TiptopTelaviv avril 2016

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tiptoptelaviv.com

Le Magazine du meilleur de la Culture, Loisirs, Musiques et Spectacles, Art & Déco en France et en Israël

AVRIL 2016

Guillaume Musso "La fille de Brooklyn" un roman ambitieux

Joseph Dadoune

Rencontre avec un artiste incontournable de l’Art Contemporain

tiptoptelaviv junior Le concentré 100% junior Exemplaire gratuit

Elie Chouraqui Retour gagnant !

Claude Lelouch

Le cinéma, sa plus belle histoire d’amour


Avril 2016


Sommaire TIP TOP GUEST

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Elie Chouraqui Claude Lelouch Guillaume Musso

TIP TOP ART MODE DECO

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Joseph Dadoun Repérages

TIP TOP CULTURE

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High-Tech Agenda Livres

TIP TOP SERVICES

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Juridique

TIP TOP JUNIOR

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Tiptoptelaviv Junior Magazine

TIP TOP BIEN ETRE

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Déodorant ou anti-transpirant ? Les aliments qui rendent "happy"

TIP TOP LOISIRS

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Escape Room

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habadabada, chabadabada". Cet air de Francis Lai restera inoubliable pour les "uns et les autres". Claude Lelouch a fait le déplacement en Israël, pour présenter son dernier film. Il nous a accordé un entretien exclusif à son hôtel, après avoir marché le long de la promenade de Tel Aviv, tout en observant les hommes et les femmes. A 78 ans il se sent encore plus libre de vivre toutes ses vies, d’aimer toutes ces (ses) femmes. Claude Lelouch a donné sa chance à de nombreux jeunes acteurs. Il le fera encore avec 24 acteurs inconnus dans son prochain film, parce qu’il sait lire sur les visages et sait immédiatement s’il a l’envie d’aimer. "L’envie d’aimer", c’est ce que le réalisateur aux 45 films, a fait avec Elie Chouraqui, lors de leur première rencontre, en lui offrant sa chance au cinéma. Hasard amusant que ce chiffre "45", qui marque cette année, quarante cinq ans d’amitié entre eux. Elie Chouraqui nous a accordé un entretien à Paris, afin d’évoquer "L’origine de la violence", son nouveau film. Mais aussi le retour de son spectacle musical "Les Dix commandements". Tout comme Claude Lelouch, il nous parle de ses acteurs fétiches, de son cinéma, et du sentiment de bien-être qu’il éprouve lorsqu’il vient en Israël, le poussant à faire son alyah en 2013. Art toujours avec Joseph Dadoune, artiste d’art contemporain, reconnu internationalement. Il nous a ouvert les portes de son studio de Tel Aviv, là où les éléments naturels viennent achever les œuvres qu’il imagine. Tiptoptelaviv le Mag : 9e ! Votre soutien s’exprime à travers vos abonnements et vos messages de sympathie. Sans vous et sans nos annonceurs nous ne pourrions être présent chaque mois. Merci de votre fidélité. Bonnes fêtes de Pessah. Sandrine Houta Dorf Directrice de la publication

Laurent Dorf Rédacteur en Chef

Tyoulim, Découverte d’Israël

TIP TOP EDUCATION

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Moteur... Action !

Groupe Progress

Rejoignez-nous sur www.tiptoptelaviv.com et sur Retrouvez l'édition digitale de votre magazine sur votre smartphone, tablette ou ordinateur.

Directrice de la publication : Sandrine Houta Dorf | Directeur de la rédaction : Laurent Dorf Publicité : +972 (0)54 7833227 | Graphisme : Yeochoua Allia : jean_a@netvision.net.il Courriel : Contactiptoptlv@gmail.com - Crédit photo pour la couverture : Délai de remise des éléments publicitaires et rédactionnels du numéro de Mai 2016 : 25 Avril 2016. Remerciements particuliers : Caroline Boneh et Gad Bensimon La rédaction décline toute responsabilité d’une part quant au contenu des textes, qui n’engagent que leurs auteurs et d’autre part, des annonces publicitaires (comme la cacherouth des restaurants). La direction se réserve le droit de modifier, réduire les textes proposés. TipTopTelAviv le magazine, n’accorde aucune exclusivité. Les articles et maquettes publicitaires restent la propriété exclusive de TipTopTelAviv et ne peuvent être reproduits d’aucune façon sans accord préalable écrit. Ce magazine contient des enseignements de la Torah. Mettez le dans la Gueniza après lecture et évitez de l’introduire dans les endroits incompatible à son respect.

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Elie Chouraqui, un retour gagnant ! Elie Chouraqui sera invité par France Télévision pour commenter les JO d’été en août 2016 au Brésil, dans la spécialité sportive qu’il connaît bien: le volley ball. Il se confie pour TipTopTelAviv sur le cinéma et son prochain film, la photographie sa passion cachée, et le retour des "Dix commandements".

Depuis des années, le public attendait la sortie de votre nouveau long métrage. C’est enfin le cas le 27 avril, date de sa sortie sur les écrans français. Elie Chouraqui : C’est en effet mon actualité immédiate, avec la sortie de "L’origine de la violence", inspiré du livre écrit par Fabrice Humbert. C’est l’histoire d’un garçon goy et normand, professeur de français à Paris dans un lycée franco-allemand interprété par Stanley Weber, et qui fait une thèse sur la résistance aux nazis en Allemagne. Il va se rendre à Valmar pour enquêter, ainsi qu’au camp de Buchenwald. Et là, il tombe sur la photo d’un déporté qui est le portrait craché de son père lorsqu’il était plus jeune. Un choc! Depuis qu’il était enfant, il ne comprenais pas certaines choses et éprouvait des angoisses. Il dit même au début du film «qu’il a vécu dans les ténèbres». Il revient à Paris et rencontre son père que joue Richard Berry. L’homme qu’il a vu est interprété par mon fils, César Chouraqui, dont on va comprendre qu’il est en fait son grand-père, joué par Michel Bouquet. Il interroge son père à qui lui explique avoir vu cette photo de ce déporté, ce à quoi son père lui répond, que nous avons tous des gens qui nous ressemblent! Mais le fils est persuadé du contraire et va commencer à enquêter, et là, la terre s’effondre sous ses pieds. Il va faire un voyage d’initiation et de rédemption, où il va enfin endiguer sa violence et toutes ses angoisses, pour comprendre qui il est finalement. Vous semblez très attaché à la réussite de ce film. EC : Je considère que c’est mon meilleur film. Le plus abouti en tout les cas. C’est un film sur lequel j’ai passé beaucoup de temps. Je me suis obstiné car je savais que le résultat serait à la hauteur du sujet traité. Nous avons d’ailleurs organisé de nombreuses projections pour la presse, et dont les retours sont positifs. 6

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Cette année 2016 est votre année, puis que vous allez remonter les "Dix commandements" à Paris en novembre prochain. EC : Il n’y a jamais de hasard. 16 ans après et 1 million huit cent mille personnes, je pense que beaucoup de spectateurs vont le découvrir pour la première fois. J’avais l’envie de le refaire depuis très longtemps. C’est un chant d’amour, de générosité et de fraternité. J’ai eu l’occasion de rencontrer une personne avec qui je me suis associé, on a remonté une structure et c’était le départ d’un renouveau. On va reprendre pour 4 soirées à Bercy (ndlr : nouveau nom Accor Hôtel Arena), avec la même équipe: Pascal Obispo, Kamel Ouali, Sonia Rykiel. Nous allons retravailler légèrement la mise en scène, améliorer la lumière, mais le spectacle restera le même. Ahmed Mouici qui jouait il y a 16 ans le rôle de Ramsès va être le coach de la troupe et c’est Merwan Rim qui reprendra ce personnage. Joshaa qui était la doublure de Daniel Lévi sera Moïse. Jocelyn Durvel qui jouait Séthi «Pharaon» sera aussi de la partie, ainsi que Anne Warin qui jouait la mère de Moïse. Elle a maintenant l’âge du rôle ! J’aime tellement ce spectacle pour lequel j’y ai mis toute mon énergie, que je me suis dit que toute une génération ne le connaissait pas. Mes enfants ne l’ont jamais vu. Mes premiers enfants étaient petits alors rien que pour cela c’est formidable de les imaginer le voir en live !


Entretien exclusif Pendant des années on entendait que le spectacle allait se monter en Israël. EC : Mais j’arriverai à le monter en Israël ! Je rêve de le monter à Massada. Je pense que j’irai avec une troupe restreinte et prendre des artistes israéliens sur place. C’est un beau projet que j’aimerai voir aboutir dans un proche avenir. Je vois le spectacle en français avec un sur-titrage en hébreu.

Faisons un travelling arrière, sur votre jeunesse et le moment où vous avez fait du cinéma pour la première fois. Racontez-nous comment tout a commencé. EC : Ma première rencontre avec ce métier c’est au travers de mon ami Charles Gérard. J’avais 19 ans, je jouais au Volley Ball sur la plage (ndlr : Elie Chouraqui jouait en équipe de France de Volley). Je finis le service militaire et je lui dis que j’aimerai trouver un métier dans la télévision. Il me présente alors à Claude Lelouch, avec qui le «courant»passe immédiatement et qui me propose d’être stagiaire sur son film «Smic, Smac, Smoc» en 1971. Je suis tombé amoureux de cette expérience. En remontant sur Paris je revoie Claude à qui je parle de mon désir de travailler avec lui. Je deviens alors second assistant sur "L’aventure c’est l’aventure", puis 1er assistant sur le film suivant. Avec Claude c’est une histoire d’amitié qui dure depuis 45 ans.

Vous aimez le cinéma américain et vous avez d’ailleurs tourné en anglais. On pense à « Harrison’s flowers » et "Man on fire". Ces films furent des succès. Vous pensez retourner un autre film en anglais. EC : Et bien je vais vous confirmer que mon prochain film sera tourné en anglais. C’est d’ailleurs beaucoup plus complexe de faire un film aux Etats-Unis. La France a la fameuse « exception culturelle » qui permet de produire près de 300 films par an. Après les deux films que j’ai réalisés en langue anglaise, j’aurais pu en faire d’autres, mais pour cela il aurait fallu que je parte m’installer aux Etats-Unis. Autant aller en Israël c’est un plaisir, mais traverser l’Atlantique et vivre à Los Angeles, est pour moi au-dessus de mes forces. C’est vrai qu’après « Man on fire » on m’a proposé de m’installer en Californie. Je n’avais pas très envie même si je suis passionné par l’Ouest, par l’Amérique et que j’adore y aller. Je vois mes copains qui partent vivre à Los Angeles. C’est une ville épuisante. Hollywood était une tentation, j’adore le cinéma américain. J’aime autant Hollywood et les gros blockbuster que le cinéma indépendant de « Sundance ». Le cinéma s’est globalisé comme beaucoup d’activités. Certains films français reprennent des codes du cinéma américain et inversement. Hollywood a compris dès les années 50 que le cinéma était

Votre cinéma aborde les thèmes de l’amour et de la tolérance. Vous pensez que ces thèmes sont actuels en France ? EC : Je pense qu’on vit une tragédie en France avec les migrants. Que l’on soir incapable d’accueillir un million de migrants en Europe, alors que nous sommes 500 million d’habi- tants, est surréaliste. On est dans un moment qui s’éternise où on n’arrive pas à s’en sortir. Je ne pense pas que la fraternité soit là. Tout est en surface et nos politiques n’osent pas abor- der les problèmes de fonds et dire ce qui se passe. Ils n’osent plus appeler un « chat un chat ». On est toujours dans le politiquement correct. Je suis très admiratif des français. Nous avons de grands entrepreneurs et des intellectuels formidables, mais ils ne sont pas suffisamment mis en avant. C’est comme ci nous avions une vision à court terme. Je suis triste, car j’aime mon pays, mais la génération dernière nous va, selon moi, sacrément déguster. Avril 2016

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Entretien exclusif une industrie. En France on a attendu que Malraux en parle, avec une sorte de mépris pour l’industrie. J’ai fait des films qui m’ont rapporté de l’argent. Mais je n’avais pas à l’esprit l’argent comme moteur de mon cinéma. Les américains ont fait des films pour faire du business. Lorsque je vois « La guerre des étoiles », je suis fasciné. Et ce prochain film en anglais, quel sera son sujet ? EC : Paradoxalement c’est un sujet français, c’est lié à un français, Francis Collomp, qui a été enlevé par Boko Haram et s’est évadé en novembre 2013. Et 90% du film est en anglais. Le reste c’est du nigérien. Un film important dans votre carrière est « Paroles et Musiques » avec Richard Anconina et Christophe Lambert. Ce film pourrait être refait aux Etats-Unis ? EC : Je suis en train d’y penser sérieusement. Parce que je pense que les thèmes de désir de succès de jeunes chanteurs, sont très présents. Il est évident que « The Voice » a apporté plus de facilité. "Harrison’s flower" est arrivé à un moment particulier de votre vie. EC : J’étais à un moment charnière de ma vie. J’avais fait pas mal de comédies. Et au début de l’âge adulte, j’avais d’autres thèmes que je voulais aborder. Ce qui se déroulait en Yougoslavie à 800 km de Paris, était un mystère pour moi. Personne ne savait ce qui se passait exactement, mais on connaissait les exterminations, les camps, la violence folle. J’ai travaillé sur un scénario pendant deux ans et un matin au réveil, j’ai dicté pendant deux heures sur mon dictaphone le scenario pratiquement tel que le film a été tourné. Que vous inspire les noms de ces personnalités : Anouk Aimée, Richard Berry, Richard Anconina, François Mitterrand ? EC : Anouk je l’adore. C’est ma sœur, c’est une femme qui est dans ma vie depuis que j’ai 22 ans. Je la pousse à écrire l’histoire de sa vie. Je pense qu’elle va le faire. Elle a vécue quelque chose d’extraordinaire. Un jour elle m’a sorti une boîte de photos qu’elle avait et l’on peut la voir en compagnie de Chaplin, Groucho Marx, et tant d’autres. Si elle racontait simplement l’histoire de ses personnages, ca serait certainement un livre extraordinaire. Richard Berry c’est mon petit frère. Depuis mon premier film fait avec lui, on n’avait jamais retourné ensemble jusqu’à "L’origine de la violence". Au début de notre ren8

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contre on s’était pourtant juré de tourner tous nos films ensemble. Avec Richard Anconina, on a eu une période où nous étions très proches et la vie nous a séparé. C’est un homme compliqué, difficile à saisir. C’est un acteur remarquable, mais je n’ai pas gardé les mêmes rapports avec lui comme avec Berry. François Mitterrand fut mon espoir et ma déception. Lorsqu’en 1981 il est arrivé au pouvoir, je pensais qu’il allait apporter à la France un grand rêve d’universalité, de fraternité et il a en fait déglingué notre pays. Je pense que ce que nous vivons maintenant à commencer pendant les années Mitterrand : le début des mensonges, de la politique politicienne, de la corruption. Jack Lang a même décidé de déprogrammer la sélection des films présentés à Cannes, pour y mettre des gens plus proche du pouvoir. C’est le premier acte marxiste léniniste en 81. Un de mes films a été déprogrammé trois semaines avant Cannes ! C’était "Qu’est-ce qui fait courir David". On a mis des films avec des metteurs en scène dont je ne me souviens plus des noms, mais qui étaient très à gauche. J’ai bien entendu, tenté de contacter Lang, mais je n’ai jamais pu le joindre.


J’avais trente ans sans la même expérience que j’ai depuis. Une chose pareil arriverait aujourd’hui je m’exprimerai publiquement et amplement. L’acteur principal de ce film était Francis Huster. Il est moins présent au cinéma. Que pensez-vous de son parcours ? EC : Je me pose la question de comprendre pour quelles raisons il s’est éloigné du cinéma. A moins que le cinéma se soit éloigné de lui. Je pense qu’il a eu après "Qu’est-ce qui fait courir David", toutes les possibilités de faire du cinéma. Mais fondamentalement c’est un homme de théâtre. Il a été happé par le théâtre. Et je pense qu’il n’a pas fait les bons choix au cinéma, ce qui a fait qu’il n’est pas devenu aussi important au cinéma qu’il l’est devenu au théâtre. C’est un homme qui était très drôle dans "David". On a eu une grande complicité sur ce tournage. Il a fait beaucoup de film avec Lelouch notamment. Une autre activité artistique que l’on connaît moins de vous, est la photographie. EC : Je suis un grand passionné de l’Afrique et du Kenya en particulier. J’y ai une maison là-bas. A chaque fois que je voyais les gens prendre des photos des autochtones, je me disais, que l’Afrique ce n’est pas ca ! Un jour je suis passé devant un mur et j’ai vu toutes les strates de cette ville de Lamu au Kanya. Rien n’a été détruit alors que la ville fut bâtie au 14e siècle. Mais les gens ont reconstruits sur ce qui était existant. C’est ca l’histoire d’une ville. J’ai alors fait des photos mais de détails, que j’ai agrandis avec un travail de superposition. Je n’arrête pas de prendre des photos, peu importe l’endroit. J’ai envie d’en faire plus. Je vais tenter d’exposer en Israël. Vous avez fait votre alyah en 2013, pour quelles raisons ? EC : C’est un vieux rêve. Je suis venu à 23 ans pendant la guerre du kippour, pour la première fois dans ce pays. Et je me suis dit qu’un jour j’habiterai dans ce pays. C’est très mystérieux le rapport que les Juifs ont avec cette terre. Pourquoi ais-je été ému à ce point en arrivant en 1973, alors que c’était un climat de guerre? Pourquoi j’ai ressenti une telle appartenance ? Je n’en sais rien.

Qu’est-ce qui vous plaît tant en Israël ? EC : Tout ! Lorsqu’on parlait de Los Angeles, je suis comme un « alien ». Mais dès que je suis en Israël, je me sens chez moi. Même dans les rapports avec les gens, qui étaient à l’époque pour certains mal élevés, et que je m’énervais en anglais, j’étais bien ! C’est très curieux. Alors bien entendu il y a la bible, la Torah. Je crois beaucoup à la transmission d’un héritage chromosomique qui rejoint l’héritage culturel. Je suis un Juif de Kippour, mais en Israël je respecte le shabbat. Je transmets cela à mes enfants. Vous n’auriez jamais fait un film comme le «Grand Pardon» ou celui de Pascal Eblé qui montre une certaine image des français juifs. EC : Non jamais ! Ce n’est pas ce que je veux montrer des Juifs ou d’Israël. Je suis scandalisé par ces arnaques qui se déroulent par des juifs depuis Israël, et je considère que la justice israélienne devrait agir plus fermement. C’est de l’escroquerie pure. En plus c’est donner une image d’Israël qui est l’inverse de ce que nous devons montrer au monde. J’ai du mal à vivre ce que j’entends. Que vous inspire Tel Aviv, que vous connaissez bien et quelle est votre vision d’Israël ? EC : Tel Aviv c’est les marchés, la mer, la nourriture et les odeurs. C’est cool ! Los Angeles, c’est tout en voiture, des grands hôtels, pour aller à un rendez-vous il faut faire soixante kilomètres. C’est un peu compliqué ! J’ai deux pays où je me sens capable de vivre c’est la France et Israël. Je veux rester très optimiste sur l’avenir d’Israël. Je pense que l’état d’esprit de ce pays est très fort. Ce qu’en soixante ans ce pays est devenu, son développement, ses infrastructures, est formidable, alors que de l’autre côté en Palestine, c’est une catastrophe ! Ils avaient les moyens de construire des écoles, des universités. C’est terrifiant ce qui s’y passe. J’espère qu’un jour un homme arrivera en Palestine et saura trouver le chemin de la paix. Le peuple d’Israël aurait pu disparaître. A chaque fois il s’est relevé. Je reste confiant. Propos recueillis par Laurent Dorf Photo : LD/Studio Tttlv

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Rencontre avec Ruben Braka, Directeur Général

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nnatel est une société connue par tous les israéliens francophones. Quelques mots sur l’origine de sa création ? R.B. : Annatel a été crée en 2004 par Lirone Chimoni. Son objectif premier était d’apporter des solutions sur-mesure à la population Israélienne francophone, inexistantes à l’époque. Annatel a tout d’abord lancé les lignes fixes avec les premiers numéros virtuels, puis des forfaits mobiles avec appels en illimité vers la France sur les fixes et mobiles, puis l’offre s’est étendue avec les abonnements Internet et TV. Une des valeurs ajoutées de la société Annatel est le service en Français. Y a-t-il une réelle demande ? R.B. : En effet, en dehors de l’offre que nous veillons constamment à étoffer, notre volonté est de pouvoir fournir un service en français aussi bien commercial que technique. Une partie de la population francophone a en effet du mal à lire ses factures en hébreu, ou encore à comprendre les offres parfois complexes des autres opérateurs. Le principe du Sapak et Tachtit par exemple pour les connexions Internet maison peut s’avérer compliqué. Nous proposons donc des offres tout compris avec un accompagnement en français de A à Z. Par ailleurs, le service « à la Française » rassure et aide beaucoup nos clients. 2016 est une année pleine de nouveautés pour Annatel ! Notamment l’ouverture du premier Annatel Store. R.B. : La première boutique Annatel a été ouverte à Natanya sur le Kikar. Il s’agissait d’un projet de longue date pour répondre à la demande de nos clients. Cela nous permet d’avoir un lien au quotidien avec les résidents, mais aussi de faciliter aux touristes l’accès à nos offres dédiées (forfaits Holidays /cartes prépayées). 2016 c’est aussi le lancement d’ d’ANNATEL US avec des offres dédiées aux américains et aux Canadiens. 10

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R.B. : En effet, la mise en place d’une division Anglophone fait parti des nouveautés 2016. Ce projet me tenait particulièrement à cœur de par mes années passées aux Etats-Unis. Tout comme la communauté française, les populations Canadienne et Américaine souhaitent garder un lien fort avec leur pays d’origine à moindre coût. Nous offrons donc des forfaits sur mesure pour les touristes et résidents. Une Alyah française massive est annoncée pour cet été. Comment Annatel prépare cette période ? R.B. : Nous faisons un travail de fond pour accompagner les olims aux mieux en amont de leur arrivée. Le pack Alyah a été crée dans l’objectif de leur permettre de se concentrer sur l’essentiel de leur projet d’Alyah en leur fournissant une offre tout compris. Nous serons par ailleurs, présents comme chaque année au salon de l’Alyah en France au mois de mai. Une petite info exclusive pour Tip Top Tel-Aviv? Annatel lance un département "incubateur" au sein duquel nous souhaitons accompagner financièrement et techniquement de jeunes développeurs dans leurs projets. Nous étudions tous les projets que nous recevons par email à incubateur@annatel.net. Propos recueillis par Laurent Dorf.


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Tic...Tac...Tic...Tac !

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ui n’a jamais perdu des litres de sueur au cours d’un Escape Game en voyant le temps défiler ? Enfermés dans une pièce avec vos amis, le seul moyen de vous en sortir sera de faire chauffer vos neurones. Le phénomène «escape room», ce jeu grandeur nature où les participants ont 60 minutes pour résoudre un certain nombre d’énigmes et retrouver leur liberté, est arrivé en Israël depuis plus d’une année. Il faudra être prêt à fouiller dans les placards, trouver des clés, guetter les indices. C’est à Tel Aviv que le concept venu de Hongrie s’est développé et déchaîne les israéliens. Encore marginale il y a un an, l’activité y est aujourd’hui proposée dans une dizaine de lieux. Et même si en moyenne 50% des équipes seulement arrivent à s’en sortir, les salles ne désemplissent pas. « Locked » est certainement l’un des plus créatifs. Les équipes de 2 à 9 personnes se retrouvent dans une des pièces pour élucider le mystère proposé. Adultes et enfants passeront un moment convivial et de partage, que ce soit pour un anniversaire, ou pour passer un bon moment en avec vos amis ou en famille. Essayer le laboratoire secret (jusqu’à 6 personnes), la scène du crime (5 personnes), ou «Tesys 2.0» (6 personnes). Les enfants de moins de 16 ans doivent être accompagnés d’un adulte. 10% de réduction pour les soldats. Réservations par internet. 12

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Locked Escape Game | www.locked-games.com 26 rehov Tchernichovsky, Tel Aviv (au sous sol) 3 rehov Hapelech, Tel Aviv (au sous sol) Tél : 03-3741 695 | Ouvert 7/7 de 9h à minuit.


S’ÉMOUVOIR, DÉCOUVRIR, SE RENOUVELER C’est le printemps chez Tollman’s


Rencontre avec Didier Sitbon, co-fondateur du Groupe d’Education Progress

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rogress est un groupe d’éducation secondaire et supérieur bien connu de la communauté Juive Parisienne avec 8 établissements et plus de 1600 étudiants à Paris et Boulogne. Vous avez annoncé l’ouverture la rentrée prochaine d’un établissement à Tel Aviv. Quelles sont les raisons de cette initiative ? Didier Sitbon : Depuis quelques années, nombre de jeunes bacheliers décident d’entamer leurs études supérieures en Israël avec la bénédiction de leurs parents le plus souvent restés en France ou bien récemment arrivés en Israël. Par notre position, nous sommes en contact avec ceux qui ont tenté l’aventure. Le résultat reste encore mitigé quant à leur véritable intégration dans le système d’éducation supérieure et plus tard dans le monde professionnel israélien. Nombre d’entre eux abandonnent la voie universitaire, ou décide de faire l’armée en remettant à plus tard la question de leur admission et le retour est souvent très difficile... Quelles sont les sources de ces difficultés ? DS : Bien sur l’éloignement de la structure familiale et la perte de repères, mais aussi : - la valorisation du cursus français déjà réalisé, - la méconnaissance des études supérieures en Israël, - le changement radical de système et de culture et la maitrise de l’hébreu Il était nécessaire de créer un programme qui puisse être complètement adaptée à la mentalité française tout en s’ouvrant au système d’études supérieures et à la culture israélienne. Quels sont vos projets ? DS : Nous ouvrons à la rentrée prochaine une Mehina pour les jeunes bacheliers qui souhaitent se préparer pour intégrer les Universités Israéliennes, ainsi que deux Terminales, S et ES. Progress TLV sera le 4eme lycée du groupe Progress. Nos lycées travaillent tous sur le même modèle pédagogique, avec les mêmes méthodes, la même progression des apprentissages, une coordination du corps professoral sous la direction de 14

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professeurs référents basés à Paris. Les étudiants bénéficient des mêmes outils et des mêmes supports, notamment l’accès à Channel Progress; des cours de révision interactifs après l’école et une bibliothèque de séances disponible online en Replay. Prépa Progress TLV – est la seule Mehina indépendante qui propose une véritable orientation pour chaque étudiant en accord avec son profil et ses centres d’intérêt. C’est aussi la seule Mehina conçue par des professionnels reconnus de l’enseignement secondaire et supérieur en France. Nous connaissons les jeunes bacheliers français et nous savons comment les pousser à l’effort pour obtenir de leur part de meilleurs résultats. C’est l’ADN même de Progress. Nous avons fait notre renommée depuis 22 ans, grâce à nos méthodes d’encadrement et de suivi de nos élèves afin d’améliorer leur niveau scolaire et leur taux de réussite aux examens. Troisième particularité. C’est une préparation intensive à la hauteur de l’enjeu. Prépa Progress TLV est la seule Mehina qui permet de travailler sur les 4 clés qui ouvrent toutes les portes des Universités en Israël : les notes au Bac, aux psychométriques, le niveau d’hébreu et d’anglais. Nous travaillons sur ces 4 sujets avec plus de 30 heures de cours par semaine pour améliorer le profil de l’étudiant. A quel endroit peut on vous retrouver? DS : Nous serons au 37 rue King George, en plein coeur de Tel Aviv. Un hébergement est proposé à la même adresse gérée par l’Agence Juive.

Pour toutes les personnes intéressées, nous organisons une soirée de présentation le 26 Avril à 18h30. Il est nécessaire de s’inscrire préalablement sur notre site www.progress-tlv.com A très bientôt ! Propos recueillis par Laurent Dorf


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Par Maître Nethanel Serval Meyer

Acheter un appartement en Israël, Mode d'emploi

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ontrairement à ce qui se pratique en France, les transactions immobilières en Israël nécessitent l’intervention d’un avocat. Celui-ci se chargera en amont de la signature, de toutes les vérifications juridiques liées au bien : - auprès du Tabou (cadastre) les titres de propriétés. - auprès de la Mairie, afin de s’assurer entre autre qu’aucune construction illégale n’ait été réalisée et les surfaces respectées. Il arrive que le propriétaire suggère au client d’établir et de signer un "Zirhon devarim" (protocole d’achat). Dans ce cas, il est vivement déconseillé de signer ce document sans consulter un avocat. Le zirhon devarim étant un contrat à part entière, engageant les deux parties, peut s’avérer être extrêmement problématique s’il n’est pas rédigé d’une manière professionnelle. L’avocat fera une mise au point avec les parties sur les modalités de paiement date de remise des clés, pénalités de retard etc. Si le vendeur est une société de construction, les vérifications de manière générale seront plus nombreuses et compliquées. Le contrat se compose en général de cinq parties : A) Les participants du contrat. B) Descriptions et caractéristiques juridiques et commerciales du bien. C) Les modalités de paiement et date de livraison. D) Les garanties. E) Engagements des parties concernant le contrat.

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Une fois le contrat signé, l’avocat se chargera immédiatement d’une inscription au cadastre appelé "éharat azara", afin que le propriétaire ne puisse revendre l’appartement a une tierce partie. La déclaration fiscale se fera obligatoirement dans un délai de trente jours suivant la signature du contrat. L’acquéreur ainsi que le vendeur seront tenus de régler les taxes concernant l’achat et la vente de l’appartement. La taxe d’acquisition appelée « mass réhicha » sera réglée par l’acquéreur. Outre les frais de taxe d’acquisition il vous faudra prendre en considération les frais annexes tel que les frais d’agence immobilière qui se montent jusqu’à 2% HT de la valeur du bien immobilier. Les honoraires d’avocat, varient entre 1% et 2% HT de la valeur du bien immobilier. Vu les implications diverses en matière fiscale nous vous conseillons vivement de faire appel à un avocat spécialisé en immobilier qui optimisera au maximum vos intérêts dans tout les domaines. Pour un complément d’information sur le montant des taxes d’acquisitions consultez le tableau sur notre site : www.isravocats.com Bienvenue en Israël, Mazal tov et Hatslaha !!! *Cet article ne peut être assimilé à une consultation juridique et ne doit être entendu que comme une source d’information générale.


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Repérages

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PASSION BOHEME

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’esprit bohème s’installe en force! C’est l’été, vous avez envie de couleurs, de voyage, de liberté ? La décoration de style bohème correspond tout à fait à cet état d’esprit. Alors pourquoi ne pas apporter quelques touches bohèmes à votre jardin, votre salon, ou tout simplement adopter votre style vestimentaire dans un esprit bohème.

Couleurs

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: vives (rouges, roses, safrans et fuchsias rehaussées d’une touche de turquoise) à mélanger avec des motifs, utilisez à outrance des patchworks aux dessins multiples.

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1/5 : Sandale et Bracelet, KURE : 15, rehov Frishman | 2 : Robe fleurie, Zara | 4 : Jupe, Zara | 6 : Tapis, Ikea | 7 : Sac, KURE 3/8/11 : Coussin, Saladier et Bougeoire, GINGER | 15/22 : pochette et Robe pompon, TESS : 37, rehov Sheinkin 18

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Accessoires

: crochets, tissus et couvertures bariolées, accumulation de coussins. Ajoutez quelques objets d’inspiration Roumanie ou des Pays Baltes pour l’ornementation.

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Eclairage : guirlandes lumineuses,

bougies dans des photophores, lampe avec tissu de couleur. 21

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12/19 : Bague et Collier Rosa or blanc, ALESSANDRA SABEN : www.alessandrasaben.com | 9/14/20 : Sac bourse, pochette, collier OSNAT MOR : 34, rehov Shenkin | 18 : Top dentelle, Boutique TESS | 17 : Chaussure, BOUTIQUE ELISE : 25, rehov Shabazi | 13 : MY BAG : 201, rehov Dizengoff | 16 : Robe longue, NUMERO 13, 13 rehov Shabazi Avril 2016

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Claude Lelouch, reporter de la vie Venu présenter en Israël son dernier film "Un + une", lors du 13ème Festival du Film Français, Claude Lelouch s’est confié à TipTopTelAviv dans un entretien en tête à tête, depuis son hôtel de Jaffa.

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lsa Zylberstein disait que jouer dans un film de Claude Lelouch c’était un rêve de petite fille. Vous concernant était-ce un rêve de la voir jouer dans un de vos films ? CL : Les metteurs en scène sont comme des gens qui vont au restaurant ! Il y a des jours où on a plus faim. Et lorsque nous choisissons un acteur, on a envie de le manger, de le dévorer, de le consommer. Elle est arrivée au bon moment, alors que j’avais besoin d’un personnage comme elle est dans la vie : vivante. Elle a tous les dons et aime jouer la comédie par-dessus tout. Elle est arrivée dans ma vie au bon moment. Tout ce qui nous arrive, aux uns et aux autres, vient à un moment capital de nos vies. A un moment le fruit peut se décrocher. Je l’avais rencontré alors qu’Elsa était plus jeune, mais elle n’était pas prête pour mon cinéma. Le temps et ce qu’elle a fait l’a préparé. Je crois beaucoup à tout cela. C’est valable de façon générale. Il y a des moments où nous sommes plus prêts pour réussir à faire telle chose. C’est très compliqué de faire un film car on met en route une armée, et il faut qu’elle aille dans le même sens. Je suis très heureux de l’avoir rencontré car cette fille a tous les talents. Elle est généreuse et prête à consacrer sa vie au théâtre et au cinéma. Elle ne triche pas. C’était un rôle très difficile parce qu’elle devait être un peu agaçante au départ, et avec le temps qui passe on s’aperçoit que cette femme est parfaite. En voyant à l’écran Elsa Zylberstein donné la réplique à Jean Dujardin dans "Un + une", le résultat est magnifique. Vous magnifiez littéralement vos acteurs, et le spectateur éprouve immédiatement une énorme sympathie à leur égard. A moins que cela soit pour les rôles qu’ils interprètent ? Le fossé est si étroit que l’on peut d’ailleurs s’y perdre. CL : C’est vrai que le couple de cinéma qu’Elsa et Jean forment, fonctionne parfaitement. La plupart des couples ne marchent pas, car ils font trop confiance à leur apparence. Les gens dans les histoires d’amour font trop confiance dans le premier contact, qui est un contact "d’escroc" pour lequel le physique joue un rôle trop important. Alors qu’un couple a besoin de fils invisibles, de complémentarités, de points communs et d’oppositions. C’est très complexe ! Les histoires d’amour sont plus difficiles de nos jours car nous sommes devenus plus exigeants qu’avant. On ne veut pas 20

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confier notre corps et notre personnalité à n’importe qui alors on fait passer des examens de passage aux gens, mais c’est ce que j’ai essayé de faire passer comme message dans ce film "Un+Une". Et Elsa ainsi que Jean rendent à l’écran la complexité de ces rapports amoureux, de façon admirable. 45 films c’est ce qu’auraient pu être 45 livres sur le thème des relations entre les hommes et les femmes. Mieux qu’une pléiade ! CL : Et le sujet est infini... Après moi des milliers de metteurs


en scène feront des centaines de films sur ce sujet de l’amour et des rapports hommes/femmes. C’est ce qui reste la préoccupation de l’humanité. Mais aussi ce qui donne un sens à la vie et à toutes nos motivations. Une vie sans amour c’est une vie qui n’a pas de sens. Cela mérite que l’on se penche sur le sujet qui me semble plus important qu’un film politique. Selon moi ce qui doit être sauvé, c’est l’Amour, pas la terre ! Vous ne réaliseriez jamais un film sur le monde politique... CL : Non parce que de nos jours, il n’existe pas d’hommes qui ont une vision précise. Ils sont tous devenus des acteurs plus que des hommes politiques, qui roulent plus pour eux que pour les autres. Et je crois que les seuls qui ont une vision à long terme, ce sont les artistes. Si on remonte dans le temps les artistes nous ont expliqué le monde dans lequel on vit, alors que les hommes politiques l’ont utilisé et exploité à leur profit. J’aime de moins en moins les hommes politiques, et j’aime de plus en plus les artistes. Je rêverai demain matin de retrouver un De Gaulle, un Churchill, Lincoln. Des hommes qui avaient le sens des autres. Parlez-nous d’Amma, qui est une figure spirituelle contemporaine de l’Inde. Elle a fait de l’étreinte sa marque de fabrique. CL: Amma est une personne entièrement dévouée au service des autres. Pour reprendre votre précédente question, c’est cela la politique. En arrivant en Inde mon guide indien Raoul, qui joue le rôle du metteur en scène, me dit de rencontrer cette femme. Il m’explique qu’elle fait le même métier que moi ! Que l’obsession d’Amma c’est l’amour, tout comme pour moi, et que nous sommes faits l’un pour l’autre. Dans le film on assiste à un énorme rassemblement de personnes qui viennent chercher une étreinte, des "câlins", du réconfort, en serrant Amma dans leurs bras quelques instants. Comment fut tourner cette scène ? CL : Cette scène fut tournée dans son village natal. Nous étions avec trois caméras, positionnées de façon discrète, tels des reporters qui seraient venus pour réaliser un documentaire, afin de ne rien déranger de cette cérémonie. Il fallait que cela se passe comme d’habitude. On rentre dans un univers avec des prières, des incantations, et puis il y a la volonté pour toutes les personnes qui sont présentes de rentrer en contact avec de l’invisible, du divin, de l’irrationnel. C’est intéressent de côtoyer ces forces invisibles. Elsa tout autant que Jean ne savaient plus trop finalement quelle caméra était sur eux et le rendu à l’écran montre ainsi toute la palette d’émotions qu’ils ressentent avant et pendant l’étreinte.

Vous l’aviez rencontré au préalable, aviez-vous également vécu ce moment ? CL : La première fois c’était lors des repérages, elle m’a reçu dans un petit bureau qui ressemblait à une cellule, et m’a pris dans ses bras en me serrant très fort, une ou deux minutes. Ce qui je peux vous l’assurer est très long. Elle m’avait alors dit en me regardant : «je ne sais pas ce que vous allez me demander, mais je vous dis oui». Elle avait compris que j’étais là pour de bonnes raisons. Du coup elle m’a ouvert les portes de chez elle, ce qui a permis d’être reçu de façon formidable par toute son équipe, sans gêner personne. Et je tenais à ce que Elsa et Jean fassent le Darshan. Amma est une personne qui lit dans le visage des gens et qui voit ce que chaque personne est. C’est une véritable star qui voyage dans le monde entier. Elle est aussi célèbre que le Pape, mais elle est plus dans la «haute couture! Elle prend chaque pèlerin dans ses bras et elle essaie de vous donner de la force. Elle vous apporte quelque chose d’indestructible. Moi-même j’observe beaucoup les gens et les visages et je sais rapidement à qui j’ai à faire. Avril 2016

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Rencontre exclusive Etes-vous ressorti changé de ce tournage plus qu’un autre, de par l’Inde, la spiritualité, les odeurs, les couleurs ? CL : J’ai retrouvé chez Amma ce que j’imaginais trouver un jour. C’est la femme de ma vie ! Cette femme ne s’est, je l’imagine, jamais occupée d’elle. Elle a consacré sa vie aux autres et de venir en aide aux plus défavorisés. Ce qui n’est pas mon cas. Je suis un "jouisseur", j’aime manger, boire, faire la fête et l’amour. Je suis dans la vie. Elle aussi mais sa vie est consacrée aux autres. Je fais des films pour les autres mais aussi pour moi. Je suis un voyou, elle est une sainte. Est-ce que le film et son histoire furent déclenchés par votre rencontre avec Elsa Zylberstein et Jean Dujardin, qui un jour vous ont contactés pour vous dire qu’ils souhaitaient tourner ensemble avec vous ? CL : Ils ont accéléré ce film. J’ai dans la tête une dizaine de films. Lorsqu’ils sont venus me voir ils ont mis en route ce film qui était quelque part dans mon esprit. J’avais envie de raconter cette histoire mais dès qu’ils étaient dans mon bureau et que nous avons échangé sur le sujet de ce film, on a gagné du temps. Nous nous sommes rencontrés par la suite secrètement pendant une année. Et dès la première rencontre tout est devenu simple et je savais que j’avais mes acteurs, dont l’acteur principal du film qui est l’Inde. C’est l’Inde qui rend cette histoire totalement crédible car finalement on est plongé dans la vraie vie, pas dans une fiction. CL : Si vous transposez Elsa et Jean en France le résultat ne serait pas le même. Ils ne pourraient pas se rencontrer en France. Il ne lui ferait pas un enfant. Très souvent lorsque deux Français se rencontrent à l’étranger c’est plus fort. C’est ce que j’avais fait dans un de mes films « Un homme qui me plaît ». Mon dernier film « Un+une » en est un peu un « remake ». Il traite le même sujet, c’est-à-dire la force des parenthèses, que l’on retrouve dans la vie. Elsa et Jean vivent cette rencontre comme une parenthèse, mais qui va s’étirer à cause de l’enfant. J’adore filmer des parenthèses, des gens qui flambent, qui d’un seul coup ne se posent pas de question. Le vrai sujet du film c’est l’histoire de cet homme qui aime sa femme et inversement, et je montre que l’amour est un danger permanent. Elle est installée dans le confort, avec un mec bien, joué par Christophe Lambert, et dès que l’aventure arrive, et bien elle n’y résiste pas. Il y a des gens qui sont plus forts que la vie. Un mec comme Dujardin est plus fort que la vie, car il est n’a pas peur de a vie. Il est comme un Belmondo. Mes héros sont des gens qui aiment la vie. Ce ne sont pas des Batman ! Une femme qui tombe sur un homme qui aime la vie, ne 22

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peut pas s’empêcher de dire « j’y vais » ! Avec tous les risques que cela comporte ! Et ils sont nombreux. Lorsqu’on aime la vie, on aime les risques. On sait que tous les chemins mènent au même endroit, la mort. Alors c’est que la mort est certainement une invention colossale, la plus belle invention...de la vie ! C’est le meilleur moyen de rester jeune et de repartir dans de nouvelles aventures. Vous êtes un véritable reporter de la vie. CL : Oui ! Je crois que c’est cela mon métier. J’aime la vie et j’essaie de la comprendre et de partager mes observations au plus grand nombre grâce au cinéma. Vous savez le cinéma c’est la vie et toutes les émotions de celle-ci sans prendre de risques. Au cinéma le spectateur va prendre les risques des acteurs sans prendre de risque, en étant bien installé dans son fauteuil. Il ne fait pas les cascades mais ne couche pas non plus avec Marylin Monroe! Ce qui n’est pas plus mal, car cela lui évite que Marylin l’emmerde, lui fasse un procès ou une pension ! Vous souvenez-vous du déclencheur qui a fait que vous vouliez faire ce métier ? CL : C’est mon père qui était un cinéaste amateur et qui avait acheté une caméra pour filmer ma naissance. Le premier acteur que j’ai vu c’était moi. Et cette caméra mon père me l’a donné alors que j’avais sept ans. J’ai commencé à filmer les copains et ma mère me cachait dans les salles de cinéma pendant l’occupation. De quoi Claude Lelouch est-il amoureux ? CL : Le cinéma et la vie ce sont mes deux grands amours et ils se mélangent très bien. J’ai merveilleusement mélangé le cinéma et la vie. La vie est le plus grand scénariste du monde. Je n’en ai jamais trouvé un de plus fou ! Je lui ai tout pillé à la vie. Elle pourrait d’ailleurs me faire un procès. Vous allez prochainement tourner votre 46ème film, pouvez-vous nous en dire quelques mots ? CL : Dans le prochain j’ai décidé de faire tourner plein d’acteurs que j’aime beaucoup. Cela sera un film choral avec Jean Dujardin, Francis Huster, Elsa Zylberstein, Sandrine Bonnaire, Johnny Hallyday, Chantal Ladesou, Michel Leeb, Philippe Lellouche, etc. Il y aura 24 acteurs importants et 24 acteurs inconnus. C’est un film sur l’intime conviction. Sur ce qui reste de chacun de nous après avoir écouté tous les discours. Le film est construit à travers les signes du zodiaque. J’ai pris les douze familles du zodiaque qui sont très bien répertoriées dont je ferai le portrait et ces douze familles se croiseront dans la dernière histoire. C’est treize longs métrages compressés. Le tournage se passera en Bourgogne cet été.


Qu’avez-vous ressenti en venant à Tel Aviv, pour présenter le film « Un + une » pendant le festival du film français ? CL : On sent les gens heureux, peut-être que le soleil joue un rôle important ? On ressent une fraternité, qui est renforcée par l’insécurité. J’ai connu la France en période de troubles. Elle est moins sympa dès que tout va bien. A ce moment-là on est dans les caprices. Mais dès qu’on est dans la merde on remarque plus de solidarité. Est-ce que Israël sera la toile de fond d’un de vos films ? CL : J’ai plusieurs fois tourné ici. J’aime ce pays car il est au cœur de tous les paradoxes et de toutes les contradictions. Il est vivant et puis le peuple Juif est tellement compliqué que c’est des scénarios potentiels énormes, avec des rebondissements permanents. C’est une mine d’or pour un cinéaste. Vous avez dit avant la projection à la cinémathèque de Tel Aviv le 19 mars 2016, "le passé et le futur sont jaloux du présent". Expliquez-nous ce que vous voulez dire. CL : Le présent se consomme immédiatement. Alors que le passé c’est comme si vous preniez un mort dans vos bras, qui ne bouge plus et le futur c’est un point d’interrogation qui fait peur à tout le monde. Donc le présent est la seule chose qui compte. C’est bien pour cela que le futur et le passé sont jaloux du présent. On fait l’amour avec le présent, alors que le futur c’est du domaine du fantasme. Et le passé c’est un mort. C’est comme lorsque vous faites l’amour avec une personne, vous êtes dans le présent et tous vos sens sont en éveil. Le présent c’est magique. Si à un type qui va mourir dans cinq minutes, vous lui demandez s’il veut cinq minutes de plus, il est prêt à vous donner les clés de sa voiture !

Elie Chouraqui, est en couverture de ce numéro de TipTopTelAviv, il nous a raconté l’amitié qu’il éprouve pour vous. Vous souvenez vous de la première fois que Charles Gérard vous l’a présenté, et de son rôle de stagiaire dans "smic smac smoc" ? CL : J’ai rencontré Elie alors qu’il était dans l’équipe de France de Volley, et le cinéma il n’en connaissait pas grand-chose à cette époque. On avait toute une bande de copains et Elie était un garçon très chaleureux, avec qui on a immédiatement envie de passer un moment autour d’un repas. Et nous sommes « tombés en amitiés ». Il est rapidement tombé amoureux du cinéma. Je me suis vite aperçu qu’il était curieux, enthousiaste, et je l’ai formé comme stagiaire et assistant et il a appris toutes les étapes du cinéma. Il s’en est bien sorti. Qu’est-ce qui fait courir Claude Lelouch encore aujourd’hui ? CL : Je peux vous garantir qu’à 78 ans la rouille est là mais le cerveau est pus jeune qu’avant. Mais un jour il peut tomber en panne. Je ne sais pas quand je vais recevoir ma lettre de licenciement ! Tant qu’elle n’est pas là, je profite de ce spectacle de 7 milliards de gens qui s’agitent et je trouve que la vie est un jeu formidable, qui ne cesse de m’amuser. Et comme dans tous les jeux, il faut démystifier les tricheurs, qui foutent le "bordel", et qui sont de plus en plus nombreux. Si on arrive à les démystifier la vie alors est un terrain de jeu magnifique.

Remerciement à Caroline Boneh de Eden Cinéma. Propos recueillis par Sandrine Houta Dorf et Laurent Dorf Crédit photos : LD/studio Tttlv Avril 2016

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de la mouche...

Capturer une mouche est un acte d’une surprenante difficulté. Ce petit animal dispose en effet d’un mécanisme de fuite particulièrement efficace. Son premier atout est sa vision panoramique, qui lui permet de détecter un danger s’approchant par derrière ou sur les côtés. Les yeux de la mouche sont en effet composés de nombreuses facettes, jusqu’à 800 pour la drosophile*, agissant chacune comme des récepteurs indépendants. Les signaux lumineux perçus par l’œil sont ensuite acheminés vers le cerveau avec une rapidité près de cinq fois supérieure à celle de l’homme. Cette longueur d’avance permet à la mouche de repositionner ses pattes de manière à décoller dans la direction opposée à la menace. Une fois en l’air, l’insecte peut battre des ailes à une cadence allant jusqu’à 1000 battements par seconde, ce qui rend possible de brusques changements de direction afin d’éviter son adversaire. *La drosophile (du grec drosos : la rosée et philos : qui aime) est un insecte également appelé mouche du vinaigre ou mouche des fruits.

Il faut le savoir ! Plongé masqué

Panthère et léopard

sont deux noms pour le même animal ! La panthère noire est tout simplement un léopard au pelage noir. La couleur de son pelage est due à une anomalie de pigmentation. La panthère noire dispose également de tâches qu’il est possible tout à fait possible de voir au reflet du soleil. panthère et le léopard sont donc bien le même animal GrisLagris malgré leur différence de couleur tout comme les chats présentent des couleurs et traits différents en restant des chats. Alors, le saviez-vous ? Avril 2016

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LE TEST Réponds éponds à ces questions pour le savoir ...

Es-tu un passionné de la nature ? 8 - Le printemps....

1 - Quelle est ta couleur préférée?

5 Fini l'hiver ; les jours rallon-

5 Le bleu n

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Le vert Le rouge 2 - Lequel de ces sports préfères-tu?

5 L’équitation l n

Le volley ball L’escalade 3 - Quel insecte te plaît le plus?

L’abeille l La coccinelle. 5 La fourmi. n

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5 - Que serais-tu prêt à accepter pour prendre soin de l'environnement ?

9 - Ton moyen de transport Arrêter les bains pour prenest ..... dre des douches uniquement. n La trottinette. l Manger bio 5 Le vélo. 5Faire un tri sélectif de tes l La voiture , avec tes padéchets. rents. n

6 - La tomate est....

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Un légume fruit Un légume . 7 - Quelle émission télé choisis-tu?

"Koh-Lanta" Plongé masqué 5"Fort Boyard"

5 Tu appelles un copain et lui l

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L’ouie L’odorat.

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"The voice"

Tu as une majorité de carré n Tu aimes passionnément la nature. Malgré sa beauté , tu sais que notre planète est fragile et que ses ressources ne sont pas éternelles .Bravo tu fais tout pour la protéger.

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Tu as une majorité de triangle Tu aimes beaucoup la nature. Gris gris Tu apprécies les ballades au grand air et tu adores observer les animaux. Tu fais de ton mieux pour ne pas dégrader la planète , mais au quotidien tu ne

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10 - une mauvaise note, des embrouilles avec tes amis.... Que fais-tu?

5Un fruit.

4 - Quel est ton sens le plus développé ?

5 La vue

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gent enfin. C’est super : la nature se réveille. Vivement l’été : il fait encore un peu frisquet.

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proposes une sortie. Tu regardes la télé ou tu joue à la console. Tu t'aères en faisant une grande ballade.

sais pas toujours comment faire. Renseignes toi , et tu constateras qu’ avec des gestes simples, tu peux encore mieux protéger notre environnement . Tu as une majorité de rond l Tu n’est pas très proche de la nature. tu n’est pas très à l’aise au vert ,tu n ‘aimes pas les insectes, et les bruits de la nature ne te sont pas très familiers .Tu préfères rester chez toi , essaie tout de même de t aérer un peu une promenade de temps en temps , et tu verras que tu commenceras à apprécier la nature.


Quizz animaux 1 - Combien les oiseaux

2 - Les 2/3 des migrateurs préfèrent

3 - Pourquoi les oies et les canards

4 - Parmi ces oiseaux, lequel est passé

ont-ils d'estomacs ? a-1 b-2 c-3

voyager de nuit. Parmi ces explications, laquelle est fausse ? a - Les vents sont plus forts : ils vont plus vite. b - Ils préfèrent voyager à la fraîche. c - Ils sont plus tranquilles car les prédateurs dorment.

volent ils en formant un V dans le ciel ? a - afin de moins se fatiguer b - parce que ça éloigne les prédateurs c - pour mieux repérer la route.

maître dans l'art de décorer son nid ? a - le jardinier satiné. b - le rouge gorge c - le pic épeiche

RÉPONSES - Les oiseaux possèdent un estomac de plus que nous. Le premier dissout les aliments à l'aide de sucs digestifs. Le second, le gésier, est très musclé: il broie les aliments durs qui n’ont pas pu être mâchés, faute de dents. 2(a) - La nuits les vents sont souvent moins violent qu’en journée. Ils apprécient aussi les températures nocturnes plus fraiches et risquent moins de se faire pourchasser par un prédateur. 3(a) - La formation en V aide les oiseaux à moins se fatiguer en vol, car chaque oiseau est aspiré par l’oiseau qui se trouve devant lui. 4(a) - En Australie le jardinier satiné bâtit un élégant berceau de brindilles pour attirer les femelles. Il en décore l'entrée et les parois avec des plumes, des pétales et divers objets, toujours BLEU !

Le saviez-vous ? peut vivre plusieurs semaines sans tête !

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Plongé masqué

Gris gris Le papier toilette a étè inventé en Chine il y a 2200 ans ! Avril 2016

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Géographie :

L'Italie L 'I

Capitale : Rome Superficie : 301230 km2 Population : 60,5 millions Langue officielle : italien

TipTopTel Aviv unior

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’Italie possède le plus grand volcan d’Europe. Le Mont Etna est situé sur l’île de la Sicile et culmine à 3262m. Malgré les éruptions, la région est fortement peuplée en raison de la fertilité qu’apportent les cendres volcaniques au sol. Les autres plus grandes villes sont Milan, Florence, Venise et Bologne. De nombreux peintres et sculpteurs étaient italiens : Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël, Botticelli... Modigliani... mais aussi des compositeurs comme Verdi La gastronomie: pâtes , pizza, glace italienne, Il existe aujourd’hui 400 formes de pâtes.

Les Italiens sont connus pour leur goût en matière de mode. Ils achètent beaucoup de vêtements et de chaussures. L’ I t a l i e est le plus grand producteur de chaussures en Europe et le deuxième au monde après la Chine. Les savants italiens ont fortement contribué à l'avancement des techniques et des sciences. Ainsi Galilée démontra, après Copernic, que la terre tourne autour du soleil. Volta inventa la pile, et Marconi le télégraphe. Les lunettes sont également une invention italienne.

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Blagues Au restaurant, un monsieur Deux copines discutent un peu fou commande une Plongé masqué - C’est affreux , j'ai perdu mon pizza. chien! - Je vous coupe votre pizza - Passe une annonce dans le en quatre ou en six ? journal... - En quatre, je n’ai pas assez - Mais il ne sait pas lire! faim pour manger six morceaux.

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Gris gris


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Déodorant ou anti-transpirant ? Transpirer, c’est physiologique et normal. Nous évacuons ainsi 0,5 à 1 litre de sueur / 24h en hiver et jusqu’à 4l en plein soleil d’été dans notre beau pays ! Il s’agit donc de combattre 4 millions de glandes sudoripares (fabriquant la sueur) au quotidien. Définition : La transpiration (ou sudation) désigne la production et l’évacuation de sueur par les pores de la peau ou au travers de certaines muqueuses (pulmonaire notamment). C’est l’heureuse trouvaille d’un médecin italien Santorio, spécialisé dans le métabolisme, qui a démontré l’existence chez l’homme d’une transpiration même insensible. Les glandes sudoripares sont sous la dépendance du système nerveux, voilà pourquoi nous transpirons particulièrement sous l’effet d’une émotion, ou d’un stress (rendez-vous important, examen).

La sueur, c’est quoi au juste ? C’est un mélange d’eau (99%), de sels minéraux et de déchets d’élimination de notre métabolisme. Aussi n’est-il pas étonnant de constater que des personnes habituées à manger très épicé (ail, piment, curry?) retrouvent cette odeur en transpirant, même si ce sont surtout les autres qui le remarquent... En plus de participer à la constitution du film hydrolipidique, ce film invisible qui protège notre peau, la sueur a de nombreuses fonctions.

Fonction numéro 1 : Détoxifier (nettoyer) notre organisme. On peut s’interroger sur l’utilité d’utiliser des déodorants et produits qui vont la ralentir coûte que coûte cette transpiration. Est-ce que ça ne nous empoisonnerait pas un peu de la freiner et de garder les déchets dans notre organisme au lieu de les évacuer ? Et comme le souligne si justement un Rav très populaire bourré d’humour, quel est l’intérêt de freiner absolument la transpiration dont le rôle est de nous détoxifier pour s’offrir ensuite une cure de détox en thé ou capsules !! Je vous laisse méditer.

Fonction numéro 2 : Réguler la température Notre température normale (environ 37°C) doit rester constante. Pour simplifier donc, lorsqu’il fait chaud, le corps, agressé, va davantage transpirer pour la ramener à la normale. Cette 32

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P Laurence Par Nahmani-Charbit Dr en Pharmacie

transpiration se fait principalement au niveau des aisselles. Ceci explique cela ! Le saviez-vous ? Savez-vous pourquoi les chiens halètent lorsqu’il fait chaud ? Ils n’ont pas de glandes sudoripares donc ils évaporent l’eau par leur langue pour se rafraichir et rétablir leur température interne. Injuste mais vrai : les hommes commencent à transpirer avant les femmes, et plus l’exercice est intense, plus la différence homme/femme est marquée.

Fonction numéro 3 : Emettre des hormones, des signaux divers et réveiller la "bête" qui sommeille en nous L’émission de transpiration libère dans l’air des hormones qui possèdent un rôle au quotidien : apaiser un bébé rassuré par l’odeur de sa mère, attirer un individu (oui, oui !!) ou prévenir d’un danger. Alors même si nous avons perdu avec le temps la faculté consciente de nos instincts, ils restent bien présents. Pour la petite histoire, sachez que les braves (et très très beaux!) soldats de notre (très très) belle armée qui partent dans le désert et y dorment à même le sol la nuit ont l’interdiction de mettre du déodorant pour mieux résister aux éventuelles piqûres de serpents ou scorpions! Je vous laisse imaginer ce qui vous attend...pour celles et ceux qui n’ont pas encore goûté au bonheur fou de respirer l’odeur du sac de leur soldat en fin de semaine... souvenir inoubliable... même s’ils sont notre fierté ! Je les adore. A propos d’attirance sexuelle, sachez aussi qu’une femme hétérosexuelle qui inhale quelques bouffées d’air contenant de la sueur des hommes, voit une augmentation immédiate de son niveau d’hormones de "désir" dites phéromones... certains fabricants de parfum n’hésitent d’ailleurs pas à en mettre un soupçon dans la formulation de leurs parfums supposés produire une amélioration de l’humeur et une excitation sexuelle!

Mais pourquoi cette odeuuuur ????!!!! Surprenant : A l’émission, la sueur est inodore (si si, je vous assure ! sentez vos aisselles après la douche !), mais pro-


gressivement, la fermentation des bactéries localisées naturellement à la surface de la peau transforme par réaction chimique cette sécrétion en substance odorante. Le saviez-vous ? Question de mode et d’époque mais aussi de culture, on associe rapidement quelqu’un qui "sent des aisselles" à quelqu’un de sale, mais sachez que dans certaines cultures, "sentir" est normal et sain ! Un ami africain m’a confié que pour eux, nous autres européens, aseptisés par nos déodorants, nous ne sentons rien, pire, nous sentons la mort. Déroutant, non ?

Déodorant ou anti-transpirant, quelle différence? Question de définition : Un déodorant ne s’oppose pas à la formation de la sueur, il neutralise l’odeur une fois émise : il est composé d’antibactériens (pour freiner le travail des bactéries responsable de la mauvaise odeur), de "capteurs d’odeurs" qui absorbent la sueur un peu à la façon d’une éponge, de parfum parfois. Un anti-transpirant s’oppose à la formation de sueur en resserrant les pores de la peau par lesquels la sueur est émise : il contient des sels d’aluminium ou dérivés. Donc, évidemment, un anti-transpirant est forcément plus efficace. Sachez cependant que l’emploi des sels d’aluminium est désormais très contesté voire déconseillé car l’aluminium (métal) s’accumule dans le corps et serait responsable d’intoxications de nos cellules, mutations de gènes et autres désordres psychiques. Alors, un vrai conseil : n’en faites pas de sueurs froides mais limitez leur emploi !

ser son action, n’oubliez pas qu’il traite les glandes sudoripares en les resserrant et le fera d’autant mieux qu’elles sont au "calme". Par contre, il est préférable d’appliquer un déodorant le jour pour masquer les odeurs qui se formeront en journée.

En panne de déo, au secours quelques petits trucs, en dépannage : • Du talc ou de l’argile en poudre: ils jouent le rôle d’absorbeur d’odeurs, on les employait jadis avant l’invention des déos, ça dépanne ! • De l’eau de cologne: L’alcool resserre les pores de la peau et le parfum masque les odeurs • De la pierre d’alun : cette pierre a des propriétés astringentes, elle resserre les pores de la peau et antiseptique (action sur les odeurs). En magasin bio.

A savoir : • Jamais de déodorant alcoolisé au soleil (risque de tâches pigmentaires) ou après une épilation (sensation de brûlures assurées) • Certaines matières comme le nylon ou les vêtements serrés favorisent l’émission de transpiration. • Avec le temps et l’âge, l’activité des glandes sudoripares se ralentit, les hormones passant en mode «veille» puis «silencieux». De quoi en transpirer de bonheur !

On applique un déodorant le jour et un antitranspirant le soir svp !

Laurence Nahmani-Charbit, est Docteur en Pharmacie. Formations et Consulting. charbit.laurence@gmail.com

Hein ? C’est quoi cette histoire ! Et bien oui, le soir, les glandes sudoripares vont se retrouver au repos pour la nuit, donc c’est le moment idéal pour appliquer un anti-transpirant et optimi-

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Carrousel, un restaurant casher qui vous fera tourner la tête !

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téphane Cohen Aloro est l’heureux propriétaire du Carrousel, cacher Rabanoute Raanana, l’unique restaurant de Fondue en Israël ouvert en 2003 à Raanana. Sa fondue est une adaptation plus que réussie de la fondue savoyarde à base fromages halav Israël, que les connaisseurs apprécient, car ce joli petit restaurant ne désemplit pas depuis 14 ans ! Il faudrait être "fondu" pour passer à côté de la fondue ! On y vient de partout, pour son ambiance et sa carte car tout ce qui est mignon est couru. Et vous y courrez aussi pour déguster toutes ses spécialités savoureuses comme les quenelles de Saumon, la soupe bouillabaisse, la salade de Tartignole, les quiches légères, les tagliatelles fraiches, le risotto délicat et les poissons frais selon arrivage servis en filets accompagnés de gratin dauphinois et d’autres légumes Vous retrouverez dans votre assiette, une attention toute particulière sur la qualité des produits, sélectionnés avec les plus grands soins. Carrousel vous propose des formules Midi et Soir. A partir de 65 Nis avec un choix d’entrées ou de desserts, un plat et une boisson. La formule du soir comporte une entrée, plat et dessert. On ne partira pas avant d’avoir savouré les excellents desserts que le Carrousel vous propose: Authentiques profiteroles au 34

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chocolat, crème brûlée exceptionnelle, véritable tarte Tatin, crêpe Suzette flambée, nougat glacé et coulis de fruits rouges et même un dessert diététique la mousse pur chocolat belge, etc. Une bonne adresse par excellence pour fondre de plaisir ! Si vous aimez les spécialités laitières et marines, les ambiances conviviales, Stéphane le Chef du Carrousel, vous comblera avec son savoir-faire et ses 35 ans d’expérience qui lui permettent de fabriquer tous les produits à la carte du pain à la glace. Partagez un bon repas entre amis dans ce cadre chaleureux, qui invite au partage. Une adresse gourmande et étonnante à découvrir. Carrousel vient de déménager du centre ville de Raanana, pour la zone high-tech, où il vous attend du dimanche au jeudi de 12h à 15h et à partir de 19h. Un seul conseil de notre part, réservez! Carrousel, 3 Rehov Zarhin. Zone industrielle, Raanana Tél 09-7460586


TEL AVIV SARONA MARKET Tél: 03-5275928

ouvert tous les jours de 9h à 23h | vendredi de 8h à 17h

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Découverte dʼIsraël

Les ruches de Porat

, sont situées au Moshav Ein Yahav, au milieu d’Israël. Les vastes prairies où sont placées les ruches, s’étendent à travers les terres du Néguev, jusqu’aux zones de Beit Shemesh au milieu d’Israël. Les abeilles de Porat fabriquent leur miel à partir de fleurs sauvages, et grâce à elles les consommateurs peuvent profiter d’un miel pur et naturel, de haute qualité et propre de toute infection. Les ruches sont déplacées entre les prairies selon les saisons. Le miel, est produit après un dur labeur par les abeilles des ruchers de Porat, sans ajout de sucre et sont alimentés par la qualité et la richesse que la nature leur fournit. Le processus de production de miel à Ein Yahav est professionnel. Il est le fruit de nombreuses années d’expérience. En commençant par le choix difficile et approfondi des prairies.

Le Miel des ruchers de Porat fait parti des critères européens de la société «Agrior» et détient le timbre «de Miel de qualité israélien »

Le Musée Bumblebee

à Ein Yahav emmène ses visiteurs dans un espace qui simule l’activité des abeilles dans les ruches. Dans le musée le monde du bourdon est révélé aux visiteurs, dans toute sa complexité. Dans les ruches transparentes on peut admirer le travail des abeilles. Dans le musée il y a de superbes photos en gros plan du monde des bourdons et des abeilles, des œuvres qui montrent bien le travail des abeilles et l’organisation dans les ruches. Un film passionnant sur la vie des ces insectes est projeté aux visiteurs. Dans une des salles, vous écouterez voler des milliers d’abeilles tout en écoutant un véritable enregistrement d’abeilles.

Les deux lieux se visitent en réservant votre venue par : Téléphone : 058-5666032 | 08-6715496 ou email : chacha.por25@gmail.com Adresse : Moshav Ein Yahav D.N Arava. Israël 36

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E

retz Berechit est situé au cœur du désert de Judée,

sur le chemin de la mer Morte, à trente minutes de Jérusalem, dans le pays où les Patriarches vivaient. Un lieu magique qui permet aux visiteurs de découvrir la vie telle qu’elle était aux temps bibliques. Les visiteurs sont accueillis par Eliezer, le serviteur d’Abraham, et par une caravane de chameaux qui vous mènent à la tente d’Abraham, où vous ferez l’expérience de son hospitalité légendaire. Vous allez également rencontrer Joseph et ses frères avant que les frères jettent Joseph dans la fosse. Vous assisterez aussi à la mise en relation d’Isaac et Rivka par Eliezer. Arrivé en chameau à la tente d’Abraham, des fruits et des boissons seront offerts par un bédouin, et vous ferez

votre propre pain pita dans un four extérieur, avant de remonter sur votre chameau et de prendre le chemin du retour à la réalité.

Eretz Berechit est à Yishuv Alon 90618 Tél. (972)2-9974477 Courriel : genesis@genesisland.co.il

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AGENDA Avril 2016

du 15 Avril au 14 Mai 10 Avril |

Craig David

Hangar 11 Tel Aviv à 20h30 Réservations sur : www.cupatbravo.co.il

Le Cirque de Shanghai

Tel Aviv au Ganei Yehoshua, Sportech Nord.

Tickets par téléphone: *2207.

20-21 Avril Premier Festival de Fleurs d'Israël 14 Avril |

Jason Derulo

Tel Aviv donne le coup d’envoi du premier festival des fleurs d’Israël au marché du Port de Tel Aviv.

Live Park, Rishon le Zion à 21h. Réservez vos places sur : www.jdlive.co.il

Du 23 au 25 Avril

Yiddish International Festival 30 Avril |

Eros Ramazzotti

Célébration de la musique Yiddish au centre Suzanne Dellal. Réserv. sur : www.suzannedellal.org.il

Menora Mivtachim Arena Tel Aviv à 20h Réservations sur : www.leaan.co.il

Du 24 au 27 Avril 2016 Du 15 au 30/04 |

Romeo et Juliette

Opera de Tel Aviv Réserv. : www.israel-opera.co.il 38

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Automotor

Le plus grand salon de l’automobile d’Israël, au parc des expositions de Tel Aviv. Renseignements sur www.tiptoptelaviv.com


AGENDA Avril 2016

Le 14 Avril

Wildlife Photographer of the year au Musée Eretz Israël de Tel Aviv

L’exposition la plus importante et exclusive dans son genre, à l’initiative du Musée d’histoire naturelle de Londres et la BBC Worldwide, se compose d’une centaine de photographies saisissantes, qui présentent des moments de la vie, d’action et de survie du règne animal dans tous les coins du monde.

Action City Radio 102, et Shvoong le 27 avril à Tel Aviv

Basé sur la série télévisée à succès "The Amazing Race". Les participants reçoivent des indices qui les entraînent à travers la ville, le tout entrecoupé de challenges. Compétences physiques et intellectuelles requises! Informations : www.shvoong.co.il

L’accessoire fait l’allure! Pour hommes et femmes, colliers, bracelets, bagues en argent, foulards, sacs et pochettes

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La Haggadah : de la prise de conscience au bonheur d’exister.

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aconter l’histoire de l’Exode d’Egypte est une Mitsva de la Torah, et nous nous rendons quitte de ce commandement en récitant la Haggadah le soir du Seder de Pessah. Après un court passage en araméen (voici le pain de misère) les enfants posent quatre questions auxquelles les parents s’engagent à apporter des réponses. Sachant que toute l’essence du Seder avec ses coutumes est de provoquer le désir de savoir, pour ainsi transmettre aux fils et aux filles d’Israël la raison d’être juif, en rallumant leur adhésion aux valeurs du judaïsme en même temps que leur enthousiasme. La Haggadah nous demande "Ma nichtana" qu’est ce qui a changé ? Avons-nous progressé ou régressé? Avons-nous changé ou sommes-nous toujours les mêmes ? Avons-nous gardé la motivation de nos débuts ? Est-ce que notre condition de juif nous semble frustrante ? Les enfants de la haggadah sont naturellement d’une curiosité inouïe alors que les générations à venir vont devoir relever des défis que seule la pensée juive et la connaissance de notre histoire millénaire leur permettra de relever. A l’heure ou en quelques clics d’ordinateur, nos enfants et petits enfants reçoivent plus d’infos par Google que nos parents pendant toute une vie, la tradition juive, avec le Seder de Pessah nous propose de renouer avec les qualités relationnelles de l’intelligence du cœur, du dialogue parents enfants qui n’a rien à voir avec l’intelligence connectée. Cette relation prend toute sa dimension autour de la table familiale du Seder de Pessah au moment où sont posées devant nous la Matsa (pain azyme) et les herbes amères. Le plateau de Pâque avec l’os, l’œuf, le harosset,, le céleri, les 4 verres de vin, l’ l’Afikomen, la coupe du prophète Elie, ne sont en fait que des 40

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prétextes pédagogiques et les 15 étapes symboliques du Seder ont une signification didactique pour nous mener, à partir d’une prise de conscience, au bonheur d’exister. Le départ de ce chemin initiatique commence par KADESH (sanctifie-toi) avec le kiddoush sur la coupe de vin. Prise de conscience de ce que nous sommes vraiment et de notre relation avec l’Eternel. C’est le moment où l’on décide de couper les ponts avec ses travers en se tournant vers Dieu. Cette étape ne signifie pas qu’il faille se mortifier mais bien s’accomplir dans ce que les mitsvot (les commandements de la Torah) autorisent. Ayant adopté de bonnes intentions pour l’avenir c’est maintenant le moment de la purification OURHATS. On se lave les mains pour manger une modeste salade de verdure trempée dans de l’eau salée qui doit suffire au fidèle serviteur de Dieu. Savoir se suffire jusqu’à YAHATZ et partager son pain avec l’affamé. Partager notre bonheur d’être avec autrui en révélant MOTSI MATSA, le bien qui est en nous et en rejetant le MAROR l’amertume du découragement et de la dépression. Manifester notre capacité à enfermer le mal entre deux Matsot avec KOREKH (sandwich) pour dresser en toute sérénité sa "table de vie" désignée par CHOULHAN OREKH et décrypter le TSAFOUN la clé du code secret de notre vie. Bénissons l’Eternel Roi de l’univers pour ses bienfaits BAREKH et louons Le pour la liberté qu’il nous a octroyée. En fin de cette soirée, les juifs du monde entier proclament haut et fort NIRTZA persuadés que nos efforts sont toujours récompensés et que nos prières sont acceptées. Hag Sameah ! Bonne Fête ! Prosper Abraham ben Nissim ABITBOL Rosh Beit Midrash francophone Torat Moshe - Tel Aviv


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La première idée est venue lorsqu’il y eu ces histoires de séquestrations. Cela a commencé avec l’affaire Natascha Kampusch et d’autres aux Etats-Unis, et je voulais trouver un moyen d’en parler sans faire un livre pessimiste ou glauque. Et mettre le suspens et l’émotion au premier plan. Forcément lorsque le lecteur débute sa lecture, on ne peut que se demander si Raphaël Barthélémy ce n’est pas Guillaume Musso ? S’il n’est pas un double de fiction. Cela arrive souvent que les écrivains mettent un scène un écrivain. Cela vous est déjà arrivé. Est-ce que celui là, il vous ressemble en partie, un peu, beaucoup ?

Guillaume Musso

est un auteur de roman qui écrit depuis l’âge de 14 ans. Les lecteurs attendent chaque année ses livres avec grande impatience. Son dernier livre sorti le 23 mars est en tête des ventes. Rencontre avec l’un des plus prolifiques auteurs français dont le nouveau roman est un thriller psychologique au rebondissement étonnant.

GM : J’avais très envie de remettre un écrivain au centre de mon roman. J’avais pris beaucoup de plaisir à le faire dans « La fille de papier », un roman qui a rencontré beaucoup de succès et qui a beaucoup compté pour moi et les lecteurs, aussi à l’étranger. C’était une façon de rendre hommage à ma mère qui était bibliothécaire et qui m’a fait apprécier les romans. Dans celui là c’est autre chose, car l’idée était de mettre en avant un auteur qui est aussi enquêteur et qui allait enquêter non pas comme un flic le ferait mais avec sa sensibilité d’écrivain, en essayant de considérer les différents suspects comme des personnages de romans et en essayant de faire des parallèles entre une enquête policière et la façon dont on construit un roman. J’aime bien cette phrase de Jean-Christophe Grangé, un auteur de polar incroyablement talentueux, qui dit « écrire un thriller, c’est mener une enquête sur soi-même ». J’ai toujours trouvé cela assez juste. Le point de départ de l’intrigue c’est une photo que montra Anna à Raphaël.

Existe-t-il un profil type du lecteur de Guillaume Musso ? GM : Surtout pas ! Le grand plaisir des livres populaires, c’est que vous êtes lus par tout le monde. Chacun y trouve ce qu’il veut bien y trouver! J’écrits mes livres à deux niveaux : le premier est celui de se laisser entrainer par l’histoire, en mettant le suspens et l’intensité au centre et un second niveau, est de poser des questions et de traiter de certains thèmes. Donc c’est aussi ce qui explique cette diversité des lecteurs qui me lisent et cela me réjouit. «La fille de Brooklyn», est un livre qui vous a pris plus de temps à écrire ? GM : Oui, c’est un roman qui me tient particulièrement à cœur. Cela faisait trois ans que je travaillais dessus. Je tenais à écrire un livre qui soit suffisamment dense, avec des personnages complexes pour tenir le lecteur en haleine, et que l’on ait plaisir à retrouver en rentrant chez soi le soir. 42

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GM : Oui, on suit un couple très amoureux qui est en vacances, trois semaines avant leur mariage. Lui est tellement amoureux de cette femme qu’il veut tout connaître d’elle. Ce qui n’est pas bien ! Cela se finit rarement bien lorsque l’on essaie de harceler la personne qui est en face de vous pour tout savoir ! Mais pour lui c’est plus fort que tout et il veut connaître son passé avant de l’épouser. Il sent bien qu’il y a quelque chose de ce passé qu’elle refuse de lui révéler. A un moment elle lui confie avoir un secret, mais si elle le lui raconte, il ne l’aimera plus et la quittera. Bien sur il se montre faussement compréhensif comme le font parfois les hommes, en lui disant, qu’il peut tout comprendre. Sauf que dès qu’elle sortira de son sac une photo en lui disant « c’est moi qui ait fait ça », il est sidéré et la regarde sans lui parler, décide de quitter la maison où ils se trouvaient, prend sa voiture et roule à vive allure pendant cinq minutes. Finalement il fait marche arrière, revient pour s’excuser et lorsqu’il arrive, elle n’est plus là. Ce roman

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c’est la quête et l’enquête de cet homme, pour retrouver la femme qu’il aime et savoir qui elle est vraiment. Alors justement selon vous qu’est-ce que l’on peut dire et ne pas dire dans une histoire d’amour ? GM : On vit aujourd’hui, dans un monde ou on voudrait de la transparence absolue partout, y compris au sein des relations de couple. Alors bien sur il peut y avoir de la confiance, il peut y avoir de la sincérité, mais cela me semble destructeur et malsain de vouloir tout connaître de la personnalité de l’autre. On a tous le droit à une part d’ombre, de secrets, de goudron et de boue qui court dans notre tête. Je pense que l’on n’a pas forcément à l’exposer comme cela. J’aime les thriller psychologiques, parce qu’ils reposent souvent sur cette part de secrets qu’on choisi ou pas de montrer, que l’on essaie de nous extorquer ou pas. Je pense qu’il ne faut jamais oublier qu’une grande partie de notre liberté se construit justement dans cette part que l’on choisi ou pas de montrer aux autres. Un des aspects que l’on aime dans vos livres, c’est que l’action se déroule souvent aux Etats-Unis. Est-ce que vous pensez être responsable d’une hausse des ventes de billets d’avions pour New-York ?! Certainement que beaucoup de vos lecteurs sont allés visiter Central Park. Pensez-vous qu’ils iront cette fois visiter Brooklyn ?! GM : C’est drôle car on m’associe souvent à la ville de New-York. J’aime cette ville et à chaque fois je me creuse la tête pour présenter des endroits que l’on ne connaît pas forcément. Dans ce livre vous avez une description de Harlem, des communautés et d’endroits qui sont des lieux cinématographiques. On voit les scènes, et il faut aller jusqu’à la fin pour savoir pourquoi ce livre s’appelle « La fille de Brooklyn », alors qu’en fait elle vient de Harlem. Avant de se rendre à New-York les personnages vont enquêter en France. C’est assez nouveau cette exploration de coins de France. GM : Le roman est partitionné en deux. Une première enquête « un cold case » qui est bâti sur un fait divers français qui remonte à dix ans et qui se passe vers Bor44

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deaux et dans l’est de la France. Et une deuxième partie qui est aux Etats-Unis. En fait l’envie première c’était de voir comment quelque chose d’assez banale, une dispute conjugale, pouvait avoir des répercussions aux effets dévastateurs et très puissants. Ce roman c’est un peu comme ces dominos que l’on pose les uns après les autres. On en fait tomber un et les événements s’enchainent. Le premier domino est cette scène de jalousie entre un homme et une femme et le roman est lancé. Le passé remonte à la surface et les conséquences sont très importantes. Il y a quelque chose qui va interpeller les lecteurs c’est ce personnage d’homme politique américain, qui s’inscrit dans l’actualité du moment. Puisqu’il est potentiellement rival de Donald Trump. GM : C’est assez drôle comme la fiction télescope l’actualité. Alors que le temps de la fiction est un temps long et la première fois que j’ai eu l’idée de ce personnage c’était il y a trois ans. A l’époque on ne parlait pas des primaires américaines. Ce personnage s’est affiné au fil du temps et c’était marrant de voir comment l’actualité évoluait en parallèle. Le personnage en question est moins cynique ce qui ne veut pas dire que c’est un ange pour autant, mais je ne voulais pas tomber dans quelque chose de déjà vu ou déjà lu ailleurs. Votre succès augmente au fil des années avec chaque livre, est-ce que cela ajoute de la pression ? GM : La meilleure façon de ne pas penser à cela et d’écrire tous les jours. Les auteurs qui ont duré dans le temps, n’ont jamais cessés de travailler. Le travail c’est la meilleure façon de ne pas se poser de questions. La fille de Brooklyn pourrait s’adapter au cinéma ? GM : Oui, mais plutôt sous la forme d’une mini série Tv. C’est un roman que j’ai écrit en ayant le côté addictif des meilleures séries. Par ailleurs l’adaptation cinématographique de « Central Park » se met doucement en forme mais, c’est encore trop tôt pour vous annoncer un casting. Propos recueillis par Laurent Dorf


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50e ANNIVERSAIRE

Jeudi

14.7.2016

à 21h00 Menora Mivtachim Arena, Tel Aviv Leaan: *8780

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Les aliments qui nous rendent happy

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’hiver a été long et vous a fatigué ? Trop de stress ? Besoin de détente ? Et si la première solution se trouvait dans votre assiette ? Voici six aliments qui vont vous redonner le sourire et la forme! Mais avant de courir chercher vitamines et autres boosters d’énergie, pourquoi ne pas se tourner vers ces aliments de notre quotidien qui ont le pouvoir de nous rendre heureux ?

Le chocolat C’est bien connu, le chocolat dont nous raffolons tous, est un antidépresseur en barre, c’est un aliment adulé pour ses effets sur notre moral. Grâce à sa composition chimique il permet à notre cerveau de sécréter une hormone du plaisir : la dopamine. Mais il n’est pas le seul à nous faire de l’effet !

Les bananes D’où pensez-vous que l’expression “avoir la banane” vient ? Eh oui la banane rend heureux ! Elle aide à la sécrétion de sérotonine, une hormone qui équilibre notre humeur. Sachez qu’un taux bas de sérotonine peut amener à la dépression. La banane est aussi gorgée de potassium qui aide à diminuer la pression artérielle. Pensez à manger une banane si vous êtes tendu. Elle est également un allié contre les maladies cardiovasculaires et certains cancers sans oublier son goût sucré et sa texture crémeuse.

Les épinards Ne faites pas cette tête! Ils contiennent de nombreux acides aminés essentiels à l’origine de la dopamine qui provoque l’énergie et la motivation. Également riches en fer, ils sont recommandés pour les femmes. La prochaine fois que vous avez un coup de mou, pensez à mettre une belle poignée d’épinards dans votre green smoothie. C’est excellent !

Le saumon ou le thon Se sont des poissons riches qui contiennent beaucoup d’omégas 3, ces lipides salvateurs pour notre moral et notre santé. En effet, grâce à eux, nous pouvons sensiblement réduire les risques de dépression et d’anxiété. Autre bénéfice, les omégas 3 fluidifient du sang et permettent ainsi de réduire les problèmes de circulation. 46

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Les Amandes Les amandes et autres graines ou oléagineux, connus pour leurs fibres et leurs acides gras saturés, favorisent le bon fonctionnement de notre système cardiovasculaire. En parallèle la tyrosine qu’elles contiennent booste nos neurotransmetteurs.

Les Desserts Les desserts rendent heureux et peuvent être aussi très bons pour notre santé physique et mentale. Un dessert c'est bien sur délicieux mais souvent beau à voir donc bon pour le moral. Ceux qui contiennent du chocolat et des noix permettent de lutter contre la dépression. Certains desserts peuvent être riches en vitamines, il suffit de faire un gâteau aux fruits. Enfin il peut lutter contre l’isolement car il est souvent partagé !

Recette du Muffin chocolat/banane

Temps de préparation : 20 minutes/Temps de cuisson : 50 minutes. Ingrédients (pour 8 personnes) - 2 œufs | - 100 g de sucre | - 100 g de beurre - 100 g de farine | - 50 g de fécule de pomme de terre - 1 sachet de levure - 3 bananes - 3 cuillères à soupe de crème fraîche - 1 sachet de sucre vanillé - 100 g de chocolat (ou pépites de chocolat)

Préparation de la recette :

Mélanger le sucre et les œufs, puis ajouter le beurre fondu. Ajouter la farine, la fécule et la levure. A part, écraser les bananes, puis faire une bouillie avec la crème, et ajouter le sucre vanillé. Ajouter la préparation de bananes au mélange, puis ajouter le chocolat cassé en très petits morceaux (sinon ils coulent au fond du plat !). Verser la préparation dans un moule à cake beurré ou un moule à muffin. Faire cuire 50 mn à 180°C. A partager sans modération !


Des Fruits et des Légumes chez Meadani

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e primeur le plus réputé et le plus ancien du nord de Tel Aviv est tenu par Zeev, un israélien amoureux des fruits et légumes de qualité, aux saveurs appréciées par sa clientèle grandissante de francophones, vivant dans le quartier. Le très grand choix qui y est proposé vous permettra de composer tous les assortiments nécessaires à votre cuisine. Chez Meadani n’hésitez plus à acheter vos 5 fruits et légumes à consommer par jour. Zeev vous proposera des corbeilles et plateaux pour vos réceptions, fête de Pessah, shabbat et autres événements, avec le plus grand soin.

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Joseph Dadoune

est un artiste de 41 ans, qui vit à Tel Aviv. Il nous raconte sa vision sociale de l’Art. Il est respecté pour son investissement avec les jeunes et est exposé dans le monde entier. Rencontre avec une personnalité incontournable en Israël dans le domaine de l’Art Contemporain, qui chaque jour se demande ce qu’il peut apporter au Monde. En quelques mots pour nos lecteurs, qui êtes-vous ? JD : Je suis originaire de Nice, arrivé en Israël à l’âge de six ans avec ma mère, née en Algérie. Les autorités de l’immigration nous ont "parachutés" dans le désert du Néguev dans une ville ouvrière, Ofakim, situéé à 24 kms de Gaza. A Ofakim depuis les années 80, toutes les usines de textiles ont fermés. Les Juifs originaires du Maroc, d’Egypte, de Syrie, du Liban, du Yémen, d’Iran et d’Irak se sont retrouvés dans cette région. C’est une ville bombardée par Gaza depuis 14 ans, avec le taux de chômage le plus élevé d’Israël. La ville est au milieu du désert, entourée de bases militaires et d’usines désaffectées. J’ai étudié dans une yeshiva pendant douze ans. Mon judaïsme est d’ordre spirituel, sans appartenance à telle ou telle branche. Je suis très effrayé par les religieux intégristes qu’ils soient Juifs ou Musulmans. L’Art est une bouée de sauvetage dans ma vie. Je suis autodidacte, je n’ai pas étudié l’Art à l’université. Ce que j’y trouve c’est une certaine liberté, et en même temps beaucoup de similitudes avec le Judaïsme. Vous vous êtes fait connaître avec un film en 2006 tourné au Louvres à Paris. JD : J’ai en effet réalisé un film qui est une œuvre d’art, tourné au Musée du Louvres. J’y ai invité l’actrice Ronit Elkabetz qui parle de la condition de la femme dans tous ses films, notamment celle de la femme sépharade. Les costumes furent créés par Christian Lacroix. J’ai fait par la suite deux autres films d’art dont l’un qui est filmé au Musée Rockefeller de Jérusalem, et un autre au Musée de la guerre à Athènes. J’aime réfléchir sur les relations entre Orient et Occident, et comment l’Occident dessine l’histoire de l’Orient. Au décès de votre mère vous êtes retourné à Ofakim. Pourquoi ? JD : Je voulais y faire un projet social et culturel, qui avait plusieurs axes. Premièrement, c’était de savoir comment une application culturelle peut fonctionner dans un endroit où la culture n’y est pas, où le gouvernement ne fait rien pour les habitants. Et deuxièmement à l’heure de l’internet et des réseaux sociaux, comment les jeunes de Tel Aviv et de Ofakim peuvent se connecter à l’art contemporain. J’ai créé un projet 48

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où une fois par semaine ils avaient des cours de Yoga, pour reconnecter ces jeunes à leurs corps et au silence. Il ne faut pas oublier qu’ils viennent d’unités d’habitations extrêmement violentes, où les parents n’ont pas de travail. A Ofakim vivent aussi 50 familles de palestiniens qui ont un statut comme les harki, c’est à dire qu’ils ont espionnés pour Israël, et ne peuvent plus aller à Gaza ou à Ramallah. Ils ne peuvent pas non plus vivre dans des villages arabes-israéliens, car ils y seraient menacés. Donc le Ministère de la défense leur donne des paies à vie. Ce sont des "mashtap". J’ai fait des auditions filmées, et un groupe de dix jeunes se sont engagés pendant un an à suivre des cours de yoga. Une fois par mois, j’invitais l’actrice Evelyne Hagoel, très connue en Israël, pour des "master class" de cinéma. J’ai emmené ces jeunes sur les lieux de leurs traumatismes: les usines désafectées, le bord des bases militaires situées dans le désert, qui étaient les lieux où leurs parents se sont rencontrés, afin qu’ils se reconnectent. A l’extrémité de la ville il y a un parc, où se situent une ancienne base militaire turc et une grotte. J’y ai réalisé avec eux un film où ces jeunes, traversent la ville en tenant une bombe. Le film a été projeté dans cette grotte. Ces jeunes aujourd’hui étudient les beaux arts à Betsalel, font des projets sociaux dans d’autres villes. Par la suite j’ai invité le plus grand architecte israélien, Zvi Efrat pour travailler sur un projet de transformation d’une usine inoccupée, en un centre culturel et social, d’insertion de travail. Ce film a été présenté au Louvres de Lens dans le cadre des "Désastres de guerre". Je me bats pour que ce lieu existe et que des fonds viennent appuyer notre projet.. Suite page 50


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Art contemporain Votre travail pourrait s’appeler de "l’art social" JD : Effectivement. Je pense que l’art décoratif à ses limites. En tant qu’artiste en Israël, il me paraît essentiel de s’impliquer socialement. J’ai passé quatre ans sur ces projets. Au delà de votre travail de réalisateur de vidéos d’art contemporain, vous allez éprouvez le besoin d’autre chose et récemment vous choisissez le goudron, comme matière première de vos oeuvres. JD : A un moment donné de ma vie alors que j’étais très malade, mon corps m’a demandé de bouger. C’est à dire de ne pas être uniquement dans le cérébral, derrière la caméra et la réalisation. J’ai donc commencé un travail plus manuel. Quant à ce goudron, il est à la base utilisé pour boucher les fuites d’eau. Cette matière sert à isoler, comme Moïse dans son berceau, ou Noah qui s’en servira pour isoler le bateau pendant le déluge. Je travaille beaucoup cet élément et je laisse la nature en partie le terminer. C’est très souple à travailler, ca se plie facilement pour le transport, comme un tapis. J’ai une cours extérieure où je travaille, et lors des tempêtes de sable, de pluie, de fortes chaleurs, la matière devient caoutchouc, et absorbe ces éléments naturels pour donner une couleur spécifique. J’y ajoute des chiffres, qui ne sont pas liés à un calendrier solaire ou lunaire. Ou de la poudre de cuivre. Ou d’autres éléments matériels. Il y a dans ce récent travail une idée de fragments cosmiques, dont on ne sait pas d’où ils viennent. Je m’inspire aussi de mes livres. En ce moment c’est sur Freud et l’interprétation des rêves et les livres de sciences fiction. Ces œuvres sont très noires. Quelles significations en tirezvous ? JD : Le noir en Orient et dans le judaisme c’est le calendrier. L’Orient dans le Judaïsme et dans l’Islam, c’est le calendrier lunaire. Parce que l’on imagine tout notre existence et notre imaginaire dans la nuit, dans les rêves, dans les songes. Avraham et Itzhak ont des visions la nuit. Cette question du noir, c’est aussi la Torah, qui est écrite noire sur la peau d’un animal et que l’on embrasse. Les tefillins sont des carrés noirs. Le noir c’est l’infini. Et dans le noir se trouvent toutes les couleurs. Dans la Kabbale il est dit que D... a écrit le texte sacré "un feu noir sur un feu blanc". Et ensuite cela fut transmis sur la peau d’un animal. Et parce que nous sommes un peuple nomade, et que nous nous déplaçons avec un texte, nous allons dans un autre pays, avec un texte nous construisons une nouvelle communauté, avec notre texte on va prier partout dans le monde, dans le désert, dans un avion. Donc le noir dans le Judaïsme et dans l’Islam, c’est très puissant. Le noir c’est aussi un "affect" oriental que je ressens. Mais c’est vrai que j’ai eu enfant l’influence de ces femmes bédouines qui se 50

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maquillaient avec du khôl, car le noir permet de se protéger du soleil. D’ailleurs leurs tentes sont fabriquées avec des toiles noires en plastique. En tant qu’artiste qu’aimez-vous en Israël ? JD : La raison pour laquelle je vis en Israël, c’est la lumière. Ici elle se mélange à une couche de poussière dans le ciel. A Ofakim c’est une lumière très blanche. La société israélienne se pose beaucoup de questions et dans l’art israélien les artistes n’ont pas peur de se mettre en péril pour exprimer leurs opinions politiques. Ici tout est tout le temps en mouvement. Il n’y a pas de conventions définitives. Il y a des énergies ici très importantes qui m’inspirent dans mon travail. Ici je vis au jour le jour et je me dis chaque matin, comment construire mon présent. Comment voyez-vous le développement de l’Art en Israël ? JD : Nous ne sommes pas dans un pays avec de petits budgets alloués à la culture par le gouvernement. Par contre ici se trouvent des artistes fascinants et intéressants. Il y a énormément de galeries. La tradition de l’art dans les kibboutz date de 1948, avec des Musées extraordinaires. Et l’Art contemporain va se développer, surtout avec l’arrivée de mon ami Philippe Cohen qui sait donner la chance aux artistes. Où exposez-vous actuellement ? JD : J’expose dans un Musée qui se trouve à la frontière de la Jordanie et de la Syrie, près de Tibériade. J’y présente 80 nouvelles pièces. Exposer là-bas est un enjeu.


Art contemporain A la "périphérie" de nos grandes villes, il y a aussi du public qui s’intéresse à l’art contemporain. Au Musée de la diaspora de Tel Aviv, j’ai une œuvre permanente : le salon de la maison où je vivais enfant à Ofakim. Sur le mur, ma mère collectionnait des photos de grands Rav. Beaucoup de visiteurs devant ce fragment de salon, s’identifient à ce qu’ils ont pu connaître dans leur jeunesse. Mes travaux récents avec le goudron vont être exposés en Allemagne, dans une ancienne usine devenue un Musée où Israël est invité. Mais aussi à la Maison des artistes à Tel Aviv. J’ai des œuvres aussi à Saint Paul de Vence, Zurich, New York et Munich. Clair Gallery (St Paul de Vence - Munich) : www.clair.me Vivian Horan Fine Arts (New York) : www.vivianhoran.com Propos recueillis par Sandrine Houta Dorf et Laurent Dorf Crédit photos : studio Tttlv/LD

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Mieux comprendre le système de santé en Israël

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elon la loi de santé publique, l’Etat endosse la responsabilité d’assurer la santé de tous les citoyens du pays dans le cadre des services médicaux attribués équitablement à tous, via les différentes caisses d’assurance santé, Kupot Holim. Les services pris en charge d’après la loi La loi fixe un panier de services subventionnés (soins, prestations et médicaments), que les Kupot Holim sont dans l’obligation de fournir à leurs adhérents. A noter : chaque Kupat Holim propose à ses adhérents de souscrire moyennant une cotisation mensuelle, à des services de santé complémentaires non-compris dans le panier fixé par l’Etat.

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e suis comme vous. J’aime m’affaler sur mon canapé et céder au confort d’une petite flemme. Oui, je suis comme vous : je ne déteste pas les sucreries et adore boire un bon coup. Mais, comme vous, je résiste difficilement à la tentation. Pourtant, la santé est un capital qu’il convient de chérir en permanence pour qu’il ne se dilapide pas. En tout cas pas trop vite... Alors que faire ? Rester vigilant tout en continuant à se faire plaisir. Rappelant quelques principes vertueux, il regorge de conseils pratiques pouvant être suivis immédiatement. Et cela, quel que soit votre âge."

oga, harpiste israélienne de l’Orchestre municipal d’Arnhem, aux Pays-Bas, s’apprête à jouer en soliste le Concerto pour flûte et harpe de Mozart. Il lui faut y renoncer lorsque son frère Honi la supplie de revenir à Jérusalem.Lorsque Noga s’installe, son frère lui déniche des rôles de figurante. Elle se prend au jeu, passe de rôle en rôle, libre de toute attache, curieuse de renouer avec un pays et des compatriotes oubliés dans son confortable exil néerlandais. Elle découvre un quartier métamorphosé par les juifs orthodoxes, fait la connaissance d’Eléazar, inspecteur de police à la retraite. Et voilà que son passé la rattrape en la personne d’Ourya, son ex-mari.

CARRERE Emmanuel Il est avantageux d’avoir où aller

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e livre réunit la plupart des articles écrits par Emmanuel Carrère depuis 25 ans dans la presse. Ces textes couvrent les sujets les plus divers : de l’amour à la politique, de la littérature au cinéma, de la société et des faits divers à l’intime. On y lit l’amorce de préoccupations qui donneront plus tard lieu à des livres, on y vit avec l’auteur, ses doutes, ses échecs (par exemple une calamiteuse interview de Catherine Deneuve...), ses réussites. Bref un panorama quasi complet des talents d’Emmanuel Carrère.

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uand le riche Américain Jeremiah Mendelstrum décide de faire un legs à la Ville des Justes, en Galilée, afin que la municipalité y édifie un bain rituel à la mémoire de son épouse décédée, il ne sait pas encore que ce don va tout changer pour Anton et Katia, nouveaux immigrants russes dans un quartier excentré de la ville. Ni que les vies de la séduisante professeure de clarinette Yona et de Naïm, un jeune Arabe israélien chargé des travaux, seront bouleversées par ce chantier. Ni que leurs chemins croiseront celui de deux anciens kibboutzniks, Ayélet et Moché, venus

dans la Ville des Justes après leur retour à la religion mais dévorés par une passion jamais éteinte.

JERUSALMY Raphael Les obus jouaient à pigeon vole Ed. Bruno Doucey

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916 : tranchée de première première ligne, au lieu-dit le Bois des Buttes. Le 17 mars à 16 h, le sous-lieutenant Cointreau-whisky, alias Guillaume Apollinaire, engagé volontaire, est atteint à la tempe par un éclat d’obus alors qu’il lit une revue littéraire. La revue qu’il tenait au moment de l’impact, annotée de sa main, vient d’être retrouvée en Bavière. C’est du moins ce que prétend l’auteur de ce récit. Les 24 h qui précèdent l’impact y sont relatées heure par heure, en un cruel compte à rebours qui condense le drame humain en train de se jouer au fond de cette tranchée et le bouleversement qu’il entraîne dans l’âme d’Apollinaire. Car cette journée va être capitale pour la poésie.

FOLLETT Ken Aux portes de l’éternité

Le livre de poche (3eme tome du Siècle) 961. Les Allemands de l’Est ferment l’accès à Berlin-Ouest. La tension entre États-Unis et Union soviétique s’exacerbe. Le monde se scinde en deux blocs. Confrontées à toutes les tragédies de la fin du xxe siècle, plusieurs familles – polonaise, russe, allemande, américaine et anglaise – sont emportées dans le tumulte de ces immenses troubles sociaux, politiques et économiques. Chacun de leurs membres devra se battre et participera, à sa manière, à la formidable révolution en marche.

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