Cseee février 2018

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ACTU

N°70 JANVIER 2018

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ENTREPRISES D’ÉLECTRICITÉ : QUELLE PRÉSENCE SUR INTERNET ? Comment évolue la présence des entreprises d’électricité sur Internet ? Quel impact d’être ou non visible sur la toile ? Comment mener son projet ? Ces questions ont fait l'objet d’une réunion du Club PME de la CSEEE avec comme point de départ une étude menée auprès de 210 entreprises adhérentes.

Echanges au club PME CSEEE.

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armi les différents clubs que propose la CSEEE à ses adhérents, le Club PME propose régulièrement des réunions sur des questions générales qui concernent la direction de l’entreprise. Alors que le web est devenu incontournable dans notre vie quotidienne, il a semblé intéressant utile de proposer, dans le cadre de ce club, une séquence d'échanges

QUELQUES REPÈRES PRATIQUES POUR CONSTRUIRE UN SITE DU SOCLE AUX ÉTAGES Premier niveau (2 à 3 pages et budget mini) sans besoin de mise à jour : carte d’identité, présentation sommaire de la société, activités et spécialités, contact par mail ou formulaire simple. Deuxième niveau : ce que votre entreprise sait faire (réalisations), comment elle le fait (expertise, équipe, fournisseurs), certificats de qualification / assurances, appartenance à un réseau ou une organisation professionnelle, actualités (rythme < 2 mois), contact pour le commercial, contact pour le recrutement. Troisième niveau : actualités régulières, renvois vers les réseaux sociaux ou blogs, illustration des technologies, animations, espace privé ou extranet client, e-commerce.

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sur la visibilité des entreprises adhérentes sur internet afin d’en retirer des tendances et quelques conseils pratiques. Voici les principaux enseignements.

Une présence pas systématique et très diversifiée Un peu moins de la moitié des 210 entreprises concernées par l’étude (47 %) indiquent avoir un site web en 2017. Parmi ces entreprises, 66 % ont un site complet et 19 % une présentation basique. Les 13 % restants indiquent avoir un site web mais l’adresse indiquée ne renvoie vers rien. La taille de l’entreprise compte peu. Certaines TPE ont des sites beaucoup plus recherchés que des entreprises moyennes. En revanche, toutes les grandes entreprises ont des sites récents et entretenus. A ce titre, l’évolution depuis 3 ans est significative, les sites de première génération ont pratiquement disparus au profit de nouvelles versions moins chargées et plus ergonomiques. Un tiers des entreprises présentes sur le web ont des sites très professionnels avec


ACTU des fonctionnalités avancées, des navigations soignées et des animations high tech. Par exemple, sur l’un d’entre eux, l’internaute peut prendre le contrôle du contenu avec son smartphone pour simuler une installation domotique.

Se mettre à la page Beaucoup d’entreprises, qui se sont lancées à l’éclosion d’internet, n’ont pas fait évoluer leur site d’où quelques points faibles encore souvent constatés : • Pas « responsive design » pour s’adapter aux portables et tablettes. Outre ce handicap pour la consultation, ces sites sont aujourd’hui moins bien référencés par les moteurs de recherche. • Le contenu non entretenu est un écueil classique comme les pages en travaux ou générant des erreurs. • Mais on constate aussi des menus peu clairs, trop longs ou les informations essentielles ne sont pas mises en avant. Ces sites qui accusent leur âge, ont souvent été conçus comme des projets ponctuels, sans anticiper au départ qu’il faudrait les faire vivre et produire du contenu régulièrement. Certaines entreprises n’ont pas d’autonomie sur les mises à jour ou l’agence a disparu et enfin certains sont handicapés par des fausses bonnes idées de départ, souvent des gadgets graphiques qui limitent toute évolution. Il faut dans ce cas revoir complétement la copie. Devant ce constat, le club a échangé sur la nécessité de bien dimensionner son projet et anticiper son exploitation. Cela revient à des arbitrages entre le besoin, le temps disponible le budget et les ressources humaines mobilisées. Un site très simple et sans actualités régulières peut être très efficace et moderne avec un coût réduit, ce qui renvoie à une question de fond. Mais au fait quel intérêt d’avoir un site ?

Retenons les principaux contre-arguments Un site web coute cher ! Aujourd’hui, vous pouvez pour un coût réduit avoir un site avec un look très correct. Des interfaces de création pré-formatées permettent d’assembler texte et images sans taper une ligne de code. Vous n’aurez pas de fonctions personnalisées, mais en avez-vous besoin ?

VOUS VOULEZ VOUS LANCER DANS LA CONCEPTION OU LA REFONTE DE VOTRE SITE, COMMENCEZ PAR DIMENSIONNER VOTRE BESOIN. VOICI LES 10 COMMANDEMENTS AVANT DE SE LANCER : • Le budget • L’aspect technique : hébergement / nom de domaine / adresse mail (etc.) • Les cycles de mise à jour à respecter • La clientèle actuelle / la clientèle souhaitée - Si vous travaillez ou voulez travailler avec des architectes, privilégiez les images de qualité - Pour une clientèle technique, valorisez la maîtrise technique, les références produits, la sécurité, les habilitations, les possibilités de maintenance, astreintes, etc. - Pour des particuliers, valorisez des usages et pas des produits.

Cela illustre que vous comprendrez bien leur demande. • L’identité visuelle • La baseline : une phrase simple qui vous définit • Le positionnement (cible définie dès la page d’accueil) • Qualifications et références (ex CSEEE, FFB) • Les images et photos • La sécurité (votre fournisseur doit sécuriser l’accès à vos données avec un certificat https) • Horaires et Contact, les demandes émanant du site doivent être reçues et traitées

Un site web est difficile à entretenir ! Non si vous ne placez pas la barre trop haut et avez la possibilité d’entrer vous-même du contenu. Vous n’aimez pas écrire, une photo de chantier suffit à faire une actualité ! Le reste du contenu évolue en général sur des cycles longs. Les sites web n’ont d’impact qu’auprès des particuliers ! Ce préjugé à la vie dure. S’il est vrai qu’aujourd’hui le particulier va taper systématiquement le nom d’une entreprise qu’il veut consulter dans un moteur de recherche, l’acheteur professionnel se comporte aujourd’hui la même façon. Sa première source d’information est le web dans 65% des cas (source Demand gen report). S’il a consulté plus de trois fois votre site avant de prendre contact, il est pratiquement acquis qu’il vous a déjà choisi avant de vous consulter. Le site est également un moyen performant pour recruter. La présence sur Internet semble donc un investissement incontournable. Un site bien pensé fera une partie du travail d’information commerciale et de recrutement à votre place. La réglementation rend également le site web nécessaire pour certaines activités (Arrêté 24 janvier 2017 sur transparence des prix de dépannage, réparation et entretien … « Les prix devront être également publiés sur le site internet du professionnel. »

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32 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 70 - JANVIER/FÉVRIER 2018


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Suite à cette conférence, les invités ont pu poursuivre la soirée autour d'un cocktail où plusieurs partenaires de la filière présents disposaient d’un espace d’accueil facilitant les contacts.

Majors du CFA Delépine : armés pour prendre le pouvoir !

Pascal Picq décrypte le monde de demain, électrique, collaboratif et connecté.

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La soirée a été également l’occasion de remettre des récompenses aux majors de promotion 2017 du CFA Delépine qui accueille chaque année 350 apprentis électriciens à Paris 11e. Une promotion 2017 dans laquelle les filles ont particulièrement brillé. Trois d’entre elles ont terminé à la première place pour leurs diplômes respectifs : Anne-Valéry D'Aquila (CAP PROELEC en 1 an) dans l’entreprise BECF, Léa Gerard (BEP DI) et Christel Grasset (BTS ELECTROTECHNIQUE) dans l’entreprise INEO Tertiaire IDF. Du côté des garçons ont été récompensés Mehdi Kendaoui (CAP PROELEC en 2 ans) dans l’entreprise BAILLY-MONTHURY, Mohamed-Hicham Sellah (BP IEE) dans l’entreprise INEO TERTIAIRE IDF et Benjamin Simon (BAC PRO ELEEC) dans l’entreprise BOUYGUES ENERGIES ET SERVICES. La CSEEE remercie ses adhérents et tous ses partenaires de la filière qui ont participé à cette soirée conviviale et revigorante pour se projeter en pleine confiance dans l’avenir de nos métiers.

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n paléoanthropologue pour éclairer l’avenir de nos métiers, cela peut étonner et pourtant qui, mieux qu’un connaisseur avisé des cycles d’évolution du monde depuis son origine, pouvait avoir le recul nécessaire pour comprendre l’accélération vertigineuse des changements que nous vivons depuis à peine quelques décennies. Pascal Picq, professeur au collège de France et passionnant orateur a captivé pendant plus d’une heure un public de professionnels de la filière électrique réuni par la CSEEE à la suite de son Assemblée Générale du 24 avril. Passant avec agilité des origines de l’homme aux révolutions industrielles, de la hiérarchie au réseau, des peintures rupestres aux liseuses numériques, Pascal Picq a livré les algorithmes du progrès. Les enjeux du monde de demain, Internet des objets, blockchains, robots, imprimantes 3D, électro mobilité, uberisation, big data, constituent autant de menaces que d’opportunités pour la profession. Et pour y répondre, il faut se diriger vers des écosystèmes de valeur partagée, comprendre les nouveaux mécanismes qui créent la confiance dans les affaires, pratiquer la serendiptité, cette capacité de chercher sans savoir forcément ce qu’on va trouver, ce que ne savent faire des outils informatiques qui peuvent en revanche bien mieux trier l’information que nous.

De gauche à Droite : Cédric Mahieux - Directeur CFA Delépine, Bernard Colombat Président CSEEE, Mehdi Kendaoui et François Bailly-Monthury.

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Qui va prendre le pouvoir : les grands singes, les robots ou les électriciens ? tel est le thème de la conférence proposée par la CSEEE en prélude à une soirée conviviale réunissant les acteurs de la Filière et mettant à l’honneur les majors 2017 du CFA Delépine

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LES ELECTRICIENS ONT PRIS LE POUVOIR

Christel, Mehdi, Mohamed, Anne-Valery, Léa et Benjamin, majors du CFA Delépine 2017.

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