Article publié à l’origine dans Pathways Hiver 2023. Tous droits réservés 2023. Partenariat canadien du lymphœdème. Diffusé avec la permission de l’éditeur.
TRAITEMENT DU LYMPHŒDÈME DE LA TÊTE ET DU COU
Par Marize IbrahimCet article fait suite au texte intitulé « Évaluation du lymphœdème tête et cou » paru dans le numéro Été 2022 de Pathways. Le lymphœdème de la tête et du cou (LTC) est une complication sérieuse du traitement d’un cancer tête et cou (CTC). La fréquence du lymphœdème au sein de cette population est généralement sous-estimée et sous-traitée. Ainsi, le LTC reçoit moins d’attention que le lymphœdème touchant les extrémités.1 À titre d’exemple, la plupart des publications se penchent sur le lymphœdème relié au cancer du sein, qui frappe entre 5 et 50 % des survivantes.2-4 Par contre, de 90 à 97 % des survivants d’un CTC peuvent être touchés par le LTC, soit de manière externe (c.-à-d. visage, cou), soit de manière interne (c.-à-d. gorge).5, 6
La présentation clinique du lymphœdème est proportionnelle à son degré de gravité. Au stade le plus précoce, le LTC peut se manifester par une sensation de lourdeur, d’étroitesse et de plénitude à peine perceptible, sans altération fonctionnelle. Cependant, il peut évoluer vers une défiguration caractérisée par un œdème modéré à sévère et une fibrose qui peuvent affecter ou non la fonctionnalité.1 Selon la localisation de l’œdème, des conséquences importantes pour la fonctionnalité peuvent se manifester, notamment des déficiences au niveau de l’élocution, de la respiration, de la déglutition et de l’alimentation.1 Contrairement aux membres atteints de lymphœdème, les symptômes du LTC s’aggravent généralement la nuit et s’améliorent le jour en raison de l’impact positif de la gravité. Certains patients atteints de LTC après une laryngectomie peuvent éprouver des
problèmes d’accès stomial à des fins d’hygiène, des difficultés respiratoires et des défis de gestion de prothèse vocale trachéoœsophagienne. La déglutition sûre et efficace est perturbée par l’œdème intraoral et l’œdème pharyngé.7-9 En outre, la qualité de vie (QV) est souvent considérablement affectée par le LTC. Cela englobe, sans s’y limiter, la frustration, la gêne et la dépression dues aux impacts fonctionnels et esthétiques.10-11
Le traitement du LTC est indispensable à la rééducation et à l’amélioration de la QV du patient. Cependant, peu d’études ont été publiées sur la prise en charge efficace de la maladie.12-13 Jusqu’à présent, aucun traitement de référence n’a fait l’objet d’une publication. Historiquement, la thérapie lymphatique décongestive (TLD) est considérée comme la norme de référence pour la prise en charge du lymphœdème.
Voici les objectifs de la TLD :
1 éduquer les patients sur le lymphœdème et son évolution ;
2 proposer des stratégies de réduction des risques ;
3 réduire l’excès de volume et la fibrose ;
4 diminuer le risque d’infection bactérienne (cellulite) ;
5 restaurer la mobilité fonctionnelle et les activités de la vie quotidienne
6 améliorer l’aspect esthétique et la QV du patient
7 enseigner l’autogestion afin de promouvoir l’autonomie dans la prise en charge du lymphœdème. 14
Peu de recherches rigoureuses sont disponibles afin de guider les lignes directrices en matière de pratiques exemplaires pour le traitement du LTC.15 Nettement différent du lymphœdème affectant d’autres parties du corps (c.-à-d. membres supérieurs et inférieurs), le LTC nécessite une approche personnalisée pour son évaluation et son traitement.16 En se fondant sur les piliers de la prise en charge définis par la TLD, un protocole de traitement complet de la tête et du cou a été établi dans le cadre d’une approche multidisciplinaire à la Clinique du lymphœdème du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), centre d’excellence reconnu par le réseau d’éducation et de recherche lymphatiques LE&RN. Voici un aperçu des outils employés pour traiter le LTC.
Les objectifs du traitement peuvent être répartis en cinq sections :
1. L’autodrainage lymphatique manuel (auto-DLM) : Le but de l’auto-DLM est de déplacer la lymphe de la partie enflée vers une autre zone où le système lymphatique fonctionne mieux, de sorte que les vaisseaux lymphatiques sains puissent éliminer l’excès de liquide. Dans le cas du LTC, le thérapeute en lymphœdème évalue l’ampleur de l’œdème et détermine la meilleure voie de drainage pour chaque cas, car celle-ci varie en fonction du type de traitement anticancéreux et des parties endommagées. Le DLM pour le LTC diffère grandement du DLM pour le lymphœdème supérieur ou inférieur. Tout d’abord, il est beaucoup plus court et ensuite, en fonction de l’emplacement des cicatrices, le thérapeute doit veiller à ne pas les traverser, mais à contourner l’arrière du cou. La fibrose causée par les radiations est également un grave problème pour ces patients ; nous avons donc tendance à combiner le massage avec le DLM pour contribuer à briser la fibrose, faute de quoi le drainage bloquera.
2. Soins de la peau : Les blessures et les infections peuvent causer une inflammation locale, ce qui accroît la charge lymphatique ; il est donc essentiel de réduire ce risque. Parmi les stratégies transmises aux patients, citons la réduction du risque de coups de soleil (ou autres brûlures), de piqûres d’insectes ou de griffures d’animaux et d’abrasions cutanées (à la fois externes et internes). Des pratiques d’hygiène plus sécuritaires sont également recommandées (en particulier pour les
➢ La chirurgie et la radiothérapie sont deux interventions courantes pour les patients atteints d’un cancer de la tête et du cou.
Introduction
➢ Que se passe- -il après la chirurgie et la radiothérapie ? Ces traitements peuvent affecter vos muscles et tissus mous (ex. ligaments, peau) en les rendant raides et tendus. Si les muscles et les tissus mous se crispent, cela peut causer de la douleur, un changement dans la posture et affecter la mobilité de vos articulations.
➢ Pourquoi faire des exercices ? Pour prévenir la raideur ainsi que la tension dans les muscles, les articulations et les tissus mous exposés à la chirurgie et la radiothérapie.
De la raideur et de la tension peuvent être observées immédiatement après la fin de la radiothérapie, et elles peuvent également durer pour un bon moment (mois, même des années) après que la radiothérapie ait été complétée.
Pour améliorer l’amplitude de mouvement et atténuer les restrictions de mouvement qui peuvent se développer dans la région de la tête et du cou.
Pour améliorer le flot du système lymphatique afin de minimiser le lymphœdème (enflure) à la tête et au cou. Pour renforc r les muscles de la tête et du cou et prévenir le développement de problèmes posturaux.
Pour améliorer l’autonomie dans les activités de la vie quotidienne (ex. parler, manger)
➢ Imaginez qu’une ficelle tire sur le dessus de votre tête : Assoyez-vous ou tenez-vous droit avec les pieds fermement ancrés et le poids également réparti. Gardez le menton légèrement rentré, allongez la nuque en focalisant sur un objet à la hauteur des yeux Soulevez la poitrine pour redresser le tronc. Rentrez le nombril vers la colonne vertébrale. Essayez de garder cette bonne posture pour tous les exercices suivants
2. Rétraction des épaules ➢ Assis sur une chaise debout devant un miroir avec le bon alignement postural.
➢ Tournez les bras de manière à ce que les pouces pointent vers l’extérieur et vers l’arrière (paume vers l’extérieur) pour ouvrir le thorax.
➢ Serrez les omoplates ensemble, tout en gardant le menton rentré.
Image: Physiotec
3 5 sec
Introduction ➢ La chirurgie et la radiothérapie sont deux interventions courantes pour les patients attein s d’un cancer de
Exercices pour l’articulation temporo-mandibulaire (ATM)
la tête et du cou. ➢ Qu’arrive- -il après la chirurgie et la radiothérapie ? Ces traiteme ts peuvent affecter vos muscles et tissus mous (ex. ligaments, peau) en les rendant raides et tendus. Si les muscles et les tissus mous se crispent, cela peut provoquer de la douleur, un changement dans
Image: Physiotec
la posture et affecter la mobilité articulaire. De la raideur et de la tension peuvent être observées immédiatement après la fin de la radiothérapie, mais peuvent également durer longtemps (des mois, même des années) après que la radiothérapie ait
été complétée. ➢ Pourquoi faire des exercices ? Pour prévenir que l’ouverture de la bouche soit restreinte (appelée trismus) Pour améliorer l’amplitude de mouvement et atténuer les restrictions de mouvement afin de préserver
des fonctions comme manger, se brosser les dents, parler, etc. Pour minimiser la raideur et la tension dans les muscles, les articulations et les tissus mous exposés à la
chirurgie et la radiothérapie. Pour améliorer le flot du système lymphatique afin de minimiser le lymphœdème (enflure) de la tête et
du cou Pour renforcer les muscles de la tête et du cou et prévenir le développement de problèmes posturaux. Pour améliorer l’autonomie dans les activités de la vie quotidienne (ex. parler, manger)
1. Bon alignement postural ➢ Imaginez qu’une ficelle tire sur le dessus de votre tête Assoyez-vous ou tenez-vous droit avec les pieds fermement ancrés et le poids également réparti. Gardez le menton légèrement rentré, allongez la nuque en focalisant sur un objet à la hauteur des yeux. Soulevez la poitrine pour redresser le tronc. Rentrez le nombril vers la colonne vertébrale. Essayez de garder cette bonne posture pour tous les exercices suivants
2. Relâchement manuel des tissus mous ➢ Assis sur une chaise debout devant un miroir avec le bon alignement postural ➢ Placez le pouce nettoyé (et/ou utilisez un gant) à l’intérieur de la bouche (au niveau de la joue). ➢ Ouvrez légèrement votre bouche. ➢ Faites de légers cercles avec le pouce à l’intérieur et les doigts à l’extérieur pour relâcher les muscles de la joue.
© Clinique du lymphœdème du CUSM
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Répéter 8-10 cercles
Séries 2-3 séries X/jour 1-2x/jour
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hommes), afin d’éviter l’abrasion de la peau. Il est également essentiel d’enseigner l’importance de l’utilisation d’émollients, de crèmes, de lotions et d’huiles pour renforcer l’intégrité de la peau qui a été irradiée. Les coupures et les plaies ouvertes doivent être minutieusement traitées à l’aide d’une pommade antibiotique et faire l’objet d’une surveillance afin de détecter toute infection. Tout signe ou symptôme de cellulite bactérienne (rougeur, chaleur, douleur, enflure) doit être examiné rapidement par un médecin en vue d’un traitement médical approprié. Cette évaluation peut être difficile à réaliser en raison des altérations permanentes de la peau liées à la chirurgie et à la radiothérapie. La cellulite est peu fréquente pour la région tête et cou. À notre clinique nous voyons davantage d’ulcères et de problèmes de soins de plaies chez ces patients.
3. Compression : Le port d’un vêtement compressif peut être nécessaire ou non en cas de LTC, selon le cas.
©Clinique du lymphœdème du CUSM 1.Bon alignement postural
L’objectif du recours à la compression pour la tête et le cou est de réduire le lymphœdème, de favoriser le drainage lymphatique et d’empêcher l’accumulation de lymphe ou l’aggravation du lymphœdème. La compression est souvent utilisée la nuit, période où une augmentation du LTC est généralement observée. Cependant, il peut être nécessaire d’adapter l’utilisation de la compression si les patients présentent d’autres problèmes de santé interférant avec un port nocturne (par ex. appareil CPAP, trachéotomie). En outre, la compression peut atténuer la fibrose cutanée souvent causée par les traitements de radiothérapie. Il est également établi que la compression réduit le lymphœdème pharyngé interne, ce qui peut atténuer la dysphagie.16, 17 Le marché proposant plusieurs types de vêtements compressifs, le thérapeute du lymphœdème guidera le patient dans le choix du modèle convenant le mieux à ses besoins particuliers. Par ailleurs, des coussinets peuvent être fabriqués pour certains cas afin d’améliorer les zones présentant du godet ou de la fibrose.
4. Exercice : La pratique régulière d’exercices est essentielle pour traiter le LTC. Ces exercices peuvent être scindés en différents volets, comprenant des exercices pour a) la mobilité de l’épaule (c.-à-d. flexion, abduction, rotation externe/interne), b) le réalignement postural, c) la mobilité de la colonne cervicale/du cou (flexion, extension, rotations droite et gauche, flexions latérales droite et gauche et mouvements combinés), d) la mobilité de la langue (filet lingual, élévation, protrusion, latéralisation bilatérale), e) la mobilité de l’articulation temporo-mandibulaire (ouverture, fermeture, protrusion, rétraction et mouvements latéraux), f) mobilité du visage (joue, palais, ouverture/fermeture des yeux) et g) la dysphagie et les mouvements de déglutition. L’exercice favorise le drainage en soulageant les restrictions et en améliorant la contraction musculaire afin de pomper le liquide lymphatique et d’augmenter la circulation de la lymphe. Les exercices de respiration profonde sont spécialement indiqués pour les patients atteints de LTC, combinés à la séquence DLM et, habituellement, à la mobilisation des épaules qui permet l’expansion thoracique. Enfin, l’atteinte et le maintien d’un poids santé, sur les conseils de l’oncologue et du nutritionniste, sont
essentiels à la gestion du lymphœdème afin de limiter la pression exercée sur le système lymphatique.
5. Autogestion : Le lymphœdème est une condition évolutive pouvant franchir différents stades d’enflure et de fibrose, susceptibles d’entraver la fonction, de favoriser l’infection et de susciter une détresse psychologique importante. Une autogestion quotidienne est nécessaire pour ralentir la progression du lymphœdème et réduire le risque de complications. Une fois le lymphœdème déclenché, une autogestion à vie est de rigueur, car aucune intervention chirurgicale ou médicale ne permet actuellement d’en guérir. Contrairement à d’autres parties du corps pouvant être atteintes de lymphœdème, la gravité semble favoriser le drainage de la lymphe pour la zone tête et cou, ce qui contribue naturellement à sa gestion. L’élévation, telle que des cales ou le réglage du lit, peut contribuer à drainer la lymphe de la zone tête et cou pendant la nuit, en particulier si la compression n’est pas acceptée ou n’est pas efficace. Les stratégies d’autogestion comprennent l’enseignement au patient des piliers essentiels de la gestion du lymphœdème, dont l’automassage, les exercices, la compression (au besoin) et les soins de la peau. Les patients atteints de LTC peuvent profiter d’un programme d’autogestion à domicile après avoir été correctement évalués par un thérapeute certifié en lymphœdème.17
En résumé, le traitement du CTC entraîne des séquelles post-traitement, notamment un lymphœdème, qui peut s’aggraver et constituer un grand défi pour les patients et les cliniciens. Malheureusement, le LTC n’est pas suffisamment étudié ni documenté. Cet article résume un protocole de traitement utilisé à la Clinique du lymphœdème du CUSM pour les patients atteints de LTC s’appuyant sur des piliers essentiels de la TLD. Remerciements : Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à Marie-Eve Letellier et Angela Yung pour leur contribution à cet article et pour leur fidèle soutien. Je remercie tout particulièrement nos patients atteints de lymphœdème tête et cou que nous accompagnons dans leurs efforts pour améliorer leur qualité de vie dans la prise en charge du LTC.
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Marize Ibrahim Msc, PT, CLT-LANA est une thérapeute en lymphœdème exerçant à la Clinique de lymphœdème du Centre universitaire de santé McGill avec Dre Towers et son équipe multidisciplinaire. Elle est une spécialiste clinique certifiée en oncologie par le Conseil canadien de certification des spécialités en physiothérapie.
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Pour accéder à des exercices pratiques pour les patients atteints d’un cancer tête et cou, communiquez avec l’Association québécoise du lymphœdème au aql@infolympho.ca ou au 1 866 979-2463
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