smarthome Electricien+ n°89

SMARTHOME

LE PILOTAGE DE L'ÉCLAIRAGE KNX/DALI

INTERVIEWS

CLÉMENT MOLIZO, Avere

PASCAL TOGGENBURGER, FFIE

DOSSIERS Le pilotage de l’éclairage KNX/Dali - Les compétences transversales de l’électricien

• ENTRETIEN AVEC Pascal Marchand d'Erard - Éric Colmar de Mobilygreen - Les 100 ans de Lébénoïd

• AVIS D’EXPERT par Eaton • 5 minutes avec Qualifelec • FOCUS Vitocharge de Viessmann

LE PILOTAGE DE L'ÉCLAIRAGE KNX/DALI

06 TENDANCES ET MARCHÉS

06 Énergie

Hiver 2022-2023 : risque de tension accru sur le système électrique…

Éclairage

Arrêt des tubes fluorescents en 2023

Éclairage

Signify met sur le marché l’ampoule la moins énergivore au monde

07 Assises du BTP

Un premier pas encourageant, mais encore insuffisant pour répondre à l’inquiétude des entreprises artisanales du bâtiment

Transition énergétique

KNX participe aux évolutions des bâtiments

Économie

Bouclier énergie simplifié et étendu : une bonne nouvelle pour les TPE

09 ENTRETIEN

Pascal Toggenburger, nouveau président de la FFIE

10 ÉVÈNEMENT

Éclairage

Lébénoïd : 100 ans et un avenir radieux

LES FONDAMENTAUX DU MÉTIER

12 INTERVIEW

Clément Molizon, délégué général de l’Avere-France.

16 LE POINT SUR

Myriam Cilleros, directrice marketing, Intuis.

18 LE NÉCESSAIRE DE L’ÉLECTRICIEN

20 LE POINT SUR

Fiche EPI éléctricien.

22 5 MINUTES AVEC QUALIFELEC

24 FOCUS

Chauffage

Vitocharge : la nouvelle génération de batteries domestiques Viessmann

26 AVIS

Conception

Le plan 3D se construit en regardant

29 Conception

KréaCCTP, le nouvel outil en ligne pour produire vite et bien des CCTP irréprochables

Étude

Eaton : les entreprises doivent accélérer leur transformation numérique…

Resideo étudie la place de la Smart Home dans les intérieurs des Français Audit énergétique obligatoire Entrée en vigueur repoussée au 1er avril 2023

30 QESTIONS À

Éric Colmar fondateur de MobilyGreen

32 LETTRE

32 Rencontres Croissance et Technologie CSEEE : « Onde de choc environnementale : réponses de la filière »

34 1re CSEEE Karting cup

Des électriciens à l’épreuve des circuits

Inauguration Éco-campus du bâtiment

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES

36 DOSSIER

36 Formation

Des compétences diverses, pourquoi ?

40 D’un bac pro à la licence pro P2EB Ou l’histoire atypique d’un diplômé hors normes qui a toujours eu soif de savoir et de transmission !

LE NUMÉRIQUE CHANGE LE BÂTIMENT

42 APPLICATION

Logement connecté Maison Loxone : elle s'occupe de tout

44 DOSSIER

44 Formation

Le pilotage de l’éclairage, un poste clé pour le confort et la sobriété dans les bâtiments tertiaires

48 PRODUITS

51 QUESTIONS À

Pascal Marchand, président du groupe Erard

Frédéric Bettega, directeur général du groupe Erard sur les marchés et gammes de produits

3e Médias 17, rue de l’Amiral Hamelin 75016 Paris

Directeur de la publication : Jean Tillinac

Rédacteur en chef : David Le Souder

Relations abonnements : Juliette Aguelon compta.3emedias@gmail.com

Publicité : Sandrine de Montmorillon

06 51 30 28 68 - sdm@filiere-3e.fr

Abonnements Electricien+

formule print & digital 1 an : France métropolitaine : 60€ TTC

Communauté européenne : 66€ HT

Reste du monde : 74€ HT

Tarif au numéro : 17€ TTC

Conception et réalisation : Planète Graphique Studio 95, boulevard Berthier, 75017 Paris

Corrections : Laurence Chabrun laurencechabrun@gmail.com

Impression : imprimerie de Champagne, 52200 Langres

Routage : ARS

© 3e Médias, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réalisées avec l’autorisation de l’éditeur.

Dépôt légal : octobre 2022

Photo de couverture © Theben

Nous tous, Français et Européens, subissons la crise multifactorielle de l’énergie. Depuis août 2021, une hausse du prix du gaz et de l’électricité met en péril le budget des foyers.

Cela fait pourtant des années que les professionnels comme les gouvernements ont alerté sur le besoin d’installer des systèmes de régulation et de pilotage des énergies. La COP 21 de 2015 a marqué l’engagement des États à réduire le volume de CO2 rejeté. Cela devrait aller plus vite, mais les acteurs ont travaillé et les décrets contraignants tombent les uns après les autres. La France doit sortir de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire de 40 % sa consommation d’énergie d’ici 2050 ; cela suppose de transformer durablement nos habitudes et nos comportements. La performance énergétique fait aujourd’hui l’objet d’une réglementation détaillée et rigoureuse. Il est du devoir de l’électricien, de l’intégrateur, de proposer activement à ses clients les solutions disponibles pour accompagner la stratégie d’économies.

Les artisans réagissent et se concentrent davantage encore sur leur activité pour pérenniser l’entreprise et faire face aux principales difficultés qu’ils rencontrent : la hausse du prix du carburant, pour 28,5 % d’entre eux, la reprise de l’inflation, qui en pénalise 18,8 % ou encore la difficulté d’approvisionnement de matières premières (12,8 %), selon une étude Qualitest menée en juilletaoût 2022 auprès de 2 000 artisans pour la CMA (Chambre de métiers et de l’artisanat).

Durant les six derniers mois, 23,6 % des artisans ont modifié ou développé la façon de gérer leur entreprise. Ceux qui ont fait évoluer leur activité ont investi dans de nombreux domaines, notamment dans la transition écologique.

Le « bouc lier tarifaire » vient d ’être confirmé par le Gouvernement dans un contexte de tension généralisée sur le marché de l’énergie, pesant sur les risques d’approvisionnement et donc sur le pouvoir d’achat des foyers français. Une pression également exercée sur les professionnels du bâtiment qui ont désormais tout intérêt, pour le bien de leurs clients et de la planète, à encourager l’installation d’équipements moins gourmands en énergie et garantissant un confort de vie optimal.

La maison connectée, à ce titre, offre l’opportunité, conjointement à une isolation renforcée, d’améliorer le confort tout en réduisant la consommation. Pour réduire la consommation, il paraît opportun de privilégier la lumière naturelle plutôt que la lumière artificielle en contrôlant ses volets, en optimisant sa consommation de chauffage, notamment en programmant et pilotant pièce par pièce…

L’installateur intégrateur a un rôle clé à jouer pour répondre à la fois aux habitudes de ses clients et aux hausses tarifaires, en optimisant les équipements électriques.

Les Français semblent prêts. Mesdames et Messieurs les électriciens, proposez ! •

David Le Souder

Hausse du prix des énergies, le rôle de conseil de l’électricien

Nominations

ÉNERGIE

Isabelle TRIBOTTE a été nommée au poste de présidente de Signify France.

Hiver 2022-2023 : risque de tension accru sur le système électrique…

Christophe POSSÉMÉ a été élu président du CCCA-BTP (Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics), lors du conseil d’administration pour un mandat de trois ans. Il succède à Éric Routier, qui présidait l’association à gouvernance paritaire depuis 2019.

… mais maîtrisable avec une forte baisse de consommation. RTE présente son étude prévisionnelle pour l’hiver 2022-2023. Cette année, la période de vigilance commence exceptionnellement dès l’automne et s’étend désormais sur plusieurs mois. Dans la très grande majorité des situations, RTE n’envisage que quelques signaux EcoWatt rouges sur les six mois de l’hiver. Lorsque le système électrique est très tendu, le risque de

ÉCLAIRAGE

coupure ne peut pas être totalement exclu, mais il pourrait être évité en baissant la consommation nationale de 1 à 5 % dans la majorité des cas, et jusqu’à 15 % dans les situations météorologiques les plus extrêmes. RTE élargit son dispositif EcoWatt qui permettra d’alerter les Français, les entreprises et les collectivités en amont pour qu’ils puissent s’organiser et adopter les gestes efficaces permettant de diminuer leur consommation. •

Arrêt des tubes fluorescents en 2023

La fabrication des tubes fluorescents s’arrête pour être remplacée par celle de lampes et luminaires plus performants. Le Syndicat de l’éclairage alerte sur ce basculement auquel il faut préparer les industriels et le grand public sans attendre, sous peine d’être confronté à une pénurie.  Le 25 février et le 25 août 2023 voient la fin de mise sur le marché européen des lampes fluorescentes compactes, tubes fluorescents T5 et T8, etc. Concrètement, les stocks toujours existants pourront continuer d'être écoulés, mais vont rapidement s’épuiser. Les fabricants s’attendent à faire face, début 2023, à une forte demande

ÉCLAIRAGE

Marie-Laure LE PRIOL

s'est vue réélue à la présidence de la FFB Morbihan en présence d’Olivier Salleron, président de la FFB (Fédération française du bâtiment) et de Stéphane Le Teuff, président de la FFB Bretagne.

ABB fournit à Enel des tableaux compacts moyenne tension ABB SafePlus AirPlus™ sans SF6 pour une électricité fiable et durable. ABB a conçu la solution basse pression 24 kV afin de répondre aux exigences d’Enel. L’objectif est de réduire le potentiel de réchauffement climatique du gaz isolant de près de 100 % tout en améliorant la sécurité et en garantissant la fiabilité et la disponibilité.

Le fabricant français de panneaux solaires DuaLSun change de dimension et lève 10 M€ auprès de TiLT Capital Partners (Groupe Siparex) et de ses investisseurs historiques. L’objectif est de capitaliser sur une très forte traction commerciale (CA multiplié par 7 entre 2020 et 2022) pour développer sa gamme de panneaux solaires et sa plateforme de services MyDualSun.

CORNING élargit son portefeuille de connectivité Evolv™ pour apporter de la flexibilité à chaque étape du déploiement de la fibre optique et rationaliser l’obtention des permis, à accélérer l’installation sur le terrain et à optimiser les tests de réseau.

de solutions de substitution. Ils recommandent ainsi d’anticiper dès à présent cette transition, d’autant plus que toute l’industrie électronique affronte une forte pénurie de composants. Sur le terrain, la technologie led s’est imposée dans les nouvelles installations, compte tenu de ses nombreuses qualités. Néanmoins, il reste encore énormément de structures à rénover, et le temps presse si l’on ne veut pas se retrouver sans lumière. Les membres du Syndicat de l’éclairage se mettent à la disposition des professionnels et du grand public pour les accompagner dans cette transition. •

Signify met sur le marché l’ampoule la moins énergivore au monde

S ignify innove dans le secteur de la led en développant une nouvelle ampoule consommant 60 % d’énergie en moins qu’une ampoule led Philips standard. La réglementation du cadre européen quant à l’étiquetage énergétique et l’écoconception change.

VIESSMANN jette les bases d’une accélération de la production de pompes à chaleur en Europe et investit 200 millions d’euros dans un nouveau site technologique à Legnica, en Pologne. Et présente un nouveau site web avec une facilité d’accès à l’information renforcée, responsive et complète pour les professionnels.

HAGER GROUP renforce son activité industrielle et recrute sur le territoire de Haguenau (Bas-Rhin) avec le recrutement de 50 collaborateurs et l’achat de 30 presses à injection plastique pour compléter les 45 autres actuellement en fonctionnement sur le site.

L’usine italienne d’ABB devient une référence en matière de réduction des émissions de carbone. Dalmine est la première usine italienne d’ABB à obtenir le statut « Mission to Zero ». Les mises à niveau technologiques innovantes et la digitalisation garantissent une réduction de 25 % des émissions de carbone dans l’ensemble de l’installation. ABB vise la neutralité carbone dans toutes ses opérations d’ici à 2030.

En application de ces nouvelles règles, les produits d’éclairage devront présenter une efficacité énergétique d'au moins 210 lm/W pour se voir attribuer la classification la plus élevée. (Source Voltimum France.) •

SIEMENS SMART INFRASTRUCTURE présente Building X, sa nouvelle suite logicielle dédiée aux bâtiments intelligents. Ouverte, interopérable et entièrement basée sur le cloud, c’est la première offre nouvelle génération intégrée dans la plateforme commerciale Xcelerator. Cette suite logicielle vise à accélérer la transformation numérique et la création de valeur dans les secteurs de l’industrie, des transports, des réseaux et des bâtiments.

BUMP, le spécialiste de la recharge rapide de véhicules électriques en cœur de ville, est le premier acteur à analyser le cycle de vie d’une borne de recharge via son rapport Greenly, l’expert du bilan carbone automatisé. Sur une année, 14,1 tonnes de CO2 sont émises par des bornes de recharge contre 83 tonnes pour une voiture essence.

SOMFY, leader mondial de l’automatisation des ouvertures et des fermetures de la maison et du bâtiment, et DAIKIN, acteur majeur sur le marché

ASSISES DU BTP

Selon, la Capeb, les annonces qui ont été présentées lors des Assises du BTP constituent un premier pas encourageant, mais n’offrent pas suffisamment à ce stade de garanties nécessaires à même de soulager l’inquiétude des entreprises artisanales du bâtiment. Avec ses 26 mesures et solutions concrètes, la Capeb s’est montrée force de propositions et s’est pleinement impliquée dans tous les

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

groupes de travail pour ressortir de ces Assises des mesures ambitieuses et engageantes. C’est, en effet, à cette seule condition que les entreprises artisanales du bâtiment, fortement éprouvées par le contexte actuel lié aux difficultés d’approvisionnement, de recrutement, et à la hausse des prix des matériaux et de l’énergie, pourront agir pleinement en faveur de la rénovation énergétique.

KNX participe aux évolutions des bâtiments

Qu’il s’agisse de bureaux ou d’autres types de bâtiments (surtout tertiaires), l’exigence de confort et de flexibilité dans la gestion de l’air conditionné, de l’éclairage et des contrôles d’accès est primordiale. Dans le même temps, la consommation efficace de l’énergie est un objectif qui s’impose de plus en plus, surtout en ces temps de quête de « sobriété » énergétique. KNX est une solu-

ÉCONOMIE

«  L’enjeu est de taille. Seules les TPE, qui représentent 95 % des entreprises du bâtiment, ont le potentiel d’aller vers la transition énergétique. Nous nous félicitons d’ores et déjà de voir la durée de l’expérimentation relative à la qualification chantier par chantier prorogée jusqu’à fin 2023 et d’avoir été entendus sur la nécessaire poursuite de ces Assises. Le travail ne fait que commencer » rapporte la Capeb. •

cole : KNX est le seul standard à proposer un parcours évolutif, certifié et identique à travers le monde. Ainsi, 3 formations sont dispensées dans plus de 30 centres répartis sur toute la France : KNX Basic pour les débutants, KNX Advanced pour approfondir ses connaissances du logiciel de programmation et KNX Tutor pour dispenser des cours. •

Bouclier énergie simplifié et étendu : une bonne nouvelle pour les TPE

Bruno Le Maire a annoncé une simplification des mesures d’accès au soutien des pouvoirs publics pour les entreprises pénalisées par la hausse vertigineuse des prix des énergies. Marc Sanchez, secrétaire général du Syndicat des Indépendants et des TPE, déclare : « C’est une excellente nouvelle pour nos TPE qui

mondial du chauffage, du rafraîchissement, de la ventilation et de la réfrigération, annoncent un partenariat pour démocratiser la maison connectée en France. Il est désormais possible pour les possesseurs de l’application TaHoma® de Somfy de piloter leur solution de pompes à chaleur air/air ou air/eau Daikin. Coupler le pilotage du chauffage et de la climatisation avec les volets roulants pour économiser de l’énergie est également possible.

TOTALENERGIES et BORNES

SOLUTIONS signent un partenariat pour accélérer le déploiement de bornes de recharge électrique en résidence collective.

Le GROUPE ALDES, spécialiste des solutions de ventilation et de confort thermique, annonce l’acquisition du Groupe Aereco pour soutenir sa stratégie de croissance par marché dans le cadre de son plan stratégique à horizon 2025.

tion ouverte, interopérable, multiconstructrice, facile d’utilisation-installation et accessible à tous. Elle assure ainsi aux utilisateurs une grande liberté d’achat des équipements (sans se limiter aux produits d’un fabricant en particulier), une pérennité des installations, et des économies d’énergie appréciables grâce à sa solution KNX Energy Management. Cette standardisation est la force du proton’avaient pas concrètement accès au dispositif antérieur en raison de sa grande complexité. Les critères sont désormais clairs et le mode d’accès au dispositif à la portée des dirigeants de TPE. Le chemin de la simplification et de l’inclusion des TPE dans une réflexion de soutien aux entreprises, mis en œuvre durant la crise Covid, est la

ERARD D3C présente son nouveau site web www.erard-D3C.fr : recherche facilitée avec un accès direct, moteur de recherche adapté, lecture en ligne et/ou téléchargement du catalogue, fiches techniques complètes, nouveaux visuels de qualité et un process plus robuste de traitement des commandes.

ABB lance deux solutions utilisant la technologie de réalité augmentée pour une assistance à distance sur ses produits. La première, CLOSER, fournit des guides interactifs de fonctionnement et de dépannage, tandis que RAISE permet des réparations guidées à distance ou une assistance à la maintenance pour les solutions ABB. Ces nouvelles solutions numériques simplifient la maintenance, réduisent les temps d’arrêt et augmentent l’efficacité en améliorant la qualité des réparations et la vitesse de résolution.

WIELAND ELECTRIC : la famille de connecteurs RST permet de réaliser des installations électriques intelligentes et enfichables avec le plus haut degré

voie à suivre. Ce signal positif dans la prise en compte des difficultés auxquelles sont actuellement confrontées nos TPE nous permet d’envisager des suites favorables sur les sujets de préoccupation actuels des artisans, commerçants et dirigeants de TPE tels que les dettes PGE, Urssaf, ainsi que la taxe foncière. » •

de protection pour les installations soumises à des sollicitations extrêmes de l’extérieur et qui nécessitent des exigences particulières en matière d’électrification.

PHOENIX CONTACT : venez assister ou regardez en replay les webinars gratuits (30 minutes) sur les thèmes mesurer, analyser et optimiser les consommations d’énergie. À retrouver sur le site www.phoenixcontact.com/fr-fr/mesure-d-energie

ISTA, le numéro 1 du comptage et de l’individualisation des consommations d’eau et d’énergie en habitat collectif, officialise le lancement d’une nouvelle activité : l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques au sein des copropriétés, en s’associant avec QOVOLTIS, le concepteur français de bornes de recharge.

La FDME et la FNAS ont annoncé fin juin leur fusion au sein de… Coédis. Un nom qui fait référence aux notions de cohésion et de distributeurs professionnels.

Un premier pas encourageant, mais encore insuffisant pour répondre à l’inquiétude des entreprises artisanales du bâtiment

La sélection

presse

Guide pour un logement confortable et économe après des travaux

ı FFB

Retrouvez dans ce guide toutes les informations et bonnes pratiques nécessaires à vos clients pour entretenir un logement après des travaux de rénovation, afin d’atteindre une efficacité énergétique optimale.

Guide Pixel des technologies de sûreté

ı AN2V

Contrat d’entretien des installations électriques –Résidentiel et petit tertiaire

ı CAPEB

Ce contrat (document numérique) peut être proposé par l’entreprise au propriétaire ou locataire d’habitat (individuel ou collectif) et du petit tertiaire (commerces, bureaux…). Plusieurs documents sont annexés au contrat, dont le bulletin de visite (attestation d’entretien).

Prix public : 28,50 € HT

Prix adhérent : 19,90 € HT

Chaque année, l’AN2V diffuse début septembre son guide Pixel des technologies de sûreté. Vous pouvez commander gratuitement la nouvelle édition afin de recevoir le guide par courrier postal.

Décrets Tertiaire, BACS et RE 2020 : le guide indispensable des nouvelles réglementations dans le bâtiment

ı UBIGREEN

Depuis janvier 2022, la plateforme OPERAT de l’Ademe a été mise en ligne et depuis le 29 septembre dernier, les propriétaires de bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m2 doivent y déclarer l’année de référence et les consommations énergétiques. Mais ce ne sont que les premières étapes d’un long processus… Que faire ensuite ?

PASCAL TOGGENBURGER, nouveau président de la FFIE

Pascal Toggenburger vient d’être élu pour trois ans à la présidence de la FFIE (Fédération française des Intégrateurs Electriciens) ; il succède à Emmanuel Gravier. Il dirige deux sociétés d’électricité et de services : Toggenburger SA, spécialisée dans l’installation d’équipements électriques depuis 1957 à Troyes et composée de 30 salariés, et Park’n Plug SAS, opérateur de recharge indépendant pour véhicules électriques, qui réunit 15 salariés. Pour rappel, la FFIE représente 7 300 entreprises du secteur de l’électricité et de l’intégration de solutions techniques et technologiques. Pascal Toggenburger présente à smarthome Electricien+ les grandes orientations de son mandat.

qui va leur permettre de mixer l’ensemble des usages électriques dans les bâtiments aussi bien résidentiels que tertiaires.

Le métier d’électricien est de vraiment savoir tout faire, de l’installation à la maintenance. En tant que président de la FFIE, je suis là pour animer ce réseau d’entrepreneurs. Je connais bien la FFIE puisque j’en étais le vice-président, et je suis depuis longtemps engagé dans les organisations électriques et du bâtiment. L’activité est très riche et il est vrai que la hausse des coûts des énergies va obliger chacun d’entre nous à réagir et à investir pour moins consommer. Cela ne fait que quelques jours que je suis en poste, mais je voudrais conduire différentes actions sur des problématiques diverses au cours des trois années à venir.

Valoriser le rôle des intégrateurs électriciens, incontestables acteurs clés de l’efficacité énergétique et numérique des bâtiments

Les énergéticiens intégrateurs de solutions doivent apporter de la nouveauté pour répondre aux attentes. Beaucoup de clients vont se tourner vers le photovoltaïque. Les pure players étant surchargés, c’est à nous d’être prêts à réagir. De même, le sujet des bornes de recharge de véhicules électriques (IRVE) est majeur. Le changement sur les mobilités est en route et près de 4 000 entreprises ont déjà été formées pour répondre aux sollicitations. Toutes les voitures présentées au Mondial de l’Auto étaient électriques ou hybrides rechargeables. Nos intégrateurs électriciens ont un véritable boulevard

Se concentrer sur les évolutions technologiques

Il faut poursuivre l’évolution des technologies dans les entreprises. Je souhaite qu’il y ait au conseil d’administration de la FFIE des professionnels reconnus dans l’intégration de solutions IT et des tableaux connectés afin d’apporter des solutions digitales dans un immeuble tertiaire. Les électriciens doivent apporter à leurs clients toutes les solutions imaginables pour répondre aux besoins. Mais il n’en reste pas moins qu’il faut proposer de nouvelles offres de gestion de l’électricité, en plus de la demande plutôt basique émise par le client. Et c’est normal, chacun son métier. L’électricien se doit d’être force de proposition. Seuls les électriciens ont une vision concrète à 360°, c’est-àdire le stockage, la production photovoltaïque, la régulation et l’efficience de l’installation électrique en intégrant la gestion des systèmes connectés.

Renforcer le développement des compétences Au-delà des paroles et de la vulgarisation des technologies, je souhaite pouvoir proposer en région des applications avec des démonstrateurs sur le modèle du Lab by FFIE. À destination des installateurs, ces démonstrateurs auraient pour vocation de faire comprendre et mieux appréhender ces nouvelles technologies. Cela irait de la simple prise en main de matériels de fabricants afin de rapidement instal-

ler, paramétrer et maintenir ces produits. Mais cela pourrait aller vers une montée en compétences métiers ou encore l’apprentissage de logiciels spécifiques. Pour se développer, il faut s’adjoindre de nouvelles compétences dans l’entreprise, mais aussi réfléchir à créer ses propres applications métier, pour la gestion thermique ou encore les IRVE.

Optimiser l’offre de services

Un électricien peut également développer son propre logiciel pour déployer une nouvelle activité et répondre à la demande de nos clients. C’est une autre manière de réfléchir, plus proactive. Le frein le plus important est finalement de pouvoir sortir de son métier de base et de consacrer du temps au développement de nouveaux services. L’un des rôles de notre fédération est précisément d’inciter nos adhérents à découvrir de nouvelles possibilités, en leur ouvrant les yeux, en leur facilitant l’accès à la formation, aux qualifications, à ces marchés. Je veux mettre en avant les entreprises qui ont déjà réussi ce défi pour servir d’exemple. Je voudrais vraiment qu’à la fin de mon mandat, la FFIE puisse attirer un grand nombre d’entreprises vers des valeurs technologiques plus fortes et que la Fédération soit reconnue pour cela. Ça valorise d’autant plus les entreprises en les positionnant sur des marchés récurrents à fort potentiel. Nos adhérents doivent apporter à leurs clients tous types de propositions pour répondre aux demandes formulées. C’est à nous, organisation professionnelle FFIE, de les convaincre.

Propos recueillis par David Le Souder

ÉCLAIRAGE

Lébénoïd : 100 ans et un avenir radieux

Le 28 septembre dernier, Lébénoïd fêtait ses 100 ans. Un événement haut en couleur marquant la pérennité d’un service et d’une expertise spécialisés dans l’éclairage et les accessoires électriques pour cette entreprise française implantée en France, Afrique du Nord et Belgique. Retour sur cette journée historique, même si la pluie a douché les activités, qui ouvre une nouvelle période où l’efficacité énergétique des éclairages Lébénoïd répond déjà aux besoins environnementaux.

Qui ne connaît pas Lébénoïd ou plutôt L’ébénoïd ?

Cette entreprise est devenue une marque reconnue par les professionnels du bâtiment, électriciens, bureau d’études, services techniques, et incontournable pour les réseaux de distribution. Elle se nomme désormais Lébénoïd pour se conformer au standard typographique né d’internet et des ordinateurs personnels.

À ses débuts, en 1922, L’ébénoïd fabriquait des produits moulés en résine thermodurcissable pour les ménages (ustensiles de cuisine, paniers pique-nique). Puis, avec l’électrification des foyers, de nouveaux besoins en appareillages électriques sont apparus. L’ébénoid a su tirer parti des propriétés isolantes de sa matière pour répondre à ce marché en plein essor. La société oriente alors définitivement ses produits vers ces nouveaux marchés de l’époque, à savoir les baladeuses, les lanternes et les accessoires électriques domestiques comme les prises, les interrupteurs. Dans les années 50, les premiers hublots font leur apparition dans la gamme. En 1975, le premier site de production ouvre à Vernosc. Puis arrivent, en 1977, les hublots à économie d’énergie. Dans les années 90, L’ébé-

noïd lance 11 gammes de hublots fonctionnels et d’appliques décoratives. En 2001, rachat de L’ébénoïd par Entrelec (Villeurbanne), elle-même rachetée par le Groupe ABB. En 2017, L’ébenoïd prend son indépendance et en 2018, Sylvain Palombo et Christophe Bayol en prennent la direction au travers d’une holding. Cinq ans plus tard, le chiffre d’affaires a doublé, pour atteindre 31 millions d’euros avec presque

2 500 références produits et 120 salariés. Lébénoïd, c’est l’esprit d’indépendance et de conquête d’une entreprise innovante qui, durablement, marque les acteurs de ses marchés. Connue par son historique, reconnue pour ses produits et services, la société garde son identité pour entretenir sa notoriété : le savoirfaire d’un fabricant français, représentant d’un patrimoine industriel centenaire. C’est pour ces

raisons que l’entreprise tient à conserver son savoir-faire et rester un fabricant français.

« Lorsque nous avons organisé son rachat par ABB en 2018, la marque Lébénoïd avaient été conservées durant les 20 années d’intégration au sein du groupe, permettant à la marque de poursuivre son rayonnement et d’entretenir sa notoriété avec ses produits historiques, hublots, réglettes de salle de bain et d’accessoires électriques sur les marchés de logements collectifs », explique Christophe Bayol.

Évolution de l’entreprise

«  Depuis l’arrivée de la Led, nous avons constaté une arrivée massive d’acteurs, importateurs, qui sont venus se positionner. Lébénoïd n’était plus leader. Nous [ndlr : avec Sylvain Palombo] avons donc décidé de redonner l’aura d’antan à savoir être reconnu, maintenir voire reconquérir la position d’acteur majeur de l’éclairage fonctionnel. Pour ce faire, nous avons considérablement accru les gammes produits commercialisées afin de sortir de notre positionnement initial pour s’attaquer à d’autres marchés comme le tertiaire, l’industrie, le retail, le outdoor, la santé et la logistique pour ne citer qu’eux », précise Christophe Bayol Mais cette démarche prend du temps. C’est pourquoi, le binôme décide d’acquérir le fabricant belge de luminaires fonctionnels Intégratec début 2021. Grâce à cette croissance externe, Lébénoïd a proposé de nombreuses gammes de produits et également accrue sa présence internationale. Intégratec est présent en Belgique et au Pays-Bas et Lébénoïd en France et en Espagne.

« Notre ambition a toujours été d’apporter des produits et des solutions de qualité tant pour l’installateur que pour l’utilisateur. Cette ambition guide notre service R&D » confie Sylvain Palombo.

Évolution technique et organisationnelle

L’évolution technique et les principales innovations auxquelles ils ont pensé ont démarré après

le rachat du fabricant belge de luminaire fonctionnel Integratech. « Cette acquisition matérialise notre volonté d’aller de l’avant sur nos trois axes de développement : segments de marchés, produits, territoires. Notre organisation industrielle sur laquelle nous avons beaucoup travaillé accompagne ce volontarisme, avec des transformations et optimisations visibles : automatisation, rationalisation industrielle, perfectionnement logistique et informatique. Cela dans le but d’adapter nos opérations pour répondre aux marchés historiques que nous servons, tout en accompagnant l’élargissement du territoire de la marque Lébénoïd », ajoute Sylvain Palombo. Lébénoïd étend son territoire vers l’Europe

Notre ambition a toujours été d’apporter des produits et des solutions de qualité tant pour l’installateur que pour l’utilisateur.

Cette ambition guide notre service R&D.

Sylvain Palombo

et la marque ne se cantonne plus simplement au résidentiel. Pour conquérir ces nouveaux marchés et nouveaux utilisateurs, les solutions doivent être plus complètes et intégrer la gestion et le pilotage connecté, associés des objets communicants. La fonction principale est toujours là, mais elle est agrémentée de fonctions complémentaires.

Les investissements se poursuivent pour notre usine française, notamment dans les équipements de production mais également sur le développement de nouveaux processus comme la fabrication à-façon de produits de la marque Intégratech. Ils contribuent ainsi à notre empreinte indus-

trielle locale. « Nous avons toujours valorisé notre réactivité, notre proximité et la personnalisation des produits de notre site de production. Maintenant s’ajoute les termes comme responsabilité nationale et européenne, économie carbone et chaîne logistique courte. Nous continuons d’investir pour faire en sorte que ce site soit capable de répondre à nos marchés actuels et futurs » concluent les deux dirigeants.

100 ans et de belles perspectives

Cent ans ce n’est pas anodin. (lire l'interview de Christophe Bayol) Peu de fabricants peuvent se targuer d’une telle pérennité. Les équipes se sont diverties à travers un jeu de pistes (mouillé par les fortes pluies) organisé pour découvrir les quartiers de Lyon. Cet esprit fédérateur est partout présent chez Lébénoïd et se ressent notamment dans les services où la notion d’entre-aide et de polyvalence est très marquée. Malgré les rachats puis l’indépendance, la cohésion et l’attachement des collaborateurs à la marque sont très forts. «  Nous faisons tout pour conserver le savoir-faire en France et nous souhaitons rester un fabricant français. Notre expérience est gage de qualité. C’est pourquoi, nous avons centré l’événement avant tout en interne. Sans les collaborateurs qui se sont investis dans leurs missions tout au long de ces années, Lébénoïd n’en serait pas là aujourd’hui. C’est important pour nous », expriment conjointement Sylvain Palombo et Christophe Bayol.

Après la prise de parole des deux dirigeants sur les résultats actuels et les perspectives, quoi de mieux pour un fabricant d’éclairage que de se retrouver à Lumen*, la Cité de la lumière à Lyon, pour une soirée conviviale. •

* L’objectif de Lumen est de rassembler sur un site unique les acteurs de la Lumière en favorisant la synergie de leurs compétences : scientifiques, techniques, culturelles et sociétales, c’est le projet du Hub LUMEN Cité de la Lumière.

CLÉMENT MOLIZON, délégué général de l’Avere-France

Le déploiement à grande échelle des véhicules électriques est l’un des enjeux phares de la transition énergétique affichés par les pouvoirs publics. À ce jour, la France accuse un retard non négligeable sur ses objectifs de déploiement, avec un peu plus de la moitié des infrastructures prévues en fonctionnement. L’Avere-France, association nationale pour le développement de l’électromobilité, sensibilise les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les entreprises et les particuliers sur ces sujets. Clément Molizon, délégué général de l’Avere-France, revient sur les enjeux de déploiement des véhicules électriques sur le territoire français et sur les opportunités offertes pour la décarbonation et l’équilibrage du réseau électrique.

Pouvez-vous nous présenter l’Avere-France ?

Clément Molizon – L’Avere-France est l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique. Créée en 1978 pour représenter l’ensemble de l’écosystème de l’électromobilité dans les domaines industriel, commercial, institutionnel ou associatif, elle a pour objectif de faire la promotion de l’utilisation de tous les véhicules et matériels de transport 100 % électriques, à batterie ou à hydrogène, et hybrides rechargeables. Pôle d’information, d’échanges et d’expertise, elle regroupe à ce jour plus de 220 adhérents et porte ainsi la voix des acteurs de la mobilité électrique.

Quels sont vos travaux en faveur du développement des infrastructures de recharge des véhicules électriques en France ?

C. M. – L’Avere-France porte des propositions facilitant le développement de la mobilité électrique auprès des décideurs en s’appuyant sur les travaux de ses groupes de travail, regroupant l’ensemble des acteurs de l’écosystème de la mobilité électrique. L’Avere-France pilote par ailleurs le programme CEE Advenir, qui comporte deux volets. Le premier lié aux « Infrastructures » aide au financement de bornes de recharge en voirie, en copropriétés et dans les entreprises. Le second, intitulé « Formations », a pour objectif

Sur le sujet de l’objectif des 100 000 points de recharge, la France fait partie des meilleurs élèves.

de sensibiliser à la mobilité électrique le grand public, les professionnels de l’immobilier et les élus et acteurs locaux. Elle publie également régulièrement des guides et rapports, notamment un guide référence sur la recharge en copropriété, en collaboration avec ses partenaires. L’Avere-France met enfin à disposition de tous un état des lieux de la recharge en France ainsi que des immatriculations de véhicules électriques et hybrides rechargeables à travers deux baromètres mensuels.

Pouvez-vous faire un point d’étape à date sur le déploiement du « Plan Objectif 100 000 bornes », lancé en 2020 par le Gouvernement ?

C. M. – Au 30 septembre 2022, la France comptait 71 630 points de recharge ouverts au public, soit une augmentation de 46 % sur 12 mois. Si le « Plan Objectif 100 000 bornes » ne sera pas atteint en 2022, il a néanmoins permis de relancer la dynamique des déploiements et de mobiliser l’ensemble des acteurs de l’écosystème de la mobilité électrique. Cette dynamique va devoir être maintenue dans les années à venir.

Le déploiement avance-t-il à un rythme suffisant selon vous ? Sinon, quelles en sont les raisons ?

C. M. – Malgré un taux de croissance sur un an (+ 46 %) stable de mois en mois, l’objectif des 100 000 points de recharge, fixé initialement par le Gouvernement à fin 2022, devrait être atteint à 75-80 %. Mais l’évolution est palpable, notamment sur les grands axes routiers : à date, plus de 60 % des aires de service du réseau concédé sont équipées en points de recharge. Il convient de conforter ces efforts, mais la France est sur la bonne voie. En comparaison de nos partenaires

européens, la France fait partie des meilleurs élèves.

Plus largement, quels sont les enjeux de la mobilité électrique en France ?

C. M. – Les enjeux sont pluriels. L’enjeu principal est de conforter la dynamique de déploiement des points de recharge publics et privés, ainsi que des stations d’avitaillement en hydrogène. Il convient également de s’assurer que tout le monde ait accès facilement à la recharge, notamment la recharge du quotidien. Les pouvoirs publics doivent également maintenir les aides à l’acquisition tant que les véhicules électriques seront plus chers que leurs homologues thermiques, et notamment faire en sorte que se développe un marché de l’occasion pour les véhicules électriques. Un autre enjeu est d’assurer la production, en France et dans le reste de l’Europe, de véhicules électriques et hybrides rechargeables. Enfin, nous devons également sensibiliser les Français à la mobilité électrique pour qu’ils puissent l’adopter facilement. C’est également le rôle que s’est donné l’Avere-France avec Advenir Formations.

Quels sont les bénéfices offerts par l’abandon des énergies fossiles au profit de l’électricité pour la propulsion des véhicules ?

C. M. – Les bénéfices sont nombreux. D’abord, en considérant l’empreinte carbone d’une voiture vendue aujourd’hui sur l’ensemble de son cycle de vie, de sa fabrication à son recyclage, le véhicule électrique entraîne, dans des pays comme la France, une réduction de plus de 75 % de l’empreinte carbone par rapport à un véhicule thermique fossile. La diminution de l’empreinte carbone

est également visible dans certains pays comme la Pologne où la production d’électricité reste fortement carbonée. Par ailleurs, le véhicule électrique permet d’améliorer la qualité de l’air puisqu’il ne rejette pas de polluants à l’usage et réduit fortement la pollution sonore. Enfin, le coût à l’usage d’un véhicule électrique est particulièrement avantageux : il permet de faire des économies de plus de 20 % par rapport à un véhicule thermique, comme l’a montré une étude d’UFCQue Choisir. Son entretien est par ailleurs facilité, car un véhicule électrique est plus simple techniquement et dispose de moins d’organes techniques qu’un véhicule thermique.

Comment évaluez-vous les besoins supplémentaires en électricité si les trajectoires fixées par le Gouvernement sont atteintes ?

C. M. – L’Avere-France a publié, en mai 2019, une étude avec RTE qui estime que la consommation d’énergie liée au développement du véhicule électrique ne devrait pas excéder 48 TWh en 2035, soit 10 % de la consommation française. Ainsi, 16 millions de véhicules électriques en circulation, soit près de la moitié du parc, correspondraient à la consommation électrique actuelle de la NouvelleAquitaine. Cette augmentation de la demande d’électricité est parfaitement absorbable par le système énergétique français, d’autant plus que les batteries des véhicules électriques offrent de réelles opportunités de flexibilité pour le réseau et une réelle opportunité pour les énergies renouvelables. Par ailleurs, toujours RTE, associé à Enedis, a pris en considération les impacts techniques et économiques des besoins d’infrastructures de recharge

”

” La consommation d’énergie liée au développement du véhicule électrique ne devrait pas excéder 48 TWh en 2035, soit 10 % de la consommation française.

sur autoroute pour les 15 prochaines années, pour conclure que le réseau sera là également capable d’endosser le développement de la recharge rapide pour les véhicules légers.

La question des temps de recharge des véhicules est clé pour le déploiement de l’électromobilité à grande échelle. Comment les temps de recharge ont-ils évolué ces dix dernières années ?

C. M. – Les véhicules électriques ont beaucoup évolué ces dix dernières années avec une offre de plus en plus étoffée de véhicule ; 60 % des modèles disposent d’autonomie supérieure à 300 km et certains dépassent les 500 km. À l’inverse, dans les cas d’usage nécessitant un temps de recharge court, le déploiement de la recharge ultrarapide associée à des batteries plus « intelligentes » permet de recharger certains véhicules à 80 % en moins de 20 minutes. Mais il faut rappeler que pour l’essentiel des infrastructures, ce sont des systèmes de recharge lents, où la recharge est effectuée au domicile ou sur le lieu de travail, ce qui permet de bénéficier d’une énergie à tarif avantageux avec un impact moindre sur le cycle de la batterie. Tous les véhicules ne proposent pas les mêmes performances pour répondre aux différents usages. Avant d’acheter son véhicule, il est donc essentiel de regarder le niveau d’autonomie du véhicule visé ainsi que sa vitesse de recharge.

Les capacités de stockage des batteries font également l’objet d’améliorations continues. Quelles technologies sont les plus performantes ?

C. M. – Nous n’avons pas de doctrine en la matière. Chaque technologie de batteries et de piles à combustible peut permettre de répondre à des usages spécifiques. Il convient de réfléchir

en amont aux besoins et de choisir la technologie adaptée.

Qu’en est-il du recyclage, de l’augmentation de la durée de vie ou du réemploi des batteries des véhicules électriques ?

C. M. – Une batterie de véhicule est considérée comme n’étant plus fonctionnelle dans un véhicule lorsqu’elle a perdu de l’ordre de 20 % de sa capacité, ce qui n’intervient qu’après une quinzaine d’années d’utilisation. Cela implique que 80 % de ses capacités de stockage sont encore disponibles. En ce sens, la seconde vie des batteries offre de belles perspectives pour du stockage stationnaire d’énergie. Concernant le recyclage, les acteurs peuvent aujourd’hui atteindre des taux dépassant les 80 %, alors que l’Union européenne exige le recyclage d’au moins 50 % du poids moyen des batteries lithium-ion. L’écosystème travaille, en parallèle, au développement de techniques permettant de recycler les batteries à l’infini, assurant une indépendance vis-à-vis des pays producteurs et « l’inscription » de la filière batterie dans l’économie circulaire.

Les infrastructures de recharge de véhicules électriques intègrent progressivement le bâtiment, avec des opportunités d’équilibrage du réseau électrique. Quelle est votre vision sur le V2B (Vehicle to Building) et le V2G (Vehicle to Grid) ?

C. M. – Le pilotage de la recharge offre de formidables perspectives de flexibilité pour le réseau et se présente donc comme un enjeu fondamental pour le développement de la mobilité électrique et, plus largement, pour la transition énergétique. De plus en plus de véhicules et de constructeurs proposent de tels systèmes V2B et V2G pour que le véhicule puisse rendre des services au réseau. RTE a d’ailleurs certifié en février 2022 le « vehicle-to-grid »

(V2G) en tant que solution d’équilibre des réseaux. Un nouveau pas vers un déploiement à grande échelle de la technologie.

Quels sont les enjeux liés à la formation pour accélérer le rythme de déploiement des bornes de recharges ?

C. M. – Comme face à toute évolution disruptive, les utilisateurs ont besoin d’être rassurés dans leur passage à l’électromobilité. La formation est, de fait, nécessaire. C’est pourquoi l’AvereFrance porte Advenir Formations, un programme de sensibilisation à la mobilité électrique, notamment à travers des sessions de formation à destination du grand public, des professionnels de l’immobilier et des élus et acteurs locaux. Grâce à un réseau de relais territoriaux couvrant l’ensemble du territoire français, Advenir Formations ambitionne de toucher plus de 50 000 Français, dont les élus et acteurs locaux, d’ici à fin 2023 à travers plus de 2 500 événements et sessions de formation, entièrement financés via le mécanisme des CEE. Comment intervenez-vous sur le sujet des compétences des installateurs ?

C. M. – Depuis janvier 2017, les infrastructures de recharge d’une puissance de plus de 3,7 kW doivent être installées par des professionnels qualifiés. Pour ce faire, il est nécessaire de se tourner vers des organismes déclarés compétents pour délivrer la qualification comme Qualifelec ou l’Afnor. À ce propos, Qualifelec a récemment mis en ligne une carte de France des installateurs qualifiés. Enfin, l’Avere-France a publié, en coordination avec ses partenaires, des référentiels de formations pour les études, l’installation et la maintenance des infrastructures de recharge. •

David Le Souder

” L’Avere-France porte Advenir Formations, un programme de sensibilisation à la mobilité électrique à destination du grand public, des professionnels de l’immobilier et des élus et acteurs locaux.

Myriam Cilleros, directrice marketing, Intuis

Né au début des années 1950, le Groupe Muller, maison mère des marques Applimo, Noirot, Campa, Airélec, Auer, France Energie et Muller Intuitiv, opère une réorganisation en profondeur, accompagnée d’un changement de nom et d’identité visuelle. Myriam Cilleros, directrice marketing, revient sur ces deux années de transformations.

Pour se repositionner sur ses marchés, le Groupe Muller se transforme en profondeur. Quelles sont les principales évolutions ?

Myriam Cilleros – Le Groupe Muller a entamé une mue il y a deux ans maintenant, avec la prise de poste de notre directeur général, Philippe Dénecé. Le groupe a 70 ans d’existence et était ce que l’on peut qualifier de « belle endormie », avec de très forts atouts technologiques. L’objectif est donc de redynamiser l’entreprise en la dotant d’une feuille de route ambitieuse. Nous souhaitons reprendre notre place au cœur des sujets actuels, qu’il s’agisse des économies d’énergie ou de la transition énergétique. Nous voulons aller au-delà des sujets de marques en recherchant l’ADN de la société. Pour cela, il a fallu retravailler en profondeur l’entreprise, afin qu’elle reprenne sa place sur le marché. Nous avons mis en place quatre chantiers majeurs : au niveau organisationnel, un nouveau Comex a été nommé en s’appuyant sur les compétences internes et en apportant des compétences externes. Au niveau commercial et marketing, nous menons un important chantier pour faire connaître nos produits et savoir en parler à nos clients. Au niveau industriel, nous avons revu notre outil de production, avec la relocalisation de certaines lignes, la simplification des process et le développement de notre site de Feuquières-en-Vimeu, dans la

Somme. Au niveau des marques, nous avions auparavant 10 marques et 9 sites internet, ce qui diluait notre notoriété et notre visibilité. Nous avons donc opéré une rationalisation, en rassemblant l’ensemble de nos produits sous la marque « Intuis ».

Pouvez-vous nous expliquer ce choix de nom et d’identité ?

M. C. – « Intuis » renvoie au terme intuitif, quelque chose de simple, résultat d’une intelligence technique et experte. Les lettres minuscules rondes apportent une dimension humaine, de proximité. Notre nouveau slogan, « Plus de confort, moins d’énergie. », représente l’ADN de la marque et son ancrage dans les enjeux actuels que sont la protection de l’environnement, la production locale et l’exigence d’innovation. Ces changements d’identité ne sont pas seulement cosmétiques. Ils portent l’ADN du groupe et la volonté de transformation et de fédération. Enfin, le logo est un cercle, symbole de vie et d’unité, et ses couleurs rappellent celles des courbes thermiques, pour apporter une dimension technologique.

Quelles sont les principales évolutions stratégiques pour les années à venir ?

M. C. – Beaucoup de choses ont changé et ce mouvement va se poursuivre. Nous sou-

haitons nous repositionner fidèlement à nos valeurs, en apporteur de solutions et acteur majeur de la thermique. Nous réfléchissons avec nos clients, selon les cas d’usage, aux offres adaptées aux différentes situations. Nous apportons toute une batterie de solutions répondant aux problématiques de confort et de réduction des consommations. Nous voulons apporter le meilleur de nos deux mondes, que sont l’effet joule et la thermodynamique et nous inscrire dans la dynamique de rénovation des logements en apportant des solutions packagées. Enfin, nous voulons apporter des services digitaux et de la connectivité aux différents niveaux de notre chaîne de valeur.

Comment ces évolutions vont-elles s’articuler opérationnellement ?

M. C. – Nous allons communiquer jusqu’à la fin de la saison de chauffe sur : « Le Groupe Muller devient intuis ». Nous avons également conçu un plan média et nous travaillons avec les distributeurs pour faire exister la marque. Nous sommes en forte croissance et nous allons recruter 200 collaborateurs cette année. Sur le volet industriel, nous souhaitons utiliser au mieux nos capacités de production et investir partout où c’est nécessaire, pour être plus compétitifs et plus réactifs, tout en gardant la maîtrise de notre chaîne de production. •

Nous souhaitons reprendre notre place au cœur des sujets actuels, qu’il s’agisse des économies d’énergie ou de la transition énergétique.

UVEX Protection contre les arcs électriques

Muni d’un liner en aramide et laine résistant aux flammes de jauge 3, le modèle Helix® 2082 est un gant ignifugé qui protège contre les arcs électriques de niveau 2. Il a d’ailleurs été testé en laboratoire conformément à la norme HRC/ATPV à 8,6 cal/cm2 et testé pour la résistance à l’inflammabilité de niveau 4, pour la résistance à la chaleur de contact de niveau 2, à la chaleur convective de niveau 3, à la chaleur radiante de niveau 1 et pour les petites projections de métal en fusion de niveau 2.

BLINKER Anti-humidité pour tableau électrique

Il s'utilise pour : les relais, les interrupteurs, les contacts, les interrupteurs de circuit, les terminaux, les circuits imprimés, les connecteurs… N'endommage pas les caoutchoucs, ni la majorité des plastiques ou revêtements.

Kit baguettes de tirage

WIHA

Détecteur de tension et testeur de continuité bipolaire

Tension de 1 000 V AC/1 500 V DC. Fréquence de 1– 950Hz. Résistance de 0 –1999Ω. Également adapté aux véhicules électriques et aux installations photovoltaïques (jusqu'à 1 500 V CC).

MILWAUKEE Lampe de travail

LED 2000 lm M18

La conception rotative à 90 degrés offre un éclairage multi-angle, fonctionne parfaitement dans les endroits étroits. 3 modes

d'éclairage : projecteur à 1 800 lm, lampe de poche à 200 lm et super lumineux à 2 000 lm.

STANLEY

Composées d’un plastique renforcé à la fibre de verre, les baguettes ont une dimension de 5 mm x 1 m. Jusqu’à 10 m. Disponible avec embout crochet, anneau, embouts plat et rond, adaptateur F/F. Livré en tube.

Niveau à bulle de poche - 8,7 cm

2 fioles faciles à lire : pour réaliser tous les alignements horizontaux et verticaux.

Format mini pour se glisser dans toutes les poches. Base aimantée. Crochet à l’arrière permettant d’accrocher facilement le niveau à la ceinture.

AGI ROBUR

Évolution de la formation Qualifelec IRVE

L’ Avere a piloté la rédaction des nouveaux référentiels de formation des IRVE, introduisant dorénavant l’étude et la maintenance. Pour rappel, l’Avere, association créée en 1978, représente l’ensemble de l’écosystème de l’électro-mobilité dans les domaines industriel, commercial, institutionnel ou associatif. Elle a pour objectif de faire la promotion de l’utilisation des véhicules électriques et hybrides rechargeables.

Afin de répondre à l’exigence de la formation spécifique IRVE, le référent technique doit suivre une formation spécifique à l’activité IRVE. Cette formation est sanctionnée par une attestation de réussite à un contrôle de connaissance de type QCM, conçu par l’organisme de formation et devant comporter 70 % de bonnes réponses soit 14/20.

Le décret n° 2021-546 du 4 mai 2021 et l’arrêté du 27 octobre 2021 apportent des modifications sur le cadre réglementaire des activités IRVE : • mise en place de niveaux de qualification pour l’installation IRVE en lien avec la formation suivie ;

• obligation de qualification pour réaliser la maintenance des IRVE ;

• pour certaines configurations d’infrastructure une contrainte d’étude de conception IRVE réalisée par une entreprise qualifiée pour cette activité.

« Le niveau de qualification P1 reste le même, si ce n’est que la formation ne peut plus se faire à distance, tandis qu’il y a eu une flexibilité avec le Covid. En revanche, le P2 et le P3 ont évolué pour s’adapter aux nouvelles dispositions réglementaires. Pour connaître précisément les évolutions, il est indispensable de se référer aux fiches de l’Avere. (QR code à scanner.) Par exemple, il est précisé dans le décret n° 2021-546 du 4 mai 2021 qu’une étude de conception est obligatoire pour la réalisation d’IRVE dans un parc de stationnement d’au moins 50 places et à partir de 4 points de charge dans le logement collectif. C’est pour cela qu’ont été créées les formations IRVE Etude et IRVE Maintenance qui permettent de postuler aux qualifications correspondantes », explique Thierry Grosdidier, directeur technique de Qualifelec.

Carte des installateurs qualifiés IRVE

« E n termes de communication, Qualifelec mettait déjà à disposition de tous une cartographie des entreprises qualifiées IRVE. En parallèle, nous nous sommes aperçus que certains professionnels étaient prêts à traverser la France pour suivre une formation d’un organisme de formation agréée par Qualifelec. Pour répondre au besoin de réactivité et surtout de proximité, nous avons donc étoffé ce service cartographique. Aujourd’hui, nous avons un deuxième niveau qui présente les organismes de formation que nous avons référencés, avec les niveaux de formations sur lesquels ils se positionnent. On précise donc P1, P2, P3 et pour ceux qui le sont Etude et Maintenance. Cela permet à un professionnel de faire une formation près de chez lui », décrit Alexandra Del Medico, déléguée générale de Qualifelec.

Infos clés

Qualifelec a pour mission de délivrer des certificats de qualification aux entreprises..

L’équipe Qualifelec participe à Électriciens sans Frontières l'ONG de solidarité internationale qui lutte contre les inégalités d'accès à l'électricité et à l'eau dans le monde..

4 000 qualifiés IRVE au 30/09/2022

69 742 bornes déployées au xx/xx/22

CHAUFFAGE

Vitocharge : la nouvelle génération de batteries domestiques

Viessmann

La production décentralisée d’électricité liée au besoin d’autonomie se développe. Et Viessmann accompagne une fois de plus le marché avec Vitocharge. La batterie de stockage électrique modulaire Vitocharge VX3 est idéale pour les nouvelles constructions et les extensions d’installations. Elle s’intègre parfaitement dans l’offre de solutions globales de Viessmann.

Vitocharge VX3 optimise la consommation d’électricité et réduit les coûts énergétiques. Les différentes consommations d’électricité dans les maisons individuelles nécessitent un système facile à planifier avec des tailles de batteries flexibles. C’est précisément à cette fin que le système de stockage d’électricité photovoltaïque compact Vitocharge VX3 a été conçu. Il dispose d’un onduleur hybride pour le raccordement de modules photovoltaïques et/ou de batteries. L’onduleur peut accueillir jusqu’à trois unités de batterie de 4 kWh chacune. De cette manière, on obtient une capacité de stockage maximale utilisable allant jusqu’à 12 kWh. Cette solution complète permet de stocker l’électricité autogénérée afin de l’utiliser ultérieurement de différentes manières : alimentation pompe à chaleur, ballon thermodynamique, recharge de véhicule électrique ou hybride. Cette nouvelle gamme de batteries domestiques, au format particulièrement compact (600 x 500 x 250 mm), est à 100 % conçue et réalisée par Viessmann en France

sur son site de Faulquemont, en Moselle. Précisons que l’utilisation des cellules en lithiumphosphate de fer (sûres, durables et respectueuses de l’environnement), associée à un système intelligent de gestion de la batterie, assure une longue durée de vie au système ainsi qu’un fonctionnement performant et efficace.

Vitocharge revendique un rendement élevé grâce aux étapes de conversion faible pour la recharge PV et Viessmann a même prévu la recharge de la batterie en courant alternatif pour une compatibilité avec la pile à com-

▼ La nouvelle plateforme One Base de Viessmann permet, grâce à une unique application, de former simplement un système intelligent avec la pompe à chaleur, la ventilation, l’installation photovoltaïque, le système de stockage d’électricité et le générateur de chaleur éventuellement présent.

▼ Surface installée en 2021

bustible. Par ailleurs, Vitocharge VX3 dispose d’un concept de sécurité à plusieurs niveaux et de batteries Li-ion à sécurité intrinsèque, mais également d’une protection intégrée contre les courts-circuits et l’inversion polaire lors de la connexion des batteries. Le système intègre, on l’a vu, un onduleur hybride pouvant fournir une capacité maximale d’accumulation utilisable de 12 kWh. Avec seulement trois unités et une structure modulaire, toutes les applications de stockage d’électricité PV pour les maisons individuelles sont donc couvertes, avec une utilisation polyvalente. Vitocharge VX3 combine donc un onduleur hybride pour le photovoltaïque et le stockage avec un module de batterie dans un seul appareil. En fonction de la connectivité choisie et du paramétrage, Vitocharge VX3 peut être utilisé comme système de stockage hybride pour une nouvelle installation photovoltaïque lors du raccordement, comme onduleur du système photovoltaïque existant ou encore comme un onduleur purement photovoltaïque. Grâce à sa structure modulaire, l’installation se veut particulièrement simple et peut s’effectuer par une seule personne (moins de 32 kg par unité), notamment grâce aux fonctionnalités de ViSart intégrées à la nouvelle version de Viguide. Qu’il s’agisse d’un système mural ou au sol avec un pied d’appui, le système garantit une adaptabilité exemplaire pour couvrir un large éventail de lieux et de conditions d’installation. Si sa mise en service par un installateur est guidée via Viguide, précisons que, côté pilotage, l’écran noir de 3,5 pouces de l’unité de commande indique l’état de charge de la batterie. Mentionnons également que Vitocharge propose, en option, une fonction d’alimentation de secours automatique en cas de panne électrique et un sys-

tème intégré de gestion énergétique pour une transparence totale grâce à une surveillance complète de l’énergie et une optimisation de l’autoconsommation.

Viessmann Energy Management

Préserver les ressources et économiser grâce à un fonctionnement énergétiquement efficace et optimisé de tous les systèmes énergétiques électriques et thermo-électriques de la maison ? Le nouveau système de gestion de l’énergie Viessmann Energy Management y répond puisqu’il est intégré dans la nouvelle plateforme Viessmann One Base, mise à la disposition du client via l’application ViCare. Au-delà de la gestion des équipements, Viessmann Energy Management regroupe les appareils connectés comme les pompes à chaleur Vitocal, le système de stockage d’électricité Vitocharge ainsi que les ballons d’eau chaude et les autres postes consommateurs d’énergie, en un système global.

Grâce à la supervision « Viessmann Energy Management », Vitocharge peut être contrôlé via l’application de gestion énergétique ViCare. Cette supervision est déjà disponible dans la gamme Vitocal 25x-A et sera intégrée d’office dans les futurs développements produits. Son utilisation se rapproche d’ailleurs des outils de mise en service et de suivi déjà connus des installateurs Viessmann. Les utilisateurs finaux bénéficient également de cet outil pour visualiser et réguler parfaitement leur installation via l’application ViCare. Source d’un pilotage au doigt et à l’œil, cette gestion via l’application Viessmann génère aussi des économies puisque maîtrisant la

mise sous tension ou hors tension de l’alimentation des postes consommateurs, en fonction du tarif.

Il s’avère ainsi possible de piloter de nombreux composants du système de la maison en préservant les ressources et en améliorant l’efficacité énergétique. Viessmann Energy Management affiche en temps réel les flux d’énergie sur smartphone ou tablette.Viessmann Energy Management met notamment ces fonctions à disposition pour le système de stockage d’électricité Vitocharge, les pompes à chaleur de la nouvelle série Vitocal 25x-A ainsi que les pompes à chaleur existantes avec Vitoconnect à partir de 2016. Le système peut facilement être mis en service et activé par le professionnel à l’aide de Viguide, le particulier conserve toujours la main sur le pilotage de son installation afin de l’optimiser et l’affiner en fonction de ses besoins.

Plate-forme One Base

Cette plateforme permet, grâce à une unique application, de former simplement un système intelligent avec la pompe à chaleur, la ventilation, l’installation photovoltaïque, le système de stockage d’électricité et le générateur de chaleur éventuellement présent. Grâce à l’application ViCare, les générateurs de chaleur peuvent être contrôlés depuis n’importe où et à tout moment. L’écran 7 pouces disponible sur les appareils fournit à l’utilisateur les informations sur sa consommation, ses rendements, etc. L’écran offre aussi la possibilité de visualiser l’état de charge du ballon ECS ainsi qu’un histogramme avec les valeurs par jour, semaine, mois et année… •

▼ Le nouveau système de gestion de l’énergie Viessmann Energy Management.

▼ Batterie de stockage électrique modulaire Vitocharge VX3 associée à ballon thermodynamique et un onduleur hybride.

5 POINTS CLÉS pour le secteur du bâtiment

Par Laëtitia Tran-Rodeghiero, Commercial Building Segment Manager chez Eaton Electrical France

Peu de secteurs d’activité ont été aussi touchés par la pandémie que celui du bâtiment. Il faudra plusieurs années pour que les bâtiments répondent pleinement aux besoins et à l’évolution des modes de vie. D’où l’opportunité d’opérer un réel changement afin de fournir un environnement urbain correspondant aux besoins futurs. Cinq éléments clés sont à surveiller en 2022.

1. Une seconde vie pour les anciens bâtiments

Avec la pandémie, les mesures de santé publique ont transformé des maisons en bureaux et laissé des immeubles de bureaux vides. Si certains de ces changements se sont atténués, l’utilisation des bâtiments a véritablement changé : la fréquentation des bureaux ne sera plus la même, le télétravail et le travail hybride vont perdurer et le commerce physique ne récupérera jamais complètement le terrain perdu. En parallèle, l’immobilier résidentiel fait face à une pénurie de logements que les nouvelles constructions ne peuvent combler en raison d’un manque de matériaux, de main-d’œuvre et de terrains. Dans un secteur où certains types de biens sont surabondants, alors que d’autres sont insuffisants, les entreprises devront faire de réels efforts pour relever les défis de la réaffectation des bâtiments, qui constituent des opportunités importantes afin de répondre à l’évolution des besoins immobiliers.

2. L’énergie au cœur de la refonte de l’utilisation des bâtiments

Les évolutions observées dans l’utilisation des bâtiments au cours des deux dernières années sont survenues alors que des changements avaient déjà été opérés afin de répondre à la pression réglementaire et sociétale pour une plus grande efficacité énergétique. Cela implique de meilleures approches de l’efficacité des bâtiments, en termes de conception, modernisation et système de gestion de l’énergie des bâtiments.

Par exemple, l’adoption croissante des véhicules électriques entraînera une demande accrue d’énergie électrique. Dans le même temps, les arguments économiques en faveur des énergies renouvelables à petite échelle entraîneront les déploiements de panneaux solaires. Ces développements conduiront les bâtiments à devenir à la fois consommateurs et producteurs d’électricité. On parlera alors de « prosumers » pour décrire la manière dont les propriétaires gèrent cette nouvelle relation avec l’électricité. La façon dont les bâtiments interagissent avec l’infrastructure énergétique est depuis longtemps essentielle. Néanmoins, l’impact de l’évolution des besoins des consommateurs sur le réaménagement des bâtiments conduira à renforcer cette interaction. Les appels d’offres devraient donc être naturellement de plus en plus axés sur les questions de gestion énergétique.

3. La digitalisation comme catalyseur

Les technologies et les approches traditionnelles ne suffisent plus aujourd’hui pour que les changements majeurs dans la façon dont les bâtiments interagissent avec l’infrastructure électrique soient viables. Les technologies intelligentes, y compris les compteurs intelligents, deviendront essentielles pour permettre aux bâtiments de réinjecter de l’énergie dans le réseau et pour fournir aux opérateurs de réseau des informations sur la consommation d’énergie de chaque bâtiment. Le réseau d’un bâtiment individuel peut être rendu plus polyvalent et plus flexible grâce à la technologie numérique. Les systèmes électriques intelligents des bâtiments sont capables de réagir aux conditions du réseau, par exemple en chargeant les véhicules électriques aux heures de faible demande. Alors que le système électrique global continue de se transformer, les systèmes numériques offriront la flexibilité et l’adaptabilité nécessaires à chaque étape de la production et de l’utilisation de l’énergie. Ces changements amènent à une relation plus intelligente, plus réactive entre les bâtiments et l’infrastructure. Des

▼ Les systèmes électriques intelligents des bâtiments sont capables de réagir aux conditions du réseau, par exemple en chargeant les véhicules électriques aux heures de faible demande.

© Frimu Eugen

▼ ROGC conçoit sur mesure des bâtiments MCC (bâtiment électrique/ salles de contrôle, etc.) pour répondre aux besoins spécifiques de votre site

projets démontrant la valeur de ce type d’approche sont déjà en cours, la gestion intelligente de l’énergie va devenir un élément essentiel de réponse à la crise climatique.

4. La sécurité des bâtiments redéfinie

Avec la pandémie, les autorités de santé publique tentent de comprendre la dynamique de la transmission virale et l’impact des interventions telles que l’augmentation de la ventilation sur le fonctionnement des systèmes de gestion des bâtiments. Il est important de trouver un équilibre entre la sécurité des personnes et le maintien des activités quotidiennes.

Parallèlement, il sera indispensable d’identifier le profil de risque de cybersécurité des bâtiments, car les systèmes intelligents peuvent constituer des failles dans leur structure, au niveau des tableaux de distribution électrique et des équipements de chauffage, ventilation et climatisation. Ces éléments doivent être considérés comme faisant partie d’un système global complexe et cohérent, et non comme des questions distinctes pouvant être traitées de manière isolée. Il est donc probable que de nouvelles normes de sécurité des bâtiments se développent au cours des prochaines années.

5. Des liens plus étroits entre les bâtiments et les autres secteurs d’activité

De nombreux facteurs tels que les préoccupations sur le climat ou bien la pression du public pour répondre à des besoins changeants vont impacter les évolutions de ce secteur. Il est ainsi nécessaire d’impliquer un ensemble large de parties prenantes confrontées à leurs propres défis de transformation.

La connexion entre les différentes industries peut être facilitée par le processus connu sous le nom de « couplage sectoriel », c’est-à-dire l’électrification des transports et des bâtiments tertiaires et industriels. Un bon couplage sectoriel dans le secteur du bâtiment permettra de soutenir et d’accélérer la décarbonation grâce à un réseau plus résilient, à une production décentralisée et à une utilisation intelligente de l’énergie qui s’adapte à l’offre. Il s’agit là d’un élément essentiel de la transformation énergétique. L’évolution de l’utilisation des bâtiments offre à ce même secteur une occasion unique de contribuer au processus. •

VIPros en fait un MAX !

Grâce au programme VIPros et aux offres proposées par ses marques partenaires, les entreprises artisanales inscrites sur vipros.fr cumulent très rapidement de nombreux VIPoints cadeaux et des milliers d’euros tout au long de l’année, au gré de leurs chantiers. Aujourd’hui, et grâce au nouveau service VIPros MAX, ces entreprises vont économiser des milliers d’euros supplémentaires sur leurs frais généraux.

Si le programme VIPros reste totalement gratuit pour les entreprises artisanales, le service VIPros MAX fera quant à lui l’objet d’un abonnement limité à 19 euros HT/mois, soit

228 euros HT/an. Un coût rendu nécessaire par la gestion des remises accordées, très largement compensé par ces mêmes remises.

En voici quelques exemples :

- 14 % sur un 4X4 X1, X2 ou X3 BMW

- 35 % sur un V.U. Boxer Peugeot

- 28 % sur un Ford Transit Custom

- 46 % sur des pneus Tourisme et 4X4

- 54 % sur des pneus poids lourd

- 28 % sur un dispositif de vidéoprotection

- 50 % pour le comité d’entreprise sur les cinémas, concerts, parcs, clubs de vacances ou croisières.

Une étude de l’Insee souligne qu’entre 2021 et 2022, le prix de l’énergie (pétrole, électricité et gaz) a augmenté de plus de 28 % pour les ménages et que sans les mesures de bouclier tarifaire, l’augmentation aurait atteint 54 %.

Cette hausse des prix de l’énergie entraîne un regain d’intérêt pour les solutions alternatives et notamment le photovoltaïque.

Sur un chantier, la vigilance est de mise. Un premier axe de prévention consiste à identifier les différentes sources de risques sur le chantier.

• L e risque climatique (foudre) et le risque chimique (colle, solvants) ;

• le risque électrique et le risque mécanique : lorsqu’un défaut électrique ou l’utilisation d’une machine provoquent des étincelles ou un arc électrique ;

• le risque thermique, notamment avec les appareils qui créent des points chauds (chalumeau, poste à souder…) ;

• et enfin, le risque humain n’est pas à négliger : un mégot de cigarette jeté non loin d’un matériau inflammable peut entraîner des conséquences dramatiques.

Sécuriser au maximum le chantier présuppose un aménagement établi en amont. Ainsi, les équipements de sécurité (défibrillateurs, extincteurs) doivent être localisés à des points stratégiques, fixes et facilement accessibles. Leur emplacement peut être établi grâce au DUER (document unique d’évaluation des risques). Les points chauds, pour lesquels un « permis de feu » est exigé, doivent être formalisés. Il faut également penser à prévoir la localisation de l’infirmerie de chantier, habituellement sur la base vie, pour pouvoir réagir rapidement en cas de blessure ou d’accident. Un responsable incendie doit également être désigné : il sera amené à travailler avec les services d’urgence, les services de santé au travail (médecine du travail) et les représentants du personnel.

Le logiciel Polycam permet d’impressionnantes captures en 3D et, couplé à ARKit RoomPlan, il autorise cette superbe expérience, dont voici un exemple diffusé par Takashi Yoshinaga.

Le plan 3D se construit en regardant

Prévenir le risque d’incendie sur les chantiers

CONCEPTION

La rédaction d’un CCTP est particulièrement chronophage et doit être réalisée par le maître d’œuvre avec une grande justesse afin d’éviter toute confusion ou erreur d’interprétation. Il s’agit non seulement d’éviter de perdre du temps dans la réalisation du chantier, mais aussi de se prémunir contre des problèmes lors de la construction.

KréaCCTP est un nouvel outil en ligne, simple et intuitif, pour produire des CCTP en s’appuyant sur une bibliothèque de descriptifs actuels et fiables. En mode SaaS, le travail collaboratif et le partage des documents peuvent être effectués en quelques clics, pour gagner en flexibilité au quotidien. Cette bibliothèque de 28 lots est particulièrement complète, concise et moderne, avec les clauses générales et particulières.

AUDIT ÉNERGÉTIQUE OBLIGATOIRE Entrée en vigueur repoussée au 1er avril 2023

… pour atteindre leurs objectifs en matière de transition énergétique. Commandité par Eaton, ce rapport de S&P Global Market Intelligence – Au croisement de la transformation numérique et de la transition énergétique – souligne que, bien que 77 % des entreprises interrogées s’attendent à abandonner leurs sources d’énergie actuelles, seule la moitié d’entre elles met actuellement en œuvre les stratégies numériques nécessaires à ce changement. De plus, moins d’un tiers des entreprises suivent les principaux indicateurs

de développement durable et d’intelligence énergétique, et elles sont encore moins nombreuses (17 %) à avoir numérisé leurs anciens systèmes.

• Ce rapport met en lumière les liens entre la transformation numérique et la transition énergétique sur les marchés des bâtiments, des datacenters, de l’industrie et des services publics.

• Les résultats révèlent le besoin croissant des entreprises en matière de nouvelles sources d’énergie et la nécessité pour celles-ci d’investir plus dans la numérisation.

L' entrée en vigueur de l’audit énergétique obligatoire des maisons ou immeubles classés F ou G au DPE, destinés à la vente, a été repoussée au 1er avril 2023. Le 1er septembre 2022 était la date initialement prévue pour l’entrée en vigueur de l’audit énergétique obligatoire avant d’être repoussée, selon un arrêté du 9 août 2022. Ce document, tenu d’être réalisé avant la mise en vente de maisons ou immeubles classés F ou G au

diagnostic de performance énergétique (DPE), vise à renseigner sur les travaux à réaliser afin d’améliorer la performance énergétique du logement en question. Toute habitation classée F ou G dont l’acte de vente a été signé à partir du 1er septembre 2022 fera l'objet d’un audit énergétique à partir du 1er avril 2023. Viendront les habitations classées E à partir du 1er janvier 2025. Cette obligation s’étendra aux logements classés D à partir du 1er janvier 2034.

KréaCCTP, le nouvel outil en ligne pour produire vite et bien des CCTP irréprochables

ÉTUDE Eaton : les entreprises doivent accélérer leur transformation numérique…

MobilyGreen Éric Colmar

MobilyGreen, opérateur de mobilité électrique basé à Montaigut-surSave (Haute-Garonne), a été fondé par Éric Colmar en 2014.

Pouvez-vous nous décrire MobilyGreen ?

MobilyGreen est avant tout et depuis toujours une entreprise familiale. À ses débuts, l’entreprise s’est orientée vers la revente et l’installation de bornes de recharge et compte aujourd’hui parmi ses partenaires des industriels reconnus comme Ingeteam ou Schneider Electric.

Par la suite, elle a développé ses services d’exploitation d’IRVE consistant à gérer des bornes à distance avec une plateforme technique déportée : MobilyWeb®. Les bornes communiquent avec MobilyWeb en respectant les protocoles européens standardisés. MobilyWeb a été développé en interne, par souci d’autonomie et afin de pouvoir répondre au mieux aux besoins de ses clients professionnels. Assez naturellement, la société a intégré un 3e axe de développement, en proposant aux particuliers et aux entreprises un service d’accès aux réseaux de bornes publiques. Ce service, commercialisé sous la marque MobilyPass®, permet aux particuliers et aux gestionnaires de flottes d’entreprises de pouvoir recharger leurs véhicules électriques sur plus de 200 000 bornes en Europe. MobilyPass se distingue d’autres sociétés sur ce segment

d’activité en œuvrant pour proposer le réseau de recharge le plus exhaustif possible. Dernière étape de sa stratégie de développement : la commercialisation du logiciel MobilyWeb sous licence à destination de ses partenaires électriciens.

logicielle présente donc aujourd’hui un intérêt considérable.

La loi LOM introduit deux grandes obligations. Les flottes d’entreprises d’une certaine taille devront s’équiper en véhicules électriques dans des proportions qui vont augmenter année après année. Ce qui va augmenter le besoin en équipement de bornes de recharge. La seconde concerne tous les parkings (hors habitat collectif) qui devront être équipés de bornes à hauteur de 5 % des places.

Quelles sont les évolutions majeures autour de la borne de recharge ?

Le plan d’investissement France 2030 et la loi LOM sur la mobilité ont pour objectif de déployer 7 millions de points de recharge publics et privés. Le marché des infrastructures de recharge pour véhicules électriques nous offre des perspectives de développement sans précédent.

Le nombre de fabricants a évolué de manière exponentielle, mais les produits proposés sont peu différenciés, car les bornes doivent toutes respecter les mêmes normes. En revanche, les usages ont beaucoup plus évolué. Maintenant, les usagers, en particulier les entreprises, ont plus de besoins en termes de gestion, d’informations de charge, de suivi de consommation, etc. La « surcouche »

Quels rôles jouent les électriciens dans ce développement et dans votre croissance ? Nous proposons aux électriciens, intégrateurs et propriétaires de réseaux de bornes de devenir autonomes en exploitant eux-mêmes leurs points de charge ou ceux de leurs clients. La supervision et l’exploitation de parcs de bornes deviennent un jeu d’enfant avec MobilyWeb®. En gagnant en autonomie, ils peuvent proposer une offre complète de services de mobilité électrique, sans avoir à passer par l’intermédiaire d’un prestataire. Cette solution leur permet de devenir le gestionnaire des bornes de recharge installées chez leurs clients. La gestion autonome de la supervision de l’infrastructure de recharge s’appuie sur la solution MobilyWeb®, proposée en mode SaaS, développée par MobilyGreen et référencée dans le cadre du programme de financement Advenir. Le programme Advenir subventionne une partie de l’installation de bornes de recharge dans les entreprises, et impose une maintenance préventive obligatoire avec un passage annuel. •

Aujourd’hui, nous n’installons plus une seule borne sans l’associer à des prestations de supervision et d’exploitation.

ACTU

RENCONTRES CROISSANCE ET TECHNOLOGIE CSEEE « ONDE DE C HOC

ENVIRONNEMENTALE : RÉPONSES DE LA F ILIÈRE »

Un rendez-vous pour comprendre comment les acteurs de notre filière intègrent les enjeux environnementaux au cœur de leur évolution. L’urgence est là et la réponse est à la fois individuelle et collective. Comment donner l’impulsion à nos entreprises ?

Pour leur édition 2022, les rencontres Croissance et Technologie de la CSEEE étaient consacrées aux enjeux environnementaux pour les acteurs de la filière électrique. Introduites par un mot du président de la CSEEE, Xavier ROSA, et animées par le journaliste Valéry DUBOIS, elles ont été rythmées par deux tables rondes

N°89 AUTOMNE 2022

où étaient représentés : l’énergéticien, avec Sébastien QUENET, d’EDF ; l’industriel avec Geoffrey RICHARD, de Schneider Electric ; le distributeur, avec Noémie ALCARAZ, de Rexel ; l’éco-organisme spécialisé dans les DEEE avec Sébastien PARTIDA, d’Ecosystem, et l’entreprise d’électricité avec Olivier LHERAUD de Nor-Electric. En contrepoint, participaient également Gaëtan BRISEPIERRE, sociologue spécialisé dans le bâtiment et l’environnement et Timothée ELKIHEL, de R3 Group, qui accompagne les PME dans l’appropriation d’une dimension environnementale.

Riches en retours d’expérience, présentations d’initiatives et d’axes stratégiques, ces Rencontres ont largement traité de deux grands sujets d’actualité : les matières premières et l’énergie. Atteindre la neutralité carbone en Île-de-France en 2050 serait possible, mais les conditions sont nombreuses. À la mobilisation de ressources énergétiques adaptées s’ajoute la question des pratiques de consommation, économie circulaire, recyclage, récupération, transport…, mais également les comportements des organisations et des individus. De nombreux emplois vont être créés autour de la protection de l’environnement et la maîtrise

Mot d'introduction du théme par Xavier Rosa.

© clausen_manon

de l’énergie. Pour les entreprises d’électricité, le potentiel de développement est important sur la technique et les services. La dimension environnementale a souvent un coût est c’est un vrai défi à relever de parvenir à ce que les acheteurs et utilisateurs modifient leur comportement économique. L’exemple de la rénovation énergétique en copropriété montre la complexité. Très riches en contenu, ces Rencontres ont été ponctuées comme chaque année de présentations en 3 minutes chrono pour le prix de l’innovation. Elles ont suscité de nombreuses questions des adhérents, des partenaires et de quelques apprentis du CFA Delépine qui avaient été conviés et ont montré tout l’intérêt que les jeunes portent à l’avenir. •

Deuxième table ronde avec Sébastien Partida, Noémie Alcaraz, Olivier Lhéraud et Gaëtan Brisepierre.

Première table ronde avec Sébastien Quenet, Geoffrey Richard, Thimothée Elkyhel et Gaëtan Brisepierre.

© clausen_manon

© clausen_manon

© clausen_manon

RCT - Schneider Electric emporte le prix de l’innovation 2022 avec Ovalis, juste devant Prysmian et EDF, Xavier Rosa, Nathan Périer (Schneider) et Éric Leroux, Président du Club des partenaires CSEEE.

1RE CSEEE KARTING CUP

DES ÉLECTRICIENS À L’ÉPREUVE DES CIRCUITS

Avec la participation de plus de trente professionnels de la filière électrique représentant une quinzaine d’entreprises, la Karting cup CSEEE était une grande première et elle a tenu toutes ses promesses.

Acl’invitation de l’Amicale des Jeunes Dirigeants de la CSEEE, présidée par Olivier Lhéraud, s’est tenue la première édition de la CSEEE Karting cup proposée aux adhérents, avec le concours de membres du club partenaires. Que l’on soit débutant ou expérimenté, la compétition était ouverte à tous. Au programme de la matinée : briefing, essais, et compétition par équipe de deux. Quinze équipes ont pu s’adonner au plaisir de la conduite, pour une compétition tout aussi sportive que conviviale. Une belle matinée d’adrénaline et de bonne humeur, suivie par la remise des coupes et un déjeuner ponctué d’échanges chaleureux.

L’équipe Éric Leroux et Xavier Rosa emporte la 1re place, suivie d’Olivier Lhéraud et Paolo da Silva, et de Sébastien da Costa. Bravo à nos gagnants et à tous les compétiteurs !

Merci à nos adhérents et nos membres du Club partenaires qui se sont associés à ce nouvel événement. Rendez-vous est déjà pris pour une nouvelle édition en 2023 ! •

INAUGURATION ÉCO-CAMPUS DU BÂTIMENT

Une nouvelle étape d’évolution pour la formation des apprentis électriciens. La perspective d’augmenter les effectifs et de renforcer la filière de formation avec de nouveaux diplômes.

La cérémonie de coupure du ruban avec Valérie Pécresse, les représentants de l'Etat et des collectivités.

C’est fait. L’inauguration officielle de l’EcoCampus du Bâtiment-Grand Paris s’est déroulée le vendredi 14 octobre en présence de Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, de Jean-Luc Tuffier, président de l’Eco-Campus du Bâtiment, des organisations professionnelles partenaires, des élus locaux et des représentants des institutions publiques associés à ce projet, l’État, le département du Val-de-Marne et le Grand-Orly Seine Bièvre. Sont réunis dans cet ensemble les CFA de trois chambres syndicales, la CSEEE, le GGCP (Génie Climatique Couverture Plomberie), le Gestes (Peinture Finition) et une représentation de la FFB Grand-Paris Île-de-France.

© clausen_manon

Avec une superficie de 11 000 m², le site a un potentiel d’accueil de plus de 1 000 apprentis avec des espaces pour développer des activités de formation continue. Il est formé de 6 bâtiments indépendants construits en brique rouge, bois et acier, disposés sur 3 îlots en triangles de 150 m sur 50 et reliés par une grande allée couverte en extérieur. Environnementalement vertueux, avec l’utilisation de panneaux photovoltaïques, éoliennes, réseau de chaleur et une membrane EFTE, le bâtiment répond aux certifications HQE Bâtiment Tertiaire et BEPOS.

Premier investisseur privé du projet, la CSEEE compte étendre la formation d’excellence dispensée par le CFA Delépine depuis 1971 à plus de 15 000 professionnels à des filières de spécialisation et des diplômes au-delà du BTS, notamment des licences pro et masters. La présence de plusieurs corps de métiers sur le site préparera les jeunes aux interactions entre professionnels, devenues essentielles avec l’évolution vers des bâtiments connectés et performants énergétiquement.

Lors de sa visite en compagnie du président de la CSEEE, Xavier Rosa et du président du Comité de gestion du CFA Delépine, Bernard Colombat, Valérie Pécresse a dialogué longuement avec nos apprentis, heureux de parler de leur formation et du métier d’électricien qu’ils ont choisi, un échange apprécié et motivant pour tous. •

Valérie Pécresse s'initie à l'électrotechnique avec les apprentis du CFA Delépine.

© clausen_manon

© clausen_manon

© clausen_manon

La plaque d'inauguration est dévoilée.

Visite des plateaux techniques et rencontre avec les apprentis.

Des compétences diverses, pourquoi ?

Une compétence transversale est un savoir ou un savoir-faire maîtrisé pour plusieurs métiers. La compétence transversale se différencie donc de la compétence technique, qui est partagée par des professionnels d’un même corps de métier. Les compétences diverses sont la multitude des compétences maîtrisée pour exercer un métier. À côté des connaissances techniques pures, l’électricien, comme tout autre professionnel, doit faire preuve d’ingéniosité et d’initiative. Il doit également avoir de l’aisance relationnelle et une bonne condition physique. Mais un électricien, et encore plus s’il est dirigeant, doit travailler en équipe et échanger les informations avec les autres parties qui participent aux travaux. Cette aisance relationnelle s’acquiert. Les centres de formation forment à tout cela, car le métier de l’électricien est comme le bâtiment de 2020, à savoir interopérable, connecté, mobile et à la pointe de la technologie.

Les compétences des électriciens sont multiples et précises, de l’installation au dépannage. Il doit avoir plusieurs connaissances en lecture des plans et des schémas, en automatismes, en normes techniques, dans les procédures de sécurité et d’électricité. Il doit également connaître la VDI, l’électronique, les éclairages, la domotique, être capable d’installer du photovoltaïque, être compétent dans les bornes de recharge, savoir souder et avoir des notions de mécanique générale. Son métier l’amène à utiliser les appareils de mesure électrique et les logiciels de gestion de maintenance assistée par ordinateur. Il doit être en mesure d’élaborer des diagnostics, de détecter les dysfonctionnements, et d’appliquer les règles et les procédures de contrôle et de test. Beaucoup de compétences à développer…

Comprendre plus largement

Un excellent exemple de compétences transverses et de multi-compétence est l’ouverture de l’ÉcoCampus du bâtiment (94). Ce lieu, premier centre d’enseignement par alternance dédié aux métiers de la transition énergétique, a ouvert ses portes en septembre dernier à Vitry-sur-Seine, en Île-de-France.

Il formera des électriciens, des installateurs sanitaires et thermique et des couvreurs et des peintres ! À terme, 1 100 apprentis seront formés chaque année, du CAP au diplôme d’ingénieur.

De son côté, l’École Schneider Electric propose 2 parcours de formation en BTS Domotique et Bâtiments communicants : la première formation en alternance, sur deux ans, et l’autre avec la première année en temps plein à l’école et la seconde année en alternance. Le temps supplémentaire qu’ont les élèves de 1re année est utilisé à la découverte des métiers accessibles via ce BTS, l’accompagnement à la recherche d’entreprise, au développement de modules supplémentaires et complémentaires. Chaque étudiant a un stage en entreprise de 2 mois obligatoire et poursuivra en alternance. Le fait de partager leur temps entre école et entreprise (stage ou apprentissage) permet une meilleure intégration de la formation car c’est du concret, lorsqu’ils l’appliquent avec leur tuteur, ils sont directement confrontés à la réalité du terrain et des clients. « Il faut savoir que les jeunes sortant de bac pro ou bac technologique ne savent pas ce qu’est une GTB ni un bâtiment communicant. Cependant, à la sortie de notre BTS, 60 % de la promo part dans des entreprises de GTB ou smart building, car le marché est énorme et ils y trouvent un domaine riche techniquement et technologiquement », explique Damien Bizart, coordinateur professionnel et technique au CFA Schneider Electric de Grenoble.

Des formations toujours plus riches

Dans l’École Schneider Electric, les formations sont réparties par blocs de compétences sur des modules bien particuliers comme la mise en service d’un système d’éclairage en Dali. Mais tout ne peut y figurer. Alors pour tous les aspects supervision et communication, où sont abordés les protocoles, des modules de compétences spécifiques sur les différents protocoles sont proposés. C’est beaucoup plus académique pour être assimilable.

« Nous formons des BTS Domotique et Bâtiments communicants, donc nous considérons que les bases en électricité sont acquises. Par exemple, concernant les apprentissages autour des bornes de recharge, nous avons

▼ Damien Bizart - coordinateur professionnel et technique au CFA Schneider Electric.

© DR

▼ Inauguration de l’Eco-Campus Paris le 14 octobre, en présence de Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, de Jean-Luc Tuffier, président de l’Eco-Campus du Bâtiment, des organisations professionnelles partenaires, des élus locaux et de représentants des institutions publiques associées à ce projet, l’État, le département du Val-de-Marne et le Grand-Orly Seine Bièvre.

une approche par contrainte amenée par ce matériel et comment s’en servir pour la répartition énergétique par le bâtiment. Nous ne traitons pas l’installation en tant que telle. Pour le photovoltaïque, nous travaillons sur le dimensionnement en tenant compte des spécificités du bâtiment et des attentes des maîtres d’ouvrage. Ainsi, nous les emmenons sur l’autoconsommation ou sur la gestion intelligente de l’énergie dans les bâtiments pour réduire les consommations et l’empreinte carbone », ajoute Damien Bizart. Tout cela au regard des réglementations et normes (décret BACS, décret tertiaire, RE2020…). Dans une pédagogie en alternance, du CAP à l’ingénieur, l’Éco-Campus va déployer un apprentissage transversal qui permettra d’accélérer l’adéquation entre le besoin de transformation des métiers du bâtiment et les enjeux d’économie d’énergie de la construction. « Le renommé CFA Delépine a donc déménagé pour intégrer de nouveaux locaux plus modernes, plus fonctionnels et plus adaptés aux méthodes de formation modernes », explique Laurent Declercq, directeur du CFA Delépine intégré à l’Eco-Campus.

© DR

Formation QualiPV

▼ Le centre de Vitry-sur-Seine formera des électriciens, des installateurs sanitaires et thermique, des couvreurs et des peintres.

Depuis le début de l’année, Qualit’EnR a enregistré 45 nouvelles demandes d’agrément initial de la part d’organismes de formation partout en France. « Ces nouvelles demandes sont portées par la thématique IRVE, d’une part, et par les 6 formations dédiées au solaire thermique et au solaire photovoltaïque. Cela montre que sur un volume de centres de formation agréés relativement stable, le type d’agréments recherché évolue en faveur des thématiques propres au photovoltaïque et au solaire thermique », explique Maxence Olivard, responsable des pôles audit et formation chez Qualit’EnR. Cette tendance est confirmée par l’augmentation du nombre de stagiaires formés sur les référentiels photovoltaïques.

Répartition des demandes d’agréments d’organismes de formation

▼ Une vitrine pour les métiers du bâtiment.

Compétences techniques diverses

« Nous insistons beaucoup sur la communication des produits. Dans le bâtiment, les produits communiquent et deviennent connectés. C’est extrêmement important de comprendre les protocoles et la communication des produits et systèmes. Nous avons d’ailleurs un module spécifique sur la cybersécurité. Nos étudiants, âgés pour la plupart d’une petite vingtaine d’années, n’ont pas pleinement conscience des problématiques de la sécurité des données et la cybersécurité », précise Damien Bizart. Comme le spécifie Damien Bizart, pour les jeunes, le digital, c’est surtout avoir un smartphone, prendre des photos stockées sur le cloud et échanger sur Snapchat. À aucun moment ils n’imaginent une problématique de cybersécurité. Encore moins dans le monde professionnel. « C’est pourquoi nous déployons une formation sur ces sujets en plusieurs phases. La première consiste à expliquer et informer sur les principes, les risques et les aspects sous-jacents. Dans un deuxième temps, nous les éduquons aux bonnes pratiques à adopter. Aussi bien sur des réseaux simples que sur des systèmes complets et complexes », ajoute-t-il. Cette problématique a été mise en lumière avec la cyberattaque dont a été victime l’hôpital de Corbeil-Essonnes et qui avait ralenti son système informatique au point que certains patients ont dû être transférés vers d’autres établissements. Le principe est d’expliquer que quand un système de GTB est installé, il faut penser cybersécurité. D’ailleurs, la demande vient souvent de la DSI.

« Par exemple, la partie RGPD (règlement général sur la protection des données), avec l’hébergement des données personnelles des clients, leur est totalement inconnue. Nous l’évoquions déjà dans le module de formation sur le contrôle d’accès, dans un cadre spécifique. Ici, nous appuyons sur la détention des données et sur leur protection et leur gestion.

Nous leur conseillons de s’appuyer sur des spécialistes de ces domaines. Nous travaillons sur des modules webservices, IoT et tableaux communicants. Comment récupérer et traiter les données pour les rendre exploitables et apporter plus de services », confie-t-il.

Compétences élargies incluant le connecté L’Éco-Campus constitue un terrain d’exercice grandeur nature pour les apprentis et les formateurs. Les étudiants seront par exemple invités à utiliser leur smartphone comme un outil de pilotage pour tes-

ter de nouvelles solutions autour de la gestion de l’énergie. « Nous travaillons à l’élaboration de cours à destination des facility managers/dirigeants pour les former sur les décrets tertiaire et BACS, ou encore sur les réseaux et l’approche d’une GTB pour les électriciens, qui seraient dispensés dans une grande université », explique Benoît Vandenbulcke, KNX tutor et associé fondateur de Smart Green Execution, qui déploie et intègre les bâtiments connectés partout en France. « Nous nous développons rapidement et il nous faut disposer d’intégrateurs ayant des compétences précises pour paramétrer un bâtiment connecté », ajoute Benoît Van-denbulcke. L’apprentissage, c’est aussi connaître les autres métiers du bâtiment, car le bâtiment du futur sera transverse et les lots séparés devront être pensés de manière transversale. Le connecté ne se limite pas à chaque lot. « L’échange fera partie des maîtres mots de l’Éco-Campus pour entretenir un lien étroit entre la conception des bâtiments par les ingénieurs et leur entretien par les techniciens. L’objectif est de créer une véritable émulation entre les plus jeunes apprentis - CAP, bac pro - et les étudiants plus aguerris (bac+2, licences professionnelles, ingénieurs) », explique Laurent Declercq du CFA Delépine.

Apprenants et employabilité

L’École Schneider Electric a développé des partenariats avec des écoles basées en Île-de-France et en Maine-et-Loire. Les apprenants sont plutôt locaux autour de ces centres de formation. En revanche, pour Grenoble, la notoriété de l’École Schneider

Electric attire des jeunes des régions Aura, Paca et d’un peu partout en France.

« Le taux d’employabilité est de 100 %. Nous n’avons pas assez de jeunes par rapport à la demande des entreprises. 70 % des apprenants poursuivent en licence professionnelle, très souvent avec la même entreprise d’apprentissage. Les 30 % diplômés et sur le marché du travail trouvent directement un emploi, là aussi, en très grande majorité dans l’entreprise qui les ont accueillis pendant leur formation. Cette année, nous avons admis 24 étudiants pour le cursus temps plein/apprentissage et 15 étudiants pour le cursus 2 années en apprentissage. Nous pourrions accepter plus d’étudiants, mais nous avons cette vocation à rester qualitatif tant au niveau du contenu que du suivi et de

L’expérience est une lanterne attachée dans notre dos qui n’éclaire que le chemin parcouru.

Confusius

Formapelec et Trace Software International ont signé une convention de partenariat pour le développement de formations techniques dans le domaine du génie électrique. Ensemble, les deux sociétés ont défini des accords de collaboration dans le cadre des formations techniques qui seront dispensées par Formapelec avec les logiciels professionnels de l’éditeur Trace Software Internationnal.

Ce partenariat a pour objectif d’accompagner les professionnels de l’énergie dans le développement de compétences en conception et gestion de réseaux électriques, mais également d’installations photovoltaïques. Pour ce faire, des programmes de formation spécifiques seront élaborés avec les gammes de logiciels elec calc™, pour le calcul et le dimensionnement électrique, et archelios™ Suite pour la conception d’installations solaires.

l’accompagnement », précise Damien Bizart - École Schneider Electric. « Le lien entre le CFA Delépine, la CSEEE et ses entreprises adhérentes est le nerf de la guerre de la réussite. Il permet une bonne qualité pédagogique et une bonne efficacité. Si le CFA n’était pas lié à la CSEEE, donc aux entreprises adhérentes, il n’y aurait pas une synergie au service de la pédagogie et de la profession aussi efficace. C’est tout un réseau avec des outils de communication qui fonctionnent bien », explique Laurent Declercq. Le réseau représente une forte plus-value pour les entreprises et se répercute sur la formation des apprenants et sur leur qualification.

Savoir s’adapter aux situations diverses

De plus, au-delà des techniques propres à chaque métier lié au second œuvre du bâtiment, le centre a ouvert ses enseignements aux domaines juridiques, du management, de la sécurité… Il est également question d’intégrer à l’Éco-Campus un incubateur de start-up et un fab lab.

Un électricien est là pour réaliser tout un processus et non simplement une installation. Savoir gérer les aléas du chantier et de la vie de l’entreprise doit aussi être maîtrisé. Pour les structures bien organisées, cela fonctionne, mais pour les plus petites c’est souvent plus compliqué. C’est-à-dire que s’il n’y a que la compétence technique, le moindre petit souci peut être difficile à gérer. « Dans le bâtiment connecté, l’adaptation est permanente car nous sommes sur un métier transversal qui concerne de nombreux lots du bâtiment. Pour réussir une smart GTB par exemple, il est impératif de comprendre de nombreux protocoles et de maîtriser, par exemple, une boucle d’eau chaude », précise Benoît Vandenbulcke, de Smart Green Execution. L’électricien n’est pas seulement une personne qui vient faire l’installation avec ses pinces et ses tournevis. Aussi, le rôle de la chambre syndicale est d’être un facilitateur pour ceux qui n’ont pas forcément le temps ni les compétences à déployer. « Ses compétences qui sont acquises sont un jour transmises aux apprentis. Les transmissions se font plus en entreprise, pour le geste technique, que par le CFA, qui va fournir des notions transverses et fondamentales, y compris d’écoresponsabilité, mais cela reste théorique avec néanmoins des cours pratiques qui permettent d’amorcer la mise en pratique. Le geste académique y est appris mais c’est sur le chantier que tous apprennent le plus. Il n’y a que sur le terrain qu’e l’on peut rencontrer des aléas et la réalité, c’est pour cela que la formation s’y complète », conclut Laurent Declercq.

Tous ces éléments rebouclent en permanence. La progression ne peut se faire que si tout le monde est vraiment interconnecté. Lorsqu’un jeune sort du CFA, il n’est pas totalement compétent ni opérationnel et ne dispose pas de l’expérience suffisante. Mais il est en capacité d’apprendre et d’évoluer. Les entreprises récupèrent cette formation académique et ses aptitudes et les font fructifier par l’expérience. •

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES

D’UN BAC PRO À LA LICENCE PRO P2EB

Ou

atypique

diplômé

Sur un coup de tête, Éric Curtit quitte, au bout de 10 ans de bons et loyaux services, son job de technicien en génie climatique et entreprend la licence professionnelle « Métiers du BTP : performance énergétique et environnementale des bâtiments (P2EB) » de l’université de Caen. Le début d’une aventure qui le mènera jusqu’à l’enseignement.

Éric Curtit, son bac pro comptabilité en poche, se dirige tout naturellement vers… la musique et devient prof de guitare. Étonnant ? Pas pour Éric qui n’a jamais aimé faire les choses comme les autres. La comptabilité n’a pas été un choix, plutôt un parcours imposé par le système. Durant quelques années, il enchaîne des emplois alimentaires tout en se formant en parallèle à l’informatique. Un grand groupe automobile lui donne sa chance et il intègre l’entreprise durant 6 ans comme technicien informatique. Une envie d’ailleurs le pousse à déménager en Normandie et à y commencer une nouvelle vie. Mais sans diplôme informatique, il essuie de nombreux refus et ne trouve pas d’emploi à la hauteur des compétences acquises durant ses 6 années en tant que technicien informatique. Toujours animé d’un désir d’apprendre et de découvrir, il entame une formation en génie climatique qui sème dans un coin de sa tête la petite graine de l’envie d’être un jour formateur. Il intègre, à l’issue de la formation, une entreprise de chauffage en tant que technicien de maintenance en génie climatique. Il y restera 10 ans.

Mais sa soif d’apprendre et d’évoluer le titille toujours. Il prend contact avec une conseillère transition-pro et, sur ses conseils, se

rend à la journée portes ouvertes de l’IUT Grand Ouest Normandie de l’université de Caen Normandie pour en savoir plus sur la licence professionnelle « Métiers du BTP : performance énergétique et environnementale des bâtiments (P2EB) ». Il est séduit par la formation mais ne se sent pas légitime de l’intégrer, n’ayant qu’un bac pro comptabilité. L’université le rassure, l’accompagne ; grâce à ses 10 ans comme technicien génie civil et à la VAPP (validation des acquis professionnels et personnels qui lui permet d’accéder à un parcours diplômant sans posséder le diplôme prérequis), il peut suivre la 3e année de licence pro et obtenir le diplôme dans un secteur en plein boom et en pénurie de personnel qualifié. Tout s’accélère. En deux semaines, il donne sa démission pour reconversion professionnelle, présente sa VAPP et la décroche, obtient son statut de demandeur d’emploi, s’inscrit en licence pro P2EB, trouve une partie des financements de la formation grâce à son compte personnel de formation (CPF), subventionne l’autre partie sur ses fonds personnels et débute la formation.

Neuf mois durant lesquels il va travailler d’arrache-pied, s’impliquer, se révéler, partager, apprendre, se découvrir et même entraîner le groupe d’étudiants dans son énergie positive.

Il sort major de sa promotion et prouve à tous, et à lui-même, que la détermination et l’envie d’apprendre sont des forces qui déplacent les montagnes et décrochent les diplômes. À peine son diplôme obtenu, il est sollicité par le bureau d’études où il a effectué son stage qui lui propose un job, tout comme de nombreuses autres entreprises. Mais il décline chacune des offres, car cette année de licence pro a fait germer la petite graine de l’envie d’enseigner qui était en sommeil depuis 10 ans.

Il fait des remplacements comme formateur et sait aussitôt que c’est ce qu’il veut faire : transmettre son savoir. Mais son année de licence lui a aussi montré qu’on ne s’improvise pas enseignant, qu’il lui manque des clés, de la pédagogie pour partager au mieux ses connaissances. Et toujours dans un souci d’excellence, de travail bien fait et de désir de savoir, il se lance à nouveau dans une formation de formateur, qu’il a terminée en octobre dernier.

Il garde de ses 9 mois de licence professionnelle une expérience qui transforme et marque une vie. Lui qui ne se serait jamais imaginé en licence a décroché une licence pro et va devenir à son tour formateur. La boucle est bouclée pour Éric, qui, au fond, a toujours puisé son épanouissement à la source du savoir. •

l’histoire

d’un

hors normes qui a toujours eu soif de savoir et de transmission !

Je n’aurais jamais cru pouvoir un jour obtenir une licence alors que je n’avais qu’un bac pro.

Maison Loxone : elle s'occupe de tout

Le projet a vu le jour à Aubais, dans le Gard, et met en application les technologies permettant de profiter d’une maison de 170 m2 dite « intelligente », connectée et surtout confortable et plus respectueuse en matière de consommation énergétique. La pièce de vie salle à manger-salon avec cuisine ouverte représente 70 m2. L’habitation possède 4 chambres, dont l’une fait office de chambre d’amis et de bureau. Chaque espace de couchage a sa salle de bains. Le projet s’est prolongé en intégrant la gestion du garage avec son atelier, le pool house et les extérieurs. Éric Hechinger, dirigeant d’Adeoconect, est fier de cette réalisation.

Le client, déjà un peu sensibilisé à la domotique, s’était renseigné sur des solutions plus courantes type « full KNX » et s’est finalement intéressé et a adopté la solution de gestion globale Loxone vantée par un de ses collègues, pour lequel cette solution avait aussi été installée.

Au sein de cette maison intelligente, « Smart Home », tout est contrôlé et géré de manière intelligente grâce au gestionnaire global multiprotocoles Loxone, avec son application et de simples éléments de commandes et détecteurs :

• platines tactiles de commandes Loxone intégrant sonde de température ambiante et d’hygrométrie (ou tout autre bouton-poussoir classique de la marque de son choix), pour commande d’éclairage et commande ouverture-fermeture des volets roulants ;

• platines tactiles KNX intégrant sonde de température ambiante, customisées à la demande du client dans la pièce de vie ;

• détecteurs de présence avec sonde de luminosité intégrée (voire avec capteur sonore) dans la grande pièce de vie, et les pièces de passage telles que hall d’entrée, couloir, dressing, etc. ;

• contacts de fenêtre standard à aimants filaires encastrés ou montage apparent.

• tablette tactile centrale et application Loxone sur les smartphones des clients.

Ainsi, Éric Hechinger a proposé au client une solution de domotique connectée Loxone,

simple, non dépendante d’internet, permettant la gestion globale de l’habitat pour l’éclairage intérieur et extérieur, le chauffage-climatisation, les ouvrants (volets roulants, portail, porte de garage), le contrôle d’accès et la sécurité intrusion, et l’arrosage, qui a reçu l’approbation technique et budgétaire.

Éclairage

Plusieurs types d’éclairage ont été préconisés au client pour l’ensemble de l’habitat :

• Éc lairage simple en On/Off dans les salles à manger, cuisine, chambres et salles de bains, piloté par des actionneurs KNX.

• Éc lairage variable par spots encastrés pour le long couloir de 12 m et le dressing.

• Bandeau led variable déco hotte dans la cuisine.

• Spots encastrés éclairage variable avec couleurs type RGBW dans le séjour.

Dans la grande pièce de vie et les pièces de passage, l’allumage et l’extinction de l’éclairage sont gérés de manière automatique avec une ambiance dite « principale ». Ce même interrupteur est aussi utilisé pour changer les ambiances lumineuses d’une pièce, le salon par exemple, en fonction de l’activité et du moment de vie ou pour définir la lumière du couloir à 10 % la nuit et à l’heure du coucher, et lorsque les parents passent dans le couloir, la lumière n’augmente pas.

Chauffage

Éric a préconisé le système Air Zone / KNX, parfaitement adapté à une gestion de température pièce par pièce de manière totalement indépendante les unes des autres. Chaque pièce ou zone pourra avoir sa propre consigne de température en fonction du bien-être de chacun.

C’est ainsi que l’on peut gérer la température pièce par pièce à partir de l’application Loxone, en été comme en hiver, en transmettant les principales informations KNX nécessaires et indispensables au système Air Zone, qui se gérera alors de façon autonome, soit :

• information KNX du mode Chaud ou Froid ;

• température ambiante en KNX de chaque pièce, récupérée de la sonde intégrée à l’interrupteur intelligent Loxone ;

• consigne de température en KNX pour chaque pièce en fonction d’un programme horaire propre à chacune, gérée via l’application Loxone.

Volets roulants

Pour les pièces de vie, le client a souhaité ouvrir les volets de manière automatique quelques minutes avant l’heure de réveil, qui est donc adaptée à chaque jour, pour profiter de la vue et de la luminosité éventuelle pour le petit déjeuner. La fermeture des volets se fait aussi automatiquement en fonction de l’heure du

coucher du soleil pour les chambres, et du crépuscule pour les pièces de vie. Plus besoin de régler une horloge, tout est automatique. Un élément parfaitement conforme à la nouvelle RE2020, et encore un grand confort de vie pour les clients.

Scénarios

Concernant la gestion globale, Adeoconect a programmé des scénarios enclenchant un certain nombre d’actions automatiquement, par exemple : absence, nuit, ouverture du portail ainsi qu'éclairage extérieur selon les arrivées de nuit.

Contrôle d’accès

Le contrôle d'accès est assuré via un clavier codé et un interphone vidéo au portail, connecté par IP, tout appel est notifié sur l’interface Loxone, et le client peut ainsi ouvrir le portail même à distance (très utile pour des livraisons de colis). Chaque code servant à déclencher et arrêter l’alarme est personnalisé pour savoir qui entre et qui sort.

Jardin – éclairage et arrosage automatique

Adeoconect a installé des détecteurs en extérieur, au niveau du porche d’entrée et de la sortie du garage, des coursives, des arbres et dans l’allée, de manière à ce que l’éclairage se

fasse au passage ou lorsque le portail s’ouvre. L’allumage se fait soit par détection, pour le balisage en fonction de la luminosité extérieure, soit par scénario programmé.

Enfin, Adeoconect a installé l’arrosage automatique par goutte-à-goutte ou aspersion pour la pelouse, divisée en 4 secteurs pilotés par Loxone, avec action sur électrovanne en cascade. L’interface Loxone permet de modifier un programme horaire ainsi que la durée de l’arrosage de chaque goutte-à-goutte déterminé par le paysagiste.

Le couplage à une station météo serait également possible pour ne pas arroser s’il pleut (une solution qui n'a pas encore été retenue par le client).

Un tel projet a été une réelle aventure humaine, de la conception à la réalisation, jusqu’à la fin du projet. Des évolutions sont déjà prévues : diffusion musicale dans le séjour, avec amélioration du son TV et en extérieur, en terrasse et autour de la piscine. •

POUR TOUTE QUESTION SUR LA VIE DANS UNE SMART HOME.

Contact : Éric Hechinger – ADEOCONECT

Tél. : 06 07 11 45 07

E-mail : adeoconect@orange.fr

FORMATION

Le pilotage de l’éclairage, un poste clé pour le confort et la sobriété dans les bâtiments tertiaires

La gestion et le pilotage de l’éclairage sont une partie de la réponse aux enjeux liés aux changements climatiques. Plus globalement, les solutions proposées par les fabricants pour une meilleure gestion des énergies dans les bâtiments contribuent à leur façon à la transition écologique nécessaire dans le monde actuel. Selon la base de départ, il est possible d’apporter un gain en termes de consommations et d’améliorer considérablement le confort avec un éclairage adapté. Mais cela est à relativiser puisque le premier consommateur d’un bâtiment n’est pas l’éclairage, mais le chauffage et la climatisation. Il faut plutôt voir dans le pilotage de l’éclairage une source de confort et de productivité au travail, grâce au confort visuel apporté par la gestion de l’éclairage.

Là où le besoin de piloter intelligemment l’éclairage se fait particulièrement sentir est le tertiaire. En effet, même si la facture est très dépendante du lot CVC, l’éclairage n’est pas anodin et le bénéfice confort est absolu. Pour ce faire, le protocole de l’éclairage en tertiaire mis en œuvre est Dali, le plus souvent associé à KNX pour ajouter des fonctions de GTB. Les solutions Hager dédiées à la gestion de l’éclairage répondent aux demandes actuelles du marché tertiaire.

Dali/Dali-2 et KNX : la porte vers la GTB

La majeure partie de l’offre de B.E.G. concerne les détecteurs de mouvement et de présence. Depuis toujours, B.E.G. accentue sa communication ainsi que ses outils internes sur la formation des prescripteurs dédiés sur le petit et le moyen tertiaire (de 0 à 2000 m2). Notamment avec la démocratisation du KNX, car B.E.G. possède une très large

Ludovic Bécourt, directeur adjoint B.E.G. France

Les systèmes totalement ouverts type KNX permettent d’offrir la possibilité de mixer KNX-DALI-SYS avec nos passerelles. Nous avons donc sorti la gamme DALI-SYS, système propriétaire basé sur la technologie Dali 2. Ce système de régulation de la lumière est modulaire et permet l’équipement de pièces individuelles, voire la régulation de l’éclairage d’un complexe bâti entier. Les composants sont dans ce cas adressables et fonctionnent d’après le principe d’intelligence répartie qui garantit une sécurité de fonctionnement élevée. Cette gamme est composée de détecteurs, de boutons-poussoirs et assure la gestion des scénarios et du HCL (éclairage centré sur le cycle naturel). Elle permet la gestion multisite en local ou à distance et supervise l’installation avec notre logiciel ViStation.

Pour l’automatisation simple d’une pièce, nous proposons l’application Bluetooth DALI-LINK qui permet à l’utilisateur de contrôler individuellement l’éclairage de la pièce et la sélection des scénarios à l’aide d’un smartphone compatible. Il s’agit d’un système complètement accessible et simple de programmation, qui convient à tous les installateurs qui ne sont pas formés au KNX (petit tertiaire inférieur à 1000 m2). Il n’est pas nécessaire d’intégrer des plans, en système brodcast avec le côté adressable, reparamétrage et sans modification de câblage.

”

gamme. « L’arrivée du Dali 2 nous a permis de renouveler l’intégralité de nos détecteurs dits “Brodcasts”, les détecteurs autonomes, pour les convertir et les certifier pour ce nouveau protocole. Toute notre gamme se doit d’être en liaison avec n’importe quelle GTB : KNX, LonWork, etc. N’importe quel système, propriétaire ou non. Le petit tertiaire de 1000 m2 est le marché où nous nous déployons le mieux et c’est un secteur à haut potentiel. D’une part, grâce au parc existant, dans les grandes villes, les grandes tours, et d’autre part grâce aux avancées technologiques et domotiques demandées : économies d’énergies à réaliser par tous, petits outils domotiques contre les énormes GTB nécessaires », avance Ludovic Bécourt, directeur de B.E.G. France.

Hager propose également un ensemble de solutions permettant de piloter les charges selon des plages horaires, ou de manière dynamique selon les consommations en temps réel sur les produits KNX installés. On y trouve une solution complète de remontée des mesures énergétiques, le logiciel STREAM. C’est un écosystème de solutions permettant d’adapter la solution au besoin et à l’installation de chaque client soumis au décret BACS. Pour rappel, le décret BACS catégorise en 3 niveaux les systèmes de contrôle et d’automatisation du bâtiment.

KNX et Dali 2 sont également deux axes forts de développement pour Theben. « Le passage du Dali au Dali 2 a été une bonne chose pour nous et pour les clients. La maintenance, l’intervention sur les chantiers, tout est nettement mieux, désormais, qu’avec le Dali première version. De ce fait, nous avons fait évoluer l’ensemble de nos produits très rapidement, et notamment nos gammes de détecteurs. Nous avons des produits nommés Dali 2 Room Solution, qui prennent en compte d’autres éléments comme le confort visuel des personnes occupant des bureaux (en variant la température de couleur des éclairages). La solution intègre également une horloge pour contrôler les éclairages différemment selon les horaires. C’est une nouvelle donne, c’est vrai, que nous ne gérions pas il y a encore quelques mois », avoue Thierry Leroy, directeur marketing chez Theben France.

En tant que généraliste, Schneider Electric a une approche plus large du bâtiment et propose des logiciels de configuration de l’éclairage comme E-configure (voir détails plus loin). « Nous proposons deux types de passerelles : la Dali Pro et la Dali “standard”. La différence majeure réside dans le serveur web intégré à la Dali Pro et qui permet, notamment, de faire facilement, via un navigateur, du paramétrage, de la maintenance, mais aussi de la modulation du blanc selon le cycle circadien. Le Dali standard permet surtout de répondre à un enjeu plutôt économique du projet sur lequel les fonctions plus avancées ne seront pas valorisées », précise Rémy Ostermann, responsable de l’offre connectée pour les Smart Buildings chez Schneider Electric. En résumé, deux catégories de passerelles. La 1re est évoluée avec un serveur web qui facilite le paramétrage, la maintenance, les réglages. La 2e permet d’avoir un meilleur coût, d’adresser des ballasts sur une ou deux lignes. Dans les deux cas, le rajout de capteurs Dali 2 est possible. Tout ceci intégré dans un écosystème Schneider Electric avec des commandes de type détecteurs de présence, grandes hauteurs, couloirs pour faire de la régulation d’éclairage. Il est aussi

Thierry Leroy, directeur marketing chez Theben

Nous proposons le Dali Stand Alone, détecteur de présence tout inclus, idéal pour les petits cas d’application. Nous avons également le détecteur Dali 2 RS, qui intègre une horloge. Il permet d’adapter la luminosité, la température de couleur, des scénarios selon les horaires et la présence ou non.

Ensuite, nous proposons le capteur Dali 2S : pas de contrôle des éclairages directement, mais l’information fournie de présence et luminosité remonte sur les automates d’autres fabricants. Et le 4e, c’est la version KNX, qui va pouvoir discuter avec tous les capteurs KNX afin de garantir aux utilisateurs finaux une interopérabilité complète sur l’ensemble des capteurs, qu’importe le métier (CVC, Éclairage, Stores…). Les deux derniers fournissent uniquement l’information, mais sont en lien avec les GTB/BMS, très important pour les décrets tertiaires et BACS.

possible d’avoir la fonction de modulation de blanc chaud/froid avec détecteur ou bouton pour des dérogations. Sans oublier le contrôleur spaceLYnk, qui fera de l’installation une GTB pour petits et moyens bâtiments. « Pour la gestion d’éclairage, nous avons le modèle de détecteur autonome qui envoie de l’information et qui commute. Nous proposons également une gamme de capteurs qui a pour unique objectif de transmettre de l’information normalisée sur le bus Dali, géré par un système de GTB ou GTC », ajoute Thierry Leroy - Theben. Il n’est pas obligatoire de passer par KNX pour piloter en Dali. L’adressage Dali peut se

Rémy Ostermann, responsable de l’offre connectée pour les Smart Buildings chez Schneider Electric

Nous avons un outil logiciel eConfigure KNX qui correspond à notre surcouche graphique d’ETS, avec une ergonomie de travail sur plans du bâtiment. Ce logiciel, très complet, permet de concevoir une installation, d’établir les paramétrages des différents produits et de leurs fonctionnalités, de gérer le matériel adéquat. Désormais, eConfigure KNX crée automatiquement la visualisation client pour le pilotage et le suivi de l’installation, sur PC ou écran tactile 7’’ pour un bâtiment tertiaire, et aussi sur la nouvelle App Wiser KNX pour le résidentiel. Un volet diagnostic et maintenance de l’installation est déjà intégré et va continuer à évoluer au fil du temps pour satisfaire les besoins d’évolutions futures des exploitants.

Ce logiciel permet aux électriciens d’être autonomes et performants, sans pour autant connaître le logiciel ETS ni avoir des connaissances importantes sur Dali. L’installation du logiciel s’effectue sur PC, elle est très rapide et facile. La prise en main est simple et intuitive, des tutoriels permettent d’avancer étape par étape.

Les produits sélectionnables pour la commande, les boutons, écrans, les détecteurs, station météo, etc., sont issus du catalogue SpaceLogic KNX de Schneider Electric. Les actionneurs et contrôleurs qui viennent piloter toutes les charges le sont également… pour le moment. Car dès le début d’année 2023, le catalogue des produits sans fil Wiser viendra compléter le dispositif, pour encore plus de possibilités. Le système sera alors Hybrid Wiser KNX.

Les deux versions d’eConfigure KNX, logiciel et App ETS sont compatibles. Aussi, l’avantage pour l’électricien est double : travailler en autonomie et transférer son projet à un intégrateur partenaire si besoin (en cas de limite de compétence, manque de temps ou de ressources). Les réseaux d’experts de Schneider (EcoXpert), comme ceux de Smart Green Execution ou le Collège intégrateur KNX France, peuvent accompagner facilement les électriciens partout en France.

▼ Passerelle KNX/Dali P64 de Theben.

▼ Passerelle Dali MTN6725 de Schneider Electric.

faire sur des détecteurs, en leur donnant un champ d’action, sur des relais, en leur ordonnant d’établir un contact.

La qualité de lux ou la qualité visuelle porte sur la rapidité de la variation : lorsqu’un nuage passe, la luminosité doit s’adapter et ne pas changer brusquement. Il faut pouvoir prendre en compte tous les effets de la pièce et non seulement l’apport lumineux externe : plan de travail qui reflète la luminosité, sol qui l’absorbe, etc. « Pour ce faire, nos télécommandes intègrent un luxmètre qui discute avec le détecteur et agissent de concert pour adapter la valeur de référence. Certains produits possèdent plusieurs capteurs, là aussi pour mutualiser différentes données et en effectuer une moyenne », précise Yoann Thepault, responsable prescription nationale/chef de Marché chez Theben. Les protocoles Theben communiquent en infrarouge passif entre la télécommande et le détecteur et, pour être plus user friendly, en Bluetooth, avec une application gratuite sur smartphone.

B.E.G. a étoffé son offre avec certaines références qui concernent les coupleurs de ligne, la gestion des volets roulants et d’autres éléments qui n’étaient pas mis en avant jusqu’alors. « Nous nous dirigeons

de plus en plus vers la proposition de solutions dites “clé en main”, même si le KNX permet de créer son propre environnement en piochant des solutions de-ci de-là. Les gens qui nous consultent ne veulent avoir qu’un seul interlocuteur », précise Ludovic Bécourt – B.E.G. Dali 2 ouvre vers des systèmes plutôt GTC.

Ouverture vers le bâtiment R2S

La gestion de l’éclairage ne se fait pas seulement sur le protocole Dali. De nombreux fabricants de solutions sur Bacnet/IP du tertiaire ont une sortie Dali 2 sur laquelle, par exemple, Theben raccorde ses capteurs, transmettant l’information de présence et de luminosité qui sera utilisée sur la partie Bacnet. Le seul inconvénient du Dali est qu’il ne gère que l’éclairage, ce qui limite la remontée d’informations sur la GTB, même si quelques informations de température peuvent être diffusées. Le KNX permet alors de combiner différentes typologies de capteurs en interopérabilité. Mais l’approche du bâtiment doit être plus globale pour intégrer le référentiel R2S dès la conception ou une lourde rénovation avant de livrer un immeuble interopérable, évolutif, pilotable et prêt pour les futurs services à l’occupant. •

▼ Écrans de configuration eConfigure de Schneider Electric.

▼ Synopsis des solutions d’éclairage Dali de B.E.G.

© Evgeny Karandaev

UNIFORMATIC

Coupleur étanche IP68 pour environnements industriels

Ce coupleur permet de réaliser une connexion étanche entre 2 cordons RJ45. Il est idéal pour les connexions en extérieur. Il peut également être utilisé dans les environnements industriels ou difficiles. Une solution parfaite pour protéger votre liaison Ethernet. Doté de joints d’étanchéité en silicone, ce produit détient la norme de protection IP68, qui le rend totalement étanche en immersion dans l’eau à plus de 1 m pendant 1 h et totalement étanche à la poussière. Sa composition en nylon rend ce coupleur résistant aux chocs. Disponible en CAT 6 ou 6A, il assure une connexion RJ45 femelle-femelle. Un tutoriel vidéo explique les étapes pour monter facilement et rapidement ce coupleur étanche : https://www.youtube.com/watch?v=vrULekgRq8Y

CHAUVIN ARNOUX

Télémètre laser IP54

Le CA 1730 réalise toutes les mesures de distance avec précision jusqu’à 60 m. Il peut réaliser des mesures ponctuelles ou en continu afin d’obtenir les superficies et volumes exacts d’un espace. Son afficheur rétro-éclairé – jusqu’à 4 valeurs en simultané –offre une bonne lisibilité quel que soit l’éclairage ambiant. Les mesures ou fonctions sont directement accessibles en face avant via des boutons repérés. Une réglette intégrée permet les mesures déportées. L’autonomie du CA 1730 permet jusqu’à 5 000 mesures en continu. Il dispose de l’autoextinction automatique du laser (30 secondes) et de l’appareil (180 secondes).

Gamme d’outils portatifs ultracompacts

Les outils SubCompact sont beaucoup plus compacts et légers. Le moteur est réduit de - 60 % par rapport à un moteur 18 V AEG standard et l’ajout de 6 aimants supplémentaires procure le même niveau de puissance qu’un outil 18 V dans une taille beaucoup plus réduite. Les nouvelles batteries SubCompact sont compatibles avec toute la gamme PRO18V existante (plus de 55 outils). Les batteries actuelles Pro Lithium sont compatibles avec la gamme SubCompact. La gamme se compose d’une perceuse visseuse d’angle, scie sabre, perceuse percussion brushless, perceuse visseuse brushless, visseuse à chocs brushless, boulonneuse à chocs et scie circulaire.

ALDES

Purificateur d’air compact et extra économique

Fruit du partenariat avec l’entreprise française Teqoya, spécialisée dans les technologies de purification d’air, Alana™ est le nouveau purificateur d’air qui participe à protéger les occupants de bâtiments résidentiels et tertiaires. Ce nouveau compagnon du quotidien va, grâce à sa technologie intégrée Teqoya d’ionisation et d’électrofiltration, libérer l’air de tous virus, bactéries ou polluants dangereux. Alana™ peut neutraliser jusqu’à 99 % des particules ultrafines et des germes (bactéries et virus, particules fines, pollens, allergènes d’animaux, moisissures, odeurs…) et peut filtrer des particules d’un diamètre microscopique de 0,01 μm. Alana™ peut purifier jusqu’à 20 m², 2 fois par heure.

NETATMO Caméra extérieure intelligente blanche avec sirène

Ces nouveaux modèles disposent des mêmes fonctionnalités que leur prédécesseur mais peuvent désormais interagir pour former un écosystème de caméras. Capable de distinguer les individus des animaux, des véhicules et des mouvements anodins, la caméra alerte l’utilisateur en temps réel par une notification sur smartphone. Elle peut signaler un mouvement ou éclairer l’accès à la maison la nuit et mettre en fuite les intrus, en plus de son alarme de 105 dB. Les images sont stockées sur une carte MicroSD cryptée. La vision infrarouge permet le contrôle de nuit, et la fonction Alert-Zone définit l’espace contrôlé par la caméra pour ne pas empiéter sur la voie publique ou le jardin de ses voisins. Elles sont compatibles avec Apple HomeKit, Amazon Alexa et l’Assistant Google.

HAGER

Logiciel de supervision des données énergétiques des bâtiments

Le logiciel stream est une solution de visualisation des consommations énergétiques (eau, air, gaz et électricité) en temps réel, multisites et multi-énergies. Facile à configurer – pour les petits et grands bâtiments tertiaires –, à destination des exploitants et services techniques, ce logiciel s’intègre dans un écosystème EMS Hager (Energy Management System), qui s’articule en plusieurs niveaux, dont un premier niveau de terrain avec des appareils de mesure et des capteurs énergétiques, et un deuxième niveau d’automatismes avec des dispositifs de collecte des données et de concentration (agardio.manager). Le logiciel stream permet d’effectuer à distance des relevés de consommation afin d’avoir une vision précise des dépenses énergétiques ou de la production via des panneaux photovoltaïques. La solution stream permet de personnaliser des valeurs limites et d’éviter les coupures de courant potentielles et les pertes qu’elles engendrent.

NICE

Capteur pour détecter les mouvements, la lumière et la température

Intelligent et sans fil, le Motion-Control est conçu spécifiquement pour un usage intérieur. Grâce à ses multiples usages, il sait se rendre indispensable, que l’on soit chez soi ou loin de l’habitat. Équipé d’un capteur de température intégré, le Motion-Control est sensible aux moindres variations de température et détecte l’intensité lumineuse. C’est l’accessoire idéal qui, via les informations transmises à la box domotique Yubii Home, permet de gérer les protections solaires pour réduire efficacement la température intérieure et améliorer le confort d’été en toute autonomie.

SIEMENS

Thermostats avec surveillance et régulation de la qualité d’air (CO2)

La gamme de thermostats RDG200 supporte le protocole KNX et est adaptée à toutes les applications de climatisation des pièces avec systèmes de ventilo-convecteurs (radiateurs, chauffage par le sol, chauffage électrique), systèmes universels (plafonds rafraîchissants, chauffage au plafond) et pompes à chaleur (chauffage, refroidissement). RDG200 assure une ventilation adéquate lorsque l’espace est occupé, et réduit la ventilation lorsque la concentration de CO2 est faible. L’installation et la mise en service se font en quelques minutes grâce au câblage particulièrement simple sur la plaque de montage et aux diverses options de mise en service telles que les outils système, les commutateurs DIP ou l’application PCT Go pour smartphone.

FLUKE

Pince multimètre TRMS 393 FC 1 500 V CAT III avec iFlex

La pince multimètre TRMS 393 FC 1 500 V CAT III avec iFlex est conçue pour les techniciens qui travaillent dans un environnement en courant continu haute tension : panneaux solaires, éoliennes, chemins de fer électriques, datacenters, batteries pour systèmes d’alimentation ininterrompue.

La pince mesure jusqu’à 1 500 V DC, 1 000 V AC, et jusqu’à 999,9 A DC ou AC via la mâchoire de la pince. La sonde de courant flexible iFlex incluse permet d’effectuer des mesures de courant alternatif étendues jusqu’à 2 500 A. Cette pince est dotée d’une mâchoire mince, ce qui permet d’accéder aux câbles dans les tableaux électriques encombrés. Les cordons de mesure sont adaptés à vos tâches et sont également calibrés pour 1 500 V DC CAT III.

WIHA

Tournevis PocketMax® avec embout Wiha PocketMax®

Ces tournevis sont équipés d’un magasin d’embouts en version electric et en version magnétique. Ces nouveaux compagnons de tous les jours s’adaptent à chaque poche de pantalon ou de chemise grâce à leur poids plume et leur format compact. Avec huit embouts standard ¼" C 6,3 ou quatre embouts slimBits en version isolée, les professionnels sont parfaitement équipés pour les applications et les cas de vissage les plus courants. Grâce à l’ouverture et la fermeture magnétique, le rangement d’embout est facilité. Le capuchon rotatif garantit un vissage tout confort. Bientôt, en plus du téléphone, du testeur de tension et du stylo, les PocketMax® trouveront leur place dans toutes les poches !

REXEL

Contrôleur connecté Energeasy connect

Cette 3e version du contrôleur Energeasy connect (box domotique) dispose d’un nouveau design, de l’intégration native des protocoles ZigBee, IO et RTS ainsi que du Wi-Fi. Elle permet aux professionnels de mieux accompagner leurs clients dans la maîtrise de leur consommation énergétique. Energeasy connect facilite le pilotage, via une application unique, des objets connectés de la maison (volets roulants, portail, porte de garage…), soit plus de 18 usages et plus de 40 partenaires industriels. En complément, le service Econnect PRO accompagne les professionnels dans le suivi de leurs chantiers connectés avec un service de télésupervision et de télémaintenance.

Gel silicone bi-composant tout-en-un

Grâce à la technologie TWIST & GO, conçue et brevetée par Etelec, qui vous permet de mélanger le gel directement dans la bouteille sans utiliser d’autres conteneurs, MP One® garantit la performance qui a fait du gel Etelec un produit de grand succès, offrant également praticité et rapidité maximales d’utilisation, même dans des conditions de travail difficiles. Etelec et MP One® constituent une combinaison de qualité, recherche et innovation qui promet de changer votre façon de travailler. Ses atouts : isolation électrique élevée, haute protection contre l’humidité, « réaccessibilité », faible viscosité et aucune date d’expiration.

MELJAC

LEDVANCE

Plafonnier Led connecté pour salle de bains

LED SMART+ Wall Ceiling Orbis Disc IP44 TW est un plafonnier Wi-Fi adapté au style épuré et contemporain. Ce plafonnier éclairera l’ensemble de la salle de bains et habillera une pièce qui manque de lumière. Un éclairage moderne et décoratif.

Lumens : de 1 200 à 2 600 selon les modèles. Boîtier métal et plastique. Diffuseur : 100°. Température de couleur réglable grâce au Tunable White. Durée de vie : 25 000 heures. Environnement : - 20 °C à + 45 °C.

Interrupteur laiton massif

La collection Solaris se caractérise par l’ajustement de ses courbes ainsi que la création d’un nouveau levier fin et plat et d’un bouton-poussoir affleurant incurvé, dont les formes inédites offrent un confort d’utilisation et une sensation agréable au toucher. Le contraste entre la teinte de la plaque en laiton traité et la base noire et brillante du levier met parfaitement en valeur les lignes de l’interrupteur. Disponible en boîtiers 84 x 84 mm, 84 x 120 mm et 84 x 144 mm. Nombreuses finitions au choix (levier de la couleur de la plaque, bague noire et brillante, bouton-poussoir noir). Sans vis apparentes. Possibilité de gravure ou sérigraphie de mots, symboles, pictogrammes…

AGI ROBUR

DoorBird

Configurateur 3D

Avec son configurateur 3D, DoorBird permet de concevoir et de commander en ligne des interphones vidéo IP individuels. Des matériaux de haute qualité tels que l’acier inoxydable, le bronze véritable de construction ou le laiton véritable bruni sont disponibles, ainsi que plus de 50 finitions et couleurs RAL. Les interphones peuvent être configurés dans des tailles individuelles et équipés de différents boutons d’appel et des modules tels qu’un clavier, un écran ou un scanner d’empreintes digitales. Des gravures au laser ou des gravures en creux pour des noms de famille, de société ou même des logos d’une entreprise peuvent être fournis. Pendant la configuration, le prix et le temps de livraison changent en temps réel et le résultat s’affiche immédiatement en 3D.

VASCO

Radiateurs sèche-serviettes asymétriques

Le sèche-serviettes

ASTER HF-S se décline en 3 versions : eau chaude, électrique et mixte. La puissance des résistances pour les versions électriques est de 500 à 1 000 watts. 3 modes de pilotage au choix pour la version électrique existent : contrôle manuel, par Wi-Fi ou domotique. La régulation par Wi-Fi permet de suivre en temps réel la consommation d’énergie et d’accéder aux paramètres de réglage pour adopter une consommation plus vertueuse et respectueuse de la planète.

Constitué d’un récepteur et d’un thermostat d’ambiance à connecter à Internet, le pack de régulation E-Volve-WIFI est esthétique. Les radiateurs connectés sont simples à installer et à configurer via l’application Vasco Climate Control.

Gamme de scanners bureautiques

Composée de cinq références, la nouvelle gamme est conçue pour les professionnels recherchant une solution de numérisation qui associe volume, précision et rapidité. Documents A4 recto verso, cartes de visite, reçus, dossiers de plusieurs pages…

Le traitement de l’image avancé permet de générer des textes plus lisibles, de réduire la taille des fichiers afin d’en faciliter le partage : cette gamme répond à toutes les exigences de numérisation professionnelle. Elle permet aussi l’automatisation des processus métier grâce à sa compatibilité avec les logiciels de gestion de flux de documents les plus utilisés sur le marché (Kofax PaperPort SE, NewSoft Bizcard…), autorisant les utilisateurs à étendre leurs options de numérisation et de gestion documentaire.

LISTE DES ENTREPRISES ET ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES CITÉES DANS CE MAGAZINE

BROTHER

3 QUESTIONS À

PASCAL

L’année 2022 arrive à son terme, quel en est le bilan ?

Pascal Marchand – Aujourd’hui, nous connaissons une croissance de 15 % par rapport au chiffre d’affaires de 2021 et nous estimons que la fin d’année se terminera sur cette progression. Néanmoins, notre marge est moins importante, notamment à cause de la hausse de certaines matières premières et du coût de l’énergie.

Le marché grand public a beaucoup souffert lors du premier semestre 2022 en termes de ventes de télé : -15 % en volume. En 2021, ce fut l’inverse. Nous avons connu un premier semestre très fort et un mauvais second semestre.

Nous nous attendons à un atterrissage à plus ou moins 4 millions d’unités. Nous sommes confiants pour le dernier trimestre, car l’approche du Black Friday, de la Coupe du monde de football et des fêtes de fin d'année va donner un regain d’énergie aux ventes, aussi bien pour les distributeurs que pour les réseaux intermédiaires.

Quelles sont vos projections pour 2023 ?

Usines de fabrication

Pascal Marchand – Il faut savoir que 65 % des fabrications de l’usine de Chavanoz sont destinées à des « tiers », dans le cadre d’activités de sous-traitance (codéveloppement et production). Ce sont des fabrications de pièces de tôlerie, en acier ou en inox. Les activités liées à la connectique sont situées en Vendée, à Fontenay-le-Comte. Le site est un véritable centre d’expertise, avec un laboratoire de test, une unité de fabrication de cordons sur mesure et un atelier de conditionnement.

Bâtiments tertiaires

Pascal Marchand – Grâce aux distributeurs, nous avons constaté que les installateurs et électriciens qui avaient un bon portefeuille d’activité continuent à avoir de beaux projets. En revanche, tous les professionnels du secteur se posent des questions concernant les mises en chantier futures de 2023-2024. Le marché se segmente et les écarts s’accroissent entre ceux qui ont su adapter leurs offres d’installation

et de service dits « connectés » et ceux qui ne l’ont pas fait. Depuis le Covid, on constate que les huddle rooms et les équipements de visioconférence ont le vent en poupe.

Grand public

Frédéric Bettega – Les Français sont contraints et/ou ont choisi de moins consommer. Ce qui ne va pas dans le sens de la demande. En revanche, certaines évolutions d’habitudes professionnelles sont à notre avantage, comme le télétravail, qui favorise l’achat de supports et de connectique. Nous sentons qu’il y a des opportunités et nous avons fait évoluer notre offre en ce sens.

Quelles sont vos nouveautés ?

Frédéric Bettega – Pour la partie « meubles et supports », le marché se scinde clairement en deux. D’un côté, nous retrouvons les télés d’entrée de gamme avec les LCD classiques. Et de l’autre, les télés à technologie avancée avec les Qled de Samsung, les Oled de LG, les Mini Led, etc. La mise en valeur de ces très beaux écrans est un axe important de création de valeur. Nous proposons d’ailleurs un accompagnement des professionnels avec des produits spécifiquement adaptés à ce segment de marché. Pour la connectique, nous mettons l’accent sur les cordons AOC (Active Optical Cable), hybrides combinant cuivre (pour les fonctionnalités de type alimentation, CEC…) et fibre optique (pour le transfert des flux audio-vidéo et des datas). Ils permettent de transmettre des signaux de très haute résolution sur de grandes longueurs.

À noter aussi la confirmation de la demande en produits USBC multi-usages (charge, synchronisation et vidéo). La nouvelle version USB4 permet d’atteindre un débit de transfert de données de 40 Gbit/s avec des puissances de 100 W et bientôt 240 W. L’acheteur final se perd car les produits diffèrent selon les usages. Nous avons un devoir de clarification et de pédagogie, ce que nous faisons à travers nos packagings.

Le marché de la connectique professionnelle reste porteur. Le besoin de conversion des signaux chez les professionnels est très important. Et les parcs sont très hétérogènes avec des sources et des displays qui intègrent des protocoles différents. •

© DR

Pascal Marchand et Frédéric Bettega

MARCHAND, président du groupe Erard, FRÉDÉRIC BETTEGA, directeur général du Groupe, sur les marchés et gammes de produits.