

Invitée à parler de mes engagements, je vais remonter le fil des saisons et « vous parler d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître » comme dirait Aznavour. Trois rencontres, entre autres, ont été importantes dans mes choix de vie.
Eté 1967
Praz-de-Fort. Dans le groupe dont je m’occupe à la colonie, il y a un petit garçon de six ans, silencieux et solitaire, Antoine Savioz, de Vissoie. Antoine est un enfant attachant, au regard doux et un peu mélancolique. Le diagnostic de TSA1 le concernant ne sera posé que bien plus tard. Il est mon premier contact direct avec le monde du handicap. A ses côtés, j’apprends à regarder la différence autrement et c’est à lui que je pense au moment d’accepter la présidence de l’ASA-Valais.2
Automne 1981
Le Centre scolaire d’Anniviers inaugure « l’appui pédagogique », une mesure
d’aide aux élèves en difficulté proposée par Philippe Theytaz, alors en formation à l’Université de Genève. C’est une première valaisanne. L’expérience a valeur de test et j’ai la chance de pouvoir y participer. Cela m’amène à entreprendre une formation en cours d’emploi3 qui m’ouvrira ensuite bien d’autres portes. Philippe est un humaniste, soucieux d’égalité. Il ne cesse d’alerter sur les dangers de l’échec scolaire et travaille sans relâche à améliorer les chances des élèves plus faibles. Je le sais, aujourd’hui encore, très engagé pour que l’école valaisanne soit une école de la réussite.
Hiver 1998
Originaire de Vissoie, sœur Marie-Rose Genoud est très présente auprès des personnes requérantes d’asile. Elle me sollicite pour obtenir un rendez-vous avec Peter Bodenmann, alors en charge des Affaires sociales. L’entretien a lieu. L’écoute non. Cela ne l’empêche pas de poursuivre avec ferveur la mission qu’elle s’est fixée. MarieRose est une femme d’exception. Une femme d’écoute et d’action. Durant ses années d’accompagnement actif auprès des personnes migrantes, elle n’a cessé de tisser des liens entre les gens d’ici et ceux venus d’ailleurs.
Depuis quelques années, je vis ainsi de jolis échanges avec les femmes immigrées qui répondent à l’invitation du CSI4 : « Viens parler français ».
Printemps 1999
Mon entrée en politique est la suite logique de mes divers engagements professionnels et associatifs. La présidence du Grand Conseil, elle, résulte d’un concours de circonstances : tournus avec les autres formations politiques et volonté du parti socialiste de présenter une femme à ce
poste. J’étais au bon endroit, au bon moment… C’était il y a 25 ans et cette année à la rencontre du Valais reste pour moi un très beau souvenir.
Les personnes croisées au détour des chemins de la vallée ont en commun cette qualité indispensable à tout engagement : la détermination. C’est normal. En Anniviers, ne dit-on pas volontiers : « Avant de lâcher, on lâche pas ! »
Marie-Paule Zufferey-Ravaz
1 Troubles du spectre de l’autisme (TSA)
2 L’Asa-Valais est une association d’aide aux personnes avec un handicap mental, http://asavalais.ch
3 Cours en emploi pour maître de l’enseignement spécialisé (CEMES), Université de Fribourg.
4 Centre Suisses-Immigrés, Sion
A) Cabane de Moiry
B) Cabane de Tracuit
C) Cabane des Becs de Bosson
Envoyez votre réponse par mail à impa@impa.ch ou votre carte postale (n’oubliez pas de mentionner votre adresse postale complète) avec la mention « Concours-photo de juin » à l’adresse : Imprimerie d’Anniviers, Les 4 Saisons d’Anniviers, route des Landoux 35, 3961 Vissoie
Délai de réponse: 10 août 2024 à gagner un bon de 50.- au Supermarché Forum à Zinal
Le gagnant de l’édition no 54 est: Monsieur Jean-Louis Salamin de St-Luc
La réponse était: A - env. XIIème siècle
Bip ! Le sauveteur se réveille en sursaut, saute prestement dans son pantalon, crapahute dans la neige fraiche pour rejoindre sa voiture et fonce à travers la vallée endormie pour tenter de secourir une villageoise victime d’un arrêt cardiaque au milieu de la nuit.
En Anniviers, de discrets anges gardiens dévoués veillent sur nous. Mais qui sont ces figures de l’ombre ? Un article en trois épisodes tentera d’explorer cette question : dans l’édition d’automne du journal Les 4 Saisons, nous parlerons des first, les premiers répondants dans chaque village en cas d’alarme urgente. Puis dans l’édition d’hiver, nous découvrirons les secrets de la colonne de secours de notre vallée. Et aujourd’hui, pour le premier volet de cette série consacrée aux premiers secours, nous allons parler… du cœur. Non, pas de vos amours. Seulement de notre organe le cœur. Pourquoi ? Parce que 90 % des morts subites de l’adulte sont dues à un arrêt cardiaque, et que n’importe qui peut être amené un jour à être témoin d’un tel accident et à devoir s’improviser secouriste dans l’urgence. Le premier sauveteur à arriver sur les lieux peut être chacun d’entre nous !
Vous pouvez remplacer le bouche-àbouche par du bouche-à-nez, qui offre une plus grande sécurité au sauveteur. Basculez la tête de la victime vers l’arrière et soulevez son menton. Placez une main sur son front et pincez
ses narines entre le pouce et l’index. De l’autre main, maintenez son menton de telle sorte que sa bouche s’ouvre. Inspirez normalement, penchezvous vers la victime et couvrez entièrement sa bouche par la vôtre.
Insufflez lentement et régulièrement de l’air dans la bouche de la victime tout en vérifiant que sa poitrine se soulève. Tout en maintenant la tête de la victime basculée en arrière et son menton relevé, redressez-vous légèrement pour vérifier que sa poitrine s’abaisse à l’expiration. Inspirez de nouveau normalement et pratiquez une seconde insufflation. Repositionnez correctement vos mains et pratiquez 30 nouvelles compressions thoraciques.
Jour et nuit notre cœur bat Petite pompe opiniâtre et entêtée de moins de 300 grammes, ce muscle un peu plus gros que notre poing se contracte sans relâche pour catapulter notre sang et lui permettre de transporter à travers tout notre corps les éléments indispensables à notre survie, l’oxygène et les nutriments. Plus précisément, le sang chargé en CO2 est propulsé par le cœur en direction des poumons le long des artères, tandis que le sang riche en oxygène part des poumons vers le cœur par les veines. C’est la circulation pulmonaire. À sa suite commence la cir-
culation systémique, une deuxième boucle qui transporte le sang riche en oxygène du cœur vers les organes et les tissus pour les nourrir ; le sang chargé en CO2, quant à lui, se dirige des organes vers le cœur. En plus d’être une merveilleuse machine biologique, le cœur est une pompe autonome mécanique et électrique. Car oui, c’est bien un système électrique qui gère le rythme cardiaque pour adapter le débit sanguin au besoin en énergie des muscles, par exemple lorsque l’on fait un effort, ou lorsqu’on a peur, que notre cœur s’emballe et que davantage de sang, donc d’oxygène et de nutriments, est propulsé vers les muscles pour qu’on puisse courir plus vite et échapper au danger. Notre infatigable petite machine bat entre 50 et 140 fois par minute, ce qui fait une moyenne de 3 milliards de battements dans la vie d’un humain. Au fur et à mesure de notre existence, notre cœur bat de plus en plus lentement, comme s’il s’éteignait doucement, passant de 140 battements par minute chez le nouveau-né à seulement 50 chez l’aîné. Comme si l’humain, à l’aube de sa vie, se précipitait dans le monde, pour ensuite progressivement s’effacer. Le
nombre de battements du cœur au repos semble être un indicateur de la durée de vie pour tous les mammifères, de la souris à la baleine : plus le pouls est lent, plus la vie sera longue, comme une étude menée sur 1200 jumeaux danois l’a mis en évidence. Le cœur est si essentiel qu’il est aussi considéré comme le siège émotionnel de l’âme par de nombreuses cultures.
Un massage cardiaque doit être effectué le plus tôt possible.
Allongez la personne en arrêt cardiaque sur une surface dure.
Mettez-vous à genoux contre elle, sur le côté.
Positionnez vos mains l’une sur l’autre, au milieu de son thorax, entre les deux seins, les bras bien tendus.
Bien à la verticale, appuyez de tout votre poids : ce ne sont pas les bras ni les mains qui appuient mais tout votre corps. Exercez des pressions fortes. Enfoncez vos mains de cinq à six centimètres dans la poitrine, et remontez-les entre chaque pression pour faire circuler le sang.
Effectuez les pressions à un rythme régulier (100 pressions par minute), en comptant jusqu’à 30.
Toutes les 30 pressions, suspendez le massage pour insuffler deux fois de l’air par bouche-à-nez ou bouche-à-bouche ; si vous ne savez pas pratiquer la ventilation, poursuivez le massage qui est le geste majeur jusqu’à ce que le défibrillateur vous ordonne d’arrêter ou jusqu’à l’arrivée des secours.
Reprenez ensuite le massage cardiaque : série de 30 pressions, etc.
Les maladies du cœur, première cause de décès
Les maladies du cœur sont la première cause de décès en Valais comme en Suisse. Les facteurs de risque les plus importants, selon l’Observatoire valaisan de la santé, sont « la pression artérielle élevée, le tabagisme et le taux de cholestérol sanguin élevé. L’obésité, le diabète, une alimentation pauvre en fruits et légumes et riche en graisses saturées ainsi qu’une faible activité physique sont aussi en cause. » Et, bien sûr,
le stress. Vous vous reconnaissez dans la description? Effectivement… 44,6 % des Valaisans de 65 ans et plus ont de l’hypertension (contre 20 % pour l’ensemble des Suisses) et 24,5% des Valaisans entre 40 et 64 ans ont trop de cholestérol (contre 15 % des Suisses).
Il n’est pas trop tard pour changer nos habitudes, par égard pour notre adorable cœur et son ardeur sans faille. Car sans lui, rien ne fonctionne. On peut aussi se faire contrôler régulièrement, par exemple à la pharmacie de Vissoie (CHF 8.- pour la tension artérielle et CHF 49.- pour un bilan comprenant le taux de cholestérol et de sucre dans le sang).
Une minute de gagnée, c’est 10 % de chances de survie en plus Il peut nous arriver à tous d’être témoin d’un accident cardiaque. Or quand le cœur s’arrête, il faut faire vite. Car si notre précieuse pompe ne fait plus circuler notre sang, notre cerveau n’est plus alimenté en oxygène et au-delà de cinq minutes, les lésions cérébrales sont irréversibles. Donc la personne qui est la plus proche au moment du drame est celle qui doit d’abord intervenir, même si elle n’est ni secouriste ni médecin. Ne rien faire par peur de mal réagir, c’est souvent condamner la victime. Intervenir, d’accord, mais comment ? Il faut tout d’abord pouvoir reconnaitre les signes d’un arrêt cardiaque : la victime est inconsciente, tombe et ne réagit pas quand on lui parle, qu’on la stimule ou qu’on lui fait mal. Sa respiration est inexistante (c’est-à-dire que sa poitrine ne se soulève pas et qu’on ne perçoit pas de bruit de respiration) ou très irrégulière (lente, inefficace et désordonnée). Les gestes de secours (appel au 144, massage cardiaque, utilisation d’un défibrillateur, bouche-à-nez) peuvent sauver. Il faut oser, même si on pense en être incapable. Evidemment, il est plus aisé de se lancer lorsqu’on a déjà appris les gestes essentiels, d’où l’importance de suivre un cours de premiers secours, ou au
moins de se renseigner. La première réaction doit être de téléphoner au 144 : il faut essayer de parler clairement, ce qui n’est pas toujours facile quand on panique, en indiquant son numéro de téléphone, son nom et si possible celui du malade, le lieu précis de l’accident (de préférence l’adresse exacte). Puis il faut décrire au mieux les symptômes : l’intensité et la localisation de la douleur, l’heure du début, l’évolution (disparition des symptômes, stabilisation ou aggravation) et l’état de conscience de la victime. Ne raccrochez pas, mettez le haut-parleur et pratiquez en même temps le massage cardiaque, car chaque seconde compte. Ces pressions sur le cœur permettent de relancer la circulation sanguine et l’oxygénation des cellules. Si on est plusieurs, une personne peut appeler les secours tandis que l’autre commence tout de suite les gestes de réanimation. Si un défibrillateur est disponible et que d’autres personnes sont présentes, demandez-leur d’aller le chercher au plus vite. Cet appareil vous guidera vocalement étape par étape et garantit une utilisation sans risque. Vous pouvez trouver un défibrillateur à Zinal à l’entrée de l’école suisse de ski, à Grimentz devant les caisses des remontées mécaniques, à St-Luc à l’entrée du local du feu, à Vissoie à l’entrée du poste de police, à Ayer sur le local de la voirie, à Mission au rez inférieur du restaurant Le Cholaïc, à St-Jean sur la façade sud du restaurant
La Gougra, à Chandolin à l’entrée du local des pompiers, à Mayoux sur la façade arrière de la chambre du pain, à Niouc sur la façade est du local du feu, à Fang sur la façade nord de l’ancienne école, et à Moiry à l’intérieur des toilettes publiques en bas du restaurant. Si vous êtes seul, trouver un
défibrillateur doit être votre priorité, mais s’il n’y a pas de défibrillateur assez proche, c’est-à-dire à 50 ou 100 mètres, massez et ventilez la victime sans vous arrêter jusqu’à l’arrivée des secours organisés. Il faut réaliser une série de trente compressions thoraciques suivies de deux insufflations (bouche-à-bouche ou bouche-à-nez), sur la cadence de la chanson Staying alive C’est vite épuisant, car il faut mettre de la force dans la pression sur le thorax, même si cela doit abîmer les côtes. Pour que le massage cardiaque puisse être pratiqué sans interruption sur la durée, il faut alterner avec quelqu’un d’autre si c’est possible.
Heureusement, dans la plupart des villages d’Anniviers, un first est là pour accourir et prendre le relais dès lors que le 144 a été contacté.
Nous découvrirons le rôle de ces premiers répondants dans le prochain numéro du journal
Les 4 Saisons
Pauline ArchambaultMettez le défibrillateur en marche et prenez connaissance des instructions figurant sur l’appareil, pendant qu’une autre personne poursuit le massage cardiaque. Placez les électrodes sur la poitrine, à même la peau, conformément aux instructions.
Non, ce n’est pas une nouvelle approche médicale, quoique… mais bien la pièce de théâtre à laquelle nous proposent d’assister Les Compagnons de la Navizence en cette fin d’été. Le texte de Vincent Duviau, joué par Véronique Tissières et Georges Zufferey et mis en scène par Yoann Fort, promet de nous faire passer une soirée riche en émotions !
La forme retenue est celle du repas-spectacle, qui sera présenté au restaurant Chez
Cathy à Itravers les 23 – 24 – 30 et 31 août et au restaurant Le Cholaïc à Mission les 13 – 14 – 20 et 21 septembre.
Synopsis de la pièce
Lui, vieux garçon maniaque, soigne sa solitude dans l’adoration irraisonnée d’une star de cinéma dont il a fait le centre de sa vie.
Elle, femme de ménage atypique, cultivée et spirituelle, lui propose, le temps d’un dîner en tête à tête, d’être son « coach » en jouant le rôle de la star, et de lui donner la réplique afin qu’il soit prêt le jour où il rencontrera son idole. Il accepte, d’abord avec perplexité, mais le jeu du chat et de la sou-
Assurez-vous que personne ne touche la victime lorsque le défibrillateur analyse son rythme cardiaque.
Si un choc électrique doit être administré, assurez-vous que toutes les personnes présentes sont éloignées de la victime et de son environnement immédiat.
Appuyez sur le bouton si cela vous est demandé. Le défibrillateur automatique administre le choc électrique sans votre intervention.
Si le défibrillateur vous y invite, effectuez des compressions thoraciques sans tarder en alternant les séries de 30 compressions et de 2 insufflations, si vous connaissez la technique du bouche-à-bouche ou bouche-à-nez.
Continuez à suivre les indications du défibrillateur jusqu’à ce que la victime retrouve une respiration normale ou jusqu’à l’arrivée des secours.
Si la respiration redevient normale, arrêtez la réanimation, mais n’éteignez pas le défibrillateur et laissez les électrodes en place sur la poitrine de la victime. Si celle-ci reste inconsciente, mettez-la sur le côté, en position latérale de sécurité et attendez les secours.
ris qui se met en place finit par le séduire et le hanter. La copie que lui livre sa malicieuse partenaire n’est pourtant pas tout à fait conforme à ses attentes. La star finit par ressembler étrangement à la femme de ménage. La thérapie débridée que ces deux naufragés de la vie se sont mutuellement prescrite aurait-elle porté ses fruits ?
Quand le patient devient médecin malgré lui, c’est la vie qui est une thérapie.
Propos recueillis par Simone Salamin
Réservations :
Chez Cathy à Itravers : 027 458 11 96
Au Cholaïc à Mission : 027 475 31 91
Ou en ligne : https://reservation.valdanniviers.ch
Chères lectrices, chers lecteurs, amis du journal Les 4 Saisons, d’ici ou d’ailleurs,
Le comité de rédaction a concocté pour vous une nouvelle recette littéraire et un nouveau projet qui, nous l’espérons, saura amuser petits et grands : une bande dessinée, créée exclusivement pour le journal. Elle prendra désormais place dans chaque édition aux côtés des textes, afin d’apporter encore plus de variété à votre divertissement trimestriel.
L’auteur de ces pages de bande dessinée est un jeune artiste illustrateur anniviard. Il a choisi comme premier thème les contes et légendes d’Anniviers, en suivant le fil rouge des histoires souvent sombres et mystérieuses racontées dans l’ouvrage collectif Récits, contes et légendes du Val d’Anniviers paru aux Editions à la Carte de Sierre. Pourquoi ce choix ? Car l’âme de la vallée est indissociable des nombreux contes qui hantent encore les replis des vallons, des alpages, des cimes et des forêts. Pendant des siècles, chaque hiver, deux ou trois familles se blottissaient dans une même chambre pour écouter intensément, les yeux écarquillés, un conteur qui égrenait les légendes de la vallée, le plus souvent des histoires de revenants auxquelles chacun croyait dur comme fer. Le moindre bruit suspect était attribué aux fantômes ; on les craignait et nul ne doutait de leur existence. Pour les anciens, le surnaturel était intimement mêlé au quotidien. Les âmes des défunts revenaient hanter les vivants et interférer dans leur vie en les aidant ou en les menaçant. Ces récits parlaient d’alpages et de revenants, reflets des préoccupations d’antan. Ils portaient la plupart du temps une morale, souvent d’inspiration
chrétienne et liée à la peur du diable ou à l’obligation de tenir la parole donnée, d’enfanter, de travailler ou de souffrir pour la rédemption des péchés.
Mais la modernité est passée par là et depuis l’arrivée de l’électricité, les écrans remplacent les conteurs et les récits surnaturels sombrent lentement dans l’oubli. Or ces contes font partie du patrimoine culturel anniviard et méritent de continuer leur voyage vers les nouvelles générations. L’auteur a choisi de diffuser ces histoires sous forme d’illustration et de récit graphique, car l’image donne une nouvelle dimension aux mots.
Certains contes, tel que celui qui suit, sont courts et peuvent être illustrés sur deux pages ; d’autres, plus longs, seront racontés épisode par épisode au fil de plusieurs numéros successifs du journal Les 4 Saisons La première légende, narrée ici, est celle du revenant de l’alpage de Torrent. Elle parle de l’importance de la parole donnée, si forte en Anniviers, des mots qui ont valeur d’engagement et de contrat inviolable, que même la mort ne peut défaire. Elle montre aussi comment le monde des morts s’immisce dans celui des vivants et à quel point un fantôme peut prendre la place d’un être de chair et de sang, se substituer à lui dans le réel, au point de s’occuper d’un alpage à sa place…
L’histoire se passe sur l’alpage de Torrent, aujourd’hui partiellement inondé, noyé sous les eaux de la retenue du barrage de Moiry. Il se situe sur la rive gauche de la Gougra et sa partie haute accueille encore à présent des vaches en été et des locaux de fabrication ; la fromagerie de l’alpage de Moiry, la plus haute de Suisse, située
à 2496 mètres d’altitude, produit un fromage uniquement au lait cru, doté d’un goût unique, grâce à la composition très spéciale des herbages non fertilisés de haute altitude dont se nourrissent les vaches.
À l’époque, la majorité des habitants de Grimentz estivaient leur bétail sur l’alpage de Torrent, car l’herbe y était grasse, les pentes échappant à la sécheresse et à la chaleur. Longtemps, seules les vaches de la race d’Hérens ont tacheté de noir les flancs de ces montagnes. Avant 1956, les bergers habitaient une quinzaine de tsijierés en pierre où ils dormaient et fabriquaient le fromage ; il n’y avait alors aucune étable où les vaches pouvaient se réfugier. Pourtant la neige et le froid attaquaient parfois durement ces pentes herbeuses à 2500 mètres, même en été. Ainsi, en 1816, la saison d’alpage ne dura que trois semaines. En 1948, l’été fut si mauvais que les vaches durent par trois fois redescendre à Grimentz. Et en 1974, il neigea trente centimètres lors de l’inalpe du 29 juin et les vaches pataugèrent dans soixante centimètres de poudreuse au moment de la désalpe. En 1981, les étables de l’alpage de Torrent furent complètement rasées par le souffle d’une avalanche. Malgré ces obstacles, la fromagerie continua et fut même entièrement rénovée en 2015, comme nous l’apprend le texte de Jules Zufferey (alpagemoiry.ch).
Nous vous laissons à présent découvrir le conte du revenant de l’alpage de Torrent…
Pauline Archambault
Le revenant de l’alpage de Torrent
Il tint parole et l’alpage de Torrent fut gardé par un revenant pendant sept ans....
Ces joyaux restaurés que sont les bisses incitent à errer d’une rive à l’autre, d’un village à l’autre, de la clairière aux pâturages, de l’orée forestière aux cascades, du coin à champignons (mais chut…) aux gentianes tellement bleues qu’elles en défient le ciel.
De la rive gauche…
Le Grand Bisse de St-Jean, permet déjà de s’imprégner d’une ambiance champêtre sereine. On peut le trouver à sa source, en-dessous de Grimentz. Puis, il faut longer le courant jusqu’à la cascade de la Puchottaz à Mayoux, admirer ces belles prairies habillées de couleurs vives et habitées de faune discrète ou tapageuse pour se mettre dans l’ambiance. Tout au bout, on peut traverser la route qui mène à Pinsec et descendre la crête pour atteindre le Bisse des Sarrasins. Sur ce parcours osé et un peu vertigineux par endroits, quoique bien sécurisé, on n’entend plus chanter le bisse. Le choix a été fait de le priver d’eau il y a deux siècles déjà, car les difficultés d’entretien et d’accès dans les falaises en-dessous de Vercorin ont causé des accidents importants. Cependant, il constitue un clin d’œil à l’histoire, et cette magnifique balade donne l’occasion de contempler d’autres points de vue, pour comprendre l’érosion qui creuse couloirs et dévaloirs et fait bouger la montagne.
Une aventure pour s’ouvrir à un autre regard sur notre belle vallée.
A celle de droite
De l’autre côté du pont suspendu de Niouc, un nouveau chemin s’engage vers la place de pique-nique, au-dessus de la
route cantonale, où les ruines d’un ancien oratoire saluent les montagnes du fond de la vallée. Depuis là, il faut suivre les indications pour entendre à nouveau chanter un bisse, celui de Niouc, il offre une autre facette de cette ancienne halte pour des familles de StLuc sur le chemin du remuage.
Ensuite, viser le car postal pour prendre de l’altitude, jusqu’à Chandolin. Làhaut, se diriger vers l’alpage boisé de Ponchette, restauré selon les normes environnementales et où le bisse s’écoule doucement pour abreuver chamois et vaches. Au retour, dès Pramarin, on peut cheminer le long du petit cours d’eau jusqu’à la cabane de l’Illhorn. Puis un trajet en car postal de Chandolin à l’arrêt « Forêt », amène à la route de la Fortouna. Après quelques centaines de mètres, on rejoint le Grand Bisse de St-Luc, remis en eau dès la Pierre des Sauvages. On parcourt ensuite un trajet varié, tout en douceur, à contre-courant, visant la cascade du torrent des Moulins. Là, les prises d’eau voisines, d’un côté pour irriguer St-Luc et de l’autre pour arroser les
mayens situés au-dessus d’Ayer, tiennent leur rôle séculaire. L’échappée se poursuit, le long du Bisse Roux, abrité de la chaleur par la forêt protectrice. Les mayens de Gilloux traversés, la descente vers Ayer paraît un peu abrupte, accompagnée par le gazouillis de l’eau qui s’écoule dans le même sens. Des clairières enjolivent la balade, certains jours l’irrigation bat son plein grâce au bisse, des vaches se régalent du bon herbage frais ou ruminent tranquillement. Mais qu’est-ce que c’est que ce bruitage au sommet des mélèzes et ces
pives qui tombent en frôlant les têtes ?
Juste deux écureuils qui se chamaillent autour de leurs trouvailles, et qui laissent tomber leur proie… d’autres se sont laissés distraire…
Enfin, on atteint Ayer, après s’être emplis de moments précieux, de points de vue impressionnants ou harmonieux, de rencontres inattendues.
Au fil de l’eau, tout paraît plus beau !
texte Simone Salamin photos Gaëtan Salamin de St-Luc
Gens de Pinsec
patrimoine
© Marie-Louise Zufferey née Massy © Patrick Zufferey
Une magnifique image de gens de Pinsec de gauche à droite : Edith Abbé née Savioz, Yvonne Monnet, Berthe Rion née Clivaz, Rémy Rion, Valérie Rion née Florey, Alphonse Rion, Ludwine Rion née Savioz, Norbert Monnet, Euphémie, Thérèse Massy née Rion (ma grand-mère) Félix Abbé, Denise Florey, Rose Monnet, Aurélie Rion née Monnet.
association
Forte de 700 membres, AnniviersR2 (association des résidents secondaires en Anniviers, www.anniviersr2.ch) représente et défend les intérêts des propriétaires de résidences secondaires (chalet ou appartement) d’Anniviers. Elle s’attache à entretenir de bonnes relations avec les organisations locales, les habitants et la Commune et promeut l’entraide entre ses membres. AnniviersR2 les encourage aussi à s’engager dans les associations et sociétés bénévoles actives en Anniviers selon leurs centres d’intérêt et leur disponibilité. Nombre des activités d’AnniviersR2 visent à approfondir la connaissance de la vallée et à renforcer les liens qui y sont tissés.
Chaque année, AnniversR2 organise deux assemblées annuelles pour ses membres où sont invités des représentants de la Commune pour traiter de questions ou de projets d’actualité ; l’été dernier, David Melly, son président, y a détaillé la stratégie et les projets de la commune relatifs à la transition énergétique. Ces assemblées sont suivies de présentations ouvertes au public, comme par exemple, le film d’Aurel Salamin Le fantôme d’Anniviers, la vie secrète de la chevêchette d’Europe ou la conférence de Lambert Zufferey sur les Toponymes en Anniviers.
Les sorties d’été proposées aux familles des membres offrent de belles découvertes dans la vallée comme lors de la visite du site archéologique de Tiébagettze à Fang ou la réhabilitation commentée du GrandBisse de Saint-Luc.
Mais encore, chaque année depuis 2020, AnniviersR2 accorde des soutiens financiers à des manifestations, des projets ou des initiatives locales qui présentent un intérêt pour les résidents secondaires. Financés par les cotisations des membres, les soutiens sont modestes (en général de CHF 500 à CHF 2 000) mais sont appréciés par les bénéficiaires. Le Comité d’AnniviersR2 procède à une évaluation des demandes reçues sur la base d’une dizaine de critères prédéfinis en veillant à une attribution équilibrée des aides.
Quelques exemples de soutiens accordés : FestiVal d’Anniviers, Jazz sous les Etoiles, Concerts de Chandolin, Festival du Toûno, Fromagerie d’Anniviers, restauration du raccard Carro-Villa, Anniviers Indoor Park à Grimentz.
Si vous souhaitez bénéficier d’un soutien financier, adressez votre demande avec un dossier de présentation (descriptif du projet, budget prévisionnel, organisation et répondant, ainsi que toute autre information que vous jugez utile), avant le 28 février 2025 à : info@anniviersR2.ch ou AnniviersR2, case postale, 3961 St-Luc.
Bien entendu, tout résident secondaire en Anniviers peut devenir membre de l’Association. Plus de détails à la page www.anniviersr2.ch/adhesion.
Le 28 décembre 2023, accompagnés de David, Emilie et Luce Wicki, les Dahus et moi-même partions pour une semaine d’escalade et de vacances à Leonidio, en Grèce. Après plusieurs heures de train, d’avion et de voiture, nous sommes arrivés à destination de ce village accueillant dans lequel nous allions séjourner durant une semaine.
Au programme : des falaises et des voies d’escalade à couper le souffle, des mandarines à n’en plus pouvoir ainsi que des restaurants locaux dont la cuisine était tout simplement délicieuse. Le matin, nous nous levions en général vers 7h30 pour prendre un petit-déjeuner avant de partir avec nos sacs à dos en direction de l’un des nombreux secteurs d’escalade présents autour de la ville. Il y en avait pour tous les goûts et tous les niveaux, de quoi nous faire progresser tout en prenant du plaisir à grimper de magnifiques voies.
Après un petit pique-nique composé de produits de la région ainsi que plusieurs heures d’escalade sous l’agréable soleil de décembre, nous rentrions dans notre appartement pour nous changer avant de partir souper. Un petit tour dans la ville remplie de magasins sur le thème de l’escalade, et nous trouvions un joli restaurant dans lequel goûter les meilleures spécialités du pays.
Une bonne nuit de sommeil et c’était reparti pour découvrir chaque jour un nouveau secteur, atteindre nos objectifs respectifs, améliorer notre technique d’escalade, ainsi qu’observer les autres grimpeurs dans des voies plus difficiles.
Ce fut une semaine riche en découvertes, en rires et en courbatures, de laquelle nous ressortons avec l’envie d’en apprendre toujours plus et de continuer à partager l’amour que nous portons au sport qu’est l’escalade. Nous tenons à remercier David et Emilie de nous avoir donné l’opportunité d’effectuer un voyage comme celui-ci et de nous guider chaque année vers de nouvelles aventures.
Elisa Savioz et Emilie Constantin
Voici déjà une quarantaine d’années qu’une équipe motivée a organisé le marché artisanal de Vissoie. Hormis les imprévus variés de dernière minute, c’est bien la météo qui peut prendre le rôle de meilleure amie ou de pire ennemie… mais le marché a traversé les décennies et résisté à tout, sauf au COVID… seule cette pandémie a mis à bas les élans les plus résilients, durant deux ans. Cependant, dès 2022, la vie presque habituelle a repris son cours et le marché artisanal a ressurgi de plus belle, avec plus de 80 exposants annoncés cet été.
Des artisans, des artistes, des fabricants et des cantines
Durant ce week-end, une déambulation à Vissoie permet d’entrer dans le vieux village, de découvrir ses ruelles entrelacées et ses chaussées animées par la présence des stands chargés d’objets en tout genre. Couleurs, odeurs, découvertes d’objets originaux, précieux ou rares, interpellations des marchands, tout contribue à installer une ambiance joyeuse et décontractée pour les visiteurs. Si on a la bonne idée de s’arrêter dans une cantine parce qu’au bout d’un moment, quand même, on a soif… eh bien, il va être peut-être difficile de reprendre la déambulation. Salué par l’une ou l’autre personne qu’on ne rencontre parfois qu’à cette occasion au cours de l’année, comment refuser de partager un apéro ? Et si une production musicale s’y ajoute…
Un piège à évaluer…
Un comité pour organiser, coordonner et des bénévoles indispensables
Chantal Florey-Casutt préside le comité et s’assure de la collaboration de la police communale pour les fermetures de routes et déviations de circulation, Mélinda Rossi se charge des inscriptions, de la communication et de la coordination des artisans, depuis 2011 déjà. Le Hockey-Club recherche des donateurs, la Fanfare s’occupe des comptes, la SD organise les cantines. Ces trois sociétés assurent les horaires de présence des bénévoles, à tour de rôle. Chacun y met du sien et ce n’est plus si évident de trouver suffisamment de volontaires pour les nombreuses animations locales. L’organisation du temps libre évolue, les intérêts et possibilités de toutes sortes envahissent parfois un peu trop l’espace loisirs.
Contact et accueil des artisans- exposants
Par réseaux sociaux, Mélinda transmet toutes les informations utiles aux artisans intéressés en février déjà. Une publicité est donnée sur le site www.artisanat.ch, et des tous ménages sont distribués à la population anniviarde le moment venu, ainsi que des banderoles placées aux endroits stratégiques. La radio valaisanne Rhône FM collabore avec les organisateurs. Plusieurs artisans de la vallée tiennent aussi leur stand, le four à pain de Vissoie chauffe dès la veille et le pain de seigle, star régionale des pains, embaume le haut du village dès l’aurore !
Les organisateurs exigent que l’artisan n’expose que ce qu’il fabrique lui-même sur son stand au marché. C’est un critère de choix impératif qui permet d’atteindre une belle qualité d’objets artisanaux ou de produits alimentaires.
Les associations pour personnes en situation de handicap font partie de la fête, telle Valais de Cœur qui ne manque pas une édition.
L’accueil des artisans-exposants est soigné : le samedi matin, un café-croissant les attend et un apéro leur est servi à la cave bourgeoisiale de Vissoie dans le sous-sol de la Tour d’Anniviers le samedi soir.
Une étape en été
Ces quatre décennies du marché artisanal de Vissoie marquent une belle étape, en plein milieu de l’été. Ce marché précède celui de ses voisins, le premier août à StLuc et le 3 août à Grimentz.
En 1984, l’hôtel d’Anniviers signalait encore fièrement l’entrée du village de Vissoie, quand on montait de la plaine. Un morceau d’histoire à ne pas oublier.
Merci à Mélinda et à toute l’équipe du marché artisanal de Vissoie ; leur plus grand plaisir serait de nous croiser au long des chaussées en ce dernier week-end de juillet.
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Le long des chantiers suivants, la circulation est maintenue sur une seule voie et gérée par des feux de circulation jusqu’en octobre.
Avant Mission
Stabilisation de la route après glissement de terrain
Avant la Loverèche (Mottec)
Suite de la sécurisation de la route
Sortie de St-Jean
Stabilisation d’un tronçon suite à un affaissement
Fang
Réfection de la route cantonale suite à un affaissement et réfection du mur de soutènement de la route communale
Grimentz
Travaux de revêtement sur la rue du Télécabine
Zinal
Dernière étape des travaux de réfection sur la route de Tracuit en aval et réfection du pont des Memberzes
Vissoie (jusqu’en juillet)
Réaménagement du carrefour et de la place de l’ancienne imprimerie, réfection de la chaussée
D’autres chantiers sont prévus à différents endroits cet été pour la remise en état de talus suite aux intempéries de décembre 2023 et événements climatiques du printemps 2024.
Recherche familles d’accueil
L’Etat du Valais cherche à promouvoir l’apprentissage des langues en permettant aux écoliers d’effectuer une année linguistique dans l’autre partie du canton.
Afin de permettre à un maximum de jeunes de vivre cette expérience enrichissante, le Cycle d’orientation d’Anniviers est à la recherche de familles d’accueil (avec ou sans enfants), rémunérées par les parents, prêtes à s’investir durant une année scolaire.
Renseignements et inscriptions
Frédéric Zuber
directeur du Centre scolaire d’Anniviers directeur@ecoleanniviers.ch
+41 27 476 15 16
Construitilya50ans,leparkingAchellioffrequatreniveauxde stationnementpour280véhicules.
Le parking Achelli situé à l’entrée de Saint-Luc est fermé jusqu’au début décembre pour cause de rénovation. Plusieurs interventions vont améliorer la structure et l’étanchéité de cet ouvrage implanté sur une zone à risque géologique et vulnérable aux séismes.
La dernière intervention de renforcement de ce parking cinquantenaire remonte à 1994. L’ouvrage, composé de 3 niveaux inférieurs fermés et d’une toiture permettant le stationnement de 280 véhicules, présente actuellement des problèmes d’ordre statique et sismique mais aussi d’étanchéité et d’usure. Depuis avril, il subit d’importants travaux qui nécessitent sa fermeture complète durant huit mois.
Le stabiliser
Une série de mesures visent à améliorer la stabilité du parking Achelli, qui se situe sur la zone de glissement de terrain de Saint-Luc. En effet, les relevés effectués montrent un léger basculement vers l’aval. La réalisation de nouveaux éléments en béton armé contre les murs de soutènement et la mise en place de tirants vont permettre de ceinturer l’ouvrage, limiter les déformations dues aux mouvements géologiques et réduire l’impact des séismes.
Le rendre étanche
À l’intérieur du parking, les nombreuses traces d’humidité témoignent d’un problème d’étanchéité au niveau de la toiture, dont la surface est fissurée. Celle-ci sera pourvue d’un nouveau revêtement étanche.
Dans les trois niveaux inférieurs, on observe des coulures dues à la corrosion des aciers, ainsi que du salpêtre et des efflorescences. Le renouvellement du système de drainage actuel devrait permettre une meilleure évacuation des eaux de surface provenant de l’amont.
Le remettre en état
Béton fissuré, joints défectueux, salissures, portes vétustes, façades défraîchies, etc. Le parking montre de nombreux signes d’usure, qui seront pour la plupart traités dans le cadre de cet assainissement.
Le sécuriser pour les utilisateurs
La sécurité incendie de l’ouvrage sera grandement améliorée. Une sortie de secours avec escalier métallique extérieur sera aménagée afin de garantir l’évacuation des personnes en cas de sinistre, ainsi qu’un balisage de secours et un éclairage de sécurité.
Le montant total des travaux s’élève à 1,6 millions de francs. La Commune d’Anniviers, qui exploite trois étages du parking (150 places à l’intérieur et 60 à l’extérieur), y participe à hauteur de 900’000 francs après utilisation du fonds de rénovation. Le solde est financé par les propriétaires privés de la PPE.
Les éboulements survenus les 24, 29 et 30 mars ont mobilisé de nombreuses ressources communales. Tout a été mis en œuvre pour assurer la sécurité des usagers et maintenir l’accès à la vallée dans les meilleures conditions possible.
Même si les décisions étaient duressortduCanton,ilrevenaitàlaCommunedegérer lesconséquencesindirectes sur son territoire. Nous nous sommesimpliquéspour trouverdessolutionsetpour améliorer la situation dans les meilleurs délais.
Ces évènements mettent en lumièrel’importancedesécuriserl’accèsauxvillagesde montagne.
DavidMelly présidentdelaCommuned’AnniviersLe 24 mars dernier, 2000 m3 de roche s’effondrent sur la route cantonale entre Fang et Vissoie. Le 29 mars, la chute d’un bloc de plus d’une tonne frappe au même endroit, transperçant la galerie des Croisettes. Un autre bloc encore plus imposant défonce la route de la STEP en contrebas, éventrant les conduites d’égouts et d’électricité. Le lendemain, un glissement de terrain à Pinsec bloque la route de déviation pour rejoindre la plaine par Vercorin. Le monde est coupé du val d’Anniviers. Heureusement, suite au feu vert du géologue et à l’intervention rapide des collaborateurs des services cantonaux et communaux, cet isolement n’aura duré que quatre heures.
Dès le premier événement géologique, un état-major de crise a été formé sous la houlette du chef de la sécurité Claude Peter. Il était composé du président de la Commune, des conseillers communaux en charge de la sécurité et de la mobilité, du responsable du département technique de la Commune et des représentants de trois services cantonaux (police, mobilité et dangers naturels). Il a assuré un suivi permanent de la situation et mené des actions à tous les niveaux nécessaires pour assurer la sécurité des usagers et l’accès à la vallée.
Informer la population
Les 2500 personnes abonnées au service d’alerte communal ont été immédiatement averties par SMS ou e-mail de la fermeture de la route. L’évolution de la situation et les informations pratiques sur la mobilité ont été communiquée de façon continue sur Facebook et le site internet communal. La communication auprès des médias et des partenaires touristiques a également permis d’informer un public plus large sur les conditions d’accès à la vallée.
Surveiller la situation géologique
Le chef de la sécurité communal a activement participé à l’installation de l’instrumentation de surveillance activée par le Service cantonal des dangers naturels. Des appareils sophistiqués ont permis de mesurer le mouvement et les vibrations des blocs, par exemple.
Sécuriser la route de déviation et fluidifier le trafic
Ces événements géologiques sont survenus la veille des vacances de Pâques. Il fallait s’assurer que le trafic soit le plus fluide possible sur la route de déviation par PinsecVercorin-Chalais. Les chantiers en cours sur
la route de Vercorin ont été arrêtés afin de ne pas entraver les véhicules. Des feux et des agents de circulation (police municipale et Securitas) ont été placés aux trois endroits critiques du tronçon (à la hauteur de Pinsec, des tunnels en-dessous de Vercorin et des falaises surplombant Chalais). La surveillance géologique a également été renforcée à la sortie de Vercorin, afin de pouvoir intervenir en cas de mouvement.
la route de Vercorin ont été arrêtés afin de ne les véhicules. feux et des agents circulation municipale Securitas) placés aux trois endroits du (à la hauteur Pinsec, des en-dessous Vercorin et des falaises surplombant Chalais). La surveillance géologique a également été renforcée à la sortie de Vercorin, afin de pouvoir intervenir en cas de mouvement.
trafic des poids lourds étant compliqué, voire impossible selon les véhicules sur la route de déviation, des passages spéciaux sécurisés ont été organisés sur la route Sierre-Vissoie, afin de ne pas bloquer les chantiers de la vallée.
Intervenir d’urgence pour rétablir les égouts et l’électricité
Intervenir pour rétablir les égouts et l’électricité
L’éboulement du 29 mars a arraché la route de la STEP, éventré les égouts et la batterie de canalisations dans laquelle passe l’alimentation électrique de la vallée, alors que d’importants travaux étaient planifiés sur les lignes des Forces motrices valaisannes. Tout a été réparé en moins d’une semaine, en collaboration avec les Forces motrices de la Gougra et OIKEN.
L’éboulement 29 mars arraché route les égouts et la batterie de canalisations dans laquelle passe l’alimentation électrique de la vallée, alors que d’imtravaux les lignes des Forces motrices été réparé en en collaboavec Forces de Gougra OIKEN.
Réorganiser les transports Pour permettre aux écoliers de Niouc et de Fang de rejoindre le centre scolaire de Vissoie, il a fallu organiser des bus scolaires spéciaux. Durant la période de fermeture de la route, une trentaine d’enfants ont embarqué pour un voyage quotidien via Sierre et Vercorin. De son côté, CarPostal a réussi à réorganiser ses horaires et ses équipes du jour au lendemain, afin de maintenir ses lignes dans la vallée et les correspondances avec les trains de plaine.
Dans notre plan de crise, nous étions prêts à toutes les éventualités.
Au cas où la vallée aurait été coupéedumondepluslongtemps, nousavionsprévudeslogements pourtouteslespersonnesqui n’auraientpaspuredescendre.
Atténuer les impacts négatifs sur l’économie
Atténuer les négatifs sur l’économie
Les vacanciers de Pâques n’ont pas annulé leur séjour. En revanche, les skieurs d’un jour ont boudé les stations anniviardes durant les derniers week-ends de la saison. Après la saison touristique, la saison de la construction a demandé des mesures spéciales. Le
Les vacanciers de Pâques n’ont pas annulé leur séjour. En revanche, les skieurs d’un jour boudé les anniviardes durant les derniers week-ends saison. la saison touristique, saison de la construction a demandé des mesures spéciales. Le
Collaborer avec les autorités concernées Les responsables politiques de la Commune d’Anniviers se sont engagés dès les premières heures des événements, afin de s’assurer du soutien et de la réactivité du Canton. Le président David Melly a ainsi rencontré le conseiller d’État en charge de la mobilité Franz Ruppen à plusieurs reprises. Une collaboration soutenue avec la Commune de Chalais a également permis de gérer les conditions de circulation sur la route de déviation.
VincentMassy conseillercommunalenchargedutrafic
Lestravauxurgentssurlaroutede laSTEP,lescanalisationsd’égouts etlestuyauxdecâblesélectriques ont été menés d’une manière rapideetefficace.
Tout a été réparé en moins d’une semaine.
Lesfeuxdesignalisation actuellementplacéssurlaroute entreFangetVissoieainsiquesur laroutedelaSTEPnesontpas làpourgérerletrafic,maispour stopperlesvéhiculesencasde mouvement de terrain.
Il est impératif de s’arrêter dès que le feu passe au rouge.Mario Rossi responsabledudépartementtechnique
Claude Peter chef du service la sécurité d’Anniviers
LeshôtesdesvacancesdePâques sontvenus,maislesexcursionnistesontétérefroidisparles conditions d’accès à la vallée.
Les domaines skiables ont accusé unepertede1500à2000skieurs parsamedietpardimanche,cequi aaussieuunimpactsurla fréquentationdescommerceset des restaurants.
Michaël Moret directeur d’Anniviers TourismeLe fond du vallon de Zinal arrive gentiment au terme de sa métamorphose. Au programme de la dernière étape : un plan d’eau, un ruisseau, une promenade accessible aux personnes à mobilité réduite et de nouvelles surfaces de pâture.
Cela fait déjà plus d’une décennie que la Commune d’Anniviers a initié la restauration du Plat de la Lée. Pas moins de 17 mesures ont été prises pour embellir ce site dédié au tourisme et à l’agriculture. Une bonne partie des travaux prévus pour restaurer les valeurs naturelles et paysagères du Plat de la Lée a déjà été réalisée : plus de place pour la Navizence, déplacement de la route carrossable et élargissement du pont de Gietti, suppression de la gravière, réaménagement en surfaces de pâture du terrain de foot endommagé, agrandissement des étangs de la Tzoucdanaz. La dernière étape de cette transformation va se dérouler entre cette année et l’année prochaine. Elle compte quatre aménagements principaux.
Un nouveau lac au fond du Plat
Un plan d’eau de 100 mètres de long, paradis pour la faune et la flore aquatiques alpines, vient d’être créé au fond du Plat à la Ziètette. Libellules, grenouilles rousses et musaraignes aquatiques y trouveront un habitat favorable dès cet été.
Un ruisseau sur 2 kilomètres
Avant le grand éboulement de 1964, un ruisseau offrait un point d’eau au bétail. Pour recréer ce paysage, une partie du torrent du Vichiesso a été détournée pour former un bras latéral sur 2 kilomètres. Ce nouveau ruisseau accompagne la balade tout au long de la rive gauche de la Navizence, jusqu’aux marais à la hauteur de l’ancien terrain de foot.
Une promenade accessible à tous
Sur la rive gauche de la Navizence, la route actuelle sera rétrécie et ses abords ensemencés pour une meilleure
intégration au paysage. Ce nouveau chemin est en cours d’aménagement pour devenir une promenade accessible aux poussettes et aux personnes à mobilité réduite.
Pelouses alpines et pâturages boisés
La zone du cône de déjection exposée aux avalanches sera débarrassée des friches boisées pour restaurer les pelouses alpines d’origine. Sur l’autre rive, quatre secteurs forestiers seront éclaircis afin de favoriser la biodiversité et l’élevage. Ces pâturages boisés, qui existaient encore il y a 70 ans, offrent de bonnes conditions pour la production d’herbage et le retour d’espèces rares, comme le merle à plastron.
À l’exception de la restauration des pâturages boisés, tous les travaux seront terminés avant la fin de l’année. Pour Lambert Zufferey, l’ingénieur en gestion de la nature du bureau Patrick Epiney qui suit le projet depuis ses débuts, « c’est une satisfaction d’arriver au bout de ce vaste chantier en ayant réussi à contenter tous les acteurs concernés. » Les différentes interventions ont été menées par étapes et en douceur, de manière à toujours maintenir de la verdure sur le site. Le Plat de Lée forme désormais un tout harmonieux. Nature, alpage et tourisme cohabitent dans un bel équilibre. La faune et la flore sont déjà en train de coloniser les espaces où les conditions leur sont favorables, comme l’a observé Lambert Zufferey : « Par exemple, deux hérons ont passé l’été sur les étangs de Tzoucdanaz. Quant à la présence croissante du tamarin d’Allemagne, lié aux rivières sauvages, c’est un indicateur de la qualité de la zone alluviale. »
La responsable de la Bibliothèque d’Anniviers Catherine Zufferey prendra sa retraite à la fin juin. Emmanuelle Borloz lui succède. Rencontre avec les deux protagonistes à l’heure du passage de témoin.
C’est la larme à l’œil que Catherine Zufferey quitte son poste après six années passées à gérer et à animer la Bibliothèque d’Anniviers. Pour elle qui a œuvré dans plusieurs institutions durant près de quarante ans, vivre la dernière étape de sa carrière à Vissoie a été « un pur bonheur. J’ai apprécié la confiance qu’on m’a accordée ici. Bien sûr, je me réjouis de la liberté qu’offre la retraite. Mais je sais que la bibliothèque, ses lecteurs et lectrices et le val d’Anniviers vont beaucoup me manquer ! » Dans ce lieu culturel gratuit et ouvert à tous quinze heures par semaine, elle a apprécié les rencontres et les échanges passionnants autour de la lecture. Elle a réussi à intéresser un nouveau public. « Au début, il y avait une large majorité de femmes. Depuis que j’ai enrichi l’assortiment de documentaires et de bandes dessinées, davantage d’hommes fréquentent la bibliothèque. »
Particulièrement des enfants, « nos plus fidèles lecteurs », avides de suivre les séries de la littérature jeunesse. Les écoliers du centre scolaire de Vissoie se rendent à la bibliothèque scolaire une fois par semaine et beaucoup d’entre eux fréquentent la structure hors du cadre scolaire.
NOUVEAUX HORAIRES
DÈS LE 15 JUILLET 2024
LUNDI ET JEUDI
14:00 - 18:15
VENDREDI
16:45 - 19:00
Des dizaines de nouveaux livres chaque mois
Grâce à un budget d’acquisition généreux, le fonds de la bibliothèque est agrémenté chaque mois de nombreuses nouveautés dans tous les secteurs (enfants, adolescents, adultes). C’est d’ailleurs le rayon « Nouveautés » avec les romans actuels qui a le plus de succès. « Mais nous avons aussi des classiques qui cartonnent, comme Petzi ! », souritelle. La bibliothécaire suit également les requêtes et suggestions des habitués.
Un espace de rencontre et d’évasion Emmanuelle Borloz reprend le flambeau avec la volonté de maintenir ce lieu vivant et accessible à tous les types de lecteurs. Pour elle, « une bibliothèque est un espace de rencontre et d’évasion. » Agente en information documentaire et employée de la Bibliothèque-Médiathèque de Sierre depuis trois ans, cette jeune trentenaire souhaite développer des ateliers pour les enfants et favoriser les échanges intergénérationnels. Elle se réjouit de dégotter les meilleures références pour les lecteurs anniviards. Son poste à 30% sera bien rempli, entre achat de nouveautés, catalogage et doublage des livres, et conseils au lecteur. Comme Catherine, elle fera régulièrement le tour des « ruches », ces boîtes à livres gratuits disposées dans cinq villages, afin d’assurer un renouvellement de l’offre. Une façon de faire circuler les ouvrages lorsqu’ils ne sont plus demandés. Car les rayons ne sont pas extensibles et le stock doit régulièrement être allégé pour faire de la place. Les deux bibliothécaires sont unanimes : « C’est toujours trop petit, une bibliothèque. Faut que ça vive, faut que ça bouge! »
Chiffres clés pour l’année 2023
12’442 documents prêtés, soit 1000 de plus qu’en 2022
11’805 livres à disposition, dont 896 nouveaux livres achetés et 370 reçus par des dons
767 abonnés dont 92 nouveaux (un record !)
5 expositions, dont 3 réalisées par des élèves du Centre scolaire
Ces sociétés qui font vivre nos villages... à Saint-Luc
Entre “corvées” et animations festives
La société du village de Saint-Luc représente les intérêts de ses habitants auprès de la Commune et organise des animations conviviales. Elle entretient une partie du patrimoine local en collaboration avec la société Saint-Luc Générations. Elle peut compter sur l’engagement enthousiaste de membres actifs habitant au village, issus de toutes les générations et de différentes nationalités.
Les activités régulières
Entretien du Chemin du Pain, qui relie le four banal aux moulins
Entretien du Chemin des Fours à chaux Organisation de la Saint-Nicolas
Installation et décoration du sapin de Noël sur la place du village Organisation de la Fête-Dieu, en collaboration avec la paroisse et la bourgeoisie
Une réalisation récente
Le Village de Noël, organisé pour la première fois durant les week-ends de l’Avent en 2023, devant le Grand Hôtel du Cervin. Ce marché avec des exposants locaux est appelé à devenir un événement annuel.
Un projet dans le pipeline
La restauration de la place de l’ancienne chapelle Saint-Georges, au bas du village.
À l’emplacement du monument détruit vers 1940 pour reconstruire le village au 19e siècle, la SV a aplani le terrain, installé un banc et un panneau illustré pour rappeler l’histoire des lieux. Inauguration le 16 juin 2024.
Le défi à relever
Embellir la place du village, afin de la rendre plus chaleureuse. Collaborer à la réfection du Columbarium, dont le mur exposé aux intempéries est très abîmé.
Lecomité: FlorentCaloz(président),KillianMartin, SébastienSalamin
Nombredemembres: 137
Contact:societe@villagestluc.ch
LenouveauVillagedeNoël,inauguréendécembredernier.
JournéedecorvéesurleChemindesFoursàchaux,témoindela reconstructiondeSaint-Lucaprèsl’incendiede1858.
La SD de Saint-Luc organise une douzaine d’événements annuels, qui contribuent à l’animation touristique de la station. Pour tenir le rythme, son comité, dont les membres sont âgés entre 30 et 70 ans, se réunit tous les mois. Il peut compter sur la participation active de nombreux bénévoles, toujours partants pour donner un coup de main.
Les activités régulières
Carnaval : organisation du mardi gras pour enfants et adultes
Pâques : tournée du lapin sur les pistes et Fifres et tambours
Fête nationale et marché artisanal du 1er août
Journée suisse des moulins : cantine et animation musicale
Prémices à l’alpage de Roua : gestion de la cantine
Gestion de la Galerie du Raccard et organisation d’expositions
Une réalisation récente
Inauguration du Grand Bisse et du Bisse Roux : organisation de la journée officielle, en collaboration avec la SD d’Ayer.
Un projet dans le pipeline
Le 90e anniversaire de la SD en 2025 : à cette occasion, création d’un sentier didactique entre Tignousa et le phare de Griolet, monument perché à 2998 m d’altitude au sommet du Rothorn dont l’histoire mérite d’être connue.
Le défi à relever
Maintenir toutes les animations actuelles afin que le village de Saint-Luc reste vivant.
Lecomité: VincentSalamin(président),DanielCaloz,Kristel Salamin,FrancisDemierre,DanielaCorreia,NicolasMisson. Nombredemembres: 130
Contact: v.salamin@dandres.ch
LemarchéartisanaldelaFêtenationale,unévénementtraditionnel incontournable.
LepharedeGrioletetsonrefugesontpropriétésdelaSD.Ilsferontl’objet d’unsentierdidactiqueen2025.
Ca y’est, nous sommes prêts!
Les infrastructures sportives du FC Anniviers sont terminées. En plus d’avoir un terrain synthétique dernière génération, une cantine accueillante et chauffée a été aménagée tout comme de nouvelles toilettes.
Respect des règles
Le terrain est ouvert au public et nous appelons au respect de ce lieu, il est interdit d’emporter de la nourriture sur la surface synthétique tout comme vos amis à 4 pattes. Des poubelles sont mises à disposition à plusieurs endroits aux abords du terrain, merci d’y jeter vos déchets. Les engins
à 2 roues sont évidemment strictement interdits sur la surface !
Un nouveau site internet viendra compléter les nouveautés du club d’ici la fin de l’été.
Pour suivre les programmes des matchs à domicile ainsi que les actualités du club vous pouvez vous abonner à notre page Instagram ou Facebook @fc_anniviers ou sur le site officiel de l’AVF.
Le FC Anniviers recrute Quel que soit votre âge, votre niveau de jeu, garçon ou fille, il y a une équipe pour chacun au sein de notre club, de l’école
de foot aux 1ères équipes masculines ou féminines.
Contact : secretariat.fca@gmail.com
Nous recherchons un entraineur pour l’équipe féminine
Avec ou sans expérience n’hésitez pas à nous contacter pour tout intérêt.
Contact : fca.presidence@gmail.com ou au 079 193 59 34
Leslie Melly, Présidente du FC Anniviers
Comme indiqué dans le titre, nous avons vécu une saison parsemée d’embûches suite aux caprices de la météo. Je ne me rappelle pas avoir vécu une saison marquée par autant de renvois d’entraînements ainsi que de reports de matchs. Mais qu’à cela ne tienne, nous avons pu tenir le planning des différents calendriers afin d’effectuer tous les matchs et tournois. Ce n’est pas le cas dans toutes les régions… loin s’en faut.
Comme chaque fin de saison, nous tenons à remercier toutes les personnes qui gravitent à l’intérieur et à l’extérieur de notre club ainsi que les différents donateurs et sponsors.
Tout d’abord, voici un résumé du bilan sportif de cette saison : La première équipe du HC Anniviers qui, après une saison dominée de la tête et des épaules, a perdu en finale des playoffs contre le HCV Martigny-Verbier en trois matchs. Une déception quand même, puisque l’équipe a engrangé quatorze victoires sur quinze matchs disputés lors de la saison régulière. La première place était donc acquise avec une différence de quatorze points sur la deuxième équipe au classement : le HCV Martigny Verbier. Les deux premières équipes étaient donc qualifiées directement pour les demi-finales. L’équipe a remporté sa demi-finale contre le HCV Nendaz en quatre matchs. Puis, la suite, on la connaît. Il faut dire aussi que le HCV Martigny-Verbier a très bien joué cette finale et donc mérité sa victoire. On va garder le positif pour la saison prochaine et je profite de l’occasion pour
remercier le coach Pascal Rey et son assistant Guillaume Massy pour leur travail tout au long de la saison.
Pour le mouvement junior, merci aux coachs Johann Massy, Mathieu Melly et Antoine Emery qui se sont occupés de l’école de hockey. Nous avons eu la chance de compter sur une bonne vingtaine d’enfants, avec une bonne présence féminine, et cela à chaque semaine d’entraînement.
L’équipe des U9, coachée par Thomas Melly, Stéphane Salamin et Sébastien Kaempf a connu une excellente saison. Le championnat se déroule sur plusieurs tournois dans le canton. L’équipe d’Anniviers a affronté les équipes suivantes : EHC Saastal, HC Valais Chablais Futur, EHC Rarogne, HC Sierre, une sélection féminine valaisanne et le EHC Visp Lions. L’équipe a gagné 2 tournois et n’a cessé de progresser durant toute la saison.
L’équipe des U11, coachée par Mathias Melly, Yves-Laurent Epiney et Alexandre Sobrero a connu une saison couronnée de succès. Le championnat est composé de 4 équipes : HC Anniviers, MCHCPDS Moju 2, MCHC-PDS Moju Girl et HC Villars 1908. Le championnat se déroule également sur plusieurs tournois. Le HC Anniviers a remporté plusieurs matchs. Nul doute que la prochaine saison sera encore plus prolifique.
L’équipe des U13, coachée par Bastian Rossi et Kevin Epiney, a connu également une très bonne saison. Le championnat s’est déroulé sur quelques tournois ainsi qu’un championnat de neuf
matchs. Les tournois étaient composés des équipes suivantes : HC Anniviers, HC Brig-Glis, HC Monthey PDS, EHC Rarogne, HC Sierre, HC Valais Chablais Futur. L’équipe a gagné un tournoi ainsi que plusieurs matchs de championnat. Il n’y a pas eu de classement final. Mais nous sommes ravis de la progression de cette équipe et espérons une continuité pour le futur.
L’équipe des U15 a quant à elle terminé à une très encourageante 4 ème place. Le championnat compte huit équipes pour un total de quatorze matchs. Cette équipe a pu bénéficier de l’apport de plusieurs joueurs du HC Sierre et la collaboration est toujours excellente entre les coachs Valentin Savioz et Christophe Perren alias « Clix » ainsi que les parents des juniors du HC Sierre et du HC Anniviers. La collaboration avec le HC Sierre s’intensifiera la prochaine saison avec la création d’une nouvelle équipe dans la catégorie des U17.
J’aimerais ensuite adresser MES REMERCIEMENTS à :
Tous les parents des juniors et de la première équipe qui se donnent, sans compter, pour le club. Je remercie également la commune d’Anniviers, le centre scolaire d’Anniviers, les dirigeants du HC Sierre, les maîtres de glace, les chronométreurs, les arbitres du club, le personnel de la cantine, les entraîneurs et assistants, les joueurs et leur(e)s accompagnant(e)s, les supporters, toutes les personnes qui auraient été malencontreusement oubliées, ainsi que mes collègues du comité, qui nous permettent d’avancer chaque saison et surtout :
Un ENORME MERCI à vous chers sponsors, membres du club des 100 et de la crosse d’Or, ainsi qu’à tous les généreux donateurs, pour la future couverture de la patinoire d’Anniviers et pour votre inconditionnel soutien financier. Sans vous, notre club n’aurait pas les moyens nécessaires pour faire évoluer cette jeunesse prometteuse ainsi que tout le club dans ses infrastructures et autres organisations tant sportives que culturelles.
Enfin, un dernier merci au comité de l’association « Toit pour toi ». Je me permets de le répéter encore une fois, mais le travail effectué par les personnes en place est juste incroyable étant donné l’envergure de ce projet. Nous avons la chance, en Anniviers, de pouvoir compter sur des personnes telles que : Carla Zufferey, Simon Epiney, Jean-Marie Viaccoz, Marc-Antoine Genoud, Joël Bonnard, Dominique Salamin et Louis Martin qui ont œuvré à la réalisation de
ce projet avec beaucoup d’humilité mais surtout avec efficacité…
Je vous donne rendez-vous la prochaine saison et surtout portez-vous bien d’ici là !!!
Le Président Frédéric Pellat
Route de la Fusion 31 - 3961 VISSOIE Tél. 027 475 20 10 - 078 645 41 76 carrosseriedanniviers@bluewin.ch
www.salaisons-anniviers. www.boulangeriesalamin.ch
Boisval SA - Mayoux 027 475 12 37 - boisval@bluewin.ch
Construction SA - Vissoie 027 475 11 33 - construction.sa@bluewin.ch
Créabois - Grimentz 027 475 21 54 - creabois@netplus.ch
Massy SA - Grimentz 027 475 15 78 - info@menuiserie-massy.ch
Salamin François SA - St-Luc tél 027 475 23 39 - fax 027 475 30 55 francoissalamin@bluewin.ch
Melly Sarl - Ayer 079 434 79 73 - mellyc-n@netplus.ch
Monnet SA - Mayoux 027 475 18 33 - info@monnet-sa.ch
Revey Jacky Sàrl - Mayoux 027 475 23 74 - jackyrevey@netplus.ch
Theytaz Jean-Noël - Grimentz tél 027 475 20 70 - fax 027 475 29 70 menuiserie-theytaz@bluewin.ch
Multibois-Anniviers Sàrl - Mission 079 277 07 68 - info@multibois.ch
Le rendez-vous annuel du patrimoine anniviard aura lieu les 19-20 et 21 juillet prochain. Les retrouvailles proposent un éventail d’animations variées, grâce aux nombreuses personnes passionnées qui se mettent à disposition pour plonger dans la riche histoire des villages et hameaux de notre vallée.
Petite intrusion dans le généreux programme suggéré
Il faudra se rendre au Firong du patrimoine de Grimentz le vendredi 19, dès 15h30, pour bien débuter cette escapade montagnarde. Ce soir-là sera montré le film « Et comme l’espérance est violente » sur Bernard Crettaz.
Puis, dès le lendemain, ce sont les villages de Mayoux et Pinsec, ce dernier avec son musée d’outils anciens installé dans le raccard haut perché, qui nous accueilleront, grâce à Charly et Dédé. À Mottec, c’est René qui nous guidera à travers le hameau jusqu’au Vernec dans le mayen de Roger Theytaz. À Fang, l’archéologue nous attend sur le site de Tiébagette et Yvonne nous ouvrira la petite maison de Berthe sur le rocher. Marie-Jeanne nous contera la Société de Cuimey dans la salle et la cave de ce lieu historique original. Pour mieux comprendre le village d’Ayer, il faudra se balader avec Clément dans les venelles du bourg et s’émouvoir en écoutant ses anecdotes. Quant à St-Luc, façonné par les deux incendies subis au XIXème siècle, c’est le carillonneur Benoît qui fera tinter les cloches. Une verrée partagée au raccard restauré de Caro Villa terminera la journée.
Le dimanche 21, nous pourrons choisir
entre Niouc, porte d’entrée en Anniviers expliqué par son porte-parole Michel, et Vissoie, où Jean-Marc réveillera le fief des seigneurs au Moyen-Age. Après dîner, nous ferons un tour avec Isabelle dans les trois quartiers de St-Jean, avant de filer à Zinal où Régis nous guidera entre sommets et récits de remuage. Puis tout là-haut, à Chandolin, nous marcherons sur les traces d’Edmond Bille avec sa petite-fille Geneviève et Christiane, native du lieu. La projection du film Chènndà, magnifique ode au vin du glacier, terminera ces flâneries patrimoniales durables et magnifiques, à la salle communale de Chandolin.
Pour en savoir plus, il faudra s’informer auprès des offices du tourisme et consulter les informations diffusées sur le site www.valdanniviers.ch
texte : Simone Salamin
photos : Adriana Tenda CLaude
Prenez un pianiste professionnel belge qui se sent à Grimentz comme à la maison. Ajoutez un groupe d’amis d’ici et de gens attachés au village bien que n’y vivant pas. Rassemblez-les autour d’un verre après un concert à l’Hôtel de Ville de Sierre. Vous aurez les ingrédients de base pour lancer un savoureux projet culturel. C’est ainsi qu’est né le FestiVal d’Anniviers, qui en est aujourd’hui à sa quinzième édition.
Fondements
Pianiste talentueux, Stéphane De May vient à Grimentz depuis vingt-deux ans. Dans son chalet sis sur les hauts du village, où il passe près de trois mois par année, il est chez lui : il s’y trouve en accord avec le monde plus que partout ailleurs. Jouer du piano avec le Weisshorn comme toile de fond est un plaisir sans mélange. Sa passion des montagnes remonte à loin : c’est à l’âge de 12-13 ans qu’il est venu pour la première fois en Anniviers, à Chandolin, afin de soigner son asthme. La montagne s’est aussitôt imposée comme un rêve d’enfant. Bien des années après, fermer le chalet pour repartir en Belgique est un déchirement, supportable uniquement parce que l’absence n’excèdera pas les quatre ou cinq semaines.
La musique est l’autre passion de Stéphane De May. Concertiste de renom, il enseigne aussi le piano aux conservatoires royaux de Mons et Liège ainsi qu’au conservatoire de Louvain. Le professorat lui permet des séjours réguliers dans la vallée. Pour lui ce fut donc une évidence, ça l’est encore, de faire au village le cadeau de s’occuper d’un festival classique en tant que directeur artistique. Un festival à taille
humaine, n’ayant aucune ambition de s’accroître davantage. Comme toutes les autres personnes qui s’investissent dans cette organisation, Stéphane est bénévole. Son réseau lui permet de faire se produire à Grimentz des musiciens de réputation internationale. À leurs côtés, de jeunes talents formés en Suisse viennent acquérir de l’expérience. C’est l’occasion de promouvoir ces artistes, qui participent à la master class de piano donnée par Stéphane De May ou font partie de l’Ensemble orchestral d’Anniviers, sous la direction de Jan Dobrzelewski, ancien directeur de la Haute Ecole de Musique de Lausanne, site de Sion. Pour plaire aux mélomanes, il est nécessaire d’assurer un très haut niveau musical ; pour que tout un chacun puisse en retirer du plaisir, il faut que les œuvres soient accessibles. Avant chaque œuvre, l’explication en est assurée par l’un des protagonistes.
Stéphane De May constate qu’aujourd’hui le festival a atteint sa taille optimale. Les améliorations s’attachent maintenant à des détails : plus de confort pour les spectateurs, dédoublement des concerts, par exemple. Rassemblant à l’origine trois cents personnes, l’événement attire actuellement mille deux cents personnes. Malgré cette croissance, l’esprit est resté le même qu’au départ : plus qu’un simple concert, la prestation musicale devient un moment de rencontres, d’échange, « la promesse de se revoir bientôt ». Pour atteindre ce but, Stéphane De May invite des artistes qui, par plaisir du partage, rencontrent leur public après chaque concert, lors d’un apéritif. La convivialité est un élément essentiel, en étroite relation avec l’authenticité de l’endroit, lequel témoigne encore d’à quel point les anciens ont dû trimer pour y vivre.
Les concerts du FestiVal ont évolué au fil du temps. Désormais huit concerts sont
L’orchestre du festival
proposés par année : trois entre Noël et Pâques, les cinq autres au début août. Depuis deux ans, un concert hors les murs est programmé au barrage de Moiry, peu avant l’ouverture officielle de la manifestation. Une manière de partir à la rencontre d’un autre public. Montrer que la musique classique est moderne est un défi que Stéphane De May se plaît à relever.
Enracinement local
Jean-Pierre Salamin préside le comité du FestiVal d’Anniviers depuis plusieurs années. Il attache de l’importance au fonctionnement optimal de celui-ci. Les séances de travail sont intenses, faites de moments aussi studieux que conviviaux. Les tâches sont multiples. Il faut assurer la réception et le logement des artistes, gérer l’administratif, la comptabilité, etc. Heureusement les compétences nécessaires sont bien représentées dans le comité de base, qui regroupe des bénévoles engagés, aux talents divers. Une chance, c’est aussi d’être bien soutenus par les entreprises locales, qui sont pourtant sollicitées de toutes parts. Trouver des sponsors structurels pour assurer
la pérennité du festival serait un grand plus.
L’église sert de salle de concert. L’acoustique y est excellente. Les organisateurs sont très attachés à ce lieu. Lors des répétitions, il arrive que des gens passent à l’église pour une visite et qu’ils restent pour écouter. C’est un enrichissement.
Pour la deuxième fois, un concert pascal a eu lieu en avril dernier : ce concert est entièrement dédié aux jeunes talents d’Anniviers, accompagnés, pour certains, au piano par le directeur artistique. L’occasion est donnée à ces musiciens, qui suivent une formation au conservatoire, de présenter leur savoir-faire à un large auditoire. Une dizaine de jeunes ont tenu la gageure et ainsi vu leurs compétences justement mises en valeur. Cela instaure un lien supplémentaire entre le FestiVal et les gens de la région.
Pour la quinzième fois déjà, le public est invité à s’immerger dans le monde de la musique classique, à Grimentz, entre le 30 juillet et le 4 août. Chaque édition propose un programme très varié.
Celui de cette année est détaillé sur le site https://festivaldanniviers.ch/programme. Avec les années, certaines habitudes se sont installées. Ainsi le samedi à 11h, le concert est dédié tout particulièrement aux enfants, il est préparé par les étudiants de la master class de piano. Le FestiVal s’achève le dimanche, aussi à 11h, par un concert plutôt léger. Les prestations des vendredi et samedi soirs sont dédoublées. En effet, la fréquentation, stable, est assez exceptionnelle pour un village situé à 1670 m. Elle confirme l’attractivité de la culture, même loin des centres urbains. Les artistes sont des personnes qui permettent de rêver, d’oublier un moment ce qui nous entoure. Il faut donc tout faire pour que la culture trouve partout sa place. Le rêve de Stéphane De May (et il n’est sans doute pas le seul à le faire) est qu’en Anniviers un lieu soit entièrement dédié à la culture sous toutes ses formes. Il se dit prêt à participer à son élaboration. Gageons qu’il saurait se rendre utile.
Janine Barmaz
© photos Michel Zufferey
Le 5 février dernier, une centaine de personnes assemblées au réfectoire du Centre scolaire se sont dites favorables à la constitution de l’Association 60+ d’Anniviers.
Un comité ad hoc avait organisé la réunion, préparé des statuts et proposé un ordre du jour. Une invitation à participer à cette rencontre avait été adressée personnellement, par la commune, à tous les habitants âgés de 60 ans et plus.
Le nombre, tout à fait inattendu, de personnes présentes a témoigné de l’intérêt porté, par ceux qu’on appelle seniors, à une vie sociale et associative riche, permettant de créer des liens ou de renforcer ceux déjà existants.
L’assemblée constitutive a commencé par une présentation globale des buts de l’association, à savoir : réunir les aînés de la vallée, favoriser les contacts et les rencontres intergénérationnelles, organiser des animations diverses et rallier les activités existantes. Puis les statuts ont été lus et adaptés après discussion. Ils ont été adoptés à l’unanimité. L’assemblée a aussi procédé à l’élection du comité et des vérificateurs de compte. Les personnes nécessaires ont été trouvées sans peine. Le montant des cotisations annuelles a été fixé à Frs 30.- pour une personne et Frs 50.- pour un couple. La dernière partie de la rencontre a été consacrée à un exposé des activités déjà proposées. Le verre de l’amitié a ensuite permis de mieux faire connaissance.
Premières tâches
Le comité s’est rapidement rencontré pour procéder à la répartition interne des tâches, comme l’assemblée l’en avait autorisé. Il comprend actuellement six personnes,
avec les fonctions suivantes :
Mme Christiane Favre-Massy, présidente.
Mme Barbara Stryjenski, trésorière.
M. Blaise Rostan, secrétaire.
M. Fabrice Ganioz, représentant de la commune.
Mme Sally Richardson, membre.
Mme Janine Barmaz, membre.
En construction
L’Association 60+ est en phase d’élaboration. Née en février, elle compte déjà plus de cent trente membres. Une bonne part d’entre eux est connectée, puisqu’elle a fourni une adresse mail. L’association s’est donc dotée d’une adresse mail à son nom : anniviers60plus@outlook.com. Cela facilitera la communication entre comité et adhérents.
Une rencontre qui mélange les générations
Programme d’activités
Un membre de l’association s’est gentiment proposé pour créer bénévolement un site internet. C’est une chance que le comité s’est évidemment empressé de saisir. Le travail suit son cours.
Dans le cadre des divers de l’assemblée constitutive, des suggestions d’activités ont été faites comme le théâtre, la peinture, le chant, les balades. Pour l’instant, le comité a établi un calendrier des choses déjà en route et pris contact avec des personnes désireuses de proposer des nouveautés. Un groupe s’est déjà lancé dans la préparation d’une pièce de théâtre.
Vous trouvez ci-dessous un tableau répertoriant ce qui est proposé dans l’immédiat.
Café tricot-crochet Vissoie
Mercredi 14h-16h
Christine Steullet Consommation à Café des Alpes sauf juillet-août 079 200 44 51 la charge des participants
Café jeu de cartes Vissoie
Pétanque
Pétanque
Mercredi dès 14h30
Christine Steullet Consommation à Café des Alpes sauf juillet-août 079 200 44 51 la charge des participants
Place des Fêtes Mardi 14h-17h
Philippe Chauvie Dès le 14 ou 21 mai Vissoie 027 475 19 19 selon la météo
Patinoire Lundi
Claude-Eric Massy Du 29 avril au Grimentz 19h-22h 079 471 66 06 30 septembre
Différentes activités, qui débuteront en septembre, seront présentées ultérieurement :
- Cours de peinture, par Mme Sally Richardson
- « Vitalité dorée : promouvoir le bienêtre pour les aînés », par Mme Paloma Alonso
- Gymnastique : découvrir ou retrouver le plaisir du mouvement, prendre conscience de son corps et développer le bien-être physique, le tout dans une
ambiance agréable, par Mme Catherine Genoud
- Balade en petit groupe
- Boxe légère : atelier mixte pour améliorer la coordination des mouvements, l’équilibre, la respiration, par M. Bernard Chabal Des animations ponctuelles auront lieu au cours de l’année.
De plus, n’hésitez pas à consulter les sites suivants, qui regorgent d’informations
aussi intéressantes qu’utiles : - www.60plus-vs.ch - www.unipopanniviers.ch
Pour se retrouver et fêter ensemble la belle saison, un après-midi récréatif sera organisé pour les membres de l’Association, le vendredi 7 juin à Chandolin.
Janine Barmazst-luc@13etoilespamvalais.ch
Le Ski-Team Anniviers brille à nouveau lors de la saison d’hiver 2023/2024, marquée par des résultats remarquables.
Durant une année de transition pour notre structure, au cours de laquelle divers changements ont eu lieu tant au sein du personnel que parmi les athlètes, les résultats, comme nous l’avons mentionné, sont très positifs.
Voici en résumé quelques chiffres et points marquants de cette saison, où nos athlètes se sont bien mis en évidence :
• 21 podiums dans les catégories U12, U14 et U16, dont 8 victoires, contre 6 l’année passée.
• 37 podiums dans les catégories U11, U10, dont 21 victoires au circuit FMV Valais Central.
• 18 enfants qualifiés pour la finale du Grand-Prix Migros à Hoch-Ybrig, contre 9 l’année passée.
• 5 jeunes qui vont rejoindre le CRP de Ski Valais, ce qui portera l’effectif à 17 pour la saison prochaine, contre 14 cette année et 12 l’année d’avant.
Parmi les faits marquants de la saison, il faut souligner la belle performance de Gwyneth Holzer, véritable leader du SkiTeam Anniviers, qui a remporté plusieurs podiums et victoires, se classant pour toutes les courses nationales au long de la saison. Elle a notamment réalisé deux magnifiques courses nationales en Slalom à Lenzerheide, se classant dans le Top 15, et a remporté une médaille de bronze aux Championnats Valaisans de Géant.
Lilly-Rose Baud, Emilie Droux, Liv Philippoz et Gwyneth Holzer ont toutes
remporté des podiums ou se sont classées dans le top 10 lors de la finale du Grand-Prix Migros, une course qui réunit les meilleurs skieurs suisses de chaque année de naissance.
Les excellents résultats ont permis à Avelyn Hodges, Liv Philippoz, Leon Hadjeres et Naomie Salamin, qui ont effectué une belle première saison chez les U12, d’intégrer le groupe de Ski Valais à l’issue de la saison. Naomie Salamin a remporté la victoire au classement général du Raiffeisen Trophy Valaisan en fin d’année, après une saison presque parfaite avec 5 victoires et 9 podiums au total. Liv Philippoz termine quant à elle, vice-championne valaisanne de slalom à Veysonnaz.
Epiney Eulalie rejoindra le centre régional de performance de Brigue la saison prochaine avec l’équipe U18 de Ski Valais, ceci grâce à des très bons résultats en courses cantonales (2 victoires en géant à Zinal), des participations en courses interrégion ouest et aux courses nationales. À noter également les podiums remportés en courses cantonales par nos cadets tout au long de l’année et lors de la finale valaisanne FMV Cadet, où Coline Baud remporte la victoire, ainsi qu’Emilie Droux dans leurs catégories respectives. De même, Lilly-Rose Baud finit deuxième de ces finales.
L'été s'annonce magique dans le Val d'Anniviers ! Découvrez un programme riche en événements et en animations.
L'été s'annonce magique dans le Val d'Anniviers ! Découvrez un programme riche en événements et en animations.
LES CINÉMaS OPEN aIR
LES CINÉMaS OPEN aIR
FONT LeUR TOURNée
FONT LeUR TOURNée
Du 12 au 30 juillet, profitez de projections gratuites dans des lieux insolites de la vallée. Du barrage de Moiry à la place de la Marmotte, en passant par la Tzoucdana ou encore la place du Calvaire, les cinémas Open Air sont de retour cet été en Anniviers. L'occasion de (re)découvrir des films sous un ciel étoilé et dans un cadre sublime. Une cantine avec petite restauration sera proposée sur place pour chaque date.
Du 12 au 30 juillet, profitez de projections gratuites dans des lieux insolites de la vallée. Du barrage de Moiry à la place de la Marmotte, en passant par la Tzoucdana ou encore la place du Calvaire, les cinémas Open Air sont de retour cet été en Anniviers. L'occasion de (re)découvrir des films sous un ciel étoilé et dans un cadre sublime. Une cantine avec petite restauration sera proposée sur place pour chaque date.
FOXTRAIL
ZINaL
ZINaL
Depuis l'arrivée du Foxtrail à Zinal, le village est devenu un terrain de jeu passionnant. Les équipes doivent décoder des indices et trouver des messages cachés le long du parcours semé d'énigmes. Une expérience à partager entre amis, en famille, avec les enfants, alliant intelligence et esprit d'équipe !
Depuis l'arrivée du Foxtrail à Zinal, le village est devenu un terrain de jeu passionnant. Les équipes doivent décoder des indices et trouver des messages cachés le long du parcours semé d'énigmes. Une expérience à partager entre amis, en famille, avec les enfants, alliant intelligence et esprit d'équipe !
Chaque mardi à partir du 9 juillet, les artisans de St-Luc investissent le centre du village pour vous faire découvrir leurs trésors. Dégustez et achetez des produits du terroir dans l'atmosphère chaleureuse de la place de la Marmotte.
Chaque mardi à partir du 9 juillet, les artisans de St-Luc investissent le centre du village pour vous faire découvrir leurs trésors. Dégustez et achetez des produits du terroir dans l'atmosphère chaleureuse de la place de la Marmotte.
Tous les vendredis, du 5 juillet au 23 août, les artisans locaux investissent la rue du Vieux Village de Grimentz à l'occasion de ce marché estival. Produits artisanaux et animations diverses sont au programme.
Tous les vendredis, du 5 juillet au 23 août, les artisans locaux investissent la rue du Vieux Village de Grimentz à l'occasion de ce marché estival. Produits artisanaux et animations diverses sont au programme.
Plongez dans l'histoire en montant à bord du mythique car Saurer pour une escapade panoramique à travers la vallée. Accompagné par un guide passionné, laissez-vous envoûter par les récits captivants sur la vie et l'histoire de la région. Cette expérience inoubliable est à vivre chaque mercredi du 17 juillet au 14 août, au départ de Vissoie.
Plongez dans l'histoire en montant à bord du mythique car Saurer pour une escapade panoramique à travers la vallée. Accompagné par un guide passionné, laissez-vous envoûter par les récits captivants sur la vie et l'histoire de la région. Cette expérience inoubliable est à vivre chaque mercredi du 17 juillet au 14 août, au départ de Vissoie.
WeeK-eND DU PATRIMOINe
D'aNNIVIERS
Embarquez pour un voyage dans le temps lors du Week-end du Patrimoine les 19, 20 et 21 juillet 2024. Pendant ces trois jours, des visites guidées gratuites vous invitent à (re)découvrir les trésors cachés du Val d'Anniviers. Ne manquez pas les projections de films captivants : "CRETTAZ. Et comme l’espérance est violente…" à Vissoie le vendredi à 19h30, ainsi que "Vin du Glacier. Chènndâ ! en Anniviers" à la Salle communale de Chandolin le dimanche à 19h.
Embarquez pour un voyage dans le temps lors du Week-end du Patrimoine les 19, 20 et 21 juillet 2024. Pendant ces trois jours, des visites guidées gratuites vous invitent à (re)découvrir les trésors cachés du Val d'Anniviers. Ne manquez pas les projections de films captivants : "CRETTAZ. Et comme l’espérance est violente…" à Vissoie le vendredi à 19h30, ainsi que "Vin du Glacier. Chènndâ ! en Anniviers" à la Salle communale de Chandolin le dimanche à 19h.
Peu de vallées latérales peuvent s’enorgueillir d’héberger une jeunesse aussi nombreuse et dynamique que celle du val d’Anniviers : 24 % des habitants sont âgés de moins de 25 ans, dont 17 % de mineurs, sur une population de 2716 habitants. Pourtant, les jeunes doivent faire face à des obstacles de taille, et nombreux sont celles et ceux qui décident de quitter la montagne, le cœur mélancolique, attirés par les opportunités de travail, de création, de culture, d’aventure, d’étude, ou encore de cœur, qu’offrent la plaine et les villes.
La fermeture de la route Vissoie-Sierre ce printemps a mis en lumière un fossé entre la plaine et la montagne ; comme il paraissait long et éprouvant de descendre par la délicate route de Vercorin bloquée par les camions ! La difficulté de maintenir la sécurité des axes routiers dans les prochaines années va probablement se répercuter sur les choix de la jeunesse : faut-il descendre, vivre en bas, ou rester habiter dans les montagnes ? Serait-il possible de rendre la vallée plus riche en opportunités pour les jeunes ? Beaucoup s’y emploient. Mais quels sont les besoins de ces jeunes d’Anniviers ? Ecoutons plutôt la voix de quelques membres du comité de la Jeunesse d’Anniviers : « Aujourd’hui, la jeunesse d’Anniviers a surtout besoin de logements abordables, pour éviter que tous les jeunes partent en plaine. C’est un gros problème qui va être très compliqué à régler. Ce sera notre prochain combat quand on aura fini le local. Depuis le covid, les propriétaires louent à la semaine au lieu de louer à l’année. Du coup, en plaine, à Granges
Sortie de la jeunesse en novembre 2022 à Europapark
ou à Réchy, on trouve des quatre pièces et demie flambant neuf à 1500 francs, et en Anniviers pour ce prix-là on ne peut trouver qu’un deux pièces et demie mal isolé avec du simple vitrage, et qui coûte en plus une fortune en électricité. Beaucoup de jeunes descendent habiter en plaine et certains effectuent chaque jour des trajets pour aller travailler en Anniviers à cause de cela. Un deuxième besoin serait d’avoir des transports publics plus fréquents et aussi nocturnes, comme dans le val d’Hérens où il y a des bus de nuit depuis Sion. Cela réduirait l’utilisation de la voiture individuelle. Et la jeunesse a aussi besoin de lieux nocturnes où se retrouver, et de pouvoir organiser des fêtes quelques fois par an. Mais on a beaucoup de chance en Anniviers grâce à l’offre sportive proposée pour la jeunesse4. »
Les jeunes rêvent d’un lieu où pouvoir se retrouver Pour les jeunes, le manque d’un lieu où se retrouver est criant, spécialement en hiver quand les températures chutent.
Les abords du terrain de foot sont sous la neige, ceux de la patinoire sont glacials à la nuit tombée. Les bars qui ouvrent tard sont rares et les discothèques ont disparu. Et chez les parents, il y a… les parents. La société de la Jeunesse d’Anniviers s’est donc attaquée à ce problème en cherchant un local. « Dans les régions de montagne, les offres (mobilité, sortie, cinéma, discothèque, culture, etc…) sont minimes par rapport aux régions de plaine. En Anniviers, nous avons peu d’endroits où nous rencontrer, discuter et échanger. Nous aimerions également, comme les régions de plaine, avoir des lieux pour créer du lien, c’est pourquoi ce local nous semble fondamental. La période du covid nous a démontré une fois de plus l’importance des liens sociaux et ce local serait un centre jeunesse, pour tous les jeunes de la vallée. L’idée est de se rencontrer après le travail, les études ou l’école pour discuter, échanger et passer de beaux moments entre amis1. » La SDJA (ancien nom de la société, Société pour le Développement de la Jeunesse en Anniviers) a tout d’abord
loué les sous-sols de l’ancienne quincaillerie d’Anniviers, mais ceux-ci se sont révélés être insalubres, humides et inadaptés. En été 2021, juste après la Fan Zone, elle a donc décidé de monter un projet et a demandé à la Commune si elle pouvait lui trouver un autre local. Cette dernière lui a proposé une partie de l’ancienne laiterie de Vissoie, plus précisément le sous-sol qui donne sur la première cour de l’école, sous la banque et la brasserie : le lieu permettrait de créer un endroit de rencontre et d’échange spacieux et convivial. Après deux ans de recherches, de discussions et de travail, le projet est ainsi lancé début 2024 avec l’accord de la Commune. L’ancienne laiterie possède un avantage indéniable, qui est de se situer à Vissoie, au centre de la vallée et à l’intersection de toutes les destinations, ce qui est primordial lorsqu’on veut rassembler les jeunes des différents villages : « Le vendredi, les jeunes exerçant une activité professionnelle en plaine ou les jeunes étudiants s’arrêteront plus facilement à Vissoie pour partager un moment avec les anciens camarades de classe si l’arrêt se trouve sur le chemin, sans avoir à faire un détour1. » Les 150 m2 disponibles seront suffisants pour aménager une grande pièce en pierre et bois, une cuisine, un beau bar, des toilettes, une deuxième grande pièce avec un espace canapé, deux babyfoots et un jeu de fléchettes, ainsi qu’un lieu de stockage. Motivés, une quinzaine de jeunes se relaient pour les travaux de rénovation : faux-plafond, peinture, menuiserie intérieure, pose de la cuisine et du parquet… Heureusement, les membres de la Jeunesse d’Anniviers comptent parmi eux « plusieurs corps de métiers1 », dont des menuisiers, des sanitaires, un chauffagiste, etc… qui sont mis à contribution pour la rénovation du local. Il n’est pas toujours facile de s’attaquer à des travaux le soir ou le samedi quand on travaille déjà toute la semaine, mais leur entrain est sans faille. Ils espèrent terminer le chantier durant l’automne et imaginent un local chaleureux aménagé en bois, avec des jeux, un bar, un projecteur cinéma, un grand écran et une sono. Les travaux vont coûter cher, c’est pourquoi ceux qui désirent ce local sont en quête de soutien financier pour compléter l’apport de la Commune et concrétiser leur rêve. Leur motivation est profonde : « Nous nous devons d’offrir à tous ces jeunes un lieu de vie paisible et
propre, qui amène une nouvelle impulsion et qui puisse faciliter les échanges et le partage, tout en améliorant le confort et la convivialité que nous tous, Anniviards ou Amoyiches, savons transmettre par notre accueil et notre ouverture d’esprit à tous nos hôtes, amis et connaissances venant séjourner au val d’Anniviers2 ».
Renaissance post-covid de la jeunesse
La SDJA a été fondée en 2001 « au cœur d’une soirée réunissant une poignée de jeunes3 » autour d’une table, avec l’idée de développer des activités et des infrastructures pour les 16-30 ans et de proposer à la Commune des projets pour les jeunes. Une enquête a été menée, village par village, sur les 100 besoins des jeunes en Anniviers ; beaucoup d’idées ont émergé à cette occasion et un rapport a été écrit. L’une des créations-phares de la SDJA a été les Lunabus, ces cars ramassant les fêtards au milieu de la nuit, la plupart du temps entre une heure et trois heures du matin, pour les ramener sans encombre à leurs foyers. Aujourd’hui encore, lors de grosses soirées, un voire deux transports sont organisés par la SDJA pour faire le tour des villages et éviter accidents de la route, blessures inutiles et douloureux retraits de permis. La période du covid a projeté la SDJA sur le devant de la scène et a prouvé encore une fois l’importance, la force et l’esprit solidaire de la jeunesse anniviarde, qui s’est empressée d’aider les plus isolés en organisant une centrale téléphonique, en prenant des nouvelles des personnes à risque et en faisant les commissions d’une trentaine d’habitants pour leur éviter de s’exposer au virus dans les magasins : ces jeunes ont ainsi rempli 141 fois des sacs de course et ont parcouru 1700 kilomètres ! Pour lutter contre l’isolement et le désœuvrement parmi leurs pairs, ils ont aussi lancé divers projets et idées. Dans l’atmosphère de soulagement général qui caractérisa la période post-covid, la SDJA eut une idée brillante qui allait changer son avenir, son rayonnement et sa popularité : celle d’organiser un rassemblement autour du championnat d’Europe de football. « La première impulsion est partie de la Fan Zone. Elle s’est montée en moins de dix jours ; on a eu l’idée à l’apéro, le soir-même on avait l’écran et ça a démarré une semaine après… avec beaucoup de succès ! 496
personnes le soir du quart de finale SuisseEspagne. C’était une ambiance de folie. On ne connaissait pas la moitié des gens, certains étaient montés depuis la plaine. Les plus jeunes, qui ne s’étaient pas encore intégrés, se sont lancés. Ceux qui étaient restés dans les vieux clivages entre les villages en sont sortis. Tout à coup, tout le monde s’est regroupé, et ça a super bien fonctionné. Cet été-là, il y avait toujours des membres de la Jeunesse pour donner un coup de main. Auparavant, on entendait moins parler de la SDJA, on avait de la peine à la relancer, mais maintenant, il y a des jeunes de tous les villages, et même de l’extérieur de la vallée, comme ceux qui sont partis en plaine ou même plus loin pour les études. On a un horizon large4. » Le succès de la Fan Zone a motivé de nombreux jeunes à rejoindre la société qui compte aujourd’hui 140 membres, dont environ 80 actifs. Nombre d’entre eux ont soit 17-18 ans, soit plus de 25 ans : il y a un creux dans la tranche d’âge intermédiaire, souvent partie étudier hors de la vallée. C’est pour cela que la minijeunesse a été créé pour les 12-16 ans : cela permet de renforcer les rangs en apportant un souffle supplémentaire. Chaque année, la société organise ou participe à de nombreuses manifestations. Elle a malheureusement perdu son arcadôme, une structure gonflable qu’elle avait réussi à acquérir pour les manifestations : stockée au terrain de foot de Mission, la tente géante fut emportée par la crue de la Navizence, et ses débris doivent à présent hanter les fonds aquatiques du Lac Léman… Mais d’autres ▼
tentes ont été rachetées et sont disponibles en location pour d’éventuelles manifestations privées ou publiques.
Dépasser les rivalités d’antan entre les villages
La Jeunesse d’Anniviers souhaite « rassembler les jeunes de chaque rive dans une seule unité pour améliorer la vie sociale de chacun2 », « briser les clivages et cette rivalité d’antan entre villages2 », « partager et être à l’écoute de chacun2 », et « amener de nouvelles idées sociales ou politiques en termes d’infrastructures et de vie culturelle2 ». Elle veut réunir les jeunes autour de valeurs communes de partage, qu’ils soient habitants d’Anniviers ou amoureux de la vallée. La volonté des membres est aussi de transmettre ces valeurs à la génération suivante pour les faire rayonner et durer. Mais
l’ambition de cette société ne s’arrête pas là, car au-delà de simplement fédérer les jeunes, elle cherche à « leur faire prendre conscience de l’avenir anniviard en passant du développement touristique et durable à la gestion communale future2 », une forme de gestion qui pourrait intégrer toutes les générations. Les jeunes veulent réfléchir au développement de la vallée, le questionner, le refaçonner, innover. Ce regard neuf et cette énergie sera précieuse pour affronter les défis de demain.
Cette année, la Jeunesse d’Anniviers fête ses 20 ans et tient à marquer le coup ! Restez aux aguets pour avoir des nouvelles de leur anniversaire, il y aura une surprise durant l’été… Vous pouvez aussi partager leurs aventures en les suivant sur Instagram : jeunesse_anniviers. Et si vous avez moins de 30 ans et souhaitez rejoindre la société,
écrivez un mail à : jeunesseanniviers@gmail.com
Pauline Archambault
1 Extrait du dossier de recherche de soutien financier pour le local jeunesse, rédigé par le comité de la jeunesse en janvier 2021 : Guillaume Revey, Romy Savioz, Juliane Zufferey, Léa Kaufmann, Nathan Melly, Hervé Kessler et Silvio Vianin
2 Extrait du texte d’avant-projet pour le local jeunesse, rédigé par le comité de la jeunesse en 2021
3 Mauranne Etienne, Les 4 Saisons No11, 2021
4 Interview des membres du comité Jeunesse Anniviers par Pauline Archambault, avril 2024
(0)27 475 18 22 info@anniviers-immobilier.ch www.anniviers-immobilier.ch
Situé à 5 minutes à pied du centre de Vercorin, le Lavioz réunit buvette, activités de loisirs, événements et espaces de jeux.
Espaces de jeux
Lorsque les parents pro tent du soleil sur la terrasse, les enfants ont à leur disposition une petite rivière et une vaste étendue d’herbe pour se dépenser. En 2023, deux places de jeux flambant neuves ont été installées : l’une est dédiée aux enfants en bas âge avec une balançoire, un petit toboggan et des chevaux à bascule et se situe directement à côté de la buvette. La seconde légèrement plus éloignée est destinée aux plus grands et propose des balançoires, un toboggan et un arbre rotatif.
Tennis
Les fans de tennis pourront échanger quelques balles sur l’un des deux courts en terre battue synthétique. Le tennis club de Vercorin propose plusieurs stages d’une semaine pour débutants ou avancés et des tournois sont régulièrement organisés.
Pumptrack
Construit au printemps dernier, le pumptrack est ouvert à tous les niveaux. Que ce soit à vélo, en skate, en trottinette ou même sur une draisienne, c’est un moyen idéal pour progresser tout en s’amusant.
La crêperie
Laissez-vous tenter par la sélection de crêpes de la buvette. Aussi délicieuses que variées, il y en a pour tous les goûts.
+41 (0)27 565 43 54 / lavioz@televercorin.ch
Save the date À ne pas manquer cet été, au Lavioz : 2-3-4 août : Plouf Festival 24 août : E-Raid 14 septembre : Vailant GP - Kids DH
www.vercorin.ch/lavioz
évasion
Niché sur la pointe sud-est de la péninsule arabique, le Sultanat d’Oman évoque une image de beauté naturelle et de richesse culturelle. Bordé par les eaux bleues du golfe d’Oman à l’est et par la mer d’Arabie au sud, Oman offre un paysage diversifié, allant des montagnes majestueuses aux déserts de sable doré, en passant par les côtes bordées de plages immaculées. Mais au-delà de sa beauté naturelle, Oman fascine par son histoire ancienne et sa culture riche, façonnées par des siècles de commerce, de voyages et de traditions. En tant que carrefour commercial stratégique reliant l’Asie, l’Afrique et l’Europe, Oman a été le témoin de l’émergence et de la chute de grandes civilisations, de l’Empire parthe à l’Empire britannique. Aujourd’hui, Oman est un pays moderne qui allie harmonieusement ses traditions séculaires à un développement progressiste, offrant ainsi à ses habitants et à ses visiteurs une expérience unique où l’ancien et le nouveau se rencontrent dans un cadre spectaculaire.
Le décor posé, il est temps de rencontrer Mustafa, enseignant à l’Institut Sultan Qaboos pour l’enseignement de l’arabe aux locuteurs non natifs. Il nous parle de sa ville, l’une des plus anciennes du sultanat, située à moins d’une heure de route de Mascate, la capitale. C ’est dans un joyau de la péninsule arabique qu’il nous emmène.
C’est de Nizwa, l’une des plus grandes villes du sultanat que nous allons parler. Cette ancienne cité a également la particularité d’être l’ancienne capitale. Véritable joyau culturel et historique, cette cité millénaire regorge de sites anciens et de forts à explorer. Chaque vendredi, son marché du bétail, haut en couleurs, offre une expérience sensorielle unique et inoubliable.
La Grande Mosquée
Mustafa explique qu’auparavant, centre majeur pour le commerce, la religion, l’éducation et l’art, Nizwa a joué un rôle crucial dans l’histoire omanaise. Sa grande mosquée, autrefois un centre d’apprentissage islamique, témoigne de son importance spirituelle. Nichée au pied des montagnes occidentales du Hajar, au cœur d’une oasis de palmiers dattiers, elle occupe une position stratégique sur les routes reliant l’intérieur du pays à Mascate et aux terres de Dhofar, en faisant ainsi un carrefour vital pour l’ensemble du pays.
Aujourd’hui, Nizwa est une ville prospère et dynamique, offrant une diversité d’activités agricoles, historiques et récréatives. C’est également un centre de culture des dattes, avec son propre marché régional.
Je pose la question des sites incontournables de la région. Instantanément, c’est au fort de Nizwa que Mustafa nous renvoie. C’est l’une des attractions touristiques les plus prisées d’Oman, offrant un témoignage remarquable de l’ancienne architecture omanaise et de la vie quotidienne des Omanais d’autrefois. Initialement érigée au IXème siècle par l’imam Al Sult bin Malik Al Kharusi, cette forteresse emblématique a été restaurée au XVIIème siècle par l’imam Sultan bin Saif Al Yarubi, figure majeure de la lutte contre l’occupant portugais. Ce fort se démarque par sa tour principale de forme cylindrique, la plus imposante de tous les forts du pays. Avec ses sept puits, ses prisons et son terrain de poursuite, le fort de Nizwa était autrefois un bastion de défense stratégique. Les mécanismes de défense historiques, tels que les pièges et les fenêtres de tir, témoignent de l’ingéniosité militaire des Omanais. À l’intérieur, les visiteurs peuvent découvrir une multitude d’expositions et d’artefacts, plongeant ainsi
dans l’histoire géographique d’Oman et dans les détails fascinants de l’histoire de Nizwa, autrefois capitale du sultanat, qui offre aux visiteurs un aperçu captivant de la richesse culturelle et historique de la région.
Vient la question clé, le moment le plus attendu de l’entretien. Quel est l’endroit préféré de notre ami, celui qu’il ne serait pas censé partager pour conserver ce plaisir égoiste d’en profiter seul ? Mustafa se prête au jeu et nous invite à découvrir le Falaj Daris.
Un falaj est un système traditionnel d’irrigation utilisé depuis des siècles dans les régions arides et semi-arides d’Oman, ainsi que dans d’autres pays de la péninsule arabique. Il s’agit d’un réseau de canaux souterrains ou à ciel ouvert qui permettent de transporter l’eau depuis les sources naturelles, telles que les montagnes ou les sources souterraines, vers les zones agricoles et les villages. Le Falaj Daris est l’un des plus grands et des plus impressionnants falaj d’Oman. C’est une merveille tant naturelle qu’artistique qui attire les regards. Classé parmi les falaj de type Daoudi, il tire son nom de la région de Daris qu’il irrigue à Nizwa. Ce joyau d’ingénierie hydraulique a été
inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, soulignant ainsi son importance culturelle et historique. Depuis des siècles, les habitants de Nizwa ont pris à cœur la préservation de ce précieux héritage, conscients de son rôle central dans la vie et la culture locales et Mustafa insiste sur la responsabilité des habitants de la ville de préserver ce joyau et les autres richesses du sultanat.
Falaj Daris, bien plus qu’une simple attraction touristique, incarne la symbiose entre l’homme et la nature, et représente un exemple remarquable de la façon dont les communautés omanaises ont su utiliser les ressources naturelles pour prospérer. Mustafa me confie que si vous recherchez du calme et de la sérénité, le parc de Falaj Daris est fait pour vous ! Pour autant, il ne faudrait pas négliger le souk qui offre une expérience sensorielle unique faite de sons, d’animation et d’odeurs d’épices. Le tout dans un festival de couleurs vives !
Enfin, Last but not least comme aiment à dire les plus anglophones d’entre nous, amenons la discussion autour de la nourriture et des spécialités locales. Le choix ne manque pas. Des brochettes de viande grillée, appelées mishkak , assai -
sonnées avec des épices et accompagnées d’une sauce tamarin épicée, aux luqaimat , petites boules frites à base de farine, de yaourt et de miel, en passant par le rakhal omanais, un pain garni d’œufs, de miel ou de fromage, les saveurs sont nombreuses. Le conseil de Mustafa ? Un bon kahwa (café omanais) agrémenté de halwa omanaise, un dessert sucré à souhait, concocté avec du beurre, du sucre et parfois de l’eau de rose, du safran et des noix.
Vous l’avez trouvée votre prochaine destination ! Ne cherchez pas plus loin, ça l’est déjà bien assez, mais la richesse de ce sultanat perdu au fond de la péninsule arabique vaut largement les quelques heures de vol nécessaires pour le rejoindre !
Propos recueillis par Yanis Chauvel pour Enviedebouger.com DR © photos Mustafa Ambusaidi
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Les 4 Saisons d’Anniviers
Fabrice Ganioz (Conseiller communal)
Leslie Melly (Présidente FC Anniviers)
Frédéric Pellat (Président HC Anniviers)
Martin Hannart (Président Montagne Club Anniviers)
Nicolas Droux (Président Ski Team Anniviers)
Paolo Marandola (Imprimerie d’Anniviers)
Rédaction: Pauline Archambault, Janine Barmaz, Simone Salamin et intervenants
Correctrice : Pauline Archambault
Impression : Imprimerie d’Anniviers, Vissoie-Anniviers
Mise en page: Imprimerie d’Anniviers
(sauf les pages communales, Anniviers tourisme et Vercorin tourisme)
Remerciements : Commune d’Anniviers et tous les annonceurs
Mode de parution : trimestrielle
Tirage : 2100 exemplaires
Des journaux sont à disposition dans les différents offices du tourisme d’Anniviers, dans les bureaux communaux d’Anniviers ainsi que dans la caissette située sur le bâtiment de la poste à Vissoie, à côté de l’entrée d’Anniviers Tourisme.
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