NUMÉRO THÉMATIQUE ABB ABILITY
et cetera LE MAGAZINE DES CLIENTS D’ABB BENELUX 02/2018 fr
— # 8 SUR LA LISTE ‘CHANGE THE WORLD’
« ABB parmi les 10 premières entreprises qui améliorent le monde »
— XXXXXXXXXXXX
“Xxxx xxxxxx” — ROBOTIQUE COLLABORATION ENTRE LES HOMMES ET LES ROBOTS À EDE
— INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ABB MISE SUR LA TECHNOLOGIE
— DONNÉES PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ ET À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE
— ABILITY TOUR INSCRIVEZ-VOUS DÈS MAINTENANT
E T C E T E R A 0 2 / 1 8 É D I TO & S O M M A I R E
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— ÉDITO
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Chers lecteurs,
JO PAUWELS, Managing Director ABB Benelux
ABB, se prépare activement pour l’avenir plus intelligent, et a notamment décidé de miser sur la mobilité électrique. C’est pourquoi nous nous réjouissons de la reconnaissance accordée par le magazine bien connu Fortune, qui place ABB à la huitième place de la liste « Change the world », un classement des grandes entreprises qui s’engagent pour la conservation de notre planète et dans la lutte contre les problèmes sociétaux. Ou, comme le dit si bien le CEO Ulrich Spiesshofer : cela confirme le fait que notre entreprise donne le ton en matière de mobilité électrique (e-mobility) et vise une croissance économique respectueuse de l’environnement. De plus, ABB accorde une grande importance à la flexibilité, ce qui lui permet de réagir rapidement aux évolutions qui se présentent sur le marché. Celles-ci se multiplient d’ailleurs dans le secteur de l’énergie, confronté à d’importantes mutations. En Irlande, nous finalisons le déploiement de ABB AbilityTM nMarket, un projet qui fait également partie des quatre finalistes pour l’obtention de la récompense « Microsoft Partner of the Year » dans la catégorie « Manufacturing ». À l’évidence, ABB pose résolument les premiers jalons d’un avenir industriel plus responsable et plus axé sur le numérique. C’est dans ce contexte que nous avons développé le programme ABB Ability.
Grâce à la plateforme Ability, nous sommes désormais en mesure de proposer des solutions innovantes et des améliorations basées sur des données concrètes en matière d’efficacité et de coûts. Face à la numérisation croissante, nos modèles d’entreprise évoluent, et nous avons pris l’initiative dans ce domaine. Dans ce numéro, notre Chief Digital Officer, Guido Jouret, explique en quoi ABB Ability permet de faire la différence et il donne un aperçu des prochaines étapes. Le programme ABB Ability nous a déjà permis de nous distinguer et d’enregistrer des résultats intéressants, en témoignent les nombreuses histoires d’implémentation réussie qui, nous l’espérons, vous serviront de source d’inspiration. La force de notre (r)évolution numérique constitue désormais un facteur essentiel de nos nouveaux partenariats, notamment avec B&R, GE Industrial Solutions et Intrion. En effet, à une époque marquée par l’Internet des objets, il est nécessaire de pouvoir garantir une cybersécurité de haut niveau. Pour vous faire découvrir notre solution numérique, nous vous invitons à participer au « ABB Ability Tour », qui s’arrêtera à quatre endroits en Belgique et aux Pays-Bas. Rendez-vous vite à la p. 36 pour vous inscrire. Et si vous souhaitez rester informés des derniers développements, vous pouvez désormais découvrir nos actualités sur notre tout nouveau blog à l’adresse www.abb-converstations.com/bx. Comme vous le constatez, vous allez découvrir beaucoup de choses dans les prochains mois ! Bonne lecture.
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— Sommaire NUMÉRO THÉMATHIQUE ABB ABILITY 04 Zoom OCTOPUS aide les navires 06
Prise de pouls Guido Jouret au sujet d’ABB AbilityTM
12 Perspective L’avenir est circulaire 14 Perspective ABB et B&R se renforcent mutuellement 18
Au travail La cybersécurité est une nécessité
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Au travail Un software sûr pour Inovyn
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Encore et toujours GE et ABB innovent ensemble
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Les merveilles du monde L’UE et l’intelligence artificielle
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For a better world Robots collaboratifs à Ede
34 News Éoliennes numériques & Microsoft
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36 Hotspot Inscrivez-vous à l’ABB AbilityTM Tour 38 Produit Quoi de neuf ? 39 L’année 1910, l’Exposition universelle de Bruxelles
Et cetera 02|18 - Une publication d’ABB Benelux Éditeur responsable Marco Moerland, ABB N.V., Hoge Wei 27, 1930 Zaventem - Copyright 2018 Concept Head Office Rédaction en chef Marco Moerland Comité de rédaction Veerle Van Asbroeck, Karin Bot, Marco Moerland, Jos Bernaards en Sarah Vanden Broeck Ont collaboré à la rédaction de ce magazine John Edwards, Inne Vanden Bremt, Sven Van Herck, Simon Sileghem, Stijn Wils,
Nando Harmsen, Ruth Vanhoutte, Amke Heindryckx, Koen Van Buggenhout Demander, modifier ou résilier votre abonnement à et cetera : www.new.abb.com/benelux/nieuws/et-cetera
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Z O O M O C TO P U S
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— Bon voyage avec OCTOPUS Octopus, le logiciel d’aide à la navigation maritime d’ABB AbilityTM, offre aux navires l’itinéraire le plus efficace et le plus sûr. Une sécurité optimale pour le bateau et la cargaison, alliée à une consommation de carburant la plus réduite possible, améliore les performances. L’armateur Redbox se fie à cette solution d’ABB pour le déploiement de ses robustes navires de fret. Il se spécialise dans les transports lourds et complexes relatifs aux projets offshore et onshore du secteur de l’énergie. Sur la terre ferme, le logiciel OCTOPUS Office prodigue des conseils précis sur la route idéale et les mouvements attendus du bâtiment. Outre les conditions météorologiques, l’itinéraire prend également en compte le vent, les vagues, les courants et la houle. En mer, la solution d’aide à la décision OCTOPUS-Onboard 8 prédit les mouvements du bateau et les forces exercées sur celui-ci. Cet outil pointu de conseil permet d’éviter au maximum les circonstances néfastes pour la précieuse cargaison. « Nous faisons confiance aux solutions d’ABB pour relever les défis quotidiens », déclare Rinse van Lievenoogen, Chief Technical Officer chez Redbox Energy Services.
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« L’an dernier, nous avons conçu 170 produits ‘Ability’. Aujourd’hui, ils sont environ 210 » GUIDO JOURET C H I E F D I G I TA L O F F I C E R C H E Z A B B
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Octobre 2016 a vu la création d’ABB AbilityTM, un ensemble de solutions numériques, telle une plateforme. L’outil répond à des besoins précis et offre de nouvelles solutions pour plus d’efficacité et de rentabilité en terme de données. Guido Jouret, Chief Digital Officer chez ABB, fait le point.
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GUIDO JOURET PARLE D’ABB ABILITY
« 2019 sera l’année du ‘remote monitoring’ » Pourriez-vous nous expliquer la position actuelle d’ABB AbilityTM ? « L’année dernière, nous avons livré la première version de la plateforme. Elle réunit un logiciel dans le cloud, à la périphérie (sur site) et dans des dispositifs intelligents. Nos cloud et cloud hybride s’appuient sur Microsoft Azure. Notre logiciel de périphérie se base sur Microsoft IoT Edge et nous sécurisons nos dispositifs à l’aide de l’outil Mocana Cybersecurity. Forts de ces technologies, nous déployons des solutions dans le cloud, en périphérie et sur des dispositifs. Ces derniers se présentent sous diverses formes : un moteur ou un lecteur intelligent, un robot tout entier... Nous avons mis les “composantes” de la plateforme à la disposition de nos business units. Actuellement, elles projettent toutes la création de nouvelles solutions à partir de ces éléments. En 2017, nous avons conçu 170 produits ‘Ability’. Aujourd’hui, ils sont environ 210. La plupart voient le jour par l’intermédiaire de notre programme “Lighthouse project”, cofinancé par les équipes et les divisions de notre groupe. Pour chaque série de financement, le nombre de candidatures dépasse notre capacité de mécénat (généralement 4 à 5 fois plus). Grâce à notre nouvel App Store basé sur la technologie d’App Direct, nos divisions vendent directement des applications de logiciel à nos clients. » Quelles sortes d’applications mettez-vous au point ? « ABB Robotique a lancé Connected Services, reposant sur notre plateforme. Il permet des services à
distance pour les robots des clients, dont la gestion des sauvegardes, la surveillance des alertes et l’optimisation des ressources. Volvo et bientôt Jaguar Land Rover, en sont les premiers utilisateurs. Parmi les autres projets, citons Ellipse de Power Grids. Il intègre des modules précédemment autonomes (p. ex. le contrôle des investissements, les flux de travail et la gestion des ressources). C’est l’un des premiers systèmes disponibles dans le cloud et sur site. Les clients achètent un outil de gestion des performances dans le cloud ou utilisent une pile Azure. Elle offre toute la fonctionnalité d’Azure, mais est centrée sur un serveur interne. Le marché de l’énergie rend cela très populaire. La numérisation est en train de changer nos entreprises. Nous fournissons maintenant des solutions intégrées dans des domaines où nous proposions des produits autonomes. ABB Electrification Products, p. ex., vend plus de 400 000 de ces derniers, surtout par l’intermédiaire de distributeurs. Cette approche diffère totalement de celle d’ABB Industrial Automation, axée principalement sur l’intégration système et les projets complexes. Or, ces deux démarches peuvent être combinées sans que le client joue le rôle d’intégrateur. Avec Smart Buildings, notamment, nous proposons des solutions de plus en plus intégrées incluant : domotique, disjoncteurs intelligents, énergie solaire et stockage de l’énergie sur site. De plus en plus, ces composants individuels constituent un système. Ses parties interagissent afin de fournir une énergie fiable, meilleur marché et plus verte. Autre bon exemple, les Data Centers. Nous vendons des systèmes électriques pour sou-
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— Aujourd’hui, un Data Center nécessite peut-être un gigawatt, ce qui équivaut aux besoins d’une ville européenne moyenne.
« Ces 18 derniers mois, environ un demi-million d’articles ont mentionné ABB Digital et ABB Ability. » G U I D O J O U R E T, C H I E F D I G I TA L OFFICER CHEZ ABB
tenir la folle croissance de quelques-uns des plus grands fournisseurs de cloud au monde. Aujourd’hui, un Data Center nécessite peut-être un gigawatt, ce qui équivaut aux besoins d’une ville européenne moyenne, mais aussi une alimentation de secours, la gestion des pics de demande ou du courant de décharge. Sans compter le suivi de la consommation et la prise en compte des charges système. Notre équipe de Data Center s’occupe pour le moment d’intégrer l’outil OneView de Hewlett Packard (gestion informatique des serveurs) au Data Center Automation d’ABB Ability™ (basé sur 800 x A et utilisé pour le contrôle des systèmes électriques). Ainsi, la gestion des charges système et électriques a lieu dans un même environnement : un exemple parfait de la réunion de TI et d’OT dans la même industrie. Des compagnies telles que DHL, Fedex et UPS s’y intéressent aussi fortement. Elles désirent électrifier leurs véhicules au moyen d’un microréseau. La recharge quotidienne de ceux-ci dans un garage central demande des chargeurs rapides, mais le réseau électrique est incapable d’assurer la recharge simultanée d’un si grand nombre de véhicules. Si l’on souhaite alimenter les batteries sur site le jour (peut-être à l’aide des panneaux solaires sur le toit du garage) afin de recharger les véhicules la nuit, un microréseau doit être créé sur le site. Il s’agit d’un autre système possible utilisant surtout des chargeurs, l’énergie solaire, des onduleurs et des disjoncteurs. La numérisation relie tous ces produits. » Comment ABB AbilityTM est-elle perçue ? « Ces 18 derniers mois, environ un demi-million d’articles ont mentionné le portefeuille numérique d’ABB. Des analystes informatiques et industriels de premier
plan commencent à évoquer ABB Ability en le comparant à la concurrence. Un rapport récent de l’IPSOS sur la supériorité numérique industrielle situe nos talents d’exécution à la deuxième place derrière Siemens. C’est un beau début. En termes de leadership éclairé, le rapport nous a toutefois accordé la première position. Notre analyse montre la similitude entre nos compétences et celles de certains de nos concurrents traditionnels (nombre et type de solutions, plateforme IoT, etc.). La plupart de nos produits sont centrés sur les opérations : contrôle, maintenance prédictive, optimisation (énergie, efficacité). Nous pouvons nous démarquer par des technologies numériques supérieures. Nous devons aussi apprendre à les utiliser pour changer nos ventes (innovation relative au modèle d’entreprise). » Que font ABB et d’autres firmes afin d’élargir leur potentiel numérique ? « Dès le début, ABB a adopté la plateforme Azure et l’utilisation d’une plateforme en tant que service (PaaS) pour les solutions Ability. Celles-ci s’appuient sur la librairie toujours croissante de logiciels puissants de Microsoft. Ainsi, nous exploitons les connaissances et les compétences de ses milliers d’experts. La PaaS nous permet de créer des solutions Ability environ cinq fois plus vite (par rapport à ceux qui utilisent seulement Azure comme Infrastructure as a Service ou comme fournisseur de progiciel). En six ans, GE a conçu sa plateforme numérique en interne et l’a lancée vers 2016. Toutefois, la firme vient d’admettre que la mise au point d’une plateforme IoT propre capable de rivaliser avec Microsoft, Amazon, et Google était vouée à l’échec. Renonçant à sa plateforme interne, GE va se servir d’Azure, comme nous l’avons fait. Cela indique un
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changement important et nous amène à prédire la disparition de la plupart des sociétés vendant des plateformes IoT. Microsoft et Amazon excellent dans ce secteur. De même, les premiers fournisseurs de plateformes dans le cloud connaissent un succès croissant. Des centaines de compagnies vendent actuellement des plateformes IoT, mais elles fusionneront rapidement. Imitant notre stratégie, les concurrents adopteront un outil fondé sur une des grandes entreprises de TI. Nous avons constaté quelques évolutions très intéressantes sur le marché. Les industries achètent des solutions numériques relatives à la conception assistée par ordinateur (CAO) et aux stades précoces du cycle de vie du produit. Siemens et Schneider ont respectivement acheté Mentor Graphics et Aveva. PTC, surtout actif dans la CAO, a reçu une participation minoritaire de Rockwell. L’industrie adopte aussi le concept de “jumeau numérique”, c.-à-d. la réplication numérique de biens, de processus et de systèmes. Les clients peuvent ainsi créer des produits plus rapidement et efficacement. » Comment les firmes et les États peuvent-ils encourager la création et le lancement de ces nouvelles compétences ? « Dans certains endroits, comme dans l’UE, au Canada et en Chine, le gouvernement stimule active-
ment la numérisation, l’IoT et l’IA. Aux États-Unis, les autorités ne prennent pas de telles initiatives, malgré la croissance de l’Internet, des semiconducteurs et des véhicules autonomes favorisée par le programme de défense DARPA. De plus en plus, l’Europe se rend compte qu’elle doit investir dans les compétences et les technologies vitales. Sinon, elle manquera la prochaine vague de progrès industriels. Cependant, l’aide et l’intervention du gouvernement ont une portée limitée. Au lieu de dicter des normes, d’infléchir les technologies ou d’injecter directement des fonds, que les États abolissent les barrières et accélèrent le progrès par des mesures et une fiscalité astucieuses ! La création d’un incubateur ou des programmes spéciaux de visas pour attirer des experts (comme en France) peuvent jouer un grand rôle. Les gouvernements et les sociétés doivent aussi penser à la législation sur les données. Il y a plus d’un an, nous avons décelé sur le marché et dans l’industrie un écart entre les données et leur propriété. Les consommateurs luttaient férocement pour la protection de la vie privée. Les industriels hésitaient à adopter les solutions ou la technologie du cloud. Le B2B met davantage l’accent sur la propriété intellectuelle que sur la vie privée. L’industrie, dont le savoir-faire essentiel réside dans ses équipements, sous-stations et environnement OT, craint une perte d’expertise. Des compagnies extérieures s’y connectant réunissent des informations, mais dans quelle mesure ? Qu’advient-il
— ABB Ellipse intègre des modules précédemment autonomes.
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de ces données ? Quels sont les droits des clients ? Nous avons admis l’absence de règles ou de principes clairs. C’est pourquoi nous avons publié notre Manifeste des données. Nous avons fusionné des éléments relatifs aux soins de santé et à d’autres organisations et mis à jour quelques bonnes pratiques. Nous avons expliqué que les divisions utilisant les solutions ABB Ability pouvaient les appliquer à leur fabrication et à leurs ventes. Par exemple, notre plateforme crypte des données de mesure et les anonymise. Il devient alors plus difficile de retrouver la provenance de telle ou telle donnée. Nous appliquons aussi le principe selon lequel la collecte peut uniquement avoir lieu dans un but précis. Si le client ne veut pas que vous gardiez ses données, effacez-en le plus possible. Nos clients semblent rassurés par notre Manifeste et notre préoccupation relative à cette problématique. Ils sont alors plus enclins à discuter d’une solution connectée. » Des changements de cap sont-ils prévus pour ABB Ability ? « Notre stratégie clé reste inchangée : nous privilégierons toujours des solutions créées sur une plateforme commune. Néanmoins, nous cherchons maintenant de nouvelles formules hors de notre zone de confort. Ainsi, nous appliquons la technologie des jeux aux réseaux électriques : nous importons p. ex. des plans en 3 D, des plans de projet, des devis, etc., dans un environnement virtuel. Nous remplaçons les bleus en papier, les commentaires et les post-its par une collaboration interactive en temps réel et en 3 D. Afin d’évaluer les effets, les modifications de la sous-station et de la construction sont répercutées dans les fichiers CAO/CAM, les feuilles de calcul des budgets, les plans du projet, etc. De la sorte, nous allons jusqu’à réduire de moitié le temps de construction d’une sous-station. Cela illustre admirablement la façon dont ABB examine dès le départ le cycle de vie d’acquisition de la technologie des clients et les oriente vers de meilleures solutions. Autre exemple : la division Electrification Products est en train d’étudier la numérisation de la vente. Elle se concentrera sur l’e-commerce envisagé comme un mode de vente numérique à des partenaires du même canal et à de gros clients. Les consommateurs y sont maintenant habitués. Nous pouvons recommander des combinaisons de produits compatibles, sources de montée en gamme et de vente croisée automatisées. Même si les industriels achètent parfois des moteurs, des disjoncteurs, des interrupteurs, etc., sur un site web, ce n’est pas encore courant. Nous inci-
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ABB ABILITYTM • ABB Ability, notre produit numérique unifié et intersectoriel, va du dispositif au cloud en passant par le périphérique. Ses appareils, systèmes, solutions, services et sa plateforme maximisent le savoir et le savoir-faire de nos clients. • Avec ABB Ability™, nos clients découvrent la toute-puissance de l’Internet industriel des Objets. En bénéficiant de nos services et de notre expertise, ils franchissent un palier en traduisant leurs données et informations en actions directes. • Nos produits facilitent la rencontre des données multisectorielles. Ils s’appuient sur des informations fournies par les clients et les secteurs depuis des années.
tons nos divisions à investir dans ce que nous appelons les technologies numériques émergentes. Nous avons cerné trois technologies révolutionnaires à expérimenter, utiliser davantage et mieux comprendre. Dans la première catégorie figurent la réalité augmentée et la réalité virtuelle, auxquelles ABB consacre 45 projets. Leur grand avantage réside dans l’efficacité accrue des techniciens. Ils voient les données contextuelles juxtaposées à la machinerie : un sacré gain en sécurité et en efficacité. Ensuite vient l’IA : nos systèmes sont plus autonomes, plus aptes à détecter des schémas récurrents, prendre des décisions et comprendre les données brutes. Nos 20 projets d’IA en sont surtout au stade de la recherche. La troisième technologie est la “blockchain”, très intéressante, car elle permet de nouvelles formes de collaboration numérique lors des transactions des parties. Elle s’applique p. ex. aux marchés de l’énergie ou de la logistique. La numérisation de ces relations et leur enregistrement permettent à tous de vérifier ou d’analyser les données, d’où la possibilité d’énormes gains. »
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ET APRÈS ? —
« Le mot clé est “échelle”. 2018 voit la création de nouvelles plateformes et solutions. En 2019, nous vendrons bon nombre de ces dernières. Nous espérons qu’elles deviendront la nouvelle “norme”. Nous comptons aussi sur la généralisation de la surveillance à distance des dispositifs intelligents, p. ex. dans l’industrie. »
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« De nombreux services connectés proposent une interface client et une interface utilisable par ABB. Avec l’accord du client, nous intervenons en première ligne et envoyons des alertes. Nous réglons aussi les problèmes de nos dispositifs. Nos investissements dans l’IA s’appliquent à toutes les données reçues. Nous étudions les caractéristiques ou les signes des pannes, p. ex. la température ou les vibrations, et évaluons leur prédictibilité. »
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« La collecte des données, très précieuse, nous aide à évaluer l’usage réel de nos outils. Grâce à elle, nous décelons aussi les causes fréquentes d’échec et fabriquons des produits meilleurs et moins chers. Nous avons hâte de faire évoluer nos modèles commerciaux. Au lieu de vendre un robot, enverrions-nous une facture mensuelle pour son utilisation ? Ou une facture pour le nombre de tours d’un moteur ? Dans quels cas appliquer ces idées ? La connexion numérique rend leur concrétisation plus facile que jamais. »
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« Avec ABB AbilityTM, nos clients découvrent la toute-puissance de l’Internet industriel des Objets et bénéficient de nos services et de notre expertise. » G U I D O J O U R E T, C H I E F D I G I TA L OFFICER CHEZ ABB
« ABB Ability peut aussi créer de nouveaux services. Outre nos activités de produits et services, pourquoi ne pas mettre sur pied de la consultance et exploiter encore mieux les données. Les clients peuvent demander des conseils basés sur des critères précis tels que la fiabilité d’une certaine application. Ou bien, nous pourrions étudier sous quelles conditions un produit sera plus efficace qu’un autre. Par ailleurs, les clients se partageraient savoirs et ressources grâce à nous. Un client a beau fabriquer des produits très efficacement, sans horaires optimaux d’expédition, une autre partie de la chaîne sera fragilisée car inefficace. Une connexion à l’usine, aux navires et aux quais permettrait d’harmoniser ces éléments. ABB Octopus serait capable d’intégrer les horaires de livraison des clients. En cas de délai écourté plus loin dans la chaîne de valeur, naviguer plus vite doperait l’efficacité, même si cela implique une plus grande consommation de carburant. Basez les décisions sur des groupes de données plus complexes, et vous optimisez toute la chaîne. »
PERSPECTIVE ÉCONOMIE CIRCUL AIRE
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« Les entreprises doivent s’adapter à l’économie circulaire. Pas parce que le gouvernement les y obligera, mais car le marché et la société l’exigent. Les développements numériques de la plateforme ABB Ability peuvent soutenir cette démarche » affirme Bart Maes, Sustainability Manager Benelux.
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BART MAES, SUSTAINABILITY MANAGER
« LE MARCHÉ POUSSE LES ENTREPRISES À L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE » Le défi est connu : les émissions de CO2 induites par les activités des entreprises contribuent au réchauffement de la planète, l’extraction des matières premières est limitée, l’eau potable est rare et nous devons trouver une solution pour nos déchets. « Une conséquence de notre pensée linéaire : matières premières, production, commercialisation, déchets », explique M. Maes. BOUCLER LA BOUCLE M. Maes : « Chez ABB, nous réfléchissons à la manière dont nous pouvons évoluer vers une économie circulaire et “boucler la boucle”. En collaboration avec la fédération professionnelle Agoria, nous suivons entre autres, à cet égard, les idées d’Ellen MacArthur. La production de déchets doit être évitée, par exemple au travers d’une remise à neuf. Les produits qui ne sont plus conformes sont mis à niveau et placés à nouveau sur le marché. Si cela ne fonctionne pas, les déchets doivent être recyclés ou réutilisés. » « La nouvelle directive européenne sur les déchets favorise une économie plus circulaire, grâce à l’ensemble des mesures européennes sur l’économie circulaire. Cette directive doit être transposée dans les textes législatifs nationaux d’ici juillet 2020. » ACTIONS « Chez ABB, nous examinons ce que nous devons faire, en interne comme en externe. Cela nous permet d’étendre la durée de vie des produits, par exemple en offrant des prestations de maintenance et une gestion du cycle de vie de qualité. La numéri-
sation nous y aide. Les produits intelligents peuvent envoyer un signal indiquant qu’un entretien ou une réparation est nécessaire, avant que tout dysfonctionnement n’apparaisse. Un suivi numérique des produits est également possible, afin qu’ils soient utilisés plus efficacement dans l’industrie, les services publics ou les transports. C’est ce que propose ABB à ses clients avec la technologie ABB Ability, pour qu’ils puissent eux aussi atteindre leurs objectifs en matière de développement durable, grâce à la gamme complète des produits ABB. » L’éventail des services proposés par ABB, mises à niveau, modernisations ou remplacements, permet également d’éviter que ses produits ne se retrouvent dans la montagne de déchets. Les services de fin de vie sont une autre forme de contribution. Que faire des produits en fin de vie ? « Actuellement, nous indiquons à nos clients où leurs déchets peuvent être recyclés. Dans ce domaine, nous devons franchir une étape supplémentaire. Une économie circulaire suppose que nous reprenions les articles en vue de les utiliser pour la production de nouveaux produits, de sorte qu’il n’y ait d’une part, plus de déchets et que d’autre part, plus aucune autre matière ne doive être extraite. La technologie nous permet également de suivre nos produits à distance. Travailler avec un programme de reprise permet de savoir immédiatement où les produits doivent être récupérés », explique M. Maes. ABB propose également des produits économes en énergie, tels que des moteurs et des commandes de fréquence réduisant indirectement les émissions de CO2.
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« En obtenant un certificat néerlandais de performance énergétique (récompensant la durabilité) de niveau 5, le niveau le plus élevé possible, ABB Benelux a prouvé que sa démarche ne se limitait pas à des slogans » BART MAES, S U S TA I N A B I L I T Y M A N A G E R
LES CLIENTS PARTISANS L’histoire d’ABB s’intègre dans un ensemble plus vaste. « Nous constatons que nos clients importants recherchent volontairement des produits économes en énergie. Ce point est aujourd’hui important lors des demandes de devis. Et il le sera encore plus à l’avenir. » « Cette question est au cœur du débat sociétal. Tout le monde parle du réchauffement climatique et des émissions de CO2. La société amorce le mouvement, l’industrie doit le concrétiser. Le fait que le consommateur porte son choix sur les véhicules électriques a un impact sur l’industrie. Chez ABB, nous proposons notamment des chargeurs rapides pour véhicules électriques. » Le mouvement de la société est plus important que la réglementation. « Le gouvernement est un peu à la traîne. La réglementation ne sera pas finalisée avant des années. » TRAVAIL EN INTERNE ABB travaille également à la durabilité en interne. L’ensemble du groupe a défini un certain nombre d’objectifs à atteindre d’ici 2020. Chaque année, un rapport public sur le développement durable fait état des progrès réalisés. ABB s’efforce notamment de ré-
duire les émissions de gaz à effet de serre et les flux de déchets induits par ses processus de production. « Nous sommes en bonne voie pour atteindre nos objectifs. Nous sommes convaincus de pouvoir réussir. » Pour les années à venir, M. Maes espère une amélioration de l’utilisation des véhicules de société. « Aujourd’hui, nos 16 sites du Benelux fonctionnent grâce à une énergie 100 % verte. Notre empreinte carbone n’est donc plus déterminée par l’énergie, mais par le carburant consommé par notre parc automobile. C’est la raison pour laquelle nous appliquons une politique de mobilité stricte depuis plusieurs années. Elle se traduit par la tenue de vidéoconférences, qui permettent de réduire nos déplacements, par l’intégration de davantage de véhicules électriques à notre flotte ou par le fait de proposer des véhicules plus petits. ABB propose également à ses employés d’utiliser un vélo gratuitement, par l’intermédiaire d’un plan de location, s’ils s’engagent à venir travailler une fois par semaine à vélo. » En obtenant un certificat néerlandais de performance énergétique (récompensant la durabilité) de niveau 5, le niveau le plus élevé possible, ABB Benelux a prouvé que sa démarche ne se limitait pas à des slogans.
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PERSPECTIVE LES AC TIVITÉS DE B&R
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ABB ET B&R SE RENFORCENT MUTUELLEMENT
La gamme complète de solutions d’automatisation industrielle Par son acquisition de B&R, ABB renforce sa position dans le domaine de l’automatisation industrielle. La ville d’Eggelsberg en Autriche, qui est le berceau de B&R, abritera non seulement le siège central pour l’automatisation des machines et des usines d’ABB, mais la société projette également d’y investir 100 millions d’euros dans la construction d’un campus axé sur l’innovation et la formation de pointe.
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« Le leadership du marché et l’expertise sont réunis chez ABB et B&R. » PIET TAK, B&R & PETER VAN DEN HEEDE, ABB
LES LEADERS TECHNOLOGIQUES RÉUNIS « J’ai rejoint B&R dans les années 1980 lorsque l’entreprise employait une trentaine de personnes dans le monde entier. L’année dernière, nous étions plus de trois mille. Et pourtant, nous sentions que nous avions besoin de grandir pour jouer un rôle de premier plan dans certains secteurs. ABB nous apporte désormais ce soutien », dit Piet Tak, directeur Benelux. Il y a environ un an, l’entreprise d’automatisation de machines et d’usines a été reprise par ABB, qui a ainsi immédiatement acquis un savoir-faire intéressant.
— Un nouveau campus d’innovation et de formation pour ABB
— 2020 Le nouveau site devrait être opérationnel à l’horizon 2020. B&R y développera et testera de nouvelles solutions d’automatisation : des systèmes de contrôle industriel à l’apprentissage machine en passant par l’intelligence artificielle. L’institut « Automation Academy » de l’entreprise, qui permet aux membres du personnel et aux partenaires de suivre des formations, y sera également installé. ABB s’attend à ce qu’un millier de personnes hautement spécialisées viennent travailler sur le nouveau campus d’innovation et de formation. B&R a pour tradition d’investir chaque année plus de 10 % de son chiffre d’affaires dans la recherche et le développement afin de pérenniser son leadership technologique. Depuis trente ans, l’entreprise invite également ses principaux clients existants et potentiels à son siège social pour leur montrer les dernières évolutions.
B&R, dont le nom complet était « Bernecker + Rainer Industrie-Elektronik Ges.m.b.b.H. » avant l’acquisition, a été fondée en 1979 par Erwin Bernecker et Josef Rainer, qui s’étaient connus à l’école. Ils estimaient que les possibilités des PLC de l’époque étaient trop limitées. Il y avait un besoin évident de plus de puissance de calcul et de possibilités de communication avec d’autres systèmes dans et autour des machines. Afin de permettre la programmation dans des langages plus poussés, B&R a également intégré par la suite, un mini-ordinateur dans ses automates. Grâce à un accès direct à la mémoire, celui-ci pouvait accéder aux mêmes E/S et aux mêmes emplacements de mémoire que le PLC. En fait, cette évolution a jeté les bases de l’actuelle Industrie 4.0. Les premiers clients potentiels ont été convaincus par une proposition « no cure, no pay ». B&R ne devait être payée qu’à partir du moment où il avait été prouvé que la solution fonctionnait. Grâce à cette approche, l’entreprise a enregistré une croissance régulière. Aujourd’hui, B&R est devenue une référence dans le domaine des solutions d’automatisation industrielle, constituées de matériel, de logiciels et de connaissances en matière d’intégration. L’entreprise compte plus de 4.000 constructeurs de machines parmi ses clients, principalement actifs dans les secteurs de l’alimentation et des boissons, de l’emballage, de la plasturgie, du moulage par injection, du travail des métaux, des semi-conducteurs, des supports optiques et des dispositifs médicaux. LES CLIENTS RÉCLAMENT DES SOLUTIONS PERSONNALISÉES B&R estime d’ailleurs que le marché est assez favorable. « Les clients finaux souhaitent de plus en plus souvent obtenir du travail sur mesure. Cela signifie que, dans l’industrie, il faut produire des séries de plus en plus limitées d’un certain produit. Le producteur a dès lors tout intérêt à pouvoir le faire sans arrêter les machines. Dans ce contexte, il vaut mieux ne pas avoir deux systèmes séparés pour un robot et une machine, mais une seule solution intégrée. Chez B&R, ce système a été baptisé « openROBOTICS », précise Piet Tak. Les systèmes de transport bénéficient également de la même approche. Ainsi, B&R a développé ACOPOStrak, un système de transport intelligent qui peut déplacer des produits à l’unité de manière entièrement automatique et individuelle à la même vitesse que la production de masse. Ce sys-
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PERSPECTIVE LES AC TIVITÉS DE B&R
« Nous pouvons désormais proposer une gamme complète, allant de la technique de mesure à la numérisation et l’électricité en passant par la robotique, ce qui nous place à la tête de l’offre la plus étoffée du marché. » PETER VAN DEN HEEDE, ABB
— Le réseau POWERLINK est reconnu dans le monde entier comme la norme pour l’Ethernet industriel.
tème permet, par exemple, d’assembler différents colis à la volée en bout de ligne de remplissage. Pour les constructeurs de machines, la valeur ajoutée se déplace de plus en plus du matériel vers le logiciel. Il s’agit d’une évolution nécessaire. Si vous ne fournissez que du matériel, vous ne pouvez rivaliser que sur le prix. Par ailleurs, les suites logicielles contiennent également des contrôles de sécurité intégrés. « Si une porte a été laissée ouverte quelque part, une application ne doit pas pouvoir démarrer », dit Piet Tak. Pour visualiser et exploiter des machines et des processus, B&R produit des PC et des panneaux industriels haut de gamme. ARCHITECTURE OUVERTE B&R travaille traditionnellement avec des architectures ouvertes. « C’est un avantage considérable. Dans les entreprises industrielles, l’accent est mis sur la flexibilité et la coopération. Il faut donc pouvoir construire des ponts », ajoute Tak. Le réseau POWERLINK de B&R est d’ailleurs reconnu dans le monde entier comme la norme pour l’Ethernet industriel par les spécialistes de l’automatisation. Et grâce à OPC UA TSN, B&R supporte un protocole ouvert pour permettre aux machines de communiquer entre elles. « Nous nous attendons à ce que cela devienne également la norme », dit Piet Tak. Grâce à ces solides connaissances techniques, l’entreprise autrichienne a pu se forger une excellente réputation. Toutefois, dans certains grands projets, l’entreprise se trouvait limitée par sa taille. « Les grands groupes souhaitent réduire les risques. Ainsi, ils préfèrent travailler avec de grands noms. B&R ne faisait pas encore partie de ce cercle fermé. Toutefois, avec l’appui d’ABB, nous sommes devenus un grand nom. La première génération de propriétaires a fondé l’entreprise et l’a fait grandir grâce à l’enthousiasme et à la compétence de ses collaborateurs. Pour garantir la poursuite de la croissance et un avenir sain, l’acquisition de l’entreprise s’est avérée la solution la plus judicieuse. » UN RENFORCEMENT POUR ABB AUSSI Pour ABB, l’acquisition de B&R a également été bien accueillie. « Nous étions très forts dans les techniques énergétiques, la robotique et l’automatisation des processus, mais nous pouvions encore progresser dans le domaine de l’automatisation industrielle. Nous avions encore des lacunes dans le domaine spécifique des systèmes « servo » et des PLC intégrés servant à automatiser les machines. Ces lacunes sont désormais comblées », précise Peter Van Den Heede, responsable des ventes pour le Benelux. « Ainsi, nous pouvons désormais proposer une gamme complète, allant de la technique de mesure, de la commande et des systèmes d’entraînement à la numérisation et l’électricité en passant par la robotique, ce qui nous place à la tête de l’offre
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— ABB et B&R accordent beaucoup d’importance à l’innovation.
la plus étoffée disponible sur le marché. Et tout ceci s’intègre parfaitement à notre offre ABB Ability, dans laquelle nous regroupons des solutions numériques. Ce qu’ABB possédait déjà en termes de PLC et de variateurs sera transféré à B&R. » Peter Van Den Heede : « La force d’innovation de B&R s’intègre parfaitement à notre image de leader technologique. ABB attache également une grande importance à la recherche et au développement. » ENTITÉ DISTINCTE B&R reste une entité distincte au sein d’ABB. Elle conserve également son nom, bien que cela n’empêche pas la mise en place d’une coopération étroite. « L’intégrateur système d’aujourd’hui fonctionne d’une manière complètement différente des installateurs d’autrefois. C’est pourquoi nous voulons élaborer un plan d’action commun au Benelux, dans lequel nous soulageons les clients qui ont du mal à gérer la complexité en leur offrant une solution unique. Nous disposons désormais de toutes les pièces pour un constructeur de ma-
« Les grands groupes préfèrent travailler avec de grands noms. Avec l’appui d’ABB, nous en sommes devenu un. » PIET TAK, B&R
chines. Cela offre beaucoup plus d’opportunités, non seulement pour ABB et B&R, mais aussi et surtout pour le client », souligne Peter Van Den Heede. « Nous avons rendu visite à nos clients pour leur faire savoir qu’ils seront servis aussi bien, voire mieux qu’avant. Nous sommes désormais soutenus par ABB, un groupe aux reins solides, et nous pouvons maintenant investir davantage dans la recherche et le développement. Cette approche nous permettra de poursuivre sur notre lancée », ajoute Piet Tak. « L’intégration dans le groupe ABB peut également nous amener à devenir actifs dans des segments de marché dans lesquels nous n’étions pas encore vraiment présents. ABB peut nous introduire auprès de ses clients », conclut-il.
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À L’HEURE DE L’INTERNET DES OBJETS, ABB SE CONCENTRE DE PLUS EN PLUS SUR LA CYBERSÉCURITÉ
« Innover pour garder une longueur d’avance sur les cybercriminels » De plus en plus d’appareils sont connectés et communiquent entre eux. Par conséquent, la cybersécurité va gagner en importance dans les années à venir. ABB prend l’initiative dans ce domaine. « En innovant constamment dans la cybersécurité, nous essayons de garder une longueur d’avance sur les personnes malintentionnées. Cependant, ce n’est pas toujours possible. C’est pourquoi il est important de pouvoir réagir correctement. »
La cybersécurité est un sujet très actuel. Les données deviennent des denrées de plus en plus précieuses et on les décrit parfois comme « le nouvel or ». Comme l’or stocké à Fort Knox, les données méritent également une protection à toute épreuve. Les entreprises alimentaires ou agricoles perdent des milliards de dollars si des recettes ou des formules secrètes tombent entre de mauvaises mains. Sans parler des installations critiques, comme les stations d’épuration d’eau, les centrales électriques, voire des barrages hydrauliques, qui sont de plus en plus souvent contrôlés par voie numérique. Comme Global Technical Product Manager de la Business Unit IA-CT chez ABB, Kees van Overveld est techniquement responsable des nouveaux services de cybersécurité. Il remarque : « la sensibilisation autour de la cybersécurité a augmenté. D’importantes différences subsistent selon les secteurs et les industries, et il y a encore des entreprises qui pensent que cela ne leur arrivera jamais. Cependant, un nombre croissant d’entreprises se rendent compte qu’une fuite, un vol de données ou un piratage leur coûtera énormément d’argent et peut sérieusement ternir leur réputation. » « J’organise des ateliers pour les collègues, les clients et les partenaires sur la cybersécurité et notre système de contrôle 800xA. Je constate
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« Nous entendons garantir la sécurité et la confidentialité sans compromettre la disponibilité des systèmes. Pour nous, la cybersécurité, c’est cela. » KEES VAN OVERVELD
tiel. Dans les environnements opérationnels, c’est en revanche le concept de disponibilité qui s’avère crucial. Les environnements bureautique et opérationnel étant plus connectés que jamais, nous voulons associer ces deux composantes. Nous entendons garantir la sécurité et la confidentialité sans compromettre la disponibilité des systèmes. Pour nous, la cybersécurité, c’est cela. Il ne s’agit pas seulement de protection, il faut aussi pouvoir garantir le fonctionnement optimal des entreprises. »
qu’ils rencontrent un succès croissant et que la demande augmente. Ces dernières années, les entreprises ont eu droit à plusieurs signaux d’alerte, comme le rançongiciel Wannacry qui, l’an dernier, a pris en otage plus de 200.000 ordinateurs. Ces attaques ont fait l’effet d’un électrochoc. » ABB ABILITY : SURVEILLER 70 MILLIONS D’APPAREILS ABB Ability, la nouvelle plate-forme rassemblant tous les services numériques d’ABB, regroupe environ 70 millions d’appareils différents dans le monde entier. « Ce nombre va augmenter à l’avenir », souligne Kees van Overveld. « Ces appareils seront aussi de plus en plus connectés et communiqueront entre eux. » « L’Internet des objets offre beaucoup d’opportunités aux entreprises, mais il y a un revers à cette médaille. Les cibles potentielles des personnes mal intentionnées se multiplient. Nous le constatons déjà : comme un nombre croissant d’appareils sont connectés entre eux, les pirates informatiques peuvent parfois mettre la production à l’arrêt en passant par les ordinateurs de bureau. Ces évolutions rendent la cybersécurité encore plus importante. » « En informatique, dans un environnement de bureau, la confidentialité représente l’élément essen-
« OPTIMISATION PERMANENTE DE LA PROTECTION » L’innovation constitue une des principales tâches de Kees van Overveld. « Bien sûr, les cybercriminels ne restent pas les bras croisés ; nous devons veiller à avoir constamment une longueur d’avance sur eux. Pour cela, nous devons toujours améliorer et optimiser notre protection et inventer de nouveaux produits en réponse à des scénarios d’avenir auxquels personne ne songe peut-être encore ». « La première couche est la protection contre les fuites, le vol, le piratage. Il semble assez évident de prévoir une protection contre les virus et les logiciels malveillants, de mettre les applications à jour, etc. , mais bien souvent, parce qu’ils sont si évidents, on tend à oublier ces gestes. Il s’agit de la base, du fondement de toute bonne cybersécurité. Bien entendu, nous consacrons beaucoup d’efforts au suivi des connexions, aux empreintes digitales de cybersécurité et à d’autres services afin de découvrir rapidement où les choses ont dérapé en cas de problèmes et de pouvoir agir rapidement. Toutefois, il vaut toujours mieux prévenir que guérir. » « Un bon exemple de nouveauté est le cyber asset management que nous venons de lancer. Les entreprises disposant de nombreuses infrastructures critiques, notamment dans le secteur de l’énergie ou de l’eau, soumettent leurs installations à un contrôle approfondi de la cybersécurité tous les ans ou tous les deux ans. Désormais, nous garantissons une surveillance permanente des infrastructures. Nous détectons les nouveaux appareils, les modifications apportées aux appareils existants, etc. Ainsi, nous augmentons non seulement la sécurité, mais aussi l’efficacité. Une solution plus sûre et plus économique. »
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ABB – INOVYN
LES UPS D’ABB PROTÈGENT AUSSI LES INDUSTRIES
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Le site d’Inovyn de Jemeppe-sur-Sambre produit 475.000 tonnes de PVC par an, soit l’équivalent de 50 semi-remorques par jour. Près de 500 personnes se relayent nuit et jour pour garantir à l’entreprise le titre de plus grosse usine de PVC d’Europe. Exigeant le meilleur, Inovyn a opté pour les nouvelles UPS d’ABB. En effet, l’UPS PowerLine DPA 20-120 kVA a été spécialement pensée pour assurer une puissance homogène dans les environnements difficiles : poussière, corrosion, humidité, chaleur…, et ce pour une durée de service de 15 ans.
LE DÉFI Une telle production de PVC demande évidemment un système millimétré. « Nous sommes l’usine où nous avons le plus d’entrées et de sorties au niveau du DCS, » explique Pierre Henveaux, Electrical Engineer – Head of HV and LV Sector, « le DCS est un ordinateur – Data Control System – qui contrôle l’installation : démarrer les moteurs, ouvrir et fermer des vannes… Bref, de quoi piloter l’équipement. Jemeppe, par rapport à toutes les autres usines d’Europe, compte le plus de ces I/O. Il n’est pas question que le système s’arrête et que l’on devienne aveugle ! » La production de PVC se fait en batch, le système DCS se doit d’être le plus performant possible, d’autant plus que le nombre d’I/O ne fait qu’augmenter avec les différentes innovations technologiques. « Nos critères sont évidemment très élevés, d‘autant plus que nous sommes une usine Seveso. Un de nos plus grands besoins réside dans des alimentations électriques infaillibles. Si nous perdons le contrôle pendant 20/100e de seconde, on a tout perdu : l’information ne passe pas et tout le système se met en sécurité. Si on perd un DCS plus longtemps que 40 millisecondes, c’est la cata ! » Inovyn possède son propre système de production électrique, l’équivalent d’1/8e de réacteur nucléaire, mais n’est pas à l’abri de microcoupures. LE PARTENARIAT Le lien qui lie Inovyn et ABB ne date pas d’hier ! « Nous travaillons ensemble depuis 2000, » annonce Simon Lamsens, Sales Engineer chez ABB. « Nous avons tissé un rapport de confiance. » Pierre Henveaux renchérit : « ABB est une société sérieuse et compétitive. Nous sommes très contents de l’équipement, qui est du très haut de gamme, et du service. » Ces relations humaines amènent à pouvoir expliquer de manière conviviale les attentes : « Ici, nous avions besoin d’UPS qui tiennent la route, très robustes. ABB nous a écoutés. » Simon Lamsens explique l’état de l’offre au moment de la conversation : « Les UPS sont surtout développées pour les data centers, pour lesquels nous avons des solutions très
« Chez ABB, nous sommes les seuls à avoir développé la technologie modulaire, où un module est une mini-UPS. » SIMON LAMSENS, SALES ENGINEER CHEZ ABB
— Le fonctionnement d’un module n’est pas affecté par les défaillances constatées à d’autres endroits de l’UPS.
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— La technologie des data centers a été adaptée à l’environnement de l’industrie.
fiables. » « Mais nous ne sommes pas un data center ici ! », sourit Anthony Kinif, technicien chez Inovyn, chargé de la mise en service et de l’entretien des UPS, « Ici, il y a de la poussière, des éléments corrosifs… » C’est à partir de cette demande que les équipes d’ABB ont mis sur pied un nouveau dispositif. « Il va de soi que dans les industries aussi on travaille désormais avec l’Internet des objets qui permet d’envoyer leurs statuts au DCS. » Ce marché est désormais exponentiel, mais souffre de contingences différentes des data centers. « Il fallait donc utiliser la technologie mise sur pied pour les data centers et l’adapter aux conditions extrêmes des industries. » C’est ainsi qu’est né l’UPS PowerLine DPA. LA SOLUTION « Nous avons développé l’UPS PowerLine DPA sur base de ce qui a été pensé pour les data centers, détaille Simon Lamsens, ABB utilise la technologie modulaire. Nous sommes les seuls à avoir développé cette technologie. Chez ABB, un module est une UPS. Chaque module contient l’ensemble des matériels et logiciels nécessaires pour un fonctionnement complet du système. Le fonctionnement d’un module n’est pas affecté par les défaillances constatées à d’autres endroits de l’UPS. En cas de perte d’un module, les modules restants gèrent sa charge. » Inovyn a misé sur quatre PowerLine DPA. Pierre Henveaux montre avec fierté les numéros de série de « ses » UPS. « Nous avons les numéros 4 et 5 ! Nous voulions du matériel haut de gamme et robuste. Seul ABB a pu nous le fournir. En outre, notre relation privilégiée a fait que l’on s’est sentis écoutés. » En plus de la qualité des équipements, Inovyn a trouvé la solution la plus robuste puisque chaque module est enfermé dans un caisson solide que des
filtres puissants protègent. Simon Anselme détaille le produit : « Vous avez ici des filtres, des condensateurs, des ventilateurs… Tout un système qui permettra aux UPS de tenir entre dix et quinze ans, là où la concurrence affiche difficilement cinq ans. » LES AVANTAGES « ABB a été la seule entreprise à entendre nos volontés et à y apporter une solution », se félicite Pierre Henveaux. Simon Lamsens : « Il s’agit de deux réseaux électriques. Le premier alimente les batteries qui rejettent en continu. Le système modulaire fait en sorte que les deux circuits situés dans une unité fonctionnent en parallèle. Si un élément vient à tomber en panne, l’autre prend le relai. » Inovyn a opté pour deux unités de quatre modules. « La pro-
« Nous avions besoin d’UPS qui tiennent la route. ABB nous a écoutés. » PIERRE HENVEAUX ELECTRICAL ENGINEER - HEAD OF HV AND LV SECTOR
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babilité qu’il y ait un problème dans les deux unités est extrêmement faible… » Le système de batteries est choisi par le commanditaire. « On peut voir que tout est fait pour durer : les cartes sont tropicalisées, les composants sont plus gros, les systèmes de filtration sont super efficaces. Et, cerise sur le gâteau : ceci est fabriqué en Suisse, avec la qualité que cela présuppose, les autres en Chine. Je m’attends à être tranquille au moins quinze ans ! » LE FUTUR « Nous sommes pour le moment sur un système de DCS d’ancienne génération, nous comptons évoluer vers un système plus performant dans les huit prochaines années. » En optant pour les UPS PowerLine, Pierre Henveaux prépare déjà l’avenir. « Ces UPS sont adéquates et pourront maintenir une qualité d’approvisionnement électrique optimale avec le nouveau matériel. » Cette vision d’avenir sera appliquée dans nos extensions: « Nous placerons également deux nouveaux UPS dans notre nouvelle ligne de production qui débutera en 2019. »
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Inovyn Inovyn appartient à 100 % au groupe INEOS, société au CA vertigineux de 40 milliards par an qui emploie environ 18. 600 personnes et qui est présente dans 22 pays avec 105 unités de production. Parmi les 18 secteurs d’activité, se trouve principalement le PVC. Fortement implanté en Belgique, pour des raisons historiques de partenariat avec Solvay, Inovyn compte trois sites de production dans notre pays. Celui de Jemeppesur-Sambre commence sa carrière en 1871 comme fleuron du groupe Solvay. Passant de la synthèse de de l’hydroxyde de sodium en 1897 à l’acide sulfurique en 1928, le site produit du PVC depuis 1949. Aujourd’hui, elle est la plus grosse usine de PVC d’Europe avec 475.000 tonnes/an. Le groupe a entamé un projet d’extension qui portera cette production à 625.000 tonnes/an. « Vous voulez un exemple ? Le PVC de toutes les cartes de crédit qui circulent en Europe provient d’ici ! » — L’UPS est pensé pour une durée de service de 15 ans.
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ENCORE ET TOUJOURS ACQUISITION DE GEIS
Fin juin, ABB a annoncé que l’acquisition de GE Industrial Solutions (GEIS)/Vynckier avait été officiellement finalisée. Comment les collaborateurs des deux entreprises voient-ils la coopération et qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir, tant au niveau local qu’international ? Cinq questions à Jaap van den Bent (ABB) et Rudi Vanhoutteghem (ex-GEIS).
— GEIS et ABB, ensemble pour l’innovation « NOUS NOUS ASSEMBLONS BIEN »
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CARTE D’IDENTITÉ Rudi Vanhoutteghem
CARTE D’IDENTITÉ Jaap van den Bent
Âge : 57 ans Carrière : travaille pour GEIS et ses prédécesseurs depuis 25 ans Fonction : Sales Director Distribution North Europe
Âge : 59 ans Carrière : travaille pour ABB depuis 24 ans Fonction : Local Sales & Marketing Manager Electrification Products Benelux
1. Comment percevez-vous l’acquisition ? Vous connaissiez-vous avant ? Rudi Vanhoutteghem : « En fait, on ne se connaissait pas vraiment. J’ai rencontré Jaap juste avant l’officialisation de l’acquisition et nous nous sommes dit bonjour, mais nous n’étions pas autorisés à discuter affaires entre nous. » Jaap van den Bent : « Heureusement, maintenant nous pouvons parler. L’acquisition offre à ABB une occasion unique d’occuper une position respectable dans notre secteur. J’ai l’impression qu’on nous traite déjà avec plus de respect parce que nous avons fortement grandi. » Rudi Vanhoutteghem : « J’ai une expérience très positive de l’acquisition. Au cours des dernières années, GEIS s’était engagé dans un cycle de réduction des coûts. En fait, on nous enlevait plus que ce qu’on rajoutait, ça ne pouvait plus durer. Il y a deux ans, l’entreprise a été mise en vente. L’attente fut longue pendant le processus de recherche d’un acheteur approprié et d’approbation de la Commission européenne, et nous nous posions de nombreuses questions. La liste finale d’acheteurs potentiels comprenait des noms du secteur financier et du secteur technologique. Nous étions soulagés d’apprendre qu’ABB avait été retenue, car parmi tous les acheteurs, ABB représentait le meilleur choix pour nous. Il y a toujours un certain chevauchement, mais les deux entreprises ont surtout beaucoup de produits qui leur permettent de se renforcer mutuellement. « Nous nous assemblons bien. » GEIS avait une posi-
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tion forte sur le marché résidentiel belge et nous avions un pied dans la distribution. Cela nous aidera sans aucun doute à faire arriver les produits innovants d’ABB dans les rayons des magasins. À Gand, nous disposons d’une organisation de production d’une part, et d’une division commerciale et marketing d’autre part. Dans le cadre de la production, nous savons que bon nombre de nos produits sont uniques et seront maintenant mis sur le marché grâce à la force de vente d’ABB, qui est beaucoup plus importante que celle de GEIS. Dans le domaine de la vente et du marketing, nous avons pas mal d’attentes et nous souhaitons aller rapidement de l’avant. » 2. Qu’est-ce qu’ABB et ex-GEIS peuvent apprendre l’une de l’autre ? Jaap van den Bent : « Un portefeuille de produits solide n’est pas automatiquement synonyme de bon chiffre d’affaires dans un pays où vous n’avez pas de position forte sur le marché. La combinaison d’une présence sur le marché et de l’innovation permet d’ouvrir beaucoup de portes. L’association de nos forces permet de générer une masse critique si importante que d’autres solutions peuvent être envisagées. Nous avons hâte d’en profiter mais, bien sûr, nous continuerons d’innover. Un aspect qui nécessite encore un peu de travail de part et d’autre est le respect des accords conclus avec les clients. » Rudi Vanhoutteghem : « Nous pouvons principalement apporter la force de nos collaborateurs. Des collaborateurs qui maîtrisent la distribution, des
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ENCORE ET TOUJOURS ACQUISITION DE GEIS
— ABB est incroyablement forte dans les produits numériques et de domotique, et ABB Ability réunit tous ces éléments.
gens qui ont les bonnes relations avec les services publics pour pouvoir remporter les appels d’offres... Ma première impression au sujet d’ABB est que cette entreprise est beaucoup plus structurée. Pour ne donner qu’un exemple : le soutien juridique d’ABB est local, les collaborateurs connaissent le marché et parlent notre langue. C’est un énorme progrès. » 3. Comment se déroule l’intégration de GEIS dans ABB ? Jaap van den Bent : « La plus grosse erreur que l’on puisse faire lors d’une intégration est de négliger les avantages respectifs. Au niveau tant international que national, nous nous sommes donc mis d’accord sur une marche à suivre, en prenant soin de ne pas aller trop vite en besogne. En 2018, nous apprenons à mieux nous connaître. En 2019, nous définirons ce qui représente « le meilleur des deux mondes » dans les processus et dans chaque organisation. En effet, ce n’est pas parce qu’ABB a racheté que tout ce que l’entreprise fait est meilleur par définition. En 2020, nous concrétiserons l’intégration. En d’autres termes, nous allons prendre le temps de bien faire les choses. C’est une approche très positive, mais nous restons réalistes. Nous n’allons pas bouleverser subitement les points forts de chaque entreprise. Nous allons tout examiner de près et affiner l’analyse le cas échéant. Mais il se peut que, du côté de Rudi, on pense que les opérations se déroulent trop lentement. » Rudi Vanhoutteghem : « Nous n’en sommes qu’au
« La plus grosse erreur que l’on puisse faire lors d’une intégration est de négliger les avantages respectifs. » JAAP VAN DEN BENT, LOCAL SALES & MARKETING MANAGER ELECTRIFICATION PRODUCTS BENELUX
début du processus, mais j’ai l’impression que les collaborateurs à Gand préféreraient procéder à l’intégration au premier semestre 2019 plutôt qu’au second semestre. À plus forte raison parce qu’un certain nombre de questions sont bloquées depuis plusieurs années. À l’heure actuelle, il y a trop de choses qui sont décidées au niveau international chez nous et qui sont ensuite mises en œuvre de haut en bas, alors qu’auparavant, nous avions plus d’emprise sur les décisions au niveau local. Je pense, par exemple, aux augmentations de prix. Il faudrait que ces éléments reviennent très rapidement au niveau local. Je sais que c’est peut-être un vœu pieux, mais j’espère que nous pourrons au moins faire quelques pas dans la bonne direction. » Jaap van den Bent : « Je pense que, chez ABB, les décisions se prennent davantage au niveau local. » Rudi Vanhoutteghem : « C’est très important, car même des pays limitrophes comme la Belgique et les
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— De gauche à droite : Rudi Vanhoutteghem Sales Director Distribution North Europe, Jo Pauwels Managing Director ABB Benelux, Valerie Deplanter Plant Manager EPIS Gent, Jean-Christophe Descarlez Head of Human Resources - Member of the Group Executive Committee, Mike Mustapha Group Executive Vice President Marketing, Sales & Commercial Operations Electrification Products.
Pays-Bas ont des marchés différents, avec des dynamiques et des besoins différents chez les clients. » 4. Que signifie la reprise pour ABB Benelux ? Jaap van den Bent : « C’est une histoire connue : comme pour le numérique, il faut une certaine masse critique, et nous l’atteignons maintenant. Pour vous donner un exemple : le module « Smart Energy » dans nos solutions de construction est maintenant principalement utilisé sur le marché résidentiel, mais il y a encore pas mal de possibilités d’augmenter le chiffre d’affaires, également dans d’autres secteurs et applications. » Rudi Vanhoutteghem : « J’en suis convaincu. ABB est incroyablement forte dans les produits numériques et de domotique, et ABB Ability réunit tous ces éléments. Nous ressentons un grand besoin pour de tels produits sur le marché et cela me donne beaucoup d’espoir pour l’avenir. »
5. Que se passera-t-il après l’intégration ? Une période de calme ou encore plus de changements ? Rudi Vanhoutteghem : « GEIS ne connaît qu’une seule constante : le changement. (rire) Nous avons souvent changé d’organisation. Au début, nous étions une organisation européenne dont le siège se trouvait à Barcelone. Ensuite, nous avons également effectué des contrôles d’éclairage et de puissance combinés. Pendant tout un temps, nous avons été organisés au niveau du Benelux, puis les Pays-Bas sont redevenus une organisation distincte. » Jaap van den Bent : « Ça me dit quelque chose. ABB est parfois appelée « The dancing giant », le géant dansant. Nous changeons sans cesse. C’est ce qui rend notre travail si beau et, grâce à cela, nous n’éprouvons aucune honte de travailler, comme c’est mon cas, pour la même entreprise depuis près d’un quart de siècle. Il faut véritablement avoir le goût du changement pour en profiter. »
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LE PLAIDOYER D’ABB POUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DANS L’UE
« L’IA EST UNE NÉCESSITÉ » — Folker Franz, Government Relations Officer d’ABB pour l’UE
Le 28 mai, ABB a organisé un événement à Bruxelles sur l’avenir de l’intelligence artificielle (IA) et de la numérisation. Les clients, les dirigeants d’ABB et les politiciens européens ont débattu des actions à entreprendre pour que l’Europe joue un rôle mondial dans ces domaines. Folker Franz, Government Relations Officer d’ABB pour l’UE, nous en dit plus sur sa politique en matière d’IA.
Pourquoi ABB a-t-elle mis sur pied cette réunion ? Folker Franz : « Nous voulions discuter de l’IA dans un contexte européen. Nous avons rassemblé une poignée de clients, des décideurs européens et notre personnel. L’échange a porté ses fruits parce que toutes les parties ont pu exprimer leur point de vue. Il n’a pas porté uniquement sur l’aspect novateur et commercial de l’IA. Nous avons abordé aussi des sujets tels que l’avenir de l’emploi dans une économie entièrement numérisée. De même, comment faire face à la peur de l’IA ? Combien de règles devons-nous imposer et comment les entreprises européennes peuvent-elles l’emporter dans ce domaine ? »
Quel message ABB désire-t-elle faire passer sur l’IA ? Folker : « Avant tout, notre PDG, Ulrich Spiesshofer, a clairement affirmé que la numérisation et l’investissement dans l’IA allaient au-delà d’une chance commerciale. C’est une nécessité. Manquer le train en marche équivaut à perdre la course. Notre message est en fait très simple : osez ! Ne vous contentez pas d’en parler, participez. La Chine et Singapour lancent résolument des projets. Nous devons les imiter. Les entreprises européennes ont un énorme potentiel, mais elles doivent agir d’urgence. C’est la seule manière pour l’Europe de préserver des secteurs tels que l’énergie, la production et le transport. »
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— Les clients, les collaborateurs d’ABB et les politiciens ont discuté de la numérisation.
« Ne vous contentez pas de parler d’IA, participez. La Chine et Singapour lancent résolument des projets. » FOLKER FRANZ, GOVERNMENT RELATIONS OFFICER D’ABB POUR L’UE
La Commission européenne a publié un rapport où elle déclare le renforcement du soutien de l’UE à l’IA. En même temps, nous avons évoqué notre retard par rapport à des pays comme les ÉtatsUnis et la Chine. ABB aspire-t-elle à la résolution de ce problème ? Folker : « Bien sûr ! Notre compagnie est très active dans le monde entier. À Singapour, par exemple, nous participons à un projet de bus électriques autonomes. Cependant, nous préférons encore les projets nationaux, car nos clients européens sont aussi prêts pour ceux-ci. Atlas Copco, Volvo Buses et Mainstream Renewable Power ont répondu présents à Bruxelles. Leurs efforts et leurs investissements dans l’IA en font des pionniers et ils sont optimistes. Le secteur public doit toutefois essayer de rattraper son retard. En Chine, par exemple, ce secteur investit beaucoup plus dans la recherche. » Vers la fin de 2018, l’UE présentera des directives éthiques sur l’utilisation de l’IA. ABB y travaille-t-elle également ? Folker : « Nous suivons cette actualité avec grand intérêt, mais elle ne doit pas nous arrêter. Avant le début d’un projet, l’Europe a tendance à discuter en profondeur de l’encadrement, des échecs éventuels, des droits de propriété, etc. Tout cela revêt
une grande importance, mais ne doit pas nous empêcher de nous lancer. » Quels seront les effets de l’IA sur le personnel ? Folker : « Nous constatons que notre industrie manque clairement de collaborateurs qualifiés. L’automatisation et la robotisation contribueront à maintenir les industries en Europe. Elles auront toujours besoin de professionnels, même et surtout pour le travail manuel. Un enseignement orienté vers la pratique est une condition absolue de cette compétence. Nous soutenons donc moralement et financièrement une formation par alternance ; elle permet aux élèves d’apprendre et de travailler en même temps. Ainsi, nous relèverons avec succès le défi de la numérisation. » Est-ce la raison derrière votre offre de matériel à des écoles techniques ? Folker : « En effet. À notre avis, il existe un fossé entre l’école et l’entreprise. Nous devons abandonner l’idée selon laquelle les machines s’empareront des métiers techniques. C’est totalement faux. Il faut transformer notre système éducatif de façon à ce qu’il génère les compétences nécessaires à l’avenir. Par exemple, celles dont nous avons besoin dans notre programme ABB Ability. »
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À l’usine ABB d’Ede, trois robots collaboratifs ABB YuMi à deux bras sont utilisés pour fabriquer une variété de produits. Grâce à la télésurveillance (remote monitoring), l’état des robots collaboratifs est surveillé et les pannes peuvent être résolues à distance.
van Pelt, Sales Service Engineer ABB Robotics.
— Amélioration continue des processus de production ROBOTS ET SURVEILLANCE À DISTANCE
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— Les données récupérées des robots permettent d’optimiser les possibilités d’amélioration.
L’analyse de l’état et des pannes des robots est effectuée à distance. Il est possible de déterminer exactement quand l’entretien préventif est nécessaire. Les problèmes sont détectés et résolus à temps. De cette façon, l’efficacité du processus de production est sans cesse améliorée. Cette approche présente un avantage majeur : la production ne s’arrête pas en attendant l’arrivée d’un spécialiste en robotique. TRAVAILLER PLUS EFFICACEMENT « Nous signalons à l’avance lorsqu’une maintenance sera nécessaire et nous déterminons le moment optimal pour l’effectuer, en concertation avec le client », explique Tijn van Pelt, Sales Service Engineer chez ABB Robotics. « Après avoir livré un robot, nous proposons un service de support au client comprenant la maintenance et d’autres services, et nous fournissons également des conseils sur les améliorations et les possibilités d’augmenter la productivité. »
« Nous avons choisi la solution YuMi avec accès à distance lorsque nous avons commencé à produire le boîtier d’installation HW52F d’ABB », explique Rene Wienholts, Production Process Engineer ABB Ede. « Lorsqu’une intervention est nécessaire, les techniciens de service d’ABB peuvent prendre le contrôle et résoudre les problèmes à partir de leur poste de travail ou donner des instructions à nos collaborateurs afin qu’ils puissent résoudre le problème. » Tijn : « Parfois, un technicien de service n’a besoin que de quelques minutes pour effectuer une modification ou résoudre une panne. Grâce au service à distance, le client est aidé plus rapidement et les connaissances du technicien de service sont utilisées de manière optimale et efficace. Il y a quelque temps, nous avons observé que la température d’un robot augmentait. Nous avons vérifié toutes les valeurs à distance et nous avons conclu que tout fonctionnait correctement. Finalement, nous nous sommes dit
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Prêts pour l’avenir
« Nous signalons à l’avance lorsqu’une maintenance est nécessaire et nous déterminons le moment optimal pour l’effectuer, en concertation avec le client. »
Des centaines de milliers d’appareils dans le monde entier sont connectés aux systèmes ABB, ce qui permet de collecter et de comparer une grande quantité d’informations. ABB dispose d’une grande connaissance des processus industriels et de la surveillance d’équipements, et la combine désormais avec des analyses et des logiciels. Ce concept s’inscrit dans le cadre de tendances plus larges telles que l’Internet industriel des objets et l’Industrie 4.0.
TIJN VAN PELT, SALES SERVICE ENGINEER ABB ROBOTICS
que l’entrée d’air du système de refroidissement était peut-être bloquée. Il s’est avéré qu’une boîte avait été posée contre l’entrée d’air. Il aurait été dommage de devoir envoyer un technicien de service sur place pour résoudre ce problème. Parfois, les entreprises deviennent un véritable réservoir de pannes parce qu’elles ne veulent pas appeler un technicien de service pour le moindre petit problème. Désormais, les clients peuvent demander de l’aide ou des conseils immédiatement. Et ils peuvent également résoudre les pannes eux-mêmes sur la base des données relatives aux problèmes. Grâce à la télésurveillance, nous pouvons assurer la maintenance d’un plus grand nombre d’installations et de robots sans devoir utiliser plus de techniciens de service. LES BIG DATA SUR LE LIEU DE TRAVAIL « Nous analysons aussi les données recueillies », poursuit René. « Si cette analyse montre que la panne « A » survient beaucoup plus fréquemment que la panne « B », alors nous savons laquelle nous devons résoudre en premier. Je peux examiner le système moi-même et y apporter des améliorations, mais les experts d’ABB, tels que les ingénieurs en robotique de l’usine ABB en Chine, peuvent également suivre les opérations. En cas d’incident majeur, les collègues en Chine observent les opérations. Leur analyse contribue à déterminer la solution la plus efficace et la plus simple. Par exemple, suite à l’analyse de nos données, ils ont remarqué un jour en Chine qu’une certaine pince était un peu trop lourde pour une application spécifique. La solution ? Certaines trajectoires ont été adaptées pour soulager la pression sur les moteurs. Par exemple, nous pouvons aussi voir lorsqu’un robot effectue un certain nombre d’opérations en succession rapide, puis s’immobilise. Cette
charge inégale n’est pas bonne pour le robot. Sur la base des données recueillies, nous pouvons adapter le cycle de production afin de mieux répartir cette charge. Entre-temps, nous voulons également équiper nos machines de moulage par injection et d’autres machines d’une surveillance à distance. » CONCERTATION AVEC LE CLIENT Tijn : « Chaque robot fabriqué par ABB est désormais équipé de services connectés intégrés, qui transitent par un réseau local. Si les clients préfèrent éviter la présence d’une partie externe sur leur réseau, ils peuvent choisir l’option GPRS. Il est également possible d’équiper les installations existantes d’un boîtier GPRS séparé. Du reste, nous ne pouvons pas nous rendre sur le réseau du client sans aucune forme de contrôle. Des accords clairs sont conclus à ce sujet. Nous écoutons et nous signalons les choses qui sortent de l’ordinaire, mais nous ne faisons rien sans consulter le client. Nous pouvons non seulement optimiser les processus chez le client final, mais nous pouvons également contribuer à l’amélioration des processus de conception et de fabrication. Par exemple, nous faisons maintenant l’impasse sur un certain nombre d’opérations que l’opérateur effectue normalement pour empêcher un arrêt superflu des YuMi après qu’ils ont rencontré un obstacle. C’est meilleur pour le robot et tout aussi sécurisé. » Et enfin, quels sont les principaux avantages pour ABB ? « La prévisibilité accrue des processus, l’assistance à distance, la maintenance basée sur l’état de l’appareil, moins de pannes conduisant à des temps d’arrêt et, plus important encore, plus de tranquillité d’esprit », explique Tijn Van Pelt.
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« Je peux examiner le système moi-même et y apporter des améliorations, mais les experts d’ABB, tels que les ingénieurs en robotique de l’usine ABB en Chine, peuvent également suivre les opérations. »
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Services connectés et accès à distance ABB L’accès à distance (« Remote access ») fonctionne au moyen d’un tableau de bord qui peut être entièrement paramétré pour chaque utilisateur. De cette façon, chaque utilisateur voit immédiatement l’information dont il a vraiment besoin. Il peut s’agir de paramètres spécifiques des robots, d’alertes ou d’avertissements. Les informations peuvent également être affichées sur une tablette ou un téléphone. Par exemple, pour chaque robot, il est possible de voir en un coup d’œil quand une sauvegarde logicielle a été effectuée pour la dernière fois. Ces sauvegardes peuvent également être facilement restaurées à distance. Il est facile de savoir quand une alerte a donné lieu à une intervention, par qui et à partir d’où, et comment cette alerte a été résolue. Il est également possible de procéder à des diagnostics et à du data mining. Les données de plusieurs robots, emplacements et systèmes peuvent être comparées entre elles, ce qui permet de trouver des modèles et des possibilités d’amélioration qui n’auraient pas été découverts autrement. De plus, nous pouvons détecter rapidement les répercussions d’une adaptation sur l’ensemble du processus. Après une panne, nous retrouvons tous les détails. Les clients reçoivent régulièrement des rapports soulignant les aspects les plus marquants. Le portail MyABB permet au client de surveiller tous les composants d’un système, quelle que soit leur complexité, des robots aux moteurs en passant par les PLC et les variateurs. Avec une solution globale sur mesure, ABB est capable de répondre au mieux aux attentes des clients et de leur ôter tout souci. ABB peut comparer les données d’un grand nombre de machines et améliorer encore les produits sur cette base. Les parties telles que les intégrateurs de systèmes, qui installent les robots et autres composants ABB, peuvent simplifier l’exécution des tests de réception finale, surveiller les installations par accès à distance et aider les clients à réaliser des améliorations continues.
— Des centaines de milliers d’appareils dans le monde entier sont connectés aux systèmes ABB.
RENE WIENHOLTS, PRODUCTION PROCESS ENGINEER ABB EDE
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NEWS
ABB applique la technologie numérique aux éoliennes dans le cadre de l’assistance à distance d’ABB AbilityTM, un service destiné aux exploitants de parcs éoliens. Ce service permet un allongement du temps de fonctionnement des turbines et une réduction des coûts de gestion, de maintenance et de production d’énergie.
L’ASSISTANCE À DISTANCE AUGMENTE LA CAPACITÉ
Les éoliennes passent au numérique DE L’ÉNERGIE PROPRE Les pays cherchent de plus en plus à réduire leurs émissions de dioxyde de carbone. Les besoins en énergie propre et renouvelable augmentent. D’après le Conseil mondial de l’énergie éolienne, en 2017, plus de 80 pays ont utilisé l’énergie éolienne pour alimenter leurs réseaux électriques. Afin de pouvoir utiliser les vents les plus favorables, les parcs éoliens sont souvent situés dans des zones difficilement accessibles, par exemple en mer ou dans des régions montagneuses. Les services numériques d’assistance à distance peuvent donc jouer un rôle majeur en ce qui concerne la disponibilité et la durée de fonctionnement des éoliennes. DE LA TURBINE AU CLOUD ABB est un producteur important de générateurs, de convertisseurs de fréquence et de transformateurs. Ces composants forment le cœur électrique de la turbine des éoliennes et ABB travaille actuellement à leur numérisation. Les données du système de commande de l’onduleur et des capteurs du générateur et du transformateur sont collectées chaque milliseconde. Ces données sont ensuite transmises à une cloud plateforme sécurisée, où elles sont stockées et traitées en temps réel à l’aide d’algorithmes et d’analyses intelligents.
ANALYSES Les analyses permettent d’établir un diagnostic du système d’entraînement électrique. Les indicateurs de performance clés sont surveillés en permanence, de sorte que l’opérateur du parc éolien conserve une vue d’ensemble des différents composants. L’analyse des données collectées constitue également la base des nouveaux services proposés par ABB dans le cadre de l’assistance à distance : la surveillance des conditions ABB AbilityTM avec visualisation des données. ABB allie son savoir-faire en matière de maintenance proactive à la cloud informatique et à l’apprentissage automatique afin de proposer des services supplémentaires, tels que l’assistance à distance et la maintenance prédictive. UNE GESTION ET UNE MAINTENANCE PROACTIVES Les nouveaux services à distance permettent aux exploitants des parcs éoliens de passer d’une maintenance corrective et préventive à une gestion et une maintenance proactives. Ils réalisent ainsi des économies sur la maintenance et les coûts, tout en augmentant la durée de fonctionnement des turbines. Les services permettent également de réduire le coût moyen de la production d’énergie (mieux connu sous le nom de « LCOE », une mesure permettant de comparer la valeur de différentes
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L’IRLANDE COMME EXEMPLE sources de production d’électricité). L’optimisation de la durée de fonctionnement de la turbine devient tout à fait cruciale. Une augmentation de la capacité implique en effet que la même quantité d’énergie puisse être produite par un nombre plus petit de turbines. La fiabilité et la disponibilité des turbines de cette taille sont alors essentielles. Les temps d’arrêt imprévus auraient un impact important sur la production d’énergie, sur les revenus et sur les bénéfices. Les turbines doivent en outre être installées loin des côtes, ce qui en rend la gestion et la maintenance extrêmement difficiles et coûteuses. Grâce à une plus grande prévisibilité et à une maintenance organisée en fonction de l’état des composants, la numérisation peut contribuer à augmenter la production énergétique et à réduire les coûts. FONCTIONNEMENT STABLE Les services ABB Ability fonctionnent comme suit : si les algorithmes de la cloud plateforme indiquent qu’une panne de la turbine est imminente, l’opérateur peut intervenir pour protéger la turbine et les performances du parc éolien. La turbine défectueuse peut être réglée à une vitesse inférieure grâce au mode de priorité de la puissance, évitant ainsi une charge trop élevée et une usure plus rapide. Les forces actives et réactives du parc éolien peuvent ainsi être équilibrées simultanément, pour une plus grande stabilité de fonctionnement. Si la maintenance de la turbine défectueuse implique un temps d’arrêt minimum et qu’un niveau de sécurité maximum est garanti, le parc pourra continuer à répondre à la demande du réseau et à générer des revenus. Grâce à l’assistance à distance ABB Ability, l’énergie éolienne sera plus à même de parer à la concurrence des combustibles fossiles. La part de l’énergie produite de manière propre et durable augmentera également.
ABB AbilityTM nMarket a des chances de remporter le prix « Microsoft Partner of the Year » Plus de 2.600 participants de 115 pays différents ont tenté leur chance dans la catégorie « Manufacturing » des Microsoft Partner of the Year Awards. ABB AbilityTM nMarket a réussi à atteindre le carré final. Qu’est-ce qui la rend si particulière ? ABB ABILITY TM NMARKET, C’EST QUOI ? ABB AbilityTM nMarket est une solution éprouvée de communication et de règlement pour les acteurs du secteur de l’énergie. C’est un — système pratique et efficace qui leur permet L’I-SEM, c’est de mieux répondre aux différentes réglemenquoi ? tations du marché dans un paysage en pleine Le marché unique intégré de l’électricité (Integrated Single transformation, caractérisé par de nouvelles Electricity Market) est un nousources d’énergie, de nouvelles pratiques veau modèle libéral de marché commerciales, de nouvelles réglementations, de l’énergie réservé à l’Irlande et à l’Irlande du Nord, qui etc. De plus, le produit est basé sur Service permet de réaliser librement Fabric, une nouvelle technologie principaledes transactions énergétiques transfrontalières. De cette mament utilisée pour construire l’écosystème nière, le marché irlandais est Azure de Microsoft, ce qui en fait une soluconforme au Code européen du commerce et des règlements. tion SaaS (software-as-a-service) complète. L’IRLANDE ET AU-DELÀ Panda Power, un fournisseur irlandais d’énergie verte, est l’une des entreprises qui utilisent ABB AbilityTM nMarket. À l’instar des autres entreprises, Panda Power doit se conformer à la réglementation européenne et doit également se préparer à la transition vers le nouveau marché libéralisé en Irlande : Integrated Single Electricity Market (I-SEM). « Une des principales raisons pour lesquelles nous avons choisi ABB est que toutes les mises à jour après la mise en service sont incluses dans le système. Et ABB tient compte pour nous de tous les changements dans le marché I-SEM », dit Brendan Traynor, directeur général de Panda Power. D’ailleurs, ABB ne s’engage pas uniquement avec Panda Power, mais aussi avec d’autres acteurs du marché irlandais de l’énergie. En collaboration avec Microsoft, l’entreprise fournit une solution solide et flexible, qui leur permet d’être à l’épreuve du temps et de répondre aux éventuelles nouvelles réglementations. L’Irlande sera un modèle pour le déploiement plus large d’ABB AbilityTM nMarket. « Ce succès nous montre comment nous pouvons appliquer ce genre de métamorphose d’un marché à d’autres marchés de l’énergie dans le monde entier », dit Jens Kammerer, Alliance Director d’ABB dans le partenariat avec Microsoft.
H O T S P O T A B B A B I L I T Y TO U R
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JOURNÉES D’INFORMATION
ABB Ability Tour : inscrivez-vous sans tarder ! TM
Tout le monde le sait : la numérisation, c’est l’avenir. Cette (r)évolution numérique revêt aussi une importance cruciale dans le secteur industriel pour pouvoir rester compétitif. ABB veut non seulement suivre ce développement, mais aussi créer une valeur ajoutée concrète pour vous en tant que client. Nous le faisons à l’aide d’une offre numérique, axée principalement sur l’innovation et la vitesse. Découvrez ABB AbilityTM.
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ROTTERDAM
RDM congrescentrum 30 octobre
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NIEUWEGEIN
Woonindustrie 16 octobre
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Thor Park 24 octobre 2
GENT
Flanders Expo 22 octobre
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— La valeur ajoutée pour le client
Qu’avez-vous à y gagner ? Beaucoup de choses. Voici quelques-uns des nombreux avantages de cette solution : • Des conseils individuels, du soutien et des solutions d’un partenaire et conseiller de confiance. • Les outils adéquats pour améliorer les performances, l’efficacité, la productivité et la sécurité tout au long du cycle de vie opérationnel. • Pas de verrouillage des données ou du système. Le résultat ? Une flexibilité optimale. • Un accès aux comparaisons des meilleures pratiques et aux données sectorielles et transsectorielles grâce à l’effet de réseau d’un écosystème industriel dans le cloud. • La transparence des opérations, du dispositif à l’entreprise. • Le lien direct avec la puissance de l’Internet industriel des objets et la gamme de services et d’expertise, vous permettant d’entrer directement en action à partir de données. • Une plateforme Internet industrielle intégrée et une infrastructure cloud pour utiliser pleinement vos propres données, les intégrer de manière sécurisée et les combiner avec des données industrielles plus larges et les big data. De cette manière, vous pourrez appliquer des analyses prédictives et générer des informations qui améliorent les performances et la productivité.
— ABB AbilityTM Tour, c’est… • 4 dates et lieux • • • •
16/10 : Nieuwegein 22/10 : Gand 24/10 : Genk 30/10 : Rotterdam
• 2 conférenciers inspirants • Steven van Belleghem • Sander Duivestein
• 4 tables rondes interactives autour de thèmes comme l’e-mobilité, la collaboration avec les robots, from Premise to Cloud, la cybersécurité et Smart Energy. Et plus de 210 solutions industrielles connectées
Chez ABB, nous avons combiné l’ensemble de notre expertise et de nos solutions numériques dans le concept « ABB Ability » : une offre intersectorielle de solutions, de services et une plateforme. Tout cela en vue d’améliorer l’efficacité et la productivité, ainsi que le contrôle de la sécurité et l’efficience énergétique. Notre offre ratisse très large, mais notre objectif ultime est d’en savoir plus et d’aller plus loin avec vous. UN ÉCOSYSTÈME NUMÉRIQUE ET INDUSTRIEL Comment préparer son entreprise pour affronter l’avenir numérique ? Comment peut-on, chez ABB, vous aider à réussir cette transformation ? Et comment pouvons-nous écrire ensemble l’avenir de l’industrie 4.0 ? Voici ce que nous voulons partager avec vous de manière claire et structurée lors de notre ABB Ability Tour. Au cours de l’automne, nous visiterons quatre sites différents en Belgique et aux Pays-Bas pour vous expliquer en détail le fonctionnement de notre offre numérique innovante et vous inspirer pour commencer cette transformation numérique ou pour l’accélérer au sein de votre entreprise. En quoi consiste ABB AbilityTM ? Tout d’abord, ABB Ability comprend plus de 210 solutions industrielles connectées : appareils, systèmes et services auxiliaires numériques reliés entre eux. En outre, la solution s’articule autour d’une plateforme industrielle Internet et d’une infrastructure cloud : un écosystème numérique et industriel ouvert et disponible dans le monde entier destiné aux clients, aux partenaires, aux fournisseurs et aux concepteurs, qui fait appel à Microsoft Azure. QUELLE EST LA FORCE D’ABB ABILITY TM ? Dans ce concept total, nous combinons une expertise poussée du domaine avec une expérience inégalée en connectivité. Notre connaissance du domaine s’exprime dans les différents secteurs : des connaissances dans plus de vingt industries, plus de 40 ans d’expérience dans la technologie numérique et un leadership mondial dans le domaine de la connaissance et des systèmes de contrôle et d’automatisation des processus industriels. De plus, nous disposons d’une base installée de premier plan de 70 millions de dispositifs numériques, 70.000 systèmes de contrôle numériques et 6.000 solutions logicielles d’entreprise. Et nous sommes fiers de notre statut de leader mondial en matière de sécurité et d’utilisation des données. La valeur ajoutée pour le client.
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Scannez ce code QR et inscrivez-vous ou surfez sur www.new.abb.com/ benelux/abbabilitytour2018
PRODUIT NOUVE AUTÉS
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SYSTÈME DE CONTRÔLE DE LA DISTRIBUTION ÉLECTRIQUE ABB ABILITY™ :
Une nouvelle perspective sur le rendement énergétique L’industrie doit répondre à des exigences énergétiques et environnementales de plus en plus strictes. Le rendement énergétique joue un rôle toujours plus important dans les bâtiments commerciaux et publics. Le système de contrôle de la distribution électrique ABB Ability offre à cet égard une solution globale, permettant de mieux surveiller et gérer les processus. En réunissant des données provenant de différents sites, la valeur ajoutée de l’analyse augmente de manière significative. Le résultat ? Des opportunités meilleures et plus nombreuses de conduire une action et de définir des normes. Associer une démarche de ce type à des possibilités de connectivité
étendues rend possible la réalisation d’économies substantielles. Tout cela est possible grâce au système de contrôle de la distribution électrique ABB Ability. Le système s’adapte aux installations existantes et neuves. Le nombre de composants nécessaires est limité et les modules se caractérisent par une fonction « Plug and Play », grâce à laquelle les perturbations des processus commerciaux sont réduites au minimum. Les modules « Plug and Play » pouvant être connectés incluent des disjoncteurs, des barrettes de fusibles, des détecteurs d’arc, des compteurs d’énergie et des analyseurs de puissance, des capteurs de mesure du courant, des compteurs de gaz et d’eau, des relais moyenne tension et des entrées analogiques.
L’A N N É E 1 9 1 0
POUR UNE VARIÉTÉ D’APPLICATIONS Le système peut être appliqué à l’industrie où il est utilisé, entre autres, dans des entreprises de production de taille moyenne, pour les projets liés aux infrastructures et dans le cadre de processus. Dans ce cas, le système offre non seulement de nombreuses possibilités de surveillance des activités commerciales, mais il peut également être utilisé pour analyser les données et réduire les temps d’arrêt. Les bâtiments commerciaux et publics se prêtent eux aussi parfaitement à l’utilisation du système de contrôle de la distribution électrique ABB Ability. Dans ce contexte, il permet d’améliorer le rendement énergétique. Les bureaux, les centres commerciaux, les hôtels et les magasins peuvent ainsi facilement sensibiliser la population à la consommation d’énergie et mieux partager les coûts avec l’utilisateur final. UNE INFRASTRUCTURE CLOUD INNOVANTE Le système de contrôle de la distribution électrique ABB Ability est basé sur une plateforme d’informatique cloud innovante. L’infrastructure cloud de pointe est extrêmement fiable et sûre et permet de rassembler, de traiter et de stocker les données. L’accès y est possible à un niveau individuel ou à partir de sites multiples. L’application intuitive peut être utilisée sur smartphone, tablette ou PC. La charge de l’ensemble du réseau peut être visualisée en un clin d’œil, de l’alimentation principale au plus petit distributeur du système électrique. Outre la vérification de l’état de l’équipement, il est également possible de définir des alarmes et de surveiller tout événement anormal. OPTIMISATION : VERS UN RENDEMENT PARFAIT Le système de contrôle de la distribution électrique ABB Ability permet aux utilisateurs de rassembler et d’exporter des données, ainsi que d’analyser les tendances globales. Une image du système électrique dans son ensemble peut ainsi être créée. Les opérations d’entretien peuvent en outre être enregistrées automatiquement. Ces données peuvent ensuite être réutilisées pour la maintenance future et la mise en place d’une stratégie de maintenance prédictive. L’algorithme de prédiction développé par ABB prend en compte l’ensemble des facteurs qui influencent les performances et la durabilité du disjoncteur. GESTION : UNE NOUVELLE DIMENSION POUR L’AVENIR Les informations rassemblées grâce au système de contrôle de la distribution électrique ABB Ability permettent d’identifier plus rapidement les opportunités d’amélioration. Des mesures peuvent être prises à distance afin que l’utilisateur puisse contrôler les pics de puissance, gérer la consommation d’énergie et répondre rapidement à l’augmentation ou à la baisse de la demande.
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BROWN BOVERI À L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE BRUXELLES
1910
Dans le domaine électrotechnique, la période de construction des réseaux à haute tension et le début de l’électrification des chemins de fer furent passionnants. Grâce à l’électrotechnique, nous avons pu relier progressivement les villes et les pays.
En 1851, la première exposition universelle (appelée plus tard Expo) a eu lieu à Londres. Des inventions importantes telles que l’éclairage électrique des rues, la première locomotive électrique, le téléphone et le gramophone ont toutes été présentées à l’occasion d’une exposition universelle. Les Pays-Bas et la Belgique ont régulièrement accueilli l’Exposition universelle. L’Atomium de Bruxelles est un vestige de l’Expo 1958. La première exposition au Benelux fut l’Exposition universelle de 1883 à Amsterdam. En 1910, Brown Boveri avait décidé de marquer le coup à l’Exposition universelle de Bruxelles. Le panneau portant le nom et le logo de Brown Boveri trône fièrement entre les piliers du pavillon. À l’extrême gauche, nous voyons un grand transformateur de distribution rempli d’huile. L’énorme machine sous le panneau Brown Boveri est un convertisseur rotatif servant à convertir le courant alternatif en courant continu pour les entreprises de tramway. L’utilisation de lignes à haute tension, de transformateurs et de convertisseurs a permis de relier les réseaux nationaux. Cette connexion ainsi que le développement rapide de cette technologie ont permis de rendre l’approvisionnement énergétique plus efficace. À l’heure actuelle, le programme AbilityTM d’ABB garantit un écosystème industriel numérique ouvert, disponible dans le monde entier, qui associe désormais la fourniture d’informations techniques, le contrôle, l’enregistrement de la maintenance et le contrôle des processus avec tous les avantages y afférents pour les opérations commerciales.