SAITÔ Takako CEJ/Université du Havre La nature : l’origine de l’homme selon Nishitani Keiji L’objectif de ce travail consiste à élucider la notion de nature (shizen) chez Nishitani Keiji (西谷啓治1900-1990) à partir de ses quatre textes des années 1960 et 1970 afin de rendre compte des relations qu’il établit entre la nature et l’homme. Nous définirons d’abord deux notions qui s’opposent selon lui, celle de l’environnement construit par les hommes et celle de l’environnement naturel, puis nous examinerons deux exemples de rapports entre l’homme et la nature. Nous nous intéresserons pour finir à sa définition du terme shizen en japonais1.
La construction humaine et la nature Selon Nishitani, l’environnement construit par les hommes, les villes par exemple, a pour eux une quelconque finalité. Se trouvant dans un tel milieu, un homme voit facilement le sens et le but des constructions qui l’entourent. Dans un tel monde, le fondement 底 est visible et compréhensible (NISHITANI 1972 : 89). En revanche, l’environnement naturel est défini par Nishitani comme ce qui est hors de portée de la compréhension humaine. De la nature, l’homme ne voit ni les fins, ni le fondement, ni la grandeur. La nature existe tout simplement, là, telle qu’elle est. Les animaux ou les plantes sauvages sont également là, tels qu’ils sont («ただそこにあるというだけ» Ibid.). Les hommes ne connaissent pas la finalité de leur existence. Aussi, la nature transcende-t-elle la compréhension humaine. Il souligne que les hommes sont également fruits de la nature aussi bien que les animaux ou les plantes, dans la mesure où l’être humain ne comprend pas de lui-même la véritable raison de son
Sur la question de shizen chez Nishitani, James W. Heisig examine le point de vue de Nishitani sur la science et la nature dans son livre Philosophers of Nothingness (HEISIG 2001: 238-242), mais ses sources nishitanienne ne sont pas celles que nous utilisons.
1
1
existence et existe tout simplement, là, tel qu’il est. Nishitani dit : 人間だって本当は自然のなかに生きている。自然のうちから生え出ている。 En fait les hommes également vivent dans la nature ; ils poussent à partir de la nature (Ibid.)2. En outre, il ajoute que quand un homme se trouve dans la nature, cette dernière peut réveiller en lui sa manière de vivre sincère, à savoir sans mensonge vis-à-vis des autres et de lui-même (Ibid.). Nous remarquons ici un sens du mot nature qui révèle une manière d’être vraie de son existence. Nous approfondirons ce sens de la nature plus tard dans notre étude. Afin de comprendre les relations possibles entre l’homme et la nature, nous citerons deux exemples de Nishitani. Le premier sera le rapport qui se crée entre une petite fleur sauvage à première vue insignifiante et l homme qui la trouve par hasard. Le second sera la relation entre un tigre sauvage et un homme.
Une bourse-à-pasteur Dans un texte où Nishitani analyse des oeuvres de Bashô, il cite le haiku suivant (NISHITANI 1962-4: 64) : よくみれば薺花さく垣ねかな Si je regarde bien, une bourse-à-pasteur fleurit au pied de la haie. Selon Nishitani, « Si je regarde bien » signifie un regard de Bashô, qui diffère fondamentalement du regard ordinaire. Celui-ci s’intéresserait plutôt à une jolie rose, mais ne verrait même pas une fleur modeste. Pour qualifier le regard ordinaire Nishitani emploie l’expression de « voir [les choses] par sa propre pensée » (私心をもって見る, Nishitani 1962-4 :86) qui veut dire un regard unilatéral à partir uniquement de l’homme. Nishitani
2
Nishitani emploie ici le verbe, haedeteiru, utilisé généralement pour les
plantes. 2
utilise également le terme « le point de vue du sujet humain » (人間の主 観の立場) (NISHITANI1979 :124). Par rapport au
« sujet humain », les
productions de la nature ne sont qu’un simple objet (客観) pour l’homme. Mais il en est tout autrement pour le poète. Dans ce haiku, son regard se croise avec un autre regard, celui de la fleur. La fleur aussi regarde l’homme, et dans ce regard, elle exprime « une vie éternelle et cosmique qui fait vivre tous les êtres et les organise » (萬物を生かし,萬物を統一し てゐる宇宙的ないはば生命といふもの, NISHITANI 1962-4 :90). Le vrai regard de la part de l’homme consiste donc à découvrir le regard de la fleur. Les regards sont donc réciproques. Il écrit : 結局「見る」といふことはどういふことかといふと,それは物がその物の 眞實のあるがままの姿として,むしろあるがままのあり方において現はれ てくる,現前してくるといふことだと思うのです。(NISHITANI 1962-4 : 88) Finalement, je pense que «regarder» signifie qu’une chose commence à apparaître, commence à venir à exister dans sa forme réelle, telle qu’elle est, ou plutôt dans sa manière d’être, telle qu’elle est. Ainsi la fleur fait elle naître en l’homme une profonde conviction de son existence réelle. Nishitani dit : 底のない無常と底のない深い實在感といふふうなものとがある。 (NISHITANI 1962-4: 91) Il y a [dans ce haiku] à la fois l’Impermanence insondable et une conviction profonde insondable d’une réelle existence. Il dit également : 物がその「まこと」をあらはしてゐる場へ我々が帰る,[略]といふこと であります。(NISHITANI 1962-4 :95) C’est notre retour à un lieu où les choses dévoilent leur « réalité ».
3
Nous notons ici le terme de « ba », lieu, où les choses révèlent leur réalité. Nous approfondirons cette notion de lieu plus tard. En somme nous pouvons dire que la nature est représentée dans cet exemple par une existence qui peut être insignifiante au regard ordinaire, mais qui révèle au regard attentif une vie éternelle et cosmique donnant vie à tous les existences. De la nature, l’homme peut éprouver une profonde émotion en découvrant une existence réelle dans un être éphémère. Nishitani appelle une telle existence le « lieu » où la réalité apparaît et où l’homme peut revenir.
Un tigre Le deuxième exemple, celui d’un tigre, illustre un tout autre rapport entre l’homme et la nature. Cet animal est employé par ce penseur comme métaphore du caractère indomptable de la nature. Si l’homme apprivoise le tigre, celui-ci ne sera plus un vrai tigre : il perdra ses véritables caractères naturels (honshô 本性). Si un homme souhaitait vivre avec un tigre, il devrait d’abord bien étudier ses vrais caractères naturels. Cette attitude d’observation peut être comparée à celle qui a été développée par l’esprit moderne et scientifique. Cependant, Nishitani insiste sur le fait que, le but de la recherche scientifique et moderne consiste à conquérir et dominer la nature, alors que l’observation nishitanienne ne partage jamais cette perspective. Au contraire, l’étude des vrais caractères naturels du fauve amènera l’homme à renoncer à le dominer. Ce renoncement ne veut pas dire tout de même un abandon de la relation. Il écrit : [本當の諦めとは]人間の力ではどうにもならないものといふことを明らか に看取して,事物の真相を看取して,それをそれとして受け取るといふこ と,如實のままで受け取るといういふこと,そしてそれはそれとして随順 するといふことがあるわけですが,同時にその中で人間が自分自身を生か し切るといふことだと思います。つまり,それに引きずられないで,それ に従ひながらしかしいはばそれをはっきり知って,その中で自分を生かし てゆく,といふふうなことが諦めといふ事の本當の意味ではないかと思い
4
ます。(NISHITANI1979 :220) [Le vrai renoncement signifie] observer et en tirer la leçon que la force humaine est vaine ; observer et apprendre la vérité de la chose, l’accepter telle qu’elle est, en son ainsité, puis se plier à ce qu’elle est. Cependant cela signifierait en même temps que dans une telle situation l’homme fait vivre le soi complètement. En bref, je pense que le vrai sens du renoncement consisterait à chercher à faire vivre le soi dans cette situation, sans se laisser mener par celle-ci, tout en la suivant et tout en la reconnaissant parfaitement. Dans cet exemple, Nishitani insiste d’abord sur la nécessité d’une observation attentive des vrais caractères naturels de ce qui vit dans la nature et ensuite sur la reconnaissance et l’acceptation de ces véritables caractères. Enfin, cette acceptation que Nishitani appelle « renoncement » permet à l’homme de faire vivre le soi. Nishitani emploie en effet fréquemment dans ce texte les expressions de « rapport injuste » et « rapport juste » entre l’homme et la nature. Le « rapport injuste » signifie celui dans lequel l’homme se positionne anthropocentriquement face aux existences de la nature. Si l’homme voulait dompter le fauve, la relation établie entre lui et l’animal serait une relation de force, pouvant devenir violente et sanglante. Ce rapport est injuste. En revanche, dans un rapport juste, l’animal resterait animal et il courrait dans une joyeuse liberté et l’homme réaliserait une quelconque activité propre à lui avec l’animal. C’est-à-dire que l’homme ne perdrait pas ses caractères propres. Une vraie vie commune avec le fauve serait possible dans un tel rapport juste où aucun ne perd ses caractères naturels et où chacun reste soi-même. Selon Nishitani ce rapport juste est une forme de culture (文化化 « culturation », NISHITANI1962-10 :222). Nishitani cite comme exemple la relation entre un cheval galopant et son cavalier. Le cavalier tente de laisser s’épanouir la force naturelle du cheval, mais le cheval tout en galopant oublie l’existence du cavalier. Le cheval croit courir pour son plaisir alors que le cavalier atteint son but, à savoir
5
aller rapidement. (Ibid.:225)
Le terme shizen en japonais Dans un texte écrit en 1979, Nishitani s’efforce de définir le mot shizen 自然 ( NISHITANI 1979 :102-129). Ce travail me semble essentiel dans notre étude. Nous résumons sa définition. Le mot shizen est composé de deux caractères chinois, ji 自et zen然, dont le premier ji est le principal élément, puisque le deuxième, zen, signifie seulement l’état déterminé par son antécédent. Nishitani insiste sur trois sens du caractère chinois ji qui se traduit en japonais par trois expressions différentes. Le premier sens est « 自分自身であること être soi-même ». Nishitani considère ce sens comme synonyme de « みづからpar lui-même ou en personne ». Dans les mots jikaku自覚 (reconnaître par lui-même, prendre conscience) ou jiyû 自由 ( se fonder sur soi-même, d’où l’emploi de ce terme pour traduire le mot liberté ), le caractère ji est employé dans ce sens. Nous pouvons donc dire que l’expression みづからsouligne l’aspect volontaire et actif de l’attitude humaine. Le deuxième sens du caractère ji signifie « おのづからde soi-même ». Ce sens apparaît clairement dans le mot shizen自然, notamment quand on le lit « おのづか ら然りde soi-m ême, ainsi tel qu’il est ». Nous remarquons que おのづから est un adverbe employé pour indiquer l’évolution spontanée et passive des choses résultant de leur force interne. Le troisième sens, très important, veut dire « origine ou provenance » et en japonais on le lit « –よりissu de » ou « -から à partir de ». Quand le caractère ji 自est suivi de zen然, donc
shizen 自然,le sens de « おのづからde soi-même » est plus accentué que le sens de « みづから par lui-même » selon Nishitani. Pour défendre ce raisonnement, il cite une phrase de Laozi (Ibid. :114). 人は地に法(のっと)り,地は天に法(のっと)り, 天は道に法(のっと)り,道は自然に法(のっと)る。 (人法地,地法天,天法道,道法自然)3
3
Shinsyaku kanbun taikei, vol.7, R ôsh・S ôjii老子・荘子, 6
25,Meiji shoin,
Cette phrase est traduite par Anne Cheng (CHENG 2002: 207): L’Homme prend modèle sur la Terre La Terre sur le Ciel Le Ciel sur le Dao Et le Dao sur ce qui va de soi Selon le commentaire de Nishitani, 地は天に法るveut dire que « les lois de la Terre proviennent du Ciel » (Ibid. :115), et ce sens est valable pour le reste de la phrase : les lois du Ciel proviennent du Dao, et les lois du Dao proviennent du shizen « ce qui va de soi ». Le mot shizen signifie donc dans cette phrase la loi de toutes les lois, par conséquent l’ultime fondement de toutes les existences, donc, shizen, ne dépendant de rien, est absolu. Par conséquent, le mot shizen signifie à la fois la manière d’être « ce qui va de soi » et l’ultime fondement absolu de toutes les existences. Nishitani remarque que la lecture « jinen » du termeshizen accentue la notion de ji, soi-même, et ce terme signifierait la « manière d’être de-soi-même-ainsi おのづからといふ有り方 ». Cette manière d’être est justement celle de tous les êtres de la nature y compris le Ciel et la Terre. (Ibid. :115) On peut alors penser que la nature est l’ensemble des liens entre les divers « soi-mêmes », entre un soi et un autre soi, ji et ji, c’est-à-dire, entre des existences dont chacune vit dans son ainsité, « sa manière d’être de-lui-même-ainsi ». Il écrit : 自然(じねん)のなかには,物が自ら(おのづから)かうなるといふこと, つまりその物のitself といふときの self が含まれてゐる。萬物がそれぞれ 自身itself といふことであり,またそれらのものの連關から,つまりさう いふ self とself の連關から,自然といふことが考へられてゐます。この
Tôkyô, 1974, p. 52. 7
やうな自と自の連關といふあり方は,やはり西洋で考へられてゐる世界構 造と非常に違ってゐるやうに思ひます。(Ibid. :124-125) Le [mot] jinen comprend le soi (self) au sens où une chose devient d’elle-même ce qu’elle est, ce qu’on appelle l’ipseité (itself) de la chose. Cela signifie que chacun de tous les êtres est lui-même ; de plus [dans cette expression ] on pense la nature à partir de la relation de telles existences, à savoir la relation entre un tel soi et un autre tel soi. Le système de relation entre le soi et un autre soi me semble très différente de celui que la pensée occidentale projette sur la structure de l’univers. Nishitani ajoute que, à propos de la relation, la notion de jishô 自性, nature-propre, qui signifie les propriétés essentielles définissant le plus profond de l’être, est fondamentale. Non seulement les hommes mais aussi les plantes, les animaux, et même une petite pierre, ont leur « nature-propre ». Il sera possible d’envisager un monde comme un système de relations où les existences révèlent leur propriétés essentielles. Ce monde est qualifié par Nishitani par le terme de « jinen », de-soi-même-ainsi. Dans un tel monde, chacun de tous les êtres resterait lui-même, et la manière d’être active et volontaire du soi (みづから) et la manière d’être passive et spontanée du soi(おのづから)ne s’opposeraient plus. Le mot de « soi-même-ainsi » signifierait le lieu originel de tous les êtres 4.
Conclusion En somme, nous avons élucidé quatre sens du terme shizen, et deux sens du terme jinen. Le premier sens de shizen, opposé à la construction humaine désignait l’environnement transcendant la compréhension humaine. Le deuxième sens est illustré par la bourse-à-pasteur, qui était le
4
みづからとおのづからといふことが一つになってゐるような立場,それからま
たさつき言った—自りといふやうな意味も同時に含まれている,さういふ自然 といふことが考えられてくる。(NISHITANI 1979:129). 8
lieu (ba) révélant la vie éternelle et cosmique qui donne naissance à tous les êtres dans un certain ordre. Le troisième sens, expliqué à travers l’exemple du tigre, désignait les caractères innés qui échappent à la maîtrise humaine. L’homme est invité à observer leur réalité et à l’accepter. Cette acceptation, appelée « renoncement », permettrait à l’homme de ne pas perdre, à son tour, les caractères qui lui sont propres. Le quatrième sens de shizen était celui qui est employé par Laozi, la manière d’être de « ce qui va de soi » que Nishitani considère comme le fondement ultime et originel de toutes les existences. Quant au terme de jinen, il désignait premièrement la manière d’être qui unit l’attitude volontaire et active du soi (みづから) et l’attitude spontanée et passive du soi (おのづから), mais nous avons remarqué que Nishitani a tendance d’insister sur le dernier sens. Le mot de jinen peut avoir également le sens du lieu originel de toutes les existences. Nishitani lit le terme 自然 en deux lectures, shizen et jinen, ce qui le rend hautement polysémique. Il pourrait contenir, selon le contexte, tous ces divers sens. À propos de la relation entre l’homme et la nature, ce philosophe invite l’homme à observer et respecter les véritables caractères naturels de chaque existence pour nouer une relation juste avec elle. Cette attitude ne refuse pas l’observation scientifique. Cependant, son but ne serait jamais de dominer la nature. Dans un rapport anthropocentrique, qualifié d’ « injuste » par ce penseur, les êtres de la nature, étant considérés comme objet du sujet humain, perdraient leurs vrais caractères et leur vraie manière d’exister. Nous pouvons donc dire que Nishitani propose une perspective égalitaire entre tous les êtres vivants, hommes, plantes, animaux, et même les minéraux sur lesquels nous n’avons pas développé notre réflexion5 . Par ailleurs, nous précisons que, dans l’explication nishitanienne, l’homme s’identifie souvent avec certains aspects des exemples de la 5
「人庭を見,庭人を見る」(L’homme observe le jardin, le jardin observe
l’homme), le jardin signifie entre autres dans le contexte celui du temple Ryôan de Kyôto. (NISHITANI 1962-4:89). 9
nature : l’impermanence de la petite fleur qui exprime tout de même sa réelle existence, la force indomptable du tigre. Également, pour Nishitani « ce qui va de soi » est la manière normative de vivre à toutes les existences y compris celle de l’homme. En outre une forme de culture est illustrée par le rapport entre le cheval qui croit galoper par lui-même et son cavalier qui emploie à laisser s’épanouir la force naturelle du cheval. Tout compte fait, nous pouvons dire que la nature nishitanienne signifie à la fois l’origine de tous les êtres vivants et leur manière fondamentale de vivre, de « ce qui va de soi ». L’homme n’y est qu’un des participants à titre égal avec les autres existences. Il y est invité à étudier et accepter les véritables caractères de chaque participant afin de chercher la possibilité de l’aider à s’épanouir. La nature ne fut pas créée pour l’humanité, au contraire c’est elle qui créa l’humanité. Bibliographie CHENG, Anne. Histoire de la pensée chinoise, Points Essais, Éditions du Seuil, 2002. HEISIG, W. James. Philosophers of Nothingness, University of Hawaii Press, 2001. NISHITANI Keiji. « Bashô ni tsuite [À propos de Bashô] » (1ère publication 1962,4), Nishitani Keiji chosaku shû, Tôkyô, Sôbunsha, vol. 19, 1991 : 67-96. NISHITANI Keiji. « “Shizen” toifu koto [Sur la nature]» (1ère publication 1962,10) , Nishitani Keiji chosaku shû , Tôkyô, Sôbunsha, vol. 19, 1991: 218-230. NISHITANI Keiji. « Zen no gendaiteki igi
[Le sens contemporain du Zen] »
(1ère publication 1972,4), Shûkyô to hi shûkyô no aida [Entre religion et non religion], Iwanami gendai bunko, Tôkyô, Iwanami shoten, 2001: 71-94. NISHITANI Keiji. « Shizen ni tsuite [À propos de la nature] », conférence donnée en 1979, publiée en 1982, Nishitani Keiji chosaku shû, Tôkyô,
10
Sôbunsha, vol. 14, 1990 : 102-129.
R ôshi・S ôji 老子・荘子, Shinsyaku kanbun taikei, vol.7, Meiji shoin, Tôkyô, 1974.
11