Zut Oberrhein Nord 05

Page 1

Culture — Kultur Tendances — Trends Lifestyle Français | Deutsch

05 Rhin Supérieur Nord Oberrhein Nord Frühling—Sommer Printemps—Été

2017

City magazine Free


UN EMPLOI EN ALLEMAGNE

VIVEZ EN FRANCE

© AGENCE DIE DREI / STRASBOURG

TRAVAILLEZ EN ALLEMAGNE !

#emploi360 www.maisonemploi-strasbourg.org

Mission Locale Pour l’Emploi Strasbourg & Eurométropole

DISTRICT EURO DISTRIKT

Mission Locale Pour l’Emploi Strasbourg & Eurométropole

Mission Locale Pour l’Emploi Strasbourg & Eurométropole

info@emploi360.eu

Mission Locale Pour l’Emploi Strasbourg & Eurométropole

Fonds européen de développement régional (FEDER) Europäischer Fonds für regionale Entwicklung (EFRE) Mission Locale Pour l’Emploi Strasbourg & Eurométropole

Mission Locale Pour l’Emploi Strasbourg & Eurométropole


Chicmedias aime bien éditer des magazines

Culture — Kultur Tendances — Trends Lifestyle

City magazine Free

Français | Deutsch

La culture n'a pas de prix

05 Rhin Supérieur Nord Oberrhein Nord Frühling—Sommer Printemps—Été

2017

Zut Magazine Prochains numéros

Novo Magazine

(en co-édition avec médiapop)

Strasbourg n°34 — Juin Lorraine/Luxembourg n°19 — Juin

Prochain numéro

→ www.zut-magazine.com

→ www.novomag.fr

Novo 45 — Juin

12, rue des Poules 67000 Strasbourg 03 67 08 20 87

04 —— 05.2017

44


Zut team

Contri— buteurs

contact@chicmedias.com ou prenom.nom@chicmedias.com Directeur de la publication & de la rédaction — Publikationsleitung Bruno Chibane Administration et gestion — Verwaltung Gwenaëlle Lecointe Rédaction en chef — Chefredakteurin Sylvia Dubost Directeur artistique — Künstlerische Leitung Hugues François Design graphique — Grafischer Designer Hugues François Clémence Viardot Directrice artistique mode et tendances — Künstlerische Leitung Mode und Trends Myriam Commot-Delon Secrétaire de rédaction — Redaktionsassistentin Cécile Becker Coordination et relectures — >Koordinierung Korrekturlesen Léonor Anstett Coordination de la traduction — Koordination der Übersetzungen Tatjana Marwinski

Commercialisation & développement Marketing und Entwicklung Léonor Anstett +33 (0)6 87 33 24 20 Bruno Chibane +33 (0)6 08 07 99 45 Guy Hassenfratz +33 (0)6 17 90 34 71 Caroline Lévy +33 (0)6 24 70 62 94 Céline Loriotti +33 (0)6 64 22 49 57

Mitarbeiter

Rédacteurs — Redakteure Emmanuel Abela, Léonor Anstett, Cécile Becker, Caroline Châtelet, Myriam Commot-Delon, Ute Dahmen, Sylvia Dubost, Jean HansMaennel, Paul Kempenich, Melody Kern, Léa Lemmel, Caroline Lévy, Séverine Manouvrier, Wendy Noël, Mayra Scheffel, Philippe Schweyer Traducteurs/ices — Übersetzer/innen Claire Bray, Anne Dupré, Valentina Engelmann, Stefanie Fay, Tatjana Marwinski, Lucie Roignant, Monika Schreiber, Catharina Zimmermann Styliste — Stylist Myriam Commot-Delon Photographes — Fotografen Pascal Bastien, Alexis Delon / Preview, Alain Forgeron, Arno Kohlem, Christophe Urbain, Olivier Roller, Henri Vogt Stagiaires — Praktikantinnen Melody Kern, Wendy Noel, Lisa Santi Retouche numérique — Bildbearbeitung Emmanuel Van Hecke / Preview Mannequin — Model Juliette Frattaglia / Up Models Coiffure — Hairstylist Gregory Alcudia / Avila Maquillage et manucure — Make-up und Nageldesign Maili Nguyen / Avila Relations publiques — Öffentlichkeitsarbeit Roland Anstett

4

Ce magazine semestriel est édité par Diese halbjährlich erscheinende Zeitschrift wird herausgegeben von chicmedias 12, rue des Poules 67000 Strasbourg +33 (0)3 67 08 20 87 S.à.R.L. au capital de 37 024 € Gumbh mit einem Kapital von 37 024 € Tirage/Auflage 7500 ex Dépôt légal/Pflichthinterlegung Mai 2017 SIRET : 50916928000013 ISSN : 1969-0789

Impression /Druckerei Ott imprimeurs Parc d’activités « Les Pins » 67319 Wasselonne Cedex Diffusion/Vertrieb Zut Team Abonnements abonnement@chicmedias.com

Crédits couverture Einbandsbildnachweis

Robe zippée au dos, veste à imprimé Vichy Kleid mit Reißverschluss am Rücken, Jacke mit Vichy-Muster Isabel de Pedro, Bloch Gensburger Colmar Photographe/Fotograf Alexis Delon / Preview Réalisation/Umsetzung Myriam Commot-Delon Mannequin/Model Juliette Frattaglia / Up Models www.dmg-paris.com Coiffeur/Hairstylist Gregory Alcudia / Avila www.avila-coiffure.com Make-up et manucure / Nageldesign Maili Nguyen / Avila www.avila-coiffure.com Post-prod / Postproduktion Emmanuel Van Hecke / Preview Studio Photo / Preview 28, rue du Général de Gaulle F-67205 Oberhausbergen www.preview.fr


Strasbourg Arcades Rue Des Grandes Arcades, 10 Roppenheim The Style Outlets The Style Outlet Center

Strasbourg Rivétoile Centre Commercial Rivétoile Place Dauphine, 3


08 Éditorial—Vorwort 10 Chronique—Chronik

Portrait en pied de lettres : Siptrott’s / Von Kopf bis Fuß, ein Porträt in Anfangsbuchstaben: Siptrott’s

79 — trends tendances 80

18 Vu Par—Aus der Sicht von Karlsruhe Martin Wacker Baden-Baden Urban Knapp Haguenau Maud Sanchez Wissembourg Greice Kreiss

90

M ODE

Perfume Days

U P TO DATE

Une panoplie ultra glassy Eine ultrasmoothe Ausrüstung

34 Magazine— Magazin

D’une rive l’autre Von einem Ufer zum anderen

92

S ÉLECTIONS

Die Auswahl der Redaktion

97 — Life style 98

I NTERVIEW

Thomas Mack, Europa-Park

104 I NTERVIEW

KaléidosCOOP

41 — kultur culture

106 R EPORTAGE

La forêt de Haguenau Der Hagenauer Forst

112 DESIGN

Focus sur cinq showrooms déco Fokus auf fünf Deko-Showrooms

42 EXPO— AUSSTELLUNG

Peter Knapp | Musée Tomi Ungerer, Strasbourg

48 T HÉÂTRE—THEATER Thomas Jolly

52 R EPORTAGE

Musée Historique d’Haguenau

118 D ÉCO—DEKO Nyta

120 Z UT À TABLE— ZUTISCH

Werkbank Karlsruhe La Corde à Linge Strasbourg Le Cerf Marlenheim 5 Terres Barr

56 A GENDA CULTURE DE L’ÉTÉ

Sommerkulturprogramm

126 SÉLECTIONS

Die Auswahl der Redaktion 6

130 —

Offenburgs Schokoladenseiten Du côté d’Offenburg 132 S amedi matin à Offenburg Samstagmorgen in Offenburg

134 P ourquoi Offenburg ? Warum Offenburg?

Sonja Vogel, Willi Schöllmann, Jamel Mesik, Markus Knoll

138 P ortrait

Stefan Strumbel

142 R eportage

La Maison Zinser Modehaus Zinser—La brasserie Kronen Die Kronenbrauerei

150 C ity Tour

Boutiques—Boutiquen, Restaurants, Bars…

154 A genda

Veranstaltungen


* Par rapport au dernier prix conseillé. * Gegenüber ehemaliger unverbindlicher Preisempfehlung des Herstellers.

Bienvenue aux chasseurs de style

Style hunters, welcome

PLUS DE 100 GRANDES MARQUES À PRIX RÉDUITS* TOUTE L’ANNÉE ÜBER 100 TOP-MARKEN GANZJÄHRIG REDUZIERT*

À 30 MINUTES DE STRASBOURG LUNDI - SAMEDI : 10:00 - 19:00 NAVETTE GRATUITE DEPUIS STRASBOURG MODALITÉS SUR WWW.THESTYLEOUTLETS.FR

IN FRANKREICH, NUR 20 MINUTEN VON BADEN-BADEN A5 AUSFAHRT 51 BADEN-BADEN / RD4 ROPPENHEIM MONTAG – SAMSTAG: 10 – 19 UHR KOSTENLOSER SHUTTLE-SERVICE AB KARLSRUHE UND BADEN-BADEN DETAILS, FAHRPLAN AUF WWW.THESTYLEOUTLETS.FR


Z UT

Éditorial Vorwort

Le soleil tapait fort. Je me suis arrêté pour boire une petite bière en terrasse. En repartant, j’ai vu que j’avais encore un peu d’avance. J’ai ralenti légèrement mon pas pour profiter des charmes de la ville. Il y avait de plus en plus de terrasses et de moins en moins de gens qui travaillaient. Trois rues plus loin, comme j’avais le temps de boire une deuxième bière, je me suis jeté sur la seule place de libre. Que pouvaient bien faire tous ces gens installés autour de moi à part profiter de la vie ? J’ai avalé mon demi d’une traite et j’ai commencé à me relaxer. Je suis encore resté assis une ou deux minutes, le temps d’observer quelques passants, puis je me suis remis en marche. J’avais un rendez-vous important, mais je n’avais pas très envie de m’enfermer dans un horrible bureau par ce beau temps. C’est dehors que ça se passait. Cette fois j’étais presque arrivé, mais il me restait un tout petit peu de temps. Je ne voulais surtout pas passer pour le type qui se pointe en avance. J’ai trouvé une place sur une petite terrasse située à quelques dizaines de mètres du

Le rendezvous Das Vorstellungsgespräch Par/Von Philippe Schweyer

lieu de mon rendez-vous. J’ai commandé une troisième bière en sachant que ça n’était pas raisonnable. Il faisait une chaleur agréable en plein soleil et la bière était parfaitement fraîche. Je l’ai savourée en prenant tout mon temps. Dans quelques minutes, il me faudrait avoir les idées claires. Ça faisait si longtemps que je n’avais pas travaillé, que j’avais peur de ne pas savoir m’y prendre pour décrocher le job. À quelques tables de moi, une femme lisait le troisième tome de L’Amie prodigieuse, la saga napolitaine d’Elena Ferrante. Je me suis dit que c’était ça la vie. Moi-même, j’avais emporté un petit livre de Richard Brautigan dans mon tote bag avec mon CV et mes lettres de recommandations. La femme qui lisait le roman d’Elena Ferrante s’est tournée vers moi. J’ai cru deviner un léger sourire sur ses lèvres délicates. Il était temps d’y aller, mais j’ai préféré attendre un peu. Ce n’était sûrement pas une mauvaise idée de lire une ou deux pages du bouquin de Brautigan avant mon rendezvous, histoire de me détendre complètement. Tout en essuyant ma table, le serveur m’a demandé si je souhaitais commander autre chose. J’ai regardé en direction de la femme qui ne quittait pas son roman des yeux, je me suis étendu de tout mon long pour bien profiter des rayons du soleil et j’ai commandé une autre bière. Die Sonne brannte heiß. Ich beschloss, auf der Terrasse eines Cafés ein Bier zu trinken. Als ich wieder aufbrach, bemerkte ich, dass ich früh dran war. Ich verlangsamte meinen Schritt ein wenig, um den Charme der Stadt auf mich wirken zu lassen. Die Tische und Stühle vor den Cafés füllten sich, die Büros wurden leerer. Es war noch Zeit für ein zweites Bier, und so ließ ich mich drei Straßen weiter auf dem letzten freien Stuhl nieder. Was machten wohl all die Leute um mich herum, wenn sie nicht gerade das Leben genossen? Ich trank mein Bier in 8

einem Zug und entspannte mich allmählich. Ein paar Minuten blieb ich noch sitzen und beobachtete die Passanten, bevor ich aufstand und weiterging. Auf mich wartete ein wichtiges Vorstellungsgespräch, doch es widerstrebte mir, bei diesem schönen Wetter in einem öden Büro zu sitzen. Das Leben fand draußen statt! Nun war ich fast angekommen, aber ein wenig Zeit blieb mir noch. Ich wollte keinesfalls zu früh erscheinen. Wenige Meter von dem Büro entfernt entdeckte ich vor einem kleinen Café einen freien Platz. Ich bestellte ein drittes Bier, wobei ich genau wusste, dass es unvernünftig war. Die Sonne schien angenehm warm, und das Bier war herrlich kühl. Diesmal genoss ich es in aller Ruhe. In wenigen Minuten brauchte ich einen klaren Kopf. Ich hatte schon so lange nicht mehr gearbeitet und befürchtete, ich würde keine Ahnung mehr haben, wie ich es anstellen sollte, den Job zu kriegen. Ein paar Tische weiter saß eine Frau, die den dritten Band von Meine geniale Freundin las, Elena Ferrantes neapolitanischer Saga. Das ist das Leben, dachte ich. Ich selbst hatte ein dünnes Buch von Richard Brautigan bei mir, das in meiner Tote Bag zwischen Lebenslauf und Empfehlungsschreiben lag. Die Frau mit dem Roman von Elena Ferrante drehte sich in meine Richtung, und ich glaubte, ein leichtes Lächeln auf ihren feinen Lippen zu lesen. Es war Zeit zu gehen, doch ich wollte lieber noch ein wenig bleiben. Es wäre sicherlich nicht schlecht, vor dem Gespräch ein oder zwei Seiten aus Brautigans Buch zu lesen, um mich gänzlich zu entspannen. Ob ich noch etwas trinken wolle, fragte der Kellner, während er meinen Tisch abwischte. Ich sah hinüber zu der Frau, die den Blick nicht von ihrem Roman abwandte, streckte meinen Körper lang aus, um noch mehr Sonnenstrahlen zu erhaschen, und bestellte ein weiteres Bier.


forgiarini.net

STRASBOURG

PORTE NORD

MATÉRIAUX D’INTÉRIEURS

4 rue Transversale C

67550 VENDENHEIM MATÉRIAUX BOIS

21 rue du chemin de fer 67450 LAMPERTHEIM

CENTRE ALSACE

KOGENHEIM

MULHOUSE

ILE NAPOLÉON

FLIESEN PARKETT SANITÄRANLAGEN BADEZIMMERMÖBEL NATURSTEIN TÜREN HOLZYERRASSEN SÄGEREI

CARRELAGE PARQUETS SANITAIRE MEUBLES DE BAIN PIERRE NATURELLE PORTES TERRASSES BOIS SCIERIE


Par Jean HansMaennel Mise en scène Roland Anstett Photos Christophe Urbain

Portrait en pied de lettres

3

Siptrott’s

10


Ils forment un couple d’artistes, à la scène comme à la ville… ou à la forêt plutôt, celle qu’ils habitent depuis des lustres et qu’ils quittent parfois pour exposer leurs œuvres aux quatre coins du monde. Pour mieux y revenir. Suivant leur route. Aussi unis que leurs doigts de sculpteurs, ils signent de leur nom de famille pas commun assorti du signe pluriel : Siptrott’s. Portrait en pied de lettres de France et Hugues qui font de leur vie une œuvre d’art, creusant leur sillon dans la vallée de leur ferveur.

Du côté de Niederbronn/Reichshoffen, nous sommes allés nous perdre au fin fond de la forêt de Nonnenhardt, y dénicher leur hameau perdu. Quelques corps de bâtiments, plusieurs hectares, pensés, retapés, animés, habités, jusque dans les moindres détails, par France et Hugues, leurs poules, moutons, vaches, chevaux et autres habitants de la compagnie Siptrott. Une œuvre en soi. Vivante. Dans le jardin, on croise certaines de leurs sculptures polychromes, les modèles en terre cuite des installations en bronze qui trônent ailleurs dans le monde. Elles font un peu penser à … « Ousmane So » suggère Hugues Siptrott, planté devant sa porte, au sommet de l’escalier. Il nous invite à entrer. Il fait meilleur à l’intérieur. Le temps est moche, dommage. Et voilà France Siptrott, brune, rieuse, radieuse. Le contact est instantané. Directement dans le vif du sujet. On parle. A table.

comme Symbiose et Saut de l’ange Forbach, 1950. Ils sont nés la même année, au même endroit. Leurs maisons étaient voisines. Ils ont été à l’école ensemble, puis à la Fac de lettres de Strasbourg. Ils épousent la vie d’artistes dans les années 70 et la mêlent à celle de la forêt dès les années 80. « Dans cette histoire-là, déclare Hugues en parlant de leur vie, j’ai toujours été surpris de la symbiose. » Symbiose d’un couple dont l’œuvre de jeunesse est leur fils, auteur compositeur bien aimé, Yann (45 ans). Symbiose avec leur lieu de vie, leur forêt, « le Gunsthal ou Vallée de la Faveur », un ancien site anabaptiste qui leur fut donné par l’ancien propriétaire, comme une faveur. Ils vivent ici depuis 32 ans.

« On a conjugué. On a fait des choses énormes. On a déménagé des masses. Quand tu vis comme ça, tu t’aperçois que le lieu t’apporte une énergie. Et le temps t’aide. Toutes nos périodes ont été vécues dans une symbiose avec le lieu, nous et le travail. » Un travail de création que France définit comme un don et décrit comme un saut de l’ange, le fameux plongeon. « Dans la création, tu n’es que toi, seul au monde et, dans le lâcher prise qui s’apparente au saut, après toute la pesanteur qui a été la tienne, soudain tu te livres à l’apesanteur. » L’apesanteur et la grâce.

comme Idéal et Italie Hugues raconte leurs débuts : « Sortis du lycée, on a commencé avec un idéal : essayer de réaliser des choses dont on n’avait pas forcément les clés. » Lui avait des oncles sculpteurs, elle un sens artistique profond. Et l’idéal ou l’utopie comme quelque chose à réaliser. « Il faut le faire, faisons-le. » France complète : « On était très candides, tout était possible, on le croyait vraiment. J’ai beaucoup contemplé Hugues, après je faisais la même chose. Il s’est acheté un bouquin sur les fours, il a fabriqué un petit four et on a sorti nos premières céramiques ! On était toujours au bord des choses… » Hugues rectifie : « On n’était pas au bord, on était à l’origine, complètement expérimental. » À propos d’origine, France évoque les siennes : l’Italie, « sans elle je ne suis pas française, je suis une colonisée réussie ». La 3e des 7 enfants d’une famille sicilienne immigrée, l’enfant de la promesse, la première née en France. « Mes racines font que je serai toujours sur la brèche. La langue française m’a sculptée, c’est une 11

matrice qui t’enlace ; mais la source est italienne, j’ai parlé le sicilien jusqu’à l’âge de 3 ans. » Encore un point commun avec Hugues qui jusqu’à 5 ans n’a parlé que le patois mosellan germanique.

comme Passerelle et Pouvoir France parle du rapport. À l’autre, à soi, au monde. Elle évoque « la passerelle » comme la métaphore de ce qui me permet d’aller vers l’autre. « C’est très dur de rencontrer les gens, dur de montrer son visage. Si je ne sens pas la bienveillance de l’autre, une sorte de timidité et même d’inhibition me prend. Alors je bascule dans l’exagération, l’outrance, la provocation. Ce n’est pas bien, je n’en suis pas heureuse. La passerelle, le petit pont, me permet de rester dans mon axe. Si je quitte mon axe, je fais des prouesses, les siciliens font ça très bien avec leur faconde, leur incroyable loufoquerie, tellement tragique qu’ils peuvent en mourir. » Hugues reprend son fil, le déroule et parle du « pouvoir » entendu comme la capacité à faire. « Travaillons, allons au-devant, essayons, construisons un four, allons voir le galériste, habitons dans la forêt… La première galerie qui nous a accueillis était Icare, à Strasbourg, en 1980, Maxime Zerkout, “le Magnifique”… Il a écrit des textes magnifiques sur notre travail et nous a amené à Bâle en 1981. Cela nous a ouvert toutes les portes du monde de l’art. »

comme Trois T et Trop Siptrott est un nom d’origine nordique, avec ses trois t fascinants. « Dans l’étymologie qu’on m’a donnée, révèle Hugues, il y a le marcheur d’endurance,


Siptrotter. C’est quelqu’un qui marche, qui va, vers un but. Et j’ai vécu cela toute ma vie : il faut avancer, au trot. Ces trois T sont là fixés à ce même comportement monolithique : tu commandes, tu travailles et tu achèves. C’est comme ça. » La sicilienne France est moins linéaire : « Dans mon comportement, mon caractère, ma manière excessive de faire, il y a toujours quelque chose en trop. Je ne sais pas quoi en faire. Si tu m’enlèves mon trop, je suis moins que rien. Le trop me caractérise. Par exemple, je parle trop avec les mains ; on me l’a fait remarquer ; alors j’ai essayé de tenir mes mains plus immobiles, je me suis presque mise à bégayer ! Le trop est problématique pour moi, mais en même temps il y une fécondité, une surabondance dans laquelle je peux puiser ! » L’un sème, l’autre laboure.

comme route « Dans la route, il y a quelque chose de complètement ordinaire, de routinier, et en même temps l’aventure la plus totale, constate France. C’est ontologique. » Prendre la route, tenir sa route, son chemin de vie… Hugues la rejoint : « Je ne sens de satisfaction que quand je suis dans la continuité d’une certaine route. J’ai besoin de tracer ma route, quand je suis dérangé, je suis mal à l’aise. » France rectifie : « Il est horrible oui ! » Hugues

commente : « Maintenant je veux tailler la vigne, maintenant je veux faire un tour à cheval… Ce n’est pas un caprice, c’est la nécessité de la vie qui m’entoure, je participe de l’essentiel de la vie qui m’entoure. C’est dans l’axe de ma route. Si tu me déroutes, je suis très mal. »

comme Oblation et Œuvre Le saut de l’ange est permanent chez France. Il y a chez elle une qualité de relation avec les autres et la nature très intime, très relâchée. Elle parle de « l’oblation » comme d’une « attitude naturelle de révérence de l’être-là du monde », précisant que là « on entre vraiment dans l’intime ». Elle nous raconte son rapport avec les animaux, les fleurs, la nature… Elle est croyante, lui non ; ou alors autrement. Hugues croit à l’œuvre : « Dans notre carrière, on est passé par des périodes très différentes. D’abord notre histoire à nous, acquérir une permanence dans un savoir-faire. Puis avec Jack Lang, l’époque très stimulante des centres d’art contemporain, les grandes foires, les commandes publiques ; tu profites du système et tu en découvres aussi les dévoiements... Maintenant, on est dans l’époque où on s’interroge. On a quitté le grand marché. On est dans notre axe. L’essentiel est l’interrogation sur l’œuvre. Est-ce que l’œuvre ne peut pas être aussi un mode de vie ? » 12

comme Truchement Quand on leur demande comment s’organise leur quotidien, Hugues répond en regardant France : « Sans elle je n’aurais pas fait » ; et elle de compléter : « Sans lui j’aurais rien fait ». En ce moment, ils préparent une expo privée pour des collectionneurs, mais ne veulent pas en parler. « On vient de déplacer la Fontaine du Palais des Congrès de Strasbourg, sculpture historique installée en 1989 pour l’inauguration. Un bronze polychrome, retravaillé et déplacé de l’intérieur à l’extérieur du PMC. » De façon générale, Hugues conçoit l’œuvre comme un truchement, un moyen par lequel tu arrives à modifier ta vision du monde, à travailler sur lui, et à modifier la vision de l’autre, en espérance. « Le monde est ce qu’il est. Mais s’il y a un axe personnel par lequel on peut cheminer, c’est le truchement de l’œuvre ; musique, peinture, sculpture, peu importe… L’œuvre est un passage, un lieu commun. Sentir que ça passe est l’une des voies d’enrichissement personnel de chacun. »


comme Siptrott’s et Saltimbanque

comme Texte France explique : « On n’a jamais fait nos projets, Hugues et moi, sans qu’il y ait un récit. On raconte une histoire. A deux. Dès le début, il y avait toujours du texte, des poèmes, avec les œuvres plastiques. » Hugues relève : « On est arrivés ici par un livre… » France complète : « Cette vallée était une fiction. Complètement abandonnée… » Hugues développe : « On avait 33 ans, on a découvert le lieu ici. Je n’ai pas trouvé d’autre idée à proposer au propriétaire – qu’on ne connaissait pas – qu’une œuvre. Un an et demi après, nous avons transmis au baron de Dietrich un livre unique, relié plein cuir, qui racontait l’histoire de lieux qui tombent à l’abandon et attendent quelqu’un pour les reprendre ; il comportait des pages blanches à la fin, comme pour dire : la fin de l’histoire, c’est vous qui l’écrivez… Il a dit que c’était son livre. Il nous a cédé le terrain. Sa belle fille Catherine de Dietrich est devenue ensuite notre agent en Asie. » France de conclure : « On a tissé des liens, à partir d’un texte, ce livre. »

13

« L’apostrophe S, c’est le couple. Formule lorraine et alsacienne pour désigner la famille. Nous signons Siptrott’s » explique Hugues. Depuis quand ? « On travaillait en parallèle. Mais les exigences et la technicité de son œuvre, dit-il en parlant de France, demandaient beaucoup de présence. À Bâle, en 1987/88, ça explose pour France. Moi, je travaillais dans l’ombre. On s’est interrogés : sommes-nous un atelier – comme tous les sculpteurs ? » Un nom commun pour ces deux saltimbanques, un mot qu’ils revendiquent, parce que « le saltimbanque est toujours sur la route, pas dans la hiérarchie, toujours irréductible, sauvage, un peu indomptable, incasable ». Hugues approuve et complète : « Notre projet était de travailler ici dans ce lieu et de concourir pour toutes les choses qu’on a faites. » Ici comme ailleurs. « On a siptrotté », résume France. Une belle façon d’habiter l’existence à deux, de tisser leur histoire, leur œuvre, leur toile, avec la volonté de suivre un chemin de terre, jusqu’au bout.


Von Jean HansMaennel Inszenierung Roland Anstett Fotos Christophe Urbain

Von Kopf bis Fuß, ein Porträt in Anfangsbuchstaben 3

Siptrott’s

14


Sie sind ein Künstlerpaar, sowohl auf der Bühne, als auch im Leben… genauer gesagt, im Wald, in dem sie seit Ewigkeiten wohnen und den sie manchmal verlassen, um in der ganzen Welt ihre Werke auszustellen. Um dann wieder zurückzukehren. Immer ihrem Weg folgend. Vereint wie ihre Künstlerhände unterzeichnen sie mit ihrem außergewöhnlichen Familiennamen, der als Markenzeichen ein ’s trägt: Siptrott’s. Ein Porträt in Anfangsbuchstaben von France und Hugues, die aus ihrem Leben ein Kunstwerk machen, indem sie ihren Lebensweg im Tal ihrer Leidenschaft bestreiten. In der Nähe von Niederbronn/Reichshoffen sind wir tief in den Wald von Nonnenhardt eingedrungen, um dort ihren verlassenen Weiler aufzusuchen. Ein paar Gebäudekomplexe, mehrere Hektar, die neu konzipiert, renoviert und mit Liebe zum Detail neu bewohnt wurden, von France, Hugues, ihren Hühnern, Schafen, Kühen, Pferden und anderen Bewohnern der Siptrott-Truppe. Das Ganze ist an sich schon ein Kunstwerk. Ein lebendes. Im Garten trifft man auf einige ihrer bunten Skulpturen; es sind die Modelle aus Ton der Bronze-Installationen, die anderswo auf der Welt thronen. Sie erinnern ein bisschen an... „Ousmane Sow“, schlägt Hugues Siptrott hoch oben auf seiner Haustreppe vor. Er bittet uns rein. Drinnen ist es angenehmer. Das Wetter ist schlecht, leider. Da kommt France Siptrott, brünett und gut gelaunt. Wir kommen sofort ins Gespräch und kommen gleich zum Thema. Wir unterhalten uns, am Tisch.

wie Symbiose und Saut de l’ange (Sprung ins Wasser) Forbach, 1950. Sie sind beide im gleichen Jahr am gleichen Ort geboren. Sie waren Nachbarn. Sie sind gemeinsam zur Schule gegangen, später in Straßburg zur Uni. In den 70er-Jahren entscheiden sich beide für den Künstlerberuf und verbinden ihn in den 80ern mit einem Leben im Wald. „Ich bin bei dieser Geschichte immer von der Symbiose verblüfft“, sagt Hugues, indem er von ihrem Leben spricht. Die Symbiose eines Paars, dessen Jugendwerk der geliebte Sohn (Yann, 45) ist. Und die Symbiose mit dem Ort, an dem sie leben, ihrem Wald, „das Gunsthal“, eine ehemalige Täufer-Siedlung, wurde ihnen einst vom ehemaligen Besitzer überlassen, als Zeichen der Gunst. Seit 32 Jahren leben sie hier. „Wir haben Dinge ausprobiert.

Wir haben Riesiges auf die Beine gestellt. Wir haben große Mengen umgezogen. Wenn man so lebt, merkt man, dass einem der Ort Energie gibt. Und die Zeit hilft einem. Alle unsere Schaffensphasen waren eine Symbiose zwischen dem Ort, uns und der Arbeit.“ Einer kreativen Arbeit, die France als Gabe definiert und wie einen Sprung ins Wasser beschreibt, die Arme in die Luft gestreckt. „Bei schöpferischen Arbeiten bist du ganz auf dich gestellt, allein auf der Welt, beim Loslassen, das sich wie ein Sprung anfühlt, lieferst du dich plötzlich der Schwerelosigkeit aus, nach all der Last, die du zu tragen hattest.“ Der Schwerelosigkeit und der Gnade.

wie Ideal und Italien Hugues erzählt von ihren Anfängen: „Nach der Schule hatten wir ein Ideal: versuchen, Dinge auf die Beine zu stellen, für die wir nicht unbedingt das richtige Werkzeug an der Hand hatten.“ Er hatte Onkel die Bildhauer waren, sie eine wahre künstlerische Begabung. Und das Ideal, oder die Utopie, etwas zu erschaffen. „Wir müssen es tun. Tun wir es.“ France fügt hinzu: „Wir waren naiv, alles war möglich, wir glaubten wirklich daran. Ich habe Hugues oft beobachtet und dann das Gleiche getan. Er hat sich ein Buch über Öfen gekauft, dann hat er einen kleinen Ofen gebaut und wir haben angefangen, Keramiken zu machen! Wir haben uns immer am Rand entlanggehangelt…“ Hugues verbessert sie: „Wir waren nicht am Rand, wir waren am Ursprung der Dinge, alles war ein Experiment.“ Apropos Ursprung, France erzählt von ihrem eigenen: Italien, „ohne es wäre ich nicht Französin, ich bin ein gelungenes Produkt der Migration“. Sie ist das dritte von sieben Kindern einer immigrierten sizilianischen Familie, das Kind des Versprechens, das erste in Frankreich geborene. „Wegen meines italienischen Ursprungs 15

werde ich immer auf Achse sein. Die französische Sprache hat mich geformt, es ist wie eine Matrix, die dich umrankt, aber die Quelle ist italienisch, bis ich 3 war, habe ich sizilianisch gesprochen.“ Noch eine Gemeinsamkeit mit Hugues, der bis zu seinem 5. Lebensjahr nur die moseldeutsche Mundart gesprochen hat.

wie Passerelle und Pouvoir (Brücke und Macht) France spricht vom Zusammenhang. Mit dem Anderen, mit sich selbst, mit der Welt. Sie meint „die Brücke“ wie die Metapher, die mir ermöglicht, auf den Anderen zuzugehen. „Es ist sehr schwierig, Leuten zu begegnen, sein Gesicht zu zeigen. Wenn ich nicht das Wohlwollen des Anderen spüre, werde ich von einer Art Schüchternheit und selbst von Hemmungen gepackt. Dann verfalle ich in Übertreibungen, Überspitzungen und Provokationen. Das ist natürlich nicht gut, ich bin nicht glücklich damit. Die Passerelle, die kleine Brücke, ermöglicht mir, auf meinem Weg zu bleiben. Wenn ich diesen verlasse, werde ich zum Aufschneider, die Sizilianer mit ihrer Redseligkeit sind sehr gut darin, sie können in ihrer Verrücktheit so tragisch werden, dass sie daran zugrunde gehen können.“ Hugues nimmt den Faden wieder auf und spinnt ihn weiter; er spricht von der „Macht“, im Sinne von der Fähigkeit, etwas zu tun. „Lass uns arbeiten, nach vorne blicken, ausprobieren, einen Ofen bauen, lass zum Galeristen gehen, im Wald wohnen… Die erste Galerie, die sie ausgestellt hat, war 1980 Icare in Straßburg, dank Maxime Zerkout, einer wunderbaren Persönlichkeit. Er hat tolle Texte über unsere Arbeiten geschrieben und uns 1981 nach Basel gebracht. Danach standen uns die Türen der Kunstwelt überall auf der Welt offen.“


wie Trois T und Trop (drei T und zuviel) Der Name Siptrott, mit seinen spannenden drei t, ist nordischen Ursprungs. „Laut der Etymologie die man mir gegeben hat“, erklärt Hugues, „ist Siptrotter ein Langstreckenläufer. Jemand, der stetig auf ein Ziel zuläuft. Und genau das habe ich meinen ganzes Leben lang gelebt: Man muss vorwärts gehen, im Trab. Die drei t verkörpern das ebenso: Du bestellst, du arbeitest und du führst zu Ende. So ist das.“ Die Sizilianerin France ist weniger geradlinig: „In meinem Verhalten, meinem Charakter und meiner exzessiven Art ist immer etwas zu viel. Ich weiß nicht, was ich damit anfangen soll. Wenn du mir mein Zuviel nimmst, bin ich weniger als nichts. Das Zuviel charakterisiert mich. Ich spreche zum Beispiel zu viel mit meinen Händen, hat man mir gesagt; also habe ich versucht, meine Hände ruhiger zu halten; da habe ich fast angefangen zu stottern! Das Zuviel ist ein Problem für mich, aber gleichzeitig liegt darin eine Fruchtbarkeit, ein Überfluss, aus dem ich schöpfen kann!“ Der Eine säht, die Andere pflügt.

wie Route (Weg) „Im Weg steckt etwas völlig Gewöhnliches, Routine, aber gleichzeitig das totale Abenteu-

er“, stellt France fest, „das liegt in der Natur der Sache.“ Sich auf den Weg machen, auf dem richtigen Weg bleiben, dem eigenen Lebensweg… Hugues pflichtet ihr bei: „Ich bin nur zufrieden, wenn ich einem bestimmten Weg folge. Ich muss meinen Weg gehen, wenn ich dabei gestört werde, fühle ich mich ungut.“ France verbessert: „Dann ist er unerträglich!“ Hugues: „Jetzt will ich die Reben schneiden, jetzt will ich ausreiten… das sind keine Launen, das schreibt mir das Leben um mich herum vor. Ich nehme an diesem Leben voll und ganz teil. Das entspricht meinem Weg. Wenn du mich von ihm abbringst, fühle ich mich sehr schlecht.

wie Oblation und Œuvre (Opfergabe und Werk) Der Sprung ins Wasser findet bei France ständig statt. Sie hat eine sehr intime und offene Beziehung zu den Anderen und der Natur. Sie spricht von der „Opfergabe“ wie von einer „natürlichen Ehrfurchtshaltung gegenüber dem Dasein der Welt“ und verdeutlicht, dass man hier „wirklich auf eine sehr intime Ebene kommt“. Sie erzählt von ihrer Beziehung zu Tieren, Blumen und der Natur… Sie ist gläubig, er nicht, oder zumindest anders. Hugues glaubt an das Werk: „Wir haben in unserer Karriere sehr unterschiedliche Zeiten durchlaufen. Da war erst unsere eigene Geschichte: zu Regelmäßigkeit und Routine in unserer

16

Arbeit finden. Dann haben wir mit Jack Lang eine sehr anregende Zeit in den Zentren für moderne Kunst, den großen Ausstellungen und mit öffentlichen Aufträgen erlebt; man profitiert vom System und entdeckt auch seine Entgleisungen… Jetzt sind wir an der Stelle, an der wir uns hinterfragen. Wir haben den großen Markt verlassen. Wir sind auf unserem Weg. Das Wichtigste, ist die Hinterfragung des Werks. Kann das Werk nicht auch eine Lebensart sein?“

wie Truchement (Symbolfigur) Wenn man die Beiden fragt, wie ihr Alltag abläuft, blickt Hugues zu France und sagt: „Ohne sie hätte ich es nicht gemacht“; und sie fügt hinzu: „Ohne ihn hätte ich nichts angefangen“. Im Moment bereiten sie eine private Ausstellung für Sammler vor, wollen aber nicht darüber reden. „Wir haben gerade die Skulptur am Palais des Congrès in Straßburg versetzt, eine historische Skulptur, die 1989 zur Einweihung dort aufgestellt wurde. Sie ist aus bunter Bronze, wurde wieder hergerichtet und von drinnen nach draußen versetzt.“ Ganz allgemein sieht Hugues das Werk als eine Art Symbolfigur, eine Möglichkeit, durch die man seine Weltansicht verändern kann, an ihr arbeiten und die des Anderen hoffnungsvoll verändern. „Die Welt ist, was sie ist. Aber wenn man eine persönliche Sichtweise hat, an der man


sich orientieren kann, dann mittels des Werkes als Symbolfigur; ob Musik, Malerei oder Skulptur ist egal… Das Werk ist ein Durchgang, ein gemeinsamer Ort. Zu spüren, dass etwas passiert, ist für jeden Einzelnen eine persönliche Bereicherung.“

wie Texte (Text) France erklärt: „Wir hatten niemals ein Projekt, ohne dass es eine Geschichte dazu gab. Wir erzählen eine Geschichte. Zu zweit. Von Anfang an gab es immer einen Text oder Gedichte zu den Plastiken.“ Hugues verrät uns: Wir verdanken es einem Buch, das wir hier sind…“ France fügt hinzu: „Dieses Tal war wie aus einem Märchen. Völlig verlassen…“ Hugues erklärt: „Wir waren 33 als wir diesen Ort entdeckt haben. Mir ist nichts anderes eingefallen, was ich dem Besitzer hätte geben können, den wir nicht kannten, als ein Werk. Ein Jahr später haben wir dem Baron de Dietrich ein einzigartiges Buch übergeben, mit ledernem Einband, das von Orten erzählt, die verlassen werden und auf jemanden warten, der sie wieder zum Leben erweckt. Am Ende waren ein paar leere Seiten, wie um zu sagen: Das Ende der Geschichte schreiben Sie… Er hat gesagt, das sei sein Buch. Er hat uns das Grundstück überlassen. Seine Tochter, Catherine de Dietrich, ist später unsere Agentin in Asien geworden.“ France rundet ab: „Wir haben durch einen Text, durch dieses Buch, eine Verbindung geknüpft.“ 17

wie Siptrott’S und Saltimbanque (Gaukler) „Das Apostroph S steht für das Paar. Eine lothringische und elsässische Art die Familie zu bezeichnen. Wir unterschreiben mit Siptrott’s“, erklärt Hugues. Seit wann? „Wir haben parallel zueinander gearbeitet, aber die Ansprüche und die Fachlichkeit ihrer Werke“, sagt er über France, „haben viel Präsenz verlangt. In Basel 1987/88 ging es für France richtig los. Ich war im Hintergrund. Da haben wir uns gefragt: Sind wir ein Atelier – wie alle Bildhauer?“ Einen gemeinsamen Namen tragen diese beiden Gaukler, ein Wort, das sie gerne für sich beanspruchen, weil „die fahrenden Gaukler immer unterwegs sind, in keiner Hierarchie, immer unbeugsam, wild, ein bisschen unzähmbar, nicht kleinzukriegen.“ Hugues bestätigt und fügt hinzu: „Unser Vorhaben war, hier zu arbeiten, immer gemeinsam, für alles was wir taten.“ Sowohl hier als auch anderswo. „Wir sind gesiptrottet“, fasst France zusammen. Eine schöne Art, das Dasein zu zweit zu leben, ihre Geschichte zu spinnen, ihr Werk, mit dem Ziel, ihrem Trampelpfad zu folgen, bis zum Schluss.


Karlsruhe vu par Aus der Sicht von Karlsruhe

MARTIN WACKER

48 ans—Jahre

Directeur de Karlsruhe Event GmbH Geschäftsführer Karlsruhe Event GmbH

RÉALISATION— UMSETZUNG Mayra Scheffel PORTRAIT Arno Kohlem

ACTU—AKTUELL

OÙ ?—WO?

Kreativpark Alter Schlachthof → Lun. 24.04

« Le parc créatif « Alter Schlachthof » est l’exemple même d’une conversion réussie : celle de la transformation de l’abattoir municipal devenu LE centre créatif de la ville. Entre centres culturels et musicaux, architectes, créateurs, artistes et designers, c’est ici que résonne la fibre artistique de notre ville et c’est également ici où siège la société Karlsruhe Event GmbH qui organise des événements attrayants à Karlsruhe. Mon bureau se trouve dans une ancienne chambre froide. » „Der Kreativpark ist ein herausragendes Beispiel für eine gelungene Konversion: von einem städtischen Schlachtbetrieb in DAS kreative Zentrum der Stadt. Musik- und Kulturzentren, Architekten, Gestalter, Künstler und Designer: Hier pulsiert das künstlerische Leben unserer Stadt und auch die Karlsruhe Event GmbH, die Karlsruhe mit attraktiven Events versorgt, ist dort ansässig. Mein Büro ist in einem ehemaligen Kühlhaus.“ 18

Le Festival du vélo „Ganz schön Drais!“ les 27 et 28 mai au Kreativpark. „Das Fest“ du 21 au 27 juillet dans le parc Günther-Klotz. Fahrrad-Festival „Ganz schön Drais!“ am 27. und 28. Mai im Kreativpark. Das Fest vom 21. bis 27.Juli in der Günther-Klotz-Anlage. www.alterschlachthofkarlsruhe.de - www.dasfest.de


19


Karlsruhe

Les bonnes adresses de Martin Wacker Martin Wackers Lieblingsadressen

1 / Photo—Foto : Arno Kohlem

4 / Photo—Foto : Arno Kohlem

(1)

(2)

« Pour moi, il ne s’agit pas seulement d’une belle place entourée de magnifiques maisons bourgeoises, mais c’est aussi le théâtre, tous les jeudis et les samedis, d’un des plus beaux marchés hebdomadaires de la région. Des spécialités de toutes les régions environnantes y sont proposées : on y hume le Palatinat, l’Alsace, le Kraichgau et bien évidemment le Pays de Bade ! »

« Le Parc du Château est le terrain de prédilection des joueurs de frisbee et de foot. La façade du château sert d’écran géant, le plus grand d’Allemagne. On y projette les œuvres d’art lumineuses d’artistes internationaux que la Karlsruhe Event GmbH fait venir à Karlsruhe en partenariat avec le Centre d’art et de technologie des médias (ZKM). Les deux premières saisons ont attiré plus de 700 000 visiteurs venus du monde entier. Cet été, la façade sera animée du 3 août au 10 septembre !

Place Gutenberg

Gutenbergplatz

„Für mich nicht nur eine ‚Platzschönheit‘, umrahmt von wunderschönen Bürgerhäusern, sondern auch der Schauplatz des schönsten Wochenmarkts der Region, immer donnerstags und samstags. Spezialitäten aus den uns umrahmenden Regionen werden hier angeboten: Es duftet nach Pfalz, Elsass, Kraichgau und natürlich nach Baden!“

(4)

Schlossgarten 700.000 Besucher aus aller Welt zu Gast. In diesem Sommer bespielen wir vom 3. August bis zum 10. September die Fassade!“

→ schlosslichtspiele.info

(3)

Günther-KlotzAnlage « Un seul mot d’ordre : DAS FEST. 10 jours de concerts en plein air avec 40 groupes se partageant 5 scènes ! »

Günther-Klotz-Anlage

„Der Schlossgarten ist Spielfläche für Frisbee- und Fußballspieler. Die Fassade bietet die größte Leinwand Deutschlands für die Lichtkunstwerke, die die Karlsruhe Event GmbH mit dem ZKM aus aller Welt nach Karlsruhe holt. In den ersten beiden Spielzeiten waren über

„Es gibt für mich nur ein kurzes Stichwort: DAS FEST. 10 Tage die größte Musikparty im Süden – mit 40 Bands auf 5 Bühnen!“

→ www.dasfest.de

La nouvelle Turmbergterrasse « La nouvelle terrasse du Turmberg bénéficie de la plus belle vue sur la « mère » de notre ville : Durlach. Mais également d’une vue magnifique sur notre belle ville Karlsruhe. Puis on aperçoit les Vosges ainsi que les monts du Palatinat en arrière-plan et on se rend compte alors de la situation géographique exceptionnelle de Karlsruhe ! »

Neue Turmbergterrasse

„Die neue Turmbergterrasse ist der schönste Blick über die „Mutter“ unserer Stadt: Durlach. Natürlich hat man auch über unser schönes Karlsruhe eine schöne Aussicht. Und beim Blick bis in die Vogesen und die Pfälzer Berge wird einem klar, wie grandios Karlsruhe eigentlich gelegen ist!“

→ Durlach 20


Illustration : Lisa Di Scala

Envie de jardiner en ville ? Candidatez sur : strasbourgcapousse.eu


Baden-Baden vu par Aus der Sicht von Baden-Baden

URBAN KNAPP

49 ans—Jahre Architecte Architekt

RÉALISATION— UMSETZUNG Sylvia Dubost PORTRAIT Arno Kohlem

OÙ ?—WO?

ACTU—AKTUELL

→ Mer. 26.04

Coopération au dossier de candidature de Baden-Baden à l’inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. Nouveaux projets à Dubaï avec l’agence Michel Spitz à Colmar. Développement du réseau professionnel transfrontalier. Beteiligung an der Kandidatur Baden-Badens als Kurstadt für die Liste des UNESCO Weltkulturerbes. Neue Projekte in Dubai mit der Agentur Michel Spitz in Colmar. Ausbau des grenzüberschreitenden beruflichen Netzwerks.

Roomers Hotel

« Construit par mon agence, le Roomers a ouvert ses portes en octobre 2016, à 100 m du Festspielhaus. Avec son rooftop avec vue sur la Forêt-Noire et son intérieur réalisé par les Milanais de Lissoni – suite à un petit concours européen que nous avons organisé –, il donne une nouvelle image de BadenBaden, une ville connue pour ses grands hôtels historiques. » „Das Roomers wurde von meinem Architekturbüro geplant und öffnete im Oktober 2016, 100 m vom Festspielhaus entfernt, seine Pforten. Die Rooftop-Bar mit Blick auf den Schwarzwald und das InteriorDesign von Lissoni – dafür hatten wir einen europäischen Wettbewerb veranstaltet – vermitteln ein neues Bild von Baden-Baden, das für seine großen historischen Hotels bekannt ist.“

22


23


Baden-Baden

Les bonnes adresses d'Urban Knapp Urban Knapps Lieblingsadressen

1/

3/

(1)

(2)

Hotel Magnetberg

Kurhaus

Burda

« Avec sa vue splendide sur la vieille ville, la terrasse est parfaite pour une soirée d’été. Les habitants ne connaissent pas ce lieu : c’est un hôtel ancien, avec un beau jardin à l’avant. Le restaurant sert une cuisine moderne très bien mais la terrasse est vraiment exceptionnelle. C’est un lieu très calme, comparé au Roomers, très prisé en ce moment ! »

« Tous les soirs d’été, on trouve devant le Kurhaus des animations vraiment très sympas, et différents restaurants de la ville y installent des stands gastronomiques. On peut y manger de la très bonne cuisine indienne ou badenoise… »

Museum Frieder « J’ai été pendant longtemps président des Journées de l’Architecture [organisées par la Maison européenne de l’Architecture à Strasbourg, ndlr]. Au musée, nous organisons maintenant avec le BDA (Bund Deutscher Architekten) les Baden Badener Architekturdialoge (Dialogues architecturaux de Baden-Baden), où nous invitons des architectes reconnus pour une conversation plutôt qu’une conférence. Et ça marche très bien ! » „Ich war lange Zeit Präsident der Architekturtage des Europäischen Architekturhauses in Straßburg. Im Museum Frieder Burda veranstalten wir nun mit dem BDA (Bund Deutscher Architekten) die Baden-Badener Architekturdialoge, die weniger eine Konferenz als eine Gesprächsrunde unter Architekten sein wollen. Das klappt wunderbar!“

(3)

„Vor dem Kurhaus wird jeden Sommerabend abwechslungsreiche Unterhaltung geboten, und mehrere Restaurants der Stadt haben dort kulinarische Stände aufgebaut. Hier bekommt man sehr leckere indische und badische Gerichte…“

„Die Terrasse mit der herrlichen Aussicht über die Altstadt ist perfekt für Sommerabende. Einheimische trifft man hier kaum, es ist ein altes Hotel mit einem schönen Garten davor. Das Restaurant serviert eine sehr gute moderne Küche, doch das Herausragendste ist wirklich die Terrasse. Verglichen mit dem Roomers ein sehr ruhiger Ort, der zurzeit hoch im Kurs steht!“

→ Kaiserallee 1

www.kurhausrestaurant.de

(4)

Café König « On peut respirer la ville Baden-Baden telle qu’elle a été au XIXe siècle. L’âge moyen des clients, et surtout des clientes, est d’environ… 120 ans ! Et tout l’intérieur est un peu comme ça… C’est exactement ce à quoi on s’attend quand on va dans une ville thermale. La confiserie est vraiment exceptionnelle. » „Hier kann man die Stadt Baden-Baden erleben, wie sie im 19. Jahrhundert war. Der Altersdurchschnitt der Gäste, vor allem der weiblichen, liegt bei etwa… 120 Jahren! Die gesamte Inneneinrichtung entspricht diesem Stil – wie man es von einer Thermalstadt erwartet. Und das Feingebäck ist ausgezeichnet.“

→ Lichtentaler Str. 12 +49 (0)7221 23573

→ Scheibenstr. 18

www.hotel-magnetberg.de

→ Lichtentaler Allee 8b 24


CLUBBING ET SPECTACLE AU TEATRO DELL’ARTE

28.04 – 24.06.2017 LAISSE-TOI ENVOÛTER ET VIENS CÉLÉBRER UNE SOIRÉE PARFAITE AVEC NIGHT.BEAT.ANGELS!

6/

(5)

(6)

Baden

« J’habite à côté du château de Hohenbaden, et ces rochers sont une partie de la forêt où j’aime me promener. C’est calme, la vue est exceptionnelle, et depuis ici, on situe très bien la ville. À partir de la Ritterplate, on voit jusqu’à la Forêt-Noire. »

Golf Club Baden« Peu de gens profitent de la très jolie terrasse du vieux golf, à part les membres du club. Pourtant, elle est ouverte à tous ! » „Die charmante RestaurantTerrasse des Golf-Clubs wird fast nur von Mitgliedern besucht. Dabei ist hier jeder Gast willkommen!“

→ Fremersbergstr. 127

www.golf-club-badenbaden.de

Le Battertfelsen

„Ich wohne in der Nähe des Schlosses Hohenbaden, und diese Felsen gehören zu dem Wald, in dem ich gern spazieren gehe. Es ist ruhig, man hat eine sensationelle Aussicht und kann die Stadt sehr schön überblicken. Von der Ritterplatte aus kann man sogar den Schwarzwald sehen.“

→ www.baden-baden.de

Pre-Show & Culinary Warm-up Night.Beat.Angels Show After-Show-Party

RÉSERVATIONS : Ticketline +49 7822 77-6697 ou www.night-beat-angels.com

Sous réserve de modifications !


Haguenau vu par Aus der Sicht von Haguenau

MAUD SANCHEZ

35 ans—Jahre

Chargée de mission Festival du houblon Koordinatorin des Hopfenfestivals (Festival du houblon)

RÉALISATION— UMSETZUNG Léonor Anstett PORTRAIT Henri Vogt

OÙ ?—WO?

ACTU—AKTUELL

→ Jeu. 20.04

Organisation de la 58e édition du Festival du houblon du 22 au 27 août. Le 15 octobre, remise du Grand Bretzel d’Or 2017 au Festival, désormais membre associé de CIOFF France (Conseil International des Organisations de Festival de Folklore et d’Arts Traditionnels). Organisation der 58. Ausgabe des Hopfenfestivals vom 22. bis 27. August. Am 15. Oktober findet die Verleihung der „Goldenen Bretzel 2017“ an das Festival statt, das von nun an ein assoziiertes Mitglied im CIOFF France ist (Internationaler Rat für die Organisation von Folklorefestivals und Volkskunst).

La Halle aux Houblons « Cette Halle qui fête cette année ses 150 ans est un véritable lieu de vie qui accueille notamment le marché et d’autres manifestations. C’est aussi un lieu emblématique pour les dîners spectacles des 5 continents, lors du Festival du houblon… » „Diese Halle, die dieses Jahr ihr 150-jähriges Bestehen feiert, ist ein lebendiger Ort, der vor allem den Markt und andere Veranstaltungen beherbergt. Dort finden auch die berühmten Dinnerspektakel während des Hopfenfestivals statt…“

www.festivalduhoublon.eu

26


27


Haguenau

Les bonnes adresses de Maud Sanchez Maud Sanchez' Lieblingsadressen

2 / Photo—Foto : Henri Vogt

3 / DR

(1)

(2)

(3)

(4)

« Même si j’ai peu de temps, il est possible de m’évader facilement vers la forêt ou la Moder. J’aime me promener à vélo le long des berges, la lumière y est belle et j’en profite pour découvrir, à cette occasion, des communes au delà de Haguenau. »

« Ancienne mercerie puis local d’archivage de l’Office des Sports et des Loisirs, ce lieu est chargé d’histoire… Aujourd’hui, on peut y déguster des macarons savoureux et, avec les beaux jours, s’installer dans les fauteuils de la nouvelle terrasse… au pied de mon bureau ! »

« Je traverse tous les jours cette place de la République appelée aussi « forum ». Ce terme prend tout son sens aujourd’hui car c’est là que se rencontrent les habitants. Il accueille aussi, au fil des saisons, le marché gourmand, le marché de Noël et le forum des cultures, lors du Festival du houblon. »

« Ancienne prison de femmes, ce lieu est aujourd’hui symbole d’ouverture et de culture ! Au-delà des livres, j’apprécie les animations proposées par l’équipe de la médiathèque : les activités pour enfants, les showcase, conférences et ateliers créatifs… »

Die Ufer der Moder

Teehaus Le Boudoir

Das Forum

Les Berges de la Moder

„Auch wenn ich wenig Zeit habe, gönne ich mir manchmal eine Auszeit im Wald oder an der Moder. Ich liebe es, am Ufer entlang mit dem Rad spazieren zu fahren. Das Licht ist dort besonders schön und ich nutze die Gelegenheit, um die Dörfer außerhalb von Haguenau zu erkunden.“

Le Boudoir

Le Forum

Dieser geschichtsträchtige Ort war zuerst ein Kurzwarengeschäft und später ein Archivraum des Amts für Sport und Freizeit (Office des Sports et des Loisirs)… Heute kann man dort köstliche Macarons genießen und es sich bei schönem Wetter in den Sesseln der neuen Terrasse bequem machen… direkt neben meinem Büro!“

„Ich laufe jeden Tag über die Place de la République, die auch „das Forum“ genannt wird. Dieser Ausdruck trifft zu, denn an diesem Platz treffen sich die Einwohner. Je nach Jahreszeit beherbergt er auch den Gourmetmarkt, den Weihnachtsmarkt und das Kulturforum während des Hopfenfestivals.“

→ 3, place Joseph Thierry +33 (0)9 67 24 15 43

28

La médiathèque de la Vieille-Ile

Die Mediathek

„Das ehemalige Frauengefängnis ist heute ein Symbol für Weltoffenheit und Kultur! Abgesehen von den Büchern schätze ich die Veranstaltungen, die das Mediathekteam organisiert: Aktivitäten für Kinder, Showcases, Konferenzen und Workshops…“

→ 24, rue du Maire

André Traband mediatheque.haguenau.fr


OFFENBURGER WOCHENMARKT Marché hebdomadaire à Offenbourg

les mardis & samedis de 7h30 à 13h00

natürlich. frisch. sympathisch. naturel. frais. sympa.

dienstags & samstags von 7.30 bis 13.00 Uhr


Wissembourg vu par Aus der Sicht von Wissembourg

GREICE KREISS

34 ans—Jahre

Gérante du Café de la Nef Geschäftsführerin des Café de la Nef

RÉALISATION— UMSETZUNG Léonor Anstett PORTRAIT Henri Vogt

OÙ ?—WO?

ACTU—AKTUELL

→ Mar. 11.04

Greice propose ses petits plats, ses déclinaisons de tartines et salades, les spécialités de son Brésil natal (à l'occasion)… et organise des soirées à thème. Das Angebot: kleinere Gerichte, Sandwiches und Salate, Spezialitäten aus Brasilien (Greices Heimat), Themenabende.

Le Parvis de la Nef « C’est un endroit toujours animé, qui change de décor au gré des événements ou animations organisés par la Médiathèque, le Relais Culturel ou la Ville. Je le traverse pour y amener ma fille à la danse ou au cinéma. Et, aujourd’hui, c’est devenu aussi le passage vers mon nouveau lieu de travail ! » „Auf diesem Platz herrscht immer reges Leben, und er verändert sein Gesicht mit den wechselnden Veranstaltungen der Mediathek, des Relais Culturel oder der Stadt. Ich überquere ihn, wenn ich mit meiner Tochter zum Tanzen oder ins Kino gehe. Und auch auf dem Weg zu meiner neuen Arbeitsstelle komme ich hier vorbei!“

Facebook: Café de la Nef

30


31


Wissembourg

Les bonnes adresses de Greice Kreiss Greice Kreiss' Lieblingsadressen

1 / Photo—Foto : Henri Vogt

(1)

La rue des Acacias « J’adore me promener en contrebas de cette rue au printemps, lorsque les arbres sont en fleurs. Je laisse courir mes enfants en toute sécurité le long des remparts et, parfois, en profite pour faire le parcours de santé ! » „Ich liebe es, unterhalb dieser Straße spazieren zu gehen, wenn im Frühling die Bäume blühen. Meine Kinder können gefahrlos entlang der Stadtmauer laufen, und ich mache hin und wieder Übungen auf dem Trimm-dichPfad!“

4 / Photo—Foto : Henri Vogt

(2)

(3)

(4)

« Je me sens bien dans le cadre enchanteur de ce très bon restaurant à l’écart de la ville, aux abords de la Lauter, près d’un ancien moulin à eau. J’aime y découvrir leurs spécialités alsaciennes revisitées et y déguster le fameux trio de foie gras… »

« Cette cave réunit 200 viticulteurs du village et environs (dont certains de ma belle famille), on y trouve des vins d’une extraordinaire richesse. C’est notre fournisseur direct de pinot blanc auxerrois et de crémant Clérotstein… à deux pas de la maison ! »

« Je fréquente ce salon de coiffure depuis mon arrivée à Wissembourg en 2009. Mylène sait prendre soin, comme personne, de mes cheveux crépus (je suis brésilienne !) dans une ambiance on ne peut plus chaleureuse… »

„Ein hervorragendes Restaurant mit gemütlichem Ambiente, das außerhalb der Stadt an der Lauter liegt, nahe einer alten Wassermühle. Dort entdecke ich gern neu interpretierte elsässische Spezialitäten oder genieße das berühmte Foie-Gras-Trio…“

„Dieser Weinkeller gehört 200 Winzern aus dem Ort und der Umgebung (einige sind Verwandte meines Mannes) und bietet eine außerordentliche Vielfalt an Weinen. Direkt von hier beziehen wir unseren Pinot Blanc Auxerrois und den Crémant Clérotstein… nur einen Katzensprung entfernt!“

Le Moulin de la Walck

La cave de Cleebourg

→ 2, rue de la Walk

www.moulin-walk.com

→ Route du Vin | Cleebourg www.cave-cleebourg.com

32

Salon Camille Albane

„Diesen Friseursalon besuche ich, seit ich 2009 nach Wissembourg gekommen bin. Mein krauses Haar (ich bin Brasilianerin!) ist bei Mylène in den besten Händen, und die Atmosphäre ist unglaublich gemütlich…“

→ 3, rue Bannacker

+33 (0)3 88 54 33 38


u d l a v

i t s e f ublon o H ES S N A TD E S E TSÄNZE U N Q I E S N I MU ONMTUSIK UKNODNTTINENTEN C 5 5 DES AUS

2017

www.festivalduhoublon.eu

grand est GRAND BRETZEL D’OR 2017

UN TOUR DU MONDE EN 6 JOURS ! EINE WELTREISE IN 6 TAGEN ! Organisation : Office des Sports et Loisirs - 1 place Joseph Thierry - 67500 Haguenau Tel. : + 33 (0)3 88 73 30 41

Crédits photos : Jean-François Julien

HAG

ATTITUDE POINT COM-

U A N UE

22>27 AOÛT


D’une rive l’autre PROPOS RECUEILLIS PAR Sylvia Dubost

34

Depuis fin avril, le tram traverse la frontière vers Kehl. Désormais, Strasbourg est-elle une ville rhénane, une ville frontière ou une ville transfrontalière ? Quelques regards de ceux qui la vivent et la construisent, de part et d’autre du Rhin.


Annette Lipowsky Directrice de cabinet du maire de Kehl, en charge des projets transfrontaliers Cyprien Quairiat, Zoning seen from the sky, œuvre interactive autour de la zone Deux-Rives, exposée à la Coop pendant L’Ososphère Cyprien Quairiat, Zoning seen from the sky, interaktives Werk rund um die Zwei-Ufer-Zone, ausgestellt in La Coop während des Festivals Ososphère

— Comment Kehl voit-elle le prolongement de la ligne de tram ? À la Ville, on le voit de façon très positive. Le maire a de bons retours des entreprises et des commerçants. Nous avons proposé aux habitants de devenir des ambassadeurs du tram, et de soutenir le projet en posant pour des affiches, et avons reçu énormément de candidatures. Cela montre qu’il y a aussi un enthousiasme de la part de la population. Évidemment, il y des voix critiques, qui disent qu’il y aura encore plus de Français, que la criminalité va augmenter. C’est aussi ce que certains disaient avant l’inauguration de la passerelle des Deux-Rives. Mais à l’occasion de la fête du pont en septembre, 30 000 personnes ont fait le déplacement… Le tram est un symbole francoallemand, quand ailleurs on construit des murs… C’est aussi la colonne vertébrale d’un quartier commun, où il y a beaucoup d’autres projets transfrontaliers : un jardin [des DeuxRives, ndlr], une crèche, une agence pour l’emploi à la gare, etc. Habitation moderne a construit un immeuble à Kehl avec des habitants français et allemands. Il est logique que tout cela soit relié. D’autant plus qu’il y a 42 000 voitures sur le pont le week-end, dont 65% d’habitants de Strasbourg et Kehl. — Pourquoi est-ce positif pour vous ? D’ici 2025-30, il y aura 20 000 habitants de plus sur le côté français, le quartier du Port du Rhin verra sa population tripler. Pour eux, le centre de Kehl sera plus proche que celui de Strasbourg. Si tous ces gens viennent en voiture, on étouffe. D’un point de vue environnemental, c’est une absolue nécessité pour nous. Dans les commerces, 45% des clients sont français, et on espère que davantage viendront en tram, tout comme les salariés français des entreprises

35

allemandes. Par ailleurs, 20 % des abonnés de l’Opéra et de l’OPS sont Allemands. Ils peuvent y aller en bus mais pas repartir. Maintenant, ce sera différent. Et puis dans un seul lieu, on aura les avantages de deux villes : on peut habiter dans une ville moyenne avec les avantages d’une grande ville. — Kehl et Strasbourg pourraient-elles ne faire qu’une seule ? L’ancien maire disait que Kehl est la seule ville allemande qui ait une grande ville française comme banlieue [rires]. À l’Eurodistrict, on avait discuté de la possibilité de créer un genre de Washington DC. Mais ce n’est pas possible, car on ne peut pas avoir d’enclave, notamment fiscale, ni en France ou en Allemagne. On a des soucis de réglementation sur beaucoup de projets. En Allemagne, il faut des clignotants pour le tram, en France non, car le tram a toujours priorité en cas de panne de signalisation. En Allemagne, il doit laisser la priorité à droite. Et puis il y a beaucoup de frontières dans les têtes aussi, on se demande lesquelles sont les plus difficiles à lever… Mais c’est important que chacune garde son identité, car cela nous rend intéressant pour l’autre. — Kehl est-elle encore une villefrontière ? On a longtemps pensé qu’on ne l’était plus. Lorsqu’on a fêté l’anniversaire du traité de l’Élysée au jardin des Deux-Rives, on pensait que l’Europe ne pouvait pas revenir en arrière. Quand on traverse la passerelle, on ne réalise pas qu’on passe une frontière, c’est un lieu partagé, et les visiteurs étrangers sont toujours fascinés. Alors que sur la route, après les attentats de Paris, les contrôles ont repris… Après 18 ans de travail transfrontalier, on réalise que les frontières sont revenues. On espère qu’avec le tram, on aura à nouveau ce sentiment d’unité.


« Il faut comprendre l’existant et lui donner de la valeur »

Henri Bava Paysagiste / agence TER, en charge du projet d’urbanisation de la ZAC Deux-Rives — Strasbourg, ville rhénane ? Strasbourg n’est pas réellement une ville rhénane, mais une ville sur l’Ill. Ce lieu d’échange qu’est le port, qui se cristallise comme un centre, se déplace de la ville médiévale vers l’est, de plus en plus à chaque fois. Avec la période industrielle, le port se met en place sur le Rhin. Toute la question, c’est : est-ce que le port est Strasbourg ? Je pense que oui. Le lit du Rhin est très ample, c’est une réalité physique. Au nord et au sud, à la Robertsau et sur l’île du Rohrschollen, il y a encore la forêt alluviale, la présence originelle d’une nature rhénane. La canalisation du Rhin au 19e siècle par Johann Gottfried Tulla, transformation radicale, éradique en partie les forêts mais garde d’une certaine manière la logique du Rhin. Tous les canaux du port sont parallèles au fleuve et redessinent de manière stylisée les entrelacs d’origine, qui sont transformés mais perdurent. La relation entre Kehl et Strasbourg ne se fait pas seulement d’est en ouest par le tram et les voies piétonnes, cette géographie nord-sud fait aussi le lien. Elle a une forte empreinte sur le site et le projet qu’on porte va l'amplifier. On a aussi beaucoup travaillé sur le rapport à l’eau, qu’on accompagne le plus possible par des parcs. On aimerait qu’il y ait un retour dans certaines parties du quartier de roseaux, d’une biodiversité qui permette de faire comprendre ce corps de métropole comme un territoire rhénan. — Strasbourg, ville frontière ? C’est une ville charnière plutôt, un carrefour. Cette situation en fait une ville très ouverte, où l’on sent l’appétit culturel. Le fait de parfaire ce long quartier qui s’étend depuis le Heyritz, la place de l’Étoile, la presqu’île Malraux, qui continue avec les zones Citadelle, Starlette, les rives du Rhin… lui permet de s’ouvrir vraiment sur le Rhin, autrement que seulement par le port.

Le tram est l’expression d’un besoin pour les habitants de Strasbourg et de Kehl, que marque déjà la succession de ponts. Il inaugure aussi un nouveau rapport de proximité entre le centre-ville et Kehl et rend ce rapprochement plausible. À partir de ce sentiment, il devient possible de construire cette ville. C’est un éclaireur et, avec les promenades piétonnes et cyclables, la colonne vertébrale du projet. — Strasbourg, ville-port ? Les gens ont désormais envie d’investir le port. Le quartier n’est plus loin du centre, et il devient crédible que le développement se fasse ici. C’est intéressant que le port s’hybride ; que l’activité reste au nord et au sud, et qu’au cœur il y ait une hybridation. Ça, c’est unique. Comment résoudre cette question ville-port ? En combinant la ville avec des infrastructures portuaires, qui doivent adapter leur fonctionnement : forcément il y a des négociations âpres, mais on y arrive toujours ! C’est une question de sécurité mais aussi de particularité : on aura une identité très forte. Nous n’inventons pas une ville nouvelle sur une carte, on tisse à partir de l’existant : il faut le comprendre et lui donner de la valeur. L’architecture est déjà là, avec des bâtiments industriels très intéressants, un jeu de matériaux tout à fait inspirant. On retrouve dans les constructions des matériaux semblables à ceux du centre, et on peut créer un rapport entre quartiers grâce à cela, pas seulement grâce aux infrastructures. 36

On ne regarde pas seulement la parcelle sur laquelle on travaille mais on regarde autour. On fait le point des dialogues en présence. Michel Corajoud [paysagiste, ndlr] dit qu’entrer dans un projet c’est comme entrer dans une conversation qui a commencé. Il y a plusieurs manières de le faire, on s’est inséré en douceur. Les autres habitants doivent sentir que ce quartier n’est pas une autre ville, mais qu’il leur appartient. Ça, c’est notre ambition depuis le départ. Que les Strasbourgeois et Kehlois se sentent appartenir à cette métropole transfrontalière. — Strasbourg, ville transfrontalière ? Je ne la limiterais pas à cela, c’est une ville européenne, attractive pour gens issus de tous les pays. Le fait d’être bien implantée, d’être associée à l’image de ville culturelle et de se déployer désormais sur sa géographie puissante va en faire une métropole rhénane, comme Bâle, comme les villes en Hollande. Le Rhin fait 250m de large, sans compter les quais, entre Citadelle et Starlette, le canal fait 140m. Ici, vous regardez l’horizon, vous êtes en ville et vous avez le sentiment de grands espaces. Ceci dit, nous travaillons avec les élus de Kehl pour penser tout le territoire ; il y a un projet de Kehl sur la partie nord de la ville, il s’agit de s’accorder. On regarde Kehl depuis le départ, les deux rives du Rhin. C’est un site qui respire d’est en ouest, on ne peut pas le regarder d’un seul côté.


Von einem Ufer zum anderen VON Sylvia Dubost

Seit Ende April passiert die Straßenbahn zwischen Kehl und Straßburg die Grenze. Eine symbolische Verbindung im Rahmen eines groß angelegten Städtebauprojekts auf französischer Seite, das darauf abzielt, Straßburg näher an den Rhein und damit an die deutsche Nachbarstadt anzubinden. Könnten die beiden Städte eines Tages verschmelzen? Spiegelt diese Verbindung zumindest die Art und Weise wider, wie sie sich sehen und erleben?

Die Straßenbahn zwischen Straßburg und Kehl Passerelle des Deux-Rives (Brücke der zwei Ufer) Photos/Fotos: Christophe Urbain

37

Annette Lipowsky Leiterin des OB-Büros von Kehl und der grenzüberschreitenden Zusammenarbeit Wie sieht man in Kehl die Verlängerung der Tramlinie? Die Stadt Kehl begrüßt das Projekt. Der Bürgermeister hat positive Rückmeldung von Unternehmen und Händlern erhalten. Wir haben die Einwohner dazu ermutigt, Botschafter der Tramlinie zu werden und das Projekt zu unterstützen, indem sie für Poster posieren. Es haben sich viele beworben. Das zeigt, dass auch die Bevölkerung von dem Projekt begeistert ist. Natürlich gibt es kritische Stimmen, die darauf hinweisen, dass dann noch mehr Franzosen nach Kehl kämen und die Kriminalität zunähme. Das haben einige vor der Einweihung der Passerelle des DeuxRives auch gesagt. Die Tramlinie ist ein Symbol für die deutsch-französische Freundschaft, während woanders Mauern gebaut werden… Sie ist auch die Lebensader eines gemeinsamen Viertels, in dem es viele


weitere grenzüberschreitende Projekte gibt: einen Garten [der zwei Ufer, Anm. d. Red.], eine Krippe, eine Arbeitsagentur am Bahnhof etc. Das Unternehmen Habitation moderne hat in Kehl ein Gebäude gebaut, das von Deutschen und Franzosen bewohnt wird. Es ist nur logisch, dass all das verbunden wird. Umso mehr, als jedes Wochenende 42.000 Autos die Brücke passieren. 65% dieser Autofahrer wohnen in Straßburg oder Kehl. Inwiefern ist das positiv für Kehl? Bis zum Jahr 2025-30 werden 20.000 neue Einwohner auf französischer Seite hinzukommen, die Bevölkerung im Viertel Port du Rhin wird sich verdreifachen. Sie werden näher am Stadtzentrum von Kehl als an dem von Straßburg wohnen. Wenn sie alle mit dem Auto zu uns kommen, ersticken wir. Diese Tramlinie ist ökologisch betrachtet eine absolute Notwendigkeit. 45% der Kunden in unseren Läden sind Franzosen, und wir hoffen, dass mit der Tram noch mehr kommen, ebenso wie französische Arbeitnehmer, die für deutsche Unternehmen arbeiten. Im Übrigen kommen 20 % der Oper- und OPS-Abonnenten aus Deutschland. Sie konnten mit dem Bus hinfahren, aber nicht zurückkommen. Das wird sich nun ändern. Außerdem werden dadurch die Vorteile beider Städte vereint: Man kann in einer mittelgroßen Stadt wohnen und die Vorteile einer Großstadt genießen. Könnten Kehl und Straßburg zu einer Stadt verschmelzen? Der ehemalige Oberbürgermeister von Kehl sagte, dass Kehl die einzige kleine deutsche Stadt sei, die eine französische Großstadt als Vorort habe [Gelächter]. Im Eurodistrikt wurde die Möglichkeit diskutiert, eine Art Washington DC zu gründen, aber das ist unmöglich, weil es weder in Deutschland noch in Frankreich eine Enklave geben darf, vor allem in steuerlicher Hinsicht. Bei vielen Projekten gibt es offene Fragen zur Reglementierung. In Deutschland muss eine Straßenbahn Blinker haben, in Frankreich nicht, weil eine Straßenbahn immer Vorfahrt hat, wenn die Signalanlage defekt ist. In Deutschland muss sie sich an die Rechts-vor-Links-Regel halten. Außerdem gibt es auch in den Köpfen viele Grenzen. Die Frage ist, welche am schwersten zu überwinden sind… Aber es ist auch wichtig, dass jede Seite ihre Identität bewahrt, denn gerade das macht sie für die andere interessant.

Ist Kehl noch eine Grenzstadt? Wir haben lange geglaubt, dass diese Zeiten vorbei seien. Als wir das Jubiläum des Élysée-Vertrags im Garten der zwei Ufer feierten, dachten wir, dass Europa keinen Rückschritt mehr machen könne. Wenn man über die Brücke geht, merkt man nicht, dass man eine Grenze überschreitet. Es ist ein Ort des Austauschs und ausländische Besucher sind immer davon fasziniert. Seit den Attentaten von Paris gibt es jedoch wieder Straßenkontrollen… Nach 18 Jahren grenzüberschreitender Zusammenarbeit merken wir, dass die Grenzen zurückgekehrt sind. Wir hoffen, dass die Tram das Verbundenheitsgefühl wiederherstellt.

Henri Bava Landschaftsarchitekt / Agence TER, zuständig für das Urbanisierungsprojekt des Raumplanungsgebiets (ZAC) Deux-Rives Ist Straßburg eine Rheinstadt? Straßburg ist nicht wirklich eine Rheinstadt, aber eine Stadt an der Ill. Der Hafen, der ein wichtiger Austauschort ist und sich dadurch als Zentrum herauskristallisiert hat, verlagerte sich zunehmend vom mittelalterlichen Stadtzentrum nach Osten. Nach der Industrialisierung wurde er am Rhein angesiedelt. Die Frage ist, ob er noch zu Straßburg gehört. Ich sage ja. Das Rheinbett ist sehr breit, das ist Fakt. Im Norden und im Süden, in La Robertsau und auf der Île du Rohrschollen gibt es noch die Rheinauenwälder, in denen die rheinische Natur gedeiht. Die im 19. Jahrhundert von Johann Gottfried Tulla durchgeführte Rheinbegradigung war ein einschneidendes Ereignis, dem ein Teil der Wälder zum Opfer fiel, aber der natürliche Flusslauf blieb nicht unberücksichtigt. Alle Hafenkanäle verlaufen parallel zum Fluss und ahmen auf stilisierte Weise die ursprünglichen Flussarme nach, die zwar verändert wurden, aber dennoch fortbestehen. Die Verbindung zwischen Kehl und Straßburg verläuft nicht nur von Ost nach West, über die Tram und die Fußgängerbrücken, auch diese Nord-SüdGeografie verbindet die beiden Städte. Sie hat einen starken Einfluss auf den Ort, der durch unser aktuelles Projekt noch verstärkt wird.

38

Wir haben uns bemüht, in möglichst vielen Parkanlagen das Wasser mit einzubeziehen. Unser Ziel ist es, in einigen Teilen des Roseaux-Viertels die frühere Biodiversität wiederherzustellen, um daran zu erinnern, dass diese Großstadt im Rheingebiet liegt. Eine Grenzstadt? Es ist eher ein Drehkreuz, ein Knotenpunkt. Diese Situation macht Straßburg zu einer sehr offenen Stadt, in der man den kulturellen Appetit spürt. Der Ausbau dieses langen Viertels, das sich von Heyritz aus über die Place de l’Étoile und die Halbinsel Malraux bis zu den neuen Wohnquartieren Citadelle und Starlette und das Rheinufer erstreckt, ermöglicht es Straßburg, sich noch mehr zum Rhein zu öffnen, als es mit dem Hafen schon der Fall ist. Die Tramlinie ist eine Notwendigkeit für die Bewohner von Straßburg und Kehl, ebenso wie die Brücken über den Rhein. Durch sie entsteht eine neue Nähe zwischen dem Straßburger Zentrum und Kehl. Vor diesem Hintergrund wird das Städtebauprojekt realisierbar. Die Tramlinie ist dabei ebenso wie die Fußgängerpromenaden und Radwege eine wichtige Lebensader. Eine Hafenstadt? Die Einwohner haben Lust, das Hafenviertel einzunehmen. Es ist nicht mehr weit vom Zentrum entfernt, sodass es nur natürlich ist, dass dort eine Entwicklung stattfindet. Es ist interessant zu sehen, dass der Hafen sich diversifiziert. Im Norden und Süden geht die Hafenaktivität weiter, aber im Zentrum findet eine Diversifizierung statt. Das ist einzigartig. Wie kann man den Hafen an


die Stadt anbinden? Indem man die Stadt mit der Hafeninfrastruktur verbindet, die entsprechend angepasst werden muss. Das erfordert harte Verhandlungen, aber am Ende einigt man sich immer! Es geht dabei um Sicherheit, aber auch um die Besonderheit der Stadt: das wird Straßburgs Identität stark prägen. Wir erfinden keine neue Stadt auf einer Karte, sondern bauen das Vorhandene aus: das muss man verstehen und wertschätzen. Die Architektur ist bereits vorhanden. Es gibt sehr interessante Industriegebäude, die einen überaus inspirierenden Materialmix aufweisen. Einige Materialien ähneln jenen, die im Stadtzentrum verwendet wurden, sodass ein Bezug zu anderen Vierteln hergestellt werden kann, und zwar nicht nur mithilfe der Infrastruktur. Wir schauen nicht nur auf die Parzelle, auf der wir bauen, sondern achten darauf, was sich um uns herum befindet. Wir stellen Gemeinsamkeiten her. Michel Corajoud [Landschaftsarchitekt, Anm. d. Red.] vergleicht den Einstieg in ein Projekt mit dem

Einstieg in eine Unterhaltung, die bereits begonnen hat. Es gibt mehrere Möglichkeiten, das umzusetzen. Wir haben uns für eine sanfte Methode entschieden. Die anderen Bewohner müssen spüren, dass dieses Viertel keine andere Stadt ist, sondern zu ihnen gehört. Das war von Anfang an unser Ziel. Die Einwohner von Straßburg und Kehl sollen sich dieser grenzüberschreitenden Metropolregion zugehörig fühlen. Ist Straßburg eine grenzüberschreitende Stadt? Ich würde Straßburg nicht darauf beschränken. Es ist eine europäische Stadt, die Menschen aus allen Ländern anzieht. Ihre Verwurzelung in der Region, ihr Image als Kulturstadt sowie das Ausschöpfen ihres gewaltigen geografischen Potentials werden sie zu einer Rheinmetropole machen, vergleichbar mit Städten wie Basel oder jenen in Holland. Der Rhein ist an der Stelle 250 m breit, die Kais nicht mitgerechnet. Der Kanal zwischen Citadelle und Starlette ist 140 m 39

breit. Wenn Sie hier zum Horizont blicken, haben Sie das Gefühl von unendlicher Weite, obwohl Sie sich in einer Stadt befinden. Wir arbeiten mit Kehl zusammen, um das gesamte Gebiet einzubeziehen. Kehl plant ein Projekt für den Norden der Stadt. Wir müssen uns abstimmen. Wir haben von Anfang an darauf geachtet, was Kehl macht, weil wir beide Rheinufer berücksichtigen. Es herrscht ein reger Austausch zwischen Ost und West, wir können uns nicht auf eine Seite beschränken.


www.novomag.fr

tHe last MorNiNG souNdtracK Promises of pale nights Vinyle 33T —

tHeo HaKola I Fry Mine in Butter! CD & 2LP vinyle —

Nicolas coMMeNt Rose Planète Vinyle 33T —

Mouse dtc Dans ton club Vinyle 33T —

tuscaloosa Comme une guerre froide Vinyle 33T —

BaNGBaNGcocKcocK Vinyle 33T & 45T —

tHe HooK Vinyle 33T —

Marxer But the vision soon faded Vinyle 33T —

oriGiNal FolKs We’re all set Vinyle 33T —

www.mediapop-records.fr

solaris Great coNFusioN Some are flies Vinyle 33T —

www.rivalcolonia.com

La culture n'a pas de prix


Set Design Myriam Commot-Delon — Photo/Foto Alexis Delon / Preview

Culture Kultur


Z UT Culture Kultur

CROQUIS D’INTENTION Par Emmanuel Abela Photo Alain Forgeron

42


Q Dans le cadre des Rencontres de l’illustration, le Musée Tomi Ungerer accueille une grande exposition de dessins de Peter Knapp au moment où il s’apprête à publier chez chicmedias éditions une série consacrée à Lot et ses filles. L’occasion de découvrir l’un des aspects méconnus de son art : le dessin qu’il pratique de manière constante.

uand on évoque le parcours de Peter Knapp, les possibilités sont multiples. Certains l’identifient par rapport à son activité de directeur artistique pour Elle dans les années 60 – il n’aime pas tant être réduit à ce rôle-là, aussi illustre soit-il – ; d’autres par rapport à sa longue pratique de photographe ; d’autres, un peu plus avisés encore, par rapport à sa carrière de peintre ; les derniers enfin le situent en tant que documentariste et auteur de film-portraits. Mais peu connaissent une pratique pourtant essentielle chez lui : le dessin. Quand on échange avec lui, il raconte spontanément qu’il a eu pour professeur le fameux Johannes Itten, le sévère enseignant suisse de la couleur et de la forme au Bauhaus, qui lui a permis d’intégrer la Kunstgewerbeschule (école des arts appliqués) à Zurich dès l’âge de 16 ans. Il vous relate avec son francparler attendrissant qu’adolescent, il avait pris « l’habitude de dessiner les feuilles d’arbre de manière précise », mais que ses professeurs lui expliquent que « ça n’était pas la peine : des trapèzes et des losanges pouvaient faire l’affaire ». Là, on lui découvre une affection toute particulière pour la pratique du dessin. Un sentiment qu’il confirme avec une pointe de fierté : « Je dessine depuis toujours et je le fais tout le temps. » Et il est vrai que dans son atelier de Montrouge, juste au sud de Paris, les dessins sont partout, dans les tiroirs, dans des cartons, sous la forme de carnets ; des dessins de toutes époques, des années 50 à aujourd’hui à profusion, mais classés de manière méthodique. D’où lui vient cette pratique constante ? Retour à Zurich : « À l’époque où j’étais à l’école d’art de Zurich [de 1947 à 1951, ndlr], j’ai acheté le Traité de la peinture de Leonard de Vinci. Un chapitre était consacré à la forme. De Vinci disait : un projet raconté n’est rien s’il n’est pas accompagné d’un schéma ou d’un croquis d’intention. Cette phrase-là m’a marqué. C’est devenu un leitmotiv : j’entame toute démarche artistique par un dessin. » On le constate, ce dessin ne sert plus seulement à figurer la chose vue, il pose l’intention. « Oui, il suffit d’un trait parfois, nous confirme-t-il. Le croquis 43

est plus proche de votre imagination que les mots. Et puis, il est extrêmement utile : il permet de visualiser immédiatement de quoi je parle, y compris auprès de personnes qui ne sont pas “visuelles”. » D’où cette pratique si singulière de poser ses “chemins de fer” [la représentation visuelle des doubles pages d’un magazine, ndlr] par le dessin, à la main. Que ce soit pour les magazines – Elle, dont les “chemins de fer” s’arrachent auprès des collectionneurs –, mais aussi pour les livres dont il assure la direction artistique, il pose l’intention graphique en représentant les pages, les contenus textes, mais aussi bien sûr les images. On peut en trouver certains figurés de manière assez sommaire, au crayon ou au stylo à bille, on en découvre d’autres beaucoup plus élaborés, avec traits fins et rehauts de couleur. De vraies merveilles qui se déroulent, mises bout à bout, sur des mètres et des mètres, selon la pagination de l’ouvrage. Mais ce qu’on découvre véritablement, aussi bien dans ses carnets que sur des feuilles de différents formats, c’est une pratique régulière du dessin pur : les éléments figurés semblent directement connectés à son esprit. Qu’on ne se méprenne pas cependant sur leur spontanéité supposée, « très souvent, ils prennent plus de temps à être pensés qu’à être faits, nous précise-t-il. Mon exécution est gestuelle, elle s’inspire de la pratique de la calligraphie. Les fautes qui naissent du geste sont donc acceptées. C’est rarement quelque chose qu’on pourrait considérer comme bien fait. Ce que je cherche surtout c’est le contact. En ne m’attachant pas aux détails, je laisse au spectateur la possibilité de créer sa propre interprétation, sa propre narration. » De ces séries en apparence disparates naissent des cohérences : des récits particuliers qui, de dessin à dessin, révèlent des sentiments troublants. C’était déjà le cas par le passé, avec ce volume publié chez Gallimard, dans lequel Peter Knapp adaptait L’Écriture ou la vie de Jorge Semprún. « L’ouvrage, je ne l’ai lu que tardivement en 1996. J’étais en train de finir le montage de films pour France 3 pendant près de 6 mois, à Strasbourg. Je me suis attaqué à cette lecture durant les


Z UT Culture Kultur

Peter Knapp, sans titre/ohne Titel, 1986 Photo/Foto : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola

soirées qui me semblaient longues à l’hôtel [l’hôtel Roses, rue de Zurich, ndlr]. J’ai été immédiatement touché. Vous savez, j’avais moi-même 14 ans quand j’ai découvert l’horreur du système concentrationnaire... Quand je suis allé le voir, plutôt que de lui dire que j’avais été ému par la lecture de son ouvrage je lui ai montré mes dessins. » La violence du trait va jusqu’à surprendre Semprún lui-même qui les découvre réunis sous la forme d’un carnet. Il s’est dit très troublé. Ce à quoi Peter Knapp lui répondit : « Mais est-ce que tu as relu ton propre livre, toi ? » Par la suite, le célèbre auteur espagnol a fait le choix des textes qui devaient accompagner la publication des dessins chez Gallimard. Une manière d’inverser les choses et donc d’adapter les extraits aux dessins censés les illustrer.

Cette violence du trait, on la retrouve dans une autre série jusqu’alors inédite : Lot et ses filles. Un jour qu’il se rendait à New York, Peter a emprunté un ouvrage à sa fille, et pas n’importe quel ouvrage : une Bible dans une traduction du XVIIe. Il relit la Genèse et découvre le passage de Lot : « Je m’en souvenais pour l’avoir étudié en cours de catéchisme, mais je me suis rendu compte que ce qu’on nous avait raconté était incomplet. Le récit s’arrêtait au moment où la femme de Lot était transformée en statue de sel. Le reste de l’histoire, et les passages des différents incestes, étaient totalement occultés. Je me suis posé la question de savoir pourquoi. Et j’ai compris une chose : qu’on cherchait à faire porter le poids de la culpabilité sur la femme qu’on accusait de s’être montrée curieuse. On ne retient que ce passage. Je trouve cela injuste. » Ce qu’il n’ose dire c’est que la richesse de ce récit hautement sulfureux – dans tous les sens du terme ! – lui permet de varier les formes à l’infini : dessins à l’encre de Chine, figuratifs à la limite de l’abstraction pour certains d’entre eux, lavis virtuoses par bien des aspects, collages et repentirs. Le geste de Peter est précis, libre et mouvant. Il revisite l’un des thèmes les plus représentés à l’époque baroque mais dans sa version la plus complète et la plus détaillée, verset après verset. L’ouvrage publié en avril chez chicmédias reproduit l’intégralité de la série, avec des textes inédits qui revisitent ce récit énigmatique, à mi-chemin entre le religion et le mythologique – on ne sait aujourd’hui si Lot a influencé le récit d’Orphée et d’Eurydice, ou le contraire ! –, et lui offre un éclairage nouveau. Ces dessins comme bien d’autres, sont montrés dans le cadre de l’exposition que lui consacre le Musée Tomi Ungerer. L’occasion pour nous tous de retourner à la source d’un immense artiste, dans ce qu’il révèle peut-être de plus intime.

Peter Knapp illustrateur (dessins 1952-2016) —› 02.07

Musée Tomi Ungerer www.musees.strasbourg.eu Peter Knapp et Emmanuel Abela, Lot & ses filles, chicmedias éditions, coll. desseins

44


ABSICHTSSKIZZE Von Emmanuel Abela Portrait Alain Forgeron

Im Rahmen der Straßburger „Rencontres de l’Illustration“ 2017 zeigt das Ungerer-Museum eine große Ausstellung des vielfältigen Künstlers Peter Knapp, der gerade im Begriff ist, bei chicmedias éditions eine Serie über Lots Töchter zu veröffentlichen. Eine gute Gelegenheit, sich mit einem vernachlässigten Aspekt seiner Kunst auseinanderzusetzen: Dem Zeichnen - einer Leidenschaft, der Knapp regelmäßig frönt.

Will man über Peter Knapp schreiben, sind die Möglichkeiten vielfältig. Die Einen erinnern sich an seine Tätigkeit als Art Director der Zeitschrift Elle in den 60er– Jahren – wobei er nicht gerne auf diese Rolle reduziert wird, auch wenn sie durchaus kreativ war – Andere denken an seine langjährige Tätigkeit als Fotograf. Einige Kenner denken an seine Malerkarriere und Weitere kennen ihn als Dokumentarfilmer und Autor von filmischen Portraits. Doch nur wenige kennen ihn als Zeichner, obwohl er auf diesem Gebiet durchaus aktiv ist. Unterhält man sich mit ihm, erzählt er spontan von seinem Lehrer Johannes Itten, dem strengen Schweizer Kunstpädagogen, lehrender Meister am Bauhaus, Erfinder einer Farben- und Formenlehre, der es ihm ermöglichte, schon mit 16 Jahren in der Kunstgewerbeschule Zürich aufgenommen zu werden. Er erzählt erfrischend offen, wie er als Heranwachsender die Gewohnheit hatte, „die Blätter von Bäumen sehr detailliert zu zeichnen“, dass aber seine Lehrer ihm erklärten, dies sei nicht nötig, denn „Rauten oder Trapeze genügen völlig“. In dieser Schule entdeckt man auch seine Vorliebe für das Zeichnen, was er nicht ohne Stolz bestätigt: „Ich zeichne schon immer und tue es die ganze Zeit“. Und tatsächlich: In seinem Atelier in Montrouge, im Süden von Paris, stapeln sich die Zeichnungen. Zeichnungen aus allen Epochen, von den 50ern bis heute, in Schubladen, Kartons, Skizzenheften, aber allesamt methodisch geordnet. Woher kommt dieser ständige Drang zu zeichnen? „In meiner Zeit auf der Züricher Kunstgewerbeschule [von 1947 bis

1951. Anm. D. Red.], habe ich mir Da Vincis Trattato della Pittura gekauft. Ein Kapitel befasst sich ausschließlich mit der Form. Da Vinci schreibt: Ein vorgestelltes Projekt ist nichts, ohne ein begleitendes Schema oder eine Skizze. Dieser Satz hat mich stark beinflusst. Es ist zu meinem Leitmotiv geworden: Ich beginne jeden künstlerischen Prozess durch eine Zeichnung.“ Und diese Zeichnung dient nicht bloß dazu, etwas Gesehenes abzubilden, sondern eine Absicht. „Ja“, unterstreicht Knapp, „manchmal reicht ein Strich. Die Zeichnung steht der Fantasie näher als das Wort. Und sie ist äußerst nützlich: Sie ermöglicht die sofortige Visualisierung dessen, wovon ich spreche, auch bei Menschen die nicht visuell veranlagt sind“. Daher auch seine Angewohnheit, das Kuchenbrett [grafische Übersicht der Platzierung von Inhalten und Layout einer Zeitschrift] von Hand zu zeichnen, egal, ob es sich um Magazine wie Elle handelt, dessen Kuchenbretter im Übrigen unter Sammlern hoch gehandelt werden, oder um die Bücher, für die er als Art Director verantwortlich ist. Knapp verdeutlicht seine grafische Intention, indem er die Seiten, die Texte und natürlich auch die Bilder zeichnet, manche davon schemenhaft, mit Bleistift oder Kugelschreiber, andere wiederum sehr detailliert, in Farbe und mit feinem Strich. Wahre Wunder, die sich Meter an Meter reihen, je nach Seitenanzahl des betroffenen Werkes. Doch was zunächst am allermeisten überrascht, sowohl bei seinen Skizzenheften als auch bei seinen unterschiedlich großen, einzelnen 45

Zeichnungen, ist, neben der Anzahl der Werke, auch die Unmittelbarkeit der Zeichnungen: Die gezeichneten Elemente scheinen seinem Geist direkt zu entspringen. Gleichzeitig darf man ihre Spontaneität nicht überschätzen: „Sehr oft dauert es länger, sie sich zu überlegen als sie zu zeichnen. Meine Art des Zeichnens ist sehr bewegungsorientiert und von der Kalligraphie abgeleitet. Fehler, die aus der Bewegung kommen, fließen also mit ein. Es wird folglich nur selten etwas entstehen, das sauber ausgeführt wirkt. Was ich vor allem suche, ist der Kontakt. Indem ich mich nicht mit den Details aufhalte, lasse ich dem Betrachter die Möglichkeit, seine eigene Interpretation, sein eigenes Narrativ zu entwickeln.“ Mit der Zeit entdeckt man immer mehr Zusammenhänge zwischen diesen zunächst sehr unterschiedlich wirkenden Zeichenserien: Sie erzählen Geschichten, die, von einer Zeichnung zur anderen, den Betrachter berühren. Das war schon in der Vergangenheit so, zum Beispiel damals, als es um dieses bei Gallimard herausgegebene Buch ging, in dem Peter Knapp Schreiben oder Leben von Jorge Semprún adaptierte. „Dieses Werk habe ich erst spät gelesen, 1996. Ich war 6 Monate in Straßburg, um Filme für France 3 zu schneiden. Ich habe das Buch gelesen, um mir die langweiligen Abende im Hotel zu verkürzen [Hôtel Roses, in der Rue de Zurich, Anm. d. Red.]. Es hat mich sofort berührt. Wissen Sie, ich habe mit 14 Jahren selbst das Grauen des KZ-Systems kennengelernt… Als ich ihn dann besucht habe, habe ich ihm nicht


Z UT Culture Kultur Peter Knapp, sans titre/ohne Titel, 1986 Photo/Foto : Musées de la Ville de Strasbourg / Mathieu Bertola

gesagt, wie sehr mich sein Buch bewegt hat, sondern ich habe ihm meine Zeichnungen gezeigt.“ Die Roheit der Zeichnungen überrascht Semprún, der die Zeichnungen als Serie in einem Zeichenheft entdeckt. Er erklärt, dass ihn das etwas verwirrt. Darauf fragt ihn Peter Knapp „Aber hast du denn dein Buch ein zweites Mal durchgelesen?“ In der Folge hat der berühmte spanische Autor die Texte ausgesucht, welche die Veröffentlichung der Zeichnungen bei Gallimard begleiten sollten. Die Texte begleiten die Bilder – eine Umkehrung der üblichen Vorgehensweise. Die gleiche Ursprünglichkeit findet sich auch in einer anderen, damals noch unveröffentlichten Serie wieder: Lots Töchter. Knapp hatte sich vor einer Reise nach New York bei seiner Tochter ein Buch ausgeliehen. Nicht irgendein Buch, sondern die Bibel in einer Übersetzung aus dem 17. Jahrhundert. Er las die Genesis und entdeckte die Geschichte Lots: „Mir fiel wieder ein, die Geschichte einst im Religionsunterricht gehört zu haben, aber ich merkte, dass man uns damals nicht alles erzählt hatte. Die Geschichte hörte an der Stelle auf, an der Lots Frau zur Salzsäule erstarrt. Der Rest der Geschichte und die verschiedenen inzestuösen Elemente wurden verschwiegen. Ich habe mich gefragt, warum. Und ich habe eines verstanden: Man wollte, dass die Frau, der man vorwarf, zu neugierig gewesen zu sein, die Hauptschuld trägt. Das ist alles, was von der Geschichte bleibt. Das finde ich ungerecht.“ Was er nicht sagt, ist, dass die inhaltliche Komplexität dieser anzüglichen Geschichte es ihm ermöglich hat, die Techniken und Zeichnungen vielfältig zu variieren: Tuschezeichnungen, beinahe abstrakte Elemente, in vielerlei Hinsicht brillante Tuschmalerei, Collagen und Pentimenti. Peters Strich ist präzise, frei und voller Bewegung. Er befasst sich mit einem der großen Themen des Barock, aber in seiner ausführlichsten und detailliertesten Fassung, Vers für Vers.

Das im April bei chicmédias erschienene Buch zeigt die komplette Serie mit bisher unveröffentlichten Texten, die neue Facetten dieser auf halbem Weg zwischen Religion und Mythologie angesiedelten, geheimnisvollen Geschichte beleuchten: Es ist bis heute nicht geklärt, ob Lot die Geschichte von Orpheus und Eurydike beeinflusst hat, oder umgekehrt! Die Zeichnungen können auch, zusammen mit vielen anderen, im Rahmen der Ausstellung im Museum Tomi Ungerer bewundert werden. Eine gute Gelegenheit, sich mit den Ursprüngen eines berühmten Künstlers zu befassen, der hier seine vielleicht persönlichsten Werke zeigt. 46

Peter Knapp Illustrator (Zeichnungen von 1952 bis 2016) —› 02.07 Musée Tomi Ungerer | Strasbourg www.musees.strasbourg.eu Peter Knapp und Emmanuel Abela, Lot & ses filles, chicmedias éditions, coll. desseins


Lust auf GUT. Sehr GUT. www.lust-auf-gut.de

RoC Botschaft Offenburg www.kalisch.de Kalisch & Partner Werbeagentur Carl-Zeiss-Straße 18b 77656 Offenburg T: +49 (781) 9551-0

RoC Botschaft Karlsruhe & Baden-Baden www.fritz-marketing.de Martin Fritz Marketing Kommunikation Ahaweg 6–8 76131 Karlsruhe T: +49 (721) 130 86-0


Z UT Culture Kultur

TRANSMETTRE LA SINGULARITÉ Par Caroline Châtelet Portrait Olivier Roller

Artiste associé au TNS, Thomas Jolly présente à domicile Le Radeau de la Méduse de Georg Kaiser. Le metteur en scène, que tout le monde regarde depuis son Richard III de 18 h, a travaillé pour ce spectacle avec des élèves de l'Ecole du TNS, aujourd’hui diplômés, auxquels il fait partager sa vision du théâtre.

ur le plateau de l’émission On n’est pas couché du 20 février 2016, Laurent Ruquier présentait ainsi Thomas Jolly, invité pour sa version de Richard III de Shakespeare : « Il faut aussi voir une autre forme de théâtre dont parfois on pense du mal, (…) dont on se dit que ce n’est pas fait pour nous (…) On va retracer votre parcours depuis la rue-Saint-Pierre en Normandie (…) On se demande comment vous avez pu partir de là pour en arriver à l’Odéon et avoir ce parcours étonnant et cette presse dithyrambique. » Au-delà des clichés sur le théâtre public, ce qui retient l’attention serait l’impossibilité de Thomas Jolly, au vu de son origine géographique et sociale – classe moyenne, village normand – d’être là où il est. Ou comment, tout en taxant le théâtre public d’élitisme, la doxa télévisuelle assigne chacun à des positions définitives. De ce jugement à l’emporte-pièces, on n’échangera pas avec Thomas Jolly. D’abord parce qu’entre les deux opéras montés cette année à Paris (Eliogabalo de Cavalli à l’opéra Garnier, Fantasio d’Offenbach à l’Opéra-comique), la tournée de

Richard III, la reprise d’Arlequin poli par l’amour de Marivaux et celle du Radeau de la Méduse, le metteur en scène a une actualité hyper dense. Ensuite parce que lorsqu’on l’interroge sur les louanges « dithyrambiques » dont il fait l’objet, Thomas Jolly cite du tac au tac le dramaturge Jean-Luc Lagarce. « Il est plus difficile de ne pas être abattu par l’adversité permanente que grisé par la réussite momentanée », avant d’ajouter : « On dit aussi l’inverse : que je suis démagogue, populiste, que je décervèle les gens. Ce qui m’importe, c’est que quand je regarde mon spectacle l’équipe soit heureuse, que j’ai le sentiment de servir l’auteur et que sa pensée circule entre les acteurs et les spectateurs. » Cette humilité liée à sa vision du théâtre n’empêche, paradoxalement, pas un goût pour le spectaculaire. Ainsi, s’il considère que « [son] art est éphémère, que celui des poètes est éternel et que les metteurs en scène, comme les acteurs, sont à leur service », Thomas Jolly s’est taillé une jolie réputation avec ses univers pop, rock, gloss ou métal, ses machineries élaborées convoquant des artifices sonores et visuels puissants. Et peu importe qu’il s’agisse de textes contemporains ou classiques, de Mark Ravenhill ou de Shakespeare, le jeune homme fait théâtre de tout bois. Celui qui s’est formé à l’Ecole du Théâtre 48

national de Bretagne, à Rennes – où il a rencontré Stanislas Nordey, alors directeur de l’école –, rappelle volontiers : « Si un texte est encore là, c’est parce qu’il nous parle d’aujourd’hui. Les questions que nous nous posons avec l’équipe est comment traduire cela sur scène? » Des questions qui se sont posées différemment pour Le Radeau de la Méduse. Car pour cette création, c’est avec des élèves de l’Ecole du TNS que Thomas Jolly a travaillé. Dans ce texte, Georg Kaiser s’inspire d’un fait divers réel survenu durant la Seconde guerre mondiale et raconte comment des enfants en fuite, réunis sur une embarcation de fortune, basculent dans la barbarie. Si le récit interroge la question de l’aveuglement religieux par le biais du catholicisme, il renvoie surtout fortement à « l’actualité permanente des réfugiés. La guerre a changé de lieu, mais il s’agit toujours de fuir des conflits. » Créé en juillet 2016 au festival d’Avignon, ce projet ayant mobilisé les élèves comédiens, régisseurs-créateurs, scénographes-costumiers, metteurs en scène et dramaturges, a constitué un « laboratoire ». De par sa scénographie, « immersive. Les acteurs sont dans le bateau, et y ont organisé leurs accessoires, costumes et déplacement seuls. Jouer dans cet espace réduit, coupés des spectateurs, offrait une expérience particulière. » Mais


49


Z UT Culture Kultur

aussi de par le projet de mise en scène au sein d’une école. « L’école est une utopie géniale, elle vous sort du coup d’éclat permanent, de la logique de production, de réussite, elle permet de juste travailler. Dans ce cas-là, moi aussi je suis à l’école. » Interrogé sur les spécificités du TNS, Thomas Jolly relève l’importance symbolique « de la répartition non pas en “promotion”, mais en “groupe” », ou le cercle vertueux induit par la pluridisciplinarité de l’enseignement. « La présence de tous les corps des métiers dans l’école permet un dialogue avec les corps de métier du théâtre. » Quant à la transmission, là encore, Thomas Jolly demeure humble, rappelant la quête essentielle de l’élève : celle du désir de théâtre et de sa mise en oeuvre. « Au-delà d’apprendre à faire du théâtre il faut trouver les bons outils pour être heureux dans le métier. Il n’y a aucune recette, chacun doit construire son chemin. En tant qu’intervenant, je peux les aider à trouver les outils, pour qu’ils développent leur propre singularité. »

DIE BESONDERHEIT HERAUSARBEITEN Von Caroline Châtelet

Als Artist in Residence im TNS (Théâtre National de Strasbourg) führt Thomas Jolly dort Das Floß der Medusa von Georg Kaiser auf. Der Regisseur, dessen Stücke sich seit seinem 18-Stündigen Richard III. großer Beliebtheit erfreuen, hat für diese Aufführung mit – inzwischen diplomierten – Schülern der Theaterschule des TNS zusammengearbeitet und hat mit ihnen seine Vision des Theaters geteilt.

Le Radeau de la Méduse 1er —› 11.06 Théâtre national de Strasbourg www.tns.fr

In der Fernsehsendung On n’est pas couché vom 20. Februar 2016 stellte der Moderator den Theaterregisseur Thomas Jolly, der wegen seiner Fassung von Shakespeares Richard III. eingeladen worden war, wie folgt vor: „Man muss sich auch eine andere Form von Theater anschauen, eine, über die manchmal hergezogen wird, (…) und von der man denkt, dass das nichts für uns ist (…) Wir werden Ihren Werdegang seit der Rue-Saint50

Pierre in der Normandie beleuchten (…) Man fragt sich, wie Sie es von dort bis zum Odeon schaffen konnten und eine solch erstaunliche Karriere mit solch begeisterten Kritiken machen konnten.“ Neben den Clichés über das öffentliche Theater bediente die Sendung also auch noch das Vorurteil, man könne als aus der Normandie stammender Vertreter der Mittelschicht unmöglich das erreichen, was Thomas Jolly erreicht hat.


« Die Schule ist eine geniale Utopie, sie holt einen wieder auf den Teppich. » In der Fernsehwelt scheint jeder seinen festen Platz zu haben, was besonders ironisch anmutet, bedenkt man doch, dass im gleichen Atemzug das öffentliche Theater als elitär dargestellt wurde. Interviewt man Thomas Jolly, verbieten sich solche Oberflächlichkeiten von selbst: Zum einen weil seine freie Zeit, zwischen zwei Operninszenierungen in Paris (Cavallis Eliogabalo in der Opéra Garnier und Offenbachs Fantasio an der Opéra-Comique), der Tournee Richard III., der Reprise von Arlequin poli par l’amour von Marivaux und der vom Floß der Medusa, viel zu kostbar geworden ist. Zum anderen weil er, befragt man ihn zu den Lobeshymnen der Kritik, wie aus der Pistole geschossen den Dramaturgen Jean-Luc Lagarce zitiert. „Es fällt schwerer, sich nicht von Rückschlägen entmutigen zu lassen, als sich vom Erfolg berauschen zu lassen“ und fügt hinzu: „Manche sagen auch das Gegenteil: Ich sei ein Demagoge, ein Populist, trage zur allgemeinen Verblödung bei. Mir persönlich ist nur wichtig, dass, wenn ich auf mein Stück zurückblicke, das Team damit glücklich ist, dass ich das Gefühl habe, im Sinne des Autors gehandelt zu haben und es geschafft habe, den Zuschauern seine Ideen zu vermitteln“. Auch wenn ihn diese Bescheidenheit paradoxerweise nicht von seiner Vorliebe fürs Spektakuläre abhält und er der Ansicht ist, dass „[seine] Kunst vergänglich ist, die der Dichter ewig, und dass die Regisseure und Schauspieler im Dienste der Dichter stehen“, hat er sich mit seinen Pop-, Rock-, Gloss- oder Metallastigen Inszenierungen voll aufwendiger Maschinerien und ausgefeilter audio-visueller Effekte einen Namen gemacht. Und es ist ihm egal, ob es sich um zeitgenössische oder klassische Texte handelt – von Mark Ravenhill bis hin zu Shakespeare, Jolly inszeniert

alles. Jolly, der an der École du Théâtre national de Bretagne in Rennes studiert hat, wo er Stanislas Nordey, damals Leiter der Theaterschule kennengelernt hat, erklärt dass „wenn ein Text bis heute überlebt hat, dann, weil er uns immer noch anspricht. Die Frage, die wir uns im Team stellen lautet: Wie setzen wir das am besten um?“ Eine Frage, die beim Floß der Medusa natürlich neu gestellt werden musste. Denn für diese Inszenierung hat Thomas Jolly mit Schülern der Ecole du TNS zusammengearbeitet. Das Buch von Georg Kaiser bezieht sich auf eine wahre Begebenheit aus dem zweiten Weltkrieg. Es erzählt, wie Kinder auf der Flucht auf einem selbstgebastelten Floß der Barbarei verfallen. Die Geschichte ist eine Studie über religiöse Verblendung am Beispiel des Katholizismus, aber sie ermöglicht auch einen ganz aktuellen Bezug zur „… Flüchtlingskrise. Der Krieg findet nun an anderen Orten statt, aber es dreht sich immer noch darum, den Konflikten zu entfliehen.“ Für das im Juli 2016 am Theaterfestival von Avignon entstandene Stück wurde ein echtes „Labor“ geschaffen, an dem Theaterschüler, Dramatiker, Kostümbildner, Bühnenbildner und Kreativregisseure teilgenommen haben. Durch sein „immersives“ Bühnenbild „sitzen die Schauspieler mit im Boot, sie haben ihre Accessoires, ihre Kostüme und ihre Bewegungen selbst organisiert. Auf so begrenztem Raum zu spielen, von den Zuschauern getrennt, war eine besondere Erfahrung.“ Besonders war aber auch die Inszenierung in einer Schule. „Die Schule ist eine geniale Utopie, sie holt 51

einen wieder zurück auf den Teppich, reißt einen aus der Erfolgsserie heraus, aus der Produktivitätslogik, dem Erfolgsdruck. Sie erlaubt es einem, sich auf die reine Arbeit zu fokussieren. In dieser besonderen Situation bin ich auch wieder Schüler“. Befragt man ihn über die Besonderheiten des TNS, betont Jolly die symbolisch wichtige „Aufteilung der Schüler in ‚Gruppen‘ anstatt in ‚Promotionen‘“, oder die Vorteile der multidisziplinären Lehre. „Dass alle Berufsgruppen dort präsent sind, ermöglicht einen Dialog.“ Was das Weitervermitteln betrifft, übt sich Jolly wieder in Bescheidenheit und erinnert an das Hauptanliegen eines Theaterschülers: Der Wunsch, Theater zu machen und zu inszenieren. „Neben dem eigentlichen Theaterhandwerk geht es auch darum, die richtigen Stellschrauben zu finden, um in diesem Beruf sein Glück zu finden. Es gibt kein Patentrezept, jeder muss seinen eigenen Weg finden. Als Lehrkraft kann ich ihnen bei der Suche helfen, um es ihnen zu ermöglichen, ihre eigene Besonderheit herauszuarbeiten“.

Le Radeau de la Méduse 01 —› 11.06 Théâtre national de Strasbourg www.tns.fr


Z UT Culture Kultur

ESPACE D’HISTOIRE Par Paul Kempenich Photos Pascal Bastien

1— Clé de voûte de Saint Jean-Baptiste, grès, 2e quart du XVe siècle Schlüsselstein Johannes der Täufer, Sandstein, 2. Viertel des XV. Jahrhunderts 2— Vitrail du jugement de Richard Cœur de Lion, Auguste Schuler-Léo Schnug, vers 1900 Richard Löwenherz hält Gericht, Glasfenster von Auguste Schuler-Léo Schnug, um 1900 3— Statue de Saint-Jacques de Compostelle, grès, XVe siècle Statue von Jakobus dem Älteren, Sandstein, XV. Jahrhundert

52

Imaginé comme un écrin pour les chefs d’œuvre archéologiques de la région, le magnifique bâtiment qui abrite le Musée Historique de Haguenau fait sa mue. Les salles sont repensées, plus sobres et aérées, afin de guider le visiteur dans un voyage à travers le temps.


E Musée Historique de Haguenau

9, rue du Maréchal Foch 03 88 90 29 39 www.ville-haguenau.fr

n 1905, sous l’impulsion de Xavier Nessel, maire de la ville et collectionneur avéré, sort de terre une imposante bâtisse de style néo-renaissance, dès lors imaginée comme un musée pour mettre en valeur la collection d’objets antiques de l’archéologue. 112 ans plus tard, le bâtiment a gardé sa fonction première et expose aujourd’hui une collection d’objets qui retrace l’histoire de la ville et de la région avant la fondation de Haguenau. En plein ré-aménagement, le musée compte bien faire peau neuve d’ici l’été et proposer aux visiteurs une expérience nouvelle. Stéphanie Arnauld-Marbach, assistante de conservation, est aux premières lignes de cette bataille pour la protection et la mise en valeur de ces œuvres, témoins du passage du temps. « Quand on travaille dans un musée, on a un devoir de conservation préventive, c’està-dire qu’au lieu de restaurer un objet, on va faire au mieux pour le conserver dans une situation optimale. Comme la muséographie ancienne privilégiait la moquette

53

sur les murs – ce qui créait de la poussière – ou des vitrines surchargées d’objets, il ne nous était pas possible de garantir de bonnes conditions de conservation pour certaines œuvres ». Si le musée abrite de véritables chefs d’œuvre historiques à l’image de la jambière de parade galloromaine, du casque de Drusenheim ou de la tête de Saint Jean-Baptiste, reliquaire médiévale déjà emprunté par le Quai Branly, le bâtiment en lui-même porte l’histoire de la ville de Haguenau à travers des vitraux, sculptures et bas reliefs. Hélène Bootz, scénographe et artiste plasticienne, a mis son savoir-faire au service du musée afin de permettre aux curieux de découvrir le bâtiment et ses expositions à travers une mise en scène commune. « En tant que scénographe, mon matériau de base, assez abstrait, c’est l’espace, je m’intéresse à son évolution dans le temps. Dans le cadre d’une scénographie d’exposition, les questions premières sont de savoir quels objets mettre en valeur et quelle histoire raconter aux visiteurs. En


Z UT Culture Kultur

4— Statue de Saint Jean-Baptiste, Lux Kotter, grès, 4e quart du XVe siècle Statue von Jakobus dem Älteren, Lux Kotter, Sandstein, 4. Viertel des XV. Jahrhunderts 5— Bas-relief à la Rose, grès, XVe ou XVIe siècle Flachrelief mit Rosenmotiv, Sandstein, XV. oder XVI. Jahrhundert 6— Musée Historique de Haguenau Historisches Museum Hagenau

travaillant pour le musée, l’objectif a été d’ouvrir l’espace avec des salles plus aérées afin que le public se sente moins oppressé, comme ça avait pu être le cas dans le passé, et de donner à voir des éléments jusque-là invisibles, par exemple le grand vitrail du hall d’entrée ou la statue de Frédéric Barberousse ». Pour un confort de visite optimal, le parcours amène le public à établir des liens entre les différentes expositions et le bâtiment en lui-même. Pour la scénographe, ce parcours doit être renouvelable afin de proposer aux visiteurs une expérience toujours nouvelle. « L’idée, c’est d’être sur quelque chose d’évolutif. En jouant avec des éléments amovibles, nous pourrons facilement varier les parcours ou les thématiques avec une rotation plus aisée des objets entre la réserve et les expositions. Le musée est un lieu vivant, le visiteur qui reviendra dans 10 ans ne reverra certainement pas la même chose qu’aujourd’hui. » Espace Moyen-Âge —› 03.06 Espace période gallo-romaine —› 17.06

54

RAUM FÜR GESCHICHTE Von Paul Kempenich Fotos Pascal Bastien

Dem prächtigen Gebäude des Historischen Museums in Haguenau, das die archäologischen Schätze der Region beherbergt, stehen Veränderungen bevor. In schlichteren, mehr Platz bietenden Räumen erwartet die Besucher eine Reise in die Vergangenheit. Historisches Museum Haguenau 9, rue du Maréchal Foch 03 88 90 29 39 www.ville-haguenau.fr


Im Jahr 1905 veranlasste der städtische Bürgermeister Xavier Nessel, ein bekannter Sammler und Archäologe, die Errichtung eines imposanten Bauwerks im Neorenaissance-Stil, das als Museum für die Ausstellung seiner antiken Objekte dienen sollte. Heute, 112 Jahre später, erfüllt das Gebäude noch immer seinen ursprünglichen Zweck und zeigt eine Objektsammlung, die den Spuren der Geschichte der Stadt und der Region vor der Gründung Haguenaus folgt. Bis zum Sommer soll das Museum von Grund auf umgestaltet werden, um den Besuchern ein neues Erlebnis zu bieten. Museumsassistentin Stéphanie ArnauldMarbach engagiert sich mit vollem Einsatz für den Schutz und die Aufwertung dieser Werke, Zeugen vergangener Zeiten. „Die Museumsarbeit fordert eine präventive Konservierung, das heißt, ehe man ein Objekt restauriert, tut man alles dafür, um es bestmöglich zu konservieren. Allerdings gab es gemäß früherer Museumskonzepte Teppichböden, die Staub anzogen, und überladene Schaukästen, wodurch es bei

einigen Werken unmöglich war, sie in gutem Zustand zu konservieren.“ Mit dem Beinschutz eines Soldaten aus der gallorömischen Epoche, dem Römerhelm von Drusenheim und dem Reliquiar mit dem Haupt von Johannes dem Täufer aus dem Mittelalter, das bereits vom Musée du quai Branly entliehen wurde, beherbergt das Museum einige bedeutende historische Schätze; doch auch das Gebäude selbst mit seinen Buntglasfenstern, Skulpturen und Flachreliefs ist ein Stück Haguenauer Geschichte. Die Bühnenbildnerin und Künstlerin Hélène Bootz bot dem Museum ihre Dienste an und ermöglicht es Neugierigen, das Gebäude mit seinen Ausstellungen durch eine gemeinsame Inszenierung kennenzulernen. „Als Bühnenbildnerin arbeite ich mit einem abstrakten Ausgangsmaterial, dem Raum, der sich im Laufe der Zeit verändert. Bei der Gestaltung einer Ausstellung überlegt man zunächst, welche Objekte man hervorheben, welche Geschichte man den Besuchern erzählen möchte. Meine Arbeit für das Museum hatte das Ziel, mit größeren

55

Sälen mehr Raum zu schaffen, sodass sich die Menschen weniger bedrückt fühlen, wie es zuvor vielleicht der Fall gewesen ist, und bisher verborgene Elemente ans Licht zu bringen, wie etwa das große bunte Fenster in der Eingangshalle oder die Barbarossa-Statue.“ Optimiert wird das Besuchserlebnis dadurch, dass man auf dem Rundgang Verbindungen zwischen den verschiedenen Ausstellungen und dem Gebäude selbst entdecken kann. Für die Bühnenbildnerin muss dieser Rundgang veränderbar sein, um den Besuchern immer wieder ein neues Erlebnis bieten zu können. „Die Idee dahinter ist, dass sich Dinge verändern. Wir spielen mit beweglichen Elementen, sodass sich Rundgänge und Thematiken leicht verändern lassen, indem Objekte zwischen Depot und Ausstellungsräumen hin- und herwechseln. Das Museum ist ein lebendiger Ort, und wenn ein Besucher in 10 Jahren wiederkommt, wird er hier sicherlich etwas anderes vorfinden als heute.“ Bereich Mittelalter —› 03.06 Bereich Gallo-römische Epoche —› 17.06


pré-production — prises de vues — photo post-production — vidéo numérique — 03 90 20 59 59 —



KARLSRUHE

→ 06.08.17 ANDO TAMBELLINI.BLACK MATTERS ZKM

http://zkm.de Visuel—Abbildung: Neutro, Study of Internal Shapes and Outward Manifestations, 1965-1968 © Aldo Tambellini Archive

Parmi les pionniers de l’art multimédia, Aldo Tambellini est sans doute l’un des plus méconnus. Ce peintre, sculpteur, vidéaste, performeur et poète fut pourtant l’une des figures phare de l’underground new-yorkais des 60’s. Artiste et agitateur, maillon entre l’expressionnisme abstrait et les premières expériences d’art multimédia, Tambellini produit une œuvre marquée par la lutte pour les droits civiques, la guerre du Vietnam et la conquête spatiale. Dès les années 60, la couleur noire devient un élément central de son travail : le noir de la peau, le noir de l’infini et du néant donnent naissance à des cycles foisonnants de vidéos, installations, lunagrammes (diapositives peintes à la main)… Le ZKM propose ici la première rétrospective consacrée à cet artiste au moment où le mouvement Black lives matter réactive le combat pour les droits des noirs. L’installation Black matters qu’il a crée pour l’occasion prouve une nouvelle fois la pertinence artistique et politique de son œuvre. (S.D.) Unter den Pionieren der Intermedia Art ist Aldo Tambellini zweifellos einer der unbekanntesten Vertreter. Dabei war dieser Maler, Bildhauer, Videokünstler, Performer und Dichter eine der Schlüsselfiguren der New Yorker Untergrundszene der 60er-Jahre. Das Werk des Künstlers und Agitators, der als Bindeglied zwischen dem abstrakten Expressionismus und der frühen Intermedia Art gilt, ist vom Kampf für die Bürgerrechte, dem Vietnamkrieg und der AGENDA ÉTÉ — 5 8

Weltraumforschung geprägt. Ab den 60er-Jahren wurde die Farbe Schwarz zu einem zentralen Element seiner Arbeit: die schwarze Hautfarbe und die Schwärze der Unendlichkeit inspirierten ihn zu vielseitigen Zyklen, die Videos, Installationen, Lunagramme (handbemalte Videos) etc. umfassen. Das ZKM zeigt die erste Retrospektive von Tambellinis Werk zu einem Zeitpunkt, in dem die Bewegung „Black lives matter“ den Kampf für die Rechte der Schwarzen

neu befeuert. Die Installation „Black Matters“, die er zu diesem Anlass erstellt hat, beweist einmal mehr die künstlerische und politische Relevanz seines Werks. (S.D.)


→ 27.08.17 UNTER FREIEM HIMMEL Staatliche Kunsthalle www.kunsthalle-karlsruhe.de Caspar David Friedrich, Felsenriff am Meeresstrand, 1824 © bpk / Staatliche Kunsthalle Karlsruhe

Lire, voir, entendre le paysage à travers sept siècles de peintures, de poèmes et d’essais : un parcours pictural, littéraire et sonore qui revisite l’histoire des représentations de la nature, avec comme compagnons de voyage Caspar David Friedrich, Gustave Courbet, Paul Cézanne, Franz Marc, Paul Klee, René Magritte ou Max Ernst. (S.D.) Landschaften sehen, lesen und hören anhand von Gemälden, Gedichten und Essays aus sieben Jahrhunderten: ein malerischer, literarischer und akustischer Rundgang, der die Geschichte der Landschaftsmalerei nachzeichnet. Als Wegbegleiter stehen Caspar David Friedrich, Gustave Courbet, Paul Cézanne, Franz Marc, Paul Klee, René Magritte und Max Ernst zur Verfügung. (S.D.)

23.05.17 → 27.05.17 BALLETTWOCHE Badisches Staatstheater staatstheater.karlsruhe.de Pour la 10e fois, le ballet du Staatstheater démontre l’étendue de son savoir-faire en présentant ses dernières AGENDA ÉTÉ — 5 9

créations et des classiques du répertoire, mais aussi en ouvrant au public répétitions et échauffements. Des coulisses à la scène, une plongée dans le monde de la danse. (S.D.) Das Ballett des Badischen Staatstheaters präsentiert zum zehnten Mal die gesamte Bandbreite seines Könnens anhand einiger Neukreationen der Saison und seiner Repertoire-Klassiker, aber es gewährt dem Publikum auch Einblick in die Proben und Warm-ups der Tänzer. Genießen Sie atemberaubende Vorstellungen und einen Blick hinter die Kulissen der Tanzwelt! (S.D.)

22.07.17 → 22.10.17 OTTO BARTNING (1883-1959) Städtische Galerie www.karlsruhe.de

06.07.17 → 06.05.17 ZELTIVAL

www.tollhaus.de 23 concerts pour cet événement festif et populaire piloté par le Tollhaus. Mot d’ordre du festival cet année : fraternité et ouverture. On en a bien besoin. Une affiche éclectique nous remonte ainsi le moral : Youssou N’Dour, Shantel, Asaf Avidan, Robert Glasper Experiment et les petits foufous du Ukulele Orchestra of Great Britain. On respire ! (S.D.) Dieses Jahr wartet das vom Kulturzentrum Tollhaus veranstaltete Sommerfestival mit 23 Konzerten auf. Das diesjährige Motto lautet: Brüderlichkeit und Weltoffenheit. Genau das brauchen wir auch. Das vielseitige Programm sorgt jedenfalls für gute Laune: Youssou N’Dour, Shantel, Asaf Avidan, Robert Glasper Experiment und das flippige Ukulele Orchestra of Great Britain. Welch eine Wohltat! (S.D.)

D’Otto Bartning, architecte moderniste né à Karlsruhe, on connaît aujourd’hui surtout les églises, qu’il construisit en nombre en Allemagne entre 1933 et 1948. On connaît moins son œuvre de théoricien. Avant l’arrivée au pouvoir des nazis, il pose pourtant avec Walter Gropius les fondements de la théorie du Bauhaus (projet que ce dernier mènera finalement seul). Après le déplacement du Bauhaus à Dessau en 1925, le gouvernement de Thuringe lui propose de prendre la direction d’une nouvelle école à Weimar, la Staatliche Bauhochschule, appelée aussi justement « L’autre Bauhaus ». À travers de nombreux dessins, photographies et maquettes, l’exposition rend hommage à l’un des acteurs importants de la modernité. (S.D.) Von Otto Bartning, dem in Karlsruhe geborenen modernistischen Architekten, sind heute vor allem die vielen Kirchen bekannt, die er zwischen 1933 und 1948 in Deutschland baute. Sein theoretisches Werk ist weniger bekannt. Vor der Machtergreifung der Nazis begründete er jedoch zusammen mit Walter Gropius die Bauhaus-Theorie, die Letzterer schließlich im Alleingang umsetzte. Nachdem das Bauhaus 1925 nach Dessau umgezogen war, bot ihm die thüringische Regierung die Leitung der neuen Staatlichen Bauhochschule in Weimar an, die einfach nur „Das andere Bauhaus“ genannt wurde. Die Ausstellung würdigt diesen wichtigen Akteur der Moderne mit zahlreichen Fotografien, Zeichnungen und Modellen. (S.D.)


BADEN—BADEN

architectoniques, illuminations de la nature, pièces textuelles et musicales, films, et aussi photographies grand format présentées dans des caissons lumineux. Cette part de son œuvre est sans doute la plus connue, parce qu’aussi la plus abordable. L’artiste s’y met volontiers en scène, dans une série de clins d’œil ironiques et amoureux à la littérature, au cinéma, aux icônes de l’histoire de l’art. (S.D.)

08.07.17 → 26.11.17 RODNEY GRAHAM Museum Frieder Burda

www.museum-frieder-burda.de

Artiste protéiforme et complexe autant que réjouissant, le Canadien Rodney Graham examine depuis les années 70 notre culture occidentale. Dans des formes d’expression très variées, souvent non dénuées d’humour, il utilise malaxe et réinterprète références littéraires, philosophiques ou plastiques, de Black Sabbath à Alfred Hitchcock en passant par Sigmund Freud ou les cultures populaires. Modèles

AGENDA ÉTÉ — 6 0

Der vielschichtige und komplexe, aber auch humorvolle kanadische Konzeptkünstler Rodney Graham beschäftigt sich seit den 70er-Jahren mit unserer westlichen Kultur. In seinen vielfältigen Werken, die häufig subtilen Humor enthalten, werden literarische, philosophische und kulturgeschichtliche Referenzen wie Black Sabbath, Alfred Hitchcock und Sigmund Freud vermischt und neu interpretiert. Architektonische Modelle, Naturilluminationen, Texte und Musikstücke, Filme und großformatige Fotografien, die in Leuchtkästen präsentiert werden. Diese Ausstellung zeigt den bekanntesten Teil seiner Arbeit, der zugleich am zugänglichsten ist. Der Künstler inszeniert sich darin gerne selbst und bezieht sich liebevoll und mit einem Hauch Ironie auf Literatur, Film und die Ikonen der Kunstgeschichte. (S.D.)


© Samuel Rubio

Photo/Foto : Joergen Frank

01.06.17 → 05.06.17

A N

PFINGSTFESTPIELE Festspielhaus

www.festspielhaus.de

Avec le cinéma, la musique classique est peut-être le seul domaine capable d’allier ainsi art et élégance. Les aficionados viennent souvent de très loin, les artistes sont de véritables stars et la salle est aussi chic que le plateau. Le Festspielhaus Baden-Baden est passé maître en la matière, et ses festivals sont les plus courus de la région du Rhin Supérieur. Cette année, les Pfingstfestspiele (festival de Pentecôte) rassemblent un récital de la soprano Diana Damrau (sa Violetta fait courir les foules), une soirée Händel par Le Concert spitirituel, un concert de la méga-violoniste Anne-Sophie Mutter. Mention spéciale Zut pour la matinée musicale et littéraire du jeune et très talentueux Armida Quartett au musée Frieder Burda. (S.D.) Neben dem Kino ist die klassische Musik vielleicht die einzige Gattung, die Kunst und AGENDA ÉTÉ — 6 1

Eleganz auf so wunderbare Weise vereinen kann. Die Klassikliebhaber kommen oft von weit her angereist, die Künstler sind regelrechte Stars und der Saal ist ebenso prachtvoll wie die Bühne. Das Festspielhaus Baden-Baden ist zu einer Topadresse geworden und seine Festivals gehören zu den meistbesuchten in der Oberrheinregion. Die diesjährigen Pfingstfestspiele locken mit einem Konzert der Sopranistin Diana Damrau (ihre Violetta zieht die Gäste in Scharen an), mit Händels Feuer- und Wassermusik, von dem Orchester „Le Concert Spirituel“ aufgeführt, und einer Darbietung der Stargeigerin Anne-Sophie Mutter. Unsere besondere Empfehlung: die musikalische und literarische Matinée mit dem jungen und sehr talentierten Armida Quartett im Museum Frieder Burda. (S.D.)

P

L H C

S E C IÈ

S N A S

JUIN / JUNI

je / do ve / fr sa ma / di me / mi je / do ve / fr sa di / so

01 02 03 06 07 08 09 10 11

18:00 p  21:00

S S A

S R E P

S E N ON

DE / VON STEFAN KAEGI / DOMINIC HUBER (RIMINI PROTOKOLL)

18:00 p  21:00 12:00 p  14:15 18:00 p  21:00 18:00 p  21:00 18:00 p  21:00 18:00 p  21:00 16:00 p  21:00 17:00 p  18:00

Entrée toutes les 15 min / Einlass alle 15 Min. En français et en allemand / Auf Französisch und Deutsch

M AIL L ON TH É Â T R E D E S T R A S B OUR G SCÈ NE E UR OPÉ E NNE

maillon.eu +33 (0)3 88 27 61 81


HAGUENAU / NORD ALSACE

Festival unique sur 9 jours, L’Humour des Notes s’inscrit comme un rendez-vous culturel incontournable. Ancré dans le paysage alsacien depuis 26 ans, le festival continue d’évoluer dans une seule et même optique : le partage. À cet effet, la programmation propose un champ d’activité varié entre concerts, déambulations musicales, cirques et représentations théâtrales. Pour la troisième année consécutive, le festival met en place Le village des enfants au cœur duquel les familles pourront profiter, ensemble, d’animations diverses : éveil musical ou spectacles de la Compagnie Nicole & Martin. Klonk et Lelonk, duo à l’humour rigoureusement absurde ou encore Monsieur et Madame, spécialistes de numéros clownesques, sont attendus dans les rues de la ville d’Haguenau afin de nous offrir notre dose de rire journalière. (L.L)

AGENDA ÉTÉ — 6 2

20.05.17 → 28.05.17 L’HUMOUR DES NOTES Ville de Haguenau www.humour-des-notes.com Crédit : Klonk & Lelonk © Philippe Lux

Das einzigartige neuntägige Festival L’Humour des Notes ist eine Kulturveranstaltung, die man nicht missen sollte. Seit 26 Jahren fest in der elsässischen Lantdschaft verankert, entwickelt sich das Festival stetig unter ein und demselben Fokus fort: dem Miteinander. Zu diesem Zweck stehen vielfältige Aktivitäten, wie Konzerte, Musikveranstaltungen, Zirkusshows und Theateraufführungen auf dem Programm. Zum dritten Mal in Folge richtet das Festival das Kinderdorf Le village des enfants ein, bei dem Familien

gemeinsam an verschiedenen Aktivitäten teilnehmen können, wie zum Beispiel musikalische Früherziehung oder Vorführungen der Compagnie Nicole & Martin. Klonk et Lelonk, ein Duo voll von absurdem Humor, oder Monsieur et Madame, Spezialisten clownesker Nummern, werden auf den Straßen Haguenaus erwartet, um uns unsere tägliche Dosis Vergnügen zu bescheren. (L.L)


05.08 .17 13.08.17 → 03.09.17 → 15.08.17 FESTIVAL INTERNATIONAL 23.06.17 →  25.06.17 L’OUTRE FESTIVAL Site du Grabenloch Wissembourg L’Outre festival se déroule sous les remparts de la Cité fortifiée de Wissembourg, 3 jours de fête autour des musiques du monde. Cette année le festival accueillera l’incroyable chanteuse Lucia De Carvalho, diva du Brésil qui a déménagé en France à son adolescence et dont la musique reflète à merveille sa multiculturalité. L’Orchestre légendaire Poly-Rythmo du Bénin qui, parfaite synthèse entre musique traditionnelle, soul et funk, a ouvert la voie à l’afrobeat nigérian et au highlife ghanéen, et se qualifie de « tout puissant ». (L.L) Das L'Outre festival findet an der Stadtmauer der Festungsstadt Wissembourg statt: drei Festtage rund um Musik aus aller Welt. In diesem Jahr empfängt das Festival die wunderbare Sängerin Lucia De Carvalho, die brasilianische Diva, die in ihrer Jugend nach Frankreich gezogen ist und deren Musik ihre Multikulturalität vortrefflich widerspiegelt. Mit dabei das legendäre Orchester Poly-Rythmo aus Benin, das in einer perfekten Mischung aus traditioneller Musik, Soul und Funk dem nigerianischen Afrobeat und dem ghanaischen High-Life den Weg geebnet hat und sich als „allmächtig“ bezeichnet. (L.L) AGENDA ÉTÉ — 6 3

AU GRÈS DU JAZZ La Petite Pierre

festival-augresdujazz.com

DE MUSIQUE DE WISSEMBOURG La Nef, relais culturel (ancien couvent des dominicains) www.wissembourg-festival.com Photo—Foto: Quatuor Novus

Photo—Foto: Sébastien Bozon

Chaque année, on se fait la réflexion que décidément Au Grès du Jazz inscrit à sa programmation le fleuron du jazz contemporain. Au point qu’il nous faut l’admettre : le petit festival de cette commune des Vosges du Nord a rejoint les grands. Avec la présence cette année de Avishen Cohen, Biréli Lagrène, Jan Garbarek et Trilok Gurtu, Nils Peter Molvaer et Archie Shepp, on atteint des sommets ! (E.A.) Jedes Jahr stellt man erstaunt fest, dass das Festival „Au Grès du Jazz“ die Crème de la Crème des zeitgenössischen Jazz in seinem Programm zu bieten hat. Es besteht kein Zweifel: das kleine Festival der Gemeinde La Petite Pierre in den Nordvogesen spielt inzwischen in der Liga der Großen. Dieses Jahr sind Avishen Cohen, Biréli Lagrène, Jan Garbarek und Trilok Gurtu, Nils Peter Molvaer und Archie Shepp mit von der Partie. Der Gipfel ist erreicht! (E.A.)

Pour la 13e année consécutive, le Festival International de Musique de Wissembourg poursuit l’aventure. Plus de vingt musiciens des quatre coins du monde se produiront au cœur de la Nef afin de faire passer un moment exceptionnel au public. De Beethoven à Bach en passant par Schumann et Chopin, ces artistes inouïs réinterpréteront les classiques à leur manière. (L.L) Zum 13. Mal hintereinander setzt das Internationale Musikfestival von Wissembourg sein Abenteuer fort. Über zwanzig Musiker aus aller Welt treten im Kulturzentrum La Nef auf, um dem Publikum ein außergewöhnliches Erlebnis zu bescheren. Von Beethoven bis Bach, über Schumann und Chopin, interpretieren diese unglaublichen Musiker die Klassiker auf ihre Weise. (L.L)


STRASBOURG

01.06.17 → 11.06.17 NACHLASS. PIÈCES SANS PERSONNES MAILLON

www.maillon.eu Photo—Foto: Samuel Rubio

Comment faire entrer le réel, en tout cas des réalités diverses, sur un plateau ? Le metteur en scène suisse Stefan Kaegi ne cesse d’inventer des formes pour aborder des faits de société, pas forcément brûlants, mais qui nous échappent souvent. Pour les rendre tangibles, il fait monter sur scène les personnes concernées, qui deviennent alors experts plus que témoins. D’ailleurs, Kaegi évite la frontalité du théâtre documentaire et privilégie une scénographie qui injecte AGENDA ÉTÉ — 6 4

du sens en offrant parfois au spectateur une expérience sensible. À Strasbourg, on l’avait découvert avec Cargo Sofia, où deux routiers roumains conduisaient le public installé dans un conteneur à travers les allées obscures du port. Situation Rooms le plongeait dans un jeu vidéo grandeur nature pour questionner les manières contemporaines de faire la guerre. Nachlass nous emmène cette fois dans les espaces intimes que des personnes en fin de vie, désormais décédées, ont choisi de nous faire partager… Bouleversant. (S.D.) Wie bringt man die Wirklichkeit, oder gemindest unterschiedliche Realitäten, auf eine Bühne? Der Schweizer Regisseur Stefan Kaegi entwickelt immer wieder neue Herangehensweisen an gesellschaftliche Themen, die oftmals wenig brisant sind und unbeachtet bleiben. Um diese greifbar zu machen, holt er betroffene Menschen auf die Bühne, die von Zeugen zu Experten werden. Das Frontale

des Dokumentartheaters vermeidet Kaegi zugunsten einer sinnstiftenden Szenografie, die dem Zuschauer bisweilen sinnliche Erfahrungen vermittelt. In Straßburg entdeckten wir ihn mit Cargo Sofia, worin zwei rumänische Lkw-Fahrer das im Laderaum sitzende Publikum durch dunkle Hafengassen kutschierten. Situation Rooms versetzte seine Besucher in ein lebensechtes Videospiel, das die Methoden der modernen Kriegsführung hinterfragt. Nachlass führt uns nun in die privaten Räume verstorbener Menschen, die am Ende ihres Lebens beschlossen hatten, diese mit uns zu teilen… Überwältigend. (S.D.)


Carpates, et surtout le génial Chassol, chaînon manquant entre musique concrète et pop. Quant aux pelouses sonores au Jardin des Deux Rives, elles laissent augurer d’un bullage musical des plus jouissifs. (S.D.)

Pierre Mercier. Das an mehreren Orten stattfindende interdisziplinäre Projekt kreist um das Weitergeben als Antriebskraft und Zeugnis des Menschseins. Das MAMCS stellt Fotografien, Videos, Zeichnungen und Installationen aus, die zwischen 1980 und seinem Todesjahr 2015 entstanden, und gibt Einblicke in ein von Philosophie, Poesie und Kunstgeschichte geprägtes Werk, in dem auch Pfusch und Groteskes seinen Platz hat. Performances und ein Symposium runden das vielseitige Programm ab, das im Herbst in Lille fortgesetzt wird. (S.D.)

27.04.17 → 30.07.17 RIEN N’A JAMAIS CESSÉ DE COMMENCER MAMCS

www.musees.strasbourg.eu Visuel—Abbildung: Promenade sage, 2015

Zusammen mit der Haute École des Arts du Rhin und dem Museum für moderne Kunst in Lille (LaM) veranstalten die Straßburger Museen eine Hommage auf den Plastiker und Lehrmeister

AGENDA ÉTÉ — 6 5

08.06.17 → 18.06.17 CONTRETEMPS www.contre-temps.net

→ 25.06.17 FESTIVAL DES ARTEFACTS ZÉNITH

www.artefact.org Coup dur pour les Artefacts : la journée hip-hop du samedi a dû être annulée. Il reste toujours du bon gros rock pour se consoler. Du lourd au programme : Trust, Mastodon, Powerwolf, Anthrax, Flogging Molly, Royal Republic. Ça change des dimanches chez mémé ! (S.D.) Ein harter Schlag für ArtefactsFans: Der Hip-Hop-Tag am Samstag wird entfallen. Dafür ist das Programm vollgepackt mit soliden Rockacts wie Trust, Mastodon, Powerwolf, Anthrax, Flogging Molly und Royal Republic. Mal etwas Abwechslung zu Omas Sonntagskaffee! (S.D.)

chassol

En partenariat avec la Haute École des Arts du Rhin et le LaM, musée d’art moderne de Lille, les musées de Strasbourg rendent hommage à Pierre Mercier, plasticien et enseignant. Au cœur de ce projet pluridisciplinaire et multi-sites : la question de la transmission et du flux comme moteur et témoin de l’humain. Le MAMCS expose photographies, vidéos, dessins ou installations produits entre les années 1980 et 2015, l’année de son décès, et donne à voir une œuvre qui laisse une large place au bricolage et au grotesque, nourrie de philosophie, de poésie et d’histoire de l’art. Performances et journée d’étude complètent ce riche parcours qui se poursuivra à l’automne à Lille. (S.D.)

Das Electrogroove-Festival erfüllt erneut die Stadt mit seinen Beats. 50 Künstler entführen uns in stimulierende Klangwelten: Hugo Mendez hat die Sounds von Kap Verde im Gepäck, Petre Inspirescu legt MinimalTechno aus den Karpaten auf, und der großartige Chassol verbindet Musique concrète mit Popmusik. Musikalische Beschallung vom Feinsten versprechen nicht zuletzt die Pelouses Sonores im Jardin des Deux Rives. (S.D.)

Le festival electrogroove percute à nouveau la ville de ses beats. 50 artistes promettent de stimulants voyages sonores : Hugo Mendez et ses sons du Cap-Vert, Petre Inspirescu et sa minimale des

28.06.17 → 02.07.17 WOLFI JAZZ Fort Kléber Wolfisheim À l’heure où nous écrivions ces lignes, la programmation du pertinent et néanmoins sympathique festival n’était pas encore bouclée. Les concerts déjà annoncés laissent entendre que Wolfi veut désormais rivaliser avec les grosses machines : Popa Chubby, JJ Milteau et Eric Bibb, Jamie Cullum, Keziah Jones. Vous avez dit jazz ? (S.D.)

Beim Schreiben dieser Zeilen war das Programm des ebenso einschlägigen wie sympathischen Festivals noch nicht definitiv. Doch dass Wolfi sich nun mit den Großen messen will, lassen die bereits angekündigten Konzerte vermuten: Popa Chubby, JJ Milteau und Eric Bibb, Jamie Cullum und Keziah Jones. Hat da jemand Jazz gesagt? (S.D.)


COLMAR 29.04.17 → 10.09.17 EXPOSITION TALENTS CONTEMPORAINS 5E ÉDITION Wattwiller / Fondation François Schneider www.fondationfrancoisschneider.org

Photo—Foto: Courtesy of the artist Zhang Kechun - Galerie Paris-Beijing

« Proposer votre approche de l’eau », le thème du concours était vaste, mais entre voyage, mutation d’un territoire ou migration, il a inspiré les sept lauréats sélectionnés dans le cadre du concours « Talents contemporains », lesquels représentent la variété de la création contemporaine mondiale. (L.L)

AGENDA ÉTÉ — 6 6

„Wasser – Darstellung aus der eigenen Perspektive“: Obgleich weit gefasst, inspirierte das Thema die sieben ausgewählten Preisträger des Wettbewerbs Talents Contemporains, die die internationale Vielfalt zeitgenössischen Schaffens repräsentieren, zu Beiträgen rund um Reisen, Veränderungen der Landschaft und Migration. (L.L)


13.07.17 → 16.07.17 FESTIVAL NATALA Parc du Natala Colmar Visuel—Abbildung: Adam and the Madams

En plein dans le parc du Natala à Colmar, le festival lance sa nouvelle édition le 13 juillet pour de nouvelles découvertes sonores et musicales. Le programme promet d’être chargé : ciné-concerts à l’ancienne en mêlant film culte et musique live, baby foots endiablés ou encore apéro-concerts pour boire tout en dansant. (L.L) Ab dem 13. Juli werden wir beim Festival im Parc du Natala in Colmar viele Neuentdeckungen zu sehen und hören bekommen. Uns erwartet ein volles Programm: Filmkonzerte im alten Stil, die Filmklassiker mit Livemusik verbinden, wilde Tischfußballturniere sowie Cocktailkonzerte, um bei einem Gläschen das Tanzbein zu schwingen. (L.L)

Depuis un quart de siècle, le Festival Voix et Route Romane propose un véritable voyage à travers les musiques du MoyenÂge dans 9 lieux d’exception de la route romane d’Alsace, durant 4 week-ends. Cette année le thème sera « Le temps des fêtes », de quoi retomber dans l’ambiance de l’époque. (L.L) Seit einem Vierteljahrhundert bietet das Festival Voix et Route Romane vier Wochenenden lang Gelegenheit, die Musik des Mittelalters an neun außergewöhnlichen Orten an der Romanischen Straße hautnah zu erleben. Mit dem diesjährigen Thema „Festliche Zeiten“ lassen wir uns in die Stimmung dieser Epoche zurückversetzen. (L.L)

RODTCHENKO COLLECTION POUCHKINE

27.07.17 → 06.08.17 www.foire-colmar.com

FESTIVAL VOIX ET ROUTE ROMANE Divers sites en Alsace www.voix-romane.com Photo—Foto: Beatus

AGENDA ÉTÉ — 6 7

(E.A)

08.07.17 → 02.10.17

FOIRE AUX VINS DE COLMAR

1.09.17 → 24.09.17

Die Weinmesse in Colmar feiert dieses Jahr ihre 70. Ausgabe, und das ist schon etwas Besonderes. Da macht das Feiern gleich noch mehr Spaß (Aber bitte in Maßen!) Das Programm ist jedenfalls sehr vielversprechend: Sting, Les Pixies, die Partys „La Nuit Blanche“, „Hard Rock Session“ sowie viele weitere schöne Überraschungen, die die diesjährige Ausgabe unvergesslich machen werden!

La Foire aux Vins de Colmar célèbre sa 70e édition cette année, et ça n’est pas rien. L’occasion est d’autant plus belle de festoyer (sans excès). La programmation qui s’annonce nous y invite allégrement : Sting, les Pixies, la nuit blanche et la hard-rock session, entre autres belles surprises pour une édition explosive ! (E.A)

Musée Unterlinden Colmar musee-unterlinden.com On le sait, Alexandre Rodtchenko est particulièrement attaché à la notion même de structure que ce soit dans ses prises de vues – à l’aide des lignes de fuite –, des bâtiments et de l’espace urbain qui l’entoure, mais aussi dans ses peintures, composées de formes géométriques. Figure emblématique de l’avant-garde russe, on doit à ce touche-àtout, précurseur de génie et artiste complet, photographe, peintre, plasticien et designer, les premiers photomontages modernes, et cela dès le début des années 20. Nous venant tout droit du musée des Beaux Arts de Moscou, la collection Pouchkine met en valeur, au

travers d’une centaine de travaux la variété d’une œuvre rayonnante.(M.K) Alexander Rodtschenko legt bekanntermaßen großen Wert auf die Präsenz einer Struktur, sowohl in seinen Aufnahmen, mithilfe von Fluchtlinien, als auch bei Gebäuden und dem städtischen Raum, der ihn umgibt, ebenso wie in seinen Gemälden, die sich aus geometrischen Formen zusammensetzen. Dieser Tausendsassa (Fotograf, Maler, Bildhauer und Designer) ist eine emblematische Figur der russischen Avantgarde und der Vorläufer des AllroundKünstlers, dem wir die ersten modernen Fotomontagen verdanken, und zwar bereits seit den frühen 20er-Jahren. Die Sammlung Puschkin, die direkt aus dem Moskauer Museum für Bildende Künste zu uns kommt, führt mit rund hundert Exponaten die Vielfalt seines bemerkenswerten Gesamtwerks vor Augen.(M.K)


FREIBURG 21.06.17 → 25.06.17 HUMAN TRADE NETWORK, DAS TREFFEN Theater Freiburg www.theater.freiburg.de Visuel—Abbildung: Indian Ensemble Theater

Quatre ensembles théâtraux venus d’Allemagne, d’Inde, du Burkina Faso et de Roumanie ont été invités à réfléchir sur la question du trafic et de l’exploitation des humains. Ce travail commun de recherche et de réflexion, qui a commencé en 2015, aboutit à quatre productions, toutes présentées au Théâtre de Freiburg. (L.L) Vier Theaterensembles aus Deutschland, Indien, Burkina Faso und Rumänien haben sich mit dem Problem des Menschenhandels und der Arbeitsausbeutung auseinandergesetzt. Diese gemeinsamen Recherchen und Überlegungen, die 2015 begannen, haben zu vier Produktionen geführt, die im Theater Freiburg aufgeführt werden. (L.L)

25.05.17 → 24.09.17 GUTES STERBEN, FALSCHER TOD Museum für neue Kunst www.freiburg.de Photo—Foto: Taryn Simon. Courtesy Gagosian Gallery

La mort est inévitable. C’est ce qui a poussé l’humain, à s’imaginer, à quoi « l’autre côté » pouvait bien ressembler. L’exposition Gutes Sterben, Flancher Tod réunit une vingtaine d’artistes autour de ce questionnement, l’art devient leur terrain d’expression pour s’imaginer leur propre fin, l’anticiper ou la caricaturer. (L.L) Der Tod ist unausweichlich. Das treibt die Menschen dazu, sich auszumalen, wie das „Jenseits“ aussehen könnte. Die Ausstellung „Gutes Sterben - Falscher Tod“ zeigt die Werke von etwa 20 Künstlern, die sich mit dieser Frage auseinandergesetzt haben. Die Kunst dient ihnen als Mittel, um die Vorstellung vom eigenen Lebensende auszudrücken, es zu antizipieren und zu karikieren. (L.L)

AGENDA ÉTÉ — 6 8

05.07.17 → 23.07.17 ZELT-MUSIKFESTIVAL Freiburg www.zmf.de Photo—Foto: Yann Orhan

Chargé d’histoire et de singularité, le Zelt-MusikFestival s’attache, depuis 1983, à offrir à son public des concerts variés dans une atmosphère extraordinaire. L’ambiance unique de ce festival, avec son cirque géant, s’inscrit pendant 19 jours, dans un environnement naturel–sur le terrain du Mundenhof– avec une programmation constituée de stars internationales : après quelques années d’absence, Anastacia ou encore Amy Macdonald referont leur

apparition sur scène. L’Australien RY X, viendra quant à lui, apporter un brin de sensibilité et de douceur, au beau milieu de la frénésie ambiante. (L.L) Das geschichtsträchtige und einzigartige ZeltMusik-Festival begeistert die Besucher seit 1983 mit vielfältigen Konzerten in einem außergewöhnlichen Ambiente. Nicht nur die besondere Atmosphäre dieses 19-tägigen Festivals begeistert, das neben dem Tiergehege Mundenhof in einer Zeltstadt im Grünen stattfindet, sondern auch das abwechslungsreiche Programm mit internationalen Stars: Nach einigen Jahren Abwesenheit stehen Anastacia und Amy Macdonald wieder auf der Bühne. Der Australier RY X wird die frenetische Stimmung während des Festivals um einen Hauch Sensibilität und Zärtlichkeit bereichern. (L.L)


TNS 15 + 16.07.17 SEA YOU FESTIVAL Seestrasse Freiburg-im-Breisgau www.seayou-festival.de Photo—Foto: Paul Kalkbrenner

Pour sa quatrième édition, le Sea You Festival se transforme, en une véritable « Beach Republic » réunissant tout le gratin de la musique électronique. Adam Beyer, Thylacine, Maceo Plex ou encore l’incroyable Paul Kalkbrenner seront présents sur scène pour deux jours au bord du lac Tunisee à Freiburg. (L.L)

Für seine vierte Ausgabe verwandelt sich das Sea You Festival in eine regelrechte „Beach Republic”, in der sich die Crème de la Crème der Elektromusik versammelt. Adam Beyer, Thylacine, Maceo Plex oder der unglaubliche Paul Kalkbrenner werden bei dem Festival am Tunisee in Freiburg zwei Tage lang für gute Laune sorgen. (L.L)

Le Radeau de la Méduse

Texte Georg Kaiser Mise en scène Thomas Joly 1er | 11 juin

03 88 24 88 24 | www.tns.fr | #LeRadeau AGENDA ÉTÉ — 6 9

© Jean-Louis Fernandez


MULHOUSE

01.06.17 → 27.08.17 A WORLD NOT OURS Kunsthalle www.kunsthallemulhouse.com Photo—Foto: Aslan Gaisumov, Volga, 2015

L’exposition collective A World Not Ours se consacre à un sujet de société plus que récurrent ces dernières années : la crise des réfugiés. Entamée l’été dernier à l’Espace Pythagorion de la Schwarz Foundation, sur l’île de Samos en Grèce, la première partie de cette exposition était consacrée au long voyage qu’entreprennent les réfugiés pour fuir la guerre. Le deuxième volet de cette exposition s’attache au second périple des réfugiés : l’accueil et leur arrivée sur une « terre promise » bien différente de celle qu’ils avaient fantasmée. (L.L) Die Gruppenausstellung A World Not Ours widmet sich einem gesellschaftlichen Thema, das in den letzten Jahren zunehmend in den Vordergrund gerückt ist: die Flüchtlingskrise. Der

AGENDA ÉTÉ — 7 0

erste Teil der Ausstellung, der letzten Sommer im Pythagorion Kunstraum der Schwarz Foundation auf der Insel Samos in Griechenland eröffnet wurde, befasst sich mit der langen Reise, die die Flüchtlinge auf sich nehmen, um dem Krieg in ihrer Heimat zu entkommen. Der zweite Teil konzentriert sich auf die Ankunft und den Empfang der Flüchtlinge im „gelobten Land“, das ganz anders ist, als sie es sich vorgestellt haben. (L.L)


l’édition 2017 de Scènes de rue promet un voyage sensationnel entre ciel et sol. Sensation forte de rigueur, les CirkVost et Inextremiste enverront les spectateurs en l’air avec un spectacle au dessus des têtes.

10.06.17 → 13.06.17 MULHOUSE 017 Ville de Mulhouse www.mulhouse.fr Photo—Foto: Benjamin Tejero

15.06.17 → 17.09.17

„Den Kopf in den Sternen und die Füße fest auf der Erde“, so lautet das Motto des Straßenfestivals Scènes de rue 2017. Eine Reise der Sinne zwischen Himmel und Erde steht bevor und Gänsehaut ist mit CirkVosk und Inextremiste garantiert, denn hier werden die Zuschauer mit akrobatischen Luftnummern mit in den Himmel genommen.

JARBAS LOPES Crac Altkirch

www.cracalsace.com Transformée en biennale en 2010, Mulhouse 017 rend compte de la vitalité de la jeune création contemporaine en partenariat avec le Kunsthalle ou la Filature au sein d’un ensemble européen. Un nouveau prix fait son apparition, le prix Novo, lequel offre une publication dans le magazine culturel du Grand Est. (L.L) Die Ausstellung „Mulhouse 017“, die 2010 in eine Biennale umgewandelt wurde, zeugt von der Vitalität junger zeitgenössischer Künstler aus Europa, deren Werke in Zusammenarbeit mit La Kunsthalle Mulhouse und La Filature ausgestellt werden. Im Rahmen dieser Ausstellung wird der neue Preis Novo verliehen, der dem Gewinner eine Veröffentlichung in der gleichnamigen Kulturzeitschrift der Region Grand Est beschert. (L.L)

Visuel—Abbildung: Jarbas Lopes, Shock Painting, 2011.

On le connaît pour ses projets communautaires, Jarbas Lopes s’appuie sur des démarches collaboratives pour créer, s’inspirer de la culture populaire et s’approprier les matériaux du quotidien des populations locales de son pays. (L.L)

Der für seine

Gemeinschaftsprojekte bekannte Künstler Jarbas Lopes beschäftigt sich mit der sozialen Interaktion. Er schöpft seine Inspiration aus der Populärkultur und bezieht sein künstlerisches Material aus dem alltäglichen Lebenskontext der regionalen Bevölkerung seines Landes. (L.L)

13.07.17 → 16.07.17 SCÈNES DE RUE Ville de Mulhouse www.scenesderue.fr Photo : Cirque Inextremiste

« La tête dans les étoiles et les pieds sur terre », et pour cause, AGENDA ÉTÉ — 7 1

03.08.17 → 26.08.17 FESTIVAL MÉTÉO Mulhouse www.festival-meteo.fr

Qu’on se le dise : le festival Météo – anciennement Jazz à Mulhouse – reste l’un des plus beaux rendez-vous pour tous les amateurs d’un jazz qui frictionne les oreilles, qui sature et qui dérange, bref qui ouvre. Derrière les experts du genre, avec la présence exceptionnelle du guitariste Marc Ribot, les mythiques Pere Ubu de David Thomas ou des saxophonistes Evan Parker et Peter Brötzmann, c’est plus qu’une scène qui se révèle d’année en année : c’est une

attitude frondeuse. C’est la volonté d’en découdre avec la vie, tragiquement et de manière sublime, en suivant d’autres voies, vers d’autres aventures que celles qu’on cherche à nous imposer sans cesse. Un festival salutaire, à bien des égards. (E.A.) Damit das klar ist: das Festival Météo – das früher „Jazz à Mulhouse“ hieß – ist nach wie vor einer der schönsten Termine für Jazzliebhaber, die sich gern die Ohren kitzeln lassen und sich für einen sättigenden, verstörenden Jazz begeistern, der alle Sinne weckt. Die etablierten Künstler dieses Genres, darunter der Gitarrist Marc Ribot, der dieses Jahr ausnahmsweise präsent sein wird, die mythische Band Pere Ubu von David Thomas oder die Saxophonisten Evan Parker und Peter Brötzmann sind mehr als die Vertreter einer Szene, die wir Jahr für Jahr ein wenig mehr entdecken können: Sie sind Rebellen! Dahinter steckt der Wille, dem Leben die Stirn zu bieten, auf tragische und erhabene Weise, indem man neue Wege geht und sich auf andere Abenteuer einlässt als auf die, die man uns ständig aufzuzwingen versucht. Ein in vielerlei Hinsicht heilsames Festival. (E.A.)


WEIL AM RHEIN LÖRRACH SAINT-LOUIS

06.07.17 → 30.07.17 STIMMEN FESTIVAL Lörrach

www.stimmen.com/festival Visuel—Abbildung: Grace Jones © Andrea Klarin

AGENDA ÉTÉ — 7 2

Depuis 1994, les rues de la ville de Lörrach pendant le Stimmen Festival font office de scène et de nombreux concerts se déroulent dans 9 endroits stratégiques comme la Marktplatz ou le Théâtre La Coupole Saint-Louis. Après avoir accueilli des artistes tels que Lenny Kravitz ou Patti Smith, le Stimmen Festival place encore la barre très haute en matière de programmation, avec la présence cette année de l’illustre – et trop rare ! – chanteuse, actrice et mannequin, Grace Jones. Un événement en soi ! (L.L)

Seit 1994 verwandelt sich Lörrach einmal im Jahr in eine große Bühne, und neun zentrale Orte wie der Marktplatz oder das Théâtre La Coupole in Saint-Louis werden zum Schauplatz zahlreicher Konzerte. Nachdem sich hier bereits Künstler wie Lenny Kravitz und Patti Smith die Ehre gegeben haben, kündigt das Stimmen Festival erneut ein hochkarätiges Programm an, dieses Jahr mit der namhaften –und äußerst ungewöhnlichen– Sängerin, Schauspielerin und Model Grace Jones. Ein Event für sich! (L.L)


10.06.17 → 08.10.17 MANISH NAI Fondation FernetBranca | St Louis

fondationfernet-branca.org Visuel—Abbildung: Manish Nai, Sans titre, bois, jute indigo, 2016

Au moment où la figuration s’impose en Inde, l’artiste Manish Nai renoue avec la radicalité de l’abstraction. Ses œuvres en relief, pas si éloignées de motifs géométriques sculptés, s’appuient sur une technique particulière : un art subtil réalisé à partir d’éléments de jute colorée, tricotés et assemblés de manière complexe et précise. Il en résulte une familiarité avec une forme artisane sensuelle à bien des égards. (E.A.) Zu einem Zeitpunkt, wo sich in Indien die figurative Malerei durchsetzt, kehrt der Künstler Manish Nai zurück zur Radikalität der Abstraktion. Seine Reliefs, die geometrischen Skulpturen ähneln, basieren auf einer besonderen Technik: ein subtiles Geflecht aus gefärbter Jute, komplex und präzise gestrickt. Kunst, die mit der Sinnlichkeit des Handwerks anknüpft und so Nähe zum Betrachter schafft. (E.A

14.07.17 → 24.09.17 ETTORE SOTTSASS Vitra Design Museum www.design-museum.de

L’homme qui aurait eu 100 ans aujourd’hui reste dans la légende : Ettore Sottsass, signataire de la machine à écrire Valentine et fondateur du groupe Memphis, a réussi à bousculer les codes et renouvelé l’approche du design. Esprit anticonformiste, l’artiste italien se revendiquait comme un architecte et affirmait que « l’art se regarde et l’architecture, on vit dedans ». Haut en couleurs, les meubles, œuvres et bâtiments qu’il a conçus tout au long de sa carrière s’imposent dans l’espace avec une incroyable liberté. L’exposition au Vitra Design Muséum illustre et explore la complexité de cet homme aux multiples facettes qui a envisagé le design comme une façon non pas de « donner forme à un produit », mais bien de « débattre de la vie ». (L.L)

AGENDA ÉTÉ — 7 3

Er wäre in diesem Jahr 100 Jahre alt geworden und ging in die Geschichte ein: Ettore Sottsass, dem Designer der Schreibmaschine Valentine und Gründer der Gruppe Memphis, gelang es, Konventionen zu überwinden und Design neu zu definieren. Der nonkonformistische italienische Künstler bezeichnete sich als Architekt und erklärte: „Kunst ist zum Betrachten da und Architektur zum Darinleben“. Die farbenfrohen Möbel, Gegenstände und Gebäude, die er im Laufe seiner Karriere entwarf, dominieren den Raum mit einer ungeheuren Freiheit. Die Ausstellung im Vitra Design Museum veranschaulicht und erforscht das Werk des vielseitigen Künstlers, der unter Design nicht verstand, „Produkten eine Form zu geben“, sondern „das Leben zu diskutieren“. (L.L)


BASEL 28.05.17 → 01.10.17 WOLFGANG TILLMANS Fondation Beyeler Riehen (Basel)

www.fondationbeyeler.ch Photo—Foto: © Wolfgang Tillmans

Ses photographies sont devenues iconiques, en vingt ans, Wolfgang Tillmans est parvenu à se construire une réputation d’artiste éclectique. Sa complexité artistique et sa capacité à capter l’instant présent, l’énergie de personnes, d’objets ou de situations, constituent sa marque de fabrique. Inventeur d’un nouveau langage iconographique, il arpente les frontières de la photographie : du sublime de la nature au vaste monde urbain, il s’attaque parfois à une vision abstraite des choses qui nous pousse à porter un regard différent sur ce qui nous entoure. L’exposition réunira 200 travaux photographiques de l’artiste réalisés entre 1989 et 2017 montrant ainsi la complexité de son art, la beauté de son monde, à la fois irrésistible et effrayante. (L.L) Seine Fotografien haben mittlerweile Kultstatus. In zwanzig Jahren ist es Wolfgang Tillmans gelungen, sich ein Image als vielseitiger Künstler aufzubauen. Seine Markenzeichen sind sein Facettenreichtum und seine Fähigkeit, den einen Moment und die Kraft von Personen, Objekten und Situationen

AGENDA ÉTÉ — 7 4

einzufangen. Als Erfinder einer ganz neuen Bildsprache, lotet er immer wieder die Grenzen der Fotografie aus. Sein Repertoire umfasst sowohl die schiere Schönheit der Natur, als auch das vielfältige Stadtleben; manchmal führt er uns die abstrakten Seiten unserer Umwelt vor Augen, die uns dazu bringen, sie mit anderen Augen zu sehen. Die Ausstellung

wird 200 fotografische Werke des Künstlers umfassen, die zwischen 1989 und 2017 entstanden sind und sowohl die Komplexität seiner Kunst, als auch die Schönheit seiner Welt zeigen, die zugleich unwiderstehlich und beängstigend ist. (L.L.)


16.06.17 → 02.07.17 SOLSBERG FESTIVAL Klosterkirche Olsberg Basel www.solsberg.ch Photo—Foto: Uwe Arens

15.06.17 → 18.06.17 ART BASEL Messe Basel Messeplatz /Basel www.artbasel.com

Visuel—Abbildung: Stevenson / Robin Rhode, Evergreen (Detail), 2017 / Courtesy the artist and Stevenson Gallery, Cape Town and Johannesburg

Art Basel n’en est pas à son coup d’essai, fondée en 1970, elle a connu un franc succès dès ses débuts. Pour sa 48e édition, nous n’attendons pas moins de 4 000 artistes du monde entier dans la capitale culturelle de Suisse mais aussi à Miami et Hong-Kong. Plus de 34 pays différents seront représentés pendant deux jours, offrant aux visiteurs une palette complète d’art moderne et contemporain. Peinture, dessins, sculpture, installations, performances artistiques, graphisme, photographie et art digital, il y en aura pour tous les goûts. (L.L)

Die Art Basel wurde 1970 gegründet und erfreut sich seitdem größter Beliebtheit. Zur 48. Art Basel werden nicht weniger als 4.000 Künstler aus der ganzen Welt erwartet, nicht nur in der Kulturhauptstadt der Schweiz, sondern auch in Miami und Hong-Kong. Mehr als 34 Länder werden während der zwei Tage vertreten sein und den Besuchern einen umfangreichen Überblick über die moderne und zeitgenössische Kunst bieten. Die Palette reicht von Malerei, Zeichnung und Bildhauerei, über Installationen und künstlerische Darbietungen, bis zu Grafiken, Fotografie und digitaler Kunst. Für jeden ist etwas dabei. (L.L)

AGENDA ÉTÉ — 7 5

Le crédo de Sol Gabetta, l’incroyable violoncelliste : « Faire de la musique avec des amis dans une atmosphère unique. » C’est pourquoi, elle invite, depuis douze ans maintenant, ses amis musiciens au festival qu’elle a créé, Le Solsberg Festival. De Vivaldi à Debussy en passant par Mozart et Beethoven, aucun compositeur n’échappe à ce prestigieux festival. (L.L) „Bei einmaliger Atmosphäre mit Freunden musizieren“, so lautet das Kredo der Ausnahme-Cellistin Sol Gabetta. Und so lädt sie nun schon seit zwölf Jahren ihre Musikerfreunde zu dem Festival ein, das sie selbst gegründet hat: dem Solsberg Festival. Von Vivaldi, über Beethoven und Mozart, bis hin zu Debussy, kein Komponist wird auf diesem prestigeträchtigen Festival ausgelassen (L.L)


BASEL

05.10.17 → 03.12.17 CULTURESCAPES GRIECHENLAND Basel

www.culturescapes.ch Visuel—Abbildung: Dimitri Papaioannou au Teatro Olimpico de Vicence

AGENDA ÉTÉ — 7 6

Mettre en avant la culture d’un pays d’Europe de l’Est, telle était la volonté de Culturescapes. Au fur et à mesure de son évolution, le festival a étendu son champ d’action en présentant la Chine, Israël et plus récemment l’Islande (2015). La manifestation, qui s’est désormais transformée en biennale, mettra cette année la Grèce à l’honneur, avec notamment la présence exceptionnelle du chorégraphe Dimitri Papaioannou. (L.L) Die Kultur eines osteuropäischen Landes in den Vordergrund stellen, das war das Ziel von Culturescapes. Im Laufe seiner Entwicklung hat das Festival seinen Aktionsradius erweitert, um auch China, Israel und Island (2015) vorzustellen. Die Bewegung, die sich mittlerweile in eine Biennale verwandelt hat, wird dieses Jahr Griechenland in den Fokus stellen. Insbesondere wird der Choreograph Dimitris Papaioannou zugegen sein. (L.L.)


chicmedias éditions

10.08.17 → 12.08.17

Collection desseins

OPEN AIR BASEL La collection desseins laisse libre cours aux artistes : photographes, plasticiens ou illustrateurs en publiant leurs carnets. Une adresse au corps, à la nudité, à la sexualité voire à la pornographie.

Kaserne Basel

www.openairbs.ch Photo—Foto: Matthias Willi

Depuis 2009, les abords de la Kaserne prennent de joyeux airs de salle de concert et se transforment en un lieu de fête et de convivialité. Danser les pieds dans l’herbe dans les jardins de la caserne lors des après-midis Nomidance !, s’extasier devant Chinese Man ou Mammùt, puis prolonger sa nuit pendant les after-party : tel sera le programme pendant les trois jours du festival Open Air Basel. En plus de son aspect convivial, l’occasion de belles prises de conscience dans la mesure où le festival collabore depuis ses débuts avec l’association suisse Viva con Agua qui promeut l’accès à l’eau potable pour tous. De quoi défendre une cause en alliant musique et un brin d’humanité. (L.L)

Seit 2009 verwandelt sich das Gelände um die Kaserne Basel in einen Konzertsaal, und es herrscht Feierlaune und fröhliches Beisammensein. Während der Nomidance!Nachmittage lädt das Festival zum Tanz und Relaxen auf der Wiese in den Kasernengärten, später wird Chinese Man und Mammùt zugejubelt und schließlich klingt die Nacht bei einer Aftershow aus, so, oder so ähnlich sieht das Programm für die drei Festivaltage des Open Air Basel aus. Und vor allem kann man die Geselligkeit auch noch mit gutem Gewissen genießen, denn seit seinen Anfängen arbeitet das Festival mit dem Schweizer Netzwerk Viva con Agua zusammen, das sich für Zugang zu Trinkwasser für Alle einsetzt. So lässt es sich gerne für eine gute Sache einsetzen: mit einer Kombination aus Musik und Menschlichkeit. (L.L)

LOT ET SES FILLES

Peter Knapp et Emmanuel Abela 116 pages

Prix souscription

28€ au lieu de 33€ + frais de port offerts

À commander sur www.shop.zut-magazine.com Disponible en librairie : début Juin

AGENDA ÉTÉ — 7 7

12, rue des Poules - Strasbourg - 03 67 08 20 87


www.mode-zinser.de

OFFENBURG


Set Design Myriam Commot-Delon — Photo/Foto Alexis Delon / Preview

Tendances Trends


Photographe — Fotograf Alexis Delon / Preview Réalisation — Umsetzung Myriam Commot-Delon

Perfume days. Mannequin — Model Juliette Frattaglia / Up Models www.dmg-paris.com Coiffeur  —  Hairstylist Gregory Alcudia / Avila www.avila-coiffure.com Maquillage et manucure — Make-up und Nageldesign Maili Nguyen / Avila www.avila-coiffure.com Post-prod — Postproduktion Emmanuel Van Hecke www.preview.fr Assistante mode — Assistenz Lisa Santi Décoration végétale —  Pflanzendeko www.locationdeplantesvertes.com

Robe zippée au dos, veste à imprimé vichy — Kleid mit Reißverschluss am Rücken, Jacke mit Vichy-Muster Isabel de Pedro, Bloch Gensburger, Colmar.



Combinaison pantalon à haut smocké — Jumpsuit mit gesmoktem Oberteil Fuzzi | La Corrida, Colmar. Sandales plates brodées — Flache Sandalen, bestickt Aquazzura | Ultima, Strasbourg. Pendentif en or et turquoise — Anhänger aus Gold und Türkisstein Eric Humbert. Bracelets en coton et lurex tissé main Fleur Simone — Armbänder Fleur Simone aus Baumwolle und Lurex, handgeflochten Stéphanie Convercy — Dress Code Shop, Colmar. Bracelet en laiton et pompon — Armreifen aus Messing mit Bommeln Maïli’s Mood Avila, Strasbourg.


Combinaison pantalon — Jumpsuit G-Star Raw, Strasbourg. Sandales — Sandalen Dolce & Gabbana Ultima, Strasbourg. Pendentif en or et turquoise —Anhänger aus Gold und Türkisstein Eric Humbert.


Chemise en coton et viscose Lima, short en denim — Hemd Lima aus Baumwolle und Viskose, Shorts aus Denim Sessùn + bracelets en coton et lurex tissé main Fleur Simone — Armbänder Fleur Simone aus Baumwolle und Lurex, handgeflochten Stéphanie Convercy | Dress Code Shop, Colmar. Bracelet en laiton et pompons Armreifen aus Messing mit Bommeln Maïli’s Mood | Avila, Strasbourg. Sandales cloutées —Sandalen mit Nietenbesatz. Isabel Marant | Ultima, Strasbourg. Pendentif en or et turquoise — Anhänger aus Gold und Türkisstein Eric Humbert.


Perfecto en cuir — Perfecto Lederjacke Giorgio, jean — Jeans Armani Jeans, débardeur — Top Vittoria Bloch Gensburger, Colmar. Sandales — Sandalen Dolce & Gabbana | Ultima, Strasbourg. Lunettes plaqué or rose et fait main en France Ivy Sun —  Brille Ivy Sun, rosévergoldet und handgefertigt, made in France Edwardson Lunetttes, Colmar + Le Lunetttier, Mulhouse/ Mülhausen.


Maillot de bain bustier — Bikini Fuzzi | La Corrida, Colmar. Sandales en raphia et talons brodés — Sandalen aus Bast mit bestickten Absätzen Aquazzura | Ultima, Strasbourg.


Top en soie et short lacé — Top aus Seide und Schnürshorts Iro | Ultima, Strasbourg.


Robe housse en popeline imprimée camouflage — Shirtkleid aus Popeline mit Camouflage-Muster MM6 La Corrida, Colmar. Clutch XXL en raphia — XXL-Clutch aus Bast MM6 La Corrida, Colmar. Sandales lacées en daim  — Schnürsandalen aus Wildleder Saint Laurent Ultima, Strasbourg.


Robe dos nu en coton safran — Rückenfreies Kleid aus SafranBaumwolle Sessùn Dress Code Shop, Colmar. Sandales à talons brodés — Sandalen mit besticktem Absatz Aquazzura + sandales — Sandalen Dolce & Gabbana Ultima, Strasbourg.


Z UT Tendances Trends

Up to date

Une panoplie ultra « glassy » pour surfer sur l’asphalte. Eine ultrasmoothe Ausrüstung, um elegant auf dem Asphalt zu surfen.

Par/Von Myriam Commot-Delon

1

3

5

2

4

6

1 | Point break

3 | Plug

5 | Wax

Sweatshirt en coton, collab Cuisse de Grenouille X Bungalow.

Sac business Remix en toile imperméable et cuir à tannage végétal, Bleu de Chauffe.

Coupe-vent repliable Strett à sac à dos détachable, design Aitor Throup for G-Star Raw.

Sweatshirt aus Baumwolle, Zusammenarbeit zwischen Cuisse de Grenouille und Bungalow.

Business-Tasche Remix aus wasserabweisendem Stoff und pflanzlich gegerbtem Leder, Bleu de Chauffe.

Faltbare Windjacke Strett, lässt sich in einen Rucksack verwandeln, Design Aitor Throup for G-Star Raw.

Bungalow-Gallery Stiftstraße 1A | Stuttgart www.bungalow-gallery.com

Algorithme La Loggia 6, rue Gutenberg | Strasbourg www.algorithmelaloggia.com

G-Star Raw 9, rue du Dôme | Strasbourg www.g-star.com

2 | Regular

4 | Nose

6 | Tube

Pantalon chino en toile de coton, collection Antonio Banderas x Selected. Chino-Hose aus Baumwolle, Kollektion Antonio Banderas x Selected.

Lunettes solaires Superfarer façon écaille, Superdry. Sonnenbrille Superfarer in Schildpatt-Optik, Superdry.

Sneakers NMD CS1 Primeknit, Adidas.

Selected CC Das Gerber, Tübinger Str. 28 Stuttgart www.selectedhomme.com

Superdry 10, rue des Grandes Arcades Strasbourg www.superdry.com 90

Save our Sole Erbprinzenstr. 26 Karlsruhe www.saveoursole.de


https://www.etsy.com/fr/shop/louloudicosta

coiffeurs indĂŠpendants

69, rue des Grandes Arcades 67000 Strasbourg - 03 88 23 05 43


Sélections Die Auswahl der Redaktion OPENING NEUERÖFFNUNG

Man Men Ultima 16, rue de la Mésange Strasbourg +33 (0)3 88 64 88 67 Philippe et Michèle Moubarak, incontournables activistes de la mode luxe et créateurs à Strasbourg, viennent d’ouvrir une nouvelle boutique, entièrement consacrée à la mode masculine. Leurs labels ? La collection capsule PÉ 2017 d’OffWhite, McQ, Fendi, Acne Studios, Plein Sport, Numero 21, Zoé Karssen ont rejoint les lignes Moncler, Givenchy, Balenciaga, Dsquared2, Stone Island ou Belstaff… Un vestiaire global, escorté par une sélection aboutie de sneakers et souliers Hogan, Tod’s, Jimmy Choo ou Church’s. (M.C.D) Die Straßburger Modeschöpfer Philippe und Michèle Moubarak, unermüdliche Vorkämpfer der Luxusmode, haben eine neue Boutique eröffnet, die sich ausschließlich der Männermode widmet. Ihre Labels? Die Kapselkollektion Frühjahr / Sommer 2017 von Off-White, McQ, Fendi, Acne Studios, Plein Sport, Numero 21 und Zoé Karssen gesellen sich zu Linien wie Moncler, Givenchy, Balenciaga, Dsquared2, Stone Island oder Belstaff… Abgerundet wird das vielfältige Sortiment durch eine feine Auswahl an Sneakers und Schuhen von Hogan, Tod’s, Jimmy Choo und Church’s.

Photo—Foto Alexis Delon / Preview

92


BIJOUX / SCHMUCK

Amour, amour…

Nos doigts agiles vont adorer les délicieuses bagues de la créatrice allemande Susanne Schneider. Inspirée par ses voyages, elle se ressource et cisèle à la main dans son atelier de la Forêt Noire d’irrésistibles bijoux. Notre préféré ? Makiko, une bague simplissime au disque nu et fantomatique. (M.C.D) — Bague Makiko, disponible en argent, argent plaqué or 18 carats et argent oxydé noir, 120 €. Family Tree Shop

Eine Liebesgeschichte… Die entzückenden Ringe der deutschen Schmuckdesignerin Susanne Schneider bringen unsere zarten Finger optimal zur Geltung. Die Inspiration für ihre unwiderstehlichen Schmuckstücke, die sie in ihrem Schwarzwälder Atelier von Hand ziseliert, holt sie sich auf ihren Reisen. Unser Lieblingsmodell? Makiko, ein schlichter Ring mit einem puristischen, runden Ringkopf. (M.C.D) — Ring Makiko, erhältlich in Silber, Silber mit 18 Karat Gold plattiert und oxidiertem Silber (schwarz), 120 €. Family Tree Shop

Rüppurrer Str. 25 Karlsruhe www.familytreeshop.de www.suschneider.de

ACCESSOIRES

Bien emballés Du jean à nos pieds, oui mais délavé, couture et chapeauté d’un nœud XXL, s’il vous plaît ! Oui, je parle bien des slip-on à plateforme Bow en denim délavé du créateur new-yorkais Joshua Sanders, aux pieds de toutes les fashionistas aimant galoper stylé. (M.C.D.)

Hübsch verpackt Jeans trägt man nun an den Füßen, und zwar als verwaschenen Damenschuh mit einer XXLSchleife obendrauf! Richtig, es geht um die Plateau-Slip-Ons Bow aus gebleichtem Denim des New Yorker Modeschöpfers Joshua Sanders, mit denen wir Fashionistas stylisch unterwegs sind.

Antora Selection Lichtentaler Str. 7 Baden-Baden www.antoraselection.com

93


OUTLET

Noch mehr Mode!

It mag ! Quand un outlet rencontre un grand magasin, le résultat est étonnant et promet son lot de bonnes affaires ! Fin juin, le centre de marques de Roppenheim accueillera une boutique Galeries Lafayette ! Sur 500 m2, l’espace sera dédié aux anciennes collections des marques propres de prêt-à-porter femme et homme du grand magasin ainsi que des griffes qui viendront compléter l’offre du centre. Happy ! (C.L)

Wenn ein großes Warenhaus ein Outlet eröffnet, verspricht das eine Menge guter Schnäppchen! Ende Juni wird im Style Outlet Roppenheim eine Filiale der Galeries Lafayette eröffnet. Auf der 500 m2 großen Fläche werden vergangene Kollektionen der hauseigenen Prêt-à-porter-Marke für Damen- und Herrenmode sowie weitere berühmte Marken zum Verkauf angeboten. Wir freuen uns! (C.L) Ouverture des Galeries Lafayette à Roppenheim The Style outlets, fin juin. Neueröffnung einer Filiale der Galeries Lafayette im Style Outlet Roppenheim. www.roppenheim.thestyleoutlets.fr

94



Brauerei. Gastronomie. Brauerlebnis. Brasserie. Restauration. ExpĂŠrience. GutenbergstraĂ&#x;e 3 - Offenburg www.brauwerk-baden.de


Set Design Myriam Commot-Delon — Photo/Foto Alexis Delon / Preview

Lifestyle


Z UT Lifestyle

L'héritage Par Cécile Becker Portrait Henri Vogt

98

Mack Rides existe depuis 1780, et est devenu au fil du temps, leader mondial de la conception et de la fabrication d’attractions ; Europa-Park a été élu plusieurs fois meilleur parc au monde… 8 générations plus tard, la famille Mack enchaîne les succès. Interview de Thomas Mack, en charge de l’hôtellerie, de la restauration et de l’événementiel, fier organisateur des Night.Beat.Angels, l’une des nombreuses animations qui, chaque année, renouvèlent l’offre du parc.


Enfant, comment avez-vous compris l’histoire d’Europa-Park ? Dès que j’ai été en âge de comprendre ce qui se passait, j’ai su que mon grandpère et mon père avaient de grands projets pour l’entreprise familiale et qu’ils ne cesseraient d’en avoir. Ça a été très tôt une fierté pour moi de savoir que nous vendions nos attractions jusqu’aux États-Unis, que d’autres enfants du monde entier s’amusaient sur nos manèges [Mack Rides existe depuis 1780, ndlr]. La décision de mon grand-père, de mon père et de mon oncle [Franz, Roland et Jürgen Mack, ndlr] de construire ce parc en 1975 a été déterminante pour notre développement. Celle de mon père de concevoir ce parc autour de l’idée européenne – qui n’était pas, à l’époque, comprise par tous – également. Nous sommes très attachés à notre famille et au parc : il y a toujours un Mack dans le parc. Je crois que les gens le ressentent quand ils entrent ici : nous sommes très attachés à notre entreprise et notre premier but est que les gens l’apprécient autant que nous. À quoi ressemblait votre vie d’enfant ici ? Imaginez ! Être enfant et vivre dans un parc d’attractions a été phénoménal ! Tous mes camarades de classe voulaient être mes amis [Rires]. J’ai pu explorer le parc de fond en comble et j’en connais les moindres recoins. Lorsque le parc était fermé, avec mon frère, nous faisions même du skateboard dans le Bobsleigh Suisse ! Si notre mère avait su… Comment parvenez-vous à perpétuer l’héritage familial tout en prenant des décisions qui marquent votre époque et votre propre originalité ? Je crois que nous avons tous été élevés dans le respect des traditions et que nous rendons aux générations précédentes la confiance qu’elles ont placées en nous. Mon père et mon oncle gèrent parfaitement leurs activités et on aura donc tendance à trouver quelque chose susceptible d’apporter une nouvelle perspective. Je crois que c’est

le secret de notre entreprise : chaque génération est attentive aux nouvelles tendances et se pose la question de savoir dans quelle direction notre entreprise doit évoluer pour s’adapter aux besoins toujours changeants de nos visiteurs. Nous essayons ainsi de toujours adapter notre stratégie sans pour autant quitter notre domaine de compétences. Y a-t-il, dans l’histoire du parc, une décision prise en famille qui a fait du parc ce qu’il est aujourd’hui ? Dans la famille Mack, nous vivons dans et pour le parc, et c’est pourquoi aucun de nous n’aurait l’idée de vouloir imposer ses opinions contre l’avis des autres trois propriétaires [Roland, Jürgen et Michael Mack, ndlr]. Il s’agit plutôt de peaufiner ses idées de manière à ce qu’elles résistent au verdict du plus sévère des jurys : la famille. Et quand un concept est adopté, c’est que nous le soutenons à cent pour cent. Cela vaut autant pour la construction des hôtels que pour le Fine Dining Restaurant Ammolite ou les nouveautés au sein du 99

parc, le rôle de co-producteur pour le film Happy Family ou la construction du parc aquatique. Chacune de ces décisions a été une étape essentielle du développement de notre opération. Vous dirigez, entre autres, les secteurs hôtellerie, restauration et événementiel : quel est l’intérêt d’adosser le parc à de telles infrastructures ? L’idée est de pouvoir vivre une expérience totale. Lorsqu’on mange italien à l’hôtel Colosseo, les plats sont préparés par un chef italien, aucun détail n’est laissé au hasard. On ne vient pas seulement à Europa-Park pour s’amuser mais aussi pour se détendre, se reposer et découvrir, ce qui incite les visiteurs à rester plus longtemps chez nous, mais aussi à revenir. Chaque année, il y a des nouveautés. C’est aussi ça notre secret : toujours réinvestir. Avec un taux d’occupation des hôtels à 90%, on se dit qu’on a fait le bon choix. On s’adresse aussi aux entreprises qui peuvent venir toute l’année organiser des séminaires. L’hiver, le parc ne


Z UT Lifestyle

s’arrête pas de vivre : on peut toujours organiser un séjour à l’hôtel et profiter d’événements organisés tout au long de l’année. Il y a même de grandes entreprises, qui, l’hiver, nous demandent d’ouvrir le parc d’attractions rien que pour elles ! Nous sommes capables de répondre à n’importe quelle demande. Quelle est la marque Thomas Mack ? Je suis très fier d’avoir obtenu la confiance de ma famille pour initier de nouveau projets, en particulier en ce qui concerne l’hôtellerie, le marketing et le « confertainment », la restauration et l’événementiel. Côté spectacles, j’ai imaginé la première comédie musicale d’Europa-Park, Spook Me, qui a rencontré un succès phénoménal, ainsi que notre nouveau format mêlant spectacle et dancing-club, Night.Beat. Angels, pour lequel nous nous sommes engagés dans une toute nouvelle voie avec un concept de soirées dansantes s’adressant à un public adulte. Mais ayant reçu une formation d’hôtelier, ce sont bien sûr l’Hôtel Bell Rock et le Fine Dining Ammolite dont

“Nous sommes très attachés à notre entreprise et notre premier but est que les gens l’apprécient autant que nous.”

je suis fier. J’ai toujours voulu créer un restaurant exceptionnel avec un chef ambitieux. Je trouve extraordinaire qu’après seulement deux ans, nous ayons déjà réussi à obtenir deux étoiles, ce qui est unique parmi les parcs d’attractions. Et au sein du parc, nous proposons également une gastronomie plus variée et de meilleure qualité que n’importe quel autre parc d’attractions. Comment avez-vous eu l’idée des soirées Night.Beat.Angels ? J’ai constaté qu’il y a toujours eu une séparation entre les spectacles et le clubbing, je ne crois pas que ça existe de pouvoir faire les deux, au même endroit, au même moment. C’est comme ça que j’ai imaginé ces soirées que nous avons testé la première fois l’année dernière. On ne s’adresse qu’aux adultes car il y a un côté sexy dans ces soirées, sans toutefois tomber dans la vulgarité. Et puis, il faut dire qu’on vient à EuropaPark quand on est enfant ou adolescent, on y revient ensuite que lorsqu’on est soi-même parent : j’avais envie de trouver une idée qui puisse amener les jeunes adultes à nous dans une ambiance qui leur correspond : décontractée mais pleine de glamour. Nous avons même passé commande à David Banks et Ruben Rawdriguez, très connus en Allemagne, pour créer notre propre hymne pour la soirée Make Love to the Beat, et avons produit notre propre clip vidéo grâce à notre branche audiovisuelle Mack Media. Nous avons même notre propre maison d’édition musicale, désormais ! Qu’est-ce qui vous rend fier aujourd’hui ? Chaque visiteur qui nous quitte le sourire aux lèvres. Mais mon plus grand bonheur, en plus d’avoir des parents, frères et sœurs qui partagent ma passion pour le développement de notre parc d’attractions, c’est d’avoir à mes côtés une femme extraordinaire qui participe activement à certains projets ou même en dirige, comme c’est le cas pour la Talent Academy. Et mes deux fils qui, je l’espère, suivront un jour ma voie. Europa-Park | Rust (DE) www.europapark.de Night.Beat.Angels Party & Show www.night-beat-angels.com

100


Das Erbe Von Cécile Becker

Mack Rides wurde 1780 gegründet und ist im Laufe der Jahrhunderte weltweit zum Marktführer für Entwicklung und Herstellung von Fahrgeschäften geworden; Europa-Park, mehrfach als bester Freizeitpark der Welt ausgezeichnet… Auch nach acht Generationen ist Familie Mack dem Fortschritt verpflichtet. Wir haben uns mit Thomas Mack unterhalten, der verantwortlich ist für die Bereiche Food & Beverage, Hotel und Entertainment, stolzer Organisator der Night.Beat. Angels, einer der zahlreichen Veranstaltungen, die jedes Jahr das Angebot des Parks erneuern.

Wie haben Sie als Kind das Projekt Europa-Park verstanden? Sobald ich alt genug war, zu verstehen, worum es ging, habe ich von den großen Plänen erfahren, die mein Großvater und mein Vater für das Familienunternehmen hegten und ständig neu entwickelten. Ich war sehr früh schon stolz darauf, dass wir unsere Fahrgeschäfte bis in die USA exportieren und dass Kinder der ganzen Welt sich darauf vergnügen [Mack Rides besteht seit 1780, Anm. d. Red.]. Und auch die Entscheidung meines Großvaters, meines Vaters und meines Onkels [Franz, Roland und Jürgen Mack, Anm. d. Red.], die europäische Idee als Grundlage für diesen Park zu nehmen – eine Idee, die damals noch nicht von allen verstanden wurde – machte mich stolz. Wir sind Familienmenschen und fühlen uns alle dem Park sehr verbunden: Es ist zu jeder Zeit ein Mack im Park anwesend. Ich denke, das spüren die Menschen, wenn sie hierherkommen: Wir sind sehr stark mit unserem Familienunternehmen verbunden und unser wichtigstes Ziel ist, dass die Menschen es genauso lieben, wie wir selbst. Wie war es, Ihre Kindheit hier zu verbringen? Stellen sie sich das nur mal vor – als Kind in einem Freizeitpark aufzuwachsen, war natürlich phänomenal! Alle meine Mitschüler wollten meine Freunde sein 101

[lacht]. Ich habe jede Ecke des Parks erforscht und kenne ihn wie meine Westentasche. Und wenn der Park geschlossen war, konnten mein Bruder und ich sogar in der Schweizer Bobbahn skaten! Aber das durfte unsere Mutter nicht wissen… Wie schaffen Sie es, das Vermächtnis fortzuführen, das über verschiedene Generationen weitergegeben wurde und gleichzeitig neue strategische Entscheidungen zu treffen, um eigene Zeichen zu setzen? Ich glaube, wir sind alle sehr traditionsbewusst erzogen worden und wollen das von den Vorgänger-Generationen uns geschenkte Vertrauen auch wieder zurückgeben. Mein Vater und mein Onkel beherrschen ihre Bereiche perfekt und da sucht man sich natürlich automatisch etwas, was vielleicht noch einmal eine neue Perspektive ins Geschäft bringt. Ich glaube, genau das macht den Erfolg unseres Unternehmens aus: jede Generation schaut auf die aktuellen Trends und überlegt sich, in welche Richtung sich unser Geschäft entwickeln muss, um den ständig wechselnden Ansprüchen unserer Besucher gerecht zu werden. Und so schauen wir stets, wie wir unser Geschäftsfeld strategisch ausrichten können, ohne unsere Kernkompetenz zu vernachlässigen.


Z UT Lifestyle

Steht hinter der Geschichte des Parks ein starker Entschluss, der innerhalb der Familie getroffen wurde und der den Europa-Park zu dem gemacht hat, was er heute ist? Das gilt eigentlich für alle wichtigen Entscheidungen hier im Park. Wir Macks leben alle im und für den Park und so würde keiner von uns Dinge gegen den Willen der anderen drei Eigentümer [Roland, Jürgen und Michael Mack, Anm.d.Red.] durchsetzen. Vielmehr geht es darum, seine Ideen so zu durchdenken, dass sie vor der Familie, der härtesten Jury, bestehen werden. Und wenn ein Konzept dann diesen Raum verlässt, dann stehen wir alle felsenfest dahinter. Das gilt für den Bau des Hotel-Resorts genauso wie für das Fine Dining Restaurant Ammolite oder auch große Neuheiten im Park, die CoProduzenten Rolle beim Kinofilm Happy Family wie auch den Bau des Wasserparks. Und jede einzelne dieser Entscheidungen waren Meilensteine für die Entwicklung unseres Geschäfts. Sie sind, unter anderem, für die Bereiche Hotel, Gastronomie und Entertainment zuständig. Wo liegt der Vorteil, den Park an solche Strukturen anzulehnen? Der Grundgedanke dahinter ist, ein umfassendes Freizeiterlebnis anzubieten. Wenn man im Hotel Colosseo italienisch isst, dann werden Speisen aufgetischt, die ein italienischer Koch zubereitet hat. Kein Detail wurde dem Zufall überlassen. Man besucht den Europa-Park nicht nur, um Spaß zu haben, sondern auch, um sich zu entspannen, sich zu erholen und Neues zu entdecken, was unsere Besucher nicht nur dazu verleitet, länger bei uns zu bleiben, sondern auch, öfter wieder zu kommen. Jedes Jahr bieten wir neue Attraktionen an. Das ist auch Teil unseres Erfolgsrezepts: Immer weiter investieren. Die Zimmerbelegung von über 90% in unseren Hotels gibt uns Recht. Wir

ziehen auch Unternehmen an, weil sie bei uns das ganze Jahr über Seminarräume buchen können. Und im Winter lebt der Park weiter: Es ist immer möglich, ein Zimmer im Hotel zu buchen und dabei die Veranstaltungen zu besuchen, die wir über das ganze Jahr verteilt anbieten. Manche Großunternehmen bitten uns sogar, im Winter den Park nur für sie zu öffnen! Wir sind in der Lage, jeden Wunsch zu erfüllen. Wie prägt Thomas Mack den EuropaPark? Es macht mich sehr stolz, dass meine Familie mir das Vertrauen geschenkt hat, besonders, aber nicht ausschließlich, in den Bereichen Hotel, Marketing & Confertainment, Gastronomie und Entertainment Akzente zu setzen und Projekte voranzutreiben. Im Bereich der Shows habe ich das allererste Europa-Park Musical konzipiert, Spook Me!, was einen überwältigenden Erfolg feiern durfte, sowie unser neues Show- und Party-Format Night.Beat.Angels, in dem wir mit einem auf Erwachsene 102

zugeschnittenen Clubbing Konzept neue Wege beschritten haben. Aber als diplomierter Hotelier bin ich natürlich besonders auf das Hotel Bell Rock und das Fine Dining Restaurant Ammolite stolz. Es war immer mein Ansporn, gemeinsam mit einem ambitionierten Koch ein tolles Restaurant umzusetzen. Dass wir dann nach bereits zwei Jahren als einziger Freizeitpark der Welt gleich zwei Sterne erkocht haben, das ist schon großartig. Aber auch im Park haben wir an zahlreichen Ecken ein gastronomisches Angebot, das eine Vielfalt und Qualität bietet, die ich so sonst aus keinem Freizeitpark kenne. Wie sind Sie auf die Idee der Night. Beat.Angels gekommen? Ich habe gemerkt, dass es immer eine Trennung zwischen Shows und Clubbing gibt. Ich glaube, es gab noch nie beides an einem Ort zur gleichen Zeit. So bin ich auf die Idee dieser Abendveranstaltungen gekommen, die wir im letzten Jahr zum ersten Mal getestet haben. Wir richten


„Wir sind sehr stark mit unserem Familienunternehmen verbunden und unser wichtigstes Ziel ist, dass die Menschen es genauso lieben, wie wir selbst.“

VENEZ DÉCOUVRIR LA NOUVELLE NISSAN MICRA

uns dabei an ein erwachsenes Publikum, weil die Show erotische Elemente enthält, ohne jedoch vulgär zu werden. Und man muss auch bedenken, dass man den Europa-Park meist erst als Kind kennenlernt, und dann später als Elternteil zurückkommt: Ich wollte etwas machen, das die jungen Erwachsenen anspricht, mit einer Stimmung, die zu ihnen passt: entspannt, aber voller Glamour. Wir haben sogar David Banks und Ruben Rawdriguez, die beide in Deutschland sehr bekannt sind, mit der Komposition einer eigenen Hymne für den Abend Make Love to the Beat beauftragt und ein eigenes Musik-Video produziert, welches von unserem Produktionsunternehmen Mack Media realisiert wurde. Nun haben wir sogar unseren eigenen Musikverlag! Was macht Sie heute stolz? Jeder Besucher, der uns mit einem zufriedenen Lächeln verlässt. Das größte Glück ist aber, dass ich nicht nur Eltern und Geschwister habe, mit denen ich die Leidenschaft für die Entwicklung des Europa-Parks teile, sondern dass ich auch eine wunderbare Frau an meiner Seite weiß, die bereits bei einigen Projekten aktive Rollen einnimmt oder, wie zum Beispiel bei unserer Talent Academy, sie sogar eigenständig verantwortet. Und meine beiden Söhne, die hoffentlich eines Tages in meine Fußstapfen treten werden. Europa-Park | Rust (DE) www.europapark.de Night.Beat.Angels Party & Show www.night-beat-angels.com

ESSAYEZ LA NOUVELLE NISSAN MICRA ET VIVEZ L’EXPÉRIENCE DE SES TECHNOLOGIES DE POINTE.

www.groupegrasser.fr

LNG GRASSER STRASBOURG

38 rue des Tuileries - 67460 Souffelweyersheim 03 88 19 77 77

HAGUENAU

21 rue de la Sablière - 67590 Schweighouse/Moder 03 88 05 23 23


Z UT Lifestyle

Au-delà de la frontière Par Wendy Noël Photo Christophe Urbain

Un projet rayonnant qui se matérialise en un lieu, sur le site de la COOP à Strasbourg, voilà le bel engagement du KaléidosCOOP. Cherchant à agir en faveur de l’emploi, de l’innovation sociale et du développement économique, ce projet s’inscrit dans une dynamique transfrontalière. Piloté de concert par la Maison de l’Emploi, le Cress et la Cooproduction, KaléidosCOOP entend devenir un tiers-lieu régi dans le cadre de l’Économie Sociale et Solidaire : 2800 m2 accueillant un espace de co-working, des salles de réunion, une galerie marchande de produits locaux. « Mixer les cultures, favoriser les rencontres improbables, croiser les différents publics », c’est ce qui tient tant à cœur à Agathe Binnert, directrice adjointe de la MDE, l’une des coordinatrices du projet. Grâce à son ancrage géographique dans le quartier du port du Rhin, la COOP constitue un emplacement stratégique, qui profite aux échanges franco-allemands. Le lieu entend ainsi devenir une porte d’entrée pour des employeurs allemands à la recherche de candidats français, mais aussi pour de jeunes diplômés désireux de travailler outre-Rhin. La plongée en immersion récente de 20 jeunes dans le milieu professionnel allemand est un avant-goût de ce que pourra proposer KaléidosCOOP. Le but est de dédramatiser la relation à l’emploi, de rajouter « une plus-value à ce qui se fait déjà et de créer une dimension de confiance », affirme Agathe Binnert. www.maisonemploi-strasbourg.org

Guillaume Kieffer & Agathe Binnert / Maison de l'emploi

Grenzen überwinden Von Wendy Noël Foto Christophe Urbain

Auf dem COOP-Areal in Straßburg wird ein vielversprechendes Projekt namens KaléidosCOOP umgesetzt. Das Ziel ist es, die Beschäftigung, soziale Innovation und wirtschaftliche Entwicklung der Region im Rahmen einer grenzüberschreitenden Kooperation zu fördern. Das Projekt, das von den Institutionen Maison de l’Emploi, CRESS Alsace und Cooproduction ins Leben gerufen wurde, bringt Akteure der Sozial- und Solidarwirtschaft an einem Drittort zusammen: 2800 m2 für Coworking Spaces, Konferenzräume und ein Einkaufszentrum für lokale Produkte. „Kulturen vermischen, ungewöhnliche Begegnungen fördern, verschiedene Akteure zusammenbringen,“ das verspricht sich Agathe Binnert, stellvertretende Leiterin der 104

MDE und eine der Koordinatorinnen des Projekts, von KaléidosCOOP. Aufgrund ihrer Lage im Rheinhafen-Viertel ist die COOP ein strategischer Standort, der vom deutsch-französischen Austausch profitiert. Er wird als Anlaufstelle für deutsche Arbeitgeber dienen, die auf der Suche nach französischen Arbeitskräften sind, aber auch für junge französische Absolventen, die in Deutschland arbeiten wollen. Das kürzliche Reinschnuppern von 20 jungen Franzosen in die deutsche Arbeitswelt war ein Vorgeschmack dessen, was KaléidosCOOP künftig anbieten wird. Das diene dazu, die Beschäftigungslage zu entspannen, „bisherige Maßnahmen zu unterstützen und eine Vertrauensbasis zu schaffen“, sagt Agathe Binnert. www.maisonemploi-strasbourg.org


SPA

RESTAURANT

BAR À VINS

SALLE DE SÉMINAIRE

Photos Serge Lohner

HÔTEL

11 place de l’hôtel de Ville - 67140 Barr 03 88 08 28 44

5 te r r e s - h o te l . f r

re tro u ve z- n

o u s su r :

EEN EAST CANT

restaurant / bar mixed asian food & beverages Gyozas / Baozi / Okonomiyaki / Dak Gangjeong Pad Thaï ... Bières japonaises / Thés glacés maison Sakés / Cocktails / Whiskeys japonais ...

© Pokaa

2 place des Orphelins - Krutenau 03 67 68 01 08 eastcanteen.com

ouvert 7j/7 de 12h à 00h30 - cuisine en continu


Z UT Lifestyle

Vestiges du paradis Par Paul Kempenich Photos Pascal Bastien

Par sa diversité et son originalité, la forêt de Haguenau est sans conteste un bijou du patrimoine alsacien. Au moment où elle postule pour le label de Forêt d’Exception, on la redécouvre troublante et fascinante.

A

u début du XIIe siècle, Frédéric le Borgne, neveu de l’empereur du SaintEmpire romain germanique, fait construire un château sur une île de la Moder, intéressé par le potentiel en matière première et le terrain de chasse qu’offre la riche forêt avoisinante. Autour de la place forte se développe un village puis une ville, c’est la naissance de Haguenau. Depuis ce temps, les Haguenoviens ont développé un lien séculaire et affectif avec cette forêt singulière et unique en France qui fait pleinement partie du patrimoine de la ville. Une forêt unique en France Etalée sur près de 13 500 hectares, la forêt de Haguenau est la sixième plus grande forêt indivise de France, c’est à dire que sa propriété est partagée entre l’Etat et la commune. Véritable corridor écologique entre les Vosges du Nord et la vallée rhénane, cette « barrière verte » de 30 km d’est en ouest et de 10 km du nord au sud, accueille une riche biodiversité qui fait de cette forêt le seul massif de type médio-européen de France, entendez par là qu’il offre un mixte d’arbres, feuillus et résineux de type nordique. La planéité du terrain

et les nombreux cours d’eau qui la parcourent donnent à ses sols sableux une grande hétérogénéité, de sorte que le marcheur pourra se retrouver confronté sur un même itinéraire à des zones tourbeuses ou marécageuses humides aussi bien qu’à des surfaces sèches et même à de véritables dunes de sable. Ces différences topologiques entraînent une multiplicité d’habitats et donc d’espèces qui prolifèrent dans ces milieux naturels. La moitié ouest de la forêt est principalement composée de chênes, sessiles et pédonculés, dont les qualités exceptionnelles sont très recherchées, notamment dans le secteur de la tonnellerie, alors qu’à l’est on trouve le pin sylvestre de Haguenau, une essence locale devenue emblème de la forêt. Des conditions propices au développement d’espèces rares, souvent protégées, au niveau local ou européen. Pour Aurélia Rodrigues, chargée de mission « forêt » pour la ville de Haguenau, le focus est mis « sur ces espèces pour qu’elles retrouvent un habitat, une zone de prédation. Certains habitants de notre forêt sont menacés d’extinction au niveau européen mais, ici, on arrive à les préserver ». Parmi ces spécimens on trouve par exemple la lamproie de Planer, une espèce aquatique souvent confondue avec un serpent, la bouvière, un poisson qui vit en symbiose avec la moule d’eau douce dans laquelle il pond 106

ses œufs, le crapaud sonneur à ventre jaune ou encore le triton à crête, véritable « petit dragon » pendant sa parade d’apparat. Si la ville d’Haguenau doit quelque part sa création à la présence limitrophe de la forêt, les traces de vie humaine dans le massif remontent à des temps bien plus lointains et son patrimoine archéologique riche est la preuve de son lien historique avec l’homme. « La forêt est unique en ce sens qu’on a des traces du passage de l’homme dans celle-ci depuis l’âge de fer » explique Aurélia Rodrigues. En effet, principalement situés le long des cours d’eau, quelques 800 tumuli, des amas artificiels recouvrant d’anciennes sépultures, datant pour certains de 1800 avant J.-C. ont été mis au jour, faisant du massif l’une des plus grandes nécropoles tumulaires d’Europe. Au Moyen-Âge, le lieu devient une destination prisée par les ecclésiastiques souhaitant s’installer en ermitage. À la suite de ces nombreux moines qui ont fait le choix d’une vie dans la solitude et le recueillement, huit couvents ou monastères sont créés aux abords de la forêt ou au sein même de cette dernière, ce qui lui vaudra le nom de Forêt Sainte. Un lieu de détente et de flânerie Située en périphérie directe de la ville, la forêt représente pour les Hagueno-



Z UT Lifestyle

Écouter la forêt Protéger et faire vivre la forêt, c’est aussi en faire découvrir sa nature, ses spécificités et les différents métiers qui s’y rattachent. Dans ce but, la ville de Haguenau met en place cette année des sorties thématiques à destination du public. Histoire, gestion forestière, écologie, culture, des évènements sont programmés tout au long de l’année, à titre gratuit et ouvert à tous. www.ville-haguenau.fr

viens et de nombreux Alsaciens en quête de villégiature un lieu prisé pour quitter le tumulte de la ville, se promener en famille ou pratiquer une activité sportive dans un cadre enchanteur. Avec moins de 100 mètres de dénivelé entre son point le plus haut et le plus bas, le terrain de la forêt est entièrement plat et est quadrillé par des routes, sentiers et pistes cyclables qui permettent une très bonne pénétrabilité pour le public et un espace adapté aux sorties familiales. Le site du Gros Chêne, principal lieu touristique de la forêt, est équipé d’aires de jeu pour les enfants, de tables de pique-nique pour passer une après-midi à l’ombre de ses grands arbres ou d’une auberge pour manger ou se désaltérer après une marche. En effet, le lieu est également le point de départ de nombreuses randonnées accessibles à tous, de sentiers de marche nordique, de parcours du cœur ou de santé. « Avec son offre touristique variée, la forêt de Haguenau est véritablement une forêt périurbaine connue de tous dans la région et que les habitants du coin aiment et s’approprient avec plaisir. » Des ressources naturelles à préserver Catastrophes naturelles, changement climatique ou espèces invasives, les dangers auxquels est exposée la forêt sont nombreux et il appartient à la commune de Haguenau et à l’Etat français 108

de la préserver et de la valoriser afin que celle-ci reste l’atout majeur et indispensable qu’elle représente pour la ville et sa région. En décembre 1999, Lothar, la grande tempête qui traversa la France, la Suisse, l’Allemagne et le Danemark ravagea la forêt de Haguenau, occasionnant des dégâts qui auraient pu se montrer irréversibles. « 800 000 m3 de bois ont été détruits, c’est colossal ! Presque un tiers de la superficie de la forêt a été touché, 10 années de récoltes ont été perdues, les dégâts sont encore visibles aujourd’hui », explique Aurelia Rodrigues. « Ici, on travaille les sols touchés par la tempête pour leur donner un jour la possibilité de redevenir forestiers. » Depuis la tempête, l’objectif est d’apprendre des erreurs du passé et de revoir les modes de gestion forestière avec des méthodes moins impactantes pour la forêt. « On a acté de grands principes en vue de nos retours d’expériences, on travaille maintenant beaucoup avec de la régénération naturelle qui offre des plans moins sensibles que les plans de pépinière. On a abandonné les abattages en coupe rase, interdits sur la forêt, ils sont maintenant effectués sur 40 ans, c’est beaucoup moins traumatisant pour le milieu et cela offre une plus grande diversité génétique. Sur une même parcelle, on essaie de mélanger les essences, sans toutefois en implanter des exotiques car on ne sait pas comment les espèces locales s’adapteront. »


Überbleibsel vom Paradies Von Paul Kempenich Portrait Pascal Bastien

Der Hagenauer Forst ist durch seine Vielfalt und Besonderheit ein unbestrittenes Kleinod des elsässischen Naturerbes und Kandidat für das nationale Siegel „Forêt d’Exception“ – eine faszinierende Neuentdeckung.

Un label pour une forêt d’exception Forêt d’Exception est un label national visant à récompenser des forêts emblématiques du territoire français. Son obtention est le résultat d’un projet territorial avec comme objectif final de valoriser et de faire reconnaître le patrimoine, les caractéristiques et l’aspect multifonctionnel du massif. Etienne Konne, chef de projet, porte aux côtés de la ville la démarche de labellisation. « Nous nous sommes lancés dans le projet en 2015, c’est une démarche de longue haleine qui réunit de nombreux acteurs dans une démarche partenariale. Il faut dans un premier temps mettre en place un comité de pilotage qui se réunit afin de produire un protocole d’accord qui cadre les grandes orientations des différents membres, c’est un peu une profession de foi des acteurs de la forêt. Ces orientations aboutissent à un plan d’action sur 5 ans qu’il faudra par la suite soumettre au comité national d’orientation. » Mais la labellisation ne représente pas une fin en soi pour le comité de pilotage : « L’obtention du label est valable pour une durée de 5 ans, ce n’est pas une démarche figée, c’est un projet qui est amené à évoluer, on cherche toujours à s’améliorer, si les objectifs définis sont trop ambitieux, ou pas assez, on les réajuste. La labellisation Forêt d’Exception est un projet ambitieux dans le sens où c’est une démarche continue dans le temps ».

Als Friedrich der Einäugige, ein Neffe des Kaisers des Heiligen Römischen Reiches, im frühen 12. Jahrhundert ein Schloss auf einer Insel in der Moder errichten ließ, wählte er diesen Ort aufgrund seiner Nähe zu dem weitläufigen Waldgebiet mit seinen reichen Rohstoffvorkommen und Jagdrevieren. Um die Festung herum entstand ein Dorf, dann eine Stadt – die Geburtsstunde Hagenaus. Seit jener Zeit haben die Hagenauer eine fortwährende innige Verbindung zu ihrem Wald, der in Frankreich einzigartig ist und aus der Geschichte der Stadt nicht wegzudenken wäre. Ein einzigartiger Wald in Frankreich Mit einer Fläche von fast 13.500 Hektar ist der Hagenauer Forst der sechstgrößte gemeinschaftliche Wald Frankreichs, was bedeutet, dass er sich gleichermaßen in staatlichem und städtischem Besitz befindet. Er bildet einen ökologischen Korridor zwischen den Nordvogesen und dem oberrheinischen Tiefland, eine „grüne Barriere“, die sich 30 km von Ost nach West und 10 km von Nord nach Süd erstreckt. Mit seiner enormen Artenvielfalt ist das Gebiet der einzige mitteleuropäisch geprägte Mischwald Frankreichs, in dem sowohl Laubbäume als auch nordische Nadelbäume wachsen. Aufgrund des ebenen Geländes und der zahlreichen Wasserläufe sind die Sandböden äußerst heterogen, sodass man auf einem Spaziergang sowohl Torf- und Sumpfgebiete als auch trockene Land109

schaften bis hin zu Sanddünen durchqueren kann. Die abwechslungsreiche Topologie bietet unterschiedlichste Lebensräume für zahlreiche Arten, die in der natürlichen Umgebung prächtig gedeihen. Im westlichen Waldgebiet wachsen vorwiegend Trauben- und Stieleichen, deren wertvolles Holz insbesondere für den Bau von Weinfässern sehr gefragt ist. Im östlichen Teil hingegen ist die Hagenauer Waldkiefer zu finden, eine heimische, für den Forst inzwischen charakteristisch gewordene Art. Unter günstigen Bedingungen konnten sich hier eine in Europa selten gewordene und unter Schutz stehende Flora und Fauna entwickeln. Laut Aurélia Rodrigues, der „Waldbeauftragten“ der Stadt Hagenau, wird vor allem darauf geachtet, „dass diese Tiere und Pflanzen einen natürlichen Lebensraum und Beutemöglichkeiten vorfinden. Einige Bewohner unseres Waldes sind in Europa vom Aussterben bedroht, aber hier können wir sie schützen.“ Zu diesen Arten zählen beispielsweise das Bachneunauge, ein häufig mit einer Schlange verwechseltes Wasserlebewesen, der Bitterling, ein in Symbiose mit Süßwassermuscheln lebender Fisch, der in diesen seine Eier ablegt, die Gelbbauchunke sowie der nördliche Kammmolch, der mit seinem prunkvollen Rückenkamm an einen kleinen Drachen erinnert. Während die Stadt Hagenau ihre Entstehung gewissermaßen dem nahegelegenen Wald zu verdanken hat, reichen die Spuren menschlichen Lebens in diesem Gebiet jedoch viel weiter zurück:


Z UT Lifestyle

Den Wald entdecken Zum Schutz und zur Belebung des Waldes gehört auch, dass man dessen Natur, Besonderheiten und damit zusammenhängende Berufe bekanntmacht. Zu diesem Zweck bietet die Stadt Hagenau dieses Jahr thematische Ausflüge für Besucher an. Das ganze Jahr über stehen Veranstaltungen zu Geschichte, Forstwirtschaft, Ökologie und Kultur auf dem Programm, die offen für alle und kostenlos sind. www.ville-haguenau.fr

Bemerkenswerte archäologische Funde an diesem Ort deuten auf dessen historische Verbindung zum Menschen hin. „Das Einzigartige an diesem Wald ist, dass die Spuren menschlicher Existenz dort bis in die Eisenzeit zurückführen“, erklärt Aurélia Rodrigues. Tatsächlich wurden entlang der Wasserläufe etwa 800 Hügelgräber freigelegt, künstlich angelegte Hügel über ehemaligen Grabstätten, die zum Teil aus der Zeit um 1800 v. Chr. stammen und eines der größten Gräberfelder Europas darstellen. Im Mittelalter wurde der Wald zu einem geschätzten Rückzugsort für Eremiten. Aufgrund der vielen Mönchen, die hier ein Leben in Einkehr und Besinnung suchten, wurden in der unmittelbaren Umgebung sowie im Wald selbst acht Klöster errichtet, woraufhin dieser den Beinamen „Heiliger Forst“ erhielt. Ein Ort zum Entspannen und Flanieren Der direkt an der Stadtgrenze gelegene Wald ist für die Einwohner von Hagenau und für viele Elsässer ein beliebtes Naherholungsgebiet, das Gelegenheit bietet, den Trubel der Stadt hinter sich zu lassen, vor malerischer Kulisse einen Spaziergang mit der Familie zu unternehmen oder Sport

110

zu treiben. Mit nicht einmal 100 Metern Höhenunterschied vom höchsten bis zum niedrigsten Punkt ist das Waldgebiet durchgängig eben und zudem von einem dichten Netz von Straßen, Fußpfaden und Fahrradwegen durchzogen, sodass es gut zu durchqueren ist und sich hervorragend für Familienausflüge anbietet. An der Dicken Eiche, dem wichtigsten Besuchermagneten des Waldes, gibt es Spielplätze für die Kleinen, Picknicktische für einen lauschigen Nachmittag unter mächtigen Bäumen sowie ein Gasthaus, um sich nach einer Wanderung zu stärken und seinen Durst zu stillen. Zudem beginnen hier zahlreiche, für alle Level geeignete Wanderrouten sowie mehrere Nordic-Walking-Strecken und Fitnessparcours. „Mit seinem abwechslungsreichen Angebot ist der Hagenauer Forst am Stadtrand ein in der ganzen Region bekannter und gern besuchter Wald, der von den Bewohnern des Umlandes begeistert genutzt wird.“ Natürliche Ressourcen bewahren Naturkatastrophen, Klimaveränderungen oder invasive Arten: Der Wald ist zahllosen Gefahren ausgesetzt, und es ist die Aufgabe der Stadt Hagenau und des französischen Staates, ihn zu schützen und aufzuwerten, sodass er für die Stadt und das Umland weiterhin so bedeutend und unverzichtbar bleibt wie bisher. Im Dezember 1999 zog der Orkan Lothar durch Frankreich, die Schweiz, Deutschland und Dänemark und verwüstete den Hagenauer Forst, wo er beinahe irreversible Schäden anrichtete. „800.000 m2 Holz wurden vernichtet, ein kolossales Ausmaß! Fast ein Drittel der Fläche des Waldes war betroffen, der Holzeinschlag von 10 Jahren war vernichtet, noch heute sind die Schäden zu sehen“, berichtet Aurélia Rodrigues. „Wir bearbeiten nun die von dem Sturm angegriffenen Böden, damit auf ihnen eines Tages wieder Wald wächst.“ Seit dem Sturm versucht man, aus den Fehlern der Vergangenheit zu lernen und auf forstwirtschaftliche Methoden umzustellen, die den Wald weniger stark beeinträchtigen. „Ausgehend von unseren Erfahrungen haben wir einige grundsätzliche Prinzipien aufgestellt und arbeiten jetzt häufig mit natürlicher Regeneration, da die daraus entstehenden Pflanzen weniger anfällig sind als die aus der Baumschule. Außerdem verzichten wir auf Kahlschläge, die im Wald verboten sind, und führen Baumfällungen nun in Intervallen


von 40 Jahren durch, was die Umgebung viel weniger in Mitleidenschaft zieht und eine größere genetische Vielfalt ermöglicht. Wir versuchen, die Arten innerhalb einer Parzelle zu durchmischen. Allerdings führen wir keine exotischen Pflanzen ein, da wir nicht wissen, wie die hiesigen Arten darauf reagieren.“ Ein Siegel für einen besonderen Wald „Forêt d’Exception“ ist ein nationales Siegel, mit dem bedeutende Wälder auf dem französischen Staatsgebiet ausgezeichnet werden. Um es zu erhalten, muss ein Territorialplan abgeschlossen werden, der da-

rauf abzielt, das Naturerbe, die typischen Merkmale und den multifunktionalen Charakter des Waldgebiets zu bewerten und anerkennen zu lassen. Projektleiter Etienne Konne ist auf der Seite der Stadt für die Zertifizierung verantwortlich. „Wir haben 2015 mit dem Projekt begonnen. Es ist ein auf Dauer angelegtes Vorhaben, das zahlreiche Akteure in einem partnerschaftlichen Prozess zusammenbringt. Zunächst wird ein Steuerungskomitee ins Leben gerufen, das gemeinsam eine Vereinbarung trifft, welche die Zielsetzungen der einzelnen Mitglieder festlegt, ähnlich wie ein Wahlprogramm der 111

Waldakteure. Aus diesen Zielsetzungen ergibt sich ein 5-Jahres-Plan, der anschließend dem nationalen Lenkungsausschuss vorgelegt wird.“ Doch mit der Zertifizierung ist die Arbeit des Komitees nicht vorbei: „Das Siegel gilt für eine Dauer von 5 Jahren und ist somit kein fixes Ziel, sondern ein Projekt in ständiger Entwicklung. Wir streben stets nach Verbesserung, wenn die Ziele zu hoch gesteckt sind oder ehrgeiziger sein könnten, passen wir sie an. Die Zertifizierung ‘Forêt d’Exception’ ist ein anspruchsvolles Projekt in dem Sinne, dass es langfristig angelegt ist.“


UP Z UT Lifestyle

Focus sur cinq showrooms déco fourmillant de nouveautés. Fokus auf fünf Deko-Showrooms voller Neuentdeckungen. Par/Von Myriam Commot-Delon

Le + global Das + an Weitblick

197 Design 197, avenue de Strasbourg Brumath www.197design.com

Avec son regard transversal, l’architecte d’intérieur Ariel Unbekandt offre dans les 1600 m2 de son showroom un éventail complet des tendances et mouvances contemporaines. Son terrain de jeu ? Toutes les pièces de la maison, du dressing à la cuisine Valcucine, avec les lignes Team 7, Linea Quatro ou Noblessa. Poésie nipponne | Table (1) Element, design Tokujin Yoshioka , Desalto

1

Polyvalent | Buffet mural (2), design Giuseppe Bavuso, Rimadesio. Relooking | chaise (3) S33 (1933), design Miriam Püttner, Thonet.

3

2

112


Mit seinem Sinn für Unkonventionelles bietet der Innenarchitekt Ariel Unbekandt in seinem Showroom auf 1600 m2 Fläche ein breites Spektrum an zeitgenössischen Stilrichtungen und Trends. Sein Tummelplatz? Alles rund um die Einrichtung, vom begehbaren Kleiderschrank bis zur Valcucine-Küche, mit Linien von Team 7, Linea Quattro und Noblessa. Japanpoesie | Tisch (1) Element, Design Tokujin Yoshioka, Desalto Vielseitig | Sideboard (2), Design Giuseppe Bavuso, Rimadesio. Neuer Stil | Stuhl (3) S 33 (1933), Design Miriam Püttner, Thonet.

Le + étoilé | Das + an Luxus

Colmar Cuisine Création 160a, rue du Ladhof | Colmar www.colmar-cuisine-creation.com www.cote-cave.com

Réinterpréter la cuisine classique ou planifier un espace nonconventionnel ? Colmar Cuisine Création vous accompagne dans vos projets d’aménagement et assure une pose millimétrée où chaque détail a son importance. La preuve avec le fabricant haut-de-gamme allemand SieMatic qui, en plus de faire de votre cuisine la pièce à vivre la plus importante de votre foyer, vous fera gagner jusqu’à 30 % d’espace de rangement dans vos aménagements intérieurs. Garder la ligne | D’une simplicité élémentaire : collection Pure (1) de SieMatic. 113

Trouver sa place | Détail intérieur d’un tiroir coulissant (2), SieMatic. Le + | À la même adresse, une autre enseigne : Côté Cave Concept, spécialiste de l’aménagement de cave à vin sur-mesure.

Sie möchten die klassische Küche neu interpretieren oder haben eine unkonventionelle Raumplanung im Sinn? Colmar Cuisine Création steht Ihnen bei Ihren Einrichtungsprojekten zur Seite und sorgt für die millimetergenaue Installation, bei der jedes Detail zählt. Den Beweis liefert der deutsche Spitzenhersteller SieMatic, der Ihre Küche nicht

nur zum wichtigsten Wohnraum Ihres Zuhauses macht, sondern zudem den Stauraum Ihrer Inneneinrichtung um bis zu 30 % erweitert. Auf die Linie achten | Von elementarer Schlichtheit: die Kollektion Pure (1)von SieMatic. Seinen Platz finden | Blick ins Innere eines (2) SieMaticSchubkastens. Das besondere + | An derselben Adresse finden Sie Côté Cave Concept, spezialisiert auf die Einrichtung individueller Weinkeller.


Z UT Lifestyle

Le + clean | Das + an Wellness

Sanisitt-Comutherm 4, avenue Joseph Rey | Colmar www.sanisitt-comutherm.fr 2

1

Avec une offre ciblée robinetterie, éviers, aménagements de salles de bains (dont un espace Aubade Création) et carrelage, les showrooms Sanisitt sont des terrains de jeu où exprimer sa propre créativité. Côté chaleur et énergies renouvelables, on y trouve un large choix de chaudières, pompes à chaleur, radiateurs, poêles ou panneaux solaires. Dessin pur | Collection Philippe Starck (1), Duravit. À la douche | Évier (2) Mythos MTK 611-100, Franke

Le + | Sur leur site, un espace 3D et un formulaire de contact pour obtenir un rendez-vous dans l’une de leurs trois salles d’expositions à Colmar, Mulhouse ou Wittenheim.

Mit ihrem speziellen Angebot an Armaturen, Waschbecken, Fliesen und Einrichtungselementen fürs Bad (mit Aubade-CréationBereich) sind die SanisittShowrooms Spielplätze für die eigene Kreativität. Rund ums Thema Wärme und erneuerbare Energien findet man hier eine breite Palette an Heizkesseln,

114

Wärmepumpen, Heizkörpern, Öfen und Solaranlagen. Design pur | Kollektion Philippe Starck (1), Duravit. Wasser marsch! | Waschbecken (2) Mythos MTK 611-100, Franke Das besondere + | Auf der Webseite finden Sie einen 3-D-Planungsbereich sowie ein Kontaktformular, über das Sie einen Termin in einem der drei Ausstellungsräume in Colmar, Mulhouse oder Wittenheim vereinbaren können.


1

Le + architecturé | Das + an Architektur

decoburo 4, Le Schlossberg Zellenberg www.decoburo-store.com

Genevièvre Massot-Klintz et Lionel Klintz forment un binôme incontournable en Alsace dans l’aménagement d’espaces professionnels et privés. Dans leur showroom privé de Zellenberg, ces férus d’architecture et de design reçoivent uniquement sur rendezvous et représentent la prestigieuse marque suisse USM dans la région Grand Est. Modulaire | Chaise longue (1) Moon, design Damjan Ursic pour Lina Furniture. Son et lumière | Suspension (2) Silenzio, Luceplan. Convivial | Table et bancs (4) S1092 et S1094. Le + | Se faire livrer chez soi, et sous quinze jours, du mobilier USM (3) en cliquant sur l’e-shop decoburo Store.

Geneviève Massot-Klintz und Lionel Klintz sind im Elsass ein unverzichtbares Expertenteam für die Einrichtung von Büround Privaträumen. Zu vereinbarten Terminen öffnen die beiden Architektur- und Designliebhaber ihren privaten Showroom in Zellenberg, mit dem sie in der Region Grand Est die renommierte Schweizer Marke USM vertreten.

2

Modular | Chaiselongue (1) Moon, Design Damjan Ursic für Lina Furniture. Licht und Ton | Hängeleuchte (2) Silenzio, Luceplan.

3

Für Gäste | Tisch und Bänke (4) S1092 und S1094. Das i-Tüpfelchen | Im Onlineshop von decoburo Store bestellte Möbel von USM (3) werden innerhalb von zwei Wochen zu Ihnen nach Hause geliefert.

4

115


Z UT Lifestyle

4

Le + matérialiste Das + an Material

Forgiarini 1

3

4, rue Transversale C Vendenheim www.forgiarini.net

2

Avec ses quatres showrooms joliment agencés, Forgiarini est l’entreprise alsacienne la plus affûtée pour parer murs et sols mais aussi pour aménager salles de bain ou terrasses, traquer des matériaux contemporains ou naturels, parler déco, éthique ou esthétique.

Mit seinen vier apart eingerichteten Showrooms ist Forgiarini das kompetenteste elsässische Unternehmen für die Verschönerung von Wänden und Böden, die Gestaltung von Bädern und Terrassen, den Einsatz moderner Naturmaterialien sowie ethische und ästhetische Deko.

Une référence | Gamme LCS1 Ceramics en grès cérame, basé sur la polychromie architecturale de Le Corbusier, Gigacer.

Referenz | Die Linie LCS1 Ceramics aus Steinzeug basiert auf der architektonischen Polychromie von Le Corbusier, Gigacer.

Un éditeur phare | Puzzle, design Barber & Osgerby Numini (1), design Konstantin Grcic, Mutina.

Musterhaft | Puzzle, Design Barber & Osgerby - Numini (1), Design Konstantin Grcic, Mutina

Trompe-l’œil | Collection Uonuon (2), 14 Ora Italiana. À mixer | Collection (3) Powder, Marazzi. Architectural | Baignoire (5) Dip I-D, design Michel Boucquillon, Aquamass. Le + | Les produits fabriqués en Alsace, signalés par la mention « Made in Elsass ». - Robinet (4) Nouvelle Vague, Horus.

5

116

Trompe-l’Œil | Kollektion Uonuon(2), 14 Ora Italiana. Vermischt | Kollektion (3) Powder, Marazzi. Architektur | Badewanne (5) Dip I-D, Design Michel Boucquillon, Aquamass. Das i-Tüpfelchen | Die im Elsass gefertigten Produkte tragen die Auszeichnung „Made in Elsass“. - Wasserhahn (4) Nouvelle Vague, Horus.


EXPOSITION

L’APPEL du

LOINTAIN JUSQU’AU

31 DÉC. 2017

E

LE VOYAG

CONTINUE


Z UT Lifestyle

Que la lumière soit !

(1)

Suspension / Pendelleuchte Tilt Globe, design JJOO Sa particularité | Un réflecteur en forme de coupe à déplacer librement de manière intuitive dans toutes les directions le long de la longue ouverture de son abat-jour en métal laqué mat.

Par Myriam Commot-Delon

(2)

Suspension / Pendelleuchte Pong, design Simon Diener (2017) Sa particularité | Versatile, cette lampe mobile à installer comme un lasso où bon vous semble est à balader de l’intérieur à l’extérieur grâce à une batterie rechargeable qui fait office de contrepoids.

Coup de projecteur sur la jeune marque Nyta. Depuis 2012, les deux designers Johannes Marmon et Johannes Müller, fondateurs du Studio JJOO Design à Karlsruhe, et l’architecte Fabian Maier construisent avec Nyta des luminaires de manière juste, sans superflu quel qu’il soit. Indéniablement la formule emblématique Less is More de Mies van der Rohe leur va comme un gant ! Leurs lampes, empreintes d’une simplicité désarmante, arborent un dépouillement témoignant du même souci de précision que les luminaires emblématiques du design scandinave. Privilégiant la multiplicité des sources à un seul luminaire puissant, leurs différentes collections nous offrent une multitude de possibilités pour s’éclairer au plus juste.

www.nyta.eu

118

— Best of Reconnus par leurs pairs, ils ont été élus en 2016, Best of Category par Archiproducts Design Award et récompensés en 2015 du Good Design Award à Chicago et du German Design Award.

— Où trouver leurs créations à Karlsruhe ? Burger, Waldstr. 89-91 www.burger.de Lighting Architects, Gutenbergstr. 4 www.lightingarchitects.com


(1)

Pendelleuchte Tilt Globe, Design JJOO Das gewisse Extra | Die schalenförmige Leuchte ist dank einer langgezogenen Öffnung in dem matt lackierten Metallschirm intuitiv in alle Richtungen dreh-und schwenkbar.

(2)

Pendelleuchte Pong, Design Simon Diener (2017) Das gewisse Extra | Die mobile Leuchte lässt sich flexibel wie ein Lasso drinnen und draußen überall aufhängen, wobei der wiederaufladbare Akku als Gegengewicht dient. www.nyta.eu

Es werde Licht! Von Myriam Commot-Delon

Schlaglicht auf die junge Marke Nyta: Die beiden Designer Johannes Marmon und Johannes Müller, Gründer des Studios JJOO Design in Karlsruhe, kreieren seit 2012 gemeinsam mit dem Architekten Fabian Maier mit Nyta funktionale Leuchten ohne überflüssigen Schnörkel. Unverkennbar ist dabei ihr Motto Less is More, die emblematische Formel Mies van der Rohes. Die Lampen betören durch ihren schlichten Stil und zeugen mit ihrer simplen Eleganz von einer Präzision, die an das bekannte Leuchtendesign aus Skandinavien erinnert. Ihre verschiedenen Kollektionen, die auf eine Vielzahl von Lichtquellen statt auf einzelne helle Leuchten setzen, ermöglichen eine exakt regulierte Beleuchtung in den vielfältigsten Formen. 119

— Best of Anerkennung zollte ihnen die Branche durch die Wahl in die Best of Category des Archiproducts Design Awards 2016 und durch die Auszeichnung mit dem Good Design Award in Chicago sowie dem German Design Award 2015.

— Wo findet man die Kreationen in Karlsruhe? Burger, Waldstr. 89-91 www.burger.de Lighting Architects, Gutenbergstr. 4 www.lightingarchitects.com


Par/Von Emmanuel Abela Photos/Fotos Christophe Urbain

5 Terres 11, place de l’Hôtel de ville | Barr + 33 (0)3 88 08 28 44 5terres-hotel.fr

ZUT À TABLE

Les lieux

ZUTisch | Locations

120


D

ès la réception de l’hôtel 5 Terres, le regard du visiteur plonge au cœur des espaces chatoyants d’un lieu à forte charge patrimoniale. On le renseigne sur l’histoire d’un bâtiment emblématique : la Bürgerstube, dans laquelle dès le XVIe se réunissaient les notables de la ville de Barr. Jean-Daniel Seltz l’a rachetée en 2012 pour y créer un hôtel de luxe. En 2014, il a entamé avec son entreprise, Seltz Constructions, des travaux de restauration qui ont redonné au bâtiment sa splendeur d’antan, en face de l’Hôtel de Ville, classé monument historique. Une fois entré, le visiteur peut admirer le jeu subtil entre les pierres d’origine, les boiseries – la structure de certains planchers d’époque – et des rajouts métalliques contemporains. Dans l’ancienne cour intérieure qu’il surplombe d’une magnifique verrière, Jean-Daniel dédie un espace entier à la dégustation de vins : le bar des 5 Terres. Au plaisir du regard, il associe en esthète celui de la bouche avec un choix centré sur les plus grands crus de la région grâce à une fine sélection de vignerons biologiques, biodynamiques ou natures. Des plaisirs du vin à associer aux plaisirs de la table. En cela, l’arrivée récente en cuisine de la jeune cheffe alsacienne surdouée Axelle Gillig laisse augurer une belle réussite pour le restaurant qui vient d'ouvrir. Mais le visiteur est loin d’être arrivé au bout de ses surprises. Outre le fait que les chambres ont été conçues de manière généreuse et lumineuse, il a le loisir d’explorer les sous-sols. Dès que s’ouvrent les portes de l’ascenseur, il frémit d’impatience en découvrant la piscine inscrite dans l’espace voluptueux d’un caveau avec voûte en berceau, puis il alterne les instants prolongés dans le sauna avec ses formes boisées courbes ou dans le hammam relaxant. Là aussi, les pierres de taille d’origine en grès donnent une belle impulsion visuelle, ce que ne viennent pas contredire les murs en brique tout aussi chaleureux. Il en va de même quand Jean-Daniel donne

cette petite touche 70’s à la déco des salons : un mobilier raffiné avec des cuirs souples réalisés par la tannerie Haas à Eichhoffen, fleuron du luxe en Alsace et fournisseur de la marque Hermès. Cette volonté de s’inscrire hors temps n’est en rien innocent. Jean-Daniel Seltz, l’enfant du pays, aimerait redonner du lustre à la ville de Barr qu’il nous décrit avec son regard pétillant. Avec la présence de son hôtel, intégré au réseau très prisé MGallery by Sofitel, il y a de très fortes chances que celle qu’il considère comme une « belle endormie » s’éveille à nouveau. Bereits an der Rezeption des Hotels 5 Terres fallen dem Besucher des geschichtsträchtigen Hauses dessen prachtvolle Räume ins Auge. Dann erfährt er mehr über die Vergangenheit dieser ehemaligen Bürgerstube, in der seit dem 16. Jahrhundert die namhaften Persönlichkeiten der Stadt Barr zusammenkamen. 2012 kaufte sie Jean-Daniel Seltz, um daraus ein Luxushotel zu machen, und 2014 begann sein Unternehmen Seltz Constructions mit der Restaurierung des Gebäudes, das gegenüber des zum historischen Monument ernannten Rathauses liegt und nun wieder in seinem alten Glanz erstrahlt. Im Inneren kann man das subtile Zusammenspiel von ursprünglichem Stein, Holzvertäfelungen und modernen Elementen aus Metall bewundern. Im 121

ehemaligen Innenhof, den Jean-Daniel mit einem eleganten Glasdach überbaute, ist nun die Bar des 5 Terres untergebracht, die eigens für die Verkostung von Weinen eingerichtet wurde. Als Ästhet möchte er nicht nur das Auge, sondern auch den Gaumen verwöhnen, und zwar mit einer erlesenen Auswahl an biologischen und biodynamischen Weinen sowie Naturweinen aus der Region. Zu einem guten Wein gehört selbstverständlich ein gutes Essen, und nicht weniger als das verspricht Axelle Gillig, die neue talentierte Jungköchin aus dem Elsass, mit der das bald eröffnende Restaurant auf große Erfolge hoffen darf. Doch die Gäste können sich noch auf weitere Überraschungen freuen. Nach den großzügig geschnittenen hellen Zimmern gilt es das Untergeschoss zu entdecken. Kaum öffnen sich die Türen des Fahrstuhls, möchte man auch schon in das Schwimmbecken eintauchen, das sich sanft in das Kellergewölbe mit den steinernen Wänden einbettet, bevor man in der Sauna unter getäfelten Holzbögen oder im Hammam die Seele baumeln lässt. Die in ihrer ursprünglichen Größe belassenen Sandsteine, ebenso wie die warmen Ziegelsteinwände, schaffen hier eine rundherum behagliche Atmosphäre. Ein ansprechendes Ambiente gelang Jean-Daniel auch mit der Einrichtung der Salons im 70er-Jahre-Stil: Das raffinierte Mobiliar aus weichem Leder stammt von der Gerberei Haas in Eichhoffen, dem bedeutendsten Hersteller elsässischer Luxuslederwaren, der auch die Marke Hermès beliefert. Dieses Streben nach zeitlosen Werten kommt nicht von ungefähr: Jean-Daniel Seltz, der gebürtig aus der Gegend stammt, möchte der Stadt Barr etwas von ihrem früheren Glanz zurückgeben, wie er uns mit funkelnden Augen erzählt. In der Tat: Mit seinem neuen Hotel, das zu der angesagten Kollektion MGallery by Sofitel gehört, stehen die Chancen nicht schlecht, dass Barr wieder aus seinem Dornröschenschlaf erwachen wird.


De fil en aiguilles, La Corde à Linge s’est forgée une solide réputation auprès des touristes et des Strasbourgeois, tous désireux de profiter d’une vue imprenable sur les bordures de l’Ill et les maisons à colombage de la place Benjamin Zix, en plein cœur du quartier historique de la Petite France, à Strasbourg. Le restaurant, labellisé par le prestigieux titre de maître restaurateur l’an dernier, bénéficie d’un cadre authentique qui sublime sa cuisine « faite maison ». Alors qu’il fête son 10e anniversaire, l’établissement apporte la preuve que l’on peut servir jusqu’à 1 000 couverts sur une terrasse en été sans pour autant renoncer à la qualité. C’est le défi que se lance quotidiennement l’équipe de ce restaurant qui fait battre le cœur de la Petite France. Il y a dix ans, Gilles Egloff et Jérôme Fricker, fidèles associés, se lançaient dans l’aventure « pour faire revenir les Strasbourgeois sur la place et redynamiser le quartier grâce à une bonne cuisine et un service de qualité. » Avec ses spécialités à base de Spätzles, ses salades copieusement variées et ses burgers gourmands, La Corde à Linge égaye les papilles avec des produits frais, de saison.

ZUT À TABLE Les lieux

Tagesgericht 8,90 € Gerichte 11 < 23 €

Täglich von 10:30 bis 24 Uhr geöffnet Freitags und samstags bis 1 Uhr geöffnet Durchgehend warme Küche von 11:45 bis 23 Uhr

Plat du jour 8,90 € Plats 11 < 23 €

Par/Von Alice Herry Photos/Fotos Christophe Urbain

La Corde à Linge

Tous les jours — 10h30 → Minuit Vendredi / samedi — jusqu’à 1h Cuisine chaude — 11h45 → 23h

La Corde à Linge 2, place Benjamin Zix Strasbourg Petite France 03 88 22 15 17

ZUTisch | Locations

122

Le restaurant a écrit son histoire en s’inspirant de celle des lavandières d’autrefois. Son décor retro-design mêle des fils à linge tendus avec layettes en laine suspendues à des photographies de l’époque. La carte colle au thème : Coton est un émincé de volaille, sauce à la crème et mélange de champignons, Dentelle un plat de Fleischkechles accompagné d’une sauce à la moutarde à l’ancienne et Le Corset une salade alsacienne à l’emmental et au cervelas. La Corde à Linge n’a pas pris une ride – ni même un pli –, et les clients en pincent pour elle… Das Restaurant La Corde à Linge hat sich mit der Zeit einen guten Ruf bei Touristen und Straßburgern erworben, die alle den herrlichen Blick auf das Ufer der Ill und die Fachwerkhäuser an der Place Benjamin Zix schätzen, im Herzen des historischen Viertels Petite France. Letztes Jahr wurde es mit dem prestigeträchtigen Qualitätssiegel „Maître Restaurateur“ für seine „hausgemachte“ Küche ausgezeichnet, die die Gäste in einer authentischen Atmosphäre genießen können. Das Restaurant, das inzwischen sein 10-jähriges Bestehen feiert, liefert den Beweis, dass man bis


zu 1000 Gedecke auf einer Terrasse im Sommer bedienen kann, ohne dass die Qualität darunter leidet. Dieser Herausforderung stellt sich das Team dieses Restaurants, das viele Genießer in das Viertel Petite France anzieht, jeden Tag. Gilles Egloff und Jérôme Fricker ließen sich vor 10 Jahren auf dieses Abenteuer ein, „um die Straßburger auf den Platz zurückzulocken und dem Viertel mittels einer guten Küche und eines exzellenten Services zu neuem Schwung zu verhelfen.“ Mit seinen Spezialitäten auf Basis von Spätzle, seinen reichhaltigen, vielfältigen Salaten und seinen Gourmet-Burgern, alles aus frischen, saisonalen Produkten zubereitet, kitzelt La Corde à Linge unsere Geschmacksnerven. Das Restaurant ließ sich von den früheren Waschfrauen inspirieren. Das Innendekor im Retro-Stil besteht aus Wäscheleinen, auf denen Babywäsche hängt, und alten Fotografien. Auch die Speisekarte folgt diesem Thema: „Coton“ (Baumwolle) ist Geflügelgeschnetzeltes mit Rahmsoße und Pilzen, „Dentelle“ (Spitze) sind Fleischkechles mit traditioneller Senfsauce und „Le Corset“ (das Korsett) ist ein elsässischer Salat mit Emmentaler und Cervelatwurst. In La Corde à Linge wird die Tradition hochgehalten, und das kommt gut an.

50 chambres dont 3 Junior Suites 9 Supérieures et 25 Conforts Canal + | Canal Sat | TNT | Wifi gratuit 18, rue de Guise - 54000 Nancy - +33 (0)3 83 322 468 www.hoteldeguise.com

Les années Combi Françoise Saur

144 pages de road-trip familial Disponible sur www.mediapop-editions.fr


ZUT À TABLE Les lieux

L'

Par/Von Melody Kern

Le Cerf

Jeu -> Lun midi & soir Do -> Mo mittags & abends

Le Cerf 30, rue du Général de Gaulle | Marlenheim 03 88 87 73 73 www.lecerf.com

ZUTisch | Locations

hôtel-restaurant Le Cerf à Marlenheim évolue ; depuis le mois de janvier, Joël Philipps a repris le flambeau en succédant à son mentor, Michel Husser. Jeune et ambitieux chef, étoilé seulement huit mois après l’ouverture de son propre restaurant sur Strasbourg, Esprit Terroir, Joël est l’un des chefs surdoués de sa génération. Désormais âgé d’à peine 30 ans, le jeune homme envisageait d’investir dans un lieu plus grand. C’est en demandant conseil à Michel Husser, dont le départ à la retraite approchait, que la possibilité de prendre la tête de l’équipe de cuisine du Cerf s’est fait jour. Une évidence pour celui, qui restait ce « monument de la gastronomie alsacienne » où il avait débuté son parcours professionnel à 17 ans. Depuis sa prise de fonction en janvier, la transmission s’effectue petit à petit ; Joël explique qu’il a commencé par intégrer ses amuse-bouches, changé certaines garnitures, « tout en douceur », pour au final ajouter à la carte ses recettes signatures qui ont fait le succès d’Esprit Terroir, parmi lesquels le carpaccio de langoustines en marinade de yuzu, gingembre et rhubarbe. La volonté de tous : faire perdurer l’esprit du Cerf et sa cuisine de tradition indémodable, tout en permettant à la nouvelle génération de lui apporter un souffle neuf, au moment où Clara et Mélina Husser, les deux filles de Michel, prennent les rênes de cet établissement prestigieux.

124

Das Hotel-Restaurant Le Cerf in Marlenheim entwickelt sich weiter. Joël Philipps trat im Januar die Nachfolge seines Mentors Michel Husser an. Der junge und ambitionierte Chefkoch, der nur 8 Monate nach der Eröffnung seines eigenen Restaurants in Straßburg, Esprit Terroir, mit einem Stern ausgezeichnet wurde, gehört zu den talentiertesten Köchen seiner Generation. Das motivierte den inzwischen knapp 30-Jährigen, in ein größeres Restaurant zu investieren. Als er Michel Husser, der sich kurz vor dem Ruhestand befand, um Rat fragte, eröffnete sich ihm die Möglichkeit, die Leitung des Küchenteams im Le Cerf zu übernehmen. Für das „Urgestein der elsässischen Gastronomie“, bei dem Joël Philipps mit 17 Jahren seine Kochausbildung begonnen hatte, bestand kein Zweifel. Seit Januar wird die Übergabe langsam vorbereitet. Joël erzählt, dass er zunächst seine Amuse-Bouches einführte, dann ganz vorsichtig einige Beilagen veränderte, bis er schließlich die Speisekarte um seine eigenen Rezepte ergänzte, mit denen er sein Restaurant Esprit Terroir zum Erfolg geführt hatte. Darunter das Kaiserhummer-Carpaccio in einer Marinade aus Yuzu, Ingwer und Rhabarber. Der gemeinsame Wunsch ist es, den Geist von Le Cerf und seine traditionelle, zeitlose Küche zu bewahren, und es gleichzeitig der jungen Generation zu ermöglichen, frischen Wind hineinzubringen, nämlich wenn Michels Töchter Clara und Mélina Husser die Zügel in diesem prestigeträchtigen Restaurant übernehmen.


Tant de personnalité(s). Nouvelle Gamme Audi A5.

Lorsque vous ne savez que choisir entre citadine, SUV ou coupé. Prenez les 3.

À essayer chez votre partenaire Audi.

Lorsque vous ne savez que choisir entre citadine, SUV ou coupé. Prenez les 3.

Audi Q2 Location : 79 € TTC 1 jour/100 km

rent

Bienvenue chez Audi. rent

Audi Q2

Bienvenue chez Audi.

Louez l’Audi que vous voulez avec le service de location courte durée Audi.

Louez l’Audi que vous voulez avec le service de location courte durée Audi. Tarif

TTC

au

01/01/2017,

susceptible

d’évolution.

Offre

valable

dans

le

réseau

Audi

rent

participant,

dans

la

limite

des

stocks

Location : 59 € TTC Dans chaque catégorie de véhicule,

disponibles.

1 jour/100 km

les modèles et les options peuventd’évolution. varier en fonction des disponibilités desrent agences Audi rent. conditions générales de location et les catégorie Franchises sont consultables en agence Audi rent ou sur www.audi.fr/rent. Publicité Tarif TTC au 01/01/2017, susceptible Offre valable dans le réseauet Audi participant, dansLes la limite des stocks disponibles. Dans chaque ded’assurance véhicule, diffusée paretleles concessionnaire qualité d’intermédiaire de crédit,et à titre non exclusif, de Volkswagen Bank. Volkswagen GroupetFrance S.A au capital de 7 750 les modèles options peuventen varier en fonction des disponibilités des agences Audi rent. Les conditions générales de location les Franchises d’assurance sont000€ - 11 avenue de Boursonne Villers-Cotterêts - RCS SOISSONS B 602 025 538. consultables en agence Audi rent ou sur www.audi.fr/rent. Publicité diffusée par le concessionnaire en qualité d’intermédiaire de crédit, à titre non exclusif, de Volkswagen Bank. Audi recommande Castrol EDGE Professional. Volkswagen Group France S.A au capital de 7 750 000€ - 11 avenue de Boursonne Villers-Cotterêts - RCS SOISSONS B 602 025 538. Audi recommande Castrol EDGE Professional 114 – 134. Gamme Q2Q2 : consommation cyclecycle mixte (l/100km) : 4,4 –:5,8. CO 2 mixte GammeAudi Audi : consommation mixte (l/100km) 4,4 Rejets – 5,8.de Rejets de CO(g/km) mixte: (g/km) : 114 – 134. 2 Valeur à titre indicatif - en cours d’homologation au 29/ au 09/2016. Valeurcommuniquée communiquée à titre indicatif - en.cours d’homologation 29/ 09/2016.

OBLINGER

100 Route de Marienthal - HAGUENAU - 03 88 05 42 65 - haguenau@audi-rent.fr


Sélections Die Auswahl der Redaktion

Patrimoine Kulturerbe

Oh mon château ! Château du Haut-Koenigsbourg / Hohkönigsburg Orschwiller www.haut-koenigsbourg.fr

Étrange et fascinant édifice que ce château du Haut-Koenigsbourg. Les Alsaciens le connaissent tous sans toujours mesurer toute la complexité de son histoire, les visiteurs d’ailleurs sont fascinés par la précision de sa restauration, qui nous plonge dans un Moyen-Âge à la fois historique et rêvé. Tout l’été, le château multiplie donc visites et animations pour permettre à tous de mieux le comprendre, tout en profitant d’un bel instant estival et familial. Visites immersives par drône, atelier autour du jardin, visite thématique sur l’aspect militaire ou sur la reconstruction, festival de BD : une escapade médiévale, culturelle et ludique. Que demander de plus ? (S.D.)

126

Oh Königsburg! Die Hohkönigsburg ist zugleich unwirklich und faszinierend. Die Elsässer kennen sie alle, ohne dass ihnen jedoch die Komplexität ihrer Geschichte immer bewusst ist. Die Besucher werden fasziniert sein von der Präzision, mit der die Burg restauriert wurde, die uns zugleich in ein historisches, als auch erträumtes Mittelalter taucht. Den ganzen Sommer über gibt es Besichtigungen und Veranstaltungen, sodass jeder den Geheimnissen der Burg ein bisschen näherkommen kann. Ein mittelalterliches und kulturelles Sommerabenteuer für die ganze Familie, dank Besichtigungen mithilfe von Drohnen, Gartenbesichtigungen, thematischen Führungen rund um die militärische Rolle der Burg und ihren Wiederaufbau, sowie ein Comicfestival. Was will man mehr? (S.D.)


Hôtellerie

À votre guise Depuis 2009, les propriétaires s’attellent à rendre sa noblesse à cet hôtel emblématique du centre de Nancy, tout en respectant l’époque et le quartier dans lequel il grandit. Fresques évocatrices en tête de lit pour rappeler la période faste et luxueuse du XVIIIe, ambiance cosy et moderne dans la décoration, rien n’est laissé au hasard dans l’alliance du confort et de l’histoire de ce lieu d’exception. (L.L.) Zeitreise

Hôtellerie

Le tour du propriétaire Niché dans son écrin de verdure à la lisière du Parc naturel des Vosges du Nord, Le Moulin accueille sous son toit un nouveau maître des lieux depuis l’an dernier, Michel Kreiss. Maître d’hôtel et collaborateur fidèle d’Annie et François Paul (anciens propriétaires du restaurant doublement étoilé le Cygne, puis de l’Hôtel Le Moulin), Michel Kreiss a naturellement repris le flambeau et continue à sublimer ce lieu d’exception, ancien moulin à grains devenu hôtel de charme aux espaces enchanteurs. Une escapade hors du temps et gourmande aussi, grâce aux formules associant les repas à l’excellent restaurant Les Jardins du Moulin, attenant à l’Hôtel… (L.A.)

Mitarbeiter von Annie und François Paul (den ehemaligen Eigentümern des Zwei-Sterne-Restaurants Le Cygne, später dann des Hôtel Le Moulin), tritt ihre Nachfolge an und baut diesen außergewöhnlichen Ort weiter aus. Das reizvolle Hotel ist eine ehemalige Getreidemühle in zauberhafter Umgebung. Wer dort einkehrt, den erwartet eine Reise außerhalb der Zeit, die er mit einer gastronomischen Erfahrung erster Güte verbinden kann, dank der Angebote, die eine Hotelnacht mit einem Essen im angrenzenden Restaurant Les Jardins du Moulin verbinden. (L.A.) Le Moulin 7, rue du Moulin | Gundershoffen www.hotellemoulin.com

Mühlenzauber Das im regionalen Naturpark der Nordvogesen gelegene Hôtel Le Moulin hat seit letztem Jahr einen neuen Eigentümer. Michel Kreiss, Maître d’hôtel und jahrelanger, treuer 127

Seit 2009 arbeiten die Eigentümer eifrig daran, dieses symbolträchtige Hotel im Zentrum von Nancy in seiner ursprünglichen Pracht wiederherzustellen, wobei sie sowohl die Epoche als auch das Viertel, in dem es entstand, berücksichtigen. Anschauliche Fresken am Bettkopfteil erinnern an den Prunk und Luxus des 18. Jahrhunderts. Die Dekoration erzeugt eine gemütliche, moderne Atmosphäre. Bei der Verbindung von Komfort und Geschichte wird an diesem außergewöhnlichen Ort nichts dem Zufall überlassen. (L.L.) Hôtel de Guise 18, rue de Guise | Nancy www.hoteldeguise.com


Design

Upcycling Collection Same same but different by Laura Jungmann & Cornelius Réer e-shop : www.samesame-shop.de www.cornelius-reer.de www.laurajungmann.de

Fruit de la collaboration entre Laura Jungmann, designer installée à Karlsruhe, et le maitre-verrier Cornelius Réer, cette vaisselle artisanale au design élégant et responsable, moulée à partir d’anciennes bouteilles de vin et de bière, apportera un supplément d’âme à vos tables estivales. (M.C.D) Die in Karlsruhe ansässige Produktdesignerin Laura Jungmann kreierte in Kooperation mit dem Glasmacher Cornelius Réer diese elegante und nachhaltige Glasserie aus umgeformten Wein- und Bierflaschen, die das i-Tüpfelchen auf Ihrer sommerlichen Festtafel sein wird. (M.C.D)

Shopping

À nous, l’été ! Impossible de passer à l’heure d’été sans faire un détour par le concept store Romy Ries à Karlsruhe. Pour la terrasse, on jette son dévolu sur les lignes sexy sixties de l’Acalpulco Chair, idéale pour la sieste, on fait le plein de linge de lit de la marque allemande Sunday in Bed et on rend trendy ses BBQ végétariens (ou pas) avec les torchons graphiques et pleins d’amour de Kiss my Kitchen. (M.C.D) Der Sommer kann kommen! In Karlsruhe kommt man im Sommer nicht um einen Abstecher zum Concept Store von Romy Ries umhin. Dort findet man zum Beispiel den Acalpulco Chair im Design der Sexy Sixties, der zu einer Siesta auf der Terrasse einlädt, Bettwäsche der deutschen Marke Sunday in Bed sowie liebevoll gestaltete Geschirrtücher von Kiss my Kitchen, die mit ihren grafischen Mustern ein Hingucker bei Ihrem nächsten vegetarischen (oder auch nicht) Barbecue sein werden. (M.C.D) Romy Ries Yorckstr. 41 | Karlsruhe www.romyries.de

128


Sortie Ausgehen

Fini l’hiver

Illustration : Laurence Bentz

Programme chargé printemps comme été à la Graffateria du Graffalgar. Fini de se cacher sous sa couette ou dans son canapé, c’est le 15 mai que tout va commencer : discussions, ateliers participatifs ou atelier d’écriture, soirée slam, projection strasbourgeoise de films indépendants et expositions… (L.L) Winter adé

Envie d’ailleurs Saveurs asiatiques, indonésiennes, italiennes, boliviennes et d’autres encore rythmeront la 58e édition du Festival du Houblon. Sans même quitter votre belle Alsace, vous pourrez découvrir la culture musicale et gastronomique du monde et vagabonder dans les cinq continents. À la rédaction de Zut, on se laisse volontiers tenter par la soirée du samedi 26 – qui promet un dîner-spectacle « virevoltant » rythmé autant par la danse chinoise du Bouddha aux mille mains que par le carnaval latino ou les derviches tourneurs – mais aussi par la soirée dansante du dimanche soir, qui mettra à l’honneur les standards de la musique soul des années 60 à 80. (L.L.) Festival du Houblon | Haguenau Du 22 au 27 août 2017 www.festivalduhoublon.eu

Fernweh Die 58. Ausgabe des Hopfenfestivals (Festival du houblon) wird von asiatischen, indonesischen, italienischen, bolivianischen und anderen Geschmacksnoten beherrscht sein. Ohne das schöne Elsass zu verlassen, können Sie die musikalische und gastronomische Kultur verschiedener Länder kennenlernen und fünf Kontinente bereisen. Wir von der ZutRedaktion haben uns Samstag, den 26. August vorgemerkt, an dem ein „schwindelerregendes“ Dinnerspektakel stattfindet. In dieser Show erwarten Sie ein chinesischer Tanz der Tausend Hände Buddhas, ein Latino-Karneval und drehende Derwische. Am Sonntagabend wird dann zu Soul-Klassikern der 60er- bis 80er-Jahre das Tanzbein geschwungen. (L.L.) Hopfenfestival (Festival du houblon) | Haguenau Vom 22. Bis 27. August 2017 www.festivalduhoublon.eu

129

(L.L)

Graffalgar | Strasbourg 17 rue Déserte www.graffalgar-hotel-strasbourg.fr

Photo : Henri Vogt

Festival

Im Frühling und Sommer wartet die Graffateria des Hotels Graffalgar mit einem vollen Programm auf. Raus aus den Federn und runter vom Sofa, ab dem 15. Mai gibt es Diskussionsrunden, interaktive Workshops, Schreibwerkstätten, SlamAbende, Vorführungen von Straßburger Independent-Filmen und Ausstellungen…


Photo—Foto Arno Kohlem

130


é urg t ô c nb u D ffe d'O

N E F S ' F O RG n e d a l U o BSchokn e t ei

s

131


Par—Von Ute Dahmen Photo—Foto Arno Kohlem

i d e m à a S tin urg a m enb en g r mo ff g Oamsta nburg S

in

e ff O

132


Offenburg, centre-ville Les mardis et samedis 7h30 → 13h00 Offenburg, Innenstadt Dienstags & samstags 7.30 –> 13.00 Uhr

Samedi matin à Offenburg. Les terrasses de café sont bondées. Aux pieds des visiteurs s’étalent des corbeilles remplies à ras bord de fruits et de légumes frais, de salades, de fromage, de jambon et de truites de la Forêt Noire, et de bouquets de fleurs multicolores. C’est le moment de s’arrêter pour prendre un café ou l’apéritif. Les jours de marché ne servent pas seulement à faire ses emplettes, c’est aussi l’occasion de rencontres et d’échanges, et un moyen charmant d’aborder la fin de semaine. Chaque samedi, 80 commerçants ambulants proposent leurs produits dans la Hauptstraße et la Steinstraße, au Fischmarkt et sur la Lindenplatz. Les mardis, ils sont un peu moins nombreux, une cinquantaine environ. Le marché hebdomadaire d’Offenburg est considéré comme l’un des plus beaux de la région. Des producteurs agricoles de tous les environs, mais aussi des bouchers, boulangers, crémiers, poissonniers, éleveurs de volailles et marchands d’épices, apiculteurs et pépiniéristes viennent y vendre leur production, souvent biologique. On y trouve encore des variétés de légumes et de fruits qui ont depuis longtemps disparu des rayons des supermarchés, le tout accompagné d’un mot aimable et de quelques conseils de préparation dispensés gracieusement. Les stands, installés côte à côte, invitent à s’arrêter pour regarder, avec parfois en fond sonore le chant d’un musicien de rue. Tradition, fraîcheur et proximité sont de nouveau au goût du jour. Plutôt que la quantité, le marché hebdomadaire prône la qualité, qui est une véritable tradition. La ville d’Offenburg a été fondée à l’emplacement d’un hameau marchand datant du XIe siècle. Depuis, les gens s’y rencontrent pour échanger marchandises et nouvelles. Depuis 1741, l’hôtel de ville baroque constitue le cœur de la ville qui s’agite sous le regard bienveillant de sa patronne, Sainte Ursule, posée sur une colonne. Le charme et la beauté d’Offenburg et de la région de l’Ortenau n’échappèrent pas à Johann Wolfgang von Goethe : « Dans nulle autre contrée le soleil n’est plus clair et le ciel plus bleu qu’ici, entre Rhin et vignoble ».

133

Samstagmorgen in Offenburg. Die Straßencafés sind voll besetzt. Zu Füßen der Besucher stehen Körbe, prall gefüllt mit frischem Obst und Gemüse, Salatköpfen, Käse, Schwarzwälder Schinken und Forellen und bunten Blumensträußen. Jetzt ist Zeit für einen Kaffee oder einen Aperitif – schließlich dienen Markttage nicht nur dem Einkauf, sondern auch der Begegnung und dem Austausch. Sie sind ein charmanter Einstieg ins Wochenende. 80 Marktbeschicker bieten in der Offenburger Haupt- und Steinstraße sowie am Fischmarkt und auf dem Lindenplatz jeden Samstag ihre Waren feil, dienstags sind es etwas weniger, etwa um die 50. Der Offenburger Wochenmarkt gilt als einer der schönsten der Region. Aus dem ganzen Umland kommen Bäuerinnen und Landwirte, Metzger und Bäcker, Käse-, Fisch-, Geflügel- und Gewürzhändler, Imker und Gärtner, die eigene Produkte, oft aus biologischem Anbau, verkaufen. Hier finden sich noch Obst- und Gemüsesorten, die längst aus den Supermärkten verschwunden sind, und einen freundlichen Schwatz und Verarbeitungstipps gibt es gratis dazu. Die Stände, die dicht an dicht stehen, laden zum Schauen und Verweilen ein, und Straßenmusiker spielen nicht selten ihr Lied dazu. Tradition, Frische und Regionalität sind wieder modern. Nicht Quantität, sondern Qualität ist die Maxime auf dem Wochenmarkt, und die hat Tradition. Begründet wurde Offenburg auf einer Marktsiedlung aus dem 11. Jahrhundert. Seitdem treffen sich hier Menschen zum Waren- und Nachrichtenaustausch. Seit 1741 ist das barocke Rathaus Zentrum der Stadt, deren Schutzpatronin Ursula auf einer Säule über das Geschehen wacht. « In keinem Land strahlt die Sonne heller und der Himmel blauer als hier zwischen Rhein und Reben », schrieb einst Johann Wolfgang von Goethe über Offenburg und die Ortenau.


m g? u r r a u W enb Off Par—Von Ute Dahmen Photo—Foto Arno Kohlem

SONJA VOGEL Agent immobilier et galeriste — Immobilienmaklerin und Galeristin « Offenburg, c’est ma ville, mon pays et je ne voudrais vivre ailleurs. J’adore m’asseoir à la terrasse d’un café quand le soleil brille tout autant que j’aime la quiétude reposante d’une balade à travers les vignes et forêts. La région a tout à offrir, un air de vacances en prime ! Tant au niveau personnel qu’au niveau professionnel, j’apprécie la proximité de la France. En tant qu'agent immobilier, j’exerce mon activité des deux côtés du Rhin et dans ma galerie j’aime aussi promouvoir des artistes français. C’est le cas en ce moment avec les œuvres de Michel Cornu originaire de Colmar, qui sont exposées jusqu’à fin juin avec celles du sculpteur originaire de la ForêtNoire, Armin Göhringer. » Warum Offenburg? „Offenburg ist meine Heimat und ich möchte nirgendwo anders leben. Ich genieße es, bei Sonne in einem Straßencafé in der Stadt zu sitzen ebenso wie die erholsame Ruhe bei einem Spaziergang durch Wald und Reben. Die Region bietet alles inklusive Urlaubsgefühle! Privat wie beruflich schätze ich die Nähe zu Frankreich. Als Immobilienmaklerin arbeite ich beidseitig des Rheins und auch in meiner Galerie präsentiere ich gerne französische Künstler wie zur Zeit Michel Cornu aus Colmar, der bis Ende Juni gemeinsam mit dem Schwarzwälder Bildhauer Armin Göhringer ausstellt.“ www.hausundso.de

134


Par—Von Ute Dahmen Photo—Foto Arno Kohlem

WILLI SCHÖLLMANN Restaurateur — Gastronom

« La situation géographique d’Offenburg, à deux pas de la France et de la Suisse et au cœur de la nature, est pour moi synonyme de qualité de vie. J’aime les habitants de ma ville, son atmosphère décontractée, et j’aimerais apporter ma pierre à cet édifice. Je travaille comme restaurateur indépendant à Offenburg depuis vingt-cinq ans. Avec mes deux établissements, le Schoellmanns et la maison Zauberflöte, j’ai pour objectif de transmettre un art de vivre ouvert au monde plutôt que replié sur la ruralité. Mes restaurants, mes bars, le café et l’hôtel s’inscrivent dans une modernité et une urbanité qui conviennent parfaitement à Offenburg. »

135

„Die geografische Lage Offenburgs, die Nähe zu Frankreich und der Schweiz und die unmittelbare Natur bedeuten für mich Lebensqualität. Ich mag die familiäre Atmosphäre, die Menschen und möchte einen Beitrag für meine Stadt leisten. Seit 25 Jahren bin ich als selbständiger Gastronom in Offenburg tätig und will mit dem Schoellmanns und dem Haus Zauberflöte ein Lebensgefühl vermitteln, das nicht ländlich geprägt, sondern weltoffen ist. Das Konzept von Restaurants, Bars, Café und Hotel ist modern und urban und passt bestens nach Offenburg.“ www.schoellmanns.de www.haus-zauberfloete.de

i o u ? q g r r u u Po enb Off


Par—Von Ute Dahmen Photo—Foto Arno Kohlem

JAMEL MESIK Chef d’entreprise — Unternehmer

« Offenburg est la ville la plus accueillante et la plus ouverte que je connaisse. Né de parents maghrébins, je n’y ai jamais souffert du racisme. Mon enfance dans le quartier de Uffhofen et sur les rives du lac de Gifiz m’a beaucoup marqué, tout comme la vie associative modèle qu’on y trouve, je pense particulièrement au club de volleyball. Je me considère comme un réseauteur. Au “Jamels Corner“, où je propose vins et spiritueux à la vente, les connaisseurs et les gastronomes d’Offenburg se retrouvent pour des dégustations, des soirées privées ou des fêtes d’entreprise, ou tout simplement pour des discussions animées. »

m ? u g ar ur

136

„Offenburg ist die freundlichste und weltoffenste Stadt, die ich kenne. Als Sohn nordafrikanischer Eltern habe ich hier nie Rassismus erlebt. Meine Kindheit im Stadtteil Uffhofen und an der Gifizsee haben mich geprägt, ebenso wie das vorbildliche Vereinsleben, insbesondere der Volleyballclub. Ich sehe mich als Netzwerker. In „Jamels Corner“, wo ich Weine und Spirituosen zum Verkauf anbiete, treffen sich Offenburger Gastro- und Szene-Leute bei Tastings, Firmenund Privatfeiern oder einfach zum regen Austausch.“ www.jamelscorner.de


i o u ? q g r r u u o P enb Off

Par—Von Ute Dahmen Photo—Foto Arno Kohlem

MARKUS KNOLL Gérant de la maison de la radio de l’Ortenau — Geschäftsführer Funkhaus Ortenau « Quand j’étais enfant, je passais souvent mes vacances chez ma grand-mère dans le Markgräflerland, le “pays des Margraves”. Je disposais donc déjà d’un certain bagage régional quand je suis arrivé à Offenburg au début des années 2000. J’ai pu y vivre mon amour de la radio et réaliser un bon nombre de projets superbes, l’un des derniers étant la “Schwarzwaldradio“ (radio de la Forêt-Noire), notre format de radio nationale. J’ai vraiment pris mes aises dans cette ville qui devait au départ n’être qu’une brève étape dans ma vie. Je ne regrette rien ! Et surtout pas les gens, qui sont magnifiques, l’excellente nourriture et la proximité de la France, ce pays que j’aime tant. » „Als Kind habe ich meine Ferien oft bei meiner Oma im Markgräflerland verbracht. Somit war ich regional schon ein wenig vorbelastet, als ich Anfang 2000 nach Offenburg kam. Hier konnte ich meine Liebe zum Radio ausleben und viele großartige Projekte verwirklichen, zuletzt unser nationales Radioformat „Schwarzwaldradio“. Dafür, dass Offenburg eigentlich nur eine kurze Etappe in meinem Leben werden sollte, habe ich es mir hier richtig gemütlich gemacht. Ich bereue nichts! Am wenigsten die tollen Menschen, das gute Essen und die Nähe zu meinem geliebten Frankreich.“ www.funkhaus-ortenau.de

137


Par—Von Ute Dahmen Photo—Foto Arno Kohlem

e h t

Le mot Heimat vient du germain et décrit à l’origine un droit de domicile incluant un lieu pour dormir dans une habitation. Dans leur dictionnaire allemand publié en 1877, les frères Grimm le définissent comme « le pays ou simplement la province dans laquelle quelqu’un est né ou a son séjour fixe ». Ce n’est qu’à l’ère de l’industrialisation, dans le contexte d’un mouvement romantique qui avait tendance à idéaliser le bon vieux temps, que le terme Heimat apparaît pour la première fois au sens poétique. Dans la période d’entre-deux-guerres, des groupes nationalistes à tendance populiste en propagent une image qui sert l’exclusion et qui donnera par la suite naissance à un véritable culte fondé sur le racisme et ouvrira la voie à l’idéologie nazie. Plus tard, les téléfilms à l’eau de rose de l’aprèsguerre, en particulier « Das Schwarzwaldmädel » (la fille de la Forêt-Noire), véhiculent l’image d’un monde parfait qui inspirera à Martin Walser cette formule ironique : « Heimat, c’est certainement le plus beau mot pour dire arriéré. » Dans ses travaux, Stefan Strumbel donne une interprétation nouvelle et captivante de la notion de Heimat. Dans son premier cycle artistique, il a choisi de

t a h W k is ? c t u a f im He

« What the fuck is Heimat? », demandèrent les Américains lorsque Stefan Strumbel exposa pour la première fois à New York en 2007. Né en 1979 à Offenburg, l’artiste mondialement reconnu s’est emparé d’une notion propre à la langue allemande, qu’il décline dans ses travaux dans le style Pop art et Street art.

138


provoquer en plaçant des objets cultes dans des contextes inhabituels, mettant en scène des chapeaux à pompons et des coucous de la Forêt-Noire, mais aussi des symboles religieux comme le crucifix, dans le style Pop art et Street art avec des couleurs criardes, des textes subtils et des sujets traitant de la violence, de la pornographie ou de la mort. « Je n’ai jamais fait de Heimatkunst », souligne Stefan Strumbel, « mais je me suis toujours interrogé sur la signification de Heimat. » Sa popularité, qu’il doit notamment à un dossier spécial dans le magazine New York Times et à des collectionneurs tels que Karl Lagerfeld et Hubert Burda, a déclenché une avalanche de peintures modernes inspirées du mouvement Heimatkunst dont l’artiste se distancie clairement. Son inspiration à lui correspond plutôt à la définition de Bernhard Schlink, qui décrivait Heimat comme un non-lieu, un sentiment, une espérance, une nostalgie. Ses premiers succès, Stefan Strumbel les a obtenus de manière parfois illégale en dessinant des graffitis, avant de présenter son premier One Man Show intitulé « Deine Heimat » en 2006. Entre-temps, il s’est écarté de l’univers chromatique jaune ou rose fluo qu’il affectionnait à

139

cette époque, et délaisse désormais les symboles régionaux traditionnels. Son langage plastique s’est fait plus universel et abstrait. Au nombre de ses tout derniers travaux, un grand lit en aluminium de 221 x 201 x 40 cm (To begin is to be half done), une sculpture géante et rouillée baptisée Das kalte Herz (Le cœur froid), qui fait référence à un conte de la Forêt-Noire de Wilhelm Hauff, ou les miroirs multifacettes Tears for Fears qui exhortent à réfléchir sur soi-même et sur sa représentation personnelle de la notion de Heimat. Et puis, il y a cette sculpture de deux mètres représentant une mère et son enfant enveloppés dans un film à bulles fait de bronze, qui parle elle aussi un langage international en omettant de révéler s’il s’agit d’une représentation de la vierge ou d’une musulmane habillée d’un voile. « Heimat est partout », affirme Stefan Strumbel dont les œuvres ainsi revêtues d’un film ont davantage pour objet de susciter l’association d’émotions que de lieux : « Ce sont des objets précieux que l’on enveloppe et protège dans du film à bulles ! » L’artiste, qui voyage beaucoup, se réfère toujours à Offenburg où il vit et a son atelier. Il apprécie la qualité de vie dans la région du Rhin supérieur, la proximité de Strasbourg et de l’Alsace, et admire les œuvres de Tomi Ungerer et Raymond E. Waydelich, qui ont également mené une réflexion sur la notion de Heimat. Tout comme ces grandes figures alsaciennes, Stefan Strumbel ne travaille pas seulement dans le White Cube, mais aussi dans l’espace public où il mise sur la rencontre avec les gens en des lieux non conventionnels. Il a ainsi créé une sculpture de 15 mètres de haut, représentant un tireuse à bière, intitulée Verstehen ist das Gefühl von Heimat (Comprendre est le sentiment de Heimat) pour la brasserie Rothaus (2016), une œuvre d’art plastique installée sur le campus de la faculté d’Offenburg baptisée Vorstellungskraft ist wichtiger als Wissen (La force de représentation est plus importante que la connaissance) (2016), un monument à la mémoire de Charles-Guillaume de Baden-Durlach installé dans le Schlossgarten de Karlsruhe (2015) – ce trône en bronze, sur lequel les visiteurs peuvent s’installer, est aujourd’hui l’un des sujets de selfie favoris de la ville éventail –, sans oublier le décor de l’opéra La Bohème à Stuttgart (2014). À treize kilomètres seulement de Strasbourg se trouve la petite commune de Goldscheuer et son église catholique paroissiale Maria, Hilfe der Christen, un bâtiment sobre d’une soixantaine d’années que l’ordinariat de Freiburg voulait fermer pour cause de


fréquentation insuffisante de la messe dominicale. En 2011, Stefan Strumbel a procédé à une rénovation générale spectaculaire de l’espace religieux, avec une vierge inspirée de l’art urbain portant la coiffe traditionnelle de la région de Hanau, un christ en croix éclairé par des LED et entouré de statues de Maria et Joseph, le tout auréolé de rayons rose vif, et un motif rayé sur les murs. Depuis cette métamorphose, le nombre de fidèles fréquentant les offices religieux a augmenté en flèche et en 2014, l’artiste a même fait venir symboliquement 50 moutons dans l’église. Une action à travers laquelle Stefan Strumbel entendait, une fois de plus, inciter à réfléchir sur la question qui l’intéresse depuis des années : What the fuck is Heimat?

What the fuck is Heimat? „What the fuck is Heimat?“, fragten die Amerikaner, als Stefan Strumbel 2007 erstmals in New York ausstellte. Der international anerkannte Künstler, 1979 in Offenburg geboren, spürt mit seinen Arbeiten im Stil von Popund Street-Art sowie Skulpturen im öffentlichen Raum einem Begriff nach, der in der deutschen Sprache zuhause ist. Das Wort Heimat stammt aus dem Germanischen und beschrieb ursprünglich ein Wohnrecht mit Schlafstelle im Haus. Die Gebrüder Grimm definierten Heimat in ihrem Deutschen Wörterbuch aus dem Jahr 1877 als ”das Land oder auch nur der Landstrich, in dem man geboren ist oder bleibenden Aufenthalt hat“. In einem poetischen Sinn tauchte der Begriff Heimat erstmals während der Industrialisierung im Umfeld der romantischen Bewegung auf, die die gute, alte Zeit verklärte. Zwischen den zwei Weltkriegen propagierten völkisch

orientierte und nationalistische Gruppen ein Heimatbild, das der Ausgrenzung diente und in der Folge von den Nationalsozialisten als Kult rassistisch begründet und ideologisch gepflegt wurde. Die kitschigen Fernsehfilme der Nachkriegszeit, allen voran das ”Schwarzwaldmädel“, vermittelten eine heile Welt, für die Martin Walser das Bonmot prägte: ”Heimat, das ist sicher der schönste Name für Zurückgebliebenheit.“ Stefan Strumbel interpretiert in seinen Arbeiten Heimat neu und aufregend. In einem ersten Werkzyklus provozierte er mit Kultgegenständen in ungewohnten Kontexten: Schwarzwälder Bollenhüte und Kuckucksuhren, aber auch kirchliche Symbole wie das Kruzifix inszenierte er im Stil der Popund Street-Art mit schrillen Farben, subtilen Texten und Motiven, die Gewalt, Pornographie oder Tod behandeln. ”Ich habe nie Heimatkunst gemacht“, betont Strumbel, ”sondern stets hinterfragt, was Heimat bedeutet.“ Seine Popularität, die er unter anderem einer Home Story im New York Times-Magazin oder Sammlern wie Karl Lagerfeld und Hubert Burda zu verdanken hat, löste eine Lawine moderner Heimatmalerei aus, von der sich Strumbel distanziert. Sein Motiv entspricht wohl am ehesten der Definition Bernhard Schlinks, der Heimat als einen Nicht-Ort beschrieb, ein Gefühl, eine Hoffnung, eine Sehnsucht. Frühe, bisweilen illegale, Meriten verdiente sich Stefan Strumbel mit Graffitis, bevor er 2006 seine erste One Man Show zu dem Themenkomplex ”Deine Heimat“ präsentierte. Von der lauten Farbigkeit in Neon-Gelb oder -Pink hat er sich inzwischen verabschiedet, ebenso von traditionellen regionalen Symbolen. Seine Bildsprache ist universeller und abstrakter geworden. Zu seinen jüngsten Arbeiten zählen ein 221 x 201 x 40 cm großes Bett aus Aluminium (To begin is to be half done), die riesige und rostige Skulptur Das kalte Herz, das auf ein Schwarzwaldmärchen Wilhelm Hauffs Bezug nimmt, oder die facettierten Spiegel Tears for Fears, die herausfordern, sich selbst und das persönliche Bild von Heimat zu reflektieren. Und auch die zwei Meter hohe Mutter-Kind-Skulptur in Luftpolsterfolie aus Bronze spricht eine internationale Sprache, indem sie nicht preisgibt, ob es

140

sich um eine Madonnenfigur oder eine verschleierte Muslimin handelt. ”Heimat ist überall“, sagt Stefan Strumbel und will mit seinen folierten Objekten mehr Emotionen denn Orte assoziiert wissen: ”Wertvolles wird in Luftpolsterfolie verpackt und geschützt!“ Der Künstler, der viel reist, bekennt sich zu Offenburg, wo er lebt und sein Atelier hat. Er schätzt die Lebensqualität der Oberrheinregion, die Nähe zu Straßburg und dem Elsass und bewundert die Œvres von Tomi Ungerer und Raymond E. Waydelich, die sich ebenfalls mit dem Heimatbegriff auseinandergesetzt haben. Wie die elsässischen Lokalmatadoren arbeitet Strumbel nicht nur im White Cube, sondern auch im öffentlichen Raum und setzt dabei auf die Begegnung mit Menschen an ungewöhnlichen Orten. So gestaltete er die 15 Meter hohe ZapfenSkulptur Verstehen ist das Gefühl von Heimat für die Brauerei Rothaus (2016), die Plastik Vorstellungskraft ist wichtiger als Wissen auf dem Hochschul-Campus in Offenburg (2016), ein Denkmal für Karl III. Wilhelm von Baden-Durlach im Schlossgarten Karlsruhe (2015) – der Bronze-Thron, auf dem Besucher Platz nehmen können, wurde zum beliebtesten Selfie-Motiv in der Fächerstadt – und das Bühnenbild der Oper La Bohème in Stuttgart (2014). Nur 13 Kilometer von Straßburg entfernt liegt die kleine Gemeinde Goldscheuer mit ihrer katholische Pfarrkirche Maria, Hilfe der Christen, ein rund 60 Jahre alter, nüchterner Bau, den das Ordinariat in Freiburg bereits schließen wollte, weil sich nur wenige Besucher zur sonntäglichen Messe einfanden. 2011 unterzog Stefan Strumbel den Kirchenraum einer spektakulären Generalüberholung mit einer StreetArt-Madonna, die eine Hanauer Haube trägt, einem LED-beleuchteten Kruzifix nebst Maria und Josef im pinkfarbenen Strahlenkranz sowie moderner Streifenoptik an den Wänden. Seitdem hat sich nicht nur schlagartig die Zahl der Gottesdienstbesucher erhöht, 2014 trieb der Künstler gar symbolisch 50 Schafe in die Kirche. Auch mit dieser Aktion wollte Stefan Strumbel zum Nachdenken anregen und hinterfragen: What the fuck is Heimat? www.stefanstrumbel.de www.karlsruhertraumplatz.com


141


Par—Von Ute Dahmen Photo—Foto Arno Kohlem

, , n e d che o M ns e l e y M est f i L

Avec ses 7 500 mètres carrés, la maison Zinser est le plus grand magasin de prêt-à-porter de tout le pays de Bade. Sur quatre étages, on y trouve des marques internationales pour femme ainsi qu’un grand choix de prêt-à-porter pour homme, les dernières tendances mode et un rayon pour enfants. « Nous proposons une gamme de produits pour toute la famille », voilà comment le directeur Marcus Plugge résume le concept de l’entreprise familiale Zinser, forte d’une tradition de 139 ans.

C’est un véritable paradis du shopping qui se dissimule derrière une majestueuse façade tout en verre de la zone piétonne d’Offenburg : si les fashionistas viennent y découvrir les dernières tendances, les clients sensibles aux marques peuvent aussi y trouver l’élégance de leur article préféré. Le magasin présente un choix de plus de trois cents marques, parmi elles Marc Cain, Tommy Hilfiger, Luisa Cerano, St. Emile ou Max Mara pour femme, Drykorn, Tiger of Sweden ou encore Pierre Cardin pour homme. Les collections homme et femme de Hugo Boss sont également proposées. « Nous nous efforçons toujours de répondre aux vœux de nos clients français lors de la conception de notre gamme de produits » explique Marcus Plugge. Ce quadragénaire, qui dirige depuis cinq ans le magasin d’Offenburg, se réjouit de l’affinité avec les visiteurs venus d’outreRhin et met cette fréquentation sur le compte de la signalisation bilingue. Pour Plugge, le lien personnalisé et le conseil individuel sont prioritaires. « L’interaction entre la mode et l’humain est ce qui me stimule le plus dans mon métier : chaque jour, elle me lance un nouveau défi. » Toujours à la dernière pointe de la mode, il aime créer une mise en scène nouvelle pour chaque saison dans le magasin d’Offenburg, emporter ses clients dans un monde de la mode en perpétuelle

142

transformation. Deux fois par an, il invite ses clientes à une « Ladies Shopping Night », où des marques de mode internationales viennent défiler sur le podium pendant qu’on chouchoute ces dames avec du mousseux du pays de Bade, du vin et les délices d’un traiteur. Avec les quelques centaines de participantes, l’ambiance est toujours extraordinaire. Sont invitées les clientes munies d’une carte privilège Zinser, qui au-delà des événements spéciaux propose jusqu’à cinq pour cent de réduction sur tous les achats, un service personnalisé gratuit, des newsletters et des magazines regorgeant de conseils tendance, ainsi qu’un programme de partenariat. La maison Zinser ne se contente pas d’amener la mode à ses clients, elle veut aussi leur proposer un véritable art de vivre et une expérience shopping toute en émotion. Son offre variée va du classique au casual, de la gamme business à la gamme détente et prend en compte toutes les préférences de style, tous les âges et une gamme de prix allant de l’abordable au premium. « Notre réflexion est orientée vers l’avenir et notre investissement porte sur le long terme. Nous préservons ce qui a fait ses preuves tout en demeurant à la recherche de la nouveauté », voilà comment le directeur associé Hans-Joachim Zinser décrit le concept de l’entreprise familiale, tout en faisant grand cas de ses valeurs : « l’honnêteté, la fiabilité, la fidélité, la prévisibilité et le fair-play ». Le client le sent, le gérant Christian Klemp en est convaincu : « Acheter un vêtement, c’est quelque chose de très intime », il le sait. D’où l’importance du niveau de compétence du conseil. Un véritable lien se noue entre le vendeur et le client lors du conseil personnalisé. « Nous avons des clients qui tiennent à adresser des remerciements écrits à nos vendeurs. », voilà qui ne peut que réjouir Klemp davantage. Le responsable achats, Dietmar Tanzer, ajoute : « Nous sommes en mesure d’identifier les besoins de nos clients tout en étant extrêmement adaptables. » Tanzer passe l’année dans des salons spécialisés avec son équipe, il est présent chez les marques et les designers les plus en vue, toujours là pour flairer les must-have. « Notre gamme de produits est toujours à jour », dit-il, et il souligne : « Nos clients savent l’apprécier. » Modehaus Zinser Hauptstr. 55 www.mode-zinser.de


143


Par—Von Ute Dahmen Photo—Foto Arno Kohlem

, , n e d che o M ns e l e y M est Lif

Mit 7.500 qm ist das Modehaus Zinser das größte in Mittelbaden. Auf vier Etagen werden internationale Marken für Damen sowie eine große Auswahl an Herrenmode, Trend-Fashion und Kinderbekleidung präsentiert. „Wir bieten ein Sortiment für die ganze Familie“, bringt Geschäftsleiter Marcus Plugge das Konzept des Familienunternehmens Zinser mit 139 Jahren Tradition auf den Punkt.

Hinter der edlen Glasfassade in der Offenburger Fußgängerzone verbirgt sich ein Einkaufsparadies, in dem Fashionistas die neuesten Trends entdecken, aber auch markenbewusste Kunden ihr elegantes Lieblingsteil finden können. Mehr als 300 Labels stehen zur Auswahl, darunter Marc Cain, Tommy Hilfiger, Luisa Cerano, St.Emile oder Max Mara für Damen, Drykorn, Tiger of Sweden oder Pierre Cardin für Herren. Von Hugo Boss werden die Damen- und die Herrenlinie angeboten. „In unserer Sortimentsgestaltung sind wir immer bemüht, auch auf die Wünsche unserer französischen Kunden einzugehen“, erklärt Marcus Plugge. Der 45-Jährige, der das Offenburger Haus seit fünf Jahren leitet, freut sich über die hohe Affinität der Besucher von der anderen Seite des Rheins und trägt dieser Frequenz mit einem zweisprachigen Leitsystem Rechnung. Der persönliche Kontakt und die individuelle Beratung stehen für Plugge an oberster Stelle. „Das Zusammenspiel von Mode und Mensch ist es, was mich an meinen Aufgaben täglich aufs Neue reizt und herausfordert“, sagt er. Modisch stets up-to-date, liebt er es, das Offenburger Haus saisonal neu zu inszenieren und seine Kunden

144

in die sich stets ändernde FashionWelt mitzunehmen. Zweimal im Jahr lädt er zu einer Ladies Shopping Night, bei der internationale und angesagte Mode-Marken auf dem Laufsteg vorgeführt werden und die Damen mit badischem Sekt und Wein sowie feinem Catering verwöhnt werden. Die Stimmung unter den mehreren hundert Besucherinnen ist jedes Mal großartig. Eine Einladung erhält, wer Inhaberin der Zinser-Vorteilskarte ist, die neben besonderen Events bis zu fünf Prozent Bonus auf alle Einkäufe, einen kostenlosen Auswahlservice, Trend-Tipps in Newslettern und Magazinen sowie ein Partnerprogramm bietet. Zinser will seinen Kunden nicht nur Mode, sondern auch Lifestyle und ein emotionales Einkaufserlebnis offerieren. Das vielseitige Angebot reicht von klassisch bis casual, Business bis Freizeit und berücksichtigt alle Stilvorlieben, jedes Alter und Preislagen von Premium bis günstig. „Wir denken zukunftsorientiert und investieren langfristig. Wir pflegen Bewährtes und sind ständig auf der Suche nach Neuem“, beschreibt der geschäftsführende Gesellschafter Hans-Joachim Zinser das Konzept des Familienunternehmens und legt dabei großen Wert auf „Ehrlichkeit, Zuverlässigkeit, Verlässlichkeit, Berechenbarkeit und Fairness“. Das spüre auch der Kunde, ist Geschäftsführer Christian Klemp überzeugt: „Kleidung zu kaufen ist etwas sehr Privates“, weiß er. Umso wichtiger sei die kompetente Beratung. Zwischen Verkäufer und Kunde entstehe beim Beratungsgespräch eine persönliche Beziehung. Umso mehr freut es Klemp: „Wir haben Kunden, die sich nach dem Einkauf noch einmal schriftlich bei ihrem Verkäufer bedanken.“ Der für den Einkauf zuständige Geschäftsführer Dietmar Tanzer ergänzt: „Wir erkennen die Bedürfnisse unserer Kunden und können uns sofort anpassen.“ Mit seinem Team ist Tanzer das ganze Jahr über auf Fachmessen, bei angesagten Labels und Designern präsent, um Must-haves aufzuspüren. „Unser Sortiment ist immer auf dem neuesten Stand“, sagt er und betont: „Das wissen auch unsere Kunden zu schätzen.“ Modehaus Zinser Hauptstr. 55 www.mode-zinser.de


H ÔT E L

La boutique strasbourgeoise aux parfums d’Orient 3, rue de l’Épine • Strasbourg

www.lamedusavondalep.fr • alepine@hotmail.fr L’Âme du Savon d’Alep

Bien-être, Sérénité, Calme… dans les Vosges du Nord 7, rue du Moulin Gundershoffen

03 88 07 33 30 www.hotellemoulin.com


Par—Von Ute Dahmen Photos—Fotos Arno Kohlem

e l l e b s u e l n p La uron e o s C doi ba

La brasserie Kronen à Offenburg a derrière elle 170 ans d’histoire. À l’occasion de cet anniversaire, l’entreprise familiale a ouvert, sur 11 500 m², le Brauwerk Baden, un nouveau site de production tout en verre avec restaurant, bar à bière et Biergarten. « L’idée est de savourer la bière à l’endroit même où elle est brassée », nous explique le directeur, Frank Stetter, « les gens doivent pouvoir la goûter, la humer, l’écouter, la sentir. » Brauwerk Baden Gutenbergstr. 3 www.kronen-brauhaus.de

146


Les grandes tables en bois massif invitent à s’asseoir. Depuis la cuisine ouverte sur la salle, on sert des spécialités badoises et bavaroises : escalopes de porc, rôti au cumin, filet de saumon, saucisse blanche et bretzels, mais aussi salade de crudités au fromage de chèvre. Le tout accompagné d’une Pils Kronen (bière blonde) ou d’une Wagner’s Hefe Weisse (bière blanche), d’une Brauwerk Natür-trübes (bière non filtrée) ou d’une Craft Bier (bière artisanale), de limonades de fabrication maison ou d’eau minérale pétillante aromatisée aux fleurs de sureau. Dans le restaurant traditionnel de la brasserie, on met l’accent sur la fraîcheur et l’origine locale des produits. Les longues tables invitent à l’échange, tandis que les murs vitrés ouvrent l’espace vers les terrasses du Biergarten où se dérouleront à l’avenir des fêtes de la bière de printemps et d’automne, des expositions d’art et des concerts de musique classique. Installée jusqu’alors dans le quartier Est d’Offenburg, l’entreprise s’est offert de nouvelles possibilités en emménageant dans la zone industrielle encadrée de verdure de Rammersweier, « entre industrie et Forêt-Noire », selon la description de Frank Stetter. Depuis la grande terrasse du bar à bière situé au premier étage, les visiteurs, confortablement installés dans des fauteuils de salon, profitent de la vue sur les anciennes installations ferroviaires et du coucher du soleil devant un bon verre. Le bar, ouvert les vendredis et samedis de 18h à 2h du matin, accueille des DJ et des groupes de musiciens. Assis devant le long comptoir, on peut y tester, outre les traditionnelles Kronen et Wagner, d’autres variétés de bière artisanale en vogue en provenance d’autres pays. Depuis son ouverture en janvier dernier, le site est très prisé pour les fêtes d’entreprise ou d’anniversaire, qui peuvent être combinées à des visites de la brasserie, des séminaires de brassage, des cours de cuisine en lien avec la bière ou des dégustations. « Nous avons toujours été une brasserie de région. Aujourd’hui, nous voulons qu’elle redevienne un lieu où l’on puisse regarder, toucher, sentir et découvrir le processus de fabrication de la bière et le plaisir de la déguster », précise Frank Stetter, 52 ans, qui dirige l’entreprise avec Oliver Braun, de six ans son cadet. Le premier est responsable de la vente, du marketing et de la stratégie, le second, de la gestion administrative et financière

du jour, du mercredi au vendredi, et un rôti dominical badois tous les dimanches en continu à partir de 11h30. En dessert, les chefs recommandent un Kaiserschmarrn ou une Crème caramel à la bière. « Nous voulons offrir à nos clients une cuisine simple et authentique, et n’hésitons pas à rajeunir des plats traditionnels et à les mettre au goût du jour pour qu’ils s’accordent avec les bières artisanales à la mode », explique Willi Schöllmann. Par—Von Ute Dahmen Photo—Foto Arno Kohlem

Badens schönste Krone ainsi que des ressources humaines de l’entreprise familiale qui existe depuis cinq générations. Après avoir été sociétaire gérant durant de nombreuses années, Michael Nitze a été nommé à la tête du comité consultatif de l’entreprise au moment du déménagement. Son fils, Konstantin Nitze, assure le lien avec la jeune génération. C’est lui qui est responsable de l’organisation et du déroulement des nombreux événements programmés par l’entreprise. Quelque 12 millions d’euros ont été investis dans ce projet prestigieux. La brasserie et ses 60 collaborateurs, qui produisent trois fois par semaine, misent sur des bières haut de gamme et sur la qualité. Tout comme le bar à bière, le restaurant donne directement sur la salle de brassage. Les cuves peuvent également être utilisées pour brasser des quantités plus modestes, ce qui permet de fabriquer des bières artisanales ou spéciales, voire des cuvées limitées produites à la demande. L’entreprise propose naturellement aussi des visites. Le concept du Brauwerk Baden, qui a été dessiné comme un lieu de découverte pour toute la famille, plaît visiblement. Jeunes et moins jeunes, petits et grands s’y sentent à l’aise et bénéficient d’un service à la hauteur de leurs attentes. L’espace restauration est sous la houlette de deux célèbres experts de la gastronomie, Willi Schöllmann et Martin Kammerer, qui proposent des mets classiques, comme la salade de saucisse, le Bibiliskäs (fromage blanc aux herbes), l’assiette campagnarde, les Maultaschen (raviolis aux lardons et aux épinards) et le pot-au-feu au raifort, mais aussi un plat

147

Auf 170 Jahre Firmengeschichte blickt die Kronenbrauerei in Offenburg zurück. Zum Jubiläum eröffnete das Familienunternehmen auf 11.500 qm im Brauwerk eine neue gläserne Produktionsstätte nebst Wirtshaus, Bierbar und Biergarten. „Man soll das Bier dort genießen, wo es gebraut wird,“ sagt Geschäftsführer Frank Stetter, „man muss es schmecken, riechen, hören, spüren können.“ Die soliden, großen Massivholztische laden zum Platznehmen ein. Aus der Schauküche werden badische und bayerische Spezialitäten aufgetragen: Schnitzel, Kümmelbraten, Lachsfilet, Weißwürste mit Brezeln, aber auch Salat mit Ziegenkäse. Dazu gibt es Kronen Pils oder Wagner’s Hefe Weisse, Brauwerk Natürtrübes oder CraftBier, hausgemachte Limonaden oder Holunderblütensprudel. Frische und Regionalität der Produkte stehen im neuen Brauwerk-Wirtshaus an oberster Stelle. Die langen Tische dienen der Kommunikation und die gläsernen Seitenwände öffnen den Raum zum Biergarten mit Terrassen, wo künftig Frühlings- und Oktoberfeste, Kleinkunst und Klassik stattfinden.


Der Umzug aus der Offenburger Oststadt auf die grüne Wiese im Gewerbegebiet Rammersweier öffnet neue Möglichkeiten „zwischen Industrie und Schwarzwald“, wie Frank Stetter den Standort beschreibt. Von der großen Bierbar-Terrasse mit LoungeMöbeln im ersten Stock hat man einen Blick auf alte Bahnanlagen und genießt bei einem Sundowner den perfekten Sonnenuntergang. In der Bar, die freitags und samstags von 18 bis 2 Uhr geöffnet hat, gastieren DJs und Bands und lassen sich an einer langen Bar neben den traditionellen Kronen- und Wagner-Biersorten auch mal angesagte Craft-Biere aus anderen Ländern probieren. Seit der Eröffnung im Januar mauserte sich die Location zum beliebten Hotspot für Firmen- oder Geburtstagsfeiern, die gerne verbunden werden mit Brauerei-Besichtigungen, Brauseminaren, Kochlehrgängen mit Bier oder Verkostungen. „Wir waren schon immer eine Brauerei der Region. Jetzt soll es wieder eine Braustätte sein zum Anschauen, Anfassen, zum Fühlen und Erleben von Bierherstellung und Biergenuss“, so

148

Frank Stetter (52), der das Unternehmen zusammen mit Oliver Braun (46) führt. Stetter verantwortet die Bereiche Vertrieb, Marketing und Strategie, während Braun für Verwaltung, Finanzen und Personal des Familienunternehmens in fünfter Generation zuständig ist. Der langjährige geschäftsführende Gesellschafter Michael Nitze wurde mit dem Standortwechsel zum Vorsitzenden des Unternehmensbeirats berufen. Sein Sohn, Konstantin Nitze, ist das Verbindungsglied zur jungen Generation und als Veranstaltungsmanager für Organisation und Durchführung der vielfältigen Events verantwortlich. Rund 12 Millionen Euro stecken in dem neuen Prestigeprojekt. Das Brauwerk und seine 60 Mitarbeiter setzen auf Premium-Biere und Qualität. Produziert wird dreimal die Woche und sowohl vom Wirtshaus als auch von der Bierbar blickt man direkt ins Sudhaus. In den Kesseln können auch kleinere Mengen gebraut werden, so dass angesagte Craft- und Editions-Biere, aber auch kleine Auflagen nach Wunsch hergestellt werden können. Selbstverständlich werden Führungen angeboten.


Das Konzept für das Brauwerk Baden als Erlebnisort für die ganze Familie geht auf. Hier fühlen sich Jung und Alt, Klein und Groß wohl und werden ihren Wünschen entsprechend bedient. Die brauereieigene Restauration wird durch die bekannten und erfahrenen Gastronomen Willi Schöllmann und Martin Kammerer unterstützt, die neben Klassikern wie Wurstsalat, Bibiliskäs, Vesperbrett, Maultaschen und Tafelspitz mit Meerrettich von Mittwoch bis Freitag einen wechselnden Mittagstisch anbieten und sonntags ab 11.30 Uhr durchgehend einen badischen Sonntagsbraten. Zum Nachtisch empfehlen sich ein Kaiserschmarrn oder eine Crème Bierkaramell. „Wir wollen unsere Gäste mit ehrlicher, guter Küche verwöhnen und interpretieren traditionelle Gerichte gerne auch jung und zeitgemäß zu handwerklichen Trendbieren“, so Willi Schöllmann.

Disponible en librairie et à la Vitrine Zut

Portrait Entretien Rencontres 350 pages en 3 langues

Brauwerk Baden Gutenbergstr. 3 www.kronen-brauhaus.de

WWW.SHOP.ZUT-MAGAZINE.COM

149


1 — Photo/Foto Arno Kohlem

y r… t i C Tou

(1) Strandgut-Essgut THE Beach-club de la région ! Au bord du Gifizsee, le petit lac qui jouxte le centre-ville, transats, parasols, palmiers et sable blanc. On se croirait entre les Caraïbes et les côtes africaines (l’équipe file la métaphore Afrique sur toute la déco). Sur la carte : burgers, pasta, tartes flambées et salades, et quelques cocktails incontournables. À la fois familial et cool. On adore ! (S.D.) THE Beachclub der Region! Am Ufer des Gifizsees, der an das Stadtzentrum grenzt, erwarten uns Liegestühle, Sonnenschirme, Palmen und weißer Sand. Man wähnt sich zwischen der Karibik und den Stränden Afrikas (die gesamte Deko ist im afrikanischen Stil gehalten). Auf der Speisekarte stehen Burger, Pasta, Flammkuchen und Salate sowie eini-

2 — Photo/Foto Arno Kohlem

ge Cocktailklassiker, die nicht fehlen dürfen. Familiäre und zugleich coole Atmosphäre. Gefällt uns! (S.D.) Platanenallee 15 essgut-offenburg.de

(2) Haus Zauberflöte Décidément, Willi Schoelmann a le don de fabriquer des lieux à la fois raffinés et simples, où l’on profite du décor tout en se sentant à sa place… Ici se côtoient un café (avec quelques délices aussi pour les vegan), un petit bar (tout de noir mat vêtu, le chic absolu), un jardin très cottage anglais, 6 chambres toutes décorées par des artistes, et un grand resto qui rend sexy le plat du jour dans la winstub de mémé : un plat carné, un plat végé, des prix légers (7,90 et 6,90 €) un plafond haut, de belles boiseries et de grandes tables. Avec cinq lieux en un, on trouvera toujours une occasion d’y faire un tour. (S.D.)

150

Willi Schöllmann hat ganz unbestreitbar das Talent, raffinierte und zugleich schlichte Räume zu kreieren, in denen man sich wohlfühlt… Dieses Haus beherbergt ein Café (in dem sogar ein paar vegane Delikatessen angeboten werden), eine kleine Bar (komplett in mattem Schwarz gehalten, schicker geht’s nicht), einen Garten, der an ein englisches Cottage erinnert, sechs von Künstlern dekorierte Zimmer, ein großes Restaurant, in dem in gemütlicher Weinstubenatmosphäre verführerische Tagesgerichte serviert werden: ein Fleischgericht und ein vegetarisches Gericht zu günstigen Preisen (7,90 und 6,90 €). Der Raum zeichnet sich durch seine hohen Decken, edlen Holzvertäfelungen und großen Tische aus. Mit fünf Etablissements in einem findet man immer eine Gelegenheit, einen Abstecher ins Haus Zauberflöte zu machen. (S.D.) Lindenplatz 12 www.haus-zauberfloete.de


Laubenlinde

3 — Photo/Foto Arno Kohlem

(3) Jamels Corner Depuis cinq ans, Jamel constitue ici une fine sélection d’alcools qu’il destine aux connaisseurs comme aux amateurs. Vins du monde entier, spiritueux plutôt haut de gamme : dans cette antre habillée de bois sombre, on vient shopper des jus de haute tenue, sur les conseils avisés de la maison – qui, en ce moment, partage son coup de cœur pour Boar, un gin à la truffe made in Forêt-Noire. Et si on veut parfaire sa culture, on s’inscrit aux soirées dégustation. À noter que le Corner accueille aussi des soirées privées. À bon entendeur… (S.D.) Seit fünf Jahren stellt Jamel in diesem Laden eine feine Auswahl an alkoholischen Getränken für Kenner und Liebhaber zusammen. Weine aus aller Welt, edle Spirituosen: Dieses mit dunklen Holzregalen eingerichtete Geschäft ist die beste Adresse für exquiste Tropfen und bietet zudem eine fachkundige Beratung an. Derzeit steht der im Schwarz-

4 — Photo/Foto Stefan Braun

wald hergestellte Trüffel-Gin Boar hoch im Kurs. Für Interessierte werden regelmäßig Verkostungsabende angeboten. Darüber hinaus kann man Jamels Corner auch für private Veranstaltungen mieten. Jetzt wissen Sie Bescheid… (S.D.) Am Marktplatz 13 www.jamelscorner.de

(4) Burger Marie Black Forest Street Food : le slogan annonce la couleur ! Ici, tout est fait maison, on privilégie les produits frais et locaux, et les buns proviennent de l’excellente boulangerie Müller à Durbach. La carte des burgers de la carte déroule une multitude de saveurs (avec même un burger à la merguez), et on aime la déco très DIY, pile dans l’air du temps, avec des tables en palettes et carrelage métro. Le diner version 2017. (S.D.)

151

Black Forest Street Food: ein vielversprechender Slogan! Hier wird nur Hausgemachtes auf Basis von frischen und regionalen Produkten serviert. Die Buns stammen von der exzellenten Bäckerei Müller in Durbach. Auf der Speisekarte stehen zahlreiche Hamburger-Variationen (sogar ein Merguez-Hamburger). Die Einrichtung im trendigen DIY-Stil mit Tischen aus Paletten und Metrofliesen an der Wand lädt zum Verweilen ein. So wird 2017 diniert! (S.D.) Hauptstr. 111 www.burgermarie.com


5 — Photo/Foto Arno Kohlem

y r… t i C Tou

(5) Hoerkultur Depuis 2002, Altan Günelsu gâte les oreilles des audiophiles de toute la région, qui viennent découvrir dans son studio hifi du matériel haut de gamme et rare, digital comme analogique (qu’il privilégie à titre personnel). Une boutique, qu’on recommande plutôt aux amateurs éclairés, qui diffuse notamment les marques française Jadis, UBA ou l’anglaise Proact, mais qui propose aussi quelques produits en entrée de gamme à partir de 380 €, et une petite sélection de vinyles. (S.D.) Seit 2002 verwöhnt Altan Günelsu die Ohren der Audiophilen aus der gesamten Region, die auf der Suche nach hochwertigen und seltenen, digitalen ebenso wie analogen Musikanlagen (die er persönlich bevorzugt) in sein High Fidelity Studio kommen. Vor allem Kenner kommen in diesem Laden auf ihre Kosten, der überwiegend französische Marken wie Jadis und UBA sowie die

6 — Photo/Foto Arno Kohlem

englische Marke Proact vertreibt, aber auch einige Einsteigermodelle ab 380 € und eine kleine Auswahl an Schallplatten. (S.D.) Alte Lange Straße 10 www.hifi-hoerkultur.de

(6) La Cantina Sobre et juste, sans superflu. Chez La Cantina, on mise sur la qualité des produits et des accords simples et imparables. En ce moment, on se régale ainsi de tagliata di manzo, des tranches de bœuf servies avec roquette, tomate cerise et parmesan. Et belle saison oblige, la carte fait une large place aux produits de la mer : des calamars grillés ou gnochettis maison aux gambas avec citron et menthe fraîche (miam !). L’ardoise de suggestions est chaque jour renouvelée et s’accompagne d’une belle sélection de vins de toutes les régions d’Italie. Forza La Cantina ! (S.D.)

152

Schlicht und authentisch, ohne Schnickschnack. Bei La Cantina setzt man auf Produkte von guter Qualität und einfache, aber köstliche Rezepte. Derzeit kann man dort Tagliata di manzo genießen, Rindfleischscheiben mit Rucola, Kirschtomaten und Parmesan. In der schönen Jahreszeit wird den Meeresfrüchten ein Ehrenplatz auf der Speisekarte eingeräumt: gegrillter Tintenfisch oder hausgemachte Gnocchetti mit Gambas, Zitrone und frischer Minze (Lecker!). Auf der Spezialitätentafel stehen jeden Tag neue Gerichte und es gibt eine schöne Auswahl an Weinen aus allen Regionen Italiens. Forza La Cantina! (S.D.) Hauptstr. 93 Facebook: La Cantina


7 — Photo/Foto Arno Kohlem

(7) Schoellmanns C’est un des hotspots de la ville. Au 4e et dernier étage, ici on n’est plus à Offenburg mais dans une métropole, quelque part entre New York et Berlin. D’immenses baies vitrées découpent le paysage de la Forêt-Noire, encadré par des murs de béton brut et un plafond en métal. Les couleurs sont sourdes, le bois patiné, l’espace est travaillé sans tomber dans l’overdose déco. L’assiette est simple : une cuisine bistro bien pensée. Le soir, les cocktails savent aussi mettre en scène les spiritueux locaux dans des cocktails aux noms hilarants. Le + ? L’immense terrasse, où l’on adore petitdéjeuner le samedi après le marché. Comme nous ne sommes pas les seuls, pensez à réserver ! Ouvert jusqu’à 1h en semaine et 3h les week-ends. (S.D.) Es ist eine der Top-Adressen der Stadt. Im vierten Stock befindet man sich nicht mehr in Offenburg, sondern in irgendeiner Metropole zwischen New

8 — Photo/Foto Arno Kohlem

York und Berlin. Riesige Panoramafenster bieten eine sagenhafte Aussicht auf den Schwarzwald, eingerahmt von Betonwänden und einer Metalldecke. Gedämpfte Farben, patiniertes Holz, die Dekoration ist bewusst schlicht gehalten. Auch die Gerichte sind einfach: eine gut durchdachte Bistro-Küche. Abends werden Cocktails mit originellen Namen serviert, die aus regionalen Spirituosen gemixt werden. Das Sahnehäubchen? Die große Terrasse, auf der man samstags nach dem Markt gemütlich frühstücken kann. Aufgrund der hohen Nachfrage empfiehlt sich eine Reservierung! An Werktagen bis 1 Uhr und am Wochenende bis 3 Uhr geöffnet. (S.D.) Hauptstr. 88 www.schoellmanns.de

(8) (No) dark zone Du luminaire, rien que du luminaire, du LED, rien que du LED. No dark zone s’est spécialisé dans l’éclairage design

153

et éco-responsable, pour ceux qui ne veulent pas la lampe du voisin tout en respectant la planète et en surveillant le porte-monnaie. La boutique, qui vient de déménager, propose toute une gamme d’appliques, suspensions, lampes de table, également disponible sur leur e-shop. (S.D.) Leuchten, nichts als Leuchten, und LEDs, so weit das Auge reicht. No Dark Zone hat sich auf nachhaltige DesignLampen spezialisiert, für all diejenigen, die keine Lust auf Massenprodukte haben und sowohl die Umwelt als auch ihren Geldbeutel schonen wollen. Das Geschäft, das gerade umgezogen ist, bietet eine breite Auswahl an Wandleuchten, Hängelampen und Tischleuchten, die auch im dazugehörigen Online-Shop erhältlich sind. (S.D.) Chez/bei PLANA Küchenland Freiburger Straße 8 www.nodarkzone.de


Sélection des événements à ne pas rater. Eine Auswahl an Veranstaltungen, die Sie nicht verpassen sollten. → 28.05.17

08. + 09.07.17

26.08.17

www.galerie-offenburg.de

www.offenburg.de

Facebook : White Dinner Offenburg

Le conseil à l’intégration de la ville d’Offenburg organise tous les deux ans une fête qui met à l’honneur les activités des nombreuses associations œuvrant à Offenburg. Objectif : faire se croiser amateurs et professionnels, habitants de longue date et nouvellement installés, traditions et modernités, et découvrir de manière festive les cultures culinaires, musicales et artisanales de tous ceux qui font la richesse de la ville. (S.D.)

En cette fin d’été, le cœur de la zone piétonne d’Offenburg s’illuminera à nouveau de blanc, pour la 3e édition du White Dinner. De longues tables nappées de blanc, des cierges blancs, une vaisselle blanche, et des convives tous également vêtus de blanc. Chacun peut venir s’attabler et festoyer, en apportant son pique-nique pour le partager avec ses voisins. L’an passé, musiciens et chanteurs ont assuré une ambiance musicale joyeuse, façon bal champêtre urbain. Parfait, pour un soir d’été ! On nous annonce d’ailleurs qu’on a prévu un budget météo conséquent, pour que le beau temps soit au RDV ! (S.D.)

Städtische Galerie RAYMOND E. WAYDELICH Le fantasque Alsacien se voit ici consacrer une imposante exposition monographique, organisée par le Kunstverein et la Städtische Galerie, et qui regroupe plusieurs décennies d’une œuvre multiforme. On y parcourt les thématiques chères au sculpteur, peintre, dessinateur et photographe, qui croise les médiums avec une vraie jouissance. On y découvre ses obsessions et mythologies, qui témoignent de son attachement à la mémoire et à nos imaginaires visuels collectifs. On y retrouve aussi quelques visions évoquant parfois un futur inquiétant, notamment cette archéologie du futur qu’il a développé avec son alter ego Lydia Jacob. Riche et stimulant ! (S.D.) Dem einfallsreichen Elsässer ist hier eine beeindruckende monografische Ausstellung gewidmet. Sie wurde vom Kunstverein und der Städtischen Galerie ins Leben gerufen und zeigt Werke unterschiedlichster Art aus mehreren Jahrzehnten Schaffenszeit. Man durchläuft alle Themen, die dem Bildhauer, Maler, Zeichner und Fotografen wichtig sind, der mit Freude unterschiedliche Disziplinen miteinander vereint. Man kommt seinen Leitmotiven auf die Spur, die seine Verbundenheit zur Erinnerung und zu unseren kollektiven visuellen Phantasien zum Ausdruck bringen. Man stößt außerdem auf einige Visionen, die manchmal eine beängstigende Zukunft vorhersehen, insbesondere seine Archäologie der Zukunft, die er mit seinem Alter Ego Lydia Jakob entwickelt hat. Eine reichhaltige und inspirierende Ausstellung! (S.D.)

Marktplatz INTERNATIONALES FEST

Der Integrationsbeirat der Stadt Offenburg organisiert alle zwei Jahre ein Fest, das die zahlreichen Aktivitäten der vielen Vereine der Stadt der Öffentlichkeit vorstellt. Ziel ist es, Begegnungen zwischen Laien und Profis zu ermöglichen, zwischen Neuankömmlingen und alten Hasen, zwischen Tradition und Moderne. Außerdem besteht die Gelegenheit, bei festlicher Atmosphäre kulinarische, musikalische Entdeckungen zu machen und das Handwerk all derer kennenzulernen, die das bunte Stadtbild bereichern. (S.D.)

154

Centre ville Innenstadt WHITE DINNER

Ende des Sommers wird zum dritten Mal anlässlich des White Dinners das Herzstück der Offenburger Fußgängerzone wieder ganz in weiß erstrahlen: Lange Tische mit weißen Tischdecken, weiße Kerzen, weißes Geschirr und ganz in weiß gekleidete Sitznachbarn. Jeder kann sich dazusetzen, mitfeiern und sein mitgebrachtes Picknick mit den Festgenossen teilen. Letztes Jahr haben Musiker und Sänger für gelöste musikalische Dorffeststimmung gesorgt. Ein perfekter Sommerabend steht uns bevor! Es ist übrigens angekündigt worden, dass nicht an Kosten gespart wurde, damit die Sonne auf jeden Fall dem Ereignis beiwohnt! (S.D.)


Strasbourg

Colmar

à 20 minutes de Strasbourg

C’EST ICI QUE ÇA SE VIT !

tourisme-haguenau-potiers.com 03 88 06 59 99

vilim.fr

ÉVÈNEMENTSSAVOIR-FAIRELOISIRSSHOPPINGRESTAURANTSTRADITIONSHISTOIRE


> AGIR AU CŒUR DE VOS VIES

DU

AU

26 22 06 08

EXPOSITION À l’Hôtel du département Place du Quartier Blanc à Strasbourg - Entrée libre Du lundi au vendredi de 10h à 18h (fermé les jours fériés)

du

Haut-Koenigsbourg à laTerre du M ilieu

PLUS D’INFOS SUR bas-rhin.fr

2017


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.