LE MAGAZINE DES SUPPORTERS DE CITROËN RACING - JEUDI 3 OCTOBRE 2013
COUP D’ENVOI À STRASBOURG ! Interview Seb Loeb Le programme du jour Découverte : Abu Dhabi
NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE
À SUIVRE AUJOURD’HUI...
TOUT COMMENCE À STRASBOURG Le coup d’envoi du Rallye de France Alsace 2013 sera donné dès ce jeudi matin du côté de Strasbourg. Entre le shakedown et la super spéciale qui ouvrira les hostilités, les équipages devront se plier à un programme chargé... qui devrait faire le bonheur de leurs supporters ! Le rituel est désormais bien rodé. Depuis 2010 et l’arrivée du Rallye de France en Alsace, le quartier de Hautepierre se réveille une fois par an au son des WRC, qui s’élanceront dans le ‘shakedown’ ce jeudi dès 7h30. Cette ultime séance d’essais avant le départ permet de vérifier le bon fonctionnement des machines. Trop éloigné du profil des spéciales, ce tracé urbain ne se prête pas au travail sur les réglages. Au cours des quatre passages obligatoires, les pilotes se tiendront à l’écart des trottoirs et autres bordures. Car un contact avec ces éléments en béton pourrait se traduire par une crevaison, voir une roue arrachée !
en WRC par ce biais. Au Rallye de Catalogne 1999, il s’alignait au départ de son premier rallye mondial au volant d’une Saxo Kit-Car flanquée des couleurs bleu-blanc-rouge. Parmi les membres de la sélection 2013, Sébastien Chardonnet et Stéphane Consani sont engagés dans le Citroën Top Driver, la formule de
La journée se poursuivra par de multiples opérations médiatiques, surtout pour Sébastien Loeb qui participera d’abord à la présentation des équipages de l’Équipe de France FFSA. Les plus calés se souviendront que Seb a fait ses débuts
promotion internationale organisée dans le cadre du WRC3. Voilà deux noms à retenir pour le futur… Cap ensuite sur le quartier du Wacken, entre l’hôtel de Région, le parc des expositions et le Parlement européen. Vers 14h30, les équipages en termineront avec les reconnaissances en parcourant la super spéciale avec des véhicules électriques. De 15h à 15h30, pilotes et copilotes seront disponibles lors d’une séance d’autographes située près de la ligne de départ. Aussitôt après, ils monteront à bord de voitures de collection pour une parade toujours très appréciée des photographes.
Le coup d’envoi de l’ES1 sera donné à 16h, mais les concurrents de pointe ne s’élanceront qu’à partir de 18h30. Il faudra donc être patient pour voir Sébastien Loeb, Mikko Hirvonen et Dani Sordo en action ! Cette première spéciale revêtira une importance particulière, puisque des points de bonus viendront récompenser les trois plus rapides. Le titre de Champion du Monde 2013 pourrait d’ailleurs tomber dans l’escarcelle de Sébastien Ogier, à condition que Thierry Neuville ne réalise pas le meilleur temps ! Les voitures feront ensuite leur retour au Zénith de Strasbourg pour une assistance de quinze minutes.
Par MikkoWRC : séance d’autographes à la concession Citroën de Strasbourg
Par andrelavadinho : ambiance typiquement alsacienne dans les rues de Strasbourg !
VU SUR INSTAGRAM...
Par ds3spirit : Mikko Hirvonen et Jarmo Lehtinen surpris lors d’une séance d’essais avant le rallye...
Par citroen : Survolt est prête à bondir pour faire parler les 300 ch de ses moteurs électriques...
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DANS LES COULISSES DE CITROËN RACING
DERNIERS PRÉPARATIFS ! 17:15
Sébastien Loeb, Daniel Elena, Mikko Hirvonen, Jarmo Lehtinen, Dani Sordo et Carlos del Barrio viennent d’en terminer avec la seconde journée de reconnaissances. Ils sont attendus à la concession Citroën de Haguenau pour une séance d’autographes. Comme toujours, la file d’attente s’étire sur plusieurs dizaines de mètres...
19:05
Un peu seul au monde, Sébastien Loeb doit affronter une nuée de micros lors d’une énième interview. Regroupés en « pool », les journalistes de la presse française, de L’Equipe à TF1, interrogent le nonuple Champion du Monde sur son état d’esprit à la veille du départ. Ne manquez pas le 13 Heures de Jean-Pierre Pernaut, qui consacrera un sujet à « Haguenau et son champion »...
19:30
Pendant que les pilotes répondent aux sollicitations médiatiques, les copilotes profitent de ces moments de calme pour travailler sur leurs cahiers de notes. Au programme, corrections, remise au propre et relecture. Dans la soirée, ils visionneront avec leurs pilotes respectifs les vidéos enregistrées lors des reconnaissances. Ce travail permettra de vérifier la cohérence des notes et de mémoriser les difficultés du parcours.
LE REGARD DE DANIEL ELENA
« Le parcours est quasiment identique à celui de l’année dernière. Il y a quelques modifications dans certaines spéciales, notamment Pays d’Ormont, mais ce n’est pas radicalement différent. C’est un parcours assez compliqué, où il y a beaucoup de changements de rythme et de revêtement. La météo annonçant de la pluie, de nombreux plots ont été placés dans les cordes pour empêcher les pilotes de couper. Mais nous avons vu l’an dernier que certains spectateurs s’amusaient à les déplacer, ce qui n’est pas la meilleure idée... De notre côté, il serait préférable qu’il ne pleuve pas vendredi, car notre septième position sur la route nous contraindra à rouler sur une trajectoire plus sale que nos prédécesseurs. Après, cela fait partie du jeu, nous n’avions qu’à participer à l’intégralité du championnat si nous voulions partir en tête ! »
MÉTÉO DU JOUR
STRASBOURG
5 - 11°C TOP CHRONO est édité par Citroën Racing Communication. Directeur de la publication : Yves Matton - Rédacteur en chef : Marie-Pierre Rossi - Rédaction : Jérôme Roussel, Guillaume Renard - Photos : André Lavadinho, McKlein, Nicolas Zwickel - Conception : Zone Rouge Impression : Imprimerie Jung. CITROËN RACING - 19, allée des Marronniers - 78035 Versailles - FRANCE
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LA GRANDE INTERVIEW Vainqueur de l’épreuve en 2010 et 2012, Sébastien Loeb est attendu en héros en Alsace. Pour son dernier rallye avec la DS3 WRC du Citroën Total Abu Dhabi World Rally Team, le nonuple Champion du Monde a envie de bien faire, avant de se tourner vers de nouveaux défis qu’il évoque en exclusivité pour Top Chrono…
SÉBASTIEN LOEB : « FINIR MA CARRIÈRE EN WRC EN ME FAISANT PLAISIR ! » Tu arrives tout juste d’Espagne, où tu as gagné deux courses de GT sur le circuit de Navarra. S’agit-il d’une satisfaction particulière ? « Oui, car nous avons souvent manqué de réussite depuis le début de la saison. Nous étions dans le coup sur le plan de la performance pure,
puisque nous nous sommes systématiquement qualifiés dans les trois premiers. Mais il y avait toujours un grain de sable qui nous empêchait de réaliser le week-end parfait. C’était parfois un peu frustrant ! Cette fois, nous y sommes parvenus et c’était une belle récompense pour toute notre équipe. »
Retrouvez les incroyables statistiques de la carrière de Sébastien Loeb et Daniel Elena !
Après avoir multiplié les compétitions dans diverses disciplines, que retiendras-tu de cette saison ? « L’objectif premier était d’emmagasiner un maximum d’expérience sur circuit, en vue de mon arrivée en WTCC avec Citroën Racing. Ensuite, c’est vrai que j’ai touché un peu à tout, au point d’avoir un agenda plus rempli que pour une année complète de WRC ! Pour moi, le temps fort restera Pikes Peak. Cette course a beaucoup fait parler d’elle, mais ce sont
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surtout les sensations au volant qui étaient uniques. Et puis mes quatre derniers rallyes de Championnat du Monde me permettent de boucler la boucle sans pression… » Chacune de tes apparitions se traduit par la présence de nombreux supporters. Comment perçois-tu cette popularité ? « C’est cette année que je me rends véritablement compte de ma notoriété. Sur les rallyes, j’avais tendance à me dire que les gens étaient là pour l’épreuve en elle-même. Mais cette saison, c’est frappant de voir que les fans viennent sur les autres compétitions auxquelles je participe. Mon but n’est pas d’être connu, mais cela fait plaisir de se sentir soutenu et suivi de la sorte. C’est intéressant pour 2014, car le WTCC a besoin de développer son image, surtout en
France. Si nous y allons avec Citroën, c’est que nous y croyons et que nous pensons que ce championnat peut prendre une nouvelle dimension. J’espère donc que les supporters continueront à nous suivre dans cette nouvelle aventure ! » Les voitures que tu pilotes cette saison n’ont pas grand-chose à voir avec ta future C-Elysée WTCC. Comment parviens-tu à prendre de l’expérience ? « En circuit, quelle que soit la catégorie, l’approche est sensiblement la même. Le stress du départ, la bagarre en peloton, estimer quand on est à l’abri d’une attaque ou qu’il faut fermer la porte : c’est tout cela que je dois encore apprendre. Faire un bon temps sur un tour, c’est quelque chose dont je suis à peu près capable. Mais en course, je
manque de métier face à des pilotes qui ont commencé en karting il y a vingt ou trente ans ! Je me pose beaucoup trop de questions, je dois donc continuer à travailler pour que cela devienne naturel. En tous cas, la prise en main de la C-Elysée WTCC n’a pas été un problème. Je me suis immédiatement senti à l’aise au volant, bien plus que dans une GT par exemple. » La bagarre en peloton semble donc être la clé de ta progression… « Oui, et je regrette de ne pas avoir été plus confronté à ces situations cette saison. Soit je fais la pole position et je roule devant, soit c’est un petit train comme à Monaco où on ne peut pas doubler… Je me suis rarement retrouvé au contact pour gagner ou défendre une position. Par exemple, le week-end dernier, c’était mon équipier qui était juste derrière moi : je savais qu’il ne tenterait pas l’impossible pour me doubler… » Parle-nous un peu du travail que tu effectues sur la C-Elysée WTCC… « L’approche est la même que lorsque nous développions une WRC. L’objectif est simple : il faut tout faire pour qu’elle soit le plus rapide possible ! Il y a des compromis à faire, pour ne pas trop dégrader les pneumatiques ou conserver un minimum de facilité de pilotage. Travailler en circuit s’avère plus aisé que sur une spéciale, car on peut comparer instantanément le gain au tour. Les données sont parfaitement superposables, contrairement au rallye où le terrain évolue beaucoup au fil des passages. D’un autre côté, cela réclame une plus grande finesse
UNE ARRIVÉE MOUVEMENTÉE ! Lorsque Guy Fréquelin a fait découvrir l’hélicoptère à Sébastien Loeb, il a suscité une véritable passion pour les engins volants. Titulaire de son brevet de pilote, Seb utilise régulièrement ce moyen de transport pour se rendre plus rapidement sur les courses ou les séances d’essais. Dimanche dernier, sitôt rentré de Navarra, il sautait dans son Ecureuil B3 en direction des Vosges, pour y effectuer une séance d’essais. Le voyage n’a pourtant pas été de tout repos : « J’étais au dessus du Jura quand le brouillard s’est mis à tomber. Le plafond était de plus en plus bas et j’ai été contraint de me poser dans un champ, près d’un petit village de quatre maisons. » Fort heureusement, la bonne étoile de Seb veillait et un des habitants volait au secours du voyageur infortunté : « Spontanément, ce monsieur m’a prêté sa voiture en estimant que je conduisais mieux que lui ! Et j’étais tout proche de la maison d’Olivier Burri, un pilote de rallye suisse qui est aussi un ami. Bref, il m’a prêté une voiture et j’ai rejoint l’équipe par la route, puisque le brouillard ne s’était pas levé le lendemain matin ! Malgré le retard accumulé, j’ai réussi à être – presque – à l’heure à la cérémonie de pose de la première pierre du centre sportif qui portera mon nom à Haguenau. J’ai même pu conduire la pelleteuse pour mener à bien l’opération ! »
au niveau des réglages. En WTCC, le plateau est très homogène, et on ne peut pas compenser un déficit de performance par l’attaque du pilote. » Et quel est ton sentiment actuel sur cette C-Elysée ? « C’est difficile à dire, car nous n’avons pas de repères dans la mesure où la réglementation change en 2014. Les voitures seront plus performantes, c’est une certitude. Yvan Muller*, qui a beaucoup d’expérience dans le domaine, pense que nous disposons d’une excellente base. Et moi je sens que la C-Elysée
WTCC va bien, même si c’est très subjectif. L’équilibre est bon pour une traction, le train avant est très efficace dans les virages. Vu la façon dont Citroën Racing travaille pour préparer la saison prochaine, il n’y a aucune raison pour que nous ne soyons pas dans le coup ! » Venons-en à ce qui t’occupe cette semaine : le Rallye de France ! Comment t’es-tu préparé pour cette dernière participation en WRC ? « Mon agenda bien chargé ne m’a guère laissé de temps pour y penser à l’avance ! Il y a quinze jours, j’ai
repris contact avec la voiture sur le petit circuit qui est à côté de l’usine Citroën Racing. Lundi, j’ai fait une séance d’essais où j’ai pu retrouver des conditions plus proches de celles du rallye. Je sais toujours piloter la DS3 WRC, mais je m’interroge un peu sur ma capacité à aller vite au premier passage dans les spéciales. Ce n’est pas évident d’improviser, d’estimer les distances de freinage en fonction du revêtement… Nous verrons bien ! » Que penses-tu du parcours de cette édition 2013 ? « Ce n’est pas très différent de l’an passé. Il y a un peu moins de spéciales et pas de nouveautés. La grande inconnue vient de la météo. Même si l’organisation balise l’intérieur des virages, les routes deviendront vite boueuses s’il pleut beaucoup. Si les conditions sont mauvaises le vendredi, mon ordre de passage sera un vrai handicap. » Quel est ton objectif pour ce dernier rallye ? « Je ne peux pas dire que je n’ai pas envie de m’imposer, mais je n’en fais pas une obsession. Je suis là parce que je l’ai choisi, pour finir ma carrière en WRC en me faisant plaisir. Ici, en Alsace, l’ambiance est toujours incroyable grâce au public. Gagner serait une bonne manière de remercier tout le monde ! Mais mes chances pourraient être réduites à néant dès le vendredi si les conditions me sont défavorables. En tous cas, je vais tout donner ! » * Quadruple Champion du Monde de WTCC, Yvan Muller sera l’équipier de Sébastien Loeb chez Citroën Racing en 2014.
En trois rallyes disputés cette saison, Sébastien Loeb et Daniel Elena se sont déjà imposés deux fois, au Monte-Carlo et en Argentine.
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L’ALBUM DES SOUVENIRS DE SÉBASTIEN LOEB
RALLYE SANREMO 2001
« Ayant atteint mes objectifs en Championnat de France et en J-WRC, Guy Fréquelin m’a confié une Xsara WRC pour la première fois. À vrai dire, j’espérais faire un bon résultat, puisque j’étais dans les temps de Bug en essais. Après la première spéciale, j’étais à 4” du scratch en ayant roulé tranquillement. C’était quand même une petite surprise ! Nous avons fait une fin de course de folie pour terminer juste derrière Panizzi. Avant ce rallye, j’envoyais des fax aux constructeurs pour leur signifier que j’existais. Après le Sanremo, tout le monde m’appelait pour me faire signer des programmes complets. Même si ce n’était que pour une demi-saison en 2002, j’ai voulu continuer avec Citroën. Je crois que c’était la bonne décision ! »
RALLY NEW ZEALAND 2007 « Je n’aime pas parler de mes défaites, mais cette deuxième place est vraiment spéciale. Ce rallye a été un de mes plus beaux duels avec Marcus Gronhölm. Au volant, nous nous régalions sur ces magnifiques routes en terre. Mais il y avait aussi beaucoup de tension. J’étais en tête lors de la dernière étape, mais jamais avec plus de trois secondes d’avance. Dans Whaanga Coast, le pénultième chrono du rallye, Marcus prend l’avantage pour 7/10e. La victoire s’est jouée dans la super spéciale. Malgré mon meilleur temps, je m’incline pour 3/10e… »
RALLY FINLAND 2008 « La Finlande a longtemps été la chasse gardée de Marcus Gronhölm. En 2008, il venait de prendre sa retraite, mais ça n’a pas été facile pour autant. Je me suis retrouvé opposé à Mikko Hirvonen, qui avait tout autant envie de gagner son rallye national. Nous avons tous les deux attaqué à 100%. Aucun de nous n’a commis la moindre erreur et je me suis imposé pour moins de dix secondes. Après cette victoire, j’avais dit que je ne chercherais plus à remporter cette épreuve, car la prise de risque à 180 km/h entre les arbres me paraissait trop importante. J’ai pourtant été suffisamment en confiance pour le gagner deux fois de plus… Ces victoires sont parmi les plus prestigieuses de mon palmarès. » 6
DÉCOUVERTE
ABU DHABI : VOYAGE AU PAYS DES MILLE ET UNE NUITS Plus grand émirat des Emirats Arabes Unis, Abu Dhabi prend place entre les côtes du golfe Arabique et le désert de Rub al-Khali. Destination touristique en plein essor, Abu Dhabi vous réserve ses charmes tout au long de l’année grâce à un climat exceptionnel. Fondée en 1791, sa capitale éponyme vous accueille avec de nombreux trésors. Un périple depuis la célèbre Corniche vous mènera à la Grande Mosquée Sheikh Zayed dont l’architecture est remarquable. Mêlant avec grâce traditions arabes et constructions futuristes, Abu Dhabi offre un syncrétisme unique entre culture, histoire, aventure et modernité. Dans la ville-oasis d’Al Aïn, un patrimoine riche de nombreux sites archéologiques inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO attend votre découverte au cœur de la verdure. Les vestiges de Bida bint Saud et le jardin archéologique de Hili sont
marqués par les traces des cultures préhistoriques. Umm al Ishtan et Bid al Matawah recèlent également de secrets, tout comme les forts d’Al Jahili et d’Al Maqtaa. Autrefois érigés pour défendre la ville des bandits, ceux-ci vous accueillent désormais avec des expositions permettant de découvrir l’histoire des Emirats Arabes Unis. Après une escale dans le dépaysant marché aux chameaux, relevez le défi des dunes gigantesques du désert d’Al Gharbia. A Liwa, ancienne résidence des familles régnantes, un festival de six jours voit les véhicules les plus puissants de la région s’affronter dans l’escalade de la dune de
Tel Moreeb, considérée comme la plus grande dune de sable au monde avec 300 mètres de hauteur et 50 degrés d’inclinaison ! Ski, surf et même camping sont possibles dans les déserts d’Abu Dhabi ! Des paysages naturels à couper le souffle s’offrent aux touristes gravissant le point culminant de l’émirat, Jebel Hafeet. A l’horizon s’y contemple une multitude d’îles naturelles possédant chacune un caractère ou une histoire particulière. C’est le cas de l’île Sir Bani Yas où se situe le seul monastère chrétien. Les îles de Delma, Saadiyat et Yas permettent des expériences variées entre loisirs, divertissements et culture. C’est d’ailleurs sur l’île artificielle de Yas que se déroule le Grand Prix de Formule 1 des Emirats Arabes Unis. D’autres îles sont de réels sanctuaires pour les ani-
maux sauvages et vous permettent de découvrir la tradition émiratie de la fauconnerie. Quoiqu’il arrive, des aventures uniques se vivent à Abu Dhabi entre marinas, clubs de plaisance, golfs immenses et autres havres de loisirs. Enfin, tout voyage est comblé par la richesse gastronomique du pays visité. Entre deux plats aux saveurs de cannelle, de safran, de curcuma et d’agrumes, vous succomberez à l’Al Harees, plat de viande et de blé longuement mijoté dans un four ou un pot en argile et servi avec du ghee. Les amateurs du poisson ne seront pas en reste avec Al Madrooba, un mélange de poisson salé, d’épices et de sauce. Accompagnés de riz servi avec du safran, des noix et des épices, Abu Dhabi et ses merveilles sauront vous surprendre jusque dans vos assiettes !
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