491 JANVIER 16 N°221

Page 1

MICHEL RASKINE JOËL POMMERAT ROMEO CASTELLUCCI SYLVIE MONGIN-ALGAN YUVAL PICK CHLOÉ BÉGOU BERNARD ZEHRFUSS SALIM KECHIOUCHE DOMINIQUE A JEAN-MARC AVOCAT PAULINE LAIDET

Cultures urbaines et d’ailleurs / Grand Lyon, Villefranche/Saône, Région…

MENSUEL GRATUIT - N°221 JANVIER 2016

© Bruno Pin

JULIE DELIQUET



Chaque mois 491 offre une carte blanche à un acteur ou une actrice de la vie culturelle

l’invité du mois

Julie Deliquet fait partie de cette jeune génération (elle a 35 ans) de metteur(e)s en scène qui bouscule les codes et remet en cause la place de l’auteur et du metteur en scène dans le théâtre. Elle crée en 2009 le Collectif In Vitro avec lequel elle mène, depuis, un travail d’improvisation pour inventer un « théâtre qui n’est jamais fini » et expérimenter un théâtre du réel. Catherine et Christian (fin de partie), épilogue du triptyque Des années 70 à nos jours, est leur toute dernière création collective (Festival d’Automne à Paris, septembre 2015).

Aujourd’hui : jeudi 26 novembre 2015, 10h16, café allongé et tartines dans un bistrot parisien « Le roi de pique » après avoir déposé mes enfants à l’école et à la crèche. Je suis en plein cœur de Paris, à peine quinze jours après les attentats qui ont frappé la capitale. Je n’ai pas l’habitude du monologue écrit, je suis obsédée dans mes spectacles par le dialogue, la superposition des mots, les simultanés, le brouhaha, le collectif, le direct et l’improvisation. Le seul moment où je peux monologuer, c’est après une longue improvisation de mes acteurs (quand je dis longue, c’est très longue, de 2 à 7h d’impro) et là je parle, je parle, je parle… Je parle de ce que j’ai vu, ressenti, compris. Alors pour cette carte blanche, je vais essayer de m’imaginer face à eux, parlant de notre travail comme j’ai l’habitude de le faire en création. Quand les terroristes ont frappé le vendredi 13 novembre, j’étais au théâtre, j’assistais à une représentation de « Ça ira fin de Louis (1) » de Joël Pommerat à Nanterre. Moi qui ne cherche qu’une chose dans le théâtre d’In Vitro, c’est la porosité entre réel et fiction, acteurs et spectateurs, vivant du plateau et vivant du public, ce soir-là je suis servie ! Sur mon fauteuil de théâtre, je me suis sentie membre de l’Assemblée nationale, actrice de notre Révolution française et plongée en même temps (prévenue par un texto au 2e entracte) dans l’horreur du terrorisme contemporain. Pourtant, être au théâtre, face à ce spectacle si particulier ce soir-là, m’a rassurée sur le sens même de notre métier. Joël Pommerat choisit de parler de 1789 face à face avec 2015, comme j’ai choisi de parler des années 70, de sa jeunesse et des enfants nés de la génération dite 68 pour parler de notre époque et questionner l’héritage que nous avons reçu de ces idéaux. Nous, nous ne sommes pas à proprement parler « auteurs » contrairement à Joël Pommerat : soit nous partons de textes existants, soit nous travaillons en écriture de plateau sur une forme improvisée qui est réinterrogée chaque soir. Nous revendiquons une écriture éphémère, jamais couchée sur le papier, qui existe grâce au langage oral porté par les acteurs au moment présent de la représentation. Notre récit repose sur la dramaturgie qui, elle aussi, est pensée collectivement.

Impasse de l’Ancienne Cure - 69620 LégnyTél : 06 74 53 00 51 Email : mensuel491@orange.fr www.491.fr - twitter.com/mensuel491

Je parle des attentats, du spectacle de quelqu’un d’autre et d’écriture de plateau, car j’ai le sentiment que l’acte théâtral ne peut être détaché de l’instant présent. Contrairement à la sortie d’un film qui témoigne d’un tournage déjà passé, le théâtre a ce temps d’avance du présent, ce possible d’arrêter ou de continuer une représentation, d’accepter cette fragilité et maladresse humaines, d’être face à des gens qui vous regardent qui sont tout aussi mortels que vous. Ce face-à-face humain me fascine, m’émeut. Je cherche à le disséquer, à l’explorer pour que les spectateurs aient le sentiment, quand ils assistent à nos spectacles, que le théâtre s’est effacé et a laissé place à la vie. Que cette catharsis s’exprime en direct et que les repères théâtraux habituels (quand ça commence, quand ça finit, la notion de rôles, de scènes, de héros) soient bousculés. In Vitro, le nom du collectif, est venu après une grande improvisation de 6h où, malgré le fait que je savais que mes comédiens faisaient du théâtre, j’en avais perdu les codes. Ils avaient vécu devant moi pendant 6h, ils avaient mangé, s’étaient engueulés, aimés, déchirés, j’assistais comme au Globe Theater à ce moment de théâtre avec un sandwich (les spectateurs anglais ont des petits plateaux repas au théâtre comme un plateau télé, je trouve ça fou !) me déplaçant parmi eux, et me laissant griser par la vie. « Une fécondation In vitro » venait de se créer théâtralement, ils avaient capté la vie et lui avaient donné corps en respectant son rythme, ses maladresses et sa force. Je n’oublierai jamais ce moment, c’était début janvier 2009, pas dans une salle de répétition mais dans une maison, nous n’étions pas payés et notre identité est née ce jour-là et ce moment ne me quitte jamais. A chaque projet, je me demande encore comment faire pour lui rester fidèle ? Hier et demain : notre triptyque Des années 70 à nos jours parle de nous à travers la voix du passé de nos parents et celle de l’avenir de nos enfants.

© B. Cruveiller

Julie Deliquet

Cette génération a « un temps imaginé que tout était possible » alors que nous sommes inscrits dans une société où « l’on ne parle plus que de l’individu ». Nous avons peut-être aujourd'hui le souci d’offrir à nos propres enfants un cadre de vie très réglé, très protégé du monde des adultes et de ses conflits. Virginie Linhart, fille de Robert Linhart (et auteur de "Le jour où mon père s'est tu »), dit que notre génération passe tous ses samedis et dimanches au square pour que nos enfants prennent l'air, alors que ses souvenirs à elle de week-ends sont dans des pièces enfumées où ses parents refaisaient le monde…C’est peut-être un cliché, mais théâtralement ce cliché m’a inspirée. J’ai tenté de raconter une histoire qui mêle, à travers 3 actes, nostalgie d’une époque, désenchantement de ses idéaux et mort d’une jeunesse. J'ai le sentiment qu’au théâtre le retour au travail "en collectif" est aussi pour nous une façon de lutter politiquement. Le paysage théâtral français a beaucoup bougé ces 5 dernières années : travailler ensemble, redonner à l'acteur une place centrale où il n’est pas qu'interprète mais aussi auteur et créateur, repenser la place dictatoriale du metteur en scène et créer au présent avec comme mot d'ordre "le vivant". L'auteur tout-puissant, le metteur en scène tout-puissant, le "théâtre d'art" ont laissé place à des formes collectivement pensées, improvisées pour certaines, où les salaires sont égalitaires et où la propriété (je pense au texte) appartient à tous. Nous voulons créer ensemble un théâtre qui parle directement du monde dans lequel nous vivons et qui puise sa vitalité dans la notion de « réel ». Alors pour parler d’hier ou de demain, In Vitro le fait au présent et en public ! Et on se bat pour que nos spectacles soient beaucoup joués, à Paris et, depuis cette saison, beaucoup en région : on a grande hâte d’aller à la rencontre de ce nouveau public !

Nous sommes partagés, en tant qu'héritiers, entre les valeurs qui nous ont été inculquées par nos parents et la réalité du monde dans lequel nous vivons avec nos enfants. Nous évoluons dans un contexte totalement opposé à ce qu’a pu connaître la génération 68 dans ces années-là. On pourrait envier les utopies qu’ils ont portées si haut dans leur jeunesse mais se demander aussi ce qu’elles sont devenues aujourd’hui ?

Triptyque Des années 70 à nos jours La Noce + Derniers remords avant l’oubli + Nous sommes seuls maintenant Mâcon Scène Nationale, 22 janvier Théâtre de la Croix-Rousse, du 16 au 19 mars Forum de Meyrin Genève, le 7 avril

RÉDACTION ANNE HUGUET - FLORENCE ROUX - CHRISTOPHE JACQUET - DROR ENDEWELD AGENDA COLINE PIN SECRÉTAIRE FRÉDÉRIQUE MATAGRIN PUBLICITÉ 06 82 37 53 38 - 06 74 53 00 51 MAQUETTE ET INFOGRAPHIE JEAN-MARC CLEYET-MARREL - Tél : 04 78 39 89 27 jmcleyetmarrel@wanadoo.fr

IMPRESSION IPS Reyrieux ...491 est édité par 491 Sarl de presse au capital de 305€ - Impasse de l’ancienne Cure - 69620 Légny ISSN : 1268-9149 - SIRET : 4032501600021 DIRECTEUR DE PUBLICATION JEAN-MARC CLEYET-MARREL © 491 2015. Tous droits de reproduction réservés. ...491 est édité sans aucune subvention - 30000 exemplaires

/ Janvier 2016 / N°221 / 3


spectacles vivants

Propos recueillis par Florence Roux

Hikikomori - Le refuge Par Florence Roux © Nicolas Boudier

Quartett, duo contemporain en contraste

Hikikomori

Du 6 au 24 janvier, Michel Raskine crée Quartett, de Heiner Müller, au Théâtre des Célestins. Pour ce duo contemporain – jeu de guerre et de masques entre les deux libertins des Liaisons dangereuses, Merteuil et Valmont –, il associe deux comédiens en contraste : Marief Guittier et Thomas Rortais. Pourquoi, après Marivaux, monter Quartett plutôt que le texte du XVIIIe qui l'a inspiré, Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos ? Michel Raskine : Je vénère le texte de Laclos. Les « Liaisons » sont un des livres de ma bibliothèque personnelle. En le relisant cet été, j'ai été sidéré par sa langue, la perfection de sa structure, par ce qu'il dit d'essentiel sur l'érotisme et la mort. L'homme de théâtre que je suis apprécie aussi la constitution des personnages. Malgré tout le temps que consacre Choderlos de Laclos au vicomte de Valmont et à la marquise de Merteuil, il n'épuise pas leur secret. On n'atteint jamais leur noyau dur. Mais ce texte est inadaptable. C'est un roman par lettres. Merteuil et Valmont ne se rencontrent jamais dans le livre de Laclos. Et pourtant Heiner Müller s'en inspire et fait même se rencontrer Merteuil et Valmont dans Quartett... Quartett n'est pas une adaptation des Liaisons dangereuses. Heiner Müller s'empare de ces figures phénoménales, ces créations littéraires tellement puissantes qu'elles deviennent autonomes. Et il crée une pièce qui fascine par sa langue – le texte est magnifique –, et parce qu'elle est

4 / Janvier 2016 / N°221 /

étonnamment formelle et charnelle à la fois. Ce matériau initial offre à Müller les figures emblématiques d'une certaine idée du masculin et du féminin. Qu'est-ce qu'un homme ? Qu'est-ce qu'une femme ? Et ce couple est incarné par Marief Guitier et Thomas Rortais, qui ont déjà joué avec vous Le triomphe de l'amour de Marivaux et Au cœur des ténèbres de Conrad, en septembre au Théâtre de l'Elysée. Pourquoi ? Ce choix s'est fait en même temps que celui de Quartett. La pièce est un duo et c'est incontestablement un théâtre d'acteurs. Il fallait donc s'adresser à des comédiens qui ont le talent et la force de le jouer. Et j'ai fait un choix dramaturgique central. Plutôt que choisir des acteurs de la cinquantaine pour incarner ces personnages dont on devine qu'ils sont libertins, qu'ils ont été amants, j'ai préféré confier le duo à deux comédiens d'âge différent. Je confronte la jeunesse de Thomas Rortais à l'expérience de Marief Guittier, avec qui j'ai beaucoup travaillé. Le contraste des corps de Marief et Thomas est déjà très bouleversant en répétition. Comment avez-vous travaillé ? Pendant la tournée du Marivaux, nous faisions déjà des lectures de Quartett. On répète la pièce depuis novembre, dans des temps infiniment troublés en France, dans le mois des attentats, où tout fait écho à tout. Et plus nous la travaillons, plus nous en percevons la densité, la richesse phénoménale. C'est le théâtre de tous les possibles. La pièce a une tonalité sombre, où se mêlent l'érotisme, la séduction, la mort, très présente. Et aussi un incroyable jeu de travestissements entre le masculin et le féminin. Nous avons choisi d'aller vers une incarnation forte plutôt que vers l'épure. Je suis aidé par la dramaturgie, par ce contraste entre Marief et Thomas, et par le rituel, qui rappelle un rituel de jeu et de mort, organisé par Merteuil, qui mène la danse. Tout en découle. Création au Théâtre des Célestins, du 6 au 24 janvier

Hikikomori signifie littéralement en japonais « le repli sur soi ». Emergé au Japon à la fin des années 1990, ce phénomène concerne des adolescents ou de jeunes adultes qui se retranchent dans leur chambre ou un lieu clos, pour des mois, entre mangas et jeux vidéo. Qu'est-ce qui se joue dans cette réclusion domestique ? Tandis que des sociologues et psychiatres s'interrogent, Joris Mathieu, metteur en scène, et les artistes de Haut et Court proposent une autre approche, les 8, 9 et 10 janvier au Théâtre Nouvelle Génération : une fable d’anticipation tout public, à plusieurs entrées. En s'appuyant sur un dispositif sonore, ils inventent ainsi trois narrations différentes. Soit Nils, un garçon qui – annonce l'équipe – « traverse une période difficile à l'école dans ses relations avec les autres, dans son adaptation avec la société ». Un jour, en rentrant de l'école, il « jette violemment son casque et se réfugie dans sa chambre. Il n’en ressortira plus ». Que se passe-t-il ? Les spectateurs équipés d'écouteurs vont entrer en immersion dans la tête de Nils. Ils voient les mêmes images, ils entendent une histoire différente selon leur âge. La version des huit ans privilégie « l’expression du monde intérieur et poétique ». Dès 11 ans, on entendra l'histoire « à travers le filtre de la relation parentsenfants » et en entrant, déjà, dans un monde où l'adulte tente de surveiller l'activité cérébrale de ses enfants. Après 15 ans, les spectateurs vont plus loin dans l'anticipation. Jusqu'à ce que « le doute s'installe ». Création au Théâtre Nouvelle Génération - TNG, 8 au 10 janvier


spectacles vivants

Quand 1789 refait du bruit © Elisabeth Carecchio

Par Christophe Jacquet

Ça ira (1) Fin de Louis

Avec Ça ira (1) Fin de Louis, Joël Pommerat livre le premier volet d’une entreprise ambitieuse : réécrire la Révolution au présent. Une aventure tonitruante, pas toujours convaincante.

TNP, du 8 au 28 janvier

© Elisabeth Carecchio

De la Révolution, ses prémisses, ses débuts, Joël Pommerat tire un précipité. En 4h10 (deux entractes compris), l’écrivain de spectacle - comme il aime se définir - passe en revue les secousses initiales du plus grand séisme de l’Histoire de France. Les doléances, les Etats généraux, la prise de la Bastille, la nuit du 4 août et l’abolition des privilèges, les journées d’octobre, le retour forcé de Louis XVI à Paris, la fête illusoire de la Fédération… tous ces événements deviennent les éléments, les composants d’une expérience, par définition instable, voire discutable, que l’entrepreneur à succès de la compagnie Louis Brouillard mène pour la première fois. Jamais auparavant Pommerat, étranger qu’il est à toute reconstitution par le théâtre, ne s’est ainsi colleté au passé, a fortiori une période si identifiée et mythifiée. Qu’il évoque le mal-être au travail (Les Marchands), en entreprise (Ma Chambre froide), dans la famille (Cet Enfant), en amour aussi (La Réunification des deux Corées), il a tranché, dans le vif du contemporain, des morceaux de bravoure, des moments où tout bascule, se révèle en une série de flashes. Quelque part la Révolution n’échappe pas à cette forme très personnelle de réécriture. Mais elle renouvelle en échange sa façon de faire. Joël Pommerat met au

rebut les dispositifs scéniques originaux, pour rétablir le rapport frontal entre scène et public, tout comme les fondus au noir et contrastes forts de lumière, l’amplification sonore de ses comédiens. Le spectaculaire persiste, ailleurs que dans les faits, les étapes clés, maintenus hors champ, pour se loger dans le discours. Dans Ça ira (1) Fin de Louis, la mise en scène, fondée à la fois sur une documentation précise et un long travail d’improvisation en répétitions qui ont duré, grand luxe, plus de six mois, crée une intimité tapageuse avec les révolutionnaires. Soit des hommes et des femmes comme nous, qui n’ont pas conscience de faire l’Histoire tellement ils la subissent. Exit les grandes figures passées à la postérité, les Marat, Danton, Mirabeau… représentant à eux seuls le peuple. La nouvelle pièce de Pommerat replace les spectateurs au sein du Tiers-Etat et de l’Assemblée constituante. Au cœur des débats, retranscrits avec les mots creux, les manœuvres et invectives factices des parlementaires d’aujourd’hui. Répartis partout entre les gradins et le plateau évidé et profond, les acteurs parlent littéralement les uns sur les autres. En costards de VRP – l’uniforme favori de Pommerat –, ils prennent le micro pour ne plus le lâcher, se coupent la parole, s’empoignent, se battent parfois et crient, laissant le public à son inertie. Subjugué au début par cette plongée sensationnelle dans la rhétorique politique, il peut à la longue ne plus rien entendre de cet apprentissage forcené de la démocratie.

/ Janvier 2016 / N°221 / 5


© Luca Del Pia

spectacles vivants

Toujours à l’avant-garde, le metteur en scène italien choyé par les grandes scènes européennes remonte son adaptation de L’Orestie d’Eschyle. Vingt ans après, l’Enfer n’a pas bougé, mais il a pris des rides.

Orestea

Romeo Castellucci, retour effrayant aux origines Par Christophe Jacquet

Pour une fois, Romeo Castellucci revient sur ses pas. Vingt ans après sa création, le metteur en scène italien, qui a conquis l’Opéra Bastille avec une version aussi profuse qu’immaculée de Moses und Aron d’Arnold Schönberg, donne à nouveau son Orestea, pièce tirée de la trilogie d’Eschyle, avec laquelle il gagna ses premiers galons en Europe. A quelques détails près, ce spectacle de l’horreur attique est resté le même. Avec ses fulgurances et ses boursouflures. Le geste ne manque pas de panache : Castellucci se montre tel qu’il n’est plus. A travers Orestie (une comédie organique ?), on ne voit pas l’enfance de son art, mais un manifeste contre le théâtre et ses conventions, ses illusions. Dans la continuité revendiquée d’Antonin Artaud, plus que la provocation, il recherche la secousse capable d’agiter un public endormi par la prolifération des images. Issu des Beaux-Arts de Bologne, il compose des tableaux, dont la lenteur et la répétition dans la mise en place génèrent de l’extraordinaire, du jamais-vu sur les planches, tout en jouant avec les nerfs et le cerveau des spectateurs. A ce titre, le texte d’Eschyle n’est qu’un élément parmi d’autres, déformé par les micros HF et une vieille traduction en italien. Pour Castellucci, il a été « anesthésié » des siècles durant. Ce qui, lui, l’attire dans L’Orestie, c’est justement « la violence inaccoutumée qui s’y exprime ». Il la réveille, la modèle avec insistance, et quelquefois complaisance, en greffant sur l’ossature - la tragédie des Atrides - des visions, des masques dignes des enfers dépeints par Jerome Bosch ou Francis Bacon. La première partie baigne dans l’épouvante. Ici, le pays d’Argos est une gigantesque salle de torture scindée de bâches noires derrière un grand voile de tulle. Clytemnestre, amas de chair dégoulinant sur un lit de marbre, remâche sa haine d’avoir perdu sa fille Iphigénie en sacrifice. Harnaché de cuir, les fesses à l’air, Egisthe, son amant, s’en prend au Coryphée grimé en lapin « d’Alice au pays des Merveilles », bourré d’électrochocs. Bruits de bombardements, larsens, pistons et tirs de carabine accueillent le roi Agamemnon, de retour, vainqueur de la guerre de Troie. Loris, un acteur trisomique l’incarne parce que, selon Castellucci, « il est un monarque :

6 / Janvier 2016 / N°221 /

il est hors de toute discussion », et « parce qu’il est innocent ». Un innocent éliminé hors-champ, avec sa captive Cassandre, dans des flots de faux sang, sur l’autel de la vengeance. Celle-ci prolifère dans la deuxième partie, de manière sourde, complètement à rebours. Le silence se fait sur le plateau recouvert de poussière blanche comme la craie. Deux pantins s’affairent en des rituels dérisoires : avec l’aide de Pylade, Oreste le fils accomplit son destin, et s’apprête à exécuter sa mère pour apaiser son père mort, vieux bouc hissé hors de sa tombe auquel on insuffle une dernière étincelle. Le rideau tombe sur la troisième partie. L’obscurité revient. Oreste doit être jugé pour son matricide. A l’avant-scène, sa prison est une gigantesque bulle. Il y est enfermé avec de vrais macaques, excités par la présence d’un humain. Ils représentent les Erinyes, ces justiciers qui le pourchassent, dont un Apollon paradoxal, casqué et sans bras, vient bientôt le délivrer. Pour Romeo Castellucci et sa compagnie, La Socìetas Raffaello Sanzio, fondée en 1981 avec sa sœur à Cesena, Orestea est un laboratoire où sont reformulées des scènes primitives d’avant le théâtre occidental et ses mœurs policés. Il n’y a rien à comprendre, tout à voir. Texte en lambeaux donc, corps exhibés, jamais dans la norme, obèses ou effilés, animaux et machines à même le plateau, mais aussi vacarme, tremblements, citations de peintres à foison (Picasso, Duchamp, et Bacon partout)… L’espace est saturé de signes, de sensations à la limite de l’acceptable, dans lesquelles Castellucci, par la suite, de Hey Girl ! à Go down Moses, en passant par le polémique Sul concetto di volto nel figlio di Dio, a su trancher. Dans l’un de ses derniers spectacles, Ödipus der Tyrann, monté avec les comédiennes de la Schaubühne de Berlin lors du Festival d’Automne à Paris, toutes ses obsessions et son esthétique sont là, épurées avec justesse. Le programmer en diptyque avec Orestea permettrait de mesurer le long chemin parcouru par un artiste total, qui nous laisse là un peu désemparés. Théâtre des Célestins, du 20 au 27 janvier + MC2, Grenoble, du 13 au 16 janvier


Regresa/Reviens

L’éternel retour en Grèce, en passant par le Mexique Propos recueillis par Christophe Jacquet

Sylvie Mongin-Algan retrouve son auteure fétiche. Trois ans après avoir adapté Une Chambre à soi de Virginia Woolf, la directrice du Nouveau Théâtre du 8e renoue avec Ximena Escalante, prolifique auteure et critique mexicaine. En 2011, elle lui avait déjà consacré un grand cycle de quatre pièces, jouées entre la région Rhône-Alpes et le Mexique, sur lesquelles flottait le souvenir de Phèdre, Andromaque ou Electre. Aujourd’hui, elle monte Regresa/Reviens, texte de commande évoquant les tourments qui assaillent Euripide, l’un des trois grands poètes tragiques grecs. Un spectacle qui lui ouvre de nouveaux horizons. Regresa est la sixième pièce de Ximena Escalante que vous mettez en scène. Que raconte-t-elle ? La pièce commence avec un naufragé. En pleine mer, il est abordé par des jeunes femmes. Elles lui disent être l’océan. Peut-être que ce personnage est Ulysse, qui, avant de rentrer chez lui, doit repasser par les Enfers. Mais le récit est rompu. Son auteur, qui s’appelle Euripide, discute avec sa muse. Plutôt que d’Ulysse, elle lui conseille de partir d’une autre figure de la mythologie, Boutès. Lui, contrairement à Ulysse, a succombé au chant des sirènes et les a suivies. Il a choisi de ne pas revenir. L’écrivain doit suivre son exemple. Pour créer, il doit aller au bout de lui-même, et donc repasser par ses propres peurs et désirs. La pièce de Ximena Escalante est un jeu de fausses pistes, avec lequel elle parle de création théâtrale. Elle retrace comment Euripide a été jusqu’à écrire Les Bacchantes, la pièce la plus cruelle, la plus folle qui soit.

Vous avez déjà monté cette pièce chez Ximena Escalante, à Mexico, avec une troupe d’acteurs locale, en espagnol. Que vous apporte cette expérience inédite ? Le travail là-bas m’a amenée sur un nouveau terrain, où le corps des acteurs a plus d’importance qu’avant. Le rapport à la langue est plus charnel. Il y a cinq ans, quand j’ai commencé à travailler les textes de Ximena Escalante, je ne parlais pas un mot d’espagnol. Par amitié pour elle, je l’ai appris. Et je découvre un imaginaire bien différent. Les acteurs avec lesquels j’ai travaillé au Mexique, qui sortent d’une école supérieure comparable au Conservatoire ou à l’Ensatt, ont des qualités physiques très développées. Avec eux, le travail ne se voit pas. Ils racontent avec une grande facilité des moments irréels. Vous avez découvert Ximena Escalante avec sa réécriture de Phèdre. Bien des auteurs contemporains s’emparent des héros tragiques. Comment se démarque-t-elle ? Quand elle s’approprie Phèdre, Andromaque ou Electre, Ximena Escalante ne réécrit pas leur histoire, elle scrute plutôt comment ces figures nous ont fabriqués. Elle s’en sert pour à la fois dévoiler et mettre à distance nos peurs et nos rêves d’aujourd’hui. Son écriture, c’est un voyage à travers le temps, qui permet de comprendre ce qu’il y a de constant, d’éternel, dans notre relation à la mort, à l’amour, à la violence. Pour moi, elle est l’auteure la plus proche alors qu’elle est à dix mille kilomètres, parce qu’à travers l’espace et le temps elle parvient à traduire qui nous sommes profondément. NTH8, Nouveau Théâtre du 8e du 15 au 20 janvier

/ Janvier 2016 / N°221 / 7

© Rodrigo Anabal

spectacles vivants


©François Herpeux © Rebecca Josset

Merlin ou la terre dévastée

par Christophe Jacquet

THÉÂTRE express

CHRONIQUE

© Antonio Castro

Fair Play

■ Guillaume Bailliart aime la démesure. L’automne dernier, l’ancien comparse de la compagnie nÖjd reprenait encore à lui seul tous les rôles du Tartuffe de Molière. Et maintenant, à la tête de son nouveau Groupe Fantômas, il entame une épopée, un véritable feuilleton chevaleresque au théâtre. Rien de moins que Merlin ou la Terre dévastée, pièce fleuve de l’écrivain allemand Tankred Dorst, dont il a déjà livré une première esquisse en 2012. Cette fois, il aborde le conte tragique aux cent personnages avec douze acteurs, qui doivent tirer de la quête du Graal, des espoirs et désillusions engendrés par les péripéties de la Table Ronde, « une joie réelle, idiote, irresponsable ». Sans copier l’ironie des Monthy Pythons, Guillaume Bailliart et ses acolytes enfourchent ce texte furieux et mélancolique en chantant. A tue-tête de préférence.

■ Tout comme Sergi López, Laetitia Poulalion a arpenté les ruelles d’Avignon en l’été 2014. Avec un personnage solaire, auquel Romane Bohringer a prêté ses traits avec plus ou moins de bonheur par le passé au Théâtre de la Croix-Rousse. Venue de Lorraine, la comédienne de la compagnie La Mandarine Blanche est à son tour Face de cuillère, cette écolière « attardée comme les enfants pas comme les autres ». Une gamine en sursis, sous la menace du cancer que « Dieu [lui] a refilé ». Laetitia Poulalion empoigne le monologue de Lee Hall, scénariste de Billy Elliott, sans mièvrerie. Elle confère au contraire à Face de Cuillère une étrangeté bienvenue dans la mise en scène sobre d’Alain Bathis, relevée par le chant de Maria Callas. Elle en fait un clown blanc sous une pluie de plumes, soulevé par le flot de ses pensées.

Théâtre de Villefranche, les 14 et 15 janvier La Mouche St-Genis-Laval, le 29 janvier TJV Bourgoin-Jallieu, le 5 février TNG - Les Ateliers, du 16 au 20 mars

Théâtre de l’Iris, du 19 au 23 janvier

■ Patrice Thibaud est un drôle d’oiseau. Il l’a montré dans Cocorico, évidemment. D’un geste, d’une mimique, cet homme caoutchouc taillait le portrait d’êtres toujours un peu pathétiques, passant du coq à l’âne en une seconde. Il y incarnait en particulier un cycliste arrogant, prêt à tout pour arriver le premier. Dans son dernier spectacle, Fair Play, il tire le fil de la performance sportive, la représente dans toute sa puissance, mais aussi et avant tout son ridicule. Tennis, équitation, nage, lancer de javelot… Patrice Thibaud soumet son corps, et celui de son complice Philippe Leygnac au piano, à bien des épreuves sur le terrain ou sur la touche. Lui, qu’on a connu plus sage auprès de Christian Schiaretti à Reims ou exubérant chez Macha Makeïeff et Jérôme Deschamps, rappelle qu’il n’a pas besoin de mots pour être dans l’excès. Théâtre de Vienne, les 14 et 15 janvier

© Estelle Fridlender

30/40 Livingstone

■ Sergi López n’aime pas son corps. Mais il sait à merveille le montrer, l’employer. Dans 30/40 Livingstone, l’un des spectacles les plus absurdes et stimulants de l’année, accouché au Festival Off d’Avignon en 2014, le fier Catalan le donne à un explorateur ordinaire, à « un homme qui se cherche ». Une quête de soi sur gazon synthétique où il est beaucoup question, là aussi, de tennis. Pour fuir la neurasthénie, Livingstone doit quitter la maison natale empaillée et un père rivé à sa télé, fasciné par le tournoi de Wimbledon. Au bout de six années d’errance, il rencontre enfin une créature légendaire, un cerf un peu rétif et décevant dans son costume d’été, avec lequel il engage une partie sans filet. Une décennie ou presque après Non Solum, Sergi López retrouve ainsi son compatriote Jorge Picó pour un pas de deux délirant sur les rives du non-sens. Théâtre de Roanne, le 15 janvier TJV Bourgoin-Jallieu, le 21 janvier Théâtre de Vénissieux, le 22 janvier

■ D’Avignon nous parvient également un nouveau Godot. Laurent Fréchuret affronte à son tour la pièce la plus connue de Beckett. Revenu à Saint-Etienne, son fief, l’ancien directeur du Théâtre de Sartrouville voit dans ce chef-d’œuvre, ce puits sans fond, « une entreprise délicate et héroïque de civilisation de civilité ». D’où la tranquillité, la paix qui se dégagent de la représentation. Tout à leurs atermoiements, leurs inquiétudes, paumés sur ce champ de blé, Vladimir et Estragon toujours se rapprochent, se touchent. Dans une belle économie de moyens, à son habitude, Fréchuret insiste sur ce « besoin fou de chaleur humaine » chez des laissés-pour-compte qui flirtent avec le vide sans y tomber. Dans le sillage de Jean-Claude Bolle-Reddat, la distribution est admirable d’harmonie. Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre

du Parc à Andrézieux, le 15 janvier de la Croix-Rousse, du 19 au 30 janvier de Roanne, le 12 février de Villefranche, du 1er au 3 mars des Pénitents Montbrison, le 5 mars du Vellein, Villefontaine, les 10 et 11 mars

■ Emmanuel Meirieu n’est pas prophète en son pays. Le metteur en scène lyonnais n’a pas vraiment les faveurs des théâtres d’ici. Alors qu’en 2010, il chavirait les Nuits de Fourvière avec De Beaux lendemains, mélodrame adapté de Russel Banks, lui qui veut faire un théâtre d’émotion et « passer à travers les larmes » peine à jouer Mon traître, pourtant dans la même veine. De deux romans de Sorj Chalandon, ancien correspondant de Libération à Belfast, au plus fort de la guerre civile, il retire une oraison funèbre marquante, au lyrisme parfois maladroit. Plongé dans le noir d’un cimetière, arrimé sous l’averse, ce spectacle en trois mouvements inégaux rend hommage à Denis Donaldson, ancien leader de l’IRA, exécuté par les siens pour avoir été retourné par les Anglais. Dans le rôle du mort, Jean-Marc Avocat est admirable en vieux soldat aux ailes coupées, venu dire ses quatre vérités à mi-voix.

© Christophe Raynaud de Lage

Théâtre Théo Argence, le 29 janvier

©Mario Del Curto

Face de cuillère

Mon traître

8 / Janvier 2016 / N°221 /

En attendant Godot


© Sébastien Erôme

spectacles vivants

Are friends electric ?

Pour Yuval Pick, la musique prend corps Par Florence Roux

Chorégraphe et directeur du Centre chorégraphique de Rillieux-la-Pape, Yuval Pick y présente en janvier Apnée (corps vocal), le spectacle qu'il a créé l'an dernier à l'Opéra de Saint-Etienne. Un mois et demi après sa dernière création, dans la ville verte également : Are friends electric ? Abstraite ? Froide ? Chaude ? Organique ? La danse de Yuval Pick, à la tête du Centre chorégraphique de Rillieux-la-Pape depuis 2011, supporte les épithètes les plus divers. Ils sont autant de tentatives de cerner cet art qui ne raconte pas d'histoires, mais porte une attention intime à l'être, aux danseurs dans leurs mouvements, équilibres et déséquilibres, dans leurs relations entre eux et avec la musique, compagne de route. Le 8 décembre dernier, Yuval Pick et sa compagnie présentaient leur nouvelle création à la Comédie de Saint-Etienne : Are friends electric ? Le titre, clin d'œil au vieux tube synthétique des Anglais de Tubeway Army, en 1979, évoque une époque : les seventies de Kraftwerk, groupe allemand et ancêtre de l'électro, auquel le chorégraphe consacre le spectacle. Et il suggère très concrètement la dynamique de groupe à l'œuvre sur scène. Sous le néon blanc qui trace une oblique ascendante à gauche, axe ou ligne de fuite, un métronome. Les six danseurs, deux femmes, quatre hommes, évoluent seuls ou ensemble. Ils se fixent, se suivent du regard, se rapprochent, se frôlent, s'empoignent, s’enlacent, se relâchent. Ils étirent lentement un bras, se déplient, se replient avec lenteur, ou brusquement, usent de la

saccade ou tordent une posture, au fil des pointes cosmiques ou des scansions de Kraftwerk avec, tout à coup, un Lied de Schubert. Puis les interprètes se déploient en majesté sur le morceau Trans-EuropeExpress. Mission accomplie : la musique de Kraftwerk prend corps grâce à ces experts de l'électricité des muscles. Le cœur bat avec eux. Bravo. Et chapeau à leur maestro qui se glisse brièvement sur scène lors du salut. Seul « tout petit » défaut : Are friends electric ? n'est programmé à Lyon qu'en septembre prochain, dans le cadre de la Biennale de la danse. En attendant, les Lyonnais et les Burgiens peuvent découvrir ce mois Apnée (corps vocal). Créée l'an dernier à l'Opéra de Saint-Etienne, la pièce reste inédite ailleurs. Après des collaborations avec plusieurs musiciens, Yuval Pick y tente une nouvelle aventure, cette fois avec Samuel Sighicelli, compositeur (électroacoustique, impro, rock, jazz...) et Bernard Tétu, chef de Spirito, Chœurs et solistes de Lyon. Et quelle aventure ! Ensemble, en effet, ils confrontent le répertoire a cappella du Moyen Âge et du début Renaissance - chants d’amour courtois d’Adam de la Halle ou chansons profanes de Janequin - aux compositions actuelles de Samuel Sighicelli et à la danse contemporaine. Sur scène, danseurs et chanteurs incarnent un véritable « corps vocal ». Pour Yuval Pick, « il y a une réponse fondamentale sur soi à quêter dans la confrontation à l’altérité et c’est cette approche existentielle qui meut ma danse ». Apnée (corps vocal) au CCN de Rillieux-la-Pape, les 21 et 22 janvier Théâtre de Bourg-en-Bresse, le 29 janvier

/ Janvier 2016 / N°221 / 9


mot[s]

Chaque mois deux artistes choisissent un mot afin de vous livrer un texte court et une image autour de ce choix.

CHOIX

Jean-Marc Avocat est « acteur »... Quand la proposition m’a été faite de choisir un mot parmi les dizaines de milliers de mots de la langue française, et d’écrire, à propos de ce mot, un texte ne dépassant pas 1500 signes sur un clavier d’ordinateur, format totalement abstrait pour moi qui pousse le snobisme jusqu’à ne pas avoir d’ordinateur, et qui ignore donc si 1500 signes déterminent un texte long ou un texte court, une vie courte aujourd’hui était une longue vie il y a un siècle, bref, j’ai pensé d’abord au mot fesse(s), je me suis longuement interrogé pour savoir si je choisissais ce mot au singulier ou au pluriel, puis j’envisageai le mot style, dans une acception beaucoup plus large que le seul style d’écriture, je voulais m’intéresser au style de vie, tant il est vrai que vivre avec style implique que ce style de vie soit élégant, inimitable, empanaché, puis je me souvins que le sujet du Concours Général de Philosophie auquel j’avais été présenté jadis était : qu’est-ce qu’un monstre ? Alors pourquoi pas le mot monstre puisque j’y avais déjà réfléchi jadis, fesse(s), style, monstre, les trois m’intéressent. Au moment de m’attaquer à la rédaction d’un texte sur l’un de ces trois mots, mais lequel, un quatrième vint me traverser l’esprit, le mot esprit, ou mieux encore, le mot mot, le mot des mots, le mot central, essentiel, dans lequel se dissolvent tous les autres, y compris le mot anticonstitutionnellement, qui est le plus long de la langue française, le mot qu’on dit “motus et bouche cousue’’. Ah ! Ce choix ! Impossible choix ! Choisir, c’est se trahir, mais ne pas choisir, c’est mourir, comme l’âne de Buridan ! On ne s’en sortira jamais, à moins d’avoir le dernier mot, si seulement j’avais le dernier mot… jma

© Lise Chevalier

Sur scène avec Mon Traître d’Emmanuel Meirieu, au Théâtre Théo Argence, le 29 janvier

MARATHON -ou l’obsession d’être toujours un peu plus loinPauline Laidet est comédienne et metteure en scène. Tête baissée souffle court, tu avances, tu laisses derrière toi tes petites ombres, tes pas déjà lointains et tu cours, tu ne sais même plus si tu t’arrêteras un jour, et pourquoi faire, pour regarder quoi, tout te paraîtrait bien terne par rapport à cette fuite vers le toujours plus loin, plus beau, plus fort, tu seras toujours mieux ailleurs, oui, déséquilibre salvateur et tant pis pour cet essoufflement parfois douloureux, tes poumons tirent un peu, mais l’essentiel c’est cette vigie qui t’attire là-bas, petite lumière fragile, mais certainement plus éclatante que cette fade impression qui t’étouffe, tu veux aspirer un nouvel air, aspirer à une nouvelle ère, tu crois au potentiel de la vitesse, pourquoi ce ne serait pas toi le premier, celui qui a une longueur d’avance et toujours seul parce qu’ils ne doivent pas te retenir, le but tu te dis, sans savoir le goût que ça aura, mais le but, oui, est ta nécessité alors tu continues, tu sais qu’un jour tu l’auras toi aussi ta ligne d’arrivée, ta tête toujours baissée tu cours encore, mais imperceptiblement l’absurdité s’est immiscée là, sinueuse et souriante, elle te regarde, et sans comprendre tu ralentis … Te voilà sur le bord du chemin maintenant, les autres aux numéros dans le dos te passent devant, tu avais pris beaucoup d’avance pourtant c’est bête, tu vas reprendre la queue de peloton encore une fois, et tu auras sûrement une petite larme qui te chatouillera, mais tu ne sais plus comment reprendre la course, vers où si ce n’est l’inaccessible ? … Faire demi-tour ? Prendre ce petit chemin ? S’asseoir sur le sol qui ne tremble plus ? Tu ne sais pas, peut-être même que tu aimes ça ne pas savoir Et soudain tu as relevé la tête et le chemin parcouru te cajole. Fleisch au Théâtre de Vénissieux, 15 janvier / TJV Bourgoin-Jallieu, 11 février / Théâtre de la Croix-Rousse, 10 au 12 mai Festival Théâtre en Mai au TDB-CDN de Dijon, 27 au 29 mai

10 / Janvier 2016 / N°221 /


spectacles vivants

En Italie, le théâtre conquis par le néoréalisme © Antonio Anceschi

Par Christophe Jacquet

Le Sorelle Macaluso

Le théâtre italien est à bout de souffle, et depuis longtemps. C’est dans ses marges, bien peu subventionnées et diffusées de l’autre côté des Alpes, qu’il trouve matière à respiration. Une communauté d’esprit, plus qu’un mouvement, est née ces dernières années autour d’un « théâtre pauvre ». Dépourvu de décor, de climat sonore et visuel, la parole crue comme étendard. En janvier, le Toboggan à Décines lui ouvre les portes pour un temps fort de trois spectacles. Il débute avec l’un de ses pionniers, Emma Dante. Depuis Palerme, cette ville à « la beauté de ruine coiffée d’une couronne », la prêtresse austère de la compagnie Sud Costa Occidentale distille une série de pièces levant, un à un, les tabous de la Sicile. Mafia, prostitution, inceste, violence domestique, mort et religion sont visés par ses mises en scène hantées, qui, sur un plateau vide le plus souvent, font appel aux marionnettes, aux chansons populaires et, surtout, au langage ancien de la rue, les dialectes napolitain et palermitain en tête. Son grand sujet reste la famille soumise au secret. Qu’elle fait éclater dans Le Sorelle Macaluso, spectacle créé à Naples et Avignon en 2014. Entre un crucifix et des boucliers de chevaliers en fer-blanc, sept sœurs purgent leurs états d’âme, exorcisent en tenue de deuil, puis en robes d’été pimpantes le passé de leur fratrie pauvre qui ne passe pas. Un torrent de souvenirs, de colère et de petites histoires pas piquées des vers s’échappe de leurs corps pas formatés, dont elles jouent aussi pour détourner et railler le machisme ambiant. De leur côté, Daria Deflorian et Antonio Tagliarini, s’ils ne partagent pas du tout cet ancrage local, donnent le même

primat à la langue, sans filtre, et aux acteurs, sans artifice. Le duo, formé en 2008, vient à Décines avec deux fictions documentaires, proches de la performance. La première est la bien nommée Reality. La vie se résume-t-elle en chiffres ? Comment la voir, la circonscrire, la représenter ? Deflorian et Tagliarini se posent en direct ces questions, partant d’un exemple hors du commun. Pendant un demi-siècle, à Cracovie, Janina Turek a consigné et comptabilisé tous les micro-événements de son quotidien – nombre de coups de téléphone passés, de cadeaux offerts, de livres lus, de personnes saluées… – dans des petits carnets, découverts à sa mort. Sur scène, Daria Deflorian et Antonio Tagliarini ne cherchent pas à la singer, à reproduire sa présence, mais à transmettre les émotions qui l’ont arrachée à son ordinaire. Dans Ce ne andiamo per non darvi altre preoccupazioni, le couple, flanqué de deux autres acteurs, regarde la misère en face. Autour d’une table en formica rouge, tous mènent une enquête impossible à résoudre, interrogeant le suicide commun de quatre vieilles dames, quatre retraitées grecques, qui ne pouvaient plus se payer leurs médicaments. Ils se demandent ce que ça leur fait à eux, ce refus soudain, ce geste « incompréhensible, gratuit et puissant », relevé d’un trait de vodka et de quelques pas de sirtaki. Au Toboggan Le Sorelle Macaluso, le 6 janvier Reality, le 14 janvier Ce ne andiamo per non darvi altre preoccupazioni, le 15 janvier

/ Janvier 2016 / N°221 / 11


© Flora Fanzutti

spectacles vivants

Les voyages sensoriels de la Colonie Bakakaï Propos recueillis par Anne Huguet

Chloé Bégou, comédienne et metteuse en scène, est l’une des joyeuses activistes de la Colonie Bakakaï qui explore, depuis 2011, la question de(des) l’expérience(s) sensible(s) dans les écritures contemporaines. Le sensible, la sensation, les choses impalpables sont d’ailleurs des mots récurrents qui obsèdent et illustrent la quête esthétique de cette jeune équipe de création qui navigue à vue entre théâtre et musique. La compagnie protéiforme (musiciens, scénographe, vidéaste, électroacousticien et bien sûr comédienne) se présente comme « une simple communauté de singularités quelconques » qui œuvre à créer un langage sensible commun où chaque artiste peut décliner sa discipline pour aller à la rencontre des autres arts. Bakakaï, leur première création, était une épopée onirique et musicale autour d’une nouvelle du polonais Gombrovicz (L’Aventure). Cette fois-ci, c’est au poète contemporain Christophe Tarkos que la Colonie Bakakaï se collète avec Le Sentiment d’une montagne qui s’annonce à la fois « comme un big band sonore et un big band de mots » : un théâtre musical immersif utilisant la technique (vidéo, effets numériques et spatialisation inédite du son) au service du sensible, mais surtout un voyage sensoriel avec, pour fil, la poésie de Tarkos « aussi concrète qu'un sac de sable, fragile et surprenante. » Conversations avec Chloé Bégou entre deux résidences et répétitions.

Un théâtre à voir et à entendre ? Complètement! A entendre puisqu’il y a une proposition musicale extrêmement dense qui est en continu tout au long du spectacle, en plus des mots. A voir car on est sur une proposition scénique qui se déploie au fil de la pièce et qui sert de surface de projection à la lumière et la vidéo. C’est un théâtre des sens, intrinsèque à notre travail de création. Chaque discipline est une part essentielle du mécanisme et les uns n’iraient pas sans les autres. On aime amener le spectateur vers une « expérience sensible multiple ». Est-on chez vous plus proche de la performance que du théâtre ? Si on doit le rapprocher d’une forme particulière, s’il n’y avait pas la mise en scène et la scénographie, ce serait celle d’un concert ou, en musique classique, d'un oratorio. La part de l'improvisation dans vos mises en scène. On travaille tous sur quelque chose d’assez mouvant. Dans la musique, il y a des parties écrites et non-écrites, et certaines peuvent être différentes d’un soir à l’autre, car elles vont dépendre de notre écoute et de l’énergie en présence lors de la représentation. Rien n’est figé. L’improvisation est importante dans sa possibilité de respiration. On définit des lignes de forces et d’énergies, des matières visuelles et sonores, puis on laisse le spectre du présent agir. Y-a-t-il chez les Bakakaï l'envie de bousculer les bonnes manières du théâtre ? Ce n’est pas une question de bonnes manières, mais on souhaite déplacer l’écoute du spectateur, déplacer l’endroit habituel des paroles en faisant entendre un texte dit de façon plus musical pour le mettre à l’endroit du sensible, des sensations. La parole est plus onirique. Cela crée plusieurs niveaux d’écoute : soit en privilégiant celle du texte, soit en se laissant porter par d’autres sens. Qu'est-ce qui vous a motivée dans le choix de Christophe Tarkos ? Le texte est le point de départ de chaque création de la Colonie Bakakaï. Tarkos, c'est une langue extrêmement rythmique, sonore et physique. Tout peut être sujet, ce n'est qu'une question de regard, d'une passoire à manche pour passer les pâtes au sentiment d'une montagne proche. Tarkos, c’est aussi le choix de la poésie. La poésie est une forme d’art qui laisse, à mon sens, le plus de place pour l’Autre, donc pour d'autres sensibles.

© Patrick Roy

Création au Théâtre de la Renaissance, du 13 au 16 janvier Dôme Théâtre, le 21 janvier Le Caméléon à Pont du Château (63), le 28 janvier

12 / Janvier 2016 / N°221 /


spectacles vivants

Qui suis-je quand je danse ? © José Caldeira

Par Anne Huguet

Hu(r)mano

Après Aire de Jeu qui invitait sur le plateau musiciens et chorégraphes, Les Subsistances lancent un nouveau concept avec Le Moi de la danse qui continue de mettre en valeur les belles singularités de la danse contemporaine d’aujourd’hui. L’occasion à la fois d’inviter de jeunes chorégraphes à montrer leur travail et de convier de grands témoins – dont Maguy Marin, Mathilde Monnier ou La Ribot – à venir parler de la singularité de leur œuvre. Ce sont donc quatre artistes - certains très peu vus en France - qui vont se retrouver sur le devant de la scène avec des pièces « qui nous semblent extrêmement singulières, explique sa co-directrice, Cathy Bouvard. Dont le canadien Manuel Roque dans un solo autour du Requiem de Fauré. J’ai découvert après coup qu’il vient du cirque ; il a ce rapport au corps très particulier qui est à la limite de la contorsion. Il y a aussi Marco Da Silva Ferreira, jeune équipe portugaise qui travaille à la convergence de la danse contemporaine et de la danse urbaine. Un travail très étonnant autour de la gestuelle de groupe - sur l’idée du groupe et de l’individu dans le groupe avec des recompositions, des corps à plusieurs qui ne font qu’un. Alexandre Roccoli reprend, quant à lui, une pièce qui a déjà été montrée (Longing). Son travail sur le lâcher prise est souvent à la limite de la transe, avec quelque chose d’extrêmement mental et spirituel. » A (re)voir également les trublions Cecilia Bengolea et François Chaignaud qui présenteront Dub Love, objet visuel et sonore qui devrait en dérouter plus d’un. Sur scène, un énorme sound system (qui pourrait jouer très fort, prenez vos bouchons d’oreilles !), une lumière chauffée à blanc (attention les yeux) et trois danseurs en pointe vont défier les codes dans un geste de résistance. Une pièce assurément surprenante, voire dérangeante, avec un trio de danseurs en justaucorps chair

qui tentent de danser en pointes - avec ce que cela implique de danger, de tension et de contrainte - et en rythme, sur une musique jamaïcaine mixée en direct sur scène (avec le DJ réunionnais High Elements). Si Aire de Jeu faisait se confronter musique contemporaine et chorégraphie, ce nouveau rendez-vous met plutôt le focus sur les trajectoires personnelles et va explorer la singularité des gestes chorégraphiques. Comment une histoire personnelle nourrit-elle une signature, un corps ou un type de corps ? Qui suis-je quand je danse ? Qu’est-ce qui me fait danser ? Les quatre jeunes chorégraphes invités, bien que différents dans leur approche esthétique et dans leur gestuelle, ont en commun de bousculer les codes existants et de chercher à renouveler, à leur manière, le geste. « Quand on les connaît un peu, on se rend compte que rien n’est anodin : ce qu’ils vont chercher est lié à leurs propres histoires. Chez Manuel Roque, la nécessité de contenir le corps, de le maîtriser avec quelque chose de l’ordre de la souffrance mystique, développe Cathy Bouvard. Alexandre Roccoli, lui qui a beaucoup travaillé autour de la techno puis avec des danseurs marocains, va puiser dans la transe l’idée d’une sorte de l’au-delà du corps qui créerait quelque chose de mystique, d’halluciné. » Tout aussi étrange et saisissant, Hu(r)mano du portugais Marco Da Silva Ferreira – il vient de recevoir le 2e prix au Concours [Re]Connaissance 2015 – propose une danse à quatre à la fois très physique et abstraite où il expérimente la tension entre le « moi humain » et le « nous urbain ». Les Subsistances, du 14 janvier au 7 février

/ Janvier 2016 / N°221 / 13


Museé gallo-romain

© Michel Denancé

EXPOSITIONS

Un grand ensemble invisible Par Dror Endeweld

L’enjeu a été de taille : réunir l’archéologie et le modernisme le plus pointu, un assemblage improbable, dans un seul et même musée conçu par Bernard Zehrfuss en 1970. Il a été très certainement aidé par l’enseignement de Pontremoli à l’école des beaux-arts qui lui a donné le goût de l’archéologie. Zerhrfuss acquit une solide formation académique couplée à un goût prononcé pour le modernisme et l’innovation technique. Il avait aussi une passion pour le travail “ensemble“. Toute sa carrière il s’associera avec les plus grands ingénieurs, architectes et artistes. Si les rapports entre musique et architecture sont souvent évoqués, c’est la figure du chef d’orchestre qui sied le mieux à Bernard Zehrfuss. Zehrfuss réussira avec maestria le tour de passe-passe réservé au grand architecte : réaliser une œuvre à la fois humble qui est en même temps ambitieuse. Cet exercice aura été élevé au rang de chef d’œuvre par ce musée de la civilisation gallo-romaine de Lyon. Certains disent qu’il s’agit du plus beau musée du monde, cela pourrait se défendre… En tout cas, cette construction enfouie dans la colline est une antithèse absolue du Musée des Confluences. Un musée signal face à un musée invisible. Invisible, mais pour ceux qui ont fait le parcours, il est omniprésent par sa profonde intériorité. Le “béton brut“ ou “brutalisme“ est une appellation malheureuse de ce courant moderne qui n’aide pas à son approche. C’est comme lorsque que l’on dit la “pauvreté“ de la matière, cela ne signifie en rien que l’œuvre est pauvre, cela signifie simplement que la matière est nue, qu’elle est sans fioritures. Grâce à cette réalisation de Zehrfuss, on a, à Lyon, un superbe exemple pour réfuter l’hypothèse que le “brutalisme“ serait arrogant, qu’il écraserait par son inesthétique tout ce qui se trouve autour. Au contraire, on voit qu’il est attentionné à l’extrême, qu’il prend soin d’être respectueux du contexte : avec Zehrfuss le béton est anobli, décoffrage avec empreinte à l’extérieur, lisse à l’intérieur.

14 / Janvier 2016 / N°221 /

Portiques et arcs-boutants descendent en spirale plusieurs niveaux, ponctués par des puits de lumière. Ils dévalent tout le flanc de colline jusqu’à la réserve. Une réserve qui n’est pas cachée, inaccessible, mais dévoilée. Quelle belle idée ! L’architecture se révèle. L’architecte nous parle avec franchise. Il use d’un langage de vérité. Il ne perd pas de vue l’essentiel de sa mission : exposer la collection, toute la collection. Cette spirale fait certainement référence au Musée Guggenheim à New York de Frank Llyod Wright, à la différence qu’aucun espace, ici, n’est perdu : pas de grand vide central. Le musée ne s’exhibe pas. Au contraire, il offre un regard très attentionné sur les pièces qui constituent sa collection, les mosaïques, les inscriptions, les objets, les sculptures. Le musée a été conçu méticuleusement sur-mesure. Le cahier des charges du maître d’ouvrage a été respecté dans le moindre détail, avec un conservateur toujours présent dans l’élaboration et l’évolution du projet. Zehrfuss considérait ce travail comme la plus belle réalisation de sa carrière. Une carrière pourtant éloquente. L’exposition “La Spirale du temps“ présente un ensemble de croquis originaux, de plans, de maquettes, de photographies, de films qui retracent le parcours et les réalisations de Zehrfuss. Depuis le Grand Prix de Rome passant par l’imprimerie Mame, l’usine Renault, le palais des expositions du CNIT à la Défense, le palais de l’Unesco à Paris où Zehrfuss dirige une équipe impressionnante d’architectes de renom et où il expérimente pour la première fois les architectures en souterrain. Il faut aussi rendre hommage à sa compréhension de l’art. Sa collaboration avec le peintre Edgar Pillet à l’imprimerie Mame est exemplaire de modernité. Zehrfuss œuvre pour que l’artiste ne soit pas juste invité à exposer ses tableaux, mais pour que son projet spécifique soit pleinement intégré aux bâtiments. Les grands ensembles, très contestés, font aussi partie de son répertoire. Ce n'est pas le lieu d'ouvrir le débat mais Zehrfuss, comme d'autres excellents architectes

des “Trente Glorieuses“, humanistes et préoccupés par le social (Candilis, Dubuisson, Novarina, Kroll, Renaudie, Gaihoustet), a construit ce qui est devenu, de nos jours, les “quartiers sensibles“. Tout le monde s’accorde pour dire que la rénovation de ces lieux est une priorité. Mais pour mener à bien ce travail, il faut s’armer d’une pensée solide qui ne cède pas aux idées simplistes. Il faut envisager autre chose qu'une démolition quasi systématique faisant place à des habitats voraces de tous les espaces verts, si caractéristiques de ces cités. Il faut absolument éviter les inefficaces opérations de maquillage. Renier ce qui fait l’intérêt de ces architectures, c’est-à-dire vouloir les transformer, en ajoutant des prothèses qui sont censées faire diversion, est aussi voué à l’échec. Cela ressemblerait à une critique qui trouverait la musique répétitive ennuyeuse, parce que répétitive. Le résultat très réussi des rénovations réalisées par l’agence Lacaton et Vassal, à la tour Bois-le-Prêtre à Paris, devrait servir d'exemple. L’exposition est parfois tautologique : elle présente des photographies des “canons de lumières“ que l’on perçoit tout à côté. Ces ouvrants, seuls éléments architecturaux présents sur la façade arrière du musée, illuminent l’espace et nous permettent un regard sur l’extérieur. Ils nous dévoilent la réalité : une dualité entre dedans et dehors, entre nature et culture ; ils nous donnent surtout des repères dans le site et cadrent les amphithéâtres antiques. Cette exposition, bien conçue, nous instruit, elle dirige notre regard et aide à percevoir le présent qui est devant nous. Éduquer pour une meilleure compréhension de l’architecture est une urgence. Las du béton ? Viens là ! Bernard Zehrfuss, architecte de la spirale du temps Musée Gallo-Romain de Lyon, jusqu’au 14 février


cinéma

A Vaulx, le court en dit long © Bruno Perroud

Propos recueillis par Christophe Jacquet

Pour sa 16e édition, le Festival Un poing c’est court projette 120 courts métrages à Vaulx-en-Velin. Des films originaux, engagés, tournés en français au Burkina-Faso, en Algérie, Tunisie ou au Québec. En ouverture, les clés sont confiées à Salim Kechiouche, régional de l’étape. Le jeune acteur vu chez Gaël Morel, François Ozon ou Abdellatif Kechiche retrace ici son parcours en court. Le festival vous accorde une carte blanche le 16 janvier au Cinéma Les Amphis. Quels films allez-vous présenter ? Le choix a été compliqué. J’ai eu très peu de temps pour le faire. Donc, j’ai privilégié des courts métrages dans lesquels je joue. En premier, je montre Les Brûleurs, le premier court métrage de Farid Bentoumi, d’ailleurs sélectionné dans la compétition avec son second, Un métier bien. Il parle de tous ces jeunes Maghrébins qui fuient leur pays, traversent la Méditerranée par une voie dangereuse et illégale, et raconte de l’intérieur comment cela se passe, l’inconscience et l’insouciance de ce voyage. Ensuite Sur la pointe des pieds de Yacine Badday, adapté d’une nouvelle de Frédérique Clémençon, dans lequel je forme un couple avec Maud Wyler et interprète un jeune présentateur d’émission culturelle. Cela déjoue tous les clichés. Puis J’ai dix ans du duo de réalisateurs FGKO, qui romance la vie de l’entrepreneur lyonnais Fabrice Faure, son parcours d’autodidacte, de « mec » au bas de l’échelle devenu le patron du groupe de travail temporaire LIP. Enfin, Destino, une comédie romantique de Zangro, jeune cinéaste bordelais, qui parle du mariage, de l’hésitation entre suivre son destin ou un plan de carrière en amour.

Salim Kechiouche

Vous avez déjà joué dans une quinzaine de courts métrages. Qu’est-ce que ce format vous apporte ? Une liberté qu’un acteur n’a pas sur un long métrage, vu les enjeux financiers. Sur les téléfilms et les longs au cinéma, c’est beaucoup plus formaté. Là, je peux explorer d’autres pistes, d’autres profils de personnages. Par exemple, j’ai tourné Les Brûleurs en algérien, la langue de mes parents. Une première pour moi. Ce qui est plaisant aussi, c’est découvrir de nouveaux réalisateurs, de leur donner du temps, de l’énergie. Des jeunes talents avec lesquels, j’espère, entretenir une fidélité. En parlant de fidélité, vous avez tourné trois courts avec Touria Benzari. Le 30 décembre est sorti en salle son troisième long métrage Ta mère. Qu’est-ce qu’il leur doit ? Justement une unité se dégage de Mariage Blues, Rock’n’Bled et du Prix de la fiancée. Ils ont été remontés ensemble pour donner ce long, financé en plus par une campagne de crowfunding. C’est vraiment une nouvelle façon de faire des films. Ta mère raconte une histoire d’amour compliquée. Les deux familles s’en mêlent, et entre la jeune femme et mon personnage déraciné, on ne sait plus si tout cela est arrangé ou non. Le film repose sur les regards féminins, c’est cela qui m’a plu. Il montre l’envers du décor, l’influence des mamans qui décident de l’avenir des enfants, et aussi le conflit entre la culture d’origine et la culture française. Festival Un Poing c’est court, Vaulx-en-Velin, du 15 au 23 janvier

/ Janvier 2016 / N°221 / 15


© Richard Dumas

MUSIQUE

Les bal(l)ades familières de Dominique A Par Anne Huguet

Depuis des années, on est sous le charme de ses mélodies souvent minimalistes, de ses paysages panoramiques au long cours et de ses textes pleins de poésie et d’émotion. Dominique A – alias Dominique Ané, 46 ans et plus de 20 ans de carrière – est de retour avec un 10e album studio, Eléor, sorti au printemps dernier qui lui ressemble, évidemment. Il est fier aussi de la sortie de son deuxième livre, Regarder l’océan (Stock, 2015) car le chanteur-musicien se laisse désormais aller à ses démons d’écrivain, il les revendique et les assume, même, pleinement. Je me souviens d’une interview en 2006 où il disait « l’écriture est pour moi strictement liée à la nécessité de chanter ». Il l’avoue, sa relation à l’écriture a changé. « Le fait d’écrire des livres m’a permis d’être davantage reconnu aujourd’hui comme auteur. Cela m’a donné confiance. Surtout cela m’a donné envie de me frotter à la littérature, autour de laquelle je tournais depuis longtemps. Un domaine qui me passionne au moins autant que la musique !, dissèque-t-il. Après je reste fondamentalement un musicien-chanteur. J’ai besoin de ce rapport au chant, besoin d’imaginer un texte avec des notes. On est dans un rapport de métrique, de rythmique même quand on écrit de la prose. Si ce n’est qu’il y a une forme de silence, toujours un peu tétanisant, dans l’écriture en prose. Il y a aussi cette idée de solitude. Quand j’écris des bouquins, la satisfaction est rarement au bout du chemin… En musique, c’est différent. Nul besoin d’être parfait lorsqu’on écrit une chanson, il faut juste être convaincant. Ensuite entre l’écriture et le moment où elle arrive à l’oreille des gens, il y aura eu beaucoup d’étapes, d’idées et d’apports qui auront fait que ce qui n’était pas grand-chose au départ va devenir quelque chose de substantiel. C’est cela qui me fait courir ! Si je n’écris pas, si je ne fais pas des chansons, je me sens vide, vide de sens. Il y a dans l’idée de se prouver à soi-même que l’on a toujours du jus, qu’on est capable de sortir « des choses ». Puis cette jubilation liée à l’écriture lorsqu’on sent que l’on tire un nouveau fil… » Retour à la genèse d’Eléor. Dominique A le reconnait, le processus de création s’enclenche presque naturellement dès lors qu’un album est sorti et que la tournée a démarré. « Je crois que le premier déclencheur, c’est le fait de tourner, d’écouter ce pseudo-nouveau répertoire. Les chansons sont déjà presque usées lorsqu’on les présente au public. Elles ont perdu leur fraîcheur de conception, tant on a tourné autour durant l’enregistrement et le mixage. Ensuite jouer avec un nouveau groupe donne des idées de sons, des envies qui peuvent orienter sur une direction… Puis il y simplement la perception qu’ont les gens d’un album. J’ai toujours cette tentation de démentir ce qu’on me dit d’un disque, quand bien même je suis d’accord ! En tout cas d’emprunter des voies (voix) qui soient contraires

16 / Janvier 2016 / N°221 /

sur un enregistrement ultérieur. Pour justement varier les plaisirs, ne pas se dégoûter de soi-même. Et trouver une manière d’orienter la caméra différemment. » Rebelle, Dominique Ané ? Moins frontalement que d’autres sûrement, mais droit dans ses bottes, radical, exigeant, ne craignant ni de se remettre en question, ni de se mettre en danger avec des partis pris musicaux sans concession. L’âpre Remué en est sûrement un bel exemple avec ce son rugueux, limite expérimental, où il a pris tout le monde à contre-pied. Depuis quelques années, le Nantais d’adoption semble apaisé, sa musique presque lumineuse ; il n’hésite plus à laisser libre cours à un lyrisme plus généreux qui lui sied bien. Sûrement se sent-il plus libre de suivre ses envies. « L’artiste n’a rien à prouver, il a juste à proposer et les gens ont à prendre ou non. Moi, ce qui m’intéresse, c’est d’avoir une pertinence à l’époque et à ce qui se produit par ailleurs, peut-être d’être en réaction, d’interagir avec les propositions de mes collègues dans ce pays. Je me sens dans un ensemble et j’essaie de ne pas décevoir au fil des années. » Le revoilà donc avec Eléor – clin d’œil à cette micro-île danoise Elleore – et un 12-titres classieux et intemporel qui respire l’air marin et les grands espaces, les ambiances contemplatives et une certaine mélancolie : on ne se refait pas ! Il admet n’avoir pas eu d’envie particulière sur cet album : « Je n’étais pas du tout dans un rapport « expérimental » à la musique. Je voulais juste appuyer certaines choses déjà présentes chez moi – un certain lyrisme ? – et aller au bout de ça. Franchement, et je le dis sans fausse modestie ni affectation, j’ai toujours l’impression d’écrire la même chanson. J’ai eu envie ici d’une chanson panoramique (sa fameuse chanson de voyage) avec beaucoup de largeur dans le son et des guitares très réverbérées. » Il évoque aussi l’idée d’être dans une

forme de classicisme assumé dans l’écriture (cela le taraude depuis longtemps), dans une forme d’évidence et de simplicité par rapport aux chansons. Certes à la première écoute, on serait presque un peu déçu : trop simple, trop facile, trop rayonnant ; oui pas assez expérimental ni torturé comme il a pu nous y habituer. Puis au fil des écoutes, on est séduit par ce 12-titres aux mélodies presque accrocheuses (le mystérieux Central Otago, le fantasmé Par le Canada) mais qui, ça et là, touche au cœur (le très beau Au revoir mon amour, co-composé avec sa compagne Laetitia Velma, le majestueux L’Océan). Ou encore Cap Farvel avec son texte elliptique : Et si jamais Neptune, Eole ou bien Gaïa… Tout aussi séduisante est l’idée d’aller applaudir le grand chauve sur scène, occasion de revisiter, à son gré, quelques-uns de ses titres fétiches ou pas, version électro-rock ou plus tranquille, de Hasta Que El Cuerpo Aguante à L’horizon en passant par Antonia, Immortels et Le courage des oiseaux. Avec le temps, ses concerts « en montagnes russes » sont devenus de grands moments qu’on ne raterait pour rien au monde. « Lorsque je démarre une tournée, je tente toujours d’être dans un rapport plus serein, plus apaisé aux chansons. D’être dans une musicalité avant tout. Ensuite en cours de route, je lâche les chevaux parce que j’adore ça ! Puis j’ai le groupe - le jeu halluciné de Jeff Hallam est épatant- qui me permet de le faire bien. » On croise maintenant très fort les doigts pour avoir un vrai concert rock empli de tension avec un Dominique des grands soirs… Le Train-Théâtre, le 26 janvier Radiant-Bellevue, le 27 janvier Théâtre Municipal de Roanne, le 15 mars Le Majestic Firminy, le 24 mars


KalyLiveDub

Hinds

■ Voix d’ange pour stature de géant, c’est un peu cela Rover. Le chanteur, compositeur et parolier (Timothée Régnier dans la vraie vie) vient de sortir son 2e album Let It Blow, après quasi trois ans de silence radio. On se souvient qu’en 2012 le grand escogriffe – lunettes et blouson noirs pour la dégaine, et la mèche sur le côté pour le style – avait enthousiasmé le bon peuple avec ses chansons pop intemporelles qui humaient bon l’époque Beatles, mais se nourrissaient aussi d’autres influences parfaitement digérées (Bach, Gainsbourg, Bryan Wilson pour ne citer qu’eux). Le revoilà donc avec un 10-titres enregistré dans un studio breton, en analogique, avec amplis capricieux et instruments sensibles... Le chanteur avoue avoir voulu un album authentique (avec des accidents et du lâcher prise) et positif, il a surtout réussi un disque plein de douce mélancolie propre à la rêverie. L’Epicerie Moderne, 29 janvier

Au Transbordeur, 15 janvier

Tokyo Sex Destruction

■ Elles sont quatre sur scène, deux guitares, une basse, une batterie et se la jouent rockeuses remontées à bloc. En prime, Hinds (« biches » en anglais) peut se targuer de venir de la vieille Europe, en provenance directe de Madrid. Pas vraiment le pays du rock garage lo-fi ! En tout cas, les quatre filles n’ont pas froid aux yeux, elles sont même en train de casser la baraque avec des concerts fous (souvent à guichets fermés) où leurs voix indolentes sur fond de surf garage rétro et leur énergie pétillante font fureur. Après des démos sorties sur Burger Records, le groupe madrilène devrait livrer son 1er opus Leave me Alone annoncé pour janvier 2016. Alors sensation ou feu de paille ? Au Périscope, le 18 janvier

© Christophe Acker

Rover

■ Malgré leur nom explicite, eux ne viennent pas vraiment du pays du soleil levant, mais bien de Catalogne (Villanova pour être précis), là encore des Espagnols qui ont décidé de s’adonner au démon d’un rock punk braillard. C’est d’ailleurs, si l’on en croit la petite histoire, le producteur du MC5 (enfin John Sinclair) qui les aurait repérés ! Tokyo Sex Destruction fait un rock sans faille qui avoine, certes n’inventant rien de bien nouveau, mais les amateurs du genre n’y verront aucun inconvénient du moment que c’est bruyant, électrique et que ça groove salement. Car les Catalans ont un autre péché mignon, la Family Stone, James Brown et bien sûr la soul, enfin le soul-punk plutôt. Bref, ça chauffe dur sur scène, les morceaux intenses s’enchaînent, ça hurle, ça gesticule, on s’en prend plein les oreilles et on sourit …béatement. Au Sonic, le 25 janvier

■ Le breton Christophe Miossec repart sur les routes et s’offre une mini-tournée de préchauffe, en toute intimité, dans des petits lieux pour tester quelques-unes des nouvelles compositions de son 10e album prévu pour le printemps 2016. Des concerts en « petit ensemble », annonce-t-il, sur une formule à quatre avec violon, mandoline, orgue et accordéon et dans une configuration plutôt cabaret ; l’occasion de redécouvrir l’univers intimiste du crooner cabossé et de profiter de l’écriture acerbe et de la poésie brute de ce chroniqueur de vie ordinaire. A la vie, à la mort, à l’amour, au temps qui passe, à l’attaque : Miossec est ainsi à fleur de peau, tourmenté, cabochard, hâbleur, mais aussi généreux et surtout imprévisible. Aujourd’hui apaisé et presque réconcilié avec lui-même, il a moins besoin d’électricité pour faire entendre distinctement ses paroles et laisser filer sa voix cassée, plus proche du parler que du chanter.

par Anne Huguet

■ Les Lyonnais de KalyLiveDub sont fiers de leurs 20 ans d’activisme à la planète dub et en profitent pour inviter quelques copainsmusiciens triés sur le volet à fêter cet anniversaire un peu particulier. Occasion de revisiter leur dub urbain qui va puiser dans l’ethno-world, la noise, le dubstep, la techno voire même le psychédélisme. C’est planant et plutôt du côté dark de la force ! On devrait retrouver à leur côté le dub stepper Alpha Steppa aux basses bien lourdes, le musicien confirmé (ancien batteur de Desmond Dekker) et habile songwriter Learoy Green (vu au chant chez Brain Damage, Dennis Bowell ou sur le dernier KalyLiveDub) sans oublier le gros son de Dub Addict Sound System. Happy Birthday !

CONCERTS express

© Arnaud Vanhamme

CHRONIQUE

Cave à Musique, le 30 janvier / Moulin de Brainans, le 12 mars / Marché Gare, le 17 mars

■ L’association Bretelles du Monde s’est donnée une seule mission : redorer le blason du piano à bretelles, instrument souvent ringardisé, en montrant toute la diversité et la richesse de ses répertoires. Pour ce premier rendez-vous, place à l’accordéoniste René Lacaille qui viendra présenter son nouvel album Gatir. Ce multiinstrumentiste de talent (il joue aussi de la guitare, du saxophone et des percussions) s’est fait le chantre de la musique maloya et des rythmes créoles ; avec Gatir, il chante les fêtes insulaires et ravive les bals créoles. Au CCO, le 30 janvier

■ Mensch fait partie de ces artistes trop discrets, secrets même, qu’il faut pister pour ne pas les perdre de vue. Derrière ce nom se cache, depuis 2010, les deux musiciennes lyonnaises Vale Poher et Carine Di Vita qui, à leur rythme, parfois en pointillés, écrivent leur histoire en musique. Elles ont sorti en juin dernier un excellent 2e album Tarifa qui leur ressemble évidemment avec sa pop sombre et cette tension palpable. Il y a toujours la voix habitée de Vale Poher, la rythmique implacable de Carine et ces ambiances en clair-obscur qui rappellent, de loin en loin, Joy Division, les années coldwave et le krautrock. Mais le surprenant Cosmopolitain (la seule chanson en français) trace les contours d’un futur plus scintillant. Dans l’immédiat, c’est sur scène que les deux filles viendront débattre du mantra de leurs débuts : Dance or Die. FNAC Bellecour, le 28 janvier / Périscope, le 30 janvier

© P. Quiquempoix

Christophe Miossec

René Lacaille

Mensch

/ Janvier 2016 / N°221 / 17


© Manuel Salazar

festivals

Plug & Play Par Anne Huguet

Le Kraspek Myzik convie, comme chaque début d’hiver, tous les amateurs de musiques indépendantes à son grand raout musical, le Plug & Play. Après des débuts indie-rock (et folk), le festival affiche crânement la couleur : le but n'est pas d'attirer des têtes d'affiches (il n’y en a pas), mais plutôt de montrer Brice Et Sa Pute la richesse du paysage sonore indépendant français, en misant sur les projets musicaux underground et les esthétiques bigarrées et décalées. Ainsi les histoires de « bites » et de « cul » des Parisiens de Tout de Suite laissent quelque peu perplexes avec leurs paroles qui ne volent pas bien haut et un habillage sonore des plus minimaliste – si on veut positiver, disons que leur créativité frise la désinvolture. Mais la vox populi veut que leurs prestations live soient assez délirantes, laissons donc leur le bénéfice du doute. Sont également annoncés des groupes au nom absurde, on le sait c’est à la mode, avec, entre autres, le stoner math-rock déluré de Carton ou la furie stellaire de Pratos, sans oublier Amour Fou. Dans la série Lyonnais que l’on connait déjà, on pourra revoir le duo Brice Et Sa Pute pour une session de cabaret punk déviant et déjanté ou les écolos-bobos à la vielle à roue d’Antiquarks et leurs sonorités cosmiques. Autre sensation avec Gontard !, l’une des découvertes du Printemps de Bourges 2015, qui sera à l’affiche avec ses chansons boiteuses et sa poésie crasseuse. Il cite Deleuze, pique des musiques à tout le monde - il avoue d’ailleurs ne savoir jouer d’aucun instrument - qu’il ré-agence à sa manière en adepte maniaque du DIY qu’il est, il secoue surtout le cocotier de la chanson française de manière salutaire. Et, avis aux amateurs, ce sont les Lyonnais de Ta Gueule qui ouvriront les hostilités avec leur speedrock hurlé en français. Plug & Play, du 9 au 29 janvier

Saint-Fons Jazz Festival © Christian Genin

Par Anne Huguet

Magic Malik et l’ensemble Op.Cit

Le Saint-Fons Jazz Festival résiste toujours ! Depuis 17 ans, ce petit festival de l’agglomération, créé par Norbert Gelsumini, le directeur de l’école de musique de Saint-Fons, continue de faire se rencontrer musiciens d’envergure et formations émergentes. Ici on fête le jazz sous toutes ses coutures et on mise surtout sur l’émergence et la jeune relève jazz régionale. Outre la création maison avec des enfants (La Table de Mendeleïev), s’y croiseront, au fil des six soirées, le flûtiste Magic Malik acoquiné à l’Ensemble Op.Cit pour une rencontre entre jazz et cordes, le power jazz funk d’Isaac’s Mood, la clarinette folle d’Elodie Pasquier ou encore le pianiste Alfio Origlio. A noter les deux soirées hors-les-murs avec le bal New-Orleans du Mardi Gro Brass Band et « le meilleur big band du monde » – dixit le Daily Telegraph – emmené de main de maître par le grand Wynton Marsalis. © Nicol Despis

Saint-Fons Jazz Festival, du 19 janvier au 6 février

Les Poly’Sons de Montbrison Par Anne Huguet

L’air de rien, Les Poly’Sons de Montbrison continuent, depuis treize ans, leur exploration d’une chanson française à la fois classique, buissonnière, humoristique ou actuelle. Un mois durant, pas moins de 36 artistes vont Radio Elvis venir pousser la chansonnette pour raconter leurs histoires. Au menu la chanson pop élégante signée Alain Chamfort, la gouaille impertinente de Karimouche, du slam avec Des Fourmis dans Les Mains, la langue bien pendue de Zaza Founier ou les divagations poétiques de Clarika & Daphné. Radio Elvis, trio tendance, viendra aussi délivrer ses textes oniriques sur fond de percussions dansantes et de belles mélodies. Les Poly’Sons de Montbrison, du 8 janvier au 18 février

18 / Janvier 2016 / N°221 /


agenda

Pour février, envoyez vos infos avant le 18 janvier à mensuel491@orange.fr et coline.pin491@yahoo.com

CONCERTS 5 JANVIER JAZZ DUET - QUARTIER LIBRE Mistral Palace Valence à 20h30. 5€ MERCREDI 6 JANVIER BAL FOLK - CCO à 20h30. 8€ - 4€ DIDIER LOCKWOOD Auditorium de Villefranche à 20h30. 23€ - 20€ 04 74 60 31 95 DON VITO - CA - JP202 Le Dérailleur St-Etienne à 20h30. Prix libre JEUDI 7 JANVIER NEUROLAST - Toï Toï Le Zinc à 20h30. Gratuit GÉRARD MOREL La Ferme du Vinatier à 12h30. 11€ - 8€ VENDREDI 8 JANVIER PAUL JONHSON - PARRIS MITCHELL Le Sucre 23h/5h. 20€ - 12€ SAMEDI 9 JANVIER TA GUEULE - Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€ SIOBHAN BELL - MALINKÉ - EVERYDAYZ Le Sucre 23h/5h. 13€ - 7€ ANSWER CODE REQUEST - JOEFARR - C.R.K. Transbordeur à 23h30. 15€ SEGFAULT - ZACKAROSE - NOHOÏ Toï Toï Le Zinc à 20h30. 6€ BREAKDOWN OF SANITY - CCO à 19h. 25€ - 20€ DIMANCHE 10 JANVIER JUNGLE JULIA - NAZCA Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€ TRIO DE JANEIRO L'Obamo Café à 17h. 5€, 06 85 05 01 52 MERCREDI 13 JANVIER BRUNO RUDER - Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit LES PIPELETTES - Sous le Caillou à 20h. 13€ - 10€ JEUDI 14 JANVIER BILLY feat. BRUNO RUDER & BILLY HART Amphi-Opéra à 20h30. 16€ - 10€ ENLARGE YOUR MONSTER - TISIPHONE Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€ RAPHAËL HERRERIAS A Thou Bout d'Chant à 20h30. 12€ - 8€ DAYTONA - GUILLAUME CANTILLON Radiant-Bellevue à 20h. 10€ BIRDY NAM NAM - DOGG MASTER Transbordeur à 19h. 30€ DISKÖ PUNK MOTHERFUCKERS Toï Toï Le Zinc à 20h30. Gratuit ABD AL MALIK - LA TRIBUT DU VERBE Mâcon Scène Nationale à 19h et 20h30. 24€ - 6€ VENDREDI 15 JANVIER BRUNO RUDER - Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit BILLY feat. BRUNO RUDER & BILLY HART Amphi-Opéra à 20h30. 16€ - 10€ TOUT DE SUITE - Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€

GIL CHOVET A Thou Bout d'Chant à 20h30. 12€ - 8€ SUPA DUPA - SNAKE CREW KESPAR & LINKRUST - Marché Gare à 19h30. 10€- 5€ KOSME - JAMIE 3:26 - Le Sucre 23h/5h. 18€ - 10€ DAVID BRESSAT 5TET Le Périscope à 21h. 13€ - 10€ KALY LIVE DUB - ALPHA STEPPA LEAROY GREEN & DUB ADDICT SOUND SYSTEM Transbordeur à 23h30. 20€ LISA SIMONE Salle de L'Isle / Isle d’Abeau à 20h30. 26€ - 18€ 04 74 80 71 85 SAMEDI 16 JANVIER BRUNO RUDER / VINCENT LÊ QUANG / JEANNE ADDED Amphi-Opéra à 20h30. 16€ - 10€ ANTIQUARKS - Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€ LA FANFARE EN PÉTARD Marché Gare à 20h. 8€ - 6€ FRANCOIS X - FRENCH FRIES - PIU PIU - MEJLA Le Sucre 23h/5h. 18€ - 10€ THE AUSTRALIAN PINK FLOYD SHOW Amphi-Salle 3000 à 20h. 56,5€ - 45,5€ ROOTS TO JUNGLE - Toï Toï Le Zinc à 20h30. 6€ CHASSOL « BIG SUN » C.C.C. Charlie Chaplin à 21h. 8€ - 6€

VENDREDI 22 JANVIER CARTON - PRATOS - Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€ BASTIEN LANZA A Thou Bout d'Chant à 20h30. 12€ - 8€ SURNATURAL ORCHESTRA THE VERY BIG EXPERIMENTAL TOUBIFRI ORCHESTRA Marché Gare à 20h. 14€ - 10€ DENGUE DENGUE DENGUE - JAMES STEWART Le Sucre à 19h. 12€ JENNIFER CARDINI - LENA WILLIKENS ANDRE BRATTEN Le Sucre 23h/5h. 18€ - 10€ ISABELLE BAZIN QUARTET Salle des Rancy à 20h30. 12€ - 9€ FOREVER GENTLEMEN Halle Tony Garnier à 20h30. 66€ - 54€ GADJO LOCO - UNICUM ORCHESTRA Toï Toï Le Zinc à 20h30. 6€ SANSEVERINO - Train-Théâtre à 20h30. 20€ VALD - JP MANOVA - KACEM WAPALEK Le Fil à 20h30. 18€ - 12€ CÉDRIC DE LA CHAPELLE… Moulin de Brainans à 19h30. Gratuit

DIMANCHE 17 JANVIER SONARS - TIFAS' - Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€ LUNDI 18 JANVIER HINDS - Périscope à 20h30. 12€ - 8€ CÉCILE MCLORIN SALVANT Espace des Arts à 20h. 23€ - 9 € MARDI 19 JANVIER JIMMY WHISPERS - HOUSE OF JOHN PLAYER La Triperie à 20h30. 6€ - 5€ CHARLIE WINSTON - Transbordeur à 20h. 33€ SLASH GORDON Train-Théâtre à 20h30. 15,5€ - 13,5€ LA FÉLINE - Mistral Palace Valence à 20h30. 8€ MERCREDI 20 JANVIER BRICE & SA PUTE - Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€ ANGELE EN GOGUETTE Sous le Caillou à 20h. 13€ - 10€ BAL FOLK - CCO à 20h30. 8€ - 4€ ICIBALAO - Train-Théâtre à 18h30. 9€ - 6€ YÜNICORNS Le Fil à 18h. Gratuit JEUDI 21 JANVIER FAFAPUNK A Thou Bout d'Chant à 20h30. 12€ - 8€ KCIDY - SIERRA MANHATTAN Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€ JUST TALK - LES GONES Maison des Passages à 20h30. 10€ - 7€ HUNGRY LYANE Toï Toï Le Zinc à 20h30. Gratuit GARMONBOZIA - GLASGOW Les Abattoirs à 20h30. Gratuit

SAMEDI 23 JANVIER AL MAARI - OYSTER' RELUCTANCE Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€ BASTIEN LANZA A Thou Bout d'Chant à 20h30. 12€ - 8€ YVES JAMAIT - Radiant-Bellevue à 20h. 32€ - 29€ SINEAD O' CONNICK JUNIOR - YGAL OHAYON EVA PEEL - WICCA - Le Sucre 23h/5h. 10€ - 6€ GREG GENSSE SOLO - FOLAMOUR Le Périscope à 21h. 10€ - 8€ CRYSTAL DISTORTION - MISS K8 - NOUT HERETIK - SUBURBASS - EVIL ACTIVITIES MAISSOUILLE - NARKOTEK BATTLE SQUAD ... Double Mixte à 22h. 25€ - 30€ VALÉRIAN RENAULT - Auditorium de Villefranche à 20h30. 16€ - 13€, 04 74 60 31 95 COUSINE MASHINE - BOTOXBOYZ - THE FAT BADGERS - LEOPARD DAVINCI Cave à Musique à 21h. 7€ - 3€ SYNAPSON - DARIUS - ASTRE Le Fil à 21h. 26€ - 20€ BLACK LIST - THE ELEPHANT'S SKIN INCLOSE - HORSKH - LYNCH THE ELEPHANT Moulin de Brainans à 20h. Gratuit

DIMANCHE 24 JANVIER SLIDING WORDS Kraspek Myzik à 17h et 21h. 8€ - 6€ MOI JE - HIGH ANGLE SHOT Le Sucre à 15h30. 5€ THE RABEATS - Zénith de St-Étienne à 17h30. LUNDI 25 JANVIER BALTHAZAR L’Épicerie Moderne à 20h30. 22€ - 18€ TOKYO SEX DESTRUCTION - YEAH BABY YEAH Le Sonic à 20h. 6€ MARDI 26 JANVIER DOMINIQUE A - Train-Théâtre à 20h30. 20€ MERCREDI 27 JANVIER DOMINIQUE A Radiant-Bellevue à 20h30. 32€ - 26€ GONTARD ! - AMOUR FOU Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€ TILT - Le Périscope à 21h. 10€ - 8€ POUSS'CAILLOU - Cave à Musique à 16h45. 5€ JEUDI 28 JANVIER GRYF - A Thou Bout d'Chant à 20h30. 12€ - 8€ MENSCH - FNAC Bellecour à 17h30. Gratuit AXELLE RED Espace Albert Camus à 19h30. 18€ - 10€ TILT - Le Fil à 20h30. 12€ - 8€ VENDREDI 29 JANVIER ALPHA PETULAY & SIR JEAN Kraspek Myzik à 20h30. 8€ - 6€ BERNARD JOYET A Thou Bout d'Chant à 20h30. 12€ - 8€ AUBREY - NOMA - RAJ VISITORS FOR REWORKS Le Sucre 23h/5h. 15€ - 7€ THEO PARRISH - LOFTI - Transbordeur à 23h30. 23€ MARCIE - Théâtre de l'Iris à 20h. 15€ - 11€ ROVER - L'Épicerie Moderne à 20h30. 18€ - 20€ MÉLINA TOBIANA QUINTET -Le Fil à 20h30. 12€- 8€ ATKO - FAMILY WEST SOUND Mistral Palace Valence à 20h30. 10€ SAMEDI 30 JANVIER KATIA GUERREIRO - Opéra de Lyon à 20h30. 16€- 10€ BERNARD JOYET A Thou Bout d'Chant à 20h30. 12€ - 8€ YAEL NAÏM & QUATUOR DEBUSSY Chapelle de La Trinité à 20h. 41€ - 33€, 04 78 38 09 09 MARDI GRO BRASS BAND - Marché Gare à 20h. 5€ MENSCHBAND - THEODORA Le Périscope à 21h. 13€ - 10€ GLENN ASTRO - MAX GRAEF - PABLO VALENTINO Le Sucre 23h/5h. 16€ - 8€ Festival Bretelles du Monde : RENÉ LACAILLE - LA BANDE À BALK CCO à 19h45. 15€ - 10€ THE BLACK DAHLIA MURDER - BENIGHTED GOROD - MJC Ô Totem à 20h. 25€ - 18€ ELZED - FLAYED - Les Abattoirs à 20h30 15€ - 12€

MIOSSEC - Cave à Musique à 21h. 15€ - 11€ THE HERBALISER feat. RODNEY P MAREK VUITON - DJ DRK - DEEJ'O… Le Fil à 21h. 15€ - 10€ FRANCIS CABREL - Zénith St-Etienne à 20h. 56€- 39€ DIMANCHE 31 JANVIER AARON - Radiant-Bellevue à 20h. 30€ YAEL NAÏM & QUATUOR DEBUSSY Chapelle de La Trinité à 18h. 41€ - 33€, 04 78 38 09 09

FESTIVALS SAINT-FONS JAZZ #16 Théâtre Jean Marais, École de Musique - St Fons 04 78 70 47 79 6 soirées, jazz-conférence, master-class (Magic Malik) 19 jan. au 6 fév. 15€ à 5€ ou gratuit Au Théâtre Jean Marais HERVÉ SALAMONE NONET + ISAAC’S MOOD 22 jan. à 20h30 Autour de … ASSAÏ JAZZ TRIO & ALFIO ORIGLIO 27 jan. à 20h30 (Gratuit) ÉLODIE PASQUIER SOLO + OP.CIT.MALIK 29 jan à 20h30 Au Marché Gare MARDIGRO BRASS BAND 30 jan. à 20h À l’Auditorium de Lyon JAZZ AT LINCOLN CENTER ORCHESTRA WYNTON MARSALIS 6 fév. à 20h. 46€ - 16€

/ Janvier 2016 / N°221 / 19


agenda LES POLY’SONS DE MONTBRISON (13E) Théâtre des Pénitents - Place des Pénitents Montbrison - 04 77 96 39 16 + Le Fil, Théâtre Iris etc. Plus de 35 artistes, 21 concerts sur 8 lieux + Tremplin Poly’Sons (16/01) + Découvertes Poly’Sons (22/01) 8 jan. au 18 fév. à 20h30 (ou 19h). 27€ - 5€ ALAIN CHAMFORT - ROMAIN DIDIER KARIMOUCHE - ZAZA FOURNIER RADIO ELVIS - etc.

CLASSIQUE MARDI 5 JANVIER RÉCITAL DE LA CLASSE D'ORGUE CNSMD DE LYON Simon Bollenot Amphithéâtre Darasse à 20h. Gratuit LES SIÈCLES ROMANTIQUES Dir : Jean-Philippe Dubor Rossini Chapelle de la Trinité à 20h. 60€ - 25€ MERCREDI 6 JANVIER ORCHESTRE DE CHAMBRE - CRR DE LYON Bottesini, Bach, Chostakovitch Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit LES SIÈCLES ROMANTIQUES Dir : Jean-Philippe Dubor - Rossini Chapelle de la Trinité à 20h. 60€ - 25€ JEUDI 7 JANVIER ELLE - Chœur Britten & Sonia Wieder Atherton Dir : Nicole Corti - Bach, Bacri, Kishino MAC à 19h. 5€ VENDREDI 8 JANVIER ORCHESTRE DE CHAMBRE - CRR DE LYON Bottesini, Bach, Chostakovitch Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit BENJAMIN GROSVENOR Mendelssohn, Ravel, Chopin, Liszt Salle Rameau à 20h30. 38€ - 5€ ELLE - Chœur Britten & Sonia Wieder Atherton Dir : Nicole Corti - Bach, Bacri, Kishino Sémaphore, Théâtre d' Irigny à 20h30. 25€ - 10€ SAMEDI 9 JANVIER STELLA ORIENTALIS Ensemble Céladon & Institut de Musique Sacrée de Lyon - Dir : Paulin Bündgen Chapelle du Lycée St-Louis/St-Bruno, Lyon 1er à 20h30. 16€ - 8€

BACH TO JAZZ Quatuor Debussy / JL Rassinfosse / JP Collard-Neven Radiant-Bellevue à 20h30. 28€ - 18€ DIMANCHE 10 JANVIER ANGLO-SAXON VOICES Quatuor Debussy & Maîtrise du Conservatoire de Lyon, dir. : ML Teissèdre Radiant-Bellevue à 16h. 28€ - 18€ CHARLES SLUSZNIS Bach, Chopin, Ravel, Fauré Espace Albert Camus à 17h. 16€ - 10€ STELLA ORIENTALIS Ensemble Céladon & Institut de Musique Sacrée de Lyon - Dir : Paulin Bündgen Eglise N-D du Roule, La Mulatière à 16h. 16€ - 8€ LUNDI 11 JANVIER ORCHESTRE DU CNSMD DE LYON Dir : Peter Csaba - Schubert, Beethoven Salle Varèse à 20h. 12€ MARDI 12 JANVIER MOTETS POUR LA COUR FLORENTINE Département de musique ancienne CNSMD de Lyon - Dir : JM Aymes Chapelle de la Trinité à 20h. 12€ ORCHESTRE SYMPHONIQUE INSA-UNIVERSITÉS Dir : Hugo Peraldo Théâtre Astrée à 20h20. Gratuit ORCHESTRE DU CNSMD DE LYON Dir : Peter Csaba - Schubert, Beethoven Théâtre du Vellein à 20h30. 22€ - 15€ MERCREDI 13 JANVIER ORCHESTRE DU CNSMD DE LYON Dir : Peter Csaba - Schubert, Beethoven Salle Varèse à 20h. 12€ LES JARDINS DE LUDWIG Orchestre du CNSMD de Lyon Dir : Peter Csaba Salle Varèse à 15h. Gratuit VENDREDI 15 JANVIER NUIT D'OUVERTURE « BEETHOVEN PROJEKT » Classes de piano CNSMD de Lyon Salle Varèse à 19h et 21h. Gratuit AUGUSTIN DUMAY & PLAMENA MANGOVA Grieg, Beethoven, Brahms Salle Rameau à 20h30. 46€ - 8€ 04 78 47 87 56 ABEND MUSIKEN Ensemble Vesontio & Isabelle Druet Église St-Romain de Miribel à 20h30. 26€ - 14€, 04 78 55 80 20

20 / Janvier 2016 / N°221 /

SAMEDI 16 JANVIER CERVANTÈS, DON QUICHOTTE ET LA MUSIQUE Capella de Ministers - Dir : Carles Magraner De Milán, Negri, Ortiz, Araňés Chapelle de la Trinité à 20h. 25€ DIMANCHE 17 JANVIER YO SOI LA LOCURA Ensemble La Galania & Raquel Andueza Murcia, Ribayas, Sanz Chapelle de la Trinité à 17h. 25€ ORCHESTRE DES ÉTUDIANTS EN SANTÉ DE LYON Dir : Kenny Choa-Piane MJC Jean Cocteau St-Priest à 15h. 8€, 04 78 20 07 89 LUNDI 18 JANVIER BEETHOVEN PROJEKT Classes de piano CNSMD de Lyon Loft du Goethe-Institut à 20h. Gratuit MARDI 19 JANVIER BEETHOVEN PROJEKT Classes de piano CNSMD de Lyon Salle Varèse à 18h et 20h. Gratuit MERCREDI 20 JANVIER BEETHOVEN PROJEKT Classes de piano CNSMD de Lyon Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit BEETHOVEN PROJEKT Classes de piano CNSMD de Lyon Salle Varèse à 18h et 20h. Gratuit JEUDI 21 JANVIER BEETHOVEN PROJEKT Classes de piano CNSMD de Lyon Salle Varèse à 18h et 20h. Gratuit VENDREDI 22 JANVIER BEETHOVEN PROJEKT Classes de piano CNSMD de Lyon Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit AIRS NAPOLITAINS Il Pomo d’Oro & Max-Emanuel Cencic Dir : Maxim Emelyanychev Porpora, Scarlatti, Pergolese,Vinci Chapelle de la Trinité à 20h. 60€ - 25€ MARDI 26 JANVIER RÉCITAL DE LA CLASSE D'ORGUE CNSMD DE LYON Sébastien Avril Amphithéâtre Darasse à 20h. Gratuit MERCREDI 27 JANVIER URSULA ALVAREZ / MATHIEU GARDON & STUDIO DE L’OPÉRA DE LYON - Dir : JP Fouchécourt Korngold, Schoenberg, Mahler, Stravinsky, Milhaud, Weill Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit

JEUDI 28 JANVIER DÉPARTEMENT DE CRÉATION MUSICALE CNSMD DE LYON Salle Varèse à 18h et 20h. Gratuit CLASSE D'ORGUE CNSMD DE LYON Alain, Messiaen, Duruflé, Tournemire, Florentz Eglise Saint-Pothin, Lyon 6e à 20h30. Gratuit 04 72 19 26 61

LA HALLE TONY GARNIER 20, place Docteurs Charles et Christophe Mérieux Lyon 7e

VENDREDI 29 JANVIER URSULA ALVAREZ / MATHIEU GARDON & STUDIO DE L’OPÉRA DE LYON - Dir : JP Fouchécourt Korngold, Schoenberg, Mahler, Stravinsky, Milhaud, Weill Amphi-Opéra à 12h30. Gratuit DÉPARTEMENT DE MUSIQUE DE CHAMBRE CNSMD DE LYON Salle Varèse à 18h et 20h. Gratuit Ô-CELLI - Stravinsky, Rota, Williams etc. Karavan Théâtre à 20h. 20€ - 15€

LA MORT EN ROSE Ana Benito & Marianne Pommier 19 au 21 jan. à 19h30. 12€ - 10€

SAMEDI 30 JANVIER ANTON DVOŘÁK - STABAT MATER Chœur Assonance de l'ESPE - Dir : Dany Landry Abbaye d’Ainay, Lyon 2e à 20h30. 20€ - 15€ DIMANCHE 31 JANVIER MUSIQUE DE CHAMBRE Orchestre de l'Opéra de Lyon - Chostakovitch Opéra de Lyon à 11h30. 24€ - 12€

OPÉRA SPECTACLES MUSICAUX OPÉRA DE LYON Place de la Comédie - Lyon 1er - 04 69 85 5454 LADY MACBETH DE MZENSK de Chostakovitch Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon Dir : Kazushi Ono - MS : Dmitri Tcherniakov 23, 25, 27 et 29 jan. à 20h, di. 31 jan à 16h. 94€ - 10€ + L'ÉCOLE DU SPECTATEUR Lady Macbeth de Mzensk, Chostakovitch 25 jan. à 18h30. Gratuit + PRÉLUDES LITTÉRAIRES avec les Élèves de l’ENSATT Amphi-Opéra, 27 et 29 jan., 2 fév. à 19h. Gratuit THÉÂTRE DES MARRONNIERS 7, rue des Marronniers - Lyon 2e - 04 78 37 98 17 L'ODYSSÉE, CHANTS DE FEMMES d'après Homère - Cpt, MS : Marie Sciascia 14 au 25 jan. à 20h30, di. à 17h, lu. à 19h. 15€ - 8€

RÉSISTE de France Gall & Bruck Dawit MS : Ladislas Chollat 29 jan. à 20h, 30 à 15h et 20h, 31 à 15h. 75€ - 35€ L’ÉLYSÉE 14, rue Basse Combalot - Lyon 7e - 04 78 58 88 25

ESPACE DU BOURBONNAIS 65/73, rue du Bourbonnais - Lyon 9e 04 78 64 84 98 « POLYPHONIE ». Une histoire de chœur Chœur Block'Notes - MS : Mariette Wilson 16 jan. à 20h30, 17 jan. à 17h THÉÂTRE ACTE 2 32, Quai Arloing - Lyon 9e - 04 78 83 21 71 L'ÎLE BLANCHE NARCOLLECTIF - MS : Laëtita Carrère 7 au 9 jan. à 20h, 10 jan. à 15h. 16€ - 14€ RADIANT-BELLEVUE 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 SALUT SALON 28 jan. à 20h30. 32€ - 21€ LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 3014 VISAGES Ensemble TaCTuS - MS : Quentin Dubois 22 jan. à 10h et 14h15. 10€ - 5€ THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX 8, bd Laurent Gérin - Vénissieux - 04 72 90 86 68 FREAK CABARET DAKH DAUGHTERS BAND Vlad Troitsky & Dakh Daughers 26 jan. à 20h30. 18€ - 11€ THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7, rue Orsel - Oullins - 04 72 39 74 91 LE SENTIMENT D'UNE MONTAGNE de Christophe Tarkos La Colonie Bakakaï / Chloé Bégou 13 au 16 jan. à 20h. 24€ - 5€ HALLA SAN Arnaud Petit / Uzong Choe / Claude Debussy Les Percussions-Claviers de Lyon & Yuree Jang 26 jan. à 20h. 24€ - 5€ JOUE À TOM WAITS LODHO / L’Orchestre d’hommes-orchestres 29 jan. à 20h. 24€ - 5€


agenda LE SÉMAPHORE, THÉÂTRE D’IRIGNY Centre Culturel Champvillard - Rue de Boutan Irigny - 04 72 30 47 90 VOYAGES SUR LE POUCE Association Secrets Partagés 16 jan. à 20h30, 17 jan. à 15h. 10€ - 5€ THÉÂTRE DE L’ATRIUM 35, av. du 8 Mai - Tassin - 04 78 34 70 07 BASTIEN BASTIENNE d'après Mozart Cie l'Opéra Théâtre - Cpt, MS : André Fornier 22 jan. à 20h. 18€ - 8€ THÉÂTRE DU VELLEIN Av. du Driève - Villefontaine - 04 74 80 71 85 BELLS ARE RINGING Les Percussions Claviers de Lyon Dir : Gérard Lecointe - MS : Jean Lacornerie 18 et 19 jan. à 20h30. 30€ - 21€ THÉÂTRE DE VIENNE 4, rue Chantelouve - Vienne - 04 74 85 00 05 CHANT D'HIVER de Samuel Sighicelli 12 jan. à 20h30. 20€ - 9€ THÉÂTRE JEAN VILAR HORS LES MURS Salle Polyvalente - Av. du Professeur Tixier Bourgoin-Jallieu - 04 74 28 05 73 LE SPECTACLE DE LA RÉALITÉ L.a.B.S - Chor : Lucie Paquet 21 jan. à 20h30. 12€ - 8€ LA CRASSE DU TYMPAN Chor : Nicolas Hubert 28 jan. à 20h30. 18€ - 6€ DÔME THÉÂTRE 135, place de l’Europe - Albertville - 04 79 10 44 80 CASSE-NOISETTE - Ensemble Agora 14 jan. à 19h30. 25€ - 7€ LE SENTIMENT D'UNE MONTAGNE de Christophe Tarkos La Colonie Bakakaï / Chloé Bégou 21 jan. à 20h30. 25€ - 9€

du jeudi 21 au samedi 23 janvier - 20h Théâtre Sous Le Caillou - Lyon 4 www.souslecaillou.net

HUMOUR COMÉDIE SOUS LE CAILLOU 23, rue d’Austerlitz - Lyon 4e - 04 27 44 34 38 BABASS EST CHREUSTIAN, Babass 21 au 23 jan. à 20h. 13€ - 10€ TRANSBORDEUR 3, bd. Stalingrad - Villeurbanne - 04 78 93 08 33 MATCH D'IMPRO - LYON VS MAROC 31 jan. à 16h. 25€ RADIANT-BELLEVUE 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 SANS FILTRE de Laurent Baffie 15 jan. à 20h30. 40€ - 30€ DIDIER BÉNUREAU & LES COCHONS DANS L'ESPACE 22 jan. à 20h30. 33€ - 26€ AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES ! Anne Roumanoff 30 jan. à 20h30. 39€ - 33,5€ LE GALET, ESPACE CULTUREL Rue du Collège - Reyrieux - 04 74 08 92 81 COLISEUM - Ligue d'Improvisation Lyonnaise 22 jan. à 20h30. 15€ - 7€ THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place de la Sous-Préfecture - Villefranche 04 74 68 02 89 BLED RUNNER Fellag - MS : Ahmed Madani 19 jan. à 20h30, 20 jan. à 19h30. 28,5€ - 18€ THÉÂTRE DE BOURG-EN-BRESSE 11, pl. Grenette - Bourg-en-Bresse - 04 74 50 40 00 S'IL SE PASSE QUELQUE CHOSE Vincent Dedienne 22 et 23 jan. à 20h30. 30€ - 20€ ZENITH SAINT-ETIENNE Rue Scheurer Kestner - Saint Etienne NELSON AVEC CHANTAL LADESOU 22 jan. à 20h. 45€ - 38€ LA FORGE 92, rue de la République Le Chambon-Feugerolles (42) - 04 77 40 30 20 LA TROUPE DU JAMEL COMEDY CLUD 21 jan. à 20h. 35€

ARTS DU CIRQUE CLOWN / ILLUSION THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 J'AI HORREUR DU PRINTEMPS Mélissa Von Vépy & Stéphan Oliva 12 au 15 jan. à 20h. 26€ - 5€ ÉCOLE DE CIRQUE DE LYON / MJC MÉNIVAL 29 avenue de Ménival - Lyon 5e - 04 72 38 81 61 MUSIC'EN CIRQUE 16 jan. à 20h30. 6€ - 4€ MAISON DE LA DANSE 8, av. Jean Mermoz - Lyon 8e - 04 72 78 18 00 IL N'EST PAS ENCORE MINUIT... Compagnie XY & Loïc Touzé. 12 au 20 jan. à 20h30, me. à 19h30. 39€ - 9€ RADIANT-BELLEVUE 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 DRÔLEMENT MAGIQUE - Alain Choquette 24 jan. à 16h. 32€ - 15€ THÉÂTRE ASTRÉE Campus de la Doua - 6, av. G. Berger Villeurbanne - 04 72 44 79 45 LOUCHE PAS LOUCHE (2EME MANCHE) Cirque Albatros MS : Solène Briquet & Johan Swartvagher 27 jan. à 19h19, 28 jan. à 14h30. 12€ - 6€ ESPACE ALBERT CAMUS 1, rue Maryse Bastié - Bron - 04 72 14 63 40 PATINOIRE de Patrick Léonard Les 7 Doigts de la Main 21 jan. à 19h30. 18€ - 10€ LE POLARIS Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 QUIEN SOY ? El Nucleo / Edward Aleman & Wilmer Marquez 22 jan. à 20h30. 15€ - 9€ LA MOUCHE 8, rue des Écoles - St-Genis-Laval - 04 78 86 82 28 CAPILOTRACTÉES Sanja Kosonen & Elice Abonce Muhonen 20 jan. à 19h30. 16€ - 9€ ESPACE CULTUREL JEAN CARMET Bd du Pilat - Mornant - 04 78 44 05 17 LINÉA Cie Sens Dessus Dessous / Jive Faury & Kim Huynh 31 jan. à 17h. 17€ - 10,5€ THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place de la Sous-Préfecture - Villefranche 04 74 68 02 89 TRACES - Les 7 Doigts de la main MS, chor : Shana Carroll & Gypsy Snider 7 et 8 jan. à 20h30. 28,5€ - 18€ MAPUTO MOZAMBIQUE Cpt, MS : Thomas Guérineau 25 et 26 jan. à 20h30. 24,5€ - 15€ MÂCON SCÈNE NATIONALE 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 LA 7E VAGUE Théâtre du Centaure & Bertrand Bossard 7 au 9 jan. à 20h30. 28€ - 8€ THÉÂTRE JEAN VILAR HORS LES MURS Salle Polyvalente - Av. du Professeur Tixier Bourgoin-Jallieu - 04 74 28 05 73 L'APRÈS-MIDI D'UN FŒHN VERSION 1 d'après Debussy Cpt : Phia Ménard 12 jan. à 18h30, 13 jan. à 15h30. 18€ - 6€

THÉÂTRE ESPACE 44 44, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 78 39 79 71 Carte blanche Théâtre du Bruit : MS : Jonathan Lobos JE SUIS 5 au 10 jan. à 20h30, me. je. à 19h30, di. à 16h. 15€ - 8€ NOUS SOMMES 12 au 17 jan. à 20h30, me. je. à 19h30, di. à 16h. 15€ - 8€ INTIMITÉS CROISÉES Cie Le Désordre - MS : Fred Couchoux 19 au 24 jan. à 20h30, me. je. à 19h30, di. à 16h. 15€ - 8€ CEUX QUI AVAIENT CHOISI de Charlotte Delbo Chock Théâtre - MS : Alain Besset 26 au 31 jan. à 20h30, me. je. à 19h30, di. à 16h. 15€ - 8€ LE LAVOIR PUBLIC 4, impasse Flesselles - Lyon 1er - 09 50 85 76 13 LA NOCE + Bal Collectif Théâtral Suzanne & Louise MS : Elisa Bernard 14 au 16 jan. à 20h. 10€ - 8€

LES CLOCHARDS CÉLESTES 51, rue des Tables Claudiennes - Lyon 1er 04 78 28 34 43 L'ÉVEIL DU PRINTEMPS de Frank Wedeking Cie Demain dès l'Aube - MS : Hugo Roux 12 au 23 jan. à 20h, je. à 19h, sa. à 17h. 15€ - 8€ LE HORLA d'après Guy de Maupassant Cie Les Yeux Grand Ouverts - MS : Grégory Benoit 26 jan. au 6 fév. à 20h, je. à 19h, sa. à 17h. 15€ - 8€ THÉÂTRE DES VORACES 9, place Colbert - Lyon 1er - 09 54 92 94 51 RÉSURRECTION de Frédéric Juyaux MS : Cécile Lopez 8 au 23 jan., ve. et sa. à 20h30. 12€ CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4, rue Charles Dullin - Lyon 2e - 04 72 77 40 00 ÉLISABETH II de Thomas Bernhard - MS : A. Fattier 5 au 9 jan. à 20h. 36€ - 9€ QUARTETT de Heiner Müller - MS : Michel Raskine 6 au 24 jan. à 20h30, di. à 16h30. 22€ - 12€ ORESTEA (UNA COMMEDIA ORGANICA ?) ORESTIE (UNE COMEDIE ORGANIQUE ?) d’après Eschyle Romeo Castellucci & Socìetas Raffaelo Sanzio 20 au 27 jan. à 20h, di. à 16h. 36€ - 9€ THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 EN ATTENDANT GODOT de Samuel Beckett MS : Laurent Fréchuret 19 au 30 jan. à 20h, sa. à 19h30. 26€ - 5€

MAISON DES PASSAGES 44, rue St-Georges - Lyon 5e - 06 95 49 00 98 INCONNU A CETTE ADRESSE de Kressmann Taylor Cie Novecento / Franck Adrien et Nadia Larbiouene 16 jan. à 20h30 et 17 jan. à 16h30. 13€ - 11€ THÉÂTRE DE L'UCHRONIE 19, rue de Marseille - Lyon 7e - 04 37 65 81 61 EMMA, NOËL, EMMANUELLE ET MANUEL Broutille et Cie - MS : Nicolas Guépin 6 au 9 jan. à 20h30. 14€ - 9€ L’ÉLYSÉE 14, rue Basse Combalot - Lyon 7e - 04 78 58 88 25 LE MOCHE de Marius Von Mayenburg Studio Monstre - MS : Mathilde Souchaud 5 au 9 jan. à 19h30. 12€ - 10€ CASSANDRE ON THE ROAD. Pourquoi ne t'ont-ils pas crue? de Lina Prosa Collectif 7 - MS : Gilles Chabrier 27 au 30 jan. à 19h30. 12€ - 10€ NTH8 / NOUVEAU THÉÂTRE DU 8E 22, rue Commandant Pégout - Lyon 8e 04 78 78 33 30 REGRESA / REVIENS de Ximena Escalante Les Trois-Huit - MS : Sylvie Mongin-Algan 15 au 20 jan. à 20h, sa. à 17h. Prix libre THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION - LE TNG 23, rue de Bourgogne - Lyon 9e - 04 72 53 15 15 HIKIKOMORI - LE REFUGE Cie Haut et Court / Joris Mathieu 8 et 9 jan. à 20h, 10 jan. à 16h. 18€ - 10€ RADIANT-BELLEVUE 1, rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 TARTUFFE OU L'IMPOSTEUR d'après Molière Cpt : Charlie Blake 26 jan. à 20h30. 25€ - 17€ UN DÎNER D'ADIEU Alexandre de la Patellière & Matthieu Delaporte MS : Bernard Murat 29 jan. à 20h. 55€ - 43€ CCVA DE VILLEURBANNE 234 Crs Emile Zola - Villeurbanne - 04 78 68 72 68 LES FOURBERIES DE SCAPIN de Molière Cie de l'Iris - MS : Philippe Clément 27 et 30 jan. à 20h, 31 jan. à 15h. 15€ - 11€ THÉÂTRE DE L’IRIS 331, av. de Préssensé - Villeurbanne 04 78 68 72 68 … ET L'HUMAIN ALORS ?... D'après Fernand Deligny Cpt : Bernard Meulien 12 au 16 jan. et 23 jan. à 20h, sa. à 18h30. 15€- 11€ FACE DE CUILLÈRE de Lee Hall Cie La Mandarine Blanche - MS : Alain Batis 19 au 23 jan. à 20h. 15€ - 11€

TNP 8, pl. Lazare-Goujon - Villeurbanne - 04 78 03 30 00 LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ de Shakespeare MS : Juliette Rizoud 5 au 10 jan. à 20h30, 9 jan. à 15h30 et 20h30, 10 jan. à 15h30. 25€ - 13€ CA IRA(1) FIN DE LOUIS Cie Louis Brouillard - MS : Joël Pommerat 8 au 28 jan. à 19h30. 25€ - 13€ ÉLECTRE de Jean-Pierre Siméon 12 au 16 jan. à 20h30. 25€ - 13€ THÉÂTRE ASTRÉE Campus de la Doua - 6, av. G. Berger Villeurbanne - 04 72 44 79 45 THE SPOON RIVER d'après Edgar Lee Masters MS : Tom Isbell 15 jan. à 19h19. Gratuit PERPLEXE(?) Cie À Titre Réciproque - MS : Angèle Peyrade 20 jan. à 19h19. 12€ - 6€ T.I.N.A. UNE BRÈVE HISTOIRE DE LA CRISE Cie Cassandre - MS : Sébastien Valignat 25 jan. à 19h19. 12€ - 6€ LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 3014 LE SORELLE MACALUSO MS : Emma Dante 6 jan. à 20h30. 21€ - 11€ REALITY Cpt : Daria Deflorian & Antonio Tagliarini 14 jan. à 20h30. 17€ - 9€ CE NE ANDIAMO PER NON DARVI ALTRE PREOCCUPAZIONI Cpt : Daria Deflorian & Antonio Tagliarini 15 jan. à 20h30. 17€ - 9€

LE NUIT LES ARBRES DANSENT La Fabrique des petites utopies MS : Bruno Thircuir 12 jan. à 10h et 19h30, 13 jan. à 10h et 15h. 14€ - 5€ CENTRE CULTUREL CHARLIE CHAPLIN Place de la Nation - Vaulx-en-Velin 04 72 04 81 18/19 PREMIER RÊVE KAFKA Philippe Vincent et Pierre Grange 15 jan. à 20h30, 16 jan. à 19h. 14€ - 6€ MJC JEAN COCTEAU 23, rue du 8 mai 1945 - St Priest - 04 78 20 07 89 UN DIMANCHE QUI RAPPORTE de Paule Merle + LA COURSE À L’HÉRITAGE de Yvon Taburet Cie Théâtre l’Entracte 22, 23, 29 et 30 jan. à 20h30, 24 et 31 jan. à 15h. 12€ - 5€ LE KARAVAN THÉÂTRE 60, rue de la République - Chassieu 04 37 42 14 40 LE MEC DE LA TOMBE D'À CÔTÉ d'après Katarina Mazetti MS : Panchika Velez 22 jan. à 20h. 20€ - 15€ THÉÂTRE THÉO ARGENCE Place Ferdinand Buisson - St-Priest 04 78 20 02 50 MAISON MÈRE / L'Équipe Rozet MS : Bernard Rozet 22 jan. à 20h30. 20€ - 8€ MON TRAÎTRE d'après Sorj Chalandon Cie Bloc Opératoire MS : Emmanuel Meirieu 29 jan. à 20h30. 20€ - 8€

/ Janvier 2016 / N°221 / 21


agenda LE POLARIS Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 L'OURS d'après Anton Tchekhov Cie le Bruit des Couverts - MS : Julien Geskoff 15 jan. à 20h30. 15€ - 9€ THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX 8, bd Laurent Gérin - Vénissieux - 04 72 90 86 68 30/40 LIVINGSTONE de Sergi López & Jorge Picó 22 jan. à 20h30. 18€ - 6€ THÉÂTRE JEAN MARAIS 53, rue Carnot - St-Fons - 04 78 67 68 29 MACBETH (THE NOTES) d'après Shakespeare MS : Dan Jemmet 8 jan. à 20h30. 13€ - 6€ THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7, rue Orsel - Oullins - 04 72 39 74 91 LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD MS : Laurent Laffargue 21 au 24 jan. à 20h, di. à 15h. 24€ - 5€ THÉÂTRE DE L’ATRIUM 35, av. du 8 Mai - Tassin - 04 78 34 70 07 QUATREVINGT-TREIZE d'après Victor Hugo MS : Soizic de la Chapelle 19 jan. à 20h. 18€ - 8€ ROMÉO ET JULIETTE d'après Shakespeare Compania deII'Improvviso - MS : Luca Franceschi 24 jan. à 17h. 18€ - 8€ LA MOUCHE 8, rue des École - St-Genis-Laval - 04 78 86 82 28 MERLIN PARTIE I Groupe Fantômas - MS : Guillaume Bailliart 29 jan. à 19h30. 23€ - 10€ LE SÉMAPHORE, THÉÂTRE D’IRIGNY Centre Culturel Champvillard - Rue de Boutan Irigny - 04 72 30 47 90 MAISON MÈRE / L’Équipe Rozet MS : Bernard Rozet 28 et 29 jan. à 20h30. 25€ - 10€ THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place de la Sous-Préfecture - Villefranche 04 74 68 02 89 MERLIN PARTIE I Groupe Fantômas - MS : Guillaume Bailliart 14 et 15 jan. à 20h. 24,5€ - 15€ MÂCON SCÈNE NATIONALE 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 Triptyque « Des Années 70 à nos jours » Collectif In Vitro & Julie Deliquet LA NOCE de Brecht DERNIERS REMORDS AVANT L'OUBLI de Lagarce NOUS SOMMES SEULS MAINTENANT 22 jan. 19h30. 24€ - 6€ ESPACE DES ARTS 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Chalon/Saône 03 85 42 52 12 REVENEZ DEMAIN d'après Blandine Costaz MS : Laurent Fréchuret 12 au 15 jan. à 20h. 23€ - 9€ THÉÂTRE JEAN VILAR HORS LES MURS Salle Polyvalente - Av. du Professeur Tixier Bourgoin-Jallieu - 04 74 28 05 73 30/40 LIVINGSTONE de Sergi López & Jorge Picó 21 jan. à 20h30. 18€ - 6€ TIMIDE Cie Le Bel Après-Minuit MS : Bénédicte Guichardon 27 jan. à 15h, 30 jan. à 10h et 15h. 10€ - 6€ THÉÂTRE DU VELLEIN Av. du Driève - Villefontaine - 04 74 80 71 85 SOUS L'ARMURE de Catherine Anne Cie Les Passeurs - MS : Lucile Jourdan 20 jan. à 18h30. 10€ - 7€ LUCRÈCE BORGIA d'après Victor Hugo MS : David Bobée 28 et 29 jan. à 20h30. 26€ - 18€ THÉÂTRE DE VIENNE 4, rue Chantelouve - Vienne - 04 74 85 00 05 ÉCRIS-MOI UN MOUTON de Sébastien Joanniez Cie Arnica - MS : Émilie Flacher 8 jan. à 19h30. 9€ - 5€ FAIR PLAY Patrice Thibaud & Philippe Leygnac MS : Jean-Marc Bihour & Jean-Michel Guérin 14 et 15 jan. à 20h30. 20€ - 9€ HORS JEU d’Enzo Cormann La Fédération Cie Philippe Delaigue 22 jan. à 20h30. 20€ - 9€ LA COMÉDIE DE VALENCE Place Charles Huguenel - Valence - 04 75 78 41 70 FIN DE L'HISTOIRE d'après Witold Gombrowick Texte, MS : Christophe Honoré 6 et 7 jan. à 20h. 24€ - 7€ LE PAS DE BRÊME Cie Théâtre Déplié - MS : Adrien Béal Comédie itinérante (07, 26), du 13 jan. au 12 fév. à 20h. 13€ - 7€ LE CANARD SAUVAGE de Henrik Ibsen MS : Stéphane Brauschweig 20 et 21 jan. à 20h. 24€ - 7€

LA FABRIQUE / LA COMÉDIE 78, av. Maurice-Faure - Valence - 04 75 78 41 70 TU HONORERAS TON PÈRE ET TA MÈRE / TU NE TUERAS PAS Samira Sedira / Julie Binot 18 jan. au 4 fév. à 20h. 24€ - 7€ THÉÂTRE DE LA VILLE / LA COMÉDIE Place de l'Hotel de Ville - Valence - 04 75 78 41 70 MALENTENDUS, UN HÉRITAGE de Bertrand Leclair Cie des Lumas - MS : Éric Massé 26 jan. au 4 fév. à 20h. 24€ - 7€ N.E.C. 9, rue Claudius Cottier - St-Priest-en-Jarez 04 77 74 45 35 DANS LA PEAU DE CYRANO Texte, MS : Nicolas Devort 8 jan. à 20h. 22€ - 7€ PLEIN PHARE de Jacques Chambon MS : Loïc Varraut 15 jan. à 20h. 22€ - 7€ LA TRAGÉDIE DU DOSSARD 512 Texte, MS : Yohann Métay 19 jan. à 20h. 22€ - 7€ TATROD'LACHANCE de Amar Mostefaoui MS : Richard Taxy 29 jan. à 20h. 22€ - 7€

LECTURES RENCONTRES CONFÉRENCES ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1, place des Archives - Lyon 2e - 04 78 92 32 50 LA CENSURE DE L'IMPRIMÉ EN FRANCE DU XIXe AU XXIe 11 jan. à 18h15. Gratuit FNAC BELLECOUR 85, rue de la République - Lyon 2e - 04 72 40 49 49 PATRICK SOBRAL 9 jan. à 10h. Gratuit LE PÉRISCOPE 13, rue Delandine - Lyon 2e - 04 78 38 89 29 VINCENT COTRO : LA FORME COURTE DANS LE JAZZ 29 jan. à 20h. Gratuit THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre - Lyon 4e - 04 72 07 49 49 LE DANGER DE PRENDRE LA PAROLE : PEUT-ON ENCORE ÊTRE DISSIDENT ? Alaa El Aswany, Alexandre Bikbov, Marie Holzman 25 jan. à 20h. 5€ à gratuit SOUS LE CAILLOU 23, rue d’Austerlitz - Lyon 4e - 04 27 44 34 38 PARCE QUE C’EST COMME ÇA LA VIE Mireille Ronzon et Ramon Yuste 27 jan. à 20h. 13€ - 7€ LE VOYAGE DE KENJI Dominic Toutain et Pat Decerf 28 jan. à 20h.13€ - 7€ SIX CYGNES Anne Kovalevsky et Laurence Berthelon 29 jan. à 20h. 13€ - 7€. COMPTE SUR MOI ! Patrice Kalla 30 jan. à 20h. 13€ - 7€ MUSÉES GADAGNE 1, place du Petit Collège - Lyon 5e - 04 78 42 03 61 GASTON CONY ET LE GUIGNOL DE LA GUERRE 9 jan. à 14h30. 3€ NTH8 / NOUVEAU THÉÂTRE DU 8E 22, rue Commandant Pégout - Lyon 8e 04 78 78 33 30 POÉSIE UNDERGROUND, Guy Naigeon 8 jan. à 19h CNSMD 3, quai Chauveau - Lyon 9e - 04 72 19 29 61 JOURNÉE D'ÉTUDE AUTOUR DES SONATES POUR PIANO DE BEETHOVEN 14 jan. 10h/17h PERCEPTION DES SONS MUSICAUX... ET NON MUSICAUX 22 jan. à 15h. Gratuit

22 / Janvier 2016 / N°221 /

THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION LE TNG 23, rue de Bourgogne - Lyon 9e - 04 72 53 15 15 TRAVAILLER AVEC LE JEUNE PUBLIC. COMMENT FAIRE ÉVOLUER SES PRATIQUES PROFESSIONNELLES ? 22 jan. 9h30/17h. Sur inscription, 04 26 50 55 55 CENTRE CULTUREL CHARLIE CHAPLIN Place de la Nation - Vaulx-en-Velin 04 72 04 81 18/19 Le langage cinématographique pour raconter des histoires autrement 15 jan. à19h MÉDIATHÈQUE JEAN PRÉVOST 2, place Cumbernauld - Bron - Sur réservation GRAND ENTRETIEN AVEC DELPHINE DE VIGAN + Présentation de la Fête du Livre de Bron 2016 28 jan. à 18h

CINÉMA CINÉ-CONCERT AUDITORIUM DE LYON 149, Rue Garibaldi - Lyon 3e - 04 78 95 95 95 HAROLD LLOYD / THE FRESHMAN VIVE LE SPORT ! de Fred Newmeyer et Sam Taylor (EU, 1925) ONL, dir. Ernst van Tiel - Mus : Carl Davis 7 jan. à 20h. 16€ INSTITUT LUMIÈRE Rue du premier-Film - Lyon 8e 3E FESTIVAL SPORT, LITTÉRATURE ET CINÉMA Projections, rencontres, expositions, salon du livre de sport. 21 au 24 jan. 8,5€ à 6,5€ SOIRÉE HOMMAGE À RAYMOND POULIDOR POUR UN MAILLOT JAUNE de Claude Lelouch (1965) + POULIDOR PREMIER de Patrick Jeudy (2015) 21 jan. dès 19h INVITATION À GIACOMO AGOSTINI CONTINENTAL CIRCUS de Jérôme Laperrousaz (1972) 22 jan. à 19h30 FREE TO RUN de Pierre Morath (2015) 23 jan à 10h30 GENTLEMAN JIM de Raoul Walsh (1942) 23 jan à 19h NUIT ROCKY - 23 jan à 21h30 LA LÉGENDE DU GRAND JUDO d’Akira Kurosawa (1942) En présence de Thierry Rey 24 jan à 10h30 LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 3012 L'ATTENTE de Piera Messina (2015) 6 jan. à 18h, 8 jan. à 20h30, 10 jan. à 14h et 12 jan. à 18h. 6€ - 4,9€ ROCCO ET SES FRÈRES de Luchino Visconti (1960) 10 jan. à 18h. 6€ - 4,9€ PALERME d'Emma Dante (2014) 16 jan. à 18h. 6€ - 4,9€

VIVA LA LIBERTÀ de Roberto Ando (2014) 16 jan. à 21h. 6€ - 4,9€ L'ÉCLIPSE de Michelangelo Antonioni (1962) 17 jan. à 18h30. 6€ - 4,9€ CINÉMA LES AMPHIS 12, rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 09 52 90 42 70 "UN POING C'EST COURT" 16e Festival du film francophone de Vaulx-en-Velin SALIM KECHIOUCHE - FARID BENTOUMI DANIELLE SABA - CAROLINE FERRARD OMAYA SALMAN etc. Panorama des cultures francophones à travers le cinéma dans sa version courte. 4 programmes en compétition et 1 jury professionnel (15 au 17 jan.), 4 soirées thématiques, 1 soirée carte blanche (Salim Kechiouche), focus productions vaudaises… 15 au 23 jan. à 20h. 12€ à 3€, pass/35€ - 30€ SOIRÉE FRANCOPHONIE - 18 jan. à 20h SOIRÉE « REGARDS ANIMÉS » - 19 jan. à 20h SOIRÉE « LE COURT, DE NUIT » - 22 jan. à 20h MAISON DU PEUPLE 4, place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 90 VOYAGES EN TERRE(S) D'ARMÉNIE Annie et Pierre Régior 25 jan. à 14h. 3€

DANSE LES SUBSISTANCES 8 bis, quai St-Vincent - Lyon 1er - 04 78 39 10 02 LE MOI DE LA DANSE 4 spectacles et 4 « Grands Témoins », workshops et masterclass 14 jan. au 7 fév. 14€ - 10€ DATA - Chor : Manuel Roque 14 au 16 jan. à 20h LONGING - Chor : Alexandre Roccoli 21 au 23 jan. à 20h, ve. à 21h HU(R)MANO - Chor : Marco da Silva Ferreira 28 au 30 jan. à 20h DUB LOVE Chor : Cecilia Bengolea & François Chaignaud 5 et 6 fév. ve à 21h, sa à 20h + Entretien « Grands Témoins ». 6€ à gratuit NICOLAS LE RICHE & CLAIREMARIE OSTA 22 jan. à 19h MAGUY MARIN - 30 jan. à 18h MATHILDE MONNIER - 5 fév. à 19h LA RIBOT - 6 fév. à 18h + COURS DE DANSE-MINUTE 21 et 24 jan. 14h/19h. Gratuit MAISON DE LA DANSE 8, ave. Jean Mermoz - Lyon 8e - 04 72 78 18 00 ASA NISI MASA Chor : José Montalvo 6 jan. à 15h, 9 jan. à 15h et 19h30. 21€ - 11€

GISELLE - Yacobson Ballet Chor : Marius Petipa, Jean Coralli, Jules Perrot 23 au 31 jan. à 20h30, 27 à 19h30, 24 à 17h et 31 jan. à 15h. 42€ - 9€ TOÏ TOÏ LE ZINC 17, rue Marcel Dutartre - Villeurbanne CIE DOS GUITARRAS Ramiros Molina & Alejandro Càceres 20 jan. à 20h30. Prix libre CARTE BLANCHE À AFROMUNDO Vincent Harisdo & Bachir Sanogo 30 jan. à 20h30. 6€ CCNR [CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE RILLIEUX-LA-PAPE] 30 ter, av.du Général Leclerc - Rillieux 04 72 01 12 30 APNÉE (CORPS VOCAL) Yuval Pick 21 et 22 jan. à 20h30. 15€ - 8€ LE TOBOGGAN 14, av. Jean Macé - Décines - 04 72 93 3014 TENDRE ACHILLE Cie 47.49 - Chor : François Veyrunes 19 jan. à 20h30. 17€ - 9€ LIGHT BIRDS Cie Le Guetteur - Chor : Luc Petton 28 et 29 jan. à 20h30. 29€ - 17€ AMPHITHÉÂTRE CULTUREL UNIVERSITÉ LYON 2 Campus Porte des Alpes - Ave. de l’Europe - Bron 04 78 28 34 34 JEUNE BALLET (CNSMDL) Jean-Claude Ciappara / Gaëlle Communal Van Sleen Chor : Chaignaud/Bengolea, Hervé Robbe, Michèle Noiret, Thierry Malandain 25 jan. à 20h, 26 jan. à 18h. Gratuit sur réser. ESPACE ALBERT CAMUS 1, rue Maryse Bastié - Bron - 04 72 14 63 40 L'HOMME D'HABITUDE Cie Vilcanota & Les Blérots de R.A.V.E.L Chor & MS : Bruno Pradet 12 jan. à 20h30. 18€ - 10€ PÔLE PIK 2, rue Paul Pic - Bron - 04 78 21 48 74 L'EXPÉRIENCE BATTLE Cie Un Autre Angle de Rue / Amaury Réot 7 jan. à 19h. Gratuit THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX 8, bd Laurent Gérin - Vénissieux - 04 72 90 86 68 FLEISCH Cie La Seconde Tigre - Chor : Pauline Laidet 15 jan. à 20h. 18€ - 6€ MAISON DU PEUPLE 4, place Jean Jaurès - Pierre-Bénite 04 78 86 62 90 N, L'ÉTOILE DANSANTE Cie de Fakto - Chor : Aurélien Kairo 29 jan. à 19h30. 15€ - 13€ THÉÂTRE DE BOURG-EN-BRESSE 11, pl. Grenette - Bourg-en-Bresse - 04 74 50 40 00 APNÉE (CORPS VOCAL) Yuval Pick 29 jan. à 20h30. 22€ - 10€ MÂCON SCÈNE NATIONALE 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 TOMBOUCTOU DÉJÀ-VU Emmanuelle Vo-Dinh 26 jan. 20h30. 24€ - 6€ ESPACE DES ARTS 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Chalon/Saône 03 85 42 52 12 LE CANTIQUE DES CANTIQUES Chor : Abou Lagraa - MS : Mikaël Serre 26 et 27 jan. à 20h. 23€ - 9€ L'ARC, SCÈNE NATIONALE LE CREUSOT Esplanade François Mitterrand - Le Creusot 03 85 55 13 11 ROUGE Cie S'Poart - Chor : Mickaël Le Mer 8 jan. à 20h30. 23€ - 9€ LA COMÉDIE DE VALENCE Place Charles Huguenel - Valence - 04 75 78 41 70 UN BALLO Chor : Jiří Kylián + WAD RAS Chor : Montse Sànchez & Ramón Baeza + MINUS 16 Chor : Ohad Naharin Cie IT Dansa / Catherine Allard 12 et 13 jan. à 20h. 24€ - 7€ TRAIN-THÉÂTRE 1, rue Aragon - Portes-lès-Valence - 04 75 57 14 55 L'HOMME D'HABITUDE Cie Vilcanota & Les Blérots de R.A.V.E.L. Chor & MS : Bruno Pradet 28 jan. à 20h30. 17,5€ - 14€ SALLE JEANNE D'ARC 16, rue Jean Claude Tissot - St-Étienne 06 95 38 50 18 FLAMENCO DE SEVILLA Rafael de Carmen & Joaquina Deleria 30 jan. à 21h. 20€


agenda EXPOSITIONS BF15 11, quai de la Pêcherie - Lyon 1er - 04 78 28 66 63 ANTOINE BELLINI / LOU MASDURAUD From you through them to situation from. From them through situation to you 29 jan. au 26 mars, me. au sa. 14h/19h MAPRA 9, rue Paul Chenavard - Lyon 1er - 04 78 29 53 13 FANNY VANDECANDELAERE / SOPHIE LE HIRE 14 au 30 jan. ma. au sa. 14h30/18h30, me. au ve. 10h/12h30 et 14h30/18h30 MUSÉE DES BEAUX-ARTS 20, place des Terreaux - Lyon 1er - 04 72 10 17 40 LYON RENAISSANCE ARTS ET HUMANISME Jusqu'au 25 janv. 2016. 10€ à gratuit UN REGARD SUR LA SCÈNE ARTISTIQUE LYONNAISE AU 20E SIÈCLE Jusqu'au 10 juil., me. au lu. 10h/18h. 8€ à gratuit LES COULEURS DE LA KORÉ Jusqu'au 29 fév. 2016, me. au lu. 10h/18h CAUE RHÔNE MÉTROPOLE 6 bis, quai St Vincent - Lyon 1er - 04 72 07 44 55 XE PRIX EUROPÉEN D'ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014 PAYSAGE - ARCHITECTURE - LANDSCAPE Jusqu'au 23 jan., lu. au ve. 8h30/12h30 13h30/17h, sa. 14h/18h SPACEJUNK ART CENTERS 16, rue des Capucins - Lyon 1er - 04 78 72 64 02 LOWBROW EN FRANCE. Expo collective (Jérôme Barbosa, Berhart, Ciou, Malojo, Odö, Veks) Jusqu'au 23 janv. ma. au sa. 14h/19h GALERIE FRANCOISE BESSON 10, rue de Crimée - Lyon 1er - 06 07 37 45 32 GUILLAUME ROBERT - Vérifier l'Arcadie Jusqu'au 30 jan. me. au sa. 14h30/19h. LE BLEU DU CIEL 12, rue des Fantasques - Lyon 1er - 04 72 07 84 31 BERTRAND STOFLETH - Rhodanie Jusqu'au 16 jan., me. au sa. 14h30/19h30 GALERIE REGARD SUD 1/3, rue des Pierres Plantées - Lyon 1er 04 78 27 44 67 GRÉGOIRE ELOY - Ressac 12 jan. au 27 fév., ma. au sa. 14h/19h MUSÉE DES CONFLUENCES 86, quai Perrache - Lyon 2e - 04 28 38 11 90 PARCOURS PERMANENT. Origines, les récits du monde / Espèces, la maille du vivant / Sociétés, le Théâtre des Hommes / Éternités, Visions de l'au-delà Ma. au ve. 11h/19h, je. 22h, sa. di. 10h/19h. 9€ à gratuit

DANS LA CHAMBRE DES MERVEILLES Jusqu'au 10 av., ma. au ve. 11h/19h, je. 11h/22h, sa. di. 10h/19h. 9€ à gratuit L'ART ET LA MACHINE Jusqu'au 24 jan., ma. au ve. 11h/19h, je. 11h/22h, sa. di. 10h/19h. 9€ à gratuit SIGNES DE RICHESSE. INÉGALITÉS AU NÉOLITHIQUE Jusqu'au 17 av., ma. au ve. 11h/19h, je. 11h/22h, sa. di. 10h/19h. 9€ à gratuit MUSÉE DE L’IMPRIMERIE ET DE LA COMMUNICATION GRAPHIQUE 13, rue de la Poulaillerie - Lyon 2e - 04 78 37 65 98 SCOOP : UNE HISTOIRE GRAPHIQUE DE LA PRESSE Jusqu’au 31 jan., me. au di. 10h30/18h. 3,8€ - 2€ ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1, place des Archives - Lyon 2e - 04 78 92 32 50 UN AMÉRICAIN SUR LES TRACES DES CANUTS Jusqu'au 30 jan. lu. 11h/17h, ma. au ve. 8h30/18h, sa. 13h/18h. Gratuit BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU 30, bd Vivier-Merle - Lyon 3e - 04 78 62 18 00 SHADI GHADIRIAN - Rétrospective Jusqu'au 20 jan. ma. au ve. 10h/19h, sa. 10h/18h CRÉER C'EST RÉSISTER Jusqu'au 9 jan. ma. au ve. 10h/19h, sa. 10h/18h CONTRE LES MURS : 150 AFFICHES d’AUTEURS Jusqu'au 6 fév., ma. au ve. 10h/19h, sa. 10h/18h MUSÉES GADAGNE 1, place du Petit Collège - Lyon 5e - 04 78 42 03 61 MUSÉE D’HISTOIRE DE LYON & MUSÉE DES MARIONNETTES DU MONDE COLLECTIONS PERMANENTES Me. au di. 11h/18h30. 8€ à gratuit -26ans + Visites Spéciales à 15h (+3€) LA SOIE À LYON - 17 jan. LES CLÉS DE LYON - 24 jan. VOYAGE EN MARIONNETTE - 10 jan. INCONTRÔLABLE ! - 31 jan. LA RENAISSANCE A LYON. La vie artistique entre Saône et Rhône au 16e siècle Jusqu'au 25 jan, me. au di. 11h/18h30. 9€ à gratuit -26ans GUIGNOL 14-18. MOBILISER, DIVERTIR, SURVIVRE Jusqu'au 28 fév., me. au di. 11h/18h30. 7€ à gratuit -26 ans MUSÉES GALLO-ROMAINS LYON-FOURVIÈRE 17, rue Cléberg - Lyon 5e - 04 72 38 49 30 COLLECTIONS PERMANENTES Plus de cinq siècles de découvertes Ma. au di. 10h/18h. 4€ à gratuit je. BERNARD ZEHRFUSS. ARCHITECTE DE LA SPIRALE DU TEMPS Jusqu'au 14 fév., ma. au di. 10h/18h

LES GALERIES DE LA TOUR 16, rue du Boeuf - Lyon 5e - 06 87 95 17 98 ORIGIN. 14 Artistes évoquent la matière [Pierre Souchaud / André Le Mauff / Mélanie Nitting / Pierre Riba / Jean-Marc Paubel / etc.] 29 jan. au 29 fév., ma. au ve. 14h/ 19h, sa. di. 11h/19h. CENTRE D’HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION 14, av. Berthelot - Lyon 7e - 04 78 72 23 11 COLLECTIONS PERMANENTES. L’HISTOIRE DE LA 2E GUERRE MONDIALE À LYON. Vie quotidienne / Politiques antisémites / Résistance / Répression Me. au di. 10h/18h. 6€ à gratuit -18 ans INSPECTION ACADÉMIQUE 21, rue Jaboulay - Lyon 7e LES ENSEIGNANTS EXPOSENT. 27 Peintres et Sculpteurs 18 au 22 jan. 13h/16h30. GALERIE ROGER TATOR 36, rue d’Anvers - Lyon 7e - 04 78 58 83 12 ATELIER BL119 [GRÉGORY BLAIN & HERVÉ DIXNEUF] - Office Jusqu’au 22 jan., lu. au ve. 14h/19h C.C.V.A. VILLEURBANNE 234, crs Emile Zola - Villeurbanne - 04 78 68 19 86 LES ENSEIGNANTS EXPOSENT. 27 Peintres et Sculpteurs 13 au 24 jan., ma. au di. 14h/18 h URDLA CENTRE INTERNATIONAL ESTAMPE & LIVRE 207, rue Francis-de-Pressensé - Villeurbanne 04 72 65 33 34 BENJAMIN HOCHART / MAX SCHOENDORFF Happy few 14 jan. au 20 fév., ma. au ve. 10h/18h, sa.14h/18h INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 11, rue Docteur Dolard - Villeurbanne 04 78 03 47 00 COLLECTION'15 - SAADANE AFIF / ULLA VON BRANDENBURG / JASON DODGE / ALEXANDER GUTKE / UNTEL DEMAIN DANS LA BATAILLE PENSE À MOI [OTIUM#2] Jusqu'au 14 fév., me. au di. 13h/19h. 6€ à gratuit ENSSIB (ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES SCIENCES DE L'INFORMATION ET DES BIBLIOTHÈQUES) 17-21, Bd. du 11 Novembre 1918 - Villeurbanne 04 72 44 43 43 NOËL PODEVIGNE - Noël’s Stuff Jusqu’au 15 jan., lu. au ve. 8h/20h, sa. 9h/12h

LA SPIRALE / LE TOBOGGAN 14, av Jean Macé - Décines-Charpieu 04 72 93 30 14 ROMINA DE NOVELLIS Sacra Famiglia 7 jan. au 14 fév., ma. au ve. 13h/21h, sa. di. 14h/21h + sa. 10h/13h PLANÉTARIUM DE VAULX-EN-VELIN Place de la Nation - Vaulx-en-Velin 04 78 79 50 13 HISTOIRE D’UNIVERS, DU BIG BAND AU GRAIN DE SABLE. Expo permanente Me. 13h30/17h, sa. di.. 10h30/18h. 9€ à gratuit COMÈTES, À LA POURSUITE DE ROSETTA 9 jan. au 31 juil., me. 13h30/17h, sa. di. 10h30/18h. 9€ à gratuit ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE LAMBERT 12 rue Eugène-Peloux - Vénissieux - 04 72 21 44 44 DONATION PASCALE TRIOL Jusqu'au 30 jan., me. au sa. 14h/18h LA FERME DU VINATIER CH Le Vinatier - 95, bd Pinel - Bron - 04 37 91 51 11 SENS DESSUS DESSOUS. Le vêtement à l’hôpital psychiatrique, usages et représentations Jusqu'au 3 juil., me. au ve. 14h/17h, sa. di. 14h/18h. 3€

30 JANVIER 2016

Saint-Étienne à 21h ANTONIO FERNANDEZ / JESUS CORTES - chant MANUEL GOMEZ - Guitare / JUAN LUIS FERNANDEZ - percussion Salle Jeanne d’Arc 16 rue Claude Tissot 42000 Saint-Étienne

Réserv. : 06 95 38 50 18 Prix : 20 euros

H2M ESPACE D'ART CONTEMPORAIN 5 rue Teynière - Bourg-en-Bresse 04 74 42 46 00 ROBERT COMBA S ET ALEXIS HARDING Beauté de la couleur/Magie du dessin Jusqu’au 31 jan., me. au di. 13h/18h. Gratuit MONASTÈRE ROYAL DU BROU Église & musée - 63, bd du Brou Bourg-en-Bresse - 04 74 22 83 83

+ Visite singulière par Nadine Lahoz-Quilez 21 jan. à 19h LE CAP (CENTRE D’ARTS PLASTIQUES) Espace Léon Blum - Rue de la Rochette St-Fons - 04 72 09 20 27 LISA ABDUL Jusqu’au 30 jan., ma. au sa. 14h/18h MÉDIATHÈQUE D'ÉCULLY 1, ave. Aynard - Écully - 04 72 18 10 02 SVETLANA AREFIEV. Portraits de l’âme 5 jan. au 10 fév., ma. ve. 14h/19h, me. 10h/18h, je. sa. 9h/13h LE RÉSERVOIR 8, rue du 11 novembre - Pierre-Bénite 04 78 86 62 21 KL LOTH. Se perdre 7 au 17 jan., ma. au sa. 14h30/18h30, me. 10h30/18h30 MUSÉE PAUL-DINI 2, place Faubert - Villefranche-sur-Saône 04 74 68 33 70

À L’OMBRE D’ÉROS. L’AMOUR, LA MORT, LA VIE 48 artistes contemporains exposés Jusqu’au 6 jan, tlj 9h/18h. 7,5€ à gratuit CITÉ DU DESIGN 3, rue Javelin Pagnon - St-Étienne 04 77 49 74 70 MIRAGES. 3 matériaux, 11 designers Jusqu’au 27 mars, ma. au di. 11h/18h. 6,2€ - 4€ CULTURE INTERFACE, NUMÉRIQUE ET SCIENCE-FICTION Jusqu'au 19 juil., ma. au di. 11h/18h. 6,2€ - 4€ MAMC SAINT-ÉTIENNE MÉTROPOLE Rue Fernand Léger (La Terrasse) St-Priest-en-Jarez - 04 77 79 52 52 BAE BIEN-U - Dans le paysage NINA KOVACHEVA - The Marriage of Heaven and Hell Jusqu'au 31 jan., me. à lu. 10h/18h. 7€ - 4,5€ PIERRE SEINTURIER. I want to believe Jusqu'au 27 fév., me. à lu. 10h/18h. 7€ - 4,5€

POSTIMPRESSIONNISME ET RHÔNE-ALPES (1886-1914). La couleur dans la lumière. Jusqu’au 7 fév., je. ve. 10h/12h30 - 13h30/18h, me. sa. di. 14h30/18h. 5€ - 3€

LIEUX DE CONCERTS 6e Continent - 51, rue St-Michel - Lyon 7e - 04 37 28 98 71 Abattoirs - Route de L’Isle d’Abeau - Bourgoin - 04 74 19 14 20 Agend’Arts - 4, rue Belfort Lyon 4e - 09 51 62 58 77 Allégro - Place de la République - Miribel - 04 78 55 80 20 Aqueduc - chemin de la Liasse - Dardilly - 04 78 35 98 03 Auditorium - 149, rue Garibaldi - Lyon 3e - 04 78 95 95 95 À Thou Bout d'Chant - 2, rue de Thou - Lyon 1er - 07 56 92 92 89 Amphithéâtre Astrée - 6,av. Gaston Berger - Villeurbanne - 04 72 43 19 11 Bar L’Absynthe - 22, rue de Flesselles - Lyon 1er - 06 76 72 14 26 Bastringue - 14, rue Laurencin - Lyon 2e Bistro Fait Sa Brocante - 3, rue Dumenge - Lyon 4e - 04 72 07 93 47 Boulangerie du Prado - 69, rue Sébastien Gryphe - Lyon 7e - 06 21 21 41 33 Bourse du Travail - Place Guichard - Lyon 3e CCO - 39, rue Courteline - Villeurbanne - 04 78 93 41 44 Casa Musicale - 1, ch. de Fontenay - Lyon St-Rambert - Vergoin - 06 14 02 81 40 Cave à Musique - 119, rue Boullay - Mâcon - 03 85 21 96 69 Caveau du Chien à 3 Pattes - Croix-Rouge - Belleville - 04 74 66 14 61 Centre Charlie Chaplin - Place de la Nation - Vaulx-en-Velin - 04 72 04 81 18 Centre Culturel d’Écully - 21, avenue Edouard Aynard - Écully - 04 78 33 64 33 Chapelle de la Trinité - 31, rue de la Bourse - Lyon 1er - 04 78 38 09 09 Citron - 20, rue St-Georges - Lyon 5e - 04 78 37 63 97 Clef de Voûte - 1, place Chardonnet - Lyon 1er - 04 78 28 51 95 Crescent Jazz Club - Place St-Pierre - Mâcon - 03.85.39.08.45 De l’Autre Côté du Pont - 25, cours Gambetta - Lyon 7e - 04 78 95 14 93 Double Mixte - 19, Avenue Gaston Berger - Villeurbanne - 04.72.44.60.17 DV1 - 6, rue Violi - Lyon 1er - 06 61 64 43 69 Épicerie Moderne - Place. R. Lescot - Feyzin - 04 72 89 98 70 Espace Baudelaire - 83, av. de l’Europe - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50 Espace Jean Carmet - Bld du Pilat - Mornant - 04 78 44 03 12 Espace des Arts - 5 bis, av. Nicéphore Niepce - Châlon-sur-Saône - 03 85 42 52 12 Espace St-Germain - 30, av. Général Leclerc - Vienne Espace Tonkin - 1, av. Salvador Allende - Villeurbanne - 04 78 93 11 38 Fnac Bellecour - 85, rue de la République - Lyon 2e - 04 72 40 49 49 Fnac Part-Dieu - 17, rue du Docteur Bouchut - Lyon 3e - 04 78 71 87 00 Hall C - Plaine Achille - St-Étienne - 04 77 48 76 16 Halle Tony Garnier - 20, place Antonin Perrin - Lyon 7e - 04 72 76 85 85 Hot Club - 26, rue Lanterne - Lyon 1er - 04 78 39 54 74

Îlo Café d’Expression - RN 89 - Rte de Lyon - St-Genis l’Argentière - 04 74 72 26 12 Jack Jack / Mjc Aragon - Place Gaillard Romanet - Bron - 04 78 26 87 25 Jazz Club Lyon St-Georges - 4, Rue St-Georges - Lyon 5e 04 78 03 88 71 Johnny’s Kitchen - 48, rue St-Georges - Lyon 5e - 04 78 37 94 13 Karavan Théâtre - 60, rue de la République - Chassieu - 04 78 90 88 21 Kraspek Myzik - 20, montée St-Sébastien - Lyon 1er - 04 69 60 49 29 Kotopo - 14, rue René Leynaud - Lyon 1er - 04 72 07 75 49 L’Apéro Rock - 31, rue Ste-Geneviève - Lyon 6e - 06 63 95 09 94 L’Atribut - 122, rue Marietton - Lyon 9e - 04 72 29 10 66 La Mouche - 8, rue des Écoles - St-Genis-Laval - 04 78 86 82 28 LaPéniche - 52, quai St-Cosme - Chalon/Saône - 03 85 94 05 78 Le 13 Espace d’Interventions - 13, rue Leynaud - Lyon 1er - 06 03 94 23 14 Le Fil - 20/22, bld Thiers - St-Étienne - 04 77 34 46 40 Le Galet, Espace culturel - rue du Collège - Reyrieux - 04 74 08 92 81 Le Rize - 23/25, rue Valentin-Haüy - Villeurbanne - 04 37 57 17 17 Le Sou - 19, rue Romain Rolland - La Talaudière - 04 77 53 03 37 Le Sucre - 50, quai Rambaud -Lyon 2e Les Trois Gaules - 10, rue Burdeau - Lyon 1er - 04 72 87 08 25 Les Valseuses - 1, rue Chappet - Lyon 1er L'Impromptu Kafé - 7 place Colbert - Lyon 1er - 06 61 18 67 24 / 06 17 52 45 75 Lyon’s Hall - 21, rue Joannes Carret - Lyon 9e - 06 61 43 45 35 Mâcon Scène Nationale - 1511, av. Ch. de Gaulle - Mâcon - 03 85 22 82 99 Marché Gare - 34, rue Casimir Périer - Lyon 2e - 04 78 38 49 69 Marquise - 20, quai Augagneur - Lyon 3e - 04 72 61 92 92 Médiathèque de Vaise - Place Valmy - Lyon 9e - 04 72 85 66 20 MJC Le Cadran - 15, chemin de Feyzin - Vénissieux - 04 72 50 00 69 MJC de Chazelles - rue Joanny-Désage - Chazelles/Lyon - 04 77 54 29 21 MJC Jean Cocteau - 23, rue du 8 Mai - St-Priest - 04 78 20 07 89 MJC Ô Totem - 11, av. G. Leclerc - Rillieux - 04 78 88 94 88 MJC de Ste-Foy-lès-Lyon - 112, av. Foch - Ste-Foy-lès-Lyon 04 78 59 66 71 MJC de Tassin - 16, av. de Lauterbourg - Tassin - 04 78 34 28 78 Moulin de Brainans - Poligny - 03 84 37 50 40 Nakamal - 36, av. Joannès Masset / Angle rue L. Loucheur - Lyon 9e - 04 78 47 20 16 Ninkasi / Kafé / Kao - 267, rue Marcel Mérieux - Lyon 7e- 04 72 76 89 00 Opéra National de Lyon - 1, place de la Comédie - Lyon 1er 04 72 00 45 45 Péniche Loupika - 47, Quai Rambaud - Lyon 2e - 04 72 41 75 24 Périscope - 13, rue Delandine - Lyon 2e - 04 78 42 63 59

Plateforme - Face au 4, quai Augagneur - Lyon 3e - 04 37 40 13 93 Polaris - Av. de Corbetta - Corbas - 04 72 51 45 55 Pub des Capucins - 5, place des Capucins Lyon 1er - 06 76 37 63 67 Radiant-Bellevue - 1 rue Jean Moulin - Caluire - 04 72 10 22 19 Salle 3000 - Cité Internationale - 50, quai Charles de Gaulle - Lyon 6e Salle Aristide Briand - Jardin des Plantes - Av. Antoine Pinay - St-Chamond - 04 77 31 04 41 Salle Genton - 21, rue Genton - Lyon 8e - 04 37 90 55 93 Salle des Iris - Montée des Roches - Francheville - 04 78 59 66 66 Salle Jean Carmet - Mornant - 04 78 44 05 17 Salle Jeanne d'Arc - 16, rue Jean-Claude Tissot - St-Étienne - 04 77 25 01 13 Salle Léo Ferré / MJC Vieux Lyon - 5, place St-Jean - Lyon 5e - 04 78 42 48 71 Salle Molière - 18-20, quai de Bondy - Lyon 5e Salle Rameau - 29, rue de la Martinière - Lyon 1er Salle des Rancy - 249, rue Vendôme - Lyon 3e - 04 78 60 64 01 Salle Varèse - CNSMD - 3, quai Chauveau - Lyon 9e - 04 72 19 26 59 Sémaphore - Théâtre d’Irigny- rue de Boutan - Irigny - 04 72 30 47 90 Sirius - Face 4, quai Augagneur - Lyon 3e - 04 78 71 78 71 Sonic - Face au 4, quai des Étroits - Lyon 5e - 04 78 38 27 40 Subsistances - 8, quai St-Vincent - Lyon 1er - 04 78 39 10 02 Tannerie - 123, place de la Vinaigrerie - Bourg-en-Bresse 04 74 21 04 55 Théâtre Antique Vienne - Rue Pipet - Vienne - 0892 702 007 Théâtre Astrée - Campus de la Doua - 6, av. G. Berger Villeurbanne - 04 72 44 79 45 Théâtre de L’Atrium - 35, avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune - 04 78 34 70 07 Théâtre des Pénitents - Place des Pénitents - Montbrison - 04 77 96 39 16 Théâtre de Vénissieux - 8, bld. Laurent-Gérin - Vénissieux - 04 72 90 86 68 Théâtre de Villefranche - Pl. de la Sous-Préfecture Villefranche - 04 74 68 02 89 Théâtre du Vellein - Av. du Driève - Villefontaine - 04 74 80 71 85 Théâtre Jean Marais - 53, rue Carnot - Saint-Fons 04 78 67 68 29 Théâtre Jean-Vilar - 12, rue de la République - Bourgoin-Jallieu - 04 74 28 05 73 Théâtre Théo Argence - Pl. Ferdinand Buisson - Saint-Priest - 04 78 20 02 50 Toï Toï le Zinc - 17/19, rue Marcel Dutartre - Villeurbanne - 04 37 48 90 15 Train Théâtre - 1, rue Aragon - Portes-lès-Valence - 04 75 57 14 55 Transbordeur - 3, bld Stalingrad - Villeurbanne - 04 72 43 09 99 Trokson - 110, montée de la Grande Côte - Lyon 1er - 04 78 28 52 43 Zenith - St-Étienne - Rue Scheurer Kestner - St-Étienne

/ Janvier 2016 / N°221 / 23



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.