et cetetra 02/2016 FR

Page 1

2 I 16 The customer magazine of the ABB Group Benelux

Une consommation d’énergie réduite grâce à une solution multidrive Plus d’épargne et de fiabilité chez Suiker Unie Une société plus intelligente avec ABB Découvrez à quoi ressemblera le futur ABB présente en primeur Le capteur de température à récupération d’énergie


Avant-propos

04

Prise de pouls Suiker Unie dispose de nouveaux convertisseurs régénératifs de fréquence grâce à ABB et Van Meer Industrial Services.

et cetera

Alfons Goos, Managing Director ABB Benelux

12

Au travail Dunea chauffe ses bureaux par récupération de la chaleur obtenue lors du refroidissement des nouvelles installations de la station de pompage.

2|16 Mieux vaut prévenir que guérir La collaboration est au coeur de toutes nos attentions et de ce numéro d’et cetera. Chez ABB, nous élaborons toujours plus de projets collaboratifs avec des partenaires comme Ericsson, Living Tomorrow, USEF et Flanders Make, mais aussi avec des écoles, des universités et le monde académique. Développer des relations basées sur la collaboration et les partenariats fait partie intégrante de notre vision de la durabilité. La durabilité ne se limite pas au climat ; elle s’étend en effet à l’ensemble de l’écosystème dans lequel nous sommes actifs. Nous veillons à ce que cette vision soit partagée par nos clients, nos fournisseurs, les pouvoirs publics et nos collaborateurs. Les partenariats nous permettent de tenir le rythme de nos projets et de disposer de connaissances plus larges. Aujourd’hui, il n’est plus possible de posséder toutes les connaissances en interne. Il faut donc regrouper les informations des différentes

sources pour pouvoir faire la différence. La collaboration et la co-création ouvrent d’énormes possibilités, telles que des délais de développement plus courts, mais présentent aussi de nouveaux défis. Nous nous trouvons actuellement au beau milieu de cette période de transition, d’une approche corrective vers une approche proactive et préventive. Cette tendance s’illustre dans le secteur technologique et des soins de santé. De nouveaux capteurs, des logiciels plus modernes permettent des mesures et des analyses préalables. Comme le dit l’adage populaire : “mieux vaut prévenir que guérir !”. Nous tenons en outre à solliciter l’avis de nos interlocuteurs pour mieux connaître leurs attentes précises et comment bien y répondre. Dans ce sens, nous considérons nos clients comme des partenaires. L’époque où les entreprises s’enfermaient dans leur tour d’ivoire est définitivement révolue. Et c’est une bonne nouvelle ! Bonne lecture !

et cetera 2|16 - Une édition d’ABB Benelux - Concept Head Office - Rédaction en chef Inne Vanden Bremt, Marco Moerland - Comité de rédaction Karin Bot‑Molenaar, Brian Jagmohan, Teun van den Neste, Marco Moerland, Jos Bernaards - Ont collaboré à la rédaction de ce magazine Suzanne Gielis, John Edwards, Amandine Philippe, Kristien Vermaelen, Nando Harmsen, Henk Malyster, Marco Mertens, Peter van der Horst, Frédéric Pellissier, Mark Anthierens, Ellyne Temmerman, Katrien Vanwetswinkel - Éditeur responsable Jessica Van de Gucht, ABB N.V. Hoge Wei 27 1930 Zaventem - Copyright 2016 Demander, modifier ou résilier votre abonnement à et cetera ? Surfez sur notre site new.abb.com/benelux/etcetera. Sur cette page, vous pourrez vous abonner à notre magazine, modifier vos données personnelles ou les supprimer de notre base de données.

2

ABB et cetera 2|16


Sommaire

26

Encore et toujours « ABB propose désormais une gamme complète de chargeurs pour toutes les applications possibles. Mais nous sommes allés encore plus loin », indique Joachim de Vos de Living Tomorrow.

28

For a better world Le projet Switching on the future prépare les élèves à la construction de tableaux électriques.

Prise de pouls

For a better world

4

32

Solution unique pour Suiker Unie L’entreprise sucrière combine plus de gains (d’énergie) et une plus grande fiabilité.

Perspective 6

Vivre intelligemment à Hoog Dalem Les habitants génèrent et gèrent leur énergie eux-mêmes.

Au travail 9 12

16

Remplacement aux délais serrés Belle-Vue a la certitude de disposer d’un système sûr. Nouvelle installation avec un bonus La société d’eau potable Dunea passe à la production durable. Desotec mesure les émissions avec des appareils ABB Les appareils livrés peuvent être contrôlés à distance.

Les merveilles du monde 20

ABB participe à la mise au point d’un banc d’essai unique Tests de moteurs et générateurs à l’Université de Gand.

Produit 30

31

32 33

26

Aperçu de la société de demain Ericsson et ABB unissent leurs forces pour une société et une industrie plus intelligentes. De l’e-mobilité aux villes intelligentes ABB et Living Tomorrow façonnent l’avenir ensemble.

Commuter et protéger des moteurs IE3 Gagnez de l’espace dans les boîtiers de commutation et coffrets électriques. Nouveaux instruments de mesure sans fil Le premier capteur de température à récupération d’énergie. IRB 8700 Le plus gros robot jamais fabriqué par ABB. La Journée des utilisateurs fête ses 10 ans Une édition avec une note festive supplémentaire.

Hotspot 34

Encore et toujours 22

Des tableaux pour le futur ABB soutient les écoles en fournissant des kits d’assemblage pour apprendre aux élèves à construire des tableaux électriques.

Empack Brussel ABB présente ses solutions robotiques à l’unique salon de l’emballage en Belgique. Ecomobiel Den Bosch Découvrez nos infrastructures de recharge pour véhicules électriques.

L’année… 35

Au tour de l’année 1963 A quoi ressemblait une armoire redresseur à l’époque ?

ABB et cetera 2|16

3


Prise de pouls

Une solution inédite pour le principal producteur de l’industrie sucrière Van Meer Industrial Services a conçu, en collaboration avec ABB, une solution « multidrive » modulaire pour le site de production de la Suiker Unie à Dinteloord (Pays-Bas). Ce système intégré, unique sur le marché hollandais, réduit sensiblement la consommation d’énergie tout en améliorant la productivité et la sécurité de l’entreprise.

LA SUIKER UNIE EN BREF La Suiker Unie développe, produit et commercialise du sucre et des spécialités à base de sucre. L’entreprise opère depuis son siège situé à Dinteloord. Elle fait partie de Royal Cosun, une coopérative qui regroupe environ 10.000 producteurs. Le groupe réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 1,8 milliard d’euros et emploie plus de 4.000 collaborateurs.

4

ABB et cetera 2|16


Prise de pouls

C

hez Suiker Unie, la sécurité alimentaire, la qualité, la fiabilité de la livraison, une production durable via une faible consommation, le recyclage des déchets et la production de gaz vert sont d’une importance primordiale. Bien sûr, des coûts de production bas sont également importants », explique Richard van der Heijden, responsable de l’automatisation au sein du Process Engineering chez Suiker Unie. « C’est pourquoi nous voulions réduire les coûts et éliminer le temps d’arrêt des machines. Nos anciens systèmes d’entraînement dataient de 1986 et devaient être remplacés. La technique de régulation était elle aussi dépassée. Une révision s’avérait très coûteuse et nous trouvions de moins

régulateurs à courant continu, aujourd’hui dépassés. Nous les avons remplacés. Au total, nous avons changé dix systèmes d’entraînement. Comme l’axe des nouveaux moteurs est plus grand que celui des anciens, nous avons fabriqué des raccords. Nous comblons ainsi la distance plus grande entre la turbine et le moteur. Nous avons également construit huit nouvelles armoires : quatre convertisseurs régénératifs de fréquence et quatre armoires auxiliaires. Au total, de la demande à la réception, le projet a duré moins de 12 semaines. » « En plus de la livraison des nouveaux variateurs, le service est essentiel pour nous, souligne Luc van Meer. ABB a veillé à ce que nous disposions de pièces de re-

Richard van der Heijden : « Nous récupérons près de la moitié de cette énergie. » en moins de personnes capables de travailler avec ce type de moteurs à courant continu. Il a donc fallu anticiper. » Deux fois moins d’énergie « Nous utilisons deux variateurs de fréquence standard, dont un fourni par ABB. C’est pourquoi le choix a été fait rapidement. En outre, nous avons décidé, il y a deux ans, de baser l’ensemble du support moteur de notre usine sur ABB. En plus d’un bon produit, nous recherchions un partenaire local avec qui nous pouvions entrer rapidement en contact. Van Meer a réalisé l’installation en un temps record, et les nouveaux variateurs nous ont permis d’améliorer encore notre productivité. Ils sont conçus de façon à récupérer l’énergie normalement perdue lors de la commutation. Nous avons effectué des mesures qui montraient que nous récupérions près de la moitié de cette énergie. Avec dix variateurs, l’impact est bien sûr considérable. » « Suiker Unie dispose de différentes turbines », explique Luc Van Meer, Sales Manager chez Van Meer Industrial Services, étroitement impliqué dans l’appel d’offres. « Quatre des dix turbines fonctionnaient encore avec des moteurs et des

change et de pièces détachées en interne. Cette précaution assure des réparations plus rapides et un temps d’arrêt réduit au minimum. Comme nous voulons offrir une garantie étendue, il est primordial de savoir que les pièces ou les systèmes entiers sont toujours disponibles en stock. » Un interlocuteur unique « Pour ce projet, nous nous sommes fixés comme priorité d’aider le client à choisir le matériel adéquat », explique René Klos, Sales Engineer chez ABB. « En principe, nous pouvons livrer à peu près toutes les configurations. Il est agréable de collaborer avec un partenaire comme Van Meer, car ils connaissent parfaitement les souhaits du client final et les capacités de nos produits et systèmes. Nous parvenons ainsi rapidement à un résultat qui convient à chacun. Le département Engineering de la Suiker Unie souhaitait que certaines pièces spécifiques soient intégrées dans les armoires. Le coût d’un tel travail sur mesure peut fortement grimper mais, ensemble, nous avons pu le limiter. » « Nous voulions confier les parties électrique et mécanique des systèmes d’entraînement à un seul fournisseur. Par le

passé, nous avons parfois rencontré des problèmes pendant la phase de construction », précise Jeroen Meesters, Team Leader EMRA chez Suiker Unie et responsable de ce projet. « Nous partageons cette préférence et sommes très heureux de pouvoir nous adresser à un fournisseur unique », ajoute Wouter Van Meer, Engineer chez Van Meer Industrial Services, qui a géré le projet du début à la fin. « Nous nous rendons régulièrement à l’usine pour discuter avec les concepteurs de produits d’ABB. Ces rencontres nous permettent de travailler plus rapidement. » Jeroen Meesters : « Depuis ce partenariat, le nombre de variateurs dont nous disposons en interne ne cesse d’augmenter, mais nos coûts liés aux pannes ne cessent de diminuer. Je pense que dans les années à venir, nous demanderons encore à Van Meer de remplacer nos variateurs dépassés par des produits ABB. »

Variateurs régénératifs ACS880 Van Meer a livré quatre nouveaux convertisseurs régénératifs de fréquence au cœur de l’usine de la Suiker Unie, pour la turbine A. Les variateurs sont composés sur la base de la technologie modulaire ACS880, une solution offerte par ABB afin de concevoir des systèmes spécifiques de variateurs chez le client. Ces modules ACS880 sont conçus spécialement pour les System Integrators. Ils leur permettent de concevoir des installations et de les construire de façon simple et flexible. En plus des variateurs, chaque turbine a été pourvue d’un nouveau moteur électrique M3BP IE3 à haut rendement de 250 kW avec refroidissement forcé, dirigé par le tout nouveau convertisseur de fréquence ACS880 d’ABB. Van Meer a livré cinq nouveaux exemplaires de l’IE3 à haut rendement pour remplacer les anciennes versions, dont un qui servira de moteur de rechange.

ABB et cetera 2|16

5


Perspective

Produire du courant soi-même grâce à ABB et à Heijmans ABB, Heijmans, KPN et Stedin collaborent au projet de logement neutre en énergie Hoog Dalem à Gorinchem. Un bon exemple de collaboration qui aboutit à des solutions énergétiques tournées vers l’avenir, dans le domaine résidentiel.

Ron van de Beek d’ABB suit de près le projet de logement neutre en énergie Haaf Dalem à Gorinchem.

6

ABB et cetera 2|16


Perspective

H

oog Dalem est un quartier « tout-électrique », qui n’est pas raccordé au gaz. Grâce à leur logement, les habitants peuvent produire eux-mêmes de l’énergie, la stocker et l’utiliser au moment propice. Un réseau intelligent, également appelé « smart grid », permet une gestion bidirectionnelle de l’électricité, entre les producteurs et les utilisateurs ou entre les utilisateurs. Les particuliers qui produisent de l’énergie solaire peuvent ainsi réinjecter leur production excédentaire dans le réseau électrique. Plusieurs habitations ont été pourvues de systèmes permettant de partager l’énergie et, ainsi, de l’utiliser de manière optimale. Par ailleurs, de la domotique et des systèmes « in-home » ont été installés dans les habitations, afin de réaliser des analyses, pour pouvoir compenser les variations importantes et temporaires entre l’offre et la demande. Hoog Dalem est l’un des quatre projets du Smart Energy Collective (SEC), une collaboration entre 14 entreprises de divers secteurs. Grâce à l’innovation ouverte, ces entreprises travaillent au renouvellement technologique et à la création de nouveaux services dans le domaine de l’énergie intelligente.

la façon dont les habitants se débrouillent avec cette nouvelle technologie, en observant leur comportement. Nous voulons faire plus que construire. Nous souhaitions savoir quelles sont les attentes des personnes en matière de logement : quels sont les besoins de ces personnes ? Qu’utilisent-elles le plus souvent ? Nous souhaitons répondre le plus efficacement à ces attentes. »

Améliorer le confort du logement « Des objectifs spécifiques d’apprentissage ont été fixés pour chaque partie prenante de ce projet » explique Dick Timmermans, Business Development Manager chez Heijmans et responsable de Smart Energy Buildings & Cities. Depuis début 2015, Dick Timmermans est membre du comité directeur de Hoog Dalem. C’est la raison pour laquelle il a été indirectement concerné par le projet. « Pour Heijmans, il s’agissait en partie de recourir à de nouvelles techniques. Et nous voulions surtout savoir si nous pourrions accepter ce projet en tant que gestionnaire intégral et motiver les habitants à y participer. Il importait donc d’accorder une grande attention à l’accompagnement et à l’information des participants. Nous avons trouvé assez rapidement plusieurs habitants enthousiastes, qui ont convaincu de plus en plus de monde de se joindre à eux. Nous trouvons très intéressant de voir comment nous pouvons améliorer le confort du logement. Nous pouvons ainsi optimiser les fonctionnalités visant à économiser l’énergie et suivre

chez ABB. Ron van de Beek est impliqué dans ce projet depuis deux ans déjà. « Nous voulions savoir si les accumulateurs que nous avions placés remplissaient bien leur mission. » Nous étions aussi curieux de connaître les souhaits des utilisateurs. Quelles technologies pourrions-nous exploiter pour répondre au mieux à leurs besoins ? Comment ces technologies devraient être appliquées ? Comment les intégrer dans un un système ? Nous avons développé le concept de lancement avec deux habitants, qui ont joué un important rôle d’ambassadeurs. De nombreuses personnes ont trouvé très séduisant d’être les premières à utiliser les dernières applications et technologies. Cet enthousisasme s’est rapidement répandu dans le reste du quartier. Nous avons conçu une application permettant d’optimaliser la consommation électrique. Au départ, nous nous demandions si les habitants allaient réellement l’utiliser. Très vite, ils ont pris de plus en plus conscience de leur consommation et ont même posé des questions sur ce programme. » Dick poursuit : « Pour les participants,

La rentabilité de l’apprentissage « Chez ABB, notre priorité est d’offrir des solutions visant une consommation durable de l’énergie », explique Ron van de Beek, Business Development Specialist

avoir un aperçu de leur consommation électrique les amène à adapter leur comportement. Ils ont été très surpris de la consommation des appareils électriques en mode veille. Pour le moment, nous analysons les données recueillies auprès des ménages participants. Ces informations nous permettront d’établir toutes sortes de corrélations et d’identifier les points à améliorer. Ces analyses constituent la base de nouvelles conceptions. Heijmans est davantage intéressée par la rentabilité de l’apprentissage que par celle de ses investissements. En effet, plus nous récolterons de données, plus nous développerons un système efficace. Ainsi, nous comprenons

Ron van de Beek : « Jusqu’il y a peu, l’électricité ne circulait que dans un sens : de la centrale vers l’utilisateur final. À présent, la production et la consommation se font dans les deux sens. » avec précision quels sont les besoins et nous pouvons exploiter nos innovations et conceptions pour mieux y répondre, au lieu de concevoir simplement de nouveaux produits derrière notre table à dessin. » Des quartiers résidentiels autosuffisants « En plus de l’idée de développement durable, celle de l’indépendance a ­aussi

ABB fait partie de l’Universal Smart Energy Framework Dans un marché énergétique à la fois intelligent et durable, les clients peuvent adapter leur consommation d’énergie à l’offre d’énergie éolienne ou solaire par exemple. L’Universal Smart Energy Framework (USEF) est un consortium de sept acteurs néerlandais dont le but est d’élaborer des solutions énergétiques durables. Il s’agit d’ABB, Alliance, DNV GL, Essent, IBM, ICT et Stedin. Pour en savoir plus, surfez sur www.usef.info

ABB et cetera 2|16

7


Perspective

Les habitants des logements neutres en énergie Hoog Dalem peuvent échanger l’électricité qu’ils ont produite avec leurs voisins.

joué un rôle pour de nombreuses personnes » ajoute Ron. « L’idée de pouvoir stocker de l’électricité produite soi-même et échanger cette énergie avec les voi-

reliés au réseau principal. Un logiciel intelligent leur permet d’être complémentaires. Si l’un des ménages est en vacances, les panneaux photovoltaïques continuent à

Dick Timmermans : « Nous voyons précisément quels sont les besoins des consommateurs et nous pouvons ainsi exploiter nos innovations et conceptions pour mieux y répondre. » sins a plu à de nombreux participants. Ils savent aussi que les stocks de pétrole et de gaz finiront bien par s’épuiser un jour. Nous travaillons avec de petits réseaux, 8

ABB et cetera 2|16

fonctionner et une autre personne peut ainsi profiter de l’électricité produite. À terme, des miniréseaux complètement indépendants pourraient même exister. Les

quartiers seraient alors entièrement autosuffisants. Jusqu’il y a peu, l’électricité ne circulait que dans un sens : de la centrale vers l’utilisateur final. À présent, la production et la consommation se font dans les deux sens. Les gestionnaires de réseau et les utilisateurs doivent communiquer et échanger de l’électricité pour distribuer l’énergie et l’accumuler de la façon la plus efficace possible. » « Les voitures électriques sont de plus en plus présentes. Et cette électricité doit bien provenir de quelque part » explique Dick. « Si nous voulons la fournir à partir d’une source propre, chaque ménage devrait installer des panneaux photovoltaïques sur sa toiture. Surtout si nous voulons rencontrer l’objectif du gouvernement néerlandais de devenir neutre en CO2 en 2050. »


Au travail

Un remplacement rapide et flexible chez Belle-Vue ABB et cetera 2|16

9


Au travail

De gauche à droite : Jozef Vanparijs, Olivier Declercq et Steven Rogier.

La collaboration entre ABB et la brasserie Belle-Vue remonte au milieu des années 70. À l’époque, la brasserie située à Leeuw-Saint-Pierre avait déjà bénéficié du soutien d’ABB lors de sa construction. AB InBev veille également à ce que ses installations restent systématiquement à jour en les équipant des toutes dernières technologies.

A

fin d’assurer la continuité de ses brasseries, Anheuser-Busch InBev investit dans de nouvelles technologies à l’échelle internationale, ce qui requiert une approche mûrement réfléchie. « Par le passé, l’entreprise avait choisi les clapets d’Alfa Laval, additionnés d’un système de commande d’ABB », explique Olivier Declercq, Brewery Manager chez Belle-Vue. « La sécurité est une priorité, surtout lorsqu’il est question de notre personnel. Le système de commande DCS d’ABB se trouve au cœur de la brasserie, là où se fait le mélange qui donne naissance aux différentes bières. L’année dernière, nous avons choisi de remplacer 10

ABB et cetera 2|16

les SattTops existants, qui dépendent de SattControl, afin d’optimiser notre production. Nous avons également décidé de remplacer les têtes de commande électriques des clapets, de même que le câblage et le panneau de commande dans l’armoire d’alimentation électrique. Nous avons, en outre, adapté le système DCS afin que le nouvel ensemble puisse être intégré dans l’installation. » Aujourd’hui, de très nombreuses entreprises de par le monde sont en train d’accroître l’efficacité de l’automatisation et de remplacer les équipements dépassés. « ABB prend encore en charge le système DCS SattLine actif, mais les der-

nières évolutions d’ABB viennent se greffer sur la plate-forme 800xA », déclare Jozef Vanparijs, Account Manager Process Automation chez ABB. « L’application des anciens contrôleurs peut être transposée sur la plate-forme DCS du système 800xA. Il s’agit d’un avantage majeur pour le client, dans la mesure où cela facilite la conversion. Ce faisant, nous assurons un cycle de vie complet à tous les équipements qui composent la gamme de SattControl, dont SattTop et SattLine. » Rationaliser l’automatisation Ce n’est pas un hasard si AB InBev fait partie des principaux clients d’ABB. En ef-


Au travail fet, ABB propose dans le monde entier une large gamme de produits, solutions et services destinés aux entreprises du secteur des boissons et de l’industrie alimentaire. « Nous aidons les acteurs de ces secteurs à faire face aux défis d’aujourd’hui : assurer la sécurité de la production et la qualité optimale des produits fournis, et ce, sur une base continue, systématique, mais aussi rentable », précise Steven Rogier, General Manager Process Automation Control Technologies chez ABB Belux. « Pour ce faire, nous rationalisons notre automatisation afin de mieux aider les entreprises aux quatre coins du globe. Au sein de l’industrie alimentaire, nous nous concentrons notamment sur les brasseries. Grâce à nos solutions d’informatisation et d’automatisation, nous aidons les opérateurs à gérer leur procédé de production de manière précise et sécurisée. Ils peuvent ainsi surveiller la constance du goût et la qualité de leur bière. Dans ce cadre, l’évolution permanente de ces systèmes d’automatisation est cruciale. ABB soutient cette évolution étape par étape. Souvent, ces opérations sont réalisées alors que nous sommes pressés par le temps. » Des échéances serrées C’était aussi le cas chez Belle-Vue. En décembre 2015, il a été décidé de rem-

placer les SattTops. Olivier : « Entre Noël et Nouvel An, la production est à l’arrêt. C’était le seul moment où nous pouvions déployer ce projet. En collaboration avec ABB, nous avons établi un planning serré. Dans un premier temps, le respect de ces échéances courtes ne nous paraissait pas

Jozef est, lui aussi, ravi du travail accompli par ABB. « La commande de ce projet nous est parvenue à la suite d’une maintenance préventive réalisée par Erik de Wit, Service Engineer chez ABB. Notre Project Manager Marcel Schoonen a assuré le bon déroulement des opéra-

Olivier Declercq : « Entre Noël et Nouvel An, la production est à l’arrêt. En collaboration avec ABB, nous avons établi un planning serré. Dans un premier temps, le respect de ces échéances courtes ne nous paraissait pas évident. » évident. Les différents composants devaient être commandés, ce qui a demandé un effort logistique et organisationnel de la part de chacun. Parfois, les grandes entreprises comme ABB ont la réputation de manquer de flexibilité, mais cette expérience nous a prouvé tout le contraire en ce qui concerne ABB. Nous avons désormais la certitude de disposer d’un système sûr et performant jusqu’en 2020. Nous ne pouvons que nous en réjouir. »

tions. L’exécution de projets et le service après-vente sont notre cœur de métier. L’expérience vécue auprès de Belle-Vue prouve que nous sommes également capables de déployer nos solutions dans des délais serrés. La collaboration avec tous les entrepreneurs présents sur le site s’est avérée efficace. Nous avons assuré un beau travail d’équipe. »

Artisanat et savoir-faire chez Belle-Vue La brasserie Belle-Vue fait partie d’Anheuser-Busch InBev. Le groupe commercialise plus de 200 marques de bière et est actif dans 25 pays. En 1913, Philemon Vandenstock pose les bases de la brasserie Belle-Vue actuelle à Leeuw-Saint-Pierre. Mais l’histoire de la gueuze remonte au Moyen Âge. Aujourd’hui, la brasserie produit notamment la Kriek Belle-Vue, la Kriek Extra Belle-Vue, la Framboise Belle-Vue et la

Gueuze Belle-Vue. Bien loin d’être des concepts vides de sens, l’artisanat et le savoir-faire sont ici au centre de la fabrication. Les gueuzes naissent, en effet, de la fermentation spontanée avec les levures présentes dans l’air de la vallée de la Senne. C’est ce qui donne aux gueuzes leur goût acide si typique. C’est la bière lambic qui est à la base des gueuzes, qui mûrissent dans des fûts en chêne.

ABB et cetera 2|16

11


Au travail

Dunea et ABB : de nouveaux systèmes d’entraînement au service de l’efficacité Dunea N.V. produit et livre de l’eau potable à 1,3 million de clients répartis à travers toute la partie occidentale de la Hollande-Méridionale. La société gère les dunes qui s’étendent de Monster à Katwijk et y protège les réserves d’eau de captage. Pour l’entreprise, le moment était venu de renouveler l’installation de sa station de pompage de Poederoijen. 12

ABB et cetera 2|16


Au travail

De gauche à droite : Cuno van den Hondel, Egbert Bos, Floor Grevink, Rene Klos et Marcel Zevenbergen.

L

a station se composait de quatre pompes, dont les deux premières avaient été installées dans les années 80 et les deux autres dans les années 90. « Le système d’entraînement OSK des deux plus vieilles pompes était devenu obsolète », explique Floor Grevink, qui assure la gestion de projets multidisciplinaires chez Dunea. « Nous nous étions rendu compte qu’en cas de problème, il ne serait peut-être plus possible de les réparer. Le moment était donc venu de les remplacer. Depuis toutes ces années, la technologie avait énormément évolué. Grâce aux nouveaux systèmes d’entraînement réglables d’ABB et à la révision de nos pompes par l’entreprise Flowserve, nous avons pu nous contenter de deux pompes sans que cela n’affecte la disponibilité de l’eau. » L’eau est pompée dans l’Afgedamde Maas (littéralement la « Meuse barrée »), en direction de Bergambacht. « La plus grande pompe possède une capacité maximale de 12.500 m3 par heure. C’est

celle que nous appelons la pompe d’été – les deux pompes ne sont jamais utilisées en même temps. Durant la belle saison, nous devons à nouveau amener de l’eau jusqu’aux dunes, pour remettre à niveau les installations d’eau potable, mais aussi pour prendre soin de la nature. En hiver, le débit est la plupart du temps réduit. Nous pouvons alors activer l’autre pompe », indique Floor.

environs. Après s’être penchée quelque temps sur la question, Dunea est parvenue à relever le défi. « Nous avons tout de suite su que nous réussirions à trouver une solution qui convienne. L’intégration définitive n’a pas encore eu lieu, mais le système a été testé et la température de l’immeuble de bureaux a déjà bien augmenté », confie Floor.

Marcel Zevenbergen : « Les pompes de cette taille sont très rares sur le marché néerlandais de l’eau potable. » La durabilité fait partie intégrante de la philosophie de Dunea. L’entreprise était donc curieuse de savoir si la chaleur résiduelle des convertisseurs de fréquence et des moteurs pouvait être récupérée afin de chauffer les bureaux situés dans les

Grosses économies d’énergie Rene Klos, ABB Sales Engineer Motors & Drives et personne de contact attitrée de Dunea, poursuit : « La première pompe était déjà en service en septembre 2014. Il nous a fallu un peu de temps pour relier ABB et cetera 2|16

13


Au travail le moteur et tous les éléments connexes, mais l’équipe a appris tellement de choses en le faisant que la connexion de la deuxième pompe s’est faite plus vite et plus facilement. En principe, les pompes doivent tourner en permanence. Nous n’avions pas beaucoup de temps pour mener à bien cette transformation et les tests n’ont pas été simples à programmer. Mais, en fin de compte, tout s’est passé sans trop de difficultés. » « L’une des pompes tourne toujours, tandis que l’autre est arrêtée », raconte Egbert Bos, ingénieur de projet en électrotechnique et instrumentation chez Dunea. « La ligne de transmission de la pompe à

vous avez autant de puissance, les économies d’énergie s’accumulent rapidement. » Un degré élevé de redondance Marcel Zevenbergen, ABB Project Sales Engineer : « Les pompes de cette taille sont très rares aux Pays-Bas. Il s’agit d’une installation basse tension d’une puissance gigantesque (1525 et 2300 kW), qui exige une attention énorme en termes de câblage, de systèmes de sécurité, de couple, de pression, de température, etc. Vous devez aussi tester chacun de ces points séparément. » « Les convertisseurs de fréquence et les

utiliser une grande partie de ces connaissances et de cette technologie pour ce projet. Les anciens convertisseurs de fréquence étaient refroidis à l’air, et un imposant système d’air conditionné rafraîchissait la température du local électrique. Cela représentait une consommation d’énergie énorme. Auparavant, les moteurs étaient directement refroidis à l’aide de l’eau de la rivière. Hélas, des moules s’installaient dans les conduits d’approvisionnement, qui devaient donc être nettoyés tous les mois, voire toutes les semaines selon la saison. À présent, les moteurs sont refroidis grâce à un système fermé. » « Ce nouveau système de refroidisse-

Floor Grevink : « Nous avons tout de suite su que nous réussirions à trouver une solution qui convienne. » l’arrêt est alors mise en stand-by. Dans l’ancienne configuration, elle restait sous tension afin de pouvoir démarrer rapidement. À présent, nous pouvons activer et désactiver les disjoncteurs des transmissions de manière automatisée. Lorsque

14

ABB et cetera 2|16

moteurs sont refroidis à l’eau. Cette eau chaude est ensuite utilisée afin de chauffer les bureaux. ABB possède de vastes connaissances dans le domaine des systèmes d’entraînement maritimes, qui sont souvent refroidis à l’eau. Nous avons pu

ment de l’eau a l’avantage de faire moins de bruit dans la pièce où sont installés les convertisseurs de fréquence. Maintenant, vous comprenez ce que les gens vous disent. Nous bénéficions aussi d’un degré élevé de redondance. Il y a bien une diffé-


Au travail rence de capacité entre les pompes, mais le fait de pouvoir constamment passer de l’une à l’autre est un véritable atout », confie Egbert. Un système moderne Cuno van Hondel, ABB Development Specialist Water & Services, ajoute : « Lors du remplacement des pompes, l’équipe du projet a dû tenir compte de toute une série de facteurs : le fait que les pompes ne peuvent être désactivées qu’à des moments bien précis, la saison de la couvaison dans les dunes, l’emploi du temps des entrepreneurs, la concertation avec l’équipe de constructeurs (qui, en plus d’ABB, se composait de Heijmans, Hoppenbrouwers et KIN Installatietechniek). Grâce à une communication efficace, Dunea et ABB sont toutefois parvenus à rattraper tous les retards. La station de Brakel semble à présent être à la pointe de la technologie. Dunea envisage même de moderniser sa station de pompage de Katwijk et, éventuellement, d’installer des systèmes de captage d’eau à d’autres endroits. Nous réfléchissons également à un système de refroidissement plus écologique, dont les composantes seraient, par exemple, pla-

cées à l’extérieur. » « Entre la livraison et l’installation, Dunea a entreposé les composantes du système d’entraînement et ABB a entretenu les moteurs. Le poids du rotor, combiné aux vibrations environnantes, est susceptible d’endommager les paliers. Durant l’entreposage, ABB a donc veillé à ce que les axes soient régulièrement tournés. Lors de la mise en service, nous avons effectué des mesures de vibrations afin de vérifier la qualité des paliers »,

ajoute Marcel. « Danny Somford, le chef de projet d’ABB, a d’ailleurs joué un rôle important tout au long de ce parcours. Dunea et ABB ont chacun pris leurs responsabilités. En cas de problème, personne ne pointait l’autre du doigt. Les deux entreprises ont vraiment abordé ce projet ensemble et se sont impliquées à 100 % dès le début. Cette collaboration va bien au-delà de la simple livraison d’un produit. »

Floor Grevink, Projectmanager Dunea : « Grâce aux nouveaux systèmes d’entraînement d’ABB et à la révision de nos pompes par l’entreprise Flowserve, nous avons pu nous contenter de deux pompes sans que cela n’affecte la disponibilité. »

Pour la station de pompage de Brakel, ABB a fourni les produits et services suivants : Pompe 040 −− Moteur modulaire avec système de refroidissement à l’eau (série AMI) de 2300 kW. −− Convertisseur de fréquence à 12 impulsions avec système de refroidissement à l’eau (série ACS800) pour le moteur susmentionné. −− Transformateur sec à triple bobine (3500kVA) pour le convertisseur de fréquence susmentionné. Pompe 010 −− Moteur modulaire avec système de refroidissement à l’eau (série AMI) de 1500 kW. −− Convertisseur de fréquence à 12 impulsions avec système de refroidissement à l’eau (série ACS800) pour le moteur susmentionné.

Un transformateur à triple bobine existant a été utilisé ici. La tension nominale des convertisseurs de fréquence et des moteurs est de 690 V. Autres services fournis par ABB : −− Calcul de section de câbles (assez spécial dans ce cas en raison de la puissance élevée par rapport au niveau de tension). −− Implication dans le transport interne, la mise en place et l’installation de tous les équipements. −− Installation sur site des boîtes à bornes des moteurs. Celles-ci sont démontées en raison du risque de dommage lié au transport. −− Modification du système d’automatisation sur la base des nouveaux convertisseurs de fréquence.

−− Mise en service du convertisseur de fréquence (remplissage du circuit de refroidissement, contrôle de l’installation et paramétrage de la transmission pour une interaction optimale avec le système d’automatisation).

ABB et cetera 2|16

15


Au travail

Desotec choisit des appareils ABB pour mesurer ses ĂŠmissions

16

ABB et cetera 2|16


Au travail

Desotec est un développeur, producteur et fournisseur international de solutions de purification basées sur la technologie du charbon actif. L’entreprise, établie à Roulers, dispose également de fours de réactivation qui permettent de recycler le charbon actif usagé. Pour Desotec, ABB a développé et fourni un système de mesure continue des émissions (CEMS), destiné à une nouvelle installation, afin de surveiller la quantité de substances polluantes rejetées dans l’atmosphère.

L

es filtres produits par Desotec contiennent du charbon actif (une forme rudimentaire de graphite) et sont utilisés afin de purifier les liquides et les gaz. Le charbon actif possède une structure poreuse et capte donc très facilement les particules polluantes. Les nombreuses applications qui en découlent sont utilisées dans divers secteurs (industrie chimique, biogaz, épuration des eaux usées et émissions atmosphériques). « Nous proposons une solution complète », explique Luc Coorevits, HSE/ Quality Manager chez Desotec. « Une fois que le filtre est sale et saturé, nous le remplaçons et, en fonction de sa composition, nous le recyclons éventuellement. » Pour y parvenir, Desotec a recours à des fours de réactivation écologiques. Le charbon actif pollué est purifié au cours d’un processus de réactivation thermique. « Il ne s’agit pas ici de faire brûler les particules. Autrement, il ne resterait que des cendres. Les substances polluantes fixées sur le charbon sont transformées en gaz. Le charbon

réactivé perd un peu de sa qualité selon le type de pores et la pollution. Certains éléments, comme la chaux, ne peuvent pas être éliminés », précise Bart Vergote, Process Manager chez Desotec.

d’autres conditions liées à nos processus afin de continuer à respecter les dispositions de notre permis d’environnement et les normes du Vlarem (le règlement flamand relatif à l’autorisation écologique).

Bart Vergote : « Pendant le processus de réactivation, nous mesurons constamment les émissions de CO, de dioxines, de poussières, d’azote et d’hydrocarbures ». Respect des normes Vlarem Le site compte trois fours de réactivation, dont le dernier, construit en 2015, est opérationnel depuis cette année. « Le troisième four est destiné au traitement de charbon actif hautement saturé, la capacité des fours 1 et 2 n’étant pas suffisante. Nous devions donc répondre à des obligations de mesures supplémentaires et à

Pendant le processus de réactivation, nous mesurons constamment les émissions de CO, de dioxines, de poussières, d’azote et d’hydrocarbures », souligne Bart Vergote. ABB a fourni divers appareils destinés au système de mesure continue des émissions (CEMS). L’ACF-NT permet de réaliser des mesures continues et fiables des composants gazeux, tandis que ABB et cetera 2|16

17


Au travail

l’ABB StackMaster est utilisé afin de mesurer le débit de la cheminée. Des rapports sont générés automatiquement par le système d’enregistrement cpmPlus. L’analyse en continu du mercure est effectuée à l’aide du Verewa Hg, de Durag Group, dont ABB est le représentant en

dessous du point de rosée. L’ensemble du projet a été géré de main de maître par Bart Vergote, de Desotec et par David Rabaey, project manager chez ABB. Un palmarès impressionnant Desotec et ABB collaborent mainte-

Luc Coorevits : « Le fait qu’ABB connaisse l’installation et sache comment intégrer les anciens systèmes dans le nouveau a toutefois fait pencher la balance en leur faveur. » Belgique. Enfin, le système StackGuard de Sigrist – dont ABB est le distributeur exclusif en Belgique – permet de mesurer en permanence les gaz résiduaires en 18

ABB et cetera 2|16

nant depuis plus de dix ans. À l’époque, des composants ABB avaient déjà été utilisés pour les deux premiers fours de réactivation. « Nous avons noué une belle

relation de confiance avec Desotec », confie Ben Goossens, Systems & Solutions Manager ABB. Nous avons de nombreuses références en Flandre et avons déjà fait nos preuves auprès de plusieurs grandes entreprises. La disponibilité opérationnelle des installations de ce type est essentielle. Cette mission exige un degré de fiabilité élevé, ce qu’ABB est en mesure de garantir. » Lorsqu’elle a décidé de construire un troisième four, l’entreprise Desotec a pris le temps de bien réfléchir, d’autant qu’il y avait d’autres acteurs sur le marché. « Le fait qu’ABB connaisse l’installation et sache comment intégrer les anciens systèmes avec le nouveau a toutefois fait pencher la balance en leur faveur », confie Luc Coorevits. « Pour les autres candidats partenaires, nous aurions été un projet pilote et nous n’étions pas prêts à prendre ce risque... En fin de compte, nous avons décidé


Au travail

De gauche à droite : Ben Goossens, Luc Coorevits, David Rabaey, Bart Vergote.

de poursuivre notre collaboration avec ABB, le groupe étant en mesure de nous proposer une solution complète alliant expertise, fiabilité et vision à long terme. » Le système de commande des machines et les instruments de mesure

inspections à distance », explique David Rabaey. Nous pourrons alors analyser les erreurs sans devoir nous rendre sur place. De cette façon, les problèmes éventuels seront résolus plus rapidement et plus efficacement, avec un gain de temps et des économies à la clé. »

David Rabaey : « À l’avenir, nous pourrons analyser les erreurs sans devoir nous rendre sur place. De cette façon, les problèmes éventuels seront résolus plus rapidement et plus efficacement. » des trois fours ont été intégrés à un réseau local qui permet également de contrôler les appareils à distance. « À l’avenir, ABB pourra même effectuer les

Contrôle indépendant Les appareils CEMS livrés ont été approuvés par TAUW, une société de conseil agréée et indépendante qui inter-

vient pour le compte de l’institut flamand pour la recherche technologique (VITO). « L’installation doit être conforme à toutes les normes flamandes et européennes. Nous sommes obligés de faire calibrer les appareils jusqu’à quatre fois par an, afin de pouvoir effectuer des mesures correctes », précise Bart Vergote. « Dès le début, nous avons discuté avec TAUW au sujet du planning du troisième four. Nous avons donc reçu de précieux conseils avant d’introduire notre demande d’attestation, ce qui nous a aidés à obtenir toutes les homologations nécessaires. » Desotec a en outre conclu un contrat de maintenance avec ABB, qui veille à ce que les fours restent opérationnels et les arrêts éventuels réduits au minimum. « Un entretien préventif est effectué deux fois par an afin d’identifier les traces d’usure et de calibrer les systèmes de mesure. La disponibilité de l’installation est capitale pour Desotec. » ABB et cetera 2|16

19


Les merveilles du monde

Luc Picard, Project Manager Systems chez ABB, et le professeur Jan Desmet de EELAB-Lemcko.

ABB participe à la mise au point d’un banc d’essai unique ABB collabore avec EELAB-Lemcko, un centre d’expertise électrotechnique lié à l’université de Gand (Ugent), en vue de la création d’un banc d’essai pour les générateurs et moteurs électriques. Ce banc est associé à un champ d’essai pour l’énergie renouvelable et le Power Quality à haute et à basse fréquence. L’objectif vise à créer un laboratoire pour le réseau du futur. 20

ABB et cetera 2|16


Les merveilles du monde

E

ELAB-Lemcko est un groupe de recherche qui s’occupe notamment de la qualité de la tension d’alimentation. Il réalise des études et des mesures afin d’analyser les problèmes qui se présentent sur le terrain. Le groupe valide ensuite des solutions sur la base de modélisations et d’essais. EELAB-Lemcko travaille à la fois pour l’industrie et pour l’État. « Nos tâches vont des analyses de la puissance aux tests de simulation sur des puissances réelles en passant par la détection des pannes et les études de faisabilité », explique le

puissance de 150 kilowatts et peuvent prendre en charge des vitesses allant de 0 à 6.000 tours/minute. « Nous avons prévu un réducteur afin de pouvoir transmettre ces puissances élevées à de très petites vitesses, une caractéristique typique des applications éoliennes. Grâce au banc d’essai, nous pouvons reproduire la puissance réelle existant sur le terrain tout en maîtrisant tous les paramètres. Ce faisant, nous cherchons à définir les limites des nouvelles applications et à détecter les pannes et les dysfonctionnements avant la mise sur le marché de ces applications. »

Luc Picard : « Grâce au banc d’essai, nous pouvons reproduire la puissance réelle existant sur le terrain tout en maîtrisant tous les paramètres. » professeur Jan Desmet, qui dirige EELABLemcko. « Ces dernières années, l’énergie renouvelable représente une part plus importante dans le Power Quality de la production et de la consommation optimales d’énergie à l’échelle locale. Dans ce domaine, ABB s’est également forgé une solide expérience. Il nous a dès lors semblé intéressant d’unir nos forces. » Prêts pour l’été La collaboration entre ABB et EELABLemcko remonte déjà aux années 90. Lors de l’ouverture de l’Experience Center à Zaventem, l’idée a été lancée de construire un nouveau banc d’essai chez Lemcko. « Des bancs d’essai, il y en a partout », déclare Luc Picard, Project Manager Systems chez ABB. « Mais le concept d’EELAB-Lemcko couvre de très nombreuses applications et permet notamment de réaliser toutes sortes d’essais pour les générateurs d’éoliennes, la cogénération, les moteurs électriques, les générateurs, etc. L’objectif vise à créer un laboratoire pour le réseau du futur, lequel permettrait de concevoir l’ensemble de la chaîne énergétique, depuis la production d’énergie (renouvelable) jusqu’aux consommateurs finaux industriels et/ou privés en passant par l’approvisionnement au travers du réseau de distribution. » ABB a fourni deux moteurs électriques adaptés et un convertisseur de fréquence ACS880 à quatre quadrants de 250 kW. Les moteurs affichent une

Le banc d’essai n’est pas encore pleinement opérationnel, en raison d’un certain nombre de facteurs imprévus. « Dans le planning, il devait être prêt pour fin 2015 », précise le professeur Jan Desmet. « Nous n’avons toutefois reçu le nouveau drive qu’en décembre. De plus, la démolition de l’ancien banc d’essai et la reconstruction de la nouvelle structure ne se sont pas non plus déroulées comme prévu. Le montage requiert une grande flexibilité pour pouvoir prendre en charge diverses applications et tests. Toutes les composantes sont dès lors conçues sur mesure, tout en prenant soin de faire correspondre chaque détail. Nous visons la

perfection, car même la plus petite erreur influence les résultats des essais. Puisqu’il s’agit d’une structure fixe, le banc d’essai doit, en outre, être pourvu du marquage CE, et les adaptations correspondantes prennent aussi du temps. Mais j’ai bon espoir de pouvoir mettre l’installation en service d’ici l’été. » Un plus un font trois Le banc d’essai n’a pas été exclusivement mis au point pour ABB. N’importe quelle entreprise peut l’utiliser. « Nous sommes un laboratoire d’essais agréé et entièrement neutre. L’ensemble de notre équipement de mesure est étalonné chaque année et notre laboratoire est audité par un prestataire externe, afin que nous puissions livrer des résultats de mesure fiables à chaque personne qui fait appel à nos services », poursuit le professeur Jan Desmet. Pour ABB, cette collaboration présente des avantages à divers égards. Luc Picard : « À l’échelle internationale, peu de bancs d’essai disposent de cette configuration unique. Pour nos départements de R&D, cette collaboration est donc particulièrement intéressante. De plus, grâce aux connaissances accumulées d’EELAB-Lemcko, nous pouvons souligner les caractéristiques de nos produits auprès de nos clients. Le fait que les résultats soient fournis par une université indépendante augmente la crédibilité. Voilà l’un des exemples où un plus un font trois. De cette collaboration naît véritablement une multitude d’avantages. »

ABB et cetera 2|16

21


Encore et toujours

Ericsson et ABB unissent leurs forces pour une sociĂŠtĂŠ et une industrie plus intelligentes 22

ABB et cetera 2|16


Encore et toujours

À l’occasion de la Journée annuelle des utilisateurs d’ABB le 30 mars 2016, Laurens de Nooyer, Business Development Manager Industry & Society chez Ericsson, a présenté la vision d’avenir de l’entreprise en matière d’Industry & Society. Il a ainsi évoqué la Smart Society, l’Internet of Things, l’Industry 4.0, mais aussi la collaboration avec ABB.

E

n tant que Business Development Manager, je soutiens la croissance du portefeuille mondial Industry & Society d’Ericsson et j’aide les régions du groupe à concrétiser des opportunités commerciales qui sortent du domaine des télécoms. Dans le cadre de sa stratégie Industry & Society, Ericsson s’attelle à appliquer les 140 années d’expérience acquises dans les secteurs des operator services systems et des business services systems à de nouveaux marchés verticaux. Dans le domaine de l’Internet of Things, Ericsson joue le rôle de développeur de service. Ericsson regroupe les données et, éventuellement, un écosystème partenaire afin que les fournisseurs de service puissent créer des solutions et des services complets innovants. Pour ce faire, Ericsson utilise une plate-forme flexible qui propose des services tels que la facturation, l’analyse des données, l’accès aux données, la protection et le lien avec différentes radiotechnologies, selon une formule modulaire et en tant que service SaaS, le tout en fonction des besoins du client. Ensuite, le fournisseur de service s’adresse au marché industriel ou aux consommateurs. Dans cette optique, Ericsson a déjà engrangé de belles réussites dans ces activités, notamment auprès de Volvo et de Maersk. »

Internet of Things « Toutes les entités capables d’enregistrer ou de produire des données seront accessibles et reliées entre elles grâce à la communication sans fil. Cette approche est d’ores et déjà mise en œuvre à grande échelle. L’Internet of Things permet aux

peut aisément faire préchauffer sa voiture à l’aide d’une application, transmettre sa destination au véhicule depuis son agenda ou même faire déposer des courses dans son auto lorsqu’elle celle-ci est en stationnement. »

« Les acteurs traditionnels du marché recherchent de nouveaux groupes cibles et conçoivent des services inédits. » organisations de découvrir de nouvelles possibilités, d’entrer sur de nouveaux marchés et de conclure de nouveaux partenariats en intégrant la technologie dans leurs procédures quotidiennes. Les acteurs traditionnels du marché recherchent de nouveaux groupes cibles, conçoivent des services inédits et dépassent ainsi leurs propres limites. Un exemple des plus connus est celui des voitures connectées. Volvo a développé un système sur la plate-forme Ericsson, qui permet de mettre en relation les conducteurs, les passagers et le véhicule en passant par le cloud d’Ericsson. Grâce à cette technologie, le client Volvo

Une collaboration complémentaire « Aux Pays-Bas, Ericsson participe au projet Campione. Ce projet, qui a été demandé par les autorités, est pris en charge par World Class Maintenance, OP Zuid, Stimulus, le ministère des Affaires intérieures, les communes de Tilbourg et de Gilze. L’objectif est de concevoir un système de maintenance et de support condition-based, notamment pour le secteur de la chimie. Ce système doit permettre la surveillance intégrale des lignes de production, ce qui permettra de prévoir d’éventuelles pannes et d’organiser la maintenance de ces lignes. Actuellement, moins de 3 % des données disponibles ABB et cetera 2|16

23


Encore et toujours

Laurens de Nooyer d’Ericsson lors de sa présentation à l’occasion de la Journée annuelle des utilisateurs d’ABB.

sont utilisées dans de tels environnements. La vision « industrie 4.0 » d’ABB s’applique donc parfaitement à ce contexte. « C’est pourquoi nous avons décidé d’unir nos forces pour mener à bien ce projet », explique Laurens de Nooyer. « Pour nous, ABB est un partenaire de grande valeur. En effet, nous ne disposons pas nous-mêmes de cette connaissance spécifique du marché. Ensemble, nous avons également développé une solution d’optimisation pour les centres de traitement de données, ce qui nous a valu un franc succès en Suède et au Canada. » Dans le cadre d’un projet Smart Building, Ericsson et ABB collaborent également à la mise au point d’une solution qui permet de cartographier l’utilisation des bâtiments. « Nous souhaitons proposer des services in-building en matière d’économies d’énergie, de chaleur et de lumière », explique Laurens de Nooyer. « Pour ce projet, ABB a conçu un hard24

ABB et cetera 2|16

ware I/O spécifique capable de lire les données du système de gestion du bâtiment. En reliant toutes sortes de systèmes

et d’appareils à la plate-forme Ericsson, les données peuvent être collectées et analysées. Nous pouvons ensuite formuler des

INDUSTRIE 4.0 De plus en plus souvent, les appareils au sein d’un environnement de production sont reliés à un réseau et à Internet, ce qui permet aux systèmes de production industriels d’échanger des informations en toute autonomie. Les usines deviennent intelligentes, réactives et axées sur la demande. Le cas échéant, les processus autogérés prennent eux-mêmes les mesures correctives qui s’imposent. Parmi les avantages, citons l’accroissement de productivité, d’efficacité et de sécurité, la réduction de consommation d’énergie, une meilleure utilisation des matières premières et une

planification plus efficace des procédures. Grâce à ABB, les entreprises sont désormais capables de suivre le rythme de ces évolutions. Pour atteindre cet objectif, elles ont à leur disposition des capteurs, des systèmes et des outils intelligents et diagnostiques, qui assurent un suivi plus simple et plus intelligible des procédures. ABB collabore ainsi avec des institutions de premier plan telles que l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) et a mis au point une topologie d’intégration, qui a été adoptée par l’initiative allemande « Industrie 4.0 ».


Encore et toujours

40 % Plus de 40 % de l’ensemble du trafic mobile mondial passe par les réseaux d’Ericsson.

50

6 mld

Selon les prévisions, d’ici cinq ans, on devrait compter plus de six milliards d’utilisateurs de smartphones.

mld 2020

Les estimations diffèrent, mais on peut s’attendre à voir 50 milliards d’appareils connectés à Internet d’ici 2020, dont un quart de milliard de voitures et pas moins de 10 millions de vêtements.

$11 trillions recommandations à l’attention du gestionnaire du bâtiment. Imaginons que dans le futur, une grande partie des collaborateurs d’une entreprise télétravaillent. Pourquoi chauffer tous les étages ce j­our-là ? Et

Selon le McKinsey Global Institute, l’Internet of Things devrait rapporter 11 trillions de dollars au cours des dix prochaines années. La valeur générée dans le secteur des soins de santé et du bien-être se situera entre 170 milliards de dollars et 1.590 milliards de dollars.

tinctes dans les domaines de l’énergie, de l’habitat, du transport et de l’industrie. Un lien peut donc être établi entre tous les éléments de l’écosystème, qui s’influencent mutuellement. Lorsque vous partez en

« La collaboration entre Ericsson et ABB a d’ores et déjà porté ses fruits en Suède et au Canada. » pourquoi mettre toutes les salles de réunion à disposition ? Il est donc plus opportun de concentrer toutes les activités dans une partie de l’immeuble. » Industry & Networked Society « De telles idées peuvent être déployées à plus large échelle : le concept I&S assure la mise en commun de réalisations dis-

voyage, vous êtes confronté à une multitude d’écosystèmes distincts : votre maison, le transport vers l’aéroport, le vol, le taxi à destination, la réservation au restaurant, celle de votre hôtel... Si vous prenez du retard lors d’une de ces étapes, chacun des éléments suivants sera influencé. Il serait donc pratique de pouvoir instaurer une correspondance automatique entre toutes

les étapes afin que chaque maillon de la chaîne soit informé et puisse prévoir des solutions. Vous arrivez alors à destination en ayant limité les inconvénients. L’« ancienne » économie industrielle est fortement axée sur la production de masse, les procédures, le contrôle et la concentration des moyens de production. À l’inverse, la nouvelle Industry & Society se concentre bien plus sur l’ouverture, la collaboration et l’innovation. Aujourd’hui, l’individu n’est plus uniquement un consommateur. Chacun peut apporter sa contribution à la conception de nouveaux produits et services. Les données, les idées, les opinions et les avis peuvent être analysés et utilisés de manière responsable pour permettre des avancées technologiques toujours plus rapides. »

ABB et cetera 2|16

25


Encore et toujours

L’électromobilité et les villes intelligentes vues par Living Tomorrow L’avenir n’est jamais aussi tangible que chez Living Tomorrow. Le centre d’innovation de Vilvorde regroupe des connaissances sur les solutions technologiques et permet aux visiteurs de les expérimenter eux-mêmes. « Nous apprenons beaucoup de la façon dont les personnes s’adaptent aux nouvelles solutions », explique Joachim de Vos, CEO de Living Tomorrow et fondateur de TomorrowLab. Et pour lui, ABB est l’un des partenaires privilégiés avec lesquels il faut façonner l’avenir.

A

u cours de la prochaine décennie, nous serons confrontés à de grands défis », prédit Joachim de Vos. « La demande en énergie, qui ne cesse d’augmenter, est supérieure à ce que peut nous fournir la Terre. Nous devrons donc gérer nos ressources de façon plus rigoureuse, aidés par les les innovations technologiques. Nos besoins liés à la mobilité, à l’Internet of Things (IoT), aux villes intelligentes et aux données volumineuses seront si bouleversés que nous devons y réfléchir dès maintenant. Les entreprises doivent se réinventer d’urgence et il est inadmissible de négliger l’innovation : il suffit de penser à Nokia et à Kodak. C’est pourquoi des entreprises comme ABB devront conclure de nouvelles alliances, y compris avec des partenaires qui n’existent peut-être même pas encore. Chez ABB, la volonté de jouer un rôle de premier plan dans la société de demain correspond parfaitement à la vision que nous avons chez TomorrowLab. En tant que partenaire neutre, nous rassemblons des entreprises de divers secteurs pour qu’elles mettent leurs idées en commun. Cette synergie crée un grand vivier de connaissances, qui nous permet de mettre sur pied des projets pilotes pour tester de nouvelles solutions et 26

ABB et cetera 2|16

de les traduire en une feuille de route pour l’entreprise. ABB Benelux joue un rôle de pionnier dans ce groupe. L’électromobilité en est un bel exemple. » La percée de l’électromobilité « Presque tous les modèles prévoient que dans quelques dizaines d’années, 70 % de la population habitera en ville. Les villes deviendront de véritables métropoles. Nous devrons donc nous adapter, notamment en matière de transport. Avec l’électromobilité, les villes pourront atteindre des objectifs ambitieux, notamment en matière d’émissions de CO2. Ce nouveau mode de déplacement assurera également des trajets plus confortables en voiture, en vélo ou en transports en commun. Pendant des années, la plupart des constructeurs automobiles n’ont pas pris l’électromobilité au sérieux. Il a fallu un pionnier comme Tesla pour faire changer les mentalités. Si, aujourd’hui, les pays producteurs de pétrole décident d’investir des milliards de dollars dans les énergies alternatives pour en finir avec leur dépendance aux carburants fossiles, il s’agira d’un signal fort. Je suis convaincu que l’affaire du logiciel espion a porté le coup de grâce à l’industrie automobile classique. La percée de l’élec-

tromobilité est dès lors inexorable » assure Joachim de Vos. Recharge solaire rapide « Nos modes de déplacement vont changer, bien que nos besoins soient tous différents. Ceux qui parcourent de longues distances auront besoin d’une borne de recharge très rapide, tandis que d’autres disposeront de plus de temps pour laisser leur voiture se recharger. Pour la recharge lente et à domicile, inutile de puiser énormément d’énergie sur le réseau. ABB propose désormais une gamme complète de chargeurs pour toutes les applications possibles. Mais nous sommes allés encore plus loin avec la Solar Fast Charging Station. Cette borne de recharge rapide est couverte et munie de panneaux photovoltaïques parfaitement orientés vers le Sud. Malgré les conditions météo instables en Flandre, ce terminal nous permet d’atteindre 25.000 kilomètres d’électromobilité par an. Les deux bornes de recharge peuvent fonctionner simultanément. Nous prévoyons aussi à l’avenir un tampon, une batterie, pour stocker un excédent de courant utilisable localement. Cette Solar Fast Charging Station s’avère non seulement intéressante pour les entreprises et les sta-


Encore et toujours

LE SYMBOLE DE L’INNOVATION Living Tomorrow a été fondée en 1991 afin de constituer une plate-forme permettant à différentes entreprises et organisations innovantes d’exposer leurs produits et leurs services. Ce centre d’exposition offre une vision de l’avenir en matière d’habitat, de style de vie et de travail. Le 16 mars 1995 a eu lieu le lancement officiel du premier projet : la Maison du futur à Vilvorde. Vingt ans plus tard, Living Tomorrow est devenu un symbole de l’innovation et de la collaboration. Chaque année, le site accueille plus de 150.000 visiteurs, dont 15.000 écoliers et étudiants. En 2008, le TomorrowLab a été créé au sein de Living Tomorrow. Il s’agit d’un bureau indépendant de consultants qui prodigue des conseils aux entreprises, aux gouvernements et aux organisations en planifiant des scénarios et en analysant des modèles d’exploitation. Depuis 2012, TomorrowLab a également développé un parcours de collaboration avec ABB.

tions-service, mais aussi pour les taxis en milieu urbain. » Des villes intelligentes « L’électromobilité va bien plus loin que le transport d’énergie d’un réseau vers un véhicule. Il s’agit d’une offre globale, qui concerne aussi la gestion d’un réseau intelligent, le stockage de l’énergie, les villes intelligentes et la problématique de l’environnement. On peut dès lors se demander si les bourgmestres doivent encore investir des millions dans des places de parking supplémentaires alors qu’on annonce l’arrivée de la voiture sans conducteur ou que le covoiturage devient la norme. Est-il encore nécessaire d’acheter une voiture, quand on sait qu’elle passe 92 % de son temps immobilisée ? La question mérite clairement d’être posée. Par ailleurs, où installer les bornes de recharge dans une ville : dans le centre ou en périphérie ? Nous avons également des idées pour le mobilier urbain. Chez Living Tomorrow, nous avons installé un banc extérieur, dans lequel sont intégrés un panneau photovoltaïque, une batterie, une connexion USB pour recharger un smartphone et une prise pour un vélo électrique. Les poteaux d’éclairage peuvent aussi remplir de nouvelles fonc-

tions. Ils s’adaptent à la circulation, sont munis d’un système d’appel audio, d’une caméra à 360° et d’un chargeur pour vélo. Nous pensons également développer des logiciels et des applications qui avertissent les consommateurs quand la batterie de leur véhicule est presque déchargée, tout en leur indiquant où se trouve la borne de recharge la plus proche. Actuellement, il existe encore une “angoisse de l’autonomie”, mais quand celle-ci sera portée à environ 800 km, bien plus de gens seront convaincus qu’il est opportun de choisir l’électromobilité. Le développement des batteries est en plein essor : la nouvelle génération sera plus compacte, avec une meilleure capacité de stockage et elle sera moins rapidement dépassée. » Des bâtiments remplis de capteurs « Les experts estiment que la crise de l’énergie sera résolue d’ici trente à quarante ans. Cet optimisme ne doit pas nous empêcher de tous gérer l’énergie de manière plus responsable, sans pour autant sacrifier notre confort. Jusqu’à présent, nous avons aménagé nos bâtiments et logements sans vraiment y réfléchir. Ces 20 dernières années, nous avons progressé dans les domaines de la domotique et

de l’électrodomotique. Les bâtiments intelligents sont le Graal du futur. Chaque appareil de la maison enregistrera des informations et vous aidera, par exemple, à optimiser votre consommation d’énergie. Ces données permettront non seulement aux fabricants d’en savoir davantage sur les habitudes, mais surtout d’adapter un produit presque immédiatement. Ce retour direct du consommateur au niveau de la conception via l’IoT est unique. C’est pourquoi nous collaborons étroitement avec ABB dans ce domaine. La redéfinition de réseaux aux niveaux mondial et local est en cours. Par ailleurs, le législateur doit réagir plus rapidement aux changements, car la Belgique a de nombreux atouts. Certes, nos connaissances sont dispersées, mais cela peut aussi représenter un avantage. Dans un environnement géographique très limité, nous avons développé de nombreuses compétences innovantes. Nous avons appris à créer des liens entre différentes disciplines. Il n’y a jamais eu autant de start-up qu’en Belgique, et le système de financement participatif (crowdfunding) et de capital-risque (venture capital) y a contribué. Si nous poursuivons dans cette direction, nous contribuerons certainement à l’écriture de l’avenir. » ABB et cetera 2|16

27


For a better world

Des tableaux pour le futur Il y a quatre ans, dans le but d’améliorer l’image de la construction de tableaux électriques en Belgique, ABB a intégré le projet Switching on the Future. Cette initiative a pour ambition d’aider les écoles à faire face à la demande croissante en personnel qualifié. Le Sint-Lambertusinstituut à Heist-op-den-Berg a été l’une des premières écoles à adhérer au projet.

Jef Lambrechts, enseignant au Sint-Lambertusinstituut, en plein travail avec l’Education Cabinet.

28

ABB et cetera 2|16


For a better world

L

a construction de tableaux électriques en Belgique est confrontée à plusieurs grands défis. Pour les relever, ABB, EPLAN, Phoenix Contact, Rittal et Festo ont décidé d’unir leurs forces. Rassemblés sous le nom de « Consortium Bordenbouw », ces entreprises ont effectué une analyse approfondie de la situation du secteur. Les conclusions d’une enquête, commandée à l’Université de Hasselt, ont mis en évidence que la pénurie de personnel qualifié dans ce secteur est un sérieux point noir. Il apparaît également que la construction de tableaux électriques reçoit peu voire aucune attention du secteur de l’enseignement. « Partant de ce constat, le consortium a développé l’Education Cabinet (l’armoire pédagogique) », explique Lee Nysten, Head Internal Sales Team chez ABB, qui a suivi de très près l’ensemble du projet. « L’Education Cabinet est un kit d’assemblage pour les écoles, qui leur permet de pouvoir construire un tableau de commande électrique selon les normes industrielles. De cette façon, nous jetons un pont, en tant que fabricants, entre l’enseignement et le marché professionnel. Le projet de formation à la construction de tableaux électriques destiné aux écoles est d’ailleurs soutenu par différents centres de formation. » Enseignement et industrie D’abord lancé en Flandre, le projet de l’Education Cabinet a également fait ses premiers pas en Wallonie. Une cinquantaine d’armoires ont déjà été vendues dans toute la Belgique. Le Sint-Lambertusinstituut à Heist-op-denBerg a été l’une des premières écoles à acquérir le pack. « L’armoire possède de nombreuses connexions avec les objectifs d’apprentissage que nous devons atteindre, tels que les différents types de circuits moteur », souligne Jef Lambrechts, conseiller technique électricité au Sint-Lambertusinstituut. « Elle s’appuie aussi sur des technologies récentes utilisées surtout dans l’industrie. De cette façon, nous pouvons répondre tant aux objectifs d’apprentissage qu’aux besoins de l’industrie. »

Et à l’étranger ? Pour l’instant, la Belgique est le seul pays d’Europe où existe un consortium pour la construction de tableaux électriques. Certaines entreprises participantes, comme ABB et Eplan, verraient d’un bon œil le déploiement de ce projet à l’échelle européenne. « Les possibilités sont actuellement étudiées dans plusieurs pays, mais tout n’est pas aussi simple

qu’en Belgique. Il n’est, par exemple, pas toujours aisé de coopérer avec des concurrents », explique Lee. « En Belgique, cette convergence a été rendue possible grâce à l’existence d’un besoin commun. Le pont tendu entre l’industrie et les écoles bénéficie énormément à toutes les parties. »

Le pack propose non seulement le matériel nécessaire à la construction de l’armoire mais aussi un dossier électrique entièrement préparé avec le logiciel Eplan, qui permet aux étudiants de se mettre au travail en dessinant leur propre schéma. Les professeurs vérifient ensuite, sur la base de l’exemple fourni, si ce schéma répond aux normes exigées. De plus, le pack contient un manuel détaillé qui guide les étudiants lors de la composition et de la mise en service de l’Education Cabinet. C’est donc en toute logique que, l’année dernière, le premier étudiant diplômé du Sint-Lambertusinstituut, après une épreuve intégrée basée sur l’armoire, a immédiatement trouvé du travail. Théorie et pratique Pourtant, les choses n’en restent pas là. Les membres du consortium, comme les écoles, poursuivent leurs efforts afin de développer cette initiative. « Le but est d’exploiter davantage cette armoire à l’avenir, afin de pouvoir en expliquer la structure, également pendant les cours théoriques », souligne Ludo Verstraeten, enseignant au Sint-Lambertusinstituut. « Disposer d’un support théorique que je peux transmettre à mes élèves est pour moi très important. Car il est difficile pour un professeur d’en composer un lui-même. À côté de la théorie, la demande d’un plus grand nombre d’applications pratiques pour l’armoire est également apparue. « Comment puis-je, par exemple,

piloter une machine avec cette armoire ? Durant la phase initiale, nous ne pensions pas aller aussi loin, mais comme bon nombre d’écoles nous posent la question, nous voulons y apporter une réponse », explique Lee Nysten, enthousiaste face à cet intérêt. « Nous voulons bien sûr y travailler avec les écoles, afin de pouvoir bénéficier de leur expérience et de leurs connaissances pour la poursuite du développement. » Jef Lambrechts y est d’ores et déjà plus que favorable. « Un approfondissement de cette initiative rendra l’Education Cabinet encore plus utilisable dans le cadre de nos cours », conclut-il. « L’accent est véritablement mis ici sur la collaboration. »

ABB et cetera 2|16

29


Produit Low Voltage

Commuter et protéger des moteurs IE3 ? ABB répond présent ! Gagnez de l’espace dans les boîtiers de commutation et coffrets électriques grâce à nos disjoncteurs intelligents.

Si les nouveaux moteurs IE3 sont généralement plus chers à l’achat, les coûts d’acquisition sont à terme largement compensés par les économies réalisées sur les frais énergétiques. Naturellement, vous tenez à protéger vos précieux moteurs de façon optimale, ainsi qu’à les commuter en toute sécurité et efficacité. ABB propose différentes solutions à cet effet. Par ailleurs, les disjoncteurs intelligents d’ABB vous font gagner beaucoup d’espace dans l’armoire. Vos nouveaux investissements se justifient ainsi amplement. La directive ErP est entrée en vigueur le 1er janvier 2015 pour les moteurs IE3 hautes performances d’une puissance entre 7,5 et 375 kW. L’abréviation ErP signifie Energy related Products. ABB propose des moteurs IE3 depuis un certain temps déjà et est même un fervent défenseur du moteur IE4, encore plus efficace, pour encore davantage d’économies d’énergie. Le recours à une conception réfléchie pour les moteurs électriques permet de belles économies énergétiques et financières. Le choix d’un disjoncteur adéquat ou d’un démarreur progressif aux dimensions optimales peut influer considérablement sur les frais d’installation et la consommation d’énergie. Les pics de courant et les courants de démarrage peuvent être supérieurs pour les moteurs hautes performances par rapport à ceux des moteurs conventionnels. ABB peut également offrir une solution rentable dans de tels cas de figure. Aussi bien en termes de coûts d’acquisition que d’espace nécessaire à l’installation. Protection de moteurs ABB propose différentes solutions pour la commutation de moteurs IE3 : commutation directe et commutation via une combinaison étoile-triangle, ou encore utilisation d’un démarreur progressif. L’ensemble du matériel basse tension d’ABB convient pour la commutation de moteurs IE3. 30

ABB et cetera 2|16

Avantages − − Des tableaux de sélection en ligne facilitent le choix d’une solution adaptée − − Tableaux de coordination clairs disponibles − − Economies sur les frais énergétiques − − Gain de place dans les boîtiers de commutation et coffrets électriques.

http://new.abb.com/low-voltage/ campaigns/ie3-ready


Produit Measurement & Analytics

Sans fil et totalement autonome ABB lance de nouveaux instruments de mesure sans fil ainsi que le premier capteur de température à récupération d’énergie ABB lance le nouvel équipement WirelessHART destiné aux mesures de pression et de température. Le capteur de température TSP300-W WirelessHART à récupération d’énergie est le premier instrument de mesure sans fil ne nécessitant aucun apport externe d’électricité ni changement régulier de batterie. En effet, son générateur micro-thermoélectrique intégré lui permet de prendre les mesures de température en toute autonomie. Instruments de mesure WirelessHART Le nouveau capteur de température TSP300-W WirelessHART avec système de récupération d’énergie en option), le transmetteur de température TTF300-W WirelessHART et le transmetteur de pression 266 WirelessHART permettent à ABB de proposer à ses clients des solutions de mesure (pression, niveau, débit, densité). Une gestion unique de l’énergie Les appareils sans fil d’ABB sont pourvus d’une technologie unique de gestion de l’énergie particulièrement économe qui prolonge la durée de vie de la batterie et améliore la fiabilité du réseau. Ils s’assortissent par ailleurs d’intervalles de mise à jour beaucoup plus courts.

Avantages −− Réduction des frais d’installation jusqu’à 30 % par rapport aux équipements HART filaires −− Réduction des délais d’exécution jusqu’à 75 % −− Accès externe complet au diagnostic des instruments −− Montage compact : aucun répartiteur ou infrastructure câblée nécessaire −− Modularité : installation simple d’instruments de mesure supplémentaires −− Durée de vie des batteries jusqu’à 10 ans en cas d’intervalle de mise à jour jusqu’à 32 secondes en conditions de référence −− Batteries lithium de format D sans marque imposée −− Durée d’utilisation résiduelle de la batterie configurable en tant que variable dynamique via DTM −− Remplacement de la batterie ABB exécutable au sein de zones sécurisées intrinsèques

Récupération d’énergie pour un diagnostic autonome Le capteur de température TSP300-W WirelessHART avec récupération d’énergie est alimenté par un générateur micro-thermoélectrique (micro-TEG) qui tire sa puissance de la différence de température entre le procédé et l’environnement. Les micro-TEG utilisés dans les transmetteurs de température WirelessHART d’ABB offrent une solution compacte pour la récupération d’énergie depuis les procédés à chaud comme à froid. Dans la mesure où de nombreux procédés industriels génèrent un excès de chaleur, les TEG récupèrent suffisamment d’énergie pour pouvoir commander des capteurs sans fil à divers endroits. Les transmetteurs de pression sans fil 266 d’ABB ont été conçus pour être raccordés à un système de récupération d’énergie, de manière à prolonger encore leur durée d’utilisation et la durée de vie de leur batterie. De nombreux instruments de mesure d’ABB disposent d’une plate-forme HMI commune pour simplifier l’accès au réseau, la configuration des appareils et la résolution de problèmes. Ils peuvent être paramétrés au moyen de terminaux manuels HART et intégrés aux systèmes de commande des procédés d’ABB. Les instruments de mesure d’ABB assurent le diagnostic et la communication avec les installations dans le cas où cela ne serait pas possible avec un système câblé. Les appareils équipés d’un système de récupération d’énergie augmentent le potentiel de architecture maillée pour une fiabilité optimale du réseau. Assistance lors du déploiement de réseaux sans fil Selon ses besoins, le client choisit entre trois formules de solutions pour la conception de réseaux sans fil. Celles-ci comprennent une formation pour la mise en service, une inspection sur site, un rapport de faisabilité, une proposition relative à la structure, l’installation et la mise en service du réseau et éventuellement une connectivité DCS. Les modules sans fil sont préconfigurés en usine. En cas de projets d’envergure, ABB dispose aussi d’une solution intégrale avec assistance à l’ingénierie dès les premières étapes. ABB et cetera 2|16

31


Produit Robotics

IRB 8700 Le plus grand robot jamais fabriqué par ABB Le but des concepteurs de l’IRB 8700 était d’élaborer un robot particulièrement fiable avec des coûts d’utilisation, d’amortissement et d’entretien les plus faibles possibles. Les ingénieurs y sont arrivés grâce à la mise en œuvre de pièces extrêmement robustes et simples. Au lieu d’un vérin pneumatique, un contrepoids et un vérin mécanique ont été installés. Un seul moteur est appliqué par segment de bras. Un robot solide a ainsi pu être réalisé, sur lequel les utilisateurs pourront toujours compter, même dans des circonstances climatiques difficiles. Les nombreuses années d’expérience d’ABB en matière de conception, de fabrication et d’entretien de robots industriels ont permis aux ingénieurs de s’appuyer sur une mine d’or de données. L’IRB 8700 est en outre un robot rapide, pour des frais d’exploitation avantageux. Il possède une grande portée et une capacité de levage élevée de 800 kg (jusqu’à 1 000 kg avec un pivot incliné). Sa construction simple permet des cycles courts et une grande précision. L’IRB 8700 est 25 % plus rapide que des robots de même catégorie.

Avantages −− Capacité de levage jusqu’à 1.000 kg avec pivot incliné −− 25 % plus rapide que des robots de même catégorie −− Robuste et fiable grâce à une construction simple et une protection Foundry-Plus-2

Votre avis nous intéresse !

Que pensez-vous d’et cetera ? Complétez le questionnaire Pour vous proposer un contenu de la meilleure des qualités, il est important de bien connaître les attentes de nos lecteurs. C’est pourquoi nous souhaitons vous demander votre avis. Sommes-nous sur la bonne voie ? Quels sont les thèmes ou les sujets que vous souhaitez voir traités ou approfondis dans ce magazine ? Vous avez la parole ! Votre contribution est indispensable. Nous vous invitons donc à participer et à remplir le questionnaire. Scannez le code QR ou rendez-vous sur new.abb.com/benelux/etcetera

32

ABB et cetera 2|16


Hotspot

La Journée des utilisateurs fête ses 10 ans La Journée annuelle des utilisateurs, organisée par ABB le 30 mars 2016, a attiré quelque 150 visiteurs sur le site de Tata Steel à IJmuiden, aux Pays-Bas.

D

epuis dix ans, la division PA organise la Journée des utilisateurs à l’attention des clients. Cette année, la dixième édition de cet événement consacré à notre clientèle s’est déroulée sur le fascinant complexe de Tata Steel. Le programme inédit de cette journée consistait en une visite guidée en train de l’immense terrain sur lequel est implantée l’aciérie. Cette intéressante excursion a été particulièrement appréciée par les

relations d’ABB présentes sur place ! Pendant la journée, les participants ont eu la possibilité de découvrir les solutions d’automatisation d’ABB. Les convives ont amplement eu l’occasion d’échanger et de partager des connaissances et des expériences entre eux et avec les spécialistes d’ABB. Au travers du programme « Smart Factory in Practice », les invités ont été informés des nouveaux produits et des évolutions en cours sur le marché industriel.

Divers thèmes ont été abordés, tels que les solutions efficaces pour le pompage, les innovations en matière de mesure du gaz et les applications Decathlon avec connexions smart factory. L’affluence record de 150 personnes a donné à cette édition anniversaire de la Journée des utilisateurs une note festive supplémentaire.

ABB et cetera 2|16

33


Hotspot

ABB à Empack Brussels les 21 et 22 septembre 2016 Vous êtes actif dans l’industrie de l’emballage ? Alors Empack, le seul salon de l’emballage en Belgique, est une occasion unique de découvrir les nouveaux développements de votre secteur. ABB Robotics est le leader de la fourniture d’appareils automatisés industriels et de services associés. Lors du salon Empack, ABB présentera le YuMi, un robot à deux bras, spécialement mis au point en vue d’un rôle de collaboration et d’assistance humaine. Lors de sa conception et de sa construction, les ingénieurs ont tout particulièrement tenu compte de la sécurité dans des situations où les humains travaillent à proximité de des appareils automatisés industriels. L’application Lean Palletizer, un outil logiciel qui permet de palettiser des boîtes en toute simplicité, sera également présentée. Vous pourrez en outre y tester la simulation de réalité virtuelle en 3D de RobotStudio et admirer le grappin à trois points en pleine action. Nous serons ravis de vous rencontrer (dans notre stand) les 21 et 22 septembre 2016 au salon Empack à Brussels Expo.

Ecomobiel, Den Bosch (PaysBas), les 4 et 5 octobre 2016 ABB présente ses infrastructures de recharge pour véhicules électriques Le salon Ecomobiel s’est fortement développé ces dernières années, pour devenir la plus grande plateforme consacrée à la mobilité et aux solutions de mobilité durables. En tant que leader du marché dans le domaine des chargeurs rapides pour véhicules électriques, ABB sera évidemment présente à ce salon. Grâce aux solutions d’ABB, les clients B2B tels que les fournis34

ABB et cetera 2|16

seurs de réseau, les organisations commerciales de vente au détail et les opérateurs énergétiques pourront réaliser des stations de recharge de qualité supérieure. Ecomobiel se tiendra les 4 et 5 octobre 2016 aux Brabanthallen à Den Bosch (Pays-Bas).


L’année

L’année 1963 E n 1963, on écoutait déjà la musique des Beatles et d’Elvis Presley avec un transistor. Depuis le début des années soixante, cette radio compacte et bon marché, conçue à l’aide de composants semi-conducteurs, était déjà très populaire auprès de la jeunesse. Dans la technologie énergétique, l’électronique de puissance a supplanté les composants électrotechniques classiques bien après les produits de consommation. L’image ci-dessus illustre l’inspection d’une armoire redresseur munie de six mutateurs à anodes. Chaque mutateur

est monté sur un tiroir extractible avec ses appareils auxiliaires. Un tel mutateur est un redresseur commandé. Les cylindres à l’arrière des tiroirs sont les cuves remplies de mercure qui composent ces redresseurs à vapeur de mercure. Au fond de l’armoire sont montés six fusibles pour 320 A. À l’époque également, le souci de disposer de bonnes possibilités d’inspection et d’entretien existait dès la conception des installations. Même si, en 1963, on construisait encore des redresseurs à vapeur de mercure en abondance, la recherche concer-

nant l’électronique de puissance visant à les remplacer était déjà bien lancée. À partir de la seconde moitié de la décennie, Asea et Brown Boveri ont commercialisé des diodes de puissance fiables. Les possibilités offertes par les nouveaux composants ont bouleversé la technologie relative aux grands redresseurs. En effet, elles ont permis de rendre les installations plus compactes, de réduire les pertes, ainsi que le nombre d’inspections et d’entretiens nécessaires.

ABB et cetera 2|16

35


JSB

Naturellement.

Et Cetera 2016-02 FR.indd

Croissance économique, urbanisation rapide et besoins croissants en matière de transports publics entraînent une extension des réseaux de tram, métro et chemin de fer à l’échelle mondiale. ABB propose toute une série de produits et solutions pour les transports urbains, les liaisons ferroviaires régionales et les lignes internationales à grande vitesse. De quoi transporter personnes et marchandises de manière à la fois plus rapide et plus efficace. L’offre d’ABB se compose de produits, systèmes et services fiables et performants destinés aux installations d’alimentation stationnaires et aux dispositifs de traction sur matériel roulant. Le portefeuille existant d’ABB dans le domaine ferroviaire montre bien le rôle essentiel joué par le groupe en faveur d’une mobilité durable. www.abb.com/betterworld

03-06-2016

Une mobilité durable pour des millions de personnes ?


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.