et cetera 02/2017 FR

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2 I 17 The customer magazine of the ABB Group Benelux

Du papier journal au carton ondulé ABB aide Parenco à reconvertir une machine à papier Des amortisseurs fabriqués par des robots ABB chez Tenneco Une ligne de production entièrement automatisée Des centres de données dans les tours d’Alticom Une solution intégrale d’ABB pour la tour de données de Tjerkgaast


Avant-propos

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Prise de pouls ABB a fourni de nouveaux systèmes d’entraînement pour la machine à papier de Parenco, qui assure ainsi son avenir sur le marché du papier.

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Alfons Goos, Managing Director ABB Benelux

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Au travail Les centres de données dans les tours d’Alticom à Tjerkgaast sont aussi écologiques que possible grâce à des capteurs et à une solution intégrale d’ABB.

2|17 Rester pionnier en matière de technologie Cette année, ABB fête un anniversaire particulier : la création de son prédécesseur aux Pays-Bas, il y a 125 ans. Ce jubilé unique nous remplit de fierté. Pour l’occasion, nous organiserons un grand événement consacré à notre clientèle fin 2017, au cours duquel nous mettrons en avant les éléments qui font la force d’ABB. Le secret d’une telle prospérité pour notre entreprise ? Sans aucun doute, nos clients et le dévouement de nos collaborateurs. En outre, nous nous renouvelons régulièrement pour rester pionnier en matière de technologie. Actuellement, nous le faisons grâce à ABB Ability TM. Cette plateforme rassemble tous nos systèmes – qui contribuent déjà à l’Industrial Internet of Things – en un seul protocole de communication. Elle est le fruit d’une collaboration avec Microsoft.

Dans cette édition d’Et Cetera, vous lirez une interview de Guido Jouret, notre Chief Digital Officer et instigateur d’ABB AbilityTM. Dans ce cadre, il y a également lieu de considérer la collaboration avec le Smart Industry Fieldlab CAMPIONE. Ce dernier développe des techniques intelligentes dans les domaines des mesures et de l’analyse de données qui devront permettre une prévisibilité à 100 % de la maintenance dans l’industrie de la transformation. Il teste ces innovations dans des projets « living lab » et les peaufine pour en faire des produits commercialisables. Des produits qui nous permettront, au final, de rester des précurseurs. De préférence, pendant 125 autres années. Mais s’il n’en tenait qu’à nous, pour plus longtemps encore... Bonne lecture !

et cetera 2|17 - Une publication d’ABB Benelux - Concept Head Office - Rédaction en chef Marco Moerland - Comité de rédaction Karin Bot‑Molenaar, Marco Moerland, Jos Bernaards, Ellyne Temmerman, Katrien Vanwetswinkel - Ont collaboré à la rédaction de ce magazine Suzanne Gielis, Sven Van Herck, John Edwards, Sarah Vangheluwe, Amandine Philippe, Matthieu Irion, Kristien Vermaelen, Nando Harmsen, Henk Malyster, Stephanie Versteeg, Marco Mertens, Filip van Loock, Peter van der Horst - Éditeur responsable ABB N.V., Hoge Wei 27, 1930 Zaventem - Copyright 2017 Demander, modifier ou résilier votre abonnement à et cetera ? Surfez sur notre site new.abb.com/benelux/etcetera. Sur cette page, vous pourrez vous abonner à notre magazine, modifier vos données personnelles our les supprimer de notre base de données.

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Sommaire

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Encore et toujours « La révolution numérique et le changement nous touchent tous », affirme Ineke Dezentjé Hamming, présidente de la FME.

38

L’année En 1910, BBC acquiert une participation dans le bureau d’ingénierie Huibert Doyer, et l’entreprise reçoit un nouveau nom.

Prise de pouls

Encore et toujours

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Guido Jouret à propos d’ABB AbilityTM Le Chief Digital Officer d’ABB, Guido Jouret, dresse un bilan quelques mois après le lancement de la nouvelle plateforme ABB AbilityTM.

Perspective 8

OCTOPUS paré pour la nouvelle réglementation européenne Le système de surveillance et d’analyse OCTOPUS aide les armateurs à satisfaire à la nouvelle réglementation MRV.

Au travail 12

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Parenco : du papier journal au carton ondulé Parenco, Voith Paper et ABB ont uni leurs forces afin de transformer une machine à papier journal en une machine capable de produire la couche de finition du carton ondulé. Des amortisseurs fabriqués par des automates ABB chez Tenneco Chez Tenneco, une ligne de production entièrement automatisée fabrique la dernière génération d’amortisseurs, grâce à ABB et à Eutomation & Scansys Sprl. Les tours d’Alticom comme centre de données ABB a récemment livré une solution intégrale avec, entre autres, ABB AbilityTM Data Center Automation et le système sur rail SMISSLINE TP, pour le centre de données Alticom à Tjerkgaast. Vers une maintenance 100 % prévisible Au Smart Industry Fieldlab CAMPIONE, des innovations sont testées dans des projets « living lab » et peaufinées pour en faire des produits commercialisables.

Des investissements continus dans l’innovation et la « réindustrialisation » Ineke Dezentjé Hamming, présidente de la fédération d’entreprises néerlandaises FME, évoque la numérisation et la « servicisation », ainsi que les opportunités qui en découlent et le rôle d’ABB.

For a better world 32

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ABB réduit ses émissions de CO2 de façon ludique Le jeu Van5Naar4 aide ABB à motiver et sensibiliser ses collaborateurs à la question de la mobilité. Un approvisionnement fiable en eau potable chez Evides Evides est la première société de distribution d’eau aux Pays-Bas à utiliser la solution SynRM, composée d’un moteur sobre et de variateurs à vitesse variable d’ABB.

L’année… 38

Au tour de l’année 1910 Retour sur l’année où le fondateur Huibert Doyer s’est retiré de Doyer & Co, le bureau d’ingénierie précurseur d’ABB aux Pays-Bas.

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Prise de pouls

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Prise de pouls

ABB Ability : la clé d’un modèle d’entreprise plus efficace TM

En octobre dernier, ABB a lancé sa nouvelle plateforme ABB AbilityTM. Elle regroupe les services et solutions numériques du groupe dans tous les segments. Dans ce cadre, ABB a conclu un partenariat stratégique avec Microsoft. Après six mois, il est temps de faire un premier bilan avec Guido Jouret, Chief Digital Officer.

I

l est actuellement impossible d’ouvrir un journal ou de consulter un site internet sans spéculer sur la percée définitive de l’Internet des Objets (IoT) et sur le succès imminent de la robotisation. Les grands acteurs de l’industrie sont conscients de cette révolution depuis bien plus longtemps. C’est aussi le cas d’ABB qui, grâce à sa position-clé dans différents secteurs, a une grande expertise dans diverses disciplines. Pour pouvoir exploiter au mieux ce savoir-faire, le groupe a créé ABB Ability TM, une nouvelle plateforme commune qui regroupe les services et solutions numériques du groupe. « En fait, nous y travaillons depuis des décennies », indique Guido Jouret, responsable de ce projet depuis la Silicon Valley, en tant que Chief Digital Officer. « Une partie de notre mission d’ingénieurs consiste à promouvoir la technologie. Par définition, nous jouons un rôle de précurseur en matière

d’innovation dans chacun de nos secteurs. Dès lors, ABB s’investit de longue date dans le numérique. Depuis plus de 40 ans, nous intégrons logiciels et

Des informations à la plus-value Concrètement, ABB Ability TM représente différentes choses. C’est avant tout un ensemble de 180 solutions exis-

Guido Jouret : « Par la création d’ABB AbilityTM, nous voulons éviter ce cloisonnement et encourager les échanges. » connectivité dans nos systèmes pour les améliorer. Aujourd’hui, ce phénomène prend de l’ampleur. Jusqu’à présent, il n’y avait pas une bonne gestion dans ce domaine. Chacun travaillait en vase clos. Par la création d’ABB Ability TM, nous voulons éviter ce cloisonnement et encourager les échanges. »

tantes à différents problèmes. C’est ensuite une plateforme qui permet de diffuser des informations à partir des données collectées par les systèmes utilisés. Les clients peuvent ainsi rassembler leurs données, les exploiter ou les recouper avec les informations de l’industrie, des données massives et des analyses ABB et cetera 2|17

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Prise de pouls

prévisionnelles, en toute sécurité. Les informations déduites peuvent alors inciter les entreprises à améliorer les procédés existants et à en inventer de nouveaux, dans chaque phase de leur activité, selon le résultat visé. « La plateforme aide les entreprises ou les industries à améliorer leurs performances opérationnelles et leur productivité, mais aussi à optimiser leur rentabilité », confirme Guido. Les domaines d’application sont infinis, des systèmes de gestion pour l’industrie de transformation à la surveillance à distance des robots, moteurs

une valeur client dans le monde réel. Et cela profite au client et à tout le secteur, à terme », poursuit Guido. « Nous cherchons toujours de nouvelles solutions concernant le matériel et les logiciels, ce qui nous permettra peut-être d’attirer de nouveaux clients dans d’autres secteurs. » De plus, à terme, ABB AbilityTM pourra contribuer à un modèle d’entreprise plus efficace, basé sur les performances. « L’analyse des données disponibles et la mise en commun des informations nous permettent d’offrir une meilleure flexibilité et de garantir de meil-

Guido Jouret : « Cela aide les entreprises à améliorer leurs performances opérationnelles et leur productivité, mais aussi à optimiser leur rentabilité. » et machines dans l’industrie électrique par exemple. Ainsi, l’ABB Ability TM Asset Health Center est disponible depuis janvier. Cette solution collecte et analyse des données concernant le parc de machines et identifie ensuite les tâches de maintenance requises par ordre de priorité, selon le risque qu’un élément particulier lâche et l’importance de la machine dont il fait partie. Cela permet de prévoir le temps d’arrêt et de le limiter. En d’autres termes, avec ABB Ability TM, ABB jette un pont entre les clients et la force de l’Industrial Internet of Things (IIoT), avec pour résultat des synergies et une valeur ajoutée. « Nos services et notre expertise nous permettent de transformer les informations déduites des données collectées en actions concrètes et, ainsi, de générer 6

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leurs résultats, tant pour les clients que pour ABB », conclut Guido. Dans le cloud Pour faciliter et accélérer le développement de sa plateforme dans le cloud, ABB a conclu un partenariat stratégique avec Microsoft. « Il y avait 3 acteurs numériques potentiels possédant un cloud », explique Guido. « Amazon, Google et Microsoft. ABB a choisi Microsoft Azure, car c’est le plus présent à l’échelle mondiale, de l’Allemagne à la Chine, et parce qu’il répond aussi aux règles européennes de protection de la vie privée. De plus, Microsoft est aussi, par son histoire et ses activités, la plus spécialisée en solutions d’entreprise, ce qui est crucial pour ABB. » Les deux partenaires veulent se consacrer à

l’« empowerment » de la transformation numérique dans des segments comme la robotique, la navigation, les voitures électriques et l’énergie durable. N’existe-t-il aucun risque lié à cette numérisation omniprésente ? « La réponse à cette question ne peut qu’être nuancée et a plusieurs aspects », conclut le Chief Digital Officer. « D’une part, il s’agit avant tout d’un problème de cybersécurité, de chiffrement des informations collectées. D’autre part, la question de l’origine des données se pose aussi. » Actuellement, il n’y a pas vraiment de règle. C’est un aspect que nous étudions et duquel nous discutons avec nos clients. En effet, nous voulons utiliser une partie de ces informations pour améliorer nos propres produits. » De plus, il est essentiel de réfléchir à l’impact de ce modèle sur le marché de l’emploi. « Certaines tâches actuelles vont disparaître, mais nous observons que les pays ayant le plus de robots affichent aussi le taux de chômage le plus bas », nuance Guido. De nouveaux emplois sont donc créés, mais ils demandent d’autres compétences et il importe d’en tenir compte. « Tout va très vite et cette révolution aura lieu d’ici 10 à 15 ans. »

Suivez les dernières évolutions d’ABB AbilityTM sur le site internet ci-dessous et via les réseaux sociaux d’ABB. Les différents blogs publient également régulièrement des explications sur les derniers développements et applications. http://new.abb.com/abb-ability


Prise de pouls

Guido Jouret: « Les pays ayant le plus de robots affichent aussi le taux de chômage le plus bas. »

Qui est Guido Jouret ? Guido Jouret est né en Belgique. Fils d’expat, il vit à l’étranger depuis ses 7 ans. Il a notamment posé ses valises en Argentine, en Thaïlande, au Japon et aux États-Unis. Il est allé à l’école à Bangkok, a étudié l’ingénierie électrique au Worchester Polytechnic Institute (États-Unis) et a obtenu un doctorat en informatique à l’Imperial

College de Londres. Il y a 12 ans, il s’est installé en Californie, dans la fameuse Silicon Valley. Au cours de sa carrière bien remplie, il a notamment travaillé pendant près de 20 ans pour Cisco Systems (où sa dernière fonction lui a permis de se spécialiser dans l’IoT) et pour Nokia, où il était responsable de l’innovation en tant

que Chief Technology Officer. Depuis septembre 2016, il est Chief Digital Officer chez ABB et est responsable de tous les aspects qu’implique la révolution numérique. Par ailleurs, depuis fin 2015, il siège également au Comité consultatif de Bright Plan, une start-up qui aide les gens à investir dans un brillant avenir.

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Perspective

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Perspective

ABB aide les armateurs à satisfaire à la nouvelle réglementation européenne Le système de surveillance et d’analyse OCTOPUS est un produit ABB qui compte pour la navigation maritime. Outre l’optimisation des routes et de la consommation de carburant, ainsi que la réduction des émissions de CO2, OCTOPUS aide les entreprises à respecter la réglementation MRV (Monitoring, Reporting & Verification) de l’UE, qui entre prochainement en vigueur.

D

epuis 2013, les armateurs doivent se conformer au Ship Energy Efficiency Management Plan (SEEMP), un ensemble de mesures visant à optimiser l’efficacité énergétique des navires. Le SEEMP peut, par exemple, servir à réduire la consommation de carburant. Dès 2019, les armateurs devront aussi respecter la réglementation MRV (voir encadré). Fenneke Sterlini, Research Engineer & Product Management chez ABB : « Les exigences précises relatives à la fourniture de données ne sont pas encore toutes connues. Les propriétaires et exploitants de navires doivent toutefois d’ores et déjà tenir compte des obligations futures de surveillance et de comptes rendus : dès août 2017, ils devront indiquer comment ils surveilleront

les données visées. Pour les armateurs, c’est un surcroît de travail qui ne réjouit personne. OCTOPUS, en tant que système de monitoring embarqué, peut en assumer une part importante. » Assistance OCTOPUS est compatible tant avec le SEEMP qu’avec la MRV. Cette solution collecte, analyse et interprète des données issues de différents systèmes, comme les turbocompresseurs, GPS, systèmes météo, gyroscopes et capteurs de mouvement. Ces données peuvent être générées ou saisies manuellement à bord d’un bateau, enregistrées dans une base de données puis transmises dans un format qui respecte les exigences MRV et SEEMP. OCTOPUS fournit des informations précieuses sur des ‘para-

mètres clés de performance’ permettant d’optimiser les prestations d’un navire ou d’une flotte complète. Les armateurs peuvent ainsi, selon les résultats de mesure, ajuster leur consommation de carburant, mieux organiser leurs cargaisons ou adapter leurs itinéraires. La configuration s’effectue entièrement en fonction des besoins des utilisateurs. « Nous avons sorti OCTOPUS 8 cette année », explique Tim Ellis, Marketing Manager Digital Services BU Marine & Ports chez ABB. « Cette nouvelle version s’attache à améliorer les fonctionnalités existantes et la convivialité. OCTOPUS répond aussi à la demande croissante en données spécialisées. Plusieurs modules ABB pour bateaux de croisière ont entre-temps également été migrés vers la plateforme OCTOPUS. Travailler ABB et cetera 2|17

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Perspective

Que signifie MRV ? La réglementation MRV (pour Moni­ toring, Reporting & Verification) vise à harmoniser les émissions des armateurs européens et les objectifs de l’UE en termes de réduction du CO2 (règlement UE 2015/757). DNV GL, une société de classification norvégienne internationale pour les secteurs de l’industrie énergétique, maritime, pétrolière et gazière, a étudié les impacts de la MRV sur l’industrie maritime. Elle a aussi identifié les mesures à prendre afin de répondre à la nouvelle réglementation. • Pour le 31 août au plus tard, les armateurs doivent disposer, pour chacun

avec OCTOPUS garantit d’être en totale conformité avec la réglementation MRV. L’avantage supplémentaire pour les clients existants est le fait qu’aucune solution séparée n’est nécessaire, ils peuvent travailler à la conformité depuis le logiciel OCTOPUS existant. »

de leurs bateaux, d’un plan de surveillance qui sera évalué par un vérificateur agréé. Cela vaut pour chaque véhicule de 5.000 GT ou plus qui mouille dans un port européen. • D ès le 1er janvier 2018, chaque navire doit rendre compte de sa consommation de carburant et de ses émissions de CO2 annuelles. Les armateurs sont tenus de collecter ces données, qui seront vérifiées dans des rapports annuels par un tiers indépendant. • À compter du 30 juin 2019, la Commission européenne publiera chaque année les données agrégées liées aux émissions et à l’efficacité.

vire a remis sa cargaison, un retour à vide constitue une hérésie. L’énergie étant un poste important pour les armateurs, ils peuvent, par exemple, repartir avec un autre type de cargaison. C’est plus efficace et plus durable. » Tim : « Les armateurs doivent chercher

Tim Ellis : « La nouvelle version s’attache à améliorer les fonctionnalités existantes et la convivialité. » L’importance grandissante des systèmes numériques Les solutions numériques gagnent en importance dans le transport maritime. Selon Fenneke, disposer de données actuelles en continu modifie la perception d’aspects tels que la consommation et l’efficacité énergétiques. « Quand un na10

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une solution qui correspond aux systèmes existants mais les équipages doivent aussi pouvoir s’en servir. Nous offrons tout : des solutions de surveillance pour petits bateaux au système étendu pour le Dockwise Vanguard, un navire colossal qui transporte des colis lourds. Nous avons remarqué il y a quelques années que l’équipage

Ces données doivent sensibiliser aussi bien le secteur que les décideurs à propos de la part du transport maritime dans le changement climatique, et réduire ainsi les émissions de CO2. Plus de 90 % de toutes les marchandises sont transportées par la mer. La navigation maritime est responsable d’environ 2,7 % des émissions de CO2 dans le monde. Il y a donc un beau potentiel d’économies. Les émissions de CO2 peuvent, par exemple, diminuer considérablement en adaptant la vitesse de navigation. Un navire plus lent de 10 % peut consommer jusqu’à 20 % de carburant en moins, avec 20 % de CO2 en moins à la clé.

rechignait encore parfois à travailler avec ce genre de solutions numériques. Mais, aujourd’hui, les technologies intelligentes sont de plus en plus acceptées. » « Pour ABB, l’arrivée de la MRV et du SEEMP est évidemment une manière de sensibiliser de nouveaux utilisateurs d’OCTOPUS. Nous pouvons offrir aux clients, pour un prix intéressant, plusieurs fonctions de base ainsi que toutes sortes de modules pour une optimisation ultérieure. Par exemple ? Améliorer le profil de vitesse, les mouvements du navire ou la consommation de carburant. Ces fonctionnalités complémentaires apportent une réelle plus-value. Plus on installe de nos modules, plus les frais de carburant baisseront, par exemple. Les clients peuvent donc tirer profit du besoin de chercher une solution pour coller à la nouvelle réglementation. Au final, c’est l’ensemble du transport maritime qui sera plus respectueux de l’environnement. ABB possède l’offre de systèmes d’aide décisionnelle la plus complète pour ce faire. »


Perspective

PERFORMANCE: FUEL CONSUMPTION / SPEED OVER GROUND

RPM 90

150

PROJ. 0005 60

125

53.8 rpm

30 100

0

-14h

-12h

-10h

-8h

-6h

-4h

MODE SAILING

-2h

75 Main Engine

FUEL CONSUMPTION

219°

Auxiliary

100 25

129

kn

2

4

6

8

10

12

14

16

18

ROLL MOTION

20

LC

20383

t/day

50

0

5.32

0

-14h

-12h

-10h

-8h

-6h

-4h

5.06

-2h HS

COST OF OPERATION

SPOS

3k

16 8

2k

2421

0

USD/h

1k

-8 -16

-25s

-20s

-15s

-10s

0

-5s

ROLL MOTION (H)

0.4

8

0.3

0

0.2

-8

0.1 -14h

-14h

-12h

-10h

-8h

-6h

-4h

-2h

9.8°

0.4°

0.4°

-0.2°

BURN RATE

16

-16

19.4

150

50

-12h

-10h

-8h

-6h

-4h

-2h

PITCH MOTION

0

0.219

t/NM

0.219 t/NM

-14h

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-10h

-8h

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-4h

ACT. CRITERIA

-2h

4/6 2 1

SPEED OVER GROUND 30

2 1

20

19.4

0

kn

10

-1 -2

-25s

-20s

-15s

-10s

0

-5s

PITCH MOTION (H) 2

4

1

2

0

0

-1

-2

-2

-4

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-14h

-12h

-10h

-8h

-6h

-4h

-2h Speed gain

CONDITIONS: EFFECT OF CURRENT

-12h

-10h

-8h

-6h

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-2h

MS AMARCON (BRIDGE)

Speed loss

FUEL HISTORY Display granularity: 24h

1h

15min

FUEL SUMMARY... -14h

OVERVIEW

-12h

DP

-10h

-8h

FUEL

-6h

-4h

-2h

CRANES

OCTOPUS-Onboard v. 7.0.2 2 ALARMS 2 WARNINGS 1 INFO MESSAGE

2015-01-04 19:52 UTC

Coup d’œil sur le module SEEMP du système de surveillance et d’analyse OCTOPUS.

OCTOPUS en action Trois nouveaux navires du transporteur maritime norvégien Torvald Klaveness sont équipés d’ABB OCTOPUS pour se conformer aux nouvelles normes d’émissions SEEMP et MRV. Les routes sont automatiquement optimisées pour contourner les conditions difficiles et assurer que les cargaisons arrivent à bon port dans les délais. Les indications d’itinéraire précises s’adaptent au bateau et tiennent compte des conditions météo comme le vent, le courant et la houle, mais aussi des effets potentiels de ces conditions sur le comportement du bateau en question. Outre le logiciel OCTOPUS, le Torductor Marine d’ABB fera aussi partie de la solution. Le

Torductor Marine permet un suivi précis des performances du moteur et de la consommation de carburant. Des capteurs sans contact orientés vers l’axe du navire envoient des informations au système OCTOPUS pour visualiser les données. « Klaveness veut une amélioration radicale du transport maritime », affirme Christian Hovden, Project Manager Torvald Klaveness. « Les technologies numériques telles que l’OCTOPUS Marine Software d’ABB nous aident à atteindre ce but. Nous pouvons ainsi utiliser nos navires plus efficacement et durablement, tout en respectant la réglementation environnementale. »

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Au travail

De nouveaux systèmes d’entraînement pour reconvertir la machine à papier de Parenco Depuis 1598, Parenco est au cœur de l’industrie du papier aux Pays-Bas. En collaboration avec Voith Paper, ABB a transformé une ancienne machine à papier journal en une machine capable de produire la couche de finition du carton ondulé. Grâce aux nouveaux systèmes d’entraînement d’ABB, Parenco assure son avenir sur le marché du papier.

De g. à dr. : Gerrit Scheffer de Parenco, Paul van Binsbergen d’ABB et Christian Merz de Voith Paper.

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Au travail

Paul van Binsbergen au milieu des ACS880 MultiDrives d’ABB, la solution parfaite pour les applications de papeterie.

L

es temps sont durs pour le marché mondial du papier. Les papeteries souffrent grandement du recul des ventes de journaux depuis plusieurs années. Jusqu’en 2009, la papeterie Parenco établie à Renkum (en province de Gueldre) possédait deux machines produisant essentiellement du papier journal. Avec la crise, l’entreprise a toutefois dû revoir sa stratégie. « Moins de journaux, ça signifiait aussi moins de travail », raconte Gerrit Scheffer, Manager Paper Machines chez Parenco. « Nous avons dû mettre une machine à papier, la PM2, à l’arrêt. Avec l’autre machine à papier journal, la PM1, nous sommes passés à l’impression commerciale. » Nécessité d’innover Après l’arrêt de la machine PM2 à cause des difficultés sur le marché du papier, Parenco a voulu aller de l’avant. « Avec la PM1, nous sommes passés juste à temps en 2010 au papier publicitaire. Mais là aussi on observe un basculement. Sur le long terme, d’ici 10 à 20 ans, l’avenir semble promis à la fabrication du carton. La demande en boîtes et matériaux d’emballage est forte, mais

nous devions donc transformer l’ancienne PM2 en la dotant, entre autres, de nouveaux systèmes d’entraînement. » C’est là qu’intervient ABB. Quelque 100 millions d’euros ont été utilisés pour adapter la machine existante aux types de papier plus épais Testliner 3 et Fluting. Un projet sur mesure pour Voith Paper en collaboration avec ABB. Le constructeur allemand s’est chargé de la plus grande partie de la transformation ; ABB a fourni tous les systèmes d’entraînement et a été responsable, pour ce projet d’envergure, des multidrives, des single drives, des moteurs et de leur commande.

Engineer chez ABB. « Avant, la machine était entraînée par une installation à courant continu, mais pour ce projet nous avons recouru aux systèmes d’entraînement ACS880 de dernière génération. Ces ACS880 MultiDrives constituent la solution parfaite pour les applications de papeterie. Grâce aux nouveaux entraînements en ligne, le système répond aux dernières exigences posées par la directive machines. Des options de sécurité telles que Safe Limited Speed et Safe Torque Off ont été intégrées dans ce cadre. Ces systèmes d’entraînement conviviaux permettent à Parenco d’optimiser sa production et de profiter d’avan-

Christian Merz : « Grâce à une bonne collaboration, nous avons pu livrer la machine dans le délai convenu. » Une toute nouvelle installation « Tout a été remplacé, c’est une installation entièrement neuve », explique Paul van Binsbergen, Drives Control Systems

tages en termes de maintenance et de consommation. Une solution durable, car la machine à papier est ainsi repartie pour plusieurs années. » ABB et cetera 2|17

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Au travail

Une collaboration fructueuse Le rôle clé d’ABB dans la reconversion des Drives a coulé de source, puisque Parenco et ABB collaborent déjà avec succès depuis 1979. Gerrit : « ABB est mondialement réputé comme le fournisseur de systèmes d’entraînement par excellence. La nouvelle installation nous permet d’optimiser la production et d’améliorer la fiabilité. Nous avons donc tout de suite dit que nous les voulions comme partenaires. » Pour mener à bien un projet d’une telle ampleur, une bonne collaboration entre les trois intervenants est cruciale. Paul : « Une communication intense s’est établie entre Voith et ABB dès la phase préparatoire et a facilité la collaboration pendant la phase opérationnelle. ABB a aussi de bonnes relations avec Parenco, ce qui a contribué au bon déroulement des opérations. » « Réaliser une telle conversion en un délai aussi serré a représenté un sacré défi », commente Christian Merz, Commissioning Manager chez Voith Paper. « Comme nous travaillions sur une machine existante, il a fallu tenir compte d’exigences de planification et de préparation. Lors de la mise en service de différentes pièces de l’installation, nous avons réalisé des journées de 12 à 14 heures. Mais, grâce à ABB, nous avons pu livrer la machine dans le délai convenu. » Gerrit Scheffer : « La partie la plus délicate est venue à la fin, car du point de vue technique nous étions en ordre. Nous de-

vions satisfaire à certains critères de qualité et nous avons la chance d’enregistrer d’excellents résultats en la matière ces derniers mois. La conception d’ABB est efficace, tout simplement, et nous pouvons désormais garantir qualité et rapidité. En général, il faut 6 à 12 mois pour qu’une machine produise de façon optimale, nous allons donc certainement encore continuer à nous développer dans les prochains mois. » Oser prendre des risques Au terme d’une phase de conversion de 13 mois, le premier rouleau géant de papier 100 grammes est produit sur la PM2 rénovée le 12 août 2016. Quatre semaines plus tard, le 9 septembre 2016, Voith Paper et ABB cèdent la responsabilité de l’installation à Parenco, conformé-

avait donc aussi beaucoup de pression. Nous devions disposer de la machine dans les temps pour pouvoir produire dès cette année. L’ensemble du processus avec ABB s’est déroulé sans aucun problème. Je travaille ici depuis 34 ans et j’ai connu beaucoup de situations délicates. Celle-ci s’est vraiment bien terminée. » Paul : « Ce projet a été passionnant. Nous voyons souvent des clients remplacer ou modifier progressivement des éléments d’installations. C’est pourquoi ce projet est si unique aux Pays-Bas et peu fréquent à une telle échelle. » « Parenco est aujourd’hui un exemple pour l’industrie internationale du papier », ajoute Gerrit. « Voith et ABB ont montré qu’il est possible de transformer avec succès une ancienne machine. Cela

Gerrit Scheffer : « Ce projet est un exemple pour l’industrie du papier, nous avons montré qu’il est possible de transformer avec succès une ancienne machine. » ment au calendrier. « Grâce aux adaptations d’ABB, nous sommes devenus un acteur important sur le marché européen du papier », poursuit Gerrit. « Nous recevons énormément de commandes, il y

ouvre en outre des perspectives pour notre propre PM1, que nous reconvertirons sans doute aussi à l’avenir. J’espère que nous pourrons poursuivre la collaboration avec Voith Paper et ABB. »

PM2 : du papier journal au carton d’emballage C’est en 1979 que l’usine à papier Parenco remplace ses deux anciennes machines à papier par une installation flambant neuve : la PM2. Pendant des années, cette machine fabrique du papier journal, avant que le déclin du marché des journaux ne force sa mise à l’arrêt en 2009. Avec en ligne de mire la demande croissante en carton et papier d’emballage, la transformation de la PM2 en une machine destinée à du papier plus lourd est lancée en 2015 en collaboration avec Voith Paper et ABB. Un projet à plusieurs millions mené à bien en septembre 2016. Le 12 août

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2016, le tout premier rouleau géant sort de l’usine. La PM2 peut désormais prendre en charge un plus grand volume de pâte à papier et a reçu, entre autres, de nouveaux systèmes d’entraînement. Si l’installation servait autrefois pour du papier entre 45 et 56 grammes, elle produit aujourd’hui du papier plus lourd, de 70 à 160 grammes. Jusqu’à 1.200 mètres de papier peuvent être fabriqués par minute – soit 70 kilomètres par heure – sur une largeur de 8,40 mètres. La production annuelle est estimée à 385.000 tonnes de Testliner 3 et de Fluting, des papiers entrant dans la composition du carton ondulé.


Au travail

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Au travail

ABB et Tenneco fabriquent les amortisseurs du futur 16

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Au travail

À Saint-Trond, Tenneco fabrique des amortisseurs pour l’industrie automobile. Il y a quelques années, elle s’est réorientée pour devenir une entreprise de production de haute technologie axée sur l’innovation. Pour rester précurseur, Tenneco a investi dans l’automatisation d’une ligne de production pour une nouvelle valve. Elle a installé huit robots IRB 1200 d’ABB pour son assemblage.

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ans la construction automobile, la demande en amortisseurs plus sophistiqués augmente, afin d’améliorer le confort. La dernière génération réagit de façon proactive et peut mieux gérer les irrégularités de la route. Ces cinq dernières années, Tenneco a conçu un nouveau système de valves à cet effet. Son assemblage a lieu à Saint-Trond, sur une ligne de production entièrement automatisée, grâce à des machines et des robots. Cette ligne modulaire est composée de vingt stations fonctionnant en toute autonomie. L’opérateur doit uniquement y charger les pièces et en décharger les produits finis. Approche modulaire Pour la conception de cette ligne de production, Tenneco s’est adressée à Eutomation & Scansys Sprl, une entreprise qui bénéficie de plus de trente ans d’expérience dans les procédures d’automatisation et dans la construction de machines sur mesure. « L’industrie automobile est très cyclique », déclare Bert Diels, AME Engineer chez Tenneco. « Les produits de longue durée ne sont plus d’actualité. Vous devez pouvoir réagir rapidement à la demande changeante du marché ou du client. D’où l’intérêt d’une approche modulaire, qui nous permet de passer plus rapidement d’une ligne de production qui arrive à échéance à une nouvelle. Eutomation & Scansys Sprl, intégrateur de systèmes, a assemblé parfaitement tous les composants : la technique de soudage laser de TRUMPF via VAC Machines, les presses électriques de PROMESS & WILHELM et les robots d’ABB. Il s’est passé dix-huit mois entre la conception et la production. » Pendant l’étude préliminaire, plusieurs conceptions ont été réalisées. Une ligne manuelle à faible volume de production et partiellement automatisée a été montée temporairement ; un élément essen-

tiel au stade expérimental menant à une solution globale. Compact et rapide La ligne a été installée fin de l’année dernière et se trouve actuellement en ramp up phase (phase de lancement). L’objectif d’ici la fin de l’année est d’assembler 10.000 pièces quotidiennement ou 2,4 millions annuellement, à pleine capacité, notamment grâce aux robots IRB 1200 d’ABB. Tenneco en a intégré huit dans la ligne de production. Ils apportent, entre autres, les pièces dans les stations de soudage laser. « L’IRB 1200 est compact et rapide. Il convient donc à plusieurs applications », explique Geert Huyck, Sales Engineer chez ABB Benelux. « De plus, il est facilement configurable. Les robots sont commandés par des contrôleurs

qualité supplémentaires nécessaires, car l’industrie automobile est exigeante et pratique une tolérance toujours moindre aux erreurs. » Flux de données continu Chaque station de la ligne possède sa propre adresse IP, ce qui permet d’envoyer des commandes et paramètres distincts depuis un PLC central. Par exemple, trois stations de soudage laser ont une source commune. Un système de gestion permet de déterminer la station prête à souder, ce qui permet d’optimiser le temps disponible de 97 %. Le soudage en lui-même dure environ une seconde par station. « Le flux de données continu offre des possibilités sans précédent », confie Jan Peelaerts, Managing Director Eutomation & Scansys Sprl. « C’est un bon exemple de ce que

Geert Huyck : « Chaque opérateur peut résoudre les problèmes liés au robot au moyen d’instructions simples. » IRC5. Durant la phase de conception, nous avons au besoin conseillé Tenneco et Eutomation & Scansys Sprl. Dans celle d’ingénierie, nous les avons aussi soutenues en testant ensemble plusieurs choses et en les conseillant à propos de la programmation. La ligne est conçue pour que chaque opérateur puisse résoudre les problèmes liés au robot au moyen d’instructions simples. La programmation comprend un sous-programme simple. Dans une perspective d’avenir, Tenneco a choisi de préparer les robots à la technologie caméra. Un module « plug and play » leur permettra ainsi d’effectuer des contrôles

l’industrie 4.0 permet. Il convient surtout de déterminer l’information dont vous avez besoin. Les opérateurs reçoivent des graphiques représentant la durée du cycle de production sur des écrans tactiles. Nous élargirons encore cela pour pouvoir consulter des manuels ou des livres de bord, en cas de message d’erreur. Actuellement, toutes les données sont centralisées sur les PLC des machines. À l’avenir, elles seront toutefois disponibles sur un réseau sécurisé, car les clients demandent toujours plus fréquemment une traçabilité, presque jusqu’au niveau du composant. Nous l’avons déjà ABB et cetera 2|17

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De g. à dr. : Jan Peelaerts de Eutomation & Scansys Sprl., Thomas Gilis d’ABB, Nick Koonings et Bert Diels de Tenneco, Geert Huyck et Staf Seurinck d’ABB.

intégrée. Chaque élément reçoit un code 2D, lu à différentes phases. Cette méthode augmente l’assurance qualité et nous permet d’évaluer précisément les performances des robots et machines. » Contrôle qualité au top Par cette automatisation, Tenneco tente de compenser les inconvénients du coût plus élevé de la main-d’œuvre, des taxes et des frais énergétiques. De nombreux experts sont unanimes : investir dans l’automatisation est crucial pour garder l’industrie manufacturière ici. Les avancées technologiques peuvent nous y aider. Surtout si le travail sur mesure, les produits personnalisés et un service rapide deviennent la norme. Bert : « Comme un seul opérateur peut commander la ligne de production, le coût de la main-d’œuvre diminue considérablement. Cela nous rend plus forts sur le marché. Enfin, nous livrons dans le monde entier. Cette ligne de production nous permettra de garantir une qualité élevée, démontrable grâce aux données générées par 18

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nos machines et robots, un argument client solide. Autre avantage financier : la ligne est conçue pour permettre une maintenance des machines sans arrêt. Si nécessaire, nous pouvons aussi les dupliquer pour aug-

tout réaliser à temps. Certaines cellules nécessitaient une technologie de pointe et une grande précision. La procédure préparatoire représentait un véritable défi technique et logistique. Surtout parce que le client insis-

Jan Peelaerts : « Les clients demandent toujours plus fréquemment une traçabilité, presque jusqu’au niveau du composant. Nous l’avons déjà intégrée. » menter la capacité. Cette flexibilité, reprise dans la phase de conception, nous offrira encore plus d’atouts à terme. » Pour Eutomation & Scansys Sprl également, le montage de cette ligne automatisée fut passionnant. « Elle comporte en partie une automatisation directe que nous connaissions déjà », témoigne Jan. « Il s’agissait de bien s’organiser pour pouvoir

tait pour être opérationnel plus rapidement. Comme nous avons une bonne relation avec toutes les parties impliquées, quelques appels ont suffi. Tenneco a eu raison de faire de la modularité un fil conducteur depuis le début. La demande croissante de données est une chose, mais leur gestion doit aussi bien se passer. Nous avons amplement prévu cette possibilité. »


Au travail

Make It in Belgium L’industrie manufacturière souffre dans nos contrées. De nombreuses entreprises sont délocalisées dans des pays où les coûts de production et de maind’œuvre sont moins élevés. « Make It in Belgium » est une initiative d’Agoria visant à promouvoir l’industrie manufacturière. D’après la fédération belge de l’industrie technologique, les entreprises technologiques de production sont un important moteur de l’économie et servent de vivier à de nombreuses innovations. La société compte, elle aussi, sur ce secteur : la technologie de pointe doit rendre les équipements de production plus durables et permettre une consommation responsable de l’énergie et des matières premières. Investir dans l’automatisation, la robotisation et la numérisation offre de nombreuses possibilités. « Make It in Belgium » met en lumière ces entreprises pionnières. www.makeitinbelgium.be

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Au travail

ABB fournit une solution intégrale au centre de données de Tjerkgaast Réparties dans tous les Pays-Bas, les tours d’Alticom dominent le paysage. D’une importance cruciale pour les communications mobiles, elles servent également de centres de données. Sans elles, bon nombre de départements IT et d’entreprises ne pourraient fonctionner. Elles sont le moteur de la révolution numérique actuelle. Pour la tour de données de Tjerkgaast, en Frise, ABB a conçu une solution intégrale, qui réunit ABB Ability™ Data Center Automation, le système à rails SMISSLINE TP, le système de suivi CMS700 et la technologie UPS.

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Au travail

Servie Huybers d’ABB, Jan-Henk de Jonge d’Alticom et Robin Koeken d’ABB.

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a tour de Tjerkgaast continue à servir d’antenne-relais pour les opérateurs télécoms et le marché de la diffusion audiovisuelle. Sous l’effet d’une numérisation de plus en plus poussée, les appareils analogiques ont presque tous disparu. Les systèmes encombrants ont fait place à des unités numériques compactes et libéré ainsi un espace considérable, qui accueille désormais des centres de données dans tout le pays. L’approche d’Alticom est aussi intelligente que pratique, puisque l’entreprise utilise de petits centres de données pour un ou plusieurs clients, qu’elle a placés par étage et séparés des infrastructures critiques, offrant ainsi une autonomie et une flexibilité sans égal. Dans le centre de données, tout s’effectue de manière redondante. Même l’approvisionnement en électricité se fait via une alimentation A et B. Autre avantage appréciable pour de plus en plus de clients : le courant provient à 100 % d’éoliennes néerlandaises. Impossible de faire plus vert ! Système de refroidissement gratuit Les centres de données sont souvent équipés d’un système de refroidissement hyperénergivore. Dans la plupart d’entre

eux, les frais liés au refroidissement des installations ICT constamment sous tension représentent près de la moitié des coûts énergétiques. Comme le prouve Alticom, ce n’est toutefois pas une fatalité. Jan-Henk de Jonge d’Alticom : « Pour refroidir gratuitement ses installations et serveurs, Alticom utilise un système intelligent qui aspire l’air froid de l’exté-

tées et analysées à l’aide de la solution ABB Ability™ Data Center Automation », poursuit Jan-Henk. ABB Ability™ Data Center Automation collecte et analyse les données pertinentes pour les convertir en informations exploitables et optimiser ainsi les processus du centre de données. « Les données des capteurs sont toutes utilisées. Ce système forme

Jan-Henk de Jonge : « ABB Ability™ Data Center Automation est une sorte d’Internet des Objets. » rieur, le filtre et, au besoin, l’humidifie. L’air chauffé est ensuite rejeté à l’extérieur. » Alticom parvient ainsi à réduire de plus de 40 % ses coûts énergétiques et propose donc à ses clients des tarifs bien plus avantageux. « Nos centres de données sont équipés de nombreux capteurs qui optimisent notre consommation énergétique. Leurs données et celles des systèmes UPS et de refroidissement sont collec-

une sorte d’Internet des Objets. Pour le moment, il s’agit surtout d’activités de surveillance, mais à terme, nous souhaitons aussi l’utiliser pour gérer nos processus. Nous pourrons ainsi passer à la gestion proactive des systèmes installés en local. » Une disponibilité maximale Idéal pour les centres de données, ABB Ability™ Data Center Automation ABB et cetera 2|17

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Au travail

Jan-Henk présente le DPA UPScale d’ABB.

contribue à la réduction des temps d’arrêt du centre de données. Un facteur essentiel, car chaque seconde d’indisponibilité nuit à la satisfaction client. ABB Ability™ Data Center Automation permet une intégration parfaite des données de l’environnement IT, de l’alimentation, du système de refroidissement et des éventuels systèmes de gestion du bâtiment. Fini, donc, de relever à la main les données des compteurs et des capteurs, ou d’effectuer des analyses complexes de données. Les données et le fonctionnement des différents systèmes et appareils peuvent désormais être analysés en un clin d’œil, au niveau que définit l’utilisateur (niveau de l’entreprise, de l’étage, de la zone ou du composant). Les informations peuvent éventuellement être partagées avec des outils d’optimisation, de planification des capacités et de gestion. 22

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ABB Ability™ Data Center Automation permet également d’automatiser entièrement les systèmes de refroidissement et les systèmes électriques, pour une disponibilité maximale. Alors qu’ABB Ability™ Data Center Automation permet « uniquement » de bien comprendre et gérer les processus des centres de données, le système de distribution à rails SMISSLINE TP d’ABB garantit, quant à lui, la sécurité et le fonctionnement optimal des installations électriques. Doté d’une protection contre les chocs électriques, le SMISSLINE TP est une solution à rails flexible destinée aux environnements soumis à des normes strictes en matière d’accessibilité et de facilité d’installation et d’entretien. Avantage important pour les centres de données : les modules et composants peuvent être placés et ôtés sous tension,

sans équipements de protection individuelle. « Cela réduit également le risque d’arrêt », souligne Jan-Henk. Les modules enfichables accélèrent le montage et l’installation verticale dans le panneau de commande fait gagner de la place. « Le gain de place est important. D’un point de vue pratique, l’installation doit toujours être assez compacte pour tenir dans l’ascenseur. Un système sur rail qui peut être assemblé vers le haut, comme le SMISSLINE TP, offre ici un avantage, et non des moindres, puisqu’il est évolutif. Le passage de 10 A à 16 A s’est fait en un tour de main, au propre comme au figuré. » Un enregistrement facile des kWh Le CMS 700, par exemple, peut facilement s’ajouter au système de distribution. Hypercompacte, cette solution


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de suivi et de mesure multicanal est le maillon qui relie ABB Ability™ Data Center Automation et le SMISSLINE TP.

« Nous avons avant tout choisi cette unité de surveillance pour enregistrer la consommation énergétique des clients

Jan-Henk de Jonge : « Nous avons avant tout choisi le CMS700 pour enregistrer la consommation énergétique des clients et établir les factures. » Le CMS700 se compose d’une unité de commande et de capteurs de portées diverses et se prête parfaitement au suivi de la puissance et à l’analyse de l’efficacité énergétique. Jan-Henk :

et établir les factures. Mais ses nombreuses autres possibilités la rendent encore plus intéressante. » L’unité est pourvue d’un serveur web intégré, qui garantit un accès facile aux données

rassemblées. Celles-ci peuvent être analysées hors ligne, afin d’améliorer encore plus l’efficacité énergétique. Interrogé au sujet de la collaboration avec ABB, Jan-Henk s’est dit ravi : « Quand vous avez des centres de données dans tout le pays et un portefeuille allant des UPS à des logiciels de commande, n’avoir qu’un seul partenaire est un vrai bonheur. Par ailleurs, vu les capteurs actuels, je pense qu’ABB Ability™ Data Center Automation nous aidera non seulement à mettre le doigt au bon endroit, mais aussi à résoudre immédiatement les problèmes et à les prévenir. Grâce à la standardisation que permettent les systèmes basse tension d’ABB, nous avons à notre disposition une solution uniforme et fiable qui a déjà fait ses preuves. »

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Fieldlab CAMPIONE : vers une maintenance 100 % prévisible Le Smart Industry Fieldlab CAMPIONE a ouvert ses portes en novembre 2016 à Rijen (Pays-Bas). Des techniques intelligentes développées dans les domaines des mesures et de l’analyse de données devront au final permettre une prévisibilité à 100 % de la maintenance dans l’industrie de la transformation. Entretemps, ces innovations sont testées dans des projets « living lab » et peaufinées pour en faire des produits commercialisables.

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e secteur de la transformation connaît depuis toujours deux types de maintenance », explique Paul van Kempen, chef de projet chez Fieldlab CAMPIONE et directeur opérationnel de World Class Maintenance. « La maintenance “corrective” intervient après les faits. Des réparations qui auraient pu être évitées sont par exemple effectuées. La maintenance “préventive” comporte, quant à elle, le risque de réaliser des contrôles inutiles et de réparer ou remplacer des éléments sans réelle justification. Nous visons une maintenance “just in time” : procéder dans les temps, à l’aide d’informations et de prévisions précises, uniquement à la maintenance vraiment nécessaire. » Des projets pilotes sont actuellement en cours dans deux “living labs”, chez Sitech Services à Geleen et Fujifilm à Tilbourg. Paul : « Ils sont très réceptifs et la direction soutient entièrement la démarche. Nous progressons donc rapidement. Sitech a pu développer plusieurs modèles permettant de mieux comprendre et piloter certains appareils, ce qui est économiquement intéressant. Ils ont aussi pu prévenir un temps

d’arrêt grâce à une maintenance prévisible. Un arrêt, par exemple dans une raffinerie, peut facilement coûter plusieurs centaines de milliers d’euros. » La valeur cachée des données ABB fournit pour ce projet des connaissances en Condition Based Monitoring (CBM) : machine learning, business intel-

« Ces données nous permettent de prédire quand une maintenance est nécessaire. Un facteur de réussite important pour ce projet est le fait que les capteurs sont toujours plus petits, autonomes et abordables. Un capteur sans fil avec batterie intégrée ne nécessite en outre aucune infrastructure complexe, mais peut s’intégrer rapidement et aisément dans un système plus vaste. »

Paul van Kempen : « Nous voulons réaliser dans les temps, à l’aide d’informations précises, uniquement la maintenance vraiment nécessaire. » ligence, hardware interfacing, etc. « Nous nous intéressons ici au “rotating equipment” et étudions des mesures provenant de capteurs de vibrations et d’autres dispositifs », détaille Bram van Meel, Local Business Unit Manager Industry chez ABB.

« Nous enregistrons aussi de belles avancées pour la collecte et l’analyse d’énormes quantités de données. Cela rejoint à nouveau des développements tels que Industrie 4.0 et Smart Industry, avec ABB au premier plan. Le monitoring proposé par ABB depuis déjà ABB et cetera 2|17

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Paul van Kempen : « Le Condition Based Monitoring peut booster la rentabilité. »

plusieurs années était surtout utilisé pour les actifs les plus importants. Désormais, nous pouvons également l’appliquer à des actifs beaucoup plus réduits. Nous pouvons transposer à des appareils plus petits, voire à des chaînes complètes, les leçons engrangées via la surveillance et la maintenance de grands appareils. Nous en savons donc plus sur chaque élément et pouvons mieux prévoir ce qui se passe au sein d’un système global. » Les solutions d’ABB rendent possible l’analyse d’informations provenant de toutes les boucles de contrôle d’une usine entière. Si l’élément A affiche des valeurs anormales, son influence sur l’élément B, plus loin dans le processus, apparaît clairement. Cette vue d’ensemble associée à une analyse intelligente permet d’éviter de nombreux problèmes. Les capteurs sans fil d’ABB ne se trouvent évidemment pas dans tous les environnements de produc26

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tion. Mais beaucoup d’autres données disponibles dans la plupart des installations de production ne sont qu’à peine étudiées. Bram : « Il ne s’agit pas uniquement de collecter des données mais aussi de gérer intelligemment celles que nous avons. Il est donc vital d’en extraire les bonnes informations. Nous traduisons les données en instructions spécifiques : “vibrations anormales de la pompe n° x car problème d’alignement” ou “remplacer paliers du moteur y”. Cette traduction indispensable est très appréciée par le client. » Acceptation « Beaucoup d’usines considèrent encore l’intégration totale du CBM comme excessive et n’ont pour l’instant que des besoins limités. Elles peuvent toutefois l’implémenter et l’étendre pas à pas. Comme le coût de chaque nouveau point de mesure est faible, elles peuvent commencer petit et agrandir

sans difficulté, ce qui facilite l’acceptation. » Cette acceptation a du bon, estime Paul. « Quand la durabilité était un thème encore relativement neuf, c’étaient surtout le travail supplémentaire et les frais engendrés qui inquiétaient. Aujourd’hui, la durabilité est devenue synonyme d’économies et d’efficacité. Le Condition Based Monitoring peut booster la rentabilité. Nous assistons aussi à l’émergence de nouveaux modèles de gestion. Des acteurs comme ABB ou des équipementiers d’origine offrent de plus en plus souvent un service en complément du matériel traditionnel. Une entreprise qui vend une machine doit réfléchir au cycle de vie complet et au moyen de garantir la “performance”. » Si les innovations en sont encore à leurs débuts, le concept a déjà amplement fait ses preuves. Bram : « Nous sommes confrontés à toutes sortes de défis durant nos tests dans l’industrie, mais nous imaginons


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Bram van Meel : « Un facteur de réussite important pour ce projet est le fait que les capteurs sont toujours plus petits, autonomes et abordables. »

chaque fois des solutions avec nos partenaires. Les modèles comportent aussi une part d’auto-apprentissage. Plus ils collectent des données, plus ils apprennent et plus le système devient intelligent. » De nouveaux acteurs dans la chaîne de valeur Paul observe que le développement itératif, courant en informatique, s’impose de plus en plus dans les environnements régis par des processus. « La collaboration avec des clients et partenaires nous aide à avoir une idée plus claire des besoins des utilisateurs. La chaîne change et se renouvelle. Tout le monde peut y ajouter des informations. Beaucoup de gestionnaires hésitent au départ à interrompre le processus de production. Mais dès que des résultats sont là, ils participent volontiers. L’attitude change, aussi pour le partage des données, les réserves s’atténuent. »

« Si nous avions lancé un tel projet il y a dix ans, nous n’aurions jamais convaincu une entreprise telle qu’Ericsson. Elle est aujourd’hui un acteur important qui four-

grent aussi l’environnement de production et de processus. Toutes sortes d’acteurs qui n’avaient encore récemment aucun lien avec le secteur de la transformation jou-

Bram van Meel : « Plus les modèles collectent des données, plus ils apprennent et plus le système devient intelligent. » nit des connexions pour le transport et l’échange de données. Des intervenants issus des technologies IT et de la communication gagnent en importance. Des processus du monde bancaire et financier intè-

ent un rôle grandissant. Les propriétaires d’actifs réfléchissent aussi aux façons de l’appliquer. Je pense que le CBM sera d’ici quelques années monnaie courante dans l’industrie manufacturière. » ABB et cetera 2|17

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Encore et toujours

Des investissements continus dans l’innovation et la « réindustrialisation »

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Encore et toujours

La FME, une fédération d’entreprises néerlandaises, représente pas moins de 2.200 affiliés, qui emploient 220.000 collaborateurs et sont actifs dans les secteurs de la métallurgie, de l’électronique, de l’électrotechnique et des matières synthétiques. Ineke Dezentjé Hamming, sa présidente, évoque la numérisation et la « servicisation », ainsi que les opportunités qui en découlent et le rôle d’ABB.

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ous traversons la 4e révolution industrielle, dont l’IT est le moteur principal », lance d’emblée Ineke Dezentjé Hamming. « Mais cette fois, tout change beaucoup plus vite. Cela nous met face à des défis de taille. Comment saisir les opportunités qu’offre la révolution numérique ? Il y en a de nombreuses dans l’industrie manufacturière. Prenez MINI, que BMW produit à présent aux Pays-Bas. Le constructeur a investi des sommes considérables dans des robots d’assemblage, qui créent donc de l’emploi. En reprenant des tâches lourdes, répétitives et dangereuses, ils permettent aux humains de se concentrer sur ce qu’ils font de mieux. Grâce à la robotisation et la numérisation, nous pouvons concurrencer les pays à bas salaires, en proposant une meilleure qualité, mais aussi en produisant de manière plus rapide et plus efficace, sans gaspiller. » Du produit au service « La révolution numérique et le changement nous touchent tous. C’est une dynamique qui me parle énormément. Bien que les entreprises affiliées à la FME soient très différentes, elles peuvent par exemple toutes profiter de manière comparable des évolutions en matière de big data, de cloud et d’IoT. Cette révolution transforme la technologie, mais aussi nos méthodes de gestion. Nous devons donc réfléchir à la façon dont nous organisons notre travail, revoir nos modèles d’entreprise et la collaboration entre les

différents acteurs de la chaîne de production. » « Il faut absolument penser différemment. J’ai rencontré il y a peu des travailleurs d’une entreprise qui produisait des

sociale, qui se consacre aux métiers de demain, comme analyste de données et installateur d’éoliennes. » « Les formations doivent aussi être plus courtes, et plus intégrées à la pratique.

Ineke Dezentjé Hamming : « Cette révolution transforme la technologie, mais aussi nos méthodes de gestion. » robots de soudage et qui était devenue éditeur de logiciels. C’est un exemple de “servicisation”, de passage du produit au service. C’est aussi le cas de Philips, qui ne propose plus vraiment de lampes et de luminaires, mais plutôt un service lié à la lumière. Les sources lumineuses sont combinées à des capteurs et systèmes à valeur ajoutée. » Une formation pour les métiers de demain « Les autorités, les entreprises, l’enseignement et les syndicats doivent tous sortir de leur zone de confort, anticiper et collaborer. Oublions les formations aux métiers en voie de disparition. Selon Deloitte, d’ici 2025, les métiers de 2 millions de personnes n’existeront plus. D’autres les remplaceront, qui exigeront des compétences différentes. C’est pourquoi la FME, le ministre Asscher et les syndicats ont créé le “fieldlab” Innovation

Ineke Dezentjé Hamming • Présidente et directrice générale de la FME • Membre du comité exécutif de la VNO-NCW • Membre du conseil de surveillance de l’hôpital ophtalmique de Rotterdam • Membre du conseil des commissaires de l’ANWB •

Vice-présidente du CEEMET, le conseil européen des employeurs des secteurs de la technologie et de la métallurgie

• Présidente de la Team Smart Industry.

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Encore et toujours

Les connaissances techniques que les jeunes diplômés acquièrent lors de leurs premières années d’études sont peutêtre déjà dépassées. Cela doit être évité. Une formation continue de toute une vie : voilà la nouvelle norme. » Rester au top « Nous devons prendre le bon chemin afin de garantir la prospérité et l’emploi. Les Pays-Bas jouissent d’une excellente position de départ et peuvent récolter les fruits de cette révolution numérique. La collaboration est inscrite dans nos gènes et nous avons énormément d’expérience en matière de travail sur mesure – qui est aujourd’hui très demandé. Nous possédons aussi la meilleure infrastructure au monde. » « Nous ne sommes pas à l’abri pour autant. Les innovateurs risquent toujours d’être victimes d’espionnage industriel. Les Pays-Bas doivent se faire connaître pour la sécurité qu’ils offrent aux entrepri30

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ses. La FME a ainsi fondé un cyberconseil et créé une série d’outils permettant aux petites et grandes entreprises de vérifier à

C’est aussi ici que sont nés le Bluetooth et le WiFi. Mais nous devons continuer à chercher de nouvelles solutions aux

Ineke Dezentjé Hamming : « Nous devons prendre le bon chemin afin de garantir la prospérité et l’emploi. » quel point elles sont protégées et de savoir quoi faire en cas de piratage. » « Aux Pays-Bas, nous apprenons dès l’école à chercher des solutions et à collaborer. Cela crée un climat d’innovation qui favorise un développement plus rapide et plus intelligent de l’activité économique. Nous avons par exemple une longueur d’avance dans le secteur de l’énergie, des soins et de la conduite autonome.

défis sociétaux et économiques. Si nous parvenons à créer un concept “one stop shopping” pour la transition énergétique, qui allie conseils, technologie et financement, nous deviendrons les leaders mondiaux dans le domaine. » Fière d’ABB « ABB a toujours été à l’avant-plan de l’innovation. L’entreprise a parfois été très


Encore et toujours

Le plan d’action de la Team Smart Industry La FME et ses partenaires (VNO-NCW, TNO, KvK, le ministère néerlandais des Affaires économiques, etc.) ont défini un plan d’action de quatre ans qui repose sur trois piliers précis, auxquels sont associées des mesures concrètes. 1 Sensibiliser « Beaucoup pensent que la révolution numérique est surtout intéressante pour les grands acteurs, ou sont trop attentistes. Si nous réussissons à tripler les connaissances au sujet des effets de la numérisation au sein du secteur néerlandais de

en avance sur son temps, notamment en matière de bornes de recharge. Je suis fière d’avoir aux Pays-Bas une société si réputée à l’international. Vu la rapidité à laquelle changent les marchés, rares sont les entreprises qui survivent 125 ans. Les organisations actuelles doivent com-

la technologie, notre PIB augmentera de 1 %. Cela semble peu, mais ce pour cent aura un impact considérable. » 2 Accélérer l’innovation « Les 25 “fieldlabs” permettent à des consortiums d’entreprises, des instituts de connaissance, des établissements d’enseignement et autres de collaborer pour innover et de créer ainsi des nouveautés et des produits d’exportation révolutionnaires. Grâce à eux, une méthode de prévision des besoins de maintenance fiable à 100 % a vu le jour. Nous

prendre ce que le monde attend d’elles et proposer des solutions concrètes. » « ABB a d’ailleurs joué un rôle capital dans la 2e révolution industrielle – l’électrification – et fait de même pour la 4e en concevant des solutions intelligentes (robotisation, données, stockage énergé-

avons aussi créé « Powered by Dutch Technology », un partenariat industriel axé sur les questions sociétales relatives au climat, aux soins et à l’alimentation. » 3 Renforcer notre base de talents « Sans professionnels compétents et bien formés, nous passerons à côté de la révolution numérique et de la croissance qui en découle. Les entreprises déménageront dans des régions capables de leur offrir les ressources dont elles ont besoin. Il s’agit donc peut-être du pilier le plus important. »

tique, durabilisation des bâtiments, etc.). Le groupe ne cherche pas uniquement à créer des technologies, mais aussi à en faire un usage intelligent et optimal, en visant le long terme et des évolutions dans divers secteurs. Je trouve qu’il donne le bon exemple. »

Le secteur de la technologie en chiffres

1 métier dans

1,2 métier

l’industrie crée

supplémentaire dans les services

39,6 milliards d’euros de

valeur ajoutée, soit 6,6 % du PIB néerlandais

€1

64.000

travailleurs

de valeur ajoutée dans l’industrie crée

35.000

entreprises

48 % des emplois néerlandais en R&D

€0,80

de valeur ajoutée dans les autres secteurs

140

milliards d’euros de chiffre d’affaires

57 milliards d’euros d’exportations

25 % des exportations néerlandaises produites dans le pays sont issues du secteur de la technologie. 32 % des travailleurs du secteur de la technologie travaillent pour une entreprise détenue par des non-Néerlandais.

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For a better world

Comment ABB réduit ses émissions de CO2 de façon ludique De plus en plus d’employeurs prennent conscience des impacts négatifs des embouteillages quotidiens : envolée des frais de carburant, heures perdues, stress et insatisfaction galopants... Les entreprises recherchent donc des alternatives à la voiture et travaillent à une politique de mobilité durable. ABB Benelux fournit aussi des efforts importants en ce sens.

Els Van den broeck de Mobiel 21 et Eva De Decker d’ABB.

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For a better world

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e souci de la durabilité se traduit notamment par le recours à de l’énergie verte dans les bureaux et les sites de production. ABB dispose d’un plan d’action concret pour réduire les émissions de CO 2 d’au moins 20 %. « Ces dernières années, nous avons déjà considérablement diminué nos émissions de CO 2 grâce à l’énergie verte », expose Eva De Decker, Environmental Coordinator chez ABB Benelux. « Le travail sur la mobilité constitue l’étape suivante pour maintenir cette tendance à la baisse. Nous encourageons ainsi le travail à domicile, les vidéoconférences, le covoiturage, les moyens de transport alternatifs, etc. Nous demandons à nos collaborateurs de réfléchir à la pertinence d’un déplacement en voiture. Nous organisons chaque année en septembre

Vive l’esprit de compétition ! Afin d’inciter les collaborateurs à réfléchir à la mobilité, ABB a fait appel à Mobiel 21. Cette organisation sans but lucratif défendant la mobilité durable veut encourager les gens à adopter un mix raisonnable de modes de transport plus respectueux de l’environnement, conformément à la vision d’ABB. Avec Van5naar4, Mobiel 21 a élaboré un outil amusant pour motiver les travailleurs à réduire de cinq à quatre leurs déplacements hebdomadaires en voiture. La mascotte Mobi défie les travailleurs via une épreuve en ligne, qui permet de gagner des points en allant travailler à vélo, en covoiturage, en transports en commun ou à pied. « La plupart parviennent à se déplacer autrement une fois par semaine », commente Els Van den broeck, Project Officer Sustainable Mobility chez Mobiel 21. « Le but est de créer une motivation collective et de pousser cha-

Els Van den broeck : « La plupart des travailleurs parviennent à se déplacer autrement une fois par semaine. » une journée de la mobilité dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité. Nous tentons d’amorcer de la sorte un changement de mentalité. » Et les efforts paient : ABB a reçu le Lean & Green Personal Mobility Award pour son plan d’approche visant à réduire les émissions de CO 2 de son parc automobile. « Comme nous avons déjà limité d’autres sources de CO 2, l’essentiel de nos émissions actuelles provient toujours du parc automobile », souligne Eva. « De nombreux allers et retours sont effectués entre les différents sites et nos activités de service s’accompagnent aussi de nombreux déplacements. La voiture est souvent choisie, bien qu’elle ne soit pas l’unique option. »

cun, sur un mode ludique, à adapter ses déplacements de son propre chef. Et comme ils peuvent former des équipes, nous créons une dynamique de groupe efficace. » Au total, 161 participants ont été répartis dans 27 équipes couvrant les différents sites d’ABB Benelux. Via Van5naar4, les collaborateurs indiquent comment ils se rendent habituellement au travail et la distance qu’ils parcourent. Il suffit ensuite de cliquer sur le moyen de transport choisi pour un jour précis. « Cette facilité d’utilisation et la liberté de choix sont importantes », confie Els. « S’il faut chaque matin un quart d’heure aux participants pour mettre à jour leurs données, ils vont généralement décrocher. Autre fait positif et stimulant : ils peuvent voir en ligne leur score et celui des équipes via des statistiques. L’esprit de compétition s’en trouve

aiguisé. Certains font tout pour marquer des points et dépasser une autre équipe. » Effets à long terme Les plus faibles émissions de CO2 par équipe ont été calculées après six semaines. C’est ABB HTC d’Eindhoven qui en est sorti vainqueur. Les six membres de l’équipe ont reçu un vélo pliant électrique. « Nous n’avions pas dévoilé le prix à l’avance », précise Eva. « Ce n’est donc pas ce qui a motivé les gens. L’équipe gagnante a été mise à l’honneur mais des classements secondaires ont aussi désigné ceux qui avaient parcouru le plus de kilomètres à vélo ou brûlé le plus de calories. Le plus important pour nous, c’est qu’on parle de mobilité au sein de l’organisation. » L’objectif tablait sur 20 % de déplacements en voiture en moins. Au final, l’utilisation de la voiture a chuté de 60 à 36 %. Le vélo, le covoiturage et le travail à domicile ont gagné en popularité. « Ces résultats sont fantastiques. Nous avons recueilli les réactions des participants un mois après le jeu. Environ 60 % s’étaient inscrits pour soutenir les objectifs environnementaux d’ABB », raconte Eva. « J’ai eu l’agréable surprise de constater que la plupart des collaborateurs ne participaient pas uniquement pour économiser sur les frais mais par véritable conscience écologique. Un autre facteur de réussite a été la participation de membres de la direction. Cela demande bien sûr de l’engagement. Voir ces changements de comportement se maintenir à long terme serait une grande satisfaction, par exemple en repensant aussi les déplacements dans la sphère privée. Nous envisageons de répéter Van5naar4, parce qu’un suivi est nécessaire, même si nos objectifs sont atteints. » Vous voulez relever le défi Van5naar4 avec votre entreprise ? Inscrivez-vous via van5naar4@mobiel21.be. Pour plus d’informations, surfez sur www.mobiel21.be ABB et cetera 2|17

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Evides et ABB installent des systèmes de distribution d’eau potable fiables aux Pays-Bas 34

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For a better world

Pour Evides Waterbedrijf, la durabilité et la confiance en la qualité et la fiabilité de ses technologies et partenariats sont essentielles. L’entreprise est constamment à la recherche de nouvelles manières de réduire sa consommation d’énergie et ses émissions de CO2. Sa nouvelle station de pompage en est un bel exemple. Evides est en effet la première entreprise aux Pays-Bas à utiliser la solution SynRM, composée d’un moteur sobre et de variateurs à vitesse variable d’ABB.

E

vides Waterbedrijf fournit de l’eau potable et industrielle dans le sud-ouest des Pays-Bas. Contrairement à bon nombre d’entreprises de distribution d’eau potable, souvent réfractaires aux nouvelles technologies, Evides entend jouer les précurseurs et améliorer ainsi son efficacité énergétique. « Nous voulons réduire notre empreinte écologique et trouver des méthodes d’économies d’énergie innovantes, en recourant par exemple à des combinaisons de moteurs et de variateurs économes en énergie ou en installant des panneaux solaires sur plusieurs de nos bâtiments », confie Joost van Belzen, Project Engineer chez Evides. Nouvelle station à double système d’approvisionnement Il y a peu, Evides a construit une nouvelle station de pompage près de Nieuwdorp afin d’améliorer la redondance de ses installations d’approvisionnement en eau potable en Zélande. Conçue en collaboration avec la commune et ses habitants, la station s’intègre dans le paysage et fonctionne discrètement. Le bâtiment est recouvert de trois côtés par des murs de

Dietrich Houtepen, Production Engineer chez Evides : « Les équipements que nous choisissons doivent impérativement fonctionner sans problème pendant plusieurs années ».

verdure et se fond harmonieusement dans la nature avoisinante, tandis qu’une zone industrielle se profile à l’horizon. « Les clients ne voient que du vert. Aucun bâtiment hideux ne vient leur gâcher la vue », poursuit Joost. L’extension des capacités de Nieuwdorp est un projet intéressant, qui permettra de garantir l’approvisionnement en eau de la région et de réaliser des économies d’énergie. Il concerne une toute nouvelle station de pompage, dotée d’un double système d’approvisionnement, qui remplace diverses stations plus anciennes. Il y a toujours au moins un groupe de pompage entièrement redondant, qui continue de fonctionner lorsque l’autre à un problème. La continuité est ainsi garantie. Chaque système d’approvisionnement se compose de trois grands moteurs de 250 kW qui pompent de l’eau purifiée des trois réservoirs d’une capacité totale d’environ 12.000 m³. En été, lorsque les touristes affluent et que le mercure augmente, les besoins en eau font de même. Les réserves sont toutefois suffisantes pour fournir de l’eau pendant au moins six heures sans devoir en pomper de la nouvelle. Les pompes KSB sont dotées de

moteurs et de variateurs ABB qui garantissent l’efficacité énergétique de la station. Nouvelle technologie pionnière pour le secteur de l’eau Evides mène ainsi à Nieuwdorp un projet novateur. C’est en effet la première entreprise de distribution d’eau potable à recourir aux moteurs synchrones à réluctance (SynRM) d’ABB, pilotés par des variateurs industriels ACS880. « Nous voulions être les premiers aux Pays-Bas à profiter des avantages de la combinaison que forment le moteur SynRM et les variateurs à vitesse variable d’ABB », indique Toine Rijsdijk, Process Automation Engineer chez Evides. « J’ai participé de près au choix de cette solution. Nous avions compris qu’elle allait réduire considérablement notre consommation énergétique, notamment en raison de son rotor, qui permet au moteur de moins chauffer et de tourner plus silencieusement. Il n’a donc pas fallu longtemps pour nous convaincre. En deux ans, nous n’avons pas eu le moindre problème. » Dans un moteur à induction, les pertes peuvent atteindre les 40 %, mais dans le cas présent, la géométrie du rotor ABB et cetera 2|17

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Rene Klos, Sales Specialist chez ABB, et Joost van Belzen, Project Engineer chez Evides, ont des contacts réguliers.

À propos d’Evides Evides Waterbedrijf assure la fourniture d’une grande partie de l’eau potable et industrielle distribuée dans le sud-ouest des Pays-Bas. Concrètement, l’entreprise approvisionne 2,5 millions de clients dans le sud de la province de la Hollande-Méridionale, dans toute la Zélande et dans la région du “Brabantse Wal”. Elle fournit également de l’eau industrielle pour les processus de production des entreprises dans tous les Pays-Bas. Elle propose enfin des services liés à l’eau industrielle dans différents pays.

du SynRM est telle qu’elles sont nulles. Résultat : l’efficacité est meilleure, les pertes d’énergie moins importantes, les déperditions thermiques dissipatives du moteur plus faibles et la durée de vie des roulements plus longue. Le moteur peut également tourner plus lentement – et donc plus silencieusement – avec de l’air plus froid. Une économie d’énergie estimée à 20 % « Les économies d’énergie, ainsi que la réduction des coûts et des émissions de CO 2 qui en découle, étaient la principale raison d’investir dans cette nouvelle technologie », explique Joost, responsable de la construction de la station de pompage de Nieuwdorp. Selon les estimations, la solution moteur-variateur consomme environ 20 % d’électricité en moins que les moteurs à induction des anciennes stations. « Les nouveaux 36

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Toine Rijsdijk, Process Automation Engineer chez Evides : « Le système d’exploitation du variateur est facile à utiliser et à la portée de tous ».

moteurs sont beaucoup plus froids. Il y a donc moins de pertes de chaleur et d’énergie. De plus, le niveau de bruit est bien plus bas. » La solution SynRM est bien plus sobre qu’un moteur IE4 classique, surtout en charge partielle. Un facteur important vu que la plupart des pompes et ventilateurs ne tournent normalement pas à pleine charge. Grâce aux importantes économies d’énergie réalisées sur une plage de charge élevée, le système SynRM est particulièrement adapté aux pompes et ventilateurs. La solution présente en effet la meilleure courbe de charge partielle, comme l’a démontré le test réalisé sur la base des nouvelles directives IES pour les ensembles composés. « Le système d’exploitation du variateur est aussi très facile à utiliser. Il est à la portée de tous. Globalement, nous sommes ravis. Ce n’est pas pour rien que nous parlons du “moteur en or” », explique Toine.

La qualité, source de confiance Evides, qui fait confiance depuis des années aux produits et services de qualité d’ABB, n’a eu aucune objection à être le premier à tester cette nouvelle technologie. Combinée au tableau de distribution basse tension MNS d’ABB, qui comprend un groupe électrogène 1250A et un transformateur de courant 1600A, la solution garantit la sécurité du personnel et la fiabilité opérationnelle du système d’automatisation dans la nouvelle station. La conception du système est le résultat d’une collaboration étroite entre Evides et ABB. Correctement entretenue, la solution, qui a été adaptée aux besoins exacts de l’entreprise, aura une durée de vie d’environ 25 ans. En raison de cette bonne relation de longue date, la station compte à présent parmi les utilisateurs les plus actifs des produits basse tension d’ABB. « Nous avons toujours été ravis de la qualité et de la fiabilité des services et


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Evides fournit de l’eau potable aussi saine que savoureuse à 2,5 millions de clients sur son marché, dans le sud-ouest des Pays-Bas.

La solution d’ABB garantit la sécurité du personnel et la fiabilité opérationnelle du système d’automatisation dans la nouvelle station.

La structure de la station de Nieuwdorp est redondante, de manière à garantir une distribution d’eau ininterrompue.

applications techniques d’ABB. Nous sommes convaincus que la solution SynRM est idéale pour la station de Nieuwdorp. La qualité est une constante », témoigne Toine. « Nous avons bouclé le projet dans le respect des délais et du budget », poursuit Joost. Selon lui, une collaboration étroite et une communication efficace sont essentielles afin de gérer et de mener à bien des projets d’une telle complexité et d’une telle ampleur. Fiabilité à long terme « Auparavant, le courant électrique généré dans les anciens rotors endommageait les moteurs et les roulements », raconte Joost. Un Analysis Engineer indépendant a étudié les nouveaux moteurs, variateurs et pompes et s’est assuré de leur solidité. « Tout fonctionnait comme prévu ; les courants et les champs électriques n’ont pas provoqué de dégâts. C’est important pour

l’espérance de vie de 20 à 30 ans que nous avons pour ce matériel. » « Nous devons fournir de l’eau à nos clients sans qu’il n’y ait d’interruption, insiste Dietrich Houtepen, Production Engineer pour la nouvelle installation de Nieuwdorp. L’accès à l’eau potable fraîche est un droit aux Pays-Bas. Nous ne pouvons donc pas prendre de risques avec les nouvelles technologies. » Au final, il a pour mission quotidienne de s’assurer du bon fonctionnement des stations et de l’approvisionnement ininterrompu de la région. « Les temps d’arrêt – c’està-dire ceux pendant lesquels nous ne pouvons pas fournir d’eau potable à nos clients – sont de l’ordre de quelques secondes par an. Lorsque nous avons découvert la solution SynRM d’ABB, nous étions convaincus de la fiabilité à long terme de la technologie. Les équipements que nous choisissons doivent impérativement fonctionner sans problème pendant plusieurs années. »

Avantage de la solution moteurvariateur SynRM Réduction de la consommation énergétique Aide Evides à réduire ses coûts et à réaliser ses objectifs ambitieux en matière d’énergie et d’émissions de CO2. Réduction des émissions sonores et thermiques Moins de bruit et de chaleur, pour un cadre de travail plus agréable. Fonctionnement aisé Un tableau de commande intuitif permet à tous les opérateurs de l’utiliser facilement. Maintenance réduite Moins de pièces en mouvement, de chaleur et d’usure, et donc moins de maintenance.

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L’année En 1914, Electrostoom déménage vers un bâtiment conçu sur mesure dans la commune, alors encore indépendante, de Hillegersberg, près de Rotterdam.

Une abondante publicité vante les nouvelles activités telles que le département réparation auto.

En 1930, Electrostoom livre une nouvelle turbine à vapeur et un générateur à la centrale électrique PNEM de Geertruidenberg.

L’année 1910 E n 1910, le fondateur Huibert Doyer décide de se retirer du bureau d’ingénierie précurseur d’ABB aux Pays-Bas. Une menace de liquidation plane à ce moment-là sur l’entreprise. Depuis 1895, le bureau est le représentant officiel de Brown Boveri Cie (BBC) pour le marché néerlandais. Le chef de bureau Bakker parvient à convaincre BBC de prendre une participation dans l’entreprise et de conforter ainsi la position aux Pays-Bas. Avec l’aide de capitaux privés, les deux nouveaux directeurs, Bakker et Roothaan, acquièrent une parti-

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cipation personnelle dans la nouvelle S.A. Electriciteitsmaatschappij Electrostoom, autrefois Doyer & Co. L’adresse télégraphique bien connue des clients devient le nouveau nom de l’entreprise. Quand on y pense, nous avons là un management buy-out cuvée 1910 ! Première Guerre mondiale Renforcée par des capitaux frais, l’entreprise déménage en 1914 vers un bâtiment conçu sur mesure dans la commune, alors encore indépendante, de Hillegersberg, près de Rotterdam. Les au-

torités locales se réjouissent tellement de l’arrivée de l’entreprise électrotechnique qu’elles baptisent la rue en référence à ses activités : Electroweg ! La Première Guerre mondiale éclate quelques mois après le déménagement. Les Pays-Bas restent neutres. Les importations stagnent pendant les années que dure le conflit. L’approvisionnement en matières premières et secondaires s’assèche, et la production intérieure décline. Des pénuries apparaissent, les prix flambent et même l’approvisionnement alimentaire se complique. Electrostoom –


L’année

ABB fête 125 ans d’activité aux Pays-Bas Cette année, nous commémorons la création de l’entreprise qui, il y a 125 ans, jetait les bases des activités d’ABB aux Pays-Bas. Le 3 septembre 1892, Huibert Doyer fondait en effet un bureau d’ingénieurs, posant les premiers jalons de la branche néerlandaise d’ABB. L’entreprise telle que nous la connaissons aujourd’hui n’existe que depuis 1988. Les branches belge, néerlandaise et luxemburgeoise ont ensuite été fusionnées le 1 er janvier 1999 pour donner naissance à ABB Benelux.

Le service décliné en maintenance et réparation a toujours été une des activités centrales. Ici, l’atelier pour les machines rotatives avec la bobineuse.

qui avait investi dans un immeuble moderne – en souffre énormément. La direction va jusqu’à décider de soutenir le personnel en mettant à disposition des rations de lait supplémentaires. Nouveaux réseaux La période suivant la Première Guerre mondiale est celle de la professionnalisation de l’approvisionnement énergétique. Le réseau moyenne et haute tension national est mis en place à cette époque. Les villages éloignés sont aussi raccordés au réseau électrique dans les années trente

du siècle précédent. De plus, en 1924, les chemins de fer néerlandais commencent l’électrification, à une tension continue de 1.500 volts, des principales lignes ferroviaires. Ces grands projets occupent largement Electrostoom. Outre des appareils à usage industriel, des poêles, des fers à repasser, des fours électriques ainsi que des outils électriques sont vendus. La popularité de la voiture augmente aussi fortement après la Grande guerre. Electrostoom en profite pour créer un département matériel auto avec des composants électrotechniques

destinés aux automobiles tels que des batteries, des distributeurs, des dynamos et des phares. Un authentique atelier de réparation auto voit même le jour afin d’accroître encore le niveau de service. Une part importante des nouveaux produits est fabriquée par les usines Brown Boveri. Par ailleurs, Electrostoom obtient la représentation d’entreprises dont les produits correspondent à son profil. Exploiter les nouveaux développements, étendre la gamme et offrir un service optimal étaient alors déjà ancrés dans l’ADN de l’entreprise. ABB et cetera 2|17

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Une mobilité durable pour des millions de personnes ? Croissance économique, urbanisation rapide et besoins croissants en matière de transports publics entraînent une extension des réseaux de tram, métro et chemin de fer à l’échelle mondiale. ABB propose toute une série de produits et solutions pour les transports urbains, les liaisons ferroviaires régionales et les lignes internationales à grande vitesse. De quoi transporter personnes et marchandises de manière à la fois plus rapide et plus efficace. L’offre d’ABB se compose de produits, systèmes et services fiables et performants destinés aux installations d’alimentation stationnaires et aux dispositifs de traction sur matériel roulant. Le portefeuille existant d’ABB dans le domaine ferroviaire montre bien le rôle essentiel joué par le groupe en faveur d’une mobilité durable. www.abb.com/betterworld

Naturellement.


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