Tiptopmag - janvier2016

tiptoptelaviv.com Le Magazine de la Culture, Loisirs, Musiques, Spectacles, Art de vivre en Israël et en France

PATRICK MAISONNAVE Ambassadeur de France en Israël, Ses actions et projets en 2016

RON HULDAI

Entretien exclusif avec le Maire de Tel Aviv-Yafo Exemplaire gratuit

JANVIER 2016

SHIRI MAIMON "EVITA", le rôle de sa vie

SERGE & BEATE KLARSFELD

Les mémoires d’un couple face à l’histoire Janvier 2016

Janvier 2016

Sommaire GUEST 6

Ron Huldai, Maire de Tel Aviv-Yafo 8 Julie Zenatti 10 Patrick Maisonnave, Ambassadeur de France en Israël 18 Shiri Maimon 38 Beate et Serge Klarsfeld ART MODE ET DECO 22 Unique 28 Ovlac 34 Repérages SERVICES 4 9 16 29 30

Le syndic en Israël Innovations eTree Digitel Les 10 étapes pour créer un business en Israël 32 Gériatrie: la maladie d’Alzheimer CULTURE 14 24 44 46

High-tech Agenda du mois Le meilleur de 2016 Sélection des livres du mois

CUISINE ET BIEN ÊTRE 26 10 conseils pour garder la forme et pas les formes 36 Oui au Kiwi 37 Tom Franz, Master Chef Israël 42 Recevoir en hiver

2016 frappe à nos portes et comme chaque début d’année civile, nous souhaitons le

meilleur à nos amis, nos familles et nos proches. Et les vœux s’enchainent : un monde meilleur, la paix, la réussite, du travail pour tous, la santé, etc.

Sans oublier les bonnes résolutions ! Penser aux autres, devenir une meilleure personne, vivre mieux. On arrête ici une liste qui peut être très longue ! Et vous chers lecteurs, allez vous tenir un de vos engagements cette année ? Nous savons que les tensions géopolitiques sont croissantes et que les drames ne vont pas si facilement s’envoler de notre quotidien.

Cependant, une seule chose demeure, une seule idée subsiste : continuer à vivre, malgré tout. Ou plutôt surtout vivre, surtout continuer à vivre.

TipTopTelAviv vous encourage à vous rendre au théâtre, pour assister à une des représentations de EVITA avec Shiri Maimon, notre couverture de ce mois-ci, ou assister à la conférence que donneront Beate et Serge Klarsfeld au Collège Académique de Netanya en février prochain.

Il y a tant à faire en Israël, et cette année sera riche en événements. Nous vous en présentons quelques uns, dans nos pages "Le Meilleur de 2016".

L’Ambassadeur de France en Israël, Monsieur Patrick Maisonnave, nous fait l’honneur de s’exprimer longuement sur d’autres manifestations prestigieuses prévues tout au long de l’année, et revient sur ce qui a marqué 2015, jusqu’à la Cop21, dont Paris était brillamment à la manœuvre. Avec le succès que chacun reconnaît.

Le Maire de Tel Aviv, Monsieur Ron Huldai s’exprime rarement dans une publication francophone. Il a choisi TipTopTelAviv pour parler des actions qu’il a initié depuis 17 ans, et qui contribuent au bien être des résidents et des touristes. Nous les remercions chaleureusement pour leur confiance, mais aussi pour les actions qu’ils mènent pour l’intégration des français en Israël.

Israël demeure la "startup nation" qui intéresse de plus en plus la France et inversement. Les échangent se multiplient entre les deux nations, avec pour objectif d’améliorer la vie des entreprises et des particuliers.

Nous allons ouvrir nos fenêtres, sortir, découvrir ce que la vie offre de mieux et laisser le soleil entrer dans nos cœurs.

Vive 2016 ! Bonne et heureuse année civile à tous. Santé, paix et bonheur.

Laurent Dorf Sandrine Houta Dorf Directeur de la rédaction Directrice de la publication

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Directrice de la publication : Sandrine Houta Dorf | Directeur de la rédaction : Laurent Dorf Publicité : +972 (0)54 7833227 | Graphisme : Yeochoua Allia : jean_a@netvision.net.il Courriel : Contactiptoptlv@gmail.com - Crédit photo pour la couverture : Ohad Romano Délai de remise des éléments publicitaires et rédactionnels du numéro de Février 2016 : 25 Janvier 2016.

La rédaction décline toute responsabilité d’une part quant au contenu des textes, qui n’engagent que leurs auteurs et d’autre part, des annonces publicitaires (comme la cacherouth des restaurants). La direction se réserve le droit de modifier, réduire les textes proposés. TipTopTelAviv le magazine, n’accorde aucune exclusivité. Les articles et maquettes publicitaires restent la propriété exclusive de TipTopTelAviv et ne peuvent être reproduits d’aucune façon sans accord préalable écrit. Ce magazine contient des enseignements de la Torah. Mettez le dans la Gueniza après lecture et évitez de l’introduire dans les endroits incompatible à son respect.

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Juridique

Par Maître Karine Benchimon

Le Syndic en Israël

C

haque immeuble en Israël se doit d’être géré par un syndic dit "Vaad" qui prendra des décisions concernant les parties communes, par conséquent, chaque copropriété doit nommer son Vaad lors d’une assemblée générale des propriétaires d’appartements qui représente leurs intérêts.

Ci-après les principales règles applicables en la matière : Le Vaad sera élu par la majorité des voix obtenues à une assemblée générale des propriétaires qui doit inclure au moins la présence de la majorité des propriétaires.

Il est souhaitable que le Vaad soit composé d’au moins trois membres, l’un servira en tant que président, le deuxième en tant que trésorier et le troisième , en charge de la maintenance.

Il est également conseillé de donner le pouvoir de signature sur le compte bancaire de la copropriété au moins à deux des membres du Vaad.

Vaad Il n’y a pas obligation d’être membre du Vaad et celui qui assure ce travail est censé le faire sans contrepartie monétaire.

Toutes les activités du Vaad sont généralement bénévoles, sauf décision contraire du Vaad.

Vaad Il est possible d’imposer aux propriétaires de faire appel à un Vaad extérieur, qui devra être reglé en conséquence.

Lors de chaque assemblée générale, il peut être mis à l’ordre du jour la proposition de décision et de remplacer le Vaad Vaad. Le Vaad peut donc être changé à la majorité requise.

En vertu de la loi foncière de 1969, la copropriété a l’obligation de réunir une assemblée générale au moins une

fois par an, mais peut aussi convoquer une assemblée générale à toute fin.

Si l'un des propriétaires estime que le Vaad ne fonctionne pas correctement, ou vice-versa, il pourra déposer sa réclamation contre l’autre partie devant le juge de la copropriété (Mefakeah batim mechoutafim) qui siège dans chaque cadastre.

D’après la loi précitée, le règlement du Vaad doit être réalisé par le "propriétaire de l’appartement" ou le bailleur emphytéotique et dans une autre partie de la loi il est précisé que la notion de propriétaire de l’appartement inclut aussi celui qui en a la jouissance à savoir le locataire.

Donc en cas de non règlement du Vaad par le locataire, le Vaad pourra se tourner vers le propriétaire qui sera dans l’obligation de régler la dette à charge pour lui de se retourner vers son locataire afin qu’il assume ces frais dans l’hypothèse biens sur ou le propriétaire a bien mentionné dans son bail que le Vaad incombe a son locataire.

C’est pour ces raisons et bien d'autres qu’il est conseillé de se tourner vers un avocat qui s’occupe de rédiger le bail de location dans les règles de l’art afin de protéger les intérêts du propriétaire.

Cet avis ne constitue pas une consultation juridique et ne remplace pas un conseil juridique et/ou fiscal spécifique auprès d'un avocat compétent en la matière.

Notre cabinet est spécialisé en droit immobilier, gestion locative, succession et création de sociétés.

5 rue Druyanov (Bugrashov 45) - Tel Aviv, 8e étage Tél : +972(0)737856786 | Gsm : +972 (0) 54 7201108 | Tél français : 01 77 47 98 78 Fax : +972(0)737856778 email: kabenshimon@gmail.com 4

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Entretien exclusif avec le Maire de Tel Aviv-Yafo Ron Huldai a accepté pour TipTopTelAviv, de s’exprimer sur ses actions à la tête de Tel Aviv-Yafo.

D

e nombreux lecteurs de notre magazine vivent à TelAviv, d’autres s’y installeront cette année. Parlez-nous Monsieur le Maire de vous, de votre carrière dans l’armée.

Ron Huldai : Je suis né au kibboutz Hulda entre Tel Aviv et Jérusalem. Mes parents étaient des pionniers, très sionistes, qui ont quitté la Pologne pour faire leur Aliya en Eretz Israël, tout comme les Olim d’aujourd’hui, dans le but de créer une société utopique. Eux et leurs amis ont créé une petite communauté agricole collective et étaient enseignants. Sur le kibboutz, il n’y avait pas de salaires et pas de propriété privée. Tout l’argent était pour la collectivité, et tout appartenait à tout le monde.

Par rapport aux normes d’aujourd’hui, nous étions pauvres.

Mais nous ne nous sentions pas pauvres, parce que nous avions tous l’égalité des chances, et l’accès à de bons services.

Chaque personne autour de nous était comme nous, et nous étions heureux.

Quand j’ai eu 18 ans, comme tous les Israéliens, je fus appelé au service militaire. J’ai servi dans l’armée de l’air pendant 26 ans, comme officier, pilote de combat et commandant. J’ai participé à des combats aériens dans plusieurs guerres, et commandé deux bases aériennes dans le Néguev, qui étaient plus grande que Tel-Aviv! Lorsque j’ai pris ma retraite de l’armée, avec le grade de Général de brigade, j’ai suivi les traces de mes parents, pour devenir enseignant. Mais je ne possédais pas les qualités pour être enseignant. On m’a proposé de devenir directeur d’école. Je suis devenu directeur de l’Herzlyia hebrew Gimnasium, fondé en 1905 et qui fut la première école secondaire dans l’histoire moderne, où tout était enseigné en hébreu.

Quand j’ai pris mon poste, il y avait de la violence, de la drogue, et les bâtiments étaient en mauvais état. Nous avons réussi à transformer l’école en un modèle d’excellence pédagogique.

Après six ans comme directeur, je me suis présenté au poste de Maire de Tel-Aviv. J’ai gagné l’élection. Je suis actuellement dans mon 4ème mandat de 5 ans. Cela fait 17 ans ! Je suis marié à Yaël, et nous avons trois enfants et neuf petits-enfants.

Quelle est votre vison en tant que maire de Tel Aviv-Yafo et quelles sont les choses plus importantes que vous avez réalisés ?

RH : Ma vision pour Tel Aviv est de créer un centre urbain qui partage les valeurs qui étaient celles de mon enfance au kibboutz Hulda. J’appelle cette vision un «kibboutz dans la ville».

Cette vision se concentre sur le fait de fournir aux résidents les 6

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meilleurs services publics, à un faible coût, d’un point à l’autre de Tel Aviv-Yafo.

Lorsque je suis devenu maire, la ville était au bord de la faillite.

Nous avons fait un revirement radical et aujourd’hui, nous sommes classé «Triple A stable» par Standard and Poors. Depuis les 12 dernières années, nous avons maintenu un budget équilibré.

Nous avons aussi changé la « personnalité» de la ville. Tel Aviv était une ville où les gens venaient le matin et repartaient dans la soirée. Le niveau d’immigration était négatif : plus de personnes quittaient la ville, que s’y installaient. Nous avons réussi à modifier cela, car aujourd’hui nous avons plus de résidents dans la ville de Tel-Aviv, qu’auparavant. La plus grande joie est de voir de jeunes familles avec enfants qui reviennent s’installer en ville. Au cours des 17 dernières années, depuis que je suis maire, nous avons doublé le nombre de jardins d’enfants, et chaque année, nous ouvrons de nouvelles écoles maternelles et de nouvelles écoles. Une autre donnée démographique importante est celle concernant les jeunes âgés de 18-35. Nous avons réussi à doubler leur nombre, et aujourd’hui 1 sur 3 des résidents, est dans cette catégorie. Cela rend Tel Aviv-Yafo l’une des villes les plus jeunes dans le monde occidental.

Enfin et c’est peut-être cela le plus important, c’est que nous voyons Tel-Aviv comme un bastion de la démocratie en Eretz Israël. Mon rôle est de maintenir Tel Aviv-Yafo comme une ville de tolérance, de pluralisme, d’égalité et de démocratie, en mettant en place activement les politiques et les budgets, permettant de soutenir les différents groupes qui résident dans la ville.

Ces activités comprennent la construction et le financement des installations au niveau éducatif, qui servent les enfants de dizaines de municipalités en Israël; améliorer les services aux survivants de l’Holocauste; augmenter les programmes d’aide sociale; être actif avec les employés arabes de la ville; construire un centre municipal pour la communauté LGBT ; etc.

Nous pouvons en effet tous constater le changement de la ville, depuis ces dix dernières années. Tel Aviv est ainsi devenue une ville de premier plan dans le monde.

RH : Ma vision économique de Tel Aviv-Yafo est de la positionner comme un centre mondial de l’innovation et de la créativité, en capitalisant sur le statut de la ville, qui est le centre israélien de la «Startup Nation ». Nous visons à faire du Grand Tel Aviv une sorte de Silicon Valley, pour les entrepreneurs, en dehors des États-Unis. Nous avons créé une administration spéciale afin de promouvoir notre écosystème de startup à l’étranger et fournir des plateformes pour les entrepreneurs locaux.

En terme de culture, Tel Aviv-Yafo a toujours été le centre culturel d’Israël et j’en ai fait une de mes priorités, afin d’augmenter ses atouts culturels et historiques. Vingt méga projets ont été réalisés au cours des 17 dernières années, nécessitant un investissement de plusieurs centaines de millions d’euros: le nouveau Musée d’Art de Tel Aviv, le théâtre national Habima, la cinémathèque de Tel Aviv, Le Namal (Port) de Tel Aviv, celui de Jaffa, la vieille ville de Jaffa, la gare historique Manshiye, Sarona, et beaucoup d’autres.

En ce qui concerne le développement de la ville, la principale priorité de mon administration a été d’améliorer les conditions de vie et les infrastructures dans les zones à faible revenu des quartiers sud. Nous avons augmenté l’allocation des fonds budgétaires et mis l’accent sur la construction de nouvelles écoles, centres et services communautaires pour la communauté.

Une autre priorité pour moi a été l’amélioration de l’infrastructure, les conditions de vie et le tissu social de Yafo (Jaffa). Nous avons investi des centaines de millions d’euros dans Yafo. Les faits les plus marquants comprennent la construction d’une nouvelle école secondaire pour la population arabe, plusieurs centres communautaires, de nombreux jardins d’enfants, le financement de dizaines de programmes dans le domaine des services éducatifs et sociaux tout en travaillant aux côtés de la direction locale, la restauration du complexe touristique, la création d’un parc pour les riverains incorporant l’utilisation inédite de matériaux recyclés, et la construction du nouveau collège académique de Yafo où 4000 étudiants, Juifs et Arabes, reçoivent un enseignement d’excellence.

L’an passé, nous avons triplé le nombre de personnes qui travaillent pour l’intégration dans la ville, et avons procédé à une augmentation des budgets des Ulpanim, des événements culturels, des programmes d’intégration, etc. Ensemble avec le Ministère de l’Intégration, nous avons embauché trois personnes qui travaillent spécifiquement pour les Olim de France.

Leur travail consiste à aider les Olim au cours de leur première année dans la ville, principalement dans les domaines de l’emploi, l’apprentissage, l’hébreu et l’intégration dans la société israélienne. Je demande instamment à tous les Olim de les rencontrer dans leurs bureaux de Beit Strauss, au 14 rehov Balfour.

Ils sont là pour vous aider !

Personnellement, je trouve que la clé d’une bonne intégration est d’apprendre la langue. Nous avons fait beaucoup à ce sujet, avec l’ouverture de nombreux cours. Nous avons deux Ulpanim municipaux, l’Oulpan Neve Tzedek et l’Oulpan Gordon, et nous offrons également de nombreuses classes dans différents endroits de la ville. En outre, puisque bon nombre des Olim de langue française vivent et se rassemblent dans le quartier de Neve Tzedek, ils trouveront au sein du Neve Tzedek Community Center, beaucoup d’activités. Ce centre se trouve proche de l’école Marc Chagall.

Je tiens à dire une chose aux nouveaux Olim. Nous savons que les premières années, en tant qu’immigrant dans ce pays sont très difficiles. Nous sommes heureux de votre arrivée et nous ferons tout pour votre bien-être. Alors n’hésitez pas à nous contacter, si vous avez des questions et des problèmes.

Bienvenue à la maison ! propos recueillis par Laurent Dorf Photos: Mairie de Tel Aviv.

Remerciement : Eytan Schwartz Senior Advisor to the Mayor of Tel Aviv-Yafo

Cette année, de nombreux immigrants venus de France ont décidé de choisir Tel Aviv. Quel message souhaitez vous leur adresser? Et comment encouragez-vous cette nouvelle communauté à venir vivre dans la ville blanche?

RH : Nous sommes extrêmement heureux que tant de Juifs choisissent de faire leur Aliya pour vivre en Eretz Israël, qu’ils choisissent Tel Aviv-Yafo ou d’autres villes. La récente Aliya est un grand miracle, comme nous le disions lors de la fête de Hanouka, «Ness Gadol Haya Po». Les Olim sont nécessaires pour notre ville.

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Musique

Julie Zenatti

J

ulie Zenatti est devenue maman, depuis Fleur de Lys, le rôle qui l’a fait découvrir du grand public, dans Notre Dame de Paris. Son dernier album "Blanc", elle le porte avec amour, autant que pour sa fille Ava. Tiptoptelaviv vous offre un exemplaire, et pour le gagner, répondez à la question suivante : quelle est la date de naissance de sa fille. Envoyez votre réponse par email sur contactiptoptlv@gmail.com, sans oublier vos noms, prénoms, adresse en Israël et numéro de téléphone (un Cd par famille dans la limite des stocks disponibles).

Julie Zenatti répond au questionnaire de Proust, pour mieux connaître la femme derrière l’artiste.

Le principal trait de mon caractère ? l’exigence.

La qualité que je préfère chez un homme ?

L’humour.

Mon héro de fiction ?

Peter Pan

La qualité que je préfère chez une femme ?

La bienveillance.

Mes héros dans la vie réelle ?

J’ai l’impression que les gens que je côtois sont tous, dans un domaine "héros", comme ma copine Lorie Chelowa qui s’occupe de l’association contre le cancer "les voix pour l’espoir".

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis ?

La fidélité.

Mon principal défaut ?

Je m’attarde trop sur les détails et en même temps c’est ce qui peut faire la différence !

Mon occupation préférée ?

Faire des gâteaux avec ma fille. Sauf qu’elle n’aime pas le chocolat !

Une date importante ?

Le 14 janvier 2011, la naissance de ma fille La personne que je voudrais être ?

Tout le monde sauf Julie Zenatti !

La fleur que j’aime ?

Les tournesols, Mon poète préféré ?

Marcel Perrier, toute petite je lisais ses poèmes.

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Mon prénom favori ?

Ava bien sur, elle le porte si bien depuis 4 ans.

Ce que je déteste par-dessus tout ?

L’injustice, l’hypocrisie, le mensonge et la trahison.

Le don de la nature que je voudrais avoir ?

La sagesse.

Les fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence ?

La naïveté, les mensonges des enfants.

Ma devise ?

Lève les yeux, le ciel est dégagé. C’est dans une de mes nouvelles chansons "la contemplation".

Mes vœux pour 2016 ?

De manière très égoïste, défendre mon album "blanc" sur scène et que cette année les gens n’aient plus peur.

TipTop innovations

Israël, Startup Nation

Artbit A

Petbnb L Petbnb

rtbit est une application interactive israélienne, disponible pour smartphone, qui permet à chacun d’apprécier l’art d’une toute nouvelle façon. Face à un tableau qui attire votre attention, et dont vous ne trouvez pas de légende, sortez votre téléphone, connectez vous à Artbit et prenez une photo de l’œuvre. Instantanément, apparaît sur votre écran, des détails sur l’artiste, et les techniques utilisées, l’origine et l’année de la peinture. 90% des galeries de Tel Aviv ont collaborés avec la startup. Plus d’un million de photos sont déjà dans la base. La plupart des données proviennent de musées du monde entier, mais une formidable fonctionnalité, permet aux utilisateurs d’ajouter des tableaux et des informations, si une œuvre d’art n’est pas reconnue. (artbitapp.com)

es propriétaires d’animaux vont adorer cette idée géniale! Pour les voyageurs fréquents, ne cherchez pas plus loin, est le site qui va vous changer la vie.

Basé sur le même principe que Airbnb, cette start-up israélienne permet aux propriétaires d’animaux de se connecter avec des amis des animaux, qui sont prêts à les accueillir chez eux. Le site internet est facile et convivial: les propriétaires d’animaux intéressés, peuvent consulter le site Petbnb et trouver près de chez eux, un hôte et les dates disponibles pour chacun ainsi que les tarifs. Chaque hôte est vérifié pour assurer la sécurité et le confort des animaux, pour une sécurité maximale. La vérification implique un processus en deux étapes : évaluations et examen préalable avec les propriétaires. Petbnb inclut dans les frais de garde une assurance. Considérant le nombre croissant de chiens et de chats en Israël, il est fort à parier que cette startup dépassera les frontières de l’Etat rapidement, pour s’étendre à d’autres pays, où de nombreux propriétaires applaudiront la créativité israélienne.

www.petbnb.co.il

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Entretien exclusif

L’Ambassadeur de France en Israël, Patrick Maisonnave, vous souhaite une année 2016 pleine de bonheur, de paix et de sérénité !

L

’Ambassadeur revient pour TipTopTelAviv sur une année riche en événements, s’exprime sur ses actions et sur les relations entre la France et Israël et vous présente les événements que ses équipes vous préparent pour 2016.

Le 7 janvier 2016 marque une année depuis la tragédie de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher. Le 13 novembre dernier c’est une nouvelle fois la liberté qui est atteinte et la France touchée. Vous souvenez-vous de l’endroit où vous étiez à chaque fois ?

Lors des attentats de janvier 2015, je me trouvais à Paris.

Comme beaucoup, je me suis rendu à la Marche républicaine qui avait été organisée. C’était réconfortant et émouvant de voir un tel rassemblement face à la barbarie, ainsi que les témoignages de solidarité apportés par des dizaines de Chefs d’Etat et de gouvernement qui avaient fait le déplacement. Sont arrivés ensuite les attentats du 13 novembre 2015, évidemment avec encore plus de victimes et de blessés. J’étais à Tel Aviv. J’ai été touché par le nombre de gens, anonymes ou non, qui, de manière très spontanée, se sont rapprochés de nous, pour exprimer à la France et aux Français leur sympathie, leur solidarité et leur compassion. Les messages que nous avons reçus exprimaient deux choses : tous égaux face au terrorisme et tous ensembles contre le terrorisme.

J’estime que la France, face à ces attentats d’un nouveau genre, a réagi comme elle le devait. A la fois par la mobilisation populaire, mais aussi par les décisions qui ont été prises par les autorités françaises pour continuer de combattre Daesh partout où il est. La France a, depuis plusieurs semaines, intensifié ses frappes militaires en Irak et en Syrie contre les sanctuaires de Daesh. Nous ne sommes pas seuls à mener ce combat (ndlr: les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni font partie de cette coalition).

Daesh c’est entre 20,000 et 30,000 combattants. C’est beaucoup et c’est peu à la fois. On évaluera dans quelques mois le résultat de nos actions. Sur le terrain, nous constatons déjà un recul de Daesh, que ce soit en Irak et 10

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surtout en Syrie. Faut-il intervenir au sol ? C’est une décision lourde et la France est déjà largement déployée dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, avec plus de 3,000 soldats français sur le terrain.

Vous êtes Ambassadeur de France en Israël depuis septembre 2013, et vous connaissez bien ce pays. Quelles sont vos actions, connues et moins connues depuis votre arrivée ?

Je suis allé à la rencontre de beaucoup de Français en Israël. Et ils furent, en 2015, nombreux à s’y installer. L’attention que je dois leur porter fait partie de ma mission.

Ma mission est aussi d’observer comment Israël évolue, de comprendre ce pays et d’engager avec ses autorités un dialogue nourri. Je constate certaines évolutions politiques qui vont dans le bon sens, mais il y a aussi des frustrations.

Lesquelles justement ? Et comment ressentez-vous l’absence de dialogue entre Israéliens et Palestiniens ?

J’ai connu l’été 2014 et l’on ne peut que regretter les morts, de chaque côté. Pour la communauté internationale voir, en dépit des efforts qui sont conduits depuis des dizaines d’années, que ces cycles de violence se répètent et sont si rapprochés, c’est un motif d’inquiétude et un échec. Depuis octobre 2015, ce cycle de violence a pris une nouvelle forme. Cela inquiète beaucoup la France.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté le terrorisme, qui n’est pas un mode de règlement des conflits et ne peut pas l’être, car il s’en prend à des civils innocents. Le problème de fond, c’est le conflit israélo-palestinien. Cela fait plus de 70 ans que cela dure. J’estime que la France a pris ses responsabilités en proposant des solutions, que ce soit aux Nations Unies, à Paris ou à Bruxelles. On ne peut pas rester dans la situation où les deux parties ne se parlent pas et n’acceptent pas de se remettre autour d’une table. Cette absence de dialogue, on le voit bien, est génératrice de tensions et de violences. C’est en cela que ce sujet est source de frustrations.

financés par des institutions des deux pays. Mais aussi DARE, un concours de start-up qui va offrir l’opportunité aux 5 start-ups françaises lauréates de se rendre en Israël et de s’immerger dans l’écosystème local, et inversement pour des start-ups israéliennes courant 2016.

Quel est votre sentiment en termes d’échanges et de développements économiques avec la France ?

Quel est selon vous le rapport de la société israélienne à l’environnement ?

Ce sont tout d’abord deux systèmes économiques qui se connaissent mieux, ce que nous avons encouragé. L’évolution est certaine, notamment dans le domaine de l’innovation. Chacun sait les qualités d’Israël dans ce domaine.

J’ai rencontré des dirigeants d’entreprises israéliens qui se sont rendus en France pour y rencontrer des start-ups, dans lesquelles ils se disent prêts à investir ou avec lesquelles ils souhaiteraient nouer des partenariats. Cela est valable aussi dans l’autre sens. De nombreux groupes français investissent en Israël et des responsables de fonds d’investissements dans le domaine de la high-tech commencent à s’intéresser très sérieusement à ce qui se passe en France, qui est maintenant reconnue comme un grand pays novateur. Notre rôle est de mettre l’ensemble de ces acteurs en contact, et que leurs questions ne restent pas sans réponse. Je suis assez optimiste sur le fait que dans les mois et années à venir il y aura un véritable courant d’échanges et de coopération entre Français et Israéliens dans ce domaine. Diverses initiatives existent, comme le FIRAD (France Israel Research and Development) où deux fois par an, le service économique de l’Ambassade de France en Israël lance des appels d’offres pour des partenariats technologiques franco-israéliens

Je pense qu’il y a encore beaucoup à faire pour mieux informer et éduquer le public, ainsi qu’en matière d’infrastructures. Par exemple, on remarque d’une part, l’augmentation du parc automobile et des infrastructures routières, et d’autre part, un certain nombre d’investissements très lourds, comme le développement du chemin de fer et du tramway, prennent du retard. C’est à la société israélienne de se mobiliser. Le pays doit maintenant se mettre rapidement en phase avec les enjeux mondiaux du changement climatique et de la préservation de l’environnement.

La Cop21 qui s’est tenue en décembre 2015 à Paris, est un succès historique, notamment pour la France. Quel est votre sentiment sur les actions menées par Israël ?

Le gouvernement israélien a pris des engagements en termes de réduction des émissions de gaz à effets de serre et d’augmentation des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique du pays. Par exemple, la part des énergies renouvelable dans le bouquet énergétique en Israël est aujourd’hui estimée à un peu plus de 2% et l’engagement du gouvernement est que ce chiffre atteigne 17% à l’horizon 2020, principalement avec de l’énergie solaire mais aussi éolienne. Ce sont des engagements ambitieux.

Des opérateurs français sont déjà en place en Israël pour y contribuer, et jouent un rôle important.

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Entretien exclusif Vous même êtes assez actif à la Résidence de l’Ambassade de France à Tel Aviv-Yafo.

Quelle est votre vision d’Israël aujourd’hui et de son futur ?

Quand je suis arrivé, il y a plus de deux ans, il n’y avait pas de tri ! J’ai introduit le tri sélectif en tenant compte des possibilités de tri offertes par Tel Aviv. Pour moi, la prochaine étape devra être l’installation de panneaux solaires à la Maison de France. Enfin, nous espérons recevoir en février le label vert de la Mairie de Tel Aviv, pour lequel nous avons présenté notre candidature.

Israël est un pays membre de l’OCDE qui nous ressemble.

C’est un pays avec une bonne croissance et un chômage maîtrisé. Les fondamentaux économiques sont sains. Je pense que la tendance actuelle se poursuivra dans le domaine de l’excellence et de la High-Tech. Les universités et l’armée y contribuent.

Une interrogation tout de même sur la société israélienne, notamment sur la cohésion sociale dans ce pays, à la lumière des rapports qui ont été publiés sur les inégalités croissantes, sur la prévalence de la pauvreté. C’est une partie importante de la population qui est touchée. Un autre sujet d’incertitude est la relation entre Israël et ses voisins. Quelle sera la place d’Israël dans cette région? A la lumière de cette violence que l’on voit tous les jours, qui persiste, et sans dialogue entre les parties, on peut s’inquiéter.

Les Français qui arrivent en Israël recherchent pour leurs enfants un enseignement de qualité, et souvent les mêmes services que la France leur offrait. Cela fait partie de leurs préoccupations au moment de l’Aliya. Certains se disent déçus. Comment la France intervient-elle en Israël dans ce domaine ?

L’Aliya est un choix que la France en tant que puissance publique respecte. Il est normal que ceux qui arrivent en Israël se posent la question de l’école, et la France fait déjà beaucoup. Le lycée franco-israélien à Mikvé Israël a entrepris un programme d’extension considérable pour doubler ses capacités d’accueil. Le collège français Marc Chagall a été rénové et agrandi. Et puis il existe un réseau d’écoles avec lesquelles la France est liée par des accords divers, comme l’école des Frères à Jaffa. Mais on arrive aux limites de l’effort. Les Français qui choisissent de faire leur aliya ne peuvent pas s’attendre à trouver, en tous lieux de leur résidence, un établissement français ni même un système rigoureusement identique à celui qu’ils avaient en France. Je parle aux Français d’Israël et j’entends un certain nombre de déceptions, de surprises, à la fois dans le domaine éducatif, de la santé et des allocations sociales. Il faut qu’en Israël, un véritable accueil se mette en place pour ces nouveaux immigrants. Et c’est bien le sens du Forum des Associations francophones organisé il y a quelques semaines, un travail de taille, qui a consisté à identifier un certain nombre de questions auxquelles les olims sont confrontés, comme celle de la reconnaissance des diplômes, les difficultés pour trouver un emploi ou encore les questions sociales. Cela a servi à établir un état des lieux des problèmes qui se posent aux Français d’Israël, sur la base duquel les associations ont adressé 15 propositions concrètes aux responsables politiques israéliens, au gouvernement et à la Knesset.

Maintenant, il revient à ces responsables de tenir compte des problèmes soulevés, d’examiner les propositions faites, et d’en tirer les conséquences qui s’imposent.

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Pour être plus léger, de grands événements seront organisés par la France en Israël en 2016. Dont l’attendue Semaine de la gastronomie française en Israël, du 7 au 12 février.

La Semaine de la gastronomie française en Israël est la plus grande semaine de la gastronomie française au monde. Il existe une opération à caractère universelle, «Goût de France », lancée en 2015 par la France, qui consiste à inciter chaque Ambassade à organiser une fois par an, le même jour et partout dans le monde, un repas français, parfois en présence d’un chef français qui se déplace pour l’occasion. Ici, en Israël, l’opération appelée aussi So French So Food, est à la fois plus ancienne, puisque nous lançons là notre 4e édition mais elle est aussi plus complète et plus riche.

D’abord ce n’est pas un mais vingt chefs français qui vont faire le déplacement pour cuisiner dans des restaurants (casher et non casher) de Tel Aviv, Jérusalem, Haïfa, Beer Sheva, Ashdod, Akko, et Tibériade. Les 8,9 et 10 février, un menu français sera donc proposé dans une vingtaine de restaurants et bistros en Israël, concocté à quatre mains par le chef français invité et le chef israélien local. Parmi les chefs français, huit chefs et maîtres ouvriers de Toulouse, ville partenaire de la Semaine de la gastronomie française en Israël 2016. Nous avons l’honneur d’accueillir entre autres deux chefs décorés de deux étoiles Michelin. Et, comme c’est le cas depuis le lancement de cet événement, la délégation des chefs sera menée par Guillaume Gomez, le chef du Palais de l’Elysée.

De plus, cette opération a aussi pour objectif de promouvoir en Israël des produits français. Ainsi, la chaîne de supermarchés Shufersal va vendre dans plus de 200 de ses magasins en Israël près de 60 nouveaux produits français, dès le 2 février pendant plusieurs semaines. L’objectif est ainsi d’aller à la rencontre du consommateur israélien, vérifier qu’il existe bien une demande de produits français et par la suite les promouvoir durablement sur le marché. Enfin, la troisième dimension de cette opération, est de faire en sorte que cette cuisine française, si connue et si réputée, ne soit pas accessible seulement à quelques privilégiés. L’an passé nous avions travaillé avec l’association « Latet » (ndlr : l’équivalent des Restaurants du cœur en Israël). Cette année, nous allons encore développer ce côté caritatif avec quatre organisations d’aide aux plus démunis, qui seront associées à cette semaine. Enfin, pour le grand public, des master class seront données par les chefs français. La liste des restaurants israéliens et des chefs français participant à l’opération et l’ensemble du programme seront disponibles sur les sites et pages Facebook de l’Institut français et de l’Ambassade de France en Israël. Cette année encore, nous vous attendons nombreux à cette Semaine de la gastronomie française en Israël, unique au monde.

Pouvez-vous nous parler des autres événements qui viendront ponctuer l’année?

Après la gastronomie française, place au cinéma avec en mars le Festival du film français. C’est un événement qui est totalement installé dans le paysage israélien et qui se déroule chaque année dans différentes cinémathèques du pays. Je suis ravi de voir chaque année les salles remplies.

Un autre grand événement, qui a eu lieu pour la première fois l’année dernière et a connu un immense succès, c’est la Nuit de la philosophie. Nous allons donc la reconduire, fin mai, cette fois en coopération avec l’ambassade d’Allemagne. C’est le type même d’opération que je souhaite développer et qui concerne tous les âges et tous les publics.

Au deuxième semestre, l’événement de l’été c’est le 14 juillet, dont j’ai souhaité faire une vraie fête française, avec un bal populaire, gratuit, ouvert à tous, devant l’Institut français de Tel Aviv, mais aussi, depuis l’année dernière, à Netanya et cette année, je l’espère, dans d’autres villes encore.

Puis début septembre se déroulera un événement important, qui est le DLD, et notre objectif est là de faire venir des startup françaises en Israël pour poursuivre le développement de nos liens économiques. J’aimerais organiser, à cette occasion, un spectacle de création numérique, sur la place de-

vant l’Institut français de Tel Aviv. Enfin, nous reconduirons cette année l’opération « Livres en scène ».

2015 était une année difficile. Quels sont vos vœux aux Français d’Israël pour cette nouvelle année ?

Je formule le vœu d’une relation chaleureuse entre les deux pays. Cette relation est ancienne, profonde et bonne. Je souhaite que les Français d’Israël développent une vision positive de la relation entre les deux pays. Ils gardent, pour la majorité d’entre eux, un lien important avec la France.

Je souhaite à ceux arrivés récemment une belle intégration.

Bien entendu, je souhaite la paix dans ce pays, la fin des violences, que chacun puisse vivre dans la sécurité et la sérénité. Que les responsables dans la région renouent le dialogue et définissent ensemble les fondements d’une paix juste et durable.

Enfin, à toutes et à tous, bonheur, santé et joie de vivre !

Bonne année 2016 !»

Propos recueillis par Sandrine Houta Dorf et Laurent Dorf Photos Studio LD/tiptoptelaviv/DR Janvier 2016

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TipTop High-Tech

Le Meilleur du High-Tech 5 Awox StrimLight Color

Les nouveautés qui nous font aimer le progrès

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Revo SuperSignal La radio Revo SuperSignal combine à la fois les fonctions de radio numérique DAB/DAB+, de radio FM RDS et d’enceinte Bluetooth

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Sphero BB8 Le Sphero BB-8 fait parti de cette gamme de jouets originaux et haut de gamme vendus très cher capable de faire craquer en quelques secondes un fan de Star Wars dans un moment de faiblesse.Pour contrôler le Sphero BB8, tout passe par l’installation d’une application, sur un smartphone Android ou iOS. Cette application permet de diriger le droïde à l’aide d’un stick virtuel, enregistrer un message ou le mettre en mode patrouille.

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Découvrez le Chic-Smart Twistboard

A mi-chemin entre le gyropode (segway) et le skate électrique, cette planche à deux roues aussi appelée «smart board» ravira tous les fans de glisse urbaine ! Tout le monde peut rouler avec ce smart board car il ne demande aucun apprentissage, juste 5 minutes de prise en main.

Une utilisation des plus simple, penchez vous pour avancer, basculez en arrière pour vous arrêter. De plus grâce à sa télécommande fournie, vous pourrez verrouiller votre smart board à distance pour éviter toute tentative de vol.

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Archos VR

Les casques de réalité virtuelle font de plus en plus parler d’eux. Que ce soit pour rendre un jeu vidéo plus réel, une vidéo en 3D ou visible à 360°, ou avoir la sensation de voler, ils sont au sommet de l’innovation.

Archos VR est le meilleur dans cette catégorie.

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Technologie

histoire d’une "success story" annoncée

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OLOGIC System, créée en 2007 est une Société leader dans l’installation de centrales photovoltaïques en Israël.

Elle a développé depuis deux ans le premier Arbre Solaire unique en son genre : eTree. Le premier prototype a été inauguré le 23 octobre 2014 au Parc Rothschild dans la ville de Zikhron Yaakov. L’eTree participe à la photosynthèse à sa manière en ne consommant pas de CO2 mais en permettant d’en économiser.

L’eTree est avant tout un Arbre, symbole fort de respect et icone de la nature. Oeuvre d’art urbaine et technologique, il a été conçu par Yoav Ben Dov, qui s’est inspiré de l’arbre du désert, Shita (l’acacia en hébreu), pour créer son design.

Il s’affiche parmi les projets sélectionnés dans le cadre de la COP 21 de Paris (décembre 2015), comme contributeur à des solutions durables pour lutter contre le dérèglement climatique.

Fruit d’un partenariat technologique franco-israélien, il a été imaginé par Mickael Lasry, rejoint par Yoav Ben Dov et Bernard Bitan. Pour Mickael Lasry, il s’agissait de "réunir concrètement dans un objet, écologie, rassemblement, fraternité et tous cela gratuitement".

Le soleil est l’unique énergie qui le fait vivre, une énergie inépuisable qu’il va chercher grâce à son feuillage photovoltaïque de dernière génération. L’eTree produit plus d’énergie qu’il n’en consomme et la stocke dans une batterie au lithium. Il n’est donc pas étonnant de le retrouver aussi prochainement dans des lieux improbables où la lumière, l’eau, l’électricité et la connectivité sont des ressources indispensables, comme des pistes désertiques ou des zones montagneuses par exemple.

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Quels sont les bienfaits de l’eTree ?

1- IL DONNE DE L’EAU FRAÎCHE : en activant un processus de condensation de l’air, l’eTree est capable de produire de 13 à 40 litres d’eau / jour, en fonction de son lieu d’implantation.

Les humains et leurs compagnons à quatre pattes et même les oiseaux pourront profiter d’une fontaine d’eau fraîche, même en plein milieu du désert.

2- IL DONNE DE L’ÉNERGIE : les feuilles photovoltaïques de l’eTree peuvent produire jusqu’à 1.500 watts par heure, soit 7 kW par jour. Pratique pour recharger son smartphone, sa tablette, son ordinateur et même un vélo électrique !

3- IL DONNE DE LA CONNECTIVITÉ : chaque eTree offre une connexion Wifi gratuite, permettant à chacun de se connecter à sa guise tout en se reposant sous ses branches.

4- IL DONNE DE L’ÉCLAIRAGE LA NUIT : l’énergie solaire est emmagasinée durant la journée dans sa batterie, l’eTree va l’utiliser pour illuminer vos soirées.

C’est un point de lumière dans la nuit partout où il se trouve.

5- IL ACTIVE CONVIVIALITÉ ET FRATERNITÉ : équipé d’un écran tactile intégré dans l’une de ses branches, d’une webcam et d’un port pour les écouteurs, l’eTree peut entrer en contact avec tous les autres eTree de la planète pour dialoguer d’un arbre à l’autre.

Les eTree formeront une communauté à travers le monde. La communication entre les personnes n’aura plus de frontières.

Un long chemin a été parcouru afin de trouver tous les matériaux nécessaires et le design adapté pour allier œuvre d’art et technologie. Leurs objectifs sont à la hauteur de leur concept : réunir concrètement dans un objet écologique et autonome, une plateforme de services à dimension sociale et à forte valeur ajoutée.

"Bienvenue dans la Happy Economy ! L’économie où on vous donne quelque chose et vous ne payez rien". Ces propos de Bernard Bitan reflètent parfaitement l’état d’esprit autour de l’arbre connecté et selon lui eTree est "la plus républicaine des icônes : - Liberté d’accès à tous les services, ouvert aux 4 coins cardinaux ; - Egalité, et tout cela gratuitement et pour tous ; - Fraternité, les eTree forment une communauté. Rendez vous sous l’eTree ici ou ailleurs pour se voir, se connaitre, fraterniser, tout simplement !".

L'arbre intelligent et généreux a un nom, retenez le : eTree.

De gauche à droite : Célia Blauel, Anne Hidalgo, Bernard Bitan, jean Louis Missika

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En couverture

Shiri Maimon est Eva Perón dans Evita

V

ous interprétez au théâtre Habima de Tel Aviv, le rôle principal de Eva Perón dans Evita. Qui vous a proposé de le jouer?

Le directeur, Moshe Kepten, m’a appelé et m’a proposé le rôle. J’en étais très heureuse, bien sûr, et très fière qu’un tel rôle me soir proposé. Au début, je dois admettre que je craignais d’entrer dans la peau de cette femme puissante, mais après un court laps de temps, j’ai compris que c’était une occasion à ne pas manquer, car ce rôle est très complexe et fort. Aujourd’hui j’apprécie chaque instant où sur scène j’entre dans la vie d’Eva Perón.

Avez-vous vu des films, effectué des recherches sur ce personnage ?

J’ai fait de très longue recherches, vu plusieurs documentaires à son sujet, écouté certains de ses discours, et lu tout ce que je pouvais trouver sur elle, et sur l’Argentine durant cette période. Et bien sûr tout ce qui concernait sa relation avec Perón.

Vous êtes chanteuse, danseuse, actrice et juge à X Factor.

Avez vous encore du temps pour d’autres passions artistiques?

Malheureusement pas vraiment. Je suis déjà très occupée à être maman ! Et le peu de temps qu’il me reste je suis sur scène ou sur des plateaux Tv. En 2005 vous représentiez Israël au concours Eurovision de la chanson, offrant à Israël une 4e place. Etait-ce un tournant important dans votre carrière?

Ma vie a changé après l’Eurovision. Mon pays me découvre et m’a soutenu. Et puis le monde entier m’a apprécié pour mes capacités de chant. A cet instant j’ai eu un public désireux de me voir chanter lors de mes concerts.

Vous vivez un veritable conte de fée, vous sentez-vous en compétiton?

Je ne suis pas en compétition, et certainement pas avec moimême. Nous sommes un petit pays. Je suis très fiere de faire partie du show-business israélien. L’industrie ici ne jouit pas du même budget que les industries du disque en Europe ou en Amérique, et pourtant, le niveau artistique en Israël est 18

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élevé et répond à tous les critères internationaux. Nous avons de grands talents ici, et nous devrions tous en être très fiers.

Je jongle entre mon rôle de maman et une carrière exigeante.

Un rôle de premier plan au théâtre national israélien est une réussite. Représenter d’Israël au concours Eurovision ou aux MTV awards l’est tout autant. Pourtant, être heureux et satisfait est aussi une réussite.

Interview exclusive

Si l’on vous proposait de chanter en duo avec un artiste étranger vers qui votre choix se porterait ?

Sans réfléchir je dirai Stromae. C’est un artiste génial. Sa musique est totalement unique et différente. J’aimerai beaucoup coopérer avec lui.

De plus en plus de français viennent vivre en Israël. Que voudriez-vous leur dire?

J’invite tous les nouveaux immigrants, ainsi que les touristes, à profiter de la culture si riche d’Israël. Venez découvrir Evita, j’aimerai beaucoup que des francophones assistent aussi à mes prochains concerts lors de ma tournée d’hiver. Je pense que venir voir des artistes israéliens, est une bonne façon de

s’intégrer à la culture israélienne. Et j’aimerai beaucoup travailler avec des olim français pour écrire des chansons, dans cette langue que j’aime.

A quelques semaines d’une nouvelle année quels sont vos souhaits ?

Evidemment de continuer à faire ce que j’aime et que le public me suive. Evita a démarré il y a 2 mois, et se poursuivra en 2016. Je commence ma tournée d’hiver en Janvier, et entre les deux j’enregistre mon 4ème album qui est prévu pour le premier trimestre. Et puis continuer à apprendre, évoluer personnellement et artistiquement. Et j’aimerai avoir plus d’enfants Suite 8

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En couverture et être toujours heureuse avec ceux qui me sont proches. Je souhaite plus que tout le reste, d’être en bonne santé, de sorte que je puisse continuer à profiter de ce que je fais.

Propos recueillis par Laurent Dorf Evita photos : crédit Daniel Kaminsky / Studio tiptoptelaviv/LD Shiri Maimon : Crédit photos : Orit Pnini

EVITA à Habima (Tel Aviv) 12-13-25-26-27-28 & 30 janvier www.leaan.co.il SHIRI MAIMON en concert : • 9 Janvier au Heichal Hatarbout Hat Tel Aviv • 16 Janvier au Zappa de Jérusalem • 6 Février à Beer Sheva • 12 Fév. au North Theatre - Kiryat Haim www.eventim.co.il

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AGENDA Janvier 2016 Jusqu’au 28 Février 2016

Allenby & Mograbi

L

es posters des films affichés sur les façades de ces cinémas de Tel Aviv entre 19351948, au Musée Eretz Israel.

Informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com

19-21 Janvier 2016 et 23-24 Janvier 2016 à 20 h 22 Janvier 2016 à 14 h

Brodsky / Baryshnikov 5 rehov Yehieli, Tel Aviv-Yafo,

Jusqu’au 29 Février 2016

La joaillerie en Israël

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xposition au Musée Eretz Israël, présentant des collections anciennes et contemporaines de bijoux. informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com

15-21-22 et 29 Janvier

Mayumana : Malabi Mayumana House Jaffa.

U

ne nouvelle œuvre basée sur les poèmes du poète lauréat du prix Nobel Joseph Brodsky, mettant en vedette Mikhail Baryshnikov. Conçu et réalisé par le célèbre metteur en scène letton, Alvis Hermanis du Théâtre de Riga, Brodsky / Baryshnikov est une performance solo où Baryshnikov récitera et interprétera ses prose, où il nous emmènera dans un monde imaginaire à l’expérience viscérale du poète. La performance est en russe avec soustitres en hébreu. www.suzannedellal.org.il/

Jusqu’au 31 Janvier 2016

“Peintures sociales”

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a troupe israélienne reçoit à domicile dans sa salle du port de Jaffa, pour un nouveau spectacle où musique, danse, chants et percussions raviront toute la famille.

C’est la troupe la plus énergique d’Israël dans un spectacle à ne pas manquer. tiptoptelaviv vous fait bénéficier de remises sur certains jours et sièges avec le code 9191. plus de renseignements sur www.tiptoptelaviv.com (rubrique spectacles) 24

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A

u Musée d’Art de Tel Aviv, exposition Alma Itzhaky: Iudaea Navalis “peintures sociales”. informations et réservations sur www.tiptoptelaviv.com

AGENDA Janvier 2016 20-21 Janvier 2016 à 20 h 22 Janvier 2016 à 13 h

Pilobolus

Mercredi 27 janvier 2016

Journée Internationale du souvenir de la Shoah 1 rehov HaArba’a , Tel Aviv

Samedi 23 janvier à 20h

Sean Paul en concert

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Au Cameri 19 Sderot Sha’ul HaMelech Tel Aviv

ne des principales compagnies de danse moderne revient en Israël avec un nouveau programme de cinq nouvelles œuvres.

www.israel-opera.co.il

Lundi, mercredi, samedi 10 h-18 h mardi, jeudi 10 h -21 h | vendredi 10 h -14 h | dimanche fermé

L

e célèbre rappeur Jamaïcain, revient à Tel Aviv pour une date au Minora Mivtachim Arena (ex Nokia Arena)

jeudi 28 janvier à 20h

Ballet : Le lac des Cygnes

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e ballet de Tchaïkovski, avec la danseuse étoile russe.

www.israel-opera.co.il Au Cameri 19 Sderot Sha’ul HaMelech, Tel Aviv

Susan andAnton Roland Rosenberg Collection Musée d’Art de Tel Aviv 27 Sderot Sha’ul HaMelech Tel Aviv www.tamuseum.org.il

C

ette collection privée, un généreux don au Musée de la famille RolandRosenberg, est constituée d’œuvres représentant les différentes tendances du modernisme du 20e siècle.

Les œuvres sont réalisées par des artistes européens et américains Milton Avery, Francis Bacon, Arshile Gorky, Morris Louis, Giorgio Morandi, Emil Nolde, David Park, Giorgia O’Keeffe, Georges Rouault, Egon Schiele et Chaïm Soutine.

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Santé

P Laurence Nahmani-Charbit - Dr en Pharmacie Par

Les "10 bonnes résolutions" du début d’année civile... façon "Star Wars"!

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mpossible d’y échapper, le marketing autour de la sortie de l’épisode 7 de Star Wars nous saute au visage tant il est présent actuellement. Alors...on aime ou on n’aime pas, mais on ne peut pas y rester indifférent. Formulés à la façon de Maitre Yoda (le sage intelligent de la série ...Yodea signifiant en hébreu... celui qui sait !!), voici 10 conseils cools et faciles pour garder la forme et gommer les formes accumulées par les excès de fin d’année, car il faut bien reconnaitre que, même vivant en Israël, on reste un peu français et très tentés par les douceurs de « Christmas et Sylvester ».

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e principe est simple : petit déjeuner de Roi, déjeuner de Prince et dîner de pauvre...

1 - Comme l’Empereur Palpatine Tu "p’tit déjeuneras" Imagineriez-vous une voiture avancer sans carburant ? Eh bien, pour notre organisme, c’est la même chose. Le petit déjeuner est le moment privilégié de la journée pour se faire plaisir et apporter à l’organisme l’énergie dont il a besoin.

En mangeant bien au p’tit déj, on dispose en prime d’une journée entière pour utiliser les calories ingérées et non les stocker, c’est donc le moment idéal et recommandé pour se laisser aller à quelques écarts alimentaires.

2 - Comme la Princesse Léia Tu déjeuneras On va déjeuner raisonnablement et qualitativement. D’une part, on se sent plus mieux et plus léger en sortant de table. Ensuite, on réduit la durée du « post-prandial », cette redoutable phase qui suit le déjeuner où l’on se sent légèrement en baisse de forme voire très englué pour certains, à la limite de l’endormissement.

3 - Pour éviter de grignoter, raisonnablement Tu "goûteras" Pour éviter de rentrer affamé chez soi le soir et se jeter sur le contenu du réfrigérateur, cette année, on va prendre le temps d’une collation vers 17h ...oui oui, comme nos jeunes enfants pour qui cette pause est incontournable.

Petit bémol, on définira la « pause » par un fruit et un laitage, un jus ou un fromage frais...on n’entend pas par pause la moitié de tablette de chocolat dans du pain de mie ou une pita garnie de houmous...

Toutes les récentes études alimentaires démontrent sans conteste qu’une quantité d’aliments ingérés en un seule fois fait davantage grossir que la même portion fractionnée en 4 à 5 repas au cours de la journée, donc c’est tout bénéf’.

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4 - Comme un pauvre (ou un maître Jedi) Tu dîneras Alors là, c’est vraiment la clef du maintien du poids pour chacun(e).

Manger peu ou léger le soir aide à ne pas stocker ce qu’on a mangé pendant le sommeil (lorsqu’on dort, on brûle relativement peu de calories). En plus, manger beaucoup nous "plombe" l’estomac et nous donne sommeil, donc autant manger peu, léger, relativement tôt pour avoir fini de digérer au moment de se coucher... nuit et sommeil réparateurs assurés, minceur également.

5 - D’un plat, Tu ne te resserviras pas Décidé, on mange ce qui se trouve dans notre assiette (si possible une assiette de taille raisonnable, on peut même choisir de se servir dans une assiette à entrée, c’est mathématique on en mettra moins !), et quoi qu’ il arrive, on ne se ressert pas (sauf des légumes en cas de grosse faim), le « plus » de l’assiette est toujours le « trop » de la balance. Ca, c’est une vraie résolution, non ?

6 - De l’eau avant d’avoir soif Tu boiras Désolée pour les amateurs de boissons plus chimiques les unes les autres avec ou sans gouts, édulcorants, gazeuses, etc... et même s’il est démontré qu’un verre de vin protège nos artères, il faut boire de l’eau tout au long de la journée pour éviter d’avoir soif (toujours garder à l’esprit que lorsqu’on ressent la soif, on est déjà déshydraté(e), là encore, cf article grignotage du numéro 1.

On peut préférer de l’eau riche en magnésium (pour lutter contre la fatigue ou la constipation), mais surtout en calcium (pour éviter les crampes après l’effort et renforcer les os). Eviter la surconsommation d’eaux gazeuses trop riches en sel (rétention d’eau) et en bulles d’air (sujets à la gonflette s’abstenir).

Et surtout, « mollo » sur les excitants comme le café (qui en prime colore les dents). Le thé pouvant être consommé à volonté.

L’eau restant le principal constituant de notre corps, boire beaucoup permettra d’éviter de se « dessécher » et également de drainer les déchets de l’organisme.

7 - Au Club de sport, Tu t’inscriras Et on ne se contente pas de savoir qu’on est inscrit pour se donner bonne conscience (ce qui est souvent le cas pour les princesses de l’Empire), on y va !!!

Et si possible, on n’abandonne pas après quelques séances parce que cette fois, on a pris le temps de bien cerner : • Ses motivations : je veux rester en forme / perdre mes formes / lutter contre le stress / me muscler/ vaincre Dark Vador.

• Son activité : je suis plutôt du genre sport individuel (piscine, vélo) / collectif (cours de danse, sport de combat, sabre laser) / activité rythmée (danse, zumba, rituel Wookie), activité douce (stretching, yoga, gym douce, pilates).

Le sport devient rapidement une habitude dont on ne peut plus se passer tant il procure du bien-être, il faut donc juste s’orienter vers l’activité adéquate, ne pas fixer d’objectifs trop ambitieux et persévérer...en plus, le sport coupe l’appétit, alors on fonce !!!

8 - De ton alimentation, certains aliments Tu banniras Je sais que c’est le plus dur, mais après tout, il faut savoir ce que l’on veut.

On peut commencer par exclure : • les frites...mauvais calcul car c’est trop riche, trop gras et ça ne calme même pas la faim, au contraire, c’est apéritif (ouvre l’appétit) et on en veut encore. On peut les remplacer par des patates vapeur ou bouillies à la rigueur ce qui allège de moitié l’apport calorique, • les apéritifs ou amuse-gueules salés qui font grossir inutilement, mettent en appétit, et précèdent souvent un vrai repas...à la limite, s’il n’y a pas de crudités, on goûte pour rester poli et on attend calmement le repas, ou alors on se cale avant de sortir pour résister (cf article grignotage).

• on zappe le dessert quand on a mangé « costaud » pendant le repas : autrement dit pizza ou pates = privé de dessert, alors que poisson ou viande + légumes = un dessert gagné !!

Et si toutefois, on optait pour un dessert tout de même après la pizza, préférer une salade de fruits ou un fromage blanc aux profiteroles ou au Tiramisu, on n’est pas obligé de s’enfoncer, hein...

• les bonbons des enfants : on les achète pour les anniversaires et on les donne dans des petits sachets à ceux qui partent (c’est un peu côté obscur mais bon... !!) après tout ils sont en pleine croissance et nous, on a fini de grandir depuis longtemps (tout au moins en taille !), le reste de croissance si on se goinfre se fera en « largeur ». Pas envie de ressembler à Jabba le Hut. Finalement, après tout ça, il reste encore tellement de choses à faire et de petits trucs pour se faire plaisir que rapidement, on prend l’habitude de s’orienter vers ce qui fait du bien (si, si, début d’année et avec le pouvoir de la Force avec nous, on y croit !!).

9 - Dans un appareil à cuisson vapeur Tu investiras La cuisson à la vapeur reste l’idéal pour conserver tous les goûts et les bienfaits des aliments (notamment leurs vitamines et minéraux). On peut choisir un appareil autocuiseur vapeur, un panier bambou, un panier vapeur micro-ondes ... (la marmite de maître Yoda sur Dagobah n’est plus en stock) le choix est large aujourd’hui et c’est un mode de cuisine vraiment rapide.

On cuisine sans gras ou avec un minimum puisqu’il n’y a pas vraiment de contact entre les aliments et les parois du récipient, le résultat conserve sa saveur, on peut agrémenter le plat d’herbes aromatiques, gros sel, et condiments pour accentuer le goût des aliments.

10 - Le contenu de ton assiette Tu équilibreras Protéines (15%) + Lipides (30%) + Glucides (50%) + Fibres et autres vitamines, minéraux (5%) = la bonne équation à rechercher pour équilibrer son alimentation : - Les protéines : ce sont les viandes, poissons, œufs, soja ou les protéines végétales telles que les aubergines, lentilles, quinoa...

- Les lipides, ce sont les corps gras : huile, crèmes, laitages ou fromages riches en matières grasses, le gras des protéines (des viandes notamment), à limiter aux petites quantités.

- Les glucides, ce sont les sucres : simples (sucre de canne, gâteaux, confiseries) à limiter, et sucres complexes (riz, pâtes, pain, féculents...) à privilégier.

- Les fibres sont apportées par les légumes (notamment les légumes verts) et les fruits, également par le pain complet. Il faut en user et abuser en cas de paresse intestinale ou en cas de terrain à « cholestérol ». Ils améliorent le transit, il faudra juste mettre un petit bémol si on est sujet à la gonflette.

Cette équation varie bien entendu selon le sexe (injuste mais vrai, un homme a besoin de davantage de protéines et de calories du fait de sa masse musculaire), l’activité physique, l’âge (avec le temps, il faut diminuer les graisses et les sucres rapides). Le plaisir de la table et de moments partagés, oui. Aborder la nouvelle année civile avec de nouvelles mesures faciles, vous voyez, ce n’est pas de la science-fiction.

Alors, en 2016, Soyez un chevalier Jedi, ne basculez pas dans le côté obscur et optez pour les bonnes résolutions.

Très belle année civile, "Que la Force soit avec vous". www.aufeminin.com/beaute/resolutionsrentree/ resolutionsrentree1.asp Laurence Nahmani-Charbit, est Docteur en Pharmacie.

Formations et Consulting. charbit.laurence@gmail.com Janvier 2016

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L'artiste du mois

Dans l’œil de ...

OVLAC

S

a passion pour la photographie, date de son enfance.

Tout autant que l’art. Quoi de plus normal pour un fils de galeriste, et un oncle qui était un grand photographe de stars. Après être passé sur les bancs de la chambre syndicale de la haute couture, où OVLAC devient styliste diplômé, et quelques années dans une agence de communication, il se met à "shooter" pour des agences de mannequins, aux côtés de grands photographes. La reconnaissance il l’obtiendra avec sa série de clichés lors du festival "Burning Man". Ce festival unique au monde existe depuis trente ans au Nevada. Paris Match lui achète des photographies et tout s’enchaîne. Il expose en Suisse, en France et en Israël, entre autre chez Ellia Art Gallery, Artclub Gallery et Gallery 32. Son désir de vivre en Israël s’accompagne de son envie d’avoir sa propre galerie pour exposer son travail et celui d’autres photographes.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il n’y avait pas de galeries photos à Tel Aviv. Il réalise son rêve et ouvre OVLAC au 74 rehov Ben Yehuda. OVLAC apporte une nouvelle vision de la photographie, ce qui se ressent dans

chaque cliché qu’il prend. Le numérique a changé sa vie, surtout lorsqu’il se retrouve pendant douze heures par jour, à "shooter" en Inde à Kumbh Mela, où plusieurs millions de personnes y prennent part, faisant de ce lieu le plus grand pèlerinage du monde. Ses photographies sont déjà exposées dans sa galerie, ainsi qu’à Artclub à Paris (rue de Rivoli). Un livre sortira cette année avec 300 photographies sur les 15000 prises en Inde. Son conseil pour tout photographe, c’est de trouver la bonne idée de départ, le bon axe. Partez à la rencontre de OVLAC, et laissez vous emporter par ses voyages et ses émotions.

Au fait...l’œil derrière l’appareil, se nomme Fabrice.

OVLAC au 74 rehov Ben Yehuda contat@ovlac.net - www.ovlac.net Ovlac Israël 28

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Services

La carte "DigiTel"

A

vec la carte "DigiTel" des résidents de Tel Aviv, bénéficiez de réductions.

Si vous résidez à Tel Aviv, un conseil, ne perdez plus un instant et demandez la carte gratuite DigiTtel. Cette carte vous offre de très nombreux avantages dans le domaine de la culture, des services, des animations pour les enfants.

40% des résidents de Tel Aviv utilisent déjà la carte.

Chaque personne de treize ans et plus, vivant à Tel Aviv, est admissible. En devenant membre, vous profitez de réductions sur de nombreuses manifestations culturelles, sportives et des loisirs (art, musique, activités pour les enfants, la santé, la mode, etc).

Une fois renseigné vos goûts artistiques lors du formulaire d’inscription, la carte vous sera envoyée chez vous, par la

poste. Régulièrement un courriel vous sera adressé avec l’ensemble des offres.

Pour obtenir votre carte DigiTel, il faudra vous rendre à la Mairie, au premier étage, au fond du hall, avec votre Arnona et un contrat de location ou d’achat de votre bien immobilier. A profiter dès réception !

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TipTop Conseils

Les 10 étapes clés pour créer votre business Par Mylène Rybski, MBA, coach et conseillère en marketing

Q

uelles sont les étapes à franchir pour créer et développer votre business ? Voici un article que j’ai décidé d’écrire pour vous aider concrètement à mieux comprendre ce voyage qui s’offre à vous et ainsi j’espère contribuer à votre rêve.

nécessaires ? Lancer une entreprise peut prendre plusieurs mois et même plusieurs années. Il est donc important de faire une estimation précise des coûts futurs et de trouver les fonds qui vous permettront de mettre toutes les chances de votre côté et de réussir.

Etape 1 : Trouver l’idée

Etape 3 : Autorisations, permis et obligations à respecter

Dans quel domaine désirez-vous ouvrir votre activité ? Avez-vous déjà une idée? Pour démarrer cette réflexion, je vous propose de commencer par vousmême. Qui êtes-vous ? Quelles sont vos passions ? Vos atouts, vos talents ? La première étape est tout d’abord de vous connaître !

Avez-vous des compétences dans le domaine, de l’expérience ? Si vous avez déjà les compétences et de l’expérience dans votre domaine (comme salarié par exemple), cela vous donne un avantage certain ! Si ce n’est pas le cas, envisagez peut être de travailler comme salarié une courte période afin d’acquérir cette connaissance avant de vous lancer dans l’aventure. Cela me semble beaucoup plus cohérent et augmente considérablement vos chances de réussir.

Etape 2 : Pourquoi vous ?

Pourquoi maintenant ?

Etes-vous prêt à vous investir à fond dans votre activité ? Si la réponse est non, il est peut être préférable de ne pas commencer. Si vous sentez que vous ne «brulez pas» de l’intérieur pour votre projet, il est inutile de dépenser des mois d’énergie, de travail et d’investir dans votre projet.

Avez-vous les ressources financières 30

Janvier 2016

Avant de vous lancer, il est important de vérifier quelles sont les règles et permis imposés à votre professions / type d’activité.

Vérifier aussi auprès de la mairie les conditions d’obtention de permis pour votre business. Il s’agit du département du Richoui Assakim (sur Tel-Aviv : telaviv.gov.il/Business/BusinessLicense/Pages/BusinessLicense.aspx). Ne négligez pas cette étape critique.

Etape 4 : Une étude de marché - Pourquoi ?

Connaissez-vous votre marché ? Vos concurrents ? Votre clientèle cible et ses attentes ?

Une erreur que l’on rencontre souvent est le fait que les entrepreneurs ont une vue très «limitée» de la réalité, persuadés que leur offre est la «meilleure»... Il est clair que votre avis (et l’avis de vos amis) n’est pas vraiment important ! Ce qui compte, c’est l’avis de vos clients potentiels.

Etape 5 : La viabilité économique de votre projet A ce stade, nous voulons mettre des chiffres et traduire votre idée en "Business model". Il s’agit d’un dossier qui va

détailler votre projet d’une manière très précise et vous permettre de faire une estimation de l’ensemble de vos recettes et de vos dépenses futures. Si la tâche s’avère difficile, demandez conseil à un consultant financier qui pourra vous aider à faire une estimation plus précise.

Etape 6 : Choisir le bon statut Vous désirez enfin sauter à l’eau ! Quel statut choisir ? Il est bien sûr préférable de demander conseil à votre comptable qui choisira avec vous le statut le plus adapté à votre cas. Si vous démarrez une entreprise individuelle, il existe deux statuts très simples à réaliser en Israël : Ossek patour et ossek mourshé.

L’ossek patour est destiné aux activités qui ont un chiffre d’affaires annuel inférieur à environ 100,000 sh (en novembre 2015). Un ossek patour est exempté de TVA (dans certains cas, le créateur d’entreprise ne peut pas opter pour cette option quelque soit son chiffre d’affaires, par exemple les consultants, les médecins, les psychologues etc).

Un Ossek mourshé est assujetti à la TVA. Vous encaissez la TVA et vous récupérez la TVA que vous avez-vous-même payé.

Etape 7 : Préparer votre plateforme marketing !

Vous êtes prêt à vous lancer. Vous avez peut-être longuement hésité mais maintenant votre décision est prise. Comment continuer ?

Le profil de votre business : A ce stade, vous pouvez mettre sur papier le résultat de votre réflexion et de votre travail. Ecrivez le profil de votre activité professionnelle. Voici les 6 points essentiels : Quoi ?

Quel est votre offre ? Qui ? Qui est votre clientèle cible ? Pourquoi vous ? En quoi êtes-vous meilleur que vos concurrents?

Comment atteindre vos clients ? Où se trouvent vos clients ? Quel est votre Message ? C’est une étape CRITIQUE afin d’éveiller la curiosité et la volonté d’achat chez votre client cible. Votre Business Model : les différentes sources de revenus de votre activité. En un mot, comment allez-vous gagner de l'argent.

Préparez vos outils marketing en accord avec votre stratégie, votre offre et votre cible : carte de visite, site, page Facebook professionnelle, page LinkedIn, brochure, newsletter, articles, présentation etc.

Etape 8 : Today is the Day !

Vous vous installez !

Mazal Tov ! Vous devez peut être trouver des locaux, des fournisseurs...

Vous êtes à une étape critique que trop souvent les entrepreneurs font seuls. Je vous le déconseille ! Il est préférable de choisir ses partenaires, ses locaux et de rédiger ses contrats accompagnés par un consultant.

Comment ? Vous pouvez bien sûr trouver des consultants spécialisés dans le privé et /ou utiliser les services de Mati et de Maof : Sachez que si vous êtes olé hadach, vous pouvez bénéficier d’heu-

res de conseils gratuites subventionnées par le Ministère de l’intégration en passant par les Centres de Mati (des centres d’entrepreneuriat qui existent dans tout le pays : dans la région de Tel-Aviv –matiholon.org.il). Si vous êtes olé vatik, vous pouvez bénéficier des services de Maof qui offrent aussi aux entrepreneurs des heures de conseil subventionnées par le Ministère de L’Economie (3.maof.co.il).

Etape 9 : Vous faire connaître !

Quel message faire passer à vos clients?

Trop d’entrepreneurs vont écrire des messages longs, ennuyeux et peu convaincants ? Un message clair adapté à votre clientèle cible est crucial pour votre réussite !

Et où ? Comment atteindre cette clientèle qui veut vos services ? Les journaux, internet, la radio, les conférences, le réseau, les salons etc.? Comment atteindre vos clients ? Existe-t-il une recette magique ? Non. Désolée de vous l’annoncer!

Il faut essayer, analyser vos résultats et avancer tout en corrigeant votre tir.

A vous de trouver le moyen de communication le plus rentable, celui qui vous permet d’atteindre votre clientèle cible à un prix réduit.

Etape 10 : Analyser, s’améliorer, avancer

Il est important de créer un plan d’action bien détaillé et d’agir en fonction !

Après vos actions, évaluez vos résultats.

Il est important de savoir ce qui fonctionne bien et ce qui ne fonctionne pas !

Votre capacité à analyser la situation, à comprendre le mécanisme de votre entreprise, à prendre des décisions, à être flexible et à rechercher des solutions vous aidera à avancer tout en définissant petit à petit votre cœur de métier, en mettant certaines options de côté pour vous concentrer sur les choses qui fonctionnent le mieux et les meilleurs clients !

J’espère que cet article va vous aider à avancer dans votre compréhension et dans la réalisation de votre projet !

Bonne chance et à bientôt, Vous pouvez trouver l’article complet (10 pages) sur mon site : www.mylene-happierlife.com.

Mylène Rybski, MBA, B. Sc. Technion, Coach et Conseillère en Marketing mylene@mylene-happierlife.com

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Gériatrie

Par Dr Karine Barkate

La Maladie d’Alzheimer m’oubliera-t-elle ?

L

a Maladie d'Alzheimer a été découverte en 1906 par Alois Alzheimer. C’est une affection du cerveau dite "neuro-dégénérative", c'est-à-dire qu’elle entraîne une disparition progressive des neurones. Ces neurones, qui servent à programmer un certain nombre d’actions, en disparaissant entraînent une altération des facultés cognitives : mémoire, langage, raisonnement, etc. L’extension des lésions cérébrales cause d’autres troubles qui réduisent progressivement l’autonomie de la personne.

La maladie d’Alzheimer apparaît plus souvent chez les personnes âgées, mais elle n’est pas une conséquence normale du vieillissement. Elle touche plus de 35 millions de personnes dans le monde et plus de 850.000 en France J’ai souvent des pertes de mémoire, ai-je la maladie d’Alzheimer ?

Oublier occasionnellement un rendez-vous, le nom d’un collègue ou un numéro de téléphone est tout à fait banal. Mais c’est la conjonction de plusieurs troubles et le fait qu’ils aient une répercussion significative dans la vie de la personne qui doit éveiller l’attention de la personne et de son entourage : problème de langage, difficultés à exécuter les tâches familières et quotidiennes, troubles de l’attention, désorientation spatio-temporelle, etc.

Si les chercheurs ont bien mis en lumière les mécanismes lésionsionnels, ils n’ont pas encore identifié les causes de leur apparition. L’origine exacte de la maladie demeure donc encore méconnue.

Toutefois, les chercheurs ont mis en évidence des circonstances favorisant le développement des pathologies de type Alzheimer, elles sont liées à des prédispositions génétiques et à des facteurs environnementaux multiples, ce que l’on appelle des "facteurs de risque".

Parmi ces "facteurs de risque", on trouve : - l’âge : les personnes âgées sont les plus touchées ; - le sexe : le risque d’apparition de la maladie est plus important chez les femmes après 80 ans - les facteurs de risques cardio-vasculaires ; - le diabète, les troubles lipidiques, l’hypertension artérielle, ainsi que le tabac ; - les antécédents familiaux : cependant les formes dites 32

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"familiales" de la maladie ne concernent qu’environ 1% de l’ensemble des personnes atteintes.

Même s’il n’existe, pour l’heure, aucun traitement curatif, il est essentiel de pouvoir poser rapidement un diagnostic afin de mettre en place un plan d’aide adapté (aides médicales, médico-sociales, financières, etc.) et un accompagnement efficace.

La première étape est la consultation chez le médecin spécialiste (gériatre, neurologue ou psychiatre). C’est celui-ci qui, après une évaluation globale, décide d’effectuer ou non un bilan cognitif comprenant : une évaluation neuropsychologique, un examen d’imagerie cérébrale, un examen neurologique, un bilan médical global ....

Ancien chef de clinique et ancien Praticien Hospitalier du CHU de Toulouse, le Dr Barkate a travaillé pendant 15 ans dans le service de Gériatrie spécialisé dans la maladie d’Alzheimer.

Le service s’est hissé à la pointe de la recherche européenne sur la mémoire, le vieillissement et la maladie d’Alzheimer. Elle a également créé et dirigé le service spécialisé des troubles du comportement de la maladie d’Alzheimer. En plus de son activité hospitalière, elle a effectué de nombreuses "consultation mémoire" qui consistent à diagnostiquer, traiter et suivre la maladie d’Alzheimer. Elle a également créé une équipe mobile de psycho-gériatrie afin de dispenser des consultations dans les différents services hospitaliers.

Montée en Israël il y a 1 an et demi, elle travaille actuellement dans le service de gériatrie de l’Hôpital Reuth à Tel Aviv et donne également des consultations privées de gériatrie générale ainsi que des consultations de trouble de la mémoire.

Prenez contact pour votre consultation : Tél : 053 708 02 35 Mail : kbarkate@gmail.com

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Repérages

L’hiver sera chaud !

G

râce aux tons épicés : safran, moutarde, paprika.

Des mariages chaleureux qui pimenteront notre saison.

1 2 3

4

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5

1. Ambiance salon "ELEMENTO" | 2. ZARA Long Patchwork dress | 3. ROCHE BOBOIS luminaire helium | 4. MYMA hamsa murale | 5. MYMA bottine cuir |6. AS IS fauteuil | 7. ROCHE BOBOIS vase colors chaine ring grenat | 8. ZARA blouse imprimée | 9. LOFT fauteuil morgan |10. LOFT bibliotheque tre kai | 11. ELEMENTO bar | 12. sac ZARA | 13. bottes ZARA | 14. jupe cuir ZARA | 15. NUMERO 13 Robe Gat Rimon 34

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Repérages 7

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Roche Bobois, 60 rehov Ayehoudim, Herzliya Pitouah | LOFT LOFT, 15 rehov Galgalei Haplada, Herzliya Pitouah | Myma Myma,, 284 rehov Dizengoff, Tel Aviv et Canyon Arena Herzliyah Pitouah | Elemento, 15 hazorfim Tel Aviv-Yafo | Numéro 13, 13 rehov Shabazi Tel Aviv (Neve Tsedek) Janvier 2016

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Recettes

On dit oui au Kiwi !

A

près un mois de décembre bien rempli en calories, place à un mois detox! Nous sommes en plein hiver et notre corps a besoin de faire le plein de vitamines.

Le fruit tendance du moment, c est le kiwi. Vert ou jaune, il possède une chaire acidulée qui bouleversera vos recettes.

De l’entrée au dessert, on aime sa fraîcheur vitaminée! Et l’on à parfois tendance à oublier toutes les vertus du kiwi.Il constitue un excellent moyen naturel pour améliorer les défenses immunitaires, éviter les infections bactériennes et virales et lutter contre la fatigue. Le kiwi est une source de vitamine C (il en a contient plus que l’orange), mais aussi de vitamine A et E, de calcium, de fer et d’acide folique. Il est riche en potassium, son taux de magnésium est élevé. On y trouve aussi du fer, du cuivre, du zinc et du phosphore. De ce fait, le kiwi

fait partie des fruits ayant l’activité antioxydante la plus élevée.

Sans oublier que les fibres abondantes de ce fruit, stimulent en douceur le fonctionnement intestinal et favorise le ventre plat.

Petit rappel, le kiwi a d’abord été connu sous le nom de « groseille de Chine », sa chair rappelant celle de la groseille à maquereau. Lors de la guerre froide, ce nom devient un problème pour sa commercialisation aux États-Unis. Sa culture se développant en Nouvelle-Zélande, à partir de 1953, les Néozélandais l’appelèrent donc « kiwi », sa peau velue rappelant celle de l’oiseau du même nom, emblème du pays. « Kiwi » a été adopté comme marque déposée à partir de 1974.

Recettes Poêlée de kiwis et poulet pour 4 personnes

Sushis de Kiwis entrée pour 4 personnes

Ingrédients : • 4 kiwis • 3 tranches de saumon fumé (100g) • 12 feuilles de basilic • 1 c à s de graines de pavot.

Préparation : Peler les kiwis. Puis les couper en six quartiers dans la hauteur.

Tailler le saumon en lanières. Ciseler le basilic en lanières. Enrouler les quartiers de kiwi dans les lanières de saumon.

Entourer chaque bouchée d’un petit lien de basilic (ou de ciboulette) et décorer de graines de pavot.

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Ingrédients : • Pomme de terre : 3 1/2 (500 g) • Blanc de poulet : 3 (360g) • Kiwi : 3 (225 g) • Raisin sec : 2 1/2 CS (50 g) • Huile d’olive: 1 1/2 CS (15 ml) • Sel fin : 4 pincées (2 g) • Poivre (du moulin): 4 tours (2 g)• Curry (poudre) : 1 cc rase (2 g)

Préparation : Mettre les pommes de terre Charlotte dans une casserole d’eau froide salée, porter à ébullition et faire cuire pendant 10 mn. Egoutter, les peler et les couper en cubes. Peler les kiwis et les couper en cubes. Couper les blancs de poulet en petits morceaux et les saupoudrer de curry.

Mettre la poêle à chauffer avec l’huile d’olive et faire dorer les pommes de terre, à feu moyen, en les remuant régulièrement.

Quand les pommes de terre commencent à être dorées, ajouter les morceaux de poulet et continuer la cuisson 8 mn environ. Saler et poivrer modérément. Ajouter les cubes de kiwi, les raisins secs, laisser cuire le tout 5 mn et servir.

Tom Franz, vainqueur de MasterChef Israël

Créer des liens grâce aux aliments !

T

om Franz est le vainqueur en 2013 de l’émission de télévision israélienne, Master Chef. Il fut l’invité en décembre dernier du Club International de Femmes d’Israël- IWC, un club social offrant à ses 300 membres dans le pays, la possibilité d’élargir leur réseau social.

Sur la base du volontariat ce club, organise une variété d’activités.

Dont celle dernièrement avec Tom Franz.

Il est Allemand, converti au judaïsme et maintenant juif pratiquant, vivant en Israël. Sa première visite en Israël c’était à l’âge de 22 ans où il a passé 18 mois à faire du bénévolat. L’expérience lui a laissé une forte impression. Une fois rentré en Allemagne, Tom Franz ne cessait de penser à Israël. Il lui a fallu six ans pour décider qu’il voulait passer le reste de sa vie en Eretz, mais aussi qu’il voulait être juif. Il est passé par un processus complet de conversion, a rencontré et a épousé sa femme, Dana. Tout le reste fait parti de l’histoire.

Tom Franz est le personnage symbolique des célébrations du 50e anniversaire, des relations diplomatiques entre Israël et l’Allemagne. Dans le cadre d’un événement de la culture allemande, organisé par le Club, à la résidence de Nathalie Mimoun à Herzliya Pituah, les organisatrices ont tout simplement été submergées de réservations. Inutile de dire que la présence de Tom Franz y est certainement pour quelque chose !

Nathalie Mimoun, Tom Franz et son épouse Dana

LORICASH Charcuterie et fromages français • Grand choix des meilleurs vins français et israéliens • Saumon et Boutargues

L’Epicerie fine française casher haut de gamme de Netanya

Depuis 25 ans à Lyon, maintenant en Israël 1 rehov Ussiskhin Netanya (sous l’hôtel leonardo)

Tél: 09-9510800/052-8395226 Janvier 2016

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Mémoires

Beate et Serge Klarsfeld en Israël Beate et Serge Klarsfeld sont un couple uni dans l’histoire, uni dans un combat de liberté, de vérité, et de justice. En début d’année 2015 leur livre « Mémoires » fut publié en France. Le dimanche 14 février 2016, ils seront les invités exceptionnels du Collège Académique de Netanya.

L

es éditeurs vous ont poussé à écrire ce livre qui marque, et restera. Ce sont vos actions qui y sont racontées. Auparavant vos livres étaient centrés sur les victimes. Pourquoi avoir enfin accepté d’écrire ?

Serge Klarsfeld : Nous avions en effet été contacté pas mal de fois, et puis la maison Fayard/Flammarion nous a convaincu d’écrire. On n’avait pas particulièrement envie de le faire, car nous nous exprimons mieux dans l’action et les livres historiques. Ecrire des livres historiques, c’est écrire sur les autres. Mais finalement il semblait que le moment était venu avec Beate, de nous y mettre. C’était un travail de plus d’une année de récupération des dossiers archivés, de nos conférences et chacun de notre côté avons commencé à classer et à rédiger nos manuscrits. Je peux vous assurer que ces recherches furent longues et éprouvantes. C’était une "corvée" mais on s’est dit qu’il fallait la faire le mieux possible. Ce livre est un résumé de nos actions, et c’est en quelque sorte un témoignage pour nos petits enfants. Nous n’aurions jamais imaginé, une fois sa sortie avoir un tel en-

gouement, dont celui de notre premier lecteur, le Président Hollande.

Dans votre livre, il y a beaucoup de dates importantes, dont celle du 11 mai 1960.

S.K. : C’est en effet ce jour là que les israéliens ont enlevé Eichmann. Mais c’est aussi ce même jour, que sur le quai du métro Porte de St Cloud, nous nous sommes rencontrés avec Beate, alors qu’elle se rendait à l’Alliance française, et moi à Science Po. C’est une rencontre improbable! Vous Serge Klarsfeld votre père fut déporté et assassiné à Auschwitz, et vous Beate, vous êtes allemande. De cette rencontre vos engagements étaient clairement orientés vers les criminels, qui vivaient tranquillement un peu partout.

Beate Klarsfeld : Mon père était engagé dans l’armée allemande, mais pas membre du parti nazi. A l’école nous chantions des airs hitlériens. Nous n’avions jamais cautionné ce qui se déroulait. Dès notre rencontre avec Serge, nous devions faire quelque chose de fort. Je savais que je portais la responsabilité morale et historique du nazisme. Je ne pouvais pas rester inactive.

S.K. : Beate a été mise à la porte de son travail à Paris en 1967 pour avoir dénoncé la présence en Allemagne d’un chancelier nazi. Ce n’est jamais arrivé à aucun français.

Pour moi encore plus que Beate, qui était française par mariage, mais moi j’étais français par naturalisation. Mon père est mort à Auschwitz et on met ma femme à la porte à Paris ! C’est un ancien déporté résistant, qui était secrétaire général de l’Office Franco-Allemand, qui prend et signe la décision. On est 22 ans après la fin de la guerre et nous avons su plus tard, qu’il y avait deux criminels de guerre allemand dans le conseil d’administration de l’Office FrancoAllemand ! L’un de ces hommes avait jeté des enfants dans un puits en Russie. En 1965 je me suis rendu à Auschwitz et j’ai décidé qu’il fallait s’engager pleinement.

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Lorsque vous avez vu votre femme aller porter cette gifle, à cet ancien nazi qui allait prendre le pouvoir en Allemagne, vous étiez impressionné ?

S.K. : J’étais surtout heureux qu’elle ait réussi ! Elle risquait sa vie, les gardes du corps avaient sorti leurs pistolets. On était à une époque où les jeunes refusaient de voir d’anciens nazis dans des postes de dirigeants. Son acte était un signe puissant.

Serge Klarsfeld vous expliquez dans le livre, vous souvenir encore du bruit des cintres provenant de cette armoire, dans laquelle votre père tentait de se cacher.

S.K. : Effectivement. Je savais que j’allais mourir, que ma vie allait être détruite ainsi que celle de ma mère et de ma sœur.

J’avais peur que l’on nous trouve. Et depuis plus de 70 ans, à chaque fois que j’ai peur je repense à ce moment. J’étais comme des milliers d’enfants juifs, dans la peur constante, et j’ai survécu. J’appartenais à une génération où 2/3 du peuple juif vivant en Europe fut exterminé. Et en même temps l’on assistait à la naissance d’un état juif démocratique et indépendant.

Vous resterez dans l’histoire pour votre contribution dans la traque des nazis, des collabos et des anciens membres du gouvernement de Vichy. Ce travail impressionnant était complexe.

S.K. : C’était des expéditions qui parfois ne réussissaient pas.

En ce qui concernait les criminels nazis qui avaient opérés en France, ils étaient les seuls criminels allemands à ne pas pouvoir être jugés et à ne pas pouvoir être extradés. Il fallait régler le « problème » au nom de la France, et nous avons seuls après neuf ans, obtenus qu’un jugement puisse avoir lieu. Quand aux collaborateurs, ils représentaient la police, le pouvoir, comme Papon et Bousquet (ndlr : protégé par François Mitterrand).

Il fallait montrer à l’opinion public française ce qu’avaient été les crimes de Vichy et la complicité criminelle, dans la solution finale de la question juive. Ne l’oublions pas, la grande majorité des juifs de France, furent arrêtés par la police française, et une administration préfectorale aux ordres du gouvernement de Vichy.

S.K. : J’avais tout de même l’accord du Président de la République Française, François Mitterrand, pour faire ré-ouvrir toutes les archives, pour le trouver. Et ce document était caché dans la cave du centre de documentation juif contemporaine, parmi des centaines de cartons. Le deuxième carton ouvert, dans une chemise cartonnée, je retrouve ce télex de Lisieux intacte. C’est en cela que Dieu ne devait pas être loin !

En même temps François Mitterrand continuait de faire fleurir la tombe du Maréchal Pétain !

B.K. : Nous sommes allés protestés, jusqu’à monter un complot contre François Mitterrand, faisant croire qu’il renoncait à fleurir cette tombe. Il fallait faire croire à l’opinion publique, sachant le Président très têtu, qu’il renonçait, pour que le jour venu, lorsqu’il irait refleurir cette tombe, cela créerait un scandale. En plus Jean-Marie Le Pen est allé mettre une gerbe à côté de celle de Mitterrand ! Tout était réuni pour que le scandale ait bien lieu !

On a réussi à faire avancer les choses, parce que François Mitterrand avait tout de même l’intelligence, lorsqu’il commettait une erreur, de réparer.

Vous racontez beaucoup d’anecdotes comme cette tentative d’enlèvement de Kurt Lischka.

S.K. : Nous étions avec Beate au restaurant « Paul » place Dauphine, devant le Palais de Justice, à la recherche d’aide. A la table d’à côté deux personnes entendent notre conversation. Ils nous disent être juifs et vouloir se joindre à nous et voyager à Cologne pour retrouver Kurt Lischka, qui a été un haut

Parfois c’est la chance qui vous aide. Un jour vous découvrez un acte signé par Klaus Barbie, pour l’arrestation de 40 enfants juifs. Vous écrivez même dans votre livre, que c’est une intervention divine.

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Mémoires Lorsque vous retrouvez les criminels nazis ou collaborateurs français et qu’ils comparaîtront enfin devant les juges, n’êtes vous pas frappés par cette absence totale de remord. Comment l’expliquez vous?

cadre de la Gestapo en France. Vous savez nous étions des amateurs, mais déterminés.

Une fois sur place, ce qui semble encore incroyable, nous retrouvons Lischka, en ouvrant l’annuaire ! Le 21 février 1971, nous faisons la "planque" devant son domicile. Comme il n’apparaît pas, Beate téléphone chez lui, puis sonne à la porte. Nous lui demandons une interview qui est refusée.

Nous lui montrons les documents du centre de documentation juive de Paris qui l’accusent. Le 22 mars, nous tentons un coup de force: enlever Lischka pour le ramener en France où il est condamné par contumace. Nous échouerons. Mais cela va déclencher "l’affaire Lischka". Beate sera reçue chez le procureur, qui refusera d’arrêter Lischka, mais arrêtera ma femme qui fera seize jours de détention pour "déficience mentale".

Beate une fois libérée, se retourne contre les autorités allemandes, et se fait arrêter en avril 1974 à Dachau, ce qui médiatise son combat. Elle est jugée à Cologne au début de l’été, condamnée à deux mois de prison, mais dispensée de compléter la détention déjà accomplie. Ce combat contribue à la ratification par l’Allemagne fédérale (de l’Ouest) d’une convention judiciaire franco-allemande. C’est grâce à ce texte que Kurt Lischka sera jugé à Cologne en 1979-1980 et condamné à dix ans de prison, en même temps que deux autres cadres SS, Hagen et Heinrichsohn. Lischka a tout de même était libéré en 1985 et est décédé en 1989.

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S.K. : Le criminel se retranche derrière l’Etat ou le parti. Il n’a pas de raison de ce sentir coupable. Il exprime le fait qu’il n’a pas pris la décision. Qu’il devait l’exécuter ! Le libre arbitre s’il l’avait suivi, n’aurait pas contribué au déroulement de sa carrière. On ne peut pas être Chef de la gestapo et ne pas faire le travail que lui demande. Sauf à démissionner. Ce qui demande du courage. Mais vous savez ca ne les effleurait même pas !

Certains étaient jeunes et avaient reçu l’enseignement du nazisme et ils avaient commis des choses de plus en plus grave.

Je crois que les criminels politiques n’ont pas de regrets. Ils considéraient que leur cause était juste, qui plus est, ils étaient épaulés par un état. Et cela leur suffisait pour se sentir dégagé de toute véritable responsabilité. Eichmann on l’a vu durant le procès n’avait aucun remord. Il disait être un rouage dans un système. Et puis il y avait la division du travail. Si vous prenez le Chef de la gestapo en France, il n’a pas tué un seul juif. Il les a envoyé à Auschwitz se faire tuer ! La division du travail permet aussi de se déculpabiliser.

Tout ceci n’était-il pas un peu frustrant ?

B.K. : Nous avons immédiatement assumé le fait qu’aucun de ces criminels ne regretterait. Nous avions proposés aussi bien à Barbie, que Eichmann, de montrer qu’ils avaient changés, et qu’ils pouvaient aider à juger l’homme qu’ils étaient, en se constituant prisonnier. Mais en fait ils n’avaient pas changés... et ils restaient nazi jusqu’au plus profond d’eux-mêmes.

Qui auriez-vous souhaité voir jugé et se retrouver derrière les barreaux ?

S.K. : Nous sommes allés quatre fois en Syrie où Alois Brunner s’était réfugié. On avait son adresse. Beate lui a même parlé par téléphone. On a déclenché aux Etats-Unis une demande de la Chambre des Représentants. On a obtenu une intervention de Jesse Jackson, d’extradition de la France, de l’Allemagne de l’Est. Mais Assad a toujours répondu qu’il n’avait aucune connaissance de la présence de Brunner dans son pays. Jacques Chirac m’a écrit à ce moment là qu’il ne pouvait pas à la fois sauver les jeunes filles juives de Syrie, et rompre les relations diplomatiques avec la Syrie pour Brunner. On a obtenu d’Interpol pour la

première fois, une demande de recherche d’un criminel Nazi.

On avait proposé que Brunner revienne en Allemagne de l’Est et qu’il soit jugé sans poser de questions sur son séjour en Syrie.

Tout cela a échoué.

Avez-vous reçu de l’aide des Etats français, allemands voir d’Israël dans votre traque de ces criminels et collaborateurs ?

S.K. : Nous avions le champ libre. Avec les politiques nous étions en relation très étroite, mais jamais avec les services de renseignements. Sauf avec le Mossad, qui nous donnait quelques fois des informations. C’était normal, notamment sur Brunner.

Vous avez échappé à des attentats mais vous avez continué malgré tout.

S.K. : Nous avons subi plusieurs tentatives d’attentats. Le premier s’est passé à mon bureau. Beate donnait une conférence à Nice avec Arno. J’ai ouvert et la bombe a explosé. La seconde fois, il y avait une bombe à horloge qui devait exploser plus tôt que prévu, et qui était placée sous ma voiture. Je devais prendre la route avec ma fille, je n’ai pas pu prendre la voiture mais je n’ai pas sauté dedans ! Nous avons eu de la chance et puis pendant les actions, Beate agissait dans toutes les dictatures d’Amérique du Sud, mais elle était protégée par le fait que c’était une femme.

Les propos négationnistes tenus par le FN depuis le début des années 80, sont aussi au cœur de votre combat.

S.K. : Malheureusement les propos que Jean-Marie Le Pen tenaient, n’ont jamais abouti à une peine de prison. Il y a eu des récidives. Dans les pays anglo-saxons il existe un principe, qui est la liberté d’expression. Principe beaucoup plus large qu’il ne l’est en France où il y a des limites. Mais ces limites font que l’on condamne, et en même temps, on ne va pas envoyer en prison un leader national d’une famille politique, qui existe même si on la déteste. Le problème est quasi insoluble. Le Pen n’ira pas en prison pour comme le disait les juges "avoir exprimé une opinion".

Vous allez vous rendre prochainement en Israël, à l’invitation du Collège académique de Netanya et de Claude GrundmanBrightman. Quelle vision avez vous de ce pays ?

S.K. : Ce pays est sous une menace permanente, et qui n’a pas de solution a proposer et qui vit au jour le jour. Il n’y a pas grand

chose à attendre. Il y a de nouveau plus de 6 millions de juifs qui sont en danger, menacés par l’Iran. L’avenir est totalement incertain.

Vous avez aidé financièrement ces rescapés de la Shoah qui sont installés en Israël. Comment exactement cela a-t-il été possible ?

S.K. : Ils nous doivent la pension qu’ils reçoivent de la France.

Chaque orphelin qui avait moins de 21 ans après la guerre reçoit du gouvernement français 550 euros par mois. Nous avons obtenu cette aide sous le gouvernement dirigé par Lionel Jospin il y a presque 16 ans. Le discours tenu par Jacques Chirac auparavant, reconnaissant la responsabilité de la France dans la déportation des juifs fut d’une grande aide. Mais cela a tout de même pris 5 ans entre ce discours et la décision de Jospin. On a aussi obtenu une indemnisation pour chaque famille juive qui avait des demandes de réparation pour des biens matériels. Et puis l’Allemagne aussi leur verse la même somme chaque mois.

Ce qui me désole c’est de savoir qu’en Israël l’Etat prend au passage une partie de la pension.

Il y a 3500 justes parmi les nations répertoriés en France, vous poursuivez ce travail ?

S.K. : Il y a le comité français pour Yad Vashem dont nous faisons parti. Le travail continu avec ardeur. Nous venons d’en ajouter une centaine. Et en même temps, il y a un réseau qui se constitue, de villes et de villages, qui donnent le nom de justes, à des espaces dans ces communes. Les Mairies sont très impliquées et cela ne se fait pas de façon cachée. Ca aide aussi Israël indirectement. Des enfants des justes français partent chaque année en Israël et cela contribue au devoir de mémoire.

Propos recueillis P par Laurent Dorf Photos : collection personnelle SBK

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Recevoir en Hiver

Quelques conseils pour allier succès et simplicité ...

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our beaucoup, l’hiver est l’occasion de réceptions en famille ou entre amis. Les jours sont plus courts, les soirées plus longues et il fait parfois si froid qu’il est bon de se retrouver dans l’atmosphère chaleureuse d’une maison. Si vous décidez de recevoir chez vous, ces quelques conseils vous permettront de vous organiser efficacement et d’être assurés de faire plaisir à vos invités sans passer trop de temps à tout préparer.

Faites confiance à vos classiques Dans la précipitation des préparations, il peut être tentant de s’essayer au dernier menu gourmet en vogue. Evitez cette tentation. Tenez-vous en à vos classiques et autorisez-vous seulement l’ajout de quelques nouveautés pour réduire le temps passé en cuisine. Ces recettes testées et approuvées de tous ne vous abandonneront pas si vous vous trouvez dans un rush de dernière minute pour tout préparer avant l’arrivée de vos invités. Si possible, essayez les nouvelles recettes avant pour éviter toute "mauvaise surprise".

Soignez la présentation Pour donner à tous vos plats un air de haute gastronomie, soignez la présentation. Quelques lamelles de poivron jaune, orange, vert ou rouge ou quelques feuilles d’endives peuvent transformer votre plat. Utilisez des légumes de couleur vive en ornement d’un plat salé et disposez des beaux fruits coupés autour de vos desserts pour les transformer en œuvres d’art.

Suggérez des accords de vin Le vin peut transformer tout événement en une fête. Encouragez vos invités à être aventureux dans leur choix de vin. Lors d’un diner, il est facile de servir différents vins avec l’apéritif, les hors-d’œuvre, le plat principal et le dessert. A un buffet, il est moins aisé de veiller à ce que chacun puisse bénéficier de l’éventail des vins proposés et ait l’audace d’expérimenter de nouveaux vins et accords. Essayez d’imprimer une liste des vins que vous proposez et affichez-la près de l’endroit où vous avez placé les boissons. Essayez également d’offrir un vin qui sort de l’ordinaire, tel que le Mt Hermon Indigo, dont la couleur violette est caractéristique, et qui est une alliance fruitée savoureuse de Syrah et de Cabernet Sauvignon.

Si vos plats sont riches, pensez à proposer un vin légèrement 42

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plus acide pour contrebalancer. Pour les amateurs de vin rouge, le Cabernet Merlot de Gamla est un excellent choix.

Au dessert, le Yarden Muscat garantit que vos invités repartiront tous avec le sourire.

Pour maintenir le vin à bonne température tout au long de votre réception, servez-vous d’un seau à vin rempli de glace pour les vins blancs. Les vins rouges doivent être maintenus à une température de 16 à 18 degrés Celsius, sauf recommandation différente sur l’étiquette.

Pour patienter Commencez la soirée avec du vin pétillant prêt pour les invités dès leur arrivée. Vous pouvez choisir un vin classique comme le Gamla Brut ou bien une option à teneur faible en alcool telle que le Mt Hermon Moscato.

Ne laissez pas vos invités attendre. Si vous avez choisi d’organiser un diner assis, vous pouvez offrir un plateau de noix et fruits secs originaux. Si vous avez préféré l’option buffet, vous pouvez proposer un bar à salade avec différents légumes coupés et des assaisonnements pour que vos invités puissent chacun composer leur propre salade.

Décorez délicatement On mange d’abord avec les yeux. Vous pouvez créer un thème pour votre table sans trop investir d’argent ni d’efforts.

Tenez-vous en à une couleur. En achetant de cette couleur vos serviettes, arrangements floraux et votre vaisselle (si vous recevez avec de la vaisselle en plastique), vous créerez rapidement un thème pour votre réception. Prévoyez également un chemin de table dans les mêmes tons.

Pour l’aspect décoratif, les bouteilles de vin peuvent être disposées sur la table de buffet entre les plats pour ajouter hauteur et variété visuelle.

Suggestion de guide succinct d’accord des vins Mt Hermon Indigo Vin de corps moyen, issu d’une alliance de Cabernet Sauvignon et de raisin Syrah qui lui confère sa couleur violette caractéristique. Se marie bien avec un plat traditionnel riche. Température de service : 13-16°C.

Gamla Brut Un vin pétillant léger fabriqué selon les méthodes traditionnelles strictes, à partir de Pinot Noir et de Chardonnay. Il s’allie parfaitement avec les plats riches ou salés.

Température de service : 5-8°C.

Yarden Muscat Assez doux pour être le dessert lui-même, ce vin blanc s’accorde parfaitement avec tous vos desserts, qu’il s’agisse d’une corbeille de fruits, de biscuits maison ou de pâtisserie plus élaborée.

Gamla Cabernet Merlot Leger et doté d’une touche d’acidité, ce vin est merveilleusement polyvalent. Vous pouvez même l’essayer avec une pizza à pâte fine ou avec des frites maisons croustillantes.

Mt Hermon Moscato Un vin pétillant avec une touche de douceur et une teneur faible en alcool (6%), produit seulement à partir de raisin Muscat Canelli. Ce vin un excellent choix pour l’apéritif.

Température de service : 5-8°C.

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Le meilleur de 2016 7 mai 2016 à 21h

Julio Iglesias

Au u Menora Mivtachim Hall (ex Nokia) à Tel Aviv

Du 7 au 12 février

So french so food !

E

n partenariat avec Toulouse. 20 chefs français présentent une cuisine renommée dans de grandes villes d’Israël, ainsi que des ateliers, des masterclass. 60 produits français seront vendus dans 200 supermarchés Shufersal.

Renseignements sur : www.tiptoptelaviv.com

26 février dès 7h

C

Tel Aviv Samsung Marathon

e marathon est un événement qui permet aux coureurs des tous niveaux d’y participer. Il se déroule à travers toute la ville une fois par an. Les marathoniens pourront profiter d’une belle course le long de la mer et des principales rues de Tel-Aviv. Pour vous inscrire dès maintenant : www.tlvmarathon.co.il

25 mars dès 12h

Fête des rues de Pourim Rehov Weizmann / Kikar Hamedina

V

enez assister ou simplement vivre ce qui est la plus importante fête de rue, mettant en vedette des DJ renommés. La programmation de cette année mettra en vedette, la légende de la musique électronique britannique, John Digweed. Ainsi que Eli Nisan, Michal Serr, de Friendly Fire Oshri Cohen et Jenia Tarsol, Tomer Maisner et Astrix. Les Dj se produiront sur la place centrale du Kikar Hamedina (nord tel aviv). L’entrée est gratuite.

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Les billets sont en vente par téléphone au *8780 ou sur www.leaan.co.il

26 mai 20h

Sir Elton John

L

’artiste britannique viendra à Tel Aviv, pour son quatrième concert en Israël. Cette fois c’est au parc Hayarkon à Tel-Aviv, qu’il se produira. Réservez dès maintenant :

www.eventim.co.il

Du 26 au 28 mai dès 9h

Open House Tel Aviv

U

n week-end par an, Tel Aviv ouvre ses espaces privés - lofts de luxe, villas urbaines, les synagogues, des bâtiments publics architecturalement significatifs, les chantiers de construction, places et jardins. Pendant le week-end de l’événement, le public peut visiter, explorer et échanger avec des architectes de ces sites. le programme sera disponible début avril sur le site : www.batim-il.org. Réservations obligatoires.

Samedi 4 Juin dès 7h

Le triathlon de Tel Aviv

C

’est le plus grand et le plus prestigieux triathlon en Israël.

Des sportifs du monde entier attendent cet événement avec impatience. Pour vous inscrire, restez connecté au site

www.tiptoptelaviv.com

Le meilleur de 2016 Le 14 Juin 2016

Simply Red

P

our le 30e anniversaire du groupe, Simply Red se produira au Mivtachim Arena Menora à Tel Aviv. Les billets sont en vente dès maintenant et peuvent être achetés sur ce site :

www.viagogo.com

14 au 21 juin à Netanya, Ashdod, Jérusalem et Tel Aviv Evénement théâtral :

D

Francis Huster en tournée en Israël

eux pièces, quatre villes, 5 représentations, ainsi que des masterclass.

Billets en vente dès le 1er février sur :

16 Août

Gilbert Montagné

A

près un concert joué à guichet fermé en 2014, l’artiste avait annoncé qu’il reviendrait chanter ses plus grands tubes. Ainsi que des surprises et des nouvelles chansons.

Le 16 août 2016 au Hechal Hatarbut de Tel Aviv, il reviendra accompagné de tous ses musiciens.

Réservations ouvertes sur :

www.tiptoptelaviv.israstage.com

Dimanche 25 Septembre

DLD Tel Aviv Innovation Week

D

LD Tel Aviv est la Conférence numérique et certainement le plus grand rassemblement Hi-tech international en Israël, mettant en vedette des centaines de start-ups, VC, des investisseurs providentiels et des grandes multinationales dont Intel, Google, Microsoft, Kimberly Clark, Amazon, GM, Amdocs,

www.tiptoptelaviv.com

Vendredi 21 Octobre dès 6h

SOVEV Tel Aviv

C Jeudi 30 Juin

La Nuit Blanche

L

orsque le soleil se couche dans la ville qui ne dort jamais, les galeries d’art, les cafés, les restaurants, bars, clubs et lieux de divertissement resteront ouverts jusqu’aux petites heures du jour. Une multitude de spectacles et d’événements se dérouleront.

La liste complète sera disponible début juin sur le site

www.tiptoptelaviv.com

’est le plus grand événement de vélo en nombre de participants d’Israël qui rouleront le long des boulevards de Tel Aviv, de l’autoroute Ayalon et de la Tayelet. Les cyclistes seront en mesure de choisir parmi 3 belles pistes : une piste de 7,5 km pour les débutants, une autre de 22 km pour les familles et le 42 km "le grand tour de Tel Aviv" piste pour les cyclistes expérimentés. Plus d’informations : www.sovevtlv.org.il

Mercredi 16 Nov.

Night Run Tel Aviv

10 kilomètres, 25.000 coureurs, des dizaines de milliers de spectateurs enthousiastes. L’événement nocturne le plus incroyable et énergique dans la ville qui ne dort jamais. Festival de sons, lumière et musique jusqu’à la ligne d’arrivée à Ganei Yehoshua. Visitez le site pour en savoir plus :

www.tlvnightrun.co.il

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TipTop Livres

Sélection des livres de Janvier par la Librairie du Foyer Shmuel Trigano Le nouvel Etat juif Berg international

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’antisionisme du XXIe siècle constitue une menace aussi grave pour le destin juif que l’antisémitisme du début du siècle dernier. Retrouvant le geste de Théodore Herzl écrivant à Paris L’État juif au lendemain de l’Affaire Dreyfus, 40 ans avant la Shoah, Shmuel Trigano analyse pourquoi le sionisme politique, inscrit toujours dans la logique de l’émancipation, a du mal à relever le défi contemporain. Shmuel Trigano, professeur émérite de sociologie (Université de Paris Ouest Nanterre), auteur de 23 livres dans les domaines de la pensée juive, de la philosophie politique et de la politologie, est fondateur de l’Université populaire du judaïsme, de l’Observatoire du monde juif, des revues Pardès et Controverses.

Etincelles de Manitou

Editions Elkana

L

es "Étincelles de Manitou" présentent une facette originale, intime et vivante de l’enseignement oral de ce très grand maître : des notions essentielles de la tradition juive, des notes d’humour pleines de sagesse, des formules fortes exprimant de manière vigoureuse la pensée de Manitou, dont le génie se révèle, aussi, dans sa capacité à faire vibrer en quelques phrases une pensée complexe et profonde.

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Ces "étincelles" ont été collectées par Ephraïm Herrera à partir d’enregistrements de cours du Rav Askénazi et l’ensemble de l’ouvrage a été revu par plusieurs autres élèves proches de Manitou.

Philippe Geluck Le chat fait des petits Casterman

A

près le fracassant double Chat passe à table, Geluck remet le couvert avec un tonitruant triple vingtième recueil : Le Chat fait des petits.

3 albums, oui, vous avez bien entendu "trois !" dans un séduisant coffret. "Les desseins du Chat", ce sont des dessins du Chat, des gravures détournées, des illustrations féroces sur notre société ; "Le Scrabble du dimanche" est une sorte de journal intime dans lequel l’auteur, à travers 72 croquis, révèle comment Madame Geluck le supplie (ou l'oblige) de faire avec elle des parties de Scrabble tous les dimanches ; et enfin, "Prêchi-Prêchat" qui regroupe une série impressionnante et toujours renouvelée de strips en 3 cases.

Hans Fallada du bonheur d’être morphinomane morphi Denoel & D’ailleurs

L

e quotidien d’un morphinomane. Un alcoolique cherche à se faire emprisonner pour arriver enfin à se désintoxiquer. Une paysanne au mari jaloux perd son alliance

pendant la récolte des pommes de terre. Un cambrioleur rêve de retourner en prison où la vie est, finalement, si tranquille. Un mendiant vend sa salive porte-bonheur.

Fallada nous offre une plongée passionnante dans son époque, qui tend un miroir singulier à la nôtre : c’est cet écho qui a guidé le choix de ces textes. Exercices d’écriture quotidiens, anecdotes ou tranches de vie au long cours, ces nouvelles sont très souvent autobiographiques. Elles reflètent remarquablement la diversité de l’écriture de Fallada, retraçant sa vie, ses obsessions, ses passions et ses vices, ses lubies et ses trouvailles, et son inépuisable désir de raconter le monde tel qu’il est, au quotidien, chez monsieur et madame Toutle-monde.

Ronit Matalon De face sur la photo Actes sud

Envoyée en longues vacances chez son oncle, patron de pêcheries et self-made-man levantin installé au Cameroun, Esther, adolescente israélienne indocile, découvre la très étrangère vie des Blancs en Afrique. À travers sa relecture de photos de famille, elle déchifffre le passé de ces juifs d’Égypte, cosmopolites et polyglottes, façonnés par le colonialisme du Levant. Sous son regard libre, féroce et amusé, s’anime un monde hétéroclite et décadent, un monde qui a tourné le dos au sionisme et fait le choix d’un néocolonialisme bricolé et bancal. Où l’on découvre une famille qui s’ébat avec aisance

dans sa villa avec piscine et fréquente la communauté française locale.

Premier roman de Ronit Matalon publié en 1995, et réédité quinze ans plus tard, il a marqué la littérature israélienne contemporaine de sa modernité et de son audace.

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