NAGE, VÉLO ET COURSE À PIED
Juin 2016
10-21-42KM
TRIATHLON
L'année de transition de Charles Paquet
Choisir son entraîneur
10-21-42
KM
Sommaire ÉDITION JUIN 2016
PNI
Productions Nouvelle Image 10-21-42km est une marque déposée de PNI
Rédacteur en chef Steve Lynch Éditrice Mariane Lajoie Adresse web www.pnimultimedia.ca
Note de l’éditeur
P.05
P’tites vites
P.10
Pavlos Antoniades : la nouvelle recrue junior P.20 L'année de transition de Charles Paquet P.24 Qui suis-je? P.28
Courriel 102142km@pnimultimedia.ca Publicité 102142km@pnimultimedia.ca Textes Caroline St-Pierre Charles Couturier Amélie Roy-Fleming Bart Rolet Jérôme Bresson Antoine Jolicoeur Desroches Mariane Lajoie Dr.François Lalonde
Choisir son entraîneur
P.28
Comment voyager comme un PRO ?
P.33
Correction de textes Paul Perreault Photos Steve Lynch Anne-Marie Gareau Mariane Lajoie
Copyright 2016
photo:Mont-Tremblant/Steve Lynch
2
Sommaire
Tremblant à son meilleur!
La propriété rêvée à votre portée. Finding your dream home made easy.
Le syndrome des jambes qui calent P.39
Lac des Trois-Montagnes
Lac Dufour
MLS 28081076
MLS 13721296
Quoi apporter dans la transition ? P.46
La longue course…
P.50
Le Maître
Le Maître
MLS 19844356
MLS 26774884
Mont-Tremblant
Le Pinoteau
MLS 19035298
MLS 10614643
Refuge du Cerf
Vieux Village
MLS 12818837
MLS 10338864
Course à pied: partir au bon rythme sur l’IronMan et 70.3 P.56 LA CLÉ DU SYNDRÔME DOULOUREUX DU TROCHANTER CHEZ LE TRIATHLÈTE EST DANS T2 ! P.60 Favoriser la récupération avec la nutrition P.65
Sébastien Turgeon Courtier immobilier Real Estate Broker
C 819.425.0469
sebastienturgeon@royallepage.ca
Lac Supérieur MLS 20603014
3
sebastienturgeon.ca condotremblant.com
102142km.pnimultimedia.ca
4
🌐
Note de l’Êditrice  
Et voilà , on peut officiellement dire que l’ÊtÊ est à nos portes ! Le mois de juin, synonyme des lacs qui ont calÊ, au grand bonheur des triathlètes, de l’Êcole qui s’achève pour les enfants, et des compÊtitions qui dÊbutent ! La première Êtape de la Coupe du QuÊbec se dÊroulera dans quelques jours, à Joliette. Y serez-vous ? Fidèle au poste, l’Êquipe de 10-21-42 sera là pour vous filmer ! Pour la revue du mois de juin, Caroline St-Pierre vous aide à remplir votre sac de transition sans rien oublier, Bart Rolet veut que vous partiez au bon rythme, Charles Couturier nous parle le syndrôme des jambes qui calent, JÊrôme Bresson nous explique l’importance des longues sorties de course, alors qu’Antoine Jolicoeur Desroches nous dÊvoile ses secrets pour voyager comme un pro. De son côtÊ, notre nutritionniste AmÊlie vous aide, grâce à des suggestions d’aliments, à avoir une meilleure rÊcupÊration. De plus, on dÊmystifie le syndrôme douloureux du trochanter avec François Lalonde.
Joignez-vous Ă la conversation. www.facebook.com/ 10.21.42km
Retrouvez-nous sur Twitter. @102142km
De plus, vous pourrez lire mes entrevues avec Pavlos Antoniades, Charles Paquet et les soeurs Puntous. Un petit vox-pop devrait Êgalement vous faire sourire‌ Bonne lecture ! Mariane Lajoie Éditrice
Abonnez-nous Ă la chaĂŽne de 10-21-42km. 10-21-42km
đ&#x;Œ? Ce logo indique un lien actif
Vous avez des courriels! Si vous avez des commentaires, des suggestions ou des questions: n’hÊsitez pas à nous Êcrire à :
102142@pnimultimedia.ca
Notre équipe JOURNALISTE
NUTRITIONNISTE
Mariane Lajoie
Amélie Roy-Fleming
Journaliste diplômée de l’UQAM
Dt.P., EAD Diététiste-nutritionniste, Éducatrice agréée en diabète
NOS CHRONIQUEURS
Antoine Jolicoeur Desroches Triathlète québécois âgé de 21 ans, Antoine est aussi étudiant à l’Université McGill en Science des Aliments et de la Nutrition. Il a deux passions: le triathlon et la nutrition. Il aime aussi beaucoup cuisiner et bien sûr, manger! Il adore particulièrement le café et le chocolat noir.
Caroline St-Pierre
http://leblogdutriathlete.com/portrait/
1ière québécoise au Ironman Mont-Tremblant en 2015.
NOS ENTRAÎNEURS
Jérôme Bresson Un des meilleurs triathlètes longue distance au Québec, ingénieur de formation, il n’a pas hésité à reprendre ses études en Kinésiologie pour faire de sa passion, son métier. Il est l’entraîneur Chef du club Triomax Junior de Drummondville et du club Vo2Max de St-Hyacinthe. Il entraîne également en privé de nombreux athlètes sous la bannière du Club Attitude, son entreprise. Son objectif est d’optimiser l’entraînement afin que celui-ci soit le plus efficace possible pour l’athlète. http://club-attitude.com/le-club/
Bart Rolet
Fondateur de BartCoaching et de La SwimSquad Entraîneur certifié Triathlon Canada Multiple IronMan et plusieurs participations aux championnats du monde à Hawaii. (PB en 9h30)
Charles Couturier Entraîneur en triathlon Triathlon Université de Montréal Journée Entière en Natation Entraîneur personnel
François Lalonde, PhD, DO François Lalonde, aussi connu sous le nom de Dr Tri, est stagiaire postdoctoral en sciences de l’activité physique. Il possède un doctorat en physiologie de l’exercice, une formation en ostéopathie et kinésiologie. François a également été nommé entraîneur de l’année en 2015 au gala de triathlon Québec. Il est aussi entraîneur-chef et fondateur du club de triathlon Trifort
🌐
7
TRIBU TRIATHLON 

8
Photo:Steve Lynch
10-21-42km /DÉC/JAN 2016
9
Les p’tites vites Cr
Six triathlètes forment l’Équipe Vivre à fond
La Boutique Vivre à Fond a mis sur pied sa propre équipe de triathlon, qui est propulsée par CEEPO et CASTELLI. Les membres sont Katy Létourneau, Julien Biboud, Antoine Matteau, Geneviève Bélanger, Bernard Tourigny et Victor Larocque. Tous ont le même désir d’obtenir leur qualification pour le Championnat du monde d’Ironman, à Kona. L’objectif est déjà atteint pour Geneviève Bélanger qui, avec sa deuxième place dans son groupe d’âge au Championnat nord-américain au Texas, s’assure une place à Kona. Pour sa part, Julien Biboud a manqué de trois minutes sa qualification, lors du Ironman de Lanzarote. Il retentira sa chance à Tremblant.
Kretz et Brault se rapprochent de Rio Amélie Kretz et Sarah-Anne Brault ont réalisé les meilleures performances canadiennes lors de la dernière étape de sélection olympique, à Yokohama, au Japon, le 14 mai dernier. « Je suis quand même très heureuse de ma 13ème position. C'est mon meilleur résultat depuis quelques années et je suis contente d'avoir été en mesure de performer lorsque ça comptait. C'était Crédit photo: Delly Carr / ITU Média intéressant de voir les tactiques des autres pays, surtout ceux qui devaient réaliser un podium », a dit Brault, quelques jours après sa course. Les candidats sélectionnés pour les Jeux olympiques seront officiellement nommés 10 le 9 juin, par Triathlon Canada.
Les p’tites vites
Fruit2 Érable: La première barre énergétique au sirop d'érable au monde lancée FRUIT2 ERABLE, un produit qui rassemble l’un des meilleurs ingrédients canadien, LE SIROP d’ÉRABLE, avec l’expertise d’Xact Nutrition, une barre énergétique qui promet de révolutionner la facon dont les athlètes s’énergisent durant leurs sports et leurs aventures. Les avantages du sirop d’érable comme source de glucides pour le sport sont de plus en plus connus; le sirop d’érable contient de nombreuses entités nutritives tels que des minéraux, anti-oxydants et vitamines. Les bénéfices de FRUIT2 érable découlent du fait que cette barre a été spécifiquement formulée pour la nutrition durant les sports d’endurance. Pour plus d’informations:www.xactnutrition.com
PCN DE LA CAPITALE
LA SEULE CLINIQUE SPÉCIALISÉE DANS LA COURSE À PIED À QUÉBEC INVESTIT 500 000 $ Référence incontestée dans le monde de la course à pied à Québec, la clinique de physiothérapie PCN La Capitale prend les grands moyens pour maintenir sa position de tête et son expertise unique à l’aide d’un investissement de quelque 500 000 $ pour l’acquisition de nouveaux appareils, dont l’ajout de matériel d’analyse biomécanique à la fine pointe de la technologie. « Avec cet investissement, nous demeurons à l’avantgarde de ce qui se fait de mieux au niveau scientifique en course à pied. Ces outils sont complémentaires à notre fine expertise de la course qui nous permet d’analyser et d’interpréter les données fournies par nos appareils pour chacun des coureurs, selon leur calibre, le tout dans des locaux mieux adaptés », explique M. Blaise Dubois, copropriétaire de la clinique de physiothérapie PCN La Capitale. Pour plus d’informations: http://www.pcnphysio.com/
11
102142km.pnimultimedia.ca
Lancement du programme antidopage « 100% propre » L’esprit sportif et l’intégrité sont deux valeurs très importantes pour Triathlon Québec. Pour être en phase avec ces valeurs, Triathlon Québec innove cette année avec la mise en place de son programme antidopage « 100% propre », en partenariat avec le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES). Il est important de savoir qu’en vous inscrivant aux événements partenaires de Triathlon Québec, vous pourriez être contrôlé. Une campagne de sensibilisation et de prévention aura lieu sur les événements cet été. Savez-vous ce qu’est le dopage? Connaissez-vous les substances interdites? Consultez notre section dédiée au programme «100% propre». Vous y trouverez toutes les informations pertinentes et plusieurs liens utiles du CCES, comme l’accès à la liste des substances et méthodes interdites ainsi qu’une formation en ligne. Nous vous invitons aussi à discuter directement avec les experts du CCES, qui seront présents sous la tente de Triathlon Québec sur quelques événements de la série Coupe du Québec. Vous pouvez aussi dénoncer des activités de dopage en contactant le CCES par téléphone ou par message. Tous les détails dans notre section sur le programme «100% propre». Pour plus d’informations:triathlonquebec.objectif226.ca
12
102142km.pnimultimedia.ca
Ne manquez pas nos vidéos sur la coupe du Québec dès le 07 juin. Un hebdomadaire que vous pourrez suivre cet été.
▶ Cliquer pour voir la vidéo
En collaboration avec 13 Triathlon Québec
Zone test
Au banc d’essai: Les bas Compressport R2 Lorsque je choisis un bas de compression pour la compétition, je veux qu’il soit léger, performant, afin d’améliorer la circulation sanguine, et qu’il ne soit pas trop chaud. Lorsque j’ai essayé les bas de compression pour compétition R2 de Compressport, j’ai été impressionné par leur légèreté, particulièrement lorsqu’ils sont mouillés, après la natation. Ce n’est pas pour rien que ce sont les bas de compression que le triathlète belge Frederick Van Lierde, champion du monde Ironman, utilise en compétition. Le fait que ces bas respirent bien et qu’ils ne sont pas chauds sont aussi de gros avantages. Il y a une bande plus élastique et moins serrée aux deux extrémités du bas, pour permettre une transition entre la partie compression et la peau, plus précisément au niveau de la cheville et en bas du genou. Cela permet d’éviter les problèmes de manque de circulation à ces endroits. Un autre avantage du bas de compression R2 est qu’il a été conçu pour améliorer l’aérodynamisme à vélo. Il a été démontré que les trisuits avec manches longues sont plus aérodynamiques que ceux sans manches, puisque le tissu est plus aérodynamique que la peau. C’est le même principe avec les bas: il est plus avantageux de porter des bas de compression R2 que de ne pas en porter. Il est important de s’assurer que vous êtes assez confortable pour nager, rouler et courir avec des bas de compression. Il faut donc les tester en entraînement !
Antoine Jolicoeur Desroches 14
 
đ&#x;Œ?
www.porteattention.com/disponible 15
Lionel Sanders frappe encore L’année 2016 de Lionel Sanders ne pourrait pas être plus parfaite. Au Championnat nordaméricain de Ironman 70.3, à St-George, Sanders a enregistré sa quatrième victoire, en quatre courses, en 3:48:48. Il est arrivé un peu moins de trois minutes devant Sebastian Kienle, et cinq minutes avant Joe Gambles. « Cette victoire est profondément satisfaite pour moi. Cette même course, il y a deux ans, m’a aidé à former l’athlète que je suis aujourd’hui. Elle m’a enseigné plus que n’importe quelle autre course et je serai toujours reconnaissant pour cela, nous a écrit Sanders, à son retour à la maison. Ma prochaine compétition au calendrier est le 70.3 de Mont-Tremblant, le 26 juin prochain. »
Crédit photos: Ironman
Avec la victoire de Heather Wurtele, le Canada a réussi un doublé lors de cette journée.
PARTICIPEZ À L’ÉVOLUTION ! FAITES BOUGER NOS JEUNES, FAITES UN DON : 16 WWW.TRIATHLONQUEBEC.ORG
 
Voici Richard Varga. Alias The Fish Il a dominÊ la natation sur le circuit de l’ITU plus que tout autre triathlète. Richard n’a pas besoin d’une veste de flottaison, mais on peut dire qu’il en a une intÊgrÊe dans sa combinaison grâce au Aerious 2. Utilisant le même type de matÊriel qu’une veste de flottaison, le panneau de NBR sur les cuisses du Aerious 2 fournit 22% plus de flottaison que tout autre nÊoprene sur le marchÊ, incluant le Aero-dome.
AERIOUS 2Â : VOUS AVEZ LA FLOTTAISON LĂ€ OĂ™ VOUS EN AVEZ BESOIN.
Visitez-nous Ă HUUBCANADA.COM
DistribuĂŠ par SPEC Performance inc. www.specperformance.ca contact@specperformance.ca
17
đ&#x;Œ?
Personne ne te croit quand tu clames haut et fort que tu ne feras plus jamais de Ironman.
ZONE VOX-POP Ta voiture est remplie de dépliants annonçant les évènements à venir. Lorsque tu rates un événement, un algorithme se met en place dans ta tête pour laver ce pêché.
Tu ne sais pas changer l’huile de ta voiture, mais tu es capable de démonter et remonter ton vélo en 45 minutes.
Ton parfum sent le chlore.
Ta vie sociale est inversement proportionnelle tes heures d’entraînement.
Tu utilises le mot brick pour autre chose qu'un revêtement de maison.
Tu as l’impression d’avoir paressé avec un seul entraînement dans la journée.
Tu nettoies plus souvent ton vélo que ta voiture.
Les barres énergétiques deviennent pour toi un groupe alimentaire.
Ton quatrième sport, c’est le lavage.
Quand ton vélo coût plus cher que ta voiture.
Tu accumules plus de kilomètres à courir, pédaler et nager qu'à rouler en voiture.
Quand te lever à 6h, c’est la grasse matinée.
Tu planifies tes vacances en fonction des compétitions et des camps d’entraînement.
Tu as plus de trisuits que de chemises, et plus de casques de bain que de bobettes. Tu as l'impression de déménager à chaque fois que tu pars t'entrainer, avec tout l'équipement. Les gens parlent d'Ironman et que tu réalises, cinq minutes plus tard, qu'ils parlaient du superhéros.
Lorsque l’on te demande ton âge, tu réponds 30-34.
Tu arrives au boulot avec le contour de ton masque de nage imprimé au visage.
Tu regardes discrètement ta montre, le samedi soir dans une soirée, en comptant le nombre d'heures de sommeil qu'il te reste avant l'entraînement du dimanche matin. Tu passes ton temps à expliquer la différence entre sprint, olympique, et Ironman.
Tout le monde te félicite pour ton marathon et que tu dois préciser que tu es assez débile pour faire deux autres sports aussi.
Tu sais que tu fais du triathlon quand…
Ta liste d’épicerie commence toujours par bananes et beurre d’arachides.
Tu es incapable de passer une journée sans mentionner « natation-vélocourse » avec les collègues au bureau, ta mère, ou tes amis dans une conversation.
Quand ton fil de nouvelles Facebook contient plus de résultats et d'évènements de triathlon que de nouvelles de tes amis. Tu as toujours quelque chose qui sèche sur les poignées de porte, dossiers de chaises, rampe d'escalier, dans la douche.
Ton conjoint pense à t'imposer un règlement pour le nombre de souliers permis sur le tapis d'entrée.
18magasines et trouve102142km.pnimultimedia.ca Tu cher les prix des pneus pour ton auto... mais pas ceux pour ton vélo.
Z E S S I S I O H C . E C N E L L L’EXCE
🌐
19
ENTREVUE
par Mariane Lajoie
Triathlon super-sprint de Victoriaville, 2015
Pavlos Antoniades : la nouvelle recrue junior Bien que Pavlos Antoniades n'ait que 15 ans, son nom est connu dans la communauté québécoise de triathlètes depuis plusieurs années. Cette année marque sa toute première saison chez les athlètes juniors et déjà, le Trifluvien se fait remarquer dans les compétitions. Rencontre avec un athlète au talent indéniable. 20
102142km.pnimultimedia.ca
ENTREVUE Mariane Lajoie : En 2016, tu passes de la catégorie U15 à la catégorie junior. Quelles sont pour toi les différences les plus notables?
travers les échelons, je m'approche de ce à quoi ressemble le triathlon élite. M.L. À quoi ressemble ton calendrier de compétitions pour ta saison 2016?
Pavlos Antoniades : La distance! Avec les U15, le parcours était composé de 500 mètres de natation, 10 kilomètres de vélo et 4 km de course à pied. Avec les juniors, il s'agit d'une distance sprint, donc de 750 m de nage, 20 km de vélo et 10 km de course à pied. J'ai donc le double de la distance à faire en vélo. Il y a aussi plus de participants, les pelotons à la natation ou en vélo sont donc plus gros. Avec les U15, nous étions peu à arriver ensemble à la portion vélo, ou à la course. Ce qui est bien avec les juniors, c'est que l'on arrive collés à l'arrivée, il y a plus de sprints. Pour l'instant, je m'adapte. C'est une grosse marche comme j'affronte des gars âgés entre 15 et 19 ans, mais je trouve ça le fun.
P. A. Je risque de faire tous les événements de la série Grand Prix au Québec. La première sera donc à Joliette. Je veux également faire les Séries nationales. Ma plus grosse compétition sera les Championnats CAMTRI juniors, à Des Moines, en Iowa, le 9 juillet prochain. Ma troisième position en mars m'a permis de me qualifier pour Des Moines et cette dernière pourrait me permettre de me rendre aux Championnats du monde. Comme c'est ma première année chez les juniors, j'y vais davantage pour prendre de l'expérience, mais j'avoue que le but, ce serait d'atteindre les Mondiaux. M.L. Tu cumules les succès année après année. Quelle est la clé de ton succès?
M.L. : Ta première compétition avec les juniors s'est déroulée à Sarasota, en Floride, en mars dernier, lors des Championnats nord-américains. Étais-tu surpris de ta troisième position? P.A. En effet, j'ai été très surpris de ma troisième position! Je m'attendais davantage à un top-10. Il y avait un gros peloton au vélo, j'ai donc réussi à aller me cacher et à garder mes jambes pour la course. Le temps ne m'a pas semblé plus long sur mon vélo, mais en débarquant, j'ai senti la différence dans mes jambes. La course, c'est ma force, je l'ai donc utilisée. À force de monter à 10-21-42km JUIN 2016
21
P. A. Je dois dire que je travaille fort et qu'à la base, j'imagine que j'ai une bonne génétique. Je dois avouer que oui, comparativement aux jeunes de mon âge, je suis meilleur. Par contre, cette année, j'entre dans une catégorie où il y a des gars très forts, comme Charles Paquet. Je ne suis pas encore à son niveau. Le but, c'est de rester constant. La course a toujours été mon point fort. J'ai toujours aimé ça courir et la course est venue dans ma vie avant le triathlon. Je travaille beaucoup sur ma natation pour l'améliorer, quoique je travaille autant sur les trois disciplines.
ENTREVUE
Pendant l'hiver, je m'entraîne avec le club de natation Mégophias, dont l'entraîneur est Charles Labrie, comme tous les autres Trimégo. Quand arrive le mois d'avril, je commence davantage à entrer les entraînements plus spécifiques de triathlon avec mon entraîneur, Pascal Dufresne. M.L. Étant étudiant en quatrième secondaire, mais ne faisant pas partie d ' u n p ro g r a m m e s p o r t - é t u d e s , comment réussis-tu à jongler avec ton horaire chargé? P.A. Comme j'ai environ trois heures d'entraînement quotidien à faire, je fais mes entraînements le soir, ou le matin. Je dois rester organisé et profiter de chaque moment libre. Je m'arrange avec l'école pour recevoir mes travaux à l'avance, quand je pars par exemple en compétition. Ce n'est pas aussi facile que si mon sport était intégré à travers mes études, mais je m'arrange très bien. Je réussis à avoir de bonnes notes. Je suis également dans la catégorie espoir de l'Équipe du Québec en triathlon. Ça me permet d'accéder à des bourses, de recevoir de l'aide, d'avoir des camps organisés. En début janvier, j'ai été à la Barbade pour un camp de natation, l'ambiance était vraiment belle. En mars, c'était la Floride, avec l'équipe de Triathlon Québec, où j'ai également fait des compétitions à Clermont et à Sarasota. Ça nous a permis de tous nous entraîner ensemble.
M.L. Que peut-on te souhaiter pour 2016? P.A. Mon objectif est de bien commencer mon année avec les juniors, de m'adapter et de prendre de l'expérience au niveau international.
22
102142km.pnimultimedia.ca
23
🌐
L'année de transition de Charles Paquet
24
ENTREVUE
par Mariane Lajoie
Charles Paquet n'a pas le profil type de
préparer pour l'année prochaine. Je devrais participer à un ou deux départs en distance olympique, je veux courir un peu de 10 kilomètres pour me préparer aux distances olympiques. »
l'athlète qui pratique son sport depuis sa tendre enfance. Au secondaire, au moment des qualifications pour les Jeux du Québec de Shawinigan, en 2012, il souhaitait faire partie de l'équipe de soccer. « Comme je n'ai pas été choisi, j'ai donc essayé avec mon second choix, le triathlon. Comme ça m'a permis de gagner une médaille d'argent lors de ces Jeux, on peut dire que l'histoire s'est bien finie. Ma carrière de triathlète a officiellement commencé à ce moment. »
Toutefois, pour le Port-Cartois, un objectif prime sur les autres pour la saison 2016. « Mon objectif n'est pas de me qualifier pour les Championnats du monde. Mon objectif est de monter sur le podium au Championnat du monde. » Pour se qualifier à ces Mondiaux juniors, il n'aura donc pas le choix que de faire les courses obligatoires juniors. « Je dois faire un top-3 aux Panaméricains pour avoir ma qualification. » Ensuite, il va y avoir une sélection discrétionnaire, faite par Tr i a t h l o n C a n a d a à l a s u i t e d e s Championnats canadiens, pour déterminer les personnes sélectionnées. L'an dernier, alors que les Mondiaux se tenaient à
L'été s'annonce chargé pour Charles Paquet. À la fin mai, il s'envolera vers l'Espagne, afin de prendre part à diverses Coupes européennes, où il portera les couleurs de l'Équipe de Rouen et de participer à des Grands Prix de la Fédération Française de Triathlon. « Je vais pratiquement seulement faire des courses élites avec les seniors. Malheureusement, en Amérique du nord, le calibre junior n'est pas assez fort. En Europe, il y a un plus grand bassin de bons triathlètes. » Cette affiliation lui permet d'être entouré lorsqu'il sera à l'extérieur, d'être logé et nourri. Toutefois, côté entraînement, il appliquera les recommandations de son entraîneur du Rouge et Or, Charles Perreault, bien qu'il soit aux études en sciences de la nature au Cégep Garneau, à Québec. « Le plan, c'est de me 10-21-42km MAI 2016
25
ENTREVUE
que c'est une année olympique. Ils ne peuvent pas mettre beaucoup d'argent sur le petit athlète junior québécois que je suis. » En avril dernier, son 5 km du Défi du printemps du PEPS de l'Université Laval, réalisé en 14 min 43, 1 s, l’a mis en confiance pour la saison à venir. « C'était au-dessus de mes attentes. Je croyais faire quinze secondes plus lent. On voit que la progression, l'entraînement marchent bien. En faisant ce temps, ça me donne confiance. » L'athlète de 18 ans ne cache pas son désir de représenter le Canada lors des prochains Jeux olympiques, en 2020. « Je vais avoir 23 ans, ce sera envisageable. C'est certain que je vais essayer de m'y rendre. Il y a beaucoup de bons, jeunes athlètes. » D'ici là, celui qui juge que sa force est d'être complet dans les trois sports continue à étudier au Cégep à temps plein, en plus de s'entraîner une vingtaine d'heures par semaine.
Chicago, Paquet était arrivé 9e, dans une course où la portion natation avait été annulée. Comme la plupart des compétitions de Charles se dérouleront sur le continent voisin, il sera difficile de le voir en action au Québec. « J'aimerais prendre part à la Coupe du monde ITU de Montréal, mais pour le reste, c'est difficile à prévoir. »
Paquet sur le podium à la Coupe continentale d'Amérique CAMTRI sprint en Virginie
Charles Paquet s’estime heureux d'avoir été choisi par Triathlon Canada, où il fait partie de leur équipe de développement, pour être du Programme d'assistance aux athlètes. « Une chance que j'ai le Carding, un support gouvernemental qui me verse mensuellement une sorte de salaire, pour me permettre de m'entraîner et de payer mes courses, car présentement, Triathlon Canada n'a plus beaucoup d'argent, surtout
Le 1er mai 2016, à Richmond, Charles Paquet a complété le podium canadien avec sa médaille de bronze, derrière Russell Pennock et Matt Sharpe. Il s'agissait d'une première médaille obtenue chez les seniors pour lui, grâce à un temps enregistré de 50 min 43,00s. Xavier Grenier-Talavéra est arrivé cinquième alors que chez les Québécoises, Élisabeth Boutin et Emy Legault ont pris respectivement le 7e et 8e rang.
26
102142km.pnimultimedia.ca
 
LA SWIM SQUAD MONTRÉAL
8 sessions de natation groupe lorem ipsum dolorensit amet par semaine Parc Jean-Drapeau - Stade Olympique - CĂŠgep du Vieux Mtl - Sud-Ouest Quisque vel justo eget felis sollicitudin adipiscing. Ut enim lorem, lacinia eget, tristique quis, feugiat eget, turpis. In hac habitasse platea dictumst. Morbi non dui ac risus sollicitudin auctor.
Session privĂŠe avec analyse video www.laswimsquad.com
đ&#x;Œ? www.bartcoaching.com
27
Qui suis-je?
A
utant que je me souvienne, j’ai toujours aimé le sport
pour ne pas dire « été passionné » par le sport, du moins les sports que j’ai pratiqués et que je pratique encore : hockey, baseball, golf, badminton, volleyball, vélo et de …’haut’ niveau. Pratiquer un sport ou toutes autres activités, professionnelles ou non, j’aime m’investir pleinement, intelligemment, j’aime en faire une quête de mon plein potentiel. En toute transparence, j’ai 51 ans (déjà) mais je me sens plus jeune que lorsque j’en avais 40. Triathlète depuis 3 ans et la course à pied (marathonien), voilà ce que sont maintenant mes 2 passions. Avec l’avènement des réseaux sociaux, pour ne nommer que Facebook, il est maintenant incroyable, voir impensable, de mesurer comment ce médium sert et dessert le volet sport dans nos vies.
Richard Bernier - Triathlète
Inspirants que vous êtes Sur ces réseaux, nous en voyons de toutes les couleurs. Vous êtes beaux, vous êtes tous et toutes plus inspirants les uns que les autres. Témoignage de remise en forme, perte de poids, retour à la santé, modification drastique alimentaire, sédentarité qui nous a enlisé dans un état d’embonpoint à en « détruire » notre santé. Quoi de plus : réalisation, témoignage de défis réalisés si inspirants d’un premier sprint, un olympique et quoi en dire, l’Ironman pour certain ! Performance non seulement de résultats de course mais également d’entraînement. Être fier, c’est de publier nos statistiques sur notre mur, les partager. Quoi de plus enlevant que de lire vos états d’âme, vos peines, vos joies euphoriques, toujours à la recherche d’échange avec des amis/amies les ayant vécus. Recherche constante d’encouragements. Ce même médium nous permet également de suivre, d’échanger même avec nos idoles professionnelles, nos entraîneurs, nos clubs ; d’assouvir notre soif éternelle d’information sportive de tout genre afin de, quoi, nous permettre de faire mieux, d’exécuter mieux, de devenir « meilleur » comme on dit. Comme bien d’entre vous, force majeure, je suis passé par un processus de remise en forme. Je vous passe ces commentaires, je vis vos efforts, je les partage, vos sacrifices, vos réalisations. Mes proches ont été témoins de tout ce processus de changement, ils m’ont supporté, aidé, motivé, tout au long de cette transformation. Transformation qui est aujourd’hui un processus continu, un mode de vie quoi (quelle drôle de vie)!!!! Bref un jour, il faut en revenir de cette remise en forme, il faut s’assumer et vivre pleinement ce que nous sommes devenus : soit athlète amateur passionné. Ce processus fait référence aux changements, notre capacité de changer les choses et de s’adapter.
28
102142km.pnimultimedia.ca
Un vieux, groupe d’âge 50-55 Les groupes d’âge / mon groupe d’âge, je vous « aime », je suis fasciné par vos résultats, par votre investissement en temps et en argent. Qui n’a pas d’entraîneur, pas 1 mais 2 et pourquoi pas 3 entraîneurs ? Un pour chaque discipline minimum avec en prime un(e) professionnel(le) d’alimentation et j’en passe. Outre l’encadrement de notre club de triathlon, on se paie des cours spécifiques de natation, vélo (spinning) et course à pied. Du volume d’entraînement : 1, 2, 3 go ! mais pourquoi pas!!!!! Non mais, s’il-vous-plaît, soyons sérieux simplement pour la forme physique et rester en santé… ! Allons… allons, dans notre fort intérieur, on est compétitif, on y croit à notre meilleur temps, ce podium groupe d’âge, la plus haute marche du podium de l’événement peut-être, une place de gloire à Kona... POURQUOI PAS ? Tout débute par un rêve, un objectif, pourquoi s’investir autant sinon ? Vous avez sans doute réalisé que les paragraphes précédents sont spécifiques au changement, votre processus de changement, pour l’atteinte de vos objectifs. Mon mandat/Objectif/et comment
Ce que je vous propose est fort simple : je veux que ce 10.21.42k médium électronique parle de vous!!! Site votre processus de changement! Pourquoi un entraîneur entraînerait plus un vieux de mon âge ou autre, qu’un autre athlète ? Quels sont les qualités recherchées d’un entraîneur chez une athlète d’un groupe d’âge ? Comment est votre approche face au sport? Comment est votre processus pour des meilleurs résultats? Vous êtes en changement ? Partagez-le ! Aidons-nous ! Aidons les autres ! Soyez une source d’inspiration par votre témoignage. Comment ? Par écrit (Facebook ou courriel). Après une course, venez me voir et parlons-en. J’irai également à votre rencontre mais me parlerez-vous ? Athlète et entraîneur, à vous de parler. Allez hop! Au plaisir! Bonne course! Et plein de bons résultats svp ! 29
102142km.pnimultimedia.ca
Choisir son entraîneur
Par Steve Lynch
Vous avez décidé de devenir un triathlète? Bravo! Maintenant pour bien vous guider dans vos choix, il faudra vous choisir un entraîneur. Mais comment le choisir? Je tenterai de répondre à cette question. Lorsqu'il est temps de choisir un entraîneur de triathlon, une multitude de choix se présente à vous. Est-ce que je veux m'intégrer à un club? Est-ce que je veux un entraîneur en ligne ou un entraîneur personnel? Aujourd'hui, il semble facile de porter le titre d’entraîneur. Que ce soit un athlète professionnel, un groupe d'âge avec de l'expérience (ou pas…) ou une personne qui a suivi une formation d'un week-end ou une formation en ligne, possédant de préférence un site web pour vous attirer. Alors, comment faire votre choix?
30
102142km.pnimultimedia.ca
Vous devez vous poser quelques questions avant tout. -Pourquoi voulez-vous faire du triathlon? 1-Socialiser. 2-Pour votre santé. 3-La compétition. 4-Toutes ces réponses.
à des coûts : plus vous êtes demandant, plus les coûts seront élevés. Lors de votre première rencontre, il est important de poser beaucoup de questions pour bien connaître l'implication de vos demandes et de savoir jusqu'où cet entraîneur est prêt à s'investir. Un entraîneur devrait vous enseigner les notions de base sur les techniques d'entraînement, sur vos compétences, sur la stratégie à prendre lors de la journée de course, sur la nutrition et vous parler de technique de motivation.
-Quelles sont vos attentes envers votre entraîneur? 1-Qu'il me fournisse un plan d'entraînement et je fais le reste. 2-Qu'il me fournisse un plan d'entraînement avec plusieurs suivis. 3-Qu'il me fournisse un plan d'entraînement, plusieurs suivis et quelques encouragements. Voici ce à quoi on peut s’attendre d'un entraîneur lorsque votre choix est fait. Il devrait vous évaluer tant au niveau physique que psychologique avec une série de questions. Une évaluation de base de votre santé; vos forces, vos faiblesses et vos buts. Il est à noter que l'entraîneur n'est pas un médecin. Avant de commencer tout entraînement, il est important d'avoir l'aval de votre médecin personnel. Il y a une grande différence entre des entraînements de club, personnels, pour un sprint ou un 140.6. Aussi, l'implication que vous demanderez à votre entraîneur est reliée 31
102142km.pnimultimedia.ca
plans d'entraînement de la semaine et c'est tout ?
Un entraîneur qui travaille en collaboration avec l'athlète est un entraîneur qui détermine le plan d'entraînement avec l’athlète. Il déterminera avec l'athlète une méthode à utiliser pour la communication, les suivis, soit des rencontres privées, par courriel ou Skype. Ou bien un entraîneur plus directif. L'entraîneur décide de tout, l'athlète reçoit des directives très précises, mais ne s'implique pas dans la prise de décision. Souvent associé à l’entraîneur-compétition.
Il devra vous fournir un plan d'entraînement considérant votre horaire, les résultats de votre évaluation lors de la première rencontre et surtout un but.
Un des aspects fascinants dans le triathlon, c'est qu'il y a plus d'une façon pour atteindre votre but. Il y a plusieurs approches qui se basent sur la vitesse, l'intensité, etc. Il n'y a pas un seul coach qui a le monopole du savoir. Il y a beaucoup de bons entraîneurs qui ne font pas de publicité pour attirer les athlètes. Comme un bon dentiste, une recommandation d'une personne en qui vous avez confiance est un bon point de départ.
Il devra vous motiver, puisque tout athlète recherche des encouragements et de la motivation de leur entraîneur. Il est à noter: Même avec des connaissances de base sur les blessures potentielles en triathlon, l'entraîneur ne prendra jamais la place d'un professionnel de la santé. Maintenant, ce que vous devriez évaluer lors de vos recherches pour un entraîneur. 1-Connaître sa philosophie d'entraînement. 2-Connaître ses titres de compétence et certificats. 3-Connaître son expérience en tant qu'entraîneur. 4-Connaître son expérience en tant qu'athlète. 5-Quel type de programme offre-t-il? 6-Son prix. La philosophie d'entraînement. Quel genre d'entraîneur désirez-vous? Un entraîneur qui vous donne un suivi très personnalisé, qui crée vos plans d'entraînement selon vos spécificités et vos désirs, un entraîneur qui vous guide sans trop s'imposer ou une personne qui vous fournit les
32
102142km.pnimultimedia.ca
jean-Guy Houle
approprié pour une athlète groupe d'âge 50-55 qui débute en triathlon. Un autre facteur est l'expérience de cet entraîneur, tant du côté athlète que coach. Son expérience en tant qu'athlète lui aide à comprendre les défis que ses clients auront à surmonter et son expérience en tant qu'entraîneur lui facilitera la communication avec l'athlète. Quel type de programme offre-t-il? De façon générale, il y a deux types de programmes, soit un programme personnalisé qui coûte cher ou un programme de groupe (version club de tri). Si vous adhérez à un club, le programme est déjà établi et il est le même pour tout le monde à quelques ajustements près. Avec ce programme, il ne faut pas trop avoir d'attentes puisque le programme est générique.
Titres de compétence et certificats. Les titres de compétence peuvent avoir plusieurs formes: diplôme collégial, universitaire, certificat d'association comme l'Association canadienne des entraîneurs où Triathlon Québec et Triathlon Canada sont partenaire. Et des certificats d'entreprises privées comme Ironman et son Ironman University. Au Québec, un entraîneur général n’a pas besoin de certificat pour opérer. Pour le volet compétition, le coach doit avoir été formé par l’Association canadienne des entraîneurs.
Un programme ou plan d'entraînement personnalisé prend en considération les intérêts et limites de l'athlète, côté famille, travail, etc...Plusieurs variations seront proposées sur le suivi de l'athlète, soit pour les tests physiques, les rencontres et les ajustements du plan d’entraînement. Le tout aura un impact sur le coût. Dans votre choix d'entraîneur, il faudra décider si vous voulez des rencontres en personne ou en ligne. Exemple : Vous rêvez de vous faire entraîner par Chris McCormack ou bien Craig Alexander. Eh bien c'est possible, en ligne bien sûr. Avec Skype, vous pourriez parler à vos idoles.
Bien que le certificat ne devrait pas être le seul facteur de premier niveau pour faire votre choix, il est intéressant de savoir que votre coach a appris selon un certain standard. Expérience en tant qu'entraîneur et en tant qu'athlète. Bien que plusieurs athlètes élites comprennent bien les rouages de l'entraînement, ça ne veut pas dire qu'ils peuvent transposer cette connaissance à un athlète néophyte. L'entraînement qui fonctionne pour un athlète de haut niveau n'est sûrement pas adéquat pour vous. Alors, lorsque vous cherchez un entraîneur, il faudrait regarder pour un entraîneur qui a des athlètes très diversifiés. À titre d’exemple, le plan d'entraînement d'Emy Legault n'est pas 33
102142km.pnimultimedia.ca
Le prix Finalement, il y a le prix. Lorsque vous cherchez à engager un entraîneur, vous apprendrez très rapidement que les prix varient beaucoup. Selon le service requis, les prix peuvent facilement varier de 30$ à 200$ par mois pour un plan personnalisé avec un minimum de rencontre. Malheureusement, le prix n'est pas un gage de compétence, d'expérience ou d'habileté de bien guider un athlète. Du moment que vous avez choisi et signé avec un entraîneur, il faut lui donner un maximum d'information tout le long de votre programme. On ne doit pas s'attendre à des résultats instantanés, mais les meilleurs entraîneurs doivent prendre le temps de vous connaître, voir comment vous réagissez aux entraînements et les changements que vous et votre corps pouvez accepter. Pour que le partenariat soit un succès, il faut un dialogue bilatéral. Avec un peu de recherche avant de choisir, vous vous assurez que votre nouvel entraîneur travaillera avec vous pour atteindre votre but.
34
102142km.pnimultimedia.ca
Antoine Jolicoeur Desroches
ENTRAÎNEMENT
Comment voyager comme un PRO ?
Lorsque l’on s’entraine plusieurs mois pour un triathlon, c’est dommage lorsque quelques petits détails nuisent à votre résultat. Cela est souvent le cas lorsque l’on voyage dans un autre pays. En effet, la différence de température, le décalage horaire, le stress de l’avion, ainsi que le fait de ne pas savoir où s’entrainer et manger dans votre nouvelle destination peuvent nuire à votre performance le jour J. Voici quelques astuces pour voyager comme un Pro! 10-21-42km MAI 2016
35
ENTRAÎNEMENT Acclimatation Cela est très important lorsque l’on participe à un triathlon dans un pays chaud en hiver, au printemps et même en automne. En effet, c’est très difficile de participer à un triathlon dans un climat chaud et humide lorsque l’on c’est entrainé tout l’hiver au Québec! C’est ce que j’ai réalisé dernièrement au triathlon de Guadeloupe lorsque je me suis effondré après quelques kilomètres de course à pied dû à un coup de chaleur.
faut quand même profiter du soleil!- mais quelques séances par semaine à l’intérieur vous seront grandement bénéfiques avant votre triathlon. Il faut toutefois être prudent et augmenter progressivement la durée des séances dans votre salle d’entrainement ainsi que la température. Il ne faut pas aussi exagérer en augmentant trop la température dans votre salle d’entrainement puisque vous aurez de la difficulté à terminer la séance, encore moins à effectuer vos intervalles. Donc la clé pour bien s’acclimater c’est : Lentement mais surement !!
Par contre, avec une préparation adéquate il est possible de s’acclimater et bien performer. Lionel Sanders en est un bon exemple; il s’est entrainé en Ontario tout l’hiver dans sa « pain-cave » et a remporté le 70.3 de Panama en février. Pour y arriver, il s’est entrainé en vélo sur « home-trainer » et en course à pied sur un tapis roulant dans une chambre dans laquelle la température et l’humidité étaient ajustées pour répliquer le climat du Panama. Et pour s’assurer d’être bien acclimaté, il enchainait ces séances avec une séance de sauna.
Décalage Horaire Il n’y a rien de pire que d’être encore endormi lorsque l’on s’aligne sur une ligne de départ! Déjà que le départ des triathlons est généralement très tôt, si vous n’êtes pas ajusté au décalage horaire vous serez encore plus endormi le matin de la course et aurez de la difficulté à performer. Pour remédier à la situation vous pouvez soit voyager plusieurs journées, voire semaines avant la course ou tout simplement graduellement vous ajuster au décalage horaire de votre destination en vous couchant et en vous réveillant plus tôt quelques jours avant de partir.
Il n’est évidemment pas nécessaire de faire toutes ses séances d’entrainement à l’intérieur dans une chambre chaude- il 10-21-42km MAI 2016
36
ENTRAÎNEMENT-VÉLO
L’avion Le voyage en avion peut créer un stress important sur votre corps, que ce soit dû au stress du voyagement, au manque de sommeil ou dû à une alimentation inadéquate. Pour voyager sans stress, arrivez d’avance à l’aéroport pour ne pas être stressé de manquer votre vol et apportez des bouchons d’oreille ou des écouteurs avec l’option suppression de bruit, ainsi qu’un masque de nuit. Étant donné que la nourriture vendue en aéroport et dans l’avion est souvent peu santé, je vous conseille de vous apportez des collations comme des noix avec des fruits secs ainsi que des pitas séchés. Vous pouvez aussi vous apporter de la poudre d’électrolytes puisque l’on a tendance à être déshydraté après un long vol. Personnellement, étant donné que j’ai des restrictions alimentaires (je suis végétalien) j’aime bien m’apporter de la poudre de protéine végétale si c’est un
très long vol et si la nourriture servie dans l’avion ne me convient pas. Également, j’ai l’habitude de m’apporter de la poudre de betterave kronobar, parce qu’étant donné que l’on ne peut pas traverser les douanes avec des fruits et légumes, ça fait du bien de manger ou de boire quelque chose de frais et santé durant un long vol. Aussi, je voyage toujours avec des bas de compression, surtout lorsque le vol est très long. Ça permet d’aider le sang à mieux circuler lorsque l’on est assis très longtemps. Je m’assure aussi de me lever souvent et de marcher dans l’avion ou dans l’aéroport lors des escales pour ne pas rester assis pour de trop longues périodes de temps. Finalement, dès l’arrivée à l’aéroport, en attendant les valises, j’ai l’habitude de faire quelques étirements pour éliminer les tensions musculaires causées par le long voyagement.
10-21-42km MAI 2016
37
ENTRAÎNEMENT Planifier vos lieus d’entrainement et ce que vous allez manger Si vous arrivez plusieurs jours d’avance ça vaut la peine de planifier où vous pourrez nager, rouler et courir. Par exemple, lorsque j’ai participé au 70.3 de Texas j’ai réalisé que l’on ne pouvait pas nager sur le site de course et que la piscine la plus proche était à 45 minutes de notre hôtel. Si j’avais planifié avant de partir j’aurais pu m’organiser avec un autre triathlète pour me rendre en voiture à la piscine. Également, ça peut être très utile de regarder d’avance où sont les restaurants et les super marchés, surtout si vous avez l’habitude de manger un plat spécifique la veille de la course. Aussi, c’est bien d’aller à un super marché dès votre arrivée pour vous assurer d’avoir toujours des options santé dans votre chambre d’hôtel parce que sinon, lorsque vous aurez faim, vous risquez de choisir l’option la plus rapide et la plus proche, ce qui risque d’être un fast-food. Bon voyage et bon triathlon!!
38
NAGE, VÉLO ET COURSE À PIED 10-21-42km
ENTRAÎNEMENT / COACHING / NUTRITION / ÉQUIPEMENTS
39
NE MANQUEZ PLUS UN NUMÉRO    
Magazine numÊrique sur le triathlon qui a pour but de donner des outils aux athlètes QuÊbÊcois pour dÊvelopper leur technique de nage, de vÊlo et de course, d’apprendre sur la nutrition et surtout crÊer un endroit oÚ les athlètes amateurs pourront se voir grâce aux reportages eectuÊs sur les lieux de course.
Abonnez-vous gratuitement:102142km.pnimultimedia.ca đ&#x;Œ? !
15 40 21
ENTRAÎNEMENT
Natation
par: Charles Couturier
Le syndrome des jambes qui calent Vous rêvez de vous sentir aussi bien avec ou sans combinaison isothermique? La combinaison isothermique ou “wetsuit” offre l’immense avantage qu’il permet à votre corps de flotter un max, sans devoir investir le moindre effort. Mais pourquoi donc éprouvons-nous du mal à reproduire cette agréable sensation sans combinaison? Eh oui! Le responsable, c’est le fameux syndrome des jambes qui calent!
10-21-42km FÉV/MARS 2016
41
En réalité, pour une bonne partie d’entre nous, le rôle des jambes en crawl de longue distance est simplement de garder le bas du corps à la surface. Lorsque par bonheur l’eau est froide, c’est alors votre combinaison isothermique qui joue ce rôle.
Tensions musculaires (surtout abdominales) Je vais m’attaquer à un mythe très coriace ici. Le rôle premier des abdominaux, si j’exclus les obliques, est surtout de faire plier le corps. On a qu’à penser à la dynamique d’un simple redressement assis. Ce principe est aussi vrai en nageant. Si vous contractez trop les abdominaux, ça risque de faire plier le corps aux hanches et donc de faire caller les jambes, en plus de « tordre » la rotation du corps. Un corps plié ne pivote pas de gauche à droite de façon aussi harmonieuse et hydrodynamique qu’un corps bien droit.
Le syndrome des jambes qui calent est un véritable problème de santé publique. Il s’explique par diverses raisons qu’on pourrait classer dans l’une ou l’autre de ces 5 catégories: • Morphologie • Tensions musculaires (surtout abdominales) • Posture du corps dans l'eau • Effet de balançoire à bascule • Mouvement de jambes
Il est donc très important de réaliser que les muscles lombaires, dont le rôle permet de garder le corps bien droit, doivent aussi être engagés. Nous sommes tous suffisamment forts des abdos pour bien nager, nous sommes également nombreux à avoir des muscles lombaires sous utilisés.
Heureusement, il existe au moins une cure très efficace. Mais à l’instar du s i r o p B u c k l e y, e l l e g o û t e l e caoutchouc. Nous y reviendrons. D’abord prenons quelques instants pour détailler chacune de ces catégories.
Position / posture du corps dans l'eau Le corps sur l’eau peut être comparé à une balançoire à bascule. Afin d’éviter de faire descendre le bas du corps, on doit éviter d’élever le haut. Une position de tête trop haute est donc très contreproductive. Ça équivaut à élever un côté de la balançoire. Il est préférable de maintenir la tête en position neutre (certains la conservent très basse).
Morphologie Bon, le sujet qui suit est toujours un peu délicat à aborder. Je vais tenter de noyer le poisson. Les muscles ainsi que les os ne flottent pas, contrairement au plastique, au bois, aux canards en caoutchouc et aux tissus adipeux (donc à la masse grasse). La jambe est généralement moins bien pourvue en tissus adipeux. Ses os sont massifs. Tout ça tend à attirer le bas du corps vers le fond de la piscine. 42
de jambes en 2 temps, communément appelé « 2 beat kick », vous êtes bénis. Mais il est important de comprendre qu’un battement aussi efficace malgré qu’il soit minimaliste, implique de l’entraînement. Moins on entraîne nos jambes, plus on est forcé de les utiliser en compétition. Le petit vidéoclip suivant démontre le fameux mouvement de jambes en 2 temps. Je vous assure que pour ces 2 nageuses, une combinaison isothermique est encombrante bien plus qu’elle n’est bénéfique:
Effet de balançoire J’aimerais approfondir d’avantage cette importante comparaison avec une balançoire à bascule. On imagine facilement ces 2 enfants en action, un à chaque extrémité de la balançoire. Lorsque Béatrice, située à gauche pousse le sol, elle s’élève, faisant ainsi redescendre Benjamin, situé à l’autre extrémité. Le même principe s’applique en natation. L’entrée à l’eau de la main de même que la phase de prise d’appui qui suit, sont critiques. En effet, tant que l’avant bras n’est pas orienté pour tirer l’eau vers l’arrière, le bras pousse l’eau vers le fond. Et donc, si à l’entrée de la main, on pousse trop fort, trop vite, vers le fond, l’effet est le même que lorsque Benjamin pousse le sol pour s’élever, faisant du même coup descendre Béatrice.
https://www.youtube.com/watch? v=wt6_bqj_808 La cure par excellence Les muscles impliqués pour améliorer la position du corps sur
l’eau sont difficiles à contrôler. Le théoricien Jamie Shaules expose la problématique de façon très humoristique dans le vidéoclip suivant : https://www.youtube.com/watch? v=oW5nE5FBPsQ
Mouvement de jambes L’idéal en triathlon, c’est bien sûr d’utiliser ses jambes le moins possible. Si vous avez la chance de pouvoir développer un mouvement
43
102142km.pnimultimedia.ca
la problématique de façon très humoristique dans le vidéoclip suivant : https://www.youtube.com/watch? v=oW5nE5FBPsQ
En ce sens, il existe un éducatif absolument parfait pour vous aider à apprendre à mieux flotter en nageant. Nager le style libre avec une bande en caoutchouc autour des chevilles vous force à mieux utiliser les muscles de la chaine postérieure (lombaires, fessiers, ischios) afin de garder vos jambes en surface.
La bonne compréhension de ce clip ne garantit pas qu’on puisse facilement appliquer ces notions. C’est un peu comme lorsque votre physiothérapeute vous demande d’engager les muscles fessiers en course à pieds. Plus facile à comprendre, qu’à exécuter.
Le vidéoclip suivant vous donne un exemple : https://www.youtube.com/ watch?v=bs7nuLyOeJ8
On dit que la nécessité est la mère de toutes les inventions. Or heureusement, elle a certainement d’autres enfants, puisque selon moi, la nécessité est également la mère de l’adaptation. L’idéal donc, est de poser un défi qui force notre corps à apprendre comment bouger.
10-21-42km MAI 2016
À ce moment-ci dans la saison, chaque longueur de piscine réalisée avec la bande en caoutchouc vous rapproche de cet idéal qui serait de se sentir aussi bien, avec ou sans combinaison isothermique.
44
STUDIO D'ENTRAINEMENT !
BOUTIQUE VÉLO ET TRIATHLON MASSOTHÉRAPIE SPORTIVE
DAVINCHAINEVELO.COM DAVINCHAINEVELO.COM
🌐
(514) 371.6833 45 46
60 Sacré-Coeur, local 30A, Charlemagne QC J5Z 1W5
TRIBU TRIATHLON 

46
Crédit photo:Éric Prégent
47
par Caroline St-Pierre
ENTRAÎNEMENT-TRANSITION
Quoi apporter dans la transition ?
Même après 10 ans de triathlon, je n’ai toujours pas de liste pour préparer mon sac de transition. La veille de chaque compétition, je répète le même exercice : je visualise ma course. Au fur et à mesure, j’ajoute sur mon lit tout ce dont j’ai besoin. 48
102142km.pnimultimedia.ca
VÉLO J’ai déjà essayé de me faire une liste, mais je me suis rendu compte qu’il y a trop de variantes entre les différents triathlons auxquels je participe. Par exemple, à Miami, la combinaison thermique est hors de question. J’apporte plutôt ma combinaison Swimskin. Puis, l’espace est souvent très restreint
d’avoir testé les gels fournis par
dans la zone de transition, alors, par
l’organisation.
respect pour les autres participants, il est préférable d’apporter l’essentiel. Mise à part la pompe à vélo, tout devrait rentrer dans un seul sac. Conseils en vrac Au Québec, vous devriez toujours apporter votre combinaison thermique parce que la température de l’eau varie beaucoup et rapidement. Les officiels décident le matin de la compétition si le port de la combinaison est permis. Je vous déconseille de porter une montre lorsque vous nagez, car elle crée de la résistance et elle est dangereuse pour les participants qui vous entourent. Je suggère d’apporter à la course à pied seulement un gel pour les distances supérieures au sprint, mais si vous
Liste à imprimer à la page suivante
avez l’estomac fragile, assurez-vous 10-21-42km MAI 2016
49
Natation •
Combinaison thermique ou Swimskin dans les compétitions de longue distance où la température de l’eau est reconnue pour être particulièrement chaude
•
Huile à bébé ou l’équivalent pour éviter les irritations reliées au port de la combinaison thermique ou de la fermeture éclair de votre maillot de compétition
•
Deux paires de lunettes de natation, idéalement fumées, la deuxième dans le cas où la première briserait avant le départ… oui, cela se produit !
•
Deux bonnets de bain, dont celui de l’organisation
•
Une bouteille d’eau pour s’hydrater avant le départ
•
Un gel consommé 15 minutes avant le départ dans le cas où cela ferait 3-4 heures que vous avez déjeuné
Vélo •
Casque parce qu’il est obligatoire
•
Lunettes de soleil si votre casque ne possède pas de visière
•
Gels ou toute autre nourriture, le nombre en fonction de la distance
•
Ruban électrique si vous êtes de ceux qui collent vos gels sur le cadre
•
Bouteilles d’eau avec des électrolytes, le nombre en fonction de la distance
•
Capsules de sel pour éviter les crampes lors des températures caniculaires
•
Une pompe à vélo, une par groupe d’amis idéalement
•
Souliers de vélo
•
Élastiques pour fixer les souliers de vélo à votre cadre
Course •
Casquette ou visière pour prévenir les coups de chaleur
•
Ceinture avec le dossard de l’organisation
•
Épingles à couche pour attacher le dossard, au besoin
•
Capsules de sel
•
Souliers de course avec les lacets élastiques
•
Une montre que j’utilise seulement en triathlon longue distance
•
Bas que j’utilise seulement en triathlon longue distance
• Un gel sauf pour le triathlon sprint
10-21-42km MAI 2016
50
par Jérôme Bresson
ENTRAÎNEMENT-VÉLO
Découvrez notre nouveau magazine sur la course à pied
PARCOURIR
Magazine sur la course à pied.
Vol 1 No 3 Mai / Juin
Courir au seuil lactique Planifier ses courses A.B.C Le tendon d’ACHILLE Benoît à l’UTMB, 2 ième partie. Cédric et son défi Défribrose Rimouski-Mtl. Une surcharge en glycogène sans pâtes. et beaucoup, beaucoup plus.
Vous y trouverez des entraînements, de la motivation et des histoires qui vous toucheront, avec six éditions par année. Cliquez ici: http://issuu.com/ 10-21-42kmmagazine/docs/ 51
La longue course…
Ce mois-ci, la revue fait le tour pour l’entraînement de course à pied afin de vous aider dans votre planification de l’entraînement. Lorsqu’on s’entraîne, il est bien important de comprendre pourquoi nous faisons cet entraînement plutôt qu’un autre. Ainsi, les conseils52que vous allez pouvoir utiliser s’appliquent à la plupart d’entre vous.
ENTRAÎNEMENT-COURSE À PIED Question :
Par Jérôme Bresson Théoriquement, la réponse est oui. Mais pourquoi est-elle là? Dans cet article, je m’appliquerai à expliquer sous différents angles l’importance de cet entraînement et surtout comment bien le calibrer.
Avez-vous, dans votre semaine d’entraînement, un moment dédié à une longue course (ou course tempo)?
La longue, c’est une question de point de vue
En effet, lorsque vous vous préparez pour un premier triathlon ou bien pour un Ironman, ce long entraînement n’aura pas la même durée. Alors que pour l’un, 1h15/1h30 est déjà bien long, pour l’autre, nous pouvons aller jusqu’à 35km. Il faut alors pouvoir vous situer dans cet espace afin de planifier convenablement vos entraînements. Ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre
Si nous nous fions au processus adaptatif du corps humain, il y a quelques règles à respecter. Parmi celles-ci, il y a la progressivité. Ainsi, avant d’arriver à des volumes très importants, il faudra prendre le temps, de semaine en semaine, de monter son kilométrage progressivement. En règle générale, 10% d’augmentation par semaine est une limite à ne pas dépasser. Par exemple, si vous faites une sortie de 12km ou d’une heure, il sera normal de se limiter à 13 km ou 1h05 la semaine suivante. Cela vous permettra d’éviter les blessures lors de la progression de la saison. La technique passe avant la vitesse
Lorsque vous courrez, après quelques minutes d’échauffement, votre système cardio respiratoire est en place et vous vous sentez en général en contrôle de votre course. Cependant, au fur et à mesure que le temps avance, l’effort ressenti pour aller à la même vitesse devient de plus en plus important et bien souvent le patron moteur de course se dégrade. La cadence a tendance à diminuer et votre temps de contact au sol est plus long. C’est le temps à ce moment, de prendre une pause marchée de 1 minute, afin de reprendre votre souffle et retrouver un patron moteur de course plus dynamique, plus efficace. Si vous persistez, vous risquez de vous blesser et même d’enregistrer un mauvais patron moteur qui s’intégrera à votre foulée. 53
ENTRAÎNEMENT-COURSE À PIED
Le choix des allures
Lors de ces longs entraînements, vous pouvez jouer sur votre intensité. Allant de l’allure d’un demimarathon à l’allure d’un marathon IM (et même moins rapide), le champ est très large. Voici quelques exemples pour le choix de vos allures :
exemple 1). Bien évidemment, les jours avant la compétition devront être allégés en entraînement car la charge de votre longue course (la compétition) sera plus importante. C)
A) Lors de la reprise de l’entraînement (automne) il pourra être intéressant de courir de courtes périodes (5 à 10 minutes) à une allure d’un demim a r a t h o n a fi n d e c r é e r d e s adaptations musculaires intéressantes pour la préparation hivernale. Ces intervalles restent courts et la séance passe relativement facilement.
Lorsque vous vous préparez pour un triathlon longue distance (70.3, IM), il sera important de réaliser vos longues courses dans les conditions similaires à la compétition (dénivelé, température, mais aussi fatigue). Pour ce faire, il sera bénéfique de réaliser votre entraînement avec des réserves glycémiques basses. Plusieurs choix sont possibles (voir exemple 2).
D) Vous réalisez des triathlons sprints, alors pour vous, ces longues courses (moins spécifiques) ne doivent pas impacter sur le reste de votre entraînement et doivent donc ne pas être trop exigeantes. L’allure ne sera alors pas très soutenue, on pourra même parler d’entraînement de récupération
B) Lorsque vous préparez une épreuve qui sort du cadre du triathlon (demimarathon, marathon, ou Ultra), il sera intéressant d’introduire de l’allure spécifique dans cette longue course afin d’engager un patron moteur adéquat à la vitesse requise et également vous aider à vous préparer à cette course (voir
54
ENTRAÎNEMENT-COURSE À PIED
Exemple 1 Vous préparez un demi-marathon et vous visez un temps de 1h40, alors un entraînement entre 1h30 et 2h les semaines avant votre course comprenant des intervalles longs à l’allure de course pourra vous aider à réaliser une bonne compétition sans sortir du cadre de la préparation à vos triathlons. Séance type : 20’ échauffement 35’ allure course (environ 7/7.5km) r5 à 10’ relax 25’ allure course (environ 5/5.5km) r5 à 10’ relax 15’ allure course (environ 3/3.5km) r5’ Total = 2h dont 1h15 à l’allure d’un demi-marathon (qui doit durer 1h40)
Exemple 2 Vous préparez un IM et vous visez 3h30 sur votre marathon (5’/km). Voici 3 manières de faire votre longue course : 1) Le samedi, un long vélo spécifique (4 ou 5h) à des intensités spécifiques, le lendemain matin, une longue course - 4x 8.5km allure IM avec 1’ de repos (le temps de remplir des bidons, s’alimenter un peu etc.) 2) Un long enchaînement avec 3h de vélo enchaîné avec un 2h à l’allure de votre course (ici aussi, n’oubliez pas les pauses bénéfiques pour garder un bon patron moteur). 3) Un mélange des deux, sur 2 ou même 3 jours : a. Samedi, long vélo de 3 à 4h avec de l’allure IM et 70.3 b. Dimanche, vélo (1h) allure IM + 2h à 2h30 de course c. Lundi, 1h30 à 2h de course allure de l’IM Attention, ces blocs requièrent quand même une préparation adéquate ainsi qu’une bonne récupération les jours suivants.
Pour conclure, comme vous pouvez le voir, la longue sortie du dimanche aura différents objectifs suivant vos besoins. Dans tous les cas, elle a son importance et ses bénéfices propres. Parmi eux, on peut noter : maintenir un volume d’entraînement en course à pied élevé, développer en début de saison une force musculaire adéquate, préparer une compétition de moindre importance et créer des adaptations spécifiques aux courses auxquelles vous allez prendre part (70.3 et IM). C’est pour toutes ces raisons que cette longue sortie est bien souvent introduite dans votre agenda d’entraînement et sa place est amplement méritée. Bon entraînement! 10-21-42km MAI 2016 55
OKÉ se dÊmarque des autres boutiques de triathlon par son expertise unique du volet natation
VENTE ENTRETIEN LOCATION COACHING  
9150 Claveau, MontrĂŠal | www.oketriathlon.com
Nagez et Courez avec OKÉ Triathlon! đ&#x;Œ? 56 102142km.pnimultimedia.ca Wetsuits Souliers de course Ă pied VĂŞtements et Accessoires de triathlon VĂŞtements et Accessoires de course Ă pied Accessoires de natation Compression Maillots de performance Nutrition Conseils personnalisĂŠs
i

57
Course à pied: partir au bon rythme sur l’IronMan et 70.3
58
ENTRAÎNEMENT-COURSE À PIED Un des chalenges en triathlon longue distance est de partir à la bonne allure lors de la troisième épreuve. En effet, tout comme pour un marathon, c’est souvent dans une bonne gestion de votre vitesse dès les premiers kilomètres que tout va se jouer.
‘compétition” tandis que vos muscles spécifiques à la course à pied sont encore relativement frais, et cette nouvelle position qui ouvre un peu plus les poumons peut vous offrir un apport d’oxygène supplémentaire. - L’aspect psychologique de “prendre de l’avance” tant qu’on peut, joue également sa part : même si on sait que chaque minute courue trop rapidement se paye en double ou en triple sur la fin de course. - Enfin le dernier point, comme dans toutes compétitions, la foule et les encouragements au début du parcours, s’ils sont plus que bienvenus, vous poussent également à courir plus vite que vous ne le devriez.
Une approche spécifique longue distance: Sur les distances sprint ou olympique, le souci principal est de se mettre rapidement en action, malgré les jambes ‘durcies’ après un effort soutenu au seuil, sur une durée relativement courte. Dans ce cas de figure, répéter les enchaînements intenses vélocourse (les briques) est donc primordial pour permettre à votre corps une transition efficace. Au contraire, sur IronMan et 70.3, une fois votre niveau d’entraînement suffisant (généralement dans les 6 à 9 semaines avant l’événement), vous noterez que vous avez tendance à partir très (trop) vite. Pourquoi est-ce si difficile de trouver le bon rythme ? Un coup d’œil rapide aux statistiques et vous vous apercevrez que les sprints négatifs sont très rares et que dans la grande majorité, les coureurs sont beaucoup plus rapides dans la première moitié. Plusieurs points l’expliquent: - L’effort sur le vélo se situe entre 75 et 85% du seuil; vous êtes donc plus en mode “endurance”, vos muscles ne sont pas gorgés d’acide lactique comme ils peuvent l’être après un sprint, et si vous avez bien géré vos derniers kilomètres, vous avez légèrement levé le pied pour bien vous hydrater et vous alimenter en vue de la course à pied. - Lorsque vous passez en position verticale, vous faites bien plus que “changer le mal de place”: votre cardio est déjà en mode
59
102142km.pnimultimedia.ca
ENTRAÎNEMENT-COURSE À PIED
Comment déterminer votre allure idéale ? Il existe plusieurs tables de calculs et de correspondances, mais de manière générale, sur un IronMan 70.3 un athlète pourra viser un rythme comparable à ce qu’il ferait sur un marathon “sec”. Sur IronMan, ajouter 30s à 1min par km. Bien sûr, cela varie en fonction de l‘expérience, de l’indice d’endurance et du niveau d’entraînement du compétiteur
Testez-vous à l’entraînement Les longues bricks après une grosse sortie de vélo ne sont en général pas à répéter trop souvent, car courir en état de fatigue ne vous permettra pas d’augmenter vos performances pures et ces types de séance demandent beaucoup de récupération. Par contre, elles s’avèrent intéressantes dans l’optique de tester votre résistance physique et mentale, votre nutrition et ce qui nous intéresse ici : pour mieux gérer votre allure. Dans les deux derniers mois avant votre compétition principale, placer un ou deux “big day” ou “big week-end” est donc une bonne idée. L’idée est d’effectuer une grosse sortie de vélo avec beaucoup d’intensité spécifique et d’enchaîner sur une longue course de 1h à 1h30 incluant également beaucoup d’intensité au rythme visé le jour J. Le contre-exemple Si vous êtes du type à apprendre de vos erreurs, alors n’attendez pas le jour de la compétition : vous pouvez pratiquer votre « pacing » en entraînement sur des sorties de course à pied. Essayez de placer le travail d’intensité au début de la session (après échauffement bien sur) et le tempo à la fin, puis la semaine suivante, faite l’inverse. Notez votre vitesse moyenne lors de ces deux sorties ainsi que le ressenti, le plaisir et la fatigue en fin de séance.
Soyez patient Même dans le feu de l’action, essayez d’être plus malin que vos concurrents. C’est difficile de se faire dépasser dans la première moitié, on a envie de réagir tout de suite, mais soyez patient, vous risquez de tous les revoir sur la deuxième partie. Faites preuve de bon sens Si dans les premiers kilomètres vous êtes sur les bases de votre PB sur un 10k ou 21k établi récemment, il y a quelque chose d’étrange et le retour à la réalité risque de faire mal.
Les distances IronMan et 70.3 sont affaire d’expérience, mais aussi d’intelligence et de patience. Les erreurs de “pacing” pardonnent encore moins sur l’IronMan complet. Alors pratiquez-vous et apprenez à vous connaître et à respecter votre rythme le plus tôt possible dans la course.
60
102142km.pnimultimedia.ca
🌐
61
62
LA CLÉ DU SYNDRÔME DOULOUREUX DU TROCHANTER CHEZ LE TRIATHLÈTE EST DANS T2 !
ENTRAÎNEMENT-BLESSURE Le syndrôme douloureux du trochanter peut simplement se traduire par une douleur au niveau de la hanche. Le grand trochanter (qui fait partie de l’os du fémur) peut facilement se sentir en faisant un mouvement de flexion/ extension de la hanche tout en plaçant votre main sur le côté de celle-ci (Image 1)! Vous pouvez également remarquer que plusieurs structures importantes s’attachent sur ce segment osseux dont le muscle piriforme, le moyen fessier et la bandelette-iliotibiale. Afin de conserver un bon mouvement de glissement entre ces muscles, on y retrouve des bourses. Lorsqu’il y a une inflammation aigue (douleur de quelques jours) au niveau de la hanche, on peut s’attendre à une inflammation d’un de ces tendons musculaires (tendinite ou tendinopathie) ou une inflammation des différentes bourses (petit sac de liquide qui permet le glissement entre les tendons et les os : bursite). Toutefois, il faut différents tests précis pour confirmer : 1- le site précis de la douleur (échographie et IRM) ou 2- la présence de tendinite (prise de sang) ou d’une tendinopathie. Donc, le syndrôme douloureux du grand trochanter est plus approprié en l’absence d’un test médical
coûteux (1). Le syndrôme est souvent diagnostiqué en fonction de l’histoire et en reproduisant une douleur à la palpation du grand trochanter. Ce syndrôme est plus rare et/ou sous-diagnostiqué puisqu’il est souvent combiné à d’autres douleurs musculosquelettiques. Le syndrome semble toucher d’avantage les femmes que les hommes (2).
Signes et symptômes • •
•
•
•
Image 1. Un peu d’anatomie
10-21-42km MAI 2016
•
63
Douleur en se couchant sur le côté. Douleur en montant/descendant les escaliers (peut être reproduite dans un parcours avec montée et descente). Douleur transitoire en passant de la position assis à debout (ici important en triathlon : transfert de la position assise en vélo à debout en course à pied). Douleur en restant sur un appui unipodale plus de 30 secondes (reproduite lorsqu’on est en appui sur une jambe avant d’arriver à la ligne de débarquement lors de la transition vélo-course). Douleur reproduite lors d’amplitude extrême (Ex. : passer la jambe pour effectuer la transition vers la course à pied lorsqu’on est sur le vélo). Boiterie au début de la course à pied ou même lors de T2.
ENTRAÎNEMENT-BLESSURE Causes
• Av o i r u n b o n a j u s t e m e n t positionnel du vélo et de bonnes chaussures de course.
• Les douleurs peuvent être résiduelles d’une blessure traumatique (souvent une chute sur la hanche en vélo). • Entraînement sur la piste de course (toujours dans le même sens). • Nature unidirectionnelle des sports du triathlon entraînant une faiblesse des muscles comme le petit et moyen fessier (déséquilibre musculaire et faiblesse des muscles stabilisateurs). • Mauvaise technique de course et chaussure inadaptée. • Mauvaise technique de vélo (pédaler les genoux à l’intérieur) et mauvais positionnement du vélo. • Manque de pratique du débarquement de vélo (T2). • Mauvaise gestion de l’entraînement (fréquence, intensité, durée, repos).
En cas de douleur (traitement conservateur) (3) • Consulter un professionnel de la santé (réf: article dans Parcourir)! • Repos, glace et anti-inflammatoire non stéroïdien. • Thérapie manuelle (Ex. : relâchement des tissus mous, trigger point, strain/ counterstrain ou Muscle energy). • Ajustement du programme (la natation est à privilégier (mais pas de brasse !)) + ajout d’exercices de renforcements/ étirements. Pour conclure, le syndrome douloureux du trochanter est assez rare mais la pratique du triathlon fait ressortir ses particularités surtout lors de l’arrivée à T2 et le passage de la position assise à debout. Comme dans la majorité des blessures de surutilisation, être à l’écoute de son corps est primordial ainsi que d’apporter des ajustements rapidement à son programme d’entraînement ! Bonne transition !
Quoi faire pour prévenir ? • Renforcement des muscles latéraux de la hanche (voir exercices en annexe). • Maintenir une amplitude de mouvement adéquate (étirements). • Pratique des sports du triathlon d’hiver pour le renforcement des muscles de la hanche (patin et ski de fond style libre). • Bonne technique (vélo, transition, course à pied). Je me permets ici de mentionner que ce que nous (les entraîneurs) apprenons aux jeunes dans les camps de développement s’applique également aux adultes : avoir une bonne base !!!
Références 1. Silva FF, Adams TT, Feinstein JJ, Arroyo RAR. Trochanteric bursitis : Refuting the myth of inflammation. J Clin Rheumatol 2008;14:82-6. 2.. Williams BSB, Cohen SPS. Greater trochanteric pain syndrome : A review of anatomy, diagnosis and treatment. Anesth Analg 2009;108:1662-70. 3. Lievense AA, Bierma-Zeinstra SS, et al. Prognosis of trochanteric pain in primary care. Br J Gen Pract 2005;55:199-204.
64
102142km.pnimultimedia.ca
Exercises du DOCTEUR • Appuyez sur la jambe saine, placer un élastique fixé autour de la cheville de la jambe atteinte. • L'élastique doit être fixé à un objet stable devant vous près du sol. • Stabilisez-vous avec votre jambe d'appui et en activant les abdominaux pendant que vous tirez l'élastique vers l'arrière et l'extérieur en tournant la jambe vers l'extérieur sans plier le genou. Revenez à la position initiale et répétez.
• Couchez-vous sur le dos, amenez une jambe sur le côté en la gardant droite. • Laissez le poids de votre jambe descendre vers le sol. afin de sentir un étirement sur le côté latéral de la hanche/ cuisse. • Il est possible d'appliquer une petite pression avec la main sur la cuisse pour étirer davantage.
• Assis au sol, les jambes étendues. • Passez votre jambe gauche par dessus la jambe droite. • Déposez le bras opposé sur le genou. • Pivotez vers l’arrière en prenant appuie sur votre genou.
• Tenez-vous sur une jambe puis soulevez un genou à la hauteur des hanches. • Ouvrez les hanches en amenant le genou sur le côté, sans toutefois tourner le tronc. 65 • Revenez au centre puis répétez.102142km.pnimultimedia.ca
ABONNEMENT GRATUIT
Prenez deux minutes pour vous abonner à notre magazine numérique.
Pour vous abonner: envoyez-nous un courriel au 102142km@pnimultimedia.ca avec votre nom, votre ville et la réponse à cette question: 8x9=?
10-21-42km MAI 2016
66
par Amélie Roy-Fleming Dt.P., Nutritionniste
NUTRITION
Favoriser la récupération avec la nutrition L’été qui arrive à grands pas est souvent synonyme d’une augmentation de l’intensité, de la fréquence et de la durée des entraînements lorsqu’on pratique le triathlon. Que l’on se prépare pour un premier triathlon ou que l’on s’entraîne pour un IronMan, une bonne récupération après chaque entraînement est importante pour être fin prêt pour le suivant. Cette récupération passe, sans contredit, par la collation ou le repas qui suit l’entraînement. Consommer les bons aliments et boissons au bon moment aidera à remplacer les liquides et les électrolytes perdus pendant l’entraînement, mais aussi à refaire les réserves énergétiques et réparer les microdéchirures musculaires. 10-21-42km MAI 2016
67
NUTRITION Les 30 minutes qui suivent l’effort représentent la plage horaire optimale pour refaire ses réserves. C’est pourquoi, si aucun repas n’est prévu dans cette fenêtre, on recommande de consommer une collation contenant glucides et protéines, et ce, surtout si le prochain entraînement est dans moins de 24 heures. La collation devra être constituée d’aliments contenant de 10 à 20 g de protéines et une quantité de glucides environnant 1g par kilogramme de poids corporel. Par exemple, quelqu’un dont le poids est 70kg devrait consommer une collation contenant 70g de glucides.
68
102142km.pnimultimedia.ca
NUTRITION
Liquides et électrolytes Il est également important de remplacer l’eau et les électrolytes (ex : sodium) perdus dans la sueur et l’urine pendant, mais aussi après l’effort. Voilà pourquoi la consommation d’une boisson contenant des électrolytes, comme une boisson pour sportif ou un jus de tomates, peut s’avérer intéressant après un entraînement. Idéalement, il faut boire de façon à retrouver une urine claire. La quantité plus précise de liquide à boire peut se calculer en se pesant avant et après l’entraînement. Il s’agira ensuite de boire 1,25 à 1,5L de liquide pour chaque kilogramme de poids perdu.
Exemples de collations post-entraînement (Les quantités doivent être adaptées à chacun) • • •
1 banane, ½ tasse de fromage cottage et une boisson pour sportif 1 jus de légumes, 8 craquelins (de type toast Melba) avec 60g fromage cheddar faible en gras, 10 amandes, 1 pomme 1 sandwich au beurre d’amandes, 250mL lait au chocolat
Planifier la collation Au même titre que l’on doit organiser les différents items pour les trois sports, il faut s’assurer de mettre dans son sac d’entraînement cette collation afin qu’elle soit rapidement disponible. Ceci permettra d’éviter un certain délai pour le temps de transport vers la maison ou pour se procurer ce que l’on va manger au moment où l’on est le plus affamé.
10-21-42km MAI 2016
69
Une bière et des chips après la sortie de vélo ? L’alcool a un effet diurétique qui pourrait nuire à votre hydratation. Si vous décidez tout de même de prendre une bière après l’entraînement, faites-le avec modération, sans oublier votre collation et un bon verre d’eau !
Prochaine parution de 10-21-42km 02 juillet 2016
Personnalisation du vélo
Autres dates 02 août 2016 02 octobre 2016 02 décembre 2016 02 février 2017
100% des choses qu’on ne tente pas échouent -Wayne Gretzky
70
MON CLUB
Par Mariane Lajoie
Lumière sur les clubs
de triathlon québécois :
Bien que le club Orange Triathlon ne soit né qu’en janvier 2012, ses origines, quant à elles, remontent à 2011. Avec leurs 155 membres inscrits en 2016, il est fort à parier que l’on croisera souvent cet été des athlètes vêtus de noir et d’orange, à commencer au triathlon 5150 de Mont-Tremblant, en juin. «D’anciens membres du Club des Tritons de Brossard ont décidé de fonder le Club de Triathlon de SaintLambert. À ce moment, Andrew Tanner était le président et l’entraîneur du Club des Tritons. Andrew a alors offert ses services comme entraîneur et trois anciens Tritons (Nicolas Joubert, Maxime Léveillé et Yves Desjardins) ont pris la relève de la direction afin de préserver les nombreux avantages que représente l’appartenance à un groupe. Quelques changements ont été proposés afin de faire évoluer le club selon la vision des nouveaux administrateurs », a expliqué Christelle Masson, responsable des communications du Club Orange. Depuis, l’équipe a évolué, pour accueillir Pierre Svartman, l’entraîneur en chef, Patrick Billette, entraîneur à la course à pied, Marie-Pierre Garcia, à la natation et Christian Ouellette, accompagné de Laurent Gervais-Robert, au vélo. Le club, actif de mi-janvier à la mi-septembre, adapte ses périodes entraînements selon la saison, en plus d’accueillir tous les niveaux d’athlètes. « Tous les niveaux sont les bienvenus, allant des débutants, même dans les trois sports, au Ironman. En effet, deux de nos membres ont été sélectionnés pour Hawaii en 2015. » Parmi leurs membres se retrouve Bruno Montbleu, qui, avec sa déficience de la vision, réussit néanmoins à pratiquer sa passion avec ses confrères, notamment en tandem pour le vélo, ou accompagné d’un guide. Le Club Orange a un objectif clair et précis: s’entraîner dans le plaisir. « Cela fait partie de nos objectifs, de garder notre bonne humeur et d’offrir un encadrement professionnel pour la réussite du potentiel de nos membres. Cependant, chacun de nos membres est valorisé dans sa progression, qu’il soit débutant ou un Ironman de haut calibre. »
71
102142km.pnimultimedia.ca
đ&#x;Œ?
72
102142km.pnimultimedia.ca