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TTipTopTel Top AAviv Le Magazine de la Culture, Loisirs, Musiques, Spectacles, Art de vivre en Israël et en France
NOVEMBRE 2015
Brigitte
Le groupe So Chic
Elior
L’artiste Strass Art
NAOMI RAGEN
Romancière engagée Exemplaire gratuit Exemplaire gratuit
géraldine nakache cyril hanouna Parrains Tsédaka 2015
Patrick Timsit
On ne peut pas rire de tout!
Fashion Mall
Le Temple de la mode à Tel Aviv
Novembre
Sommaire GUEST 6 16 22 30 32 46
Géraldine Nakache et Cyril Hanouna Les Brigitte Claude Grundman-Brightman Ingrid Chauvin Patrick Timsit Frédéric Zeitoun
ART, MODE & DECORATION 8 10 12 38 44 47 7
Porada Conseils Déco Fashion Week Elior Repérage Pop-Up TLV
SERVICES 20 Juridique 28 Assia Medical 45 Infos Ambassade de France en Israël 48 Nos petites adresses CULTURE 4 26 36 40
High Tech Agenda Naomi Ragen Livres
L’édito L
Novembre 2015
e luxe s’invite en Israël et pourtant il n’y a pas notion plus controversée. Pour Voltaire c’était à la fois "superflu mais très nécessaire". Alors que pour Diderot le "luxe confère à l’homme un caractère inhumain". En toute discrétion, les grands noms du luxe font appel à des philosophes pour "donner du sens" à leurs créations et mieux légitimer leurs prix aux yeux d’une clientèle élitiste. Louis Vuitton, Guerlain, Bonpoint, tous font appel à des philosophes appelés "conseiller direction création et image" L’ouverture prévue au cours du premier semestre 2016 à Tel Aviv du Gindi Fashion Mall, sur près de 40000 m2, fera de ce lieu, le "temple" de la mode internationale en Israël. Les grandes marques de la planète étaient d’ailleurs présentes lors de la dernière Fashion Week, qui s’est tenue en octobre 2015. Parcourez notre article qui évoque l’intérêt des marques du monde entier. Il n’y a pas d’échelle de valeur pour qualifier ce qui est luxueux ou ce qui ne l’est pas. En effet, prenez l’exemple d’une famille juive française, vivant avec moins de 800 euros par mois, le luxe c’est de se voir offrir quelques jours de vacances grâce à l’argent des dons reçus par la Tsedaka qui chaque année aide près de 15000 personnes. A ce propos, la nouvelle campagne du FSJU bat son plein et les parrains 2015, Géraldine Nakache et Cyril Hanouna, joyeux, engagés et sensibles, s’expriment dans nos pages. Ce nouveau TipTopTelAviv, le quatrième numéro, est toujours là, bien présent en Israël et disponible sur Paris et la région parisienne, ainsi qu’aux comptoirs d’ElAl (Roissy et Marseille). Notre objectif ? Toujours le même : vous proposer encore plus chaque mois, de reportages et d’interviews sur les richesses culturelles et artistiques de la France et d’Israël. Le luxe chacun le vit à sa façon. Et le rêve n’a pas de prix. Bonne lecture. Laurent Dorf Directeur de la rédaction
Sandrine Houta Dorf Directrice de la publication
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Directrice de la publication : Sandrine Houta Dorf | Directeur de la rédaction : Laurent Dorf Publicité : +972 (0)54 7833227 | Graphisme : Yeochoua Allia : jean_a@netvision.net.il Courriel : Contactiptoptlv@gmail.com Couverture crédit photo : Ludo Boulnois. Ont participé à la rédaction : Daniele Londner Londner, Emma Elb et Emmanuelle Adda - Délai de remise des éléments publicitaires et rédactionnels du numéro de décembre : 25 Novembre 2015. A Ethan, dix ans déjà. Notre fierté. On t’aime très fort. La rédaction décline toute responsabilité d’une part quant au contenu des textes, qui n’engagent que leurs auteurs et d’autre part, des annonces publi publicitaires (comme la cacherouth des restaurants). La direction se réserve le droit de modifier, réduire les textes proposés. TipTopTelAviv le magazine, n’accorde aucune exclusivité. Les articles et maquettes publicitaires restent la propriété exclusive de TipTopTelAviv et ne peuvent être reproduits d’aucune façon sans accord préalable écrit. Ce magazine contient des enseignements de la Torah. Mettez le dans la Gueniza après lecture et évitez de l’introduire dans les endroits incompatible à son respect.
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TipTop High-Tech
Le Meilleur High-Tech
Les nouveautés qui nous font aimer le progrès
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Camlight, Awox Cette ampoule Led est aussi une caméra de surveillance: on la visse, on la connecte au wi-fi local et on la pilote via son téléphone ou sa tablette.
Chipolo, Kubbick De la taille d’un jeton, ce porte-clés connecté permet de géolocaliser nos objets préférés avec une appui intuitive.
Omega 100, 5 Elipson. Cette platine vous permet d’écouter vos vinyles et de les enregistrer sur Mac ou PC via un port USB.
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Huawei Watch, Huawei Ecran tactile, signal des appels et des emails, musique sans fil, command vocable, capteur cardiaque et géolocalisation.. cette montre connectée sait tout faire avec style.
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Talkband B1, Huawei Ultra-léger, ce drôle de bracelet permet de recevoir appels et textes de son smartphone sans l’avoir sur soi grâce à la technologie Bluetooth 3.0.
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Polaroïd cube Conçu pour prendre des photos en mouvement, cet appareil qui filme aussi en HD est équipé d’une batterie de 90 min et d’un lecteur de carte micro SD.
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Géraldine Nakache et Cyril Hanouna
La Tsedaka 2015, c’est parti !
R
encontre exclusive avec Géraldine Nakache et Cyril Hanouna, les deux dynamiques parrains impliqués dans l’appel National de la Tsedaka en France. Avec Cyril Hanouna, le parrain de cette année, vous formez un duo de choc pour cette nouvelle édition de la Tsedaka. Qui a eu l’idée de vous réunir ?
Quel genre de marraine serez-vous et comment allez-vous vous impliquer ? Le minimum est d’aller sur le terrain, à la rencontre des associations. La Tsedaka en regroupe près de 500. Il est évident que je ne pourrai pas me rendre partout. Je vais faire de mon mieux. J’ai d’ailleurs, tout comme Cyril, pu en visiter beaucoup. C’est très important de comprendre le travail colossal que font ces bénévoles pour aider les plus démunis. Comme ceux qui s’occupent au quotidien des personnes âgées. Je me suis rendue notamment à l’épicerie sociale de Sarcelles, j’ai pu rencontrer des enfants handicapés mentaux et physiques, scolarisés à Or Hatorah à Paris. Il faut bien comprendre que ce travail est mené toute l’année. Le spectacle du 2 décembre est important, bien entendu pour sensibiliser chaque personne présente. Mais même si ce show rapporte de l’argent, c’est une « broutille » par rapport aux besoins annuels des associations. Quel sentiment éprouvez-vous après ces premières visites? On a juste envie de pleurer toute la journée, sauf qu’on se retient, par décence. Se lamenter sur la misère ne sert à rien, il faut se battre et faire passer un message d’amour et de solidarité au plus grand nombre, pour que les dons affluent.
Géraldine Nakache : Je suis très heureuse d’être la marraine de cette année. Lorsque Sandrine Sebbane, la coordinatrice, m’a contactée il y a quelques années, je n’avais pas pu accepter, faute de temps. Mais quand, il y a quelques mois, elle a renouvelé sa proposition, je n’ai pu qu’accepter, d’autant qu’il fallait trouver un partenaire. J’ai alors demandé si je pouvais proposer Cyril Hanouna, qui avait été parrain cinq ans auparavant. Je l’ai contacté et convaincu de participer à l’aventure, il n’avait pas le choix ! On imagine que le 2 décembre prochain au Palais des Congrès de Paris, vous allez mettre « le feu » ! Le mot d’ordre, c’est "la fête". Evidemment, on est tous là pour la raison simple et essentielle, faire des dons, aider la Tsedaka qui les répartira entre les nombreuses associations. Mais l’idée, c’est vraiment de passer près de trois heures à faire la fête. Cyril et moi, nous en sommes juste les instigateurs, on chante, on danse, on pleure parfois…Nous sommes déterminés à tout casser ! Et je peux vous dire que les invités et les personnalités présentes vont faire beaucoup de bruit. On tentera de faire aussi bien que l’an passé, quand Michel Drucker et Patrick Bruel étaient les parrains. D’ailleurs, Michel Drucker a été très marqué par ce qu’il a pu voir pendant l’année 2014 et dans son livre, qui vient d’être publié, il en parle encore. 6
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Des projets au cinéma ? J’ai un film qui sort sur les écrans français le 13 janvier 2016, avec Virginie Elffira, et j’écris actuellement mon troisième scenario en tant que réalisatrice avec Leila Belki, ma sœur de cœur.
Interviews exclusives des humoristes, des chanteurs, nos amis que les gens connaissent bien. Géraldine a commencé à contacter ses amis, de même que Sandrine Sebbane dont le travail est exceptionnel. Nous allons surprendre le public. On va faire un show qui sera comme une énorme bar Mitzva !!
Cyril Hanouna, vous êtes parrain pour la seconde fois. Qu’est-ce qui vous a décidé à accepter de nouveau ce rôle? J’avais passé des moments très forts et magnifiques avec mon ami Stephane Bern en 2010, et il y a eu un avant et un après Tsedaka. Nous avons passé des journées avec les équipes et nous nous sommes rendus compte du travail colossal fourni par les bénévoles. Je m’étais promis de renouveler l’expérience, car en arrivant à l’Appel National pour la Tsédaka en 2010, je me sentais tout petit et au contact de ces gens formidables qui se donnent tous les jours pour améliorer le quotidien des plus démunis, je me suis senti grand. Avec Géraldine, c’est une grande histoire d’amitié. Et c’est elle qui vous a contacté. Oui, que Géraldine soit la marraine de cette année m’a décidé. Elle est une amie de toujours et lorsqu’elle m’a demandé de l’accompagner, je n’ai pas hésité une seconde. J’étais son animateur en colo, voici des années que je suis son travail et j’ai confiance en elle pour le show du 2 Décembre au Palais des Congrès de Paris. Elle est formidable! Quel parrain serez-vous pour cette saison ? N’oublions pas que le rire est important et nécessaire même, pour encourager tous les participants, y compris les associations. Il faut apporter son énergie, sa disponibilité. Ce qu’ils veulent avant tout, c’est du bonheur. Si, en repartant, nous avons pu les faire sourire, nous auront gagné. C’est ce qui compte. Et je peux vous affirmer que le travail de toutes ces associations est un véritable stimulant ! Pour aller plus loin, s’investir davantage, pour aider encore plus ces gens. J’aimerais dépasser ma première prestation. Vous avez un maître-mot pour le 2 Décembre, c’est la fête. Oui, et nous n’allons inviter que des personnalités qui aiment rire et s’amuser pour réaliser une très belle soirée. Des acteurs,
Comment décrire la Tsedaka après l’avoir vécue de l’intérieur en 2010? Avez vous suivi le travail des bénévoles, êtes vous resté en contact avec certaines associations ? Je suis resté en contact avec Sandrine Sebbane, qui me donne régulièrement des nouvelles, et chaque année, je l’aide à récolter des dons. Je crois n’en avoir jamais manqué une. J’ai visité en octobre dernier, une association qui s’occupe d’autistes: les bénévoles jouent au foot avec eux, ils partagent, ils apportent de la joie à ces personnes différentes. On sort renforcé de ces rencontres. La Tsedaka en quelques mots? Il existe beaucoup d’associations, juives ou non, aidées par la Tsedaka. Et c’est cela qui est important pour Géraldine et moi. Ce sont des gens qui veulent rendre le sourire à ceux qui l’ont perdu. Lorsque nous partons en camion voir les associations, quelle ambiance! Un bénévole m’a dit qu’il ne suffit pas de soigner les gens, il faut aussi leur donner du bonheur: leur offrir un week-end s’ils ne peuvent pas partir en vacances, leur remonter le moral. Ce qui est bien aussi, c’est que l’argent récolté durant cet appel sert très vite aux associations. On sait où va cet argent. Les donateurs peuvent être rassurés sur la finalité de leurs dons.
Pour faire un don: www.don.tsedaka.fsju.org ou Tél: 0800.089.089 Propos recueillis par Laurent Dorf Credit photos : Ludo Boulnois
En bas au centre en costume bleu rayé Gerard Garçon Président de la Tsedaka. En bas à droite en pull vert, Sandrine Sebbane coordinatrice Tsedaka
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Design
Porada : mobilier italien d’exception
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es designer italiens sont connus pour leur rigueur sans compromis, leurs créations sont inspirées par une longue tradition inspirée de la culture européenne. La Propriétaire de Piraro Hecht, Dalit Schwartzbart nous présente PORADA, la maison de design italien, réputée comme étant l’une des plus fascinantes de l’industrie italienne du meuble. Son originalité se retrouve dans la précision du mélange des sources d’inspiration à la fois classiques et modernes, nous proposant des innovations qui apportent une modernité à la gamme, faisant des produits «classico-modernes » des objets intemporels. La principale matière première utilisée est le noyer considéré comme particulièrement résistant. A l’aide de techniques traditionnelles provenant du nord de l’Italie et avec de nombreuses années d’expérience, le bois est travaillé comme une sculpture, ce qui permet de réaliser de véritables œuvres d’art. C’est un spectacle impressionnant qui s’offre à vous, où le design flirte avec l’art ! En exclusivité chez Pitaro Hecht 60, rehov Medinat Ayehoudi, Herzliya Tél : 09-9615999 - www.pitarohecht.com 8
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En exclusivité chez Pitaro Hecht ! La nouvelle collection créée par la marque italienne PORADA
Table "infinity" en noyer, sculptée à la main, telle une œuvre d’art.
Déco
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a cuisine est devenue ces dernières années une des pièces à vivre les plus conviviales et importante de nos intérieurs. Parfois nos cuisines ne sont pas comme on voudrait les avoir et par manque de budget, on ne peut entièrement les refaire. C’est pourquoi je vous propose de relooker votre cuisine sans vous ruiner en suivant mes conseils.
Crédit photo Pinterest
Les bonnes recettes pour relooker sa cuisine Recette no 1: opter pour de nouveaux luminaires Changer vos luminaires par des suspensions design et colorées, redonnera tout de suite un nouveau style. Recette n°2 : pour relooker la cuisine changer de sol. Il existe des revêtements de sols, facile à poser et qui font beaucoup d’effets, tels que des dalles aux effets de carreaux de ciment, ou encore de nombreux tapis de sols adhésifs très décoratifs. Recette n°3 : repeindre ses meubles de cuisine R Difficile de changer les meubles de la cuisine sans exploser son budget. Les peintures multisurfaces sont l’idéal pour ne pas se ruiner et pour redonner un nouveau look à sa cuisine, on opte pour des couleurs tendances comme le gris anthracite, le taupe ou encore le bleu cobalt. On peut également miser sur un revêtement adhésif pour relooker la crédence de la cuisine.
Recette n°4 : laissez vos murs s’exprimer Habillez vos murs autrement! Utilisez de grandes lettres de style industriel et composez des mots comme "Gourmandise", "Bon appétit" ou "Café". Complétez votre zone d’expression en peignant sur un mur une large bande, qui va du sol au plafond, avec de la peinture à tableau noir. Ensuite il ne vous reste plus qu’à écrire la recette du dernier fondant au chocolat, la liste de vos courses ou le menu du jour. Recette n°5 : changer les boutons et les poignées La peinture vous semble trop contraignante ? Rassurez-vous, le changement de look de votre cuisine passe aussi par les détails, comme les boutons et les poignées de porte par exemple. Colorés, classiques, originaux : à vous de choisir comment vous personnaliserez à moindre coût vos meubles de cuisine. Ou les oublier! Grâce aux nouveaux équipements de meubles de cuisine, on peut désormais ouvrir les tiroirs d’un simple geste de pression. Débarrassée de ses poignées, la cuisine se dote d’un aspect épuré, aux lignes soignées. Effet design garanti ! Recette n°6 : choisir une jolie poubelle pour redonner du style à la cuisine. Pour relooker votre cuisine, on mise sur un nouvel accessoire aussi pratique que déco, comme une poubelle design et colorée. En prime, en la ressortant du placard, on gagne de l’espace de rangements en plus. Recette n°8 : mixer vos chaises avec différents style, en plastique, bois, metal, etc.
Crédit photo Pinterest
Relooker votre cuisine !
Sandrine Ety, Décoratrice d’intérieur sdecohome@gmail.com
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présente : la vie chez soi commence à la cuisine.
Tollman’s vous invite à découvrir la cuisine de demain. Une nouvelle collection de cuisines exceptionnelles de la marque Molteni. La Villa Dada est une maison entièrement conçue autour des cuisines italiennes Molteni, considérées comme les plus modernes du monde. Les Cuisines Dadasontlefruitd’ungoûtprononcépourledesignetlacréativité.Ellescombinentlesplaisirsdesplatssavoureuxetdurireautourdelatable.Ellessontlelieu oùl’onprendsesrepas,oùl’onreçoitetoùl’onseréunit.Nousvousyattendons.
Villa Dada Ramat Hasharon, 9 rehov Hamaavak. Tél: 03.5490020 tollmans.co.il
Un Centre dédié à la Mode
La Fashion Week de Tel Aviv L
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BETTY ELDAD
Au sein de ce futur mall géant s’est tenue, à la mi-octobre, la Fashion Week. Plus seulement à Paris, Milan, Londres et New York, elle s’installe pour la quatrième année à Tel-Aviv. TipTopTelAviv a décrypté pour vous tout ce qu’il faut savoir sur les dernières collections des créateurs israéliens ainsi que les dernières tendances de la mode : 22 défilés qui se sont déroulés dans le Fashion Mall, encore en construction. Les designers regardent en permanence vers l’avenir, ce qui se ressent particulièrement pour cette saison. Un coup d’œil à la foule hétéroclite massée devant les défilés suffit pour comprendre combien la mode fait partie intégrante de la culture populaire. Elle est même devenue en Israël une sorte de pop art appliqué.
ALEMBIKA
e plus grand centre dédié à la Mode ouvrira sur 38.000 m2 au cours du premier semestre 2016 à Tel-Aviv. Les plus grandes marques israéliennes et internationales se disputent les emplacements de ce temple de la mode. Comme le groupe Inditex qui proposera toutes ses marques : Zara, Bershka, Pull and Bear, Massimo Dutti, Stradivarius. Avec, en premières ouvertures en Israël, ses marques COS et Zara Home. Présences confirmées aussi pour Ladurée, Bill Tornade.
DODO BAR OR
SHAI SHALOM
GIDEON OBERSON
MASKIT
La mode israélienne à su cette année surfer sur une vague de tendances internationales et à réussi à faire l’indéniable différence avec les collections du mass market. Focus sur les marques les plus "hype" du moment.
ALEMBIKA
Diplômé de l’école Shenkar, s’est approprié des formes architecturales, le tout avec une touche féminine. C’est aussi une ligne de sacs avant-gardistes. 13 magasins à travers Israël mais aussi aux USA, Canada, Australie et en Europe.
BETTY ELDAD
Mélange de tendances originales, composées de laine vierge polaire, de cashmere, et de jacquards français. Ancienne danseuse de ballet, elle puise son inspiration dans l’univers de la danse moderne ou classique, et l’utilise comme identité visuelle de la marque.
Ou la haute couture sur mesure. Chaque pièce est fabriquée à la commande pour des clients individuels.
GIDEON OBERSON
dont la réputation n’est plus à faire, est l’un des principaux concepteurs de mode en Israël, connu comme le roi de la natation de luxe grâce à ses collections de maillots de bain. Le créateur propose des robes parfaites en toutes occasions. Avec Oberson, on se ballade au cœur même de la féminité.
SHAI SHALOM
SHAI SHALOM
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Un Centre dédié à la Mode DODO BAR OR
Actrice et icône de la mode israélienne, est entrée dans la cour des grands en offrant aux femmes un style intemporel et unique. La marque met l’accent sur les soies et les tissus raffinés, ornés de broderies faites main. La designer a été choisie par le magazine Vogue anglais, comme l’une des marques les plus tendance.
Alessandra Saben vous présente ses collections de bijoux, féminines et intemporelles. Bracelets, bagues, colliers, boucles d’oreilles, en or, diamants, et pierres précieuses. Leur ligne s’adresse aux femmes modernes, raffinées et qui aiment porter leurs bijoux d’une nouvelle façon, tous les jours et sans modération. Les bijoux d’Alessandra Saben sont fabriqués dans leur atelier, le travail est exécuté par étape : design du modèle, création, et réalisation du bijou. Alessandra Saben, est une marque de joaillerie qui a voulu garder son savoir-faire artisanal d’exception, pour créer une ligne de bijoux originale et de qualité. www.alessandrasaben.com. Service client : 01 77 47 80 65 14
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DODO BAR OR
Kobi Halperin, Noa Golan, Keren Yaar, Avshalom Gur ,Naama Bezalel et tant d’autres font partie de la longue liste de ces créateurs et designers israéliens . A tous les passionnés de la mode, retrouvez tous les défilés sur le site internet Gindi Fashion Week Tlv.
MASKIT
est né d’une idée, celle de créer des opportunités de travail pour les nouveaux immigrants dans le domaine de l’artisanat. La marque est devenue rapidement un phénomène mondial.
GIDEON OBERSON
MASKIT
Under the Sea
U
nderwater, le plus grand espace de vente de poissons vivants vient d’ouvrir à Tel Aviv, en plein cœur de la Bourse des Diamants. Une gamme complète de poissons d’aquarium, eau douce et eau de mer est proposée, dans ce lieu inédit et unique en Israël. Un important espace de vente d’aquarium, et accessoires d’aquariophilie est présenté. Leurs nombreuses espèces sont sélectionnées rigoureusement, afin d’acheter le meilleur produit et aux prix les plus attractifs. Underwater fabrique et conçoit votre aquarium sur mesure pour s’adapter parfaitement à votre intérieur. Plus besoin de vous rendre à l’observatoire d’Eilat, tous les poissons, petite et grands, comme des raies y sont disponibles ! Bonne visite en famille. Hayetzira 28 Tel Aviv Ramat Gan (proche de la Bourse des diamants) Tél : 03-536-4008
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De drôles de Dames
Aurelie + Sylvie = Brigitte !
L
e groupe "Brigitte" a sorti son deuxième album sous son propre label, B Records. "À bouche que veux-tu", sorti le 17 novembre 2014 est l’une des meilleures ventes en France. Retour sur une année non stop et sur un album féminin, mais pas féministe, avec Sylvie Hoarau et Aurélie Saada. Racontez nous votre rencontre. Sylvie Hoarau : On s’est rencontrées par l’intermédiaire d’un copain musicien qui tenait absolument à nous présenter. J’ai été très impressionnée dès l’abord, par Aurélie, sa présence, sa personnalité, sa force de caractère. Je l’ai trouvée si sûre d’elle... Aurélie Saada : C’était après des débuts plutôt ratés, Sylvie avec Vendetta et moi sous le pseudo Mayane Delem. On s’est plu immédiatement. Ce qui est formidable c’est que du jour où on s’est mises à collaborer, les musiciens avec lesquels nous travaillions chacune, sont devenus inutiles. On s’est dit "allons-y, faisons de la musique ensemble!". SH : Au début d’ailleurs les gens se demandaient ce qu’il allait bien pouvoir sortir du travail de ces deux filles. Les labels ne voulaient pas nous recevoir. On entendait des "j’aime pas ce qu’elles font" , alors même que certains, dans ces maisons de disques, n’avaient jamais entendu notre musique ! AS : Et puis, en fait, on n’avait plus 18 ans ! En gros, on avait raté notre tour ! Et qui plus est, on n’avait rien réussi à faire dans le métier, avant de se connaître. Votre rencontre fut donc magique? AS : Oui! et en créant les Brigitte on a eu le sentiment de "kiffer". SH : Et on a bossé comme des malades !! Des heures et des heures à travailler nos voix. On s’est prises au jeu. AS : Et l’inspiration nous est venue en continu, fluide, simple. On écrivait, on composait, on enregistrait sur notre pro tools, toutes les voix, à la maison. On a acheté des logiciels pour y ajouter des cordes, des cuivres. On produisait quelque chose de finalisé ! Et voilà que le premier album est prêt avec des phrases comme "Battez-vous", "Aimez moi, et vous tu m’aimes", 16
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des thèmes comme "L’envie d’avoir un enfant", la reprise de "Ma Benz" de NTM et pas mal d’ironie et d’humour. Et vous avez réussi tout cela sans passer à la radio? AS. : Oui ! C’était fou, les programmateurs de certaines radios musicales ne nous ont jamais passées sur leurs antennes. On a tout de même vendu plus de 200.000 albums ! Double platine. A tel point que nous sommes devenues un "cas d’école" dans des séminaires de maisons de disques !! En gros, la question qu’ils se sont posée c’est : "comment est-il possible de vendre autant de disques sans l’aide des radios" ! Vous avez joué sur le look, en l’affinant au fur et à mesure et en vous en amusant clairement ... La mode vous parle-t-elle ? SH : On ne suit pas la mode en tant que telle, mais la liberté, la fantaisie de s’habiller comme on veut. AS : Au début lorsque nous avons composé nos premiers morceaux, on rêvait à des scènes de films, on se racontait des images de clips, et on se demandait ce que l’on se mettrait sur le dos, comme des petites filles. Si Brigitte était notre dernier projet, alors il fallait qu’il n’y ait aucune limite et que l’on réalise tout ce qui était dans notre imaginaire. Et on s’est demandé: "et si on mettait de longues robes sur scène, des robes de Divas, avec des paillettes ?". SH : Au début, on en plaisantait et puis un jour on a franchi le pas... AS : Oui et c’est comme cela qu’un jour, j’ai trouvé dans les armoires de ma mère ses robes à paillettes de
Interview exclusive bar mitsva des années 70 qu’elle avait conservées. Et la première robe sur laquelle j’ai flashé, c’était une robe bleue, qui devait appartenir à ma mère ou à ma grandmère ! On a chiné aux puces et on a dégotté une robe rouge à paillettes et là, c’était parti ! SH : Ce qui a été très fort, c’est qu’instantanément, on n’a eu aucun doute sur nos choix. Même si les gens trouvaient ça bizarre, nous, on s’en fichait. Ce qu’on voulait, c’était juste s’éclater et on était sûres de nous-mêmes. AS : On jouait dans une fantaisie sans limites. Si une idée nous traversait l’esprit et qu’elle nous éclatait, alors on fonçait. Sans nous soucier des commentaires. Notre sérieux, on le met dans notre travail, dans l’exigence à bien faire, on travaille sans compter. En passant au statut de productrice avec la création du label B, beaucoup de choses ont changé. AS : Au commencement était Berechit, si je ne me trompe pas ?! D’abord on a toujours été très maternelles avec ce projet "Brigitte". On avait autoproduit nos trois premiers titres, "Ma Benz", "La vengeance d’une louve" et "Battezvous". On a produit les clips que nous avons tournés aux Etats-Unis. On n’avait pas de labels à l’époque, et on a fait tout cela avec notre argent. On s’habillait dans les friperies. Monter un label coulait de source. Même si tu fais tout sur ton propre disque, la photo, la vidéo, les arrangements, etc et qu’au bout du compte, tu n’as pas ton label, eh bien, ton disque ne t’appartient pas. Lorsqu’on s’est rendu compte de cela à la fin du premier disque, cela a été très douloureux, car en réalité, il n’était pas à nous, mais au label qui nous produisait (ndlr. Wagram). Or nous avions été seules à nous en être occupées. Donc, on a eu envie, puisque l’occasion
s’en présentait de le créer à 100%. Mais il est vrai que cela a nécessité plus de travail, plus de responsabilités, pour moins de sous. Mais, en même temps, on était libres. Maintenant, on aimerait bien produire d’autres artistes avec notre label. SH : On ne s’occuperait pas de leur distribution, ni de leur promotion que Sony/Columbia gère. Mais on les aiderait en produisant des reprises, des clips, des remix, des bonus pour Noël. AS : Sur nos tournées en France et en Belgique, en attendant de produire des artistes, on aimerait bien, en première partie, faire découvrir des femmes qu’on adore. C’est une promesse depuis le début de la tournée. Ce sont avant tout des coups de cœur, des projets, qui nous plaisent beaucoup, que l’on a envie de mettre en lumière. Pour produire certaines de ces femmes, il faudrait que l’on soit sûres que B records soit un label adapté à leurs besoins. Justement sur les tournées, où votre public masculin se trouve-t-il? AS : Au début des "Brigitte" on remarquait c’est vrai, beaucoup de femmes dans le public ! Disons même presque uniquement des femmes, et puis au fur et à mesure, les hommes sont venus nous voir.
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Interview exclusive SH : C’est d’ailleurs drôle, parce que certains semblaient même s’excuser de ne pas être venus avant et nous disaient avoir adoré nous voir en "live". Ils regrettaient d’avoir pensé que "Brigitte" n’était réservé qu’aux filles ! AS : Je pense que pour aimer les "Brigitte", un homme doit d’abord aimer les femmes. Si un homme n’aime pas la complexité des femmes, leur diversité, je ne sais pas si nos chansons peuvent le toucher: car c’est de cela que nous parlons dans nos chansons, de la féminité, de toutes nos facettes, de la profonde, de la légère, de l’assassine, de la rebelle, de la maman, de toutes les femmes. Car on est toutes ces femmes-là. Vous avez beaucoup tourné en France, mais aussi à l’étranger. Quelques souvenirs de tournée à partager ? SH : En Chine je me souviens d’un concert où nous avons eu trois rappels. On n’avait jamais eu cela en France ! C’était dans un club rock. Le public était debout, dansait, applaudissait. Pas du tout comme au Vietnam, où les gens étaient alignés, assis et ne pouvaient pas se lever. S’ils le faisaient, la sécurité leur demandait de rester assis. Prenez-vous conscience de ce qui vous arrive, cette folie autour de vous, ces dates qui s’enchainent, ces pays que vous visitez? AS : C’est énorme, et complètement fou ! On a une vie très excitante, je ne sais pas si on réalise vraiment. SH : Ça reste toutefois de la tournée, on n’est pas en vacances, le rythme est soutenu. AS : Joey Starr nous a dit un jour "ce qui est bien avec vous les gars, - c’est comme ca qu’il nous appelle -, c’est que vous ne minaudez pas du tout !". On sortait de scène, avec ces fameuses robes à paillettes, du maquillage, des talons de 12 cm, ultra sophistiquées, à la limite de la drôlerie, et lui qui nous dit que l’on ne "minaude" pas ! Quand vous quittez les personnages des Brigitte, que chacune de vous reprend le chemin de sa vie, arrivez-vous à rester une journée sans vous parler ? 18
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AS et SH répondant d’une même voix: C’est rare ! Non, en fait ça n’arrive jamais. On a toujours besoin de se parler, de se demander ce que l’autre pense de ceci ou de cela. Mais rassurez-vous, on a aussi nos enfants à récupérer à la sortie des classes. D’ailleurs on ne va pas tarder à y aller. Et ils ne sont pas dans la même école ! Vous avez posé pour la marque Gérard Darel, comment cela s’est-il fait ? AS : On avait fait un concert privé pour eux il y a deux ans. Un an plus tard, on reçoit un appel de la directrice de Darel qui allait faire son shooting avec un mannequin. Elle désire tout changer et nous demande d’être ses mannequins. Ça nous a fait un peu peur, on ne connait rien à ce métier, et on n’a pas 20 ans. Finalement, on a fait deux shootings, on a même dessiné une collection capsule qui vient de sortir, pour laquelle nous avons beaucoup été sollicitées sur les idées artistiques, le stylisme. Aurélie comment vois tu Sylvie? A-t-elle une qualité que tu aurais aimé avoir ? AS : Elle est très belle. Je me disais d’ailleurs que je ne le lui disais pas assez. Je suis heureuse d’être comme je suis, et je suis heureuse qu’elle soit comme elle est. SH : Moi oui, il y a des choses que j’aurais aimé avoir. Par exemple, Aurélie est hyper exigeante avec les autres, alors que je suis plus timide, je suis plus conciliante. Mais je prends des leçons et j’apprends. Ça ne signifie pas que je ne suis pas capable de dire certaines choses. AS : J’ai dû affronter beaucoup de choses difficiles dans ma vie personnelle, ces dernières années. Elles m’ont donné une sorte de force et de légèreté de sorte qu’aujourd’hui, je n’ai plus peur d’exprimer mon désir, d’aller à la rencontre des gens, et leur parler. Maintenant je dis toujours les choses sans détour.
Propos recueillis par Laurent Dorf P Crédit photos : Dimitri Coste et Gerard Darel
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Juridique
Par Maître Karine Benchimon
Succession internationale : comment gérer les conflits de loi applicable
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orsque vous devez gérer le décès d’un proche RESIDENT FRANCAIS qui est propriétaire d’un bien en Israël ou qui est titulaire d’un compte ici , plusieurs points vont devoir être solutionnés tels que suit : • QUI SONT LES TRIBUNAUX COMPETENTS AFIN D'ETABLIR l’ordonnance de succession (TSAV YEROUCHA) à transmettre au cadastre et à la banque du défunt ? L’article 136 de la loi sur les SUCCESSIONS de 1965 prévoit que les tribunaux israéliens sont compétents dans deux cas: le domicile du défunt était en Israël ou dans la négative dans le cas ou le défunt possède un patrimoine (mobilier ou immobilier) en Israël. Donc dans le cas ou le défunt est propriétaire d’un bien en Israël ou titulaire d’un compte ici, les tribunaux israéliens sont donc compétents pour recevoir la demande de TSAV YEROUCHA. • QUELLE SERA LA LOI APPLICABLE POUR ETABLIR LE REGLEMENT DE SUCCESSION SUR LE PATRIMOINE ISRAELIEN. D’après l’article 137 de la loi sur les successions de 1965, et contre toute attente, la loi que devront appliquer les tribunaux israéliens est celle du lieu ou est décédé le défunt. Donc dans le cas ou le défunt est résident français, les tribunaux israéliens devront appliquer le droit français pour régler la succession ouverte en Israël sur les biens et les avoirs se trouvant ici ! • COMMENT LES TRIBUNAUX ISRAELIENS VONT ILS APPLIQUER LE DROIT FRANCAIS ? Les tribunaux israéliens ne sont pas toujours au fait des pratiques successorales existantes dans les autres pays et donc
ne peuvent pas toujours déterminer comment va se diviser la succession. C’est pour cette raison QU’IL VA FALLOIR SE TOURNER VERS UN AVOCAT ISRAELIEN AYANT EXERCE EN FRANCE afin qu‘il donne une consultation juridique sur le droit français applicable aux cas soumis aux tribunaux israéliens. Cette consultation qui s’appelle CONSULTATION D’UNE SPECIALISTE, devra être effectuée en vertu des règles de droit international et surtout prendre en compte les dernières volontés du défunt QUI AURONT ETE REDIGEES PAR VOIE TESTAMENTAIRE et aussi ne pas porter atteinte aux droits des héritiers légaux qui ne devront pas être lésés du fait de la différence des droits applicables. Dans ce cadre là, les tribunaux israéliens exigent de cet avocat spécialiste qu’il soit un juriste qui gère ce genre de problème au jour le jour afin de garantir que cette consultation soit pertinente et à jour. Après reception de cette consultation, il faudra la déposer au tribunal compétent acompagnée de tous les autres documents nécessaires à l’ouverture de la succession. Dans la plupart des cas et si la consultation de l’avocat spécialisé est reconnue, et dans l’absence de toute procédure contraire d’un autre héritier, la répartition se fera comme précisé dans la consultation de l’avocat spécialisé. Notre cabinet d’avocat, notaire et ayant exercé en France, gérant de nombreuses successions internationales, se met donc à votre disposition pour s’occuper de l’ouverture de votre succession et vous garantir un service professionel.
5 rue Druyanov (Bugrashov 45) - Tel Aviv, 8e étage Tél : +972(0)737856786 | Gsm : +972 (0) 54 7201108 | Tél français : 01 77 47 98 78 Fax : +972(0)737856778 email: kabenshimon@gmail.com 20
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Rencontre avec Claude Grundman-Brightman
Le Campus Francophone fait sa rentrée : Demandez le programme !
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ette année encore, le Campus Francophone, en partenariat avec l’Institut européen Emmanuel Levinas, proposera un cycle de rencontres et conférences de haut niveau, animées par des invités triés sur le volet. L’occasion unique de rencontrer et questionner de remarquables intellectuels, artistes et témoins de l’Histoire, francophones. Claude Grundman-Brightman, la Présidente du Campus Francophone, nous raconte l’extraordinaire développement de ce lieu unique en Israël. Comment procédez vous au choix des invités ? On commence d’abord par le thème, car notre objectif est de maintenir un niveau d’excellence, tant pour nos adhérents actuels que potentiels. Notre perspective a une double finalité: créer des rencontres intéressantes et récolter des bourses supplémentaires pour nos étudiants, ce qui est très important. Dès lors que le thème est retenu, dans ses différentes composantes, géopolitiques, intellectuelles et culturelles, nous organisons des événements. Depuis cinq ans, nous n’avons pas vraiment de souci pour approcher des personnalités parce que nous jouissons d’une bonne réputation. Lorsque nous présentons à nos invités des intervenants, comme Francis Huster, Alexandre Adler, Frédéric Ancel, Claude Goasgen, les uns sont convaincus de l’intérêt du thème proposé, les autres sont rassurés sur la qualité de l’audience qu’ils auront, en acceptant notre invitation. Tout cela sous le contrôle du Professeur Rabinovitch, notre Directeur Académique et qui est aussi le directeur de l’institut Levinas, dont la rigueur permet d’affiner chacun des thèmes proposés. Des invités triés sur le volet, des personnalités marquantes et qui assoient au fil des années la réputation du Collège Académique de Netanya... L’un de vos prochains interve22
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nants sera Daniel Cohn-Bendit. Ce qui promet une soirée animée… ! Dans une université, je considère qu’il faut jouer à fond le jeu de la diversité, de la démocratie et de l’ouverture. Il faut considérer l’autre, même si l’on n’est pas absolument d’accord avec lui. Ainsi, Daniel Cohn-Bendit, dans son parcours d’enfant terrible, n’a jamais intégré aucune structure, jouant entre la France et l’Allemagne. C’est un révolté qui a choisi l’environnement comme cheval de bataille, mais qui n’a pas compris la situation au Moyen Orient, tout comme d’autres. Je l’ai prévenu qu’il pourrait affronter des questions difficiles, et c’est très intéressant pour nous de l’entendre, à 70 ans, faire le point sur son identité, sa vie. Il est juif, allemand et français et nous l’attendons sur sa vision du conflit israélopalestinien et sur ce qu’il pense du monde qui nous entoure. Je suis convaincue que cette soirée sera extraordinaire. Je vous donne rendez-vous le 29 novembre pour une conférence intitulée : « Il n’existe jamais qu’une seule vérité! La politique, c’est l’art de gérer les vérités ». Un thème que le trublion des années 68 devrait manier avec une verve incomparable… "Résistances et Renaissances" est le titre donné à ce cycle 2015-2016 qui débutera le 15 novembre. Ce thème de résistance a une connotation particulière en ce moment en Israël. Nous sommes quotidiennement secoués par l’actualité. Je me livre à de nombreuses analyses politiques et géopolitiques sur les antennes des radios francophones et je ressens la force de résonance des événements que nous vivons: le monde ne change pas, les références historiques sont intemporelles, et des textes sublimes comme « Le chandelier enterré » de Stefan Zweig, qui ouvre notre saison, donne une profondeur à ces thèmes. Le rabbin Daniel Epstein, avec qui j’étudie la philosophie juive, a une phrase très simple : « exister c’est résister ». Dès qu’on aborde des obstacles, politiques ou sociétaux, il faut parler de Résistance. Nous avons choisi depuis cinq ans des thèmes qui permettent les échanges, fondés sur l’interrogation et l’espoir, parce que nous en avons tous besoin. Et lorsque l’on parle de Renaissance, de tous les changements géopolitiques et des modifications de ce monde, en perpétuel mouvement, alors, ces moments de convivialité, d’échange, d’ouverture, de questionnement
sont des instants privilégiés. C’est pour ces raisons que l’on constate le succès croissant de nos cycles. Parlez nous justement de cette pièce qui va inaugurer votre cycle. Pour cette traditionnelle séance inaugurale, place au théâtre avec une pièce tirée de la nouvelle ‘Le chandelier enterré’ de Stefan Zweig, pour la première fois spécialement adaptée, mise en scène et interprétée par Steve Kalfa. Il s’agit d’une pièce très complexe, et lors de la lecture qui m’en a été faite, début 2015, ce fut un coup de foudre, une révélation. C’est à la suite de cette lecture que le thème « Résistances et Renaissances » est né. C’est tellement beau et magnifiquement vécu par Steve Kalfa, acteur à l’immense talent, à la modestie et à l’intériorité remarquable. J’ai adoré et immédiatement confirmé mon intérêt. Steve Kalfa n’en fera d’ailleurs pas seulement une lecture, mais il va dire ce texte, il va le jouer à sa manière. C’est un cadeau exceptionnel destiné à nos abonnés et à nos visiteurs. J’espère que le succès sera au rendez-vous. Vous êtes très active en France pour faire connaître le NAC (Netanya Academic College). Son développement est impressionnant et la réussite des différentes sections proposées n’est plus à démontrer. Comment êtes-vous arrivée à ce résultat ? Le début de notre présence en France date de 2003. Nous avons d’abord développé un concept, toujours d’actualité et qui a donné d’excellents résultats: faire connaître le Collège dans ses critères académiques, grâce à un colloque ou un symposium tous les deux ans, qui nous ont permis de rallier des personnalités comme Luc Ferry, des intellectuels comme Alain Finkielkraut, des politiciens comme Anne Hidalgo, beaucoup de grands journalistes. Le public a alors appris l’existence, en Israël, d’un collège innovant, avec une direction francophone. Avec pour objectif principal, l’accueil des étudiants français. À cet égard, j’annonce à vos lecteurs que nous allons signer un partenariat avec l’Université Paris-Dauphine, pour créer un master sur l’innovation en business. On pourra donc compter sur des trentenaires, qui sont déjà sur le marché du travail et qui vont pouvoir ajouter à leur bagage professionnel et intellectuel un master en français, dans un domaine d’actualité en Israël. Entre la licence et le Master, le NAC compte cette année 160 étudiants francophones. Depuis douze ans, 90% de nos étudiants sont restés en Israël, dont la majorité obtient une licence et un Master. Au NAC, les jeunes disposent des moyens, des outils et d’un environnement favorables à leur épanouissement. L’un de nos programmes, Banque et Finance est un point d’attraction très fort au NAC. Comment imaginez-vous l’avenir du NAC ? La carte blanche que m’a donnée le Directoire m’a permis de
développer tous les programmes, de concrétiser chaque année des idées nouvelles, certaines peu classiques. Et je tiens à remercier Nicole Fahri qui est davantage que mon bras droit . Nicole fait un travail remarquable, avec un grand cœur, et sans elle je ne pense pas que nous aurions réussi de la même façon. C’est une petite fée. Chaque année, nous introduisons une nouvelle plateforme universitaire ou éducative, un nouveau partenariat, un nouveau développement. Témoins, ces partenariats avec la Sorbonne, Paris-Dauphine et Sophia Antipolis qui nous permettront d’introduire de nouveaux cours. Nous sommes déterminés à tenir nos promesses et nous avons même été choisis par le Ministère de l’Immigration pour créer, au sein du campus et pour la première fois en Israël, un centre d’intégration, "Merkaz Klita". Il sera opérationnel en 2017 pour 150 jeunes immigrants originaires d’Argentine, d’Ukraine et de France, et qui passeront ici leurs cinq mois de préparation en tant qu’olim, en bénéficiant du centre sportif, de la cité universitaire, et d’un oulpan accéléré. Justement à ce propos, que pensez-vous de cette nouvelle Alyah des jeunes Français qui intègrent le NAC ? Je remarque que cette Alyah se fait souvent dans une certaine douleur, parfois accompagnée d’un éclatement familial. Ces premières années sont parfois complexes à vivre. Ces jeunes issus de bonnes familles sont fortement liés à la tradition juive. Ils sont aussi motivés et désireux de faire de bonnes études, et notre rôle est de les accompagner pour tenter de surmonter leurs déchirures. Pour plus de renseignements sur les conditions d’abonnement et pour assister aux rencontres de cette saison dans les meilleures conditions, voici quelques infos utiles : L’abonnement offre l’accès aux 12 évènements programmés: les 10 conférences, la représentation de la Soirée Inaugurale et la Rencontre Internationale du Judaïsme Francophone, dédiée cette année aux auteurs compositeurs et interprètes juifs de la chanson française. Inscrivez-vous et inscrivez-vous amis pour une nouvelle saison de partage et de rencontres au Collège Académique de Netanya. Propos recueillis par Laurent Dorf Réservations et Abonnements : francophonie010@netanya.ac.il www.netanya.ac.il 098607898 - 098607417 Novembre
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ADN de l'âme
Dis-moi ton nom je te dirais qui tu es !
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epuis des millénaires la Torah écrite et orale nous a enseignée que le code biblique de la formation du monde est une suite formée uniquement des 4 lettres du nom de Dieu, de 10 nombres primordiaux et 22 lettres de l’alphabet hébraïque. Aujourd’hui seulement, grâce à la recherche scientifique nous savons que le génome humain est constitué de 46 chromosomes. Le code génétique donne une lettre de l’alphabet aux 22 composants chimiques de l’homme. L’enchainement de l’ADN est une suite formée uniquement de 4 lettres. Avec plusieurs milliards de combinaisons Le créateur du ciel et de la terre à donné un code pour designer l’identité propre de chaque individu de la même façon qu’aujourd’hui un générateur de codes-barres en ligne est indispensable pour identifier des livres, des périodiques ou des médias. Le génome de l’âme humaine ? Au sein de la grande famille humaine seuls quelques-uns ont su garder en mémoire les secrets dévoilés par les sages de la pensée éclairée. Là où le commun des mortels restait sans mots pour décrire les mystères de la vie. Les initiés au langage du Grand Architecte de l’univers savaient eux, lire et déchiffrer le code de 22 lettres que les anciens transmettaient de génération en génération. C’est dans le plus grand secret qu’ils racontaient que ces lettres le Créateur du monde les a "tracées, taillées, multipliées, pesées, et permutées et il en a formée toutes les créatures et tout ce qui a été créé". Ils savaient que chaque lettre était une pierre et chaque mot un édifice. La combinaison des 22 lettres de l’alphabet qui sera défini comme hébraïque révèle l’existence de trois cent quarante milliards de milliard de milliard de combinaisons. Les 22 lettres du Aleph Beit serait similaire à un code barre d’aujourd’hui et il y’aurait quelque triliards de combinaisons possibles, soit 10 puissance 21 . Nombre extraordinaire qui est très proche du nombre total des étoiles de l’univers visible qui lui-même compte une centaine de milliard 10 puissance 11 galaxies, qui chacune d’entre elles compte une dizaine 24
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de milliard 10 puissance 10 d’étoiles. Ce nombre ressemble fortement à celui qu’on retrouve dans la Thora et dans le Talmud. "Par 32 voies le monde a été créé, par 10 nombres primordiaux et 22 lettres fondamentale" C’est pour cela qu’à partir de ces combinaisons de lettres de l’alphabet hébraïque il est possible par exemple de donner à chaque étoile de l’univers un nom propre comme nous l’enseigne les textes millénaires de la Thora écrite et orale. La Thora des 10 commandements devenus valeurs universelles pour toute l’humanité. Vous l’avez compris, pour les enfants d’Israël, la matière qui forme l’univers repose sur la structure de l’alphabet hébreu. Nous savons aujourd’hui qu’il existe un rapport intelligent entre les lettres de l’alphabet et la Création/Creatures. Il existe en fait, une référence et un code signifié par une lettre et un être, une lettre et un objet. Parce qu’une lettre a non seulement une forme, mais un son, une racine, une énergie et un sens chaque être possède un potentiel inscrit dans son code génétique de lettres fondatrices. Chacun tire sa spécificité et sa source d’une combinaison de lettres unique et extraordinairement personnel. C’est l’ADN de l’âme et l’identité de l’être. Savoir lire ses propres lettres c’est trouver le sens de l’existence, c’est comprendre enfin pourquoi chaque être est irremplaçable. Nous sommes maintenant certain, d’être UNIQUE. Nous sommes le reflet de la combinaison de nos lettres et notre vie est une musique. Chaque être est un instrument et la mélodie de notre quotidien n’est que le résultat de notre propre partition.... Alors dis-moi quel nom t’ont donnés ton père et ta mère en hébreu et je te dirais qui tu es ! Ref. Sepher Hayetsira, Kabbalat HaAri, Talmud Prosper Avraham Ben Nissim ABITBOL Tél: 054-6207030 - 20 sderot Hatsionout, (près Kikar Hamedina) abitbolcenter@gmail.com
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AGENDA Novembre 2015 Du 4 au 15 Novembre
Les noces de Figaro
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l’Opera de Tel Aviv, une production classique présentée par l’Opéra National de Lithuanie. Informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com
Du 18 au 21 Novembre
Giordano Chicago Dance
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a compagnie de danse américaine, présente des numéros aux chorégraphies uniques sur des musiques jazzy réinventées. Opéra de Tel Aviv. Renseignements sur www.tiptoptelaviv.com
10 et 11 Novembre
Smokie
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e groupe de rock anglais se produit au Hangar 11, Port de Tel Aviv Informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com
Du 12 au 14 Novembre et du 19 au 21 Novembre
La Mode et l’Art s’unissent à Jaffa
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la galerie du Port de Jaffa, partez à la découverte du travail de dix designer dans les domaines de la mode, l’Art et le Design. Leurs créations seront en vente à des conditions particulières. Chaque week-end une nouvelle série de dix nouveaux designer prendra le relai. Ouvert jeudis de 17h à 22h, vendredis de 10h à 17h et samedis de 12h à 21h. Informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com
16 Novembre
Hiromi: The Trio Project
L
a pianiste de Jazz récompensée d’un Grammy award est de retour en Israël Informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com 26
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20 Novembre
Molly Johnson
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ecause of Billie » à 22h à l’Opéra de Tel Aviv. La chanteuse de jazz originaire du Canada, pour la première fois en concert en Israël. informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com
21 Novembre
Larry Carlton
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e guitariste jazz, blues, pop américain pour une soirée au Hechal Hatarbut de Tel Aviv à 21h informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com
Jusqu’au 21 Novembre
Tables Rondes
U
n événement culinaire international pour lequel des Chefs exécutifs de renommée mondiale proposent en association avec les Chefs de restaurants de Tel Aviv, des recettes inédites. Pour déguster ces plats et la liste des restaurants qui y participent. Rendez-vous sur www.tiptoptelaviv.com
AGENDA Novembre 2015 24 Novembre
Maccabi Tel Aviv
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EFA Champion League football à 20h45 au Stade Sammy Ofer de Haifa. Informations sur www.tiptoptelaviv.com
Jusqu’au 29 Février 2016
La joaillerie en Israël
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xposition au Musée Eretz Israël, présentant des collections anciennes et contemporaines de bijoux. informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com
Jusqu’au 31 Janvier 2016
29 Novembre
“Peintures sociales”
Don Juan
A
u Musée d’Art de Tel Aviv, exposition Alma Itzhaky: Iudaea Navalis “peintures sociales”. informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com
A
vec The Israel Symphony Orchestra de Rishon LeZion à l’Opéra de Tel Aviv à 20h informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com
Tout Novembre
A
u Musée d’Art de Tel Aviv , Susan et Anton Roland – Rosenberg Collection. Une collection privée présentant divers courants du 20e siècle. informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com
Jusqu’au 28 Février 2016
Allenby & Mograbi
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es posters des films affichés sur les façades de ces cinémas de Tel Aviv entre 1935-1948, au Musée Eretz Israel Informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com
Le Marathon du Désert à Eilat
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enez découvrir ou redécouvrir le désert en participant au Marathon Désert à Eilat, dans les paysages mythiques du désert, là où le corps et l’esprit fusionnent avec la nature. Assurez-votre place parmi les centaines de participants à une expérience hors du commun ! www.desertrun.co.il
L’exposition "17 écrans"
S
uspendus
dans
la
galerie 3 du Musée d’Art de Tel Aviv, présentent 17 nouveaux systèmes de cloisons modulaires, jusqu’au 26 mars 2016. Conçue à partir d’éléments détachés en céramique, aluminium, verre ou textile, chaque paroi propose une nouvelle géométrie pour diviser l’espace. Ronan et Erwan Bouroulec sont des designers français de renommée mondiale. Depuis le début des années 2000, leur travail apparaît comme l’un des plus représentatifs du dynamisme du design français. www.bouroullec.com ou www.tamuseum.org.il Novembre
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Assia Médical
Publi-rédactionnel
Professeur Levin Spécialiste Spécialiste en gynécologie
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e Professeur Ishai Levin est spécialiste en gynécologie obstétrique et fertilité et spécialiste de la chirurgie endoscopique gynécologique. Il est responsable du Département de Gynécologie à l’hôpital Ichilov de Tel Aviv. Le Professeur Levin a terminé ses études de médecine à la faculté de médecine de l’Université de Tel-Aviv en 2000, après avoir terminé auparavant des études universitaires et avoir obtenu un diplôme d’études supérieures en pharmacie. Il a achevé sa spécialisation en gynécologie en 2005 à la Maternité Lis (Hôpital Ichilov – Centre Médical, Tel-Aviv). Il a ensuite fait sa spécialisation à Paris à l’Hôpital Bichat-Claude-Bernard en chirurgie gynécologique d’après l’approche endoscopique vaginale. Grâce à son travail universitaire et de recherche, il détient la nomination de professeur agrégé de l’Université de Tel Aviv. Dans sa clinique privée à Tel-Aviv, Le Professeur Levin octroie des services médicaux privés dans ses domaines de spécialisation. Il réalise les opérations dans le secteur privé à l’Hôpital Assuta situé à Ra-mat HaHayal à Tel Aviv en plus de l’hôpital Ichilov. Les remboursements pour la visite d’assurances complémentaires de santé, des compagnies d’assurance ou des Kouppot Holim (mutuelles de santé) sont réalisés en fonction d’un accord établi avec celles-ci. Le Dr Levin travaille en direct avec Maccabi et Clalit ainsi qu’avec les compagnies d’assurance Migdal, Clal, Menorah, Clalit, Moushlam, Phoenix et Harel. Le Professeur Ishai Levin octroie à ses patientes des services médicaux dans les domaines de spécialisation suivants : • Chirurgie endoscopique – laparoscopie. Il réalise la majorité des chirurgies gynécologiques selon une approche minimalement invasive, comprenant la création d’un certain nombre de petits trous dans la paroi abdominale. Les avantages de cette méthode, "cœlioscopie", sont : la récupération dans les quelques jours après la chirurgie, le retour rapide au fonctionnement quotidien et de bien 28
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meilleurs résultats cosmétiques. La patiente est opérée l’après midi et peut entrer chez elle le lendemain. • Chirurgie endoscopique et hystéroscopie. Dans cette méthode, des pathologies intra-utérines sont retirées à l’aide d’un minuscule équipement optique, inséré dans le col utérin. La patiente peut immédiatement recouvrer l’intégralité de ses fonctions quotidiennes, sans hospitalisation et sans cicatrices visibles. • Chirurgie gynécologique, chirurgie abdominale ouverte (laparotomie), chirurgie par voie vaginale, suivi prénatal et traitement de femmes enceintes, amniocentèse, fibromes et tumeurs bénignes de l’utérus et des ovaires, irrégularités menstruelles, ovaires polykystiques, douleurs menstruelles et douleurs pelviennes chroniques, endométriose, problèmes liés au cycle menstruel, prolapsus des organes pelviens, contraception, ménopause, traitement de jeunes filles et d’adolescentes. • Infertilité. Le nombre de femmes souffrant d’infertilité est en augmentation, les femmes travaillent plus longtemps, et veulent avoir des enfants le plus tard possible. Nous sommes spécialisés en FIV et problèmes d’ovulation.
Prenez contact pour votre consultation : Tél: 03-7645444, Fax: 03-7644445 www.assia.co.il - info@assia.co.il Assia Medical Clinique: Weizmann 14, Tel Aviv, Migdal Weizmann, 17ème étage, salle 1707, Tel: 054-4946253, Fax: 03-6036021, Email: Ishai.levin@gmail.com
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Théâtre
Ingrid Chauvin, sa fragilité est sa force
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ngrid Chauvin nous raconte son émotion de remonter sur les planches, grâce à sa rencontre avec Steve Suissa. Elle joue dans Avanti au côté de Francis Huster, « l’homme à la lumière magnifique au fond des yeux »
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SOLIDARITE
ela faisait 17 ans que je n’avais pas fait de théâtre, quand en janvier 2015 Steve Suissa m’a appelée pour me proposer de jouer dans ‘Hibernatus’. J’appréhendais le retour sur les planches mais le moment venu, j’ai ressenti exactement les mêmes sensations qu’auparavant". Après l’école de théâtre, Ingrid Chauvin avait joué dans deux pièces. L’une avec Michel Roux, « Tromper n’est pas joué », et l’autre avec Michel Creton. Puis elle a été happée par la télévision pendant dix sept ans. En interview pour TipTopTelAviv, Ingrid Chauvin avoue avoir refusé des pièces par peur de se mettre à nouveau en danger face au public. Puis elle a recontré Steve, « quelqu’un de bienveillant et d’humain, un homme généreux qui s’en fiche du qu’en dira-t-on. Je ne regrette pas l’année dernière d’avoir dit ‘oui’ à Hybernatus et quel bonheur d’avoir rencontré Steve. Vous savez, c’est extraordinaire de participer à un projet comme Avanti pour une femme de télévision comme moi. Steve Suissa est un homme d’une espèce rare. Tout comme Francis Huster qui, alors que nous pro-
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cédions aux lectures de la pièce Avanti avait l’élégance de s’éffacer pour mettre les autres en avant, pour me mettre en avant. Francis a conservé son regard d’enfant. Une lumière magnifique au fond des yeux ».
COMEDIE ROMANTIQUE Avanti raconte l’histoire d’un homme et une femme réunis dans un hôtel de Sicile pour récupérer le corps de leur père et de leur mère, tous deux décédés. « Une situation tragique, qui fait écho à mon cas personnel », raconte Ingrid Chauvin. « Pour ne pas me laisser entraîner dans une spirale émotionnelle négative, il a fallu que je m’invente un vrai parcours de personnage. Et puis, heureusement, dans cette pièce, la comédie romantique prend le dessus. Ce qui est joli c’est le mélange d’émotions entre la douleur extrême des personnages et la naissance des sentiments amoureux. Vous verrez, vous serez émus aux larmes et vous rirez beaucoup ! »
INGRID CHAUVIN par INGRID CHAUVIN ! Mon principal trait de caractère ? Spontanément je di-
rais la sincérité. Mais aussi que je suis à la fois fragile et forte. Je suis un peu un mélange de tout cela ! La qualité que je préfère chez un homme ? Son écoute, sa compréhension. Chez une femme, c’est l’humilité. Mon principal défaut ? La timidité. Certes, je fais le métier que l’on ne fait pas lorsque l’on est timide ! Mais en même temps ce métier me permet de vivre et de transmettre des émotions que je n’arriverais pas à assumer dans la vie. Puis affronter le public pour faire la promo de cette pièce, est pour moi un exercice très difficile. C’est aussi ma façon de me battre contre cette timidité qui, malgré ce que je pensais, ne passe pas du tout au fil des ans ! C’est un trait de caractère qui restera et auquel j’ai du mal à m’habituer. Mon occupation préférée ? Sculpter. Pour être plus précise, je modèle avec de la glaise, à mes heures perdues, et c’est mon moment à moi, enfermée dans ma bulle. Ca m’aide d’ailleurs énormément quand je travaille des personnages que j’incarne ou que je vais incarner. Je sculpte des corps de femmes ou des bustes, et il m’arrive de tirer mon inspiration d’images pour travailler la matière. A un moment donné j’ai fait beaucoup de buddhas. Mon rêve de bonheur ? Je l’ai vécu, le 14 janvier 2011, à la naissance de ma fille. (Ndlr : Ingrid a tragiquement perdu son bébé, morte alors qu’elle n’avait que cinq mois). J’ai publié mon livre en mars 2015. J’y raconte ces moments merveilleux et ces douleurs, ressentis pendant ces quelques mois de vie. Je me souviens avec émotion des spectateurs portant le livre à bout de bras dans la salle à la fin de ‘Hybernatus’, et brandissant des panneaux avec des cœurs dessinés et les inscriptions ‘Merci Ingrid’. Dans ma loge, qui est mon second chez-moi, il y a des fleurs, des mots de gens ou de proches qui m’ont touchée, de la musique douce et, forcément, le doudou de
ma fille qui y trône en bonne place ». Qu’aurais-fait si je n’avais pas été actrice ? J’aurais suivi mon rêve d’enfant, qui était de parcourir le monde et de sauver les espèces en voie de disparition. Après ce qui nous est arrivé, après le décès de notre petite fille, j’aimerais m’impliquer pour les enfants malades, dans les orphelinats, occuper une fonction dans l’humanitaire. J’y songe sérieusement. Dans quel pays aimerais-je vivre ? En Polynésie, parce qu’il n’y a personne. C’est tout le paradoxe. Je suis très entourée dans le métier que je fais et dès que je peux m’échapper et retrouver de vraies valeurs, je fonce. Je suis de nature ‘traqueuse’. D’ailleurs avant chaque entrée en scène, je me demande toujours pourquoi j’ai choisi ce métier... La fleur que j’aime ? La pivoine. Elle est généreuse, gourmande et romantique. Mon poète préféré ? Victor Hugo, sans aucun doute. J’aime particulièrement une phrase qui est la première de mon livre : « Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout où je suis ». Quand à mon peintre préféré, c’est maman. Elle peint et forcément je suis sa première fan. J’ai grandi au milieu de ses tableaux. Personne n’est acteur dans la famille, mais il existe une fibre artistique. Mon arrière grand-mère chantait, mon frère est un jeune ténor et je sculpte. « Avanti » se joue à Paris au théâtre des Bouffes Parisiens. C’est l’événement de la rentrée théâtrale. Courez-y ! Propos recueillis par laurent Dorf P photo LD/studio TipTopTelAviv
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Humour
Patrick Timsit l’amuseur public numéro 1
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l se fait un devoir et un plaisir non dissimulé de rire de tout avec son public. Il remonte sur les planches de la Gaîté Montparnasse avec son spectacle « On ne peut pas rire de tout ». Rencontre avec celui qui se fait un plaisir de "chauffer " son public chaque soir sur les planches de ce lieu mythique du centre de Paris. Quel est votre sentiment depuis le 15 septembre date de reprise de votre spectacle. J’ai la chance que le spectacle marche fort et je suis très heureux de le reprendre. Il y aura plein de surprises. Si je conserve un fil directeur, pas un de mes spectacles ne ressemble à un autre. J’ai hâte de retrouver les gens et l’adrénaline. J’ai toujours apprécié le contact du public, je m’en nourris. J’aime que les gens viennent me retrouver à la sortie du spectacle. D’ailleurs je les encourage à continuer de le faire, mais bon, on ne va pas passer le reste de la nuit en boîte quand même ! Cela fait des années que je fais du one man show et j’ai la sensation de me bonifier ou alors, ce serait malheureux. Et bien vous savez quoi ? J’ai l’impression que c’est exactement la même chose avec les spectateurs. Ils sont plus informés, plus conscients des réalités politiques. La plupart ont une distance vis-à-vis d’eux-mêmes. Justement peut-on rire de tout? Tout le monde y passe, toutes les religions, y compris le show business… Ais-je le droit de balancer les pires horreurs? Mais bien sûr et je ne m’en prive pas! Le public vient au théâtre vous voir. Mais backstage, dans les coulisses, dès que vous êtes dans votre loge, comment ca se passe ? Ma loge c’est un lieu de vie que l’on peut traverser. Je ne m’enferme pas, refusant de parler pendant des heures avant de monter sur scène. C’est le privilège de l’âge et de l’expérience de pouvoir garder un certain naturel. En coulisse dès 32
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mon arrivée je suis Patrick Timsit, et pas quelqu’un d’autre. Il n’y a pas de réelle séparation entre ma vie de tous les jours et le début du one man show. Je ne dresse pas de mur. Je ne vais pas boucler ma loge et m’enfermer dans ma tour d’ivoire. Dire bonjour à tout le monde, c’est le strict minimum. Il est loin le temps oùje faisais le vide avant de monter sur scène, assez traqueur je dois bien l’avouer. Aujourd’hui, je me décontracte en écoutant Alicia Keys, Bruno Mars. J’ai une playlist selon l’humeur du moment. Toujours de la bonne musique. Vous avez des attaches très fortes et familiales avec Israël. Vous avez joué à Tel Aviv et à Jérusalem en one man show et avec Thierry Lhermitte pour « inconnu à cette adresse ». Quels souvenirs vous restent-il ? De fortes émotions. Le public est extraordinaire et je peux vous dire que je suis bouleversé à chaque fois que j’y joue. Et puis le souvenir fort, puissant de ma venue avec Thierry Lhermitte à Tel Aviv et à Jérusalem avec la pièce de théâtre « inconnu à cette adresse ». One ne joue pas en Israël comme partout ailleurs. Avec Thierry, nous sommes allés au Kotel et je sais qu’il fut très ému. C’était sa première fois et il aimerait beaucoup revenir visiter le pays. J’ai hâte de retrouver le public d’Israël. Je l’embrasse tendrement. Propos recueillis par Laurent Dorf photo LD/studio TipTopTelAviv Locations : +972 (1) 43221618 Fnac.com 26 rue de la Gaîté Paris 14e
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Santé
P Laurence Nahmani-Charbit - Dr en Pharmacie Par
Les mains Ce mois-ci, quelques astuces pour vous « faire la main » douce, apprendre à la protéger, à la soigner...et « avoir la main heureuse ». Relax, sur TipTop TelAviv, vous êtes « entre de bonnes mains » ! • La main, définition féminine et masculine En plus d’être un organe muni de cinq doigts, la main est décrite comme un symbole de don, de réception, ou d’expression par excellence (version féminine), ... pour une définition plus masculine, on s’en tiendra à « main » : « expression qui désigne au football l’action de commettre une faute en touchant le ballon et entraînant irrémédiablement le tir au but ».
• "Haut les mains !"
Les mains sont au même titre que notre visage, la partie de notre corps la plus exposée aux agressions extérieures: elles subissent en permanence les radiations lumineuses du soleil (première cause de vieillissement....), les variations de température (froid en hiver, chaleur excessive en été), l’agressivité des produits d’entretien et des lavages à répétition, d’où leur extrême fragilité.
• No lifting !
Inutile de tenter de tricher sur l’âge de nos menottes, il n’existe pas encore de lifting des mains, remarquez bien que les adeptes des interventions de « ravalement » font tout pour masquer leurs mains qui trahissent inéluctablement notre âge.
• Allez-y de main morte ...
La peau des mains est très fragile, car : - elle est par nature bien plus fine que sur le reste du corps, - elle est presque dépourvue de glandes sébacées, or le sébum (le gras) - secrété par ces glandes - lubrifie naturellement et protège la surface de la peau, c’est pourquoi cette peau si fine est beaucoup plus vulnérable qu’une peau épaisse.
• "Je m’en lave les mains"
Attention aux lavages répétitifs des mains. Bien sur, les notions d’hygiène élémentaires (avant ou après repas, en sortant des toilettes, ...) expliquent les fréquents contacts de nos mains avec l’eau quotidiennement. Mais savez-vous qu’à la surface de la peau, se trouve un film protecteur naturel (dit film hydro-lipidique) composé de corps gras et d’eau, qui la lubrifie et la protège de toute attaque extérieure ? Et surtout, savez-vous que ce film est détruit par les savons, les produits ménagers, les lavages à répétition ? Et enfin, savez-vous qu’une fois détruit, ce film met plusieurs heures à se reconstituer, laissant ainsi nos vulnérables mains à la merci de la moindre agression? Aussi, la solution consistera (non pas à ne plus se laver les 34
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mains!), mais à privilégier les produits SANS savon (trop détergent) donc opter pour des Pains ou produits « sans savon », limiter le contact direct avec les produits ménagers (porter des gants de ménage éventuellement), et réparer les dégâts avec les solutions ci-dessous.
• Astuces pour se "prendre en mains"
Si vous avez la peau sèche, faites profiter vos mains des restes de crème visage ou corps que vous venez d’appliquer! En effet, elles contiennent des corps gras, des composants émollients (assouplissants), humectant (qui fixent l’eau). Par contre, si vos mains sont abîmées, mieux vaut vous munir d’une crème spécialement formulée pour elles, qui contiendra surtout de la glycérine (assouplit la peau) et un agent filmogène qui restituera de façon artificielle le film protecteur. Un truc un peu astreignant mais résultat génialissime garanti : s’enduire de crème pour les mains et enfiler des gants pour toute la nuit... d’accord, c’est loin d’être ultra-sexy, mais au final, c’est réellement très efficace...à essayer, même une seule fois. Très « tendance » en institut notamment et hors de prix, faites chauffer vous-même de l’huile d’olive (par ex) ou de la paraffine liquide dans un bol à bords larges et immergez les mains dedans un long moment (gardez une serviette à portée de mains et débranchez le téléphone pour éviter les catastrophes !). Attention, l’huile chauffe beaucoup plus rapidement que l’eau, vérifiez bien la température avant d’y plonger les mains, ce doit être supportable et ne pas brûler sinon rougeur et gonflement garantis en sortant vos mains du bol !! Pratique, un geste de beauté en « un tour de main », frotter des quartiers de citron sur la peau (discrètement, au resto, après le poisson...). Le citron contient de l’acide citrique (un acide de fruit) qui permet de réaliser un petit gommage de la peau et apporte une immédiate douceur au toucher. Déconseillé toutefois aux peaux fragiles, aux mains gercées, blessées ou abîmées. Bon, et bien, avec tout ça, si on ne vous la demande pas.... (votre main !!) Laurence Nahmani-Charbit, est Docteur en Pharmacie. Formations et Consulting. charbit.laurence@gmail.com
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Naomi Ragen son combat pour le droit des femmes
Naomi Ragen
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ous êtes l’une des auteurs les plus lues en Israël. En 1998, la traduction en hébreu de "Sotah" est restée en tête des ventes israéliennes pendant presque deux ans. Parlez-nous de votre parcours et du succès qui est le vôtre, non seulement en Israël mais aussi dans d’autres pays. Je suis née aux Etats-Unis, que j’ai quittés à 21 ans pour venir en Israël. J’ai travaillé au Jerusalem Post pendant 20 ans. Dès mon plus jeune âge, j’ai su que je serais écrivain. A l’âge de 8 ans, j’ai été récompensée d’un prix pour une nouvelle que j’avais écrite. J’ai compris que, d’une feuille de papier blanc, on peut faire de l’or, par la portée des mots qui y sont posés. Mes professeurs m’ont encouragée, d’autant que j’adorais lire et que j’emmagasinais des milliers de mots. Mon premier livre a été publié à 38 ans, alors que mon quatrième enfant venait de naître. Comme il dormait beaucoup dans la journée, j’avais du temps pour écrire. J’ai ressenti cette envie de coucher sur le papier des mots qui étaient enfouis depuis tant d’années. Au début, mes livres n’étaient publiés qu’en anglais, qui est ma langue maternelle. Lorsque j’ai décidé d’écrire un livre, mon objectif n’est pas de m’adresser seulement à des lec-
teurs de confession juive. Un jour, on m’a proposé d’adapter mes livres en hébreu. J’ai accepté et il en a résulté un succès énorme. C’était "La fille de Jephté", premier roman qui a été vendu à 100.000 exemplaires, et qui est resté numéro 1 des ventes durant trois ans. Assez rapidement des traductions, en espagnol, en allemand, en français, et en d’autres langues, ont émané de tous les romans que j’ai publiés en Israël. Tous mes livres s’adressent à toutes les obédiences religieuses, chrétiennes et musulmanes aussi. Je reçois de très nombreuses lettres de femmes qui m’expriment leurs émotions après la lecture de mes romans. Elles me disent qu’elles sont touchées parce que, ce que je leur raconte leur parle de choses réelles, qu’elles ont connues dans leurs propres vies ou auprès de leurs amis. Le public s’ouvre au monde, avec l’internet et je remarque que le public non israélien, et non juif s’intéresse plus que l’on ne l’imagine à des auteurs étrangers. Le dernier de vos romans adapté en français, "Le dixième chant", raconte l’histoire d’un homme accusé à tort et qui voit sa vie basculer. Cette descente aux enfers n’est-elle pas inspirée de votre propre vie? J’ai écrit ce roman durant l’une des périodes les plus éprouvantes de ma vie. Je me suis lancée dans sa rédaction pour ne pas tomber dans la dépression. J’ai traversé des moments douloureux parce qu’un juif haredi m’a ordonné de m’asseoir à l’arrière d’un bus, et de lui céder ma place. J’ai, bien entendu, refusé et cet homme m’a incendiée, humiliée et harcelée pendant tout le trajet. J’étais terrorisée et religieuse, connaissant les textes, je lui ai demandé de citer la loi juive qui interdirait aux femmes de s’asseoir à l’avant des autobus. Je suis allée jusqu’à la Cour suprême qui a ordonné un amendement, déclarant illégal ce comportement ségrégationniste. Depuis, à l’intérieur des bus, une affiche stipule qu’il est illégal de refuser l’accès aux femmes. Suite à ce procès, les réactions des Juifs ultra orthodoxes ont été très dures à mon encontre. Pour me faire du mal, ils sont allés jusqu’à m’accuser de plagiat. Je me suis pourvue en justice contre eux et j’ai gagné mon procès. C’est de cette injustice et de cette situation insupportable qu’est né "Le dixième chant". Avez-vous encore du temps pour autre chose que l’écriture ? Je viens de commencer des cours de peinture, mais ma pas-
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Interview Exclusive
sion première c’est les mots. J’ai aussi mon site internet, www.naomiragen.com, qui est un lien très important avec mes lecteurs du monde entier. Certains de mes articles sont en anglais. Ce site ne concerne pas seulement mes livres, mais aussi mes activités politiques et mes engagements pour les femmes. Je passe aussi du temps sur ma page facebook et ma liste d’emails. Je me bats contre la propagande anti-israélienne, en me fondant sur mes combats pour rétablir la vérité. Quel est votre sentiment sur Israël aujourd’hui ? Les choses changent. Les sociétés internationales sont de plus en plus nombreuses à s’installer ici. Israël n’est plus un état qui demande la charité. Ce fut le cas, ça ne l’est plus. Israël est dans une situation financière bien meilleure que celle des Etats-Unis. Les innovations médicales et technologiques sont d’un tel apport pour le monde ! Des fruits poussent dans le désert ! Je suis très fière du peuple israélien! Les accords d’Oslo semblent très loin. Quel est votre sentiment sur les relations entre Israël et l’Autorité Palestinienne, et "l’idée" de paix ? Du côté palestinien, les "accords d’Oslo" n’ont jamais été respectés et quand Abu Mazen, annonce que ces accords n’existent plus, je lui réponds que de toutes les façons Arafat ne les a jamais appliqués, pas plus que lui-même ! Il est noté dans ces documents que les palestiniens n’appelleront pas à la violence ! Par ailleurs, ils n’ont pas éduqué leurs enfants avec l’idée de la paix. Si tel avait été le cas, je crois sincèrement que la paix aurait déjà été signée. Cette paix est impossible, alors même qu’on assène aux enfants l’inexistence d’Israël. Notre pays n’apparaît même pas dans leurs livres scolaires. Je pense que pour atteindre la paix, il faut désarmer totalement les populations arabes. Et la population palestinienne doit être rééduquée. Le monde doit prendre le problème islamique à bras le corps, partout où il se trouve, et enfin comprendre qu’Israël n’est pas la nation qui doit être pointée du doigt.
Vous qui êtes aussi américaine, comment percevez-vous les Juifs vivant aux EtatsUnis. Il y a quelque chose qui me choque: c’est ce changement assez radical des Juifs américains, qui s’assimilent, contractent des mariages mixtes. De ce fait, les enfants qui naissent de ces unions s’éloignent d’Israël. Depuis que je suis installée en Israël, je ne sais pas combien de Juifs ont occulté leur judéité. Ils ne sont plus "connectés" à la Terre d’Israël. Je pense que ces Juifs font de graves erreurs et ont commis la plus importante de ces huit dernières années, en votant pour Obama. Je ne me sens plus liée aux Juifs d’Amérique. Depuis "Le dixième chant", Naomi Ragen a publié deux autres romans, qui ne sont pas encore traduits en français, "The Devil in Jerusalem" et "The sister Weiss". Vous pourrez trouver tous ces ouvrages à la librairie du Foyer de Tel Aviv, 14 Kikar Masarik tél. 03-524-3835, ainsi qu’à la librairie Vice Versa, 1 rehov Shim’on Ben Shatakh Jérusalem tél. 02-624-4412 Propos recueillis par Sandrine Houta Dorf P
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L'artiste du mois
Elior E
lior est née à Tel Aviv. Enfant, son rêve était de devenir une brillante avocat, mais c’était sans compter sa véritable passion: la peinture. Après avoir terminé ses études de droit à l’Université de Tel Aviv et de devenir membre du barreau israélien en 2005, la jeune artiste réalise qu’une autre voie est possible, qu’elle a besoin de quelque chose de plus créatif. Elle décide alors d’abandonner sa carrière en droit, pour consacrer tout son temps à la peinture.
Pour Elior l’art se doit d’être composé de la beauté, d’amour avec une touche de chic. L’art doit être beau à regarder jusqu’à obtenir un sourire sur le visage. Son inspiration vient de son enfance, de Monaco et Las Vegas, des films qu’elle affectionne, d’icônes nostalgiques telles que Marylin Monroe, de la mode, la musique et l’amour.
La spécificité de l’artiste est cette touche unique de glamour, en décorant ses œuvres d’art avec des cristaux de Swarovski ajoutant un luxe exceptionnel qui transforme ses peintures en bijoux. Les créations vives sont caractérisées par leur taille géante et des couleurs vives. Elior est influencée par les œuvres de ses artistes préférés: Magritte, Dali, Andy Warhol, Demien Hirst et Banksy. Elior se définit en une phrase: "Mi Vida es Arte, Arte Y mi Vida". Sa vie dynamique est une inspiration pour son art et viceversa.
Le travail d’Elior est exposé à l’"Opera Gallery" à MonteCarlo, où ses tableaux sont présentés à côté de créations d’Andy Warhol, Damien Hirst, Mr. Brainwash, Basquiat, Jenkell, Britto, Botero et Picasso. En Israël, son showroom “La Galeria de Puta Madre” est situé dans une grande villa privée à Ramat Ha’Sharon.
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TipTop Livres
Sélection des livres de Novembre par la Librairie du Foyer Laurent Seksik L’exercice de la médecine L
Liad Shoham Oranges amères
Flammarion
Editeur Les escales noires E
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omme dans ses précédents romans, Laurent Seksik entremêle les destinées et les époques. Autour du choix de Léna se tisse la chronique d’une famille de médecins juifs dans un roman qui célèbre la noblesse de guérir et le refus de la fatalité.
Alain Finkielkraut La seule exactitude Stock
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i, comme l’écrit Fran çois Mauriac, « l’épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions », il nous incombe d’être à l’heure au ren- dezvous et de regarder en face le visage que nous n’attendions pas. Dans une époque qui tend à se prendre pour une autre, l’exactitude devient la tâche prioritaire de la pensée.
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sraël, Petah Tikva, une ville sans histoire. L’officier de police Anat Nachmias s’ennuie. Elle ne s’occupe que de délits mineurs, seuls crimes dans cette ville où les habitants ferment les yeux sur les pratiques frauduleuses du maire. Celui-ci, en fonction depuis vingt-cinq ans, a fait construire écoles, installations sportives, bâtiments publics et espaces verts pour transformer sa petite bourgade agricole en véritable métropole. La monotonie du quotidien est rompue quand une femme vient signaler la disparition de son mari, un journaliste d’investigation local. Anat se lance à corps perdu à sa recherche, sous l’oeil amusé de ses supérieurs pour qui le crime n’existe pas dans leur paisible ville. Après tout, les gens ne disparaissent pas à Petah Tikva. Lorsque Ido Dolev, jeune et beau publicitaire, cynique et plein d’esprit, spécialisé dans les campagnes électorales, commence à s’intéresser au cas du journaliste disparu, l’enquête d’Anat prend un nouveau tour. L’inspectrice et Ido n’ont pas le même but, mais comprennent rapidement qu’ils vont devoir coopérer. Ce qu’ils vont découvrir va remettre en question tout ce qu’ils avaient toujours cru savoir sur Petah Tikva...
Joël Dicker Le Livre des Baltimore Editions de Fallois
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usqu’au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman- de-Baltimore et les Gold- man-deMontclair.
Petits plats d’hiver Larousse
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uand le soleil manque et que la grisaille et le froid s’installent, rien de tel qu’un bon petit plat pour retrouver sourire et optimisme. De l’entrée au dessert, régalez-vous avec cette cuisine généreuse qui met en valeur des produits de saison.
Sonia Ezgulian Partagez...tous vos secrets de chocolat Editions Stéphane Bachès E
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ousses, fondants, bûches, charlottes, fondues, orangettes, profiteroles... Redécouvrez plus de 80 recettes autour du chocolat à déguster en une bouchée ou à partager entre amis... Avec le chocolat tout est permis! Ce livre richement illustré vous propose également de nombreux conseils et astuces pour allier simplicité et originalité.
VILLAMAROC.NET Décoration d'intérieur BY LA FONDATION PHARMADOM
Le premier site qui répond en français à vos questions sur le système de santé israélien • Comment trouver un médecin ? • Comment choisir une caisse maladie ? • Comment se rendre à un hôpital ? • Qu’est-ce que l’assurance santé ? • Où aller en cas d’urgence ?
Santé Israël a réuni pour vous des données, des infos pratiques, un lexique et même un navigateur. Une bonne sculpture vous remue les entrailles pour mieux chatouiller les anges.. À votre santé ! Labriout !
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StudioTipTopTelAviv Magazine
• Comment dit-on... en hébreu ?
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I JUMP
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e plus grand centre de trampolines, nouvelle génération, «I JUMP» importé des USA, a ouvert à 15 minutes de Tel Aviv, à Petah Tikva. Jamais plus vous ne pourrez faire du trampoline comme avant ! Le matériau utilisé est basé sur une technologie unique, pour des sauts plus impressionnants et jamais vus auparavant. C’est le futur du trampoline réinventé qui est proposé dans ce hall gigantesque et sans nul doute, vous allez vous aussi avec vos enfants faire de très hauts bonds. Ouvert tous les jours de 10h à 23h. Le vendredi de 10h à 19h. www.ijump.co.il 55 Rehov Ben Tsion Galis, Petah tikva. Tél : 03-5522022
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Repérages 1
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DE LA MODE AU DESIGN. C Coup de projecteur sur une tendance retro qui revisite le mythe des années 50. Effet colorés garantis !
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1 - Coiffeuse MASCARA PORADA - PITARO HECHT / 2 - Bibliothèque MYRIA PORADA - PITARO HECHT 3 - Salle à manger ELEMENTO / 4 - Robe éternel Anna Studio - BOUTIQUE ELISE 5 - Buffet rouge AS IS / 6 - Collection ORLA KIELY TOLLMAN’S
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BIENVENUE AUX NOUVEAUX ARRIVANTS
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haque été l’ambassade de France en Israël fait ses adieux à de nombreux diplomates qui ont passé deux, trois ou quatre années intensives et enrichissantes dans le pays. D’autres viennent aussitôt les remplacer pour vivre à leur tour des moments passionnants ! Ces diplomates ont voulu ici se présenter en quelques mots, avant de vous rencontrer lors de prochains événements ! Franck Vermeulen Il est le nouveau consul général de France à Tel-Aviv. Diplômé de Sciences-Po Paris, il est diplomate de carrière depuis près de 20 ans et a exercé tant à l’étranger qu’à Paris.
Barbara Wolffer Conseillère de coopération et d’action culturelle. Directrice de l’Institut Français d’Israël
Philippe Guillien Attaché de coopération pour le français, sa mission consiste à préparer et mettre en œuvre une stratégie globale de promotion du français et de développement de la coopération éducative et linguistique. Il assure également la direction des cours de l’Institut Français d’Israël.
Bertrand Le Délézir Attaché audiovisuel à l’Institut Français d’Israël.
Olivier TEDDE Il est le nouveau principal du collège français Marc Chagall de Tel Aviv. Après une carrière d’enseignant dans le secondaire (philosophie) et dans le supérieur (sciences de l’éducation), et de personnel de direction en lycée en France, il revient avec bonheur à Tel Aviv, ville où il a déjà occupé les fonctions de directeur adjoint de l’institut Français, pour prendre la direction du collège français.
Sébastien Linden Attaché de coopération scientifique et universitaire. Sa priorité : accueillir plus d’étudiants israéliens en France.
Sophie Lagoutte Arrivant de Bruxelles, où elle travaillait sur l’Union européenne, elle a rejoint Israël pour devenir conseillère presse et politique régionale à l’Ambassade.
Le site de l’ambassade de France : www.ambafrance-il.org Sa page : Ambassade de France en Israël | Le site de l’Institut Français d’Israël : www.institutfrancais-israel.com La page de l’Institut Français d’Israël : Institut Français de Tel Aviv
Black Up
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a marque pour peau ébène Black Up continue de faire parler d’elle en ouvrant son premier point de vente à Netanya. Ses nouveaux produits font sensation auprès des femmes. Des prix abordables, qualité équivalente aux grandes marques et des produits qui ne sont plus réservés qu’aux femmes à la peau ébène. La marque développe un véritable savoir faire pour répondre aux besoins spécifiques des peaux foncées et les peaux claires récemment, offrant ainsi des produits alliant qualité professionnelle et plaisir d'utilisation. Black Up présente de nouveaux produits pour les yeux, le teint et les lèvres. Les trois produits pour les yeux sont : la palette de cinq ombres à paupières, le fard à paupières solo et le Mascara Volume. Dans la gamme teint, il y a le contouring stick, la poudre sublime et le correcteur éclat qui sont disponibles pour tous les types de peau. Et la dernière nouveauté est le rouge à lèvres. Phoenix Beauty, 5 Derech Raziel à Netanya - Tél. : 077 700950 Novembre
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Première en Israël Par Emmanuelle Adda
Frédéric Zeitoun
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’avais envie de parler de la différence, des regards qui sont posés sur le handicap. Ce spectacle dérange un peu mais à 50 ans j’avais le souhait de dire ce que j’avais sur le cœur. Le titre de mon spectacle contient deux mots qui peuvent faire peur : Juif et roulettes. A ses débuts à Paris des gens avaient peur de venir voir ce spectacle, ils pensaient que ca allait être un spectacle militant, où je dirai que la vie n’est pas faite pour les personnes atteintes d’un handicap. Sur un fauteuil depuis ma naissance, cela ne m’a pas empêché de travailler pour Télématin sur France télévision. Personne n’à toutes les bonnes cartes à la naissance, mais avec de la volonté, de l’humour et de l’autodérision on arrive à s’en sortir. L’un de mes rêves d’enfant était d’approcher Charles Aznavour. Il a accepté pour mon spectacle de composer une chanson sur un de mes textes. Et lorsqu’il est venu un hiver au théâtre me voir, sans que je sois informé, cela m’a fait chaud au cœur. Chico des Gipsy Kings, m’a aussi offert une musique. Je les interprète sur scène. Je viens présenter pour la première fois, « l’histoire enchantée du petit juif à roulettes », au ZOA de Tel Aviv le jeudi 12 novembre. Je vais le jouer dans un pays où la gravitée entoure chaque israélien et paradoxalement c’est un des pays où il y a le plus de légèreté. C’est grâce à mon ami Gil Taïeb que cela a pu se faire. Gil est un homme très actif et c’est un double plaisir pour moi que de venir jouer en Israël et de savoir que les bénéfices iront aux aides sociales de l’association ASI en Israël. Je suis fou de joie et j’ai un trac d’enfer !
Jeudi 12 Novembre à 20 h 30 Théâtre ZOA, 26 Ibn Gvirol, Tel Aviv Réservations au 03-6023619 ou www.israstage.com Propos recueillis pour Kol Israël en français 100.3Fm
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POP-UP TLV
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op-Up TLV, est un lieu d’émotion, fondation d’éclectisme culturelle, qui expose des oeuvres uniques et éphémères, en plein cœur de Neve Tsedek. Admirer et dénicher de nombreuses œuvres, sacs, bijoux, luminaires, bougies et objets design d’artistes de tout horizons, pour se faire plaisir et faire plaisir. Pop-Up TLV, Art & Wonders ! La fondatrice de Pop-Up TLV, Den Baumgarten est passionnée par l’art, la mode et le design et cultive une tendance prononcée pour la déconstruction. Elle passe ses journées à chiner pour trouver des objets insolites chargés d’histoire. Consultante en art, Den exprime son savoir-faire dans la mise en scène d’appartements, créant des atmosphères qui vous feront redécouvrir votre nouvelle intimité...
©David Goldstein
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Un assortiment jamais vu de Halva! Tous les parfums classiques (chocolat, vanille, pistache), mais aussi au nougat, aux cacahuètes et avec du chocolat aux noisettes. Ces produits sont de très haute qualité avec les meilleures matières premières: noix, pistaches, véritable cacao. A Tel Aviv, le produit est disponible dans leur boutique de Sarona Market.
Kastiel & As Is
Concept store sur 3500 mètres carré, véritable institution du meuble sur mesure depuis 1942 à Tel Aviv, et Made in Israël. Kastiel a décliné sa marque en ouvrant « As Is » où un large choix de meubles est disponible immédiatement à des prix plus doux. Découvrez l’univers de ces deux marques au 36 rehov Alfasi Tel Aviv. Tél:03-6836334 www.kastiel.com
Gallery 46
Boutique de design d’art judaïque reprenant des versets de la Torah ou des bénédictions, au rendu vif et coloré pour décorer votre intérieur.Tout est fabriqué en Israël. 46 Hey Bei’yar Tel Aviv (kikar hamedina) Tél: 03-6095234 / www.gallery46.co.il
Galeries parisiennes
Rendez-vous incontournable pour tous ceux qui veulent découvrir des pièces uniques et rares de sac vintage, décoration, robes de grandes marques au coeur de Yaffo. 5 Rabbi Pinhas. Tél: 03-5240793
Glaces Priz
La tendance croissante est au naturel avec des produits sains et de qualité. Priz propose des glaces cacher parve, savoureuses fabriquées sans conservateurs, colorants alimentaires, et contiennent environ 50% de fruits sélectionnés. Dégustez des saveurs locales comme des figues de Barbarie, oranges et grenades, mais aussi exotiques telles que la goyave, fruit de la passion, noix de coco, mangue et beaucoup d’autres parfums surprenants. Tel Aviv : 158 Ibvn Gavirol Tél: 03-535866610 et à Netanya: 10 rehov Yossef Sapir Tél: 09-8877005 48
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Gastronomie
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La tournée des Tables !
iam Miam! Tel Aviv reçoit 26 Chefs exécutifs du monde entier. Un projet culinaire international appelé "Tables rondes" se déroule à Tel Aviv, jusqu’au 21 Novembre prochain. Des chefs de renommée mondiale présenteront leurs recettes à Tel Aviv pendant une semaine. Huit équipes entreront dans les cuisines de huit restaurants afin de proposer de nouveaux repas qui s’adapteront aux cartes proposées à leurs clients. 26 chefs sont invités, ainsi que des cuisiniers et 16 critiques culinaires pour couvrir l’événement. Les Chefs exécutifs officient dans des restaurants renommés de New York, Londres, Amsterdam, Barcelone, Rome et Athènes. Les restaurants de Tel Aviv qui participeront à ces événements sont Pastel, Lumina, Herbert Samuel, Taizu, CoffeeBar, Chloelys et le Blue Rooster (Canyon G parc Tsameret). Le nombre de places est limité. Chaque repas coûtera 269 Nis incluant un repas dégustation, un verre de vin et un dessert. Informations et réservations : www.roundtablestour.com
Dr Jacques Benizri Chirugien dentiste
Une structure à votre écoute La solution à vos problèmes bucco dentaires Esthétique et implantologie Ethique et expérience
10 rue Dubnov Tel Aviv Tél. : 03 752 77 05 Portable : 054 2384678 Parking assuré
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TipTop insolite
3D Factory I
nnovation et créativité pour le premier et unique magasin d’impression en 3D. Situé à l’entrée de Jaffa, 3D Factory fabrique et vend des articles en un exemplaire, que ce soit des coques de téléphone portable, des porte-clés, voir même des portes savon. Tout est conçu et fabriqué dans ce magasin à partir de plastique et utilisé par différents types d’imprimantes 3D. Lorsque vous entrez dans cette petite boutique vous pouvez tester vous-même les différentes machines. Venez avec vos idées ou télécharger les programmes sur Internet et laissez la magie opérer. 3D Factory est un concept tout droit sorti de l’imagination de deux étudiants en design industriel, Shaul Cohen et Oded Marcus de l’Institut Avni. Si vous n’avez jamais vu une imprimante 3D ou si vous êtes architecte, ou designer, précipitez-vous au 3 Yeroushalaim à Jaffa. Tél: 03 6127789 ou www.3dfactory.co.il
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