Tip Top Tel Aviv Magazine - No51 - Janvier 2020

t i p t o p t e l a v i v. c o m

Le magazine du meilleur de la culture, des arts, de la mode et de la décoration, en France et en Israël

Janvier 2020 | N o51

EN VENTE NULLE PART

2000 ème

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SÉBASTIEN AZZOPARDI L’homme derrière le "coup de ciseaux" POPECK Plus vivant que jamais ALEXANDRE JARDIN La vérité si je mens !

LA PREMIÈRE PIÈCE DONT VOUS ÊTES LE HÉROS

29 ET 30 JANVIER À TEL AVIV

Janvier 2020

L'ÉDITO

2020 sera une année riche en spectacles.

Les productions internationales sont encore plus nombreuses : Lionel Richie le 2 mars, Céline Dion en août. Côté francophone, jugez plutôt : théâtre avec "Derniers coup de ciseaux", dont nous mettons un coup de projecteur à la une de ce mois-ci avec une interview de son metteur en scène Sébastien Azzopardi. 2000 fois jouées depuis bientôt 9 ans et enfin à Tel Aviv ! Chaque représentation est différente, puisque c’est avec le public que l’intrigue évolue. N’hésitez-pas à vous y rendre les 29 et 30 janvier.

Laurent Dorf Directeur de la rédaction

En février deux pièces seront à découvrir dans des registres très éloignés : "Françoise par Sagan" et "Les Cavaliers" d’après le roman de Joseph Kessel. Humour, avec le retour de Popeck à Tel Aviv. A 83 ans, ce fils d’immigrés juifs continue de nous faire rire. A ne pas manquer.

Sandrine Houta Directrice de la publication

Nous vous présentons dans nos pages centrales ou sur le site www.tiptoptelaviv.com une sélection des grands spectacles de cette année.

Notre ambition est de vous proposer encore plus d’informations sur l’offre culturelle riche et variée en Israël et en France. Car nous, français d’Israël restons profondément attachés à la culture française, c’est pourquoi les grandes expositions actuelles à Paris sont à découvrir dans ce magazine.

Que les lumières de Hanoukah continuent d’éclairer vos vies. Que cette année 2020 soit lumineuse pour vous et vos proches.

Attention ça va commencer !

Bonne et heureuse année civile.

conquiert " La culture ne sʼhérite pas, elle seAndré " Malraux

Comment nous trouver Janvier 2020

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EN COUVERTURE

"Dernier coup de ciseaux" ciseaux", est une pièce policière interactive qui remplit le théâtre des mathurins Paris depuis huit ans et qui a remporté le Molière de la Meilleure Comédie en 2014. A découvrir à Tel Aviv les 29 et 30 janvier et dans nos pages.

No 51 | Janvier 2020

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Sébastien AZZOPARDI

INVITES 10 14 22 26

Sébastien AZZOPARDI Alexandre JARDIN POPECK Une star une histoire GOSCINNY

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Alexandre JARDIN

CULTURE & LOISIRS 16 18 20 28 30

Immersion avec le Top des expos Le Billet d’Art de Philippe COHEN Agenda culturel Livres Las Vegas CES 2020

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POPECK

MODE, DECO & ART DE VIVRE 32 Le Top de la mode 36 Les tendances déco

VOS RUBRIQUES 6 Le Consulat vous informe 24 Recettes 34 Le Dvar Torah du Rav Prosper ABITBOL

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GOSCINNY

Directrice de la publication : Sandrine Houta | Rédacteur en chef : Laurent Dorf Publicité : +972 (0)54 2619741 / +972 (0)50 3010445 Graphisme : Yeochoua Allia : 0584322525@bezeqint.net Courriel : Contactiptoptlv@gmail.com Délai de remise des éléments publicitaires et rédactionnels du numéro de Février 2020 : 25 Janvier 2020 La rédaction décline toute responsabilité d’une part quant au contenu des textes, qui n’engagent que leurs auteurs et d’autre part, des annonces publicitaires publi (comme la cacherouth des restaurants). La direction se réserve le droit de modifier, réduire les textes proposés. TipTopTelAviv le magazine, n’accorde aucune exclusivité. Les articles et maquettes publicitaires restent la propriété exclusive de TipTopTelAviv et ne peuvent être reproduits d’aucune façon sans accord préalable écrit. Ce magazine contient des enseignements de la Torah. Mettez le dans la Gueniza après lecture et évitez de l’introduire dans les endroits incompatible à son respect.

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SERVICES

Votre consulat vous souhaite une bonne année 2020 !

L

a Consule générale de France à Tel Aviv, Mme Florence MAYOL-DUPONT et toute l’équipe de votre consulat vous souhaite une très bonne et heureuse année 2020 !

En 2019, le Consulat a conduit différentes actions afin d’améliorer la qualité du service rendu aux usagers.

Le Consulat a ainsi augmenté le nombre de rendez-vous, notamment en après-midi, pour les passeports et cartes nationales d’identité (CNI). Le nombre de titre de voyages est ainsi en hausse de 27% par rapport à 2018 et le délai d’obtention d’un rendez-vous a été réduit.

Le nouveau dispositif Consuleo permet de recueillir des demandes de passeports et de CNI en dehors du consulat. Il a été utilisé à Haïfa, Ashdod, Beer-Shev’a, Tibériade et Eilat, évitant ainsi aux usagers d’avoir à se déplacer à Tel Aviv.

Le standard téléphonique a été modifié afin de permettre la réception d’un nombre supérieur d’appels.

Le site internet a été profondément rénové tant dans sa version française qu’en hébreu, afin de faciliter l’accès à nos services de nos nombreux compatriotes non francophones.

Le Consulat a enfin créé un compte Instagram (consulatfrancetelaviv), qui compte aujourd’hui plus de 500 abonnés et permet de rendre compte de l’actualité du consulat et des associations françaises.

2020 sera l’occasion pour le consulat de poursuivre dans cette voie au service de nos usagers.

Le Consulat mettra ainsi en place le référentiel Marianne, qui contient 12 engagements répondant à des enjeux de qualité de service précis. Les usagers pourront ainsi remplir un questionnaire de satisfaction à l’issue de leur visite.

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Le dispositif Consuleo va être étendu à d’autres villes.

Le consulat va également renforcer ses coopérations avec les autorités israéliennes concernant la délivrance de certificats de vie en faveur des retraités.

Enfin, le Consulat organisera le 17 mai l’élection des conseillers consulaires. Elus pour 6 ans, ils représentent les Français de l’étranger au sein du Conseil consulaire, qui a compétence pour l’aide sociale, les bourses scolaires, etc.

En 2020, je prends de bonnes résolutions consulaires !

• Je vérifie la validité de ma carte consulaire et celles des membres de ma famille et la (les) renouvelle le cas échéant. Je peux le faire directement en ligne sur service-public.fr ou auprès du Consulat (sur rendez-vous ou par courrier).

• Je m’inscris sur la liste électorale avant la fin du mois de mars.

• Je demande la transcription de mon mariage et/ou de la naissance de mes enfants.

• Je m’assure que mon passeport est valide avant de réserver un billet d’avion.

• Je m’inscris sur Ariane avant de partir en vacances à l’étranger et lis les Conseils aux voyageurs sur France Diplomatie.

• Je m’assure que toute ma famille connaît l’abri le plus proche et les consignes de sécurité.

• Je suis l’actualité du Consulat sur Instagram @ConsulatFranceTelAviv

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MUSIQUE

DÉCOUVREZ LES ARTISTES DʼISRAËL

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Dikla

ikla est sans aucun doute l’une des voix les plus reconnaissables de la musique israélienne. Ses concerts sont complets à chaque date. Le nouveau spectacle comprendra cinq musiciens, un magnifique répertoire de tubes. A Tel Aviv le 1er février au Heichal Hatarbut.

Billets: Tél: 2207 * et www.2207.co.il

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den Ben Zaken ouvre l’année avec un nouveau single "Boxing" écrit et composé par Uri Ben Ari. Eden Ben Zaken a remporté huit prix de musique cette année, plus que tout autre artiste en Israël, dont : chanteuse de la décennie, chanteuse la plus jouée en Israël, la chanson la plus jouée, chanteuse de l’année. Elle jouera le 20 février 2020 à la salle Menorah de Tel Aviv.

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Lior Narkis

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ior Narkis est dans l’une des périodes les plus belles et réussies de sa vie. Il est un artiste prolifique qui a récemment ouvert un nouveau label et signé Moshiko Moore, l’un des artistes les plus en vogue de l’époque.

Il est diffusé actuellement en boucle sur les radios en Israël.

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Eden Ben Zaken

Odia

ès son plus jeune âge, la musique a occupé une place centrale dans la vie d’Odia Azulay. Elle a étudié au conservatoire la guitare, le piano et a commencé à écrire et à composer à l’âge de 15 ans. Au-delà de ses capacités de chant et d’écriture, Odia est une danseuse de talent (hip hop, breakdance, jazz). En septembre dernier elle a rejoint l’armée et sert dans l’unité Moffat. "Our Love" est le premier single du premier album d’Odia, qui devrait sortir en 2020, dans lequel elle a écrit et composé toutes les chansons.

Nadav Guedj

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A

près avoir débuté au cinéma dans un rôle principal dans le film "Paul Gas", Nadav Gadj ouvre revient à la chanson avec un nouveau single "Dancing", produit par Yinon Yahel, responsable de la production de ses grands succès.

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A LA UNE

SEBASTIEN AZZOPARDI, CELUI QUI ESSAIE...

"Dernier Dernier coup de ciseaux" : une comédie po Après plusieurs comédies couronnées de succès sur la scène parisienne, le metteur en scène, Sébastien Azzopardi peut se déjà se vanter d’une très belle carrière. Comédien de formation, il se tourne vers la mise en scène pour finalement devenir incontournable.

"Dernier coup de ciseaux", pièce policière interactive qui a remporté le Molière de la Meilleure Comédie en 2014, sera à découvrir à Tel Aviv les 29 et 30 janvier, à l’invitation de Dan Lewkowicz de Live Stage.

"Dernier coup de ciseaux", fait salle comble à Paris. Parler d’équation gagnante n’est pas exagéré. C’est à Boston en 1978 que tout a commencé avec Shear Madness, (qui était à l’origine une étude imaginée par un psychologue allemand).

Trente ans plus tard, la comédie policière se fait applaudir à travers le monde, et trône dans le Guinness en tête des pièces les plus longtemps jouées aux USA. Même succès en France donc, où Dernier coup de ciseaux remplit le théâtre des Mathurins depuis maintenant huit ans, grâce à Sacha Danino et Sébastien Azzopardi.

LE DERNIER COUP DE CISEAUX QUI DECOIFFE !

Le rideau se lève sur un salon de coiffure où on chante, glousse et se trémousse en shampouinant les clients au rythme de Christina Aguilera. Un coiffeur surexcité, sa bimbo d’employée, un plombier sexy, une bourgeoise pincée et un costard-cravate revêche se croisent dans un décor rose bonbon. Coups de spray, gags et répliques mordantes vont bon train : la salle se marre, et nous avec. Soudain, la musique s’arrête, la lumière s’allume et deux policiers surgissent de nulle part. Un meurtre a été commis dans l’immeuble.

Invités à mener l’enquête, les spectateurs ont alors le droit d’apostropher le capitaine.

Inspecteur Solivérès : "Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, voici le moment où vous allez intervenir !"

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Sébastien Azzopardi et Sacha Danino Poussés dans leurs retranchements, les comédiens improvisent, répriment quelques fous rires et titillent l’illusion théâtrale. Avec eux, difficile de démêler le réel de la fiction !

On s’interroge, on se penche par-dessus la balustrade et on finit par voter pour désigner le coupable. Témoins attentifs des trente premières minutes, le public va donc participer à la suite de la pièce participant à son déroulement et à son dénouement...

C’est assez rare au théâtre, le public peut parler pendant le spectacle ! Enfin, quand on lui demande... C’est de l’interactivité... Un grand jeu de Cluedo ! Les comédiens sont bluffants car capables de s’adapter à une situation qui n’est jamais la même !

ET À QUI TOUT REUSSIT licière

un artisanat, un pari et une folie. C’est un secteur hautement concurrentiel et chaque nouveau spectacle doit faire sa place.

Et malgré tout, à chaque nouvelle création, je tente de varier les styles, de prendre le risque de l’inattendu. Parfois, on rencontre de grands succès, parfois, c’est plus dur. Mais je continue à chercher l’originalité, à faire bouger les lignes malgré tout et je le fais avec jubilation.

C’est avec Le Tour du monde en 80 jours que votre collaboration a démarré avec Sacha Danino. Comment se passe votre écriture à deux mains ?

SA. Ça se passe très bien ! Nous sommes amis depuis le lycée et ça fait 30 ans que nous délirons autour d’un verre. Un jour, nous avons décidé de gagner notre vie avec nos délires. Au début, notre inconscience et nos idées folles nous ont permis d’insuffler un nouveau souffle à la comédie théâtrale. Aujourd’hui, nous vivons des vies parallèles, faisant des enfants au même rythme et nous mettons nos expériences de vie au service de notre imaginaire, même si on cache cela dans des divertissements parfois à grand spectacle, comme dans la Dame Blanche, pièce policière et fantastique à grands effets de magie mais qui est en fait très personnelle.

"Dernier Coup de Ciseaux" a été jouée partout dans le monde, elle se joue maintenant depuis 8 ans à Paris. Avec cette pièce, vous abordez l’adaptation, c’était un exercice de style particulier ?

SA. Nous le faisons parfois. Nous choisissons de le faire quand le spectacle nous permet d’explorer une voix surprenante et inattendue. Comme dans Dernier Coup de Ciseaux, qui est une sorte de Cluedo géant. Mais nous tenons à insuffler notre univers dans Dernier Coup de Ciseaux. C’est une presque comme une variation du thème original. Nous avons fait évoluer les personnages, toutes les fins et apporter des ingrédients de comédie décalée dans les répliques.

La mise en scène de Sébastien Azzopardi est d’une efficacité redoutable, et s’il y a un mort, ce n’est pas le temps. Une telle pièce se joue sur une corde raide, au moindre faux pas on tombe dans l’excès. Pour que tout cela tienne debout, il faut des acteurs doués, déjantés et inspirés.

Attention, cette pièce ne ressemble à aucune autre ! Rencontre avec son génial metteur en scène Sébastien Azzopardi.

Il y a plus de 16 ans vous avez décidé de créer votre Compagnie de Théâtre. Après des dizaines de pièces à succès, des nominations et des prix aux Molières et d’autres récompenses, quel bilan en tirez-vous ?

Sébastien Azzopardi. Créer des spectacles reste aujourd’hui

C’était compliqué de monter Dernier coup de ciseaux ?

SA. Oui et non. Oui, car nous allions sur un terrain que nous ne connaissions pas du tout avec une intrigue interactive. Et non, car la règle du jeu était très bien établie par les américains. Et j’ai passé une semaine à Boston avec le metteur en scène américain, Bruce Jordan, et il m’a confié plein d’astuces. Ce spectacle est comme un tour de magie.

Les ingrédients de cette pièce sont variés, la comédie, le sérieux, la poésie le grave, le loufoque, l’interactivité. C’est ce mélange qui fait que cette pièce marche autant ?

SA. Dernier coup de ciseaux est une soirée unique car chaque soir est vraiment différent. Le public revient plusieurs fois pour rejouer avec nous. L’interaction est très bien étudiée, elle n’est pas gratuité. Le public joue un vrai rôle. Il est le témoin qui permet de faire avancer l’enquête, comme dans toute affaire criminelle.

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Crédit Photo Stéphane Engelberg

A partir du moment où la lumière s’allume dans la salle, on ne sait pas ce qui va se passer. En réalité c’est une nouvelle pièce tous les soirs que vous présentez ?

SA. Exactement, chaque soir est unique et la salle nous offre son lot de personnages nouveaux avec lesquels nous allons jouer. Et c’est jouissif pour nous comme pour eux. Et lorsque nous démarrons le spectacle, nous ne savons pas qui sera le coupable. Et cette inconnue apporte une magie incontestable à la représentation. Les suspects défendent leur peau chaque soir.

La force de la troupe c’est surtout cette capacité dans l’improvisation et dans l’échange avec le public. C’est cela qui vous a attiré pour monter la pièce en France ?

SA. Évidemment, c’est l’élément unique en son genre qui nous a motivé. Proposer une soirée qui est à la fois du théâtre, un jeu, une enquête et un grand délire.

L’interactivité ne comporte-t-elle pas des risques ?

SA. Le plus grand risque est que nous perdions le fil... ce qui n’est pas si grave, nous sommes six sur scène et il y a toujours un acteur pour sauver la mise. Et puis, c’est ce risque qui rend le spectacle excitant. Comme l’équilibriste sur son fil. Le vide fait peur mais le galvanise.

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Vous allez venir à la fin du mois, pour la première fois la jouer et la présenter à Tel Aviv. Qu’est-ce que cela vous évoque ?

SA. C’est toujours une joie pour nous de voyager avec un spectacle.

D’explorer de nouveaux publics, de découvrir une autre façon d’écouter une histoire. Pour ma part, ce sera ma première fois en Israël et je suis très excité de venir sur cette terre chargée d’Histoire(s). J’espère que nous aurons le temps de découvrir un peu le pays et la ville de Tel Aviv.

Sachant que chaque représentation est différente, conseillerez-vous aux spectateurs en Israël de venir les deux soirs ?

SA. Si certains le souhaitent, ils s’amuseront les deux fois. Beaucoup de parisiens reviennent même 5 ou 6 fois, parfois avec l’envie de nous piéger. Parfois avec la certitude que le coupable n’était pas le bon et ils veulent voir " leur" coupable. Certaines fois pour révéler des indices qui sont passés sous silence une première fois. Il y a plein de raisons de vouloir revenir !

Laurent Dorf Réservations : www.livestage.show | 03-966 41 08 Possibilité de transport depuis Jérusalem , Netanya et Ashdod pour la représentation du 30 Janvier.

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LIVRE LIVRES

ALEXANDRE JARDIN - LʼAS DU MENSONGE PASSE EN MODE VERITE Le romancier Alexandre Jardin a passé sa vie à mentir. Cette fois il dit la vérité dans son dernier livre "Le roman vrai d’Alexandre", publié aux éditions de l’Observatoire.

"Je suis, dites-vous, une imposture littéraire de la tête aux pieds". C’est violent comme constat !

Alexandre Jardin. Mais c’est vrai ! Le livre que j’ai écrit sur mon père Pascal Jardin, "Le Zubial", est faux du début jusqu’à la fin. J’avais 15 ans quand il est mort. Quand je fais la liste des souvenirs, je me suis aperçu qu’il n’y avait pas beaucoup de matière car je le connaissais finalement assez mal. Du coup, j’ai tout inventé. Dès l’instant où j’ai divorcé avec le réel, je suis entré dans un long somnambulisme où je réécrivais tout, en commençant par ma propre vie.

Fuir le réel... Vous ne faites que reproduire ce que votre père a fait toute sa vie ?

AJ. A l’époque, je ne le savais pas. Par mimétisme psychologique, sans doute, j’ai maintenu ma filiation en me mettant à fonctionner comme lui.

J’ai commencé à écrire à 20 ans. Le problème, c’est que mes livres ont marché tout de suite.

Comme les lecteurs ont instantanément validé mes élucubrations, J’ai continué raconter n’importe quoi.

Au fond, vous êtes plus mytho qu’écrivain !?

AJ. Un mytho ne sait pas qu’il fabule, moi, je savais. Simplement, j’étais devenu allergique au réel. Pendant 30 ans, j’ai inventé ma vie au fur et à mesure que je la vivais pour qu’elle me soit plus tolérable, car dès que je tournais un peu la tête vers ma famille, je découvrais l’horreur : un grand-père, Jean Jardin, directeur du cabinet de Pierre Laval, qui avait trempé dans des crimes contre l’humanité sans la moindre mauvaise conscience, un oncle qui s’est pendu en porte-jarretelles déguisé en femme, un demi-frère qui a abusé de moi quand j’avais huit ans et qui devenu fou avant de se tirer une balle dans la tête, sans parler de ma mère qui vivait avec plusieurs hommes. Le rapport au réel était 14

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impossible chez les miens. Plus j’écrivais cette littérature de fuite, plus je devenais totalement absent dans ma propre vie.

Vous souvenez-vous du moment ou vous vous êtes dit : "ce mensonge ne peut plus durer " ?

AJ. Mon engagement social, il y a 15 ans, m’a fait développer petit à petit une autre personne à l’intérieur de moi, mais quand je revenais à Paris, je réintégrais un costume qui progressivement m’était devenu insupportable. Je me retrouvais pris à mon propre personnage et je tournais à vide. Je m’étais bunkerisé dans mes fables sucrées, courant de plateau en plateau, riant d’un rire mécanique et faux, qu’on m’a d’ailleurs assez reproché, expliquant sans relâche à quel point la vie était merveilleuse, alors que j’étais, dans la réalité, profondément dépressif.

Je ne rejette pas mes livres, mais en écrivant "Des gens très bien", en 2011, j’ai enfin ouvert les portes du réel.

Votre livre fonctionne très bien et remporte déjà un beau succès.

Vous attendiez-vous à celui-ci ?

AJ. Non. Je m’attendais plutôt à des insultes. Mon ancien éditeur m’avait d’ailleurs fortement déconseillé de l’écrire, arguant qu’on écrit pas contre soi et qu’on ne met pas en danger une partie de son oeuvre.

Là où je voyais un livre de survie et de renaissance, eux voyaient un suicide littéraire, au point de refuser de le publier.

N’est-ce pourtant ce que l’on attend d’un livre, de nous évader du monde réel ?

AJ. Oui, mais les auteurs qui pratiquent cette littérature finissent généralement tous très mal et je n’ai pas envie du tout envie de finir comme eux. Je ne veux pas m’absenter de mon existence, et je suis bien déterminé à vivre très vieux.

Laurent Dorf

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EXPOSITIONS FRANCE-ISRAEL

Complexe Arena Herzliya Van Gogh en immersion L

e mois passé nous évoquions cette exposition à Paris. Des millions de visiteurs dans plus de cinquante villes à travers le monde ont eu la chance de la découvrir. Elle arrive en Israël ! Les différentes périodes de la vie de l’artiste prennent une nouvelle dimension: des peintures qui sortent du cadre et sont affichées à 360°, à travers une projection à couper le souffle qui donne une nouvelle perspective, et qui se combine avec une symphonie de sons, et de lumières, pour une expérience inoubliable et unique.

Du 16 janvier au 15 avril. Reef 2, Herzliya.

Réservez sur : www.eventim.co.il

M dʼArt Moderne Hans Hartung Musée E

ntre ses premières aquarelles de 1922 et sa mort, en 1989, le peintre allemand n’a cessé de travailler, malgré les obstacles. Chassé de son pays par les nazis, et de son refuge aux Baléares par la misère, il s’installa à Paris. Il ne connaît la consécration qu’en 1960, avec le grand prix de la Biennale de Venise.

Un répit de courte durée, car les deux courants du Nouveau réalisme français et du pop art américain le rejettent. Le maître de l’abstraction lyrique ne se décourage pas pour autant. Au fur et à mesure de son affaiblissement physique, suite à une amputation d’une jambe au combat en 1944, il réadapte ingénieusement ses pratiques pour continuer à créer librement. En plus des 300 oeuvres réunies, sont mis en scène les outils étonnants - aspirateur inversé, spray, grand balais de branches, etc - avec lesquels il a fouetté, griffé, aspergé la surface, et expérimenté des cadrages et des formes osés.

Jusqu’au 1er mars. 11 avenue du Pdt Wilson Paris 16

Fondation Louis-Vuitton Charlotte Perriand P

our Charlotte Perriand, "le sujet c’est l’homme, ce n’est pas l’objet". Tout au long de sa carrière, la pionnière du design au XXe siècle a créé des meubles uniques, ou reproductibles en grande série, en partant de la vie quotidienne, des traditions locales. En avance sur son temps, cette grande voyageuse s’est battue pour concevoir des habitats modulables, d’où le superflu serait exclu. Elle affermit sa méthode à partir de 1946 : "le monde des connaissances est assez riche pour peupler notre vie sans y ajouter le besoin de bibelots inutiles qui ne feraient qu’accaparer notre esprit et nos heures de loisirs". Qu’elle dessine des chaises longues tubulaires pour Le Corbusier, des bibliothèques-plots avec Jean Prouvé, des bureaux pour Air France, ou l’architecture complète de la station de ski des Arcs, Charlotte Perriand a engendré des "formes futiles". Inspirées de la nature et de rencontres avec des artistes, comme Fernand Léger, Calder ou Pierre Soulages.

Jusqu’au 24 février. 8 avenue du Mahatma-Gandhi Paris 16

Grand Palais Toulouse-Lautrec F

Plus de 200 œuvres représentées : Frou-frous des danseuses du French Cancan, nuits délurées de Montmartre, portraits hauts en couleur des prostituées, le Paris coquin de la fin du XIXe siècle fut croqué par Henri de Toulouse-Lautrec. L’aristocrate infirme ne fut pas seulement l’observateur des frivolités de son temps. Lautrec fut aussi un observateur de la condition des femmes, de la vie dans les grandes villes.

Jusqu’au 27 janvier. 3 avenue du Général Eisenhower Paris 8

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Janvier 2020

©Flavien Prioreau pour Artcurial

BILLET D'ART

LES FACÉTIES DU MARCHÉ DE LʼART EN 2019 D PHILIPPE COHEN

epuis plusieurs années, nous voyons chaque saison des records extraordinaires qui dépassent les 100 millions de dollars adjugés aux enchères pour une seule œuvre.

On peut citer cette année les 110 millions de dollars enregistrés pour les Meules de l’impressionniste Claude Monet et les 91 millions de dollars pour le Rabbit de Koons. Mais alors que Notre-Dame brûlait, les toilettes en or massif de Maurizio Cattelan étaient dérobées dans un Musée. L’année 2019 s’est clôturée avec le retour de l’artiste italien qui a fait un buzz planétaire en exposant sa banane scotchée sur le stand de la galerie Perrotin à Art Basel Miami.

Pas d’œuvres "trophée" en 2019 A une exception près, aucune œuvre"trophée" n’a été mise sur le marché. Une des raisons est l’absence de décès ou divorce de grand collectionneur. La seule décision de justice rendue à l’automne 2019 concerne la dispersion prévue en 2020 de l’immense collection de l’entrepreneur immobilier new-yorkais Harry Macklowe et de son ex- épouse à la suite de leur divorce. Avec des œuvres de Jeff Koons, Cy Twombly ou Giacometti, elle pourrait frôler le milliard de dollars. Toutes les maisons de vente et le roi Larry Gagosian sont aux aguets pour décrocher le deal, et une indiscrétion d’artnet nous apprend contre toute attente que le marchand d’art Michael Findlay et directeur de la prestigieuse Acquavella gallery devrait être nommé par le tribunal pour superviser la vente de ce trésor.

La toile star de l'automne est une peinture du vétéran du Pop Art californien Ed Ruscha. L’œuvre radicale de 1964 marquée du mot RADIO, en jaune sur fond bleu n’avait pas été proposée sur le marché depuis le début des années 70. Estimée 30 millions de dollars elle s’est envolée à 52 millions de dollars chez Christie’s en novembre à NY. La fiscalité moins favorable aux USA, l’incertitude liée au Brexit et la situation internationale incertaine n’incitent pas les collectionneurs à la prise de risque dans un marché devenu sélectif et prudent.

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Le grand retour de Cattelan et sa banane scotchée à Artbasel Cette fameuse banane sur le stand de la galerie Perrotin qui a provoqué un buzz planétaire, a d’abord été mangée par le performer David Datun, avant d’être remplacée par une autre banane, retirée de l’exposition le dernier jour de la foire en raison de "plusieurs mouvements de foule incontrôlables qui ont compromis la sécurité des œuvres d’art autour de nous, y compris celles de nos voisins", a déclaré le galeriste Emmanuel Perrotin qui exposait l’œuvre sur son stand. Intitulée The Comedian (l’humoriste), les deux premières éditions de cette œuvre de l’artiste ont été vendues pendant la foire à 120.000$. Emmanuel Perrotin n’a pas manqué cette occasion rêvée de communiquer autour de cet évènement en créant un site Instagram #cattelanbanana que je vous encourage à regarder. La banane a inspiré des milliers de post sur Instagram, avec des milliers d’objets détournés, de fruits divers et variés qui se sont retrouvés photographiés scotchés au mur, et dont la plupart ne manquaient pas d’humour comme la hanoucah/banane que j'ai mis sur instagram.

Les hommes politiques n’ont pas été épargnés, à l’instar de Trump et Macron, ni la RATP en grève. L’œuvre de Cattelan n’est pas sans rappeler la banane d’Andy Warhol qui orne la célèbre pochette du Velvet Underground, posant ainsi l’éternelle question du statut d’une œuvre d’art détournée par certains artistes. "De l’urinoir de

BILLET D'ART Duchamp à la banane de Cattelan, le monde de l’art s’est-il fait bananer ?" s’interroge ainsi France Culture. Il est vrai que le fameux urinoir intitulé Fontaine, Ready-Made de 1917 de Marcel Duchamp avait de son temps suscité des réactions horrifiées. Cattelan n’en est pas à son premier coup de pub cette année. Son œuvre intitulée America exposée en Angleterre et dérobée lors de son exposition dans un château anglais s’inspire de Duchamp puisqu’il s’agit de toilettes, en or massif cette fois. Cattelan aura eu le mérite de démystifier l’élitisme dans l’art et de rendre l’art à la portée de tous. Il est bien l’un des héritiers de Duchamp et Warhol.

Le Street Art fait toujours son Buzz Kaws enregistre une demande forte surtout en Asie et il est défendu par l’historien de l’art Germano Celant qui donne ainsi ses lettres de noblesse à une création qui peut sembler marginale pour une grande part du cercle artistique et de la critique mondiale. Il a le soutien également de Jose Moghrabi, le fameux collectionneur et marchand de Warhol et il a intégré à la surprise générale la puissante galerie Per Skarstedt à NY. Mais c’est encore Emmanuel Perrotin qui le repère il y a plus de 10 ans. Son record aux enchères à Hong Kong à près de 15 millions de dollars l’installe durablement dans le marché.

Banksy confirme son succès avec son record de 11 millions d’euros à Londres en octobre pour sa peinture géante Devolved Parliament. L’intérêt énorme de ces nouveaux collectionneurs n’est à mon sens que le reflet d’une société attirée par une imagerie facile et rapidement identifiable.

Bien qu’ils n’aient pas les faveurs des conservateurs de Musées, ils attirent de nombreux fans ravis de leurs "merchandisings". La question est de savoir quelles grandes institutions du monde seraient désormais prêtes à exposer ces artistes. A suivre...

Ed Ruscha Hurting the World Radio #2, 1964 Oil on canvas 150 x 140.3 cm @Christie’s

Pompidou.

Je m’inquiétais déjà lorsque la justice française a ouvert une brèche en condamnant Koons et le Centre Pompidou à payer au publiciste Frank Davidovici 135.000€, considérant que Koons avait utilisé l’image du fameux cochon Naf Naf pour produire sa sculpture fait d’hiver.

Faut-il considérer que la justice française avec cette deuxième condamnation dans la même année à l’égard de l’artiste a décidé de censurer définitivement tous les artistes dits "appropriationistes" ou ceux dont le principe même est de recycler les images des autres ?

Imaginons un seul instant que Cattelan engage des procès à l’encontre de tous ceux qui se sont appropriés son geste de la banane scotchée ?

Encore et toujours la polémique avec Jeff Koons Nous ne reviendrons pas sur le record du monde du Rabbit, Rabbit ni sur la polémique en France du bouquet de tulipes offert par l’artiste, nous en avons largement parlé dans le tip top du mois de juillet dernier.

Une bonne année 2019 pour Paris avec plusieurs records : Gauguin, de Staël, Soulages et la succession des Lalanne Ces trois peintres sont les stars de l’année 2019 aux enchères en France et tous vendus en novembre. Record mondial Chez Christie’s pour Parc des Princes de Nicolas de Staël à 20 millions d’euros. La toile de 1960 de Pierre Soulages de 1960 cette fois chez Tajan a presque atteint les 10 millions d’euros. Chez Artcurial, une peinture tahitienne de Paul Gauguin, Te Bourao II, est partie pour 9,5 millions d’euros.

L’événement de cette fin d’année concernant Koons se situe à nouveau en France puisque le procès pour contrefaçon de la photographie Enfants de Jean-François Bauret a été confirmé par la cour d’appel le 17 décembre contre le studio de l’artiste et le Centre Pompidou. Seule la reproduction au catalogue fait l’objet d’un jugement puisque la sculpture elle-même n’a pas été exposée à

Le triomphe de la vente de la succession de Claude et François-Xavier Lalanne permet à Sotheby’s d’arriver en tête cette année, avec un total de 354,4 millions d’euros – le plus important dans l’histoire de la firme à Paris – dont 91,3 millions d’euros pour la seule vente Lalanne, qui fut incontestablement l’évènement phare à Paris cette année. Second sur le podium, on trouve Christie’s avec 256,7 millions d’euros, et Artcurial se classe 3ème avec 203,1 millions d’euros.

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AGENDA : VOS RENDEZ-VOUS CULTURELS

8 et 9 janvier 2020

Patrick Poivre d'Arvor 8.01 : Jérusalem Cinémathèque 9.01 : Tel Aviv Zoa House

03-915 56 32 | culturaccess.com A partir du 16 jan. 2020

Van Gogh en immersion Complexe Arena Herzliya

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29/30 janvier 2020

Derniers coup de Ciseaux

PLAISIRS D’AMOUR : CONCERT-LECTURE ET CONVERSATION AVEC PATRICK POIVRE D’ARVOR

Lorsque la poésie rencontre la musique... Les 8 et 9 janvier le journaliste, mais aussi écrivain, animateur d’émissions littéraires et acteur, Patrick Poivre d’Arvor, nous fera la lecture de merveilleux poèmes d’amour, accompagné au piano par Nathalie Seror-Nakache qui nous interprétera valses et préludes de Chopin.

Suite à cela le public aura le loisir de lui poser des questions sur son parcours. Un événement proposé par le nouveau mensuel Mosaïques, Alain Asseraf et Béatrice Nakache Réservations : www.culturaccess.com Tel : 03- 915 56 32

16,17, 19, 20, 23 et 24 février 2020

Françoise par Sagan

16 et 17.02: Tel Aviv : Théâtre Inbal 19.02 : Jérusalem 20.02 : Raanana 23.02 : Ashdod 24.02 : Neatanya

03-915 56 32 | culturaccess.com

Tel Aviv

livestage.show 03.966.41.08

30 et 31 janvier 2020

Bowie celebration

25 février 2020

SMOKIE

Heichal Hatarbut Tel Aviv

eventim.co.il

30 janvier : Heichal Hatarbut Tel Aviv 31 janvier : Auditorium Haifa

leaan.co.il

5 et 6 février 2020

Popeck

& Jacques Baranès

5 février : Netanya Théâtre Ir Yamim 6 février : Tel Aviv Théâtre Beit Lessin

27 février 2020

Les Cavaliers Tel Aviv

livestage.show 03.966.41.08

culturaccess.com 03-915 56 32 20

Janvier 2020

Retrouvez plus d’événements sur tiptoptlelaviv.com et sur notre page Facebook

27-28 février 2020

Keren ANN

27/02: Alma Zikhron Yaacov 28/02: Alma Heichal Hatarbut Tel Aviv

31 mai 2020

Michel Drucker Tel Aviv

livestage.show 03.966.41.08

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27 février 2020

5 au 30 juin 2020

SOPHIE ELLIS BEXTOR

Kooza

eventim.co.il

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Haoman 17 - Tel Aviv

Cirque du soleil Parc Hayarkon

9 juillet 2020

2 mars 2020

Lionel Richie Heichal Menorah Mivtachim Tel Aviv

Sarah BRIGHTMAN Heichal Menorah Mivtachim Tel Aviv

leaan.co.il

leaan.co.il

14 juillet 2020

Pixies

Bitan 1, Centre des expositions de TTel Aviv

1er/2 avril 2020

Le Corbeau Blanc Jérusalem et Tel Aviv

livestage.show 03.966.41.08

eventim.co.il

4 et 5 août 2020

Céline Dion

Parc Hayarkon - Tel Aviv

eventim.co.il

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INTERVIEW

De son vrai nom, Judka Herpstu, l’homme au costume de scène trois-pièces, est connu sous le nom de POPECK. Son costume il l’enfile depuis plus de 50 ans mais cette fois "C’est la dernière fois", nom de son spectacle, qu’il donnera le 5 février à Netanya et le lendemain à Tel Aviv.

I

mmuable dans le personnage qu’il s’est créé sur mesure, POPECK aura marqué plusieurs générations. Si beaucoup se souviennent de son rôle de Moïshe Schmoll dans "Les Aventures de Rabbi Jacob", Popeck n’a rien perdu de sa verve ! Quand on lui demande le secret de sa forme, POPECK répond sans hésiter "Le sport. Je fais du yoga et de la gymnastique, et du vélo, mais dans mon appartement ! " Et côté alimentation ? "Un plat de pâtes chaque soir à 19h. Et je ne mange rien après. C’est même inscrit dans mon contrat d’acteur : un plat de pâtes et une bouteille d’Evian. Je connais des acteurs qui exigent une bouteille de Petrus, eux. Mais je ne vous donnerai pas les noms...".

POPECK est sans aucun doute l’un des tout derniers grands du rire et les années n’ont en rien entamé à son envie de pester et de râler ! Dans C’est la dernière fois ! L’artiste reprend ses plus grands succès : La Gare du Nord, Moïse, le poisson rouge, Maxim’s, L’Eternel, etc. Ainsi va le monde, ainsi va la vie. POPECK l’a bien compris et il fait avec. Il n’est ni lassé, ni aigri. Il aime jouer la comédie. Il est émouvant parfois, tordant le plus souvent. Il a traversé des décennies. Quoiqu’on en dise.

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Le mois prochain vous serez en Israël, qu’est ce que ce pays vous évoque ?

Votre passion reste les livres, que vous dévorez. Quelle est votre autre occupation favorite ?

Popeck. Je suis le tout dernier ashkénaze humoriste encore actif à l’âge que j’ai, et ayant porté l’étoile jaune. Instinctivement tous les jours je regarde i24 news, et lorsque je lis la presse je tombe toujours sur un article en lien avec Israël. Viscéralement on est attaché à ce pays, et révolté en voyant les roquettes qui s’y abattent, par l’image déformée qu’en font les media, alors qu’Israël soigne des palestiniens dans ses hôpitaux, sans même que ces media ne relatent cela ! A force d’asséner des mensonges et des contres vérités, cela devient une vérité pour beaucoup. La rumeur c’est terrifiant ! Pendant longtemps je m’étais désintéressé de ma judaïté. Mais il arrive un âge où cela nous rattrape. J’espère après dix ans sans m’y être rendu, visiter Jérusalem, retourner à Yad Vashem qui m’avait très ému la fois passée. Je reconnais que je ne connais pas grand chose et j’aimerai bien voir la Knesset et aller au Kotel.

Popeck. Ne rien faire, est une jouissance aussi. Ne penser à rien, c’est du grand art. Je suis capable de rester des heures sans parler et sans penser à rien.

On ne peut pas évoquer le cinéma sans parler de Rabbi Jacob...

Popeck. Ce film me poursuit depuis 46 ans ! Je ne voulais pas de Popeck dans ce film et c’est d’ailleurs mon nom de comédien "Jean Herbert", qui est au générique. J’étais jaloux de moi-même, de ce personnage qui me "bouffait", qui avalait le comédien que je voulais être. Or ce personnage m’a valu tant de sympathie.

Imaginez-vous que les communautés juives faisaient pression sur moi-même et sur Gérard Oury, pour que le film ne se fasse pas.

C’est pour cela que Josy Eisenberg est arrivé sur le film, comme "caution", pour vérifier le scénario. Même la femme de l’attaché de presse a détourné en octobre 1973 un avion d’Air Inter pour protester contre la sortie du film ! Sans De Funès le film ne serait jamais sorti.

POPECK le 5 février à Netanya et le 6 février à Tel Aviv.

Avec également Jacques Baranes, dans le rôle d’Elie Kakou, qui raconte un souvenir de sa rencontre avec l’humoriste décédé il y a 20 ans : "J’ai connu Elie KAKOU à ses débuts au club Méditerranée à Eilat et suis tombé sous le charme de son incroyable humour et gentillesse. Il était en déambulation sur la plage sous 40 degrés au soleil en Mme Sarfati ! Ce souvenir à été gravé pour moi, et depuis 15 ans, j’ai l’immense joie et fierté de lui rendre hommage en France et à l’étranger".

A propos de Popeck, une anecdote ?

"J’avais fait un spectacle à la Mairie de Paris il y à environ 13 ans avec lui et je lui avais à l’époque proposé de faire un sketch Sépharade/ Ashkénaze ensemble. Je suis particulièrement heureux que Alain Asseraf ait repris cette idée afin de partager la scène bientôt avec Popeck".

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RECETTES

LES SOUPES QUI VOUS RÉCHAUFFERONT CET HIVER !

Rien de mieux qu’une bonne soupe pour se réchauffer quand les températures sont en baisse ! De plus c’est un excellent moyen d’arriver à manger au moins 5 légumes frais par jour grâce aux multiples associations possibles de légume.

La soupe est une recette incontournable de l’hiver.

SOUPE POIREAUX POMMES DE TERRE AU CURRY ET AU SOJA Ingrédients : 600 g de pommes de terre à chair ferme • 4 poireaux moyens • 1 gros oignon • 20 g de beurre • 1 tablette de bouillon de légumes • 2 cuil.à soupe de curry en poudre • 2 cuil. à soupe de sauce soja Kikkoman Préparation : 1. Épluchez les pommes de terre, coupez-les en cubes, lavez et égouttez-les. Nettoyez les poireaux, rincez-les, détaillez-les en rondelles de 1 cm d’épaisseur.

2. Pelez et hachez finement l’oignon.

Faites chauffer le beurre dans une cocotte, faites un peu dorer les poireaux, ajoutez les pommes de terre et l’oignon. Remuez pendant 5 min sur feu vif.

3. Baissez le feu, émiettez la tablette de bouillon, versez 1,5 l d’eau chaude et ajoutez le curry. Remuez encore.

Portez à ébullition, puis réglez le feu pour que la soupe frémisse pendant 30 min.

4. Au dernier moment, assaisonnez la soupe avec la sauce soja, remuez et servez très chaud.

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VELOUTÉ DE CHAMPIGNONS POTAGE AU CITRON JAUNE, ŒUF ET RIZ. Ingrédients pour 4 personnes 1 litre de bouillon de pot-au-feu (bouillon en tablettes ou reste d’un repas précédent) 2 cuillerées à soupe de riz 1 citron 1 jaune d’œuf Préparation : Faites chauffer le bouillon.

Lorsqu’il bout, faites-y cuire le riz une vingtaine de minutes. Pressez le citron et enlevez les pépins qui pourraient se trouver dans le jus. Séparez le blanc du jaune de l’œuf. Réservez le blanc et délayez le jaune dans une soupière avec le jus du citron. Versez doucement le potage sur ce mélange en tournant sans arrêt avec une cuillère de bois. Servez très chaud.

Ingredients : 250 de champignons frais • 1 oignon • 3 c-a-s de beurre • 2 c-a-s de farine • 1 ⁄2 litre de lait • Poivre • 1 c-a-s de persil ciselé • Citron Préparation : Dans une casserole faire fondre le beurre. Ajouter un petit oignons haché et les champignons de Paris coupés en tout petits morceaux.

Poivrer, saupoudrer d’une cuillère à soupe de persil haché. Remuer bien les champignons dans le beurre chaud.

Couvrir et laisser cuire à feu doux 1/4 heure.

2. Ajouter 2 cuillères à soupe de farine en remuant sans cesse. Verser 1/2 litre de bouillon (ou d’eau) et le lait. cuire à feu doux en remuant de temps en temps.

3. Lorsque le veloute commence à bouillir, baisser le feu et laisser cuire à découvert encore 15 min.

4. Servir en arrosant de jus citron, en saupoudrant de persil et en ajoutant de la crème fraiche si désiré.

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UN NOUVEAU DUO POUR RENÉ GOSCINNY Anne Goscinny a ouvert ses archives à la dessinatrice Catel pour narrer la vie du plus glorieux des scénaristes. Un épatant roman graphique dont elle est devenue l’héroïne involontaire.

P

our elles, tout a débuté comme dans une comédie hollywoodienne : elles ont commencé par se dire non, et puis encore non. Pour mieux conclure sur un grand oui. C’était en 2014 lors d’un dîner. Anne Goscinny, qui est tombée sous le charme des précédents romans graphiques de Catel, "Kiki de Montparnasse" et "Olympe de Gouges", s’amuse alors de voir la dessinatrice tourner autour d’elle, la croquer sur son petit carnet de moleskine.

Une attraction si irrésistible qu’Anne force sa nature discrète pour l’aborder en fin de soirée. Je lui dit : "Tes biographies dessinées, c’est un outil formidable pour raconter les gens de façon non académique et en même temps très précise. Pourquoi tu ne ferais pas ça pour mon père ?" Je ne voyais qu’elle car son regard est toujours bienveillant, jamais sarcastique. Elle m’a répondu : "Non, ton père n’est pas une femme !"

L’irréductible féministe finit par recouvrer la raison et trouve la solution : faire d’Anne son héroïne, l’embarquer dans le roman DES Goscinny. "Ca m’a intéressée de travailler sur un double portrait : la transmission père-fille et la vie de René jusqu’à la naissance d’Astérix en 1959, explique Catel. Je lui ai proposé l’idée de cette mise en abyme par mail... et Anne ne m’a pas répondu. Un mois après, je reçois enfin sa réponse: "Depuis ton message, Je vais voir mon psy tous les jours !". Car pour Anne, hors de question d’être mise en avant : il n’y a qu’un seul héros dans la famille, son père !

Tel Vercingétorix, elle finit pourtant par déposer les armes.

Elle ouvre alors à Catel sa malle aux trésors : premiers dessins, caricatures, scénarios originaux qui vont enrichir, sans la dénaturer, la belle bio. Mais surtout, Anne lui livre prés de 1000 pages d’interviews.

Catel fonce bille en tête dans ce travail de Romain. "J’ai passé des mois à remettre bout à bout ses propos comme dans un puzzle. C’était de la dentelle de recréer son histoire avec sa propre voix, se souvient-elle. Sauf que Goscinny occulte certains passages de sa vie, parfois très importants. C’est là que mon idée de départ à trouvé sa raison d’être, Anne est venue palier les manques." À commencer par la mort de ses oncles et de son cousin, victimes de la Shoah, tragédie dont ne parla jamais le pudique Goscinny. Mais Catel, qui raconte les années

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bonheur du jeune René en Argentine jusqu’à la perte de son père, sa relation fusionnelle avec sa mère et ses années de vaches maigres, tombe aussi sur des pépites : René illustrateur de "La fille aux yeux d’or" de Balzac, un exemplaire qui n’existe pas à la Bibliothèque nationale... Et pour cause, c’est un faux réalisé par son tonton. On découvre aussi que Goscinny a tenu la plume d’une certaine Liliane d’Orsay dans un magazine féminin et dispensé ses conseils aux dames, dont l’une d’entres elles voulu à apprendre comment asseoir à table un évêque, un PDG et un académicien. Farceur impénitent, Goscinny se grilla en répondant: "Le cul sur une chaise, c’est plus confortable !"

Ce livre est un bel hommage à René Goscinny. Aurait-il pu être cosigné par Anne ? "J’ai juste été un ange bienveillant, tempère la fille du génie gaulois. L’histoire, c’est celle de Catel...Parfois, j’intervenais pour dire, "là, mon père n’aurait pas dit ça comme ça".

Je connais tellement son œuvre et son champ lexical que, comme une musicienne, j’ai l’oreille absolue pour tout ce qui le concerne."

"Moi, j’ai trouvé extraordinaire de collaborer avec Anne rebondit Catel, car j’ai l’impression que son père s’est réincarné en elle. J’entends son humour, sa voix, ses yeux, elle parle comme lui !"

Leur duo est désormais aussi inséparable que celui d’Astérix et Obélix. René Goscinny doit bien rire, de là-haut, d’avoir réussi à sceller une telle complicité et forgé un tandem aussi explosif que de la potion magique.

Laurent Dorf

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LIVRES Agnès Ledig Dans le murmure des feuilles qui dansent

Anaëlle, une jeune femme dont la vie a été bouleversée par un accident, se reconstruit doucement, entre son travail et sa passion pour l’écriture. En cherchant des informations pour le roman policier qu’elle est en train d’écrire, elle va entamer une correspondance avec un procureur de la région. Thomas est menuisier, mais il délaisse son atelier. Tous les jours, il raconte des histoires merveilleuses d’arbres et de forêt pour mettre un peu de couleurs dans la chambre d’hôpital de Simon, son petit frère. Chacun se bat à sa manière contre la fatalité. Mais est-ce vraiment le hasard qui va sceller leur destin ? Agnès Ledig noue dans ce roman une histoire simple et poignante où des âmes blessées donnent le meilleur d’elles-mêmes et nous rappellent, avec l’aide de la nature, que la vie est plus forte que tout.

Simone Veil L’aube à Birkenau

Récit recueilli par Daviv Teboul "La guerre avait fauché une génération.

Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n’avaient ni argent ni vêtements à m’offrir, c’est une voisine qui m’a secourue avec une robe et des sousvêtements. Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée.

Ma soeur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre. Nous faisions semblant de vouloir continuer".

Amir Gutfreund Sous le signe du corbeau

Robert Harris J’accuse

Par un froid matin de janvier 1895, on dégrade un traître à l’Ecole militaire.

Partout, des cris : "A mort le Juif !" Sur le visage d’Alfred Dreyfus, accusé d’espionnage et à qui l’honneur vient d’être enlevé, rien ne se lit. Pour chacun ici présent, l’affaire est close. Mais pour Georges Picquart, elle ne fait que commencer. Promu à la tête de la section de statistique, celle-là même qui confondit Dreyfus, le colonel met au jour faille sur faille dans le dossier.

Sa conviction d’homme d’honneur ?

Un innocent croupit sur l’Ile du Diable.

Contre les préjugés, contre l’Armée, contre un pays tout entier, Picquart s’entête dès lors à faire surgir l’indicible vérité...

Le héros anonyme de Sous le signe du corbeau ne va pas bien. Le décès de son père a laissé un vide difficile à combler. Sa petite amie l’a quitté après plusieurs mois d’une idylle tendre et passionnée. Ses collègues l’ont licencié de l’entreprise high-tech qu’il avait lui-même fondée. Alors qu’il écoute la radio, notre narrateur apprend qu’une jeune fille de dix-sept ans, nommée Lir Ohayon, est portée disparue près de chez lui, à Haïfa, en Israël. Dans un état d’errance chronique, il développe une véritable obsession pour ce mystère.

Il décide de participer aux recherches organisées par la police entre deux séances de psychothérapie, puis mène sa propre enquête. En essayant de retrouver la jeune fille, c’est lui-même qu’il veut sauver. Sous le signe du corbeau est le récit drôle et subtilement politique de la renaissance d’un homme qui a tout perdu.

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Le Consumer Electronics Show (CES) est le plus grand lieu de rassemblement au monde pour les professionnels des technologies grand public et se déroule depuis 50 ans. Il vient de s’achever à Las Vegas. Le salon lui-même est énorme, avec plus de 4 500 sociétés exposantes réparties sur 11 sites officiels. Plus de 170 000 participants de 160 pays se sont déplacés en ce début d’année.

A

u CES tout le futur technologique y est présenté : des produits pour la maison intelligente et la mise en réseau 5G, les écrans 8K, la conduite autonome et à l’intelligence artificielle. La révolution florissante entourant ces deux dernières technologies stimulera l’innovation dans tous les produits, des ordinateurs portables aux gadgets intelligents et des téléphones aux robots.

L’une des plus grandes tendances attendues pour 2020 est les lunettes intelligentes, une tendance qui place les écrans d’ordinateur dans des verres et offre aux utilisateurs une couche visuelle d’informations sur le monde, des alertes personnalisées et des expériences interactives. Il est possible que nous voyions également une technologie de reconnaissance faciale qui identifie les personnes en fonction des contacts des réseaux sociaux, de l’identification de l’appelant et des messages texte.

Au CES 2020, la révolution passe par les annonces des constructeurs afin que tous ces écrans TV soient remplacés par des panneaux OLED dans des formats ultra-fins, qui sont pratiquement transparents. Ils se connectent également sans fil à toutes les sources de contenu à proximité, tout comme l’association d’un casque Bluetooth. Panasonic a même présenté un écran OLED de 240 pouces qui peut couvrir un mur entier !

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De grandes entreprises comme Samsung, Sony, Microsoft, Amazon, Intel, Google et Facebook utilisent le salon comme un endroit pour présenter leurs derniers et meilleurs produits. Les tendances numériques couvrant toutes les nouvelles technologies les plus excitantes, y compris les téléphones 5G, les ordinateurs portables à double écran, les téléviseurs 8K et plus encore, y furent présentés. En résumé, tout ce que vous aurez chez vous dans les 5 prochaines années

Annonces et lancements de produits

SAMSUNG

Le fabricant sud-coréen a présenté ces téléphones pliables, encore très excessifs au niveau du prix (autour de 2000 euros), c’est l’avenir annoncé pour tous les constructeurs. Le département TV QLED de l’entreprise a poussé très loin les innovations avec un téléviseur QLED sans lunette. L’année dernière, nous avons vu le lancement du téléviseur 219 pouces et un premier aperçu des nouvelles fonctionnalités du système d’exploitation Tizen. Samsung proposera aussi de nouveaux ordinateurs portables ou Chromebooks cette année.

SONY

Avec le nombre de fuites sur la PlayStation 5, Sony a été "obligé" de parler de la PS5. Pas de grandes révélations sur scène, mais les journalistes ont littéralement harcelé les employés de Sony à propos de la console de nouvelle génération. Nous pourrions en savoir plus sur l’appareil le mois prochain. En dehors de PlayStation, Sony a présenté une nouvelle offre de produits TV et audio.

MICROSOFT

Microsft va avoir une année 2020 très riche avec la gamme Surface : Surface Neo et Duo pliables.

LG

La marque lance une série de nouveaux téléviseurs OLED, y compris l’annonce d’un téléviseur OLED transparent.

Mais aussi de nouveaux ajouts à sa gamme d’appareils électroménagers et un nouveau smartphone.

Depuis son premier salon en 1967, CES a été la plate-forme de milliers de lancements de produits qui ont marqué des jalons dans l’histoire et l’évolution de la technologie, notamment : • Magnétoscope (magnétoscope), 1970.

• Lecteur de disque laser, 1974.

• Caméscope, 1981.

• Disque compact, 1991.

• Système numérique par satellite (DSS), 1994.

• Disque numérique polyvalent (DVD), 1996.

• Radio satellite.

• Microsoft Xbox et TV plasma, 2001.

• TV OLED, 2008.

• TVHD 3D, 2009.

• Tablettes, netbooks et appareils Android, 2010.

• Appareils intelligents, 2011.

• Ford’s Electric Focus, 2011.

• Technologie de voiture sans conducteur, 2013.

• 4K UHD, réalité virtuelle, systèmes sans pilote, 2015.

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MODE

LES TENDANCES PRINTEMPS-ÉTÉ 2020 Gypset Il y a comme un air de Janis Joplin sur les podiums de la saison. La mode mets l’accent sur le thème "Seventies bohèmes-rock".

Place à des silhouettes hippies auréolées d’impressions d’ailleurs, dans un registre néo-Woodstock.

(De gauche à droite : Dior, Etro, Celine par Hedi Slimane)

Le Crochet Esprit Jeanne Birkin transportée en 2020 bercée d’un souffle bohème.

Robes, sacs en macramé s’imposeront cet été comme des incontournables de notre garde robe dans des tons monochromes et des matières naturelles.

(De gauche à droite : Alexander MC Queen, Marrine Serre, Céline, Celine par Hedi Slimane)

Fleurs artisanales

Au printemps prochain, elles s’infiltrent partout dans un esprit artisanal : peintes à la main sur des manteaux, des robes,... imprimées comme sur des lithographies.

(De gauche à droite : Mui Mui, Louis Vuitton, Paco Rabbane) 32

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MODE Jeux de plissés Plat, soleil, régulier ou asymétrique...

Le plissé symbolise le luxe discret de la bourgeoise mais se permet cette saison toutes les fantaisies.

(Lanvin, Hermès)

Ponchos

Charme folk, esprit bohème et note nomade : Le poncho remplacera la cape de cet hiver.

(De gauche à droite : Isabelle Marrant, Erdem, Etro)

L’éponge

L’écologie

La fashion week ne pouvait ignorer la question de l’environnement, alors que se déroulait le sommet de la jeunesse sur le climat. Imprimés jungle (un écho à la forêt amazonienne), déluge de tonalités vertes, la mode se positionne dans un développement durable.

(De gauche à droite : Vivianne Westwood, Marinne Serre, Stella Mc Cartney)

Le tissu éponge arrive dans le dressing féminin à travers des tenues confectionnées dans cette matière balnéaire, colorées. Les créateurs taillent dans la classique serviette blanche des robes bustiers à porter avec le turban autour des cheveux ou des manteaux peignoirs.

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TORAH

Rêvons nos vies et vivons nos rêves !

M

aïmonide dit que deux forces principales guident nos actions : l’émotion (l’imagination) et l’intellect (l’esprit). Ils sont les principaux pouvoirs mentaux sur notre volonté (Ratsone) d’agir et de réagir dans une situation donnée. Selon notre tradition, le sommeil est 1/60ème de la mort et lorsqu’une personne est endormie son esprit dort avec elle. Alors que l’imagination, qui est généralement asservie à l’esprit, est laissée libre d’agir comme elle l’entend, c’est l’origine des rêves.

Tout est possible dans les rêves, il n’y a pas de conséquences dans la réalité. Un rêve peut nous révéler nos pensées intimes les plus secrètes et les plus refoulées, nos peurs, nos aspirations, nos désirs. C’est ainsi que Freud leur attribue un rôle d’exutoire des pulsions et frustrations. Le talmud Berakhot 55b, cite trois sortes de songes qui s’accomplissent: "un songe matinal, un songe d’un ami qui nous concerne, un songe interprété au milieu même d’un songe."

Si les rêves sont des vues et événements imaginaires que l’on voit dans son sommeil, le premier livre du Pentateuque dont nous terminons la lecture hebdomadaire en ce début d’année séculaire, relate avec force détails un grand nombre de rêves fondateurs de notre histoire. Ainsi le livre de la Genèse est aussi appelé le livre des rêves (Dreams Book). Le récit commence avec le rêve du roi Avimelekh qui veut prendre Sarah l’épouse d’Abraham, ensuite vient la vision-promesse divine à Abraham quant à sa descendance, suivis des rêves de Jacob avec son échelle qui touche le ciel et lorsqu’il est avec son beau-père Laban qui lui-même est averti par Dieu de ne pas nuire à Jacob. Bien sûr les rêves de Joseph et ses frères et ceux du panetier et de l’échanson dans les geôles d’Egypte et enfin les rêves du Pharaon avec les sept vaches.

Dans le traité du Talmud Berakhot 55.b le sage Raba a déclaré "que les rêves ne sont que les reflets du cœur, car ils ne montrent à personne dans son rêve quoi que ce soit qu’il ne pense pas, comme un palmier en or ou un éléphant traversant le chat d’une aiguille."

Job 33, 16-17 de son côté nous apprend que "Dans un rêve, une vision de la nuit, ... alors Il (Dieu) ouvre les oreilles des hommes... afin qu’Il puisse guider l’homme dans sa conduite" Dans Oroth hakodesh du rav Kook part.1 page 226 "Les grands rêves sont le fondement du monde... Les rêveurs sont les prophètes... Grande est l’erreur de se vanter d’une réalité médiocre, alors que seul le rêve libre et rebelle à une réalité étroite est vraiment la vérité la plus vitale de la réalité ..."

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Selon le Zohar I, 183b, "rien ne se matérialise dans le monde qui n’ait été d’abord révélé à une personne dans un rêve" La racine hébraïque du mot rêve est H/L/M et on la retrouve dans Berechit une cinquantaine de fois sous différentes constructions et conjugaisons. Les lettres pour désigner (Halom) un "rêve" deviennent (Lohem) c’est dire "combattant". La racine se retrouve dans (Melah) "sel" et par un renversement des lettres dans (Lehem) qui signifie "pain". La même racine sert à écrire (Mahal) la "maladie", "maladie", (Mehila) pour dire "pardon" et (Hamal) qui exprime la "compassion".

Les humeurs négatives sont comme un rêve car elles sont créées par l’imagination de l’individu et par son interprétation personnelle. L’acronyme de rêve en hébreu renferme en lui l’anxiété et le stress qu’il faut combattre en guerrier ‫מלחמה‬ (Milhama) "la guerre" jusqu’à changer la réalité. Le rêve positif vient à ceux qui savent pardonner (Mehila) pour passer de la maladie (Mahala) voie sans issue au sentiment de compassion . De la même racine nous trouvons le mot (Ahlama) qui signifie "guérison" à la fois physique et mentale. On remarquera aussi que le mot "Holam" qui sert à désigner le point voyelle "o" serait d’après la Kabbalah dans le sefer Bahir (40) "l’âme et son nom est holem (rêveur) ; si tu lui obéis, tu guériras ton corps dans les temps à venir. Mais si tu te révoltes contre elle, tu tomberas malade, et elle aussi". Les rêves sont nécessaires et bons pour la santé.

"Un rêve qui n’est pas interprété est comme une lettre qui n’est pas lue, il se réalisera même si l’on n’en est pas conscient" Zohar I 183b, 199b et de nous mettre en garde "on ne doit jamais raconter son rêve à n’importe qui, si ce n’est à quelqu’un qui vous aime".

L’interprétation du rêve est toute aussi importante que le rêve lui-même Les rêves ne sont donc pas un luxe mais une nécessité fondamentale.

Sachant qu’on estime qu’un individu rêve en moyenne 100 minutes soit 1 heure 40 minutes chaque nuit, ainsi, une personne de 60 ans aura passé environ 5 années de sa vie à rêver et au total 20 années à dormir ! Si c’est vrai une citation d’Antoine de Saint-Exupéry nous fera le plus grand bien : "Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité."

Prosper Abraham ABITBOL Kehila francophone Torat Moshe Tel Aviv Conférences du rav tous les chabbat matins à 10h15 Beth Hahayal Weizman 58 Tel Aviv Abitbolcenter@gmail.com

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Par Sandrine Houta

Envie de changement ?

Si vous osiez le BLEU CANARD, la couleur dont tous les décorateurs raffolent.

Cette nuance est aussi plus facile à utiliser dans un intérieur. Le bleu canard magnifie le décor, n’hésitez pas à l’utiliser dans votre nouvel aménagement ou pour repenser l’ambiance de votre pièce.

Le bleu est une couleur à la vertu calmante. Le vert, pour sa part, invite davantage l’harmonie de l’esprit. Il est donc facile de comprendre qu’en réunissant ses deux nuances, le bleu canard invite au confort et à la sérénité.

LE BLEU CANARD, DANS QUELLE PIÈCE LE PLACER ?

Le bleu canard trouvera sa place aussi bien dans une cuisine, un salon, une chambre à coucher, une entrée, une salle de bain.

Attention cette couleur bien que calme, est une couleur profonde, qui aura tendance à réduire la superficie de la pièce. C’est pourquoi il faudra la marier dans une cuisine avec des élément blancs ou en bois clair pour une déco plus naturelle. Idem pour votre salon, optez pour des accessoires dans des tons plus clairs.

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QUELLES COULEURS ASSOCIER AVEC LE BLEU CANARD ?

Les couleurs qui se marient bien avec le bleu canard sont le jaune moutarde, le corail, l’orange et le chocolat. Il peut également si il n’est pas trop foncé, s’accorder avec du gris et du rose poudré.

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CHAIER DE JEUX

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