Tiptop Tel Aviv Magazine /decembre 2015

tiptoptelaviv.com Le Magazine de la Culture, Loisirs, Musiques, Spectacles, Art de vivre en Israël et en France

DECEMBRE 2015

GILBERT MONTAGNE Sous les sunlights de Tel Aviv le 16 août 2016

Francis HUSTER Pour la première fois sur scène en Israël

Exemplaire gratuit

DĂŠcembre

Sommaire GUEST 6 14 34 36 44

Gilbert Montagné Francis Huster Charley Marouani Patrick Drahi David Grossman

ART MODE & DECO 4 12 15 30 33 37 38 44

Repérages High Tech Kastiel Déco Myma et Maschio Hillula Carole Benichou Home Styling

AGENDA 26 Le meilleur de décembre SANTE 20 Assia Medical Dr Chemtov 22 Assia Medical Dr Ariche 26 Laurence Charbit SERVICES 16 Juridique 39 Support Apple CULTURES et DECOUVERTES 10 18 23 28 32 40 41 43

Cop 21 Rav Yehia Benchetrit Sportech Rav Elie Lemmel Festival des oiseaux La Ferme de Tel Aviv Coach de vie Les femmes dans la viticulture israélienne 46 Sélection Livres

L’édito M

Décembre 2015

oi qui te suis fidèle tous les mois... ».

Chers lectrices et lecteurs de TipTopTelAviv, en cette année tourmentée, où l’on peut se demander si la planète Terre tourne vraiment rond, nous poursuivons l’aventure, en n’oubliant jamais que la culture reste pour les peuples libres et démocratiques, ce qui relie les nations entre elles.

Depuis un an TipTopTelAviv informe et s’est engagé à répondre à vos demandes et à vous apporter l’essentiel culturel dans votre magazine, ainsi que dans les pages du site internet du même nom, et de sa page Facebook.

Fort de son succès, TipTopTelAviv ne varie pas sa ligne éditoriale : la littérature, l’Art, la Musique, le Théâtre, la Décoration et le cinéma demeurent notre priorité, ce qui ne nous empêchera pas d’aller voir ailleurs...

Quand la place de la presse culturelle se réduit comme peau de chagrin, nous pensons qu’il est toujours nécessaire de prendre le temps de l’analyse, d’écouter ce que les intellectuels ou ce que les artistes ont à nous dire, tels que Gilbert Montagné qui retrouvera le public d’Israël en Août 2016, ou l’auteur à succès David Grossman.

TipTopTelAviv, c’est aussi la recherche de nouveaux talents artistiques comme Carole Benichou, artiste peintre, ou de tendances culturelles émergentes, en France comme en Israël.

Ce mois ci pour la toute première fois en Israël, Francis Huster jouera sur la scène du Collège Académique de Netanya le 21/12, un plaidoyer qu’il a écrit: "l’Enigme Stefan Zweig", mise en scène par Steve Suissa. C’est l’événement culturel francophone de cette fin d’année.

La question fondamentale que pose TipTopTelAviv reste donc la même : qu’est ce qui se passe aujourd’hui dans la culture ? Etre à la pointe de la culture, voilà notre objectif.

Que les lumières de Hanouka éclairent vos chemins et vous apportent la joie et le bonheur, en gardant foi et espoir dans un avenir de paix et de tolérance.

Hanouka sameah!

Laurent Dorf Sandrine Houta Dorf Directeur de la rédaction Directrice de la publication

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Directrice de la publication : Sandrine Houta Dorf | Directeur de la rédaction : Laurent Dorf Publicité : +972 (0)54 7833227 | Graphisme : Yeochoua Allia : jean_a@netvision.net.il Courriel : Contactiptoptlv@gmail.com Délai de remise des éléments publicitaires et rédactionnels du numéro de Janvier 2016 : 25 Décembre 2015.

La rédaction décline toute responsabilité d’une part quant au contenu des textes, qui n’engagent que leurs auteurs et d’autre part, des annonces publicitaires (comme la cacherouth des restaurants). La direction se réserve le droit de modifier, réduire les textes proposés. TipTopTelAviv le magazine, n’accorde aucune exclusivité. Les articles et maquettes publicitaires restent la propriété exclusive de TipTopTelAviv et ne peuvent être reproduits d’aucune façon sans accord préalable écrit. Ce magazine contient des enseignements de la Torah. Mettez le dans la Gueniza après lecture et évitez de l’introduire dans les endroits incompatible à son respect.

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Repérages

La feerie d’hiver

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en Blanc et Or

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ou Blanc et Argent 12 13 14

1. MALIN Table iron tree Roche Bobois | 2. WHITE SWAN fauteuil Roche Bobois | 3. DOUX coussins pebbles LOFT | 4 4. FROID gilet fourrure Numéro 13 5. JUPE Paul and Joe Sister Numéro 13 | 6. DOUILLET botte Myma | 7. FFÉÉRIE ÉÉRIE HANOUKA Hillula | 8. RAFFINES caraffe & verre Numéro 13 9. CANAPE Kastiel | 10. ETNIC sac Antik Batik Numero 13 | 11. ZEN lampe metal 30 LOFT | 12. COSY canapé code LOFT | 13. CHIC basket Craie Numéro 13 | 14. GEOMETRIQUE table basse Roche Bobois | 15. ORIGINAL lampe oursin LOFT. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Numéro 13, 13 rehov Shabazi, Tel Aviv | Roche Bobois, 60 rehov Ayehoudim, Herzliya Pitouah | LOFT LOFT, 15 rehov Galgalei Haplada, Herzliya Pitouah Kastiel, 36 rehov Alfasi, Tel Aviv | Myma, 284 rehov Dizengoff, Tel Aviv et Canyon Arena Herzliyah Pitouah | Hilloula, 67 rehov Pinsker, Tel aviv | 32 rehov Haganim, Kyriat Shaul, Ramat Hasharon 4

Décembre

SOLDES Décembre

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Gilbert Montagné

Rien qu’une amitié...

G

ilbert, je vous propose de débuter par le commencement, votre enfance...

J’adore parler de mon enfance! On est comme un arbre, qui ne peut exister que s’il a des racines. « Berechit », c’est bien cela en hébreu..

Un épisode marquant de votre vie, c’est cette histoire qui se déroule pendant la seconde Guerre mondiale: votre père signale à la police de Pontarlier la perte des papiers d’identité de Jeanne Pobel, son ex-femme. C’est une histoire que Hollywood pourrait porter à l’écran !

J’ai connu assez tardivement cette histoire. Maman me parlait beaucoup de la guerre et des tristes événements qu’elle a vécus.

Papa n’en parlait jamais. Elle se savait en situation totalement irrégulière, et tous les jours, elle se demandait s’il y aurait un lendemain. Mes parents vivaient à Cognac pendant la guerre. Pour échapper aux rafles allemandes, mon père va donner une nouvelle identité à sa nouvelle compagne, ma mère Jeanne Kalfon, qu’il a rencontrée en 1936 alors qu’il était marié à une autre, Jeanne Pobel.. Lorsqu’on a demandé aux Juifs d’aller se faire "recenser", mon père lui a interdit d’y aller. C’est à ce moment qu’il lui a avoué être toujours marié à Jeanne Pobel et il lui conseille de se rendre à la mairie et de déclarer la perte de ses papiers en se faisant passer pour Jeanne Pobel. Ma mère a conservé cette identité durant toute la guerre. Quinze jours avant le débarquement, la gestapo frappe à la porte, lui demande son identité, étonnée qu’une autre femme porte le même nom. Ma mère, qui avait appris par cœur jusqu’à trois générations de la généalogie de Jeanne Pobel, tombe des nues. Mais les agents l’assurent, en partant, qu’ils reviendront avec la vérité. Cette idée de mon père lui a sauvé la vie. À la fin de la guerre Papa a finalement divorcé de Jeanne Pobel et Maman s’est rendue au "deuxième bureau" et a pu récupérer son nom.

Cette femme Jeanne Pobel, vous allez faire sa connaissance...

Devant l’insistance de mon épouse Nicole, je prends le téléphone je demande aux renseignements l’adresse de cette femme dans le Doubs. Je compose le numéro et au bout du fil, se fait entendre une voix agée. Je ne me présente pas et demande si elle a été mariée, si elle a eu des enfants et si elle a été mariée à un Monsieur Montagné. Cette personne me répond que non.

Je m’excuse alors de l’avoir dérangée, lorsqu’elle me dit que son nom est très répandu dans la région. Elle prétend savoir qu’une dame Pobel vivrait à Pontarlier. Je rappelle les renseignements 6

Décembre

qui me donnent les noms de quatre personnes dans cette ville!

Moi, je reste convaincu qu’elle est morte, mais encore une fois, Nicole insiste pour que je poursuive mes recherches. Au premier numéro, une femme âgée décroche et je pose les mêmes questions. A l’évocation du nom Montagné, j’entends un silence, puis elle éclate en sanglots, et elle m’avoue avoir toujours su que je l’appellerais, elle savait que j’étais le fils de son premier mari quand elle me voyait à la télévision. J’ai encore du mal à y croire aujourd’hui. Je l’ai par la suite rencontrée alors qu’elle avait 90 ans et j’ai pu la remercier d’avoir sauvé Maman sans le savoir.

Saviez-vous que vous étiez Juif ?

Vous savez, les gens qui ont traversé la guerre ont mis comme une chape de plomb sur ce sujet. Je savais très bien que j’étais juif, mais on n’en parlait pas. On avait très peur.

Vous naissez le 9 décembre 1951 à Paris: quel enfant étiezvous ?

Tout d’abord, j’ai été un grand prématuré, qui plus est, aveugle.

Or, je n’ai jamais considéré le fait de ne pas voir comme un "pro-

Interview blème", un handicap. Parce que moi, je ne sais pas ce que c’est que d’avoir des yeux qui fonctionnent. Mes parents m’ont élevé comme les autres enfants. Nous étions une famille modeste de quatre enfants. Mon père allait à l’usine tous les matins à cinq heures. Et moi j’aimais beaucoup l’immeuble où nous habitions.

J’allais chez les voisins pour parler avec eux. J’étais très communicatif avec les autres. A l’époque, il faut savoir que dès le jardin d’enfants, on interdisait aux non-voyants d’aller dans les écoles avec les autres. Mais ça me convenait très bien: chaque jour, dès l’âge de trois ans, je prenais le métro avec Maman et j’entendais des gens dire, comme si je n’étais pas là,: "le pauvre, c’est triste, ça doit être si dur, un petit garçon aveugle". Mais moi, je leur souriais et je leur parlais. Et comme nous prenions le métro chaque jour à la même heure, eh bien j’ai fini par rencontrer les mêmes personnes qui me sont devenues très proches, et qui ont changé leur sentiment initial, pour me considérer comme un petit garçon comme tous les autres.

Vous découvrez alors la musique dans un établissement spécialisé.

Dans ma famille maternelle, des Juifs d’Algérie, beaucoup étaient musiciens. Dès l’âge de trois ans, j’utilisais les fourchettes et les couteaux comme éléments de percussions ! C’est à l’âge de 5 ans que j’ai commencé le piano dans une école pour nonvoyants de Saint Mandé. Cela a été une révélation pour moi. Petit, j’aimais entendre des artistes américains, de rock. Peut-être parce que dans la famille, j’avais une tante mariée à un marine qui vivait aux Etats-Unis !

Justement en 1967, vous vous y rendez...

Maman avait réussi à emprunter de l’argent et nous sommes allés voir ma "tante d’Amérique" ! Prendre l’avion pour la première fois, un casque stéréo sur la tête, et cette première chanson que j’entends de Percy Sledge "when a man loves a woman"! Lorsque j’ai touché le sol de New York, j’ai été saisi par des émotions très puissantes. Impossibles à oublier. Nous décidons d’aller à Atlantic City, qui n’avait pas encore tous ces casinos, mais des clubs où l’on jouait de la musique. Ma tante m’annonce qu’une audition se déroule dans une salle, J’y participe et je me retrouve le lendemain devant 4000 personnes ! J’ai chanté "knock on wood", "dur comme du bois" de Johnny en français : c’a été un vrai carton. Malheureusement nous ne sommes restés que six semaines et il fallait rentrer en France.

C’est à ce moment que, déterminé, à seize ans, vous vous dites que vous voulez devenir artiste.

Une fois de retour en plein mois d’août, j’ai appelé les maisons de disques pour passer une audition. Il n’y avait personne et je

suis revenu à la charge en septembre. J’ai littéralement hanté les couloirs de la maison Barclay qui était à Neuilly Sur Seine.

Des après-midi entières où personne ne me demandait ce que j’attendais, peut-être étaient ils gênés ? Je voulais voir un directeur artistique, si bien que je passais mon temps à écouter les potins des secrétaires qui parlaient des artistes. Et puis un jour j’ai tout de même pu passer cette audition avec Eddy Barclay, lors de laquelle, j’ai interprêté "I’ve been loving you" de Ottis Redding. Mais pas convaincu, ce dernier m’a gentiment dit que je n’étais pas prêt. Ça ne m’a pas découragé. Je me suis alors rendu dans les locaux d’Europe1, à côté desquels, se trouvaient les disques AZ. J’y ai rencontré Francis Dreyfuss, qui m’a fait signer mon premier disque sous le pseudo de Lor Thomas : "Le phénomène", composé par André Georget sur un texte de Gil Thibault et "Quand on ferme les yeux".

Le disque ne rencontre pas le succès attendu et vous repartez aux Etats-Unis en 1970.

Ma sœur vit en Floride, j’y séjourne et je cherche des lieux pour jouer ma musique. C’était fantastique, parce que ce qu’il faut bien comprendre, c’est que lorsqu’on joue dans des bars et des clubs aux Etats-Unis, on demande de connaître tout le répertoire, que ce soit les standards de jazz ou le Top 40, sinon on est viré ! Pour moi, c’était cette musique qui me faisait vibrer!

En 1971, vous rentrez pour trois semaines à Paris mais avec l’idée de ne pas y rester.

J’avais en effet mon vol de retour pour New York ! Et trois jours avant de repartir, je reçois un appel me disant que Salvatore Décembre

7

Gilbert Montagné Adamo voudrait travailler avec moi. Mais j’avais prévu de retourner à Miami. Et c’est là-bas, que contre toute attente, l’équipe d’Adamo me propose de venir à Londres pour enregistrer The Fool, avec les choristes de Joe Cocker et toute la rythmique d’Elton John. Cette chanson a fait le tour du monde et s’est classée no 1 dans douze pays.

Ce qui vous oblige à rester en France et qui va vous ouvrir les portes de l’Olympia.

C’est ça ! Avec les trois radios qui passent une musique que je n’aime pas !! J’avais 20 ans et, sur l’invitation de Julien Clerc, je fais mes premiers pas à l’Olympia en "vedette américaine", c’est-à-dire que je terminais la soirée. Stone et Charden étaient "les vedettes anglaises", ils ouvraient la soirée. Puis je suis parti en tournée avec Julien et j’ai enchaîné un deuxième album en 1973, puis un troisième en 1976.

Sauf que l'Amérique, encore une fois, vous rattrape et vous repartez.

C’était d’une intensité folle! La vibration, les gens, la musique, j’en ai besoin. Et je suis parti seul, sans rien dire. J’avais besoin d’être bien, donc heureux. Ma vie ne repose pas sur un plan de carrière. J’y reste six ans, et je joue dans pas mal d’endroits. Je travaille comme musicien pour des artistes que produisent les Bee Gees, je retrouve Catherine Lara à Montréal. Sauf qu’on me fait comprendre qu’il serait bon de rentrer en France.

En 1979, Johnny Hallyday vous propose de l’accompagner au piano, à l’occasion de son spectacle au Pavillon de Paris, porte de Pantin.

Oui, lorsqu’il a su que j’étais rentré. Dans son spectacle Il y avait une séquence qui durait une vingtaine de minutes, je clôturais le show. Son public m’a fait une ovation.

Ce qui vous a encouragé à signer votre grand retour en solo auprès du public en enregistrant, la chanson "Believe in me", encore en anglais, avec votre complice, André Georget.

C’est d’ailleurs encore le cas aujourd’hui: je pense en anglais et en français. Bientôt en trois langues, car j’apprends l’hébreu.

Une rencontre va tout changer, c’est celle avec Didier Barbelivien, qui se soldera par une avalanche de tubes en 1984 avec l’album "Liberté".

J’avais en tête la mélodie d’une chanson "on va s’aimer", qu’il écoute, et il en écrit le texte. On enregistre en Italie. Lorsque j’ai écrit cette mélodie, j’avais l’idée d’un truc comme "souviens toi, j’étais le pianiste de rock du lycée". Ce qui n’avait évidemment rien à voir ! Cette chanson a eu un succès similaire à celui de 8

Décembre

"The Fool". J’ai fait beaucoup de télévision, de plateaux et de concerts. C’est de ce titre que date mon retour avec le public.

Et "Les sunlights des tropiques" m’a fait entrer dans les discothèques.

Et depuis ce succès, et les albums qui s’enchaînent, vous n’avez plus chanté en anglais.

Et ça me manque ! J’y pense. Je termine en ce moment un nouvel album en français, et je pense à en réaliser un en anglais.

Certaines de vos chansons seront-elles interprétées le 16 août 2016 à Tel Aviv ?

Oui, j’ai aussi un inédit que j’ai écrit sur mon expérience en Israël et que j’aimerais chanter sur scène à cette occasion. Ça sera une surprise que je réserve au public israélien.

Vous êtes tombé amoureux d’Israël?

C’est exact. Pour moi, c’est une rencontre amoureuse que j’ai avec ce pays. Je m’y suis rendu de temps en temps depuis 20 ans, et il y a quatre ans, Nicole et moi sommes venus à Tel-Aviv.

Dans l’avion, je lui ai dit que cela me ferait vraiment plaisir d’y trouver un petit pied-à-terre. Ca s’est passé comme ça et depuis cet instant, j’ai pensé que je ne voulais pas être seulement quelqu’un qui a investi dans un appartement, ça me semblait réducteur et stupide. Je ressentais qu’il se passait quelque chose en moi comme de l’amour avec ce pays. Alors j’ai eu envie de concrétiser ce désir, comme je l’ai annoncé sur scène lors de mon dernier concert en 2014 à Tel-Aviv.

Ce qui vous a causé quelques soucis?

Lorsque j’ai annoncé ce concert du 14 aout 2015, j’ai reçu de nombreux messages antisémites. Cela m’a surpris, mais je n’ai pas été plus atteint que cela, car lorsque je décide quelque chose, personne ne peut me dicter ma conduite. Vous savez, je ne fréquente pas régulièrement les synagogues, mais lorsque j’y vais, j’y suis vraiment et je ne fais pas semblant. Au début de notre entretien, je parlais de mes racines juives. Aujourd’hui j’ai envie de dire que je n’en ai plus peur. C’est fini ! Je suis qui je suis avec mes deux racines, celle de mon père, Montagné, originaire du Centre de la France, et celle de ma mère, juive, Kalfon. S’il y en a à qui ça ne plaît pas, c’est leur problème et pas le mien. Et je me sens très bien comme ca.

Et donc, vous annoncez un nouveau concert en 2016, le 16 Août à Tel-Aviv.

Je me produirai dans cette salle que j’adore, le Heichal Hatarbut de Tel Aviv et j’ai hâte de retrouver ce public qui m’a bouleversé

par l’intensité de son accueil lors de mon précédent passage.

Je ne suis pas blasé de mes concerts, chacun est important et différent. Le challenge est d’y mettre "le feu" et quand j’ai devant moi un public qui met lui-même le feu avant le début du show, c’est merveilleux ! Donc on va revenir. Je suis très impatient et je voudrais dire, que même si ça paraît lointain, je souhaite satisfaire ceux qui en 2014 n’ont pas réussi à obtenir des billets. Alors l’important, c’est qu’on soit tous là, et qu’on fasse encore plus la fête.

A quelques jours de 2016, quels sont vos vœux?

La paix est une richesse très importante et selon moi lorsque tout va mal, la paix doit rester un objectif. Je souhaite à tous beaucoup de santé et d’amour et d’apprécier la vie. Faites de chaque heure la meilleure et protégez les enfants. Je vous envoie tout mon amour et toute ma lumière intérieure.

P Propos recueillis par Laurent Dorf credit photo LD/studio tiptoptelaviv

Réservez vos places depuis la France au 01 77 38 23 30 En Israël au 03-6023619 sur www.tiptoptelaviv.israstage.com

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COP21

L’ambassade de France en Israël montre l’exemple

A

lors que la conférence mondiale sur le climat se déroule à Paris, Sophie Lagoutte, conseillère presse et politique à l’Ambassade de France, revient pour TiptopTelaviv sur ses enjeux et nous raconte comment l’ambassade à Tel Aviv a relevé le défi écolo. La Résidence de l’Ambassadeur passe au vert !

Depuis le 30 novembre et jusqu’au 11 décembre, se déroule à Paris la COP21, la 21ème conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Qu’est-ce qu’on en attend exactement ?

Sophie Lagoutte : L’enjeu de cette conférence est majeur : adopter un accord international universel et contraignant par lequel les 196 signataires s’engageront à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre afin de contenir le dérèglement climatique sous la limite de 2°C par rapport au niveau d’émissions de l’ère pré-industrielle (vers 1850). Cet accord posera les bases d’une transition mondiale vers des économies sobres en carbone et capables de faire face aux changements climatiques.

Quelle place occupe la France dans le cercle des nations à ce sujet ?

S.L : La France préside cette conférence. C’est la première fois qu’elle accueille un événement mondial de cette envergure.

Israël est-elle présente sur la COP21 ?

S.L : Oui. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou a été invité par le Président Hollande et il s’est rendu à la COP21 le 30 novembre. Depuis, le ministre Avi Gabbay mène les négociations pour Israël.

L’ambassade de France en Israël a été largement mobilisée pour informer le public israélien.

S.L : En effet, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a demandé à toutes les ambassades et représentations françaises dans le monde d’agir pour sensibiliser les opinions publiques aux enjeux de la COP21. En mai dernier, Bérangère Quincy, l’ambassadrice de la France pour la COP21, est venue en Israël pour rencontrer les officiels et les responsables locaux chargés des questions climatiques. Nous 10

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De gauche à droite : Les représentants de l’ONG Green Course, le ministre de l’environnement israélien Avi Gabbay et Sophie Lagoutte, conseillère presse et politique à l’ambassade de France. Tel Aviv, novembre 2015, soirée spéciale COP21. Crédit : Marine Crouzet / Ambassade de France en Israël

avons organisé des rencontres avec nos collègues européens et les ONG vertes du pays et sommes intervenus devant la Knesset. Des événements culturels sur le climat se sont tenus et l’ambassade de France s’est associée à l’organisation de la Marche mondiale pour le climat qui a eu lieu à Tel Aviv. L’Ambassadeur de France, Patrick Maisonnave, y a été rejoint par le ministre israélien de l’Environnement, Avi Gabbay et par des centaines d’Israéliens.

On raconte que la Résidence de France passe au vert.

S.L. : C’est exact ! L’ambassade a rejoint une initiative locale et s’est portée volontaire pour participer à un projet innovant lancé par la mairie de Tel Aviv, le « Label Vert », qu’elle espère obtenir pour la Maison de France, la résidence de l’Ambassadeur à Jaffa. Nous avons fait l’acquisition d’équipements plus vertueux en termes d’énergie et de consommation d’eau et le chef de la résidence est engagé dans une démarche d’achats de produits locaux, biologiques et exploités de façon durable. Sur la vague du «meatless monday», il propose également des cocktails sans viande.

Nous attendons maintenant le verdict des experts de la municipalité de Tel Aviv qui viendront constater ces transformations à la résidence, en espérant, au-delà de l’obtention du label, montrer l’exemple et inspirer autour de nous !

Fabrication européenne A partir du 1er décembre

Pitaro Hecht - Maison de marques internationales Herzlya Pitouah 60, rue Medinat Ayéhoudim, Tél: 09-9615999

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Le Meze 99 Classic Gold

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Ce casque a clairement des arguments à faire valoir, à commencer par son design abouti. Le casque est disponible en deux versions, l’une dotée de cuir noir, de finitions dorées et de bois de noyer pour les oreillettes et l’autre de cuir blanc, de finitions argentées et de bois d’érable pour les oreillettes. Les deux versions ont le droit à leur arceau en acier et à leurs coussinets à mémoire de forme. Son parfait pour les puristes.

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Apple, de son côté, a planché sur trois cadrans reprenant le design de trois montres emblématiques d’Hermès, Clipper, Cape Cod et Espace.

"Nordmärke", Ikea 5 Finis les fils qui traînent avec ce socle qui charge un téléphone par simple contact. En plastique, blanc ou effet bois, il existe aussi en version triple, pour trois portables en même temps.

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Bionic Bird BB1 Le Hasselblad Lunar olive wood camera 5 Hasselblad fête cette année le 50e anniversaire du vol dans l’espace d’un 500C, un appareil que portait l’astronaute Walter Schirra. Pour commémorer cet évènement, la firme suédoise a décidé de lancer un nouveau boîtier, un objet luxueux qui mêle à la fois la qualité des matériaux et le haut de gamme technologique.

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Découvrez Bionic Bird, l’oiseau bionique version connectée qui se pilote grâce à votre smartphone ! Dans sa magnifique boite à fermeture magnétique, prêt à voler, inclus son œuf chargeur nomade, et une paire d’ailes de rechange. Bionic Bird est ultra léger (seulement 9,2 grammes). Sa mécanique, miniaturisée à l’extrême, est une pièce d’horlogerie qui fait l’objet de plusieurs brevets exclusifs.

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Evénement ! Francis Huster sur scène en Israël

"L’énigme Stefan Zweig" à Netanya

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rancis Huster porte un nouveau regard sur la vie de Stefan Zweig et révèle sa propre interprétation des causes de son suicide. Pour la première fois sur scène en Israël, et pour une unique représentation au College académique de Netanya le 21 décembre à 20h, retrouvez Francis Huster mis en scène par Steve Suissa.

La légende de Zweig est fondée sur une mystification. Dépressif, à bout d’espoir, persuadé de la victoire finale d’Hitler, ou accablé d’attendre encore des années la fin d’une guerre qu’il ne supportait plus, l’écrivain se suicide avec sa seconde épouse en 1942, mettant tragiquement en scène son Mayerling sud-américain. Les obsèques nationales brésiliennes, la douleur partagée par des millions de lecteurs et de confrères, tout magnifia alors cette image de romantique d’exception. Tel un nouveau Kleist, sa mort volontaire le transformait en martyr. Dans un style au scalpel, Francis Huster cherche à percer l’énigme de Zweig à partir d’une autopsie minutieuse de sa vie, de Vienne à New York, de Paris à Rio, de Berlin à Londres.

En approchant le plus secret de son âme, il pense avoir découvert la vraie raison de son geste fatal et la nature profonde du génial écrivain.

Ne manquez pas non plus le dernier livre de Francis Huster sur cette énigme, dans laquelle il se glisse dans la peau de l’auteur. Tutoyant l’âme même de l’écrivain grâce à une enquête minutieuse, Francis Huster emmène le lecteur tour à tour dans la très antisémite Vienne, la ville où enfant Stefan Zweig recevra une éducation dans les établissements les plus huppés mais où sa famille fera abstraction de sa foi, un acte qui l’affectera durablement. Le récit brosse également ses amours avec la jeune Marcelle, une modiste parisienne, et la traumatisante expérience du front au cours de la Première guerre mondiale, où l’horreur est quotidienne et l’antisémitisme polonais violent. Puis c’est l’Inde et sa terrible pauvreté, qu’il découvre sans y être préparé et qui va profondément le choquer.

Arrivent ensuite les années 30 et leur lot de catastrophes, la montée du nazisme, en passant par le pillage de son appar14

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tement et la fin de sa collaboration avec le compositeur Richard Strauss, pour lequel il était en train de composer le livret de La femme silencieuse.

Autant d’événements qui conduiront Stefan Sweig et sa seconde épouse, Charlotte Altmann, dite Lotte, fille d’un rabbin de Francfort, à prendre la route de l’exil, vers Londres d’abord – ville où paradoxalement il écrira certains de ses plus grands chefsd’œuvre, puis vers l’Amérique du Sud et le Brésil où il est accueilli comme un héros, et où le couple se donnera la mort en février 1942.

Un ouvrage passionnant et bien écrit qui lève le voile sur un pan intime et profond de la vie du génial écrivain. L’énigme Stefan Zweig, de Francis Huster, aux éditions Le Passeur.

Réservez vos places pour cet événement unique du 21 décembre 2015, dès maintenant au 09-8607898 ou 09-8607417

Design de luxe

Le design luxueux sur mesure 100% made in Israël.

K

astiel a été fondée en 1942 par Efraim Kastiel. La firme de design portant son nom a commencé dans un petit atelier de rembourrage qui a équipé la première Knesset et meublé les maisons et les bureaux des dirigeants et de la bourgeoisie d’Israël. Depuis plus de 70 ans Kastiel est devenu une institution dans la conception de mobilier et est considéré comme la source prééminente d’Israël pour le mobilier fait sur mesure.

Aujourd’hui, l’entreprise familiale comprend un réseau de tissus d’ameublement, menuiserie métalliques et des ateliers, qui fonctionnent dans une nouvelle usine de Kiryat Gat. Le Showroom de Kastiel propose plus de 3500 mètres carrés dans un bâtiment rénové de type Bauhaus du sud de Tel-Aviv. La salle d’exposition présente 38 espaces uniques qui sont redessinés toutes les 2 semaines, permettant d’explorer le concept Kastiel pour le style de vie et de bien vivre.

Le Showroom offre au client une magnifique expérience à couper le souffle avec des meubles adaptés à vos intérieurs et extérieurs, une sélection d’accessoires élégants en verre, en porcelaine et en divers métaux, des textiles et de la literie de luxe ainsi que des œuvres d’art originales.

Les designers de Kastiel travaillent pour des clients en Israël et à l’étranger, afin de créer des espaces qui combinent les matières premières de très haute qualité avec un style unique, sans oublier dans certains cas, une touche d’humour.

Kastiel & Sons Design Center 36 rehov Alfasi Tel Aviv | Tél: +972(03)6836334 www.kastiel.com

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Juridique

Par Maître Karine Benchimon

Les testaments croisés sont-ils vraiment réciproques ?

Ou comment garantir des testatments croisés ?

E

n Principe, à votre demande, le notaire fait signer à un couple des testaments croisés (dits au dernier vivant) : au décès de l’un des époux, l’époux survivant hérite de la part du défunt et ce n’est qu’au décès des deux, que les enfants récupèrent la succession.

Et pourtant que se passe t-il quand l’époux qui survit a son compagnon se remarie ou vit avec une autre personne ?

- Si le deuxième époux est encore en vie, celui qui désire changer son testament doit prévenir l’autre de sa volonté de changer de testament.

Si le deuxième époux est décédé, celui qui désire changer le testament doit d’abord rendre à la succession de son défunt époux tout ce qu’il a reçu et après il redevient libre de testamenter selon ses désirs.

Se posent donc suite à cette modification législative, plusieurs questions non élucidées à ce jour :

Revenons sur le principe : Les testaments croisés témoignent de la volonté commune des époux (par le biais d’un ou de deux testaments croisés) de se tranférer mutuellement leurs biens au décès du premier d’entre eux.

Chacun des époux espère donc qu’au décès du premier d’entre eux, le survivant ne modifiera pas son testament du fait que cet accord entre eux a une valeur juridique mais surtout morale.

Suite à la rédaction de tels testaments, aucun des deux époux ne sait qui d’entre eux partira le premier et quand il faudra tout transférer aux enfants.

Du fait des ces paramètres non maitrisables, il se peut que l’époux survivant décide de changer d’avis et veuille rédiger un nouveau testament.

De quelle manière l’époux doit prévenir l’autre de sa volonté de modification de testament, oralement ou par écrit ?

Que se passe-t-il alors ?

Cet avis ne constitue pas une consultation juridique et ne remplace pas un conseil juridique et/ou fiscal spécifique auprès d’un avocat compétent en la matière.

Du fait que rien n’était prévu à ce sujet, le législateur a modifié l’article 12 de la loi sur les successions et a prévu que si deux époux font des testaments croisés et que l’un deux desire le changer, il faut différencier deux cas :

Que se passe-t-il si l’un des époux qui est informé de la volonté de l’autre époux de changer le testament n’a pas toutes ces facultés ?

C’est pour ces raisons et bien d’autres que le notaire qui s’occupe de rédiger des testaments croisés se doit d’expliquer à ses clients les risques inhérents à la rédaction de tels testaments afin d’éviter que l’époux survivant ne dilapide le patrimoine et ne fasse profiter d’autres bénéficaires étrangers à la succession.

Notre cabinet est spécialisé en droit immobilier, gestion locative, succession et création de sociétés.

5 rue Druyanov (Bugrashov 45) - Tel Aviv, 8e étage Tél : +972(0)737856786 | Gsm : +972 (0) 54 7201108 | Tél français : 01 77 47 98 78 Fax : +972(0)737856778 email: kabenshimon@gmail.com 16

Décembre

Dr Karine BARKATE . Spécialiste des troubles de la mémoire . Maladie dʼAlzheimer . Gériatrie générale Gériatre • Psycho-gériatre Ancien Chef de Clinique • Ancien Praticien Hospitalier

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Le miracle de Hanouca par le Rav Yehia Benchetrit

V

oici quelques réflexions que l’on peut avoir en observant les lumières de Hanouca. Il est dit dans Tehilim 92.3: ¢Pour raconter ta bonté le matin et ta croyance durant les nuits".

Pourquoi le verset rattache la bonté au matin et la croyance à la nuit ? Le Rav Moché Chapira en se basant sur le commentaire de Rachi dans Berakhot 12a explique : Le matin signifie ici quand tout est clair, quand tout va bien dans la vie de l’homme. Ce dernier doit savoir exprimer sa reconnaissance à Hachem et non pas croire que tout provient de ses propres capacités. Et la nuit, c’està-dire lorsque l’homme n’a pas de visibilité, sur l’issue d’une situation en particulier ou sur l’avenir en général, il doit aborder la réalité avec croyance et confiance en Hachem. La Emouna est la capacité d’accepter que chaque événement qui apparait face à moi m’est adapté.

Pour anecdote, un jour homme après une conférence me déclarait qu’il n’était pas croyant. Et je lui répondis que c’était impossible car il croyait déjà en sa non croyance !

Et j’ajoutai que la Emouna c’est de croire dans des choses qui ne se voient pas comme l’avenir, la réalisation d’un projet, l’intelligence de son conjoint ou l’amour de sa belle-mère (je rigole pour les deux derniers). Donc avoir un avenir est impossible à celui qui n’y croit pas. C’est pourquoi la Emouna, croyance est aussi la place que l’homme laisse dans son présent pour que son futur existe.

Comme des wagons qui sont accrochés l’un à l’autre on est obligé de créer un espace dans le premier pour que le second puisse être accrocher. De même, pour que notre couple ait un futur on est obligé d’y croire au présent.

Pour donner un avenir à nos enfants nous sommes obligés de croire en eux aujourd’hui.

Le Hazon Ich disait que la différence entre la émouna (Croyance) et le bita’hon (confiance en Hachem) est que la émouna c’est de croire en D’. Alors que le bita’hon c’est de vivre en fonction de cette croyance. Nous vivons une époque troublée qui est caractérisée par une perte générale des valeurs de la société et une insécurité concrète qui bouleverse notre sérénité.

Pour revenir à notre verset il est difficile de dire merci à Dieu quand tout va bien car nous avons l’impression que c’est normal. Et il est difficile de se tourner vers lui quand 18

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tout va mal car nous sommes troublés par la difficulté. Nous voyons aujourd’hui que tous les repères s’effondrent, la visibilité baisse et une forme d’obscurité s’installe. Il est encore plus nécessaire aujourd’hui de développer sa confiance en Dieu. Le programme pour y arriver est défini par le verset que nous avons cité: "Pour raconter ta bonté le matin et ta croyance durant les nuits".

Celui qui s’appliquera systématiquement à dire merci à Dieu lorsque tout va bien est celui-là même qui naturellement se tournera vers Lui avec confiance lorsque tout va mal. En effet, c’est cette attitude de reconnaissance qui forgera sa croyance concrète et lui permettra de garder sa force et sérénité lorsque l’horizon s’obscurcira.

On retrouve cette notion dans la Michna Berahot : "De même que l’on bénit (Hachem) pour le bien on se doit de le bénir pour le mal". En effet celui qui acquiert un nouveau costume dira la bénédiction de Chéékhiyanou mais celui qui perd un proche devra réciter la bénédiction "bénit soit le juge de vérité". Comment comprendre cette notion de bénédiction du mal ? On sait que l’action de la bénédiction est donner le pouvoir à un potentiel de se réaliser comme on bénit un enfant pour qu’il réalise l’homme qui est en lui. Et nous sommes croyants que tous les actes d’Hachem sont pour le bien. Donc le bien contient un potentiel de bien et de meilleur mais aussi que le mal contient un potentiel d’être le vecteur de réalisation du bien. Et cela dépend de l’homme si je bénis le bien donc je devient l’agent réalisateur du bien qui est dans le bien mais si je ne croit pas au bien qui peut découler du mal et que je n’y vois que du mal. Donc je ne vais pas bénir le bien qui est dans le mal mais seulement le mal que j’y vois. Et si je bénis le mal c’est sur que c’est le mal qui va se réaliser !!

De même la lumière de Hanouca éclaire nos foyers, notre exil et toute cette obscure matérialité. Et c’est aussi cela le miracle de Hanouca.

Yehia Benchetrit Retrouvez les cours de Rav Yehia Benchetrit sur son site : www.ravbenchetrit.com et sur l’application IPhone : Rav Benchetrit

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Assia Médical

Publi-rédactionnel

Dr. Iochoua Chemtov

Chirurgien et Radiologue vasculaire C

A

ncien interne et chef de Clinique des hopitaux, ex responsable du department de chirurgie vasculaire d’un hospital de l’ouest parisien, monté en Eretz il y a 3 ans. Il travaille à l’hopital KAPLAN de Rehovot depuis trois ans comme specialiste des nouvelles techniques endovasculaires.

Il travaille également à l’Hopital privé ASSOUTA à Tel Aviv et au Hertzlya Médical Center en privé, où il développe des techniques endovasculaires ambulatoires, c’est à dire retour à domicile soit le soir de l’opération soit le lendemain de celle-ci.

Dans le plus grand nombre de cas possibles du fait du risque d’infections nosocomiales liées à une hospitalisation longue et de la longévité grandissante de la population.

T Types d’interventions de chirurgie vasculaire sur les veines : • Traitement ambulatoire des varices par radiofréquence, par phlébectomies, sclérothérapie - stents veineux dans les sequelles de phlébite.

Grosse experience des récidives de varices après chirurgie.

Sur les artères : Les artères malades peuvent soit se rétrécir (sous l’effet du tabac, diabète, hypercholesterolemia ou hypertension ou hérédité appelé facteurs de risque), ou se dilater (anévrismes avec risque d’embolies ou de rupture).

Les traitements de la pathologie artérielle associent traitement médical (réduction des facteurs de risque et traitement medicamenteux) et chirurgie ou traitement endovasculaire : 20

Décembre

• Artères du cou (carotides, sousclavières) chirurgie ou stent.

• Artères abdominales : chirurgie ou stents ou stents couverts • Chirurgie ouverte ou par stents couverts des anévrismes abdominaux • Artères des membres inférieurs : chirurgie ou stents sauvetage des pieds : stents ou recanalisations des artères occluses.

La pluparts des interventions se font sous anesthésie locale selon la localisation des lésions, des antécedents et de la corpulence des patients.

Il existe 3 types de stents • Les stents "nus" ou non couverts qui sont posés pour maintenir les parois artérielles ouvertes. Ils sont soit en acier soit en Nitinol (un alliage Titane-Nickel) qui est travaillé à froid à 5° et se déploie jusqu'à son diamètre initial dans les artères du corps humain par réchauffement au contact du sang.

• Les stents couverts sont des stents nus mais dont les mailles sont enduites de tissu (Dacron ou PTFE) qui servent à renforcer les parois artérielles qui ont été traumatisées ou anévrismales.

Prenez contact pour votre consultation : Tél: 03-7645444, Fax: 03-7644445 www.assia.co.il - info@assia.co.il Assia Medical - Assia Medical

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Publi-rédactionnel

Dr. Arie Ariche, Directeur du département d’Hépato, Bilio Pancréatique

L

e Docteur Ariche est spécialiste en hépato, bilio et pancréatique au Chaim Sheba Medical Center de l’hôpital Tel Hashomer de Tel Aviv, et consulte et opère également à l’hôpital Assuta/Assia Medical de Ramat hachayal.

Le Professeur Ariche parle parfaitement le français et a fait ses études de médecine à la faculté de médecine de Paris V. Il a fait sa spécialisation en chirurgie générale en Israël, puis est retourné en France pour se spécialiser en chirurgie du foie, du pancréas et en transplantation hépatique.

La chirurgie hépato-biliaire et pancréatique est la spécialité traitant les maladies du foie, de la vésicule biliaire et des voies biliaires et du pancréas qui nécessitent une intervention chirurgicale, ainsi qu’un traitement médical supervisé par l’équipe chirurgicale.

Il réalise les opérations dans le secteur privé à l’Hôpital Assuta situé à Ramat HaHayal à Tel Aviv et dans le public dans le plus grand hôpital du pays, Tel Hashomer comme Chef de service de chirurgie hépatique, avec un important nombre de patients opérés en chirurgie du foie, près de 120 par an et une cinquantaine du pancréas. le Dr Arié Ariche opère aussi bien des enfants que des adultes. Ce domaine spécifique et pointu requiert un plateau technique performant et un savoir-faire aiguisé d’une équipe pluridisciplinaire alliant particulièrement chirurgiens, gastro-entérologues, radiologues, anesthésistes, , oncologues et pathologues. Les centres de compétence comme ceux de Assuta et de Tel Hashomer bénéficient de cette expertise permettant de réaliser les interventions chirurgicales hépato-biliaires et pancréatiques majeures.

Les techniques ont changées et permettent d’opérer plus de malades atteins d’un cancer du foie et du colon ou des cancers du pancréas. Les connaissances se sont développées sur les techniques à pratiquer, comme l’ablation partielle du foie (résection chirurgicale) et la destruction des lésions.

Comme il est impossible de retirer totalement le fois, alors on pratique la résection, et l’autre partie doit être traitée par l’élimination des lésions. Cela se fait principalement sous 22

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l’effet de la chaleur. Il existe deux moyens d’arriver à bout de ses lésions : par la radiofréquence et par les micro-ondes. Ces appareils permettent de détruire totalement des lésions. Une dernière méthode américaine NanoKnife®, permet en faisant passer un courant électrique très fort par le biais d’aiguilles placées dans la tumeur, de « dépolariser » la membrane de façon à ce qu’elle meure. Quand on fait passer un courant aussi élevé, proche de 3000 volts, cela déstabilise les cellules, la membrane des cellules et crée des nano-trous dans la membrane. Ce traitement non-invasif, permet de s’attaquer aux cellules malades sans porter préjudice aux cellules saines. C’est une technique maintenant très rependue pour le pancréas, le foie, le rein.

Aujourd’hui il est possible d’opérer près de la moitié des malades qui ont des métastases hépatiques, ce chiffre était à peine de 12% il y a quinze ans. On décèle plus rapidement de nos jours, mais le Dr Ariche précise que même décelé tardivement, des médicaments existent et les traitements en chimiothérapie sont plus efficaces. La chirurgie est un passage obligé pour un patient qui a des métastases, permettant ainsi d’augmenter ses chances de 50% de vivre plus longtemps. Sans chirurgie elles ne sont plus que de 2%.

Les remboursements pour ces types d’opérations peuvent être déjà incluses dans certains niveaux de votre Koupot Holim.

Mais en plus de cela, des assurances complémentaires de santé, Migdal, Clal, Menorah, Clalit, Moushlam, Phoenix et Harel, peuvent vous rembourser les soins.

Prenez contact pour votre consultation : Tél: 03-7645444, Fax: 03-7644445 www.assia.co.il - info@assia.co.il Assia Medical - Assia Medical

Hanouca à TLV

La ferme de Tel Aviv

P

endant les vacances de Hanouca la ferme située dans le Parc hayarkon vous propose : "Le Mystère de l’huile disparue!” C’est une visite spéciale et passionnante, comprenant des expériences, des missions, des jeux et un grand mystère à résoudre.

Les enfants rechercheront l’huile cachée autour de la ferme, qui permet d’allumer les bougies de Hanouca. Un parcours est prévu tout au long de ces recherches incluant, entre autres, une visite à l’oliveraie, des expériences fascinantes avec l’huile d’olive, la visite du Zoo, qui est situé dans le coeur de la ferme avec ses paons, moutons et chèvres, canards, oies, poules, etc. Les enfants seront invités à donner à manger aux animaux. Un atelier de création offira aux enfants un espace pour créer un bougeoir en céramique.

Enfin, ils allumeont avec l’huile retrouvée, une Menorah et prépareront aussi de délicieux pains au four.

Mardi 8, mercredi 9 et jeudi 10, décembre dès 10h. La durée est de trois heures et les billets doivent être réservés à l’avance sur le site : http://bit.ly/1JbIcea ou par Tél.: 03-6138286 Tout le programme des événements de Hanouka est disponible sur www.tiptoptelaviv.com ou en flashant ce QR code

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AGENDA Décembre 2015 Tout Décembre

4 au 13.12.15

A

u Musée d’Art de Tel Aviv , Susan et Anton Roland – Rosenberg Collection. Une collection privée présentant divers courants du 20e siècle. informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com

Jusqu’au 28 Février 2016

Allenby & Mograbi

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es posters des films affichés sur les façades de ces cinémas de Tel Aviv entre 19351948, au Musée Eretz Israel.

Informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com

Jusqu’au 29 Février 2016

La joaillerie en Israël

E

xposition au Musée Eretz Israël, présentant des collections anciennes et contemporaines de bijoux. informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com

Jusqu’au 31 Janvier 2016

“Peintures sociales”

A

u Musée d’Art de Tel Aviv, exposition Alma Itzhaky: Iudaea Navalis “peintures sociales”. informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com 24

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Festigal

C

'est le festival annuel de la chanson et de la danse pour enfants. Au Israel trade fair de Tel Aviv dès 9h30. Réservations : www.eventim.co.il

7 au 14.2.15

Illumination de la Menorah

C

haque soir, assistez à l’illumination de la plus grande Menorah au monde, au Port de Tel Aviv également Kikar Rabin, Sarona, Habima, ...

Mardi 8, mercredi 9 et jeudi 10 décembre dès 10h.

La Ferme de Tel Aviv

P

endant les vacances de Hanouca la ferme située dans le Parc hayarkon, vous propose:”Le Mystère de l’huile disparue!” Les enfants rechercheront l’huile cachée, qui permet d’allumer les bougies de Hanouca.

Un parcours est prévu tout au long de ces recherches avec une visite à l’oliveraie, du Zoo de la ferme, etc.

Les billets doivent être réservés à l’avance par téléphone au : 03-6138286

AGENDA Décembre 2015 16 et 22.12.15

Enrique Iglesias

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e "spanish lover" pour la seconde fois en Israël, au Menora Mivtachim Arena (ex Nokia).

Réservations : www.tickets.leaan.co.il

23 et 24.12.15

Emma Shapplin

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L’énigme Stefan Zweig

P

our la première fois sur scène en Israël, Francis Huster au Collège Académique de Netanya.

Réservez vos places dès maintenant au 09-8607898 ou 09-8607417

E

mma Shapplin, la soprano à la renommée mondiale présente un répertoire unique de classique, pop/ rock au Hechal Hatarbut (Charles Bronfmann) de Tel Aviv Informations sur www.tiptoptelaviv.com

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Santé

P Laurence Nahmani-Charbit - Dr en Pharmacie Par

Jusqu'au bout des ongles 2/3 des femmes et 1/3 des hommes (oui !) se plaignent de leurs ongles.

Alors, à quoi servent-ils, de quoi sont-ils composés, comment les entretenir pour les garder beaux, en prendre soin et les défendre "bec et ongles" !

L’ongle en structure : 2 parties dans l’ongle : la lame et la matrice : - La lame est la partie visible de l’ongle (ce que l’on voit, quoi !)

La lame est composée de cellules empilées et kératinisées (la kératine est une protéine riche en soufre), de lipides (corps gras), de calcium et de fer.

- La matrice unguéale est la partie de l’ongle située sous la peau (on ne la voit pas), c’est de là que pousse l’ongle (par multiplication des cellules) c’est une zone innervée ( on y trouve des nerfs) et vascularisée (on y trouve des vaisseaux).

Pour la petite histoire : Les ongles ont une croissance ininterrompue du fait de l’absence de desquamation... ils continuent de pousser même après la mort, ce n’est pas une légende.

D’abord, un ongle, à quoi ça sert ?

L’ongle protège les extrémités de nos doigts et participe à la sensibilité digitale, donc au sens du toucher en nous permettant au passage de « saisir » avec davantage de précision que si nous en étions dépourvus.

Selon les interprétations, les ongles servaient jadis aux quadrupèdes que nous fûmes à fouler les sols sans nous blesser tout comme les animaux.

D’autres hypothèses plus mystiques et religieuses avancent que Adam et Eve étaient recouverts d’ongles et non de peau, et que nos ongles seraient ainsi le petit vestige de cette vie biblique...

Un ongle sain, c’est quoi et comment il pousse ?

Un ongle en bonne santé est souple sans pour autant se tordre, il est brillant, sa surface est lisse, il ne présente pas de taches blanches ou colorées, il est beau, quoi !

S’il est sain, il pousse de 3 mm par mois en moyenne, et 2 fois plus vite sur les ongles des mains que des pieds.

Quel rôle pour la cuticule ?

La cuticule, c’est la fine pellicule de peau qui entoure l’ongle à sa base et sur les côtés, la fameuse sur laquelle on tire et on s’énerve souvent, celle aussi qu’on repousse machinalement 26

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pour faire paraître notre ongle plus long.

Pourtant, il constitue un formidable « barrage » mécanique et naturel contre les germes qui seraient tentés de s’introduire dans notre organisme par ce biais (entraînant panaris, mycoses, et autres désagréments pas toujours heureux). De plus, elle accompagne l’ongle dans sa croissance, il faut donc la bichonner (voir plus bas les conseils d’entretien).

A retenir !

Alors, on arrête de marmonner sans arrêt : « j’en ai marre, mes ongles se cassent et se dédoublent ! », ...c’est complètement contradictoire...explications : • Un ongle cassant est un ongle sec qui manque d’eau (ou de fer parfois, à vérifier par des analyses s’ils cassent régulièrement sans raison) et se coupe franchement au moindre mouvement d’inattention comme du bois sec.

• Par contre, un ongle mou qui se dédouble, c’est un ongle qui a trop d’eau (donc l’inverse de l’ongle qui casse), c’est une nature d’ongle qui devient tout ramollo comme du bois humide.

Solution ongle cassant : On n’applique pas de dissolvant contenant de l’acétone ni de produit ménager (qui dessèche encore plus), on applique des bases ou durcisseurs qui le renforcent et le durciront davantage. On opte pour une crème grasse en massage sur l’ongle pour assouplir et freiner la déshydratation (on peut prendre sa crème pour les mains, par exemple).

Donc, en résumé, ongle cassant = pas de durcisseur= appliquer un corps gras Solution ongle mou et dédoublé: Sur un ongle mou, il convient d’appliquer des vernis et des bases qui vont le renforcer et le rendre plus dur que de nature afin d’éviter de voir le naturel revenir au galop.

En résumé : ongle mou = durcisseur.

Les stries sur les ongles : Deux théories s’affrontent : l’une d’elle prétend que les stries sont une « nature d’ongles », l’autre soutient que les stries sur les ongles témoigneraient des marques du temps (comme les rides sur la peau), alors dans les 2 cas, quand on a les ongles striés, que faire ?

Eventuellement, les poncer si vous êtes adepte de manucure, ou encore leur appliquer une base « spéciale stries de l’ongle » qui les uniformise et comble en quelque sorte comme un liquide de remplissage ces petites stries en lissant leur surface.

Les taches sous les ongles : Sans rentrer dans le détail car il existe de nombreuses pathologies liées aux ongles, on ne citera ici que les taches blanches ou brunes.

• Les taches blanches, qu’on croit d’ailleurs faussement être liées à un manque de calcium, sont en fait l’expression sous forme de petites bulles d’air des « micro-traumatismes » et petits chocs qu’on fait subir au quotidien à nos ongles. Elles peuvent aussi être l’expression d’une cuticule maltraitée.

Important : Vérifiez que la tache avance au fur et à mesure que l’ongle pousse.

Attention : si la tache reste à la même place tandis que l’ongle pousse, il s’agit vraisemblablement d’une onychomycose, nom donné au champignon qui va se loger sous l’ongle et qui nécessite un traitement local et/ou général prescrit par un dermatologue (le temps que l’ongle se renouvelle entièrement).

• Les taches foncées (brunes, noires) : elles sont souvent liées à la formation d’un hématome suite à un coup reçu (coincement d’un ongle dans une porte, mais là, en général, on l’a senti ...), mais également à un grain de beauté, ou autre. Quoiqu’il en soit, il est préférable de prendre un avis médical.

• Limez-les au lieu de les couper (lorsqu’ils sont secs car mouillés ils sont trop fragiles), la lime est moins traumatisante pour eux, et privilégiez les limes cartonnées moins agressives que les métalliques.

• Utilisez un polissoir de temps à autre favorisera l’irrigation sanguine et la pousse des ongles.

Conseils de beauté et blancheur : • Blancheur des ongles : massez-les régulièrement avec des quartiers de citron. Au même titre que des bains réguliers d’huile d’olive tiède les rendent moins cassants.

• Nettoyez vos ongles avec de l’eau oxygénée (20 ou 30 volumes, la « 10 volumes » étant réservée à la désinfection) leur apportera un peu de blancheur. Cette technique se révèle particulièrement efficace sur les ongles jaunis des fumeurs « accros ».

• De temps en temps, laissez-les sans vernis, éviter l’usage l’application répétée de faux ongles ou de gel.

• N’appliquez pas le vernis trop près de la matrice de l’ongle, laissez-le « respirer » d’un petit millimètre.

Et si vous appliquez un vernis très coloré, enduisez vos ongles d’une base protectrice évitera aux pigments du vernis de déteindre et jaunir irréversiblement vos ongles (attention, certains vernis sont allergisants et peuvent provoquer des allergies oculaires ... pensez-y ... on se frotte les yeux, et hop, le tour est joué !)

Conseils d’entretien : • Je vais me faire des ennemies chez les esthéticiennes....laissez vos cuticules en paix : repoussez-les éventuellement mais ne les coupez pas (et si vous pouvez éviter de les arracher en vous énervant...), il n’y a rien de pire pour fragiliser vos ongles.

Laurence Nahmani-Charbit, est Docteur en Pharmacie.

Formations et Consulting. charbit.laurence@gmail.com

Alexandra Atan

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Hanouca Par le Rav Elie Lemmel P

A

u cœur de l’hiver, quand la nuit nous enveloppe dans son obscurité, des petites flammes commencent à scintiller à nos fenêtres soir après soir ... Hanouca est là avec non seulement sa dimension festive mais aussi tout son message.

Message d’espoir révélé par la capacité qu’on eut les combattants de l’époque de ne point êtres dans une forme de sidération face à une situation qui semblait sans espoir, de ne point sombrer dans une certaine léthargie mais au contraire de décider à se battre face à l’occupant Grec.

Ce n’est point tant le fait d’être occupé par une puissance étrangère les privant de leur indépendance qui fut à l’origine de leur révolte, mais bien plus les décrets que celle-ci prit pour faire disparaître lentement mais sûrement tout ce qui avait trait au judaïsme à l’intérieur du peuple juif.

L’interdiction de célébrer le Chabbat, la Mila et de garder le calendrier juif avec ses différentes fêtes fut perçue par les Makabim comme étant le point de non-retour qui les obligeaient à prendre les armes.

Prendre les armes pour bouter l’occupant hors du pays pour pouvoir être sûrs de continuer à transmettre et à vivre la Thora de manière authentique, tel était le premier acte de bravoure de ces combattants.

Ils révèlent ainsi à l’histoire où se situent les véritables enjeux du peuple d’Israël. Ils nous enseignent que l’âme d’Israël se situe dans le respect des commandements révélés par D.ieu à son peuple, et que sans possibilité de pouvoir les accomplir c’est l’essence même du peuple juif qui disparaît.

Lumières dans l’obscurité d’un monde ou la confusion des valeurs nous pousse souvent à nous battre pour ce qui est du domaine de l’éphémère et laisser de côté l’enjeu de ce qui, en donnant du sens à notre vie, nous conduit vers l’éternité.

Les Maccabim vont puiser cette force dans ce qui symbolise leur nom qui est renvoie à la phrase suivante "Mi Kamoha Baelim Hachem" que l’on traduit par "qui est comme toi parmi toutes les puissances Hachem"?

Il ne s’agit point d’un slogan mais bien de ce que l’on appellerait aujourd’hui une profession de foi. Oui il existe dans l’univers toutes sortes de forces qui nous permettent de ne point voir la présence d’Hachem dans le monde. Forces qui nous donnent l’illusion de l’indépendance car nous semblant pouvoir être manipulables et maîtrisables pour les mettre à notre service. La science, la technologie, l’argent. Oui elles possèdent une certaine forme de pouvoir mais qui s’efface radicalement face à celui qui est à 28

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l’origine de tout. La Grèce symbolise cet univers où l’homme se place au centre et picore ce que bon lui semble dans les mondes qu’il traverse avec une préoccupation première qui est celle de son bien-être. La démarche philosophique n’est point là pour permettre à l’homme de donner un sens à sa vie, afin de pouvoir y assumer ses devoirs, mais bien plus comme un élément lui permettant d’être tout simplement. En voulant se dissoudre dans sa connaissance le philosophe met de côté l’éthique qu’il est capable de penser mais dont la finalité n’est point de s’inscrire dans une réalité quotidienne. La connaissance devient finalité car connectant l’homme au "divin" sans avoir besoin de traduire cela dans le monde du réel.

Les Maccabim nous rappellent la dimension fondamentale de la mise en pratique des Mitsvot qui tout en étant vecteur d’une pensée et d’une éthique sont là aussi pour amener la présence divine dans l’univers à travers le monde de l’action. Ceci se révèle particulièrement dans l’obstination dont ils feront preuve pour trouver de l’huile pure afin d’allumer la Menora. Ce désir de faire les choses dans l’excellence alors qu’a priori une huile d’olive quelconque aurait permis aux flammes de s’élever de la même manière. Ils ne voulaient pas d’un geste rituel qui consacrerait leur victoire, mais avant tout d’un geste de Mitsva, de commandement dans lequel la soumission à la parole d’Hachem serait l’élément essentiel.

En allumant à notre tour ces lumières nous essayons alors de nous poser la question si le message essentiel des Maccabim est toujours présent dans notre existence. L’importance de la présence de toute la famille autour de cet allumage nous renvoie aussi à la nécessité de faire partager cette interrogation, cette recherche à tous ceux qui nous sont proches. Les Brahot (bénédictions) que nous allons prononcer avant cette cérémonie vont alors devenir primordiales car nous rappelant que c’est l’acte de la Mitsva qui est l’enjeu essentiel et non point juste le spectacle des flammes dansant gaiement. Il est d’ailleurs intéressant de constater que pour la loi juive la Mitsva se situe dans l’acte de l’allumage et que si les flammes s’éteignent rapidement mais que la quantité d’huile était suffisante pour qu’elles brûlent le temps requis (30mn) il n’est point nécessaire de les rallumer.

C’est donc bien le geste de la Mitsva qui est au centre.

Sachons l’intégrer pour pouvoir encore mieux le transmettre

Les centres Lev de Tel Aviv •C Centre Lev 27 rehov Yona Hanavi Gan - cours pour femmes et cours de pilates dès 9:45(dimanche matin) Contact : Joy 054-6188135 • Centre Lev Kikar Rabin 2a Modigliani Contact : Joy 054-6188135 • Centre Lev Neve Tsedek 27 Kalisher Contact : Avraham Lemmel 058-7698388

DĂŠcembre

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Déco

Idées déco faciles à reproduire avec du papier peint

T

rès tendance, le papier peint a retrouvé toute sa place dans la maison. Il ne décore pas simplement vos murs, il est très prisé pour dynamiser notre décoration, ou un recoin précis de nos pièces.

C’est devenu même un allié précieux et tendance pour donner du style. D’un coup de baguette magique le papier peint réveille avec fantaisie, humour, esprit graphique ou encore floral nos murs. Parce que la déco se renouvelle au fil des saisons, le papier peint suit en apportant chaque saison, de nouveaux imprimés, de nouveaux reliefs, et de nouveaux styles.

Vous trouverez toutes sortes d’imprimés sur le marché avec une tendance qui porte en ce moment sur les trompe l’œil comme les effets "loft" avec une impression de briques de toutes sortes, des motifs géométriques ou encore des plaques métalliques ainsi que des effets bois.

Il est toutefois recommandé de ne pas retapisser toute une pièce mais seulement un mur ou un recoin.

peint, ou délimiter un espace de travail derrière un bureau ou rhabiller un placard.

Pour votre tête de lit n’hésitez pas à dépasser en largeur ou en hauteur pour un rendu optique.

Les papiers peints deviennent de vrais chefs d’œuvres, vous pouvez découper du papier peint et l’encadrer. Effet garanti. Vous vous lassez du motif, rien de plus simple, changer juste par un nouvel imprimé et le tour est joué !

Un fond d'armoire un peu sombre ? Tapissez le par un papier peint de couleur claire.

La dernière idée est de recouvrir le dessus d’un petit meuble avec ce même papier peint.

Transformer vos murs, vos pièces en mondes imaginaires pour un atout déco pour tous les goûts, qui permet de redonner de la vie et ce, à moindre coût.

Quelques astuces à faire avec du papier peint : Pour la chambre à coucher : C’est un lieu où l’on a souvent un espace de travail, un coin rangement et bien sur un endroit où dormir.

Vous pouvez remplacer une tête de lit avec un papier 30

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Sandrine Ety, Décoratrice d’intérieur sdecohome@gmail.com

DĂŠcembre

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Les Hits Boutiques Pour elle

Pour lui

MYMA MASCHIO

Les propriétaires originaires de Toulouse, des magasins de chaussures MYMA et MASCHIO sont installés depuis vingt ans à Tel Aviv et Herzlyah Deux boutiques : l'une pour femme, MYMA l'autre pour l’homme, MASCHIO Nitza et Thierry vous proposent leurs gammes de chaussures, avec un choix répondant parfaitement à nos attentes.

Vous trouverez également dans leurs jolies boutiques, de nombreux accessoires et du prêt à porter.

Profitez des SOLDES d’hiver chez :

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284 Rehov Dizengoff Tel Aviv.

Dimanche au jeudi de 10h à 20h.

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Canyon Arena Herzlyah Dimanche au jeudi de 10h à 21h30.

Vendredi de 10h à 15h.

Samedi de 11h à 22h. Tél: 09-7683725

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myma_me

MASCHIO

190 rehov Dizengoff Tel Aviv Dimanche au jeudi de 10h à 20h Vendredi de 10h à 15h. Tél: 03-5228811

Maschio

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maschio190

Nature

Festival des oiseaux

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usqu’à mi-décembre dans le Galil et le Golan et dans toutes les vallées d’Israël, ne manquez surtout d’aller observer les milliers d’oiseaux qui migrent vers l’Afrique et ceux qui s’installent pour l’hiver en Israël. C’est un spectacle unique qui plaira à toute la famille et durant les vacances de Hanoucca, les différents sites d’observations, proposent de nombreuses activités et ateliers autour des oiseaux.

Une bonne idée de sortie en famille pour tout savoir de la migration des oiseaux et des différentes espèces. Mais aussi comprendre le rôle vital d’Israël dans la survie et le "plan de vol" de certains oiseaux. L’un des lieux les plus réputés est proche d’Eilat, à la sortie de la route Arava, à partir de la route 90, prendre vers l’est en direction de la route 109.

Plus d’informations sur cette zone au 050-7671290 ou le site www.eilatbirds.com.

Pour connaître les lieux et avoir les informations sur les excursions organisées, les meilleurs moments pour observer les oiseaux, visitez ce site internet : Birds.galil.gov.il

Papiers Peints Meyers Importateur exclusif en Israël des marques américaines et européennes les plus réputées Variété impressionante de papiers peints de tous styles, pour habiller chaque mur, et pour tous les budgets

Showroom élégant au Design Center, avec un service clientèle professionnel Les Papiers Peints Meyers sont au service de tous les clients, particuliers, professionnels et artisans Ouvert du dimanche au jeudi de 10h à 21h.

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Design Center 2 Rehov Lehi Bne Brak. Niveau -1 Tél: 074-7800370 Fax: 074-7800371 Courriel: info@meyers.co.il Décembre

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Showbiz

Charley Marouani Profession impresario Jacques Brel et Barbara ont essayé en vain de lui offrir un appartement, Sylvie Vartan lui a demandé comme un service de gérer la carrière de Johnny Hallyday, Henri Salvador voulait l’initier à la pétanque, Joe Dassin et Carlos étaient jaloux de ses succès à la pêche...

La liste des artistes pris en charge par Charley Marouani résume à elle seule plusieurs décennies de chanson et de spectacle en France. Il fut leur imprésario, mais aussi leur confident, leur ami, aux temps où une tape dans la main valait contrat. Celui que Jacques Brel appelait "tendre Charley" aura fait du chemin, depuis sa Tunisie natale, où son père était goûteur d’huile d’olive ! Un parcours qui le vit tour à tour, manutentionnaire ou photographe, avant de gagner Paris et ses scènes mythiques. Charley Marouani se confie pour TipTopTelAviv.

T

out commence par la Tunisie ou vous avez grandi et être resté jusqu’à l’âge de 18 ans. A la mort de votre père, vous partez pour Nice où votre oncle va vous apprendre le métier d’impresario.

Je suis d’abord devenu photographe indépendant. Ce qui a fait que je suis devenu ce que l’on appelait "impresario" et je reconnais que c’était la chance de ma vie, c’est une proposition de Jacques Cannetti, directeur des Trois Baudets et des disques Philipps, qui sollicite un jour mon oncle pour s’occuper de trois artistes : Miguel Amador, Raymond Devos et Jacques Brel. Mon oncle m’a proposé de m’occuper de Jacques Brel. Ce fut la plus belle rencontre de ma vie.

Brel disait quand je ne dors pas je compte les Marouani.

Racontez nous cette rencontre et cette amitié jusqu’à sa mort en 1978.

Avec Jacques on ne s’est jamais quitté. Jusqu’à son dernier souffle j’étais près de lui. Il était pour moi plus qu’un frère.

Il avait dit à Barbara, de ne pas travailler avec quelqu’un d’autre que moi, et la même chose avec Adamo. Jacques m’a aidé comme personne.

Vous avez fait venir Jacques Brel en spectacles en Israël.

Quels souvenirs en gardez vous ?

Dans les années 60 Jacques Brel était encore un artiste débutant. J’avais reçu une demande de spectacle dans un cabaret de Tel Aviv. Jacques a accepté immédiatement. Et puis nous avons obtenu un contrat à Eilat. Le cabaret s’appelait « le bout du monde ». Jacques a chanté devant trois personnes. Trois ans plus tard la carrière de Jacques avait "décollée" et nous sommes retournés en Israël. La salle était pleine.

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Pour Brel vous étiez dans une relation unique, vous disiez d’ailleurs qu’il était comme un frère. Vous partagiez tout et il ne faisait rien sans vous en parler.

Notre amitié dépassait tout ce que j’ai pu connaître dans ma vie. Un jour il me téléphone pour me dire qu’il comptait acheter une petite maison près de Menton. Il me demande de venir, j’ai arrêté ce que je faisais pour le rejoindre. Lorsqu’il connaissait une personne qui se trouvait en difficulté, il me demandait en son nom de l’aider. Il n’a jamais eu de problèmes d’argent, il venait d’une famille aisée. Il lui arrivait même de faire des tournées sans être payé juste pour que ces musiciens le soient plus.

Alors que sa dernière tournée passe par le Canada, il décide d’aller à Broadway.

Nous avons vu "l’homme de la Mancha". Quelques mois plus tard il me demande de venir le voir, me tend un manuscrit et me demande de le lire. C’était ce spectacle de New York.

Jacques voulait passer une audition. J’ai contacté le producteur à Los Angeles, noys y sommes allés et dès que Jacques s’est mis à chanter le producteur américain est devenu fou, a adoré et nous a donné les droits pour l’adaptation française !

Le spectacle s’est joué à guichet fermé pendant trois mois au théâtre des Champs Elysées.

Vous souvenez vous du moment où il a décidé d’arrêter de chanter ?

J’étais à Paris et lui à Juan les Pins. Je prends un avion pour le retrouver et m’annonce son souhait de ne plus chanter.

Je lui ai répondu "très bien !". Et lui : "c’est tout l’effet que cela te fait ?". Il avait décidé d’arrêter j’estimais qu’il avait certainement une bonne raison. Sa raison était qu’il avait

peur de "tricher" avec le public en écrivant des chansons.

Il voulait faire autre chose et n’était pas encore malade. Il aimait l’aviation et est entré à l’école des ailes de Genève où il est devenu pilote. C’est après qu’il s’est rendu en Belgique, pour apprendre à naviguer. Il avait quarante ans, et devait assurer l’Olympia et une tournée. Il a honoré chaque contrat, sans annoncer sa décision. Seulement un jour à Cannes, il rencontre Jacques Martin à qui il en parle. Dès cet instant la rumeur a commencé à courir.

Sa passion pour la mer l’a fait s’évader vers d’autres terres, jusqu’aux Marquises.

Il avait besoin de bouger. Il a pris la mer avec son bateau immense, alors qu’il est diagnostiqué d’un cancer du poumon et a subi l’ablation d’un demi poumon. Il est parti avec sa femme et sa fille pour s’installer aux Marquises, car il aimait son côté sauvage et puis là-bas il était inconnu.

Quel est le plus beau cadeau que Jacques Brel vous a fait et celui le plus improbable?

Son amitié sans aucun doute et un coupé Alfa Roméo qu’il m’avait offert, après une tournée magnifique. Il a même été jusqu’à m’acheter un avion, ce qui à l’époque m’a valu des ennuis avec les impôts! J’ai conservé précieusement son dernier disque avec cette dédicace de sa main : «A toi Charley sans qui ce disque n’existerait pas ». Je l’ai poussé à écrire. Il adorait faire la cuisine, mais je lui ai dit qu’il devait reprendre l’écriture.

Vous étiez plus qu’un agent. Vous étiez un père, une mère ! Votre vie familiale en a souffert.

Je ne voyais plus ma femme et mes enfants. J’étais tout le temps en voyage et à des spectacles. J’avais plus de douze artistes à gérer, dont Johnny, Sylvie Vartan, Montand, Greco, Joe Dassin, Julien Clerc, Salvador, Bécaud, Nougaro, Brel, Mort Schumann, Reggiani. Je dépensais tout l’argent que je gagnais entre les avions et les hôtels. Il fallait être avec eux le plus souvent possible. Un jour ma femme me téléphone pour me dire qu’elle vient de lire dans la presse que Montand attendait un enfant. Je lui réponds que je le savais. Elle m’a reproché de ne pas l’avoir informé. J’ai toujours été très discret et ne racontais pas ce que savais des artistes, pour qui j’étais devenu leur confident. C’est de l’éthique avant toute chose, et du respect.

Vous avez des dizaines d’anecdotes incroyables, comme sur le rapport à l’argent de vos artistes.

Lorsque j’ai commencé à m’occuper de Barbara en 1965, elle

devait beaucoup d’argent au fisc, avait trois secrétaires, deux voitures. Elle engageait ses musiciens à l’année, même si elle ne travaillait pas. Elle dépensait tout ! C’était une femme d’une grande générosité, un peu trop parfois. Un jour je lui ai demandé de me remettre ses chéquiers et ses cartes de paiements. Je me suis occupé de gérer ses revenus, ce qui a permis de solder ses dettes, de lui acheter une maison. Tout est rentré dans l’ordre.

Charley Marouani poursuit ses activités, en gérant les carrières de Michel Boujenah, d’Enrico Macias et de Popeck. Pour en savoir plus, nous vous recommandons son livre : "une vie en coulisse" aux éditions Fayard.

Propos recueillis par Laurent Dorf P Crédit photo Collection Charley Marouani Décembre

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Patrick Drahi à Mikvé Israël

L

e 23 novembre 2015 au sein de Mikvé Israël à Holon, devant son Excellence l’Ambassadeur de France en Israël Patrick Maisonnave, se sont réuni le Ministre de l’éducation israélien Naftali Bennet, le Député de la 8e circonscription des français de l’étranger à l’Assemblée Nationale Meyer Habib, le Général Gabi Ashkenazi Président de la fondation Rashi, Samuel Pinto Président du Lycée franco-israélien de MikvéIsraël, autour de l’homme d’affaire Patrick Drahi à l’occasion de la dénomination du Collège Lycée Franco-Israélien, Marcel et Lucette Drahi, et la pose de la première pierre du nouveau bâtiment.

Patrick Drahi s’est adressé à ses parents en les remerciant pour l’éducation prodiguée durant sa vie, et a raconté ses souvenirs de son enfance au Maroc, avant que sa famille ne s’établisse à Montpellier. En tant que juif français, il a évoqué les valeurs et les fondamentaux transmis par ses parents, alors professeurs de mathématiques à l’Alliance israélite de Casablanca : travail, générosité, famille, transmission, judaïsme, etc. A propos de cet hommage Patrick Drahi leur a déclaré : « Si nous avons choisi aujourd’hui de vous honorer sur cette terre d’Israël c’est pour témoigner de la force de ce que vous représentez : l’excellence de l’éducation française, l’exemple parfait de l’intégration des juifs où qu’ils soient, notamment dans la République Française, respectant ses lois et ses valeurs. Un exemple planétaire d’alliance entre deux cultures, que bien des générations actuelles pourraient suivre. L’éducation c’est la mère, c’est le père de tous les progrès. C’est l’éducation qui donne le goût du travail et de la recherche, de la perfection que l’on n’atteint jamais, cette envie de faire mieux et qui apporte à chacun la joie et le bonheur de vivre. Cette reconnaissance indéfectible envers ceux qui m’ont 36

Décembre

aidé, je la tiens de mon éducation, de ma famille et de mes ancêtres, qui après avoir quitté la terre d’Israël, il y a des millénaires, ont vécu au Portugal, en Espagne, en Pologne, au Maroc, en Algérie, en France et reviennent aujourd’hui avec nos enfants en Eretz Israël, pour recréer l’alliance qui nous lie. C’est la le sens de l’engagement qui nous réuni en ce jour, au Collège-Lycée Franco-Israélien, qui est l’alliance entre la France et Israël. Mon engagement avec mon épouse et mes enfants, vise à remettre l’éducation, le savoir, le progrès au cœur de nos sociétés. Le monde dans lequel nous vivons perd pied, les valeurs disparaissent, la haine s’y substitue. Les tentations de repli sur soi et les revendications obscurantistes nous défient.

Le challenge est grand. Notre première réponse doit être l’éducation. Celle de l’Alliance israélite, franco-israélienne constitue un exemple pour le monde. A vous chers élèves saisissez vous de cette chance d‘étudier ici pour faire de votre avenir le meilleur des mondes. Sachez que vous pourrez toujours compter sur moi et ma famille pour vous aider et vous accompagner. Il y a près de 2000 ans nos sages nous laissaient ces quelques mots issus des maximes de nos pères, les Pirkei Avot, le texte fondateur de la littérature juive: « Qui est sage ? Celui qui apprend de chaque homme. Qui est honorable ? Celui qui honore ses prochains. Après avoir reçu il faut savoir donner.

Après avoir étudié il faut savoir enseigner. Et après avoir réussi il faut savoir transmettre». Notre défi est bien plus grand que de donner de l’argent. Nous devons donner le savoir, le transmettre. Transmettre la connaissance, distribuer l’information, pour faire gagner la paix face à l’obscurantisme, l’intolérance et la violence. Je souhaite que le Collège-Lycée Marcel et Lucette Drahi forme des milliers d’enfants qui porteront partout dans le monde les valeurs de la culture française et israélienne. Je souhaite à tous les élèves un avenir heureux et brillant."

Crédit photo LD/studio tiptoptelaviv C

Hillula fait son Show !

La boutique d'accessoires pour vos fêtes

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our tous les grands événements de votre vie comme les anniversaires, les bat/ bar-mitzvah, naissances, mariage, fêtes religieuses ou tout simplement une fête entre amis ou en famille, Hillula est l’adresse incontournable pour réaliser cette ambiance de fête avec des décorations appropriées, à petits prix !

Quelles que soient vos envies, vous trouverez votre bonheur pour chaque fête: Hanouka, Pourim, Pessah, etc. Deux à trois mise en scène vous seront proposées dans des couleurs et des motifs différents. La gamme de produits est large : nappes, assiettes, verres, pailles, bougies, ballons, guirlandes, petits cadeaux d’anniversaires. Dans les magasins Hillula, découvrez tous les produits pour une cuisine créative. Vous apprécierez les différents découpoirs, colorants, kits de pâtisserie et autres pour réussir vos fêtes.

Hillula livre dans le monde entier. En attendant n’hésitez pas à y faire un tour en vous recommandant de TipTopTelAviv. L’euphorie de Hanouka et des fêtes de fin d’années, est bien présente dans leurs deux boutiques. Régalez votre famille et faites vous plaisir !

Hillula

la décoration de toutes vos fêtes

67 rehov Pinsker, Tel aviv 32 rehov Haganim, Kyriat Shaul - Ramat Hasharon Tél: 03-6440228 Hillula - contact@hillula.co.il - www.hillula.co.il Décembre

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L'artiste du mois

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arole Benichou est styliste de formation, et depuis son plus jeune âge, dessiner était sa véritable passion.

Autodidacte, elle a étudié avec le peintre Pierre Choutet, professeur à l’école des Beaux Arts de Paris. Du Pop au Street Pop Art, Carole Benichou s’exprime à travers une palette de couleurs vives et chatoyantes, reflétant son caractère positif, faisant ressortir la lumière, apportant à son travail un sentiment de gaité.

Elle aime et s’amuse avec les contrastes aussi bien dans les matières qu’elle utilise, mais aussi dans l’utilisation des couleurs, comme le mat et le brillant, le noir avec le fluo, ce qui donnera cette touche ultra lumineuse à ses œuvres.

Ses créations s’inspirent de la culture pop, en utilisant l’iconographie de la société de consommation (logo coca, personnages de Disney, etc.).

L’artiste peintre utilise la parodie ou l’ironie pour détourner l’objet populaire à travers la fantaisie et la gaité. Carole Benichou participe à de nombreux salons d’art contemporains en France. Pour consulter son site internet : www.carolebenichou.com

Depuis peu ses œuvres se portent aussi sur des tee-shirts, disponibles sur son site : www.st-art.co Carole Benichou | carolebenichou@hotmail.fr | Tél : +33608848055 38

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Nouveau en Israël

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ort d’une expérience de 25 années en tant que prestataire de services autour des produits Apple en France, j’ai eu envie d’exporter mes compétences en Israël.

Je suis titulaire d’une certification Apple Consultants Network à l’International. Après une étude locale, j’ai pu constaté un manque criant de service à la française” de la part du partenaire Apple local. J’ai donc eu l’envie de développer une entreprise à taille humaine proposant un service attaché à la clientèle franco-israélienne.

En tant que prestataire de services informatiques sur un marché en constante évolution, je connais l’importance de la satisfaction du client qui est, pour moi, une valeur fondamentale.

Je peux intervenir pour tous vos différents problèmes et/ou conseils sur vos produits iMac, MacBook, iPhone, iPad, etc.

Travailler avec Apple, c’est surtout une relation privilégiée tripartite qui aura à cœur la satisfaction du client.

Actuellement installé à Tel Aviv, je suis joignable par téléphone ou par mail à votre convenance.

Les clients sont exigeants mais fidèles. C’est en les assistant lors de difficulté que je gagne leur confiance.

Eric LALOUM Tél. 058-606-5920 eric.laloum@gmail.com

LORICASH Charcuterie et fromages français • Grand choix des meilleurs vins français et israéliens • Saumon et Boutargues

L’Epicerie fine française casher haut de gamme de Netanya

Depuis 25 ans à Lyon, maintenant en Israël 1 rehov Ussiskhin Netanya (sous l’hôtel leonardo)

Tél: 09-9510800/052-8395226 Décembre

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Bienvenue à Tel Aviv

"Lehem Vehaverim"

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sabelle et Ari originaires de Paris, viennent d’ouvrir à Tel Aviv leur boulangerie casher, "Lehem Vehaverim", des amis et du pain.

Isabelle a suivie de nombreux stages en France, notamment chez Le Notre et a recruté une équipe hors pair, dans ce qui va devenir un lieu incontournable pour les israéliens et les francophones.

Franck le boulanger français a vécu plus de 18 ans au Danemark, et propose différents pains avec des graines, à la farine noire ou de seigle, au blé, des pains de campagne, ou au miel ou à la moutarde, sans oublier la classique baguette française et les viennoiseries (brioches, croissants, pains aux raisins et au chocolat, etc..).

Le pâtissier est premier prix d’Israël et propose une large gamme de gâteaux, comme le cheese cake au chocolat blanc. A tomber ! Et pour toutes les petites faims, un cuisinier s’occupe des salades et sandwichs.

Bon appétit !

27 rehov Bograshov Tel Aviv - tél: 03-5256611 de 7h30 à 22h30.

Lehem Vehaverim www.lehemvehaverim.com

Coach de vie

Par Isabelle Pereira P

Hanouca ou oser vivre suivant ses valeurs J ’ai lu que chacun trouve en Hanouca une signification ou un symbole qui lui est proche. J’ai choisi d’aborder ici «oser vivre suivant ses valeurs», en référence à la lutte des Hasmonéens pour restaurer le judaïsme.

Les exemples de Mattathias et de Jason

En 168, Antiochos abolit la Torah. Quand des officiers du roi demandent â Mattathias, notable respecté de Modi’in, d’accomplir un sacrifice païen, il refuse, tue un juif s’apprêtant à sacrifier un porc sur un autel, attaque avec ses fils les soldats, et part se cacher dans les montagnes avec ses fils ceux qui se rallient à sa cause. Mattathias met en place la révolte et ils sont bientôt des milliers à combattre les séleucides, avec le succès que l’on sait.

Ce qui donne sa force â Mattathias, c’est la loyauté en ce auquel il croit, sans petits arrangements d’intérêt ou lâcheté. Cette fidélité à ses valeurs lui permet de savoir comment agir et lui donne une direction, qu’il suit.

Par opposition, Jason devient grand prêtre en intrigant auprès du roi Antiochos IV, ouvrant ainsi la porte à la corruption et aux intrigues de Mélénas. Jonas tente aussi de concilier l’inconciliable, c’est à dire le monde hellénique et la tradition juive. Compromission, manque de visibilité sur ce qui est le plus important pour lui, Jason navigue sans boussole, et mène le pays au désordre, jusqu’à ce qu’Antiochos abolisse la Torah, entrainant la révolte.

Ce qui les différentie? L’un suit ses valeurs, l’autre est un être de compromis. Mais au fait, pourquoi suivre ses valeurs?

Ce que nous apportent nos valeurs

Nos valeurs nous apportent beaucoup si nous acceptons de vivre en accord avec elles.

Elles sont notre boussole, nous permettant d’avancer chaque jour dans le sens de la vie à laquelle nous aspirons.

Elles nous donnent la force de continuer nos projets, de ne pas céder au découragement dans les périodes creuses ou les situations d’échec, de rester motivés et garder le cap.

Elles nous aident à sortir de notre «zone de confort» pour innover, dépasser les obstacles et entreprendre. Vivre suivant nos valeurs nous donne une bonne estime de nous-même, car nous accomplissons alors quelque chose qu’on pense valable.

Comment connaitre nos valeurs?

Pour connaitre vos valeurs, demandez-vous ce qui le plus important pour vous dans votre vie aujourd’hui. Puis demandez-vous ce que ça vous apporte ou vous apportera, pourquoi c’est important. Vous allez ainsi trouver les valeurs derrière vos motivations.

Par exemple, si vous voulez réussir, avoir plus d’argent, demandez-vous pour quoi faire? Pour obtenir quoi? La reconnaissance, l’indépendance, la sécurité... ce sont vos valeurs.

Quand vous avez défini vos valeurs, triez les par ordre d’importance et gardez les 6 plus importantes. Ce sont vos valeurs hautes, celles à nourrir pour se sentir bien dans votre vie.

Transformer vos valeurs en action

Agissez, décidez, et parlez en fonction de vos valeurs. Devant une situation difficile, utilisez vos valeurs pour choisir ce que vous allez dire ou faire. Cessez de dire oui quand vous pensez non !

Chaque action ou parole dans le sens de vos valeurs consolide votre estime de vous-même et facilite les décisions suivantes.

Hanouca sameah ! isabellepereira36@gmail.com / Tél: 054-3128080

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Home Styling par Tamar Schori-Harmelech

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amar Schori-Harmelech, est décoratrice d’intérieur, spécialisée dans "le Home Styling" très populaire aux EtatsUnis et qui commence à se pratiquer en Israël. L’avantage de cette technique est qu’elle s’adapte à tous les budgets.

Il n’est pas nécessaire d’effectuer de grands bouleversements pour que votre maison vous ressemble. Le but étant d’obtenir un foyer chaleureux.

Tamar Schori-Harmelech, a toujours eu un faible pour la beauté, le design et l’esthétique. Au cours des 15 dernières années elle s’est spécialisée dans la conception des maisons, des bureaux et des espaces publics. Il y a dix ans Tamar a fondé le célèbre concept store "Tamarind" à Ramat Hasharon, et s’est fait un nom dans le domaine du design en Israël.

Aujourd’hui Tamar Schori-Harmelech gère la boutique de la marque italienne Campio Marzio, située Kikar Basel à Tel Aviv.

Pour Tamar la maison rêvée passe par 8 points essentiels : 1) Des meubles adaptés au budget maitrisé 2) La conception et l’atmosphère de la table à manger

3) Un bureau et un séjour agréable 4) Des couleurs chaudes 5) Des chambres d’enfants lumineuses et reposantes 6) La chambre principale à l’atmosphère romantique 7) Une fusion des styles 8) Le choix des textiles de maison (draps, serviettes, rideaux, nappes).

Tamar Shechori Harmelech T Tamari’s Home Styling | Tél: 972-507417767

VOS PETITES ANNONCES DANS LE MAGAZINE 1 annonce 90 sh 3 annonces 230 sh 5 annonces 330 sh

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Viticulture

Les femmes dans la viticulture israélienne

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our beaucoup d’entre nous, l’image du vigneron est associée à celle d’un vieux monsieur voûté portant la moustache et un béret. La fabrication du vin semble relever d’une profession mystique, avec des secrets transmis de père en fils depuis la nuit des temps... Ou serait-ce de père en fille?

La dominante masculine de la profession fait partie des choses qui ont changé dans le monde de la fabrication du vin.

Bien que 57% du vin est consommé par des femmes, seules 10% des vignerons sont des femmes à travers le monde.

Un pays va de l’avant, brisant le plafond de verre pour les femmes vignerons – Israël. Israël est la success story surprise du monde du vin ces dernières années.

S’affranchissant de la perception selon laquelle ils seraient tous des vins basiques à des fins seulement sacramentelles, les vins israéliens ont gagné une réputation respectable auprès des amateurs de vin dans le monde entier. Israël se targue maintenant d’avoir son propre festival international du vin, le concours TerroVino qui, cette année, a attiré 448 candidats venant de 30 pays.

Le lauréat du concours de la meilleure équipe de vignerons du TerroVino 2015 est Golan Heights Winery, où trois des cinq vignerons sont des femmes. Anat Levy, PDG de Golan Heights Winery, affirme "L’entreprise vinicole est égalitaire, elle emploie et recrute en fonction du talent, indépendamment du genre."

Tali Sendovski de Golan Heights Winery a été la première femme vigneron en Israël. Elle a été recrutée pour créer le laboratoire. "Je savais plus boire le vin que le fabriquer quand je suis arrivée dans l’entreprise vinicole mais je suis tombée amoureuse." C’est une longue histoire d’amour, 29 ans plus tard elle est toujours dans l’entreprise vinicole, spécialiste des Cabernet, Chardonnay et vins rouges doux.

Golan Heights Winery met un point d’honneur à former les femmes prometteuses, telles que Shiri Rosenthal-Cobe dont le job d’été de stagiaire vendangeuse s’est transformé en carrière à plein temps.

Le travail de vigneron exige de surveiller chaque étape du processus depuis la détermination du moment auquel vendanger le raisin jusqu’au processus de fermentation et à

l’assemblage du produit de différents cépages pour créer un vin équilibré. Dorit Segev, troisième femme vigneron de Golan Heights Winery, réfute l’idée selon laquelle être une femme a un quelconque effet sur l’art de fabriquer du vin.

"Comme dans toute forme d’art, chaque vigneron crée un vin unique. La fabrication du vin n’est pas une procédure, c’est une création."

Quand on lui demande de nommer son vin préféré, Tali Sendovski rougit avec fierté comme les parents d’un nouveauné. Elle avoue être fière de tous ses vins. "Si je devais en choisir un, je dirais le Blanc de Blancs. Il y a peu de vins israéliens pétillants et il a eu beaucoup de succès." Son vin de dessert Yarden Heights 2011 a remporté la médaille d’or dans les trophées Decanter World Wine face à des échantillons de vins provenant de tout le globe.

Avec un nombre croissant de femmes employées aux plus hauts niveaux du processus de fabrication du vin, Israël ouvre la voie de l’égalité des genres pour le plus grand bienfait des toujours plus nombreux amateurs de vin où qu’ils soient.

Rachel Gross Crédit photos : Golan Heights Winery C

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cʼest plus quʼune radio cʼest :

par Josyane Savigneau et Annette Lévy-Willard

David Grossman Rencontre avec David Grossman, auteur de romans, d’essais et de livres pour la jeunesse. C’est l’une des figures de la littérature israélienne.

S

ur la scène d’un club miteux de Netanya, l’humoriste Dovalé G. se contorsionne, se jette à terre, se frappe au sang et, dans le même mouvement, malmène le public, l’attaque, le flatte et le séduit. L’humoriste a invité un juge à la retraite qu’il a connu à l’époque de leurs quinze ans. Sous ses yeux, lentement, il entreprend de raconter le jour où, en camp d’entraînement, on lui a annoncé qu’il était orphelin sans lui dire qui, de son père ou de sa mère, était mort ; puis le long voyage vers Jérusalem et la nécessité sordide de décider quelle perte serait la pire. C’est alors un désespoir sans politesse, une douleur brute, dans la salle qui se vide.

Dans Une femme fuyant l’annonce, David Grossman montrait une mère aux abois, quittant Jérusalem dans l’espoir confus que, grâce à sa disparition, la vie de son fils parti à la guerre serait épargnée. À la fin du texte, David Grossman avait ajouté une note, disant que son fils Uri avait été tué au sud-Liban alors qu’il achevait le manuscrit. Il n’avait plus depuis publié de roman. Un cheval entre dans un bar, est tout entier tendu vers "l’annonce" au contraire, et peut se lire comme un contre-point.

Quelques mots sur votre dernier livre qui commence comme un one man show dans un club pas très chic de Netanya et peu à peu cela devient tragique. Le comédien provoque le public, des gens partent et il fait un spectacle en forme d’adieu en évoquant "l’affaire" qui a bouleversé son existence. Diriez vous que ce livre est le roman d’un deuil impossible ?

Je ne suis pas certain que je décrirai ainsi ce roman.

Pour Dovalé, le comédien, c’est la tragédie de sa vie, pas un deuil. Pour le juge, son ami d’enfance qu’il a invité, c’est l’occasion peut être de faire une réparation du mal qu’il a causé il y a 43 ans.

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Est-ce que l’invitation du juge était l’occasion de se racheter et de réparer ce mal ou est-ce une forme de vengeance Je crois que Dovalé invite le juge non pas pour se venger, mais il est possible qu’au cours de la soirée lorsque les ombres de son histoire entre lui et le juge, montent entre eux, qu’une part de vengeance s’installe. Il l’invite parce qu’il a une foi profonde dans la compréhension humaine du juge.

Lorsqu’il va l’inviter par téléphone, il lui dit : « écoute juge, je suis tous tes jugements, tu réussis en une seule phrase à saisir l’essence des hommes que tu juges ». Dovalé en demandant au juge de venir veut en fait comprendre quelles sont ses ombres de sa personnalité. Chacun d’entre nous rayonne quelque chose. Dovalé veut que le juge vienne pour voir ce rayonnement.

Au début de son spectacle Dovalé est assez vulgaire et grossier, mais c’est justement comme une sorte d’armure pour se protéger.

Exactement ! Quelqu’un d’aussi sensible et fragile a du dès son plus jeune âge créer cette carapace de protection. De ce point de vue le métier qu’il a choisi lui convient parfaitement. Quelqu’un qui fait du stand up, c’est une personne seule sur scène, qui parfois peut se permettre d’insulter le public, de montrer sa personnalité véritable. Ce qui se produit dans l’histoire c’est que tout ce masque va s’effondrer et va faire jaillir une autre histoire et ainsi un autre homme.

Est-ce que l’humour juif y compris désagréable et vulgaire n’est pas aussi une armure contre la tristesse et le malheur ?

C’est une partie de la personnalité de Dovalé. Son agression que le public comprend dans son one man show parfaitement.

Selon vous les gens dans cette salle sont à l’image du public Israélien ?

Je crois qu’en règle générale c’est le public que l’on peut trouver dans tout Israël. Mais il est clair que les israéliens ont toutes les raisons de fuir leur situation. Et aussi vivre une vie complète

Interview dans la guerre, l’angoisse, et bien cela développe cette armure que nous mettons. Depuis des décennies le peuple israélien oriente son énergie à défendre ses frontières.

Pour nous lecteurs, ce public qui part au milieu du spectacle et ceux qui restent, c’est très métaphorique de la situation locale. Vous même vous aviez déclaré que vous avez toutes les raisons de partir mais que vous préféreriez rester.

J’aime beaucoup Paris, qui est merveilleuse et très belle. Mais Israël est ma maison. Et ce qui se passe ici, me fait à la fois mal ou me rend heureux, de façon beaucoup plus forte que ce qui se passe ailleurs. Je vais le dire simplement, Israël m’est pertinent. Tout ce qui se passe dans ce pays l’est en fait, même les choses qui me rendent dingue.

Et cela éveille en moi un profond désir de les changer.

Quel est votre sentiment sur la montée de l’extrémisme juif ?

Il est inévitable que naissent ces éléments dans une situation de guerre, qui malheureusement se retournent contre le pays lui même. Ils ne reconnaissent pas la souveraineté de l’Etat, ni même le rôle de la Cour suprême. Ce sont des gens enfermés dans la haine, avec qui aucun dialogue n’est possible, ni entre eux et moi, ni entre eux et les palestiniens. Et sans dialogue c’est la guerre. Avec le désespoir croissant des israéliens par manque de solutions politiques, ils se tourneront vers des voies violentes. Et à mon avis c’est la raison principale pour laquelle il faut rechercher la paix. Il est tout aussi important que les Palestiniens eux aussi puissent ressentir le sentiment de paix. En dehors d’Israël on ne peut se rendre compte ce que c’est que

de vivre « en guerre » toute sa vie. Je suis affamé de paix. Je crois que Israël vit une vie parallèle à la vie que ce pays pourrait vivre et à la vie que les Israéliens pourraient vivre. Imaginez ce que serait Israël si tous ses voisins reconnaissent Israël et que la paix s’installe véritablement. Vivre et plus seulement « survivre » entre deux catastrophes.

Revenons à Dovalé, on sent que cet homme aurait pu avoir un autre destin.

Dovalé c’est l’extrême de ce que l’on ressent chez certaines personnes, qui sont « coincées » dans une vie qu’ils supportent difficilement. Ils sont prisonniers par erreur de cette identité, en raison du désir d’autres personnes ou de la pression de la société. Ils ne vivent pas la vie qu’ils auraient voulu vivre. Chez Dovalé il aurait pu être quelqu’un d’autre.

Le traumatisme de Dovalé venant de son enfance, c’est cette histoire terrible de la mort de l’un de ses parents, mais il ne sait pas s’il s’agit de son père ou de sa mère.

J’avais entendu de quelqu’un cette histoire cruelle. Vous rendez vous compte, être aussi indifférent au destin d’un enfant, le faire voyager du Negev à Jérusalem, sans qu’il ne sache qui est décédé. Si ces personnes s’étaient mises une seconde à la place de cet enfant, ils auraient compris que leur geste est inhumain.

Retrouvez sur le web : www.radiorcj.info

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TipTop Livres

Sélection des livres de Décembre par la Librairie du Foyer Andrée Zana-Murat La cuisine juive tunisienne Albin Michel

Q

uand une mère juive invite ses enfants, elle ne dit pas «venez dîner» mais «j’ai fait une loubia, vous venez dîner ?».

Si on dit couscous, tajine, brick, harissa, merguez ou loukoum, tout le monde comprend. Mais que sait-on de la marmouma, de la pkaïla, des manicotti et autres lablabi ? Autant de petits trésors culinaires que ce livre vous invite à découvrir.

A travers 320 recettes savoureuses, des plus simples aux plus élaborées, des plus diététiques aux plus riches, Andrée Zana-Murat rend hommage à sa mère, une cuisinière exceptionnelle.

Toute la cuisine facile Editions Solar

D

estiné à tous ceux pour qui la cuisine n’apparaît pas simple, ce livre se pose en véritable guide et bible de près de 250 recettes faciles... à la portée de tous !

Vous pourrez apprécier des recettes faciles du brunch à l’apéro, de l’entrée au dessert, qui répondent à toutes les attentes de tous les cuisiniers débutants, pour toutes les occasions.Toute la cuisine fa-

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Décembre

cile, un fondamental à avoir impérativement dans sa cuisine pour devenir en toute simplicité un véritable cordon bleu !

Le frigo des marques de toujours Editions E ditions Larousse

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50 recettes simples et créatives : Gaspacho de courgettes à La Vache qui rit, Jardinière de mini-légumes au Pepsi, Moelleux au cœur de Michoko, Galette des rois au Nutella, Crème brûlée au sucre de fraise Tagada...préparées à partir de plus de 20 produits cultes : Rocquefort Société, Kiri, Vache qui rit, Babybel, Ketchup, Taillefine, Fitness, Crème de marron, Nutella, Carambar, Petits-beurre de LU...pour tous les moments de la journée et toutes les occasions.

J.D. Kirszenbaum La génération perdue Editions Somogy

N

athan Diament, qui vit en Israël, a fait œuvre d’historien en publiant, en tant que petit neveu de Jechezkiel Kirszenbaum, la biographie d’un peintre peu connu du grand public. Amoureux de la peinture, il a édité une œuvre d’art à la qualité graphique exceptionnelle. L’ori-

ginalité de l’ouvrage bilingue, anglais-français pour toucher aussi les lecteurs anglo-saxons, réside aussi dans l’aspect historique du texte.

Il ne s’agit pas uniquement d’une biographie d’un peintre de l’école de Paris qui a fréquenté ceux qui ont marqué l’époque, mais d’un travail historique sur le parcours d’une génération de juifs issus d’Europe de l’Est. Son incessante fuite devant la tyrannie nazie a donné naissance à une œuvre empreinte de nostalgie et de tristesse. La peinture de Kirszenbaum évoque à la fois le monde ancien des «shtetels», des ghettos d’Europe, et l’errance perpétuelle de ceux qui recherchent un avenir meilleur loin de l’oppression.

Le Grand Défi de la Culture Générale pour les Nuls Editions LOFT

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oici le nouveau jeu des Nuls qui réunira et amusera toute la famille ! Ou plus exactement, voici Le Grand Défi de la Culture Générale pour les Nuls, un jeu de plateau 3 en 1 pour toutes et tous, à partir de 14 ans. Son principe?

On ne peut pas faire plus simple : un plateau 3 en 1 avec trois possibilités de jeu, un pion et un dé suffisent pour commencer à jouer. Lancer le dé, avancer d’autant de cases qu’indiqué et répondre à la question qui vous sera posée. Histoire, arts, cinéma, vie quotidienne, il y en a pour tous les goût ! Et pour que petits et grands puissent jouer ensemble selon leur niveau de connaissances, deux niveaux de difficulté vous attendent, débutant ou expert.

Bref, avec Le Grand Défi de la Culture Générale pour les Nuls on peut définitivement apprendre en s’amusant !

S. Zemach Ltd - Shmuel et Yoav Zemach

Enrico Macias

Le meilleur de tous les temps, ancien et nouveau

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Accompagné de 12 musiciens

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ASHDOD

Au Mishkan le Omaniot Habama Lundi 16.5.16 | 21:00 08-9568111 www.mishkan-ashdod.co.il

Pour l’achat du spectacle : 03-5239777

Relations publiques: Synaya E.M.

comme à l’Olympia de Paris ! ©David Goldstein

PETAH TIQVA

Au Heickhal Hatarbout Dimanche 15.5.16 | 21:00 03.9125222 www.heichalpt.co.il

AEL

BEER SHEVA

Au Mishkan le Omaniot Habama Jeudi 12.5.16 | 21:00 08-6266400 Poste 1 www.mishkan7.co.il -----------------------

HAIFA

Au Centre des Congrès Samedi soir 14.5.16 | 21:00 04-8384777 www.barak-tickets.co.il

TEL AVIV

Au Heickhal Hatarbout Une seule représentation !

Mardi 17.5.16 | 21:00 Bureau Leaan : *8780 www.leaan.co.il groupes : 03-5270545 -----------------------

JERUSALEM

Au Binyanei Ha’Ouma Jeudi 19.5.16 | 20:30 Bimot : *6226 www.bimot.co.il

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