1 minute read

Des solutions digitales pour améliorer les performances et le confort des bâtiments

Next Article
AVIS D’EXPERT

AVIS D’EXPERT

Face aux défis environnementaux et aux contraintes réglementaires qui en découlent, face aux nouveaux besoins et attentes des propriétaires et des occupants, mais aussi confronté à la hausse des coûts des énergies, le marché du bâtiment peut trouver des solutions du côté de la digitalisation et de l’électrification de ces bâtiments. Ces solutions doivent rapidement se mettre en place pour tenir les objectifs fixés et répondre à ces évolutions dans des délais très courts.

Le Smart Building ou bâtiment intelligent intégrant des solutions de gestion énergétique, mais aussi de gestion du confort et de la sécurité de ses occupants, doit répondre à ces enjeux lors de la construction, mais surtout lors de la rénovation du parc existant.

Advertisement

Car comme le souligne Olivier Delepine, vice-président Buildings and Channels de Schneider Electric France, « 80 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales viennent de la production d’énergie, et le système est à ce jour foncièrement inefficace puisque 60 % de cette énergie est gaspillée. Parallèlement, 44 % des consommations d’énergie sont dues au bâtiment, où on passe 90 % de notre vie. L’immobilier est à la fois une des causes des urgences climatiques et énergétiques et une solution stratégique dans la lutte contre le réchauffement et le gaspillage. Il conviendra alors de rendre l’énergie plus verte, en électrifiant les usages, et de façonner un futur plus agile et efficace, en digitalisant le bâtiment ».

Cette digitalisation va permettre d’identifier les différentes sources de consommation pour agir sur ces postes, dont les trois plus importants, pour la plupart des bâtiments, sont le chauffage, la climatisation/ventilation et l’éclairage. D’autres postes moins importants peuvent s’ajouter : les ascenseurs, les systèmes de sécurité ou, de plus en plus dans les parkings, la recharge des véhicules électriques. Mais de nouvelles tendances et besoins dans les immeubles de bureaux ne doivent pas être négligés lors de la mise en place des solutions : l’occupation partielle avec le télétravail, le flex office ou des exigences renforcées sur la qualité et le confort des espaces de travail. Ce que confirme Olivier Delepine : « On est passé de la notion d’occupant à celle d’usager du bâtiment. Mieux on saura adapter la manière dont on réduira la demande d’énergie en fonction des usages et mieux on pourra diminuer l’empreinte carbone du bâtiment sur le long terme. Il convient donc de rendre les technologies simples, lisibles, interopérables, faciles à comprendre, pour permettre aux usagers d’être des énergéticiens sans le savoir – à l’image de Monsieur Jourdain –, qui utilisent la flexibilité de leur bâtiment. Prenons l’exemple du siège de notre R&D à

This article is from: