et cetera 03/2011 FR

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3 I 11 The customer magazine of the ABB Group Benelux

El Hierro: Renewable Island Le mariage de l’eau et du vent

De la batterie pour portable à la voiture électrique Reprise de la société néerlandaise Epyon Joli succès pour le stand ABB au salon Elektrotechniek 2011 Les réseaux intelligents et l’efficacité énergétique au premier plan


De opener

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Joli succès pour le stand ABB au salon Elektrotechniek 2011 Les réseaux intelligents et l’efficacité énergétique au premier plan

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Alfons Goos, CEO ABB Benelux

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Au travail Dans la centrale hydroélectrique de la Plate Taille, près de Charleroi, ABB assure la mise à jour des systèmes de contrôle et de commande depuis plus de dix ans.

3|11 Un effet Pygmalion ? Le tumulte qui règne sur les marchés financiers aura inévitablement un impact – temporaire – sur l’industrie. Il sera impossible d’y échapper. Toutefois, je pense que nous devons continuer de combattre le négativisme omniprésent au sein de notre société. Les défaitistes influencent le climat de travail d’une nouvelle génération d’entrepreneurs qui voit encore le monde riche en opportunités, et leur négativisme déteint sur cette génération. Nous assistons en quelque sorte à l’apparition d’un effet Pygmalion. Si nous pensons réellement que notre ‘ancien monde’ n’a plus d’avenir, nos meilleurs talents iront chercher leur bonheur ailleurs. Nous vivrons autrement dit une fuite des cerveaux et, sans cerveaux, l’image de notre avenir prend une apparence bien sombre. Il est donc capital d’envisager les choses sous un angle positif. Le Benelux et, par extension, l’ensemble de l’Europe sont un excellent biotope pour tout indépendant désireux d’entre-

prendre. Dans ce numéro d’et cetera, vous découvrirez par exemple l’histoire de trois jeunes entrepreneurs ayant créé leur start-up, Epyon. Tous trois ont intégré leurs brillantes idées dans un produit plus que prometteur. ABB a racheté cette entreprise et va à présent lui offrir des opportunités qu’Epyon n’aurait jamais pu mettre en œuvre avec ses propres moyens. D’autres groupes industriels aux racines européennes, tels que Arcelor Mittal, Shell et de nombreuses entreprises pétrochimiques, disposent d’installations de production de qualité et possèdent suffisamment de connaissances et de moyens pour offrir toutes ses chances aux nouveaux talents dans notre ancien monde, pour y investir des fonds ou pour en acheter les services. Le monde financier est en crise et l’industrie en subira certainement les conséquences, mais cela ne peut en aucun cas nous inciter à douter de nos possibilités. Le négativisme est le principal ennemi de notre avenir.

et cetera 3/11 - Une publication d’ABB Benelux - Editeur responsable Katrina Wright - Concept MediaPartners Belgique - Coordination Kim Maes et Marco Moerland - Comité de rédaction Katrina Wright, Marco Moerland, Sabbah Doudou, Jan van der Maarel, Brian Jagmohan, Jos Bernaards, Paul Hendrickx, Kim Maes - Ont contribué à ce magazine Philip van Ootegem, Seger Bruninx, John Edwards, Peter van der Horst, Muriel Kleisterlee, Ivan Roda, Thierry Lamninet, Johan Vanbecelaere - Copyright 2011

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Inhoud

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Merveilles du monde El Hierro sera bientôt la première île au monde à produire son électricité à partir d’énergie 100 % renouvelable.

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Encore et toujours Rencontre avec les trois jeunes fondateurs d’Epyon, un concepteur d’appareils innovants pour le chargement rapide des véhicules électriques.

Prise de pouls

Encore & toujours

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30 Epyon La petite start-up est devenue le pionnier de la mobilité électrique

Joli succès pour le stand ABB au salon Elektrotechniek 2011 Les réseaux intelligents et l’efficacité énergétique au premier plan.

Au travail Jocab Safety La productivité combinée à la sécurité des machines. 6 ArcelorMittal Le plus gros producteur d’acier au monde réduit la facture énergétique. 8 Konosch Konosch opte pour une application robotisée innovante. 10 La centrale hydroélectrique de la Plate Taille Dix ans de partenariat avec ABB. 13 Le groupe d’entreprises de ES Elektro Itsme se concentre pleinement sur la réussite de ses clients. 16 Erasmus L’inauguration du nouveau centre médical Erasmus MC Rotterdam attendue avec impatience.

Hotspot 34

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Vu autrement 22

Solar Team Twente et Umicore Solar Team Leuven Sortir de l’ombre.

Les merveilles du Monde 24

El Hierro Mariage de l’eau et du vent.

Quelques mots sur les événements à venir Salons “EWEA Offshore 2011” et “Elektrovakbeurs Hardenberg”.

Produit 35

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Moyenne tension La nouvelle génération à moyenne tension Unisec désormais extensible. ABB Life Expectancy Analysis Program Quelle est la durée de vie restante de votre moteur ? Les compteurs électriques EQ d’ABB L’instrument idéal pour les mesurages partiels. S800 SCL-SR Le module de limitation de courant autorégénérant. Le disjoncteur Emax X1 “Non, il n’est pas plus grand !” Endura AZ 20 Leader du marché pour la mesure de l’oxygène. IRB 6640-130/3.2 De ABB robotinstallaties bij Konosch.

Petite tranche d’histoire 39

Dans ce numéro : l’année 1932 Brown Boveri est devenu un spécialiste dans le domaine de l’énergie hydraulique. ABB et cetera 3|11

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Prise de pouls

Joli succès pour le stand ABB au salon Elektrotechniek 2011 Les réseaux intelligents et l’efficacité énergétique au premier plan

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rès de 30.000 visiteurs se sont rendus au salon professionnel Elektrotechniek 2011, organisé la première semaine d’octobre aux Pays-Bas. La Foire Annuelle d’Utrecht accueille cet événement majeur tous les deux ans. Comme le veut la tradition, ABB a fait les choses en grand pour présenter ses produits et ses innovations à un public aussi nombreux qu’intéressé. Les visiteurs du stand ABB ont témoigné d’un intérêt marqué pour les nouveautés. Des recherches efficaces et une écoute attentive des souhaits du marché permettent souvent d’adapter aux exigences futures certains produits utilisés depuis de nombreuses années. Parmi les exemples présentés à Elektrotechniek, on retiendra le boîtier multiple ignifuge et le transformateur EcoDry économe en énergie. Le système de câblage rapide et efficace Clixys aura lui aussi retenu l’attention des visiteurs. Les produits de Jokab Safety comptaient parmi les nouveautés du stand ABB. Les composants pour la sécurité des machines proposés par cette société, reprise en 2010 par ABB, se combinent parfaitement aux composants système ABB présentés au salon. Naturellement, ABB emboîte également le pas aux nouvelles tendances. Ainsi avonsnous présenté diverses bornes de recharge pour voitures électriques. C’était en effet l’occasion idéale de rappeler l’intégration de la société Epyon dans notre groupe. Les connaissances d’Epyon en matière de chargeurs rapides, d’infrastructures intelligentes et de couplages avec l’Internet et les réseaux intelligents sont d’ailleurs par4

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ticulièrement utiles pour réussir le déploiement des infrastructures destinées aux véhicules à propulsion électrique. Dans le grand stand d’ABB, deux démonstrations ont suscité la curiosité. Un paysage interactif avait été installé pour souligner les avantages des réseaux électriques intelligents (smart grids). Les visiteurs pouvaient eux-mêmes modeler le paysage énergétique des prochaines années à l’aide des connexions électriques intégrées à la démonstration. Si l’on prévoyait aussi suffisamment de moyens de communica-

tion d’avenir entre les producteurs et les consommateurs, on pouvait augmenter la part de production d’énergie durable. Une deuxième démonstration abordait le thème de l’efficience énergétique. Les visiteurs ont reçu des explications sur le rendement des produits ABB dernière génération et ont pu ensuite les mettre en pratique en remplaçant des composants vétustes par une alternative moderne et économe en énergie proposée par ABB. Les résultats ainsi obtenus ont laissé rêveurs bon nombre de visiteurs.


Prise de pouls

ABB combine productivité et sécurité des machines En mars 2010, ABB a racheté l’entreprise suédoise Jokab Safety, acquérant ainsi des connaissances et une expérience considérables.

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ette acquisition renforce donc l’offre d’ABB dans le domaine des commutateurs basse tension et l’enrichit sur le plan de la sécurité des machines. En tant que fournisseur de produits, de services et de systèmes fiables qui accroissent la productivité, ABB occupe désormais une position de premier plan dans l’industrie. Grâce à des solutions qui ont fait leurs preuves dans des domaines allant de la création d’énergie à grande échelle au contrôle individuel de moteurs électriques, ABB est devenue un partenaire permanent pour de nombreuses entreprises et organisations qui donnent le ton. L’intérêt pour Jokab Safety a été éveillé par le recherche de solutions totales pour les. clients.Grâce à l’acquisition de cette entreprise suédoise, ABB peutdorénavant proposer des solutions complètes dans lesquelles la sécurité des machines est facilement intégrée

et représente une réelle plus-value. Ce rachat estun investissement stratégique devant nous inciter à élargir et à approfondir notre offre. » La plus-value de la reprise Depuis sa création en 1988, Jokab Safety élabore des produits et solutions innovants en matière de sécurité des machines et de protection des individus. Les techniciens de cette entreprise livrent et installent toutes sortes de composants de sécurité individuels ainsi que des systèmes de protection pour chaînes de production complètes. A ce sujet, ils savent parfaitement comment combiner des solutions de sécurité pratiques à des exigences élevées en termes de productivité. L’assortiment de produits de Jokab Safety est donc parfaitement complémentaire à celui d’ABB. Pour ce qui concerne l’approche du marché, nous observons également des analogies. Depuis sa création, ABB a

joué un rôle de pionnier au sein de sa branche et a toujours eu une voix prépondérante au sein des organisations et comités professionnels. C’est en effet au sein de ces organismes que sont échangées les connaissances et expériences qu’ABB met à la disposition de ses clients. Jokab Safety a, elle aussi, toujours joué un rôle de pionnier cherchant à s’associer à divers comités internationaux de premier plan dans le domaine de la sécurité des machines. Jokab Safety ajoute donc de nouvelles connaissances et expériences précieuses à l’offre de services globale d’ABB. La productivité et la sécurité ne sont pas des pôles opposés. Au contraire, les solutions de sécurité mûrement réfléchies et mises en œuvre de façon judicieuse accroissent la productivité. En effet, lorsque des systèmes de sécurité sont conçus et mis en œuvre intelligemment, la méthode de production ne doit pas être constamment adaptée à des exigences de sécurité nouvelles et plus sévères. Autrement dit : ces systèmes de sécurité efficaces coûtent moins cher à la fabrication et s’inscrivent parfaitement dans le cadre des objectifs fixés en termes de productivité. Et c’est précisément ce qu’ABB souhaite désormais proposer à ses clients. ABB et cetera 3|11

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Au travail

ArcelorMittal réduit sa facture énergétique ArcelorMittal, le plus gros producteur d’acier au monde, dont le siège social est basé au Luxembourg possède des sites de production en Belgique à Gand, Genk, Liège et Charleroi ainsi qu’au Grandduché de Luxembourg. Début 2010, les sites d’ArcelorMittal en Belgique et au Luxembourg ont été intégrés dans un même périmètre d’équilibre permettant ainsi une gestion centralisée mais aussi des gains non négligeables sur la facture d’électricité dus au foisonnement.

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our ArcelorMittal, il est primordial de pouvoir suivre de très près la consommation réelle par rapport à celle prévisionnelle de ses grandes installations industrielles. A cet effet, ABB a fourni des outils analytiques puissants qui rassemblent et regroupent les données en matière de prévision et de consommation, les traitent et envoient automatiquement les informations aux fournisseurs d’énergie. Sur la base de ces données, les fournisseurs peuvent réserver l’électricité nécessaire pour les différents sites industriels d’ArcelorMittal. De nombreux paramètres sont accessibles et permettre la réalisation aisée de bilans Un autre avantage de cette application réside dans le fait que l’approche est évolutive. À terme, de nouveaux sites Européens seront intégrés et pourront donc profiter des avantages de la globalisation.


Au travail

Outre le contrôle de la consommation, l’écrêtage des pointes ainsi que des demandes de délestage peuventêtre gérées, les modèles de calcul étant adaptés en conséquence. Il est ainsi possible de définir les dépassements admissibles et de créer des tableaux de bord pour les analyses. Chaque site peut suivre sur des écrans l’évolution de ses propres courbes de prévision consommation, ainsi que celles du périmètre global. Auparavant, une différence entre la consommation et les prévisions n’avait pas de grandes conséquences sur les coûts, explique le chef de projet Raymond Cervi. « Autrefois, les sites avaient de simples contrats historiques mais, à l’époque, tout était différent. Les pénalités n’existaient pas. Cet aspect a radicalement changé. Les prix du marché que nous connaissons aujourd’hui varient continuellement »

Aujourd’hui encore, définir avec précision les économies – potentielles – pour ArcelorMittal reste un exercice fastidieux. En raison de la complexité des unités de production, le nivellement de la consommation et l’établissement de prévisions aussi précises que possible est un défi. ArcelorMittal constate toutefois que les modèles utilisés deviennent de plus en plus performant. « Je peux dire que nous économisons 1 à 2% sur la facture globale d’électricité, » déclare Raymond Cervi. « Ce qui n’est assurément pas négligeable au vu de la consommation globale des sites concernés. » Une telle économie n’est pas une exception. Nos solutions de gestion de l’énergie peuvent déboucher sur des économies de 5% sur une base annuelle, ce qui, pour les grandes entreprises, représente plusieurs millions d’euros par an.

cpmPlus Energy Manager aide les clients à réduire leurs ‘coûts énergétiques, généralement de 2 à 5%. Grâce à une analyse fine des données, l’approvisionnement en énergie (électricité, gaz…), les rejets de CO2 et la consommation énergétique peuvent être optimisés. Sur le marché actuel de l’énergie, caractérisé par une fluctuation journalière des prix, un aperçu précis et actuel de la consommation d’énergie est essentiel à la prise de décisions en termes d’achats, aussi bien à court qu’à long terme. En 2010, cpmPlus Energy Manager a été récompensé par le prestigieux « Engineers’ Choice Award », dans la catégorie « Tableau de bord Energétique » décerné par Control Engineering.

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Konosch opte pour une application robotisée innovante Le coulage de tunnel en béton est une méthode de construction largement utilisée aux Pays-Bas, une technique qui consiste à couler le mortier de béton dans des coffrages réutilisables. À Hasselt, près de Zwolle, Konosch produit depuis de nombreuses années des coffrages pour murs et tunnels pour la construction d’habitations et de bâtiments industriels. Au cours de ces dernières années, l’entreprise a investi dans une automatisation approfondie et a mis en œuvre deux robots d’ABB.

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es coffrages de tunnel pour béton coulé reviennent toujours fortement encrassés du chantier. Avant et pendant le processus de construction, des trous sont également forés dans les parois du tunnel, là où doivent passer les conduites des murs et des plafonds. Ces percements doivent être refermés avant le que coffrage ne reparte pour un autre chantier. « Le nettoyage et le contrôle des tunnels et murs est une tâche terriblement routinière, » confirme Henk Speelman, directeur général de Konosch. « Ces dernières années, trouver une maind’œuvre adéquate pour ce type de travail est devenu de plus en plus difficile. Ces travaux semblent grossiers, mais ne vous y méprenez pas, la moindre erreur de soudure, la moindre inattention débouche irrémédiablement sur des problèmes et des retards sur le chantier. » 8

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Maudits trous Konosch avait déjà essayé d’automatiser le rebouchage des trous dans les coffrages. « Ce fut un processus très difficile qui, au final, ne livra pas le résultat escompté, » concède Henk Speelman. Le problème, c’est qu’on ne sait jamais à l’avance où se trouvent les trous. En outre, détecter automatiquement des trous de dimensions différentes pour ensuite les reboucher, ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple pour des robots. Après une première tentative d’automatisation qui déboucha sur un échec, Konosch s’est lancé dans un trajet de production lean, en vue d’améliorer la planification et de raccourcir les temps de passage. Une fois encore, les trous posèrent problème. « Pendant le processus de construction, ils se remplissaient de béton, » raconte Henk Speelman. « Par projet, nous devions nettoyer, souder et polir de 2.000 à 12.000 trous. En fonction

du nombre, ce travail nous demandait jusqu’à une journée par élément de tunnel. Nous avons demandé conseil quant à la méthode la plus adéquate pour effectuer ce travail efficacement. Il s’est avéré que nous pouvions travailler plus rapidement en nettoyant les coffrages avec de l’eau sous pression à 2.500 bars. Pour cela, nous pouvions bien évidemment mettre un robot en œuvre. Nous avons alors fait appel à WWA, un spécialiste de l’automatisation. » « Le nettoyage par pulvérisation est une application évidente pour les robots, » déclare Nathalie Lotthrinkx, Commercial Manager chez WWA. « Mais nous avons également vu une possibilité d’automatiser le soudage. Nous avons alors proposé un scanner laser qui permet de rapidement localiser les trous. La combinaison du scanner, d’un robot et du logiciel de WWA donne lieu automatiquement à la création d’un fichier CAD. Ce


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fichier est automatiquement converti en un programme qui commande le robot de soudage. Ce robot rebouche et polit de façon optimale tous les trous d’un diamètre de 4 à 30 mm. Une économie d’un million d’euros Pourquoi avoir choisi les robots d’ABB ? D’après Nathalie Lotthrinkx, il y a quatre raisons à cela. « Tout d’abord, il y a la ‘foundry protection’ des robots, » explique-t-elle. Les robots d’ABB résistent à 95 % d’humidité, aux éclaboussures et au voile de béton. « Nous avons malgré tout revêtu le robot d’une housse de protection supplémentaire. Les conditions de nettoyage des coffrages sont assez extrêmes. » La deuxième raison justifiant le choix d’ABB était la combinaison unique de la structure ouverte de programmation et la grande capacité de calcul des robots. « Lorsque vous devez calculer le

trajet optimal entre plusieurs dizaines de points, la capacité de calcul ne doit pas être énorme, » ajoute Nathalie Lotthrinkx. « Mais pour l’application de soudure, l’appareil doit calculer rapidement le trajet le plus efficace entre des milliers de trous. Cela représente des exigences particulières en termes de capacité de calcul. En même temps, la structure de programmation d’ABB est très ouverte. Pour garantir une efficacité optimale, notre application de soudure a été profondément intégrée dans le logiciel du robot. Le robot d’ABB est la meilleure solution à ce sujet. » Les robots disposent normalement de six axes de mouvement. Le fameux ‘track’ sur lequel le robot se déplace le long de l’objet à nettoyer ou réviser, est en fait un septième axe. « Le modèle dynamique de ce track doit également être introduit dans le système de commande du robot, » ajoute Nathalie Lotthrinkx.

« Les tracks d’ABB sont en parfaite adéquation avec les robots qui circulent dessus. C’était la troisième raison. » Même les robots font parfois des erreurs de soudure. Le logiciel de soudage standard d’ABB essaie de réparer l’erreur trois fois. Si, après la troisième tentative, l’erreur ne peut toujours pas être récupérée, le robot se rend au ‘torch cleaning center’, également appelé ‘bull’s eye’. Le fil de soudure y est coupé, et l’appareil est calibré. « Il s’agit là d’une caractéristique unique du produit d’ABB, et nous l’apprécions à sa juste valeur. » « Grâce au nouveau trajet de production lean, nous sommes parvenus à mettre en œuvre une automatisation approfondie, » conclut Henk Speelman. « La combinaison d’un processus de production lean et l’utilisation de robots nous a permis, en deux ans à peine, d’économiser environ un million d’euros sur nos achats de matériaux. » ABB et cetera 3|11

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La centrale hydro­ électrique de la Plate Taille : dix ans de partenariat avec ABB 10

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La centrale hydroélectrique de la Plate Taille se situe à environ 30 kilomètres au sud de Charleroi, à la limite des provinces du Hainaut et de Namur. La centrale fournit de l’électricité au réseau belge mais contribue également à la navigabilité de la Sambre et de la Meuse. En outre, le lieu attire de nombreux amateurs (néerlandais) de sports nautiques. Depuis plus de dix ans, ABB se charge de la mise à jour des systèmes de contrôle et de commande de la centrale.

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a centrale de la Plate Taille fait partie d’un système composé de petits et grands barrages et de deux lacs artificiels. Le complexe a été construit entre 1976 et 1979 en vue de garantir toute l’année la navigabilité de la Sambre et, indirectement, de la Meuse. « Avec les seuls barrages sur l’Eau d’Heure, un affluent de la Sambre, l’objectif ne pouvait être atteint sans mettre la commune de Cerfontaine sous eau », explique Jean-Marie Gillard, le responsable du fonctionnement des installations électromécaniques de tout le complexe. « Pour préserver Cerfontaine, un réservoir d’eau supplémentaire a été créé en endiguant la vallée de la Plate Taille. » Avec ses 800 mètres de long, le barrage de la Plate Taille est le plus grand du site. Le réservoir de la Plate Taille

contient quelque 60 millions de mètres cubes d’eau et surplombe le barrage de l’Eau d’Heure de 48 mètres. C’est pourquoi il est appelé le « lac supérieur ». Quant au réservoir de l’Eau d’Heure, dont la capacité est de 17millions de mètres cubes, il a en toute logique été baptisé « lac inférieur ». Energie hydraulique L’eau provenant du lac inférieur s’écoule à un débit constant de 0,37 m3 par seconde en aval de L’Eau d’Heure. Il n’y a que lorsque le niveau d’eau de la Sambre est trop bas que le débit d’eau du lac inférieur est augmenté, ce qui crée de l’électricité. « En hiver, le lac inférieur accueille plus d’eau qu’il n’en évacue », explique Jean-Marie Gillard. « Ce surplus est pompé vers le lac supérieur. En période

de sécheresse et à la demande du service hydrologique de Wallonie, nous laissons l’eau revenir dans le lac inférieur, ce qui nous permet également de créer de l’électricité. Exceptionnellement, nous pouvons évacuer jusqu’à 9 m3 d’eau par seconde vers la rivière. La centrale hydroélectrique de la Plate Taille produit jusqu’à quelque 140 mégawatts et peut être activée et désactivée exceptionnellement vite, ce qui la rend particulièrement intéressante pour les gros producteurs d’énergie. « Nous avons en effet un contrat avec Electrabel », confirme Jean-Marie Gillard. « Electrabel peut commander notre centrale à distance. Notre rôle consiste à maintenir les turbines/pompes et les alternateurs/moteurs opérationnels et à garantir le bon fonctionnement des installations. » ABB et cetera 3|11

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Jean-Marie Gillard

Aux moments où la demande en électricité baisse et où les centrales thermiques et nucléaires produisent plus d’électricité que nécessaire, une partie de cette surproduction est utilisée pour pomper l’eau du lac inférieur vers le lac supérieur. En revanche, lorsque la demande en énergie est la plus élevée, l’eau peut être ramenée vers le lac inférieur au moyen des quatre turbines de la centrale en vue de produire de l’électricité. Jean-Marie Gillard : « L’avantage d’une centrale hydroélectrique telle que la nôtre réside dans le fait qu’elle atteint sa puissance maximale à peine 90 secondes après sa mise en marche. Dans le cas de centrales thermiques ou nucléaires classiques, ce processus demande plusieurs heures voire des jours. Lorsqu’une centrale électrique rencontre des problèmes techniques et qu’elle est déconnectée du réseau au moment où la demande est élevée, Electrabel peut mettre en marche notre centrale par une simple pression sur le bouton. La centrale de la Plate Taille est donc l’instrument idéal pour équilibrer l’offre et la demande en électricité. » La production d’électricité n’a aucune influence sur le niveau de la Sambre car, via le petit barrage situé à l’extrémité du complexe, l’eau s’écoule en permanence depuis le lac inférieur jusque dans l’Eau d’Heure à raison de 0,37 m³ par seconde. Toutefois, Electrabel ne peut produire une quantité d’électricité illimitée 12

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via la centrale de la Plate Taille. Lorsque les quatre turbines ont tourné de façon ininterrompue pendant cinq heures, ce sont quelque 6,5 millions de m3 d’eau qui ont quitté le lac supérieur, et le lac inférieur a alors atteint son niveau le plus élevé. Une centrale maintenue à jour par ABB En 2000, l’installation de commande de la Plate Taille a été intégralement rénovée. Les anciens appareils dataient de 1979 et étaient basés sur les précurseurs des PLC. A l’époque, il n’était pas encore question de visualisation en temps réel des processus en cours. A l’issue d’un appel d’offres et d’une évaluation approfondie de ces offres, le Service public de Wallonie s’est associé à ABB, qui proposait un SNCCS sur la base de la série de contrôleurs Harmony (autrefois la série Infini 90). Ce système a été conçu tout spécialement pour les centrales électriques aux Etats-Unis et était déjà appliqué antérieurement pour la commande de la centrale hydraulique de Coo, près de Stavelot, dans les Ardennes belges. ABB a également fourni le système de visualisation Conductor, qui permet de contrôler toutes les variables critiques de l’installation. « La fiabilité prouvée de ces appareils était la première raison qui nous a incité à choisir ABB », précise Jean-Marie

Gillard. « La deuxième raison était leur durabilité. Nous étions à la recherche d’un système pouvant être continuellement adapté aux innovations technologiques, et ABB nous a offert toutes les garanties nécessaires à ce niveau. Depuis plus de 10 ans, les techniciens d’ABB nous offrent l’assistance demandée. Ils adaptent nos installations et apportent les améliorations nécessaires. Ainsi, le logiciel de visualisation a été mis à jour, de même que les PC et écrans de la salle de contrôle. En outre, dans les compartiments qui contrôlent les quatre groupes de pompes, de turbines et d’alternateurs, les alimentations et les puces de mémoire vive des batteries ont été remplacées. Ces interventions relativement limitées sont à l’origine du fonctionnement optimal de notre centrale et nous évitent toutes réparations imprévues et onéreuses. Pour terminer, je tiens à souligner que la relation entre nos collaborateurs et les techniciens d’ABB est excellente. Cet aspect n’est pas vraiment lié à la technique mais est tout aussi important. »


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Itsme se concentre pleinement sur la rÊussite de ses clients Les choses vont bon train au sein du groupe d’entreprises itsme, dont fait partie ES Elektro (anciennement Ehrbecker Schiefelbusch).

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e groupe a d’abord créé une entreprise en Roumanie, avant de racheter Hoogland-Mennens aux Pays-Bas, Schults+Ebrse en Allemagne, et de créer en Belgique une nouvelle entreprise baptisée Breemes. C’est dans cette dernière, à Zonhoven, que Etcetera s’est entretenu avec Maurice Marchée, Director of Purchasing and HR. La discussion portait notamment sur le cours stratégique du groupe, qui s’appelle dorénavant ‘itsme’. Pourquoi ce changement de nom ? Les clients industriels sont à la recherche de services nationaux et internationaux qui vont plus loin que la simple livraison de composants électrotechniques. C’est pourquoi nous avons ajouté Schults+Ebrse (Allemagne) et Breemes (Belgique) à notre holding. Avec Hoogland-Mennens, nous nous sommes lancés dans la distribution de matériaux mécaniques. C’est ainsi qu’est né itsme : un groupe de sous-traitants industriels partageant la même philosophie et la même volonté de soutenir la réussite de leurs clients. Le nom itsme est l’abréviation de Industrial Technology and Supply for Mechanical and Electrical et est suivi du slogan « Making you succeed ». Mis à

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part ce nom collectif, toutes les organisations du groupe conservent leur nom d’origine. Comment se déroule la coopération entre les organisations de vente des électro-distributeurs et celles des grossistes mécaniques à Dordrecht ? Nous travaillons ensemble en vue de proposer des services intégrés à nos clients. Des services qui réduisent les coûts ou améliorent la qualité. Pensez par exemple aux systèmes Vendor Managed Inventory, grâce auxquels nous fournissons aux clients des stocks de composants électrotechniques mais aussi mécaniques. De même, nos spécialistes itsme offrent leurs conseils aux clients dans le domaine de la mécatronique. Pour ce qui concerne la livraison « ordinaire » de matériaux, les organisations restent indépendantes, expertes et flexibles. Et nous tenons à ce que cela reste ainsi. Aux Pays-Bas, notre entreprise ES Elektro possède quatorze bureaux de vente et Hoogland Mennens cinq. Chaque bureau a ses propres caractéristiques et sa propre identité régionale, et reste ainsi proche du client. En outre, itsme dispose dans chaque pays de spécialistes qui apportent leur


Au travail aide aux bureaux de vente et aux clients. Nous proposons notamment une expertise pratique dans le domaine de l’automatisation industrielle et de l’optimisation des processus industriels. Cette constellation de valeurs, que nous avons créée au fil des ans aux Pays-Bas, nous comptons à présent la développer en Allemagne. Pour ce faire, l’implication de nos principaux fournisseurs est indispensable. Quel est précisément le rôle d’un fournisseur tel qu’ABB ? Lorsque vous vous fixez des ambitions élevées en termes de service à la clientèle, vos principaux fournisseurs doivent partager ces ambitions avec vous. Il s’agit là d’une condition essentielle de la coopération si nous voulons fournir des prestations exceptionnelles. En outre, nous attendons de nos fournisseurs qu’ils continuent de mettre au point des produits innovants de qualité à l’intention de nos clients communs. Plus précisément, nous voulons, avec ABB, définir et donner forme au futur paysage de la distribution technique. C’est pour-

quoi nous demandons à ABB - et à nos autres partenaires - comment procéder pour créer ensemble une plus-value pour nos clients. Un tel objectif va bien plus loin que la distribution et la logistique. Les clients attachent également de l’importance à l’assistance technique et au support des processus industriels. ABB peut certainement nous aider à réaliser cet objectif. La distribution sur laquelle nous nous concentrons n’est pas généraliste, de sorte que nous avons un rôle distinct à jouer. Même si nous envisageons l’avenir des entreprises du groupe itsme avec confiance, nous ne pouvons pas nous endormir sur nos lauriers. C’est la raison pour laquelle nous tenons à réfléchir avec nos clients, fournisseurs-clés et collègues sur notre avenir commun. Lors de journées thématiques, nous discutons des caractéristiques, des tendances et des innovations pour des segments de marché spécifiques. De même, nous invitons nos principaux fournisseurs à se pencher avec nous sur les technologies qu’ils ont conçues pour des marchés (partiels) spécifiques. C’est là l’un des

moyens utilisés par itsme pour créer la plus-value dont je viens de parler : nous veillons à ce que nos clients, nos fournisseurs et nous-mêmes puissent échanger en toute liberté des informations essentielles. C’est ce qu’on appelle l’information commerciale.

“Lorsque vous vous fixez des ambitions élevées en termes de service à la clientèle, vos principaux fournisseurs doivent partager ces ambitions avec vous.”

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Le nouvel Erasmus MC Rotterdam attendu avec impatience

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Antonio Censabella, chef de projet ĂŠlectrotechnique chez Iebu

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Rien qu’en raison de sa tille, le nouveau projet de construction du Centre médical Erasmus est assez unique dans le Benelux, et même en Europe. Aujourd’hui, près de deux ans après le début des travaux, une nouvelle aile principale et une tour de 31 étages s’élèvent déjà.

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a réception de l’ensemble du bâtiment, phases Est et Ouest, est prévue pour 2017. Pour les installations électriques de ce nouvel hôpital, la combinaison BAM Techniek/ ULC Groep qui, pour la construction du Centre médical Erasmus, a choisi le nom Installatiecombinatie (Iebu), a opté pour le matériel d’ABB. Le Centre médical Erasmus MC est l’un des plus grands hôpitaux des PaysBas. En outre, ce Centre médical remplit également une fonction universitaire. « Les particularités de ce projet sont incontestablement sa planification, ses installations complexes et son ampleur, » déclare Antonio Censabella, chef de projet électrotechnique chez Iebu. Antonio est responsable des installations électriques du projet de construction. « Le bâtiment sera équipé des techniques les plus récentes et les plus perfectionnées. Des dizaines de millions d’euros ont été affectés à l’ensemble des installations électriques. » L’ancien hôpital sera en partie démantelé pendant la construction des 185.000 m² de nouveaux bâtiments. L’Erasmus MC ne déménagera donc pas intégralement dans le nouveau bâtiment. Certaines 18

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parties, telles que l’hôpital des enfants Sofia, subsisteront tandis que d’autres ailes, désuètes, seront démolies. Un seul point de contact La mission pour la construction du nouvel hôpital a été confiée à la « Bouwcombinatie Nieuwbouw Erasmus MC », une collaboration temporaire entre Bam Utiliteitsbouw Grote Projecten et Ballast Nedam Bouw Speciale Projecten. Dans le cadre de cette collaboration, la composante électrique et mécanique relève d’une combinaison d’installation (Iebu) formée par Bam Techniek (une filiale de Bam Utiliteitsbouw) et ULC Groep. Iebu a confié le volet moyenne tension de l’installation à Bam Techniek Industrie, qui a fait appel, pour la livraison des répartiteurs moyenne tension et des transformateurs, à ABB Power Products Power Systems. Pour la basse tension, qui comprend la fourniture de répartiteurs basse tension et de sousrépartiteurs, Iebu a confié ce volet à ABB Low Voltage Systems (LVS). Enfin, pour l’installation des sous-répartiteurs, ABB LVS a fait appel à son partenaire Aqualectra. « À l’heure actuelle, dans des mis-


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Au travail sions de grande envergure, de telles constructions complexes sont plutôt la règle que l’exception, » concède Antonio Censabella. « Mais le fait qu’ABB se charge du volet basse et moyenne tension est une chance unique pour tout le monde. ABB a remporté un grand projet de référence et accroît le montant de la commande. Iebu peut compter sur un point de contact unique pour toute l’installation électrique, et ça, c’est un avantage de taille ! » Que fournit ABB ? La première livraison d’ABB s’est faite en avril 2011 et portait sur 28 transformateurs secs standards. Quatre d’entre eux ont une puissance de 1600 kVA, les autres ont une puissance de 1000 kVA. La plupart de ces transformateurs étaient destinés au septième étage (l’étage technique), et devaient donc y être hissés avant que cet étage ne soit refermé. Juste après, il y a eu la livraison du système mobile Unigear pour les répartiteurs généraux et du système fixe SafeRing pour les sous-répartiteurs. Ensemble, ces deux systèmes constituent une installation moyenne tension haut de gamme, avec mesure intégrée

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de la tension. « La livraison des transformateurs et des systèmes Unigear et SafeRing s’est faite assez tôt dans le trajet d’installation, » confirme Antonio Censabella. « Cela s’explique par le fait que le bâtiment devra être chauffé à partir du 1er octobre 2011. Nous voulons dès le départ utiliser les équipements électriques définitifs pour alimenter les armoires de régulation de l’installation des constructeurs mécaniciens. Les solutions temporaires coûtent plus cher et ne constituaient pas une option. » La troisième livraison s’est faite en juin 2011 et se composait de répartiteurs basse tension de type MNS®. Le MNS® offre la possibilité de changer ou d’ajouter des commutateurs de prise en charge sous tension. Cette option est rendue possible par le fait qu’ABB utilise une paroi de séparation résistante aux arcs électriques, ce qui est unique sur le marché. Cette caractéristique est bien évidemment très utile dans un hôpital, où le disjoncteur principal ne peut jamais être actionné. La livraison d’environ 500 sous-répartiteurs basse tension se poursuit jusqu’en 2015. Ces armoires sont assemblées par Aqualectra, le grand constructeur avec

lequel ABB collabore. Pour ces sous-répartiteurs, ce sont des composants des séries ABB TriLine et ABB CombiLine qui sont utilisés. Le résultat final est une installation SmissLine interchangeable sous tension. Vingt préférences Un hôpital ne peut bien évidemment jamais se retrouver sans électricité. De ce fait, la redondance nécessaire a été prévue dans l’installation électrique. La nouvelle construction recevra 30 MVA par le biais de deux stations d’approvisionnement de la même entreprise de fourniture énergétique. Si l’une des stations tombe en panne, l’autre prend le relais. Si les deux stations tombent en panne, quatre générateurs fournissent 8 MVA de courant de secours. « Toutes les installations sont reliées entre elles par un système de gestion qui mesure, signale et commute, » explique Antonio Censabella. « Le passage au courant de secours se fait selon une vingtaine de préférences. L’éclairage de secours et les salles d’opération, entre autres, bénéficient d’une première priorité, et doivent donc disposer de courant de secours dans les quinze secondes.


Au travail

Viennent ensuite les préférences suivantes. » Sélectivité Dans le cahier des charges, le conseiller avait recommandé ABB comme l’un des fournisseurs possibles. Quelles furent les principales raisons qui ont incité l’Iebu et Bam Techniek à opter pour ABB ? « Le fait qu’ABB puisse se charger de tout constituait un atout majeur pour nous, » déclare Antonio Censabella. « De nombreuses divisions d’ABB entraient en jeu mais il s’agissait toujours de la même fabrication, de la même marque. Un partenaire tel qu’Aqualectra utilise des composants ABB. Pouvoir dispo-

ser partout du même système est plus sûr. Nous avons par exemple de nombreuses barres bus avec des boîtiers de dérivation dans le bâtiment. Là également, nous avons utilisé les disjoncteurs d’ABB, bien qu’à l’origine nous pensions à un autre fabricant. Nous avons donc résolument opté pour la solution globale d’ABB parce que la sélectivité est cruciale dans une installation. En cas de court-circuit ou de surcharge quelque part, la sécurité la plus proche du problème doit s’en charger. Cette sélectivité est mieux garantie lorsqu’on utilise partout le matériel d’un même fournisseur, ce qui favorise la fiabilité des installations. Nous avons aujourd’hui confié à ABB la mission complémentaire de

calculer toutes les puissances de courtcircuit. Dès que ces calculs seront prêts et que nous disposerons de toutes les valeurs de réglage, nous réglerons tout en fonction des spécifications d’ABB. En cas de problème par la suite, je sais à qui m’adresser. » Une autre raison importante pour laquelle ABB a été retenue est le prix calculé au plus juste. « ABB n’était pas le moins cher, » conclut Antonio Censabella, « mais voyons les choses comme suit : la qualité a un prix, et dans le cas d’ABB, ce prix n’est assurément pas excessif. »

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Vu autrement

Conquérir sa place au soleil Construire un poids léger qui roule exclusivement à l’énergie solaire! Telle est, en quelques mots, la mission que se sont fixée la Solar Team de Twente et la Umicore Solar Team de Leuven. En octobre, ces deux équipes ont participé en Australie au World Solar Challenge, autrement dit le championnat du monde officieux des voitures solaires. 22

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Vu autrement

C’est le samedi 6 août dernier que la Umicore Solar Team a présenté officiellement sa toute nouvelle voiture solaire au pied de l’Atomium, à Bruxelles. Ce jour-là, tous les regards étaient tournés non pas vers les boules scintillantes de l’atome géant mais bien vers le magnifique bolide belge ainsi que vers l’équipe d’étudiants qui a travaillé avec acharnement à sa conception. Parmi les personnalités présentes figurait Vanina Ickx. La fille du pilote de légende a elle aussi choisi de devenir pilote professionnel et prendra place au volant de la voiture solaire belge lors du championnat du monde d’Australie.

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ower and productivity for a better world » est le slogan choisi par ABB. Un slogan qui s’applique également aux deux groupes d’étudiants qui travaillent avec acharnement pour que leur bolide fonctionnant à l’énergie solaire soit fin prêt pour le mois d’octobre. Tout comme les autres entreprises, universités et écoles supérieures participantes, ces deux équipes veulent construire le véhicule le plus rapide mais aussi le plus économique possible. Elles bénéficient à cette fin de l’aide d’ABB, car notre entreprise soutient les projets innovants qui stimulent l’utilisation d’énergie verte et renouvelable. La créativité est indispensable De nombreuses règles sont applicables, tant à la construction du véhicule qu’à la course proprement dite. « Le règlement stipule que toutes les

équipes peuvent utiliser les mêmes cellules solaires, de sorte que les véritables différences résident dans la conception et l’approche », explique Jens Hegeman, de la Solar Team de Twente. « Une autre règle précise que les courses doivent se tenir entre 8 heures et 17 heures, après quoi les équipes doivent s’interrompre afin de monter le camp pour la nuit. Le gagnant est l’équipe qui parcourt le plus rapidement les 3000 km de l’itinéraire ». L’équipe japonaise qui a remporté l’édition précédente a atteint une vitesse moyenne de plus de 100 km/h. La F1 à l’énergie solaire Ont toutes un look plus futuriste les unes que les autres. « Le lien avec la Formule 1 est indéniable », précise Joost Loyen, de l’équipe louvaniste. « Pendant la phase de conception, nous avons même visité l’écurie Red Bull, en Angleterre. » Un travail sérieux, donc,

comme en atteste également l’approche professionnelle. Jens Hegeman : « Nous sommes 15 étudiants à avoir interrompu nos études pendant un an et demi pour nous consacrer pleinement à cette course. L’objectif de cette collaboration intense à un projet aussi ambitieux est de faire de notre bolide l’image de la durabilité et de l’innovation. » Le vendredi 21 octobre 2011, après six jours de course, la ligne d’arrivée a été franchie à Adelaide. L’équipe Solar de Twente a obtenu une honorable cinquième place au classement final. La voiture solaire a parcouru les 2998 kilomètres en 45 heures et 4 minutes. L’équipe Umicore Solar de Leuven, en sixième place, a été victime d’un petit incendie au niveau des batteries, ce qui ne l’a pas empêchée d’arriver onzième au classement final de cette course à laquelle participaient cette année pas moins de 37 voitures solaires. ABB et cetera 3|11

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Mariage de l’eau et du vent

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El Hierro sera bientôt la première île au monde à extraire 100 % de son électricité de l’énergie renouvelable. ABB joue ici un rôle de pionnier en mariant harmonieusement l’eau et le vent.

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l Hierro, la plus petite des îles Canaries, se situe à 1.500 kilomètres du continent. Autrefois, elle était traversée par le méridien zéro, ce qui lui a valu le surnom d’île du Méridien. Car, au deuxième siècle après Jésus-Christ, le géographe et astronome alexandrin Ptolémée était persuadé que c’était sur cette île que s’arrêtait le Vieux Monde. Mais aujourd’hui, El Hierro marque le début d’un nouveau monde, celui de l’énergie renouvelable. Ou comment une petite île espagnole montre au continent la voie vers l’énergie durable. Victime d’une éruption volcanique sous-marine Depuis juillet 2011, El Hierro est victime d’une série ininterrompue d’éruptions volcaniques sous-marines. De

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vastes portions de mer au sud de l’île ont changé de couleur suite au phénomène. Voici plus de deux siècles, El Hierro a déjà été victime d’une éruption. En fonction de l’évolution de celle-ci, le projet d’énergie renouvelable encourra un retard plus ou moins important. La quadrature du cercle L’histoire de la centrale hydro-éolienne d’El Hierro a débuté il y a environ 25 ans. À l’époque, Tomás Padrón était non seulement président du Conseil de l’île mais aussi employé auprès du distributeur d’électricité de son île. « Nous avons créé un département chargé d’effectuer des recherches sur une source d’énergie alternative », se rappelle-t-il. « Au début, ce sujet ne suscitait pas autant d’enthousiasme qu’à l’heure actuelle. Nous sommes néanmoins par-


Les merveilles du Monde venus à convaincre les autorités locales, à savoir le gouvernement espagnol et la Commission européenne. » Tomás Padrón est aujourd’hui le patron de Gorona del Viento El Hierro. Cet opérateur rassemble l’organisme public Cabildo de El Hierro (60 %), l’entreprise d’utilité publique UnelcoEndesa (30 %) et l’institut de recherche Instituto Tecnológico de Canarias (10 %). Ensemble, ils mettent la dernière main à un projet unique. « Aujourd’hui, nous sommes un modèle pour le reste du monde », explique fièrement Tomás Padrón. « Nous sommes cette petite graine qui s’épanouit dans le désert de l’énergie renouvelable. » Le projet d’énergie renouvelable sur l’île d’El Hierro est aussi génial que simple. Cinq moulins à vent fournissent de l’électricité depuis la pointe nord-est de l’île, à proximité de la capitale de Valverde. Cette électricité dessert en partie le réseau local mais est également utilisée pour pomper l’eau d’un réservoir souterrain de 150.000 mètres cubes vers un réservoir de 550.000 mètres cubes. Ce dernier est situé dans ce que l’on appelle une caldera – un cratère volcanique – à 700 mètres d’altitude. Les deux réservoirs sont reliés par trois kilomètres de conduits. Six turbines hydrauliques entrent en action lorsque le vent ne souffle plus suffisamment. De cette manière,

l’énergie éolienne et l’énergie hydraulique se complètent. Les moulins à vent ont une capacité de 11,5 mégawatts, les turbines hydrauliques de 11,3 mégawatts. Selon les prévisions, le projet permet de générer une quantité trois fois supérieure aux besoins énergétiques de l’île, de quoi desservir non seulement les 11.000 habitants mais aussi les 60.000 touristes qui visitent l’île chaque année. Le surplus d’énergie est envoyé à trois installations de dessalement, qui fournissent ainsi 11.000 mètres cubes d’eau par jour pour l’irrigation locale. En bref, la centrale hydro-éolienne d’El Hierro boucle la boucle pour ce qui concerne l’offre et la demande en énergie. Non seulement elle permet une utilisation optimale de la nature, mais elle respecte également cette nature. En 2000, l’Unesco a désigné El Hierro réserve biosphérique. Pas moins de 60 % des terres de l’île ont été protégées en vue de préserver sa diversité naturelle et culturelle. Les architectes de la centrale hydro-éolienne d’El Hierro ont été tenus de se conformer à l’environnement naturel jusque dans les moindres détails. Ainsi, les moulins à vent sont actifs mais cachés. Toutes les canalisations sont enterrées ou camouflées. Sur El Hierro, c’est la nature qui commande.

Centrale hydro-électrique à Grevenmacher, au Luxembourg

La force de l’eau Voilà plus de 25 ans qu’ABB élabore des solutions technologiques pour centrales hydroélectriques. Cette tradition remonte aux origines de l’entreprise qui, en plus d’avoir joué un rôle de pionnier dans le secteur, s’est désormais hissée à la première place des fournisseurs dans le monde. ABB est à la base de la quasi-totalité des techniques et solutions présentes dans les centrales hydroélectriques.

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El Hierro, une petite île au soleil La centrale hydro-éolienne d’El Hierro est située sur El Hierro, la plus petite des îles Canaries, à environ 1.500 kilomètres du continent, en plein cœur de l’Océan Atlantique. Autrefois, elle était traversée par le méridien zéro, ce qui lui a valu le surnom d’île du Méridien car, selon l’astronome et géographe alexandrin Ptolémée, El Hierro était alors l’endroit où le monde s’arrêtait. Les touristes apprécient aujourd’hui l’île pour ses paysages naturels richement nuancés. Sur les quelque 500 îles que compte l’archipel, El Hierro est celle qui abrite le plus de volcans. Cette île s’est formée il y a cent millions d’années, à la suite de trois éruptions volcaniques successives, qui ont formé un triangle

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de massifs basaltiques couronné par un volcan. Son point culminant est Malpaso, à 1.501 mètres d’altitude. El Hierro a une superficie de 278 kilomètres carrés et ne compte que 11.000 habitants, appelés Herreños. La capitale Valverde ne compte que 2.000 habitants. En 2000, l’UNESCO a désigné l’île ‘réserve biosphérique’. Quelque 60 % des terres d’El Hierro ont été protégées en vue de préserver sa diversité naturelle et culturelle. La centrale hydro-éolienne d’El Hierro est le nouvel atout de l’île en faveur de son image écologique. En octobre 2011, El Hiero a même fait la une dans le monde entier suite à une série d’éruptions volcaniques sous-marines.


Les merveilles du Monde

Un rôle essentiel pour ABB ABB joue un rôle-clé dans l’histoire de la centrale hydro-éolienne d’El Hierro. Pour commencer, l’entreprise fournit le fameux équipement MV, à savoir la moyenne tension. Cet équipement est crucial car il relie la sous-station du projet au contractant Elecnor. Le package englobe plus de 90 tableaux de commutation d’UniGear ZS1 ainsi que plusieurs tableaux de distribution d’Unimix. Une donnée tout aussi importante : outre la distribution, ABB assure la protection de l’équipement MV de la centrale hydro-éolienne d’El Hierro. À cette fin, elle recourt aux systèmes de protection intelligents de Relion® REB 670, qui fournit les moteurs, transformateurs et dispositifs d’entraînement dans les stations de pompage. L’installation Automatic Generation Control (AGC) est la cerise sur le gâteau. Ce système garantit la stabilité de l’alimentation en énergie : il minimalise les fluctuations tout en maximalisant les marges bénéficiaires. L’installation AGC d’ABB parachève le mécanisme pour ce qui concerne l’énergie renouvelable sur El Hierro.

Le Distributed Control System (DCS) d’ABB, quant à lui, contrôle le processus sur la base du System 800xA. L’énergie éolienne est utilisée pour pomper l’eau vers le réservoir. Cette eau est déchargée pour générer de l’énergie hydraulique lorsque le vent ne souffle plus suffisamment. Autrement dit, l’eau située dans le cratère fait office de batterie géante, un système aussi simple qu’ingénieux. Ce dispositif a beau avoir nécessité un investissement de 1,7 million d’euros, le jeu en vaut la chandelle. Grâce à la centrale hydro-éolienne d’El Hierro, l’île ne doit plus importer de pétrole à des prix exorbitants. Aujourd’hui, elle n’importe plus que 40.000 tonnes de pétrole par an, moyennant des émissions de CO2 de 18.200 tonnes. Le projet doit permettre à El Hierro de réaliser une économie de plus de 3 millions d’euros par an sur sa facture énergétique. Et il est possible de faire encore mieux. Après les moulins à vent et à eau, l’île compte désormais installer des panneaux et collecteurs solaires d’une surface commune de plus de 500 mètres carrés. L’île annonce enfin la

mise en service d’une flotte de véhicules électriques. Ainsi, El Hierro utilisera de l’énergie 100 % durable, qu’elle soit fixe ou mobile. Grâce à la centrale hydro-éolienne d’El Hierro, ABB renforce sa position sur le marché en tant que fournisseur d’équipements MV dans le cadre de projets prestigieux et innovants en matière d’énergie renouvelable. « Nous devons cette commande à notre engagement d’optimaliser l’exploitation de centrales énergétiques sur la base d’énergie renouvelable », explique Ignacio Coca, responsable des activités MV d’ABB en Espagne. Le secteur de l’énergie attend avec impatience la mise en œuvre de la centrale hydro-éolienne d’El Hierro en 2012. Une petite île de l’océan Atlantique montre la voie à suivre dans le domaine de l’énergie renouvelable. Cette initiative va intéresser le monde entier.

La force du vent ABB possède 30 années d’expérience dans le domaine des technologies pour turbines éoliennes. L’entreprise est d’ailleurs devenue l’un des plus grands sous-traitants au monde de produits et solutions électriques. Elle propose à ses clients des produits pour chaque phase des processus de production et de distribution. Ce qui explique pourquoi ABB a choisi pour slogan ‘Power and productivity for a better world’.

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Encore & toujours

La petite start-up est devenue le pionnier de la mobilité électrique Le 30 juin 2011, ABB a annoncé la reprise de la société néerlandaise Epyon, de Rijswijk. En peu de temps, Epyon s’est forgé un nom en tant que développeur d’appareils et de logiciels novateurs pour le chargement rapide de véhicules électriques.

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Wouter Smit

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pyon est une jeune entreprise : elle a vu le jour en 2005. Crijn Bouman, VP Business Development, venait de suivre une formation sur les « Product Service Systems » à l’université technique de Delft. « Pour ce cours, je devais, avec un autre étudiant, établir un plan d’entreprise. Nous avons donc cherché un sujet. Un doctorant nous a parlé de la nouvelle technologie lithium-ion et des super-condensateurs qui permettaient de charger des batteries très vite. Cela nous a plu. À un moment, nous avons eu besoin d’un prototype et, à cet effet, j’ai affiché une lettre aux valves de la faculté d’électrotechnique, demandant si quelqu’un était intéressé. » Un robot avec son propre pack énergétique « J’étais intéressé, donc j’ai réagi, » ajoute Wouter Smit. Il est aujourd’hui Product Manager chez Epyon. « J’étais encore étudiant mais j’avais déjà créé ma petite entreprise, qui proposait en quelque sorte des services de consultance en électrotechnique. Crijn m’a demandé d’élaborer un système lui permettant de démontrer que son concept était

réalisable. C’est ce que l’on appelle une preuve de concept. Nous nous concentrions à l’époque sur le chargement rapide de GSM, d’ordinateurs portables et d’applications mobiles. J’ai conçu le premier prototype sur la base d’un chargeur pour ordinateur portable. » La conception du prototype a coûté environ 500 euros, une fraction minimale de la somme généralement dépensée dans l’industrie pour le développement de produits. Wouter Robers, innovation manager, a ressorti l’ancien prototype d’une armoire d’archives et l’a rebranché. Des diodes rouges ont clignoté quelques instants, et il s’est avéré que cette petite batterie contenait assez d’énergie que pour alimenter une lampe. « Ca fonctionnait à l’époque, et ça fonctionne toujours, » ajoute-t-il en riant. Le système de chargement fut baptisé Flashpack, et Crijn Bouman a demandé à Wouter Smit s’il n’était pas intéressé par la création d’une entreprise. Wouter fut d’emblée enthousiaste, et Crijn Bouman l’impliqua dès le départ. « Je louais à l’époque un petit bureau dans un bâtiment vide de l’université technique de Delft, » raconte Wouter Smit. « Il ne faisait que 15 m² et ne me coûtait pas plus cher qu’une

Crijn Bouman

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chambre d’étudiant. Un an plus tard, le bâtiment fut rénové et abrite aujourd’hui YES!Delft, l’incubateur de l’université. » Mais sans clients, pas d’entreprise… Il fallait donc rechercher activement des contacts avec des clients potentiels pour ce nouveau système de chargement intelligent. En fin de compte, un fabricant chinois de petits appareils électronique s’est dit disposé à développer le prototype en vue de sa commercialisation. « Cela devait prendre au moins deux ans et le coût sera it élevé, » ajoute Crijn Bouman. « Mais nous étions sûrs de notre produit et tout le monde autour de nous nous disait : ‘C’est une mine d’or !’… Nous nous sommes donc associés avec cette entreprise chinoise et avons créé notre sprl. Nous consacrions la moitié de notre temps à des missions de consultance pour d’autres entreprises, et les revenus de cette activité étaient investis dans notre entreprise. Nous ne nous versions pas de salaire… » C’est à cette époque, début 2006, que Wouter Roubers est venu renforcer l’équipe. « J’ai troqué un emploi bien rémunéré dans une grande entreprise internationale d’électronique pour un job non rémunéré dans une petite start-up, » explique-t-il en riant. « Mais tu avais des actions, » ajoute Crijn Bouman. « C’est également à ce moment que nous avons trouvé le nom de notre société. C’était dans un bistrot, de façon très estudiantine. Epyon, c’est un robot dans un manga. Ce robot dispose de son propre pack énergétique et peut se recharger en un clin d’œil. Nous trouvions cela très approprié. Par la suite, nous avons découvert qu’Epyon signifiait également « futur » et « suivant » en grec ancien, et cela devint l’explication officielle du choix du nom de notre société. Toutefois, depuis l’automne 2011, nous nous appelons ABB. » Mendiants à temps partiel Une phase ultérieure non négligeable dans le développement d’Epyon fut la décision de commercialiser un produit de consommation. Le chargeur rapide pour GSM, le Flashpack, était prêt chez le client chinois d’Epyon. « Nous avons décidé de ne pas continuer, » explique Crijn Bouman. « Le produit était parfait mais il était difficile à vendre et les marges étaient minimes. Il aurait fallu en vendre des millions avant de pouvoir réaliser un bénéfice. Et nous n’avions que peu de connaissances du marché de la consommation. Le risque de faillite était trop important. »


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Wouter Robers

Les trois associés d’Epyon, alors mendiants à temps partiels, recherchaient en permanence des subsides pour leurs projets. À la demande de quelques clients potentiels, ils se sont consacrés au chargeur embarqué pour voiture électrique. « Nous pouvions compter sur quelques subsides pour ce projet, » se rappelle Wouter Smit. « Et ce n’était même pas un chargeur rapide. » Crijn Bouman : « Par la suite, les événements se sont enchaînés à la vitesse de l’éclair. La mobilité électrique s’est avérée être un très bon marché, car il nous a été très vite demandé de développer un chargeur rapide pour des chariots élévateurs. Fin 2007, il était évident que la mobilité électrique serait un marché porteur, où nous allions trouver un nombre croissant de clients payants. » Le Flashback sur une voie de garage En 2008, SET-Venture Partners et le fonds d’investissement canadien Chrysalix ont investi environ un million d’euros dans Epyon, ce qui permit d’arrêter les activités de consultance et de se concentrer exclusivement sur les chargeurs rapides. Le Flashpack fut lui aussi mis définitivement sur une voie de garage. L’effectif de l’entreprise est passé de 9 à 20 personnes et la société s’est installée à Rijswijk. « Fin 2008, nous avons compris que 2010 serait l’année de la voiture électrique, » déclare Wouter Robers. « Jusqu’alors, les constructeurs s’étaient

focalisés sur l’hydrogène, mais il y avait de plus en plus de signaux indiquant l’arrivée en force des voitures électriques. 2009 fut une année de croissance. Nous avons attiré un CEO, Hans Streng et nous avions pour 7 millions d’euros d’investissements via SET-Venture Partners, Chrysalix, l’entreprise taïwanaise Liteon et la société de développement du Brabant. L’ancien premier ministre des Pays-Bas, Ruud Lubbers, a lui aussi investi dans Epyon. Ses contacts politiques ont eu un impact positif sur notre développement. En 2010, nous étions parfaitement prêts. Notre entreprise employait 60 personnes, et nous installions nos premiers chargeurs rapides. C’est à cette époque que remontent les premières discussions avec ABB. » En 2011, des centaines de chargeurs rapides sont installés dans toute l’Europe, et des milliers d’autres sont prévus pour 2012. La part d’Epyon dans tout cela est désormais définie en concertation avec ABB. « ABB a parfaitement compris le lien entre mobilité électrique, ICT, gestion des infrastructures et des transactions, » conclut Crijn Bouman. C’est pour cela qu’ils voulaient acheter Epyon. Nous avons élaboré une formule de produit et des logiciels concrets. ABB possède une base matérielle très solide, et la combinaison avec nos compétences logicielles offre de très belles perspectives. À l’avenir, vous entendrez encore beaucoup parler de nous ! »

La technique et l’avenir des chargeurs rapides Grâce à la combinaison de la technologie lithium-ion et de la nanotechnologie, il est désormais possible de recharger des batteries très rapidement. Les nanoparticules facilitent la production de matériaux poreux qui veillent à ce que les processus chimiques dans les batteries se déroulent plus vite, ce qui réduit considérablement le temps de chargement. Lors du développement d’un chargeur rapide, il faut donc trouver l’équilibre entre chargement rapide et bonne santé de la batterie. Pendant le chargement, l’état de la batterie doit être contrôlé en permanence. Sur la base de ces mesures, un algorithme spécifique pilote le processus de chargement. C’est précisément à ce niveau que résident les compétences d’Epyon. L’entreprise développe des logiciels pour les algorithmes de chargement. Avec l’avènement des voitures électriques, il faut également développer des protocoles de communication entre la voiture et le chargeur. La communication quant à l’état de la batterie se fait selon des standards qui peuvent varier d’un fabricant à l’autre. À l’heure actuelle, la bonne combinaison de batterie et de chargeur rapide peut permettre de recharger entièrement une voiture électrique en 15 à 30 minutes. À l’origine, Epyon visait un chargement en 30 secondes, et en laboratoire, le temps de chargement est aujourd’hui de 5 minutes. Cela demande de très fortes puissances, et donc des appareils très coûteux, ce qui empêche cette technologie d’être viable sur le plan commercial. Dans les années à venir, le chargement rapide passera de plus en plus par une infrastructure intelligente, des connexions avec internet et des smart grids. Il faudra alors être en mesure d’éviter des pics de charge sur le réseau, de reprendre des points de chargement dans les systèmes de navigation, de réserver des chargements et d’actualiser les protocoles de chargement via internet. C’est précisément sur ces aspects qu’Epyon-ABB va se concentrer dans les années à venir.

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Hotspot

ABB à EWEA Offshore 2011 Le salon professionnel et la conférence organisée à cette occasion se dérouleront du 29 novembre au 1er décembre au RAI, le palais des congrès d’Amsterdam. EWEA Offshore 2011 est le plus grand événement consacré à la production d’énergie dans des parcs éoliens offshore. Le salon professionnel et la conférence EWEA Offshore sont organisés une fois tous les deux ans. ABB figure sur la liste des 260 exposants qui seront présents à cette occasion. Les générateurs et les convertisseurs d’énergie éolienne, ainsi que les câbles spéciaux destinés à relier les parcs éoliens à la terre ferme, font

partie du portefeuille de produits stratégiques qu’ABB propose à ses clients. Les bancs de condensateurs et les modules DynaPeaQ® de stockage d’énergie sont d’autres produits importants qu’ABB commercialise dans le domaine. Les visiteurs qui souhaitent s’inscrire et assister à cet événement sont invités à se rendre sur www.offshorewind2011.info.

Salon “Elektro Vakbeurs Hardenberg 2011” Visitez gratuitement le salon « Elektro Vakbeurs » avec ABB

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u 6 au 8 décembre 2011 se tiendra le salon Elektro Vakbeurs dans la ville néerlandaise de Hardenberg. ABB y sera bien évidemment présente en tant qu’exposant. A l’occasion de ce salon, nous aimerions vous inviter à venir voir notre stand. Chez ABB, il y a toujours une expérience unique à découvrir, car nous mettons tout en œuvre pour adapter et améliorer en permanence nos produits et services. Vous aimeriez nous rencontrer ? Dès que les inscription seront ouvertes, vous pourrez demander votre carte d’entrée gratuite via notre site www.abb.nl.

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Le salon Elektro Vakbeurs se tiendra du 6 au 8 décembre 2011 de 14 à 22 heures. Nous sommes impatients de vous y accueillir !


Produit

Moyenne tension

La nouvelle génération à moyenne tension Unisec désormais extensible Une installation moderne et sûre, conforme à la nouvelle norme IEC 62271 À l’heure actuelle, les utilisateurs attendent une fourniture d’électrique sûre, fiable et - surtout - continue. Les appareils qui dépendent d’un approvisionnement électrique sont souvent très sensibles et ne supportent pas une interruption ou une panne de courant. Cela concerne les applications aussi bien industrielles que particulières. Les exigences susmentionnées s’appliquent également aux appareils utilisés dans des réseaux de distribution à moyenne tension. UniSec extensible, pour des configurations encore plus flexibles UniSec, tel est le nom donné à la nouvelle série d’installations à moyenne tension d’ABB. Cette nouvelle génération est aujourd’hui commercialisée pas à pas. Après des installations dans des versions fixes, il existe aujourd’hui une version extensible. La diversité de la série a ainsi été élargie et des configurations plus flexibles sont désormais possibles. Les composants variés, facilement extensibles, sont aisément applicables dans la majeure partie du marché de la distribution électrique secondaire. Malgré cette grande variété, toutes les versions sont conformes à la classe AFLR 20kA/1s de stabilité de l’arc électrique, et ce pour tous les compartiments. De cette manière, l’application d’une installation Unisec garantit un fonctionnement sûr, pour l’homme comme pour l’environnement.

Avantages: −− Grande diversité −− Davantage de configurations flexibles −− Gestion d’entreprise sûre pour l’être humain et l’environnement −− Alimentation électrique ininterrompue au niveau de la moyenne tension

Des exigences très strictes en matière de sécurité En vue de garantir une continuité accrue du fonctionnement et un approvisionnement électrique ininterrompu au niveau de la moyenne tension, seuls les composants de la meilleure qualité qui soit ont été utilisés. En outre, pendant la phase de conception, il a été en permanence tenu compte de la possibilité essentielle d’effectuer les entretiens simplement et rapidement. L’installation est conçue de façon à ce que les composants soient faciles à changer. La version mobile, présentée lors du salon Elektrotechniek 2011, en est un bon exemple. Un compartimentage efficace Pour les applications nécessitant les exigences les plus sévères en termes de sécurité et de facilité d’utilisation, l’Unisec mobile constitue la solution idéale. La grande expérience et les connaissances approfondies d’ABB en matière de générations précédentes d’installations à moyenne tension en constituent la base. Une combinaison intelligente de résine époxy et de séparations métalliques permet d’obtenir un compartimentage efficace, garantissant une sécurité accrue. Même dans des conditions difficiles, l’installation Unisec d’ABB fournira des prestations optimales. En optant pour la nouvelle norme IEC 62271, ABB a réalisé une installation garantissant le niveau de sécurité le plus élevé et la plus grande continuité, permettant à l’utilisateur de se concentrer sur l’avenir.

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Produit

Moteurs

ABB Life Expectancy Analysis Program Définir précisément la durée de vie des moteurs avec une seule mesure Les moteurs et les générateurs moyenne et haute tension sont essentiels à l’environnement de production, mais il est difficile de prévoir leur durée de vie exacte. Ce facteur fait des entretiens ciblés une tâche fastidieuse. Heureusement, grâce au Life Expectancy Analysis Program (LEAP), ABB apporte du changement. Ce programme signale en effet la durée de vie restante de la bobine. Et pas besoin de plusieurs mesures : une seule mesure suffit. Comment cela est-il possible ? Ce programme combine toutes les mesures effectuées par ABB au cours des 12 dernières années à notre savoir-faire en tant que producteur de moteurs et de générateurs. Et l’expertise d’ABB dans ce domaine ne se limite pas à sa propre marque. La durée de vie restante d’un moteur est indiquée dans un rapport LEAP, sur lequel peuvent être basés les plans d’entretien. Cela permet d’éviter les arrêts imprévus et, chose tout aussi importante, de débloquer en temps opportun un budget raisonnable pour l’entretien ou le remplacement. Avec les problèmes de roulements, les pannes précoces de la bobine sont la conséquence la plus fréquente d’entretiens imparfaits. Grâce à un ABB LEAP, il est possible d’éviter le remplacement précoce d’un moteur parce que les entretiens sont ciblés. « LEAP se destine à tous les moteurs moyenne et basse tension », déclare Leo Otterspeer, Service Sales Manager. « Nos clients sont très variés et vont du COG à la production d’énergie, en passant par le secteur du traitement des déchets et l’aciérie. Les résultats sont très positifs. Nous avons récemment effectué un LEAP dans une grande centrale énergétique d’Amsterdam, sur un moteur sur lequel diverses parties, parmi lesquelles KEMA, avaient effectué une mesure EMD, sans conclusion univoque. Notre LEAP a mis en évidence des décharges partielles dans les têtes de bobines. En combinant cette mesure avec une révision approfondie du moteur (L4) par ABB Suisse, nous avons pu prendre des mesures préventives directes. Alors que le client pensait à un remplacement, nous avons pu prolonger la durée de vie de ce moteur d’au moins 12 ans. » Dans la pratique, LEAP est principalement mis en œuvre sur les moteurs critiques d’une installation. Le système de mesure, MACHsence, peut être considéré comme un LEAP pour les roulements, le rotor et d’autres pannes mécaniques pouvant survenir dans un moteur. Avec LEAP et MACHsence, ABB dispose d’un pack complet pour l’entretien des moteurs et des générateurs.

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Avantages: − − Une mesure suffit − − Les périodes imprévues d’improductivité sont évitées − − Un ensemble complet pour l’entretien préventif des moteurs et des générateurs


Produit

Basse Tension

Les compteurs d’électricité EQ d’ABB L’instrument idéal pour les mesurages partiels

Grâce au nouveau compteur d’électricité EQ d’ABB, les gérants de biens immobiliers, les propriétaires, les coopératives de logement, les associations de propriétaires et les gestionnaires d’installations peuvent calculer avec précision la consommation d’énergie des habitants ou utilisateurs individuels. Les compteurs indiquent quand, où, combien et par qui l’énergie a été utilisée. Ils garantissent donc un calcul et une répartition partage équitables des coûts. Les compteurs fournissent également un aperçu des modèles de consommation et incitent donc l’utilisateur à diminuer sa consommation d’énergie en vue d’une meilleure protection de l’environnement. Enfin, les compteurs contribuent à l’optimisation de l’infrastructure énergétique. Des données relatives à la consommation et aux modèles de consommation permettent de mieux prévoir la consommation d’énergie et, partant, d’éviter d’éventuels problèmes. Les compteurs EQ d’ABB livrent d’excellentes performances, ils sont faciles à installer et peuvent être aisément combinés aux installations existantes et futures.

Basse Tension

S800-SCL-SR Le module de limitation de courant autorégénérant Le S800-SCL-SR est un limiteur de courant autorégénérant novateur, basé sur la technologie S800. Ce module augmente fortement la capacité de suppression des courts-circuits des démarreurs et des automates de puissance descendants de l’installation. Le module limite le courant de court-circuit jusqu’à ce que la protection de départ le désactive. La continuité du courant en fait la solution idéale pour une protection de groupe. Tous les circuits parallèles restent en fonctionnement. Cette caractéristique contribue à l’élargissement du champ d’application du matériel de commutation basse tension, dont la puissance de court-circuit est limitée. Le limiteur de courant S800-SCL-SR peut être combiné à un automate d’installation S800 ou à des interrupteurs disjoncteurs-protecteurs. Le limiteur de courant S800-SCLSR peut également être utilisé comme back-up pour un automate de puissance ou démarreur ou un groupe d’automates de puissance ou de démarreurs (protection groupée). Les connexions et les dimensions sont identiques à la série S800.

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Produit

Basse Tension

Analyse

Disjoncteur Emax X1

Le nouvel IRB 6640Endura AZ20 130/3.2

“Non, il n’est pas plus grand !”

Des mesurages plus rapides et plus précis, moins d’entretien

Les installations robotisées d’ABB chez Konosch

Petites dimensions mais grandes performances, telle est la principale caractéristique du disjoncteur X1 Emax : des flux nominaux pouvant atteindre 1600A, un lcw élevé pour les modèles sélectifs et un lcu de 150 kA à 415 V AC pour le modèle limiteur de courant, avec une fiabilité, une sécurité et une qualité avérées. Les dimensions compactes du X1 permettent une installation optimale, laissant davantage d’espaces aux courbes dans les câbles ou rails conducteurs. Le disjoncteur peut être monté sur une plaque de sol, horizontale ou verticale, pour le modèle fixe comme pour le modèle extensible. Ce nouveau disjoncteur est équipé de blocs déclencheurs derniers cris et satisfait aux dernières normes de sécurit. Un écran graphique facile à lire et une fonction de journalisation des données ne sont que deux des caractéristiques des nouveaux blocs déclencheurs. Un nouveau système extensible accroît la sécurité de la manipulation tout en empêchant risques de situations dangereuses. Le nouveau système de câblage pour les accessoires assure un raccordement aisé et sûr, sans que l’utilisateur ne doive ajouter des vis pour la tension.

Le nouvel Endura AZ20 est à la base de mesurages rapides et précis et a été conçu en vue d’une durabilité optimale. Cet oxygénomètre est le fruit de plus de 50 années d’expérience dans le domaine des appareils de diagnostic et ne requiert qu’un minimum d’entretien. En outre, les éventuelles réparations sont très faciles à effectuer, grâce à la structure modulaire de l’appareil et au nombre réduit de composants standardisés, qui sont extrêmement faciles d’accès. Enfin, des kits d’entretien prêts à l’emploi sont disponibles pour le service sur site.

L’introduction et l’automatisation d’un trajet de production lean chez Konosch a donné lieu à la mise en service des installations suivantes : −− Une installation robotisée pour le nettoyage par pulvérisation des éléments de tunnel avec de l’eau sous pression à 2.500 bars. Pour ce faire, ABB a livré un robot IRB 6640-130/3.2 avec un axe correspondant de 16,7 mètres. −− Une installation de scanning et de soudage robotisée qui détecte les trous à l’aide d’un scanner au laser. Sur la base des données du scan, le logiciel de WWA génère automatiquement les données relatives au soudage et au polissage des trous. A cette fin, ABB a également fourni un robot IRB 6640-130/3.2 avec un axe correspondant de 9,7 mètres.

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Avantages : −− Capteur durable et robuste, mesurage de l’oxygène stable et précis −− Délai de réponse très rapide −− Auto-calibrage intégré −− Frais d’installation et d’entretien réduits − − Convient pour de nombreuses applications − − Service sur site pour la cellule de mesure

Robotics


L’année...

L’année 1932 E

n tant que principale industrie électrotechnique de Suisse, Brown Boveri (l’un des précurseurs d’ABB) s’est impliquée dès sa création dans l’élaboration de centrales hydroélectriques. De par sa situation géographique, la Suisse bénéficiait de conditions optimales pour utiliser à grande échelle la houille blanche, présente en grandes quantités dans les Alpes. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le groupe soit devenu l’un des spécialistes internationaux de premier plan dans le domaine de l’énergie hydraulique et des réglages y afférents. Les pays dans lesquels les possibilités d’exploitation de l’énergie hydraulique étaient

légion ont ainsi souvent recouru aux connaissances et aux produits de Brown Boveri. Tout comme aujourd’hui, tous les appareils de contrôle et de commande étaient alors regroupés dans une salle de réglage. La visualisation en temps réel n’est apparue que de nombreuses années plus tard. Les tableaux de commande abritaient un large éventail de composants classiques tels que des relais électromagnétiques, des régulateurs mécaniques rapides, des mesures magnéto-électriques et des ampoules de signal. Grâce à leur qualité et à leur longue durée de vie, ces produits classiques ont pu être utilisés pendant de nombreuses années.

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Raccordement sur le réseau de puissance « sans émission » ? ABB participe à la construction d’un des plus grands parcs éoliens du monde. Grâce à l’utilisation de notre technologie « écologique » de transport de l’électricité, cette installation de 400 mégawatt permettra, selon les estimations, d’éviter l’émission de 1.5 millions de tonnes de CO2 par an tout en améliorant la fiabilité du réseau. Il s’agit seulement d’un des moyens pour nous, en tant que plus grand fournisseur de produits et services électriques pour l’industrie de l’énergie éolienne, d’utiliser les sources d’énergies renouvelables pour participer à la lutte contre le changement de climat. www.abb.com/betterworld

Bien Sûr.


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