City magazine Gratuit
Hors-SĂŠrie
Internationaux de Strasbourg 15.05 -> 23.05 2015
Oberrhein nord n°1 | le 3 juin
(numéro bilingue)
Alsace du nord, Karlsruhe, Baden-Baden…
Strasbourg n°26 | le 12 juin
Robe Sonia by Sonia Rykiel aux Galeries Lafayette. Bandeau et poignets éponge Nike. Bague Soleil noir, or blanc 18 carats, onyx et saphir jaune Eric Humbert. Baskets Stan Smith Adidas et raquette vintage chez Karanta. Casquette Superdry.
Prochains Zut !
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Contributeurs
Directeur de la publication & de la rédaction Bruno Chibane
Rédacteurs Emmanuel Abela, Cécile Becker, Myriam Commot-Delon, Juliette Comte, Éric Genetet, Benjamin Kling, Caroline Lévy, Sébastien Ruffet
Rédacteur en chef Emmanuel Abela Directeur artistique Hugues François Directrice artistique mode et tendances Myriam Commot-Delon Responsable d’édition Sylvia Dubost Secrétaire de rédaction Cécile Becker
Design graphique Hugues François Assistante graphisme Clémence Viardot Styliste Myriam Commot-Delon Photographes Pascal Bastien, Alexis Delon / Preview, Hugues François, Olivier Roller, Henri Vogt, Sandro Weltin Illustratrices Laurence Bentz, Laurène Boglio Retouche numérique Camille Vogeleisen / Preview Mannequin Charlène / Up Models Coiffure Alexandre Lesmes / Avila Make-up Jacques Uzzardi
Crédits couverture Photographe Alexis Delon / Preview Réalisation Myriam Commot-Delon Mannequin Charlène / Up Models Coiffeur Alexandre Lesmes / Avila Make-up Jacques Uzzardi avec les produits MAC Paréo en lin et liens cuir Son Noguera - www.sonnoguera.com Culotte Oysho. Socquettes COS. Baskets Stan Smith Adidas chez Karanta. Bandeau et poignets éponge Nike. Raquette de tennis vintage chez Karanta. Bague Soleil noir, or blanc 18 carats, onyx et saphir jaune Eric Humbert. Studio Photo / Preview 28, rue du Général de Gaulle 67205 Oberhausbergen 03 90 20 59 59 www.preview-tm.fr Diffusion Novéa 4, rue de Haguenau à Strasbourg Commercialisation & développement Bruno Chibane, Caroline Lévy, Céline Loriotti, Philippe Schweyer, Développement Allemagne et Suisse Roland Anstett Ce trimestriel est édité par Chic Médias 12, rue des Poules 67000 Strasbourg S.à.R.L. au capital de 25 000 euros Direction : Bruno Chibane Administration, gestion : Charles Combanaire Impression : Ott imprimeurs Parc d’activités « Les Pins » 67319 Wasselonne Cedex Tirage : 5000 exemplaires Dépôt légal : mai 2015 SIRET : 50916928000013 ISSN : 1969-0789
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Sommaire
6
La team 10
PORTRAIT Denis Naegelen L’ancien joueur de tennis, désormais PDG de Quarterback, la société qui pilote les Internationaux de Strasbourg, sous toutes les coutures.
14
PORTRAIT Mailyne Andrieux Une journée avec la responsable des IS, entre coups de fils et dernières vérifications.
Le tournoi 16
LES JOUEUSES Le tableau de l’édition 2015.
20
PORTRAIT Patrice Dominguez Les IS rendent hommage à l’ancien joueur et commentateur, donnant son nom au court central.
22
ENTRETIEN Stéphane Heyd Le conseiller technique régional revient sur le tennis féminin en Alsace.
26
FOCUS Éco-responsabilité 1er tournoi écoresponsable, les IS vont encore plus loin cette année en mettant en place plus de 20 opérations vertes et sociales.
Les partenaires 30
SUR LE COURT Yannick Kraemer, Sylvie Ribaut de Vert Clair, Laurent Ruh de RH Multiservices, Roland Garcia du Printemps, Muriel Pasten de L’espace H, Orianne Helrich d’Arthur Metz racontent leur IS.
42
FOCUS Karanta Le distributeur strasbourgeois de matériel de tennis.
44
PORTRAIT Julien Binz Le chef du Relais de la Poste à la Wantzenau signe le repas de la Finale.
46
ENTRETIEN Élisabeth Biscarrat La patronne de Macarons & Inspirations prépare un dessert pour la journée spéciale Femmes…
Les tendances 50
MODE FEMME Anyone For Tennis ? Jupettes, baskets et casquettes à la pointe de la mode.
62
FOCUS Simon Porte Jacquemus La collection A/H 2015 Jacquemus s’inspire du tennis.
64
ACCESSOIRE Le bandeau tennis.
66
SHOPPING Neuf paires de chaussures cultes.
70
MODE HOMME Désormais classique, le polo s’affiche sur les courts et à la ville.
72
FOCUS Uniqlo imagine une tenue de tennis qui respire.
76
SHOPPING Sélection des lunettes de soleil
81
SHOPPING Sportifs et sportives, courez à Roppenheim vous équiper !
82
DÉCO Des objets design aux couleurs du court.
Tie break 78
GASTRO Pause gourmande entre deux matchs ? Pourquoi pas Chez nous ?
80
GASTRO Détour par la brasserie chic et branchée La Hache.
82
PLAYLISTS En musique ou au cinéma, le tennis est partout.
88
INFOS PRATIQUES
90
CARNET D'ADRESSES
Zut ! Hors-série Internationaux de Strasbourg
8
La vista de Chris Par Emmanuel Abela
Chris Evert à l’âge de 15 ans, en 1970
À la fin des années 70, tout le monde ne jurait que par Björn Borg. Il faut dire que le fringant Suédois avait tout pour plaire, avec cette classe si 70’s et cette humilité qui le rendait si attachant. Et pourtant, au même moment, une autre figure trustait les victoires à Roland-Garros : Chris Evert, la joueuse américaine. Bien sûr, sa plastique avantageuse à mi-chemin entre Farrah Fawcett et Olivia Newton-John participait de l’intérêt que certains fans pouvaient manifester à son égard. En tout cas, personne ne manquait ses joutes épiques face à la rugueuse Martina Navrátilová – à laquelle, pour faire taire d’emblée les esprits taquins, le public avait fini par s’attacher aussi ! Quoi qu’il en soit, Chris avait su allier qualités tennistiques et charme, et ainsi ouvert la voie à une nouvelle génération de joueuses qui, derrière une apparence sage, exprimaient une vraie personnalité.
Steffi Graf, Jennifer Capriati, Gabriela Sabatini ou plus récemment Amélie Mauresmo, Marion Bartoli, Li Na, Maria Sharapova, Francesca Schiavone ou Alizé Cornet. Au point qu’à consulter les tableaux et le palmarès en près de 30 ans, on serait tenté de dire que le tournoi raconte une histoire du tennis féminin mondial. Et ça n’est pas avec le tableau annoncé cette année – pas moins de 14 joueuses dans le top 50 mondial –, que cette impression sera contredite. Depuis que Quarterback a racheté le tournoi en 2009, la tendance s’accentue, pour des éditions enrichies d’année en année. Avec une vraie démarche éco-responsable qui sensibilise le public, mais aussi le staff et les joueuses, à l’ensemble de ces petits gestes qui tendent à réduire les émissions carbone – 30 % en 6 ans –, la dimension sportive est doublée d’une dimension citoyenne qui font de ce tournoi un événement vraiment à part.
Depuis, on le sait, les joueuses sont devenues, à l’égal de leurs équivalents masculins, des stars à part entière ! Et des stars, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on en a vu défiler depuis la création des Internationaux de Strasbourg en 1987 : Jana Novotná,
Alors Chris Evert dans tout cela ? On ne lui attribuera guère cette vision citoyenne qui, dans les années 70, avait peine à émerger, mais par contre sa manière si personnelle d’allier technique et glamour nous a peut-être inspiré une approche pour ce numéro
hors-série chez Zut !, le troisième déjà, après Tomi Ungerer en 2011 et le numéro consacré à l’ADIRA au début de l’année. C’est pourquoi vous trouverez du sport bien sûr, avec ces joueuses qui vont batailler pour remporter cette prometteuse édition 2015, des portraits, du reportage sur les coulisses du tournoi, mais aussi des coups de projecteur sur les créations qui s’inspirent du tennis, de la gastronomie et même quelques clins d’œil au cinéma et à la musique. C’était peut-être ce que nous révélait Chris Evert ou du moins ce qu’on fantasmait d’elle déjà à son époque : une vision totale du tennis !
Marcher, courir, se promener, se balader, flâner, voyager, visiter, découvrir, agir, ressentir, penser... — les Athlétiques
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La team
Zut ! Hors-série Internationaux de Strasbourg
10
Toujours un coup d’avance Par Sébastien Ruffet | Photos Olivier Roller
Par l’intermédiaire de Quarterback, dont il est le PDG, Denis Naegelen est le GO des IS, les Internationaux de Strasbourg. Par le passé, l’ancien joueur a participé à la révolution de son sport, plus en coulisses que sur les courts. On lui doit quelques coups d’éclat, restés dans la mémoire collective des amateurs de sport. Il a fait la couverture de tous les magazines du monde et vous ne le savez même pas. En fait, ce n’est pas la tête de Denis Naegelen qui a orné le Times, le Daily Telegraph, Tennis Magazine, et peut-être même l’Asahi Shinbun. C’est celle de Boris Becker, vainqueur à 17 ans de Wimbledon. Vous êtes perdu ? Voici le chaînon manquant… Au début des années 1980, l’Alsacien Denis Naegelen navigue depuis quelques années autour de la 150e place mondiale. Déjà très affûté et critique sur la révolution médiatique qu’est en train de connaître son sport, il est « repéré » par le boss d’Ellesse, la marque italienne fondée par Leonardo Servadio (L.S. = Ellesse… capito ?). En gros, il lui avait expliqué, lors d’un repas, qu’il ferait mieux de laisser tomber les meilleurs joueurs au comportement discutable pour sponsoriser des athlètes moins bien classés, mais qui véhiculaient une belle image. 1984. Monte-Carlo. Naegelen : « Mes sources en Allemagne m’indiquent un jeune prodige. Le marché allemand, ça t’intéresse ? » Servadio : « Tout m’intéresse. » Dans la journée, celui qui est alors
conseiller technique d’Ellesse va jeter un œil à la rencontre du jeune Boris. Verdict ? « Sur terre battue, c’est pas encore ça, mais il frappe plus fort, court plus vite, et voit plus vite que les autres. » Dans la nuit, l’inénarrable Ion Tiriac, qui fait alors partie de l’équipe Ellesse, fait signer le petit Becker. Un an plus tard, celui-ci remporte le Grand Chelem londonien, un bandeau Ellesse dans les cheveux. Quand il soulève son trophée, les photographes du monde entier sont évidemment là. « Depuis ce jour, je suis un héros chez Ellesse », souligne malicieusement Denis Naegelen devant un verre de Pinot Noir. Le coup de communication est énorme. De Jean-Paul Loth à Patrice Dominguez Cette anecdote est tout le symbole de la vie et de l’œuvre de Denis Naegelen, le petit Haut-Rhinois qui prenait son train deux fois par semaine pour monter à Strasbourg prendre des cours au Lawn Tennis Club sous la houlette de Jean-Paul Loth. Des coups, des tentatives, quelques échecs et de grosses réussites ont jalonné un parcours à l’ombre du grand public, mais au plus près des grands carnets d’adresses de ce monde. Comme je vous sens attentifs, deuxième exemple.
Après 12 ans chez Ellesse et un passage chez Dunlop, Naegelen fonde avec Patrice Dominguez une boîte d’événementiel, sobrement et très justement baptisée « Dominguez Naegelen Sport Production ». Nous sommes en 1985 et, très vite, ils sont chargés d’organiser un événement au Palais Omnisports de Paris Bercy, fraîchement inauguré par l’épreuve cycliste des Six Jours de Paris. Forcément, ce sera du tennis. « On se dit tout de suite qu’il nous faut des pointures… On veut McEnroe, Edberg, Noah, Leconte… » Le président de la FFT, Philippe Chatrier : « En gros, vous voulez organiser une exhibition ? Vous savez que je suis contre. » Naegelen : « C’est pour l’inauguration de Bercy, c’est pas vraiment une exhibition… » Chatrier : « C’est non. » Le maire de Paris de l’époque, Jacques Chirac, prend alors son téléphone. Chatrier rappelle Naegelen. « Faites ce que vous voulez, mais ne comptez pas sur moi pour vous filer un coup de main. » Le résultat : « Un énorme succès. Et pour la première fois, on a vu des panneaux publicitaires tournants à la télé ! » Ce qui n’a pas été sans âpre négociation…
Zut ! Hors-série Internationaux de Strasbourg
12 Dans la décennie qui suit, Denis Naegelen va côtoyer les grands publicitaires comme Jacques Séguéla. Revendue à Havas en 1989, DNSP va revivre sous le nom de Quarterback et Naegelen va alors collaborer plus étroitement avec Pierre Barthès, ancienne gloire du tennis français. En 1996, Denis Naegelen décide de reprendre sa vie en main et rachète Quarterback à Havas. « C’est le début de l’indépendance… », avec ses avantages et ses inconvénients. En 1998, il décroche le budget Danone sur la Coupe du Monde de football. « On est parti de très loin, parce que derniers, et on a fini 2e au baromètre des marques. Dans la foulée, on crée la Danone Nation’s Cup, le plus grand tournoi de foot du monde pour les 10-12 ans. » Un événement devenu incontournable, qui donne au groupe une image fondée sur de belles valeurs, et ce à travers le monde entier. Encore un coup. Danone, qui continue par ailleurs de produire un tournoi « interne » au groupe en réunissant des équipes de salariés de partout dans le monde, et fait de Quarterback « le deuxième acheteur de maillots de foot en France derrière Décathlon » ! Aujourd’hui, avec ses 20 salariés permanents, l’agence d’événementiel sportif produit directement les Internationaux de Tennis de Strasbourg (inscrit au circuit WTA) et fournit des prestations sur les plus grands événements sportifs de la planète. La marque du destin Tout cela aurait pu s’arrêter bien avant. En 2008. Les médecins lui diagnostiquent un cancer de la moelle osseuse. Neuf mois d’hôpital. Loin d’entrevoir le bout du tunnel, Denis Naegelen perd encore un peu plus la lumière quand les médecins lui annoncent cette fois que trois tumeurs sont venues se nicher contre les parois de son cerveau. Après un traitement de la dernière chance, l’ancien tennisman est déclaré guéri en 2009. Et qu’on ait la foi ou non, le terme « miracle » s’impose. L’occasion pour lui de reconsidérer sa vie, et naturellement son propre destin. Flash-back : retour sur la terre battue du Lawn TC de Strasbourg, remplacée depuis par le bâtiment du Conseil Régional d’Alsace. Le petit Denis était plutôt doué. Au tennis et à l’école. « C’est une richesse
et contrainte à la fois d’avoir le choix. À l’époque, le tennis, ce n’était pas un métier. Et combiner tennis et études, c’était difficile. » Malgré un talent certain, Denis Naegelen n’est donc pas du tout sûr de s’investir à fond dans le tennis. Mais quand même. La passion est là. « C’est important d’avoir une passion, ça donne un cap. » Alors en 1969, direction le premier tennis-études de France, à Nice. Toujours avec cette certitude que le tennis ne sera jamais un métier, alors que l’ère Open vient de s’ouvrir en 1968, Denis Naegelen s’inscrit en école d’ingénieur (école de mécanique et d’électricité). Et puis l’armée.
De Joinville à l’Australie Comme il fait encore partie des meilleurs sportifs français, direction le bataillon de Joinville. « On se rend compte avec mes amis que les footballeurs ont des permissions pour les rencontres internationales… Mais en tennis, tous les tournois sont internationaux ! » Comme tous les tennismen, il est enrôlé dans la marine – « Allez savoir pourquoi ? » –, mais il va donc vite échapper à son service. Militaire. Bien sûr. « On décide de s’inscrire sur la tournée australienne qui précède l’Open d’Australie… Et on obtient nos 5 semaines de permission ! » Sur cette tournée, Naegelen découvre le jeu sur gazon et va taper quelques balles avec
un certain Frank Sedgman. Attention, minute culture. Joueur de tennis australien né en 1927, Frank Sedgman est entré au Tennis Hall of Fame en 1979. Dans l’immédiat après-guerre, il va se forger un palmarès phénoménal en très peu de temps : de 1949 à 1952, il compile 22 titres du Grand Chelem en additionnant simple (5), double (9) et double mixte (8). Ajoutez-y 3 Coupe Davis, un café, et l’addition ! Et donc Sedgman va prodiguer un fameux conseil au jeune Naegelen : « Sur herbe, baisse ton cul. » Certes, la citation a sans doute perdu à la traduction, mais l’intention est là. Naegelen : « Sur herbe, le rebond est très bas, et je ne me déplaçais pas très bien. Il fallait beaucoup plus fléchir… » Finalement, ce conseil réussit à l’Alsacien lors de l’Open d’Australie : il sort des qualifications et passe deux tours dans le tableau final ! « Je ne recevais pas de sms, mais des télégrammes tombaient tous les soirs ! Ce qui est certain, c’est que mon tennis a passé un cap cette semaine-là. » Et l’assurance, désormais, que le circuit professionnel, c’est pour lui. Durant dix ans, Denis Naegelen va donc arpenter les courts du monde entier. « On s’enrichit humainement, on visite, on découvre. À l’époque, on gagnait juste assez d’argent pour vivre et profiter de la vie. On ne mettait rien de côté. À la fin de ma carrière, à 32 ans, je n’avais pas un rond, mais par contre, j’avais réfléchi. » Réfléchi notamment au fait de disposer d’un contrat publicitaire « surévalué » selon ses termes au regard de son classement. « Le 5e Américain par exemple, tout le monde s’en foutait, alors qu’il était 10e mondial… Moi j’étais 130e, mais j’étais dans les meilleurs Français… Du coup, j’avais des sponsors que des joueurs mieux classés n’avaient pas ! » La boucle est donc bouclée. Fort de son expérience sur le circuit et de cette réflexion poussée sur le monde de la communication et du marketing sportif, Denis Naegelen voit très vite la direction à suivre… Chez Ellesse d’abord, puis Dunlop, puis…
Un an de plus Avant d’attaquer l’édition 2015, le directeur des Internationaux de Strasbourg Denis Naegelen revient sur les nouveautés et sur l’assise que prend irrémédiablement le tournoi alsacien dans le calendrier de la WTA. « D’autres ont disparu, nous, nous sommes toujours là. » Voilà qui résume bien la situation. Denis Naegelen, c’est quoi le « truc » en plus de l’édition 2015 par rapport à 2014 ? Un an de plus ! Un peu plus d’expérience, mais c’est toujours un recommencement, et c’est ce qui est amusant. On ne peut jamais vraiment capitaliser. Par contre, cette année, on va quand même aller encore un peu plus loin dans notre démarche écoresponsable… Nous aurons le meilleur plateau possible car c’est un événement de sport avant tout, il ne faudrait pas l’oublier ! Mais on peut quand même se féliciter du succès du village VIP, qui est un devenu un vrai rendez-vous des chefs d’entreprise et des leaders d’opinion de la région. Malgré tout, c’était plus difficile cette année, le marché de la communication est en berne. Les joueuses sont-elles réellement sensibles au projet éco-responsable que vous défendez ? Cela les intéresse, mais je ne suis pas sûr qu’elles aient compris l’importance qu’elles pouvaient donner à la démarche ! C’est un vrai message de société… C’est un engagement personnel, car la WTA n’impose absolument rien dans ce domaine.
Qu’en dit la WTA justement ? Elle y est forcément favorable, puisqu’elle veut avant tout une bonne image pour son circuit, et là, ça en donne une. Après… Je n’ai aucun pouvoir sur la politique globale de la WTA… Je ne suis que l’un des 50 ou 60 directeurs de tournoi avec qui elle peut échanger pendant l’année. Vous étiez très proche de Patrice Dominguez [joueur, entraîneur et journaliste sportif, ndlr] décédé le 12 avril dernier… Que retiendrez-vous de lui ? Nous avons tout d’abord pris la décision, très rapidement, de baptiser le court central du nom de Patrice Dominguez. J’ai 50 ans de partage avec lui : notre première rencontre, c’était à l’INSEP, j’avais 13 ans et lui 15, il m’a un peu pris sous son aile, c’était mon protecteur, j’étais tout petit, on se retrouvait lors des stages. Et puis lors d’un tournoi, il m’a mis 6/0 6/0, c’était la première leçon qu’il me donnait. Il m’en a donné des milliers au cours de sa vie. Vous savez, je n’étais pas mauvais en double, et lui était un peu meilleur que moi encore. Je me souviens d’un de ses conseils : « Le plus important en double, c’est de bien choisir son partenaire. » Alors j’ai joué avec lui, et nous avons gagné plusieurs tournois ensemble. Patrice avait aussi beaucoup d’humour, et une très grande expertise du jeu. Il faisait toujours une analyse intelligente de ce qui se passait. (S.R.)
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La team
Du vernis sur la terre battue Par Éric Genetet | Photos Olivier Roller
La terre battue, Mailyne Andrieux la connaît bien pour l’avoir foulée en tant que joueuse. Depuis qu’elle est devenue responsable des Internationaux de Strasbourg chez Quarterback, elle garde à la fois sa vista et son sens de l’anticipation. Nous l’avons suivie le temps d’un déplacement strasbourgeois le 30 avril dernier.
Il y a dix ans, presque jour pour jour, Rafael Nadal, 19 ans, remporte son premier match à Roland-Garros. On ne sait pas encore que commence la carrière du plus grand joueur de tous les temps sur terre battue. Le même jour, dans les mêmes heures, Mailyne Andrieux, 17 ans, espoir du tennis français, a des rêves de gloire plein la tête. Elle dispute, comme Nadal et Gasquet, sa première rencontre Porte d’Auteuil. Sur le court n°17 justement. Au tennis, on est sérieux quand on a 17 ans, mais on se laisse griser, « la sève est du champagne qui vous monte à la tête », on est amoureux, de cette petite balle jaune et de son nuage de terre orange. « Le cœur fou robinsonne » entre les lignes blanches. Rimbaud ne peut pas comprendre. Comme nous, il n’était pas sérieux à 17 ans. Ce jour de mai
2005, Mailyne ne sait pas encore que ce match face à Peng sera son unique participation à un tournoi du Grand Chelem. Elle quitte le court les yeux gorgés de larmes, 6/0 6/1, 47 minutes de jeu, un rêve brisé, pas le dernier. Dix ans plus tard, les beaux jours reviennent et les poésies de Rimbaud n’y sont pour rien. Mailyne Andrieux arrive gare de Strasbourg, je l’attends sur le quai N°5, 10h44, voiture 13. Elle descend, sourit, me tend la main. Je propose de porter sa valise, elle refuse.
Mailyne Andrieux a gardé son air d’adolescente. Avec son jean noir, ses petites baskets noires, son blouson en cuir noir, et son vernis à ongles rouge éclatant, elle est jolie et spontanément chaleureuse. Pourtant, Mailyne est une femme très occupée. Depuis deux ans, elle est responsable du plus grand tournoi de tennis féminin en France, les Internationaux de Strasbourg. Elle travaille pour la société Quarterback, gère un budget de 1,3 million d’euros. Un truc sérieux.
Un chauffeur l’attend pour la conduire à l’Espace H, partenaire des IS, pour y récupérer une voiture. À deux semaines du début de la compétition, les choses sérieuses commencent. Elle passe un coup de téléphone, la suite d’une conversation interrompue dans le TGV, parle de portes, de besoins électriques, de WC, de l’organisation et des relations qu’elle entretient avec le Tennis Club de Strasbourg qui accueille le tournoi. Sa vie pendant le mois à venir est de manager une équipe d’une dizaine de personnes, de gérer les imprévus, de trouver des solutions aux problèmes qui l’attendent. Elle sait qu’ils seront nombreux pendant cette période de folie, qu’elle devra jouer « son meilleur tennis ». En arrivant au garage, elle prend une photo d’une BMW i8, pour communiquer, un clin d’œil au partenaire qu’elle doit bichonner. Elle pense à tout en même temps, Mailyne, comme avant, sur le court, quand elle s’organisait pour réussir un coup droit. Elle est préparée à vie pour ça, elle sait immédiatement où la balle va tomber, elle devine en une fraction de seconde la distance à parcourir. D’abord des grands pas, puis des petits à l’approche de la balle qu’elle frappe devant elle, son corps la traverse et son bras libéré termine au-dessus de l’épaule. Ces gestes répétés des milliers de fois, toujours les mêmes gestes. Instinctifs. Elle discute deux minutes avec le patron des lieux, remplit les papiers pour sa voiture, une i3 électrique dernier cri, et nous partons pour le Tennis Club de Strasbourg. À bord, elle évoque l’année 2008, la fin de sa vie de joueuse professionnelle, après sept ans à arpenter le monde dans tous les sens : « Je vivais balle jaune, mais je n’ai pas oublié de faire des études. » C’est ce qui lui permettra de rebondir immédiatement, quand la dernière balle s’est arrêtée dans l’indifférence générale, dans une bâche, au fond d’un court en enfer. Après deux années de galère, de blessures à répétition, elle ne peut plus jouer, ne gagne plus d’argent, ne peut plus voyager et s’inscrire dans les tournois WTA. Elle ne peut plus
défendre ses chances, son corps dit stop, trop de souffrance, de déchirements. Quatre heures de tennis par jour, une heure d’entraînement physique, autant de soins, c’est trop, beaucoup trop. Mailyne change de vie en un battement d’aile grâce à une force mentale qui lui aurait certainement permis d’aller bien au-dessus de la 200e place mondiale (son meilleur classement). Elle poursuit des études brillantes et entreprend un stage chez Quarterback. Pas le temps de regretter, pas le temps de cogiter, elle s’organise, toujours les mêmes gestes. Sa deuxième vie a déjà commencé. Dans cette vie-là, elle marche encore sur terre. Arrivée à destination, elle coupe le moteur, reste un moment au volant et termine sa phrase. Elle fait les choses dans l’ordre, Mailyne. Après, elle pénètre sur le Central du Wacken, il n’y a pas de public, pas encore de tribunes autour – l’installation débute le lendemain. Sa première mission : vérifier l’état des courts. Elle fait quelques pas, comme un chat sur un sol fragile, elle a l’air soulagée. Elle s’accroupit, pose son pouce sur le sol, enfonce légèrement son doigt verni de rouge dans la terre orange, toujours le même geste : elle n’est pas trop sèche. La journée a bien commencé. Il est déjà midi, elle enchaîne avec un rendez-vous à la Ligue d’Alsace, puis d’autres coups gagnants, d’autres petits matchs à disputer pour que tout soit prêt. Et l’on sait déjà que tout sera prêt, le 15 mai, scrupuleusement organisé, comme un coup droit le long de la ligne qui fait le point. On est si sérieux quand on a 27 ans.
Le tournoi
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Un tableau rêvé Par Sébastien Ruffet
Avec 14 joueuses du Top 50 inscrites pour le tournoi strasbourgeois, cette édition 2015 est la plus relevée. Focus sur trois athlètes dont on attend beaucoup : Alizé Cornet, n°1 tricolore, Monica Puig, la tenante du titre, et Madison Keys, révélation de ce début de saison avec une demi-finale à l’Open d’Australie en janvier dernier.
Une édition relevée ! À côté de têtes d’affiche comme Alizé Cornet (n°1 française et 24e mondiale) ou Madison Keys (17e WTA), on retrouvera une densité exceptionnelle puisque le « cut », qui correspond au plus mauvais classement d’une joueuse inscrite sur le tournoi hors qualifications, est à la 63e place mondiale [un « c ut » en moyenne se situe généralement à la 121e place sur les autres tournois WTA250]. La proximité de Roland-Garros, une terre battue identique, un accueil des plus chaleureux, et cet aspect éco-responsable loin d’être anodin, autant de paramètres qui séduisent les joueuses. Parmi celles à surveiller, Shuai Peng (deux Grand Chelem en double), Coco Vandeweghe, Sloane Stephens ou encore Daniela Hantuchová (ex-n°5).
Madison Keys
Madison Keys, le rêve américain La 17e mondiale est la nouvelle pépite du tennis américain après sa demifinale à l’Open d’Australie en janvier dernier.
Qu’est-ce qui vous a décidée à choisir ce tournoi ? C’est un super tournoi, pas loin de Paris... C’est bien d’avoir un tournoi avec un Grand Chelem, de pouvoir jouer quelques matchs, prendre le rythme.
Qu’est-ce que vous redoutez le plus avec la terre battue ? Je pense que la chose la plus difficile, c’est le déplacement... C’est vraiment particulier. Les échanges sont aussi beaucoup plus longs, et il faut être prêt pour ça.
La direction mise beaucoup sur l’éco-responsabilité, est-ce un argument supplémentaire ? Je trouve tout à fait incroyable qu’un tournoi fasse ça. Je me suis toujours impliquée dans le recyclage, je me soucie de l’environnement, et c’est vraiment bien que ce tournoi s’engage dans cette voie.
Si je vous dis flammekueche, vous pensez que c’est quoi ? [Rires] Aucune idée !
Les Américains, à part quelques exceptions, ne sont pas de grands joueurs de terre battue : quelles peuvent être vos ambitions à Strasbourg puis à Roland-Garros ? Je veux justement progresser sur cette surface, faire mieux que l’année dernière, même si ce n’est clairement pas ma meilleure surface, mais j’espère quand même bien jouer !
Vraiment pas ? [Début de fou rire] Je ne sais pas, un truc avec du feu ? C’est une spécialité alsacienne avec de la crème, des oignons et des lardons… Je goûterai ça !
Zut ! Hors-série Internationaux de Strasbourg
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Photos : Chryslène Caillaud
Mónica Puig, retour de flamme ? De retour à Strasbourg un an après son sacre, la jeune Portoricaine, 47e mondiale, est l’un des atouts charme de cette édition. Quand on remporte un titre, on a forcément envie de revenir, mais qu’est-ce qui vous a encore plus décidé à revenir à Strasbourg ? Vous avez raison de dire que c’est toujours génial de pouvoir revenir sur un tournoi qu’on a gagné. Et pour moi, celui-ci est très spécial et tient une place merveilleuse dans mon cœur parce que c’est là que j’ai remporté mon tout premier titre WTA. C’est vraiment un tournoi fantastique, les gens sont tellement gentils, chaleureux, accueillants. Tout cela réuni fait que je voulais absolument revenir cette année.
C’est en France que vous avez eu vos plus belles émotions ? Je crois qu’on peut le dire. J’ai gagné à Strasbourg l’an dernier, j’ai atteint le 3e tour de Roland-Garros en 2013, ce qui reste mon meilleur résultat dans un tournoi du Grand Chelem. En junior, je suis allé jusqu’en finale de Roland-Garros également. Vous êtes plutôt une joueuse de dur, vous avez besoin du soleil pour gagner à Strasbourg… Absolument ! C’étaient les conditions l’an passé sur une bonne partie de la semaine, et ça m’a clairement aidée. J’espère la même chose cette année. Comment vous sentiez-vous l’an passé ? C’était un sentiment dingue. Je rêvais de ce jour depuis tellement longtemps et j’ai tellement travaillé pendant des années… Gagner a été la récompense de tout cela, et c’était dingue. Qu’est-ce que vous pensez de l’aspect éco-responsable du tournoi ? Je trouve que c’est une super initiative. Nous devons nous soucier de l’environnement, et c’est génial d’avoir un tournoi qui met cette priorité-là en avant.
Il faudrait l’étendre au circuit WTA dans son ensemble selon vous ? Dans un monde idéal, oui ! Mais je sais aussi qu’on ne peut pas le faire partout. Je suis contente qu’il y ait au moins un tournoi pour donner l’exemple ! Un mot de la qualité des courts strasbourgeois… Ils sont très bons, et ils conviennent très bien à mon jeu, alors je suis contente de jouer dessus ! Jouer la semaine avant RolandGarros, c’est trop proche ? Je ne crois pas. Je pense que tous les joueurs ont une opinion différente là-dessus, mais moi j’aime bien jouer la semaine avant pour accumuler des matchs, du rythme et de la confiance. Le tableau est très relevé cette année... Qui est votre favorite, à part vous ? J’espère pouvoir défendre mon titre !
Alizé Cornet, quel visage ? Atout des IS en termes de popularité, la n°1 tricolore est capable du meilleur comme du pire… Que réserve-t-elle au public alsacien ? « Tout ça pour ça. » C’est avec ces mots qu’Alizé Cornet a conclu son tournoi de Madrid le 5 mai dernier. Au lendemain d’une performance de premier choix et l’élimination de Simone Halep (7-6 6-3), la n°2 mondiale, la Française chutait face à la plus modeste Roberta Vinci. Il est vrai que l’Italienne dispose d’un cheap (un coupé avec un rebond assez bas) qui peut vite s’avérer pénible sur terre battue, mais bon... La n°27 mondiale analysait ainsi son tournoi sur le site de L’Équipe : « C’est tellement frustrant. Ça fait trop mal de créer l’exploit pour rien. Ça prouve que je peux battre n’importe qui… et que je peux faire des contre-performances dans la foulée. Je manque de constance. Et la solution, je ne l’ai pas trouvée. C’est chiant ! » Surtout qu’à l’exception d’Halep, Cornet n’a battu aucune joueuse du Top 50 en 2015… Alors quelle Alizé à Strasbourg, un tournoi qu’elle a remporté en 2012 ? La Niçoise a fait un break pour se ressourcer avant d’attaquer l’enchaînement Strasbourg-Paris et réfléchir à ces montagnes russes qui caractérisent si bien son parcours jusqu’ici. Le tennis, elle l’a. Mais le très haut niveau se joue sur des détails tellement infimes... L’Alsace, c’est l’occasion rêvée pour se refaire la cerise. L’an passé, Alizé nous avait confié qu’elle adorait les IS : « Je dirais que le tournoi de Strasbourg est avant tout un tournoi chaleureux. Les personnes responsables de l’organisation sont très accueillantes et sympathiques,
Photos : Chryslène Caillaud
ce qui en fait un endroit où les joueuses se sentent comme chez elles. Le fait que le tournoi soit éco-responsable en fait aussi quelque chose d’unique. J’essaie de faire attention autant que je le peux, surtout quand je suis à la maison, car cela se révèle beaucoup plus difficile en déplacement… c’est pour cela que cette initiative de tournoi écolo me ravit ! » Ce qui séduit la Française, c’est aussi la possibilité d’évoluer devant le public français – « un peu plus », ce serait bien – et de pouvoir se préparer à l’échéance ultime pour les tricolores : Roland-Garros. « La qualité de la terre battue m’avait agréablement surprise en 2013. Malgré
la pluie très présente sur la semaine, les terrains étaient toujours nickels et séchaient extrêmement vite. C’est une parfaite préparation. » Alizé Cornet née le 22 janvier 1990 à Nice Classement WTA (au 4 mai 2015) : 27e Meilleur classement : 11e (février 2009) 4 titres en simple (Budapest 2008, Bad Gastein 2011, Strasbourg 2012, Katowice 2013)
Le tournoi
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La passion avant tout Par Sébastien Ruffet
Grand nom du tennis français, Patrice Dominguez arpentait les plateaux télé pour apporter sa science du jeu et sa passion. Il est décédé le 12 avril dernier et Quarterback lui rend hommage en donnant son nom au court central des IS.
Patrice Dominguez à Roland-Garros en 1973
Ce n’est finalement pas son palmarès que le milieu du tennis ou le grand public retiendra. Patrice Dominguez a fait partie de l’élite mondiale, c’est vrai, avec une 36e place en août 1973, mais sans victoire en simple – avec toutefois sept titres en double. Ce que l’on a tous en tête, c’est cette voix posée qui accompagnait depuis presque toujours chaque Roland-Garros ou rendezvous tennistique. Avec Jean-Paul Loth, Patrice Dominguez faisait partie de ces gens qui savaient vous décrypter une séquence de jeu, une attitude, un appui trop ouvert ou une prise trop fermée. Souvent juste dans son analyse, il avait le don de captiver le connaisseur et intéresser le néophyte. Lors d’une interview donnée au site En Pleine Lucarne, en 2013, il se décrivait ainsi : « Ma particularité par rapport à d’autres est que je m’intéresse beaucoup à l’histoire du tennis. J’utilise donc des références de matchs, de livres, etc. Je travaille beaucoup aussi avec le réalisateur à qui je demande parfois de montrer, s’il le peut, des séquences de jeu pour les décortiquer et mettre en avant la technique, sans en faire trop. Mon souci, c’est le téléspectateur qui veut passer un bon moment tout en apprenant quelque chose. Si j’osais me comparer à lui, je me vois comme le Yves Calvi du tennis. » L’omniprésence des réseaux sociaux a fait qu’aux quatre coins de l’univers, les joueurs français ont eu vent de la mauvaise nouvelle et ont rapidement pu exprimer leur douleur, à l’image de Jo-Wilfried Tsonga qui rappelle que Dominguez « avait beaucoup apporté à [sa] carrière ». Julien Benneteau, lui, se souvenait « d’un grand passionné du jeu ». Mais le plus bel hommage, le moins lisse, est sans doute venu de Gaël Monfils, qui a « grandi » quand Patrice
Dominguez était directeur technique national. Il a fallu pas moins de trois tweets au fantasque francilien pour exprimer son désarroi : « Je n’oublierai jamais le soutien inconditionnel qu’il m’a toujours / apporté comme dirigeant et comme ami dans les moments plus difficiles. Le tennis français perd une grande figure et mes pensées vont / à sa famille et ses proches. » Le tennis français est donc en deuil ce printemps.
Joueur — 36e mondial en 1973 — 0 titre en simple (4 finales) — 7 titres en double Après-carrière Entraîneur d’Henri Leconte (1985-1998) Directeur technique national (1994-1996 puis 2005-2009) Commentateur sportif dès 1978 (Antenne2, Europe1, France Télévisions, RMC, l’Équipe, Sport24, W9)
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Jeunes pousses Par Sébastien Ruffet Photos Pascal Bastien
Comment les jeunes filles appréhendent-elles le tennis ? L'occasion des Internationaux de Strasbourg est belle pour interroger Stéphane Heyd, conseiller technique régional, sur l’avenir du tennis féminin en Alsace. Où en est-on en Alsace chez les jeunes filles ? Globalement, on note une chute des licences chez les petits, et c’est encore plus notable chez les filles. Un sport individuel, c’est très différent d’un sport collectif, et cela ne correspond peut-être pas à ce qu’elles attendent à ces âges. Il y a plus d’attrait à se retrouver entre copines dans un club de basket par exemple. Pourquoi est-ce si difficile de mobiliser les filles, par rapport aux garçons ? Le point problématique pour nous, c’est la première compétition. Dès qu’il s’agit de perdre des matchs. Les premières fois, les défaites sont souvent abruptes, il y a vite un écart de niveau, et ces débuts en compétition peuvent être vécus comme une chape de plomb. Mais les garçons aussi perdent des matchs au début… Au niveau psychologique, c’est très différent. Les petites filles sont plus émotives, plus sensibles. L’apprentissage de la défaite est plus compliqué. Et en ce sens, la réforme mise en place cette année doit nous permettre de passer au-dessus. L’idée, lors d’un tournoi, c’est de réunir les enfants sur une après-midi, avec une consolante pour celles qui vont perdre leur premier match. Au final, elles auront quand même joué deux, trois, voire quatre matchs, et elles auront sûrement réussi
à en gagner au moins un. L’autre attrait, c’est qu’au-delà du cadre strict de la compétition, elles vont pouvoir passer un bon moment, entre filles du même âge, et peut-être créer un petit esprit de groupe. Alors qu’en club, elles sont souvent placées avec les garçons. C’est l’écueil en club. Il n’y a pas assez de filles pour pouvoir créer des groupes à part. Certaines le vivent bien, et d’autres le vivent moins bien et elles vont vite décrocher. La grande difficulté, c’est de trouver un panel de joueuses assez large pour créer un groupe homogène. Après, chaque club mise sur une identité, soit à travers ses jeunes, soit sur son aspect loisir. Et la concurrence entre clubs est dure... La question, c’est qu’est-ce qu’on propose, ou pas, aux jeunes filles qui pourraient commencer à bien jouer ? Il y a des clubs formateurs, comme Ostwald, la Robertsau, Altkirch, qui n’auront jamais ce problème, mais pour d’autres… On voit que chez les hommes, il est de plus en plus dur d’entrer dans le Top 100 avant 23-24 ans. Chez les filles, c’est différent... Est-ce qu’on peut se prononcer plus tôt sur un éventuel avenir chez les filles ? Il y a tellement de facteurs... Il y a quand même des particularités à gérer chez les filles. À l’adolescence par exemple, la transformation du corps est un facteur
non négligeable... Il va y avoir peut-être une nécessité de se « re-coordonner »... Il y a aussi la présence plus ou moins marquée des parents avec des liens parfois fusionnels qui peuvent être destructeurs. Prenez la Suissesse Timea Bacsinszky par exemple [redescendue à la 285e place mondiale en 2013, elle vient de remporter deux titres en mars 2015, ndlr]. Elle était au-dessus du lot, on lui prédisait un grand avenir, et là elle revient seulement. Elle raconte qu’elle a vécu un enfer... Après on a des repères techniques, la qualité de la main, par exemple. Mais surtout l’état d’esprit. Ça, c’est LE facteur déterminant. Quelles concessions est-elle prête à faire ? Il faut aussi qu’elle soit là pour la passion du tennis... Si on en voit une qui se dit « houla, elle est loin cette balle… », on sait que c’est pas la peine d’insister. Et il y a une autre donnée à prendre en compte, c’est que les filles sont entières. Elles peuvent mettre un investissement total pendant des années, et dire stop de manière toute aussi brutale. Quelle est alors la solution ? On cherche à déceler cette passion. Et il faut qu’on arrive à tisser une relation de partage avec l’entraîneur. Le travail devient plus efficace, l’apprentissage et les progrès plus rapides. Et là on peut toucher nos objectifs. Mais dans ce cas-là, c’est aussi une histoire de personnes.
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24 Les garçons peuvent s’identifier à des Federer, Djokovic, Nadal. N’y a-t-il pas un manque à ce niveau chez les filles ? À part Sharapova, le tennis féminin manque de stars et de moteur. Et on ne parle pas du clan français qui manque d’une vraie leader depuis des années... C’est clair que si en France on avait trois ou quatre joueuses de très haut niveau, ça nous aiderait... On a eu Marion Bartoli, mais c’était trop court entre son titre en Grand Chelem (Wimbledon) et l’arrêt de sa carrière. On se rend compte aussi que le tennis féminin est très stéréotypé : on frappe fort sur la diagonale, et dès qu’il y a une ouverture, on balance long de ligne… Alors ça donne parfois des matchs très spectaculaires, de très haut niveau, mais ça donne aussi souvent des matchs décousus avec des cartons. Que représentent les Internationaux de Strasbourg pour la Ligue d’Alsace ? C’est un événement phare pour nous. Une vraie vitrine sportive. On accueille le top des joueuses françaises, on fait des actions vers les écoles. On a vécu un moment très intéressant l’an dernier avec Pauline Parmentier qui a rencontré notre élite régionale, pendant une petite conférence. Elle a été d’une grande générosité. On essaye de profiter de l’événement pour promouvoir le tennis féminin. Et dans ce cadre, on a d’ailleurs recruté une deuxième conseillère technique régionale, Eve Ziemniak. Elle est là depuis novembre, et elle va essayer de fonctionner plus en proximité avec les joueuses alsaciennes. Ligue d’Alsace de tennis www.ligue.fft.fr/alsace
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Le tournoi
Vert sur court Par Cécile Becker Illustration Laurène Boglio
Les chiffres - 22 500 spectateurs en 2014 - Réduction de 30% de l’empreinte carbone en 5 ans - 7000 balles usagées récoltées en 2014 - Bilan carbone 2014 : 225 tonnes équivalent CO2 dont 44 pour le déplacement des joueuses 49 pour le déplacement des publics 38 pour l’hébergement 8 pour les déchets - 14 kilos équivalent CO2 générés par spectateur - 19% des émissions de CO2 liées au déplacement des spectateurs en 2013 (92% à Roland-Garros) - 100% de la flotte des véhicules pour le transport des joueuses et des officielles est hybride ou électrique (13% à Roland-Garros) - 90% de produits bio utilisés pour la restauration - Moyenne de 2kg de déchets par spectateur - 100% remboursé pour le billet de TRAM - 30% remboursé pour le billet TER - Prix du parking 100% gratuit pour chaque voiture avec au moins 3 personnes à bord
Premier tournoi de tennis éco-responsable de France, les Internationaux de Strasbourg déploient cette année plus de 20 opérations vertes et sociales, suite logique d’une réflexion entamée lors de la première édition en 2010. Résultat : depuis cinq ans, les IS ont baissé leur empreinte carbone de 30% ! Un tournoi exemplaire.
Comme toutes les belles histoires, le volet éco-responsable des IS a été pensé autour d’une table. Mailyne Andrieux, responsable des Internationaux de Strasbourg chez Quarterback, se souvient : « Lorsque que nous avons racheté le tournoi fin 2009, nous avons de suite pensé à le différencier. Nous voulions organiser un tournoi féminin, mais aussi faire passer un message différent, donner du sens à ce que nous faisions. On s’est réunis et le thème de l’éco-responsabilité est rapidement ressorti : nous voulions à la fois travailler sur l’angle social et faire que l’événement soit le plus propre possible. » Facile à dire, moins facile à faire, surtout en 2010 alors que l’éco-responsabilité événementielle n’en est qu’à ses balbutiements. L’équipe des IS se tourne alors vers l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) qui, deux ans auparavant, avait co-signé une charte d’engagement environnemental avec la Fédération Française de Tennis et le ministère en charge du développement durable. Alors que l’agence ne travaillait sur ce volet qu’avec des salons professionnels et ne s’était jamais saisie d’événements sportifs, elle reprend avec l’équipe des IS tous les postes d’organisations du tournoi. Un travail de fourmi dont l’efficacité se mesure chaque année : entre 2010 et 2014, le tournoi a baissé de 30% ses émissions carbone. « On n’est pas encore un événement 100% propre, précise Mailyne Andrieux, et on ne le sera jamais, notamment à cause du
transport : on ne peut pas demander aux joueuses de venir à pied. Mais notre objectif est de faire mieux à chaquew édition. » Des opérations nombreuses Ainsi, d’année en année, les opérations éco-responsables s’étoffent pour toucher tous les postes du tournoi : la restauration, le transport, le recyclage des déchets sur le site, l’opération Balles neuves et la sensibilisation des joueuses et du public. Plus de 20 opérations avec cette année quelques nouveautés : le transport étant le poste le plus énergivore (62% des émissions carbone aux IS), l’équipe propose, en plus du remboursement du ticket de tram aller-retour, une réduction sur les billets de train. « On aimerait que les gens ne se posent plus la question de venir en voiture, complète Mailyne Andrieux. Ceux qui le font sont encouragés à venir en covoiturage. » Tous les membres du public sont sensibilisés, depuis l’achat du billet aux tribunes : les messages sont distillés partout sur le tournoi. Un événement exemplaire Le plus fort, c’est d’avoir réussi à toucher le plus grand nombre. Alors qu’en 2010, beaucoup de joueuses prenaient l’avion pour se rendre à Roland-Garros après les IS, elles ne sont aujourd’hui plus… qu’une à le faire. En 2010, l’équipe a même réussi à convaincre Maria Sharapova de prendre le train plutôt que de prendre son jet privé !
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« Des messages leur sont adressés en amont et pendant le tournoi sur la consommation d’eau, la lumière aux vestiaires, etc. Au début, c’était compliqué parce qu’elles y sont rarement confrontées mais peu à peu elles se rendent compte qu’à Strasbourg, c’est différent. » Résultat, les améliorations sont telles que le tournoi est considéré comme exemplaire par l’ADEME et que chaque événement sportif qui souhaite se frotter à l’éco-responsabilité se voit sortir la fiche référence des IS. « Une vraie fierté », selon Mailyne Andrieux, mais aussi un vrai atout marketing. Un atout marketing Si en 2010 l’investissement pour mettre en place les opérations éco-responsables était conséquent – « les matières recyclées coûtent 20 à 30% plus cher » –, les prix sont aujourd’hui plus compétitifs (« ils restent en moyenne 10% plus cher que les produits non-respectueux de l’environnement »). Cet engagement a un coût mais a aussi participé de la notoriété du tournoi et à l’implication de nombreux partenaires. « Aujourd’hui, une société comme GDF Suez est un partenaire majeur, en partie grâce à nos engagements. Tout comme L’espace H, qui met à notre disposition des BMW de la gamme électrique pour le transport des joueuses et des officiels. Cela leur permet de montrer qu’ils sont proches de nos valeurs et soucieux des problématiques environnementales. » « Nous associer à cet événement est très cohérent pour nous en terme d’image et pour la visibilité de la marque aussi, explique Muriel Pasten, responsable marketing du groupe L’espace H. Cette année, nous exposons également notre voiture hybride BMW i8, première voiture de sport à afficher des valeurs de consommation et d’émissions semblables aux citadines. » Un système qui profite à tout le monde, mais surtout au développement durable. La preuve que l’écologie n’est pas incompatible avec un événement sportif d’envergure !
B.A Balles de match L’opération Balles neuves est sans doute la plus emblématique du volet éco-responsabilité. En plus de sensibiliser le public au recyclage, elle cache un vrai potentiel buzzable : en apportant 12 balles de tennis usagées, on récupère une boîte dont les balles ont été utilisées par les joueuses sur le tournoi. « Il y a un vrai engouement, cela devient presque un jeu entre les spectateurs qui “s’affrontent” pour être celui qui ramènera le plus de balles », s’amuse Mailyne Andrieux. En 2010, 3 800 balles avait été récupérées contre 7 000 l’année dernière. Balles neuves est une déclinaison de l’opération Balle jaune lancée par la Fédération Française de Tennis, qui collecte les balles de 31 clubs français en région et permet de fabriquer des sols sportifs. Un jeu amusant mais surtout une bonne action. Ne laissez plus traîner vos vieilles balles au fond de vos sacs !
Depuis 2010, le président Denis Naegelen tient à mettre en avant le travail d’associations françaises œuvrant contre le handicap et les maladies en soutenant l’ICM (Institut du cerveau et de la moelle épinière) et l’ARAHM (Association régionale d’aide aux handicapés moteurs). Cette année, l’ICM se voit mettre à disposition des espaces pour diffuser messages et spots vidéos, et l’ARAHM dispose d’un stand pour faire connaître ses opérations, qui vont de l’accompagnement à domicile des personnes handicapées à l’intégration des enfants au sein du milieu scolaire. Cette dernière participe par ailleurs à l’organisation d’animations durant le tournoi. Dix animateurs feront découvrir le tournoi et ses coulisses aux personnes handicapées, quand Stéphane Houdet, joueur de tennis en fauteuil plusieurs fois vainqueur de tournois (US Open, RolandGarros), viendra parler de son expérience et de son parcours. icm-institute.org www.arahm.fr
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Les partenaires Par Caroline Lévy | Photo Hugues François
Responsable marketing du groupe L’espace H
Muriel Pasten Depuis 2011 L’espace H demeure un partenaire privilégié du tournoi en s’engageant sur l’esprit écoresponsable, notamment avec la gamme électrique BMWi qui transporte les joueuses et officiels. Quel est le lien entre automobile et tennis ? La marque BMW partage les mêmes valeurs que celles du sport basées sur la performance et la réussite. Il s’agit aussi d’une aventure humaine avec l’équipe Quarterback, portée par Denis Naegelen avec notre président Francis Hentz. Quel souvenir fort gardez-vous des IS ? Sans s’y connaître vraiment, on se prend vite au jeu et à regarder des matchs d’un tel niveau. Je me souviens notamment d’une finale impressionnante remportée par Amélie Mauresmo en 2007. À l’époque, le tournoi était encore à Hautepierre. Un grand moment !
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Dirigeante de Vert Clair
Sylvie Ribaut
Les partenaires Par Cécile Becker | Photo Hugues François
Fleuriste du tout-Strasbourg – CCI, Sofitel, Galeries Lafayette –, elle a été maintes fois récompensée pour sa fibre entrepreneuriale. Cette grande passionnée a été nommée Madame Commerce de France en 2006 puis Madame Artisanat en 2013. Rien que ça ! Partenaire du Tennis Club de Strasbourg depuis une dizaine d’années, c’est tout naturellement que les IS se sont tournés vers Vert Clair pour lui confier la décoration du tournoi.
Vert Clair aux IS ? Quand les IS sont arrivés au Tennis Club, je n’avais qu’une seule tente à décorer ; aujourd’hui, j’ai quatre décors à penser. C’est plaisant d’être associée à ce développement formidable. Cette année, j’ai choisi d’aller vers des couleurs fraîches, notamment vers du blanc et du pastel pour les bouquets remis aux joueuses et vers un thème orchidée blanche pour la décoration générale. Qu’aimez-vous aux IS ? La dimension éco-responsable du tournoi que l’on partage depuis trois ans
chez Vert Clair avec l’achat d’une voiture électrique, le traitement des plantes en biodynamie ou encore le recyclage des déchets. C’est aussi un tournoi très convivial. Entre partenaires, on se connaît tous et on a un réel plaisir à se retrouver chaque année ! Actu ! Vert Clair fête cette année ses 30 ans et compte bien marquer le coup. À suivre… Vert Clair 11, boulevard de la Dordogne 03 88 25 51 95 www.vert-clair.com
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Responsable marketing du Printemps Strasbourg
Roland Garcia
Les partenaires Par Caroline Lévy | Photo Hugues François
Pour célébrer la mode pendant le tournoi, les IS invitent le Printemps Strasbourg à défiler dans le cadre des Fashion Days (du 20 au 23 mai à la Grande salle de l’Aubette). Pour l’occasion, le court central se transforme le dimanche 17 mai en catwalk géant et accueille la collection printemps-été du grand magasin. Quel est votre plus fort souvenir de tennis ? Mon premier souvenir reste incontestablement les matchs à la télé des grandes joueuses Martina Navráti-
lová et Chris Evert. J’avais l’impression qu’il n’y avait qu’elles qui jouaient ! Par ailleurs, j’ai une affection particulière pour Richard Gasquet qui s’entraînait dans le club tenu par son père à Sérignan, dans le village à côté de chez moi près de Béziers. C’est notre fierté locale ! Tennis et mode vont-ils de pair ? Les joueuses de tennis ont toujours inspiré la mode. Comme la jupette plissée, fabuleusement incarnée dans les années 20 par Suzanne Lenglen, première
grande joueuse française d’un chic absolu ! Qu’aimez-vous aux IS ? Le rayonnement à l’international de Strasbourg que promet cet événement sportif de qualité. Actu ! Le Printemps fête ses 150 ans toute l’année avec une collection spéciale à découvrir et des animations. Printemps Strasbourg 1, rue de la Haute-Montée 03 69 71 40 75 www.printemps.com
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FIN DES TARIFS RÉGLEMENTÉS AU 31.12.2015
VOUS DONNEZ LE MEILLEUR DANS VOTRE MÉTIER… MAIS, QUESTION ÉNERGIE, QUI S’INVESTIT À VOS CÔTÉS ?
Au 31.12.2015, les Tarifs Réglementés de l’énergie auront disparu, vous devrez avoir choisi votre fournisseur d’énergie. N’attendez pas ! Bénéficiez dès maintenant des meilleures conditions du marché de l’énergie depuis 10 ans : > en appelant votre conseiller au 03 88 20 70 01 > ou rendez-vous sur www.es-energies.fr, rubrique entreprises L’ÉNERGIE EST NOTRE AVENIR, ÉCONOMISONS-LA !
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Responsable du développement des ventes directes chez Arthur Metz
Orianne Helfrich
Les partenaires Par Cécile Becker | Photo Hugues François
Qu’est-ce qu’on boit aux IS ? Nos vins et nos crémants au bar et dans l’ensemble des espaces privés. Chaque année, nous profitons de l’occasion pour lancer un produit, il faudra donc boire notre crémant d’Alsace Ice Rosé pour surfer sur cette tendance estivale qui consiste à ajouter des glaçons dans un verre grand format ! Notre gamme bio sera également servie au bar et lors des déjeuners. Quels sont vos points communs avec les IS ? Nous avons tous les deux à cœur l’aspect environne-
mental. Le groupe Arthur Metz est en recherche permanente de qualité, et cela signifie travailler sur le développement durable. Nous développons toute une pédagogie sur la manière dont on consomme le vin. Qui allez-vous suivre aux IS ? Alizé Cornet, dont je suis la trajectoire depuis 2013. C’est d’ailleurs super de suivre ces nanas qui ont beaucoup de peps ! En tant que jeune femme, je suis forcément sensible à cet événement.
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Dirigeant du groupe Kraemer Paris
Yannick Kraemer
Les partenaires Par Emmanuel Abela | Photo Hugues François
Le coiffeur Yannick Kraemer se souvient avoir assisté aux toutes premières éditions des Internationaux de Strasbourg et y avoir été associé avec son salon en tant que partenaire dès la fin des années 80. Il garde un souvenir ému de « la simplicité de Steffi Graf lorsqu’elle est venue l’emporter à Strasbourg [en 1997, ndlr] et de Jennifer Capriati, elle aussi très ouverte, venue se faire coiffer au salon ». Il garde en mémoire, entre autres images furtives, « la beauté de Gabriela Sabatini » en 1994. Et même s’il regrette aujourd’hui de
ne plus pouvoir assister à certains matchs, le nouveau partenariat mis en place avec l’équipe de Quarterback depuis trois ans lui permet de multiplier les opérations non seulement à destination des joueuses, mais aussi du public. « Chaque année, dans le salon que nous installons à l’entrée du site, nous coiffons les joueuses et leur staff, et tous les jours, un tirage au sort permet à des spectatrices de venir elles aussi se faire coiffer. » Une belle vitrine qui s’inscrit dans la stratégie qu’il initie au sein du groupe Kraemer Paris : partage, bien-être et glamour.
Actu ! Installation d’un salon de coiffure sur le site des Internationaux de Strasbourg durant la période du tournoi. Groupe Kraemer Paris www.groupekraemer.com
Espaces
Paysagers
conception - réalisation - entretien 173, rue du Maréchal Foch BP 51006 - 67380 Lingolsheim Tél : 03 887 887 02 Fax : 03 887 885 60 espacespaysagers@wanadoo.fr www.espaces-paysagers.fr
Vos aménagements « outdoor » depuis 20 ans en Alsace
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Co-gérants de RH Multiservices
Laurent Ruh & Jean-Marie Hentzelmann
Les partenaires Par Emmanuel Abela | Photo Hugues François
Depuis qu’elles sont prestataires pour les Internationaux de Strasbourg, c’est-à-dire depuis trois ans, les équipes de RH Multiservices vivent le tournoi de l’intérieur. « Nous sommes sur site dès 6 heures du matin, et nous repartons tard le soir, après tout le monde. Ce n’est pas du H24, mais presque », précise Laurent Ruh, gérant de cette société d’entretien et de nettoyage. Ce qui a permis à RH Multiservices de se positionner par rapport à ses concurrents, c’est non seulement son « goût prononcé pour le sport »,
d’où une expertise dans le domaine – l’entreprise travaille avec la SIG et l’Étoile Noire –, mais aussi et surtout le fait qu’elle inscrive ses activités dans une démarche écoresponsable qui lui a permis d’être certifiée ISO 14001 dès 2011, après seulement deux années d’existence. L’utilisation de produits éco-labellisés, la réduction de la consommation d’eau, l’optimisation des déchets, autant d’arguments pour un tournoi qui se sent concerné par la question de l’environnement. Il va sans dire que l’occasion
est belle pour Laurent Ruh et Jean-Marie Hentzelmann d’organiser de l’événementiel dans l’espace VIP, notamment le jour de la finale, et de communiquer largement sur une stratégie qui s’avère gagnante pour tous. Actu ! Entretien et nettoyage du village durant toute la durée du tournoi. RH Mutiservices 1, rue Flora Tristan 03 88 23 63 28 rh-multiservices.fr
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Les partenaires
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Avantage tennis ! Par Benjamin Kling
Ce n’est pas par son nombre de licenciés, sa densité de courts au mètre carré ou sa réputation de pépinière à champions que l’Alsace se distingue, mais réellement par la présence de distributeurs importants de matériel de tennis. Focus sur Karanta, le dernier venu dans le domaine, partenaire des Internationaux de Strasbourg.
C’est à Strasbourg que Jérôme Fechter et sa femme Vanessa Fechter-Perillat ont élu domicile pour développer une franchise de magasin de tennis originale. L’idée est simple : allier espace technique (raquettes, chaussures, tenues…) avec conseils sur mesure et espace sportswear où l’on peut trouver toutes les nouvelles créations de marques de sport qui surfent sur le chic tennistique. Une histoire de passion Tous deux issus d’une grande école de commerce, ils ont passé quelques années aux États-Unis et ont exercé d’importantes fonctions dans l’industrie. Mais c’est sur les courts en terre battue que s’est construite leur histoire. Joueurs acharnés, les deux quadragénaires vivent tennis, parlent tennis (elle est fan de Nadal, lui de Federer), pensent tennis. Cadre sup au service marketing tennis chez Adidas, elle connaît bien le marché. Lui est entrepreneur dans l’âme et dirige une société alsacienne de chaussures de sécurité. En tant que clients de produits tennis, ils trouvent les conseils prodigués par les grandes enseignes souvent trop calqués sur les argumentaires marketing des fabricants. En tant qu’entrepreneurs, ils constatent que, contrairement à d’autres sports, le réseau de magasins spécialistes n’est pas très structuré ; il y a une place à prendre. Ils mettent au point une stratégie très réfléchie : d’abord construire une crédibilité en matière de conseil technique avant de se lancer dans l’aventure boutique. Fin 2009,
ils éditent le premier numéro du magazine gratuit Tennis Addict qui se veut à 50% technique, 50% ludique. Pour la partie technique, ils créent un véritable laboratoire d’essai, avec tests et résultats scientifiques pour produits tennis. L’ambition est de devenir le Que Choisir ? du tennis. Au fil des numéros, Tennis Addict devient une source d’informations indispensable pour des clients potentiels et un vecteur de communication important pour le développement d’une enseigne spécialisée. Du magazine au magasin Au moment de lancer l’enseigne, se posent alors deux questions. D’abord, où ouvrir le magasin ? Le couple se voit dire que le développement à Strasbourg est trop compliqué avec une offre déjà foisonnante et seulement 30 000 licenciés. Qu’à cela ne tienne ! Ensuite, comment sortir du lot ? Peu de sports peuvent se targuer d’être aussi présents dans la mode que le tennis : qui ne connaît pas les polos Lacoste ? Qui n’a jamais vu une paire de Stan Smith ? Il faut faire vivre au client potentiel une nouvelle expérience, ne pas fermer la porte à ceux qui ne jouent pas mais qui en apprécient le style. L’idée est donc d’imaginer une boutique urbaine, au design travaillé et aux produits variés. Jérôme et Vanessa font appel à un jeune cabinet d’architectes (S+S) pour créer un environnement déclinable facilement et où l’univers tennis ne se limitera pas à de froids portants de shorts et polos entourant une volumineuse machine à corder des raquettes. Le lieu devra être adapté aussi bien à la femme élégante
qui aime ses baskets Coq Sportif au pré-ado fan de Nadal qui veut pouvoir frimer sur le court en total look Babolat, en passant par le compétiteur exigeant qui souhaite que ses chaussures aient un amorti de 83%. En janvier 2011 ouvre donc la première boutique Karanta, rue de la Nuée Bleue. Karanta dans le court des grands Le journal Tennis Addict, aujourd’hui diffusé dans la France entière, a pris la place de leader du magazine d’information sur le matériel de tennis avec quelques 100 000 lecteurs par numéro. Le couple est fier d’avancer que sa boutique strasbourgeoise est devenue distributeur exclusif des produits Ralph Lauren Tennis et l’une des seules enseignes à pouvoir proposer conjointement les produits Adidas Classic et Adidas Techniques. Partenaire pour la quatrième année de suite des Internationaux de Strasbourg, les cordeurs du magasin sont mobilisés toute la semaine de compétition pour s’occuper des raquettes de ces dames. Mais surtout, le succès de la boutique strasbourgeoise leur a permis de lancer les trois premiers magasins en franchise. Le premier a ouvert il y a un an au cœur de Saint-Germain-des-Prés à Paris, le second en février à Nîmes et le troisième doit bientôt être inauguré à Niort. En attendant la suite… Karanta 5, rue de la Nuée Bleue www.karanta.fr Karanta dispose d’un espace dédié pendant toute la durée du tournoi
Vanessa Fechter-Perillat et J茅r么me Fechter
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Qui êtes-vous Julien Binz ? Par Juliette Comte | Photos Sandro Weltin
Julien Binz est un homme discret. Jusqu’au-boutiste, il réalise une cuisine maîtrisée, instinctive et élégante. Son style ? « Tradition évolutive », répond-il. De ses années passées auprès de chefs étoilés, notamment Marc Haeberlin et Antoine Westermann, il retient une tradition culinaire ancrée dans le terroir. Il joue aujourd’hui de ces mets régionaux et leur offre de nouvelles notes… Le pigeon se marie aux épices nord-africaines, le petits pois se décline sous toutes ses textures. Rigoureux et généreux, il pose sur papier ses recettes – allant très souvent jusqu’à les dessiner –, pour ensuite les tester et les transmettre à sa brigade. Exclusivement travaillés à base de produits de saison, locaux de préférence, ses plats sont une promesse gustative et visuelle. Aujourd’hui, il régale le Relais de la Poste, avec une carte printanière, délice de croquant, fraîcheur et créativité. Pour la Finale, il signe un menu de saison, exécuté en collaboration avec le traiteur Effervescence pour plus de 400 invités. Il promet une humeur tonique, légère et vive dans vos assiettes !
Chef étoilé du restaurant Le Relais de la Poste à la Wantzenau, Julien Binz signe le menu de la Finale : un régal !
Julien Binz en quelques dates… 2015 Trophée de l’innovation du Gault & Millau. Il rejoint le Relais de la Poste à la Wantzenau 2013 Intronisé dans l’association des Maîtres Cuisiniers de France. Trophée espoir du Gault & Millau 2012 Une étoile au Guide Michelin pour le restaurant Rendez-vous de Chasse, le restaurant gastronomique du Grand Hôtel Bristol, à Colmar 2010 Il prend la direction des cuisines du Rendez-vous de chasse 2007 Chef de cuisine au Château d’Isenbourg à Rouffach. 2006 Désigné « Jeune talent alsacien en 2006 » par le Gault et Millau.
2000 Chef de cuisine à l’auberge d’Artzenheim 1995 Il seconde Marc Haeberlin, le chef au trois étoiles du guide Michelin à l’Auberge de l’Ill, à Illhaeusern 1991 Au côté d’Antoine Westerman, il contribue à l’obtention de la troisième étoile au guide Michelin au Buerehiesel à Strasbourg
Le Relais de la poste Institution à la Wantzenau, aux abords de Strasbourg, le Relais de la Poste, créé en 1789, est une halte des plus élégantes. Dirigé par Caroline van Maenen, ce lieu a conservé son âme d’antan et s’est offert une cuisine d’exception. Chef consultant ce printemps, Julien Binz passera début juillet la main à Jérôme Laurent, chef étoilé et maître cuisiner de France. Reconnu pour sa créativité et la finesse de sa cuisine, après deux années passées en Indonésie, Jérôme Laurent revient en Alsace et nous promet de nouvelles saveurs à la carte ! Au service, Hervé Schmitt, vice meilleur sommelier de France, fidèle à la maison, et
toujours à l’écoute de ses hôtes, propose un service attentif et convivial. Laissez-vous séduire par le cadre verdoyant de cette table qui n’a de cesse de se renouveler pour plus de surprises à toutes les saisons !
Fermé le samedi midi, dimanche soir et lundi Menu déjeuner à partir de 29€ Menu dégustation à partir de 46€ 21, rue du Général de Gaulle à la Wantzenau 03 88 59 24 80
“ J’ai joué longtemps au tennis, pendant une quinzaine d’années… J’y jouais au moins 16 heures par semaine, je rentrais de l’école et j’allais au tennis ! ” Julien Binz
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Avantage Biscarrat Par Caroline Lévy | Illustration Laurence Bentz
On ne présente plus Elisabeth Biscarrat, lauréate de la deuxième saison de l’émission Masterchef ! Elle officie depuis un an dans son écrin en plein cœur de Strasbourg : Macarons & Inspirations. Le 19 mai, pour la journée que les IS consacrent à la femme, notre joli bec sucré signe un dessert d’exception aux accents féminins. Entretien sans filet. Ton classement WTA des meilleures pâtisseries ? En tête de série, incontestablement celles de Christophe Michalak ! C’est un dieu pour moi. Il a des techniques classiques mais reste très rock’n’roll dans ses réalisations. Ensuite la pâtisserie Ciel à Paris avec son Angel Cake d’un raffinement inouï. Enfin, les macarons du chef pâtissier japonais Sadaharu Aoki. À Strasbourg, je craque totalement pour le baba au rhum du restaurant La Hache ! Ton ace culinaire ? Ma plus grande prise de risque reste la finale de Masterchef ! J’ai proposé au jury
des plats que je n’avais jamais cuisinés auparavant : langoustine, ravioles, tempura et le foie gras poêlé que je n’affectionne vraiment pas ! Ça reste encore une énigme, mais ça a marché ! Ton arbitre le plus sûr ? Mes filles et mon équipe. J’aime que mes proches aiment ce que je fais ! Je crois que leur avis compte presque plus que celui des chefs. Ton secret sur le court pour épater tes adversaires ? Rester simple, efficace et sincère ! Utiliser de bons produits reste une priorité. On casse par exemple chaque matin 98 œufs fermiers en provenance du Haut-Rhin, c’est long mais le résultat est là ! Ton break préféré ? Je ne me pose jamais vraiment. Mais si je devais faire un break, je mangerais ! Au mois d’avril à Paris, j’ai parcouru 36 kms à pieds, testé 12 pâtisseries et 6 restos. Ma pause favorite. Ton plus beau souvenir de tennis ? Après une initiation à l’âge de 10 ans, mon prof de tennis m’a plutôt proposé de faire de la musique !
Ton parti pris jupette ? J’adore participer aux événements autour de la femme en général. Je défends les femmes qui prennent leur vie en main et qui ont de l’ambition. Encore infirmière, je me rêvais ministre de la Santé ! Aujourd’hui, je suis entourée d’hommes, de mes fournisseurs jusqu’aux chefs. D’abord ils te testent, une fois qu’ils t’accordent leur confiance, c’est gagné ! Un grand Chelem cette saison ? Oui : on fête le premier anniversaire de la boutique. Pour l’occasion, on offre des bracelets numérotés très girly ! On propose aussi une gamme printanière de macarons floraux : muguet-fraise, coquelicot, violette-cassis et verveine-citron. Et notre dernière audace : le petit chou jambon-beurre ! Elisabeth Biscarrat Macarons & Inspirations 1, rue de la Vignette 03 88 38 67 87 www.elisabeth-biscarrat.com
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Tendances
Photographe Alexis Delon / Preview Réalisation Myriam Commot-Delon
ANYONE F OR TENNIS? Mannequin Charlène / Up Models www.upmodels.fr Coiffeur Alexandre Lesmes / Avila www.avilacoiffure.fr Make-up artist Jacques Uzzardi www.jacquesuzzardi.com Maquillage réalisé avec les produits M.A.C Cosmetics aux Galeries Lafayette www.maccosmetics.fr Post-prod Camille Vogeleisen / Preview Assistante mode Clémence Viardot Assistante photo Claire / Preview Série réalisée au Tennis club de Strasbourg www.tcstrasbourg.fr
Robe et baskets High by Claire Campbell. Chaussettes COS. Bague Éole en or blanc 18 carats et brillants et bague Soleil noir, or blanc 18 carats, onyx et saphir jaune Eric Humbert. Bandeau et poignets Êponge Nike. Raquette de tennis vintage chez Karanta.
Robe Sonia by Sonia Rykiel aux Galeries Lafayette. Bandeau et poignets Êponge Nike. Minaudière Pinko aux Galeries Lafayette. Bague Eole en or blanc 18 carats et brillants et bague Soleil noir, or blanc 18 carats, onyx et saphir jaune Eric Humbert.
Robe Fendi chez Ultima Prêt-à-Porter. Baskets en nylon et strass de Swarovski Miu Miu chez Ultima2. Sacs à main Grand Peekaboo et Micro Peekaboo Fendi chez Ultima. Bandeau et poignets éponge Nike. Raquette de tennis vintage chez Karanta. Bagues Eric Humbert.
Robe Fendi chez Ultima PrĂŞt-Ă -Porter. Bague Eole en or blanc 18 carats et brillants Eric Humbert.
Manteau en coton rayé Pinko aux Galeries Lafayette. T-shirt en coton, broderie poitrine « James Dean » Maison Labiche chez Curieux?. Short en broderie anglaise Superdry. Chaussettes Adidas. Baskets Stan Smith Adidas chez Karanta. Bandeau et poignets éponge Nike. Sac Micro Baguette Fendi et bracelet en cuir Balenciaga chez Ultima. Raquette vintage chez Karanta.
Blouson et casquette en denim recyclĂŠ, collection Raw for the Oceans, Pharrell Williams x G-Star Raw. Jupe en jean G-Star Raw. Sac Micro Baguette Fendi chez Ultima.
Tendances
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More Jacquemus Par Myriam Commot-Delon
Il va y avoir du sport ! Petites notes sur le jeune trublion qui affole la modosphère. Ses influences ? La plage, la mer, la piscine, Éric Rohmer, La Grande-Motte, Isabelle Adjani, Marie Laforêt…
Shopping gradins 1
Ses muses ? Des Parisiennes qui ont du chien, b… ! Caroline de Maigret, liane androgyne (l’équivalent underground d’Inès de la Fressange) et Jeanne Damas, une amie blogueuse (moue boudeuse et frange balayant les yeux, un mix pétaradant entre Birkin et Bardot).
Jacquemus FW15
Ses défilés ? Des happenings réjouissants et provoc’, tout en restant charmants. Pas si simple à faire mais il y arrive (et avec le sourire, messieurs dames !).
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Ses inspirations ? Une petite fixette uniformes : infirmières, bonnes sœurs, cuisinières ou sportives. Mais qui est Jacquemus ? Sur son site, on peut lire : « Je m’appelle Simon, j’aime le bleu et le blanc, les rayures, le soleil, les fruits, Marseille et les années 80. » Tout est dit ou presque… Simon Porte Jacquemus n’a que 24 ans, est autodidacte, enjoué, originaire du Lubéron et le nom de sa marque est le nom de jeune fille de sa maman disparue trop tôt. Le style Jacquemus ? Un bain de fraîcheur. C’est naïf, graphique et toujours un brin strict. Déconstruit, minimaliste mais bourré d’humour, de jolies filles juvéniles, souvent sans fards et parfois aux cheveux mouillés.
Au pieds des filles ? Rien lors de son défilé A-H 2015, mais auparavant il y eut les claquettes de piscine et surtout une vague de tennis blanches (Superstar, Spring Court, Stan Smith). Son dernier défilé ? « L’enfant du soleil ». Ses mannequins, souvent seins nus, arboraient des visages peints sur la joue. Une référence à Cocteau, surréaliste et dérangeant. Pas si Bisounours que ça la fille Jacquemus. Pourquoi Jacquemus dans ce Zut ! ? Parce que la fille Jacquemus aime le tennis.
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1 — La jupette blanche plissée et asymétrique d’un côté et maillot de bain de l’autre 2 — Les chaussettes mi-hautes en coton blanc, à porter avec des tennis 3 — La robe « tennis » ligne années 30 avec son bas plissé, presque classique Collection P-É 2015 www.jacquemus.com
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Tendances
Lacoste collection A-H 2015-16
Le bandeau tennis — nouveau headband ? Par Myriam Commot-Delon
Björn Borg
The Royal Tenenbaums, Wes Anderson
Hier
En 2001, dans le film de Wes Anderson The Royal Tenenbaums, le personnage de Richie Tenenbaum interprété par Luke Wilson s’inspire du look de Björn Borg.
Demain Pour l’automne-hiver 2015, Felipe Oliveira Baptista joue le double mixte et injecte chez Lacoste une fusion healthy entre Björn Borg et Richie Tenenbaum. Lacoste 30, rue des Hallebardes 03 88 75 52 22 www.lacoste.com
Verdict Le bandeau éponge risque fort d’être à nouveau sur tous les fronts.
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Jeu décisif Par Myriam Commot-Delon
Du terrain au bitume, 9 paires de tennis cultes pour réviser ses classiques.
La + bobo La G2 Classic - Spring Court En 1936, à Paris, dans le quartier de Belleville, Monsieur Georges Grimmeisen, originaire d’Alsace, crée une paire de tennis en coton à semelle en caoutchouc ventilée pour pratiquer son sport préféré. La G2 fut ensuite portée avec assiduité par John Lennon et Serge Gainsbourg. e-shop : www.springcourt.com
La + populaire La Tennis Classic Wimbledon – Nike Sortie en 1982, elle fût portée par le légendaire John McEnroe à Wimbledon. Même le récent regain d’intérêt pour la Tech Challenge Huarache portée en 1991 par André Agassi n’arrivera pas à la faire oublier. e-shop : www.nike.com
La + vue La Stan Smith - Adidas Produite en 1964, la Stan Smith aurait dû s’appeler la Robert Haillet, du nom d’un joueur de tennis français. Il fût évincé pour des raisons commerciales au profit du joueur californien. En vente chez Karanta 5, rue de la Nuée Bleue - 03 88 13 66 95 www.karanta.fr
La + performante
La + intemporelle
La Boris Becker OG - Puma
La NPC UK – Reebok
Cette paire de sneakers est devenue culte en 1985, lors de la victoire de Boris Becker à Wimbledon à l’âge de 17 ans. Elle est de retour en 2015 dans une version Made in Italy suédée noire.
Indéniablement, un des plus célèbres modèles des années 80. La New Port Classic est un modèle oldschool qui traverse les époques sans sourciller. Ses atouts ? Un bout de pied tout en rondeur et une épaisse semelle en gomme.
En exclu chez Curieux? 6a, quai Kellermann 09 84 48 33 62 www.curieux-store.com
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La + 80's La Borg Elite - Diadora
La Pump – Reebok
Surnommé « Iceborg », Björn Borg, le joueur suédois le plus imperturbable de tous les temps, était aussi une icône du style. Cheveux longs, bandeau mousse et une paire de Borg Elite, son passing-shot était au top.
Ah ! Ce petit bruit lorsqu’elle se dégonfle ! Culte chez les amateurs de basketball, la Pump créée en 1989 a fait son entrée dans le monde du tennis grâce au précoce Michael Chang, qui a cassé les codes preppy du milieu avec une basket montante.
En vente chez Karanta 5, rue de la Nuée Bleue 03 88 13 66 95 - www.karanta.fr
La + Nasty
La + Pfffff
En vente chez Urban Shooz, 7, rue des Frères - 09 54 99 19 59 www.urbanshooz.fr
La + vintage
La KZK Nastase - Adidas
La Arthur Ashe - Le Coq Sportif
Lancée en 1978, son confort et son succès ne sont plus à prouver. À shopper cette saison dans une version terre battue. Est-il besoin d’en rajouter et de citer le rappeur Booba ? "J’suis pas dans l’game pour les ta-tass, j’suis là d’puis Adidas frais comme Ilie Nastase."
Proche du modèle original des années 60, elle se décline aujourd’hui en cuir blanc ponctué de bleu marine ou rouge. Signature et œillets dorés : une pointe de luxe pour des tennis au look vintage bien maîtrisé.
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Belles paires Par Caroline Levy
Écaille, colorées, rétro ou un brin pop, voici notre joyeux clin d’œil aux solaires à dégainer d’urgence sur terre battue ou dans les gradins.
Mythique
Pop star
L’acteur Gregory Peck donna son nom à ce modèle emblématique Oliver Peoples des années 60, qu’il porta dans Du Silence et des Ombres, rôle pour lequel il obtint l’Oscar.
Un modèle iconique du célèbre lune�tier Oliver Goldsmith, datant de 1966 et réédité par sa petite-fille Claire. Il fut notamment porté par Audrey Hepburn dans Voyage à deux. D’une élégance rare.
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Tweed
White Mirror
Française
Pour décliner le tweed, tissu cher à Chanel, la griffe haute couture propose des montures papillons aux couleurs affriolantes incarnées par l’actrice Kristen Stewart.
Le producteur et DJ Will.i.am, connu pour ses extravagances en matière de lunettes, sort une collection presque éponyme ill.i Optics. Cette paire mixe joliment forme rétro et codes actuels, verres miroir oblige !
Signoret est le nom d’un des modèles phares d’Anne et Valentin qui se la jouent tricolore en signant cette monture tout écaille. Ronde et épaisse, elle enrobe le regard et protège du soleil.
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Mix & Match Par Myriam Commot-Delon
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A-polo-gie Il n’existe pas de pièce plus versatile dans un vestiaire masculin qu’un polo. Que vous arboriez un style classique, créateur, preppy ou rock, le polo se porte aussi bien sur les courts qu’à la ville. (M.C.D.)
Singulier L’ADN du concept store strasbourgeois Curieux? Un lieu hybride, entre objets soigneusement sélectionnés et mode masculine. Murs de briques, béton ciré et blancheur immaculée scénarisent la sélection affûtée de Patrick Verchot qui a, cette saison, injecté une note sportive dans ses collections. Côté nouveautés : le label de streetwear danois Wood Wood et ses classiques revisités, la marque de sneakers italiens Diadora qui fait fureur côté transalpin et les montres chronographes Briston Watches du créateur Brice Jaunet. (M.C.D.)
Basket Titan II Diadora Heritage Polo Penn, Wood Wood Montre Clubmaster Classic Chronographe en acétate bleu militaire et bracelet NATO Briston
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Tendances
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Tête de série Par Caroline Lévy | Illustration Laurence Bentz
Et si on arpentait le nord de l’Alsace pour dénicher l’attirail complet du sportif à petit prix ? Le centre de marques Roppenheim – qui vient tout juste de souffler sa troisième bougie – continue d’étendre son offre en équipement sportif : on shoppe la collection complète du runner chez Mizuno, on opte pour la technique chez le géant Nike Factory Store et on choisit un incontournable de la griffe aux trois bandes Adidas. Sans compter Puma, Asics ou encore Le Coq sportif qui signe cette saison une collection capsule avec la joueuse française Alyzé Lim. Pour célébrer le tournoi, le centre de marques se la joue Grand Chelem en installant pour l’occasion des mini-courts de tennis. De la balle !
Navettes gratuites tous les jours depuis Strasbourg Départ Gare 9h30 et 14h Départ place de Bordeaux 9h45 et 14h15 Roppenheim The Style Outlets 1, route de l’Europe à Roppenheim roppenheim.thestylesoutlets.fr
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Zut ! Hors-série Internationaux de Strasbourg
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Tendances
Dry to win Par Caroline Levy
Pour ne plus se faire suer sur la terre battue, le géant japonais Uniqlo innove en habillant les plus grands joueurs d’une ligne ultra technique à la légèreté inégalable.
À la veille des Internationaux de Strasbourg, Uniqlo lance une collection de tenues de tennis créées pour l’édition 2015 de Roland-Garros mettant en scène les ambassadeurs de la marque Novak Djokovic – numéro 1 mondial – et Kei Nishikori – numéro 1 en Asie. Cette ligne est confectionnée avec le nouveau tissu haute performance Dry EX, inspiré initialement par l’équipe féminine d’athlétisme d’Uniqlo ! Résultat : une déclinaison de modèles « Invisible » qui respirent sur le corps, aux couleurs de la terre battue pour le joueur serbe et façon color block pour le tennisman japonais. De quoi performer sans classement ATP ! Uniqlo 5, rue du Noyer 03 88 52 21 00 www.uniqlo.com
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La Hache Une table après le tournoi Par Juliette Comte | Photo Sandro Weltin
La brasserie chic et branchée de Strasbourg ! Il faut dire que la déco, avec son imposant comptoir en cuivre, ses lumières tout en subtilité, son mobilier élégant et moderne, donne à ce lieu une atmosphère unique. Ouvert en continu de midi à minuit, le service est orchestré par une équipe jeune et dynamique pour qui sourire, décontraction et professionnalisme sont de mise. Côté cuisine, on propose du classique fait maison, frais et bien exécuté tel que les rognons de veau, sauce chasseur mais aussi des plats aux saveurs plus internationales comme le carpaccio de bœuf Wagyu et sa salade de chou japonais. Au déjeuner, on apprécie ses formules abordables et généreuses. Le soir venu, une ambiance plus tamisée mais festive
offre un cadre propice à de délicieux moments. Une jolie carte des vins et spiritueux et d’excellents cocktails promettent une fête gourmande et arrosée. Cette salle ne désemplit pas, grâce à de jeunes gens classieux qui plébiscitent cette adresse… jusque tard dans la nuit. Pensez à réserver ! Si vous avez aimé les belles chaises métal & cuir de La Hache, elles sont fabriquées par des artisans de la région de Madrid et disponibles à Strasbourg au concept store Curieux ? 6a, quai Kellermann.
Horaires d'ouverture ouvert 7/7 de 12h à 1h30 Formule déjeuner à partir de 12€ À la carte à partir de 20€ Cocktails 8€ La Hache 11, rue de la Douane 03 88 32 34 32
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Chez Nous Une table après le tournoi Par Juliette Comte | Photo Sandro Weltin
Nouveau et très chouette ce Chez Nous. Morgane Fritsch, passionnée de cuisine et de pâtisserie depuis toujours, a décidé à 22 ans de changer de cap. Fini l’art et le stylisme, direction les cuisines. Il aura suffit d’une rencontre avec son compagnon, le chef Fabrice Richard, pour ouvrir leur restaurant, à deux chefs ! Morgane est principalement à la pâtisserie et au service et Fabrice, exclusivement en cuisine. Un amour commun pour le frais, le bon, le vert, les amène à proposer dans leurs assiettes fruits et légumes de leur jardin, œufs de la voisine, pommes d’à côté, tarte de la grand-mère… Bref, que du local, essentiellement bio et respectueux de la nature. Des assiettes hautes en couleurs et en senteurs… Que du bonheur ! Enivrante aneth fraîchement cueillie, belles asperges blanches du maraîcher
Jost à Bilwisheim, saumon fumé par leurs soins… miam miam ! Installé dans une belle et grande maison le long de l’Ill, Chez nous, c’est une salle lumineuse et aérée et une atmosphère des plus bucoliques en terrasse ! Comme Morgane aime avant tout faire plaisir, elle nous ravit avec son joli sourire et sa Bombe Coco : meringue coco, crémeux passion, mousse légère vanille. Son Dieu : Thierry Marx, dont elle admire la manière de penser la cuisine, très avant-gardiste. Quant à Fabrice, il nous régale avec son Tataki de thon mariné puis snacké, graines de sésame, pavot et salade croquante. Un amour de Chez Nous où il fait bon se régaler !
Horaires d'ouverture Du mardi au dimanche midi et soir Déjeuner plat du jour 14 € Formules à partir de 24 € Brunch 30 €
Chez Nous 359, route de la Wantzenau 09 83 22 44 34 www.cheznousstrasbourg.com
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Movie-Love Par Emmanuel Abela
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— Les Vacances de M. Hulot (Jacques Tati, 1953) Charlie Chaplin s’était attaché à la boxe dans Les Lumières de la ville, Jacques Tati, lui, s’attaque au tennis dans une scène culte : avec un service particulièrement bruyant, qui démarre par un mouvement à la cuillère pour terminer en un smash désarmant, il décourage tous ses adversaires aussi bien féminines que masculins. « Le tennis c’est pas ça ! », s’exclame un capitaine en vacances. Et pourtant, dès lors, ce sport sera associé à l’idée même de loisir populaire.
— Blow-up (Michelangelo Antonioni, 1966) Antonioni invente le air-tennis dans une scène finale d’anthologie. David Hemmings, dans le rôle d’un photographe de mode célèbre, assiste à une scène de mime autour d’un court
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de tennis : un match oppose un garçon et une fille avec des spectateurs muets tout autour du grillage. Dans un silence qui tranche avec l’agitation des scènes précédentes, les joueurs font sortir la balle imaginaire hors des limites du terrain. Le photographe va-t-il se confronter au réel et se saisir de la balle ou ignore-t-il cette belle invitation ?
— Nous irons tous au paradis (Yves Robert, 1977) Le tennis occupe une place centrale dans les deux films réalisés par Yves Robert, Un Éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis. Les doubles messieurs que constituent Rochefort, Lanoux, Bedos et Brasseur sont révélateurs aussi bien de leur attachement profond que de leurs différends. En témoigne ce match de tennis où les quatre amis jouent, casque de chantier sur la tête
1 Blow-up | 2 Les Vacances de M. Hulot | 3 Match Point
Au cinéma, le tennis est révélateur des états d’âme de l’homme et de la femme. La preuve en quatre scènes choisies.
– pour éviter le bruit du passage des avions de l’aéroport voisin –, avant d’en venir aux mains. Une scène dramatique qui marque la plongée en mélancolie de ce diptyque pourtant si drôle.
— Match Point (Woody Allen, 2005) Où il est question de cet instant où la balle tombe du bon ou du mauvais côté du filet. Le tennis sert cette belle dramaturgie autour de la destinée d’un héros qui évolue de manière ambitieuse au sein de la noblesse britannique. Avec un clin d’œil à Une place au soleil de Georges Stevens, celui-ci se trouve tiraillé entre la troublante Scarlett Johansson et le confort que lui offre sa jeune épouse. Dans son jeu trouble en fond de court se côtoient désir et cupidité. Il n’est pas sûr que la morale l’emporte au final.
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Music-Love Par Emmanuel Abela
En dehors de Yannick Noah, tennis et musique font-ils bon ménage ? La réponse en une sélection commentée, avec focus sur le groupe américain baptisé… Tennis. Tennis On serait tenté de croire que c’est parce qu’ils évoluaient d’abord en duo qu’Alaina Moore et Patrick Riley ont décidé de baptiser leur groupe Tennis. Eh oui, avec ce couple à la ville comme à la scène, on imaginait une confrontation en simple, piano contre guitare, ou en double contre le monde entier. Mais rien de tout cela, c’est une simple blague sur la pratique du tennis au lycée qui les a conduits à se nommer ainsi. Et depuis que James Barone les a rejoints à la batterie, ils forment un solide trio, et ça en tennis ça ne veut plus rien dire, n’est-ce pas ? De plus, ces anciens étudiants qui se sont rencontrés en classe de philosophie ont tendance à préférer le grand large aux courts de tennis. Dans leurs chansons, ils relatent leurs expériences en bateau le long de la côte est, comme c’est le cas dans le morceau intitulé… Marathon. Bref, ces deux-là aiment brouiller les pistes. Il n’en reste pas moins que leur folk-pop d’inspiration surf connaît un succès grandissant outre-Atlantique. Peut-être tient-on là des winners ? Quel que soit le sport pratiqué, toutes catégories confondues !
Cream, Anyone for Tennis (1968)
De la Soul, Tennis (2012)
Quand Cream se présente en playback à la BBC en 1968, Eric Clapton et ses acolytes évoluent devant la caméra, raquette à la main. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas l’air réjouis. Il n’en reste pas moins qu’Anyone for Tennis – une expression qui exprime un ennui soudain aussi bien au théâtre que chez Bugs Bunny ou les Monty Pythons –, reste une chanson très plaisante par laquelle le groupe rompt avec le blues-rock pour évoluer vers des sphères plus psychédéliques.
Il faut croire que les artistes hip-hop aiment aussi le tennis. Les allusions sont fréquentes, que ce soit le Wu-Tang Clan avec son célèbre « swing like Pete Sampras » dans Protect Ya Neck ou un Kanye West taquin à l’égard de Serena Williams dans Gold Digger. Pour De la Soul, le court de tennis sert aussi à la battle des mots.
Goldfrapp, Mona on the Tennis Court (2004) Dans la veine des musiques écrites par Air pour Sofia Coppola, ce court instrumental atmosphérique figurant dans la B.O. du film My Summer Of Love de Pawel Pawlikowski évoque plus un instant de rêverie qu’un échange acharné au filet.
Lorde, Tennis Court (2013) Un joli succès pour cette chanson qui figure sur le premier album de l’artiste néo-zélandaise Lorde, Pure Heroine. Le court de tennis est le lieu très imagé d’une invitation : celle d’un retour à des considérations plus terre à terre (battue).
« 1015 - 2015 LA CATHÉDRALE DE TOUTE ÉTERNITÉ » Un spectacle grandiose Du 4 juillet au 20 septembre 2015
conception / BKN // DeepDesign // Visuel : Inventive studio - Stéphane Potier © Fondation de l’œuvre Notre-Dame – Strasbourg / © Skertzò
Une cathédrale de dentelle et de lumière magnifiée prend vie sous vos yeux. L’Histoire défile et vous transporte à travers le temps avec ce spectacle unique et époustouflant.
Groupe Caisse des Dépôts, Caisse d’Epargne Alsace, Strasbourg Evénements, Groupe ES, Pertuy Construction, SERS, Groupe Tellos, Réseaux de Chaleur Urbains Alsace (RCUA), mécènes du spectacle.
1000 ans de cathédrale www.1000cathedrale.strasbourg.eu
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Architecture Richter architectes | Mobilier Fred Rieffel Studio | Photo Alexis Delon / Preview
La vitrine 14 rue Sainte Hélène 67000 Strasbourg T 03 69 74 89 60
Point de diffusion des magazines Zut ! et Novo au cœur de Strasbourg EN VENTE SUR PLACE Livres, disques, revues…
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Hors-Série
Internationaux de Strasbourg 15.05 -> 23.05 2015
Animations
Billetterie
Transport
Samedi 16 mai — Run&Dance En partenariat avec l’Association des Courses de Strasbourg Europe, course saupoudrée de pigments de couleur
Ven. 15 mai / qualification 7€ (plein tarif) 5€ (tarif réduit)
— Accès Tram E Arrêt Parlement européen
Sam. 16 mai / qualification 10€ (plein tarif) 8€ (tarif réduit)
Opérations spéciales
Dimanche 17 mai — Journée des « familles de cœur » Quizz, activités écoresponsable, mini-tennis et lots à gagner Mardi 19 mai — Journée de la femme Mercredi 20 mai — Journée des enfants Séances de dédicaces sur les stands de nos partenaires Clinic (stage) entre les enfants et une ou plusieurs joueuses du tournoi Animation « tu touches tu gagnes » pour gagner de nombreux lots Jeudi 21 mai — Journée de l’handicap Venez défier Stéphane Houdet et Nicolas Peifer. Ils cumulent à eux deux de multiples titres du Grand Chelem en simple et en double ainsi que des titres et médailles olympiques !
Dim. 17 mai / 1er tour 17€ (plein tarif) 12€ (tarif réduit) Lun. 18 mai / 1er tour 17€ (plein tarif) 12€ (tarif réduit) 10€ (visiteur du soir) Mar. 19 mai / 1/8 finale 20€ (plein tarif) 15€ (tarif réduit) 12€ (visiteur du soir) Mer. 20 mai / 1/8 finale 20€ (plein tarif) 15€ (tarif réduit) 12€ (visiteur du soir) Jeu. 21 mai / 1/4 finale 25€ (plein tarif) 20€ (tarif réduit) 15€ (visiteur du soir)
Remboursement du prix aller-retour du billet de tramway sur le prix du billet des IS. Code promo : TRAM Réduction de 30% sur le billet plein tarif pour les voyageurs se rendant au tournoi en TER. Code promo : SNCF
Les Internationaux de Strasbourg au Tennis Club de Strasbourg 20, rue Pierre de Coubertin www.internationaux-strasbourg.fr
Ven. 22 mai / 1/2 finale 30€ (plein tarif) 25€ (tarif réduit)
Facebook Internationaux de tennis de Strasbourg
Sam. 23 mai / finale 35€ (plein tarif) 30€ (tarif réduit)
Twitter @WTA_Strasbourg avec le #IS2015
Pack Week-end 20€ pour assister aux qualifs et au premier tour les 15, 16 et 17 mai Pack Dernier carré 60€ pour assister aux 1/2 finales et à la finale Prestation Brunch Brunch à volonté de 11h à 15h dans le village VIP + siège numéroté sur le court central / 49€ pour les adultes, 29€ pour les enfants -12 ans Gratuit pour les enfants de -4 ans Tarif réduit pour les -16 ans sur présentation d’un justificatif L’offre « visiteur du soir » est valable du lundi au jeudi et donne accès au tournoi à partir de 17h afin d’assister à la rencontre phare de la journée. tPour les personnes à mobilité réduite, 1 place achetée = 1 place offerte pour l’accompagnateur. Réservations par téléphone.
Billetterie sur le site www.internationaux-strasbourg.com ou par téléphone 09 70 25 20 39
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Chic Médias & Médiapop Éditeurs de magazines
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Lorraine Numéro 10
Strasbourg Numéro 25
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Sommer 2014
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Rhin Supérieur N° 0
Oberrhein —Rhin Supérieur
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Allemagne N° 2
Novo N° 34
www.zut-magazine.com www.novomag.fr
Chic Médias / 12 rue des Poules - 67000 Strasbourg médiapop / 12 quai d'Isly - 68100 Mulhouse
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Gastro
Le Coq Sportif 38, rue des Hallebardes 03 88 23 05 56 www.lecoqsportif.com
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Opticiens Maurice Frères 40, rue des Hallebardes 03 88 32 14 81 maurice-freres.com
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