TiptopTel Aviv - Mars 2016

tiptoptelaviv.com

Le Magazine du meilleur de la Culture, Loisirs, Musiques et Spectacles, Art & Déco en France et en Israël

MARS 2016

DROR MISHANI

L’auteur star du roman policier

RUBY BAT ARNON Le sort des femmes à travers ses peintures

tiptoptelaviv junior Le concentré 100% junior Exemplaire gratuit

ENRICO MACIAS En tournée en Israël

Anne sinclair

Une femme d'exception

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Sommaire GUEST 8 Enrico Macias 16 Anne Sinclair 40 Dror Mishani 36 Rav Elie Lemmel ART MODE DECO 32 Ruby Bat Arnon 34 Repérage CULTURE 12 High Tech 44 Agenda 42 Livres SERVICES 20 Juridique 6 Le Tramway de Tel Aviv 30 Stationner à Tel Aviv 39 Révolution dans les transports JUNIOR 23 Tiptoptelaviv Junior Magazine BIEN ETRE 28 Remèdes de bonne "femme" ou de bonne "fame" 31 Kure boutique LOISIRS 38 Parc Timna 14 La nature s’invite à Tel Aviv-Yaffo 37 Pourim EDUCATION 22 SOS villages 46 Etudier dans un lycée israélien sans faire l’alyah 21 "Tu es"

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es bons plans, c’est notre truc à TipTopTelAviv TipTopTelAviv. Pas un mois sans vous livrer nos meilleures trouvailles au fil des pages de ce magazine, et pas un jour sur le site internet.

TipTopTelAviv a négocié auprès du théâtre Cameri de Tel Aviv, une très belle réduction sur tous les spectacles qui y sont joués, dont HAIR. Ne vous en privez pas ! Rendez-vous dans l’agenda pour en savoir plus, ou sur le site.

A la une de ce numéro, un homme de paix, qui la chante depuis 50 ans, Enrico Macias. Il revient en Mai en Israël pour une tournée des grandes villes du pays. Il se livre et raconte ses peines, ses doutes et ses espoirs, dans un entretien exclusif et sans langue de bois.

Inédit et exclusif tout autant, que notre rencontre avec Anne Sinclair Sinclair, qui exprime ses liens avec Israël, son métier de journaliste et l’histoire formidable de son grand-père, Paul Rosenberg, collectionneur d’art, ami de Matisse et de Picasso.

Et comme toujours nous vous présentons des artistes d’Israël, afin de vous familiariser un peu plus avec ces noms qui font parti du quotidien des Israéliens. Ruby Bat Arnon, artiste peintre qui exprime ses "variations sur la nature humaine". Ainsi que le roi du Polar Dror Mishani, publié en quinze langues dont le français. D’ailleurs son premier roman sera adapté cette année au cinéma avec Gérard Depardieu.

Parcourez les pages de votre magazine, découvrez le site, «likez» notre page sur Facebook, profitez des avantages, réductions et promotions, et gagnez des places pour le Festival du Film français qui débute le 19 mars. Suivez-nous égalemment sur Instagram et restez ainsi totalement "connectés" avec la France et Israël.

Pourim Sameah à tous Chers lectrices et lecteurs.

Laurent Dorf Rédacteur en Chef.

Sandrine Houta Dorf Directrice de la publication

Rejoignez-nous sur www.tiptoptelaviv.com et sur Retrouvez l'édition digitale de votre magazine sur votre smartphone, tablette ou ordinateur.

Directrice de la publication : Sandrine Houta Dorf | Directeur de la rédaction : Laurent Dorf Publicité : +972 (0)54 7833227 | Graphisme : Yeochoua Allia : jean_a@netvision.net.il Courriel : Contactiptoptlv@gmail.com - Crédit photo pour la couverture : Capitol/service de presse Délai de remise des éléments publicitaires et rédactionnels du numéro d'Avril 2016 : 25 Mars 2016.

Remerciements particuliers : Nathalie Biderman et Charley Marouani.

La rédaction décline toute responsabilité d’une part quant au contenu des textes, qui n’engagent que leurs auteurs et d’autre part, des annonces publicitaires (comme la cacherouth des restaurants). La direction se réserve le droit de modifier, réduire les textes proposés. TipTopTelAviv le magazine, n’accorde aucune exclusivité. Les articles et maquettes publicitaires restent la propriété exclusive de TipTopTelAviv et ne peuvent être reproduits d’aucune façon sans accord préalable écrit. Ce magazine contient des enseignements de la Torah. Mettez le dans la Gueniza après lecture et évitez de l’introduire dans les endroits incompatible à son respect.

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On aime ...

LES DÉTAILS DE DÉCO FAÇON LOFT 1

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our une ambiance de fabrique vintage, essayez de jouer sur les petits détails.

Cela n’a l’air de rien au premier abord, mais ce sont eux qui vont donner la touche finale à votre déco : une lampe d’atelier, une poulie, une plaque en métal, une grosse horloge de gare, des valves en métal ou des tuyaux....

N’hésitez pas à recycler de vieux objets et à les détourner de leur usage initial, cela donnera encore plus de personnalité à votre habitation.

Par ailleurs des meubles tout à fait classiques peuvent facilement être transformés en meubles de style industriel, par exemple en changeant les poignées de portes et de tiroir, en ajoutant des petits détails (chiffres peints au pochoir, porteétiquettes, ...)

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1 : Fauteuil Lasso Antonio, LOFT | 2 : Lampe Accastillage, ROCHE BOBOIS | 3 : Table Tables LOFT LOFT, 15 rehov Galgalei Haplada, Herzliya Pituah | 4 : Bibliothèque Pollen, ROCHE BOBOIS, 60 rehov Ayehoudim, Herzliya Pitouah 4

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Le Tramway de Tel Aviv

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a construction du tramway de Tel Aviv est sur les rails! Plusieurs artères centrales de la métropole sont déjà fermées à la circulation pour permettre aux engins de chantier de travailler. Six ans de travaux prévus pour décongestionner les villes entre Petah Tikva et Bat Yam. Pour faciliter la vie des conducteurs, la Mairie de Tel Aviv-Yafo a signé un accord avec Waze pour mettre à jour automatiquement, les changements de directions.

"Ce projet du tramway Tel-avivi est l’un des plus importants projet de transport en Israël. Nous avons pris beaucoup de retard mais finalement, nous passons à l’étape finale du projet", a affirmé le ministre des transports. Selon le ministre, il est prévu que la première branche du métro soit terminée en 2017. Cette ligne dite "rouge" devra transporter entre 100 et 150 millions de passagers par an.

"C’est un projet colossal. A chaque fois que vous touchez au sol, il faut d’abord faire des fouilles archéologiques. Puis creuser, nettoyer, aplanir, construire des stations, poser les rails, l’électricité", a t-il ajouté.

La ligne du tramway de Tel Aviv, prendra son départ à la gare routière de Petah Tiqwa, passera près de l’hôpital Beilinson et traversera les villes de Bné Braq et de Ramat Gan. Elle se poursuivra ensuite en direction de la gare ferroviaire d’Arlozorov, à Tel Aviv, traversera la ville jusqu’au centre Azriéli et la Kiria, puis continuera jusqu’à Yafo avant de terminer sa course au sud de Bat Yam. Cette ligne passe par les points les plus surpeuplés, afin de permettre de désengorger la circulation de la ville, de faire tomber la pollution, et d’améliorer la qualité des transports publics.

Longue de 22 Km, cette route ressemblera plus à un métro sur près de la moitié du chemin, puisqu’elle sera souterraine : 10 sur 33 stations seront sous terre. Selon les plans, la distance entre chaque station extérieure est de 500 mètres, alors que la distance entre chaque station, sous terre, est d’un km. Il y aura un départ de tramway toutes les 3 minutes en heure de pointe.

Deux autres lignes sont prévues à la construction, la "verte" entre Holon, Rishon LeTsyon et Hertzlya, ainsi que la "jaune" entre Kfar Saba et Holon.

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Enrico Macias

"Le peuple d'Israël a besoin de nous"

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’aimerais que l’on débute cet entretien par un moment fort de votre vie, celui où en juillet 1961 après l’assassinat de votre beau-père, vos parents décident de quitter l’Algérie pour la France.

Enrico Macias : En effet, et j’en garde un souvenir douloureux. Nous sommes partis du jour au lendemain. "Tonton" le surnom affectueux que nous donnions à Cheikh Raymond est assassiné et mon père décide que nous devions quitter l’Algérie, car notre sécurité n’était plus assurée. Nous étions désemparés. Nous sommes arrivés par Marseille avant de rejoindre Nice puis Vichy. Nous cherchions un lieu à Paris, dans un premier temps chez ma tante, pour enfin nous poser à Argenteuil. Nous allions là où le travail était.

Voyez-vous une similitude avec les événements actuels et le flot de migrants qui quittent leurs terres pour trouver exil en Europe ?

EM : Oui, malheureusement l’histoire se répète. Des problèmes de frontières et de drapeaux, et de religion sont encore dans l’actualité. Les gens n’acceptent pas la différence. J’ai vécu tout cela dans ma vie en arrivant en France. Cela fait 53 ans que je chante dans le monde entier et je tente à travers mes chansons d’expliquer aux gens qu’il faut fraterniser. Que la violence n’arrange rien du tout, qu’il faut être tolérant et hospitalier envers les plus faibles.

Je considère qu’il faut faire plus de mitsvot, donner plus de tsedaka.

Cela fait 54 ans que vous n’êtes pas retourné en Algérie, car il vous est interdit d’entrer. Que ressentez-vous ?

EM : C’est une très grande déchirure et une profonde tristesse que de ne pas pouvoir aller là où des êtres chers sont enterrés, pour simplement prier et me recueillir sur la tombe de mon beau-père. Et puis j’aimerai revoir les lieux de mon enfance. J’ai vécu 23 ans en Algérie. Ce pays c’est mes racines. Je sais que toutes les rues ont changé 8

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de nom. Probablement que si j’étais autorisé à m’y rendre, je ne reconnaitrais rien. Sauf que je saurai me diriger à pied à Constantine. Jusqu’à maintenant j’ai l’image de cette ville, dans ma mémoire. Je me souviens de tout. Le chemin vers le collège, le lycée. La rue Biscarrat où nous vivions, proche de l’école Montesquieu.

Votre père pratiquait le violon dans l’orchestre de votre beau-père, Raymond Leyris (NDLR: Cheikh Raymond).

Vous-même avait appris tôt à jouer d’un instrument en choisissant la guitare. Mais finalement ce déracinement, n’était-il pas une chance dans votre vie d’artiste ?

EM : J’ai pratiqué très jeune la guitare et à 15 ans je jouais dans l’orchestre avec mon père. Chanter était mon rêve, et j’avais la musique dans mon sang. J’ai hérité de mon père qui était un grand violoniste. C’est vrai qu’en arrivant à Argenteuil, je suis allé de cabaret en cabaret. D’abord à Paris, puis en province, travaillant avec des chansonniers.

Le déclencheur c’est la chance que j’ai eue de passer dans l’émission de télévision « cinq colonnes à la une » et sans cela je n’aurai jamais été connu. Puis j’ai obtenu la première partie de Gilbert Bécaud et en 1963 "enfants de tout pays" a reçu un accueil formidable du public, tout comme "adieu mon pays". Grâce à Dieu, j’ai eu un public divers qui m’a suivi depuis même si les radios ne passaient pas beaucoup mes chansons. Un peu comme aujourd’hui !

Il y a dix ans, en 2006, vous avez été décoré par le ministère israélien de la Défense pour votre soutien à l’État d’Israël et à son armée. Vous n’en avez jamais parlé.

Comment avez-vous vécu ce moment et qu’est-ce que cela a représenté ?

EM : C’était un honneur aussi grand qu’inattendu. J’ai été très touché d’être ainsi récompensé pour tout ce que j’ai toujours fait pour Israël. J’ai soutenu et je continue à soutenir et à défendre Israël. J’ai reçu cette décoration des mains du Général Shaul Mofaz, quelques semaines après

Entretien exclusif avoir reçu un appel téléphonique m’informant que l’Etat d’Israël souhaitait me la remettre. C’est une preuve matérielle de mon engagement, mais aussi de mon histoire personnelle, de mes relations avec Israël et le peuple juif.

Régulièrement vous venez en Israël vous produire et en mai 2016, une nouvelle série de concerts se déroulera avec tous vos musiciens. Et chose rare, voire unique, avec un public majoritairement composé d’Israéliens.

EM : J’aime me produire « chez moi » ! C’est mon peuple.

Et ma tournée passe du nord au sud du pays. Ce qui me fait plaisir c’est que j’ai réussi à réunir dans les salles les séfarades et les ashkénazes ! C’est comme ici en France j’ai des Juifs et des Arabes qui viennent à mes spectacles.

Cette tournée reprendra mes anciennes chansons ainsi que des titres de mon nouvel album, qui ne sont pas encore sorties.

Vu de Paris et sachant l’amour qui est le vôtre, comment ressentez-vous la situation actuelle en Israël?

EM : J’espère sincèrement que cela va s’arranger. J’ai de la peine pour le peuple israélien qui a tant souffert avec toutes ces guerres, cet excès de violence. On se rend compte que la sécurité n’est pas assurée aussi en Europe. Alors tant qu’à faire je préfère aller en Israël dès que cela sera possible. C’est vrai aussi que Israël est le bouc émissaire du monde. Je ne vais pas jouer au prophète, mais je peux vous dire quelque chose qui est écrit : viendra un jour proche, où toutes les nations auront besoin d’Israël. Parce que Israël est un exemple en matière de santé, de technologie, de médecine, en agriculture. L’intelligence des Juifs vient de Dieu. La connaissance vient de la Torah. Nous avons des textes qui défient toute concurrence avec la science. Le jour où la science se mariera avec la Torah, ce jour-là pour moi, c’est Machiah. Le peuple juif a hérité de cette connaissance et c’est un sacrilège que de ne pas en profiter. Il faut que chaque juif étudie et se serve des textes sacrés pour comprendre et s’enrichir dans sa vie personnelle. C’est une richesse unique au monde. Dieu nous a transmis sa Torah, ses commandements et pour devenir un exemple pour le monde, chacun de nous doit transmettre et connaitre ses préceptes. Et cela passe par l’étude.

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Entretien exclusif

L’éducation est la base de tout et les principes de paix, de tolérance qui sont enseignés aux jeunes enfants en Israël, seule démocratie du Moyen Orient, ne s’appliquent pas aux voisins d’Israël.

EM : Il y a beaucoup de haine. Mais je pense que cela changera un jour. N’oublions pas l’exemple qu’a donné au monde des personnes comme Sadate. S’il l’a fait, alors une nouvelle génération s’élèvera aussi et changera les mentalités. Il faut y croire. Il y a une vérité populaire chez nos ennemis qui est implacable. Même s’ils sont manipulés dès l’enfance, un jour où l’autre cette autre génération se libérera, avec un Chef fort tourné vers la paix. C’est mon sentiment depuis toujours.

Dans votre autobiographie, L’envers du ciel bleu, vous évoquez un autre Enrico. Mais aussi votre combat pour la paix dans le conflit israélo-palestinien. Ce livre est un témoignage fort et bouleversant.

EM : Mon ciel bleu à moi c’est la fête, la joie. Mais l’envers dont je parle c’est aussi la face cachée. La douleur, la tristesse, la mélancolie. La situation de mon peuple qui souffre. Je voulais écrire ce livre, en effet comme un témoignage, pour mes enfants, mes petits-enfants et mon public. Leur raconter qu’il n’y a pas que de la joie, que la douleur est présente et qu’il la découvre. Bien entendu dans mes spectacles ce n’est pas de cela que je parle : les gens viennent pour le bonheur des mélodies et des airs que je chante. Et puis je m’attache à continuer à leur dire que la violence ne peut rien résoudre. Si les Palestiniens arrêtaient cette violence, Israël n’aurait pas à y répondre et enfin ils pourraient discuter. Ce qu’il faut c’est parler une fois la violence terminée. Rien n’est plus mauvais que le silence, qui ne fait qu’apporter des malentendus. Et si un jour la paix est signée entre Israël et la Palestine, cela ne suffira pas. Il faudra aider les Palestiniens à avoir une économie, une industrie, un développement pour qu’ils puissent exister comme tout état. C’est très important que les Palestiniens puissent compter sur Israël si la paix est signée pour être aidé de leurs voisins à vivre mieux. La paix ce n’est pas que signer un papier, c’est chacun d’entre nous. C’est le peuple. C’est la paix intérieure.

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De nombreux Juifs de France partent s’installer en Israël.

Certains par peur, d’autres ont fait une Alyah plus réfléchie. Quel est votre sentiment ?

EM : Je pense qu’ils ont bien fait ! De toute façon, un jour ou l’autre tout le monde sera obligé de partir. Malheureusement nous ne sommes pas tellement aimés ! Quand j’ai parlé de la connaissance, de la Torah, Dieu nous a aussi donné l’Etat d’Israël. Les Palestiniens nous envient d’avoir un pays. On a Israël alors on doit en profiter. Il faut y aller et le peuple là-bas a besoin de nous.

Alors finalement l’Alyah c’est pour bientôt Enrico ?

aux Juifs de partir, mais petit à petit leur faire comprendre que nous devons tous aller en Eretz. Personnellement j’ai encore des choses qui me retiennent. Des problèmes importants et dès que j’aurais enfin terminé ces dossiers, je serai libéré et je viendrai m’installer en terre d’Israël. Si à l’époque où nous avons quitté l’Algérie j’avais été adulte j’aurais choisi Israël pour y vivre.

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14/5 Haïfa 16/5 Ashdod 19/5 Jérusalem

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EM : C’est difficile de quitter la communauté juive de France. Mon cœur est en Israël, mais tant qu’il y aura des Juifs ici alors je serais le dernier à partir. Je ne peux pas imposer

Propos recueillis par Laurent Dorf Crédit photo : Capitol/service de presse

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Impossible de perdre son chat avec ce médaillon connecté accroché à son cou, qui permet de le localiser en un clic.

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Samsung lance deux nouvelles versions de sa Gear S2 Classic, dont le design est conservé. Seule la couleur change : argent pour la version Platinum (avec un bracelet en cuir blanc cassé) et rose doré pour la version Rose Gold (avec un bracelet en cuir noir)

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La nature sʼinvite à Tel Aviv-Yaffo

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a Mairie de Tel Aviv-Yafo a approuvé le plan d’urbanisme pour la préservation et la protection de la nature en milieu urbain, avec pour objectif de réduire l’utilisation des pesticides dans le traitement des sites naturels.

Le plan directeur comprend 51 sites. L’enquête a débuté en 2012 et comprenait la collecte des données sur les infrastructures de la nature en milieu urbain, des enquêtes de terrain relatives à des aspects environnementaux et écologiques, (étude des reptiles, des oiseaux, sur des mammifères et les plantes), et par conséquent l’importance d’évaluer les différents sites en zone urbaine.

Les sites naturels comme les plages et les falaises autour des collines de Tel Baruch, les falaises de la côte nordouest, les vergers à l’Est du par HaYarkon et la rivière, seront protégés.

Le Maire de Tel Aviv Ron Huldai a déclaré : "Je suis heureux d’annoncer l’approbation du plan directeur de la ville concernant la nature. J’espère que, dès aujourd’hui, les enfants de la ville pourront voir des têtards au début de leur croissance, des fleurs sauvages en pleine floraison. Le programme définit clairement, où et combien de sites seront sauvegardés dans un avenir proche, pour le

bénéfice de la population locale".

Le Plan directeur comprend plusieurs moyens de préserver, de soigner et de réadapter la nature en milieu urbain : • réduire l’utilisation des pesticides dans les zones protégées.

• La terre : en vue d’assurer un environnement favorable à la vie, mettre en place des systèmes naturels d’eau, pour le maintien de la biodiversité.

• Il a été décidé que tout plan de développement susceptible d’affecter un site naturel en ville, comprendra une étude écologique qui sera préparée par un écologiste qualifié, ce qui va permettre de prévenir ou de réduire les dommages sur le site.

• Désir d’intégrer la communauté dans la reconstruction de sites naturels, grâce à une enquête sur les sites naturels urbains. Les communautés locales et les élèves des écoles avoisinantes, seront invités à prendre une part active dans la réhabilitation et la préservation du site.

• Révision périodique de l’enquête sur la nature en milieu urbain, pour examiner les sites exposés, ou évaluer la conservation ou les dommages de certains lieux.

La présence d’oiseaux vivant dans les jardins apporte beaucoup à la ville, et la municipalité aide les oiseaux à se reproduire en créant des conditions appropriées dans les parcs. Cela passe par la création d’un paysage de type végétations diverses, ce qui est une source importante de nourriture pour les oiseaux : le pollen, nectar, fruits juteux, graines et insectes. Mis en place de bac à eau.

Les grands cours d’eau du Yarkon et de l’Ayalon, la plage et les grands espaces tout autour, offrent une variété d’espaces naturels, de paysages, d’une flore et d’une faune exceptionnelle.

Tel Aviv présente une variété de ressources naturelles qui permettent aux résidents et aux visiteurs de profiter de la proximité de la nature. La municipalité travaille à la préservation, au soin et la restauration des sites naturels urbains, afin de permettre l’amélioration de la qualité de vie et la diversification du paysage urbain.

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Anne Sinclair Une ashkénaze pessimiste, mais une incorrigible optimiste !

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ous écrivez sur votre grand père, Paul Rosenberg, un homme visionnaire intime de Picasso, Braque, Matisse, Marie Laurencin et tant d’autres. Quel fut le déclencheur pour écrire ce livre et pourquoi raconter son histoire ?

Anne Sinclair : Ce livre est une quête personnelle sur l’histoire de ma famille. Il arrive un moment, dans la vie, où on se retourne sur son histoire et où l’on éprouve le besoin de relier tous les fils qui font une vie. La mienne a été surtout journalistique. Mais j’ai eu envie d’évoquer l’histoire de mon grand père, qui relève à la fois d’une histoire de l’art moderne et des croisements avec la Grande Histoire du XXème siècle.

Vous dîtes pourtant dans le livre, que l’art dont vous entendiez beaucoup parler à la maison, vous ennuyait.

AS : Non, l’art ne m’ennuyait pas et j’ai toujours adoré me promener dans les musées. Mais ce que je ne voulais pas – peut-être à tort – c’est devenir la suite de cette histoire qui n’était pas la mienne et j’ai préféré partir sur d’autres bases, la vie publique et le journalisme. Si bien que je négligeais un peu les histoires de famille, jusqu’au jour où j’ai décidé de m’y plonger.

Dans votre livre, votre grand-père, vous le nommez très souvent, tout simplement par son prénom, Paul. Comme si une distance était nécessaire. Est-ce une forme de respect ?

AS : Sans doute. J’en fais le portrait : celui d’un homme de cette époque, et pas seulement celui de mon grandpère.

ce que les anglo-saxons nomment "a tribute". Je trouve que Paul Rosenberg, par sa modestie, n’a pas cherché les projecteurs et que, du coup, il n’a pas eu la lumière qu’il aurait dû avoir. J’ai donc fait un peu un portrait impressionniste, avec des documents retrouvés dans les archives familiales et ceux que je suis allée chercher ici et là.

Lorsque vous entamez votre travail de recherche, vous devenez un véritable détective. Etiez-vous dans le rôle de la journaliste d’investigation : remonter les pistes, retrouver des lieux, des documents, interroger des personnes. Ou est-ce simplement Anne Sinclair, petite fille de l’un des plus grands marchands ?

AS : Ce livre n’est ni un livre de recherches historiques rigoureuses, ni un livre de spécialiste de l’art – ce que je ne suis en aucun cas. Mais plus une évocation, un hommage,

Paul Rosenberg avait un lien amical puissant avec Picasso. Pourriez-vous dire que cela ressemblerait à un rôle de "manager" d’artistes. C’est-à-dire une personne qui gère totalement une carrière et s’enrichit tout autant des succès de son artiste ?

AS : C’est très exactement celui qu’avaient les galeristes entre les deux guerres, et qui est différent de celui des galeristes d’aujourd’hui. A la fois, marchand, ami, et une sorte "d’impresario". Pour autant, il n’a jamais "géré" la

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Entretien exclusif

carrière de Picasso. Je doute d’ailleurs que Picasso l’ait "gérée" lui même, c’est plus un terme de notre époque contemporaine que de celle dont je parle ! Mais ils étaient très amis, habitaient la porte à côté l’un de l’autre, Paul Rosenberg était son marchand, et cette relation a été fructueuse pour les deux.

21 rue La Boétie est une adresse incroyable, chargée d’histoire. C’était l’immeuble où votre grand-père exposait, puis pendant la guerre, la Gestapo en fait l’Institut d’Etude des Questions Juives, l’IEQJ. AS : Mes grands parents et leurs enfants, ma mère Micheline et son frère Alexandre, étaient réfugiés à Bordeaux pendant ce qu’on a appelé la "drôle de guerre", entre septembre 1939 et mai 1940. En juin, lors de la débâcle et de l’exode, des familles juives qui se savaient particulièrement menacées par les nazis ont cherché à fuir la France qui demandait l’armistice et s’engageait dans une période de collaboration avec l’ennemi. Mes grands parents et ma mère, se sont enfuis par la route à travers l’Espagne et le Portugal, avant de pouvoir gagner, au bout de quelques mois, les Etats-Unis. Le frère de ma mère, Alexandre Rosenberg qui avait 17 ans, est, lui, parti pour Londres avec ses cousins pour se battre et rejoindre le Général de Gaulle. Il a fait une guerre glorieuse dans la 2ème DB du Général Leclerc (plus tard Maréchal), en remontant toute l’Afrique. Puis il a débarqué en Normandie, et s’est trouvé dans les troupes qui ont libéré Paris et qui ensuite filaient vers l’Allemagne.

Mes grands parents et ma mère, sans nouvelles d’Alexandre pendant 4 ans, ont passé la guerre aux Etats-Unis. Ils ont d’autant mieux fait, que le lendemain de l’arrivée des nazis à Paris, la Gestapo venait d’ailleurs arrêter la famille pour la déporter. Ils ont eu beaucoup de chance !

Tous les biens de mon grand-père ont été pillés, sa collection volée, et l’immeuble du 21 rue La Boétie qui était une sorte de temple de la beauté, s’est retrouvé un local d’horrible propagande : celui de l’Institut des Questions Juives, qui dépendait directement des Allemands et qui avait pour but de faire la propagande antisémite, d’organiser des expositions abominables et de sinistre mémoire comme "Le Juif et la France". C’est une ironie profonde de l’histoire que ma famille a découvert avec horreur à la Libération... C’est ce que je raconte notamment dans mon livre.

Depuis 4 ans, vous êtes la Directrice éditoriale de la version française du Huffington Post. Avez-vous atteint la rentabilité ? Combien de visiteurs uniques avez-vous à ce jour ? Quel bilan en tirez-vous ?

AS : Nous avons à ce jour 4 millions de VU/mois, et nous sommes dans le top 12 des sites d’information français, ce qui est un très beau succès. Le Huff était totalement inconnu en France, avait un nom imprononçable, et apparaissait un produit américain alors que nous en avons fait un site de news entièrement français, même si la technologie et la maquette restent américaines.

Nous sommes bénéficiaires depuis 2015, avec un modèle gratuit entièrement financé par la publicité. Nous étions 8 au départ, nous sommes 26 aujourd’hui et bientôt 30.

Oui, je crois pouvoir dire que c’est un grand succès de toute l’équipe dont je suis en effet directrice éditoriale, mais dont la direction quotidienne est assurée par Paul Ackermann et Alexandre Phalippou, respectivement directeur de la rédaction et rédacteur en chef.

Internet va vite, chaque individu peut se proclamer "journaliste" avec un téléphone portable. Comment les journalistes de Huffington Post doivent travailler ?

AS : C’est ce qui fait la différence entre n’importe qui avec son smartphone, qui peut poster sur Internet une photo de ce qu’il voit dans la rue, et une rédaction dont le travail est celui de tous les journalistes, quel que soit le média: choisir entre la foule d’information, hiérarchiser, expliquer. Nous traitons de toute l’actualité, mais en faisant le tri entre l’important et l’accessoire, entre le divertissement – que nous ne négligeons pas, loin de là – et le hot news et l’analyse. Entre le buzz et le décryptage.

Pendant 13 ans, vous êtes dans le fauteuil de 7/7 face à des personnalités mondiales exceptionnelles. En juillet 1997, vous arrêtez de la présenter. Vous avez repris l’antenne sur France 3, autour de l’opéra en 2015. On vous a vue très heureuse à sa présentation. Une suite est-elle prévue? La télévision ne vous manque pas plus que ca ?

AS : La télévision, contrairement à ce qu’on croit n’est pas une drogue pour tout le monde. J’avoue avoir arrêté avec beaucoup de détachement. Il faut dire que c’est plus facile quand on le décide soi-même et quand l’émission est devenue populaire.

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Entretien exclusif émission sur France 3 qui s’appelle "Fauteuils d’Orchestre", j’ai été surprise, car je ne l’avais pas cherché et pas fait de télé depuis tant d’années. J’ai pourtant accepté avec bonheur, en me réjouissant que le service public soit encore capable de cet effort. J’ai reçu comme un cadeau ces 2h30 d’antenne en prime time sur France 3, pour parler de mes passions de toujours depuis que je suis enfant, la musique classique et l’opéra. Avoir en plateau, Ruggero Raimondi, le fabuleux baryton qui a incarné Don Giovanni, l’orchestre de Paris et ses 75 musiciens, des chanteurs incomparables, et toute une jeunesse artistique qu’on a envie de faire connaître, ce fut un plaisir sans mélange.

Y en aura-t-il d’autres après cette émission de fin décembre?

AS : Oui, certainement. Avec ou sans moi ? On va voir.

Je me réserve la possibilité de dire oui ou non et France 3 a compris que pour moi, faire une émission n’est pas un but en soi. Je n’ai pas envie de faire de la télévision de manière régulière, mais si le programme est exceptionnel – à la fois dans sa constitution et dans sa périodicité – on verra. Le privilège de l’âge et de l’expérience donne un luxe : pouvoir choisir ce que l’on fait. Et le temps qu’on dévolue à chaque activité.

La télé ne m’a jamais manqué et j’adore pratiquer d’autres formes de journalisme – la création du Huffington Post en France en est la preuve. J’aime aussi beaucoup la radio : je fais en ce moment une émission hebdomadaire, diffusée le samedi matin entre 8h35 et 9h sur Europe1 où j’interview des acteurs de la société, et principalement des intellectuels, des artistes, des écrivains. Et j’ai l’intention d’écrire sur la période que la France va vivre d’ici la présidentielle de 2017.

Alors quand on est venu me chercher pour faire cette 18

Mars 2016

Quel est votre sentiment sur la situation des Juifs de France de nos jours et sur la peur qui s’exprime, jusqu’à voir depuis trois ans, près de 7000 français par an, la quitter pour s’installer majoritairement en Israël ?

AS : On vit en France une période difficile pour tout le monde. Beaucoup ont peur, les juifs, mais aussi les musulmans. Les événements des dernières années, Ilan Halimi, Mohamed Merah et l’école Ozar Hatorah de Toulouse, la manifestation d’un groupe d’identitaires criant "mort aux juifs" dans Paris, les massacres de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et du Bataclan en novembre ont donné le sentiment aux Français d’une guerre qui vise certes les juifs mais les non juifs aussi.

Il faut comprendre ceux qui ont peur et partent, et s’abstenir de les juger bien sûr. Mais je veux néanmoins dire ceci : la France n’est pas un pays antisémite (même si pour certains, des tabous sont aujourd’hui levés), cela n’a rien à voir avec les années 30. Les autorités de l’Etat, au pouvoir comme dans l’opposition, sont on ne peut plus bienveillantes.

Quand le Premier ministre, Manuel Valls dit "La France sans les juifs ne serait pas la France", c’est une parole très forte que je ne me souviens pas avoir entendue jusque là. Enfin, la France, les juifs et la République ont des liens très forts dans l’histoire et le présent. Ils en auront dans l’avenir, je suis confiante. La situation est difficile aussi pour les musulmans français qui dans leur écrasante majorité pratiquent un islam modéré et tranquille. Ce n’est d’ailleurs pas une particularité de la France: le monde entier se radicalise et la guerre avec l’islam radical n’a pas de frontière.

Quels sont vos liens avec ce pays, start-up nation et qu’aimez-vous en Israël ?

AS : Je connais bien Israël et y suis venue bien souvent.

J’y ai beaucoup d’amis et m’y retrouve chaque fois avec plaisir. Je suis dans la situation d’une femme juive de la Diaspora qui respecte les citoyens israéliens qui vivent ici

et qui s’en voudraient de donner des conseils ou émettre des critiques. Quand je viens ici, j’écoute tout le monde.

On ne peut pas s’empêcher pour autant d’être inquiets devant ce qui paraît être une situation bloquée, la montée des violences - comme la guerre des couteaux - et des radicalismes religieux.

J’ai accompagné le processus d’Oslo avec enthousiasme, j’avais pour Rabin et Pérès infiniment d’admiration, et je suis triste devant ce qu’on continue d’appeler le processus de paix et qui est en panne. Je demeure inconditionnellement pour deux Etats, vivant en paix côte à côte, même si je sais que c’est pour l’heure un idéal difficilement atteignable. Dans la vie, je suis une ashkénaze pessimiste (ce qui est un pléonasme), mais je reste, sur ce sujet, comme pour les Juifs de France, une incorrigible optimiste !

Propos recueillis par Laurent Dorf Crédit photo : Delphine Ghosarossian.

Alessandra Saben vous présente ses collections de bijoux, féminines et intemporelles.

Bracelets, bagues, colliers, boucles d’oreilles, en or, diamants, et pierres précieuses. Leur ligne s’adresse aux femmes modernes, raffinées et qui aiment porter leurs bijoux d’une nouvelle façon, tous les jours et sans modération.

Les bijoux d’Alessandra Saben sont fabriqués dans leur atelier, le travail est exécuté par étape : design du modèle, création, et réalisation du bijou.

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Service client : 01 77 47 80 65 - 052-6566328 Mars 2016

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Nouvelle jurisprudence de la Cour Suprême du 21/2/2016 Par Maître Karine Benchimon

E

en cas de retard de livraison, le constructeur ne peux repousser la date de livraison à une date non fixée à l'avance.

Cette nouvelle jurisprudence provenant de la juge Daphna Barak-Erez de la Cour Suprême a attrait à un couple qui a acheté un bien d’un constucteur et a reçu les clés en retard.

Le désaccord portait sur la date du retard : Alors que les acheteurs ont estimé que le retard était de sept mois et demi, le constucteur n’était d’accord de rétrocéder que trois mois et demi, et ainsi déduire du prix d’achat la somme de 23.000 nis en compensation pour le retard.

En octobre 2014, les acheteurs se sont tournés vers la cour des petites créances et ont exigé une indemnisation supplémentaire de 27.677 nis en plus des 23.000 nis.

Le constructeur a repondu que le retard était lié au fait que les acheteurs ont demandé de faire quelques changements dans l’appartement, ce qui avait causé un report de la date de livraison d’au moins soixante jours, comme convenu dans le contrat de vente.

La cour a donné raison aux acheteurs et le constructeur a deposé un recours devant la cour d’appel qui a infirmé la décision de la cour et réduit l’indemnisation des acheteurs de 12.000 nis.

Les acheteurs n’en sont pas restés là et ont portés leur affaire devant la cour suprême en soutenant qu’il s'agissait d’une question d’une importance capitale compte tenu de l’état du marché du logement et du pouvoir illimité des constructeurs.

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Mars 2016

Les acheteurs ont fait valoir que l’article 5a de la loi sur la vente (apartements) – qui traite de la question de l’indemnisation en cas de retard dans la livraison a été conçu pour protéger les acheteurs, et par conséquent, la clause signée, permettant à l’entreprise de construction de livrer l’appartement sans date précise en raison de tous les changements faits par les acheteurs, est contraire à l’objectif de la loi.

Le juge Daphna Barak-Erez a rejeté la position du constructeur et a clairement indiqué que la date de livraison est d’un intérêt fondamental pour les acheteurs d’un appartement, et que cela nécessite une protection de la partie faible à la transaction, à savoir l’acheteur.

Selon le juge, cet article précité ne fait pas obstacle aux parties de reporter la livraison, mais il ne permet pas de libérer le constructeur de la fixation d’un temps prédéfini de livraison.

Le juge à d’ailleurs rappellé que d’après la loi (et en contradiction avec la pratique que nous observons malheureusement), il est important de noter que l’entrepreneur doit payer l’indemnisation pour chaque mois de retard à l’acheteur, et n’est pas autorisé à deduire les indemnités dues sur la dernière somme à régler.

Si votre constructeur a un retard de livraison ou que vous rencontrez tout problème, n’hésitez pas donc à vous tourner vers notre étude afin de faire respecter vos droits.

5 rue Druyanov (Bugrashov 45) - Tel Aviv, 8e étage Tél : +972(0)737856786 | Gsm : +972 (0) 54 7201108 Tél français : 01 77 47 98 78 Fax : +972(0)737856778 email: kabenshimon@gmail.com

"Tu es"

Par Isabelle Pereira

U

ne amie m’a dit s’intéresser aux régimes d’enfants. Question que je lui ai posée : pour toi, s’agit-il d’enfants qui sont gros, ou d’enfants qui ont du poids en trop ?

Car il est très différent de dire à un enfant "TU ES gros" plutôt que "tu pèses tant" "ton corps est en surpoids" etc. "Tu es", c’est son identité donc, par définition, ce qu’il ne peut changer. Répéter à un enfant, jour après jour, "tu es méchant" "tu es gros" "tu es pauvre" crée de manière paradoxale l’inverse de l’effet escompté. Car l’enfant s’identifie à cette étiquette, et agit en fonction d’elle. Il devient l’étiquette qu’on lui colle.

Et cela continue, voir s’amplifie, à l’âge adulte. Dans notre tête, ce qui est notre étiquette ne peut vraiment changer.

C’est nous. Celui qui est pauvre vivra toujours par rapport à ça : soit il restera pauvre, soit il pourra devenir riche, mais aura toujours peur de redevenir pauvre, faisant en permanence beaucoup d’effort pour échapper à lui-même, dans la crainte. Car la pauvreté est bien là qui lui colle à la peau.

Sa "vraie" nature est là, prête à le ramener, comme un pilote automatique.

Une partie de mon travail de coach consiste à casser cette identité limitante. Ma fille en est un exemple : un jour, sa maitresse m’a dit: "rien à faire, elle est nulle en calcul (à 7 ans!)". Ma fille a confirmé : "ça ne sert à rien de m’apprendre, je suis nulle en math". J’ai travaillé avec elle, non pas sur le calcul, mais sur "je suis nulle". Depuis 8 ans elle ne décolle pas du 90 sur 100. Bien sûr, c’est plus facile à 6 ans qu’à 45 ans, mais c’est possible, et le principe est le même

: casser cette identité forgée aux cours des années, pour laisser la place à qui nous voulons vraiment être. Car imaginez deux individus arrivant à un concours, l’un persuadé qu’il est nul, l’autre qu’il est bon. L’un est handicapé dès le départ, par ses pensées.

En tant que parents, le mieux est de ne pas créer cette identité. Voici une manière très simple de procéder : relier toute remarque négative à l’acte ou la situation, et toute remarque positive à l’enfant. Par exemple : "tu es drôlement intelligente", "tu as fait une grosse bêtise, qu’est ce qui s’est passé ?" "Ce que tu as dit est méchant" "tu es très gentil avec ton frère, bravo". Une petite différence de langage qui fait toute la différence. Car entre faire une bêtise et être bête, il y a un monde entier. Et bien entendu il ne s’agit ni de minimiser la situation, ni d’éliminer la punition. Il s’agit simplement de considérer les faits, en donnant une chance à l’enfant d’être autre chose que ce qu’il a fait. Même s’il le répète. Il est bon d’éviter les mots "comme d’habitude, toujours pareil" qui collent également la situation à l’identité de l’enfant, et souhaitable de ne pas tomber dans le cas contraire, lui aussi handicapant, en disant "tu es un génie" dès que votre enfant agit.

On peut d’ailleurs adopter cette méthode dans toute situation, surtout en position d’autorité : avec des employés, des subordonnes à l’armée, des élèves à l’école. Parler de la situation sans préjuger de la personne.

Et vous, c’est quoi votre étiquette ?

Isabelle Pereira | Tél : 054-3128080 isabellepereira36@gmail.com

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Crédit photo LD/ Studio tiptoptelaviv’

SOS Villages d'enfants

P

endant la semaine de la gastronomie "So French So Food", Georges Camuzet s’est rendu à Arad, afin de cuisiner, pour SOS villages d’enfants, qui vient en aide aux enfants orphelins, ou dont les familles sont dans l’incapacité de s’en occuper. Les enfants sont pris en charge dans le cadre de villages d’enfants, foyers de jeunes et autres encadrements de soutien et éducatifs au sein de la communauté. Le premier village d’enfants, Neradim, a été fondé en 1981 à Arad et en 1997, le second village, Megadim, a vu le jour à Migdal Haemek. Aujourd’hui, ce sont quelques 200 enfants et jeunes, qui sont confiés par les services sociaux en vertu d’une décision de justice après avoir été déclarés "enfants en risque"» (suite à un manque de soins grave, une maltraitance physique ou mentale ou encore pour échapper à des conditions de pauvreté). Les enfants orientés vers les villages sont âgés de 6 à 12 ans, ils y grandissent et peuvent continuer à y vivre jusqu’à leur recrutement par l’armée (à 18 ans) et même au-delà. Ceci tout en s’efforçant de permettre leur réinsertion au sein de la société et de leur offrir un avenir plus sûr. La ligne directrice de l’association est l’octroi d’outils pour le développement de la force mentale des enfants. Il s’agit de leur donner une chance de vivre une existence normale et de réaliser leur potentiel.

Les Villages d’Enfants : Le Village d’Enfants est construit sur le modèle de la structure familiale et comprend entre 9 et 14 maisons d’enfants et de jeunes. L’approche mondiale de l’association SOS repose sur le concept de la "prise en charge familiale à long terme". Chaque maison d’enfants constitue une unité familiale dirigée par la "mère SOS", chargée de s’occuper de 8 enfants, d’âges différents, avec chaleur, amour, respect et dans une atmosphère pédagogique. Cette cellule familiale d’un genre un peu particulier dirigée par la "mère SOS" fonctionne en unité indépendante. La "mère SOS" prépare aux enfants des repas à leurs goûts et la maison est décorée et aménagée en coopération entre cette dernière et les enfants. La "mère SOS" dispose d’un large système de soutien de professionnels et d’une équipe de thérapeutes (directeur de village, coordonnateurs, assistants sociaux, volontaires du service civil national, psychologue, enseignants pour cours de rattrapage et autres) qui l’accompagnent et l’aident dans ses tâches ménagères et en faveur du développement de l’enfant.

Le personnel du village aide à la réadaptation des enfants et leur réinsertion saine et normale au sein de la communauté.

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Mars 2016

Les enfants de l’association SOS fréquentent les écoles des villes où sont installés les villages et participent aux activités communautaires, dans le cadre d’une intégration normative au sein de la communauté et de leur préparation pour devenir de futurs citoyens à part entière. Beaucoup d’anciens et anciennes des Villages d’Enfants ont servi dans les rangs de l’armée israélienne ou dans le cadre du service civil national, avant de s’insérer au sein de la société israélienne et de fonder un foyer.

Jeunes gens et jeunes filles volontaires dans le cadre du service civil national : 25 volontaires, garçons et filles, en cours de service civil national travaillent dans les Villages d’Enfants de SOS Israël. Ils réalisent une année de volontariat avant leur service militaire.

Ces jeunes de qualité constituent un excellent exemple pour les enfants des villages. Ils les accompagnent et les guident, devenant une sorte de grands frères et grandes sœurs modèles. Ces volontaires apportent leur aide dans les domaines suivants : entretien du village, aide à la préparation des devoirs des enfants, animation d’activités sportives et ateliers, accompagnement à l’école, soin des animaux et surtout, ils renforcent l’atmosphère familiale et chaleureuse.

Coopération avec l’Ambassade de France en Israël C’est la deuxième fois que l’Ambassade de France en Israël participe au Marathon de Tel Aviv et court en équipe. L’année dernière, menée par l’ambassadeur Patrick Maisonnave, les membres de l’équipe de l’ambassade avaient enfilé les baskets et transpiré au profit de l’association SOS Villages Enfants. Cette coopération avait d’ailleurs marqué le début d’une amitié qui se prolonge aujourd’hui encore entre l’ambassade et l’association, exprimée au travers de divers événements caritatifs mis en place par l’ambassade au cours de ces deux dernières années, en faveur des enfants des villages.

Pour soutenir les villages et faire une donation : www.soschildrensvillages.org.il

© Ambassade de France en Israël - MARATHON TLV - Une partie de "L’équipe de France", à quelques minutes du départ, autour du Deuxième Conseiller, Gilles Pecassou. Photo Crouzet Marine

TTipTopTel Aviv r o i n u 2

tiptoptelaviv.com

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INSOLITE

J

Les porte-bébés

Les parents ont toujours des tas d'idées pour porter leur progéniture : entre leurs crocs, sur le dos ou le ventre, ou entre leurs pattes... pattes..

nt En cure-de

L

’alligator d ’A m é r i q u e a, lui aussi, une technique tout à fait insolite, ou plutôt plusieurs : il porte les bébés sur sa tête, sur son museau ou même dans sa bouche... La mère sait quand même être délicate. Quand ses petits monstres sortent de leur coquille, elle les saisit délicatement dans sa gueule. Les bébés s'enfoncent dans sa gorge où ils sont comme des coqs en pâte. Sais-tu que l'humidité de sa gueule les protège de la déshydratation.

Scotché !outan L’orang-

D

urant les deux premières années de sa vie, l’orang -outan est une vraie glue. Il squatte le ventre, le dos les épauGris gris les et la tête de sa mère. Il ne manque pas d'idées pour rester toujours accroché voire suspendu, à elle, même la nuit.

veuse ! u o c e i a r v Une on Jawfish le poiss

C

'est le papa qui va s'occuper de la protection de la ponte, il va garder dans sa gueule près de 400 œufs pendant huit jours.

et !

In the Pockrou le Kangou

L

a femelle kangourou possède une poche dans laquelle le petit marsupial grandit pendant les six premiers mois de son existence. À la naissance le bébé mesure 2 cm et pèse 1 gramme. Il vit dans la poche de sa mère jusqu’à ses 1 an. Pour éviter que bébé ne tombe lorsqu’elle se déplace en sautant, madame kangourou contracte ses muscles ventraux. Ainsi son petit reste en sécurité bien au chaud.

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LE TEST

Sais-tu garder un secret ?

Réponds éponds à ces questions pour le savoir ...

Selon toi la curiosité est.... n

1 - Un vilain défaut

52 - Une qualité l

3 - Indispensable pour apprendre Ta cousine te raconte une histoire qu’elle n'a jamais dite à personne....

1 - Top, elle te fait confiance.

5 2 - Tu paniques : c'est un lourd secret ! l 3 - Tu t’empresses de la raconter à tes cousins.

Avec des copains, tu regardes un film que tu as déjà vu....

n

Tu sais quel cadeau ton frère va recevoir pour son anniversaire il te pose des questions...

5 1 - Tu te retiens de tout n

l

raconter .

2 - Tu donnes quelques indices.

3 - Tu ne dis rien pour ne pas gâcher la surprise.

Révéler quelque chose qu’il ne faut pas dire...

5 1 - Tu fuis pour ne pas avouer. 51 - Te fait culpabiliser. l 2 - Tu finis par lui dire l 2 - Te laisse indifférent.

Plongé masqué n

3 - Tu résistes et tu lui dis de patienter.

Dans la cour de l'école , tu découvres un journal intime...

n

Un camarade t’a confié un secret. Toute la classe a envie de savoir lequel....

1 - Tu le racontes qu’à tes amis proches. l 2 - Ils n’ont qu’à le lui demander Gris gris directement.

53 - Des bonbons en échange de la vérité. n

5 1 - Tu le lis. n

l

2 - Tu le gardes et essaies de retrouver le propriétaire.

3 - Tu en recopies des passages pour rigoler.

24

Mars 2016

3 - T’inquiète.

Tu as vu un élève cacher la trousse du prof.

Que fais-tu?

1 - Tu te tais pour lui éviter une punition.

5 2 - Tu fais semblant de retrouver sa trousse par hasard. l 3 - Tu te lèves et, en riant, désignes le responsable. n

Tu as une majorité de n : muet comme une carpe, tu sais garder un secret. Tous tes amis se confient à toi, leurs confidences sont sacrées. Motus et bouche cousue, telle est ta devise .

Tu as une majorité de 5: tu arrives à garder un secret , si celui-ci n’est pas trop lourd à porter pour toi. Si on te confie un secret terrible, tu paniques et tu files le raconter à tes amis.

Tu n'aimes pas avoir trop de responsabilités, mais tu restes l’ami idéal pour les petits secrets.

Tu as une majorité de l : impossible pour toi de garder un secret, tu répètes tout. Attention de ne pas trahir la confiance de tes amis.

Quizz animaux 1 - De quel matériau est fait le nid des guêpes et des frelons ?

A D’un mélange de terre et de salive.

B D’un mélange de sable et de salive C D’un mélange de végétaux et de salive

2 - D’où sort le fil de soie produit par une araignée ?

A De son abdomen.

B De sa bouche .

C De ses pattes .

3 - Combien de pattes les mille-pattes possèdent -ils ?

A Moins de 1000.

B Toujours 1000 exactement.

C Plus de 1000.

4 - Que fait une abeille ouvrière pour signaler une source de nectar ?

A Elle chante.

B Elle danse.

C Elle se pose sur la fleur.

1 - C - Les guêpes et les frelons construisent leur nid composé dʼalvéoles à partir dʼun mélange de végétaux additionnés de salive.

La mixture obtenue ressemble à du papier mâché. En durcissant ,il devient un abri efficace et bien isolé.

2 - A - Lʼaraignée fait sortir la soie par le bout de son abdomen et non par la bouche , comme la chenille.

3 - A - Contrairement à ce que laisse penser leur nom, les mille- pattes ont moins de 1000 pattes Leur corps est composé de 50 segments au maximum, qui possèdent chacun1 ou 2 paires de pattes, soit 200 pattes tout au plus. Mais il existent des exceptions avec un records de 752 pattes !

4 - B - Pour signaler une source de nourriture,lʼabeille revient à la ruche et exécute une danse très codifiée.

Elle indique même la direction et la distance aux autres ouvrières.

TipTopTel Aviv Junior t’a dressé une liste d’ex-

pressions contenant des fruits ou des légumes.

GIUSEPPE Demande à tes parents de t’en expliquer leurs significations. Sois plus fort qu’eux, cherche ARCIMBOLDO Plongé masqué

Né en 1537 et mort en 1593 à Milan, en Italie.

Il a fait beaucoup de portraits qui l’ont rendu célèbre. Pour les réaliser, il assemblait, de manière réfléchie, des éléments de la nature (des fruits, des légumes, des fleurs et des animaux) et des objets aux Gris gris formes et aux couleurs variées.

avant sur internet par exemple !

• Etre rouge comme une tomate • Avoir un cœur d’artichaut • Avoir la banane • Avoir la pêche • C’est la fin des haricots • Couper la poire en deux • Raconter des salades • Tomber dans les pommes • Être haut comme trois pommes • Ça compte pour des prunes • Ça ne sent pas la rose !

• Faire une fleur à quelqu’un Mars 2016

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Géographie : La

Belgique u ue

SUPERFICIE : 30528 km2 POPULATION : 11.2 millions d' habitants LANGUES OFFICIELLES : néerlandais, français, allemand CAPITALE : Bruxelles

TipTopTel Aviv unior L

a Belgique est un royaume situé entre la France, l’Allemagne, les Pays Bas et le Luxembourg. Ses habitants sont les Belges, sa capitale est Bruxelles et trois langues officielles coexistent : le français, le Néerlandais et l’allemand. Aujourd’hui, le roi des Belges est Philippe de Belgique, depuis le 21 juillet 2013.

La Belgique est le pays de la bière (plusieurs centaines de sortes différentes), du chocolat, des frites, et de la bande dessinée avec par exemple, Tintin, Lucky Luck, Gaston Lagaffe, Spirou et Fantasio.

Avec des artistes, comme Bruegel, Delvaux, Magritte, Van Eyck, et bien d'autres encore, la peinture belge jouit d’une renommée mondiale.

C’est également le pays où le saxophone a été inventé par le Belge Adolphe Sax en 1846.

J

Le saviez-vous ?

renouille très jolie comme tu peux est une g u e l b e ntient un poison qui brûle obat endr au bleu vif co D e L e t ainsi d’avertissement aux prédateurs. r, sa p ouche, et ser i o v le at u’on l dès q

600

Plongé masqué

La baleine bleue est l’animal qui détient le plus de records sur la planète : c’est le plus grand, le plus gros, le plus lourd, celui qui a la voix la plus sonore, celui qui a le plus gros appétit et celui qui, compte-tenu de sa taille, se nourrit des proies les plus petites.

kilos

c'est le poids du cœur de la baleine bleue

Blagues

Deux vis parlent d’un tournevis : - Oh ,celui-là, quel beau gosse!

- Il nous fait tourner la tête.

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Mars 2016

Gris gris

Deux amies papotent: - Mon livre de mathématiques est triste.

- Pourquoi ?

- Il est rempli de problèmes !

Des meubles à la demande

URBANIK met sa passion, son goût prononcé du design d’intérieur, et sa parfaite connaissance des matières, aux services des projets d’aménagements et de décorations les plus aboutis, à l’intention d’architectes d’intérieur, de designers et de particuliers.

En tant que fondateur, Shmuel TAMIR à une expérience de plus de 20 ans dans le secteur, et fait parti de la 4e génération, dans la vente et la fabrication de meubles, depuis 1826.

Sa maitrise du travail, son sens de l’innovation et son expérience du design lui permet de créer des meubles sur mesure, pour toutes les pièces de la maison: tables, chaises, fauteuils, canapés, commodes, lits, etc.

Son savoir faire, lui permet de sublimer aussi bien le bois, mais aussi le fer, le verre, le cuir, afin de rendre chaque objet unique.

Tous les employés sont de grands designers avec beaucoup d’expérience dans le domaine du meuble.

URBANIK c’est aussi une galerie d’art pour des expositions temporaires.

15 Rehov Abulafiah Tel Aviv | | Urbanik1@013net.net Tél : 03-6704898 | Fax : 03-562 56 31 | www.urbanik.co.il

Dror Mishani

est un écrivain israélien, spécialisé dans le roman policier.

Son héros récurrent est l’inspecteur de police Avraham Avraham. En 2011, paraît son premier livre "Une disparition inquiétante", traduit en plus de 15 langues, dont l’anglais, le suédois, l’allemand et le français. Il va être adapté cette année pour le cinéma. "La violence en embuscade" paru aux éditions Seuil est son second roman. Le prochain récemment sorti en Israël, sera traduit en français et disponible en septembre 2016.

Rencontre à Tel Aviv avec Dror Mishani, présenté comme le successeur de l’illustre et regrettée Batya Gour, l’auteur la plus connue du genre.

"Une disparition inquiétante" est un des rares romans policiers israéliens. Pourquoi y a-t-il aussi peu d’auteurs de romans policiers en Israël?

DM : En général la littérature israélienne est trop sérieuse, trop intellectuelle, comme David Grossman ou Amos Oz. Le roman policier n’évoque pas de grands problèmes de société. Il décrit des histoires tragiques. Et je pense que cela n’était pas très apprécié en Israël. Le genre s’est développé car aujourd’hui, il y a trois auteurs israéliens de romans policiers en Israël.

Comme ce sujet m’intéresse j’ai lu des grands auteurs français et américains. Mon premier roman a très vite marqué le lecteur et la critique. On trouvait "exotique" l’histoire de ce policier de Holon. C’est la société israélienne qui est présentée du côté de la ville et de sa criminalité. Je veux penser que le succès du livre est aussi dû au fait que c’est un très bon polar.

Ce qui est vrai ! D’ailleurs cette année, un grand réalisateur français va l’adapter au cinéma.

DM : En effet, en avril Erick Zonca débute le tournage à Paris de son prochain film, basé sur mon premier roman. Gérard Depardieu interprétera le rôle du policier, sous un autre nom.

Romain Duris et Sandrine Kiberlain font parti du casting. Le réalisateur a aimé le roman, non parce que c’est une histoire qui se déroule en Israël, mais car le thème est universel et tragique. Erick Zonca m’avait écrit il y a deux ans, pour me dire combien il avait aimé le livre, et qu’il souhaitait l’adapter pour le cinéma. En 1999, alors que je vivais à Paris pour une année, il avait sorti un court métrage "le petit voleur" que j’avais vu trois fois ! C'est incroyable de nous retrouver et qu’il décide d’adapter mon livre. J’en suis très honoré.

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Mars 2016

Votre troisième livre sorti en Israël il y a quelques mois, est la suite des aventures de Avraham Avraham. A la rentrée prochaine il sera traduit en français. Vous pouvez nous en parler ?

DM : Son titre en français est « L’homme qui voulait tout savoir », mais je ne sais pas si l’éditeur ne le changera pas.

Le livre raconte un meurtre d’une femme qui a été violée, il y a quelques années et dont Avraham Avraham, doit élucider l’affaire et retrouver le coupable.

Vous êtes né à Holon et l’action de vos livres se situe dans cette ville proche de Tel Aviv. Que représente cette ville, pour en faire un personnage finalement aussi important que votre héros ?

DM : J’ai quitté Holon lorsque j’avais 18 ans mais cette ville est restée en moi et j’avais envie de la décrire dans mes livres, ainsi que la vie des gens qui y habitent. La littérature israélienne jusqu’à présent c’était Jérusalem et Tel Aviv, les bases militaires ou les Kibboutz. Holon n’est pas une ville très religieuse, très intéressante pour en parler dans des livres. Dans les années 80, on parlait de Holon-Bat Yam. C’était une seule et même ville, symbole de la ville sépharade et pas très riche. Maintenant Holon a changé son image avec de nombreux musées. Mais les gens qui y vivent préféreraient choisir Tel Aviv, s’ils en avaient les moyens. Je l’aime comme je la haie tout autant !

Avez-vous des retours de policiers sur vos histoires ?

DM : Beaucoup de policiers ont lu les aventures de leur ce détective, et ont aimé le personnage d’Avraham Avraham.

Il n’est pas d’une grande intelligence, il fait des gaffes, ce

n’est pas Sherlock Holmes, mais en même temps ce n’est pas un homme méchant et cruel. Et c’est justement cette image d’un fonctionnaire "réel" qui plaît aux policiers qui ont lu mes livres. C’est aussi parce que j’ai passé quelques jours dans un commissariat à m’inspirer et à suivre des interrogatoires de suspects. Cela rend crédible ce que le lecteur lit. J’aurais peut-être aimé être inspecteur, mais j’aime beaucoup la fantaisie de l’écriture !

Comment voyez-vous évoluer Avraham Avraham ?

DM : J’aimerai qu’il fasse découvrir aux lecteurs d’autres visages de la société israélienne. Les trois premiers romans étaient centrés sur le crime familial, la violence dans les maisons. Je vais faire sortir mon personnage de ces lieux fermés. L’inspecteur Avraham Avraham est un homme qui doute continuellement, qui voit en chaque suspect un innocent. Mais depuis le troisième roman il reprend confiance en lui. J’espère qu’il va se marier, qu’il aura des enfants, il a déjà quarante ans.

Propos recueillis par Laurent Dorf

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Stationner à Tel Aviv

C

ela peut être synonyme de cauchemars et de contraventions!

En route et avec le sourire en suivant nos conseils. Avec la construction du tramway, il peut vous arriver d’avoir envie de ne plus prendre votre voiture ! Bus, taxis, vélos, trotti, skate ou rollers, à vous de choisir !

Les panneaux situés sur les trottoirs de Tel Aviv sont un véritable casse-tête. Côté droit ou gauche autorisé pendant un temps limité, ou réservés aux habitants du quartier. Bref autant bien tout comprendre avant de laisser sa voiture. Les agents ne sont jamais très loin et prêts à dégainer leur carnet de PV !

Sachez qu’en journée le stationnement est gratuit partout pour les résidents, et la nuit selon votre zone d’habitation. Pour ne plus avoir de PV au stationnement, il faut aller vous procurer à la mairie un autocollant avec le numéro de votre zone de résidence.

Si vous restez garé dans votre zone la nuit aucun souci, mais si vous allez quelque part en soirée à Tel Aviv, attention après 17h00 ça pourrait vous coûter cher, si vous ne vous garez pas du bon côté!

Dans d’autres villes du pays utilisez ces solutions : - Easy park : disponible dans les postes.

- L’application par carte de crédit, Pango*4500 (http:// en.pango.co.il).

- Cell-o-Park au 6452.

Sachez que depuis peu un parking de 288 places est disponible gratuitement à l’angle de Shaul Hamelech et Namir (près de la base militaire HaKiria). Ce parking est provisoire car d’ici quelques mois un projet immobilier sortira de terre.

Entrons dans le détail : Les trottoirs : c’est un système de bandes de couleur, peintes sur les trottoirs, qui indiquent si le stationnement est autorisé ou non.

Si les rayures sont bleues et blanches, le stationnement est admis et gratuit pour les résidents du quartier, comme précisé plus haut, n’oubliez pas, l’autocollant la ville à apposer sur le pare-brise pour en bénéficier.

Pour les non-résidents vous pouvez vous garer sur tous les trottoirs bleus et blancs la journée de 9h à 17h, en payant bien sûr ! A partir de 17h et jusqu’au lendemain 9h, en général vous ne pourrez plus vous garer que sur un côté de la rue et c’est là que ça se corse, si l’Hébreu n’est pas votre fort ! Alors n’hésitez pas en demandant conseil à un passant.

Si les rayures sont rouges et blanches, alors le stationnement est interdit.

Si les rayures sont rouges et grises alors le parking est parfois permis, et il faut lire les informations indiquées sur le panneau au début de la rue. Si c’est gris, c’est gratuit!

Si les rayures sont rouges et jaunes, évitez car ceci signale les 30

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arrêts de bus. Et la fourrière vous coûte très cher.

A noter pour les parkings, si vous êtes résident et en vous procurant l’autocollant magique de votre zone de résidence, vous ne payez que 25% ou 50% ou 75% du prix dans les 62 parkings de la municipalité (Toshav Tel Aviv). Le plus grand parking gratuit géré par la ville est au 15 boulevard Rokach, près du port de tel Aviv et du terminal de bus («Reading»). Il y a plus de 40 parkings gratuits à Tel Aviv.

Les documents à fournir sont: une photocopie de carte d’identité avec le talon qui répertorie l’adresse actuelle à Tel-Aviv.

Un permis de conduire valide à son nom. Une photocopie du bail location et une attestation d’arnona.

Tel-o-Fun, les vélos verts disposés dans toute la ville et à ses limites. Location par carte de crédit. www.tel-o-fun.co.il/en/ Les bus ne fonctionnent pas le vendredi soir, samedis et fêtes religieuses. Le paiement est uniquement possible en espèces ou par une carte de la compagnie des bus. www.bus.co.il/en Les Monit sherut (taxis partagés), de couleur jaune, fonctionnent 24/24 et 7/7. Ils s’arrêtent où vous le voulez ! Règlement en espèces. Les lignes principales : 4 : traverse Ben Yehuda; 4 aleph, jusqu’au terminal Reading et le Nord Tel Aviv; 5: traverse la rue Dizengoff et termine à la station de train Savidor Les taxis: partout et non-stop. Utilisez Gett taxi ou Uber.

Le train : de n’importe quelle station vers Ben Gurion Airport. www.rail.co.il/en Si vous avez une contravention, le paiement peut être effectué à, la poste, dans une banque ou par téléphone au 03-5218086.

Bonne route !

Le paradis du soin Ouverture de KURE boutique à Tel Aviv

U

n concept clinique de beauté hors du commun. Un haut lieu de design offrant convivialité et atmosphère très relaxante vient d’ouvrir à Tel Aviv à deux pas des grands hôtels. Une équipe de professionnels vous procurera le meilleur des services, depuis votre accueil, jusqu’aux nombreux soins que KURE met à votre disposition: soins des ongles, soins du visage avec les toutes dernières thérapies et les meilleurs laboratoires médicaux et cosmétiques français, épilation a la cire et définitive, bronzage naturel en 4 mn. KURE offre à ses clients, pour la première fois en Israël, un protocole de manucure et pédicure entièrement écologique, grâce a une marque de vernis à ongles qui ne contient aucune toxine.

KURE propose aussi des injections botox et acide hyaluronique, pratiquées par le Dr Kathia Bergman, formatrice dans les laboratoires Filorga et experte en injection.

Le seul et unique souhait de KURE est de répondre à vos exigences et faire de votre moment passé chez eux, un pur bonheur.

N’hésitez pas à leur rendre visite ou les contacter pour réserver votre soin.

Cadeau pour les lectrices de TipTopTelAviv, durant tout le mois de mars, KURE vous offre une manucure express !

Aucune raison de s’en priver !

KURE boutique, 15 Frishman. Tél: 03-5737473 | Parking : 107 Hayarkon. Offert pour tout soin du visage kureboutique

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Ruby Bat Arnon

Variations sur la nature humaine Quel est votre parcours avant de commencer à peindre ?

Je me suis toujours impliqué dans les arts d’une manière éclectique, y compris le ballet à Bat Dor, le théâtre, le design de mode et comme actrice à la télévision néerlandaise et israélienne.

Comment décririez-vous votre art?

Mes peintures sont généralement colorées et parfois sombre, le réalisme figuratif contemporain, représente les variations complexes de la scène humaine.

Quelles influences la Hollande a eues sur votre travail?

Mes œuvres reflètent ma dichotomie personnelle qui est profondément influencée par deux cultures différentes: d’un côté la culture israélienne, car je suis née et j’ai grandi en Israël jusqu’à l’âge de 9 ans. Et de l’autre côté la culture néerlandaise où je résidais jusqu’à l’âge de 20 ans. Dans mes œuvres, vous pouvez suivre l’influence de la culture traditionnelle de la peinture hollandaise, à la fois dans le style et la technique. Mon art peut être décrit comme un réalisme multicouche (des formes, de la peinture et une approche des sujets personnels). Je suis parvenue à maîtriser la technique et l’atmosphère de l’âge d’or hollandais au cœur de mes œuvres.

Quel est votre message à travers ce que vous faites ?

J’exprime dans mon art le sort des femmes à travers le temps, libérée des liens du passé, grâce aux mouvements féministes. Je pense que les femmes sont plus vulnérables que jamais. Sur la base de méthodes holistiques, chaque figure dans chaque tableau est connectée en quelque sorte à l’autre.

Où peut-on admirer votre travail ?

A "La Galeria De Puta Madre" à Ramat Hasharon et sur mon site.

Quels sont vos projets pour cette année ?

Je travaille sur un nouveau projet qui je le pense va toucher beaucoup de gens, sur le thème du racisme, encore malheureusement trop présent de nos jours. Je prévois de présenter mon travail non seulement en Israël, mais dans toute l’Europe et aux USA. Contact : Exposition dans une magnifique villa de Ramat Hasharon Email : Info@elior-art.com Tel : +972 (0) 50-5216304 - www.rubybatarnon.com 32

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Repérages

ON N’Y VOIT QUE DU BLEU

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Cobalt, saphir, jean, indigo ... on aime se noyer dans leur puissance évocatrice, alors n'hésitez pas, plonger dans la vague!

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1 : bague, PADANI | 2 : Robe Paolma denin, NUMERO 13 - 13 rehov Shabazi Tel Aviv | 3 et 5 : Bague et boucle d'oreille dormeuse celia topaze bleu : ALESSANDRA SABEN - Tess, 37 rehov shenkin et www.alessandrasaben.com | 4 : Sac, MASSIMO DUTTI | 7, 8 et 9 : SACKS sac en cuir , et silhouette perfecto SACKS | 6 : Jupe jean ZARA | 10 : canapé URBANIK - 15 rehov Abulafiah Tel Aviv (www.urbanik.co.il) 34

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Pourim

Par le Rav Elie Lemmel P

U

n mot magique qui éveille en nous de multiples souvenirs.

Déguisements, fête joyeuse avec ses corbeilles remplies de douceurs que l’on s’apportent de maisons en maisons. Lecture attentive de la Meguila entrecoupée de toutes sortes de bruits divers quand le nom de Haman est prononcé par l’officiant lors de la lecture.

Mais au delà de l’aspect festif, Pourim est pour nous une source d’enseignement fondamentaux valables toute notre vie.

Quand le roi Assuerus va proposer au peuple juif de participer au fameux festin où vont êtres exposés les trophées du temple de Jérusalem, les caciques du peuple juifs, ceux que l’on appellerait aujourd’hui les dirigeants politiques ou communautaires, acceptent l’invitation sans aucune hésitation. Ils ne leur vient même pas a l’esprit de consulter Mordekhai qui est un des plus grand personnage religieux et spirituel de leur génération.

L’analyse se fait sans aucun recul et plus encore le paramètre divin ne leur vient même pas à l’esprit. Or rappelons nous l’enseignement suivant nous disant "le cœur des rois et des princes appartient à Dieu" et que les calculs politiques les plus fins et les plus subtils ne résistent point à l’intervention divine dans notre monde. Les événements qui jalonnent notre histoire nous le montrent de manière éclatante.

Nous somme confrontés ici à la difficulté de faire abstraction de la logique pure pour rejoindre celle de la Thora qui dépasse radicalement celle ci. Accepter la proposition de Mordekhai semble être une aberration, voire même quelque chose de dangereux. Cela risque de mettre en colère le roi contre ces juifs qui ne se rendent pas à son invitation, pour des raisons qui ne semblent pas en être vraiment.

Il faut beaucoup de courage pour mettre cette réflexion de coté et suivre la vision de Mordekhai.

Il faut en effet réussir à se rappeler que les sages du peuple d’Israël ont une vision qui va bien au delà de la réalité du moment, ce que le Talmud résume en une seule phrase "Le sage à une dimension supérieure au prophète".

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Mordekhai sait bien que le festin va dégénérer et qu’il sera difficile aux juifs présents de ne point suivre le mouvement.

Il sait aussi qu’être présent à un festin où sont exposés les objets du temple de Jérusalem constitue une nouvelle profanation de celui ci.

Il sait très bien qu’en y étant on valide l’idée que le temple est détruit et qu’il ne représente plus qu’un souvenir historique, C’est l’idée même de tout ce que représente le Temple, à savoir le service divin qui risque de disparaître, de l’histoire du peuple juif. Il faut néanmoins du courage pour se mettre à l’écoute de la parole de Mordekhai. Ce courage existera chez les enfants du peuple d’Israël qui ne sont pas encore dans l’univers du calcul et de la réflexion politique. Ils suivent Mordekhai sans aucune hésitation et c’est la raison pour laquelle ils s’attireront les foudres d’Haman.

Ils vont réussir à faire abstraction de la logique car ils sont encore connectés de manière forte à l’univers de la vérité.

S’il est un enseignement parmi tant d’autres à tirer de cet épisode, c’est peut être de reposer un nouveau regard sur les événements qui nous entourent, et chercher à deviner la main de Dieu qui s’y cache. Mettre de coté les lectures dans lesquelles le divin n’occupe qu’un strapontin dans l’histoire afin que nous puissions arriver à la délivrance finale.

Pourim Sameah Rav Elie Lemmel

Les centres Lev de Tel Aviv •C Centre Lev 27 rehov Yona Hanavi Gan - cours pour femmes et cours de pilates dès 9:45(dimanche matin) Contact : Joy 054-6188135 • Centre Lev Kikar Rabin 2a Modigliani Contact : Joy 054-6188135 • Centre Lev Neve Tsedek 27 Kalisher Contact : Avraham Lemmel 058-7698388

Pourim à Tel Aviv en musique et déguiF26 êter sés, c’est ce qui vous attend entre le 24 et le mars. Nous vous proposons trois lieux qui chaque année, présentent les déguisements les plus incroyables, et les ambiances les plus folles, au son des plus grands Dj’s.

Kikar HaMedina

Pourim à Hatachana Plusieurs événements du 24 au 26 Mars. Venez fêter les célébrations de Pourim pour toute la famille dans l’enceinte de l’ancienne gare: Art Ballon, spectacle de marionnettes et comédies musicales pour les plus jeunes.

SA S E P

Pourim au Port de Tel Aviv Jeudi 24 Mars dès 10h Carnaval urbain, Brésil Carnaval, Carnaval de Venise, Carnaval africain et fête pour les enfants.

V Vendredi 25 mars dès 12h Une énorme fête de rue, avec des DJs de premier ordre. La programmation de cette année propose les meilleurs DJs, y compris la légende de la musique électronique britannique, John Digweed, qui viendra pour la première fois sous les cieux ouverts de Tel-Aviv. En plus de Digweed, vous entendrez : Eli Nisan, Michal Serr, Friendly Fires Oshri Cohen et Jenia Tarsol, Tomer Maizner et Astrix. L’entrée est gratuite.

H

Voyages Futés et BinAgency vous présentent PESSAH au LÉONARDO ROYAL RESORT**** à EILAT 4 jours / 3 nuits du 21 au 24 avril 2016

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Séjour orchestré Benguigui

VOYAGES FUTÉS : 054-22 46 222 BINAGENCY : 0747-02 9009 Mars 2016

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Le Parc Timna

profitiez du break de Pourim, pour Etvoussi vous évader dans le desert ?

Le Parc Timna, situé à environ 25 km au nord d’Eilat, combine de beaux paysages, des antiquités rares et l’histoire.

Ce parc offre une variété d’activités pour toute la famille.

La vallée en forme de fer à cheval couvre quelque 60.000 dunams, entourés par des falaises abruptes. Au centre se trouve le mont Timna, 453 m au-dessus du niveau de la mer. La vallée de Timna est une fenêtre géologique révélant une variété de minéraux, y compris le cuivre, le fer et le manganèse. Timna est le site de la première mine de cuivre au monde. Des milliers de puits de mine anciens peuvent être aperçus dans le parc ainsi que des vestiges de fours de fusion datant de l’Égypte ancienne impériale.

Le cuivre a été le premier métal utilisé pour créer du travail et des outils ménagera, des armes, des ornements et des objets de culte.

Vous écouterez les histoires d’Hathor, la déesse Egyptienne, et du Pharaon Ramsès. Vous trouverez des restes de la mythologie égyptienne et son histoire fascinante.

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Au cœur du parc, se trouve un grand lac sur lequel vous pourrez vous promener en pédalo. Aux abords remplissez des bouteilles avec du sable de différentes couleurs.

Participez à des cours de chars, promenez-vous à vélo dans la montagne sur des pistes de 20 km (tous niveaux) et tirez à l’arc. Le parc est ouvert du dimanche au jeudi et samedi entre 8h et 16h, et vendredi de 8h à 15h. Juillet et Août de 8h à 13h. Un hôtel proche du parc vous permettras de profiter de vous détendre et de profiter d’une vue exceptionnelle, avant de prolonger votre séjour à Eilat .

Tél: 08-6316756 | www.parktimna.co.il

Révolution dans les transports en Israël !

C

ela faisait des années que les transports en commun étaient organisés de façon individuelle en Israël. Désormais il sera possible d’acheter un titre de transport quotidien, hebdomadaire ou mensuel, valable sur toutes les lignes d’autobus, de train et de tramway. Le pays sera divisé en trois zones : La première : Tel Aviv, Petah Tikva, Lod, Holon, Rishon, Ramla ; La seconde : les banlieues de Tel Aviv dont Herzlya, Rehovot, Yavné, Rosh Ein ; La dernière : Netanya, Gadera, Ashdod et Modiin.

Les tarifs annoncés varient de 16 nis is par jour à 495 nis par mois suivant la zone choisie. Il sera inutile de changer votre carte actuelle. Il suffira simplement de s’enregistrer au guichet ou sur le site internet ou auprès du chauffeur. www.ravkavonline.co.il Si vous ne possédez pas encore votre carte de transport "RavKav", vous pouvez l’obtenir dans les gares, les centrales de bus.

Pour connaître le lieu le plus proche de votre domicile, consultez le site www.mot.gov.il.

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Remèdes de bonne "femme" ou de bonne "fame" P Laurence Nahmani-Charbit Par

Nos grands-parents ne disposaient pas de notre arsenal de produits de beauté actuel.

Mais ils vivaient "au temps où l’on avait le temps" et appliquaient le principe selon lequel tout ce qui est bon pour notre peau se trouve... dans la nature et donc dans notre cuisine !! Voici quelques-uns de leurs secrets.

C

’est quoi un remède de bonne fame ?

Tout d’abord, même si cette explication est souvent controversée, please, arrêtez de croire qu’on l’écrit forcément comme "bonne femme", c’est bien "bonne fame".

Un remède de bonne fame, c’est un remède jouissant d’une bonne renommée, de bonne réputation (fama = "la réputation" en latin) qui a donc fait ses preuves dans le temps.

Cette expression daterait du 18ème siècle (texte de Nicolas Alexandre) et aurait été reprise par Pierre Larousse (l’inventeur de notre dico) pour désigner un "remède populaire ordonné et administré par des personnes étrangères à l’art de guérir".

Alors ... si on allait ensemble fouiller dans la cuisine, dans la nature (ou même au souk !) pour y dénicher des produits de beauté miracle... et si on essayait de remplacer pour un temps les produits marketing au nom ronflant et incompréhensible par des produits simples ?

Pourquoi revenir à des produits de beauté "basiques" ?

Si aujourd’hui, pollution et stress obligent, les labos dermocosmétiques revendiquent un retour aux sources en commercialisant des produits ultra-naturels voire bio, ce n’est pas un hasard.

Notre génération semble consommatrice de symboles, le principe étant, la simple idée que quelque chose est bon nous fait par avance du bien...

Le saviez-vous ?

A faire une fois par semaine pour les peaux grasses, tous les 15 jours pour les peaux sèches.

Pour absorber l’excès de sébum (peaux grasses, ados) :

Sur la partie médiane (front-nez-menton) pour les peaux normales ou mixtes : Un masque à base d’argile verte mélangée à de l’eau, ou encore de l’amidon de riz ou de pommes de terre, va resserrer le grain de peau. Ajouter éventuellement quelques gouttes de citron au masque pour qu’il sèche plus rapidement et pour un effet exfoliant. Froncez les sourcils... lorsque le masque plisse, c’est le moment de rincer.

Attention, éviter le contour des yeux trop fragile, la peau très fine au niveau des paupières étant dépourvue de glandes sébacées).

Un "coup d’éclat" :

L’histoire des concombres en tranches ou en mixture à appliquer sur la peau n’est pas une légende ! Même si ça fait un peu cliché, ce masque retend la peau et la gorge d’eau... un véritable bain d’hydratation.

De même, pour se redonner bonne mine, un petit mélange de fruits rouges mixés et additionnés d’un peu d’huile d’olive vous fera le plus grand bien.

Dernière recette : du blanc d’œuf battu avec du miel : à appliquer pour adoucir et considérablement retendre la peau.

Pour le corps, recette tonifiante et "peau douce" :

La notion de "tartinage" de la peau ne date pas d’hier... l’épouse de Néron se concoctait déjà pour la nuit un masque visage à base de miel (adoucissant), de miettes de pain (absorbant du sébum), de blanc d’œuf (tenseur et astringent), et de graisse (nourrissant), qu’elle rinçait au matin avec du lait d’ânesse.

Savez-vous également que le mot "pommade" vient du mot "pomme" puisque les premières pommades étaient constituées de pommes triturées auxquelles on ajoutait un produit actif ; on les nommait à ce titre "Unguentum pomatum" en latin.

Concoctez-vous un bain de mer artificiel tonifiant : Verser dans l’eau chaude du bain 1 Kg de sel marin et 500 g de sulfate de sodium (à acheter en pharmacie). A éviter toutefois si vous avez des blessures, le sel possède un fort pouvoir corrosif (effet brûlant de mer morte garanti !).

Les peaux irritées pourront opter pour une cuillère à soupe d’amidon de blé, maïs ou avoine à diluer dans l’eau du bain.

Un cube de levure de boulanger dans de l’eau tiède (pas chaude car l’eau trop chaude tue les levures qui sont des micro-organismes vivants !), attendre un peu jusqu’à obtention d’une légère mousse en surface (comme en pâtisserie), et appliquer sur le visage. Laissez sécher un bon quart d’heure (pour les plus sensibles, bouchez-vous le nez !), rincez et... touchez votre peau ! !

N’hésitez pas à utiliser des huiles végétales, qui formeront la meilleure barrière naturelle et éviteront à l’eau naturellement en surface de notre peau de se volatiliser. Les huiles de noisette, de germe de blé, d’olive sont reconnues pour leurs vertus assouplissantes, les huiles de bourrache et onagre sont recommandées au-delà de 40 ans pour raffermir et adoucir la peau, l’huile de ca-

Un masque pour purifier tous les types de peaux :

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Pour adoucir la peau du corps :

rotte apporte une légère coloration et donne bonne mine. Vous pouvez également les mélanger, les parfumer si nécessaire pour les personnaliser.

Pour les yeux gonflés :

C’est ultra-connu mais aussi ultra-efficace, alors pourquoi se priver d ‘appliquer des compresses de thé tièdes (pas chaudes, attention aux brûlures) au niveau des yeux. De même, on peut imprégner des compresses d’eaux florales : le bleuet et la camomille décongestionnent et apaisent considérablement- ce n’est pas un hasard si la plupart des démaquillants pour les yeux en contiennent.

Pour la transpiration excessive et la moiteur :

Le talc absorbe l’excès de transpiration ; on peut aussi se frictionner d’alcool camphré au niveau des parties concernées pour assécher et réduire le diamètre des pores par lesquelles s‘échappe la sueur, ou acheter en pharmacie un sachet d’acide borique et saupoudrer l’intérieur de ses chaussures avec (en le mélangeant à du talc).... à employer sans modération chez nos ados pubères notamment pour éviter la sensation "cage de fauve" quand on pénètre sur leur territoire.

Pour les brûlures type "coups de soleil" ou les piqûres d’insectes ou orties :

En cas de brûlure superficielle (si la peau est juste enflée, mais reste en place), appliquez du vinaigre dilué en tampon sur la zone sensibilisée. Sur les "coups de soleil", on peut aussi appliquer du yaourt ou de la pulpe de tomate fraîche (si si, un vrai remède de bonne fame pour le coup, c’est vrai et la sensation d’apaisement est quasi-immédiate).

Pour les plus courageux, sachez que l’oignon blanc mixé et appliqué sur une brûlure, un coup, une entorse, une piqûre n’a pas son

pareil pour faire désenfler la zone atteinte... en effet, il contient de la quercétine, une substance chimique appartenant à la famille des flavonoïdes, connues pour ses propriétés anti-allergiques, anti-inflammatoires et calmantes... essayez !

Le plus difficile sera de faire supporter l’odeur à votre entourage, alors appliquez-le et recouvrez la zone de film transparent, emballez-là dans un sac plastique, bref ne prenez pas le risque de vous retrouver "sans-amis" !

Pour les boutons "spot" isolés :

Voici une recette de préparation non alimentaire à se faire préparer en pharmacie, la plupart des prescriptions des dermatologues reprennent ces composants : 5 g d’ichtyol (réduit l’inflammation), 0.05 g de sulfate de zinc (antibactérien), 0.10 g de sulfate de cuivre (cicatrisant), 3 g de camphre (antiseptique), 15 g d’eau, 15 g d’oxyde de zinc (isolant et couvrant), 15 g de lanoline et 15 g de vaseline pour homogénéiser le tout. Cette préparation ne sent pas bon du tout, mais il suffit de l’appliquer une fois par jour le soir et /ou le matin sur les boutons qui régressent gentiment jusqu’à disparition totale.

Vous l’aurez compris, tous ces petits trucs ne sont pas exhaustifs, il y en a bien d’autres, vous en connaissez surement (partagez-les avec nous par mail !).

Cela dit, livrons pour conclure, celui, indétrônable qui a fait ses preuves de génération en génération... "Le rire, est le meilleur remède du monde".

Laurence Nahmani-Charbit, est Docteur en Pharmacie.

Formations et Consulting. charbit.laurence@gmail.com

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TipTop Livres

Sélection des livres de Mars par la Librairie du Foyer Yoram Kaniuk Presque Fayard

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oram Kaniuk met en scène un vieux peintre désabusé, dont la spécialité est de représenter les morts.

Un matin à l’aube, il reçoit l’appel d’une étrange femme qui sollicite ses services alors qu’elle vient de perdre son mari. Cette rencontre va lui permettre de retrouver le seul être qui ait aimé et (peut-être) compris son œuvre. À qui s’adresse l’artiste ? Une œuvre d’art existe-t-elle uniquement si elle est vue ? Avant de nous quitter, Kaniuk, peintre et grand connaisseur d’art, nous fait part de sa vérité.

Clémence Boulouque Un instant de grâce Flammarion

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964. Dublin. Mel Ferrer, le mari d’Audrey Hepburn, organise une rencontre entre la jeune femme et celui qu’elle n’a pas vu depuis près de trente ans, Joseph, son père, qui avait abandonné sa famille pour mieux embrasser ses idéologies fascistes et dont la trace s’est perdue dans le fracas de la seconde guerre mondiale.

Vacances romaines, Sabrina, Diamants sur Canapé ont fait d’Audrey Hepburn l’une des

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icônes d’Hollywood et l’objet de tous les regards, mais en filigrane de cette réunion se dessinent sa personne secrète et les pans de vie qu’elle a voulu sublimer : la mémoire de l’Occupation, une survie miraculeuse, une vocation contrariée de danseuse, des doutes et fêlures, qui ne rendent que plus inconditionnel sont désir de donner et de vivre. Par delà les triomphes et les fantômes, c’est une femme aussi fragile que volontaire et terriblement exigeante envers elle même, implacablement humble et anxieuse que Clémence Boulouque s’attache à dépeindre avec une austère douceur.

Yuval Noah Harari Sapiens

Dror Mishani La Violence en embuscade Seuil Policiers

L

a deuxième enquête de l’inspecteur Avraham Avraham Encore traumatisé par son affaire précédente (Une disparition inquiétante), Avraham Avraham enquête sur la présence d’une valise contenant une fausse bombe près d’une crèche de Holon, banlieue de Tel-Aviv.

Un suspect est vite appréhendé, mais il a un alibi en béton.

Confirmation de la singularité de Dror Mishani dans le paysage polar, et de l’épaisseur psychologique de son personnage, Avraham Avraham : la subtilité du récit se double d’une diabolique manipulation du lecteur.

éditions Albin Michel

I

l y a 100 000 ans, la Terre était habitée par au moins six espèces différentes d’hominidés. Une seule a survécu. Nous, les Homo Sapiens. Comment notre espèce a-t-elle réussi à dominer la planète ? Comment en sommes-nous arrivés à créer les concepts de religion, de nation, de droits de l’homme ? À dépendre de l’argent, des es livres et des lois ? À devenir esclaves de la bureaucratie, des horaires, de la consommation de masse ? Et à quoi ressemblera notre monde dans le millénaire à venir ?

Véritable phénomène d’édition, traduit dans une trentaine de langues, Sapiens est un livre audacieux, érudit et provocateur.

Justine Levy La gaieté Livre de Poche

A

vec un enfant on ne peut plus se permettre d’être triste, un point c’est tout. D’ailleurs j’aurai bientôt plus le temps, plus l’énergie, plus la force. Et puis j’en ai bien fait le tour, de la tristesse, j’ai bien tout compris, je sais qu’elle n’est pas liée au présent, qu’elle n’est pas née non plus avec le grand chagrin d’il y a dix ans, j’ai compris qu’elle vient de beaucoup plus loin, peut-être de Kuala Lumpur, mais qu’est-ce qui s’est passé à Kuala Lumpur ?

J. L.

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AGENDA Mars 2016

Open Restaurants Du 9 au 12 mars,

dans plus de 100 restaurants de Tel Aviv, c’est portes ouvertes ! Rencontrez les chefs et assitez à des masterclass. Une liste de restaurants casher et non casher qui participent à l’opération est disponible sur

www.open-restaurants.co.il

Collection Susan et Anton Roland Rosenberg Tout le mois

Cette exposition représente diverses œuvres du 20e siècle. Musée d’Art de Tel Aviv

www.tamuseum.org.il

Hair

Le 10 mars à 20h30

Au Cameri de Tel Aviv Aviv, avec 40 acteurs, danseurs et chanteurs. L’histoire de jeunes hippies américains, qui se battent contre la guerre au Vietnam. TipTopTelAviv a négocié un tarif réduit à 129 nis avec le code 1642. Le 10/3 représentation avec sur-titrage en français.

Réservations sur www.cameri.co.il

La Cenerentola de Gioachino Rossini du 18 au 21 mars

Cendrillon gagnera t-elle l’amour du prince ? Le prince trouvera-t-il la belle demoiselle qui a fui de son palais ?

Cette version est à entendre en italien.

Opéra de Tel Aviv - www.israel-opera.co.il/eng/ 44

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Concert de Orly Salomon Le 22 mars

Suzanne Dellal Réservations au 03-5105656

Les enfants d’Avraham et Sarah Tout le mois de Mars

L’exposition retrace la culture et l’identité juive Beit Hatfutsot Tel Aviv - www.bh.org.il

AGENDA Mars 2016

Pourim

25 mars de 12 à 16h Kikar Hamedina, Tel Aviv

Une grande fête des rues pour célébrer pourim avec Dj et le top des déguisements.

Festival du Film Français dès le 19/3

Dans plusieurs cinémathèques du pays

Programmation sur www.tiptoptelaviv.com

ShowTeam présente

la première Journée de la femme à Tel Aviv,

le Mardi 8 mars de 9h30 à 19h.

Des stands Mode, Beauté, Déco et des attractions tout au long de la journée ! 5 rehov Ben Yair Tel Aviv

Bar Kokhba Tout le mois

Mayumana : Malabi Mayumana House Jaffa.

Tout le mois de Mars

L

a troupe israélienne reçoit à domicile dans sa salle du port de Jaffa, pour un nouveau spectacle où musique, danse, chants et percussions raviront toute la famille.

C’est la troupe la plus énergique d’Israël dans un spectacle à ne pas manquer. tiptoptelaviv vous fait bénéficier de remises sur certains jours et sièges avec le code 9191. plus de renseignements sur www.tiptoptelaviv.com (rubrique spectacles)

Exposition archéologique, et nombreux objets créées en diaspora et en Israël.

Musée Eretz Israël

West Side Story

Tout le mois de mars et les 19 et 26 mars avec sur-titrage en anglais.

Au Cameri de Tel Aviv On ne présente plus ce spectacle, mais nous vous encourageons vivement à découvrir cette exceptionnelle production du théâtre israélien.

Réservations sur www.cameri.co.il

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Etudier dans un lycée israélien sans faire l'Alyah

S

imon, originaire de la région parisienne fait partie des centaines de lycéens qui sont venus suivre leur enseignement secondaire en Israël au sein du programme unique Naalé.

Ce programme offre aux adolescents après la classe de 4ème, 3ème ou 2nde l’opportunité de faire leur lycée en Israël gratuitement. Les élèves vivent sur le campus d’un des six lycées pour francophones que compte le programme Naalé. Pendant la première année, ils suivent un programme d’"oulpan" d’hébreu intensif de sorte à ce que, à la fin de leur première année, ils puissent parler, lire et écrire en hébreu. Après la terminale, ils obtiennent leur baccalauréat israélien (Bagrout), reconnu internationalement.

Naalé présente la particularité de ne pas exiger des élèves de faire leur Alyah. Les élèves suivent le programme avec un visa d’étudiant.

L’objectif que s’est fixé ce programme: offrir à la fois un enseignement de qualité, financièrement abordable, et une atmosphère juive véritable.

Nous sommes partis à la rencontre de Simon sur le campus verdoyant de son lycée, Hadassim, situé dans la campagne en proche banlieue de Netanya.

Simon explique ce qui l’a motivé à rejoindre le programme Naalé "Je voulais être dans mon pays, simplement.

J’ai vu ce programme comme un pas pour, peut-être, m’intégrer en Israël ensuite. C’était important pour moi aussi de trouver un bon encadrement scolaire." Il ajoute "Même si c’était un peu difficile pour mes parents de m’envoyer dans un autre pays, ils sont très contents maintenant et voient que le programme est positif pour moi."

Naalé propose des cursus différents, religieux ou laïcs et, notamment, un programme avancé intense de sciences et un programme d’art. Une fois dans le programme, les lycéens sont épaulés par un réseau de soutien solide de professionnels de l’éducation incluant des moniteurs, une personne responsable de la surveillance dans les dortoirs, un Coordinateur Naalé et, bien sûr, des professeurs dévoués.

Bien que Naalé soit un programme conçu pour y rester sur une durée de trois à quatre ans, les élèves ne sont pas contraints de le terminer et ils restent libres de retourner en France à tout moment.

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La bourse intégrale reçue par chaque élève de Naalé couvre tous les frais de scolarité, la pension complète (logement et repas), une assurance santé, les activités extra-scolaires, les excursions et le premier billet d’avion vers Israël.

Simon ne regrette pas un instant son choix d’être venu étudier au lycée en Israël et précise "Ici, j’aime l’encadrement, le confort, l’aide aux devoirs, les cours particuliers. On est bien pris en charge. Ils nous ont fait un bon programme."

Jeune mais déjà sérieux, il recommande son expérience à tous les adolescents juifs désireux d’élargir leurs horizons et la résume en ces termes "On nous donne tout ce qu’il faut, on vit bien. Il y a tout ce qu’il faut pour travailler et étudier."

Après les cours, de nombreuses activités extra-scolaires et excursions sont proposées aux élèves. Simon est sportif, il nous confie "Mon meilleur souvenir c’est toutes nos sorties à vélo. J’ai été à Tel Aviv en vélo, on a pédalé pendant 40 km sur une très belle route."

Pour surmonter le coût des études en école juive, un nombre croissant d’adolescents juifs découvrent que Naalé détient la solution à leur dilemme, avec l’avantage supplémentaire de gagner en indépendance et en expériences pour la vie.

Selon Simon, "être à Naalé, fait grandir et responsabilise.

Naalé m’a aidé dans tout ce que je fais dans la vie : j’ai plus de motivation et de meilleurs résultats scolaires."

S. Zemach Ltd - Shmuel et Yoav Zemach en association avec Shraga Bar sont fiers de vous présenter :

50e ANNIVERSAIRE

Jeudi

14.7.2016

à 21h00 Menora Mivtachim Arena, Tel Aviv Leaan: *8780

www.leaan.co.il Mars 2016

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