Investment Outlook June 2016 French International

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Trouver de nouveaux angles

Perspectives d’investissement juin 2016


Sommaire

DÉPASSER LE CONSENSUS

1

TROUVER DE NOUVEAUX ANGLES

2

RÉSILIENCE FACE AU RISQUE POLITIQUE

4

ACTIONS : PRIORITÉ AUX REVENUS

6

OBLIGATIONS : ENTRE SÉCURITÉ ET GAIN

8

REVIREMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES

10

FIN DE LA REPRISE DU DOLLAR

11

HEDGE FUNDS

12

IMMOBILIER 12 PRIVATE EQUITY : DES CAPITAUX EN MASSE

13

PERFORMANCE : REBOND APRÈS LA CORRECTION

14

PROFILS D’ALLOCATION DES ACTIFS

15

CONTRIBUTIONS 16

La présente publication ABN AMRO s’adresse à un public international. Les profils de risque et la disponibilité de certains produits de placement peuvent varier d’un pays à l’autre. Votre conseiller local pourra vous fournir davantage d’informations.


Dépasser le consensus

Il est temps de voir le monde différemment. C’est le temps d’explorer risques et rendements des actifs autrement, au-delà des compromis consensuels. Des opinions partagées par le plus grand nombre peuvent procurer un confort trompeur. Pour les investisseurs, le consensus peut les induire dans la mauvaise direction parce que les marchés se projettent dans l’avenir plus loin et plus vite que les meneurs d’opinion. Début 2016, les économistes ont tous abaissé leurs prévisions dans le sens d’un consensus mou et sans inspiration. La réalité pourrait ne pas être que dans les chiffres mais dans l’idée que les prévisions économiques ne sont plus aussi pertinentes du fait de la confiance excessive des marchés à l’égard de la politique monétaire pour relancer la croissance et limiter la volatilité. Divergeant du consensus, notre vision considère que l’économie mondiale est peut-être parvenue à un stade où les banques centrales ne peuvent plus compenser l’insuffisance politique pour promouvoir les changements structurels, déjouer les tendances nationalistes et libérer de nouvelles sources de croissance. Cette vision a des conséquences concrètes. Des rendements obligataires négatifs nécessitent une nouvelle approche pour générer à l’avenir des revenus et des plus-values. Les changements politiques, dont le référendum sur le Brexit, les élections présidentielles américaines et d’autres scrutins devraient donner naissance à un nouvel ordre politique, avec de nouvelles idées et de nouveaux risques. Ceci ne laissera pas indemne le marché obligataire, d’où le besoin de trouver le bon mix entre qualité et rendement des obligations.

Didier Duret Directeur de la politique d’investissement, ABN AMRO Private Banking juin 2016

Du côté des actions (surpondérées), les enjeux ont changé. Nous préférons toujours des valeurs de croissance mais avec des caractéristiques défensives. Avec les bouleversements (géo)politiques, une large diversification géographique peut diffuser le risque politique. Selon nous, la hausse des prix des matières premières stimulera l’inflation dans les mois à venir, ce qui ne sera pas sans risque pour les obligations (sous-pondérées) et justifie une exposition aux actifs réels tels que les matières premières (surpondérées) et l’immobilier (neutre). L’équipe d’investissement d’ABN AMRO Private Banking, responsable de la présente édition, détaille ci-après ses recommandations dans les pages suivantes. Votre chargé de clientèle ou nos professionnels de l’investissement sont à votre disposition pour vous aider à préparer la suite de l’année 2016.

1


Trouver de nouveaux angles

Trouver de nouveaux angles Après une lourde correction et une reprise des actifs à risque au premier trimestre, les vues macroéconomiques et les idées d’investissement ont convergé vers une reprise contenue et une diminution des rendements futurs. Les économistes et analystes ont abaissé leurs prévisions. La volatilité s’est tassée mais des événements imprévus pourraient la faire repartir.

2 “Gérer les risques et les rendements sous de nouveaux angles, au-delà du consensus”

Le consensus est ancré autour de risques bien identifiés, tels le référendum sur le Brexit et le changement de ton notable dans la course aux élections présidentielles américaines. Cependant, la volatilité et les opportunités d’investissement pourraient ne pas provenir des événements euxmêmes mais d’un nouvel ordre établi, déclenché par les bouleversements politiques. Ces questions ouvertes entretiennent l’incertitude à court terme et soulignent l’attractivité des actifs générateurs de revenus et des actifs réels. Les devises pourraient se montrer plus volatiles car leur liquidité en fait des absorbeurs de choc face à des événements imprévus. Une vision trop complaisante basée sur des idées consensuelles passerait sûrement à côté des primes de risque qui seront à la base des rendements futurs. Pour la suite de 2016, la gestion devra trouver un nouvel équilibre entre trois objectifs : XXse

prémunir contre le risque de hausse de l’inflation à l’heure où les rendements obligataires

réels sont souvent négatifs. XXcapter les primes de risque sur le haut rendement obligataire et les actions en mettant l’accent

sur les valeurs de croissance défensives. XXViser

une diversification mondiale pour atténuer les risques liés à une croissance faible.

CONFRONTER LES TENDANCES CONSENSUELLES XXLa

croissance future dépendra d’un meilleur équilibre de la politique économique, en

diminuant le recours aux interventions monétaires et en augmentant la pertinence des mesures budgétaires. Le marché est dominé par des prévisions d’une croissance économique ralentie de l’ordre de 2 % aux Etats-Unis et de 1,5 % dans la zone euro. Seule la Chine a été capable de mobiliser ses politiques à la fois monétaires et budgétaires pour maintenir la croissance à un niveau de 6,5 % à 7 % qui relèvera progressivement le tonus de économies émergentes et le commerce mondial. XXLa

sensibilité excessive des marchés aux risques va perdurer et pourrait conduire à ignorer

la valeur et les primes de risque. Cette vulnérabilité s’explique par un rythme de croissance ralenti et une aversion pour le risque. Ainsi, les marchés actions sont attentistes et les Bons du Trésor US et les Bunds sont fragilisés par les perspectives de changements de politique économique et de hausse de l’inflation. XXLes

risques géopolitiques liés au Brexit, à la crise institutionnelle de l’UE et aux élec-

tions présidentielles américaines sont des risques bien connus et largement pris en compte. Les campagnes populistes aux Etats-Unis, au RU et ailleurs seront tempérées par les proverbiaux “checks and balances” inhérents aux systèmes démocratiques.

DES DIFFICULTES A TROUVER LA BONNE MESURE XXLa dépendance à l’égard des politiques monétaires crée des effets secondaires durables,

comme les rendements négatifs sur les obligations, des risques pour les fonds de pension, un changement dans les comportements des épargnants et une mauvaise allocation du capital. La hausse de l’inflation, imputable à l’augmentation des prix des matières premières, pourrait


Perspectives d’investissement juin 2016

s’avérer être un nouveau problème pour les banques centrales, compte-tenu du risque récurrent d’un relèvement des taux d’intérêt américains. XXLes

politiques nationalistes, guidées par leurs intérêts propres et le conservatisme,

pourraient reporter des réformes importantes et les dépenses en infrastructures, limitant le potentiel de croissance économique. XXLes

3

changements accélérés liés aux innovations, à la réglementation, aux flux migra-

toires et aux changements climatiques exigent une nouvelle vision de la politique budgétaire.

LES OPPORTUNITES ISSUES DE LA RETRIBUTION DU RISQUE XXAccumuler

les actifs financiers réels pour couvrir l’inflation, tels que matières premières,

obligations indexées sur l’inflation et immobilier. Le capital risque (private equity) pourrait être intéressant pour les investisseurs qualifiés. XXCapter

les primes de risque sur les actions. La meilleure valeur à long terme repose sur les

valeurs de croissance défensives dans l’informatique, la santé et les télécoms tout en évitant les financières. Les stratégies de faible volatilité et de qualité peuvent servir de tampon face à l’exposition aux actions. XXLes

obligations à haut rendement européennes sont plus attrayantes que celles des

marchés émergents. XXUne

exposition internationale aux obligations d’Etat, où la duration du portefeuille est

gérée activement et couverte par rapport aux devises de base, renforce la diversification. XXCultiver

une agilité tactique et la diversification internationale. Une possible éruption de

la volatilité appelle à une marge de manœuvre avec de la liquidité. Les risques politiques, la hausse de l’inflation, la résurgence possible de la volatilité des devises et le risque associé à une croissance faible sous-tendent une large diversification géographique et des protections par rapport au change. Didier Duret – Directeur de la politique d’investissement

+

Asie émergente, IT, santé

investment-grade, indexées sur l’inflation, haut rendement, Europe périphérique

Métaux, argent, or

Liquidités

20

10 Actions

Matières premières Immobilier

Hedge Funds

Déviation active (en %)

STRATÉGIES ACTIVES

Obligations

neutre Financières, Services aux collectivités

-10

_

-20

Emissions d’Etat

-30

Représente la déviation absolue par rapport à l’indice de référence créée par notre stratégie d’investissement active. Ces décisions affectent tous les profils. La représentation illustre le Profil 3 (équilibré). Source : ABN AMRO Private Banking


Trouver de nouveaux angles

A défaut d’être spectaculaire, la croissance économique affiche une résilience surprenante. Après nombre de mauvaises nouvelles en début d’année, la Chine est l’un des rares pays à dynamiser sa croissance.

Résilience face au risque politique 4

La confiance des investisseurs a été dominée par 4 grandes

Espagne, les finances de la Grèce, la crise des réfugiés en

inquiétudes ces 12 derniers mois : un atterrissage brutal de

Europe, la fragmentation de la solidarité européenne, le terro-

la Chine et une dépréciation du renminbi ; l’effondrement des

risme, les risques géopolitiques et les élections américaines

prix du brut entrainant une fragilité des producteurs d’energie ;

avec la candidature atypique de Donald Trump.

la menace de la récession aux Etats-Unis ou dans la zone euro et une peur de l’impuissance des banques centrales pour

Au-delà des risques politiques, il existe un puissant mouve-

relancer la croissance.

ment de changement des politiques économiques, passant par plus de dépenses d’infrastructure ou par des réformes en

Dans ces quatre cas, les inquiétudes semblent exagérées. La

profondeur. Il y a pour finir un rejet de l’austérité pour aller vers

Chine a poursuivi son atterrissage en douceur et les régula-

la relance budgétaire (cf. graphique). Tout n’est pas positif pour

teurs ont su maîtriser les sorties de capitaux, d’où un taux de

autant. Les changements politiques conduisent à un retour

change plus stable. Les prix des matières premières se sont

des préférences nationalistes, ce qui nuirait au commerce

redressés, réduisant la crainte d’une avalanche de défauts de

mondial.

paiement d’entreprise. Aux Etats-Unis et dans la zone euro, la croissance n’est pas très forte mais forme une base suffisam-

CROISSANCE POSITIVE BIEN QUE NON SPECTACULAIRE

ment large pour se maintenir. Et enfin, les banques centrales

La conjoncture économique a repris des couleurs récemment

clament toujours qu’elles ne seront pas à court de munitions.

et on peut entrevoir une croissance modérée et une inflation limitée. Le marché du travail américain crée des emplois et

LA MENACE POLITIQUE

des revenus pour les consommateurs. La hausse des prix

Les événements qui pourraient peser sur le moral des

du pétrole réduit les risques dans le secteur de l’énergie. La

marchés financiers dans les six prochains mois sont princi-

croissance de la zone euro est soutenue par le bas niveau des

palement d’ordre politique : le Brexit, la situation budgétaire

taux d’intérêt, l’amélioration de l’activité de crédit, la fin de

de plusieurs pays de la zone euro, de nouvelles élections en

l’austérité et les prix bas des matières premières. Ainsi, toutes


Perspectives d’investissement juin 2016

Etudes économiques du groupe Han de Jong – Chef Economiste

les composantes de la demande contribuent à la croissance

INDICATEURS MACRO (%)1

et rendent l’économie moins vulnérable. En chiffres absolus,

vendredi

la croissance économique reste faible par rapport aux niveaux

20 mai 2016

Croissance du PIB réel

Inflation 2016

GDP en 2016

historiques. Cela est dû au déclin du taux de croissance poten-

ABN

Prévisions

ABN

Prévisions

tielle, imputable entre autres à des facteurs démographiques

AMRO

du marché

AMRO

du marché

et au manque de réformes structurelles.

US

1,7

2,0

1,4

1,3

Zone euro

1,3

1,5

0,2

0,3

PRUDENCE DES BANQUES CENTRALES

RU

1,6

2,0

0,5

0,7

L’inflation est en deçà des objectifs dans la plupart des écono-

Japon

0,6

0,6

0,3

0,0

mies développées, d’où le maintien de l’assouplissement des

Autres pays*

1,9

2,0

1,4

1,5

politiques monétaires. La situation ne devrait guère changer

Asie émergente

6,4

6,4

5,5

5,5

dans un avenir proche. Une politique agressive de la BCE est

Amérique latine

-0,5

-0,8

18,9

17,4

peu probable à court terme. Une partie des mesures annon-

Europe émergente**

0,9

0,3

6,0

8,9

Monde

2,9

3,2

3,1

4,8

cées en mars n’a pas encore eu tous ces effets. Les Etats-Unis seront prudents dans le changement de leur politique monétaire compte-tenu des risques de sur-réactions des marchés. D’après les statistiques économiques, les décideurs chinois parviennent non seulement à empêcher un ralentissement trop marqué mais aussi à déclencher une modeste ré-accélération

Toutes les prévisions sont des moyennes annuelles des variations trimestrielles en glissement annuel * Australie, Canada, Danemark, Nouvelle-Zélande, Norvège, Suède et Suisse. ** Bélarusse, Bulgarie, Croatie, République tchèque, Hongrie, Pologne, Roumanie, Russie, Slovaquie, Slovénie, Turquie et Ukraine. 1

Source : ABN AMRO Group Economics

de la croissance. La relance monétaire conduit à une croissance plus forte du crédit alors que la stimulation des dépenses d’infrastructure semble soutenir le secteur industriel.

DE L’AUSTERITE A LA RELANCE BUDGETAIRE EN % DU PIB

+2

Relance Zone Euro Etats-Unis

+1

0

-1

-2 Austérité -3

‘07 ‘08 ‘09 ‘10 ‘11 ‘12 ‘13 ‘14 ‘15 ‘16 Année

Source : IMF, ABN AMRO Group Economics

5


Trouver de nouveaux angles

La rotation sectorielle est source d’opportunités dans un marché á maturité. Une préférence pour les sociétés informatiques et de santé innovantes.

Actions : priorité aux revenus 6

Bien qu’exposées aux aléas de la confiance à court terme,

biotechnologiques. Le vieillissement des populations alimente

les actions conservent leur attrait. Avec un taux de dividende

également la demande dans le secteur de la santé.

d’environ 3 %, elles sont á privilégier par rapport aux obligations et autres classes d’actifs. Les prévisions de croissance

Nous ne sommes pas aussi positifs que le consensus à l’égard

des résultats restent sur une tendance modérée, bien qu’en

des biens de consommation discrétionnaire. La hausse du

baisse. La moyenne mondiale est de 2 % pour 2016 et de

chiffre d’affaire sous l’effet de la baisse des prix du pétrole

13 % pour 2017. Nous tablons sur des rendements sur actions

semble terminée et les ventes de produits de luxe restent

dans la lignée de la croissance des résultats.

timorées sur les marchés émergents. Notre recommandation générale est d’investir dans les meneurs par secteur et dans

Après 8 ans de progression, la phase haussière des marchés

des sociétés disposant d’une large diversification d’activités,

arrive à maturité. Plusieurs marchés ont atteints des hauts

de marché et de production..

historiques. Après avoir accru la part action à la mi-février, rés. D’importantes rotations sectorielles parmi les actions ces

PAS DE PREFERENCE PARTICULIERE A L’EGARD DES ETATS-UNIS ET DE L’EUROPE

derniers mois offrent l’occasion de se positionner.

Pour les investissements en actions, nous privilégions autant

nous les avons réduites á la mi-avril mais restons surpondé-

l’Europe que les Etats-Unis qui présentent des taux de crois-

CHANGEMENT DANS LES FINANCIERES Nous recommandons aux investisseurs en actions de réduire les titres du secteur financier (maintenant sous-pondéré), la croissance des revenus s’essouffle, et de miser sur les télécoms (augmentés à neutre) qui offre un taux de dividende d’environ 4 %. Nous tablons sur un fléchissement de la rentabilité du secteur financier avec des marges qui restent sous pression compte-tenu des taux d’intérêts bas même si l’activité de prêt progresse bien. Parmi ce segment prédominant (20 %) du marché d’actions, nous privilégions les valeurs de l’assurance pour leurs caractéristiques défensives. En Europe, la plupart des sociétés de télécommunications ont redressé leur bilan. Bon nombre d’opérateurs versent des dividendes élevés. Il s’agit toutefois d’un secteur très concurrentiel avec un faible pouvoir de fixation des prix et un besoin incessant d’investir.

PRIORITE AUX VALEURS DE CROISSANCE DEFENSIVE Compte-tenu d’une croissance économique modérée, nous recommandons les titres défensifs avec une valorisation raisonnable et une croissance élevée de leurs résultats (cf. Graphique). Ces qualités se retrouvent dans l’informatique et la santé, vecteurs d’innovations. Dans l’informatique, nous privilégions les acteurs mondiaux de l’internet et évitons les sociétés d’équipements à plus faibles marges. Le secteur de la santé est privilégié à la lumière des innovations

sance comparables des résultats anticipés pour 2016 et 2017.


Perspectives d’investissement juin 2016

Stratégie d’investissement et expertise de portefeuille Annemijn Fokkelman - Responsable global actions

Les Etats-Unis nous apparaissent sous un meilleur jour après le recul des valorisations. Le marché américain est également plus défensif, avec une volatilité moindre qu’en Europe. Avec un PER anticipé, les Etats-Unis s’échangent à un multiple de 17,1x et l’Europe à 14,7x. Toutefois, les perspectives de taux d’intérêts sont plus favora-

CROISSANCE DU BENEFICE PAR ACTION (BPA) A MOYEN TERME Services collectifs Valeurs financières

Consommation de base

tandis que les autorités américaines prévoient de relever leurs

Matériaux

taux. Sur les marchés émergents, notre positionnement continue de privilégier l’Asie et en en particulier la Chine, sur la base d’une hausse de la croissance axée sur la consommation. Les marchés émergents asiatiques sont plus attrayants par comparaison aux marchés émergents dépendants des matières premières, comme l’Amérique du Sud et l’Europe de l’Est.

neutre

7,0 %

Télécommunications

bles en Europe où ils devraient rester au plus bas longtemps

sous-pondéré

4,7 %

surpondéré

7,5 % 8,0 % 8,5 %

Industrie

9,4 %

Santé

10,7 % 12,0 %

Energie Technologies de l’information

13,4 %

Consommation discrétionnaire

14,7 % 0%

5%

10 %

15 %

Taux de croissance moyen composé du BPA à moyen terme au niveau mondial pour la période 2015/2018e. Source : ABN AMRO Private Banking, IBES

PREVISIONS

MSCI ACWI

19 mai 2016

Stratégie

PER 2016

active

anticipé

391,13

Surpondéré

15,5

S&P 500

2.040,04

Neutre

17,0

Euro Stoxx 50

2.919,22

Neutre

12,9

FTSE-100

6.053,35

Neutre

15,7

Nikkei 225

16.646,66

Neutre

16,0

DAX

9.795,89

Neutre

12,4

CAC 40

4.282,54

Neutre

13,8

428,27

Neutre

16,4

19.694,33

Neutre

10,2

AEX Hang Seng Index MSCI China Straits Times Index Sensex Source : Bloomberg

Surpondéré

8,7

2.740,11

53,00

Neutre

12,4

25.399,72

Neutre

17,8

7


Trouver de nouveaux angles

Au vu de la fragilité du marché obligataire, nous suggérons d’associer obligations de qualité et haut rendement et une stratégie diversifiée axée sur les obligations d’Etat.

Obligations : entre sécurité et gain 8

Après un démarrage houleux en 2016, l’optimisme que les

Par conséquent, leurs courbes de rendement ne sont plus un

obligations d’entreprises européennes nous inspirent porte

signal pour prévoir la croissance économique.

ses fruits. Pourtant, les leçons tirées de cette période nous apprennent que le sort de ces obligations est étroitement lié à

Alors que les rendements des obligations d’Etat touchent le

celui des actions. Considérant les fluctuations de la confiance,

fond, ces titres ont aussi perdu leur fonction de refuge lorsque

nous complémentons cette position axée sur le rendement par

le sentiment des marchés est mal orienté. La confiance étant

une stratégie articulée autour d’obligations d’Etat plus sûres.

encore fragile, nous pensons qu’il est important de rétablir le rôle tampon traditionnellement joué par ces titres dans les

Nous avons depuis longtemps une vue négative à l’égard de

portefeuilles. Nous avons ainsi initié une stratégie sur les obli-

la classe d’actifs obligataire compte-tenu du bas niveau des

gations d’Etat internationales qui gère activement la duration

taux d’intérêt. Dans le portefeuille obligataire, nous détenons

(la sensibilité aux taux d’intérêt). Ce type de stratégie raccour-

des titres périphériques de la zone euro et des émissions

cit la duration lorsque les rendements évoluent vers le haut et

privées du fait de leurs rendements excédentaires. Mais ce

l’allonge lorsque les rendements évoluent à la baisse.

portefeuille obligataire tactique est aussi davantage corrélé aux actions. En tant que tel, un portefeuille de titres de crédit est vulnérable en cas de correction des actions.

PRISE DE BENEFICES SUR LES OBLIGATIONS PERIPHERIQUES Cette stratégie améliore également notre diversification

SOUS INFLUENCE DES BANQUES CENTRALES

géographique en investissant dans les Bunds allemands, les

Les politiques des banques centrales européennes et américai-

bons du Trésor US et les obligations d’Etat japonaises. A son

nes sous-tendent des rendements plancher pour les obligati-

introduction, cette stratégie a été financée par les prises de

ons et beaucoup d‘émissions d’Etat génèrent des rendements

bénéfices sur les obligations périphériques de la zone euro.

négatifs. Les rendements de chaque côté de l’Atlantique sont

Les écarts de rendement sur les marchés périphériques euro-

largement influencés par les politiques monétaires et restent

péens sont restés stables au milieu du tumulte des 6 premiè-

au plus bas même si la par crainte de la récession a reculé.

res semaines de 2016 avant de de s’élargir progressivement


Perspectives d’investissement juin 2016

Stratégie d’investissement et expertise de portefeuille Mary Pieterse-Bloem - Responsable global obligations

sous l’effet de la crainte d’une sortie du Royaume Uni de l’UE. Compte-tenu des risques politiques croissants en Europe, nous avons considéré qu’il était temps de réduire l’exposition.

9

TAUX D’INTERETS ET RENDEMENTS OBLIGATAIRES (%) 12 mai 2016

T4 2016

T4 2017

Etats-Unis Fed

0,38

0,38

1,13

LA POLITIQUE DE LA BCE AU CHEVET DES VALEURS DE CREDIT

3 mois

0,64

0,60

1,40

Autre leçon de l’agitation du début 2016, il est crucial de garder

2 ans

0,73

1,20

2,00

le cap. Nous n’avons cessé de penser, et pensons toujours,

10 ans

1,77

2,20

2,50

que les entreprises européennes sont bien placées pour profiter de la reprise économique en Europe même si elle reste

Allemagne

modeste. L’achat par la BCE d’obligations d’entreprises dans

Refi BCE

0,00

0,00

0,00

le cadre d’un programme d’achats d’actifs soutient également

3 mois

-0,25

-0,35

-0,35

nos positions d’obligations de qualité (investment-grade) et

2 ans

-0,51

-0,50

-0,50

celles de titres á haut rendement en Europe.

10 ans

0,14

0,50

0,80

Source : ABN AMRO Group Economics

Nous sommes sortis du haut rendement américain du fait des risques liés au secteur énergétique et des risques accrus de faillites d’entreprises. Nous maintenons en portefeuille des obligations indexées sur l’inflation dans la perspective d’une montée de l’inflation liés á la hausse des prix du pétrole. Les rendements d’obligations traditionelles du gouvernement n’offrent pas de protection contre un retour de l’inflation (cf. graphique).

Rendement en %

4,0

Inflation Zone Euro (à droite) Prévisions en glissement annuel (à droite)

3,5

10-ans Bund Prévisions

3,0

3,5 3,0 2,5 2,0

2,5

1,5 2,0 1,0 1,5

0,5

1,0

0,0

0,5

-0,5 -1,0

0,0 2011

2012

2013

2014 2015 Année

Source : Bloomberg, ABN AMRO Group Economics

2016

2017

Inflation en %

LES BUNDS DANS L’ORBITE D’UNE HAUSSE DE L’INFLATION


Trouver de nouveaux angles

Revirement des matières premières 10

Les cours des matières premières ont connu un fort rebond

Nous pensons que l’argent devancera l’or et que ce dernier

cette année avec l’or atteignant plus de 1 300 USD l’once. Des

se maintiendra à la hausse en 2016 et 2017. La demande de

métaux précieux cycliques, comme le platine et le palladium,

métaux cycliques, comme le cuivre et le zinc, pourrait égale-

ont surperformé l’or et l’argent.

ment redémarrer.

Les prix du minerai de fer et l’acier sont largement remontés

Les politiques monétaires des grandes banques centrales

cette année sur fond de regain de confiance à l’égard de la

ont réduit l’attrait du dollar US. Cette faiblesse, conjuguée à

Chine. Les cours des marchés sont peut-être allés trop loin

des rendements réels relatifs peu élevés, joue en faveur des

sous l’effet des spéculations car en toile de fond la demande

matières premières.

industrielle chinoise reste exposée à un excédent de l’offre.

LES COURS DU PETROLE TOUJOURS SOUTENUS Les prix du pétrole ont regagné plus de 75 % depuis les trois

Nous anticipons une progression des cours du pétrole au

derniers mois, dans l’espoir d’une réduction de la production

deuxième semestre 2016 alors que la demande devrait

et sur fond de spéculations croissantes d’un resserrement de

continuer á absorber l’offre excédentaire. Néanmoins, en

l’excédent de l’offre mondiale.

dépit du manque d’investissements dans le secteur pétrolier, les prix ne devraient pas retrouver le plateau précèdent

AMELIORATION DES FONDAMENTAUX

de 100 USD/baril avant longtemps. La volatilité pourrait

Nous anticipons plus d’appui pour nombre de matières premi-

remonter, les investisseurs se concentrant tour à tour sur

ères sur le reste de l’année. Cette vision positive se fonde sur

l’excédent de l’offre de pétrole dans le monde, la croissance

une amélioration des statistiques économiques en provenance

de la demande et les coupes de production en écho aux bas

des Etats-Unis et de la zone euro en 2016 et 2017. Les implica-

prix de l’or noir.

tions inflationnistes de la hausse des prix du pétrole pourraient

Etudes économiques du groupe

également soutenir l’or qui tend à grimper lorsque les prix du

Hans van Cleef - Economiste senior secteur énergétique

pétrole remontent (cf. graphique).

PREVISIONS SUR LES MATIERES PREMIERES

L’OR TEND A GRIMPER AVEC LE PRIX DU BRUT 200

19 mai 2016

Spot index

Moy. 2016

Moy. 2017

prix du Brent en USD (à gauche)

2000

prix de l’or en USD (à droite)

Pétrole Brent USD/bbl

47,8

55

60

WTI USD/bbl

47,2

55

60

Or USD/oz

1254

1283

1401

Argent USD/oz

16,66

17,4

22

Platine USD/oz

150

1500

100

1000

50

500

Métaux

1019

1078

1300

Palladium USD/oz

574

600

700

Aluminium USD/t

1546

1550

1650

Cuivre USD/t

4575

5050

6050

Soure : ABN AMRO Group Economics

0

0 ‘94 ‘96 ‘98 ‘00 ‘02 ‘04 ‘06 ‘08 ‘10 ‘12 ‘14 ‘16

Source : Datastream


Perspectives d’investissement juin 2016

Fin de la reprise du dollar La remontée du dollar US de ces dernières années a reposé sur trois principaux moteurs : la divergence des politiques monétaires, le déclin des prix des matières premières et

LES MATIERES PROGRESSENT PENDANT QUE LE DOLLAR US RECULE US Dollar Index (à gauche)

130

500

l’effondrement des devises émergentes. Depuis le début d’année, ces trois moteurs ne portent plus le dollar.

120

La BCE et la Banque du Japon continueront d’assouplir leurs

400

110 300

politiques monétaires mais elles ne sont plus axées sur la faiblesse de leurs devises. La priorité pour la BCE est désor-

100

mais centrée sur les mécanismes de crédit á l’économie plus

200

que sur des mesures visant à continuer d’infléchir l’euro.

90

Les marchés financiers ont perçu les limites de cet assouplis-

80

100 CRB Index (index des matières premières; à droite)

sement monétaire et ont poussé l’euro et le yen à la hausse. L’assouplissement avec des mesures quantitatives des banques centrales peut très bien peser sur une devise mais

70

‘94 ‘96 ‘98 ‘00 ‘02 ‘04 ‘06 ‘08 ‘10 ‘12 ‘14 ‘16

il perd de son effet dans le temps. C’est ce qui s’est passé

Source : Datastream, ABN AMRO Group Economics

avec le dollar US et que l’on constate aujourd’hui avec l’euro

PREVISIONS POUR LES DEVISES DES GRANDS MARCHES DEVELOPPES

et le yen.

Monnaie

Le dollar fléchissant, les prix des matières premières ont

19 mai 2016

EUR/USD

1,1211

rebondi. On a là la suite d’un schéma au long cours (cf. graphi-

USD/JPY

que). Cela ne signifie pas que les prix monteront sans distinc-

EUR/JPY

tion mais que l’environnement est devenu plus propice aux matières premières et aux devises associées.

ultimo T4 2016

ultimo T4 2017

1,15

1,15

109,90

110

105

123,21

127

121

GBP/USD

1,4635

1,48

1,56

EUR/GBP

0,7660

0,78

0,74

EUR/CHF

1,1076

1,10

1,14

LA PARITE EURO-DOLLAR EST DESORMAIS DANS LES LIMITES DE LA FOURCHETTE.

AUD/USD

0,7201

0,76

0,80

NZD/USD

0,6756

0,68

0,72

L’euro résiste par rapport au billet vert, grâce au fléchissement

USD/CAD

1,3091

1,20

1,15

du dollar US après un ajustement à la baisse des anticipations

EUR/SEK

9,3563

9,25

8,75

de hausses de taux par la Réserve fédérale. La parité EUR/

EUR/NOK

9,3611

8,75

8,25

USD pourrait grimper aux alentours de 1,20 si les statistiques économiques américaines devaient être en deçà des prévisions.

PREVISIONS POUR LES PRINCIPALES DEVISES DES MARCHES EMERGENTS Monnaie USD/CNH (offshore)

19 mai 2016

ultimo T4 2016

ultimo T4 2017

6,5643

6,70

6,80

En cas de raffermissement significatif de l’euro, la BCE pour-

USD/INR

67,37

67,00

65,00

rait réduire encore le taux des dépôts. Dans un avenir prévisi-

USD/SGD

1,3798

1,40

1,35

ble, nous tablons sur un maintien du couple EUR/USD dans

USD/TWD

32,4000

33,00

32,00

une fourchette de 1,10 à 1,20, autour de 1,15. Si cette four-

USD/IDR

13565

13500

13000

chette devait être franchie, il nous semble probable que ce

USD/RUB

66,4809

60,00

55,00

sera dans le sens d’une nouvelle baisse du dollar US.

USD/TRY

2,9929

2,75

2,75

EUR/PLN

4,3950

4,35

4,20

EUR/CZK

27,0230

27,00

26,00

Etudes économiques du groupe

EUR/HUF

316,1760

305,00

290,00

Georgette Boele - Stratégie marché des changes et matières

USD/BRL

3,5654

3,50

3,30

USD/MXN

18,4756

16,75

15,25

premières

0

Source : ABN AMRO Group Economics

11


Trouver de nouveaux angles

12

Les hedge funds offrent des idées d’investissement hors indices.

L’immobilier est une source de revenus mais sert aussi de couverture contre l’inflation.

Hedge funds

Immobilier

STRATEGIES ACTIONS

Les fondamentaux de l’immobilier coté sont solides, les divi-

Nous continuons de tabler sur un impact atténué des banques

dendes distribués sont porteurs, et la marché est dynamique.

centrales sur la performance des marchés actions et sur un

Ces élements contribuent á l’attrait ce cette catégorie d’actifs

retour des fondamentaux comme forces motrices du marché.

dans un contexte de maturité du cycle économique.

La dispersion croissante des mouvements de prix entre secteurs soutiendra les positions longues (long) et courtes

L’an passé, période volatile pour les marchés, l’immobilier a

(short) sur les actions. Alors que le Brexit joue un rôle cata-

surperformé les actions de 10 % en euros, tel que mesuré

lyseur négatif, la plupart des gestionnaires optent pour des

par le FTSE EPRA/NAREIT Developed Index. Cet indice suit

positions de marché conservatrices. La plupart des gérants de

la performance des sociétés immobilières cotées et des fonds

hedge funds en stratégies actions s’orientent généralement

d’investissement immobiliers dans le monde. Nous pensons

plus vers une protection contre les baisses de titres potentiel,

que cette surperformance pourrait se poursuivre en 2016.

que vers un potentiel de hausse. L’immobilier est étroitement lié à la croissance économique.

STRATEGIES OBLIGATAIRES

Même si la croissance mondiale reste modeste, les ventes

La volatilité des marchés d’obligations d’entreprises et la

au détail continuent de progresser, les marchés du travail se

dispersion de la qualité des entreprises devraient se poursuivre.

redressent et l’urbanisation est un moteur à long terme. Par

Compte-tenu de la maturité du cycle de crédit, nous pensons

ailleurs, l’offre de nouveaux biens immobiliers reste limitée sur

tirer parti des positions courtes sur des émetteurs individuels.

plusieurs marchés.

Les titres hypothécaires (Mortgage Backed Securities) continuent d’offrir de meilleures opportunités de rendement que

LE BENEFICE DE BAS TAUX D’INTERET

le traditionnel marché d’obligations d’entreprises. Ces titres

L’action de la plupart des banques centrales maintient les

profitent du potentiel d’appréciation de l’immobilier américain,

rendements obligataires et les taux d’intérêt à un niveau plan-

de prix plus abordables pour les ménages, de la baisse des

cher, et alimente une quête de rendement qui profite tant à

prix du pétrole et de la hausse des salaires. Les stratégies de

l’immobilier direct que coté. L’immobilier coté offre un taux

fusions/acquisitions sont attrayantes au vu de larges différen-

de dividende d’environ 3,8 % contre 2,7 % pour les marchés

ces entre les taux de rentabilité qui sous-tendent les entrepri-

d’actions développés. Les faibles taux d’intérêt contribuent

ses concernées.

également à justifier les valorisations actuelles de l’immobilier. De manière générale, nous considérons que le secteur est

STRATEGIES DE NEGOCE

bien valorisé, à l’exception des mégalopoles telles New York,

Ces stratégies se sont avérées un outil de diversification effi-

Hong Kong et Londres.

cace quand les marchés baissaient. En début d’exercice, les stratégies de “managed-futures” s’en sont très bien sorties.

PARE POUR UNE MATURATION DU CYCLE ECONOMIQUE

Les positions courtes en actions et longues en obligations

Huit ans après la crise financière et dans un contexte de

ont été les principaux moteurs de la performance. Les forts

reprise modérée accompagnée d’un recul des rendements

renversements de tendance ont ensuite érodé la plupart de

obligataires, l’immobilier est une classe d’actifs en termes

ces résultats. Ces stratégies ne continuent pas moins de

relatifs. C’est une couverture efficace contre l’inflation, car

remplir leur fonction de contrepoids au sein des portefeuilles.

les flux de trésorerie sont stables compte-tenu de la nature à moyen terme des contrats de location. Ces caractéristiques

Produits d’ínvestissement et solutions patrimoniales Wilbert Huizing - Expert produits d’ínvestissement

défensives profiteront à l’immobilier à mesure que le cycle économique arrive à maturité.

Stratégie d’investissements Expertise du portefeuille Ralph Wessels – Expert immobilier


Perspectives d’investissement juin 2016

Les marchés du private equity sont régis par la disponibilité des capitaux et par les valorisations porteuses des entreprises. Actuellement, l’offre est large mais les valorisations sont tendues.

Private equity : des capitaux en masse Les fonds de capital-risque ont atteint leurs objectifs de

a légèrement augmenté, confirmant le dynamisme observé

levée de fonds au premier trimestre 2016. Ils représentaient

dans le commerce digitalisé, les médias et les nouvelles tech-

71 milliards USD d’engagements contre 67 milliards USD au

nologies financières.

premier trimestre 2015. En moyenne, les levées de fonds ont été obtenues en treize mois et tout juste six mois pour les

Les gérants de fonds qui ciblent les sociétés de taille moyenne

meilleurs fonds. De plus, l’objectif de taille des fonds levés a

de marché, avec un chiffre d’affaires compris entre 50 milli-

été dépassé d’environ 10 %, une situation inconnue depuis

ons USD et un milliard USD, continuent d’évoluer dans un

2006/2007.

marché riche d’opportunités. Nous favorisons les dirigeants aux compétences opérationnelles bien établies et à même

Le montant total des capitaux dédiés, y compris les nouveaux

d’accéder à des opérations spécifiques. Nous pensons en effet

fonds et les capitaux non investis de fonds précédemment

qu’ils sauront négocier de meilleures conditions en contrôlant

levés, est estimé à quelque 775 milliards USD, soit un record

davantage la marche des affaires étant moins dépendants

historique.

d’autres formes de participation comme les acquisitions par enchères.

LES VALORISATIONS RESTENT AU SOMMET La situation est toutefois tendue du côté des valorisations.

Produits d’investissement et solutions patrimoniales

Les multiples transactionnels ont atteint un pic au 3e trimestre

Eric Zuidmeer – Expert capital risque

2015 et sont restés au plus haut depuis mais montrent une forte dispersion. Les valeurs de croissance dans les médias, la consommation et la technologie, sont relativement chères. Ces tendances devraient se poursuivre au second semestre de l’année. Le secteur de l’énergie a été moins actif sur le plan transactionnel, ce qui peut s’expliquer par le recul des prix du brut. Récemment pourtant, les actifs d’entreprises en difficulté dans le secteur pétrolier ont suscité un intérêt spéculatif, en particulier aux Etats-Unis. Les ratios d’endettement sur fonds propres des transactions se placent actuellement aux alentours de 50 %, ce qui laisse entendre un financement des opérations qui reste prudent. La conjugaison de multiples en hausse et une part de fonds propres relativement élevée aurait un effet dilutif sur le rendement du capital. Le scénario semble acceptable dans un environnement de rendements à bas niveau sur les autres actifs.

DECLIN DES RACHATS (BUYOUTS) A L’INTERNATIONAL Au cours des trois premiers mois de 2016, les opérations de rachat (buyouts) dans le monde ont sensiblement diminué. On pourrait en déduire que les gérants sont prudents et sélectifs, ce qui est une qualité importante face à la conjoncture des marchés. Pour les fonds déjà actifs, le nombre d’opérations

13


Trouver de nouveaux angles

Un début d’année tumultueux a entamé la performance. Notre vision reste inchangée : la plus grosse partie des rendements à venir proviendra des actifs à risque.

Performance : rebond après la correction 14

Les résultats des six premières semaines de l’année ont mis à

Après leur liquidation en début d’année, les marchés actions,

mal notre conviction selon laquelle les actifs à risque condui-

les obligations d’entreprises et les matières premières ont

ront la performance à long terme. En effet, les marchés ont

rebondi mais les gains n’ont pu compenser le recul initial. Les

réagis de manière violente à une série de craintes conjonctu-

portefeuilles en dollars US et en euros se sont comportés

relles, allant de déclin des prix du brut à la volatilité des prix

différemment, les actifs libellés en euros signant de moins

des actifs en passant par les doutes sur l’action des banques

bonnes performances générales (cf. graphique).

centrales. La volatilité a flambé à des niveaux rarement vus en phase de croissance économique. Au plus bas, le 11 février,

AJUSTEMENTS DES ALLOCATIONS D’ACTIFS

l’indice MSCI World avait perdu près de 16 % (en euros)

Le Comité d’Investissement Global (Global Investment

depuis le début d’année.

Committee) a pris deux initiatives d’allocation : peu après le redressement à la mi-février, il a accru l’exposition aux actions,

Les marchés se sont repris à la mi-février portés par le regain

puis, à la mi-avril, après une reprise soutenue, a réduit leur

de confiance à l’égard de la Chine, l’accord entre l’Arabie

surpondération. Les produits de ces ventes ont été utilisés

saoudite et la Russie sur le gel de la production pétrolière, le

pour augmenter la part des liquidités sur la plupart des profils

report de la hausse des taux par la Fed, l’élargissement du

de risque et pour accroître l’exposition à l’immobilier coté.

programme d’achats obligataires de la BCE et le recul de la Dans un environnement marqué par une faible liquidité de

volatilité.

marché, une corrélation forte entre les classes d’actifs et les

UNE REPRISE SOLIDE APRES UNE FORTE CORRECTION

ventes forcées, les investisseurs à long terme peuvent profi-

Notre performance reflète des mouvements du marché. Une

ter de ces périodes de déclins des marchés pour ajuster leur

solide reprise, tant en termes absolus que relatifs a succédé

exposition de marché et accroître les rendements attendus.

à la performance négative du début d’année. Nous avons

Cette stratégie nécessite toutefois d’accepter le risque et

conservé une vision constructive des actifs à risque et avons

fonctionne mieux avec un horizon d’investissement à moyen

évité les valeurs «refuge» comme les obligations d’Etat.

et long terme.

Même si les valeurs refuge peuvent ponctuellement produire des résultats positifs, comme on l’a vu récemment, nous

Stratégie d’investissement et expertise de portefeuille

pensons que ce sont les actifs à risque qui génèreront le gros

Paul Groenewoud – Spécialiste analyse quantitative

des rendements à l’avenir. L’allocation des actifs reflète cette vision.

PERFORMANCE DE NOTRE ALLOCATION TACTIQUE D’ACTIFS COMPARÉE À L’ALLOCATION STRATÉGIQUE, EN %. EUR 22 mai 2003 au 29 avril 2016* Stratégique Tactique Rendement

USD 2016 YTD (29 avril 2016)

excédentaire

Profil 1

72,41

75,70

1,91

22 mai 2003 au 29 avril 2016*

Stratégique Tactique Rendement Stratégique Tactique Rendement excédentaire

2016 YTD (29 avril 2016) Stratégique Tactique Rendement

excédentaire

0,99

0,75

-0,24

60,69

74,96

excédentaire

8,88

1,98

1,63

-0,34

Profil 2

80,16

89,08

4,95

0,18

-0,25

-0,43

70,33

85,53

8,92

2,15

2,07

-0,08

Profil 3

101,92

125,36

11,61

-0,59

-0,92

-0,33

96,74

120,39

12,02

2,11

2,00

-0,10

Profil 4

112,87

136,63

11,16

-1,62

-1,84

-0,22

110,43

131,64

10,08

2,01

1,72

-0,29

Profil 5

130,59

162,98

14,04

-2,67

-2,59

0,09

129,68

156,97

11,88

1,86

1,46

-0,40

Profil 6

139,36

169,57

12,62

-3,46

-3,38

0,09

140,48

165,01

10,20

1,72

1,22

-0,49

* Les profils 1 et 2 correspondent à l’ancien profil Conservateur, les profils 3 et 4 à l’ancien profil Equilibré et les profils 5 et 6 à l’ancien profil Croissance.


Perspectives d’investissement juin 2016

Les profils de risque du modèle de portefeuille du Comité d’Investissement Global d’ABN AMRO, en pourcentage, du plus prudent (Profil 1) au plus exposé aux risques de marché (Profil 6).

Profils d’allocation des actifs PROFIL 1

ALLOCATION D’ACTIFS Classe d’actifs

Stratégique Neutre

Tactique

Min.

Ecart

Max.

5

0

60

90

40

100

Marchés d’actions

0

0

10

Placements alternatifs

5

0

10

Marchés monétaires Marchés des capitaux*

PROFIL 2 Stratégique Neutre

44 51 0 5

Min.

Tactique

Ecart

Max.

39

5

0

70

-39

70

30

85

0

15

0

30

0

10

0

20

27 39 19 15

22 -31 4 5

Fonds de Hedge funds

5

5

0

5

5

0

Immobilier

0

0

0

3

3

0

0

0

7

5

Matières premières

0

100

100

Allocation totale

100

PROFIL 3

ALLOCATION D’ACTIFS Classe d’actifs

Stratégique Neutre

Min.

Tactique

PROFIL 4 Ecart

Max.

5

0

70

Marchés des capitaux*

55

20

70

Marchés d’actions

30

10

50

Placements alternatifs

10

0

20

Marchés monétaires

2

100

Stratégique Neutre

20 30 35 15

Min.

Tactique

Ecart

Max.

15

5

0

70

-25

35

10

55

5

50

20

70

5

10

0

30

12 18 55 15

7 -17 5 5

Fonds de Hedge funds

5

5

0

5

5

0

Immobilier

3

3

0

3

3

0

7

5

7

5

Matières premières

2

100

100

Allocation totale

100

PROFIL 5

ALLOCATION D’ACTIFS Classe d’actifs

Stratégique Neutre

Min.

Tactique

PROFIL 6 Ecart

Max.

5

0

70

Marchés des capitaux*

15

0

40

Marchés d’actions

70

30

90

Placements alternatifs

10

0

30

Marchés monétaires

2

100

Stratégique Neutre

2 11 75 12

Min.

Tactique

Ecart

Max.

-3

5

0

60

-4

0

0

25

5

85

40

100

2

10

0

30

2 0 86 12

-3 0 1 2

Fonds de Hedge funds

5

5

0

5

5

0

Immobilier

3

3

0

3

3

0

4

2

4

2

Matières premières

Allocation totale

2

100

100

2

100

100

*Duration conseillée : plus élevée que le benchmark (Bank of America, Merrill Lynch Government Bonds 1-10 ans). L’allocation tactique des actifs reflète les stratégies actives qui tiennent compte des visions à court et moyen terme et s’écartent de l’allocation stratégique à plus long terme.

15


Trouver de nouveaux angles

Contributions MEMBRES DU COMITÉ D’INVESTISEMENT GLOBAL D’ABN AMRO

16

Didier Duret

didier.duret@nl.abnamro.com

Chief Investment Officer Private Banking

Gerben Jorritsma

gerben.jorritsma@nl.abnamro.com

Global Head Investment Strategy & Portfolio Expertise

Han de Jong

han.de.jong@nl.abnamro.com

Chief Economist

Olivier Raingeard

olivier.raingeard@fr.abnamro.com

Head Investments Private Clients Neuflize OBC

Bernhard Ebert

bernhard.ebert@de.abnamro.com

Head Discretionary Portfolio Management Bethmann Bank

Rico Fasel

rico.fasel@nl.abnamro.com

Director Product Management Investment Advisory Netherlands

Georgette Boele

georgette.boele@nl.abnamro.com

Coordinator FX & Precious Metals Strategy

Hans van Cleef

hans.van.cleef@nl.abnamro.com

Senior Energy Economist

Roy Teo

roy.teo@sg.abnamro.com

Senior FX Strategist

ETUDES ÉCONOMIQUES DU GROUPE

STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT & EXPERTISE DU PORTEFEUILLE Mary Pieterse-Bloem

mary.pieterse-bloem@nl.abnamro.com

Global Head Fixed Income Strategy & Portfolio Management

Roel Barnhoorn

roel.barnhoorn@nl.abnamro.com

Senior Fixed Income Thematic Expert

Willem Bouwman

willem.bouwman@nl.abnamro.com

Fixed Income Portfolio Manager

Chris Huys

chris.huys@nl.abnamro.com

Senior Fixed Income Portfolio Manager

Shanawaz Bhimji

shanawaz.bhimji@nl.abnamro.com

Fixed Income Portfolio Manager

Annemijn Fokkelman

annemijn.fokkelman@nl.abnamro.com

Global Head Equity Strategy & Portfolio Management

Maurits Heldring

maurits.heldring@nl.abnamro.com

Senior Equity Research & Advisory Expert

Jaap Rijnders

jaap.rijnders@nl.abnamro.com

Senior Equity Research & Advisory Expert

Paul van Doorn

paul.van.doorn@nl.abnamro.com

Senior Portfolio Manager Equities

Ralph Wessels

ralph.wessels@nl.abnamro.com

Equity Research & Advisory Expert

Javy Wong

javy.wong@hk.abnamro.com

North Asia Equity Strategist

Eric Zuidmeer

eric.zuidmeer@nl.abnamro.com

Specialist Private Equity

Wilbert Huizing

wilbert.huizing@nl.abnamro.com

Specialist Investment Products

PRODUITS D’ÍNVESTISSEMENT

ANALYSE QUANTITATIVE ET GESTION DU RISQUE Hans Peters

hans.peters@nl.abnamro.com

Head Investment Risk

Paul Groenewoud

paul.groenewoud@nl.abnamro.com

Quant Risk Specialist

Linus Nilsson

linus.nilsson@nl.abnamro.com

Quant Risk Specialist

INVESTMENT COMMUNICATIONS La présente publication a été préparée par l’équipe Global Investment Communications. Merci d’envoyer vos questions ou commentaires à l’équipe, à l’adresse I-Comms.Global@nl.abnamro.com.


Disclaimers © Copyright 2016 ABN AMRO Bank N.V. et sociétés affiliées («ABN AMRO»), Gustav Mahlerlaan 10, 1082 PP Amsterdam / P.O. box 283, 1000 EA Amsterdam, Pays-Bas. Tous droits réservés. La présente documentation a été préparée par l’Investment Advisory Centre (IAC) d’ABN AMRO. Elle est fournie à titre informatif seulement et ne constitue pas une offre d’achat ou de vente d’un quelconque titre ou autre instrument financier. Elle repose sur des informations considérées comme fiables, mais aucune garantie n’est donnée quant à son exactitude ou son exhaustivité. Bien que nous nous efforcions d’actualiser les informations et opinions contenues dans la présente documentation à intervalles raisonnables, des raisons d’ordre réglementaire ou de compliance peuvent nous en empêcher. 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Ni ABN AMRO, ni quiconque ne sauraient être tenus pour responsables d’un quelconque dommage direct, indirect, spécial, accessoire, consécutif, punitif ou exemplaire, y compris les pertes de bénéfices découlant de quelque manière que ce soit des informations contenues dans la présente documentation. La présente documentation est destinée uniquement aux destinataires désignés. Toute reproduction, distribution ou copie de tout ou partie de son contenu à quelque fin que ce soit est interdite sans consentement explicite préalable d’ABN AMRO. La présente documentation est exclusivement destinée à être distribuée à la clientèle privée/de détail dans un pays Private Clients. Toute distribution à des clients privés/de détail, dans une quelconque juridiction dans laquelle le distributeur serait soumis à des conditions d’enregistrement ou de licence auxquelles il ne répond pas en l’occurrence, est interdite. 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Sauf exception spécifique aux termes des Lois, les services de courtage ou de conseil en placement fournis par ABN AMRO Bank N.V., y compris (sans s’y limiter) les produits et services décrits dans la présente, ne sont par conséquent pas destinés aux US Persons. Ni le présent document, ni aucune copie de celui-ci ne pourront être envoyés, introduits ou distribués aux Etats-Unis ou à un ressortissant américain («US Person»). AUTRES JURIDICTIONS Sans préjudice de ce qui précède, les produits et services décrits dans la présente documentation ne sont pas destinés à être offerts, vendus et/ ou distribués dans une juridiction à quiconque pour qui une telle offre, vente et/ou distribution est illégale. Les personnes qui entrent en possession du présent document ou d’une copie de celui-ci sont tenues de s’informer sur les éventuelles restrictions légales applicables à sa distribution ainsi qu’à l’offre, à la vente et/ou à la distribution des produits et services qui y sont décrits et de se conformer auxdites restrictions. ABN AMRO ne saurait être tenue responsable d’un quelconque dommage ou d’une quelconque perte découlant de transactions et/ou services contraires aux restrictions susmentionnées. DÉCHARGE RELATIVE À L’INDICATEUR DE DURABILITÉ ABN AMRO Bank N.V. s’assure dans la mesure du possible de la fiabilité des indicateurs. Toutefois, ces informations ne sont pas auditées et peuvent faire l’objet d’amendements. ABN AMRO décline toute responsabilité pour les dommages découlant de l’utilisation (directe ou indirecte) des indicateurs. Les indicateurs ne constituent pas, à eux seuls, une recommandation relative à une société spécifique ni une offre d’achat ou de vente de placements. Il convient de noter que les indicateurs constituent une opinion relative à une période donnée sur la base de différentes considérations de durabilité. L’indicateur de durabilité n’est qu’une indication concernant la durabilité d’une société au sein de son propre secteur. PUBLICATIONS D’ENTREPRISE ABN AMRO peut détenir une part importante des actions ou un intérêt financier significatif dans la dette de cette société. ABN AMRO tient actuellement un marché pour les titres de cette société et procède par ailleurs à l’achat et à la vente des titres de cette société en qualité de mandant. ABN AMRO a perçu une rémunération pour ses services de banque d’investissement de la part de cette société ou ses filiales au cours des 12 derniers mois. Toute publication dans la présente fait référence à ABN AMRO et ses filiales, y compris ABN AMRO Incorporated, réglementée aux Etats-Unis par le NYSE, la NASD et la SIPC. PUBLICATIONS PERSONNELLES Les informations fournies dans la présente opinion ne sont pas destinées à servir de conseil en placement individuel ou de recommandation d’investissement dans certains produits de placement. L’opinion repose sur les analyses d’ABN AMRO IAC. Les analystes ne détiennent aucun intérêt personnel dans les sociétés évoquées dans la présente publication ; il n’existe, n’a existé et n’existera aucune relation directe ou indirecte entre leur rémunération pour ce travail et les recommandations et opinions spécifiques exprimées dans la présente publication.


Europe

Moyen Orient

ABN AMRO MEESPIERSON

ABN AMRO PRIVATE BANKING

AMSTERDAM

DUBAI (DIFC)

Rico Fasel

Bjorn Holderbeke

rico.fasel@nl.abnamro.com

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BANQUE NEUFLIZE OBC S.A. PARIS

Asie

Wilfrid Galand wilfrid.galand@fr.abnamro.com

ABN AMRO PRIVATE BANKING HONG KONG

BETHMANN BANK AG

William Tso

FRANKFURT

william.tso@hk.abnamro.com

Bernhard Ebert bernhard.ebert@bethmannbank.de

ABN AMRO PRIVATE BANKING SINGAPORE

ABN AMRO PRIVATE BANKING

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LUXEMBOURG

peter.ang@sg.abnamro.com

Jean-Marie Schmit jean.marie.schmit@lu.abnamro.com ABN AMRO PRIVATE BANKING ANTWERPEN - BERCHEM Erik Joly erik.joly@be.abnamro.com ABN AMRO PRIVATE BANKING CHANNEL ISLANDS Andrew Pollock andrew.pollock@gg.abnamro.com

Les Centres de conseil en investissement s’appuient sur le travail de spécialistes en investissement qui sont à votre service pour vous conseiller et vous aider à prendre des décisions de placement. Ces spécialistes, assistés par une équipe d’analystes de recherche & stratégie, offrent une large couverture des marchés financiers les plus importants et des principales classes d’actifs, à savoir le change, les actions, les obligations et les placements alternatifs. Pour toute question, veuillez vous adresser à l’une des entités ci-dessus. Nous nous réjouissons de faire votre connaissance et espérons pouvoir vous être utile.

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