12 livret alternatives

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Le blog monpetit balcon.fr est le fruit du travail d’Ana, une parisienne amoureuse du web et d’illustration qui n’avait « pas–du–tout la main verte » il y a deux ans à peine, mais qui a voulu tenter d’intégrer la blogosphère d’une manière plutôt originale en proposant un blog parlant de jardin potager sur balcon. Sensible à un mode d’alimentation sain, Ana est fléxitarienne de temps à autre et aime acheter des produits bio. Parfois, quand ses moyens le lui permettent, elle fait ses achats alimentaires à la Ruche qui dit Oui. Mais face aux difficultés financières ou pratiques qu’impose un mode d’alimentation bio et flexitarien, elle s’est demandé si ça ne valait pas la peine de tenter l’expérience du jardin potager. Ana reconnaît qu’avant de créer ce blog, elle a toujours eu envie de créer un blog de cuisine qui mêlerait recettes atypiques testées dans sa propre cuisine et illustrations (car à l’époque, ces activités étaient ses deux passions). Mais un jour, elle a reçu un échantillon de graines de haricots verts et c’est là que le jardinage est devenu une nouvelle passion. C’est donc à partir de ce moment que lui est venue l’idée de concevoir un blog autour du jardinage et de la cuisine, tout cela ponctué d’illustrations. Ce blog lui permet de partager ses expériences de jardinière en herbe et d’avoir des


retours d’autres amateurs. L’objectif premier de ce blog est de montrer aux citadins en mal de nature qu’avoir un jardin, mais surtout un potager, sur son balcon c’est possible même dans un petit espace.

Ana avoue qu’en plus, « ça permet d’avoir une petite oasis de verdure à deux mètres de son canapé et de pouvoir proposer lors de repas en famille un pesto fait maison ou une salade de fruits à la ment he du ‘‘jardin’’. » Cependant, il s’agit d’un projet développé par passion, et Ana ne s’imagine pas lui donner une dimension professionnelle. Elle reconnaît avoir appris sur le tas grâce aux émissions de télévision telle que Silence ça pousse et à la lecture de divers blogs et forums de jardinage. Un retour d’expérience qui permet de se rendre compte que la culture potagère (même la plus petite qui soit) est accessible à chacun. Il suffit d’un peu de patience, d’organisation et de conseils avisés comme ceux d’Ana !


Risebox, un projet conçu par Nicolas Nardone et Adrien Thery, est un potager vertical d’intérieur où pousse toute l’année une nourriture saine et fraiche. Les légumes poussent chez soi dans n’importe quelle pièce et ne nécessitent aucun traitement et aucun transport. Il suffit de les cueillir au moment de les déguster. Il s’agit d’un système aquaponique permettant de reproduire, à une échelle réduite, les échanges biochimiques d’un écosystème naturel composé de poissons, plantes et bactéries. Pour rendre l’aquaponie accessible les concepteurs ont ajouté juste ce qu’il faut de technologie à savoir un éclairage économe, des capteurs dans l’eau et dans l’air ainsi qu’une application mobile pour anticiper les besoins de l’éco-système.

« Littéralement, Risebox, c’est la boîte qui pousse. Il faut le concevoir comme un nouveau modèle agricole, dans lequel chacun peut être producteur », précisent Nicolas Nardone et Adrien Thery. La nouveauté du concept et les délais de fabrication en font un produit encore coûteux (comptez 1290€ pour l’équipement complet) mais qui va permettre à coup sûr de démocratiser la culture potagère en appartement.


au vivre ensemble, à la créativité et la préservation de la biodiversité. C’est autour de ce projet que le collectif Berlioz (habitants, associations locales, écoles, collèges, lycées, universités, techniciens, architectes et paysagistes) lance la création partagée « TREMBLEMENTS », avec l’architecte japonais Kinya Maruyama.

Tremblements est né de la volonté du collectif Berlioz de poursuivre la reconversion d’une ancienne friche en espace d’expérimentation dédié à la nature en ville. Il s’inscrit dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier du Hameau, où la ville se redessine selon les principes du développement durable. Ce poumon de verdure combine divers usages partagés comme les jardins de production du CIVAM, le projet d’insertion de la Maison des Jeunes et de la Culture « Les jardins de Fred », le « verger » et les « Jardins » de Kinya Muryama. Ainsi, deux hectares de l’ancienne friche Lauga du quartier Berlioz ont été reconvertis en « jardins de l’utile et de l’agréable », concept décliné par François de Barros, urbaniste paysagiste. Il s’agit d’un espace dédié


Véritable refuge pour la biodiversité, ce jardin se veut esthétique, ludique, éducatif et nourricier. Il comprend notamment un potager fleuri dont la conception-réalisation est assurée par les lycéens de Montardon en classe BTS aménagement paysager. Grâce à un tel projet, tous les jours, des Palois font leur, le précepte de Candide « Il faut cultiver son jardin ». Sur des terrains sauvés de l’urbanisation, des retraités et des actifs se démènent sur les terres pour le plaisir de récolter fruits et légumes, pour le bonheur d’offrir et pour déguster dans l’assiette.


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