pri nte m p s
© Pierre-Louis Cerutti
NUMERO 30 | avril ’18 | trimestriel
Rencontre avec ...
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Lexique du patois
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Forum des 15-25 ans
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L’invitée Jura - Valais Je suis née à Soubey au bord du Doubs, c’est là que j’ai grandi. J’ai fini ma scolarité dans le sud de la France et suivi une formation dans la couture ; après bien des détours, j’ai travaillé dans une ferme qui pratiquait la biodynamie. Au mariage de mon petit frère à Vissoie, les organisateurs avaient décidé de placer côte à côte les deux célibataires ayant dépassé l’âge des Catherinettes…bien vu puisqu’avec Serge on ne s’est plus quittés. Dans ce match-là, le Valais est sorti vainqueur. D’ailleurs, une connivence certaine existe entre Valais et Jura ; là-bas, je n’ai jamais entendu de remarque négative sur les Valaisans et depuis que je vis ici, aucune critique sur les Jurassiens ne m’est venue aux oreilles. Les deux populations s’entendent naturellement bien, peut-être que leur lien à la terre et leurs fibres rebelles par rapport à certaines directives venues d’en haut se ressemblent, allez savoir. Parcours anniviard Quelques mois après ma première rencontre avec le Val d’Anniviers, (j’ai tout de suite été en admiration devant le paysage) j’ai commencé un remplacement à la cantine scolaire de l’époque. Avant la mise en place de l’horaire continu, les enfants des villages les plus éloignés de la vallée avaient la possibilité de manger à Vissoie. Cette activité a été mon premier pas dans la vie anniviarde puis j’ai participé à l’élaboration de la maquette des remuages saisonniers qui orne encore aujourd’hui le couloir du rez-de-chaussée du centre scolaire, un bon moyen de découvrir les traditions. Une longue période de bénévolat a ainsi débuté : participation à la création d’une garderie gérée par des mamans, comité de
la CDAVAL : Centre d’artisanat au Baillos à Vissoie (organisation de cours, d’expositions, du marché de Noël), comité de l’UNIPOP. Après la construction du bâtiment médicosocial de la Machigeaz, j’ai été nommée responsable de la Cafétéria pour les personnes âgées. Je garde un très beau souvenir de ces forts moments de partage avec les ainés. Le ParcoursArianna, programme expérimental de formation pour les femmes des régions alpines a été une nouvelle expérience qui a concrétisé des projets pour la vallée et produisent encore des effets aujourd’hui : commune en santé, parcours mesurés, livre « Rozinna racontenous Anniviers ». Et puis je suis partie à la découverte de la flore de la vallée, de Niouc au Grand-Mountet, par les chemins, les forêts, les alpages, au fil des saisons... La bibliothèque Nommée responsable de la bibliothèque communale et scolaire d’Anniviers il y a six ans, j’ai eu à cœur de lui redonner une visibilité auprès de la population. A côté des élèves du Centre scolaire qui la fréquentent chaque semaine, de plus en plus de personnes en profitent ; et pourtant des habitants ignorent encore qu’une bibliothèque existe à 15 minutes de chez eux. La lecture, comme le sport, fait du bien au corps et à l’esprit. C’est un formidable moyen d’évasion, de réflexion, d’ouverture, et pour donner le goût du livre aux tout petits, la bibliothèque organise des moments de lecture rien que pour eux. Plus de 600 nouveaux documents sont acquis chaque année pour des lecteurs de 1 à 99 ans ; des animations, des expositions, des sélections de documents sur différents thèmes sont également proposées. La bibliothèque accompagne les événements culturels de la vallée, Festival du Toùno (Entre Mots et
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© Gaëtan Salamin St-Luc
Christine Steullet
Notes), ACTA (spectacles), Compagnons de la Navizence (Théâtre) mais aussi les activités sportives avec propositions de documents s’y rapportant. Le futur Tous les jours j’apprécie de vivre en Anniviers. J’ai passé la plus grande partie de ma vie ici, c’est ici que je vais poursuivre ma route de retraitée. Bien sûr, les échanges permis par mon travail à la bibliothèque vont me manquer, mais j’apprécierai d’avoir du temps pour redécouvrir ma région, pour organiser des ateliers de poterie pour les enfants et autre cours dans le cadre de la CDAVAL. J’ai confiance en l’avenir et je me réjouis de toutes les nouvelles découvertes qui m’attendent. Propos recueillis par Simone Salamin
http://arianna-anniviers.over-blog. com/pages/Formation_parcoursArianna-234499.html http://arianna-anniviers.over-blog.com/ article-itineraire-sante-tout-un-programmepas-a-pas-55905888.html
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Sommaire 3 L’invitée
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Anniv’info
5 Sommaire-Concours
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Le CMS recherche des bénévoles
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Les travailleurs de l’ombre
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Lexique du patois d’Anniviers
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Rencontre avec Tobias Vianin
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L’inquiétante disparition ...
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Naître artiste en montagne
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Ski-Team Anniviers
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Michel Minnig
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Forum des 15-25 ans ...
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1 seul hymne ... pour 2 sociétés
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Anniviers Tourisme
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Diskit Angmo
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Longévité en Anniviers
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Donner de soi
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Enviedebouger.com
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HC Anniviers
46 Notrehistoire.ch
Concours
A la découverte du Valais
En quelle année a eu lieu le 43ème Festival des Musiques du Valais Central à Vissoye ?
A. 1935 B. 1936 C. 1937 Un bon de 50.chez Zinal Sports à Zinal Le/la gagnant/e sera tiré/e au sort et son nom publié dans l’édition de juillet du journal «Les 4 Saisons d’Anniviers». Envoyez votre réponse par e-mail à l’adresse impa@impa.ch.ch ou votre carte postale avec la mention « Concours-photo d’avril » à l’adresse: Imprimerie d’Anniviers sàrl, 4 Saisons d’Anniviers, CP 102, 3961 Vissoie. Délai de réponse: 13 juin 2018
© notrehistoire.ch
Le gagnant de l’édition n° 29 est M. Daniel Güntert à Wohlen La réponse était: Pilatus
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portrait
Les Travailleurs de l’ombre Georges, dameur d’élite à Chandolin
U
n gamin la veille de Noël, voilà à quoi je ressemble depuis ce matin. En fin d’après midi, j’ai rendez-vous avec Georges Salamin qui a accepté de partager avec moi une partie de son quotidien. Si je suis tellement impatient, c’est que Georges est dameur sur le domaine skiable de Chandolin et que je vais l’accompagner un petit moment dans sa machine. Un rêve de gamin va se réaliser ! Enfin arrive le moment tant attendu, la luminosité baisse mais le jour est encore bien présent. Il est passé 17h30 et je vois la machine de Georges s’avancer vers moi. Même s’il ne s’agit pas de la plus grosse dameuse du domaine, l’Everest, c’est la marque, est déjà relativement imposante. Ses 250 chevaux ronflent pendant que je grimpe sur la chenille pour m’engouffrer dans la cabine où m’attend Georges. Les présentations terminées, il est temps de se mettre au travail. Les chenilles agrippent la neige, l’impression de vitesse est la même si, dans la réalité, nous oscillons entre 12 et 15km/h. Les choses sérieuses commencent Les choses sérieuses commencent réellement quelques minutes plus tard lorsque Georges m’annonce qu’il va commencer par la piste du Tsapé. Pour ceux qui la connaissent, certains passages sont assez pentus et, comme cette machine n’a pas de treuil, nous flirtons avec les limites de la machine. Pourtant, pour Georges, qui exerce depuis près de 20 ans sur le domaine, travailler sans treuil est beaucoup plus intéressant. En puriste convaincu, il aime sentir la machine et ses réactions, loin des lignes
trop droites imposées par le travail au treuil. Le travail se poursuit pendant presque deux heures, pour cette seule piste. Un travail de précision, qui ne souffre pas l’approximation. Il faut être attentif à la machine, à la pente et surtout connaître le terrain comme sa poche, savoir quand faire remonter la neige qui s’est accumulée dans les creux pour la ramener sur la piste. Pour obtenir le superbe billard tellement agréable à skier le matin, il faut souvent s’y reprendre à plusieurs fois, égaliser sans creuser, pousser sans accumuler. Toutes ces tâches, Georges les accomplit avec une aisance déconcertante. La pente, impressionnante, surtout en descente, ne semble pas avoir d’effet sur lui. Un monde à part Accroché pour ne pas tomber, je découvre, fasciné, le domaine comme j’ai rarement eu l’occasion de le voir. La vue est à cou-
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per le souffle, la luminosité à tomber… Je comprends aisément ce qui pousse Georges à faire ce métier qui le passionne depuis toutes ces années. Même si ce soir les conditions sont parfaites, ce n’est pas comme ça tout le temps. Il faut affronter la neige, le vent, le brouillard… et tous les équipements de la machine ne remplaceront pas l’expertise d’un dameur. Georges me raconte cette fois, où, pris dans la tempête au sommet de l’Illhorn, il a dû attendre plusieurs heures dans sa machine avant de pouvoir redescendre tellement la visibilité était mauvaise, impossible de distinguer même la lame de sa machine… Plus qu’un métier, une passion Pendant ces deux heures, Georges m’a fait découvrir avec passion ce métier aux horaires décalés, ce métier éprouvant et enrichissant. Pour faire ce travail, il faut aimer la solitude et avoir l’amour du travail bien fait, de la précision. Le plus frustrant?
Peut-être de voir ces randonneurs du soir laisser une jolie trace dans la piste tout juste tracée… Ce n’est pas juste une question esthétique, dans cette neige fraîchement remuée, le sillon creusé par le ski va geler et en durcissant, abîmer la piste. Sans parler du danger de collision avec la machine ou, encore pire, avec un câble… Deux heures après être monté dans la dameuse, Georges me dépose au départ du télésiège, la piste est magnifique, un vrai billard,
et il ne me reste plus qu’à le remercier. Un grand merci à Georges pour son accueil et à tous ceux qui œuvrent la nuit pour que nos pistes soient les plus belles de toutes !
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Texte :Yanis Chauvel Photos : Romain Daniel
éducation
Rencontre avec Tobias Vianin
A
près avoir étudié deux ans l’économie d’entreprise dans le brouillard st-gallois, j’ai décidé de saisir l’opportunité d’aller voir si le ciel est plus bleu ailleurs. J’avais un grand choix d’universités pour faire un semestre d’échange, mais dès le début j’ai limité mes recherches à celles se trouvant en Chine. D’une part, j’ai un grand intérêt pour cette économie en pleine expansion et d’autre part, je ne voulais pas rester dans ma zone de confort en choisissant un pays proche culturellement. Comme vous allez le découvrir, pour ce deuxième point, je n’ai pas été déçu. Suite à la première année à l’HEC St-Gall, il est possible de partir pour un semestre dans une université étrangère. Ceci permet de découvrir la culture locale, un mode d’apprentissage différent et de s’ouvrir à de nouvelles expériences. En contrepartie, l’université hôte a aussi l’opportunité d’envoyer un étudiant en Suisse. Ainsi, une liste d’institutions partenaires est créée et c’est avec celle-ci que j’ai pu proposer dix destinations pour mon 5ème semestre. Basées sur l’ordre des priorités et les résultats universitaires de première année de chaque étudiant souhaitant partir en échange, les places sont distribuées. Après des semaines d’attente, j’ai reçu la confirmation de mon inscription à la Peking University pour l’automne 2017. Cette université se trouvant dans la capitale chinoise a, depuis sa création en 1898, entre autres vu passer le fondateur et dirigeant de la République populaire de Chine Mao Zedong et jouit d’une grande renommée locale et interna-
Une infime partie de la population locale au Palais d’été
tionale. Elle est classée première en Chine, deuxième en Asie et 27ème au niveau mondial. 40’000 étudiants y sont inscrits dans diverses facultés allant de l’architecture jusqu’à l’économie, en passant par la médecine. C’est avec de l’appréhension que j’ai pris l’avion en août 2017 pour rejoindre la mégalopole chinoise de plus de 23 millions d’habitants. Avec une population deux fois et demi supérieure sur une surface du même facteur inférieure à la Suisse, je savais que je n’allais pas y trouver mon habituelle bourgade suisse allemande. L’avion est arrivé en début de matinée et en me faufilant dans la foule du métro, j’ai rejoint un hôtel en attendant de trouver une chambre dans une colocation pour les mois suivants. J’avais déjà effectué des recherches avant de me rendre sur place, mais que peu de sites internet recensant de l’immobilier étaient
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en anglais. Les maigres résultats que j’ai pu avoir étaient hors de prix, mal situés ou en mauvais état. Durant la première semaine dans la capitale, j’avais pour seul objectif de trouver un logement. La tâche était ardue et après des dizaines de visites en compagnie de trois amis venant d’Italie et du Mexique, nous avons décidé de nous séparer. Suite à cela, ils ont trouvé un appartement dans le quartier de Wudaokou, où la plupart des expatriés européens et américains logent, et avec l’aide d’une amie locale, je me suis aventuré sur des sites en mandarin. C’est ainsi qu’après une semaine et demie, j’ai trouvé une chambre dans une colocation avec deux étudiantes locales en architecture. Ce fut le meilleur choix que je pouvais faire pour découvrir le mode de vie chinois. L’appartement comprenait trois chambres, une cuisine et une salle de bain. Il venait d’être rénové et malgré une douche asiatique qui permettait de nettoyer les toi-
Sharing bikes devant l’université
lettes tout en se lavant, ce fut facile de m’adapter à cet environnement. Durant les premières semaines, nous étions deux dans l’appartement et Wangyang a eu la gentillesse de me traduire entièrement les commandes de la machine à laver. Par la suite, son copain Tao l’a rejointe et Lu s’est installée dans la troisième chambre. Au fil du temps, j’ai pu rencontrer la mère de chacune de mes colocataires qui, pour je ne sais quelle raison, ont passé quelques nuits dans leur chambre. Alors que j’offrais du chocolat ou du fromage ramenés de Suisse aux nouveaux venus, ils m’ont fait goûter à des spécialités de leurs régions d’origine et du pays en général. J’ai entre autres reçu des gâteaux de lune pour la fête de la miautomne, un équivalent de viande séchée provenant du nord-ouest de la Chine et des têtes de lapins à manger comme snack. Sur ce dernier, j’ai passé mon tour. Mes colocataires m’ont aussi initié aux achats en ligne et m’ont aidé à communiquer avec les livreurs qui pensaient bon de m’appeler pour confirmer les commandes. Chaque semaine, elles recevaient plusieurs paquets et parfois j’étais le seul à pouvoir les réceptionner à la plus grande surprise des livreurs. Leur stupéfaction était compréhensible, car j’étais le seul étranger vivant dans ce quartier. À l’extérieur du centre-ville, j’étais immergé dans la classe moyenne chinoise. Là-bas, chaque bloc d’une di-
zaine de bâtiments était entouré de barrières, de barbelés et de murs surmontés de débris de verre pour protéger les habitants d’intrusions externes. Au fil des jours, je suis devenu ami avec le garde de nuit de l’entrée du périmètre. Cet homme d’une quarantaine d’années m’accueillait sourire aux lèvres le soir et nous nous souhaitions une bonne journée au matin lorsque je partais en cours. Même si nos échanges verbaux étaient limités, j’ai eu du plaisir à le voir et il a sûrement apprécié d’avoir un habitant qui à chaque passage le saluait, ce qui n’était pas le cas des locaux, qui scannaient leur badge et rentraient sans daigner le regarder. A l’intérieur, dans les différentes cours entre les bâtiments, je pouvais observer leurs activités. J’ai aperçu des retraités jouer au badminton et aux cartes, un homme dresser des oiseaux et un autre promener un cochon en laisse, des gens suspendre leur linge entre deux arbres et parfois je me faisais surprendre par un enfant qui souhaitait exhiber les quelques mots d’anglais qu’il avait appris. Il faisait bon vivre dans cette communauté, loin de la frénésie de la ville. Ce n’est pas pour autant que je restais à l’écart de Pékin. Tout au contraire, je passais la majeure partie de mon temps à me balader dans les rues de la ville entre gratte-ciels du quartier financier ou anciennes maisons du centre historique, les Hutongs. Depuis mon quartier, je mettais une quarantaine de minutes pour me rendre au centre-ville, mais le trajet ne m’a jamais paru long. À vélo et en taxi, bus ou métro, je découvrais les alentours et pouvais observer les habitudes des locaux. Se déplacer à Pékin, et dans les autres grandes villes chinoises, est simple et bon marché. À l’aide d’une application sur le téléphone, je pouvais déverrouiller un vélo, rouler et le déposer proche d’un centre commercial ou d’un arrêt de transport public. L’abonnement à ce service ne m’a coûté qu’un franc pour trois mois. Pour prendre le taxi, c’était tout autant bon marché avec des courses ne dépassant que rarement les dix francs, mais il fallait avoir des notions de mandarin pour parvenir à communiquer la destination. Pour ma part, j’ai souvent choisi de me déplacer en métro,
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Patinage à vélo
qui était le moyen de transport le plus rapide et avec lequel il était possible d’atteindre chaque emplacement en ville. Les contrôles de sécurité dignes d’aéroports pour rentrer dans les gares et le fait d’éviter la circulation, font du métro le moyen le plus sûr pour se déplacer. Sur les routes, c’était une toute autre histoire. Pour traverser une route en tant que piéton, il ne suffisait pas d’attendre le feu vert, car il était encore possible pour les voitures de tourner à droite et ce n’était pas le véhicule qui se serait arrêté pour laisser passer. Le klaxon était utilisé plus souvent que les freins et le clignotant certainement livré en option. Les scooters électriques pullulent dans cette ville et il n’était pas rare de les voir rouler à vive allure à contresens ou sur les trottoirs. J’étais alors bien plus serein dans les souterrains de la ville, malgré parfois quelques bruits de crachat, rôts ou flatulences que certains utilisateurs de rail ne se gênaient de retenir. En quelques arrêts de métro, je pouvais atteindre l’université. Derrière le grillage qui entoure les 270 hectares de campus, une petite ville d’étudiant se cachait. Entre logements et bâtiments d’autres facultés, ça a été quelque peu chaotique de trouver mes repères pour ne pas arriver en retard pour mes premiers cours. Ensuite, il m’a fallu plusieurs semaines pour découvrir la vingtaine de cantines qui proposaient de la nourriture locale et étrangère. Celles-ci
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Barbecue avec des amis de Pekin
étaient prises d’assaut durant les pauses de midi et en début de soirée, alors il fallait parfois se rabattre sur un des supermarchés dans l’enceinte de l’université pour faire le plein d’énergie. Toutefois, le campus ne se résume pas à ce semblant de ville. En prenant un vélo, j’ai découvert des monuments et bâtiments historiques, une dizaine de terrains de sport, des lacs et des forêts qui en automne font oublier le fait que tout cela se trouve dans une mégalopole. Pékin a, en dehors de l’université, beaucoup à offrir. Lors de la visite de membres de ma famille, j’ai saisi l’occasion pour découvrir la cité interdite, le palais d’été, le temple lama, la muraille de Chine et une multitude d’autres sites historiques et culturels. Cette ville est bien plus qu’une grande fourmilière, les gratte-ciels contrastent avec des milliers d’années d’histoire. Au niveau culinaire, tout ce qui se mange peut être trouvé à Pékin, y compris la raclette. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié les spécialités locales. J’ai eu la chance à plusieurs reprises de manger la fondue chinoise, « le hot pot ». Dans des grandes casseroles remplies d’eau et d’épices, nous pouvions mettre de la viande, du poisson,
des crustacés, des légumes, des pâtes et des champignons et lorsque c’était cuit, il suffisait de pêcher à l’aide de baguettes. Loin de notre version pure viande, cette façon de faire était délicieuse et ce sera sûrement un des premiers plats que je commanderai la prochaine fois que je retournerai en Chine. Même s’il m’est arrivé de goûter des pattes de poulet, du cerveau de canard, des pigeons, des burgers d’âne et d’autres spécialités douteuses, je me dois de mettre une chose au clair : les Chinois ne mangent pas du chien. Il est vrai qu’à Yulin au sud de la Chine, il est de coutume chaque année lors d’un festival de manger des animaux de compagnie, mais même en cherchant, il serait difficile de trouver de cette viande dans la capitale. Lorsque l’hiver est arrivé, il a fait un froid glacial en ville et un vent sibérien transperçait les habits. Toutefois les locaux continuaient de se déplacer en scooter ou à vélo. Pour ma part, j’ai décidé de m’essayer aux sports d’hiver dans ce pays. En premier, j’ai eu l’occasion de skier durant deux weekends sur les pistes des jeux olympiques d’hiver de 2022. À quelques heures de route de Pékin, une petite ville était le point de
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départ pour monter en station. Ces deux derniers mots n’étant pas à prendre au sérieux, car à une altitude d’environ 500 mètres se trouvaient quelques bâtiments résidentiels où commençaient les pistes. Du fait que c’est un sport relativement jeune en Chine, les installations étaient modernes avec des télésièges européens à bulle et sièges chauffants. Comble de l’ironie, alors que tout le monde roule en scooter sans casque, sur les pistes ce dernier était obligatoire. Les deux domaines que j’ai visités avaient chacun une taille comparable à une station du Val d’Anniviers, mais les Chinois n’ont pour la plupart appris à skier que durant la dernière décennie, les pistes de niveau intermédiaire et supérieur étaient vides. De retour à Pékin, quelques jours avant de revenir en Suisse, j’ai voulu patiner sur un lac du centre-ville. Lorsque j’en ai parlé à mon amie locale, nous ne nous sommes pas totalement compris, car à ma plus grande stupeur, ce ne sont pas des chaussures à lames, mais bien des vélos et luges modifiés qui glissaient sur la glace. En pédalant ou en se poussant à l’aide de bâtons, il était alors possible de se déplacer sur le lac où le reste de l’année des pédalos règnent en maître. À ceux qui aimeraient s’aventurer à Pékin, lancez-vous ! Il y a tant à découvrir dans cette ville aux multiples facettes et il est encore temps de vivre une vraie expérience chinoise là-bas. Durant mon séjour, j’ai aussi pu apprendre que la pollution n’est pas aussi grave que ce que les médias européens veulent nous faire croire et le peu de précipitations en fait un endroit rêvé pour ne pas changer ses plans à cause du mauvais temps. Pour ce qui est de la langue, il n’y a aucun problème, car la plupart des indigènes ne savent pas non plus l’anglais. Tobias Vianin
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Naître artiste
art & culture
en montagne
Entrée dans la danse Dès lors, les cours de piano ont fait patienter Séverine jusqu’à l’obtention de sa matu, exigence parentale pensée pour son bien. Poursuivre la route à tout prix, se lancer dans l’aventure de la danse classique, au Conservatoire de Sion d’abord puis dans de réputées écoles internationales. Mille fois lier ses chaussons, répéter ses pointes encore et encore, ne pas lâcher pour enfin se produire dans différentes troupes, durant une vingtaine d’années, en Allemagne, en France, en Espagne, en Suisse. Jusqu’au moment où le corps rouspète, grince un peu…
Une infinie curiosité artistique Ses vies s’organisent de minutieuse façon car notre Anniviarde, née à St-Luc, mène en parallèle une carrière de comédienne, fondant et dirigeant sa propre compagnie « Arquidam ». Pour varier ses approches artistiques, Séverine n’hésite pas à concrétiser un diplôme universitaire en Dramaturgie et Analyse de texte et à se former à la mise en scène. Il en faut de la curiosité artistique à cette jeune femme volontaire et dynamique pour mener à bien un si long chemin, parsemé de difficultés financières entre autres. La compétition entre artistes peut parfois se montrer bien rude pour obtenir une place remarquée et remarquable dans ce milieu où les places sont chères.
photo Ingrid Mareski
Et comme les émotions traversent autant de formes d’expression que d’êtres humains, Séverine sculpte encore la céramique et la cellulose, écrit ou co-écrit des pièces de théâtre. Le bonheur de s’exprimer si diversement devient son moteur, que ce soit sous les lumières des projecteurs ou dans la pénombre d’une mise en scène, dans la solitude de l’écriture ou dans le partage d’une lecture publique, lors d’un vernissage de ses œuvres ou dans l’attente du ressenti des visiteurs – spectateurs. Quand l’appel artistique paraît si fort qu’il demande de quitter la montagne pour se frotter aux formations internationales,
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photo Mike Gorski
S
éverine Zufferey sentait bien, dès l’enfance, qu’un tableau par exemple pouvait particulièrement la toucher. A l’adolescence, c’est la danse qui l’a emmenée dans ses rêves les plus lumineux. Difficile pourtant de se consacrer à cette passion quand on habite la montagne.
alors que les castings exigent une folle énergie et d’importants sacrifices financiers, cela ressemble fort à une vocation. Lors de périodes difficiles et pour se refaire un pécule de survie, Séverine a enchaîné les petits boulots de toutes sortes tels que le nettoyage de chalets de vacances par exemple, « merci papa » reconnaît-elle. Une destinée toujours renouvelée Son futur, elle l’envisage par un projet d’éventuel retour en Valais avec son mari. Quant au village de St-Luc, il reste synonyme de vacances et de fêtes de Noël… Savoir jongler entre engagements ici et ailleurs, monter des spectacles, gérer un centre Pilates deux jours par semaine, créer des œuvres et trouver des lieux d’exposition, jouer, lire, écrire… Naître artiste : un destin, partager ses passions : une vocation. Permettre à chacun de se questionner, de se passionner à l’écoute ou à la vue d’une œuvre, s’ouvrir à l’extraordinaire diversité du monde, voilà ce que nous propose la création artistique. Merci à Séverine d’y contribuer, et bon vent ! Simone Salamin
www.sevzu.ch
Michel Minnig
ancien délégué au CICR et co-fondateur de l’association La Véranda QUADRI (%) P A P IER N O N CO U CH É
M
ichel Minnig est un enfant de 90 0 Vercorin. Passionné, baroudeur, 10 10 0 impliqué, il0 met0 maintenant son éner95 gie au0 profit de 100 la station. 0
CICR: vingt-cinq ans passés dans les zones de guerre et de conflit de la planète.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours de vie en quelques mots ?
Vous êtes donc un grand voyageur, qu’est-ce qui vous a fait revenir à Vercorin ?
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Je vis le jour à Sierre, fils unique d’une mère de Chippis et d’un père haut-valaisan, mais mes parents vinrent s’établir à Vercorin dès mon plus jeune âge. C’est donc à Vercorin que j’ai grandi, au milieu de cette petite communauté montagnarde, des raccards, des fontaines et des vaches; dans cette école d’une seule pièce qui réunissait tous les enfants du lieu, âges et sexes confondus; à deux pas de cette nature alpestre que le tourisme commençait à découvrir. Puis ce fut un long internat au bord du lac Léman, au Bouveret, suivi d’une formation universitaire à Lausanne et Genève. Mes séjours à Vercorin s’espacèrent, d’autant plus, qu’entre-temps, mes parents avaient quitté ce monde et que le chalet familial avait été vendu. Mon attachement pour le village, cependant, demeurait intact. Et c’est ainsi, qu’une fois obtenue ma licence universitaire, je revins y prendre pied. Pour ce faire, et avec des moyens extrêmement limités, je me mis à construire mon propre chalet, un cabanon, diront les habitants du cru avec un sourire en coin. L’intention pourtant n’était pas de m’installer définitivement dans mon village, pas encore, plutôt d’y établir un camp de base, un ancrage, car le goût du voyage m’avait saisi et ne devait plus me quitter de sitôt ; tout d’abord des séjours plus ou moins prolongés dans les régions himalayennes, aux USA et au Mexique, enfin le grand voyage avec le
Plutôt un humanitaire qu’un grand voyageur ! Quelqu’un qui, au sein d’une organisation telle que le CICR, s’est efforcé d’apporter un peu d’humanité à ce monde torturé ! Sans doute, les contextes changeaient - MoyenOrient, Amérique latine, Europe centrale, Russie, Républiques de l’ex-URSS, Afrique - mais la misère, elle, était toujours pareille, dure à supporter, nécessaire à soulager. Depuis ces lointaines contrées, Vercorin restait mon île, j’y revenais autant que je pouvais, c’est-à-dire trop peu, mais toujours avec le même plaisir d’y retrouver mon coin, mes proches, mes amis, mon cabanon. En cours de route, celui-ci s’était amélioré, avait pris de la hauteur et de la largeur, gagné en confort, et désormais je pouvais y amener pour de brefs séjours et sans trop de honte, ma famille: mon épouse Sophie, déléguée au CICR également, rencontrée lors du conflit bosniaque, et Wanda, ma fille née au Canada au cours d’une mission ponctuelle auprès
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de la Croix-Rouge nationale. Et parfois, lors des conciliabules familiaux, je me mettais à songer qu’un jour, peut-être, nous pourrions tous aller vivre là-haut sur l’alpe, à Vercorin. Et ce jour arriva. Profitant d’une possibilité de retraite anticipée, je mis un terme à mon parcours CICR, très reconnaissant à cette organisation pour l’opportunité qu’elle avait offerte, à moi et mon épouse, de courir le monde pour une noble cause; très heureux aussi de retourner à la maison avec ma famille.
Vous qui avez grandi à Vercorin, comment percevezvous l’évolution de la situation, de votre enfance à aujourd’hui ? Le monde change, c’est sa nature, Vercorin comme le reste. Bien sûr, on pourrait regretter les temps anciens où Vercorin était un hameau perdu à l’entrée du val d’Anniviers, bucolique pour certains, mais pauvre pour ceux qui devaient y vivre. L’industrie du tourisme, en dépit de certains excès, a certainement contribué à améliorer les conditions de vie de la population locale. Et par chance ou sagesse, Vercorin qui n’était pas situé au carrefour des grands axes touristiques valaisans, a su préserver son essence, son identité. Vous êtes très impliqué dans la vie de la station, notamment avec la Véranda, pouvez-vous nous expliquer ce que c’est et pourquoi avoir créé cette association ? L’idée de la Véranda germait dans le cabanon à mesure qu’il grandissait. Certes, ce chalet était destiné en premier lieu à un usage familial et celui des proches, mais pourquoi n’aurait-il pas une autre fonction ? Pourquoi ne serait-il pas aussi une lucarne ouverte sur le village ? Et c’est ainsi que, dans un espace bricolé et restreint du cabanon, naquit la Véranda en 2010, une association à but non lucratif, un regroupement d’amis qui s’étendit. La Véranda est un lieu mixte offrant d’un côté techniques de mieux-être - le domaine de mon épouse - et, de l’autre, réjouissances culturelles, possibilités de rencontres et d’échanges.
Soirée à La Véranda
Vous organisez également les Saveurs du Monde, une manifestation caritative en faveur de l’association Sierre-Partage, pouvez-vous nous expliquer comment est né cet événement ? Saveurs du monde est une initiative caritative que l’on doit à quelques habitants et hôtes de Vercorin et, si la Véranda et certains de ses membres ont participé à son organisation dès les premières éditions - la prochaine sera la dixième - ils ne sauraient en réclamer la paternité ! Mais il est vrai aussi que la Véranda, son staff, ses amis, aux côtés d’autres, ont mis tout leur cœur dans la mise en œuvre de cette initiative consistant à préparer gracieusement pour le public de Vercorin des nourritures aux parfums d’ici et d’ailleurs, servies au milieu de quelques flacons, tout en sollicitant sa générosité en faveur d’une œuvre caritative. Au fil des années, entre Noël et
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Nouvel-An, cet événement est devenu un temps fort sur la place du village, un beau moment de convivialité et de partage au profit des déshérités du district de Sierre. Finalement, qu’espérez-vous pour l’avenir de la station et des jeunes de Vercorin ? Il m’est évidemment difficile de dire aux jeunes de Vercorin: ne quittez pas le village, moi qui n’ai fait que le contraire! Pourtant, je crois sincèrement que l’aventure existe à Vercorin pour les jeunes comme pour les autres. Aux jeunes, je dis donc: restez, revenez, amenez d’autre jeunes pour continuer à construire le village, pour en faire un lieu de convergence entre intérêts villageois et intérêts touristiques, un lieu de dialogue, un lieu de bien-être pour tous dans le respect de notre identité et de notre environnement. Aline Terrier, responsable animations, Vercorin Tourisme
Le Grand Hôtel Chandolin MAISON DE GROUPES
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événement
1 seul hymne... pour 2 sociétés une seule et même fête
L
es 8, 9 et 10 juin 2018, la société des fifres et tambours «La Gougra» de St-Jean et la société de musique «l’Echo des Alpes» de Vissoie organiseront en commun le 49ème Festival de l’Association des Tambours et Fifres du Valais romand et la 55ème Amicale du Rawyl.
de l’Echo
à
55ème Amicale du Rawyl
la Gougra 49ème festival de l'ATFVR
les 8-9-10 juin 2018 • St-Jean / Anniviers
par la fanfare l'Echo des Alpes et les fifres et tambours La Gougra
Ces deux sociétés se sont en effet associées pour l’organisation de ces deux fêtes. Poursuivant un seul objectif, celui de promouvoir la musique dans un esprit festif, cette fête « de l’Echo à la Gougra » se déroulera sur un seul week-end et en un seul lieu, dans le village de St-Jean. Cet événement « en commun » est et sera à nouveau l’expression de qualités telles que le courage, l’entraide, la clairvoyance, le partage et le sens de la vie communautaire - qualités fortement ancrées dans la population d’Anniviers et ce, depuis de nombreuses années. Très vite est née l’idée de créer un morceau de musique commun aux deux sociétés, afin de couronner cette aventure musicale et humaine exceptionnelle. Cette pièce porte le nom de la fête « de l’Echo à la Gougra ». Pour cela, il a été fait appel à 3 personnes qui ont chacune fait un bout du travail : M. Mathieu Constantin pour la partie fifre, M. Arsène Duc pour la partie fanfare et M. Raphaël (Raphy) Zufferey pour la partie tambours. L’air trouvé, il a fallu adapter ce morceau tant pour une clique de fifres et tambours que pour une fanfare. Exercice pas simple du tout, qui a fait passer quelques heures blanches à ses créateurs. Car le tout est de pouvoir exécuter cette pièce par la société de la Gougra, seule, soit par l’Echo des Alpes, seule, et de trouver les «clés» pour faire de ce morceau un
Spe
el s Wies a m o h .d e T 19h00 - fr. 50 ctacle 8à i 8 juin
vendred
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avec le soutien de
Vendredi 8 juin 2018
Samedi 9 juin 2018
Dimanche 10 juin 2018
• Saynète: «Gros tubes et petits tuyaux» • Spectacle de Thomas Wiesel • Bal animé par DJ David
• Concours de tambours et de fifres durant la journée • 55ème Amicale du Rawyl • Saynète: «Gros tubes et petits tuyaux» • Bal animé par Scotch
• 49ème Festival de l’ATFVR • Bal animé par les Tontons Baston
Billets en vente à la Banque Raiffeisen de Vissoie et sur www.echogougra.ch
hymne commun aux deux sociétés. honneur aux 3 compositeurs et à leurs interprètes, L’organisation de cette fête se réjouit de pouvoir et passer de beaux moments de partage et d’amitié. vous présenter « de l’Echo à la Gougra », souvenir radieux de la fête magnifique qui se profile. Pour la fête « de l’Echo à la Gougra » Alors tous à St-Jean les 8 -9 et 10 juin pour faire Sonia Savioz
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portrait
Diskit Angmo
un hiver à la rencontre d’une autre montagne Le Ladakh Peu de personnes connaissent cette haute vallée himalayenne située dans le Cachemire indien à la frontière de la Chine et du Pakistan. Le Ladakh est un désert d’altitude, très sec, peu enneigé. La majorité de sa population est bouddhiste. On l’appelle aussi le petit Tibet. Ses hautsplateaux et sommets sont situés entre 3500 et 7000 m. Notre rencontre avec Gyalpo le muletier Depuis de nombreuses années nous avons un lien très spécial avec cette région. En 2004, lors d’un trek en famille, nous nous sommes liés d’amitié avec un muletier. Il nous a demandé si nous pouvions l’aider à payer l’école de ses 4 enfants. Avec l’aide d’amis nous avons financé la scolarité des 2 aînés. Nous voulions les aider sur le long terme. Nous avons hésité pour les 2 autres mais après mûres réflexions, à l’aide d’autochtones aux conseils avisés, nous avons pensé que les parents ne devaient pas être complètement assistés. Il est important pour leur dignité d’assumer les 2 autres. De plus, il y a aussi un exode rural important et les enfants trop instruits quittent les campagnes, donc nos bonnes intentions sont parfois contre-productives… Diskit et son petit frère n’ont pas eu la même chance que leurs aînés. Ils sont allés à l’école publique dont le niveau est nettement moins bon. Lors de l’une de nos nombreuses visites à la famille, en 2009, à Ney, petit village situé à une heure de voiture de la capitale Leh, nous avons promis à Diskit, une petite fille de 10 ans, que lorsqu’elle se sentirait assez mature nous allions l’inviter à Grimentz. Ce temps est
arrivé. L’an passé sa demande de visa a été rejetée par l’ambassade suisse (peur qu’elle ne rentre plus en Inde). Elle a été profondément déçue, mais le 17 décembre 2017, le tampon tant désiré est apposé sur son passeport. Son séjour en Anniviers Trois mois en Suisse, pour ouvrir son horizon, pour lui donner de beaux souvenirs, et des rêves pleins les yeux. Le temps de connaître les joies d’une douche, d’un bain, de l’eau courante et de bien d’autres «magic machines et moments» comme elle les appelle. Sa préférée, c’est le lavage de Diskit en costume Ladakhi voitures du garage Solioz! Il faut savoir que Diskit vit dans une maison sans eau courante, sans chauffage, juste le poêle alimenté par les bouses de vaches, qui permet de cuisiner et de chauffer la pièce où l’on se tient. L’électricité ne sert qu’à allumer 1 ou 2 lampes. Les hivers sont secs et rigoureux, la température descend parfois jusqu’à -30°. Diskit la courageuse essaye tout avec l’avidité des enfants, le ski, la grimpe, la randonnée, la luge, le patin à
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glace. Après un mois, les pistes noires n’ont plus de secrets pour elle. Elle participe même au concours villageois du ski-club Grimentz. Trois mois pour enrichir notre monde et le sien, lui donner confiance et valoriser ses compétences. Elle nous fait cadeau d’une chanson en Ladakhi, a cappella, devant 250 personnes lors de la soirée fondue lune au restaurant Bendolla. Après trois semaines, elle m’avouera avoir crû, avant de venir, que le ski c’était du patin à glace, sport qui se pratique au Ladakh.
L’avenir de Diskit Disktit ne sait pas encore très bien comment envisager son avenir, mais elle a pris confiance en elle. Elle a osé dire à son père qu’elle ne voulait plus des deux ans supplémentaires d’école qu’il envisageait pour elle. Ce qui n’est pas une évidence dans sa culture. Elle a envie de continuer à apprendre le français. En avril elle va suivre les cours de l’Alliance française de Leh, et continuer à perfectionner son anglais. Cet été un ami va l’engager comme aide-guide, elle partira en trek avec des touristes. Elle se réjouit de retrouver son pays et sa famille, mais nous quitte avec tristesse.
Diskit Angmo, la bien nommée : Son prénom signifie «croque la vie à pleines dents» et Angmo «n’abandonne jamais». Merci à Julie, Myriam, Annie, Loyse, Alain, Renée, Mélanie et Sandra, Brio, Pascal, Sarah, Anne-Marie, Denise aux RMGZ, à l’attaché d’ambassade B. et à ceux que j’oublie qui ont partagé des moments et aidé à ce que son rêve se réalise. Christine Torche Mercier
La folle Histoire du Val d’Anniviers dans l’aventure Alpine en vente à l’Imprimerie d’Anniviers à Vissoie
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société
Donner de soi
E
n Suisse, près d’une personne sur deux, âgée de 15 ans et plus, accomplit des tâches bénévoles. À l’échelle du pays, on estime que cela correspond à 660 millions d’heures et équivaut à 34 milliards de francs. Parmi les activités bénévoles, nombreuses sont celles réalisées au profit d’associations sportives, culturelles ou caritatives. Elles sont d’une certaine manière les plus visibles. Il y a aussi tous les services qu’une personne rend à ses proches ou à la communauté dont elle fait partie. Souvent ces tâches passent inaperçues, tant elles semblent naturelles, tant elles paraissent couler de source. Braquons les projecteurs sur l’une ou l’autre d’entre elles. Chaque fois que je visite une région ou une ville, je ne peux m’empêcher d’entrer dans toutes les églises que je vois. Et je suis bien sûre de ne pas être la seule à le faire. Les guides touristiques témoignent amplement de l’intérêt culturel que suscitent ces constructions, bâtiments sacrés pour les uns, monuments pour les autres. La civilisation judéo-chrétienne, qui est la nôtre, a essaimé églises et chapelles dans tous les lieux habités, même les plus humbles. Aujourd’hui encore, malgré la faible participation à la vie religieuse, ces lieux sont soignés, parfaitement entretenus et décorés. Il paraît tout à fait normal à quiconque pénètre dans une église que de la découvrir propre et belle. Et pourtant, la poussière et les saletés y trouvent aussi un vaste terrain de jeu ! Les fleurs n’y poussent pas naturellement, ou par magie… Si, généralement, tout y est harmonieusement ordonné, c’est que des personnes veillent à son entretien et son embellissement.
Embellir les églises au gré des saisons pour les rendre plus vivantes: Vissoie
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Aujourd’hui cette charge est bien souvent assumée par des « concierges », faiblement rémunérées, qui rendent ce service aux paroisses. Spécialité vissoyarde Il y a une quinzaine d’années j’ai découvert le système original qui a été institué à Vissoie pour entretenir l’église, voici fort longtemps. Ce fut au moment où j’ai été contactée pour savoir si, en tant qu’habitante de Mission, j’acceptais de m’engager à nettoyer une fois par année l’église paroissiale avec d’autres femmes du village. C’est ainsi que j’appris l’engagement d’une bonne quarantaine de dames, représentant les différents villages de la paroisse, qui, par groupe de trois ou quatre, assurent mensuellement l’entretien régulier de l’église. Depuis je participe à cette jolie entreprise bénévole,
qui demande à chacune un investissement en temps fort mince tout en assurant un service valable pour la communauté. Les grands nettoyages de printemps sont assurés par une quinzaine de participantes et se terminent par un grand goûter convivial. Pour que le système fonctionne, il faut bien évidemment une responsable, qui répartisse les mois entre les divers groupes et informe chacune du programme établi. La décoration de l’église, quant à elle, est assurée par une dizaine de femmes. Par équipe de deux ou trois, elles s’occupent durant tout un mois de la décoration et du soin à donner aux fleurs ou aux plantes. Elles ont une grande liberté et peuvent laisser s’exprimer leur créativité. Pour donner un côté convivial à leur engagement, elles se rencontrent une ou deux fois par an. Actuellement un nouveau projet les rassemble : elles préparent déjà une structure toute neuve pour la crèche de Noël prochain !
Ailleurs dans la vallée À Ayer, la répartition des tâches d’entretien et de décoration se fait entre quelques dames du village. Par deux, elles assurent durant un mois le nettoyage et la mise en beauté de l’église paroissiale. Moins nombreuses que par le passé, avançant en âge, elles espèrent une relève qui peine à s’annoncer. Il faut dire qu’aujourd’hui la plupart des jeunes femmes ont un travail à côté du ménage et des enfants et que cela demande plus d’organisation. De plus la faible fréquentation des églises explique aussi le manque d’intérêt pour ce type d’engagement. Les autres paroisses de la vallée ont cherché et trouvé des personnes, qu’elles rémunèrent un peu, pour assurer la propreté et la mise en valeur des lieux de culte. Et une fois l’an, un grand nettoyage est assuré par un groupe de personnes répondant à l’appel du curé. Reconnaissance Dans nos contrées nous avons la chance de pouvoir bénéficier, dans un grand nombre de domaines, du temps et du travail généreusement offerts par de nombreux membres de la communauté locale. Dans les réalités du quotidien, il y a de la place pour toutes les bonnes volontés et mille raisons de donner de soi, même quand ce
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Ayer
don n’est guère mis en lumière. Merci donc à tous (dans le cas présent, plutôt à toutes…) pour les innombrables actions posées gratuitement sans qu’elles soient même (re)connues ! Janine Barmaz
sport
HC Anniviers HCA 3ème ligue Moskitos - Piccolos Bambinis - Ecole de hockey © photos Sylvie Liand
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Service technique de la Commune d’Anniviers
Le service technique communal est composé comme suit : OLIVIER ZUFFEREY CHRISTOPHE BENEY DOMINIQUE BARMAZ
Responsable technique Adjoint au Responsable technique Responsable de la gestion des déchets et du service des eaux
Secrétariat : CÉLINE VOUARDOUX Bâtiments publics, environnement, travaux publics, voirie, tourisme et ouvrages de défense YASMINE EPINEY (50%) Constructions, aménagement du territoire, sécurité ANDRÉA MASSY (50%) Constructions, aménagement du territoire, RegBL (Registre fédéral des bâtiments et des logements) MARTINE ANTONIER TSCHUS (20%) Sécurité
De gauche à droite: Olivier Zufferey Andréa Massy Dominique Barmaz Céline Vouardoux Christophe Beney Yasmine Epiney Manque Martine Antonier Tschus
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Le service technique communal s’occupe principalement du suivi administratif de la réalisation de projets et de l’entretien des infrastructures publiques, à savoir: Constructions Le secrétariat doit procéder à la mise à l’enquête publique des demandes de constructions, de rénovations et se charge du traitement des éventuelles oppositions, des autorisations de construire et du suivi de l’avancement des dossiers de construction. Il faut savoir que 1’437 dossiers de construction ont été traités de 2009 à 2017 ! Le service est également en charge de la Police des constructions (contrôle de la conformité du chantier selon l’autorisation de construire délivrée). De plus, il analyse et donne suite à l’octroi des demandes de subsides. Le service gère les contrôles des logements et est en charge de la délivrance des permis d’habiter. Ce qui nécessite par la suite la mise à jour du RegBL (Registre fédéral des bâtiments et des logements), mise à jour effectuée par le secrétariat. Aménagement du territoire Le service technique est en charge de la révision des plans de zone, du règlement communal des constructions et des plans d’aménagements spéciaux. Il contribue à l’élaboration de projets d’ouvrages de défense contre les dangers naturels et à leur maintenance. Bâtiments publics Le service technique s’occupe de l’entretien et de la réfection des bâtiments publics. Il contribue à la réalisation et au suivi des nouveaux bâtiments Environnement / Gestion des déchets La gestion des déchets et des ordures fait également partie du travail du service technique. Il faut y ajouter la gestion et l’entretien des installations fixes, la gestion de l’élimination et du transport des déchets et les contrôles sur le terrain. Environnement /Gestion des eaux L’entretien et la réfection des conduites d’eau potable, des eaux claires et usées font partie des nombreuses tâches accomplies par le service technique. Environ 200 km de conduites publiques ! Il faut ajouter à cela l’exploitation et l’entretien de la STEP, l’entretien et la réfection des cours d’eau, bisses et irrigations. 88 cours d’eau représentant 226 km ! Sans compter l’assainissement des décharges de matériaux d’excavation propre, déchetterie et autres sites pollués et le contrôle et l’entretien des installations pour l’eau potable et les eaux à évacuer. Travaux publics et voirie Ce secteur comprend l’entretien, la réfection/construction des infrastructures publiques, ainsi que leur exploitation. Parallèlement, il y a l’entretien et la réfection des routes et chemins publics avec environ 260 km de routes et 480 km de chemins ! L’Organisation du service communal de voirie, le suivi du fauchage annuel obligatoire des parcelles privées et celui des déneigements des accès et places de parc privés viennent compléter les multiples tâches de ce secteur. Tourisme et transports Le domaine du tourisme et des transports comprend la gestion des transports publics (bus navettes) et le suivi des concessions (autorisations d’exploitation). A cela s’ajoute le contrôle et l’entretien des mobilités de loisirs (chemins pédestres, sentiers raquettes, panneaux de signalisations…) Sécurité (secrétariat) Le secrétariat du service de sécurité est en charge du suivi des installations défectueuses de chauffages. Il élabore des rapports d’inspection et vient en aide à l’élaboration des plans d’intervention. Service de piquet Un service de piquet est mis en place par le service technique, afin de répondre à tout moment aux éventuels imprévus.
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De plus, une collaboration étroite et soutenue avec les services et partenaires suivants est essentielle : • Service de sécurité communale • Police municipale • Etat du Valais • Anniviers Tourisme • Entreprises mandataires Centre technique multifonctionnel à Vissoie (CTM) Une grande partie du complexe a été mise en service en janvier 2018, à savoir les locaux suivants : •
Partie administrative comprenant : − le bureau technique − le bureau du cadastre − le service de sécurité − les archives communales − le centre de tri postal
•
Partie des garages et des halles comprenant : − le centre de secours et incendie − le service de voirie communale − le service de voirie cantonale − le service communal de transport des déchets − Sierre Energie − Car postal
Horaires d’ouverture du CTM : Lundi, de 8h à 12 h et de 14h à 18h Mercredi, de 8h à 12h Construction d’un Centre technique multifonctionnel à Vissoie
Jeudi, de 8h à 12 h et de 14h à 17h
: Route Sampelets 6 EnAdresse octobre 2014 des débutait la construction du nouveau Centre technique multifonctionnel. Une grande partie du complexe été en service en janvier 2018, à savoir en lesautomne locaux suivants Pour votre information, l’abri PCa et la mise Fromagerie d’Anniviers seront fonctionnels 2018. : •
Partie administrative comprenant : − le bureau technique − le bureau du cadastre − le service de sécurité − les archives communales − le centre de tri postal
•
Partie des garages et des halles comprenant : − le centre de secours et incendie − le service de voirie communale − le service de voirie cantonale − le service communal de transport des déchets − Sierre Energie − Car postal
Horaires d’ouverture du CTM : − Lundi De 8h à 12 h et de 14h à 18h − Mercredi De 8h à 12h − Jeudi De 8h à 12 h et de 14h à 17h
CTM Adresse : Route des Sampelets 6
L’abri PC et la Fromagerie d’Anniviers seront opérationnels - 25 dans le courant de l’année 2018.
Les brèves Travaux sur les routes de la Commune Plusieurs chantiers sont prévus sur les routes cantonales et communales pouvant entraîner des perturbations du trafic, notamment : Réalisation d’un trottoir sur la route cantonale Vissoie-Grimentz Du 09.04.2018 au 14.12.2018 (circulation alternée) Suite des travaux de réfection de la route Vissoie – St-Luc Reprise du chantier le 09.04.2018 Fermeture complète de la route du 16.04.2018 au 18.05.2018 (une déviation sera mise en place) Réfection du sentier de l’Ancienne Forge à Fond Villa St-Luc Chantier prévu printemps-été 2018 Réfection de la route de Tracuit à Zinal Chantier prévu pour le printemps 2018 Réfection de la route de Grévé à Chandolin Chantier prévu pour l’automne 2018 Nouvel adressage et numérotation des bâtiments Afin de respecter les exigences légales en vigueur, l’adressage, la numérotation des bâtiments et la nomination des rues ont été revus et une adresse officielle a été attribuée à chaque bâtiment. La pose dans les villages des plaquettes des numéros de bâtiment devrait être achevée dans le courant du mois d’avril 2018. Nous vous remercions d’ores et déjà de faire bon accueil à l’employé chargé de la pose de la plaquette. Introduction de la nouvelle taxe au sac dès le 1er janvier 2018 L’introduction de la nouvelle taxe au sac, complexe et délicate, a forcé la Commune d’Anniviers à revoir son système relatif à la gestion des déchets : • • • • •
Création d’Ecopoints Installation de nouveaux Moloks pour le fer blanc et l’aluminium Maintien d’une déchetterie à Ayer Suppression de la taxe variable Contrôles renforcés sur le terrain
Reconstruction d’un Centre médical à Vissoie Le chantier a débuté en avril 2017 mais s’est vu malheureusement stoppé suite à une procédure de recours. La reprise de la construction est prévue pour avril 2018 et se terminera courant 2019. Passeport-Vacances Les enfants, âgés de 6 à 12 ans et domiciliés dans la vallée, auront à nouveau la possibilité de découvrir une multitude d’activités durant les vacances d’été. Vos enfants ont un intérêt particulier pour l’aventure, le jeu, la gourmandise, la découverte d’entreprises régionales ou encore l’envie de bricoler quelque chose avec leurs mains ? Ces activités sont faites pour eux ! Le programme sera distribué dans le courant du mois de mai par le biais du centre scolaire. N’oubliez pas de réserver les dates : 23, 24, 25, juillet ainsi que 6, 7, 8 août 2018. Le comité du Passeport-Vacances se réjouit d’accueillir vos enfants et remercie d’avance tous les bénévoles qui participent à cette belle aventure.
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société
Le CMS
recherche des bénévoles S’engager bénévolement pour le maintien à domicile Depuis 1978, la région de Sierre peut compter sur des bénévoles qui apportent leur contribution au maintien à domicile d’une personne âgée, handicapée, malade ou isolée. Coordonnés par le Centre médico-social régional, les services bénévoles sont un complément précieux aux prestations d’aide et de soins à domicile dispensées par les équipes professionnelles du CMS. Environ 160 bénévoles donnent de leur temps et de leur disponibilité pour de la livraison de repas, des visites à domicile ou des transports. Dans le respect et en totale discrétion, ils contribuent à améliorer la qualité de vie de la personne à domicile. Les bénévoles du Val d’Anniviers Une dizaine de Cafés-restaurants se sont engagés à confectionner des repas pour le CMS. Grâce à leur précieuse collaboration, nous pouvons assurer la livraison de repas à domicile durant toute l’année et
dans toute la Vallée. Cette livraison quotidienne (du lundi au samedi) est accomplie par une vingtaine de bénévoles réguliers et une dizaine de bénévoles disponibles en cas de besoin. Une dizaine de bénévoles est également prêt à effectuer des transports et quelquesuns réalisent des visites à domicile. Cela représente donc près de 40 personnes qui
s’engagent bénévolement pour le maintien à domicile des habitants du Val d’Anniviers, au travers des services bénévoles du CMS. Nous profitons de l’occasion pour les remercier très chaleureusement de leur disponibilité, leur travail de qualité et notre excellente collaboration tout au long de l’année.
Engagez-vous Vous l’aurez compris, les bénévoles de la Vallée représentent à eux seuls ¼ des bénévoles du CMS, actifs sur l’ensemble du district de Sierre et de la commune de Salquenen. Malgré cet engagement important, nous sommes toujours à la recherche de nouvelles vocations pour répondre à la demande d’interventions en perpétuelle augmentation ces dernières années. Si vous êtes disposé à offrir un peu de votre temps pour des visites, des transports ou de la livraison de repas, n’hésitez pas à prendre contact avec Loriane Salamin, responsable des services bénévoles au CMS, tél. 027 455 07 05. Une heure à deux heures par mois peuvent déjà rendre service. Des informations sont également disponibles sur www.cms-sierre.ch. « Comme le battement d’aile d’un papillon, l’engagement bénévole peut changer la vie ». N’hésitez plus, engagez-vous.
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patrimoine
Lexique
du patois d’Anniviers
À
une ou deux exceptions près, les dernières personnes parlant couramment le patois dans la vallée ont actuellement plus de 80 ans. C’est donc le tout dernier moment pour établir un lexique du vocabulaire courant de la langue d’autrefois et, ainsi, combler un vide dans la documentation sur les patois valaisans. Cette entreprise, demandant un brin d’audace et beaucoup de ténacité, est en passe de voir ses efforts récompensés. En effet, le fruit de centaines et centaines d’heures de travail sera publié au début de l’été et présenté dans le cadre de la Foire aux livres à Mission, le dimanche 22 juillet prochain. Naissance du projet C’est en participant à une assemblée de consortage que Dominique Epiney Regolatti a entendu pour la première fois un long discours en patois, prononcé par Jean-Baptiste Massy. Elle a été émerveillée de sa capacité à utiliser avec aisance et fluidité la langue qu’elle avait souvent entendue dans la bouche de ses grandsparents quand elle était petite. Son intérêt pour le patois s’est alors réveillé. Par soif de connaître, Dominique a donc proposé à Jean-Baptiste, à de multiples reprises, de constituer ensemble un petit recueil de mots patois. Sa persévérance a fini par payer. Au bout de deux ou trois ans, JeanBaptiste accepte enfin de se lancer dans le projet, à la condition que Gérard Revey, oncle de Dominique, les accompagne dans ce travail. C’est ainsi qu’à partir de septembre 2013, les trois camarades se sont rencontrés tous les lundis pour dresser des listes de mots en patois. Afin de ne pas avancer à l’aveuglette, ils se sont appuyés sur la publication de René Duc,
La collection des lexiques patois du Valais va s’agrandir
Le Patois de la Louable Contrée. L’équipe procédait de la manière suivante : les deux hommes traduisaient en patois un mot que Dominique transcrivait selon un système graphique élaboré, peu à peu, par ses soins. La découverte du dictionnaire d’André Lagger les a poussés vers une nouvelle destination, celle de la publication d’un Petit recueil de patois anniviard, comme ils l’avaient baptisé. Lorsqu’ils eurent atteint ce qu’ils considéraient être le terme de leur ouvrage, Dominique prit contact avec moi. Sachant que j’ai travaillé à la rédaction d’un dictionnaire des patois romands, elle me demanda mon avis sur
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le travail accompli et quels conseils je pourrais leur donner. J’ignorais tout de leur entreprise jusque-là et quand elle me montra le fruit de leurs innombrables rencontres, je fus époustouflée par la somme de travail effectuée. Plusieurs milliers de mots apparaissaient sur mon écran d’ordinateur. Certains écrits comme en français, d’autres d’une manière permettant à un patoisant averti de les prononcer plus ou moins correctement. En quelques instants la grande faiblesse de leur lexique me sauta aux yeux : la graphie ! Et cette faiblesse-là est rédhibitoire.
Plusieurs étapes sont nécessaires pour arriver à la version définitive. En voici deux de la lettre K
Comment écrire le patois ? La valeur du dictionnaire, le sens d’en faire un, c’est de garder trace du vocabulaire, mais en donnant la possibilité aux lecteurs de prononcer correctement. Sinon le but n’est pas atteint. Or, écrire le patois est particulièrement malaisé, principalement parce que nous avons été formatés à l’orthographe française, qui, malheureusement, n’a souvent pas grandchose à voir avec le son des mots qu’elle représente. De plus, le patois connaît des sons qui n’existent pas en français. Nous ne pouvons donc pas nous servir de nos références habituelles. Autre problème fondamental:
pour prononcer correctement le patois, il est essentiel de savoir où est la place de l’accent.
En effet, contrairement au français, le patois connaît aussi l’accent sur l’avantdernière syllabe, comme l’italien par exemple. Il faut donc utiliser une graphie qui permette de repérer tout de suite où se trouve l’accent du mot. Il y a quelques années des linguistes ont mis en place une graphie commune pour écrire les patois valaisans. C’est elle que j’ai proposée pour transcrire le patois anniviard. De prime abord, elle semble un peu compliquée, mais après quelques exercices on la décode plutôt aisément. Elle a le grand mérite de permettre la bonne prononciation des mots, ce qui est l’exigence fondamentale à laquelle doit répondre un dictionnaire bilingue. Collaboration À la demande du groupe j’ai accepté de me joindre à eux. Nous avons repris du début la liste de mots et nous les avons réécrits selon cette graphie. Cela nous a demandé du temps. La lettre Z est arrivée enfin. Il a fallu alors commencer à relire et corriger ;
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là je me suis trouvée assaillie par le doute. Un doute portant sur la transcription : doute de ne pas avoir bien entendu, d’avoir mal interprété, d’être influencée par mon propre patois d’Evolène, si proche et pourtant différent, etc. Heureusement certaines vérifications ont été possibles grâce à l’accès au matériel fourni au Glossaire des Patois de la Suisse romande par des correspondants anniviards, au début du 20ème siècle. Cela m’a confirmé le bien-fondé de ce lexique et sa valeur intrinsèque. La publication étant le but ultime de l’entreprise, vint le moment de se décider à mettre un point final à cet ouvrage, dont il est évident qu’il est incomplet et perfectible. Il y aurait encore tant à faire. Allonger la liste de mots, faire des exemples pour chaque terme, citer des locutions, des proverbes. Tout ceci n’est qu’une partie des prolongements possibles. Seulement il est un impératif qui détermine bien des décisions : le temps. Et il n’est pas extensible à souhait. C’est pourquoi nous avons décidé que notre contribution, même modeste, à la sauvegarde du patois en valait la peine et, après tout, un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Le Lexique du Patois d’Anniviers répertorie quelque 3500 mots. Après la partie patois-français vient un lexique inversé français-patois, qui facilite l’accès au vocabulaire. Janine Barmaz
histoire
L’inquiétante disparition de l’abbé Erasme Zufferey
L’abbé Gentinetta, professeur au Séminaire de Sion est inquiet, il est sans nouvelles depuis le 23 novembre de l’abbé Erasme Zufferey qu’il avait envoyé à Ergisch dans le Haut-Valais afin d’assurer le service divin de cette paroisse et remplacer le curé Inderbinen le temps de son hospitalisation à l’hôpital de Brig. Le samedi 28 novembre 1931, alors qu’il venait de terminer le souper, il reçut à 8 h. du soir un téléphone d’un paroissien d’Ergisch qui le priait de venir assurer le service divin du dimanche. Par la même occasion et un peu surpris, il apprit que l’abbé Erasme Zufferey avait quitté Ergisch le lundi 23 novembre pour se rendre par les montagnes au Val d’Anniviers, retrouver à Vissoie sa pauvre mère. L’abbé Gentinetta, en reposant le combiné du téléphone, eut un mauvais pressentiment, ce n’était pas normal que l’abbé Zufferey ne lui ait pas donné de nouvelles depuis son départ il y cinq jours de cette paroisse du Haut-Valais ; le lendemain, un habitant d’Ergisch, venant voir sa fille, servante à Sion, l’informa que l’abbé Zufferey avait pris la direction du Meidenpass. Aussitôt le professeur Gentinetta fit plusieurs téléphones, à Ergisch et Tourtemagne et dans les différents villages du Val d’Anniviers, pour se renseigner s’y quelqu’un avait vu l’abbé Erasme Zufferey. Nulle part on ne l’avait revu. Du petit village de Gruben parvint la nouvelle suivante : Lundi 23 novembre, l’abbé Zufferey se trouvait chez le guide Karl Jäger. Il avait l’intention de passer le Meidenpass pour rendre visite à sa vieille mère qui habitait Vissoie. Le guide Jäger lui déconseilla de partir seul sur ce col enneigé : « Monsieur l’abbé, restez donc ce soir chez moi, je vous offre l’hospitalité et demain je vous accompagnerai jusque sur la hauteur.» Erasme Zufferey le remercia
pour son amabilité et lui déclara qu’il préférait partir le jour même pour Vissoie, son village natal. Il quitta l’hôtel de Gruben vers une heure de l’après-midi. Le guide Jäger le suivit des yeux jusqu’à la lisière de la forêt de mélèzes avant de le voir disparaître sur le sentier enneigé qui mène au Meidenpass. Après avoir effectué plusieurs téléphones dans le Val d’Anniviers où l’on avait vu nulle part Erasme Zufferey, le professeur Gentinetta avait encore l’espoir L’abbé Erasme Zufferey 1883-1931 que l’abbé pouvait se trouver à Zinal, car on n’avait encore Tscherrig et de l’instituteur Léo Hischier. aucune nouvelle de cet endroit ; de plus, l’abbé Zufferey avait l’habitude d’y séjour- Un destin hors du commun ner chaque année au mois de décembre. Il Erasme Zufferey est né à Vissoie en 1883. avait dit avant son départ d’Ergisch qu’il Il passa toute son enfance dans ce village pensait aller à Vissoie, puis probablement anniviard avant d’intégrer le collège de Stau mayen de Zinal pour y passer quelques Maurice puis celui de Sion où, élève doué, il fit de brillantes études classiques, tenant jours. Le mardi à midi, le professeur Gentinetta toujours le premier rang. Il étudia ensuite reçoit un appel téléphonique l’informant la philosophie et la théologie, en partie que l’abbé Zufferey ne se trouvait pas à au séminaire de Sion et en partie à l’UniZinal. Sans perdre de temps, devant la gra- versité d’Innsbruck où il obtint le grade vité de la situation de cette inquiétante dis- de Docteur en théologie en compagnie parition, une colonne de secours fut orga- de Victor Bieler, futur évêque de Sion de nisée, composée du professeur Gentinetta, 1919 à 1952. du guide Karl Jäger, du forestier Alfred Ordonné prêtre en 1907, Erasme Zufferey
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exerça en premier lieu les fonctions de vicaire à Conthey de 1907 à 1912, puis alla occuper le poste de vicaire à St-Séverin et Vissoie où il exerça son ministère durant quinze ans. Erasme Zufferey avait une passion : l’histoire, surtout celle de sa vallée. Il consacra une grande partie de son temps à fouiller, déchiffrer et classer les archives des paroisses, des bourgeoisies, des consortages et des documents de familles du Val d’Anniviers qu’on lui mettait à disposition. Il compilait tous ces manuscrits et parchemins avec délice, étant certainement à l’époque un des plus qualifiés dans la traduction des manuscrits antiques. Il transcrivait les écritures du Moyen-Âge qui semblaient un défi à la patience en s’acquittant de cette tâche avec brio, consignant foule de détails inédits sur l’histoire du Val d’Anniviers et du Valais. Un vrai travail de bénédictin. Toutes ces recherches permirent à l’abbé Erasme Zufferey d’écrire une volumineuse histoire de la vallée intitulée : « Le Passé du Val d’Anniviers », avec comme sous-titre : Un exemple de la façon dont se sont formées nos institutions ». Ce premier volume constituera un ouvrage d’une réelle valeur sur le Val d’Anniviers et ses environs. Malheureusement, cet abbé anniviard, modeste et timide, frère du «Poverello d’Assises», peu versé dans les affaires, ne sut pas par la suite assurer la publication entière de son œuvre ; faute d’argent resteront en suspens deux autres volumes de la même importance. On peut néanmoins considérer qu’Erasme Zufferey fut un pionnier de l’histoire locale du Val d’Anniviers et de la région de Sierre, et que son œuvre monumentale fut amplement utilisée par les historiens et écrivains qui consacrèrent leurs recherches sur l’histoire de cette vallée. En 1923, il fut appelé à desservir comme aumônier le nouvel hôpital de Sierre. Pendant les six années qu’il y passa il continuera ses recherches historiques jusqu’à son départ du vicariat de Vissoie en 1929 suite à des problèmes de cohabitations avec le curé de Vissoie, au point que la situation divisera la vallée entre les partisans de l’abbé Zufferey et ceux du curé Francey.
Querelles de clocher En 1929, Erasme Zufferey quitte son poste de vicaire de la paroisse de Vissoie, après être entré en conflit ouvert avec le curé Francey. Le fossé des générations séparait ces deux ecclésiastiques aux caractères diamétralement opposés qui ne purent jamais s’entendre. Erasme Zufferey se retira à Vissoie dans sa demeure paternelle en compagnie de sa mère Euphrosine qu’il aidait tant bien que mal dans sa pauvreté. Il y connut de nombreuses privations matérielles qu’il supporta avec une grande humilité. Un jour qu’Erasme Zufferey revenait de Vercorin en passant par les Voualans et par Fang, il s’arrêta à Chandolin chez Alexandre Caloz avec qui il s’était lié d’amitié. Là, il prit place à sa table. Il accepta ce qu’on lui offrit : un verre de vin, un morceau de pain. L’abbé, fatigué et tenaillé par la faim, mangeait silencieusement. Tout à coup, il s’arrêta, regardant son hôte au travers de ses lunettes rondes, et lui dit cette phrase : « Il est bon le pain, quand on a faim. » Erasme Zufferey était vêtu d’une soutane élimée et rapiécée ; les semelles de ses chaussures étaient retenues à la tige par des morceaux de ficelles. Tout en lui témoignait de sa pauvreté. Le tempérament de l’abbé Erasme Zufferey ne favorisa pas sa carrière ecclésiastique. À différentes reprises, il avait sollicité un poste de curé, en vain. Il en fut aigri. La manie de persécution avec une extrême timidité et une certaine nonchalance firent de sa vie un véritable chemin de croix. Malgré tout, pour une grande partie des habitants de la vallée, il restait un bon prêtre. En juillet 1930, le curé Francey demanda à son évêque de lui accorder comme vicaire l’abbé Massy pour le poste de Grimentz en remplacement du recteur Savioz de plus en plus sourd, et qui ne pouvait plus guère entendre les confessions. Monseigneur Victor Bieler répondit négativement à la demande du curé Francey et proposa à ce dernier Erasme Zufferey pour le poste de Grimentz. Aussitôt, le curé de Vissoie réagit et envoya à l’évêque une lettre afin de motiver son choix pour un vicaire autre que l’abbé Zufferey : « Monseigneur sait que le Rd Dr Erasme Zufferey ne s’est pas
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accordé avec moi comme vicaire et que j’ai dû demander son déplacement. De mon côté, je sais aussi que, dans la paroisse et ailleurs on a mis la faute sur moi qui n’ait pas su le comprendre et le diriger. Pour ce motif, je ne veux pas recommencer l’expérience… » Le curé Francey demande alors à l’évêque de trouver du travail à Erasme Zufferey, mais en dehors de la paroisse. À Vissoie et dans les villages environnants la population est divisée au sujet de cette querelle de clocher. De plus en plus de paroissiens désapprouvent leur curé, en allant même jusqu’à signer une pétition en faveur de l’abbé Erasme Zufferey. « Nous soussignés désapprouvons les démarches faites contre le Rd Vicaire de notre paroisse et nous les déclarons opposées aux sentiments de la grande majorité de la population. Nous admirons au contraire le courage et le mérite de ce bon prêtre ; son travail gigantesque en faveur de l’histoire et du bon renom de notre Vallée, tenons à lui comme à celui qui comprend le mieux nos besoins : Veut le mieux notre bonheur. » Une partie des habitants de la paroisse de Vissoie vont même établir les griefs contre le curé Francey qu’ils vont adresser à l’évêque de Sion. 1. Il publie à l’église, le nom de celles qui ont eu des illégitimes et qui dansent. 2. Il écrase le budget de nos communes pour des innovations insensées et continuelles ; il nous a fait un cimetière à 80’000 francs, il a rétréci d’un côté l’ancien et l’a élargi de l’autre sans rime ni raison. 3. Il se mêle des affaires de familles, prend parti dans les procès. (Preuves) 4. Il a dans tous les villages un groupe qui le déteste profondément et qui ne le salue même pas. 5. Il a interrompu le Rd Vicaire, plus capable que lui, en entonnant le Credo, au milieu d’un de ses sermons au grand scandale de la population. 6. Cette année il a fait dire devant le Rd Vicaire qu’il n’avait pas besoin de lui pour Zinal et a laissé le ¾ du temps cette localité sans pasteur. 7. Il a annoncé souvent qu’il s’en irait et en réalité, il ne veut pas partir. Pour toutes ces raisons, il est de toute nécessité que ce curé nous quitte afin que nous ayons la paix dans la paroisse. »
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Malgré toutes ces pétitions, Erasme Zufferey ne deviendra pas recteur de Grimentz et le curé Francey ne s’en alla pas, continuant son ministère jusqu’en 1964. Finalement, sur les conseils de quelques amis, l’abbé Zufferey alla frapper la veille de Noël 1930 à la porte du séminaire de Sion, afin d’y trouver du secours. Son directeur, l’abbé Victoir Beck l’accueillit avec bienveillance ; il lui offrit un asile. Erasme Zufferey n’y resta pas inactif. Pendant toute l’année 1931, il seconda les ecclésiastiques qui devaient s’absenter de leurs paroisses. Quand, au mois de novembre 1931, le curé d’Ergisch dut se faire hospitaliser, Erasme Zufferey accepta de remplir les fonctions pastorales dans ce village. Randonnée fatale La colonne de secours composée du professeur Gentinetta, de Karl Jäger, d’Alfred Tscherrig et de Léo Hischier quitta Unterems le 3 décembre à 1h.30 de la nuit et monta dans les alpages, après une petite halte à Gruben. Les secouristes passèrent dans toutes les granges et parcoururent toute la vallée de Meiden. En faisant des
recherches le long du lac de Meiden, ils trouvèrent de temps à autre quelques traces dans la neige. Ces traces les conduisirent dans le « Bortertal », vers la BellaTolla, puis, en angle droit, vers le Pas de Bœuf, où ils perdirent toute trace pendant un certain temps. Après de longues recherches, ils découvrirent quelques traces au pied de la pente, du côté de Vissoie. Il ne fut pas possible, même avec de bonnes jumelles, de distinguer s’il s’agissait de traces humaines ou de traces d’animaux. Le groupe décida de descendre. Arrivés au milieu de la pente, ils crurent pouvoir établir qu’il s’agissait de traces de pas d’homme. Plus bas, ils virent des traces qui indiquaient qu’un corps humain avait dû glisser. Ces traces continuaient ensuite en traces de pas, qui revenaient subitement en arrière, puis reprenaient leur première direction, pour cesser brusquement. C’est à cet endroit qu’ils trouvèrent sous la neige le cadavre de l’abbé Zufferey. Ils firent les constatations suivantes : contusions aux deux genoux, tête intacte, de même que les lunettes. Tout le corps était raidi par le gel. Au moyen de deux paires de skis, ils improvisèrent un traîneau et descendirent ainsi la combe jusqu’à ce qu’ils ne purent plus continuer, tous étaient épuisés. Le guide Jäger descendit à St-Luc pour chercher du secours. Cinq hommes montèrent alors, et la colonne de secours haut-valaisannne leur remit le cadavre. Dans la soirée du 3 décembre, la population de St-Luc assista à un triste spectacle.
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Sur le sentier qui descend de l’alpage de Roua en direction du village, cinq silhouettes marchaient silencieusement dans la neige fraîchement tombée. En tête du groupe, un homme seul. Derrière lui, quatre hommes portaient chacun l’une des extrémités d’une échelle de bois sur laquelle deux cordes entrelacées tenaient attachée une masse informe. Arrivé dans le village, le groupe funèbre s’engagea dans la rue qui longe l’église, puis obliqua à droite; un rectangle de lumière troua la nuit ; les cinq hommes s’y enfoncèrent et là, dans la chambre du pain, déposèrent leur fardeau, le cadavre de l’abbé Erasme Zufferey. Le samedi 5 décembre eurent lieu à Vissoie les funérailles d’Erasme Zufferey. Une quinzaine de prêtres, la plupart de la vallée, avaient fait le déplacement pour rendre hommage à leur confrère. Toute la paroisse, où plutôt presque tout Anniviers se trouvait réuni pour rendre un suprême témoignage de respect et de sympathie à ce prêtre méritant tragiquement disparu, lequel quinze années durant avait comme vicaire dépensé son zèle et ses forces pour le bien de cette religieuse population et comme historien, employé ses loisirs à faire connaître le passé du Val d’Anniviers. Jean-Louis Claude de Zinal
Sources : Archives paroisse de Vissoie Erasme Zufferey « Le passé du Val d’Annviers » l’époque moderne 1482-1798 Présenté et amendé par Michel Salamin, Sierre 1973 Feuille d’avis du Valais 3, 5,8 décembre 1931 Le Nouvelliste 3, 5, 8,10 décembre 1931 Le Confédéré 4,7 décembre 1931 Le Rhône 4 décembre 1931 Gazette de Lausanne 21 mars 1929
sport
Ski-Team Anniviers ouverture à la dernière année cadets
C
es dernières années, le Ski Team Anniviers a ciblé son encadrement sur les enfants en âge d’être sélectionnés à Ski Valais ; en les préparant pour leur 1ère année de sélection à Ski Valais ou en encadrant les enfants non-sélectionnés afin de leur permettre de rejoindre la structure cantonale.
Durant la saison 2016-2017, le comité s’est longuement questionné sur la pertinence et la faisabilité de « re-accueillir » les enfants en dernière année « cadets ». Il s’agissait bien de « re-accueillir » ces enfants car en 26 années d’existence le Ski Team a connu plusieurs allers-retours au niveau de l’encadrement ou non de ces derniers. Divers arguments étaient à l’origine de ce questionnement : • permettre aux enfants de s’adapter sur 2 ans à la structure et ainsi se l’approprier pour pouvoir en tirer un maximum de bénéfice ; • permettre un temps d’accoutumance plus long pour prendre un rythme plus soutenu que dans les clubs avant le passage à Ski Valais ; • permettre un travail approfondi et un réel accompagnement sur 2 ans. Hormis l’aspect financier, de nombreuses interrogations de niveaux et impacts différents ont été soulevées et débattues: • les enfants allaient-ils à moyen ou long terme être écoeurés du ski, avec un entraînement plus précoce et soutenu que dans les clubs? • Des enfants motivés allaient-ils s’ennuyer et perdre leur intérêt à la compétition s’ils n’étaient pas « tirés en avant » en restant dans les clubs? • Les skis-clubs verraient-ils leurs groupes compétition amenuisés et l’attracti-
vité et la relève impactées négativement? Des questions liées à l’organisation concrète se sont également posées : • comment organiser les entraînements avec différents calendriers de courses, • comment entraîner cadets et OJ ensemble alors qu’ils ne skient pas avec les mêmes rayons et dans les mêmes piquets (slalom)… En regard de la morphologie des enfants et pour leur permettre d’apprendre les bonnes positions et passer au plus près des piquets en slalom, ils skient dans des minipiquets (nommés mini-pics). Les mauvaises positions et habitudes prisent en passant trop précocement dans les grands piquets sont bien souvent fastidieuses et longues à corriger par la suite (comme par exemple toucher les piquets à tout prix ou alors les éviter par peur de se faire mal, prendre de mauvaises lignes, etc.) Simplement joindre le groupe cadet aux entraînements du groupe OJ existant aurait donc été contre-productif et il fallait pouvoir moduler et adapter la prise en charge pour ce groupe en regard des ressources financières et humaines possibles. Le comité et les présidents des skis-clubs ont également procédé à des comparatifs afin de s’inspirer des prises en charge des cadets dans d’autres clubs et régions du Valais. Finalement, et comme la plupart d’entre
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vous ont déjà pu le constater sur les pistes du Val d’Anniviers, le Ski Team a décidé de proposer une prise en charge aux enfants en dernière année cadets. Un entraîneur spécifique a été attribué à ce groupe et le programme d’entraînement physique et de ski a été adapté. Ont été sélectionnés pour la saison 2017-2018: Camille Beuret ski-club Bella Tola Félix Bron ski-club Zinal Mathilde Forrer ski-club Grimentz Aymeric Hannart ski-club Illhorn Noémie Oppliger ski-club Illhorn Jin Meyer ski-club Zinal Tia Moulin ski club Grimentz Tim Rossi ski-club Zinal A la mi-saison, voici un petit bilan du côté des enfants, des parents et des entraîneurs.
lever, mais être avec les copains ça me motive », « les entraîneurs ont de la patience, ils sont chouettes », « les entraîneurs sont super gentils et nous aident énormément, je les remercie », «quand il y a beaucoup de jours d’entraînements de suite, j’ai envie de rester à la maison, être tranquille. Mes parents me motivent, les entraîneurs et les copains aussi », « c’était chouette de faire plein d’autres sports cet été », « la luge d’été et le ski sur tapis à Saas Fee c’était drôle », «découvrir d’autres stations lors d’entraînements ou de courses c’est chouette». Certains ont été très clairs quant à la suite : « j’aime la compétition et j’ai envie d’aller plus loin », « j’aime les courses et je veux continuer », « je veux faire des podiums », «je veux aller au plus haut niveau possible». Il ressort d’interviews des enfants1 qu’ils sont ravis de skier entre copains, d’avoir pu connaître les enfants des autres clubs et de la bonne ambiance au sein du groupe: « c’est cool d’être au niveau Anniviers, avant on n’avait les copains que dans le club, là on a en plus les copains des autres clubs », « dormir avec les copains lors des week-ends à Saas Fee c’était cool », « faire des camps et passer du temps ensemble c’est cool. Parfois on faisait les fous », « le ski est mon sport préféré, il y a les paysages, j’aime beaucoup la compétition, il y a les copains et je suis à un niveau plus haut » Ils soulignent qu’ils ont le sentiment de plus travailler que dans les clubs et de progresser plus rapidement: « j’ai beaucoup progressé, je dérape moins», « j’ai l’impression de plus progresser qu’au ski-club : on a mis les skis plus tôt, plus de jours de skis, plus de technique », « le
ski sur glacier c’était cool, on commence plus tôt », « on a un groupe pour nous, c’est bien, on progresse plus, on fait plus d’exercices », « je commençais à stagner au ski-club, là je progresse beaucoup et ça me motive », « j’ai progressé, je fais de meilleurs résultats », « avant j’étais plutôt dans les derniers dans les FMV (NB : course cadets Valais central), à présent je suis au milieu », « je commençais à m’ennuyer au ski club, là je suis à un niveau plus haut », «j’ai progressé, mes résultats sont meilleurs». Ils relèvent également que les entraîneurs sont motivants et « sympas », que les activités sont variées mais également qu’il est parfois TRES difficile de se lever et de se motiver: « parfois je ne suis pas motivé, mais les entraîneurs me font des corrections sympas et ça me motive, et les copains aussi », « parfois ça commence tôt, c’est dur de se
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Les parents relèvent comme les enfants la bonne ambiance au sein du groupe, le plaisir qu’a leur enfant à rejoindre les ami(e)s et les progrès accomplis en peu de temps. Ils soulignent cependant que l’impact organisationnel et sur la vie de famille est conséquent. « L’an dernier, il avait réellement stagné au groupe compétition… Cette année, au Team, il a fait énormément de progrès! Donc, clairement bénéfique!!! Les entraîneurs sont fantastiques. (…) Il a beaucoup de plaisir avec les copains/copines du Team» « C’est une expérience positive pour apprendre à se responsabiliser et à gérer seul son matériel. Peut-être un peu trop soutenu comme rythme à cet âge. Le risque est que l’enfant se sente saturé et perde l’envie de skier pour le plaisir ». « Notre enfant ne progressait plus au ski club, sentiment qu’il stagnait et commen-
çait à s’ennuyer. Rejoindre le Team lui a redonné de l’élan et il a énormément progressé. L’ambiance est super au sein du groupe, il a pu rencontrer et lier des amitiés avec les enfants des autres clubs. Parfois le rythme était un peu trop soutenu, le Team a allégé quelques jours. Les déplacements sont également parfois pesants, mais nous faisons du co-voiturage et nous nous entreaidons ». « C’est une super expérience pour notre fille. Elle a fait de très grands progrès en peu de temps. Elle a aussi beaucoup mûri et se prend elle-même en charge beaucoup plus. Et elle s’est fait de très chouettes amis au sein de cette équipe où il y a une vraie ambiance d’équipe. Pour nous les parents c’est un peu plus compliqué avec une charge organisationnelle plus importante, mais nous sommes ravis pour notre fille et l’expérience qu’elle a la chance de vivre ». Et du côté des entraîneurs ? « La dynamique du groupe est bonne, il se « tirent la bourre ». Le matin ils sont toujours super motivés, l’après-midi c’est plus difficile. On fait d’autres choses, on essaie de mettre du fun. Ils sont encore dans l’âge où les explications peuvent être difficiles à comprendre, à mettre en pratique. Par contre ils « copient », ils cherchent à reproduire ce qu’ils voient. On skie donc avec eux pour qu’ils puissent voir comment on fait et qu’ils puissent reproduire. On s’appuie sur le visuel s’ils ne comprennent pas. » Camille Vionnet, entraîneur STA,
responsable du groupe cadets. « L’organisation a été plus compliquée, notamment en raison des rayons des skis et des piquets. Il a également fallu tenir compte de la différence d’âge, ils sont plus petits et pendant les camps il a fallu être plus présent pour aider et encadrer. Les moments du coucher ont également nécessité plus de présence et d’écoute, surtout pour les filles, mais les filles c’était Camille ;-) ». Par contre, ils sont plus disciplinés que les grands, ils nous écoutent bien et nous font confiance. Ils progressent plus vite, la marge de manoeuvre est plus grande. C’est intéressant pour nous aussi. L’ambiance au sein du groupe est bonne. Sur une journée, on essaie toujours de faire en sorte d’avoir l’équivalent d’une demi-journée en ski libre et technique pour varier des piquets et on fait des exercices ludiques pour qu’ils se rendent moins compte qu’ils travaillent» Florent Salamin, entraîneur STA. «C’est bien de les avoir réunis, ils se motivent et se challengent. L’ambiance dans le groupe est bonne. Pour les corrections, il faut veiller à utiliser des métaphores et du visuel, ils ne comprennent pas facilement les explications verbales, et on skie beaucoup avec eux ». Gil Pau Romeu, Chef OJ STA. Les résultats en course? Les cadets semblent effectivement avoir su tirer profit de la prise en charge proposée et de leur dynamique de groupe motivante.
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Les « vestes rouges du Team Anniviers » sont généralement bien classées lors des courses de la Coupe Anniviers et lors des courses Valais Central FMV. Stéphanie Hannart
Résultats 1ère course FMV Anzère, géant : Filles : Noémie 7ème, Camille 8ème, Mathilde 16ème, Tia 19ème Garçons : Aymeric 2ème, Tim 7ème, Jin 8ème, Félix 16ème 2ème course FMV Anzère géant : Filles : Noémie 5ème, Mathilde 10ème, Camille 13ème, Tia 15ème Garçons : Aymeric 1er, Jin 4ème, Tim 6ème, Félix 22ème 3ème course FMV Thyon, combi-race : Filles : Noémie 5ème, Tia 12ème, Camille et Mathilde absentes Garçons : Aymeric 5ème, Félix 14ème, Jin 22ème, Tim abandon 4ème course FMV Thyon, combi-race : Filles : Noémie 3ème, Tia disqualifiée, Camille et Mathilde absentes Garçons : Jin 3ème, Aymeric 4ème, Tim 5ème, Félix 14ème
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jeunesse
Forum des «15-25 ans» d’Anniviers et de Vercorin
L
e but de ce colloque tenu le 5 mars 1994 sous l’égide de d’AIDA (Association d’Intérêts D’Anniviers) était d’obtenir des souhaits de la part des jeunes pour dégager le concept marketing et légitimer ainsi les futures actions ainsi que la nouvelle image d’Anniviers 2000. AIDA a été fondée le 1.11.1993 avec un budget de Fr. 300’000.- destiné à la publicité globale d’Anniviers. U. Kittel a été le président du comité de cette Association composée du partenariat des cinq entreprises de remontées mécaniques et des huit sociétés de développement d’Anniviers d’alors. La création d’AIDA a permis aux milieux touristiques de mettre fin à la dispersion des moyens de promotion dans le but d’augmenter l’occupation des lits touristiques. Le programme de la journée semblait copieux avec des présentations sur l’aspect politique du tourisme (S.Epiney), l’environnement naturel et l’écologie (P.-A. Oggier), la situation économique des communes (S. Decoutère selon un rapport de Ph. Chauvie), l’hôtellerie en Anniviers (F. Wagemakers), le secteur de la construction (F. Genoud), les remontées mécaniques (Y. Salamin), l’école suisse du tourisme de Sierre (A. Tschopp) et le concept publicitaire (C.Tarchini, M. van Beurden, A. de Preux). Quelques points forts Dans le domaine de la construction par exemple, on se demandait s’il était possible d’intégrer le confort et la technologie contemporains tout en conservant à l’habitat son authenticité. Dans la plupart des cas, il semblait qu’on n’y avait pas encore
répondu et on fondait beaucoup d’espoir dans la nouvelle génération. Au sujet de l’hôtellerie, on relevait le rôle essentiel de la fidélisation de la clientèle vue comme moteur du tourisme. On souhaitait que 30 à 40 % des jeunes Anniviards travailleraient dans ce secteur,
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avec la conviction que c’était bien l’hôtellerie qui avait permis le développement de la vallée et du canton dans le passé. Constats de cette époque … Voici quelques points ressortis des consultations effectuées auprès des jeunes de 15 à 25 ans et des acteurs partenaires de ce
forum en 1994: • Forces : cadre naturel, air, eau, flore, faune, curiosités naturelles et historiques, enneigement sûr… ➢ • Faiblesses : décharges, épuration des eaux, routes d’accès, transports publics, manque de moyens mis en œuvre pour fidéliser la clientèle. … et d’aujourd’hui. On peut voir que les forces relevées sont encore valables, sauf concernant l’enneigement sûr qui a exigé la mise en place de nombreux canons à neige ; en effet, le généreux hiver finissant nous a prodigué une neige naturelle exceptionnelle et de plus en plus rare semble-t-il. Quant aux faiblesses constatées alors, elles ont abouti à des améliorations certaines grâce à des solutions concrètes, mais il reste encore du pain sur la planche.
L’avis des jeunes « Penser pour demain » : intervention d’A. Epiney et de F. Melly Les deux ont exprimé leur soulagement de voir enfin s’installer un certain professionnalisme au niveau de la promotion touristique : «c’est le dernier moment avant d’être écrasés par une concurrence toujours plus vive ». Indication de quelques pistes à suivre : • Soigner l’accueil à tous les niveaux et informer les employés saisonniers sur notre région avant l’arrivée des touristes • Agir aussi sur la mentalité anniviarde: ne pas penser qu’au profit mais aussi à l’échange et à la communication • Ne pas oublier le souhait de la clientèle de passer ses vacances dans des stations à dimension humaine avec l’ingrédient indispensable : LE SOURIRE • Intégrer le mieux possible la modernité aux traditions • Inciter les jeunes à choisir un métier lié au tourisme par une information ciblée et une revalorisation des salaires
« Des questions pour un avenir proche » et des souhaits partagés par P. Savioz • Vu l’évolution de la construction, y aurat-il assez de terrains pour continuer ainsi ? Pourquoi ne pas développer aussi les autres villages tels que St-Jean, Mission, Vissoie ? • Pourquoi la jeunesse n’est-elle pas assez au courant des différentes professions liées au tourisme? L’informer de façon plus persuasive en fin de scolarité • Embauche-t-on plus de personnel étranger car leur salaire serait plus bas ? Vrai ou faux ? • Les employés parlant couramment deux ou trois langues sont-ils mieux payés ? Remarques contradictoires sur l’écologie proposées par X. Ganioz • Il constate l’opposition entre écologie et réalités touristiques • Les ambitieux projets prévus tels que la route des fonds, l’héliport du Bishorn, la liaison entre les différentes stations valent-ils vraiment le sacrifice écologique ainsi exigé ? Une question délicate dont la réponse demande une concertation appliquée et ouverte à l’ensemble des intéressés • Un souhait : privilégier un développement respectueux de l’environnement, prenant exemple sur les Pyrénées où les autorités favorisent le tourisme de randonnée en améliorant les chemins pédestres. « Comment repenser autrement l’avenir » selon E. Voutaz • Lui aussi salue l’initiative d’AIDA (« enfin ! ») mais ose critiques et réflexions à titre personnel • Il s’est senti un peu étouffé par la succession des exposés à un rythme élevé, par le feed-back sous seule forme de slogans publicitaires alors que des réactions moins «fast-food», plus profondes auraient contribué à valoriser l’enjeu • Agir dans l’ordre, penser au futur de la vallée souhaité par ses habitants à long terme avant de se préoccuper de l’image touristique • Une croissance moyenne de 250 lits par an représente 10’000 de plus en 40 ans, équation impossible à résoudre ? Il faut
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élever le niveau des réflexions pour plus de sérénité • «les femmes, généralement moins carriéristes et faisant preuve d’une plus grande maturité politique, apportent souvent un éclairage nouveau à ces questions existentielles» dit-il • Toute réflexion sur un concept touristique doit inclure des idées novatrices valorisant une énergie créative par la mise en place de structures sociales, intellectuelles et politiques progressistes. La synthèse de B. Crettaz : « une nouvelle montagne » Ce jour-là, un événement s’est produit, la naissance d’une nouvelle montagne, grâce à l’initiative d’AIDA par un appel des anciens et des aînés lancé aux générations suivantes selon lui. Il en ressort : • La transmission d’un savoir • La demande aux jeunes d’inventer une nouvelle vallée • Le franchissement d’un pas décisif sur les liens entre développement et écologie. « Cependant, les organisateurs ont à faire leur autocritique car une place insuffisante a été laissée à la participation active des jeunes » affirme-t-il en souhaitant que ceux-ci organisent à leur tour une prochaine grande rencontre entre générations. Voilà résumé un travail de fond accompli en 1994 par des échanges ouverts, directs, sans tabous. Où en est-on presque un quart de siècle plus tard ? Les souhaits et propositions des jeunes à l’aube de l’an 2000 résonnent-ils aux cœurs des 15–25 ans d’aujourd’hui ? La balle est dans leur camp pour utiliser à bon escient les nouvelles technologies présentes à tous les niveaux et cheminer sereinement vers l’avenir. Simone Salamin
RE U T A N & A M PANORA
NOUVEAUTÉ
PRENDRE LE RANDONNEUR PAR LA MAIN
Depuis l’été passé, quatre nouvelles brochures ont pris fièrement place sur les présentoirs des Offices du Tourisme de la vallée. Quatre petits guides (un par secteur : Grimentz, Zinal, StLuc/Chandolin, Vissoie) crées afin de « prendre le randonneur par la main et de l’accompagner sur les sentiers d’Anniviers ». Répondre à un besoin Pour organiser ses virées en montagne, le randonneur disposait jusqu’alors de divers supports : • La carte topographique (1:25’000), qui informe très précisément sur les altitudes, le type de terrain, les temps de marche etc. ; • Le « plan Anniviers », qui présente de manière visuelle, presque ludique, l’ensemble du domaine ; et son petit frère - le « plan Zinal » - édité pour mettre en avant Zinal, ses cabanes et ses 4000 ; • Des livres en vente à un certain prix
… sans compter les connaissances du personnel des Offices du Tourisme, qui pouvait suggérer l’une ou l’autre balade, et donner des conseils personnalisés en direct. Mais il manquait toujours - été comme hiver - un support papier à emporter lors des randonnées, en complément de tous les conseils reçus.
sur la même page. Des infos pratiques (dénivelés, difficultés, temps de marche) pour la partie technique, et quelques « bons à savoir » pour le côté didactique : ainsi sont présentées pas moins de 80 randonnées estivales et 17 randonnées hivernales que les rédactrices ont choisi de mettre en avant.
Fort de ce constat, une petite délégation d’Anniviers Tourisme s’est mise au travail, sous la houlette des responsables du dicastère information/ communication. Un travail conséquent qui a permis d’éditer l’hiver dernier des guides de randonnée hivernale ; et de randonnée estivale quelques mois plus tard.
Un projet qui ne s’arrête pas là, puisque les brochures évolueront au fil des saisons.
Disponibles dans un format A6 très pratique, ces brochures peuvent facilement être emportées partout. Les textes résument en quelques lignes tout ce qu’il y a à savoir. Un contenu sobre et de qualité, traduit en allemand et en anglais
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Quant aux numéros attribués aléatoirement aux balades, ils apparaîtront cet été directement sur le « plan Anniviers » ; une manière de lier les supports les uns aux autres et de créer une unité.
société
Longévité L
’espérance de vie est un indicateur global de la santé d’une population. Au cours du XXème siècle, en Suisse, l’espérance de vie à la naissance a fortement augmenté et ce de manière régulière. Elle est l’une des plus élevées du monde et a presque doublé depuis 1900, passant de 46,2 à 81,5 ans pour les hommes et de 48,9 à 85,3 ans pour les femmes. Depuis quelques années, cette augmentation tend à faiblir et l’écart entre les deux sexes se réduit. Dans les pays à haut développement, les individus ne vivent pas seulement plus longtemps qu’ailleurs, ils restent aussi en moyenne plus longtemps en bonne santé et sans incapacité majeure. L’espérance de vie en bonne santé est très élevée dans notre pays. Elle a même davantage augmenté que l’espérance de vie en général. Ces avancées s’expliquent par l’amélioration de la situation sociale, économique et sanitaire des personnes. De plus, les progrès accomplis dans le traitement des maladies chroniques, dans la réadaptation et dans l’accompagnement des personnes âgées ont fait se multiplier les chances de vivre en bonne santé et de mener une vie indépendante plus longtemps. Traverser le siècle En Anniviers aussi, les habitants ont vu leur longévité s’accroître. En 2018, la nouvelle commune, qui en est à sa 10ème année d’existence, fête sa première centenaire en la personne de Mme Euphémie Salamin-Crettaz. Euphémie naquit à Zinal, le 3 janvier 1918. Pendant sa jeunesse, en famille, elle parcourut, à l’instar de bon nombre d’Anniviards, les chemins de la vallée, par-
tageant ses jours entre Mission, Sierre et Zinal. En 1945, elle épousa Michel Salamin de Grimentz, avec qui elle eut trois fils, Jean-Marc, Bernard et Pascal. Michel exerçait le métier de tourneur sur bois. En plus des travaux de la campagne Euphémie est entourée, de g. à d. par Jean-Marc Fontannaz, huissier, Jacques Melly, et du ménage, président du Conseil d’Etat, ses 3 fils, Bernard, Jean-Marc et Pascal Salamin, David Melly Euphémie l’aidait et Marco Genoud, président et vice-président de la commune en confectionnant des abat-jour pour les lampes qu’il commune, qui leur fera présent, non plus fabriquait. Elle tenait aussi le Bazar de du fameux fauteuil d’autrefois, mais d’une l’Artisan qui leur appartenait. Après de somme d’argent, plus adaptée au mode de nombreuses années passées à Grimentz, vie actuel. ils reprirent la vie de nomades en choisis- Il est intéressant de relever que parmi eux sant de passer 6 mois à Veyras et 6 mois figure Olive Crettaz, sœur cadette d’Euà Grimentz. Malgré le décès de son mari phémie, qui vit encore chez elle à Mission ! en 2013, Euphémie continue à passer À l’exemple des deux sœurs, la majorité de l’hiver en plaine et l’été à la montagne. ces personnes ont le bonheur de pouvoir Aujourd’hui encore elle a la grande chance vivre encore chez elles, malgré le poids des de pouvoir vivre chez elle, faisant ses repas ans et leur lot de maux. Le maintien à domicile est grandement facilité par les seret tenant son ménage. En début d’année, elle a reçu, dans sa mai- vices du Centre Médico-Social et les repas son de Veyras, la visite des représentants à domicile qui sont livrés par des bénévoles des autorités cantonales et communales, dévoués. Bien évidemment, le rôle joué qui lui ont présenté leurs vœux et ceux par les proches est aussi crucial. de toute la population à l’occasion de ce Bien-être magnifique anniversaire. L’évolution actuelle prouve que longévité 90 et plus et qualité de vie peuvent aller de pair, et En 2018, 15 habitants d’Anniviers, 8 c’est heureux, car finalement ce qui compte femmes et 7 hommes, passeront le cap des ce ne sont pas les années que l’on rajoute 90 ans. Ils vont rejoindre 12 femmes et 8 à sa vie mais la vie que l’on met dans ses hommes dans le groupe des plus de 90 ans. années. Et si on peut avoir les deux… À cette occasion, ils seront fêtés par la Janine Barmaz
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© photo Arbellay
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Boisval SA - Mayoux tél 027 475 12 37 - fax 027 475 12 81
Melly Sarl - Ayer tél 079 434 79 73
Construction SA - Vissoie tél 027 475 11 33 - fax 027 475 20 72
Monnet SA - Mayoux tél 027 475 18 33 - fax 027 475 44 57
Créabois SA - Grimentz tél. 027 475 21 54 - fax 027 475 61 54
Salamin François SA - St-Luc tél 027 475 23 39 - fax 027 475 30 55
Massy SA - Grimentz tél 027 475 15 78 - fax 027 475 25 94
Theytaz Jean-Noël - Grimentz tél 027 475 20 70 - fax 027 475 29 70
Revey Jacky Sàrl - Mayoux tél 027 475 23 74 - fax 027 565 53 43
Viaccoz SA - Ayer/Zinal tél 027 475 17 78 - fax 027 475 37 78 Multibois-Anniviers Sàrl - Mission tél 079 277 07 68 - fax 027 475 49 54
Le BOIS met de la chaleur dans votre foyer
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3961 St-Luc Tél. 027 475 13 48
sport4000@netplus.ch www.sport4000.ch
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ess-zinal.ch 027 475 13 73
évasion
enviedebouger.com Sur les traces de Massilia ...
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l y a de l’or en barre, du bronze et de l’argent, l’écho d’une guitare, des fontaines d’Orient, On y va promener, sous la vieille sono, elle joue parfois Bob Marley, il fait toujours beau. Tu verrais la joncaille, les perles et les diamants, des sourires en pagaille, un peu tous les accents (...). Ces paroles sont issues d’une chanson du groupe marseillais Massilia Sound System. Et qui mieux que ces artistes pourrait décrire cette cité millénaire. Leurs textes sont un hommage permanent à cette ville unique au monde. Fondée par les grecs, la ville de Marseille a toujours été source de convoitise. Rasée par les légions de César en représailles au soutien sans faille pour Pompée, attaquée maintes fois au cours de son histoire, elle est à l’avant-garde pendant la Révolution Française. Le chant de ralliement des colonnes de sans culottes qui montaient sur Paris reste d’ailleurs encore aujourd’hui l’hymne national français. Porte ouverte sur le bassin méditerranéen, Marseille ne ressemble à aucune ville française. Elle est unique en fait. Riche de sa diversité, Marseille offre un panorama surprenant au visiteur qui sait l’apprivoiser. Car il faut l’apprivoiser, il faut y revenir encore et encore pour apprécier Marseille. La plupart des millions de touristes qui lui rendent visite chaque année ne voient d’elle que ce qu’elle accepte de livrer au premier regard. Et ce premier regard peut être surprenant, voire relativement décevant. Marseille nous accueille par ses fameux quartiers nord. Berceau du rap français, ces barres de béton défigurent le paysage. Le Vieux Port et la Canebière, si célèbres, n’auraient que peu d’intérêt s’ils
n’étaient pas surplombés majestueusement par la cathédrale Notre Dame de la Garde, l’une des plus belles de France. Le visiteur qui s’en tient à ces lieux où se concentre la majeure partie des touristes ne va garder qu’un souvenir un peu amer de cette ville qu’on lui a décrit tant de fois comme merveilleuse. Il risque même de ne voir que les mauvais côtés de cette ville et de ne plus
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vouloir y remettre les pieds. Ce serait une erreur. En effet, c’est au visiteur qui saura dépasser cette première impression que s’offre la merveilleuse cité phocéenne. Chaque quartier est un voyage en lui même. Le quartier du panier, sans doute l’un des plus célèbres, vous plonge dans un village per-
ché, typiquement provençal. Il est agréable de se perdre dans ses ruelles étroites et relativement calmes. En face, la vue depuis Notre Dame de La Garde mérite amplement les efforts fournis pour y arriver. Ces deux quartiers entourent le Vieux Port. Après avoir flâné dans le panier, transpiré pour remonter de l’autre côté, il est temps de s’immerger plus loin dans le centre ville et de goûter à une autre facette de Marseille. En remontant la Canebière, entre le Cours Saint Louis et le Cours Julien, le centre ville change de visage et on se retrouve plongé, le temps de quelques rues, à Alger, Tunis ou Marrakech... C’est ça la vraie magie de Marseille, cette ville a le pouvoir de vous faire voyager simplement en changeant de rue. Plus rapidement que le quai 9 3/4 dans les histoires d’un jeune et célèbre sorcier à lunettes! Marseille a énormément à offrir mais il faut prendre le temps de se familiariser avec elle. Commencez votre séjour par le
remarquable musée d’histoire, proche du Vieux Port. Ce musée à la muséographie innovante vous permettra de remonter le temps et de comprendre de quoi cette ville est faite. Marseille fait partie de ces villes qui portent l’histoire en elles. Elle porte aussi en elle l’identité du bassin méditerranéen. Après le musée d’histoire, un tour au MUCEM s’impose. Ce gigantesque complexe muséographique est un hommage à l’identité du bassin méditerranéen et met en exergue les spécificités propres à cette zone géographique au regard de différents éléments (cultures agricoles, activités...). Passionnant! Impossible de parler de Marseille sans citer les calanques, ces fjords du sud, coincées entre des falaises impressionnantes. Et la réalité est à la hauteur de la légende. Chaque calanque est différente mais toutes méritent le détour. L’un des endroits les plus connus et appréciés des Marseillais eux-mêmes est le quartier des Goudes.
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Tout au bout de la route carrossable, se trouve l’une des calanques les plus mythiques de Marseille. Elle abrite un petit port de pêche encore en activité et est le point de départ d’un sentier extraordinaire. Attention tout de même, la promenade auUne capitale culturelle delà du port est déconseillée aux personnes ne manque pas non très plus de musées. Parm sujettes au vertige! Athènes La circulation y est bien sûr le plus connu et le plus visité, mais d’au Benaki qui, dans une belle compliquée en été, Musée il vaut mieux y aller tôt villa Néoclassiq 10'000 objets sont remarquablement mis en mais le jeu en vaut de la chandelle! l’Acropole et de ses vestiges. Passionnant!
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patrimoine
notre histoire.ch par Michel Savioz de Vissoie
Au Mountet, cabane Constantia Devant la cabane, un personnage surveillant des alpinistes à la longue-vue de Jean des Neiges, et sur le banc on dirait un curé lisant son bréviaire. Après l’agrandissement de 1919, l’entrée principale ainsi que l’enseigne de la cabane ont été transférées sur la face sud-est. Photo u. Verlag, T. Hartmann, Thalwil © Collection Jean-Pierre Genoud
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Les 4 Saisons d’Anniviers
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Comité de rédaction : Christiane Favre (Conseillère communale) Valentin Crettaz (Président Ski-Team Anniviers) Christian Caloz (Président FC Anniviers) Frédéric Pellat (Président HC Anniviers) Martin Hannart (Président Montagne-Club Anniviers) Paolo Marandola (Imprimerie d’Anniviers sàrl) Rédaction : Janine Barmaz, Simone Salamin, Yanis Chauvel Correctrice : Ursula Surber Impression : Imprimerie d’Anniviers sàrl, Vissoie Remerciements : Commune d’Anniviers et tous les annonceurs Mode de parution : trimestrielle Tirage : 2’100 exemplaires Des journaux sont à disposition dans les différents offices du tourisme d’Anniviers et de Vercorin, dans les bureaux communaux d’Anniviers ainsi que dans la caissette située sur le bâtiment de la poste à Vissoie, à côté de l’entrée d’Anniviers Tourisme.
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Pour soutenir la jeunesse sportive du Val d’Anniviers Tarif : 50.-/an (4 éditions) en Suisse et 100.-/an à l’étranger. Adressez votre demande par e-mail à impa@impa.ch.ch ou par courrier à Imprimerie d’Anniviers 4 Saisons d’Anniviers, 3961 Vissoie.
Chandolin
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Grimentz
Immobilia-Grimentz
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Afim Immobilier Vacances
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Bureau d’Affaires Touristiques
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Zinal Vercorin
Afim Immobilier Vacances
St-Luc
Association des Agences immobilières du val d’Anniviers
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Les Entrepreneurs d’Anniviers
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