubles de l’apprentissage, l’hyperactivité, les spectres de l’autisme, les troubles de la mémoire, les troubles du sommeil, l’anxiété, la dyslexie, les traumatismes crâniens.
Médecine Traditionnelle Chinoise
Préventive Réparatrice Médicale Esthétique
Acupuncture, digipression, massages, ventouses, moxas
Muriel Yana
il : 058 507 26 26 fr/WhatsApp : +33 6 47 58 40 61 muriel.yana@hotmail.com
Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT
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Le Cholestérol,
MEDECINE
ne laissez pas votre cœur s’abîmer Laurence Nahmani-Charbit (en collaboration avec la Fédération Française de Cardiologie et le Dr Alexandre Haddad, généraliste) Plus de détails
Le cholestérol, longtemps considéré comme un tueur silencieux, a vu son image changer au cours des dernières années. Tout d’abord, le Cholestérol c’est quoi ? Le Cholestérol, c’est de la graisse. Cette graisse nous est indispensable, c’est l’un des constituants principaux des cellules de notre corps, en particulier celles qui constituent les parois de nos artères. Composant essentiel de certaines hormones (cortisone, testostérone), utilisé par le cerveau pour la formation des synapses, ingrédient indispensable de la bile (qui nous aide à digérer les lipides), précurseur de la vitamine D, constituant en partie notre graisse corporelle et indispensable pour le développement de certaines cellules du fœtus. Pourquoi dit-on qu’il y a un "bon" et un "mauvais" cholestérol ? A retenir : La réponse se trouve dans notre foie. Le "bon" cholestérol (HDL) va des cellules vers le foie et est éliminé de notre organisme par la bile. Le "mauvais" cholestérol (LDL) va du foie vers les cellules , il se dépose sur les parois des artères en formant des plaques qui durcissent et les bouchent progressivement. Ce qui intéresse les médecins, c’est l’équilibre entre ces deux formes de Cholestérol. Quand le rapport est mauvais, il représente un facteur de risque cardio-vasculaire (FDR). 12 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
Véritable usine chimique, le foie va métaboliser les graisses que nous ingérons et les distribuer dans notre corps par l’intermédiaire de lipoprotéines qui sont des composés protéiques chargés de graisses.
Ce sont les VLDL-c (Very Low Density Lipoproteins Cholesterol) qui partent du foie pour alimenter notre corps. Dans un premier temps, elles vont décharger les triglycérides (TG) qui sert de carburant aux cellules. Délestées de ces grosses molécules de graisse, les particules prennent l’appellation de LDL-c (Low Density Lipoproteins Cholesterol) qui ne transporte plus que du Cholestérol. C’est ce LDL qui est appelé "mauvais Cholestérol". En fait, il est indispensable à la vie. C’est seulement quand son taux est trop élevé dans le sang qu’il mérite son surnom de "mauvais". En trop grande quantité, il va libérer trop de graisse aux cellules des artères qui ne peuvent pas l’assimiler. Les artères vont alors accumuler cette graisse dans leur lumière (le diamètre intérieur) pour progressivement se boucher. Mais notre corps a prévu un système de régulation. Le HDL-c (High Density Lipoproteins Cholestérol), également produit par le foie, circule dans le sang pour récupérer les excès de graisse des artères et les ramener au foie. C’est le "bon Cholestérol".
Le cholestérol fait partie des facteurs de risque cardiovasculaire. Quels sont-ils ? Les plus importants et contre lesquels on peut lutter : Tabac, HTA (Hypertension artérielle), Diabète, obésité ou surpoids, sédentarité, alcool et cholestérol. Les plus injustes et contre lesquels on ne peut rien : L’âge, les antécédents familiaux cardiaques, les facteurs génétiques et le sexe puisque les hommes ont plus de risque que les femmes. Une alimentation trop riche en graisses "saturées" apportée par les graisses animales (viande, œufs), produits laitiers (beurre, fromages à pâte dure) fait grimper le taux de cholestérol. Certains médicaments contre l’acné, la cortisone, les contraceptifs oraux peuvent également augmenter son taux mais il revient à la normale à l’arrêt du traitement.
Valeurs indicatives
2,0 g/l max LDL
<0,6 g/l
1.5g/l max
Cholestérol Total
>0,6 g/l
HDL
Triglycérides
La prise de sang : Dans les prises de sang, on parle également de Cholestérol Total. Il s’agit d’un compte global qui inclut le LDL, le HDL et le 1/5ème des TG (Triglycérides). En fonction du nombre de facteurs de risques, on préconise un taux maximum de Cholestérol à ne pas dépasser. A titre indicatif, on considère souvent que 2,0 g/l ne doit pas être dépassé pour le Cholestérol Total. Pour le HDL : il est bon d’être à un taux supérieur à 0,6 g/l. Le LDL doit être au plus bas, soit inférieur à 1,6 g/l et les Triglycérides ne doivent pas dépasser 1,5 g/l.
Il s’agit là de taux bruts. De nos jours, on ne considère plus le Cholestérol comme un danger systématique. On s’appuie surtout sur les antécédents familiaux pour prendre la décision de traiter ou pas. En gros, une personne ayant un taux très élevé de LDL-c mais qui n’a pas de facteurs de risque et dont les parents sont en pleine santé après 80 ans ne sera pas traité. La génétique l’emporte sur l’analyse sanguine. Examens complémentaires : A la disposition des médecins, toute une batterie d’examens permet également de se rendre compte de l’état des artères. ECG et épreuve d’effort, Scanner et IRM cardiaque, coronarographie et artériographie, scintigraphie myocardique mais surtout Echo doppler des vaisseaux du cou qui détecte les premières lésions artérielles. Attention : Faites le contrôler régulièrement, n’oubliez pas qu’il agit de façon silencieuse... L’interprétation des résultats n’est pas comparable d’un individu à l’autre, le médecin reste votre seul interlocuteur, demandez toujours son avis. Fort heureusement, nous pouvons modifier notre taux de bon et de mauvais cholestérol. 1 - Par notre alimentation qui participe au 1/3 de la production du foie, on parle d’origine exogène, quand les 2/3 restants dépendent de notre patrimoine génétique, l’origine endogène. Les aliments à privilégier : Poissons (gras en particulier : saumon, sardine, maquereau, hareng, thon), l’huile d’olive, de tournesol et de noix, le sésame, les fruits et légumes (au moins 5 par jour dans l’idéal), les margarines à base de Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT 13
MEDECINE tournesol. Un verre de vin rouge riche en tanins par jour est toujours recommandé. En bref, le Régime Méditerranéen ! A savoir : L’huile d’olive crue contient des acides gras insaturés, donc à privilégier, mais attention, une fois cuite ou frite, elle se sature et bascule dans la catégorie des mauvaises graisses, pensez-y !
Pour lutter contre l’hypertriglycéridémie, il faut éviter tous les produits sucrés ainsi que l’alcool. Recommandations : 1 cuillère de graisse par repas 2 - Par les médicaments, dont l’efficacité n’est plus à démontrer : Les statines (Atorvastatine, Pravastatine, Rosuvastatine...) et la Cholestyramine (Questran). Les Fibrates, fortement remises en question depuis quelques années, sont à éviter. Aux dernières nouvelles (British Medical Journal), les statines n’auraient plus aucun effet sur le risque de mortalité après l’âge de 84 ans. On attend de nouvelles études pour confirmer ces données. Le dosage sanguin ne fait pas tout.
Les aliments à éviter : Charcuterie et viandes grasses (Porc, agneau et mouton), Beurre cuit, crème fraiche, fromages (en particulier à base de lait de vache), huile de palme de coprah ou d’arachide, viennoiseries, pâtisserie à la crème (rappelons-nous que les gâteaux sont à la fois gras et sucrés). La place des œufs dans cette liste est très discutée ces derniers temps.
La bonne équation = Manger mieux en abandonnant les aliments trop riches + Faire du sport (30 mn par jour) et arrêter le tabac !
Et vous, où en êtes-vous ? Faites le test et découvrez si vous avez ou non les bonnes habitudes pour lutter contre le cholestérol 1 - A quelle fréquence mangez-vous 5 fruits et légumes par jour ? = Tous les jours l Souvent o Rarement 2 - A quelle fréquence mangez-vous de la viande rouge et/ou de la charcuterie ? o Tous les jours l 2-3 fois par semaine = Moins de 2 fois par semaine 3 - Etes-vous plutôt beurre ou margarine, fromage blanc ? = Substitut l Les deux o Beurre 4 - Consommez-vous des friandises, pâtisseries, viennoiseries ? = Rarement l Parfois o Souvent 5 - Combien de cigarettes fumez-vous par jour ? = Non-fumeur Moins de 5 o Plus de 5
7 - Votre tranche d’âge o
Plus de 50 ans
l
35-50 ans
= moins de 35 ans
8 - A quelle fréquence êtes-vous exposé à l’alcool et au stress ? = Rarement l Parfois o Souvent 9 - Quelle est votre position la plus fréquente au cours de la journée ? = Les deux o Assis l Debout 10 - Grignotez-vous entre les repas ? o
Souvent
l
Parfois
l
Résultats:
6 - Combien de temps par jour consacrez-vous au sport ? = 30 min ou plus l 15 à 30 min o Moins de 15 mn
Majorité de o : Profil à risque Majorité de l : Restez vigilant Majorité de = : Vous avez le contrôle !
14 LABRIOUT - Septembre / Octobre 2018
= Rarement
Haya ELDREY T Thérapeute holistique nous explique en quelques mots qu’est-ce que la lithothérapie qu’elle pratique en plus des massages suédois, et de la réflexologie. Haya : Pour comprendre le lien qui existe entre nous et les pierres, il faut tout d’abord rappeler que notre corps humain est principalement composé d’eau et de minéraux. Par ailleurs, alors que notre corps est composé d’une majorité d’acides variés, les pierres quant à elles sont constituées essentiellement d’éléments chimiques métalliques. De ce fait, lorsque le corps humain (acide) entre en contact avec une pierre, il puise naturellement les éléments métalliques qui lui font défaut. Le contact entre notre peau et la pierre permet des échanges d’oligo-éléments complémentaires à ceux que nous absorbons par l’alimentation. La médecine chinoise pratique depuis toujours son art en tenant compte des aspects énergétiques et vibratoires du corps humain. En d’autres termes, si vous émettez un état de mal-être, vous aurez plus de risque d’attirer à vous des gens qui vont mal. Si vous êtes amoureux, vous rencontrerez au contraire plus facilement des gens amicaux et souriants! C’est l’ensemble de notre identité intérieure, de notre forme corporelle, de nos émotions, de notre histoire, de nos pensées, qui rayonne autour de nous à chaque instant. Par ailleurs chaque choc émotionnel, notre éducation et le système de croyances qu’elle induit, notre mode de vie, sont autant d’empreintes en nous. Notre énergie de naissance s’est chargée de tensions, de peurs, de blocages et d’automatismes. Le but du travail avec les pierres consiste à nous débarrasser de ces parasites (stress, anxiété, épuisement, troubles du sommeil, douleurs articulaires, ou encore manque de confiance en soi.) et à retrouver notre structure d’origine et notre confort d’être. Nos tensions s’éliminent au contact des pierres appropriées, nous devenons plus « libres » parce que nous créons alors autour de nous un contexte favorable en écho avec nos véritables aspirations. Le contact avec les pierres est une expérience individuelle unique et différente pour chacun d’entre nous. Aussi à tous ceux qui disent ne rien ressentir, ne pensez pas que la pierre n’est pas pour vous, au contraire! Le contact avec la pierre ne se nourrit pas du mental. Observer et explorer la nature, c’est se découvrir soi-même! Offrez à vos proches un massage :
Offre découverte spéciale pour Hanoucca du 25 novembre au 30 décembre 2018 LE MASSAGE SUEDOIS (45 min.) 180 sh ! Adresses : Tel Aviv: 25, rehov Pinsker Netanya: 53, rehov Dizengoff Pour prendre RV: 058 413 0366
Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT
ENFANTS/ADOLESCENTS
Ecrans : Les gérer ou les virer ? Par Julie Timsit
A l’heure où les ingénieurs de la Silicon Valley déconnectent leurs enfants des écrans, que les fondateurs des réseaux sociaux reconnaissent avoir créé des mécanismes tout-puissants d’emprise et que les médecins alertent sur les risques de troubles (du sommeil, de la concentration, de surpoids et d’isolement entre autres).....Nos enfants et nos ados y sont scotchés entre 2 et 5 heures par jour (tous écrans confondus : tablettes, télévision, téléphone) voire plus pour 10% d’entre eux.
Les effets (même si on le sait, bon à rappeler) : Une mémoire modifiée: Lorsqu’on cherche une information, on ne sollicite plus notre mémoire mais immédiatement le smartphone, et même si notre cerveau s’y adapte, nous perdons nos capacités de mémorisation (rappelez-vous, avant, on connaissait tous les numéros par cœur...). Les écrans nous exposent au multitasking (on fait plusieurs choses en même temps, exemple, on essaie d’apprendre une leçon en jetant un œil sur Instagram ou Facebook, on est interrompu par un bip, un mail) ce qui perturbe notre attention et altère les performances cognitives et l’assimilation des connaissances. Une solution : Instaurer un jour complet sans écran, désactiver les notifications. Un système de récompense déréglé : Le réseau de neurones qui nous incite à répéter des 16 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
actions pour déclencher la production de dopamine, un neuromédiateur associé au plaisir est sollicité à répétitions avec les "likes", les "flammes" les "victoires aux jeux" ou les "Top1" de facebook, Instagram, Candy Crush ou Fortnite respectivement. Ce système se dérégule en en demandant encore et plus à chaque fois, ce qui provoque des phobies sociales et de l’isolement. Une solution : Mettre une alarme et limiter le temps d'utilisation Le sommeil est perturbé : la quantité d’images émises chaque seconde , la lumière des écrans (même avec des filtres anti-lumière bleue) perturbent la production de la mélatonine, l’hormone du sommeil et de l’appétit. Une solution : Pas d’écrans au chevet des enfants (le téléphone n’est pas un réveil), les éteindre 1 heure avant de se coucher.
Apprendre à s’en servir et apprendre à s’en passer, le nouveau défi.
Petit rappels :
1 - Pour les plus petits : Les écrans ne sont pas des tétines ni des nounous. Exit les écrans dans les supermarchés, dans les salles d’attente, dans les boutiques ou en voiture. Qu’un enfant pleure et se manifeste, c’est normal, l’ "anesthésier" aux écrans ne l’est pas. 2 - Les parents, c’est NOUS ! C’est à nous que revient le rôle (compliqué certes) d’éduquer nos enfants, de leur fixer des limites, de les aider à trouver la bonne alternance de "portable-insupportable". Et lorsque la limite sera fixée et les dangers connus, faisons leur con-fian-ce ! 3- On éduque par l’exemple donc inutile d’espérer de faire lâcher son écran à un enfant si on ne lâche pas le nôtre ! Posez des limites en vous les posant aussi ! Des limites de temps (cf tableau), de moments (pas d’écran posé à table) de contenu (vérifiez l’âge inscrit sur les jeux).
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gInstallez
des outils de contrôle parental et surveillez ses fréquentations sur écran : Expliquez les dangers d’internet liés à la violence ou la pornographie. Quand un enfant ou un adolescent navigue sur internet librement, on ne sait pas "à côté de qui il est assis !". Instaurez des moments en famille : des sorties ou diners dehors sans écrans, des discussions familiales autour de thèmes divers. Vous vous apercevrez, après quelques instants que le dialogue se renoue.
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www.facebook.com/lachetonecran
Une "Héroïne numérique ?" L’addiction aux jeux vidéo a été reconnue comme une maladie par l’OMS. Pour qu’elle soit pathologique, elle doit avoir des conséquences sur les "activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles" et qu’elle persiste depuis au moins 12 mois. On notera qu’il n’existe, à ce jour, aucun signe de syndrome de sevrage à cette addiction, c’est-à-dire, qu’à l’arrêt des jeux vidéo, il n’est pas nécessaire de traiter le sujet par des médicaments pour pallier le manque.
La bonne nouvelle : L’addiction est réversible, assez rapidement lorsque le sujet s’en éloigne. Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT 17
BIEN-ETRE
Je muscle mon périnée EN DOUCE...
par Julie Timsit
Pas motivée, pas le temps d’aller chez le kiné, pas envie de toutes ces applis ou ces accessoires sensés lui redonner une nouvelle jeunesse...
En quelques mots :
Le périnée est un hamac de muscles composé de plusieurs couches entre le pubis (à l’avant) et l’anus et le coccyx (à l’arrière). Il sert à soutenir les organes du petit bassin lorsque l’on est debout. En prime, un bon périnée contribue à une sexualité épanouie car il augmente les sensations pour les deux partenaires. Les choses de la vie qui le malmènent : les grossesses, la ménopause (la baisse d’œstrogènes l’altère), mais aussi la surcharge pondérale, le port de charges lourdes, les sports "violents" (course rapide, saut à la corde..). Les hommes sont aussi concernés ! Un périnée ok = pas de fuites urinaires (notamment quand on danse, on saute, on court...) et grâce à lui, nous retenons également nos gaz et nos selles. Un périnée fatigué = problèmes de fuites urinaires et parfois de gaz ou selles.
Dans l’ascenseur :
Appuyer sur les boutons de l’ascenseur (de 1 à 4 pour commencer, pas tous, surtout si vous habitez dans une tour !). Arrivés à l’étage 1, contracter le périnée une à deux secondes puis relâcher jusqu’à l’étage 2 et ainsi de suite. On essaie de faire remonter la contraction du périnée de plus en plus profondément au fur et à mesure des étages. Attention: Ne pas raidir les épaules, ne pas serrer les fesses.
A table chez soi ou au restaurant :
On recule un peu sa chaise, on se cambre pour obtenir une position de dos creusé. On maintient la position et on contracte son périnée 10 secondes et relâchement 20 secondes, etc... ( comme « au bureau devant son ordinateur »). Deux dizaines de contractions par jour vous donnent un bon rythme.
Avant de dormir :
On le muscle en douce ??? Au bureau devant l’ordinateur
(ou au volant au feu rouge) : On retient au maximum son envie d’aller aux toilettes On contracte son périnée 10 secondes et on relâche 20 secondes, puis on recommence à le contracter 20 secondes et on relâche 40 secondes, enfin on le contracte 30 secondes et on relâche une minute. Vous l’aurez compris, le temps de relâchement du muscle = deux fois le temps de sa contraction. 18 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
On s’allonge, à plat, on prend une respiration ample et on replie les genoux vers soi. On inspire, on souffle l’air en contractant le périnée et en rentrant le ventre ; on bloque la respiration quelques secondes puis on relâche en expirant doucement, à notre rythme. A faire deux à trois fois.
A faire n’importe où !!
On compte... 3 contractions brèves de 1 seconde, séparée d’un temps de repos de 2 secondes Repos pendant 6 secondes 1 Contraction longue de 10 secondes Repos pendant 10 secondes Efficace, lent mais sûr, si on le fait tous les jours 5 minutes en tout, une bonne habitude à prendre !
Le petit test (recommandé par un sexologue)
si on a envie d’uriner, on contracte le périnée 3 fois 10 secondes. Si cela fait-il diminuer l’envie d’uriner, notre périnée est ok. Si l’envie est toujours aussi présente et pressante.... il faut s’en occuper !
Qu’est-ce qu’un implant ?
U
n implant est une racine artificielle mise en place dans l’os pour substituer une dent manquante. Il va permettre la reconstitution totale de la dent (racine + couronne) sans mutilation des dents adjacentes. La pose de l’implant n’est pas douloureuse parce qu’une anesthésie locale est réalisée. Elle est beaucoup moins traumatique qu’une extraction. Le patient peut être sensible aux gestes du praticien mais ne ressentira aucune douleur. Une fois l’implant mis en place, un délai d’environ 3 mois de cicatrisation de l’implant doit s’écouler. Puis, une empreinte en bouche est réalisée afin d’obtenir la future couronne sur implant. Il est important d’effectuer des contrôles tous les 6 mois, de faire des détartrages réguliers et d’avoir une bonne hygiène bucco-dentaire. Docteur Alexandra Arous Chirurgien-dentiste - Implantologie dentaire diplômée de l’Université Paris VII.
"J’ai souvent des pertes de mémoire, ai-je la maladie d’Alzheimer" ? Devant ce constat, il est important de faire un bilan de mémoire afin de s’assurer que ces petits troubles bénins que nous avons tous au quotidien ne s’intègrent pas dans le cadre d’une maladie neurodégénérative comme la maladie d’Alzheimer. Ancien chef de clinique et Praticien Hospitalier du CHU de Toulouse, le Dr Karine Barkate est spécialisé dans la maladie d’Alzheimer et ses troubles du comportement. En Israël depuis 4 ans, elle exerce une activité au sein de l’hôpital Rehut de Tel Aviv, consulte au centre médical de Neve Tsedek ou encore à domicile et prend en charge la personne âgée dans sa globalité. Elle établit également des certificats pour une demande d’aides au Bitouah leumi ainsi que des attestations sur l’état cognitif des patients.
Prenez contact pour votre consultation : Dr Karine BARKATE Gériatre-Psychogériatre Tél : 0537080235 | mail : kbarkate@gmail.com
Qu’est-ce que la DMLA ? La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age est la première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans. Deux formes de DMLA: La forme sèche, où l’on prescrit des compléments alimentaires et antioxydants. Et la forme humide, la plus grave, qui nécessite en urgence des injections intra-oculaires. Dépistage : un examen du fond d’œil et un scanner rétinien, OCT. Les facteurs de risque ? L’âge, le sexe féminin, le tabac, l’obésité et des antécédents familiaux de DMLA. Les symptômes : baisse de la vue, déformation des lignes, apparition d’une tache sombre centrale. Ces signes doivent vous amener à consulter en urgence.
Le Dr Franck AMOUYAL, Ophtalmologiste, maladie et chirurgie des yeux ,vous reçoit au Centre Médical Neve Tzedek, qui dispose d’un scanner rétinien et d’un laser. 6 rehov Lilemblum Tel Aviv www.lecentremedical.com | Tél 036777300 Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT 19
THERAPIE
LES 6 BIENFAITS DU RIRE
par Julie Timsit
Les spécialistes recommandent environ 10 min minimum de rire par jour.
La réalité : Les adultes rient en moyenne 6 minutes par jour contre 2 heures chez les enfants ! Mais qu’est-ce qui s’est passé ?!! Et qu’est-ce qu’on attend ?? La gélothérapie ou rirothérapie, c’est la thérapie par le rire !!
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IL OXYGÈNE L’ORGANISME
IL ÉVACUE FAVORISE LE SOMMEIL
Quand on rit, l’air est expulsé à 120 km/heure, générant un nettoyage en profondeur des muqueuses des poumons. La capacité respiratoire est alors multipliée par trois. Ce renouvellement complet de l’oxygène purifie notre corps en faisant profiter chaque cellule : celle des poumons bien sûr, mais aussi celle du sang et des tissus.
Le rire active l’hypothalamus dans le cerveau qui sécrète alors des endorphines dans le corps, ce qui crée une sensation de bien-être, et favorise ainsi le sommeil. Ajouté à la production d’endorphines, le taux d’adrénaline va diminuer induisant la relaxation. En prime, nos muscles se détendent, la contraction du diaphragme va stimuler les organes à proximité, les msucles se détendent et se décontractent, le visage parait plus apaisé.
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IL RÉDUIT LA DOULEUR, ÉVACUE LE STRESS ET RENFORCE L’IMMUNITÉ.
Les clowns pour apaiser la douleur des patients, ce n’est pas une légende. Bon nombre d’hopitaux les accueillent pour induire chez les malades une production d’endorphines, notre "morphine endogène" analogue de la morphine, ce neurotransmetteur qui apaise les douleurs. Il augmente le taux d’anticorps présents dans notre organisme, en particulier au niveau du nez et des voies respiratoires et diminue le taux de cortisol. Ce renforcement permet de résister aux maladies cardio-vasculaires, "Une journée aux migraines, aux dépressions, sans rire aux insomnies, et pourrait favoriser est une journée la résistance des personnes perdue !" atteintes de cancer.
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(Charlie Chaplin).
IL RÉDUIT LA TENSION ARTÉRIELLE
Une raison supplémentaire pour vous accorder une pause rire quotidienne, le rire réduit le risque de fabriquer des caillots et diminue la tension artérielle en quelques minutes. 20 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
IL MUSCLE CERTAINS ORGANES
Un fou rire fait travailler jusqu’à 400 muscles ! Il sollicite beaucoup les abdominaux, d’ailleurs après un bon fou rire on sent d’ailleurs que nos abdominaux ont travaillé. Il ralentit l’apparition des rides profondes, en provoquant la contraction et la décontraction de certains muscles du visage.
6 ENFIN...LE RIRE AUGMENTE LA CONFIANCE EN SOI ET LA POSITIVITÉ
Oui, rire aide à positiver, à voir la vie du bon côté et contribue à créer une spirale positive dans votre vie. On peut aussi – et surtout ! - rire de soi-même, l’autodérision est un excellent moyen d’adoucir notre jugement envers nous-même. Alors, accordez-vous une pause fou-rire chaque jour selon vos goûts : une scène de film culte, un sketch d’humoriste, tous les moyens sont bons pour déclencher la détente de la mâchoire !
La bronchiolite La bronchiolite est une maladie respiratoire chez les nourrissons et les enfants de moins de deux ans. Elle est due le plus souvent à un virus appelé Virus Respiratoire Syncytial (VRS) qui touche les petites bronches.
Symptômes : Un simple rhume au début et une toux légère qui s’accentue avec une respiration qui devient sifflante avec de la fièvre ou pas. On sent l’enfant parfois gêné pour respirer, manger ou dormir. Dans la majorité des cas, la bronchiolite guérit spontanément après 5 à 10 jours mais la toux peut persister pendant 2 à 4 semaines.
Comment le virus se transmet-il ? Par la salive, la toux et les éternuements (contact direct). Lee adultes et grands enfants peuvent être porteurs sains donc le transmettent aux petits sans le savoir.
A quel moment s’inquiéter?
Si votre enfant est gêné pour respirer ou s’il a des difficultés pour manger ou téter, consultez rapidement votre médecin habituel qui examinera votre enfant à la recherche de signes de gravité et prescrira les soins nécessaires. Dans certains cas, des séances de kinésithérapie respiratoire pourront être prescrites.
Les signes qui doivent alerter et vous décider à emmener l’enfant aux urgence: S’il • est âgé de moins de six semaines. • s’agit d’un ancien prématuré âgé de moins de trois mois. • a déjà une maladie respiratoire ou cardiaque identifiée. • boit moins de la moitié de ses biberons à trois repas consécutifs. • vomit systématiquement. • dort en permanence, ou au contraire, pleure de manière inhabituelle et ne peut s’endormir.
Quels sont les bons gestes si l’enfant est malade?
Lui nettoyer le nez au moins 6 fois par jour avec du sérum physiologique, Lui donner régulièrement de l’eau à boire pour éviter la déshydratation. Fractionner ses repas. Bien aérer toutes les pièces du logement et celle où il dort. Ne pas trop le couvrir. Continuer à le coucher sur le dos à plat. Ne jamais fumer près de lui.
Traitement Kinésithérapique Le premier TRAITEMENT de la bronchiolite reste la kinésithérapie, qui est indiquée pour la grande majorité des enfants. La désobstruction des voies aériennes et le désencombrement par accélération du flux expiratoire (AFE) permettent des résultats thérapeutiques rapides. Quelques séances suffisent à retrouver un bon état respiratoire et à écarter la menace de l’hospitalisation.
Le désencombrement des voies aériennes supérieures consiste en un lavage du nez en début de séance, à maintenir la bouche de l’enfant fermée en fin d’expiration pour induire un inspiration nasale qui va entrainer les sécrétions vers el pharynx pour les recueillir et ainsi libérer le nez de l’enfant en libérant sa respiration.
Le désencombrement bronchique par la méthode AFE (d’accélération du flux expiratoire) est une technique de kinésithérapie respiratoire. Le praticien place une main thoracique et une main abdominale, il exerce une pression sur le thoras et l’abdomen en phase expiratoire pour amener les sécrétions dans la trachée. Il renouvelle le geste 5 à 10 fois avec un temps de repos permettant de provoquer la toux et favoriser ainsi l’expectoration. Souvent impressionnante pour les parents, ces pressions s’exercent sur la cage thoracique du bébé, qui, à cet âge, est plus souple.
La technique de la toux provoquée
A la fin d’un temps inspiratoire, un appui sur la face antérieure de la trachée déclenche le réflexe de toux. Dès que l’enfant sera capable de tousser à la demande cette technique sera abandonnée. Les séances quotidiennes de kinésithérapie permettent la surveillance et l’évolution de la bronchiolite. Références : Article Profession Kinésithérapeute / Communiqué Assurance maladie - Santé publique France
Estrella CHOCRON
Kinésithérapeute D.E, anciennement détachée de l’hôpital Robert Debré et membre de l’ARB (Association Réseau Bronchiolite d’Ile de France ) - 2000-2008
TEL AVIV My Clinic - 47, Nahum Sokolov Herzelia - 4, Yehouda Halevi Pour plus d’information me contacter au : 054 682 32 16
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BIEN ETRE
La Sylvothérapie ... vous connaissez ? Du latin silva, "forêt ", c’est un mode n de communicatio avec les arbres if qui a pour object rs de profiter de leu r bienfaits et de leu énergie.
par Julie Timsit
S’immerger au cœur d’une forêt, enlacer un arbre et toucher son écorce, faire un bain de forêt en respirant à pleins poumons... des sensations uniques. La sylvothérapie ressource, déstresse, redonne de l’énergie.
Les arbres, nos alliés anti-stress !
C’est pour vous si :
- vous aimez la nature - vous recherchez une nouvelle source de détente, en joignant l’utile (la relaxation) à l’agréable (la balade en forêt) - vous êtes un peu réservé et préférez une activité individuelle ou en petit groupe plutôt qu’un cours de méditation ou de relaxation collectif
Dans l’ordre : Lumière, calme, silence, sérénité ... A l’arrivée : s’intégrer au décor. On s’étire vers le ciel en pratiquant une respiration sylvique avec une longue inspiration suivie d’une longue expiration. On s’immerge sur le plan sensoriel en pleine conscience dans un véritable bain de forêt. On enlace l’arbre de notre choix : chaque arbre possède ses propres qualités. 22 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
On choisira l’arbre qui nous séduit le plus par sa taille, sa couleur, sa beauté, son odeur... et on le salue en le regardant de haut en bas. Sachez que chaque arbre dégage ses propres énergies (cf encadré). Le petit plus : se placer contre sa face nord (celle qui a de la mousse) et se mettre pieds nus pour ancrer son être entier dans le sol. On s’y adosse pour ralentir On approche de l’arbre, on caresse le tronc en insistant sur les trous de l’écorce et on ferme les yeux avant de s’y adosser ou de l’enlacer (certains habitués diront que c’est l’arbre qui les enlace !). Puis on le sent en respirant profondément pour s’imprégner de sa présence silencieuse. On mobilise ses sens En le choisissant, on l’a déjà regardé et touché. On va plus loin en le respirant (chacun dégage ses propres senteurs, les conifères dégagent des terpènes par exemple), on écoute sa musique, le bruit du vent dans ses feuilles est différent selon la taille et la forme des branches et des feuilles.
En plus : on s’oxygène à fond ! Les arbres et les plantes vertes, grâce à la lumière et par le processus de photosynthèse, synthétisent des matières organiques en absorbant du gaz carbonique et en rejetant de l’oxygène et de la vapeur d’eau, donc s’immerger parmi eux, c’est prendre un bol immense d’oxygène. Un bon exercice pour mieux respirer : Se placer à 80 cm de l’arbre face au tronc, tendre ses bras pour y placer les paumes, inspire. A l’expiration, pousser l’arbre doucement, les bras tendus ; Mécaniquement, le plexus descend et s’ouvre, le thorax se débloque, la respiration est plus efficace. On respire deux, cinq, dix, vingt minutes. Ne pas oublier de remercier votre arbre à la fin -certains le nomment même le temps de la rencontre- ! Quelques précautions de base : Protégez-vous contre les petits habitants des forêts : insectes, fourmis, chenilles et tiques cohabitent parfois avec l’écorce des arbres. Portez des pantalons longs (pas de short !) et des manches longues de préférence (certains enfilent des gants pour l’enlacer longtemps) et vérifier que le tronc que vous enlacez ne soit pas envahi d’insectes. On garde son bon sens. Même si l’expérience semble exotique, pas question d’enlacer un cocotier, sous peine de recevoir sa noix tombant de 30m de haut et pesant jusqu’à 1,5kg ...l’équivalent de deux boules de pétanque sur la tête... de quoi se retrouver rapidement la tête dans les nuages!
Quel arbre on choisit ? Le tilleul, il nous rassure : Venir à sa rencontre
aiderait à prendre de bonnes décisions, lâcher prise et se délivrer de pensées obscures. Il absorbe rapidement colères et rancœurs. Le saule, il nous console : Se connecter à lui nous lie avec notre inconscient et libère les émotions contenues, apaise la douleur et la tristesse. L’olivier il nous guide : Symbole de paix et de L’olivier, sagesse, généreux et précieux (pour son bois, son huile, ses fruits), il apporte paix intérieure et guide vers de bons choix et notre lumière personnelle. Le chêne, la puissance du roi : Résistant et masculin, il symbolise force, pouvoir et longévité, véhicule de la confiance et guide lors de grands changements (maison, travail, situation familiale). Attention, on se couvre les bras et les jambes avant de l’enlacer, leur mousse s’avère parfois urticante ! Le hêtre, il nous libère : Symbole de force et délicatesse, il communique courage et estime de soi. Attention, son écorce est mince, ceux qui gravent leur amour sur son tronc l’exposent aux bactéries et le mettent en danger de mort. Le bouleau, il nous accueille : Arbre féminin, il communique bonheur et de joie de vivre, apaise l’âme et nous accueille avec bienveillance tel un membre bienveillant de notre famille. Le châtaignier, le lien d’amitié : Cet arbre, empathique et très sensible aux visites, nous entoure de sa chaleur enveloppante et transmet avec générosité une énergie lumineuse généreuse. Le frêne, le maître de soi : Cet arbre puissant reconnecte l’individu à lui-même, à ses racines et l’aide à faire des choix, à connaitre sa véritable identité et ses profonds désirs. Le pin, il nous materne : Il se dégage de lui une énergie très maternelle, de mère à enfant et communique un amour pur et inconditionnel. Contre lui, on retrouve son âme d’enfant et un très grand bien-être intérieur. Prudence, ne pas coller son front sur l’écorce, elle héberge parfois des chenilles libérant des poils urticants et allergisants.
Il vaut le détour en forêt... L’homme qui fait entrer la nature dans nos maisons : Michael Israël vit dans le Moshav de Even Sapir situé dans la banlieue de Jérusalem. Amoureux de la nature, il y vit parfaitement immergé et conçoit, en recyclant notamment des palettes, des meubles en bois uniques au design innovant et original, selon vos goûts, s’adaptant à tous vos projets personnalisés. Il crée également des objets décoratifs et judaïques au design à la fois naturel rustique et épuré. Un bon moyen de joindre l’utile à l’agréable lors de vos balades en forêt !
Tél: 054-458 52 11 | http://www.lapalette.co.il
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SOS BOUTONS Par Sandrine Houta
Ouille...Un bouton est en train de pointer le bout de son nez. Quel cauchemar ! Ça vous titille et vous n’avez qu’une envie : l’exploser pour le faire disparaître. Mauvais réflexe. Ne faites surtout pas ça, c’est vrai c’est plus facile à dire qu’à faire... Mais voici quelques explications avant de passer aux remèdes. Pourquoi ne faut-il pas y toucher ?
SOS bouton localisé
Un bouton vient d’apparaître sur votre visage, cela peut être dû au stress, à une mauvaise alimentation, à la fatigue, aux hormones... toujours est-il que le premier réflexe que nous avons est humain, naturel, mais malheureux : le toucher (l’exploser, version ados). Or ceci peut engendrer une surinfection et plus tard une marque ou une cicatrice. Mais alors comment résister ? Tout bêtement, fuir les miroirs. Et surtout, relativiser. Certes, vous avez un bouton sur le visage, mais vous pouvez le camoufler avec du maquillage, comme un correcteur vert ; ou attirer l’attention ailleurs que sur celui-ci en fonction de la zone où il est situé. Sur le menton, maquillez vos yeux. Sur le front, adaptez votre coiffure. Montrez-vous rusée et imaginative. Mais alors comment faire pour qu’il parte aussi vite qu’il est venu ?
Parfois les vieux remèdes sont les meilleurs : quand un bouton arrive, l’idée principale est de l’assécher. On peut le badigeonner de dentifrice : on en applique un peu et on laisse agir quelque instants avant de rincer. A faire 3 ou 4 fois dans la journée pour une disparition plus rapide du bouton. Mais veillez à bien hydrater votre peau en contrepartie.
Toucher non, soigner oui Lors de l’apparition d’un bouton, ne le triturez surtout pas ! Le bon réflexe : nettoyer matin et soir votre visage avec une lotion ou un gel moussant riche en acide salicylique, actif dermatologique de référence pour purifier les peaux à imperfections. Pour être vraiment sûre de ne pas toucher ce satané bouton, recouvrez-le d’un gel pansement invisible comme Normaderm Hyaluspot. En plus de réduire l’échauffement, l’acide hyaluronique protège le bouton de la sur-contamination bactérienne tandis que le LHA et l’acide salicylique agissent sur son inflammation. 24 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
Ils existent aussi des solutions naturelles Pour se débarrasser des boutons et comédons, tapotez dessus avec un coton de tige imbibé d’huile essentielle d’Arbre à thé (propriétés désinfectantes), ou d’huile essentielle de Ravintsara (qualités assainissantes et purifiantes), ou encore de Lavande Aspic (bactéricide, antivirale, antifongique et cicatrisante). Répétez le geste plusieurs fois par jour jusqu’à ce que le bouton s’assèche et finisse par disparaître. Vous n’avez pas ces huiles à la maison ? Appliquer un coton imbibé de vinaigre blanc ou une tranche de citron que l’on tapote délicatement sur le bouton pendant quelques minutes. Pour les plus sceptiques aux remèdes naturelles, il existe de nombreux traitements lotions ou crèmes très efficaces. Il s’agit de dermocosmétiques ou de médicaments disponibles sur ordonnance à adapter selon la sévérité de l’acné. Pour cela, seuls votre médecin et/ou votre dermatologue vous conseilleront .
Quel maquillage pour camoufler un bouton ? En dernier ressort, il reste toujours les trésors de la cosmétique, qui permettent de camoufler les imperfections comme par magie.
Le correcteur
Si votre bouton n’est pas trop rouge, appliquez seulement de l’anticernes dessus. Attention à bien choisir son anticernes: préférez le format stick que liquide pour une meilleure tenue, et choisissezle une demi-teinte plus claire que votre fond de teint. Si votre bouton aime se faire voir, il faut sortir la force verte : le correcteur de rougeurs en stick. Appliqué avant l’anticerne, il permet d’atténuer la couleur du bouton.
Le fond de teint
Par-dessus l’anticerne, le fond de teint permet d’unifier le teint. Si vous avez tendance à faire beaucoup d’acné, utilisez plutôt une crème hydratante teintée pour atténuer l’aspect "paquet" du fond de teint.
La poudre Enfin, une touche de poudre permettra a votre peau de moins briller. Ne laissez pas un bouton vous gâcher la vie ! Alors à vous de jouer maintenant que vous avez percé tous les secrets pour tenir bon et faire face à l’apparition d’un bouton !
"Prendre Prendre un enfant par la main"
Parce que leur santé et leur bien-être est notre plus beau cadeau, Labriout soutient l’association Matana Lahaim Matana Lahaim, Lahaim fondée en Israël, par des olims français s’inspire de l’association française "un cadeau pour la vie" qui œuvre depuis 10 ans pour améliorer le quotidien et le bien-être des enfants hospitalisés. Matana Lahaim accompagne les équipes soignantes en Israël, et met en place des actions pour apaiser les enfants et les encourager dans leur parcours de soin. Parmi ses actions : Plus de 1000 cadeaux distribués à Hanouka aux enfants hospitalisés et ceux traumatisés par les alertes subies dans le pays Des maquillages de Pourim pour égayer le visage des enfants malades Exit les brancards ! L’opération "voitures électriques" permet aux enfants de se rendre au bloc opératoire en voiture électrique ! Et bien d’autres actions encore... Une incroyable chaine de solidarité et d’intégration est née grâce à Matana Lahaim, pour le bien-être des enfants hospitalisés.
LE MAGAZINE BIEN ÊTRE ET SANTÉ DES FRANCOPHONES EN ISRAËL
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Le Sucre, ami ou ennemi ? Par le Dr Alexandre Haddad, nutritionniste
Le sucre fait partie de notre vie alimentaire. Depuis qu’il s’y est imposé, il est considéré comme une des plus grandes conquêtes de notre histoire alimentaire. Source majeure de plaisir gustatif, qui est prêt à s’en passer ?
Mais d’abord, de quel sucre parlons-nous ?
La vieille appellation "sucres lents" et "sucres rapides" n’a plus de sens. On distingue désormais les sucres simples tels que le saccharose, le lactose, le maltose, le glucose et le fructose et les sucres complexes avec le Glycogène que nous fabriquons, utilisé par le foie et les muscles, et surtout l’Amidon qui comprend tous les féculents: la farine et ses dérivés (pain, pâtes, semoule...), les pommes de terre, le riz blanc ... Une curiosité : la salade et le papier sont constitués de sucres mais ils ne sont pas digérables. Les sucres complexes sont bons pour la santé alors que les sucres simples nous font du tort. Le Glucose nous est indispensable, le cerveau ne consomme que cela, mais nous en produisons suffisamment dans notre corps pour ne pas avoir à en ingurgiter. L’Amidon pourrait largement nous suffire, en sachant que beaucoup d’aliments contiennent déjà des sucres : laitages, fruits et légumes.
L’index glycémique, c’est quoi ?
Tous les glucides (simples ou complexes) provoquent un pic de glycémie (augmentation du taux de sucre dans le sang 30 mn après ingestion ; c’est ce qui détermine l’index ou indice glycémique en fonction du taux (plus ou moins grand). On l’a standardisé avec 50 g d’aliments en prenant comme base le Glucose qui a un index glycémique de 100. On considère habituellement que plus l’index glycémique bas et meilleur est l’aliment pour la santé. Néanmoins, ce classement dépend également de facteurs propres à l’individu et du contexte alimentaire. La présence de fibres au cours du repas, de protéines ou de lipides, d’acide acétique (vinaigre), ainsi que la cuisson (pâtes trop cuites ou al dente) et le temps de pétrissage agissent sur l’index glycémique. L’état de santé général également. Les diabétiques, par exemple, ont une vidange gastrique ralentie. Dans la classification de l’index glycémique,, un gâteau "petitbeurre" est plus intéressant qu’une banane, c’est dire les limites de ce calcul. On préfère désormais parler de charge glycémique,, produit de l’index glycémique et de la quantité de glucides ingérée. En gros, la quantité influe autant que l’index.
Le danger c’est le sucre ajouté !
Les bonnes attitudes face au sucre :
Nous mangeons trop de sucre depuis qu’il est facile de s’en procurer. La quasi-totalité des préparations alimentaires du commerce en contient, y compris les préparations salées, et en quantité trop importante. Les industriels en ajoutent parce que c’est un exhausteur de goût. On trouve dans les plats sucrés ou salés majoritairement du Glucose ou du Fructose car leur pouvoir sucrant est le plus élevé. Malheureusement, ce sont les sucres les plus nocifs pour notre santé. Le sirop de Glucose-Fructose, par exemple, est tiré du maïs. Abondamment rajouté dans les plats par les industriels, c’est une des grandes causes de l’obésité massive au Mexique et aux États-Unis.
Se désaltérer à l’eau. Y ajouter des écorces d’agrumes, des herbes fraiches (menthe, citronnelle) ou des épices (vanille, cannelle) pour ceux qui veulent du goût. Ne plus sucrer les boissons chaudes. Café, Thé et tisane se boivent nature. Il suffit de diminuer progressivement le sucre pour arriver à s’en passer. Trouver le bon café à l’amertume qui nous convient ou ajouter un peu de lait (naturellement sucré) Diminuer la quantité de sucre des recettes. Toujours trop élevées dans les livres de recettes. On peut remplacer par du miel ou du sirop d’Agave mais surtout on tient compte des aliments sucrés. Fruits, chocolat ou farine contiennent déjà du sucre. Bien choisir ses fruits. On préférera la pomme, la poire, la pastèque, le melon, les agrumes et la banane (oui, oui) riches en fibres et pauvres en sucre aux cerises, raisins, dattes et abricots. Faire trois repas par jour. En gardant une structure alimentaire saine, on évite les tentations du grignotage.
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Agrémenter les laitages. Mais sans sucre en ajoutant des épices, fruits secs ou portions de fruits. Eventuellement, on sucre soi-même mais on n’achète jamais de yaourts déjà sucrés ou aux fruits. Privilégier les produits complets. Les fibres permettent de réguler le passage du sucre dans le sang. On mâche plus et ça tient plus longtemps au corps. Eviter les produits liquides et bien mâcher. Un fruit mâché est toujours plus intéressant qu’une compote ou une purée. Faites-vous plaisir autrement. Lire un bon livre, se balader, chanter ou discuter avec un être cher fait autant de bien que manger sans faim et ne vous fera pas grossir. Consommer le moins possible de produits sucrés du commerce. Les barres chocolatées, les bonbons, les biscuits et les pâtisseries sont à réserver pour des occasions exceptionnelles. Anniversaires, compétition sportive... Et les boissons sucrées ? Essayez donc de manger autant de sucre qu’il y a dans une canette, c’est impossible. Le sucre à l’état liquide se sent beaucoup moins. On notera que les Sodas et les jus de fruits contiennent environ autant de sucre. Donc on les bannira, même quand ils sont "zéro", "light" ou allégés en sucres.
Le sucre est-il une drogue ? Non. Car le sucre ne donne pas de syndrome de manque en cas d’arrêt. Néanmoins, une addiction existe et un effort est nécessaire pour diminuer voire arrêter les prises de produits sucrés. Le plus souvent, ce n’est qu’une affaire de temps. Après quelques jours d’arrêt, l’envie de boissons sucrées disparaît. Essayez. Par quoi le remplacer ? Quel sucre utiliser ? Et les édulcorants ? C’est bien là le problème. Il ne faut pas le "remplacer" mais le diminuer. L’éliminer complètement n’est pas envisageable. Les sucres de substitution (Miel, sirop d’Agave, Stévia) et le sucre brun (de canne non raffiné) sont intéressants car ils diminuent le niveau d’addiction et le besoin de consommer à nouveau mais ça ne suffit pas, il faut réduire notre consommation. Le Stévia, qui dérive de la plante sud-américaine Stevia rebaudiana, a une très faible toxicité aiguë et aucune allergie n’a été décrite. Cependant, il s’agit d’un mélange complexe dont les composants ne sont pas tous bien connus. Quant aux édulcorants, c’est la pire des solutions. Maintenir le goût sucré est une erreur. Le cerveau et le corps est également leurré, augmentant la production d’insuline et stimulant les mêmes récepteurs qu’avec le sucre. Les dernières études le montrent : la consommation de produits light augmente le risque de diabète sucré autant que celle de produits sucrés.
Le sucre chez l’enfant : Contrairement aux idées reçues, aucune étude sérieuse n’a établi de lien entre consommation de sucre et hyperactivité de l’enfant. Néanmoins, les enfants mangent de plus en plus de produits sucrés. En particulier en Israël où les mœurs alimentaires les autorisent à manger n’importe quand. Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT 27
L’obésité et le surpoids des moins de 16 ans devient préoccupante en Eretz, tant chez les populations juives qu’arabes. Et n’oubliez pas que ce sont les habitudes alimentaires de la famille qui sont adoptées par les enfants et considérées comme «normales». Qu’un enfant demande une barre chocolatée est normal, qu’un adulte la lui donne systématiquement ne l’est pas. De plus, les enfants sont particulièrement sensibles aux publicités télévisées et d’affichage. Les annonceurs rivalisent d’astuces pour influencer les enfants et les adolescents. Les parents ont d’ailleurs un rôle extrêmement important à jouer dans l’éducation alimentaire en apprenant à leurs enfants à gérer l’alimentation émotionnelle et en remplaçant les mauvais aliments par des fruits ou des produits sains. On sait désormais que pour inciter les enfants à augmenter leur consommation de fruits et légumes, il faut leur servir, lors des repas, plusieurs fruits et plusieurs légumes. Leur donner le choix est un facteur fondamental de diversification.
caractérise par un excès de sucre dans le sang. On peut le diagnostiquer par deux examens sanguins : La glycémie à jeun (qui doit être inférieure à 1.20 g/l pour être normale) et le taux d’Hémoglobine glyquée (appelée également Hb A1c) qui est supérieure à 7% chez un diabétique non ou mal contrôlé. Ce dosage, utilisé depuis une vingtaine d’années, est bien plus fiable que la glycémie puisqu’il reflète le taux de sucre sanguin sur près de 4 mois. Ce taux élevé de sucre dans le sang provoque des complications dans tout le corps : au niveau de la rétine (rétinopathie diabétique), des reins (néphropathie diabétique), des artères (angiopathie) et des nerfs (neuropathie). De plus, il favorise les infections et diminue les capacités de cicatrisation.
Équivalences :
Le diabète gestationnel qui se déclenche au cours de certaines grossesses et qui menace autant la future maman que le fœtus. Il se traite également par un contrôle accru de l’alimentation et par de l’insuline quand cela ne suffit plus.
En sachant qu’un morceau de sucre fait 6 g soit 24 Calories (le plus courant n°4) 1 verre de lait = 1 morceau de sucre 1 canette de soda (33 cl) = 7 morceaux de sucre 33 cl de jus d’orange pur jus = 7 morceaux de sucre (et oui, c’est pareil) 1 litre d’eau = 0 morceau de sucre 1 cuillère à café de Nutella = 2 morceaux de sucre 1 pita blanche = 5 à 6 morceaux de sucre 1⁄2 baguette pain blanc = 11 morceaux de sucre 1 glace Magnum = 4 à 5 morceaux de sucre 1 banane (100g) = 3 morceaux de sucre 1 pomme (100g) = 2 morceaux de sucre 1 datte séchée = 1 morceau de sucre 100 g de purée de pommes de terre maison = 2 morceaux de sucre 1 barre chocolatée = 6 morceaux de sucre 1 yaourt aux fruits = 3 morceaux de sucre Il est évident que ce calcul n’est pas exact et pas très honnête mais il n’est qu’indicatif Amusez-vous à calculer vous-mêmes, vous changerez forcément vos habitudes d’achat...
La maladie liée au sucre : le diabète sucré :
Maladie liée au sucre par excellence, le diabète se 28 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
Il existe trois formes de diabète sucré. Le diabète insulino-dépendant touche le sujet jeune qui ne produit pas assez d’insuline. Il est plutôt rare (6% des cas) et se traite par des injections d’insuline et par un contrôle alimentaire très strict.
Le diabète non-insulino-dépendant ou diabète de type 2 (également appelé diabète gras) est le plus fréquent (90% des cas). La population mondiale de plus de 40 ans est de plus en plus touchée par cette maladie. A l’origine de ce fléau, 2 causes majeures : La surconsommation de sucre ou de produits sucrés (édulcorants compris) et le manque d’activité physique. La sédentarité ne permettant pas au sucre du sang de pénétrer dans les muscles. On le traite habituellement par des médicaments. Parmi les maladies dépendantes de la consommation de sucre on citera également l’obésité, les caries dentaires, les AVC et les maladies cardiovasculaires.
En conclusion Le sucre ou les sucres simples ont leur place dans notre alimentation car le plaisir en est une composante essentielle. Il faut donc apprendre à gérer les aliments glucidiques sans les supprimer et veiller aussi à limiter leur disponibilité. Il convient, d’une part, de les intégrer dans une alimentation globalement équilibrée, et d’autre part, de consommer des quantités adéquates.
SANTE ISRAEL
M
"Bikour Olim"
PROPOSE UNE AIDE GRATUITE AUX OLIMS ET... CHERCHE ÉGALEMENT DES BÉNÉVOLES POUR AGRANDIR SON ÉQUIPE!
Marie Avigad est responsable du projet qui a pour partenaires : - la Fondation Pharmadom qui a permis sa création, l’association Qualita pour l’accompagnement du projet et le recrutement des bénévoles et - le Centre Interculturel de Jérusalem (JICC) pour la mise en œuvre et la poursuite du projet. Le principe ? Des bénévoles accompagnent les francophones olim nouveaux ou anciens dans les organismes tels que les hôpitaux, les caisses de santé, le Bitouah Leumi, la mairie. Ils les aident à se repérer dans les diverses structures, à connaître leurs droits et à en bénéficier, et recevoir les services dont ils ont besoin. Pour le moment, ce sont sept bénévoles qui ont été formés sur les thèmes suivants : le Bitouah Leumi, l’accompagnement dans les hôpitaux, le rôle de l’accompagnateur, l’exploitation des droits, les limites entre traduction et accompagnement, ce qu’est un grand hôpital, etc. Dès la prise de contact avec la personne à accompagner, leur rôle est de comprendre ses besoins,
"Bikour Olim" est un projet pilote sur JÉRUSALEM, créé par l’équipe de Santé Israël, le site d’infos santé sécurisé pour les francophones (https://www.sante.org.il).
l’aider à définir ce qu’elle doit faire et comment, et aussi d’être un soutien moral avant et pendant le moment où elles l’accompagnent. Pour finir, elles s’assurent que la personne a fait sa démarche de manière efficace et font un retour de mission auprès de Marie, la responsable du projet. Le projet Bikour Olim a déjà été présenté aux coordinatrices de l’Intégration de la mairie, aux assistantes sociales des services sociaux et des hôpitaux, aux caisses de santé, qui s’impliquent avec nous sur le terrain. Tous ces
professionnels se mobilisent pour diffuser le projet et nous adresser les personnes qui pourraient en bénéficier. C’est d’ailleurs par leur biais que sont arrivés les intéressés dont nous nous sommes déjà occupés. Contactez-nous ! Bikour Olim - Internet : https://www.sante.org.il (page contactez-nous du site) ou directement sur l’email suivant : sante@sante.org.il Coordinatrice du projet : Marie Avigad
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Le Magnésium :
Alicament ou placebo ?
Les dernières données Laurence Nahmani-Charbit
Le Magnésium est un oligo-élément minéral.
60% du magnésium de notre corps est stocké dans les os (il aide à maintenir la structure du squelette avec le calcium notamment), 25% par les muscles dont il favorise la décontraction, le reste se répartit à la fois dans le cerveau (transmission de l’influx nerveux) et nos (fabrication de protéines et régulation du rythme cardiaque). En prime, il régule le transit intestinal, son emploi excessif peut avoir des effets laxatifs.
A savoir
les besoins en magnésium augmentent chez la femme enceinte, qui allaite, chez les sportifs (la sueur en fait perdre) et les personnes âgées.
Ce qui le fait chuter : les régimes à répétition, le sport de haut niveau, le stress chronique, l’alcool. En fonction des modes, il est plus ou moins massivement prescrit par les médecins face à divers troubles psychiques ou à certaines arythmies cardiaques bénignes, sans parler de la spasmophilie qui a eu son âge d’or. Son rôle en thérapeutique reste assez vague et on connait déjà l’inutilité de son dosage sanguin en usage courant. Notre sélection en Israël :
Le top des aliments qui en contiennent
Avec les conseils de la Pharmacie Neve Tsedek, 10 Rehov Hertz, Tel Aviv. (Laurence et Marc Estrache)
Les légumes à feuilles vertes (90 mg de magnésium pour 100 g d’épinards cuits), les noix (77 mg pour 30 g de noix de cajou), les céréales complètes (60 mg de magnésium pour 10 g de son de blé).L’eau de boisson peut également contenir du Magnésium. Il suffit de lire sur l’étiquette. Une barre de 30g de chocolat noir contient 34 mg de magnésium, une banane 45 mg et 30g d’amandes (une poignée) contiennent 90 mg de magnésium.
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Magnox 520 (Naveh Pharma):
le plus riche en magnésium, 520 mg/capsule, fournit 186% des apports journaliers recommandés pour les femmes et 149% pour les hommes. Magnésium NT.LC (Naveh Pharma): Spécifiques pour les crampes des membres inférieurs (nocturnes ou liées au sport), 190 mg de magnésium associé à des vitamines D et E. Mgsport (Mgsport) : 380 mg de Magnésium, associé à des vitamines (B6,D,E)
Magnolax
(sodot hamizrah): Recommandé pour les constipations. Sous forme liquide, 5 ml de sirop contiennent 500mg de magnésium associé à de la glycérine possède un effet laxatif.
Retour sur ses actions reconnues. • Crampes : Plusieurs essais ont montré l’efficacité du Magnésium pour traiter les crampes de la femme enceinte, même si une équipe israélienne a évalué l’impact de l’oxyde de Magnésium chez des sujets se plaignant de crampes nocturnes et n’a pas observé d’effet bénéfique. • Dépression : Dans ce contexte où l’on s’efforce d’identifier d’éventuels "alicaments" protecteurs, une équipe de Qingdao (Chine) qui a réalisé une étude pour évaluer l’influence des apports quotidiens de Magnésium et de calcium sur le risque de dépression a conclu que leur apport est associé à une réduction du risque de dépression, même si ces conclusions méritent d’autres études. • Hypertension artérielle : Là aussi, les dernières études indiquent que la supplémentation en magnésium est associée à une baisse modeste mais significative de la pression artérielle. • Accident vasculaire cérébral : Une analyse de sept études prospectives évaluant la relation entre la consommation de Magnésium et le risque d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) a conclu qu’une augmentation de 100 mg/j de Magnésium est associée à une diminution de 8 et 9 % du risque d’AVC total et d’AVC ischémique respectivement. Bien que cette étude ne permette pas à elle seule de préconiser une supplémentation en Magnésium sous forme de complément alimentaire, elle suggère l’intérêt d’une alimentation riche en ce nutriment.
DENTISTE Dr Tatiana Sperling Ouaknin / Dr Anthony Sultan / Dr Lea Tapiro / Dr Alexandra Arous MÉDECIN GÉNÉRALISTE Dr Edgar Cohen
CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE Dr Arie Chetboun / Dr Benjamin Fedida
CARDIOLOGUE Dr Cohen Maman Laureen / Dr Elisha Ouzan
CHIRURGIEN PLASTIQUE Dr Oanna Meyer / Dr Jeremy Niddam
GYNÉCOLOGUE Dr Yehuda Dajoux / Dr Marc Zerah Dr Cohen Jonathan
KINÉSITHÉRAPEUTE Julien Encaoua
OPHTALMOLOGUE / ORTHOPISTE Dr Franck Amouyal / Joel Abou DERMATOLOGUE Dr Philippe Bensaid
PSYCHIATRE Dr Gilles Azoulay HOMÉOPATHE / ACUPUNCTURE Dr Joseph Zrihen
ORL Dr Dan Benabu
ANGIOLOGUE/PHLÉBOLOGUE / MÉDECIN VASCULAIRE Dr David Bouaziz
GÉRIATRE Dr Karine Barkate
OSTÉOPATHE Keren Nedjar / Sarah Cohen
PSYCHIATRE Dr Michael Szprync / Dr Gilles Azoulay
PODOLOGUE Carole Elfassi
RADIOLOGUE / ECHOGRAPHIE Dr Patrick Haddad
NEUROFEEDBACK Mickael Bensoussan
Ouvert du dimanche au jeudi de 08h00 à 20h00 / Vendredi de 08h00 à 14h00
Le cannabis médical : Israël,le pionnier Par Laurence Nahmani-Charbit avec la collaboration du Dr Orna Landau de Shalit
De la marijuana pour les malades .... C’est de la folie ?!
A ce jour interdit en France bien qu’autorisé en Espagne, Italie, Allemagne et Grèce, l’usage du cannabis médical est largement installé en Israël qui s’impose sur la scène internationale comme un leader mondial et un pionnier dans la culture et l’emploi de cannabis à visée thérapeutique. Alors, on oublie les dealers et on pense thérapeutique, antalgique, universités et Professeurs. L’histoire de l’industrie du cannabis en Israël a commencé avec la recherche et avec le professeur Raphael Mechoulam, scientifique et père du cannabis médical, qui a identifié en 1964 le tétrahydrocannabinol (communément appelé THC), le composé actif de la marijuana qui produit l’ « effet psychotrope » recherché par ceux qui consomment régulièrement le cannabis de manière « sociale ». Un autre composé actif principal de la marijuana est le cannabidiol (CBD), qui présente des avantages médicaux, y compris des propriétés anti-inflammatoires qui constitueraient la clef contre certaines maladies telles que la maladie de Crohn.
Combien de patients concernés ?
Ils étaient 10.000 en 2012 et 40.000 patients concernés aujourd’hui en Israël avec une nette augmentation depuis 3 ans. Il semble que ce nombre continuera à augmenter au fur et à mesure de publications médicales et scientifiques attestant de son efficacité dans certaines pathologies.
Les indications actuelles (selon le Ministère de la Santé israélien) :
Les indications actuelles (selon le Ministère de la Santé israélien et la Clinique de la Douleur) : L’oncologie représente 40% des prescriptions, le cannabis augmente la qualité de vie des patients malades du cancer, diminue les effets secondaires de la chimiothérapie (nausées, manque d’appétit), réduit l’anxiété et améliore les douleurs chroniques liées aux métastases et les douleurs neuropathiques. On l’utilise également en psychiatrie dans les syndromes post-traumatiques, en neurologie dans l’épilepsie (de l’enfant uniquement, sous certaines conditions), la maladie de Parkinson chez l’adulte, certains symptômes liés à la 32 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
sclérose en plaque. Chez les enfants, on l’emploie dans les cas d’épilepsie sévère et d’autisme violent. En gastroentérologie, il est utilisé dans les rectocolites hémorragiques et la maladie de Crohn et en rhumatologie dans les fibromyalgies parfois. Les futurs essais comprennent des tests pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, le syndrome post-traumatique et les inflammations des yeux.
En France :
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) est chargée (l’annonce en été faite le 10 septembre 2018) d’évaluer la pertinence et la faisabilité de la mise à disposition du cannabis thérapeutique. Ses premières conclusions sont attendues d’ici la fin de l’année. En attendant, le Sativex© (spray buccal utilisé dans les contractures musculaires liées à la sclérose en plaque) bien qu’autorisé n’est pas encore commercialisé, Le Marinol© (capsules agissant sur les effets secondaires du cancer entre autres) et l’Epidiolex© (huile active sur l’épilepsie rebelle) attendent patiemment l'autoristion d'être prescrits.
En pratique, les formes les plus vendues en Israël sont les fleurs déjà préparées
en joint ou en fleurs directement. Il existe également des gélules concentrées ou encore des huiles à mettre sous la langue, préférées par les populations religieuses qui ne fument pas le Chabat mais pas par les médecins qui y voient une façon indirecte d’augmenter progressivement les doses ! La difficulté consiste à obtenir des plantes de bonne
qualité car le moindre changement dans les techniques de culture, la météo ou l’arrosage peut affecter la composition chimique de la plante et sa concentration en THC et en CBD.
Les posologies :
20g/mois en dose de départ et on augmente les doses en fonction du temps selon le patient sans dépasser 50g/mois en théorie (dose largement dépassée par certains médecins).
Un circuit très surveillé et pas simple
quelque soit la voie d’administration et la paperasse interminable du circuit à laquelle le patient qui souffre est soumis. On l’aura compris, la prescription de cannabis n’est pas une affaire simple, il s’agit pour le médecin d’être officiellement habilité à le prescrire dans sa spécialité selon des critères de douleurs bien précis : par exemple, un médecin de la douleur le prescrira pour des douleurs résistantes pendant plus d’un an à tous les traitements antalgiques proposés (opiacés, antidépresseurs, gabapentine...et ce, quel qu’en soit la voie , même injectable). Une demande médicale est formulée au ministère de la Santé qui évalue le dossier et délivre au cas par cas un "Rishayon" permettant de s’approvisionner chez l’un des 7 fournisseurs du pays. Tikun Olam est l’un d’entre eux, le plus ancien et le plus grand dispensaire de cannabis en Israël, il explique et fournit sur prescription leurs doses mensuelles aux patients à qui on a prescrit du cannabis. A Tel Aviv, avec les conseils des infirmiers spécialement formés de Tikun Olam, les patients peuvent décider d’acheter leur prescription sous forme de fleur, joints pré-roulé, de pilules ou d’huile. Tikun Olam traite 15.000 personnes par mois.
à laquelle est soumise le patient qui souffre. Une initiative qui a son travers... en le rendant plus accessible, on entrouvre également la porte aux excès voire à la toxicomanie.
La limite... des effets secondaires et la perte des illusions
Le Dr Landau de Shalit, médecin anesthésiste et spécialisée dans le traitement de la douleur, insiste sur « l’importance avant d’inclure un patient de réaliser l’anamnèse familiale afin de détecter s’il existe un risque familial de psychose, ce qui constitue une contre-indication formelle à la prescription de cannabis médical ». Et elle souligne le danger des addictions (12%) liées évidemment à son emploi. Les troubles de mémoire, les baisses de motivations, l’impossibilité de reprendre une vie sociale normale sont autant d’indicateurs à surveiller. Le cannabis « mondain » récréatif n’échappe pas à ces effets, même si de fait, il est moins surveillé.
Le Dr Orna Landau de Shalit
est médecin anesthésiste et spécialisée dans le traitement de la douleur. Elle a quitté Genève pour s’installer en Israël en l’an 2000. Elle exerce aujourd’hui en koupat holim (Clalit) et à l’hôpital Ihilov de Tel Aviv ainsi qu’en cabinet privé à Tel Aviv dans un centre médical sportif. Pour la contacter ou vous renseigner : ornadoctor@gmail.com
Et la religion dans tout ça ?
Elle ne reconnait pas le cannabis « récréatif » mais soutient son utilisation médicale après échec des autres thérapeutiques antalgiques, arguant que l’homme, même s’il doit en devenir dépendant, ne doit pas souffrir.
Alors, que nous réserve l’avenir ? Un projet national lancé par le Ministère de la Santé vise à rendre plus accessible la marijuana et à assouplir certaines des exigences liées à l’usage du cannabis médical. Il s’agirait d’augmenter le nombre de médecins prescripteurs, de rendre le cannabis disponible dans les pharmacies agréées, et de réduire la paperasse interminable du circuit
Certains industriels ne jurent que par l’ajout de CBD dans l’alimentation, justifiant que le cerveau en produit naturellement et qu’en petites quantités, il ferait du bien. Et dans le monde des start-up, on murmure que son utilisation médicale intéressera vite tous les incubateurs...pour rappel, son autorisation envisagée à l’export rapporterait à Israël plus d’un milliard d’euros.... Une envie d’exploiter une ferme ? Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT 33
PSYCHOLOGIE KARINE BENISTI
Psychologue Clinicienne Psychothérapeute
Des questions : Notre psy est là !
QUESTIONS D’ADULTES Lionel, 51 ans
Lorine 46 ans
Mes enfants âgés de 12 à 16 ans sont addicts aux écrans. Ils ne veulent plus jouer ensemble et passent de l’iphone à l’ipad, à la télévision. Ils refusent même de sortir de la maison. Cela me désole mais je ne sais pas comment m’en sortir. On sait aujourd’hui qu’il faut réguler le temps passé par les enfants sur les écrans. Les enfants ne peuvent pas le faire seuls, et l’usage de tous les écrans est chronophage. Le problème du temps excessif passé devant les écrans touche quasiment toutes les familles et les parents doivent imposer des limites à leurs enfants. Il est recommandé par exemple d’éteindre les écrans au minimum une heure avant l’heure du coucher afin de favoriser les conditions d’endormissement. Il faut également : - pousser vos enfants à faire de l’activité physique car c’est bénéfique pour la santé mentale et physique - favoriser les interactions sociales réelles et savoir que les réseaux sociaux (instagram,facebook) véhiculent des images de perfection qui entament l’estime de soi des enfants. Il existe aujourd’hui de nombreux logiciels qui permettent de contrôler et limiter le temps d’accès de vos enfants sur les ordinateurs et téléphones. Les parents d’aujourd’hui doivent savoir s’adapter aux nouvelles technologies en mettant en place de nouveaux modèles concernant l’éducation de leurs enfants ; le principal objectif étant de les protéger même lorsqu’ils ne sont pas conscients du danger. 34 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
Je suis divorcé, et j’ai deux grands enfants qui vivent en France. Je vis depuis peu en Israël avec une femme qui a deux enfants âgés de 9 et 13 ans et qui me font la misère. Ma compagne ne me soutient pas toujours assez et cela crée des climats de tension. Suis-je obligé d’avoir un lien avec mes beaux fils que je n’aime pas ? Les familles recomposées sont fréquentes aujourd’hui et le rôle de beaux parents et de beaux enfants n’est pas toujours facile à endosser. La première chose à faire est d’être dans la communication avec votre compagne. Quels sont la place et le rôle d’un beau père et d’une belle mère selon vous et selon elle ? Vous trouvez qu’elle ne vous soutient pas assez ? Pourquoi ? Qu’attendez-vous de sa part ? Il faut savoir entretenir votre couple et le faire évoluer. Cherchez à dialoguer calmement (en dehors d’un moment de crise) afin de trouver des solutions pour créer un climat de vie serein et harmonieux, qui sera bénéfique à vous tous. Vous ne pouvez pas lui demander de choisir entre vous et ses enfants. De plus, ses enfants sont jeunes et de ce fait vont vivre avec vous plusieurs années. Donc pour répondre à votre question, oui vous allez être obligé de garder un lien même si vous n’êtes pas obligés d’aimer les enfants de votre compagne. Mais il faut travailler pour faire évoluer ce lien grâce au dialogue. Et de mauvaises relations avec les fils de votre compagne peuvent engendrer, par effet miroir, de mauvaises relations entre elle et vos enfants.
Valérie, 30 ans Tel Aviv
Mon compagnon vient de me quitter. Nous nous disputions beaucoup et je pense que c’est mieux ainsi mais je suis très triste et je n’arrive pas à remonter la pente. Avez-vous quelques conseils à me donner ? Il n’est pas toujours facile de savoir se détacher même si les liens ne sont pas épanouissants. Dès l’enfance la vie est faite de séparations répétitives : l’entrée à la crèche puis à l’école, et des évènements de vie comme des déménagements, des divorces de parents, des décès... Cependant, à l’âge adulte, chaque individu gère plus ou moins bien les moments de séparation, et cela dépend notamment du vécu et de l’enfance de chacun. La rupture amoureuse est souvent douloureuse car on se sent abandonné et la perte de la relation d’amour donne l’impression de perdre une partie de soi et peut être ressentie comme une réelle blessure narcissique. Il faut vous laisser du temps pour faire le deuil de cette relation et cicatriser. Essayez de faire des choses qui vous font plaisir, comme par exemple sortir avec des amis, aller au cinéma et faites aussi du sport, car c’est bon pour votre physique et votre mental.
PSYCHOLOGIE
QUESTIONS D’ENFANTS Elsa, 15 ans, Tel Aviv
Il y a un garçon qui me plaît, puis-je aller vers lui ou dois-je attendre qu’il s’intéresse à moi ? Bien sûr que tu peux aller vers le garçon qui te plaît, afin d’apprendre à mieux le connaître. Tu n’es pas obligée de lui avouer tes sentiments. Si c’est trop difficile pour toi d’aller vers lui seule, tu peux lui proposer de faire une sortie en dehors de l’école avec d’autres copains et copines. Et sache qu’il y a aussi des garçons timides ou réservés qui n’osent pas trop aller vers une fille même si elle leur plaît. Une relation amoureuse commence souvent comme une relation amicale, on découvre l’autre, ses qualités, ses défauts, et on avance ensemble dans une relation de confiance qui grandit. Bonne chance !
Lyron, 13 ans Tel Aviv
Je n’ai plus envie de me laver, et encore plus en ce qui concerne mes cheveux. Est-ce normal ? Je me fais beaucoup engueuler par mes parents. Le fait de ne pas vouloir se laver le corps ou les cheveux, de ne pas vouloir se brosser les dents est un phénomène fréquent à l’adolescence, l’hygiène ne faisant souvent pas partie des préoccupations des jeunes. Ne pas se laver est une façon de t’opposer à tes parents en cherchant leurs limites, tu souhaites grandir et t’autonomiser. Essaye de dialoguer avec tes parents pour trouver un compromis car c’est difficile pour toi comme pour eux de vous « engueuler » tous les jours. Alors oui, il est important de se laver pour des questions d’hygiène et c’est bien que tes parents te le rappellent car cela montre qu’ils se soucient de toi. Et je suis sûre que bientôt tu ressentiras par toi-même le besoin de te laver le corps et les cheveux.
Shaïli, 9 ans, Raanana
Je dis des secrets à ma best friend mais elle les répète et ça me fait de la peine. Depuis petite, moi, on m’a toujours appris à garder les secrets. Qu’est-ce que je peux faire ? Tous les enfants ne savent pas garder les secrets (ni tous les adultes, d’ailleurs). Il faut d’abord que tu parles à ta meilleure amie et que tu lui expliques que cela te fait de la peine qu’elle répète tes secrets. Si elle ne sait pas garder les secrets, c’est peut être parce que pour elle ce n’est pas important, ou bien parce qu’on ne lui a pas appris comment les garder. Alors tu peux peut être lui apprendre à faire comme toi, à savoir tenir sa langue. Et, si malgré cela elle n’y arrive toujours pas il faudra que ce soit toi qui apprennes à ne pas lui dire tes secrets. Si elle est ta meilleure amie c’est qu’elle a surement plein d’autres qualités. Et dans la vie, on peut avoir plusieurs best friends et ne pas leur raconter la même chose à toutes, car avec le temps on apprend à savoir ce que l’on peut dire à qui.
Notre psy vous répond et vous aide : Adressez-lui vos questions : labrioutmag@gmail.com
Karine Benisti
Par discrétion et souci de confidentialité, les prénoms des parents et enfants ont été changés.
Psychologue Clinicienne | Psychothérapeute Diplômée de l’Université Paris V Consultations enfants, adolescents, adultes sur rendez vous Tel Aviv : Dizengoff Clinic 7 Tel Haï
| Raanana : My Clinic 1 Schwartz
Tél : 058 788 77 42 Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT 35
SENIOR
Une douce activité physique
adaptée aux seniors Laurence Nahmani-Charbit, Dr en Pharmacie (avec recommandations OMS : Organisation Mondiale de la Santé)
L’OMS recommande 30 minutes par jour de sport, doux pour réduire le risque de maladies du cœur, de maladies métaboliques ,renforcer les muscles, diminuer l’ostéoporose et limiter la prise de poids ! Pourquoi ? A partir de 50 ans, la masse musculaire et la force diminuent de 40 à 50% tandis que la masse graisseuse augmente. Avec l’âge, l’essoufflement est aussi plus important et l’équilibre plus fragile. Les particularités de la gymnastique adaptée aux seniors: Douce, non-violente, basée sur une respiration ample et régulière pour améliorer l’endurance cardio respiratoire. Adaptée au maintien de l’équilibre spatio-temporel et la prévention des chutes. Objectif : d’activité physique et de dépendance médicamenteuse.
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Senior : j’y gagne quoi ? Du souffle, du muscle, de la souplesse ! - Une masse musculaire renforcée et tonique, un meilleur état osseux et des articulations et cartilages plus souples. - Une bonne espérance de vie, on réduit l’incidence de maladies chroniques non transmissibles (cardio-vasculaires, diabète, AVC, cancers du côlon, du sein...) sans incapacité et on évite l’entrée dans le seuil de dépendance. - Une meilleure capacité cardiorespiratoire, avec amélioration des fonctions cognitives, de l’équilibre et de la mobilité - Une bonne image de soi avec un maintien du rôle social et moins d’isolement/dépression. En Pratique : Au moins 2,5 heures/semaine d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 1,5 h d’activité d’endurance d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue. Pratiquer l’activité par périodes d’au moins 10 minutes. • Pratiquer au moins 2,5 heures/semaine d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 1,5 h d’activité d’endurance d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue. 36 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
Un bon site : gymdoucesenior.fr Ce site est conçu par une animatrice spécialisée dans la prévention du vieillissement par les activités physiques et les loisirs. Les exercices sont photographiés sous plusieurs angles pour éviter les défauts de postures. En prime, une police de caractères plus grosse en cas de difficulté de lecture. On peut télécharger les 150 fiches pour 12,20€. • Pratiquer l’activité par périodes d’au moins 10 minutes. • L’activité englobe notamment les loisirs, les déplacements (par exemple la marche ou le vélo), les activités professionnelles, les tâches ménagères, les activités ludiques, les sports ou l’exercice planifié, dans le contexte quotidien, familial ou communautaire.
SENIOR Les précautions à prendre L’entraînement doit être progressif (on ne se lance pas dans une activité sportive rapidement surtout après une longue période d’interruption), régulier pour obtenir des bénéfices et éviter de se faire mal. En groupe, choisir une activité physique qui correspond à son niveau et ses capacités. Bien s’équiper : de bonnes chaussures de sport + des vêtements adaptés + boire !
La marche nordique : Sport traditionnel qui se pratique avec des bâtons en fibre de carbone, qui allègent d’un tiers le poids porté par les genoux et qui font travailler les bras, les pectoraux, les épaules et les muscles fessiers. La gymnastique : En salle, avec un coach d’abord puis seul ou en groupe, avec ou sans musculation, elle enchaine des mouvements adaptés aux seniors. L’aquagym : Dans l’eau, le corps ne pèsera qu’un dixième de son poids alors quelle que soit la corpulence, le travail musculaire est plus intense sans s’en rendre compte. La gym mémoire : C’est une gymnastique basée sur la coordination, la mémorisation et la concentration. Recommandée dans la prévention de la maladie d’Alzheimer. Le Tai Chi Chuan : Pratique traditionnelle chinoise qui permet de renforcer son tonus musculaire, d’améliorer son équilibre et sa souplesse, grâce à des mouvements fluides et lents. Le tir à l’arc ou le golf, pour s’aérer et développer la coordination et l’adresse. Le vélo, adapté pour ceux qui souffrent d’arthrose au niveau des hanches, chevilles et genoux (sauf en cas d’arthrose sévère du genou) ou qui ont une surcharge pondérale. Et pour les adeptes d’activités insolites... La « canne défense », » initialement outil de self-défense, est une activité permettant de travailler l’équilibre, créer du lien social par des jeux de rôles agresseur/agressé. Mais aussi... Les jeux vidéo, notamment la « Wii thérapie » : Des exercices ludiques pour maintenir son équilibre, sa forme physique ou stimuler sa mémoire. Quelques précautions avant de commencer : Prendre un avis médical, seul votre médecin saura si vous êtes habilité à faire du sport et après examen et bilan, pourra vous recommander une pratique sportive ou la déconseiller au contraire. Ne jamais forcer, s’arrêter dès qu’une sensation douloureuse apparaît. On en reste babas...
Joanna Quels sports ?? La base : pas de violence, les performances après 50 ans n’étant plus les mêmes qu’à 20 ans. Les activités à déconseiller : On ne se mettra pas au ski et aux sports de raquette, tennis et squash après 50 ans car ces activités sollicitent beaucoup les articulations. Idem pour la course à pied rapide qui malmène trop le cœur et les genoux. Activités à encourager : Le Yoga : Cette discipline ancestrale enchaine des postures douces et des techniques de respiration qui détendent les muscles, tonifient les organes internes, assouplissent les articulations et soulagent les douleurs dorsales.
Quaas, gymnaste allemande, 92 ans, arrivée 5ième à l’épreuve des barres parallèlescatégorie plus de 70 ans lors d’une compétition nationale à Berlin.
Robert Marchand, 106 ans,
champion cycliste, recordman du monde sur piste en 2017, son secret « j’ai usé de tout, abusé de rien ! ». A en admirer ces sportifs incroyables, une chose est sure, l’âge c’est dans la tête. Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT 37
BIEN-ETRE
Ostéo ou Kiné ?
Le principe
Le principe
Il fait quoi en une phrase ?
Il fait quoi en une phrase ?
Quelle formation ?
Quelle formation ?
Approche globale qui s’appuie sur un principe d’interdépendance des structures du corps humain. De ce fait, toute perte de mobilité d’une articulation ou d’un muscle, ligament, viscère peut provoquer un déséquilibre de l’état général. Mobilise les articulations et les tissus de tout le corps pour rééquilibrer l’organisme 5 ans d’étude et un diplôme d’ostéopathe agréé par le ministère de la santé
Coût et remboursement
Variable, mais en général 250 à 300 nis la séance d’une heure, prise en charge partielle ou complète à raison de quelques séances parfois selon les conditions fixées par votre assurance santé privée
Le déroulement de la 1ère séance ?
L’ostéopathe interroge, observe notre posture et explore le corps à travers tests et techniques de manipulation manuelles adaptées à chaque patient. Une séance dure une heure environ. Le patient est passif.
On prévoit combien de séances ?
Une ou deux séances peuvent suffire dans les cas de dysfonctions musculo-squelettiques, plus pour les pathologies chroniques et quelques unes pour les problèmes psychosomatiques de fond (anxiété, migraines, dépression)
C’est indiqué pour quoi ?
Douleurs dorsales, lombaires, cervicales, articulaires, maxillaires, sciatiques Ballonnements, colites, constipation, reflux Rhinites, sinusites, vertiges, acouphènes, Céphalées, migraines, nervosité, spasmophilie, stress et anxiété. Femmes enceintes : Lombalgies, douleurs ligamentaires, maux de tête, sciatiques, dorsalgies, cervicalgies, problèmes de circulation, reflux gastriques, insomnies Nouveaux nés : Une visite après la sortie de la maternité (environ 10 jours après) libère les tensions des tissus, détend le crâne du bébé surtout s’il a vécu un accouchement un peu compliqué et aide l’enfant à prendre conscience de son corps. 38 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
Acte médical, manuel ou instrumental validé au niveau scientifique, qui aborde les problèmes de mobilité liés à une pathologie. Son action cible une articulation, un membre ou le système corporel
Réalise des actes médicaux, manuels ou instrumentaux pour rééduquer notre corps
5 ans d’études après le bac, un diplôme d’état et une inscription à l’ordre (En France) des masseurs-kinésithérapeutes
Coût et remboursement
Variable, mais en général 120 à 250 nis la séance de 20 à 30 mn selon l’indication, prise en charge partielle ou complète à raison de quelques séances parfois selon votre assurance santé privée
Le déroulement de la 1ère séance ?
Le kiné interroge, prend le relai de la prescription médicale, détermine un programme avec des techniques manuelles ou instrumentales adaptées. La séance dure 20-30 minutes. Selon le programme, le patient est passif ou participe activement pendant la séance et chez lui par la suite aux mouvements.
On prévoit combien de séances ?
On s’inscrit dans un parcours de soins comprenant au minimum 10 séances.
C’est indiqué pour quoi ?
Kinésithérapie articulaire (arthrose) Kinésithérapie respiratoire (asthme, bronchite, bronchiolite) Kinésithérapie urologique et gynécologique (rééducation du périnée ou de l’appareil urinaire, des sphincters) Kinésithérapie post chirurgicale ou suite de traumatisme Kinésithérapie circulatoire, drainage lymphatique Kinésithérapie de l’équilibre ou ORL (notamment troubles de l’équilibre)
Par Laurence Nahmani-Charbit, avec la collaboration de Yohan Amsellem, Ostéopathe
DES HUILES ESSENTIELLES POUR UN HIVER TRANQUILLE
Les huiles essentielles sont la version très concentrée des huiles naturelles issues des plantes. Une huile essentielle est un liquide concentré en substances végétales, obtenu par extraction ou distillation de molécules volatiles de la plante d’origine. De toute leur longue histoire les puissants composés végétaux que sont les huiles essentielles n’ont jamais été aussi tendance que maintenant. Les huiles essentielles sont utilisées depuis plus de mille ans pour guérir les blessures, réduire le stress, lutter contre certains virus, et promouvoir le bien-être général. Par Sandrine Houta
Retrouver un confort respiratoire
L’hiver est la période de l’année difficile quel que soit le climat pour qui est sensible aux affections. En effet, durant cette saison, les températures basses (même si en Israël les températures sont plus clémentes qu’en France) fragilisent les muqueuses, en particulier les sinus et les bronches. Pour les protéger, on mise sur la diffusion d’huiles essentielles dans son habitat. L’aromathérapie a en effet le pouvoir d’assainir l’air intérieur et d’éliminer les microbes. Il est donc conseillé de brancher son diffuseur plusieurs fois par jour, à raison d’une dizaine de minutes de diffusion. Pour le choix des huiles, on privilégie l’eucalyptus radiata décongestionnant, le pin qui favorise l’oxygénation du sang ou encore l’huile essentielle de niaouli, considérée comme anti-infectieuse.
Contre la déprime saisonnière
Petit coup de blues ? L’huile essentielle de camomille a la particularité d’agir sur l’anxiété, les insomnies, le stress et les déséquilibres affectifs. La racine d’angélique, elle aussi, permet d’obtenir une huile réputée pour être un excellent tonique qui combat la fatigue et l’asthénie. Elle est encore reconnue pour ses vertus sédatives en cas de fatigue nerveuse et de troubles du sommeil. Enfin, enivrante, l’huile essentielle de lavande est un excellent produit antistress qui agirait, dit-on, comme un antidépresseur naturel !
Pour lutter contre les petites infections
Rhume, grippe, gastro-entérite..., l’hiver apporte avec lui son lot de petits désagréments. Et parce que beaucoup d’huiles essentielles sont anti-inflammatoires, décongestionnantes, antitussives etc., elles permet-
tent de combattre les affections hivernales en limitant la prise de médicaments. Pour déboucher le nez, fluidifier les sécrétions, retrouver un confort digestif et calmer la toux, on mise encore sur l’huile essentielle de lavande (calmante et anti-inflammatoire), de menthe poivrée (décongestionnante) ou de marjolaine (antispasmodique).
Stimuler les défenses immunitaires
Enfin, puisqu’il vaut mieux prévenir que guérir, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en cure préventive avant le début de l’hiver. Certaines ont effet le pouvoir de stimuler les défenses immunitaires pour que l’organisme soit plus à même de combattre les microbes lorsqu’ils se présenteront. En prévention, les huiles essentielles de ravintsara, de citron, d’arbre à thé ou de thym sont idéales. Il suffit de déposer une à deux gouttes directement sur un poignet, de frotter avec le second et de renouveler l’opération quatre à cinq fois par jour.
Prudence !
Attention, on distingue les huiles essentielles à mettre dans un diffuseur, à appliquer sur la peau ou encore à ingérer à raison de quelques gouttes sur un comprimé neutre (contenant du lactose). Si la plupart des huiles essentielles sont sans danger, elles peuvent aussi être irritantes lorsqu’elles sont appliquées directement sur la peau. Les enfants, les femmes enceintes ou allaitantes ne doivent pas les utiliser. Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT 39
L’ACTU
En bref La vaccination nécessaire après une hausse massive des cas de rougeole
L
e ministère de la Santé a rapporté une hausse massive de cas de rougeole dans le pays en 2018 (262 personnes ont attrapé la maladie potentiellement mortelle contre 9 cas en 2016). La cause: la négligence ou l’opposition de certains parents à vacciner leurs enfants. En effet, sur ces cas rapportés, 90% des personnes atteintes n’avaient pas été vaccinées. Le ministère de la Santé a vivement recommandé aux parents de faire vacciner leurs enfants.
L’airbag est-il dangereux pour les porteurs de lunettes et les gens de petite taille ?
S
alutaires pour les traumatismes de la face dans les accidents frontaux, le principe de l’airbag met en jeu un sac de 35 à 70 litres qui se déploie à 300 km/h grâce à une mini explosion. Des traumatismes bénins ont été décrits chez les porteurs de lunettes à type de brûlures par frottement et écorchures. Le danger serait, par contre, réel pour les conducteurs de moins de 1m55 en raison de leur position trop proche du volant. La solution : attacher sa ceinture pour bien rester collé à son siège et , pour le passager avant, éviter de poser les pieds sur la planche de bord (risque de voir ses genoux projetés contre son visage en cas de déclenchement de l’airbag).
Les aliments ultratransformés ! On les suspectait déjà de favoriser des cancers. Désormais, barres chocolatées, plats surgelés et petits pains en sachets seraient responsables de troubles digestifs (syndrome du côlon irritable par exemple). American journal of Gastroenterology
P
Pourquoi les enfants ne sont jamais fatigués ?
arce que, comme les athlètes surentrainés, leur métabolisme produit de l’énergie surtout en mode "aérobie" c’est-à-dire avec intervention de l’oxygène du sang. Notre production d’énergie peut se faire avec oxygène ou sans oxygène (dite "anaérobie") en cas de dépassement de nos capacités. La consommation d’oxygène des enfants est bien supérieure à la nôtre et ce, d’autant plus, que leur ratio "volume pulmonaire / volume corporel" est beaucoup plus élevé. Ils disposent donc de plus d’oxygène à consommer. De plus, ils récupèrent bien plus vite, tant au niveau cardiaque qu’au niveau musculaire, que les adultes (sportifs ou pas). Une petite pause et hop, ça repart ! 40 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
A suivre, l’eau désalinisée augmenterait le risque de développer une maladie cardiaque
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usines de dessalement (Ashkelon, Ashdod, Palmachim, Soreq et Hadera) fournissent environ 70 % de l’eau domestique du pays. Les villes et villages à proximité des usines reçoivent 100 % d’eau désalinisée. L’université de Bar Ilan qui a étudié la consommation d’eau de 200.000 personnes a montré une hausse de 6 % des pathologies cardiaques parmi ceux qui boivent de l’eau désalinisée en comparaison de ceux qui consomment de l’eau douce. Ce chiffre statistiquement important peut s’expliquer par un échec à ajouter du magnésium à l’eau désalinisée. La solution serait donc d’y ajouter du magnésium (comme le recommande l’OMS également), mais ce processus de production serait très coûteux. Et le Ministère de la Santé de nous rassurer : "L’eau en Israël, y compris l’eau désalinisée, est de très bonne qualité, et répond aux exigences les plus strictes en matière d’eau potable".
LA POLE DANCE
LE SPORT PRISÉ EN ISRAËL QUI S’ÉLOIGNE DE SES RACINES ÉROTIQUES
J
adis, pratiqué exclusivement en clubs de strip-tease, le pole dance est proposé aujourd’hui dans tout le pays. Jose Rodrigues, 28 ans, ancien danseur classique professionnel vivant en Israël depuis 2012, peut s’attribuer une partie du mérite du changement récent d’image de cette discipline en fondant une pole dance athlétique non érotique. Son ambition ? Réussir à envoyer une équipe israélienne aux Jeux olympiques! Les milieux religieux ne sont pas en reste ; en 2013, Ayelet Finkelstein, fille d’un rabbin sioniste religieux, a ouvert à Jérusalem un studio réservé aux femmes qui propose des cours de pole dance exotique. Son public ? Surtout des jeunes filles orthodoxes.
Baby-boom en 2018 pour Israël ! + 10% de naissances en plus en 2018, toutes villes confondues, c’est le chiffre avancé par le Ministère de la Santé. Des maternités pleines à craquer, des mères orientées vers d’autres services ou parfois qui accouchent dans les couloirs, la plupart des hôpitaux israéliens ont enregistré un nombre record d’accouchements cette année. Selon les experts, la hausse est liée à l’augmentation des taux de fécondité. Ce dernier, qui avait baissé en Israël à 2,9 dans les années 2000 est remonté récemment à 3,11 par mère : les situations familiales diverses et variées (mariées, célibataires, recomposition familiales) expliqueraient ce taux relativement élevé au regard du taux moyen de fécondité au sein de l’OCDE (1,7 par mère).
Le système de santé israélien est l’un des plus efficaces au monde
S
elon l’indice Bloomberg datant du mois d’octobre dernier, Israël se placerait en 6e place des pays efficaces dans le domaine des soins médicaux, devant la France, la Suisse et le Canada. L’indice comporte 3 paramètres : les coûts relatifs, les coûts absolus et l’espérance moyenne de vie (82 ans, soit l’une des plus élevées des pays de l’OCDE). Il reste néanmoins des efforts à faire dans les services d’urgence qui ne sont pas à la pointe de la modernité dans de nombreux établissements hospitaliers. (Source Entre les Lignes/Sciences & Médecine).
Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT 41
JEUX
Grille Facile 1
Grille Diabolique 4
Grille Difficile 2
Grille Démonia Démoniaque que 3
Solutions 1
2
3
4 42 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019
Décembre - Janvier 2019 - LABRIOUT 43
44 LABRIOUT - Décembre - Janvier 2019