smarthome Electricien+ n°75 by 3eMedias

OPTIMISEZ L’ÉCLAIRAGE DES BUREAUX •Q UAND L’INTERRUPTEUR MET EN VALEUR L’INTÉRIEUR •R ÉSIDENCE ÉTUDIANTE CONNECTÉE

• L ES PINCES MULTIFONCTIONS DE L’ÉLECTRICIEN • L E POINT SUR LES PARAFOUDRES

Retrouvez la version ebook sur www.filiere-3e.fr Une publication de 3eMédias

ISSN : 2297-098X

• L ES TOURNEVIS ÉLECTRIQUES • L A LETTRE D’ACTUALITÉ DE LA CSEEE

ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019

OPTIMISEZ L’ÉCLAIRAGE DES BUREAUX •Q UAND L’INTERRUPTEUR MET EN VALEUR L’INTÉRIEUR •R ÉSIDENCE ÉTUDIANTE CONNECTÉE

• L ES PINCES MULTIFONCTIONS DE L’ÉLECTRICIEN • L E POINT SUR LES PARAFOUDRES

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ISSN : 2297-098X

• L ES TOURNEVIS ÉLECTRIQUES • L A LETTRE D’ACTUALITÉ DE LA CSEEE

ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019

ÉDITO

On a tous une bonne excuse pour ne pas s’emparer de la transition écologique

David Le Souder

h oui, soyons clairs et regardons la vérité en face. Chacun d’entre nous trouve toujours une excuse pour ne pas investir dans la transition écologique. Même si certains sujets demandent de l’investissement, beaucoup de gestes permettraient d’avancer vers une société décarbonée. La réalité est que nous sommes tous d’accord pour dire qu’il faut tout faire pour ne plus polluer, mais quand nous devons nous investir, c’est plus difficile. Alors on rejette la faute sur le gouvernement qui ne soutient pas assez les mesures. Même s’il offrait les voitures électriques, beaucoup refuseraient au prétexte que cette dernière serait plus polluante qu’un modèle à énergie fossile. Soyons objectifs : en France, l’énergie est nucléaire et bon marché. Le rapport de l’Union française de l’électricité revient sur les bénéfices qu’entraîne le véhicule électrique du point de vue environnemental et de l’amélioration de la qualité de l’air. En effet, contrairement aux véhicules thermiques, le véhicule électrique n’émet aucune particule fine au niveau du pot d’échappement. Sur le plan environnemental, que l’on considère les émissions de CO2 « au pot » ou dans une logique de cycle de vie – c’est-à-dire en tenant compte de la phase de production du véhicule et de l’énergie qu’il utilise –, de nombreuses études soulignent la pertinence des véhicules électriques par rapport aux véhicules thermiques en France et en Europe. En 2030, 30 % des ventes seront des véhicules 100 % électriques et 18 % des véhicules hybrides rechargeables. Autre mythe : celui de la capacité du système électrique à accueillir un parc important de véhicules électrifiés. Du point de vue de la consommation d’électricité, rappelant qu’un véhicule électrique consomme en moyenne en un an autant qu’un chauffe-eau électrique et reprenant notamment les conclusions du « Bilan prévisionnel 2017 » de RTE, le rapport souligne que l’électrification de la mobilité ne présentera pas de difficultés, y compris en supposant un parc d’environ 16 millions de véhicules électrifiés à l’horizon 2035. Et sauf à faire un Paris-Lyon, nous avons à domicile notre propre station-service qui nous suffit dans 9 cas sur 10. On retrouve ce même scepticisme pour le photovoltaïque. Les panneaux seraient polluants, avec une durée de vie surestimée. Pourtant, plus rien n’empêche l’installation de panneaux pour être autonome, sauf en collectif. Au mois de juillet dernier, le plan « Place au Soleil » du gouvernement a clairement affiché l’objectif de développer massivement l’autoconsommation en France en incitant les citoyens à s’emparer de ce nouveau moyen de produire, de consommer et d’échanger de l’électricité. Pour une application en collectif, des conditions apparaissent aujourd’hui trop restrictives pour permettre le développement de certains projets, notamment l’extension du périmètre de l’autoconsommation collective. En effet, le cadre actuel impose que l’ensemble des consommateurs et producteurs soient situés en aval d’un même poste public de transformation d’électricité de moyenne en basse tension. L’Assemblée nationale travaille sur ce sujet pour que l’équité soit respectée sans distinction d’utilisateurs. Et pour ceux qui ne sauraient pas quoi faire, RTE, responsable de la sécurité du système électrique français, a depuis plusieurs années développé l’application gratuite Eco2mix. En cas de situation tendue, les détenteurs de l’application recevront une notification pour les inciter à maîtriser leur consommation d’électricité à travers des écogestes tels que décaler le démarrage des machines à laver, pendant les périodes de pic. La somme des petites actions individuelles peut réduire la consommation électrique française de 2 à 3 %. L’électricité est le meilleur moyen de combattre le réchauffement climatique. Arrêtons de nous mentir et agissons.

David Le Souder

SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019 - 3

6 32

18 06 3 QUESTIONS À

30 INDISPENSABLES

Anthony Parent, Niko

Appareillage Des mesures toujours plus précises pour plus d’efficacité

07 TENDANCES ET MARCHÉS Emploi fibre optique Objectif-fibre.fr lance le nouveau référentiel des compétences Ecoresponsabilité La charte « Engagé pour FAIRE » 08 Observatoire Construction Tech La massification attendue du Smart Home et du Smart Building 09 Guide des installation photovoltaïques | CSTB Catalogue éclairage LED intérieur 2019 | Tungsram

10 INTERVIEW Emmanuel François, Cofondateur et président de la Smart Buildings Alliance for Smart Cities (SBA)

13 ÉVENEMENT

Milwaukee… waouh ! Viessmann et les électriciens à ISH

14 DOSSIER Qualité de l’air, nos écoles sont-elles exempl’air ? 20 Éclairage Optimisez les bureaux et la productivité s’optimisera ! 26 Appareillage électrique Quand l’interrupteur met en valeur l’intérieur

18 AVIS D'EXPERT Loi ELAN Le carnet numérique du logement remis à l’honneur

3e Médias 3e Médias c/o Antidox 16 rue d'Athènes - 75009 Paris contact@filiere-3e.fr Directeur de la publication : Jean Tillinac Rédacteur en chef : David Le Souder

34 LETTRE Câblage résidentiel : une compétence qui reste à développer 35 Le CFA Delépine et PSH Sup créent à la rentrée 2019 une spécialité Électrotechnique dans le cadre du BTS Technico-commercial

Relations lecteurs : Solène Collat scollat@filiere-3e.fr Publicité : Sandrine de Montmorillon 06 51 30 28 68 - sdm@filiere-3e.fr Conception et réalisation : Planète Graphique Studio 95, boulevard Berthier, 75017 Paris Impression : imprimerie de Champagne, 52200 Langres Routage : ARS

36 LE POINT SUR Outillage Les tournevis électriques 38 Parafoudres 42 Outillage à main Les pinces multifonctions de l’électricien

40 APPLICATION

Une résidence étudiante connectée

44 LE COIN DES ÉTUDES 46 DIRIGER SON ENTREPRISE Recyclage Responsabilité juridique engagée

48 PRODUITS 50 3 QUESTIONS À Nadia Blanc Responsable marketing Fluke Europe du Sud et Benelux

LISTE DES ANNONCEURS INTRATONE......................................................surcouv VIESSMANN....................................... 2e de couverture ONLY LIGHT LYON............................. 3e de couverture LEDVANCE......................................... 4e de couverture NIKO........................................................................... 6 PREVENTICA.............................................................. 9 BEG.................................................................... 17, 23 LEBENOID................................................................ 18 JEEDOM............................................................. 24, 25 HAGER..................................................................... 29 FLIR.......................................................................... 31 KNIPEX..................................................................... 32 WIHA........................................................................ 37 CITEL........................................................................ 39 SMARTHOME EUROPE........................................... 45 DOMADOO............................................................... 45 RECYLUM................................................................ 47

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3 QUESTIONS À

“

Pour améliorer l'expérience, nous avons demandé à des créateurs de jeux vidéo de concevoir un logiciel de programmation.

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Fondée en 1919, Niko, société familiale belge, fête ses 100 ans cette année. Son leitmotiv : « qualité et innovation ». Ce qui explique sans doute la longévité de cette entreprise, qui poursuit un développement marqué en Europe.

ANTHONY PARENT Country Director Niko

Pouvez-vous repréciser qui est Niko pour nos lecteurs ? L’innovation continue est notre moteur depuis toujours. Nous avons plusieurs types de produits. Nous sommes très connus en France sur certaines gammes, notamment sur la partie domotique. Il y a 100 ans, Niko allumait les candélabres dans les rues des villes. Avec le développement de l’électricité, ils se sont dotés d’appareillages type interrupteurs et prises, avec, c’est l’ADN de Niko, une volonté d’avoir des produits de bonne qualité. Jamais la qualité n’a été oubliée. Au fil des années, le design a pris une réelle place dans le développement des produits, par exemple pour un interrupteur avec une plaque en cuir. Ce produit a vraiment marqué le début de la liaison entre Niko, les architectes et le design. Même si notre marché principal est la Belgique, nous sommes également beaucoup présents en Europe du Nord et centrale. Par exemple, nous travaillons avec de plus petits promoteurs qui sont en concurrence avec des grands comme Bouygues, Nexity et d’autres, en proposant un système qui s’appelle Global Color Concept. Il s’agit d’une association de plusieurs entreprises tous corps d’état qui permet aux promoteurs de proposer à leurs clients plusieurs ambiances, plusieurs scénarii domotiques et ainsi faciliter les ventes.

Décrivez-nous Niko Home Control, votre système connecté. En 1989, Niko a mis à disposition des installateurs les premiers outils domotiques réglables par tournevis, pour leur permettre de les utiliser simplement, sans changer fondamentalement leurs habitudes et leurs pratiques. Pour améliorer l’expérience, nous avons ensuite demandé à des créateurs de jeux vidéo de concevoir un logiciel de programmation qui soit vraiment intuitif et très facile d’utilisation pour les installateurs. Nous voulons également que le client final ne soit pas entièrement dépendant de son installateur et qu’il ait la possibilité de faire une évolution ou une reprogrammation de son système quoi qu’il arrive. C’est pour cela que nous mettons tous les logiciels de programmation et ce qu’il y a autour de Niko Home Control gratuitement en ligne. À l’origine, Niko Home Control est un système bus que nous avons fait évoluer pour que nos appareils soient compatibles avec d’autres produits du marché car, nous le savons tous, dans une maison, il y a de la climatisation, du chauffage, de l’éclairage et des volets roulants à automatiser. Nous travaillons donc avec des partenaires pour que nos API permettent cette cohabitation.

6 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019

Pourquoi ouvrir vos systèmes ? Est-ce l’avenir selon vous ? Absolument. Nous trouvons deux raisons importantes à travailler par API et système ouvert. La première est que nous ne sommes pas obligés de demander à tous les corps de métier de travailler ensemble sur un chantier, chacun fait son travail et participe au projet global sans changer ses habitudes de travail. Une fois fait, c’est au client final de programmer l’ensemble avec l’assistance de Niko Home Control. Le second avantage est que lorsqu’il y a une mise à jour d’un système, il n’y a pas d’interférence sur un autre et nous évitons ainsi les bugs qu’il pourrait y avoir. Cette année, nous lançons pour le marché de la rénovation et du neuf (notamment dans la promotion immobilière) un interrupteur connecté Niko Home Control, en local, avec le câblage traditionnel qui fonctionne sans box Internet. Il permet une gestion à l’intérieur de la maison mais aussi à distance. Nous lançons également un portier 2 fils compatible Niko Home Control, bien positionné niveau prix, qui possède plusieurs fonctionnalités comme le report sur téléphone, une caméra à 180° et qui enregistre 5 secondes avant l’appel par un détecteur de mouvement.

TENDANCES ET MARCHÉS Actualité EMPLOI FIBRE OPTIQUE

Décès

Objectif-fibre.fr lance le nouveau référentiel des compétences

in 2018, en France, le nombre d’abonnements Internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes atteint 29,1 millions, soit une croissance nette de 190 000 accès au cours du trimestre. Sur un an, l’accroissement net s’élève à 700 000 (+ 2,5 %). La croissance annuelle du nombre d’accès à très haut débit connaît une progression ininterrompue depuis deux ans, pour atteindre 9 millions d’abonnements actifs fin 2018. Dans le cadre de l’Engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC), et après plus d’un an de travail collaboratif, Objectif Fibre et ses partenaires (ministère du Travail, Agence du numérique,

branches et opérateurs de compétences) publient la cartographie des métiers de la fibre optique. Cet outil – ayant vocation à faciliter la description, la formation et le recrutement dans ce secteur – se décline en 26 fiches métiers, dont 17 concernent des profils en tension. L’enjeu est de taille : le déploiement du très haut débit de qualité pour tous représente en effet une formidable opportunité de création d’emplois sur le territoire. Plusieurs études menées par Objectif Fibre dans le cadre de l’EDEC montrent ainsi que 22 000 emplois seront mobilisés à l’horizon 2022 pour réaliser ce grand chantier.

Charismatique et visionnaire de l’artisanat français, André Bousquet, fondateur de MELJAC, leader des interrupteurs haut de gamme, vient de s’éteindre à 67 ans. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et aux salariés du groupe.

Nomination Pauline MISPOULET devient membre de l’équipe de direction du Groupe Socoda à compter du 1er juillet 2019.

ECORESPONSABILITÉ

La charte « Engagé pour FAIRE »

e Gouvernement a lancé un vaste plan de rénovation énergétique des bâtiments pour diminuer la consommation énergétique du secteur du bâtiment et lutter contre la précarité énergétique. La signature commune « ENGAGÉ POUR FAIRE » rassemble l'ensemble des acteurs publics et privés impliqués dans le parcours de rénovation des bâtiments sous une bannière commune. Cette charte comporte des engagements réciproques de la part des pouvoirs publics, de l’ADEME et des signataires. Chaque signataire s’engage dans le respect conjoint des

L’OPPBTP ET MANPOWER En 2015, l’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du BTP) et Manpower signaient une convention afin de développer l’expertise de ses collaborateurs permanents sur les métiers du BTP et leurs risques associés. Trois ans plus tard, à la veille de prolonger ce partenariat, les résultats sont là ! 37 sessions de formation organisées, 285 stagiaires formés (soit plus de 80 % de l’effectif ciblé) et, surtout, un taux de satisfaction de 100 %, validant le process et la méthodologie sur mesure spécialement mis en place par l’OPPBTP pour Manpower.

ELYDAN, le Groupe, spécialiste français des solutions tubes et réseaux polyéthylène, annonce un

12 articles du tronc commun de la charte et des engagements de l’avenant sectoriel auquel il est rattaché. Une charte pour fédérer les professionnels La charte comporte des engagements réciproques de la part des pouvoirs publics, de l’ADEME et des signataires volontaires qui s’engagent notamment à : • développer des actions et offres commerciales s’inscrivant dans l’atteinte des objectifs nationaux et notamment un parc immobilier au niveau BBC et la neutralité carbone à l’horizon 2050 ;

chiffre d’affaires de 124 millions d’euros en 2018, soit une croissance de 4,2 % à périmètre constant. Acteur de la FrenchFab, le Groupe poursuivra en 2019 son développement en France et à l’international afin de conforter son positionnement d’acteur industriel français dynamique et innovant.

DEUXIÈME ÉDITION DES ASSISES DU LOGEMENT Cette journée d’échanges et de débats sur le logement aura lieu le 24 juin 2019 au palais d’Iéna, à Paris, et ouvre les clés du mieux-vivre ensemble au travers de trois thèmes : construire et rénover les logements à l’heure d’Élan, d’Essoc et du plan de rénovation, réglementations, innovations et perspectives et plan de lutte contre l’habitat dégradé. Le Logement,

• encourager les partenariats entre leurs membres et les acteurs du réseau FAIRE et décliner dans leurs différentes communications l’information relative au réseau FAIRE ; • encourager des pratiques commerciales vertueuses. Le réseau FAIRE : présents sur tout le territoire, les conseillers FAIRE délivrent des conseils gratuits, neutres, indépendants et adaptés à chaque cas de figure pour guider les ménages vers les travaux de rénovation. Ils sont joignables au 0808 800 700 (prix d’un appel local) ou sur www.faire.fr

dynamique des villes et villages. Immobilier : la grande (r)évolution du connecté.

SAUTER, marque française référente sur le marché de la chaleur et du confort thermique, propose des solutions connectées pour un confort optimal et sur mesure. L’application Cozytouch (compatible smartphones et tablettes) permet de contrôler son chauffage, son chauffe-eau et sa VMC à distance, tout cela à partir d’un seul et unique bridge relié à la box Internet de la maison. CONTROL4 annonce l’intégration de KNX grâce à l’utilisation d’un driver spécifique. La procédure est facilitée avec une importation simplifiée. Une gamme de produits Control4 KNX fait son apparition.

SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019 - 7

TENDANCES ET MARCHÉS

Actualité OBSERVATOIRE CONSTRUCTION TECH

La massification attendue du Smart Home et du Smart Building

râce au progrès technique et à l’émergence des technologies, le bâtiment est devenu en dix ans un élément communicant capable d’interagir avec et pour les besoins de ses utilisateurs. Depuis plusieurs années, sur le marché des bâtiments tertiaires comme du résidentiel, la technologie développe de façon exponentielle le nombre de cas d’usage, alors que 50 % d’entre eux n’existaient pas il y a cinq ans. Pour atteindre la massification du Smart Home et du Smart Building, six freins majeurs ont été identifiés par les experts interrogés : - Freins technologiques : un manque d’interopérabilité entre solutions et la difficulté à transposer certaines technologies dans le tertiaire (exemple : la commande vocale). - Freins réglementaires : impossibilité d’échanger ou de vendre l’énergie produite. - Freins sociétaux : une méfiance vis-à-vis de la protection des données personnelles. - Freins financiers : une culture du retour sur investissement plus forte que la culture de la performance ; une absence de modèles d’incitation. - Freins stratégiques : les différences de

RÊVE DE LOUIS, société spécialisée dans la création d’objets de luxe et de haute joaillerie, s’associe avec le groupe français Lucibel, l’expert des solutions d’éclairage nouvelle génération issues de la technologie LED, pour créer Kubya, la « lampe bijou » la plus luxueuse au monde. Située à mi-chemin entre le mobilier nomade et la haute joaillerie inspirée des années 30, cette création a été éditée à seulement neuf exemplaires et est vendue 165 000 €.

URMET et sa marque Yokis, acteurs depuis plus de dix ans du Smart Home et précurseurs du bâtiment connecté, ont naturellement rejoint début 2019 les groupes de travail de deux organisations professionnelles majeures : la Fédération

culture identifient des facteurs clés de succès différents. - Freins organisationnels : difficulté des prises de décision.

Pour changer d’échelle, il faut quatre leviers mais surtout une rupture de l’offre ! Ont été identifiés quatre leviers incontournables pour aller vers la massification des bâtiments connectés : - La formation et l’accompagnement des installateurs pour faciliter le déploiement des solutions.

française de Domotique et la Smart Buildings Alliance. L’interphonie et le contrôle d’accès sont au cœur de ces mutations en connectant le bâtiment et les résidents pour davantage de sécurité et de confort : l’interphone devient une véritable plateforme d’informations.

SIGNIFY, leader de l’éclairage en France et dans le monde, annonce travailler avec plus de 30 clients en Europe, Amérique du Nord et Asie, sur des installations pilotes LiFi (Light Fidelity). Ces luminaires LED compatibles LiFi associent une excellente qualité de lumière et une connexion de données à large bande rapide. Les luminaires Philips compatibles LiFi offrent aux clients le triple avantage d’une excellente qualité de lumière, d’un éclairage LED écoénergétique et d’une connectivité sécurisée, stable et robuste.

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- La mise en place de partenariats : les énergéticiens, les banques et assurances joueront un rôle de prescripteur et faciliteront la commercialisation des solutions. - L’amélioration de l’offre : amélioration de la maturité des solutions techniques, de leur disponibilité (interopérabilité, simplification, standardisation, etc.) et de leur attractivité (évangélisation du marché et prise en compte du besoin chez les clients finaux). - Les évolutions réglementaires permettant de faciliter l’échange ou la commercialisation de l’énergie produite par un bâtiment ou rendant obligatoire la rénovation thermique. À ces quatre facteurs de succès doit impérativement s’ajouter un élément de rupture : une offre marketing repensée. Ces offres devront obligatoirement intégrer les évolutions sociétales telles que la location de l’usage (leasing) de plus en plus répandue ou l’utilisation d’enceintes connectées, première rupture de l’offre dans l’habitat.

EMPIRE, leader sur le marché américain des niveaux à bulle et de la mesure, arrive sur le marché français. Depuis janvier 2019, le spécialiste américain des outils de mesure « Premium » commercialise en France une gamme complète de niveaux, équerres, et outils de marquage. La marque Empire propose notamment des niveaux à bulle avec sa technologie unique et brevetée Trueblue. RUBIX FRANCE acquiert Legoueix, qui rejoint le réseau multi-spécialiste OREXAD. La dynamique de croissance externe du réseau OREXAD (filiale du groupe RUBIX France) s’accentue par l’acquisition du distributeur historique Legoueix. Le spécialiste des fournitures et des services dans les domaines de l’eau et de l’énergie a intégré le réseau depuis le 28 février 2019.

TENDANCES ET MARCHÉS

Actualité

Guide des installation photovoltaïques | CSTB

âtiments d’habitation, bureaux, établissements recevant du public, locaux industriels ou commerciaux… Ce guide décrit les règles de bonnes pratiques, les méthodes de dimensionnement et les points de vigilance applicables à la construction d’installations photovoltaïques en couverture, neuves ou existantes. Il aborde l’ensemble du sujet : description des différents types d’installations photovoltaïques, dimensionnement, mise en œuvre, entretien dans le respect absolu de la réglementation et des préconisations des divers DTU (toitures et façades).

Catalogue éclairage LED intérieur 2019 | Tungsram

epuis 2018, GE Lighting se nomme Tungsram Lighting en Europe, et plus précisément sur toute la zone EMEA. Ce changement s’accompagne de nouvelles perspectives de développement. Le portefeuille des solutions LED initial se décline désormais sous la marque Tungsram afin de répondre aux exigences des installations d’éclairage de l’industrie et du tertiaire, ainsi qu’aux besoins des hôtels et restaurants.

SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019 - 9

L'INTERVIEW

Emmanuel François

Cofondateur et président de la Smart Buildings Alliance for Smart Cities (SBA)

Electricien+ - Quelle est selon vous la place du bâtiment dans un contexte de transition énergétique ? Emmanuel François - La place du bâtiment est fondamentale dans le cadre de la transition énergétique et j’ai fait passer ce message à Julien Denormandie lors du MIPIM. Il est hors de question de penser transition énergétique sans intégrer le numérique. Aujourd’hui, nous avons une opportunité unique d’associer le numérique à la transition énergétique pour déployer les services multiples à coût marginal. La rénovation énergétique des bâtiments doit permettre, grâce à R2S, de mutualiser l’infrastructure mise en place pour équiper le bâtiment. Cela permettrait de déployer les autres services du bâtiment à coût marginal, incluant la prévention des risques, l’aide

aux personnes dépendantes ou encore l’analyse de l’espace. L’objectif est de concevoir un plan à cinq ou six ans en favorisant une approche globale avec des solutions ouvertes et interopérables. À la SBA, nous prônons un Big Bang de la rénovation énergétique en le combinant au numérique. Aujourd’hui, lors des rénovations énergétiques, l’objectif recherché est le retour sur investissement, sans vision à long terme. Electricien+ - Selon vous, la France est-elle plutôt en retard ou en avance vis-à-vis de ses voisins européens ? E. F. - La France a pris de l’avance avec la loi Grenelle et se positionne aujourd’hui en avant-garde avec la loi ELAN. Cette dernière s’inspire de la loi européenne

10 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019

La Smart Buildings Alliance fédère des acteurs intervenant sur l’ensemble de la chaîne de valeur du bâtiment intelligent et de la ville intelligente. Son objectif est de porter une vision autour du numérique et de prôner une approche transversale sur ces sujets. Après le lancement du label R2S (Ready2Services) en 2018, d’autres projets sont en cours. Emmanuel François, son président, nous livre son approche sur le bâtiment et ses ambitions pour l’association.

en fixant des seuils pour la rénovation énergétique. Mais aujourd’hui, je trouve navrant de conserver une approche en silo sur ces sujets, car le numérique est transversal et touche tous les métiers du bâtiment. Les pays nordiques et notamment l’Allemagne sont en avance dans la prise en compte des enjeux liés à la transition énergétique : tous les bâtiments neufs sont équipés de sources de production d’énergie et le déploiement des IRVE (infrastructures de recharge de véhicules électriques) est systématique. Pour le comptage électrique par exemple, les Pays-Bas ont intégré la notion d’infrastructure numérique mutualisée, à l’image de R2S. Au lieu de demander aux opérateurs de déployer un réseau propre avec des données qui remontent dans un Cloud, ils ont

L'INTERVIEW

pris le parti de rendre les compteurs communicants avec l’infrastructure du bâtiment pour que les données restent à l’échelle des bâtiments. En conséquence, les compteurs coûtent beaucoup moins cher et les opérateurs n’ont pas à déployer d’infrastructures numériques propres. En France, nous avons pris le sujet du comptage énergétique à l’envers. Mais ce n’est pas trop tard aujourd’hui et il est encore possible d’inverser la tendance, à condition d’accepter cette infrastructure unique du bâtiment, vers laquelle converge l’ensemble des objets connectés, y compris les compteurs. Cela permettra une bien plus grande acceptation des usagers, car ils sauront que ces données sont propres, resteront à l’échelle du bâtiment et resteront dans un Cloud de confiance. Electricien+ - Quelle est votre vision sur le traitement des projets Smart à l’heure actuelle ? E. F. - Aujourd’hui, nous écrivons l’histoire. Le Smart Building est un sujet en vogue, et des entreprises malintentionnées peuvent faire du business en mettant sur le marché des contre-références qui pourraient freiner nos initiatives. C’est d’ailleurs ce que l’on a vécu avec les énergies renouvelables il y a quelques années. J’ai donc proposé que la SBA puisse assurer un programme d’information et d’accompagnement de la maîtrise d’ouvrage sur le déploiement du label R2S et quels avantages en tirer. Les rudiments du cadre de référence doivent être connus. Par la suite, nous pourrons décider de faire certifier certaines AMO (assistance à maîtrise d’ouvrage) par la SBA. La SBA ira vraisemblablement vers une certification ou une reconnaissance d’AMO Smart. Electricien+ - Pouvez-vous nous en dire davantage sur le projet d’AMO Smart sur lequel travaille actuellement la SBA ? E. F. - Aujourd’hui, quelques acteurs se positionnent et répondent à ces critères. Je peux notamment citer Urban Practices, qui a fédéré des consultants indépendants qui ont suivi la formation Certivéa. Mais je peux également citer Artelia, Barbanel, Cetec, Egis...

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Il y a aujourd’hui un certain nombre d’entreprises qui savent parfaitement répondre à ces enjeux et proposer des cahiers des charges réellement Smart. Il y a aujourd’hui un certain nombre d’entreprises qui savent parfaitement répondre à ces enjeux et proposer des cahiers des charges réellement Smart. Nous y arrivons, mais ce n’est pas la règle. Nous avons lancé un questionnaire à l’ensemble des acteurs ayant signé la charte du gouvernement pour les bâtiments connectés, solidaires et humains. 54 % des signataires ont intégré R2S depuis, ce qui est très encourageant, sachant que le label a été présenté il y a seulement six mois. Pour accompagner ces changements, nous avons lancé un MOOC sur le sujet, suivi à ce jour par plus de 5 000 personnes. Electricien+ - Pensez-vous que le Smart Building souffre d’un manque de confiance des acteurs de l’immobilier ? Si oui, quels seraient les leviers pour redonner de la confiance ? E. F. - La confiance doit être apportée par la preuve et la promesse d’une évolutivité et de la performance des solutions. L’infrastructure numérique unique permet de faire évoluer les usages et les services dans le temps. La confiance découle également de la création et de la

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mise en place des labels, qui décrivent à la fois les équipements et les interfaces, l’infrastructure de communication, la sécurité, le management responsable, les services et la connectivité. Electricien+ - Quelles sont pour vous les composantes d’un bâtiment intelligent, partie intégrante d’une ville intelligente ? E. F. - Le numérique va transformer les typologies de bâtiments et leurs usages, en les rendant de plus en plus mixtes, multiusages et réversibles. Il est tout à fait possible d’imaginer, dans un bâtiment de logements labellisé R2S, certains espaces dédiés à l’accueil des personnes âgées dépendantes, grâce à la déclinaison adéquate. Grâce au label R2S, les bâtiments pourront donc accueillir de multiples usages selon les besoins. Cela est rendu possible par la création de plateformes de services et d’infrastructures communes. Cela permettrait de développer des activités de proximité et de les circonscrire au rayon urbain. Ce socle d’infrastructures numériques communes, permettant l’intégration de services, constitue le bâtiment intelligent. Le tout compatible avec l’infrastructure numérique de la ville, bien entendu. Electricien+ - Quels sont pour vous les éléments ou conditions qui permettraient un véritable développement des bâtiments intelligents en France ? E. F. - Je reviens sur l’initiative du « Big Bang de la rénovation énergétique ». Nous disposons aujourd’hui de R2S pour le tertiaire et le résidentiel, qui constitue un cadre de confiance numérique.

SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019 - 11

L'INTERVIEW

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Sans connectivité, il n’y a pas de villes et de bâtiments intelligents et la 5G permet de passer à une autre dimension et de déployer la connectivité à l’échelle d’un territoire…

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L’objectif est donc de s’appuyer sur les rénovations énergétiques pour déployer le numérique dans tous les bâtiments de France et s’appuyer sur les économies d’énergie pour financer les investissements liés aux équipements numériques. De ce fait, il faut associer l’ensemble des acteurs susceptibles d’être intéressés, qu’il s’agisse des énergéticiens, des financiers, des assureurs, des acteurs de la santé... L’objectif est de partir de l’énergie et d’associer à cette rénovation énergétique tous les autres acteurs. Nous ne sommes plus dans une économie de la propriété, mais de la fonctionnalité. Il faut donc tendre à développer une économie de services autour des bâtiments. Electricien+ - L’arrivée de la 5G à partir de 2020 est présentée par les opérateurs comme un vecteur important de connectivité à l’échelle de la ville. Quel serait son impact sur le bâtiment ? E. F. - J’ai compris l’enjeu de la 5G en me rendant au CES de Las Vegas cette année et en y découvrant les offres des gros acteurs. Il s’agit d’une vraie révolution, qui permettra de déployer et de massifier le Smart dans le bâtiment et

la ville. Sans connectivité, il n’y a pas de villes et de bâtiments intelligents et la 5G permet de passer à une autre dimension et de déployer la connectivité à l’échelle d’un territoire, et notamment de porter davantage de données, donc de connecter de plus en plus d’objets, ce qui permet de déployer de plus en plus de services. Lors du Mobile World Congress, j’ai assisté à une conférence de TIA sur l’impact de la 5G sur le Smart Building et la Smart City. Cela a renforcé ma conviction que tout retard pris dans le déploiement de la 5G coûtera très cher à la France, mais aussi à l’Europe. Pendant ce temps-là, d’autres acteurs dans d’autres pays vont modéliser des services autour de la 5G, qu’il s’agisse de la mobilité, du bâtiment intelligent, de la gestion énergétique intelligente, l’enseignement, la santé... La 5G sera rapidement incontournable et le processus de massification de services arrivera plus rapidement que prévu. Il s’agit d’une formidable opportunité pour les acteurs français, mais il faut pour cela prendre rapidement ce virage. Electricien+ - La SBA gagne en notoriété et est devenue un acteur incontournable du bâtiment intelligent. Autour de quels axes l’association va-t-elle poursuivre sa progression dans les deux-trois ans à venir ? E. F. - Nous souhaitons tout d’abord conserver notre feuille de route et notre approche initiale, centrée sur l’énergie et le bâtiment. Notre objectif pour les années qui viennent est de conforter le label R2S pour les bâtiments, mais aussi la partie énergétique avec le couple Smart Building et Smart Grids. Aujourd’hui, le label R2S couvre exclusivement les bâtiments, première brique des territoires. Nous souhaitons donc étendre le label R2S aux territoires d’ici trois à quatre ans, avec un objectif de faire intégrer le référentiel à un premier plan local d’urbanisme d’ici 2020. Electricien+ - Vous avez récemment lancé la SBA Occitanie. Quel est l’objectif de la régionalisation de la SBA ? E. F. - Ce choix résulte d’une forte demande des collectivités, qui travaillent déjà activement sur le sujet depuis quelques années. Nous avons donc

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associé ces acteurs à notre démarche dans des « Local chapters » pour que tous les écosystèmes se retrouvent autour des mêmes valeurs, avec des objectifs communs. Nous avons lancé il y a plus d’un an le premier « Local chapter » en Nouvelle-Aquitaine, puis celui des Hauts-de-France. À chaque fois, nous insistons pour que des représentants des collectivités soient présents et que tous les écosystèmes nationaux soient représentés au niveau local. L’objectif est de créer des rencontres et des discussions entre les différents acteurs et de promouvoir le label R2S et ses bénéfices, mais aussi de travailler sur des sujets qui leur tiennent à cœur. En plus de porter les messages nationaux, chaque « Local chapter » réfléchit sur des problématiques locales qui peuvent être ensuite portées au niveau national et enrichir la SBA. Concrètement, la région Alsace travaille sur le courant continu dans les bâtiments et les territoires, avec la volonté de réaliser un démonstrateur, et la région AuvergneRhône-Alpes se concentre sur l’hôpital numérique. Nous essayons de porter des sujets qui ne se recoupent pas dans les différentes régions. Le choix des sujets traités dépend des affinités régionales, tout en conservant une logique avec le socle promu par la SBA. Ces « Local chapters » permettent aux personnes de se retrouver et de créer un écosystème solide. Car c’est avant tout une histoire d’hommes et de relations. À la différence d’un syndicat professionnel, nous fédérons l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur. Les faire travailler sur des sujets variés leur permet de se connaître, de mettre en commun leurs connaissances et le cas échéant de monter des projets concrets. Electricien+ - Comment expliquezvous cette force de frappe de la part de la SBA ? E. F. - Il y a énormément d’énergie et de motivation autour des thématiques du bâtiment et de la ville intelligente. Nous sommes en avance de phase et nous répondons concrètement à une problématique très actuelle. À la SBA, nous avons la chance d’avoir des acteurs internationaux comme Vinci, Bouygues, Schneider Electric, Legrand, IBM... Ces acteurs souhaitent recréer des écosystèmes autour du R2S dans les pays où ils sont implantés.

ÉVÉNEMENT

Milwaukee… waouh ! our ceux qui n’ont pas eu la chance d’être invités à la convention annuelle de Milwaukee, le spécialiste américain de l’outillage, il est difficile d’imaginer le show à l’américaine, le nombre de gammes disponibles et la puissance des outils présentés à Dublin pour l’occasion. Electricien+ a eu le privilège d’y assister, car Milwaukee dispose d’une gamme spécifique pour les installateurs électriques. Du pur bonheur que de tester tous les appareils en conditions réelles. En France, Milwaukee s’est d’abord implanté dans le BTP, mais s’attaque dorénavant au marché des électriciens. Leur force absolue réside dans une gamme complète de batteries adaptées à toutes les situations, mais surtout adaptables les unes sur les autres. Un seul support pour toutes les intensités. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’offre est complète. Ils ont même prévu un sac à dos avec le nécessaire de survie pour l’électricien.

Les dernières générations de moteurs sont à induction (brushless), ce qui garantit puissance et durée de vie. La perceuse à choc équipée

d’un foret étagé est exceptionnelle pour percer les tableaux électriques en métal sans bavure et sans effort.

Viessmann et les électriciens à ISH ors d’ISH, le plus grand salon dédié au chauffage, Viessmann présentait beaucoup de nouveautés, notamment à destination des électriciens (PAC, ventilation, écosystème domotique, trame chauffante…). Avec la lutte contre le réchauffement climatique, le chauffage électrique, comme la voiture, retrouve de l’intérêt aux yeux des industriels. Et le pilotage du chauffage avec des solutions connectées ouvre la voie à un chauffage installé par les électriciens ou les plombiers chauffagistes avec un département électrique. Parce que des économies d’énergie peuvent également être générées lors de la production d’eau chaude sanitaire, Viessmann innove en-

core et propose une réponse unique et particulièrement novatrice, le chauffe-eau électrique intelligent (CEI) Viessmann. Fabriqué en France, le CEI Viessmann, avec une capacité à 38 °C allant de 120 à 320 litres (3 modèles), convient à toutes les familles (de 1 à 5 personnes, et plus). La double ceinture chauffante périphérique permet de profiter aussi directement de la production photovoltaïque (1 ou 2 panneaux suffisent et l’installation peut se réaliser ultérieurement), ceci afin de bénéficier d’une énergie gratuite, auto-produite qui se double d’une indépendance vis-à-vis du réseau public. L’utilisateur du CEI Viessmann maîtrise en permanence et avec précision le débit

ainsi que l’eau consommée dans la journée grâce au pilotage par l’application MY.CEI (smartphone, tablette ou via le site mycei. viessmann.fr).Quand Electricien+ vous dit que l’électricien a de beaux jours vous devant lui !

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DOSSIER

QUALITÉ DE L’AIR,

NOS ÉCOLES SONTELLES EXEMPL’AIR ? Ventilation insuffisante ou, pire encore, inexistante, air intérieur pollué par de multiples substances toxiques, l’amélioration de la QAI dans les établissements scolaires est un sujet majeur de santé publique. Ce thème est-il considéré à sa juste mesure, et quelles sont les solutions pour avancer ?

Depuis 2015, le constat est peu encourageant Tout d’abord parce que le contexte réglementaire est fort peu contraignant et n’apparaît pas à la hauteur des enjeux de santé en conséquence pour les enfants. « Est obligatoire la simple vérification des moyens d’aération – en particulier, est-ce que les fenêtres sont accessibles et manœuvrables – et de l’état des bouches de ventilation lorsqu’elles existent. Ensuite, un choix est proposé. Quatre formulaires sont à remplir respectivement par l’équipe pédagogique, le personnel d’entretien, l’équipe de gestion de l’établissement et par le personnel des services techniques. Ils visent à sensibiliser et établir un mini14 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019

diagnostic et incitent à des actions d’amélioration. Il n’y a alors aucune obligation d’entreprendre des mesures pour connaître la réelle qualité de l’air dans l’école. Si les grilles d’auto-diagnostic ne sont pas utilisées, des mesures de polluants doivent être réalisées », détaille le Dr Suzanne Déoux, fondatrice de Medieco et organisatrice du colloque « Défis Bâtiment Santé ». Une fois l’autoévaluation réalisée, il est alors possible d’apposer l’affiche indiquant « Action collective pour la qualité de l’air intérieur ». Sont concernés par ces dispositions les établissements d’accueil collectif en crèche et maternelle (25 000 environ) et les écoles élémentaires (38 000 environ). Ensuite, avant le

▼ Colloque Bâtiment Santé 2019 à l’auditorium SMABTP.

1er janvier 2020, ce sera le tour des accueils de loisirs (33 000) et des établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré (17 000), et avant le 1er janvier 2023, les autres établissements recevant du public (ERP). « Par ailleurs, les maîtres d’ouvrage et décideurs ne sont pas toujours sensibilisés à la juste mesure des enjeux de santé pour les enfants ; certains pionniers ou volontaires avancent : pour exemple, la ville de Toulouse vient de signer la charte des villes qui s’engagent à réduire les perturbateurs endocriniens », illustre Suzanne Déoux. « Citons également le département de l’Isère, qui s’est doté d’un plan d’action à plusieurs niveaux. - Tout d’abord, une campagne de mesure de qualité d’air intérieur dans plusieurs établissements, anciens ou nouveaux et avec ou sans système de ventilation, pour définir une cartographie de la situation. - Puis une nouvelle campagne de mesure de qualité d’air pour tester les effets de différentes solutions de ventilation (naturelle, mécanique avec différents niveaux de débits). - Et enfin, la conception d’un cahier des charges type afin de garantir une bonne qualité d’air pour les collèges du département basée sur une solution double-flux avec des débits à 20 m3 par heure et par personne contre 18 m3/h dans le RSDT (règlement sanitaire départemental type, ndlr) », ajoute Yves Bazin, responsable marketing solutions tertiaires chez Aldes. « La bonne qualité d’air, on y va à petits pas, la prise de conscience de l’enjeu se fait très doucement et ce, également parce que les parents d’élèves sont encore peu sensibilisés », explique l’expert d’Aldes. À ce titre, la récente étude IGC-Harris Interactive sur la perception de la qualité d’air intérieur par les Français est

De l’importance d’une bonne conception et… d’une bonne mise en œuvre « Pour la réglementation pour le neuf, la profession considère que la QAI est plutôt absente du débat sur la RE 2020. Nous faisons en sorte que cet élément déterminant pour la santé des occupants puisse être pris en compte, mais sans aucune garantie malheureusement, pour le moment, explique Yves Bazin. Il est pourtant essentiel que, dès la conception, les réseaux de ventilation soient correctement dimensionnés et surtout, que les débits soient suffisants et supérieurs aux valeurs réglementaires. Pour la conception, les bureaux d’études et les clients des distributeurs peuvent notamment s’appuyer sur une nouvelle version du logiciel Conceptor que nous mettons à disposition et qui permet, à partir d’un plan 2D simple, de positionner les diffuseurs aux bons endroits, de calculer les débits et pertes de charge. Dans le contexte du petit tertiaire et des écoles, c’est un point important pour aider la filière à se professionnaliser », souligne l'expert Yves Bazin, d’Aldes.

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révélatrice : 43 % des sondés n’ont jamais entendu parler des composants organiques volatils, les fameux « COV », et 63 % des Français considèrent que l’air intérieur de leur logement est « bon ». Une méconnaissance globale de la problématique qui n’incite pas les élus et maîtres d’ouvrage à aller plus loin que l’apposition de la « QAI surveillée ». Pourtant, hormis les COV qui ont des conséquences sur la santé – certains étant classés irritants, voire cancérigènes –, l’autre point important est le taux de CO2, qui, généralement à partir de 1 300 ppm, entraîne peu à peu perte de concentration, fatigue et augmente les problèmes d’asthme chez les enfants. « Et 15 % d’écart de performances sur un cycle scolaire de 6 ans, c’est pratiquement une année scolaire de perdue », insiste Yves Bazin.

DOSSIER

Détecteur particule PM1 PM2.5 PM10 total particules.

UNE ÉCOLE NEUVE ET EXEMPL’AIR - L’ÉCOLE DES BOUTOURS MATHIEU LE BOURHIS, VILLE DE ROSNY-SOUS-BOIS Sur ce projet, la qualité de l’air a été travaillée sur deux grands axes. - Par la recherche de matériaux en contact avec l’air intérieur les plus sains et les plus naturels possible (linoléum au sol, enduits terre, peinture biologique). - Par un système de ventilation naturelle, actionné autant que possible par les adultes travaillant à l’école, et dimensionné de manière à maintenir des bas niveaux de concentration en CO2. L’installation de la ventilation naturelle a été conçue sur un débit cible de 25 m3/h et par personne. Elle est régulée au moyen de registres qui peuvent neutraliser à la fois les deux réseaux, soufflage et extraction d’air. Ils sont asservis à une sonde CO2 dans chaque espace de l’école qui possède son propre réseau de ventilation. « Sur l’ensemble du projet de l’école, plusieurs tours à vent assurent l’extraction ; elles s’élèvent de 5,8 mètres au-dessus du faîtage afin de générer le tirage thermique nécessaire », explique Mathieu Le Bourhis. La simulation thermique dynamique a permis de valider la pertinence du dispositif de ventilation naturelle, en corrélation avec les besoins de chauffage, et d’évaluer le comportement du bâtiment, en période estivale et mi-saison, notamment vis-à-vis des surchauffes. Avec les premières analyses du fonctionnement de l’installation en milieu occupé, on constate que les concentrations de CO2 dans les classes analysées restent maîtrisées.

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DOSSIER

▼ L’école maternelle des Boutours (Rosny-sous-Bois, 93).

« Mais les problèmes trouvent aussi leur source, non pas dans des dysfonctionnements des systèmes aérauliques, mais dans des problèmes de chantier, avec de mauvaises mises en œuvre, ou encore avec l’usage de produits inadaptés, ajoute Suzanne Déoux. Nous sommes intervenus trois ans après la livraison d’un bâtiment scolaire car il y régnait, au niveau de la cuisine, de fortes odeurs de pétrole. Après carottage du sol, il a été mis en évidence que le primaire qui a servi à coller la membrane d’étanchéité sous le carrelage de la cuisine dégageait des concentrations très élevées de nombreux hydrocarbures aromatiques neurotoxiques. Il a donc été nécessaire de casser le carrelage pour refaire l’étanchéité, tout simplement parce que le primaire utilisé n’était pas un primaire en phase aqueuse et que l’entreprise sous-traitante avait utilisé le même produit que pour la réalisation du lot étanchéité du toit terrasse en extérieur. Un bilan lourd de conséquences avec près de 500 k€ de coûts d’expertise et de travaux, bilan qui aurait pu être évité avec un CCTP (cahier des clauses techniques particulières) plus précis et une entreprise plus experte au niveau du lot étanchéité », conclut l’experte. Les solutions Selon l’Ademe, seulement 50 % des crèches sont équipées d’un système de ventilation et 15 % des écoles en sont équipées… partiellement. « La problématique d’équipement en rénovation est donc majeure, et, pour avoir une bonne qualité de l’air intérieur, deux familles de solutions sont possibles, explique Yves Bazin, d’Aldes. Soit des solutions de ventilation mécanique simple flux pour assurer un renouvellement d’air suffisant, quand on en a besoin, c’est-à-dire avec un pilotage intelligent en fonction de l’occupation, des activités et de la teneur en CO2 par exemple, et surtout avec des débits d’air conséquents. Nous préconisons des débits de 25 m3/h au lieu de 18 dans la plupart des projets de grosse rénovation d’école.

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Soit des systèmes de ventilation mécanique doubleflux, centralisés quand cela est possible. En rénovation, les solutions locales, classe par classe, sont plus faciles à mettre en œuvre, notamment au niveau des réseaux et des exigences coupe-feu ; elles sont pilotées le plus souvent en fonction de la température, de la teneur en CO2 et éventuellement des COV. » « En outre, il est possible d’avoir une complémentarité entre ventilation mécanique et renouvellement d’air par les ouvrants, ajoute Suzanne Déoux, et c’est ce qui avait été démontré lors de la dernière édition des Défis Bâtiment Santé où avait été présentée une réalisation mixant ventilation mécanique double-flux et aération par les ouvrants avec une modulation en fonction de la présence. » L’efficacité de la filtration est aussi un facteur important et un vrai plus de la ventilation double-flux, et le niveau de filtration de l’entrée d’air neuf doit être adapté en fonction du contexte de pollution extérieure. Plus on filtre finement, plus il y aura de pertes de charge et plus la consommation des auxiliaires de ventilation sera importante. En général, sur les entrées d’air, il faut au minimum un filtre, anciennement F7, la haute filtration en entrée n’est pas toujours utile et entraîne des coûts d’exploitation et de maintenance non négligeables qu’il est nécessaire de bien évaluer. Une offre de capteurs QAI étoffée On assiste à une multiplication des offres des fabricants pour des capteurs de qualité de l’air, avec des principes différents de mesures, et ciblés ou non sur la détection d’un ou plusieurs polluants. « La QAI devient progressivement, surtout pour le tertiaire, un élément à part entière du confort de l’occupant, au même titre que la gestion de l’éclairage ou du déclenchement ad hoc du chauffage. Nous sommes en cours de développement et commercialisation d’un capteur multimodes qui pourra “évaluer” les taux de COV, la température et le taux d’humidité. Le tout dans un boîtier carré au format d’un interrupteur mural, avec “des indicateurs LED” de couleur en fonction du mode et des dépassements de seuils. Le capteur sera interopérable dans un réseau KNX », détaille Anouvong Visouthivong, technicien chez B.E.G. France. Il ne manque donc que les finances pour que la préoccupation de la QAI dans les écoles soit appréhendée dans son entièreté et à sa juste priorité. Pour cela, la sensibilisation croissante des parents d’élèves devrait aider élus et décisionnaires à prendre les bonnes dispositions et donner… un nouveau souffle à la QAI. « Mais il serait cependant souhaitable que des campagnes de mesures soient engagées, notamment pour la petite enfance, et que les systèmes de renouvellement d’air soient mis en place au plus vite là où aucune solution n’existe, car la santé des enfants n’est pas une option qui viendrait après l’efficacité énergétique ou environnementale du bâtiment », insiste Suzanne Déoux. Jean-François Moreau

PUBLI-RÉDACTIONNEL

B.E.G. S’ATTAQUE À LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR ! Fondée en 1975 en Allemagne, B.E.G. est une entreprise familiale spécialisée dans les luminaires et les systèmes de gestion de l’éclairage. Elle propose aujourd’hui des solutions pour le confort des utilisateurs et lancera prochainement un capteur de qualité de l’air intérieur.

Efficacité énergétique Spécialiste de l’éclairage, B.E.G. se concentrait jusqu’alors sur l’efficacité énergétique, en développant des solutions de gestion, en complément des gammes de luminaires et de projecteurs pour différentes applications intérieures ou extérieures. Parmi elles, des détecteurs de présence et de mouvement pour l’éclairage, des produits réseaux adressables ou programmables en KNX ou Dalisys, ou encore des horloges hebdomadaires ou astronomiques, qui permettent de régler l’éclairage en fonction de l’heure et du jour. L’objectif de ces solutions : réduire la consommation énergétique liée à l’éclairage. Avec l’avènement de la LED, la gestion de l’éclairage a un impact plus faible sur les consommations énergétiques. B.E.G. oriente donc son activité vers le confort des usagers.

Confort des utilisateurs B.E.G. a présenté une première gamme dédiée au confort des occupants, avec des solutions d’éclairage circadien. Ce système permet de faire varier la température de couleur en fonction de l’heure de la journée, avec pour objectif d’amé-

liorer le bien-être et la productivité. Aujourd’hui, c’est avec la même volonté d’améliorer le confort que B.E.G. développe un capteur de qualité de l’air intérieur.

Les enjeux de la qualité de l’air intérieur Le ministère de l’Environnement a lancé en 2013 le Plan d’action sur la qualité de l’air intérieur. Parmi les mesures, ce plan définit des valeurs étalon à respecter, assorties de contrôles réguliers des ERP, et en particulier des établissements d’enseignement. En France, on estime à 19 milliards d’euros par an le coût de la mauvaise qualité de l’air intérieur, à l’origine de maladies respiratoires, de maux de tête, d’irritations des yeux, ou encore de problèmes de concentration. Il s’agit donc d’un enjeu de santé publique. Zoom

sur le capteur de la qualité de l’air intérieur

Dans ce contexte, B.E.G. développe donc un capteur de la qualité de l’air intérieur, qui dispose de trois modes distincts pour détecter : la concentration en composés organiques volatils (COV), en CO2 et en composés indésirables, la température et le taux d’humidité. Dans les trois modes, le capteur propose un code couleur selon les seuils atteints et peut communiquer en KNX avec des automates ou un système de gestion de la CVC. En fonction des données envoyées par le capteur, la pièce peut être ventilée, chauffée ou refroidie. Le produit se présente sous la forme d’un boîtier doté de quatre indicateurs lumineux de couleur, qui s’allument en fonction du franchissement des seuils définis en amont. Ce design, permettant de délivrer l’information à tout moment, a un rôle de sensibilisation des utilisateurs sur la qualité de l’air qui les entoure.

Intégration à l’univers KNX B.E.G. Destiné à des applications tertiaires, et notamment les salles de classe, ce capteur est interopérable en KNX. B.E.G. dispose d’une gamme KNX complète, qui s’étend de l’alimentation KNX à la détection, en passant par la gestion des stores, la gestion de l’éclairage, ou la météo. Avec ce système, il est donc possible d’automatiser des pièces en fonction de l’apport lumineux, de la température, ou encore de la qualité de l’air. Ce nouveau capteur sera lancé en fin d’année. www.begfrance.fr SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019 - 17

AVIS D'EXPERT

LOI ELAN

Le carnet numérique du logement remis à l’honneur Florence LIEVYN,

déléguée générale de Coénove, association sur les usages énergétiques et leur rationalisation dans le bâtiment. Outil imaginé dès 2015 par la loi de transition énergétique, le carnet numérique du logement vient d’être réaffirmé et reprécisé au sein de la loi ELAN dans son article 55 ter. Tirant les leçons de l’expérimentation menée par 11 porteurs de projets pendant 18 mois, cet outil, bientôt obligatoire pour tous les logements, devra toutefois attendre un décret d’application pour devenir pleinement opérationnel.

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Disposer en un lieu unique et de manière dématérialisée de toutes les informations relatives au logement est une idée séduisante. Quand on sait de plus que les Français restent en moyenne 7 ans dans leur habitation (source Insee), ce qui se veut comme le carnet de santé du logement prend tout son sens pour assurer la traçabilité, la continuité et la transmission des informations. Et c’est bien comme cela que l’envisage le texte législatif. Le carnet est mis en œuvre pour « connaître l’état du logement et du bâtiment […] ainsi que le fonctionnement de leurs équipements et accompagner l’amélioration progressive de leur performance environnementale ». Une visée double qui doit permettre non seulement de faire un état de l’existant, mais également de se projeter dans un futur où les performances du logement, tant énergétiques qu’environnementales, seront améliorées. Si la date d’entrée en vigueur du carnet pour les logements neufs (1er janvier 2020) et les logements existants (1er janvier 2025) est différente, l’objectif est identique et cette démarche doit permettre l’accompagnement et le suivi de l’amélioration des performances sur toute la durée de vie du logement. Le texte prend toutefois soin de préciser que les éléments contenus dans le carnet n’ont qu’une valeur informative. Informative, mais bien réelle. Cet outil en ligne doit véritablement s’envisager comme un pourvoyeur de services à destination des propriétaires, à qui il est principalement destiné. Mais pas uniquement ! En effet, dès la phase de construction, ce carnet devient le lien idéal entre le promoteur, le constructeur, les artisans et le propriétaire, permettant à chacune des parties de prendre connaissance des avancées du chantier sans pour autant avoir à se déplacer. Un vrai gain de temps, comme le souligne NRJdiags, porteur du carnet expérimental Be In Home développé dans la construction neuve, qui témoignait, au 1er octobre 2018, de la création de près de 4 900 carnets numériques. Mais ce dispositif répond-il véritablement aux attentes et besoins des Français ? Les chiffres Be In Home se veulent rassurants : 73 % des clients se sont connectés à leur carnet et, plus précisément, 85 % l’ont fait sous 15 jours, 10 % s’y sont connectés au moins 5 fois et 2 % y ont même saisi leurs consommations énergétiques. Même si des marges de progression existent, cet outil va dans le bon sens, amenant dans un premier temps une vue sur l’état initial et permettant de se projeter dans le temps dans une démarche d’amélioration. Ce carnet prend notamment tout son sens dans le cadre d’une rénovation du logement par étapes, permettant de hiérarchiser et de cranter les interventions afin d’amener le bien au BBC (bâtiment basse consommation) rénovation (objectif de la loi de transition : un parc 100 % BBC rénovation en 2050, soit une consommation de 80 kWhEp/m2.an). In fine, ce carnet se veut être un « service en ligne sécurisé qui regroupe les informations visant à améliorer l’information des propriétaires, des acquéreurs et des occupants des logements ». Pour une plus grande efficacité, il paraîtrait pertinent que, lors de chaque intervention sur le logement, le professionnel en charge des travaux puisse venir saisir le compte rendu de son intervention. Il n’existe en fait aucune limite, si ce n’est juridique, à agréger dans ce carnet l’ensemble des données relatives à l’habitation. La question de la confidentialité des données et de l’accès des tiers aux informations risque toutefois de se poser rapidement. Pas sûr pour autant que les Français soient disposés à en laisser le libre accès. Il faudra pourtant aller dans ce sens pour que ce carnet, une pièce intégrante du dossier de diagnostic technique transféré au plus tard lors de la signature de l’acte de mutation, ne reste pas une coquille vide, mais serve véritablement les intérêts de la performance du logement dans le temps.

DOSSIER

ÉCLAIRAGE

Optimisez les bureaux et la productivité s’optimisera ! Le numérique, les engagements climatiques et l’équilibre vie professionnelle/vie privée modifient les modes de travail et donc l’aménagement des bureaux. La mobilité, le télétravail ou le « mode projet » façonnent de nouveaux concepts d’espaces et de travail. Les dirigeants d’entreprises cherchent tous les moyens pour améliorer la productivité et le bien-être de leurs employés de bureau tout en mettant l’accent sur les économies d’énergie, l’optimisation des espaces et l’efficacité opérationnelle. À bien les écouter, ce n’est pas tant pour accroître leurs performances que pour éviter la baisse de productivité.

Philips Lighting Empire State Building.

elon une récente enquête de l’agence Opinion Matters, 79 % des salariés français se déclarent insatisfaits de l’éclairage sur leur lieu de travail. À cela s’ajoutent des critères économiques puisque 39 % de la consommation d’énergie pour les applications professionnelles sont liés à l’éclairage. La meilleure solution pour à la fois faire des économies sur la consommation et satisfaire le bien-être des occupants consiste à dispenser la juste lumière, quand il faut. Au bureau (on regroupe sous ce terme l’accueil, l’open space, la salle de réunion et le bureau individuel), il s’agira de réduire le flux lumineux lorsqu’il n’est pas nécessaire. L’article 43 de l’arrêté du 22 mars 2017 modifiant l’arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants précise que « dans les bâtiments ou parties de bâtiment à usage autre que d’habitation, une

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nouvelle installation d’éclairage d’un local autre que ceux visés à l’article 42, comporte une commande centralisée à destination du personnel de gestion, ou un dispositif automatique lorsque le local est inoccupé ». En clair, cette réglementation encore beaucoup trop mal appliquée et qui devrait être connue de tous les professionnels de l’éclairage impose des détecteurs associés à la luminosité naturelle. « Pour l’installateur, cette loi est une aubaine car la période de relamping halogène devant durer encore 4 et 5 ans, c'est LA période financière la plus favorable pour avoir des ROI très incitants pour se conformer à la loi », explique Romain Viry, chef de produits solutions Office / Tertiaire & SylSmart chez Feilo Sylvania. L’éclairage des postes de travail sur écran requiert une attention particulière. En effet, la concentration visuelle mise en œuvre lors du travail sur écran expose le salarié à une fatigue oculaire, mais aussi posturale, si l’éclairage n’est pas adapté. À une hauteur de 0,5 à 3 mètres, l’éclairage de bureau vise à bien voir sur le plan de travail, c’est-à-dire au niveau de la table où est posé le clavier du micro-ordinateur, notamment. Le confort visuel, l’absence d’éblouissement et la maîtrise fine des luminances dans le champ visuel sont le travail important du concepteur lumière. La lumière doit assurer le confort visuel, mais également créer une ambiance. Pour stimuler la vigilance et l’activité des personnes, un niveau élevé d’éclairement sera défini. En revanche, un faible niveau d’éclairage créera une atmosphère plus intime propice au repos et à la détente. Le décret nº 83-721 stipule que « l’éclairage doit être conçu et réalisé de manière à éviter la fatigue visuelle, ainsi que les affections de la vue qui en résultent et permettre de déceler les risques perceptibles à la vue. Les locaux de travail doivent autant que possible disposer d’une lumière naturelle suffisante ».

Éclairage de bureau luminaire direct indirect.

L’éclairage connecté centré sur l’homme ou HCL La gestion à distance des installations d’éclairage est utilisée depuis de nombreuses années, dans le bâtiment comme en extérieur. Ses fonctions principales sont l’allumage, l’extinction, la gradation de lumière. Elle intègre aussi le rapatriement d’informations sur les consommations et les défauts, par exemple. Le pilotage est réalisé de manière automatique selon la date, l’horaire, la présence, la luminosité ambiante et une programmation. Pour ce faire, le système inclut

toujours un émetteur, un récepteur, des capteurs et un logiciel ou une application pour la programmation et le pilotage. L’approche connectée de Sylvania sur la gestion d’éclairage est avant tout de faciliter sa mise en œuvre pour l’installateur (pas de câblage ni d’adressage), d’apporter une grande flexibilité pour les propriétaires de bâtiments. La solution Connected Building est par exemple capable de s’adapter aux modifications d’agencement car si un capteur ne voit plus son voisin pendant xx jours, il apprend. « Également pour faciliter ce saut technologique et rassurer le client comme l’installateur, Sylvania propose une solution de financement à investissement 0 € qui se refinance sur la base des économies réalisées », explique Romain Viry, de Feilo Sylvania. « Une solution de contrôle d'éclairage simple, sans fil, pour tous les bâtiments tertiaires nouveaux ou existants. Voici ce que propose Lutron avec sa gamme évolutive Vive avec laquelle il est possible de commencer avec un bureau connecté, puis la gestion d’un plateau, puis plusieurs étages, jusqu’à piloter tout l’immeuble. Ceci est possible grâce au hub sans fil qui permet un contrôle et une intégration centralisés, avec la possibilité de le relier à la GTB en BacNet », présente Thanh Lépinaux, directeur

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Se concentrer sans se fatiguer Dans la plupart des situations, l’éclairage d’un bureau pour un poste de travail doit assurer un minimum de 250 lux et pouvoir être élevé à 500 lux en fonction des besoins. Il doit exister une possibilité d’ajuster l’éclairement en fonction des exigences de la tâche suivant la norme NF X 35-103, car il y a concomitance entre le travail sur écran de visualisation et sur supports « papier ». Une lampe d’appoint peut permettre d’obtenir le niveau requis. Des écarts trop importants de niveaux d’éclairement d’une zone de travail à une autre ou d’un local à l’autre peuvent occasionner une gêne, un éblouissement ou un effet de « tunnel », liés aux limites de notre faculté d’adaptation visuelle. Dans la zone de travail, il est recommandé d’avoir un coefficient d’uniformité (rapport entre l’éclairement minimum et l’éclairement moyen) supérieur ou égal à 0,8. Pour disposer d’un éclairage modulable, il est recommandé d’installer des interrupteurs différenciés et accessibles à la place d’une commande unique. Selon la norme NF X 35-103, un éclairage supérieur à 500 lux devra être constitué de lumière de teinte « froide », tandis qu’un éclairage inférieur à 300 lux devra être de teinte « chaude » de 3 300 K tendant vers le jaune-rouge. Pour les activités de bureau, il est donc préconisé des lampes ayant une température de couleur comprise entre 3 000 et 4 000 K. En clair, au plafond, des teintes froides qui uniformisent et évitent l’éblouissement, sur le bureau, une lampe d’appoint avec des teintes chaudes plus intimes.

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des ventes France chez Lutron. Le smartphone permet le contrôle direct par l’usager. Ce développement est exponentiel en exploitant le Bluetooth des téléphones. Bluetooth utilise les ondes radio proches de 2,4 GHz. Il permet l’échange bidirectionnel de données à très courte distance entre ordinateurs, téléphones mobiles, appareils divers du quotidien. Aurora Lighting lance prochainement Smart Inside, une dalle 600 x 600 mm en Bluetooth. Sami Errimi, responsable marketing opérationnel France, explique que « l’intelligence est directement embarquée dans la dalle. À l’aide d’une tablette ou de son smartphone, l’usager d’un poste de travail peut régler la température de couleur. Mais le plus important est qu’avec son horloge interne, le luminaire suit les caractéristiques propres à l’éclairage naturel. On appelle cela le cycle circadien ». Certains le nomment Human Centric Lighting, HCL. Plus précisément, l’éclairage Human Centric Lighting est le résultat de l’interaction entre le rythme circadien et les paramètres dynamiques de l’éclairage. L’avantage est indéniable car il évite les coups de fatigue inhérents au travail en espace coupé de lumière extérieure. Le passage de la couleur de lumière de blanc chaud à blanc froid, ainsi que le changement de luminosité tiennent compte du rythme biologique humain. Cette très lente transition est presque imperceptible par l’utilisateur. Il a été prouvé qu’un tel éclairage biodynamique augmente le bien-être et exerce des effets positifs sur la santé. La législation et les normes françaises préconisent donc des installations mixant éclairage direct et indirect des locaux et du plan de travail. Trilux propose une large gamme de luminaires Active compatibles HCL, qui se distinguent par leur technologie nouvelle génération et leur design élégant. Pour obtenir cette double exposition, il faut plusieurs luminaires. L’éclai-

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rage direct issu du plafond (tubes néon, spots LED intégrés ou plafonnier) est complété par des lampes sur pied, lampadaires ou appliques murales pour un éclairement indirect. Des lampes de bureau servent à l’éclairage direct du plan de travail. Certains lampadaires permettent un double éclairage d’ambiance : orientés vers le haut, ils éclairent indirectement vers le bas et leur paroi inférieure micro-perforée diffuse directement une lumière tamisée sur le plan de travail. Benoît Henneton, responsable marketing chez B.E.G. France affirme que B.E.G. est « le premier fabricant sur le marché à avoir développé un détecteur de présence doté de la fonction Tunable White. Le détecteur régule dans la pièce la température de couleur de la teinte blanche pour qu’elle ait un effet optimal sur le rythme biologique humain. Le PD4-M-HCL est le nouveau détecteur de présence DALI avec la fonction Tunable White pour Human Centric Lighting (HCL). Comme les autres détecteurs de présence DALI, le détecteur gère différents groupes d’éclairage en fonction de la présence et de la lumière du jour pour augmenter le confort et l’efficacité énergétique. La nouveauté réside dans le fait que le détecteur peut également commander la couleur de lumière dans la pièce lorsque des appareils d’éclairage DALI avec la fonction Tunable White (DT 8) sont reliés ». Trilux et Steinel, le spécialiste en technologie de capteurs IR, ont allié leurs savoir-faire et leur expérience pour développer le système de gestion d'éclairage intelligent LiveLink. Philipps Lighting, de son côté, a choisi le Power over Ethernet – PoE pour les bureaux. Le PoE, ou alimentation électrique par câble Ethernet, fait transiter une puissance électrique via les câbles d’un réseau Ethernet. Ainsi, il est possible d’alimenter en énergie des appareils qui disposent d’un accès réseau mais pas d’une prise électrique. Ces appareils consomment peu d’énergie. Chez Securlite, les nouveaux détecteurs de présence Sensei basse consommation permettent d’intégrer l’intelligence dans le corps de l’appareil sans devoir utiliser la lentille prismatique, vulnérable, qui est indispensable pour la détection infrarouge. Comme le précise Valérie Jaric responsable marketing Securlite France, « nous favorisons cette technologie pour augmenter la résistance de nos appareils aux agressions extérieures ou malveillantes et contribuer ainsi au maintien de l’éclairage et à la sécurité des lieux. Ces détecteurs, fabriqués en France dans l’usine de la Ferté-Bernard, sont issus d’une démarche d’écoconception et permettent aux maîtres d’ouvrage, grâce à l’amélioration des ACV (analyses du cycle de vie) des luminaires Securlite, d’atteindre plus facilement leurs objectifs environnementaux ». Bien éclairer, tout simplement Conjuguer les besoins individuels des occupants aux attentes des exploitants tout en respectant les nouvelles réglementations est un véritable enjeu. C’est dans ce contexte que Sylvania enrichit sa gamme de luminaires pour l’éclairage intérieur de bureaux avec Optix et Pixer, deux nouvelles solutions qui permettent de répondre à la variété et à la complexité des besoins d’éclairage du secteur tertiaire. Idéal pour les

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bureaux, les salles de classe ou de séminaires, Optix associe une haute efficacité (jusqu’à 147 lm/W) et un contrôle de l’éblouissement à la pointe de la technologie grâce à des optiques très performantes. Pixer LED a été conçu pour habiller les bureaux, les salles de réunion ou les infrastructures éducatives de manière élégante et évolutive. Hautement performantes (jusqu’à 150 lm/W), les optiques de Pixer sont intégrées dans des modules de 300 x 300 mm dont la hauteur et l’inclinaison sont réglables individuellement (même après installation) afin de fournir une ambiance unique à chaque espace de travail. Ledvance dispose d’une large palette de solutions pour couvrir toutes les exigences liées à l’éclairage des bureaux, des postes de travail, des zones de conférence, en passant par les couloirs et les zones d’accueil. Les nouveaux luminaires LED de la série IndiviLED offrent un excellent confort visuel, un rendement élevé et une installation simple et flexible. Les deux modèles de la nouvelle famille de luminaires IndiviLED se caractérisent par une lumière de haute qualité reposant sur un système optique spécial avec une gestion individuelle de chaque point lumineux. Chaque LED possède ses propres lentilles et réflecteur, ce qui assure une parfaite distribution de la lumière et réduit grandement l’éblouissement (UGR < 16). Les multiples optiques confèrent aux luminaires une apparence particulière. Avec une efficacité lumineuse allant jusqu’à 120 lumens par watt, les luminaires IndiviLED sont disponibles dans cinq versions : ON/OFF, ON/OFF avec détecteur de mouvement et luminosité, DALI, DALI détecteur de mouvement et luminosité et avec fonctionnalité d’éclairage de secours. Éclairage d’ambiance et personnalisé Le bureau doit être fonctionnel, efficace, pour correspondre à tous les salariés. Mais la notion de ressenti sur l’éclairage est très subjective. De la même manière que chacun ne ressent pas la température de la même manière et selon les heures, la notion d’éclairement est personnelle. C’est pourquoi il est vivement conseillé d’ajouter sur son bureau un éclairage d’appoint. Chacun choisit le moment où cet éclairage est nécessaire. « D’autant que ces luminaires apportent une ambiance et réchauffent l’atmosphère. Ce sont souvent les mêmes luminaires qui sont installés dans les zones d’échanges (café – cantine – coworking – petite salle de réunion…). Ce sont des éclairages d’ambiance », explique Emmanuel Viot, responsable commercial Bailey Lights. Le Lightswing de Bailey Lights est un système de fixation innovant et esthétique pour lampes suspendues. Avec lui, les lampes sont non seulement faciles à fixer au plafond, mais peuvent aussi facilement glisser vers un autre endroit du plafond. Tout cela sans besoin de faire des trous supplémentaires à chaque fois. Le Lightswing se monte facilement sur le boîtier encastré d’alimentation existant au plafond. Il peut tourner horizontalement autour de son axe et glisser d’avant en arrière autour du point de fixation. Ainsi, la lampe peut être suspendue à n’importe quel endroit dans un diamètre de 160 cm. SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019 - 23

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Jeedom LA DOMOTIQUE DES PROS Pour ceux qui ne connaitraient pas encore, Jeedom est une solution domotique créée en 2014 par deux passionnés. Développée sur une base open source, Jeedom a très rapidement fait parler d’elle en bien et la communauté s’est agrandie. Cinq ans après les débuts, plus de 21 000 logiciels sont actifs et les box physiques ouvrent de belles perspectives en B2B.

ans quitter le marché des particuliers et du résidentiel, Jeedom conçoit son développement auprès des professionnels. Le bâtiment connecté est mûr et le label Ready to Services R2S ouvre de nouvelles perspectives de croissance. Un bâtiment durable répondant aux futurs exigences E+C- sera obligatoirement numérique. Pour accompagner cette tendance, Jeedom repose sur quatre piliers fondamentaux qui lui assurent son avenir.

L’open source L’intégralité du code est disponible et ouverte à tous, ce qui amène une pérennité pour les clients, qu’ils soient des particuliers ou des entreprises. Gros avantage, en cas de besoin, le client peut faire évoluer le code du logiciel soit par la communauté Jeedom, soit par une autre société. « L’open source nous a permis de développer très rapidement un logiciel de qualité avec notre personnel et les déveThomas Martinez, directeur technique

loppeurs de notre communauté » explique Thomas Martinez, directeur technique.

L’indépendance vis-à-vis du Cloud Dans des environnements hors connexion Internet, le système tourne en parfaite autonomie. Cette indépendance vis-à-vis du Cloud rassure les clients comme les installateurs qui savent que leurs clients ne sont pas tributaires d’Internet pour faire fonctionner leur maison. De plus, si Jeedom venait à fermer, les utilisateurs pourraient continuer à utiliser leurs systèmes. Précision importante, les données des utilisateurs restent leur propriété car elles restent en local. Jeedom ne les récolte ni ne les stocke.

L’architecture Jeedom La box accueille un cœur qui englobe l’interface de programmation et la partie scénarisation auxquelles s’ajoutent librement des plug-in de fonctionnalités et des protocoles qui permettent de s’adapter aux besoins des clients. Les différents modèles Jeedom peuvent travailler avec KNX, EnOcean, Z-Wave ou encore Modbus et LoraWan. « C’est important pour nous d’avoir créé ce cœur et cette multitude de plug-in qui sont rassemblés sur une "market place" (comme Google Play ou App Store) pour que chacun puisse créer sa propre box sur mesure en fonction de ses besoins », ajoute Thomas. L’internaute y retrouve différentes fonctionnalités comme le thermostat, l’alarme, le délestage... Certains sont développés par Jeedom, d’autre par des développeurs tiers.

Personnalisable Le quatrième et dernier pilier est la personnalisation avec deux interfaces spécialement créées. Jeedom propose une interface autoconstruite de programmation qui est utilisée 24 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019

par les électriciens/domoticiens ou par les particuliers dans leurs sessions d’installation. Cette interface d’usage permet de personnaliser complètement sa propre interface d’utilisation avec l’aide d’un designer.

POUR LES PROFESSIONNELS ET LES INTÉGRATEURS « Il y a trois ans, nous avons mis en place des formations Jeedom dispensées par notre propre équipe et qui se déroulent sur deux jours au siège à Rillieux-La-Pape (69). Nous y abordons les bases mais surtout les bonnes pratiques. Les installateurs qui suivent ces formations ont, pour la plupart, déjà touché à nos systèmes mais ils ont besoin d’être conseillés, plus performants et plus efficaces lors de leurs installations professionnelles », ajoute Thomas Martinez. Par exemple, ils sont formés à virtualiser les installations pour éviter de devoir tout reprogrammer en cas de changement, de réparation ou d’évolution de matériel. Ils apprennent à créer des modèles d’installation avec des designs et des scénarios préprogrammés qui leur permettent d’économiser du temps lors de la mise en place, comme une sorte de commissioning. Non seulement Jeedom leur donne les clés pour améliorer et simplifier leurs installations, avec plus de stockage, équipée gratuitement des plug-in développés par Jeedom. Cette box pro permet aussi la gestion des parcs clients à distance. Une fois qu’ils ont suivi cette formation, ils sont officiellement agréés installateurs Jeedom, référencés sur le site www.jeedom.com et bénéficient d’un accès complet au support dédié aux professionnels. « Nous intégrerons bientôt un guide pas-àpas pour l’intégration et la programmation des box pour apprendre progressivement la logique domotique aussi bien pour les

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installateurs/intégrateurs, pour les électriciens ou encore pour le grand public », précise Thomas.

EN MODE PROJET L’activité de Jeedom en B2B se décompose suivant 3 axes. - Entretenir cette communauté est primordial et notamment le développement spécifique de plug-in qui peuvent être publics (accessibles sur le market place), ou privés. « À titre d’exemple, nous avons déve-

RÉSIDENTIEL, TERTIAIRE, GTB :

- Et enfin, le service et l’accompagnement à différents niveaux. « Nous accompagnons nos clients sur la partie software et programmation de box, comme avec Korian, ou bien sur la partie pose, installation, mise en place et coordination avec les autres corps de métier (sur les constructions neuves ou rénovations lourdes) où là nous nous entourons de professionnels formés et agrées Jeedom. Nous prenons en compte leurs demandes, nous étudions ensemble leur projet et leur proposons les matériels et les technologies adaptés à leurs besoins », souligne Thomas. En cas de volume important d’installation, comme avec VINCI Construction, Jeedom propose le « pré-packagé ». Sur la base d’un fichier type Excel reprenant tous les logements et les équipements nécessaires, un programme est installé dans la box qui crée tous les scénarios, tous les scripts, et pré-appaire les modules pour un déploiement simplifié et un gain de temps non négligeable. « Notre développement est étroitement lié au marché du BtoB et des partenariats que nous montons avec les promoteurs immobiliers, bien évidemment sans négliger nos clients particuliers. Nous désirons

NOUS TRAVAILLONS À AMÉLIORER NOS SYSTÈMES AFIN DE LES RENDRE EFFICIENTS EN TOUTES SITUATIONS. loppé pour un constructeur de panneaux photovoltaïques un plug-in qui permet de communiquer avec leurs onduleurs », signale Thomas Martinez. - Ensuite, le développement de solutions OEM permet de proposer des box avec des caractéristiques différentes selon les besoins des clients et des personnalisations nécessaires.

offrir rapidement une plateforme de mise en œuvre et de déploiement facile pour tous nos clients. Nous souhaitons vraiment lier la fiabilité de nos systèmes à la simplicité d’installation », précise Thomas Martinez. Les clients particuliers représentent un peu le « FabLab » car, par leurs demandes, ils portent l’innovation. La plupart d’entre eux, les « do it yourself » ou geeks, sont exigeants sur la fiabilité des produits et poussent à améliorer sans cesse les produits et les solutions. C’est le gros avantage des communautés engagées.

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APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE

Quand l’interrupteur met en valeur l’intérieur

Bien trop souvent, l’interrupteur se limite à un carré blanc, fade, fiché à l’entrée de chaque pièce dans le seul but d’allumer l’éclairage. Pourtant, rien ne distingue mieux un espace qu’un interrupteur bien placé, qui met en valeur le lieu. Les modèles haut de gamme sont au mobilier ce qu’une Rolls-Royce est à l’automobile. Un luxe…, mais tellement accessible !

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Pure Niko home control de Niko Commandez votre éclairage d'une seule pression sur le bouton ! Avec Pure Niko Home Control, vous commandez différentes sources lumineuses, conjointement ou séparément. Comme la lampe qui éclaire votre table, la lumière dans votre séjour et l’éclairage d’ambiance en général. Ainsi, vous délimitez des espaces et vous créez une ambiance pour plus de confort. Pour chaque commande, vous avez le choix entre un bouton simple, double ou quadruple, avec ou sans LED. Vous voyez clairement à quelle commande correspond chaque bouton et quelle commande est activée. Les prises de courant sont parfaitement assorties aux commandes.

Cannelée de Meljac La nouvelle collection en laiton massif, caractérisée par une surface ondulée, est le fruit d’un premier partenariat avec l’architecte JeanMichel Wilmotte. Dotée du tout nouveau levier JMA, la ligne Cannelée illustre une fois de plus le savoir-faire de la marque et la qualité d’une fabrication française. La collection Cannelée innove grâce à sa surface, travaillée directement dans du laiton massif d’une épaisseur de 6,5 mm, pour créer des vagues régulières. Les patines réalisées à la main présentent des reflets en fonction de la lumière ambiante.

es fabricants se sont penchés sur cet objet du quotidien que chacun trouve particulièrement terne et qui ne laisse aucune place à l’expression de la personnalité et au goût de l’utilisateur. Pourtant, la lumière mérite que les interrupteurs puissent s’harmoniser avec la décoration et être la touche finale rendant un intérieur unique ! Chacun a donc imaginé des collections en travaillant les matières plastiques, métalliques et naturelles ainsi que le toucher. Comment proposer un objet précieux en maîtrisant les coûts est le défi des fabricants.

Gallery de Hager Le design de Gallery, proposant une structure carrée et un chevalet qui vient soutenir la plaque, offre une harmonie et une vraie identité esthétique mais est surtout à l’origine de sa grande évolutivité. Cette avancée lui permettra d’accueillir aisément les technologies du futur. Gallery a été pensé dans un style intemporel, pour vivre avec elles longtemps. Illuminez l’intérieur de vos clients en ajoutant une bande lumineuse sur les interrupteurs. Design, elle se révèle très pratique pour sécuriser les déplacements dans l’obscurité. La bande lumineuse peut faire fonction de signalisation. Très pratique, passez d’un va-et-vient à un bouton-poussoir d’un simple coup de tournevis et vice versa avec la même référence. 28 combinaisons sont disponibles en plaques teintées dans la masse ou peintes, en bois, pierre, verre, cuir, inox, alu…

Art d’Arnould Cette gamme unique, intemporelle et exclusive associe design et technologie, sur-mesure et savoir-faire sur une base de matériaux d’exception pour mieux se marier à toutes les tendances de style du XXIe siècle. Elle est composée de 4 univers, 4 styles : Mémoire, classique et intemporelle ; Épure, design et minimaliste ; Fusion, le meilleur d’hier et d’aujourd'hui ; Rétro, le design moderne des années 60. Déclinée en 20 finitions dont or brossé, acier satin, noir mat…, chaque collection apportera la touche exceptionnelle à votre intérieur. Art d’Arnould propose du sur-mesure pour toutes vos envies. SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019 - 27

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Iris de Modelec Modelec, fabricant français d'interrupteurs haut de gamme depuis 1976, travaille des matériaux nobles et variés tels que le laiton, le bois, le terrazzo ou encore le Soft Touch. La collection Confidence, tout en laiton, est un accessoire indispensable pour sublimer votre décoration. Son style épuré et sa signature élégante sauront vous séduire. Avec ou sans vis apparentes, cette collection est adaptée à l’habitat, à l’hôtellerie et au tertiaire. La noblesse de sa matière et la diversité de ses 11 finitions soulignent avec raffinement votre décor. Mise en œuvre simple et rapide sans raccordement à la terre sur des boîtiers standards. Mécanismes disponibles rapidement. © Modelec

Céliane de Legrand Bien plus qu’une simple tendance, la collection Céliane de Legrand est devenue le standard des prises et interrupteurs en France. Elle offre des fonctions innovantes et est plébiscitée pour son design. Céliane Surface standardise un nouveau design de prise électrique, pour un intérieur propre et sécurisant, tandis que Céliane Soft réinvente le plaisir du geste avec un interrupteur plus silencieux et un toucher délicatement velouté. Finitions originales, en particulier Métal & Poudré, sources d’inspiration pour votre intérieur pour 42 finitions.

Eikon Exé de Vimar De la forme : pure et ultraplate pour souligner son design. Des angles droits et des lignes strictes constituent une série qui s’adapte à la perfection à chaque pièce. Des détails stylés 100 % made in Italy. Mais surtout, de la matière. 7 matières et 27 finitions de haute qualité apportent originalité et caractère. Pour disposer d’une variété complète de solutions s’adaptant à chaque pièce. Des solutions connectées, simples et intuitives visent à simplifier la vie des utilisateurs, à l’enseigne de l’efficacité énergétique, du confort et de la sécurité. Pour répondre aux modes d’utilisation des différents pays, Eikon Exé propose également une vaste gamme de dispositifs conformes aux standards internationaux les plus courants, avec de multiples fonctionnalités. 28 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 75 - PRINTEMPS 2019

Sequence 5 de Schneider Electric La rencontre de l’excellence technique et de l’exigence esthétique aboutit à une collection de prestige alliant le meilleur. 6 matières, 44 fonctions et 264 références répondent aux exigences des utilisateurs consommateurs en matière de technologie, de choix et de design. Sequence 5 ouvre les possibilités de n’importe quel projet : les produits peuvent, en effet, être posés sur tous types de boîtiers d’installation et pourront aussi être disponibles aux standards domotiques KNX afin de définir des scénarios sur mesure et offrir une expérience de vie personnalisée. Son ergonomie est perfectionnée à l’extrême, grâce à une construction en monobloc pour une grande simplicité de montage et une robustesse inégalée. Le mécanisme Schneider Electric vient ainsi épouser la matière des plaques de finition, libérant l’installation de toute contrainte.

Axess de Lumicrea De fabrication anglaise, cette collection offre le meilleur rapport qualité/prix du marché, proposant des finitions en métal raffinées et des boutons élégants. Sa large gamme de coloris s’adapte à tout type de décoration intérieure, aux particularités des pièces et apporte une multitude de combinaisons et de couleurs – polie, brossée ou champagne. Le bouton-poussoir à impulsion adapté pour télérupteur est installé sur un circuit pouvant accueillir plusieurs commandes, au minimum 3, pour contrôler le même luminaire (exemple : couloir, escalier, entrée, double séjour...). Il est possible de faire varier l'intensité de la lumière en installant un « télévariateur » dans le circuit. Vous serez en harmonie avec l’intérieur, alliant esthétisme et fonctionnalité.

INDISPENSABLES APPAREILLAGE

Le temps passe et la tendance n’en est plus une. Tous les appareils de mesure deviennent connectés. C’est peut-être le marché qui bénéficie le plus des dernières avancées car maintenant, tout se mesure. Mais la mesure doit à la fois être utile, quantitative et qualitative. Avec l’exigence qu’imposent les normes environnementales toujours plus drastiques, la mesure se doit d’être de plus en plus précise sous peine de perdre les certificats environnementaux. Pour cela, l’intelligence embarquée dans les appareils de mesure facilite notre tâche.

es capteurs de mesure sont de plus en plus compacts, intelligents et connectés pour collecter des données à l’autre bout du monde. Cependant, rien ne sert de disposer de toutes ces datas si personne ne sait les interpréter. Les mesures en soi ne sont rien si, derrière, il n’y a personne pour les faire « parler ». C’est là qu’intervient l’installateur, pour donner du sens aux données et valoriser son expertise. Pour comprendre quel est le problème et d’où vient la panne, l’installateur doit multiplier les points de mesure et les analyser, ce qui lui permet d’apporter le service attendu par son client. La notoriété de la marque prend ici toute son importance. « Nos testeurs basse tension sont utilisés par les organismes de sécurité comme Socomec, Dekra, Bureau Veritas, pointe Stefan Winckler, DG Megger France. Leurs mesures doivent être précises et sans place pour le doute. Pour nous, c’est la meilleure reconnaissance, que ces organismes achètent Megger. »

La révolution IoT du tout connecté L’Internet des objets révolutionne depuis quelques années la mesure. Il n’est plus nécessaire de tirer des câbles comme par le passé pour disposer des informations d’un point précis. Cela était particulièrement dissuasif lorsque les distances étaient importantes. Aujourd’hui, il suffit de placer les capteurs de mesure aux endroits souhaités et de les relier à un réseau sans fil pour qu’ils fournissent toutes les mesures voulues. Cela a permis de passer progressivement de la maintenance préventive à la maintenance prédictive. « Chez Megger, nos appareils sont dotés de systèmes sans fil comme le Bluetooth pour récupérer les données. Ces fonctions sont très utilisées dans les pays nordiques, mais encore peu en France », poursuit Stefan Winckler, DG Megger France.

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Multifonction & ergonomique Chauvin Arnoux commercialise le nouveau contrôleur MX 535 sous la marque Metrix, lequel bénéficie de l’expérience de la série MX 435 qui a fait ses preuves sur le terrain.

Le MX 535 a été conçu pour offrir une simplicité d’utilisation exceptionnelle. Compact et léger, il donne un accès direct à toutes les mesures et aux fonctions en face avant. Afin d’en simplifier l’usage au maximum, le MX 535 dispose de nombreuses solutions permettant de travailler les mains libres : un boîtier aimanté, une sangle tour de cou, des béquilles solidaires. Une perchette de continuité permet d’accéder aux points de mesure à distance, tels que les luminaires. Un cordon tripode a également été développé pour les mesures directes sur prises 2P+T. Une sonde de télécommande déportée (en option) permet de démarrer et de mémoriser tous les tests à distance. Une pince externe peut être aisément connectée pour réaliser la mesure de courant. Les problèmes ne peuvent rester cachés Les électriciens savent à quel point il est important d'avoir un outil adapté à la tâche. Et FLIR offre des solutions pour améliorer l’efficacité, la précision et la sécurité de votre travail. Les câblages et les fusibles défectueux ont tendance à surchauffer avant de tomber en panne, jusqu’à ce que le problème s’installe et devienne « évident ». Heureusement, l’imagerie thermique rend ces points chauds instantanément visibles, de sorte que les installateurs peuvent dépanner rapidement les systèmes électriques et effectuer les réparations immédiatement. Le FLIR DM285 est un multimètre numérique TRMS avec imagerie thermique de niveau professionnel. Doté de la technologie IGM (mesure à guidage infrarouge) pilotée par un détecteur infrarouge intégré FLIR de 160 x 120 pixels, le DM285 vous guide visuellement vers l’endroit précis où se situe un problème électrique, sans contact direct. Vous localiserez les points chauds plus rapidement et plus efficacement, en toute sécurité. Le DM285 permet également d’optimiser les inspections puisqu’il est possible de le connecter sans fil aux outils FLIR Tools ou à la nouvelle application de gestion des workflows FLIR InSiteTM.

Des mesures toujours plus précises pour plus d’efficacité

Quand la précision atteint le millimètre Le Leica DISTO D2 de Klauke est un télémètre laser à 7 modes de mesure, d’une précision de 1mm. Il possède un afficheur LCD rétroéclairé intuitif dans un boîtier assez petit

pour tenir dans votre poche. Il est désormais équipé du Bluetooth, d’une pièce finale intelligente entièrement intégrée, d’un écran blanc lumineux et d'un système de mesure certifié ISO qui offre une exactitude de 1 mm et une portée de mesure de 100 m. Déployez la pièce finale intelligente à 90° pour la caler sur les angles saillants ou déployez-la entièrement pour les angles intérieurs. Le D2 prend automatiquement la mesure depuis l’extrémité de sa pièce finale rabattable lorsqu’elle est déployée entièrement. Combinée à la fonction Mini/Maxi, la pièce finale vous permet de placer l’outil tout au fond des coins pour des mesures diagonales exactes. Le testeur multifonction qui fait vraiment tout La gamme MFT1800 de Megger se décline en 3 instruments conçus pour le test des installations électriques basses tensions. Ils fournissent l’ensemble des tests requis pour la certification des installations électriques basse tension. Fréquencemètre et voltmètre TRMS, mesure d’isolement sous 100 V, 250 V, 500 V et 1 000 V, ils incluent la protection des entrées contre les circuits sous tension jusqu’à 600 V, même lorsque le test est verrouillé. Mesure de l’impédance, de la résistance. Mesure de terre 2-pôles, 3-pôles et sans déconnexion des électrodes. Calcul du courant de court-circuit jusqu’à 40 kA entre 2 phases. Test des dispositifs différentiels incluant les types AC, A, S, B et un seuil programmable. Utilisable par les gauchers et les droitiers. Maintenance électrique et reconnaissance du lieu de mesure La résolution de l’image qu’il vous faut dépend de la taille des objets pour lesquels vous utilisez la thermographie généralement. La résolution d’une caméra thermique est comparable à celle d’un appareil photo numérique classique. Plus le nombre de pixels est élevé, meilleure est la résolution de l’image. Dans l’image thermique, le nombre de pixels correspond au nombre de points de mesure. Les caméras thermiques de Testo permettent de détecter de manière fiable des anomalies thermiques telles que les câbles, jonctions ou composants surchauffés dans toute sorte d’installation électrique, telle que : - les installations basse tension : dans les armoires électriques et sur les composants électriques ;

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- les installations moyenne tension : sur les générateurs et transformateurs ; - les installations haute tension : sur les transformateurs de puissance et les isolateurs. Toutes les caméras thermiques de Testo sont équipées de la technologie Testo SuperResolution. Cette technologie utilise les mouvements naturels de la main pour prendre très rapidement plusieurs images légèrement décalées de suite. Un algorithme spécial se charge de convertir ces valeurs de mesure en une seule image. Les caméras thermiques dotées de la technologie SiteRecognition reconnaissent automatiquement le lieu ger © Meg de mesure, et procèdent automatiquement à l’enregistrement et à la gestion des images thermiques après chaque routine de mesure ou d’inspection.

Mesurez la tension et le courant en même temps, sans cordons de mesure Les testeurs électriques T6 permettent aux électriciens de dépanner les systèmes électriques de façon plus sûre, plus rapide et plus efficace. Le dépannage des systèmes électriques peut prendre du temps et être dangereux, car il nécessite l’accès à des points de contact métalliques. Le nouveau testeur électrique Fluke T6, qui utilise la technologie FieldSense, rend le dépannage plus sûr et plus efficace en permettant aux électriciens de prendre des mesures simultanées de courant et de tension, et non seulement de les détecter, sans cordon de mesure. Les testeurs Fluke T6-600 et T6-1000 permettent aux électriciens : • de travailler dans des conditions plus sûres : ils peuvent mesurer la tension jusqu’à 1 000 V avec la fourche ouverte sans cordon de mesure ni conducteurs à nu ; • d’être plus rapides : n’ayant plus besoin d'ouvrir les panneaux ni de retirer les écrous de câbles, ils peuvent dépanner plus rapidement ; • d’être plus efficaces : ils peuvent mesurer et afficher simultanément la tension et le courant avec le T6-1000. Ce dernier mesure également la résistance jusqu’à 100,0 k ohm ; • d’être partout : dotés de la fourche ouverte la plus large du marché, les testeurs T6 mesurent des câbles 4/0 dont le courant peut atteindre 200 A. La nouvelle technologie Fluke FieldSense est au cœur des testeurs T6. Elle leur permet d´afficher en simultané et avec fiabilité les mesures de la tension et du courant, et plus seulement de détecter la tension.

INDISPENSABLES

ACTU

N°75 PRINTEMPS 2019

CÂBLAGE RÉSIDENTIEL : UNE COMPÉTENCE QUI RESTE À DÉVELOPPER

Le bâtiment et le logement connectés exigent une parfaite installation tant sur le matériel que sur sa mise en œuvre afin que le Très Haut Débit puisse être à disposition de tous. La pratique montre cependant que l’objectif n’est pas toujours atteint. D’où l’intérêt de continuer à sensibiliser tous les intervenants à s’approprier la réglementation existante depuis 2016.

e décret et l’arrêté du 3 aout 2016 ont précisé dans le Code de la construction et le l'habitation (CCH) les obligations des électriciens en charge du lot technique pour imposer intelligemment un seul câblage VDI pour les 3 usages dans l’habitat (télécom, média, TV). La NF C15-100 devrait prochainement être mise à jour pour tenir compte de cet arrêté du 3 aout 2016. La législation est précise sur la question et demande de pouvoir distribuer dans les pièces de vie du logement les 3 services numériques : la voix (pour le téléphone), la donnée (pour Internet) et l’image (pour la télévision) et surtout les chaînes de la TNT gratuites. Mais pourquoi ?

Répondre à un droit Historiquement, en France, la mise à disposition de l’information est un droit absolu définit dans l’article 11 des Droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » Le Conseil constitutionnel dans sa décision du 18 septembre 1986 énonce : « … ne serait pas effective si le public auquel s’adressent les moyens de communication audiovisuelle n’était 34

pas à même de disposer, aussi bien dans le cadre du secteur privé que public de programmes qui garantissent l’expression de tendance de caractères différents dans le respect de l’impératif d’honnêteté de l’information … ». D’où la réglementation dans le CCH à l’article R111.14, CQFD.

Une convergence de compétences à orchestrer Des échanges au sein d’organisations professionnelles de la filière électrique ont relevé le besoin d’accompagner le développement des bonnes pratiques de câblage. L’application des dispositions prévues de 2016 n’est aujourd’hui pas encore complètement intégrée dans les pratiques constructives. La technologie et les spécifications ne sont pas toujours maitrisées et mises en œuvre dans les logements. Distribuer le Très Haut Débit dans l’habitat depuis différentes sources demande du soin et un panel de compétences à la convergence de différents métiers. On rappellera que pour garantir le fonctionnement de cette technologie, un standard de produits et de règles d’installation figure dans la norme XP C90-483 (pour le logement) et XP C90-486 (pour la colonne) conformément au décret d’août 2016. Côté technique, on parle signal jusqu’à 2,2 GHz (paire 7/8) et atténuation en dB ; le câblage

ACTU IP se fait sous paires torsadées exclusivement en Grade 2TV ou Grade 3TV à l’aide des prises et connecteurs blindés (l’annotation TV est très importante pour dénoter vis-à-vis du Grade 2 et Grade 3) ; le recettage est obligatoire sur l’ensemble de l’installation en parties privées et communes, notamment pour contrôler si des systèmes de compensation doivent être ajoutés (Balun) pour recaler le retard entre l’image et le son, mais aussi pouvoir utiliser un réflectomètre pour la partie FTTH. Le contrôle s’appuie sur la norme de contrôle d’installation XP C15-960.

L’affaire de tous L’évolution de l’activité du câblage résidentiel doit encore s’affirmer. Pour cela, c’est toute la chaîne de valeur qui doit être prise en compte, du maître d’ouvrage au cahier des charges jusqu’à la commande de matériel adéquat et au

personnel chargé de la pose. Notons que dans le cas d’anomalies détectées sur des logements livrés, la garantie de parfait fonctionnement obligera l’installateur à revoir l’ensemble de l’installation de l’immeuble. Des formations FORMAPELEC sont disponibles pour le câblage VDI dans le logement, les services d’assistance à MO sont proposés par COSAEL (diagnostic, les attestations) et sont une garantie de votre travail bien fait. Le SYCABEL et IGNES se sont associés pour réaliser un démonstrateur permettant de visualiser et comprendre l’enjeu de ce câblage. L’activité de ce démonstrateur va monter en puissance en 2019 avec des visites qui seront proposées aux professionnels de la filière. La CSEEE a prévu de proposer un moment de découverte et d’échange autour de ce démonstrateur pour ses adhérents.

LE CFA DELÉPINE ET PSH SUP CRÉENT À LA RENTRÉE 2019 UNE SPÉCIALITÉ ÉLECTROTECHNIQUE DANS LE CADRE DU BTS TECHNICO-COMMERCIAL

Thierry de Panthou et Bernard Colombat

eux établissement parisiens, le lycée Passy-Saint-Honoré filières post BAC (PSH-Sup) et le CFA Delépine ont décidé d’associer leurs expertises complémentaires dans la formation pour ouvrir ensemble, à la rentrée 2019-2020, un nouveau parcours Électrotechnique en alternance dans le cadre du BTS technico-commercial. Cette spécialité BTS permettra à des jeunes d’acquérir une double compétence en alliant de solides connaissances des normes, technologies et solutions mises en œuvre dans les installations électriques à la maîtrise des techniques de négociation, de conseil et d’accompagnement client dans le cadre de relations commerciales. En expansion continue avec des métiers variés et portés par les transitions numérique et écologique, la filière électrique est en mesure de proposer de nombreux postes technico-commerciaux dans les entreprises participant à sa chaîne de valeur, fabrication, distribution, installation et maintenance de matériels. Les jeunes formés avec la signature de deux établissements réputés disposeront des meilleures conditions pour réussir leur intégration dans le monde du travail et devenir des professionnels confirmés.

La signature officielle de l’accord liant les deux établissements a eu lieu le 13 mars entre Bernard Colombat, président de la CSEEE et du CFA Delépine, et Thierry de Panthou, président de PSH SUP au cours du Salon SIDEC de Paris organisé par SONEPAR. La phase de sélection des apprentis sur dossier est désormais engagée. Les entreprises souhaitant proposer des contrats d’apprentissage à la rentrée 2019-2020 peuvent d’ores et déjà prendre contact avec les établissements.

Contact CFA Delépine : 01 43 71 66 96 www.cfadelepine.fr 35

LE POINT SUR

OUTILLAGE

Zoom sur les tournevis électriques

Les tournevis 90 % des tournevis électriques ont une tension de 3,6 volts (V). La grande majorité des tournevis électriques est équipée de batteries composées de lithium-ion (Li-ion). Ces batteries disposent d’un temps de charge rapide, elles sont légères et n’ont

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i vous montez cinq tableaux électriques par semaine, préférez le confort d’un tournevis électrique avec un ampérage et une tension élevés – une combinaison de 3,6 V ou 4 V pour 5 Nm de couple si vos serrages ne demandent pas de force et 7,2 V pour un couple de 10/15 Nm au minimum si vous souhaitez de la force de serrage. Ces derniers se retrouvent en gamme professionnelle uniquement, et le plus souvent, ces tournevis électriques sont nommés visseuses. 1,5 Ah est le minimum (valeur la plus représentée). En optant pour une valeur supérieure à 1,5 Ah, vous bénéficiez d’une bonne autonomie et d’une force de serrage plus importante.. Attention ! De plus en plus de fabricants confondent les appellations tournevis électrique et visseuse. Retenez qu’une visseuse a un couple obligatoirement supérieur à 5 Nm et la forme pistolet. Ne confondez pas non plus perceusevisseuse et tournevis électrique : une perceuse-visseuse est multifonction, alors qu’un tournevis électrique est dédié aux serrages avec faible couple. Si vous souhaitez plus d’autonomie et plus de couple, choisissez une visseuse. Le couple est plus élevé, mais ce n’est pas une perceuse-visseuse.

pas d’effet mémoire. Les batteries au Nickel-cadmium (Ni-Cd), lourdes, volumineuses et pâtissant d’un effet mémoire, sont peu représentatives sur les tournevis électriques. Toute batterie se conjugue à un chargeur prédéterminé. Makita propose le tournevis DF010DSE 7,2 V Li-ion 1 Ah 5,6 Nm : son avantage réside dans la double position de travail, droite ou pistolet. Mais son encombrement est bien présent, avec un diamètre de 56 mm. Les visseuses Bosch GO a la forme d’un tournevis, mais Bosch la présente comme une visseuse sans fil. Il s’agit même de la première visseuse intelligente, au monde. Elle est 4 fois plus puissante que toute visseuse existante de taille et de forme comparables. Mais surtout elle s’arrête de visser dès que vous cessez d’exercer une pression grâce à un embrayage électronique intelligent (E-clutch) stoppant aussi-

Complément de la visseusedévisseuse, le tournevis électrique est pratique pour monter rapidement sans trop de puissance. Tout type d’embout s’adapte : plat, cruciforme, Torx, Pozidriv ; et la batterie doit avoir un ampérage suffisamment élevé pour assurer une longue autonomie.

LE POINT SUR

tôt le fonctionnement de l’outil. Son utilisation est intuitive car une simple pression suffit pour visser (Push & Go). Dans cette catégorie, on retrouve la visseuse Einhell TC-SD 3,6 Li (3,6 V, 1,3 Ah, couple : 3 Nm), la Black & Decker A7073 ou encore la DeWalt DCF680G2. Cette dernière dispose d’une puissance 7,2 Wh pour 1,0 Ah, ce qui lui assure puissance et durée.

Le tournevis taille tournevis Parce qu’un tournevis d’un diamètre de 56 mm ne permet pas d’atteindre toutes les vis qu’un électricien doit visser et qu’une visseuse trop puissante explose les têtes des vis, Wiha, le spécialiste du tournevis a sorti le speedE®. « Le speedE® permet d'exécuter trois étapes en un mouvement, ce qui le rend au moins deux fois plus rapide qu’un tournevis classique. Le vissage électrique est rapide et s’arrête automatiquement dès que le couple de serrage atteint 0,4 Nm. Ensuite il ne reste plus qu’à serrer manuellement pour un vissage complètement bien maîtrisé », explique Jérôme Layer, responsable Marketing chez Wiha France. « Le speedE® vous permet de visser au moins deux fois plus rapidement qu’avec un tournevis classique, tout en conservant la maîtrise totale de la force de serrage grâce à sa fonction de protection du matériau. La fonction de cliquet électrique ainsi que la forme du manche SoftFinish du speedE® réduisent les efforts demandés aux muscles, aux tendons et aux articulations. La raison pour laquelle il est recommandé par les médecins et les physiothérapeutes. L’E-tournevis est homologué pour les travaux sur des pièces sous tension jusqu'à 1 000 V AC et enchaîne plus de 800 vissages avec une seule charge », détaille Jérôme Layer.

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LE POINT SUR

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Une tension de protection plus basse pour assurer la protection de vos équipements Des solutions qui protègent tous les types de réseaux électriques, même ceux avec un important courant de court-circuit. Les parafoudres modulaires Soulé QuickSafe s’adaptent pour protéger tous les types de réseaux électriques, stables comme instables (TT, TN-C, TN-S, IT), pour toutes les plages de tensions (Uc : 275/350/440/600 V AC). Les différents calibres I imp, I max et I cc assurent la protection de vos équipements contre les surtensions transitoires liées à la foudre ou aux opérations de manœuvre. Cette nouvelle gamme peut être installée dans des sites avec un important courant de courtcircuit, jusqu’à 100 kA. Avec une valeur d’Up à partir de 1 100 V, les nouvelles performances des parafoudres Type 1 + 2, Type 2 et Type 2 + 3 QuickSafe garantissent une tension de protection aux bornes du parafoudre la plus réduite possible. Cela limitera la surtension transitoire pour ne pas dégrader vos équipements sensibles aux variations de tension tels que les machines, ordinateurs... L’installation de parafoudres en amont du compteur doit être coordonnée avec le fournisseur d’électricité. L’installation d’une protection en cascade (classes de SPD B, C et D) nécessite de coordonner l’utilisation des dispositifs de protection respectifs. Pour ce faire, on utilise une longueur de ligne définie entre les dispositifs de protection. Lors de l’utilisation de parafoudres Parafoudres ABB Soulé modulaires QuickSafe.

Protection contre les surtensions dimensionnée La nouvelle technologie ACI (Advanced Circuit Interruption) augmente la sécurité de votre système électrique et évite les erreurs qui peuvent survenir lors de la sélection et le dimensionnement d’un disjoncteur ou fusible. La nouveauté est qu’avec le parafoudre DEHNguard ACI de type 2, la combinaison interrupteur/éclateur intégré est sélective avec votre disjoncteur (≥ 35 A) en tête d’armoire, vous n’aurez donc plus à mettre en œuvre un disjoncteur ou fusible en amont du parafoudre. Les règles d’installation, en particulier le déconnecteur (fusible ou disjoncteur), compliquent l’utilisation des parafoudres pour les clients. La technologie ACI fournit alors à l’utilisateur une solution simple et sécurisée. Les avantages de l’ACI : sécurité de dimensionnement qui évite les erreurs ; section de raccordement qui facilite l’installation ; résistance TOV qui augmente la disponibilité ; et une augmentation de la durée de vie.

Dehn technologie ACI.

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▼ Citel parafoudres DAC et DDC 2019.

Nouvelle génération de parafoudres : DAC et DDC Fort d’un savoir-faire unique issu de 80 ans d’expérience, Citel a développé une gamme de parafoudres, vendue à des millions d’exemplaires à travers le monde. Issue de recherches permanentes, la technologie VG exclusive et brevetée est basée sur l’usage d’éclateur à gaz spécifique et renouvelle la gamme de parafoudres modulaires en 2019. Née d’une collaboration entre les équipes française, allemande, chinoise et américaine, cette nouvelle gamme bénéficie de 20 ans de recherche et développement intense et d’échanges multiples avec les clients de Citel. Les parafoudres ont été validés par des tests dans leurs propres laboratoires ou dans des laboratoires externes reconnus. « Notre longue expérience dans la production des parafoudres nous a permis d’améliorer la fabrication de ces nouveaux modules, tant au niveau du procédé qu’au niveau du choix des matériaux. Citel “reliability in surge protection” a à cœur de proposer des parafoudres fiables en toutes circonstances et adaptés à toutes les contraintes des installations », explique Christian Macanda, responsable produits Citel. Cette gamme est destinée à protéger les équipements des surtensions provenant du réseau électrique. Les parafoudres protègent aussi bien les équipements industriels et les réseaux de téléphonie mobile que les installations photovoltaïques. De construction modulaire et prévues pour la fixation sur rail DIN, ces protections s’adaptent aisément dans les coffrets et armoires normalisées.

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La technologie des parafoudres est mature. L’électricien doit connaître les quatre parties de la NF EN 62305 pour adapter au mieux les dispositifs de protection aux installations étudiées.

Parafoudres

santé, commerces), des habitations individuelles ou collectives, ou encore des installations spécifiques, notamment photovoltaïques. Pour protéger contre les surtensions les installations photovoltaïques types fermes solaires, panneaux en toiture ou autonomes, le parafoudre Surge-Trap STP T2 PV de Mersen intègre un système de déconnexion thermique dynamique ne nécessitant aucune protection supplémentaire contre les surcourants (fusible). Proposé en nombreux modèles supportant des tensions entre 65 et 1 500 V en continu, son pouvoir de coupure atteint 100 kA.

Témoins visuels et télésignalisation de fin de vie. Produit débrochable à monter sur rail DIN. Convient également aux installations éoliennes. Pour conclure, il faut rappeler que la première étape est la bonne évaluation du risque. Une mauvaise appréciation des interactions entre la foudre et les installations à protéger, ou encore une mauvaise analyse des paramètres de calcul de la norme NF EN 62305-2 relative à l’évaluation du risque foudre, pourraient engendrer de potentiels dégâts. Parafoudre photovoltaïque Mersen.

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ADEE electronic Vario T2+3.

de type SPI avec des parasurtenseurs SPC avec une tension de fonctionnement permanente maximale Uc de 460 V AC, il n’est pas nécessaire d’utiliser une longueur de ligne ou des bobines de découplage spécifiques. Le parafoudre SPD, types T1 et T2 T3 conformément à la norme EN 61643-1, protège les systèmes de distribution basse tension contre les impacts de foudre sur les lignes électriques aériennes et autres installations et dispositifs extérieurs (IEC 62305). Pendant le processus de décharge, le dispositif n’émet pas de gaz chauds ionisés. Par conséquent, il n’est pas nécessaire de respecter les distances de sécurité applicables aux matériaux inflammables. ADEE propose le nouveau parafoudre Type 2+3 15 kA débrochable avec une sélection et une mise en œuvre simplifiée grâce au déconnecteur associé intégré. Les parafoudres Type 2 sont destinés à être placés en tête d’installation ou en complément de parafoudres Type 1 pour la protection de proximité d’équipements sensibles. Fournis avec ou sans déconnecteur associé, ils sont également disponibles en versions compactes pour les installations dans les tableaux encombrés. La gamme Vario peut équiper des sites de production, des bâtiments de service (administrations,

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LE POINT SUR

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APPLICATION

Une résidence étudiante connectée

Alpha City accueille 100 étudiants dans des appartements tout équipés et ultra-connectés. Pour une surface totale de plus de 2 500 mètres carrés sur deux et quatre niveaux, selon le côté de rue, les studios de 18 m² sont un agencement optimisé, pour un loyer mensuel de seulement de 331,88 €. Cette résidence écoresponsable consomme moins de 15 kWh/m² et par an, et possède un excellent bilan carbone avec son procédé constructif bois 3D industrialisé. Ce sera une résidence étudiante « passive » certifiée E+C-.

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Une résidence connectée pour plus d'économies d’énergies, de confort et de sécurité dans les logements pour créer du lien social.

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La Roche-sur-Yon, la résidence universitaire Alpha City, avec ses équipements Wizom Connected, permet aux étudiants de gérer individuellement leur consommation, d’intégrer plus de confort et de sécurité dans leur logement et de créer du lien social. Muni d’une application mobile sur smartphone, le résident est 100 % connecté à son logement. L’appli permet de piloter les fonctions connectées du logement à distance (volets roulants, définition des règles d’ouverture et de fermeture pour une optimisation des apports solaires en été et en hiver, complétée d’une commande du système de chauffage en fonction du mode sélectionné), de recevoir les informations de consommation d’énergie en temps réel… Chaque logement est équipé de la fibre, d’un service d’e-conciergerie, d’une interphonie connectée aux smartphones.Qual l’air Le LiFi : l’accès à Internet par la lumière ! Dans la mouvance de l’économie bleue, le développement de cette technologie adapte

APPLICATION

une technologie existante pour développer d’autres applications. La technologie LiFi se sert du spectre optique des LED qui servent à l’éclairage. Un code binaire en est dégagé lorsqu’elles s’allument et s’éteignent, et ceci, plus d’un million de fois par seconde… Le LiFi est jusqu’à 10 fois plus rapide que le WiFi, ne connaît pas de perte de débit selon le nombre d’utilisateurs connectés, permet une connexion plus sécurisée (la lumière ne traversant pas les murs, les risques de piratage sont plus limités), et enfin, il ne dégage pas d’onde comme le Wi-Fi. Confort et sécurité À l’entrée de chaque appartement, un flashcode authentifie l’habitant avec une gestion des droits d’accès extrêmement contrôlée et sécurisée. Le visiophone du bâtiment est renvoyé sur le smartphone de l’étudiant via une application dédiée. Les capteurs de fumée permettent le renvoi d’alertes en cas de détection incendie. Le capteur transmet les informations de pile faible

pour assurer la sécurité des étudiants à tout moment. Il intègre par la même occasion un thermomètre pour évaluer la température du logement, permettant d’affiner les réglages du chauffage pour une optimisation des consommations d’énergie. Inédit, les résidents peuvent aussi compter sur les capteurs d’humidité pour leur sécurité. Ils seront positionnés au niveau des gaines palières.

Ils détectent également les fuites d’eau et alertent en prévention d’éventuels sinistres. Le système permet le report d’alarmes techniques vers le Crous pour les moteurs de VMC, l’ascenseur, la porte de garage, la pompe de relevage. Le système est compatible avec des offres tiers (Intent Technologies…).

ALPHA CITY, LE PROJET : • Maître d’ouvrage : Oryon, 6,1 millions d’euros investis • Gestionnaire : Crous des Pays de la Loire • Groupement de conception-réalisation : Bouygues Bâtiment Grand Ouest (mandataire et constructeur), Architecture BMP (architecte), Alliance BET (Bureau d’étude technique) • Durée du chantier : 7 mois grâce à un procédé constructif • Surface de la résidence : 2 589 m2 sur 2 niveaux (côté boulevard) et sur 4 niveaux (côté voies SNCF) • Nombre de logements : 100 (= 100 modules bois) • Consommation énergétique : moins de 15 kWh/m2/an

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LE POINT SUR OUTILLAGE À MAIN

Les pinces multifonctions de l’électricien

Les pinces isolées d’électriciens Les pinces isolées sont spécialement conçues pour les électriciens et isolées 1 000 volts. On retrouvera ici différents types de pinces : - La pince à dénuder : c’est l’outil des électriciens pour couper l’isolant d’un fil conducteur et l’extraire. - La pince coupante : c’est une pince de coupe pour laquelle il faudra choisir les tranchants en fonction de la matière à couper. Il existe notamment des pinces coupantes spéciales © Ag iR ob électriciens pour les coupes des ur fils de cuivre. Il existe également sur les modèles de pinces coupantes différentes formes de mâchoires telles que mâchoire diagonale, de côté, en bout ou mâchoire frontale, pour différentes opérations. - La pince à sertir : c’est LA pince de l’électricien. Elle permet de connecter une cosse sur un conducteur électrique. Mais les fabricants ont inventé les pinces multifonctions pour installations électriques, qui permettent de saisir les formes plates et rondes, plier, ébavurer, couper les câbles, dénuder les conducteurs et sertir les cosses. Bien sûr, un outil tout-en-un est peut-être un peu moins efficace que l’outil spécialisé, mais quelle facilité d’usage. Le maniement est simple, grâce aux formes de poignées ergonomiques qui évitent les troubles musculosquelettiques (TMS). En cas de travail intense, mieux vaut investir dans des outils automatiques.

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Cembre HB7 pince multifonction.

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i vous ne prenez pas les grandes marques reconnues que sont Facom, Knipex, Agi Robur, Wago, Weidmuller Phoenix Contact, Cembre ou encore Wurth, vous engagez votre sécurité et celle de vos salariés. Pour éviter cela, la norme ISO 5745:2004 spécifie les principales dimensions des pinces de serrage et de manipulation et les valeurs d’essai, en vue de vérifier leur aptitude fonctionnelle. Les spécifications techniques générales des pinces sont données dans l’ISO 5743:2004. Retranscrit en droit français, toutes les pinces du marché doivent être certifiées NF E73 qui définit les normes relatives aux pinces et tenailles.

HB7 pince mécanique série MARKETline – Cembre Pour dénuder, sertir et couper les câbles pour des sections allant de 0,2 à 6 mm2. Quadro à cliquet et multifonction E-Robur 4 en 1, la pince Quadro permet, sans changer d’outil, de couper, dénuder, torsader et sertir des câbles de 0,5 à 2,5 mm². Le rechargement se fait en quelques secondes par simple changement du chargeur, alors que la pince est équipée d’une butée pour une longueur parfaite de dénudage. •D énuder : auto-ajustable pour les câbles souples de 0,5 à 2,5 mm² avec un isolant PVC. •C ouper : pour conducteurs jusqu’à Ø 2,5 mm. • Torsader : pas de détorsion des brins. Facilite l’insertion dans l’embout. • Sertir : les cosses isolées Agi Robur de 0,5 à 2,5 mm² sont Quadro pince conformes aux standards multifonction à VDE 0609 §1. cliquet. ▼

La majeure partie du travail de l'électricien consiste en l’appareillage, des câbles ou des fils, l’entretien, la réparation. Pour cela, il faut de l’outillage spécifiquement conçu pour une sécurité optimale. La caisse à outils d’un électricien renferme plusieurs outils incontournables dont un multimètre, des tournevis isolés, une pince à dénuder, une pince coupante, les pinces à sertir, tenaille, tire-fils… ou une pince multifonction. L’avantage de ces modèles multifonctions est qu’ils peuvent à la fois sertir , découper, dénuder, torsader, ébavurer, plier.

Outil à dégainer multifonction – Facom C’est l’outil idéal pour le dégainage des câbles au fond des boîtes d’encastrement car il permet de dégainer et dénuder sans réglage préalable. Il convient également au dénudage des câbles

LE POINT SUR

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Facom outil à degainer multifonctions.

Knipex pince multifonction électrique.

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m Faco

coaxiaux de diamètres 4 à 8 mm. Il accepte des diamètres 4 à 13 mm et des sections de 0,5 à 16 mm².

Pince multifonction Crimpfox 4in1 Phoenix Contact Cet outil pour le traitement des embouts de 0,5 mm² à 2,5 mm² est conforme à la norme DIN 46228-4. Il dispose des fonctions coupe, dénudage, torsion des brins du conducteur, sertissage et est équipé d’un mécanisme Phoenix à cliquet et Crimpfox d’un chargeur 4in1 pince d ’e m b o u t s multifonction.

Variocrimp 16 – Wago Le tampon de compression adapte automatiquement la force de sertissage au diamètre de section du conducteur, et celui-ci doit être réglé avant l’opération de sertissage. Aucune introduction orientée des embouts de câbles dans les bornes n’est requise, ce qui facilite la manipulation, et l’introduction ago dans l’unique ©W cavité de sertissage peut s’effectuer des deux côtés (pour droitiers ou gauchers). Le cran de verrouillage garantit un sertissage étanche au gaz. Pour embouts d'extrémité avec ou sans isolation plastique de 6 mm² à 16 mm². 5 fonctions en un seul jeu de pinces Wurth La pince d’installation multifonction VDE assure une bonne préhension des matériaux ronds et plats (plier, ébavurer, découper, dénuder, serrer). La pince coupe-câble est équipée d’arêtes de coupe de précision (trempée par induction). Le bord extérieur du mors est à coupe nette pour les travaux sur les boîtiers de dérivation à guide sous-plancher et trous débouchants pour l’ébavurage. • Trous de dénudage pour câbles de 0,75 à 1,5 mm² et 2,5 mm² • Filière de sertissage pour cosses de 0,5 à 2,5 mm² • Capacité de coupe des câbles en Cu et Al jusqu’à 5 x 2,5 mm²/Ø 15 mm.

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6 fonctions en une seule pince Knipex La pince multifonction de Knipex est particulièrement adaptée pour saisir les formes plates et rondes grâce aux surfaces de préhension et zones serre-tube. Son système de verrouillage activé maintient les tranchants fermés sans empêcher les autres fonctions. Tandis que le mécanisme intelligent de maintien permet de « saisir » sans avoir à ouvrir la pince. Le tranchant reste fermé et protégé. Le bord extérieur de la mâchoire dispose d’une arête plus vive pour rogner les boîtes encastrées et ébavurer les trous de traversée. • trous de dénudage pour conducteurs de 0,75 à 1,5 mm² et 2,5 mm² • matrice de sertissage pour cosses de 0,5 à 2,5 mm² • coupe-câbles à tranchants de précision (trempés par induction) pour câbles Cu et Al allant jusqu’à 5 x 2,5 mm²/15 mm de diamètre • capacité de coupe du câble en cuivre, multifilaire : 50 mm²

amovibles. Sa qualité de sertissage élevée et constante est garantie par le blocage imposé intégré. Les étapes de processus nécessaires à la confection du conducteur peuvent être réalisées avec un seul outil, ce qui économise jusqu’à 30 % de temps. Robustesse et durabilité sont assurées grâce à l’utilisation de plastiques résistants et de métaux traités.

Wago Variocrimp 16 pince à sertir.

Wurth pince multifonction VDE.

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LE COIN DES ÉTUDES

Les jours fériés du mois de mai représentent une pause dans la vie professionnelle. Pourtant, de nombreux corps de métier continuent de travailler en raison de la nature de leur activité : chauffeurs, hôtels, hôpitaux, etc. Qu'en est-il des professionnels du BTP ? Seraient-ils prêts à travailler ? À quelles conditions ?

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LE COIN DES ÉTUDES

BTP

Les compétences et les profils les plus recherchés par les recruteurs MÉTIERS LES PLUS POPULAIRES AUPRÈS DES CANIDATS EN 2018

QUALITÉS LES PLUS DEMANDÉES PAR LES RECRUTEURS EN 2018

MISSIONS LES PLUS PROPOSÉES PAR LES RECRUTEURS EN 2018

GROS ŒUVRES / SECOND ŒUVRE

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DIRIGER SON ENTREPRISE RECYCLAGE

Depuis que la rénovation de l’éclairage est synonyme de passage à la technologie LED, les électriciens ne pensent plus systématiquement à recycler les tubes fluorescents. C’est bien dommage car le rôle de l’électricien est essentiel dans cette course au recyclage. Le dirigeant doit donc informer et sensibiliser ses équipes pour qu’elles adoptent de bonnes pratiques et ne pas être tenu responsable des écarts sur le chantier.

es divers travaux réalisés dans le cadre de la plateforme collaborative Democles partent tous du postulat que la maîtrise d’ouvrage est l’acteur clé pour enclencher un changement des pratiques de l’ensemble des acteurs avec pour principal levier : la commande. Mais il ne s’agit pas uniquement d’un rôle qu’elle doit jouer de manière volontaire et engagée. Il s’agit de responsabilités juridiques désormais avérées. Comme le démontre l’étude menée pendant un an au sein de la plateforme, le maître d’ouvrage « doit être

Téléchargez le guide sur : www.recylum.com/democles-etudejuridique/ recylum_guide_pratique_ detenteurs.jpg

Responsabilité juridique engagée

regardé comme le producteur des déchets de chantier de démolition. L’entreprise de travaux doit être regardée comme le détenteur des déchets de chantier de démolition ». Producteurs et détenteurs sont donc coresponsables d’une gestion des déchets conforme à la réglementation. Cette conformité se traduit pour le maître d’ouvrage par un ensemble de responsabilités qui commencent avant le chantier et se prolongent au-delà de la fin du chantier.

obligations de traçabilité qui lui incombent légalement. La responsabilité du maître d’ouvrage ne saurait être recherchée pour le manquement d’un gestionnaire de déchets à ses obligations de traçabilité (exemple : cas dans lequel un responsable du traitement ne complèterait pas le BSDD). Seul un manquement à ses propres obligations de traçabilité pourra être sanctionné (exemple : non-tenue d’un registre de suivi des déchets ou absence d’émission d’un BSDD).

1. Le maître d’ouvrage d’un chantier est-il soumis à l’obligation réglementaire de tenue d’un registre et de l’émission d’un bordereau de suivi des déchets dangereux (BSDD) ? Un chantier nécessitant des travaux importants, continus et de longue durée doit être regardé comme un établissement produisant et expédiant des déchets. Dès lors que le responsable des travaux est in fine le maître d’ouvrage, il doit être regardé comme l’exploitant de l’établissement responsable de la tenue du registre. Néanmoins, en pratique, c’est l’entreprise de travaux qui pourra, pour son compte, tenir le registre. Le registre doit mentionner l’origine, la nature, les caractéristiques, les quantités, la destination et les modalités d’élimination de l’ensemble des déchets produits, dangereux, non dangereux ou inertes.

3. À qui revient l’obligation de conservation des documents ? Pour combien de temps ? Les registres de suivi des déchets doivent être conservés 3 ans. Cette obligation pèse sur les exploitants des établissements produisant ou expédiant des déchets, les collecteurs, les transporteurs, les négociants et les exploitants des installations de transit, de regroupement ou de traitement de déchets. Une copie du bordereau de suivi de déchets dangereux doit quant à elle être conservée par toute personne qui émet, reçoit ou complète le bordereau original : 3 ans par les collecteurs et les transporteurs, 5 ans dans les autres cas (notamment pour le maître d’ouvrage, producteur des déchets). De nombreux électriciens qui réalisent des curages complets avant rénovation utilisent le recyclage écologique pour apporter un service supplémentaire auprès du maître d’œuvre. C’est un bon moyen de se différencier de la concurrence sur un sujet pourtant légal mais peu appliqué.

2. Qui est responsable de la traçabilité ? Le maître d’ouvrage étant responsable des déchets jusqu’à leur élimination ou valorisation finale, il lui appartient de suivre les déchets jusque-là, par tout moyen qu’il jugera approprié. En revanche, chaque acteur reste responsable des

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PRODUITS

EMPIRE

Niveau tubulaire ultra view 60 cm E95.24 TRUEBLUE

JAMTRACK

Équipé d’une fiole monobloc centrale et de deux fioles verticales rétroéclairées par double LED, il offre une précision de mesure de ± 0,5 mm/m visible dans la pénombre dans toutes les positions. Disponible en 60 ou 120 cm, il possède également une garantie à vie limitée sur le cadre et la fiole. Fonctionnant avec deux piles AA facilement remplaçables, il dispose d’une autonomie d’environ 32 heures.

Les voleurs utilisent les brouilleurs d’ondes (jammers) pour neutraliser les communications radio des alarmes sans fils. Jamtrack détecte et prévient des tentatives de brouillage des fréquences 433 ou 868 MHz, qui sont utilisées par la quasi-totalité des alarmes sans fils et par les installations domotiques. Jamtrack est Plug & Play et alimenté par un port USB… La centrale Jamtrack avec sirène 110 dB est compatible avec toutes les marques d’alarmes, de portails radiocommandés et de Smart Home.

Détecteur de brouilleur d’ondes

EUBIQ

Rail électrique E-Genesis avec gestion de câbles

GOLMAR

Ce rail électrique est doté d’un système de gestion des câbles qui permet de masquer les surplus de câble des appareils qui encombrent le plan de travail. Très simple d’installation, il suffit de fixer le rail sur les 2 fixations murales, le mettre sous tension, positionner les prises et ranger tous les câbles dans le compartiment situé sous le rail. Disponible en 3 tailles (60, 90 et 120 cm), 2 couleurs (noir et aluminium) et 2 sens de raccord (droite ou gauche) et ne peut pas être coupée.

HAGER

Conception de tableau Hager Ready 2 13 000 utilisateurs ont téléchargé la première version. Hager Ready 2.0 permet désormais d’effectuer des relevés de chantier complets et précis et de faciliter la préparation des devis. L’électricien choisit entre deux configurations : Standard avec équipements électriques réglementaires ou Confort avec un niveau d’équipement supérieur, adapté aux usages actuels avec des fonctions complémentaires, comme des prises USB ou un variateur d’éclairage Bluetooth.

Kit vidéo connecté WiFi SOUL Son module Wi-Fi intégré au moniteur permet de contrôler tous les logements qui ont un kit connecté à un smartphone ou une tablette, véritable télécommande. D’un nouveau design moderne et épuré, la platine de rue SOUL est réalisée en Zamak moulé de couleur graphite. Fonctions : protection contre l’humidité, LED d’éclairage d’appel nocturne, capteur crépusculaire, contrôle d’accès intégré, jusqu’à 300 mètres, 2 ou 4 boutons d’appel.

URMET

Kit interphone vidéo Note 2 ERP Conforme à la loi accessibilité avec la boucle magnétique à l’intérieur de la plaque de rue, Note 2 s’adapte particulièrement aux besoins de contrôle d’accès pour les crèches, les écoles, les professions libérales… La caméra de la plaque de rue filme même de nuit avec ses éclairages LED. Possibilité d’associer des caméras de surveillance intérieures et/ou extérieures. Badges facilement programmables. Jusqu’à 8 scénarios de pilotage à distance.

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PRODUITS

LEGRAND

Éclairage de sécurité connecté SATI Legrand est le premier à proposer une gamme d’éclairages de sécurité connectés. Avec la nouvelle génération d’éclairage de sécurité, l’exploitant du bâtiment peut garantir aux occupants un immeuble en parfaite adéquation avec les normes de sécurité et une installation fonctionnelle en cas d’incident. Ce dispositif permet de lancer facilement, et à distance, un diagnostic pour l’ensemble des sites gérés, générer un rapport et ainsi préparer une intervention de maintenance. Il optimise les déplacements sur site ainsi que le temps d’intervention, tout en garantissant une sécurité optimale pour tous les occupants.

BOSCH

Scies trépans carbure Endurance for Heavy Duty Polyvalentes et ultra résistantes. Idéales pour le perçage des bois, des cloisons sèches, des briques, des plastiques, des métaux, du métal non ferreux, de l’acier inoxydable, des matériaux abrasifs et des carrelages peu durs, des tuyaux en fonte… les nouvelles scies trépans Endurance for Heavy Duty coupent de nombreux matériaux sans surchauffer grâce à la technologie carbure. Polyvalentes, elles permettent aux artisans de créer facilement des renfoncements et des trous traversants. Profondeur de coupe élevée pouvant atteindre 60 mm, avec une durée de vie 20 fois supérieure.

HILTI

Perforateur-burineur TE 60-A36 SDS max sans fil Destiné aux travaux de transpercement dans le béton et la maçonnerie, le nouveau perforateur-burineur TE 60-A36 offre une plage de forage optimale de 18 à 40 mm de diamètre. Grâce à son moteur à induction, le TE 60-A36 est plus résistant et ne nécessite aucune maintenance. Équipé d’une batterie 36 volts en 9 ampères et d’un chargeur rapide, l’électricien peut travailler en toute autonomie toute la journée sur le chantier. Le TE 60-A36 est également doté du système anti-torsion TC : en cas de blocage de la mèche, le TE 60-A36 s’arrête en 1/4 de tour, protégeant ainsi l’utilisateur.

FLIR

Caméra infrarouge FLIR E6 WiFi La FLIR E6 avec Wi-Fi est l'outil d'inspection thermique dont vous avez besoin pour acquérir un avantage compétitif. Enregistrez des images thermiques qui mettent en évidence les problèmes électriques, mécaniques et structurels, et tenez vos clients informés en leur transmettant les images via une connexion Wi-Fi à l'application mobile FLIR Tools. Entièrement automatique et sans mise au point, l'E6 offre une résolution de 19 200 pixels (160 × 120) dans un boîtier robuste et résistant aux chutes. L'objectif sans mise au point et la navigation facile par touche dans les réglages à l'écran rendent cette caméra facile à utiliser. Avec son détecteur précis de 19 200 pixels et sa précision de ±2 %, l'E6 offre la meilleure netteté d'image pour ce prix abordable. Importez les images et les données dans l'application FLIR Tools par Wi-Fi pour les partager et produire des rapports instantanément.

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3 QUESTIONS À

NADIA BLANC Responsable marketing Fluke Europe du Sud et Benelux Créée en 1948, la société Fluke fabrique des outils de tests et de mesures électroniques compacts. Parce que l’efficacité de ces appareils ne doit jamais faire défaut, Fluke utilise des règles rigoureuses de conception. Il en résulte des solutions idéales pour l’électricien. Il devient facile d’installer, dépanner et gérer tous systèmes électriques et électroniques industriels. Le process d’étalonnage est aussi favorisé : multimètres et oscilloscopes numériques, testeurs, prises de tests, énergimètres, calibrateurs de Proces… Fluke tient compte des besoins modernes des industries et des professionnels de l’électricité.

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Chez Fluke, l’innovation est vraiment notre moteur. Nous avons une équipe d’ingénieurs qui travaillent continuellement sur de nouvelles technologies produits.

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Quelle est votre dernière grande nouveauté 2018 ? Il s’agit du testeur électrique Fluke T6. Ce n’est pas à proprement parler une nouveauté car il est sorti fin 2017. Mais c’est une vraie révolution, il succède au Fluke T5, qui est aussi un testeur électrique avec une mâchoire ouverte (une fourche en U) et que nous avons été les premiers à créer et à commercialiser. Le Fluke T6 est équipé de la nouvelle technologie brevetée Fluke « Fieldsense », qui permet de mesurer à la fois la tension et le courant sans contact, allant de 20 à 2 000 kΩ. Ce nouveau modèle permet un gain de temps considérable, car plus besoin de sortir les pointes de touche. Il permet surtout la protection maximale de l’électricien car il n’y a plus de contact avec l’électricité. Nous sommes très fiers de ce modèle qui rencontre un franc succès auprès des utilisateurs professionnels. Si je vous dis que Fluke est synonyme d’innovation, que répondez-vous ? Oui, chez Fluke, l’innovation est vraiment notre moteur. Nous avons une équipe

d’ingénieurs qui travaillent continuellement sur de nouvelles technologies produits. D’ailleurs, de nombreuses nouveautés pour les installateurs et pour les professionnels de la maintenance industrielle arriveront sur le marché d’ici juin 2019. Ces produits répondent à des besoins qu’ils nous ont exprimés. Nous travaillons main dans la main avec les installateurs pour créer les meilleurs produits qui soient. Attendez encore quelques semaines et vous les verrez arriver. Vous parlez de maintenance industrielle, est-ce un segment important ? Absolument. Les installateurs électriques ne travaillent pas dans le neuf. Ils doivent vérifier la pérennité des installations plus anciennes et garantir le bon fonctionnement. Bien souvent, ce ne sont pas eux qui ont installé et ils découvrent la situation. Depuis peu, nous avons lancé deux analyseurs de variateurs de vitesse MDA510 et MDA550. Ces produits sont sur la base du ScopeMeter (l’oscilloscope portable de Fluke) destiné

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▼ Fluke T6.

à des experts en entreprises. Supposons que vous ayez un site avec divers moteurs électriques pour faire fonctionner des pompes, des ventilations, des moulins ou autres, à vitesses différentes et variables, vous allez utiliser le Fluke 438, que nous proposons déjà pour l’analyse des moteurs. Maintenant, vous ajouterez le MDA510 ou MDA550, qui lui est dédié à l’analyse des variateurs de vitesse. L’intérêt pour ce produit est double. Nous partons de la base du ScopMeter, à laquelle nous ajoutons des fonctionnalités pour les variateurs. On simplifie grandement l’analyse des variateurs avec une solution ultra intuitive, très facile à utiliser. Il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances poussées en ingénierie pour pouvoir utiliser cette application-là. La maintenance des variateurs devient accessible à tous.

OPTIMISEZ L’ÉCLAIRAGE DES BUREAUX •Q UAND L’INTERRUPTEUR MET EN VALEUR L’INTÉRIEUR •R ÉSIDENCE ÉTUDIANTE CONNECTÉE

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ISSN : 2297-098X

• L ES TOURNEVIS ÉLECTRIQUES • L A LETTRE D’ACTUALITÉ DE LA CSEEE

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