Magazine Septembre 2014 n° 05
magazine périodique
paraît 4x par an
Smart repair L’intelligence de la carrosserie moderne ZOOM
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Carrosserie Patriek & Carrosserie Piron
CLIENT
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J&T Autolease
www.activeonline.be
Du sur mesure. Depuis 18 ans, une combinaison gagnante entre expérience, flexibilité et dynamisme, proche du client. En résumé : chez J&T Autolease, vous optez pour la qualité, l’expérience et des conseils taillés sur mesure. Une voiture de société n’est pas seulement un outil de travail, c’est également une belle carte de visite pour votre société. Fort de nombreuses années d’expertise, J&T Autolease vous met volontiers sur la bonne voie grâce à une formule de leasing all-in sans souci. J&T : un service haute couture ! Vous êtes intéressé par une proposition qui s’intègre dans votre entreprise ? Contactez J&T Autolease pour fixer un rendez-vous avec l’un de nos collaborateurs ou consultez www.jentautolease.be pour de plus amples informations. J&T Autolease: People with drive.
J&T Autolease sa
Noordersingel 19, B-2140 Anvers - T. +32 3 544 29 00 info@jentautolease.be - www.jentautolease.be
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edito
Cher lecteur, Il y a 13 ans, une poignée de carrossiers unissaient leur force pour créer le réseau « Crash! ». Des précurseurs, sans aucun doute. Leur objectif : apporter une solution globale aux responsables de flottes. Cette mission se poursuit aujourd’hui dans AXIAL, avec une force inégalée. Celle d’un groupement qui dénombre à ce jour 100 membres, 100 réparateurs professionnels face à un défi majeur : s’adapter aux évolutions, avec un regard résolument tourné vers le futur. Et ce futur, c’est déjà maintenant ! Le comportement des conducteurs évolue. La voiture et sa technologie aussi. Conséquence : le taux de sinistralité n’a de cesse de diminuer. Des réparations, bien sûr, il y en a toujours. Mais elles deviennent plus cosmétiques. Et alors ? Une réparation reste une réparation, pensez-vous. Détrompez-vous : ces changements amènent le carrossier à réfléchir. Sur sa rentabilité, sa productivité, son environnement de travail, les techniques de pointe à utiliser pour effectuer ce que l’on appelle le smart ou le spot repair, la formation de son personnel à ces techniques, etc. Autre conséquence : le carrossier doit aller chercher des volumes, de nouveaux marchés, en démontrant toute sa maîtrise des nouvelles tendances et techniques. Chez AXIAL Belgium, nous mettons tout en place pour soutenir nos membres dans cette démarche. Nous allons en effet engager un collaborateur supplémentaire pour renforcer l’accompagnement et le coaching commercial et organisationnel de nos adhérents. Vous le voyez : AXIAL Belgium est à l’affut des (r)évolutions sectorielles. Nous les assimilons et en faisons une priorité dans notre communication et dans nos actes, internes et externes.
Marc Bauduin, Directeur général – AXIAL
« La promotion du smart repair au sein du réseau, la priorité d’AXIAL Belgium dans les mois à venir. »
Sommaire 04
IN THE PICTURE Smart repair L’intelligence de la carrosserie moderne
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ZOOM Bernard Piron (Carrosserie Piron) Un homme de développement
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ZOOM Patriek D’Haeseleer (Carrosserie Patriek) « J’ai pu faire de mon passe-temps mon métier »
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CLIENT SPEAKING Lars Agten (J&T Autolease) « AXIAL nous apporte la sérénité »
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PRODUCTS Des nouvelles de nos fournisseurs…
Colophon Adresse : Téléphone : Fax : Editeur resp. : E-mail : Internet : Création :
Axial Belgium Avenue Jules Bordet 166 1140 Bruxelles (Evere) 02 701 93 20 02 701 93 29 Marc Bauduin marc@axialbelgium.be www.axialbelgium.be Active • www.activeonline.be
DOSSIER
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Smart repair
L’intelligence de la carrosserie moderne La Palisse en aurait dit tout autant : chaque dégât automobile est différent. Il convient donc de les traiter au cas par cas, avec une approche spécifique. Outre le schéma classique d’une carrosserie organisée en zones spécifiques pour chaque opération, il en existe un autre : la zone polyvalente, aussi appelée « Multi Working Place ».
Du démontage au remontage, une voiture endommagée passe par plusieurs étapes et, surtout, plusieurs postes de travail au sein d’une carrosserie. Ces déplacements successifs peuvent éventuellement occasionner de nouveaux dégâts au véhicule, sans oublier qu’elles font perdre souvent jusqu’à 10 minutes aux opérateurs. Parfois, ceux-ci doivent aussi attendre ou chercher les instructions et informations pour effectuer la réparation, les outils et produits utiles, etc. Schéma classique… D’ailleurs, il a déjà été estimé qu’un réparateur ne pose effectivement les mains sur une voiture que 20 minutes maximum par heure. Le solde, c’est du temps perdu. Du temps que les assurances ne paient pas, en quelque sorte. En plus, le travail évolue. « Elle est quasiment révolue la réparation-type des années 80, 90 ou même 2000, qui dure de longues heures, voire plusieurs jours », explique Johan Vandersmissen, Manager Consultancy Department chez BASF Coatings Services. « La moyenne de réparation, aujourd’hui, s’élève à 12 heures. » Tous les spécialistes que nous avons rencontrés pour la réalisation de ce dossier sont unanimes : de plus en plus, les carrossiers sont même confrontés – dans 25 à 40 % des cas, selon les interlocuteurs - à des réparations d’ordre cosmétique qui requièrent moins de 8 heures de travail. Il s’agit bien sûr des opérations de spot repair qui concernent, au départ, des réparations correspondant à une feuille de format A4 maximum, mais pas uniquement. De plus en plus, la notion de spot repair a évolué vers plusieurs A4 à différents endroits sur le véhicule. En tout cas, on parle ici de dégâts superficiels nécessitant peu ou prou de (dé)montage, peu de travail de tôlerie et de remplacement de pièces et la peinture de maximum 2 panneaux. Johan Vandersmissen précise : « Des panneaux verticaux, ce qui représente 75 % des réparations. Les surfaces planes (toit, capot et coffre) ne se prêtent pas à ce genre de missions à cause des retombées de poussières. » Ce service de « Dayrepair » (c’est le nom donné par Glasurit/BASF) semble
LES RÉPARATIONS LES PLUS COURANTES Capot : 5,6 % Toit : 0,9 %
Ailes : 25,1 % Portes : 23,7 % Pare-chocs : 25,1 % Source : BASF Coating Services
« En analysant notamment les devis réalisés les mois précédents, il est possible d’établir le nombre de réparations qui peuvent être réalisées dans une zone polyvalente et de chiffrer le gain de temps, de main d’œuvre, etc. »
idéal pour les loueurs court terme, les sociétés de leasing et leurs véhicules en fin de contrat, les concessionnaires qui vendent aussi des véhicules d’occasion. Ils ont souvent ce genre de réparations à effectuer sur leurs véhicules pour les reconditionner. Ces opérations doivent aller vite, car il s’agit de capital immobilisé.
Une seule zone… Ces dommages – réparables en une journée de travail maximum - peuvent sortir de la chaîne traditionnelle de la carrosserie pour être traités plus efficacement. Comprenez : plus vite et de manière plus rentable. « Nous avons en effet constaté que ce sont souvent dans les dossiers des petites répara-
tions que les carrossiers perdent de l’argent », confirme Eric Verwacht, Sales Manager chez BASF Coatings Services. « C’est que, en les faisant passer dans le circuit classique, le réparateur facture peu d’heures Informex et en perd tout le bénéfice. » Or, dans beaucoup de carrosseries, il existe une zone qui sert de débarras. « Cet emplacement inutilisé ou sous-utilisé coûte cher au réparateur. » Pourquoi dès lors ne pas rentabiliser cet espace en y créant une zone polyvalente de réparation, une « multi working place » ? « C’est assez facile à intégrer, mais il faut repenser l’organisation du flux dans l’atelier », admet Bart Van Gael, Administrateur délégué chez Henrard, fournisseur AXIAL MAGAZINE
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DOSSIER
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« Le système fonctionne tellement bien qu’à un moment donné, la carrosserie risque de manquer de travail pour alimenter la zone polyvalente. Il faut donc un manager qui puisse aller chercher du volume. »
Quels avantages ? In/out. La zone polyvalente est dotée de tous les équipements et outils nécessaires, de quoi ne déplacer le véhicule que deux fois : lorsqu’il entre dans la zone et lorsqu’il en ressort terminé.
Rentabilité. Vous l’avez lu par ailleurs : une zone polyvalente permet d’énormes gains d’énergie. Mais elle permet aussi une productivité et une rentabilité accrues sur les « petits » dossiers.
Désengorgement. Quand on sépare correctement le Dayrepair et le spot repair du flux classique, on constate que celui-ci est fortement désengorgé et s’articule également beaucoup plus efficacement. Fini, en effet, le temps d’immobilisation entre deux « stations ». Chaque jour qui passe correspond souvent à une journée de voiture de location pour le conducteur du véhicule réparé. Et cette voiture de location, qui la paie ? Le carrossier !
Personnel. Bien sûr, il faut des réparateurs polyvalents, à l’image de leur zone. Des MacGyver du métier, en quelque sorte. Ils doivent pouvoir tout faire, de A à Z. Ce n’est pas facile à trouver, mais il existe des formations. Le travail complet sur une voiture, du début à la fin, a de quoi augmenter la satisfaction du personnel, tout en le sensibilisant et en le responsabilisant. Côté bien-être, tout et pensé : ces « cabines » polyvalentes sont bien éclairées et peuvent être dotées d’ouvertures vers le reste de la carrosserie, de façon à ne pas avoir l’impression d’être enfermé toute la journée dans un bocal. Enfin, s’il y a moins de travail spécifique pour cette zone, le personnel peut être réaffecté temporairement à d’autres postes dans le flux classique.
entre autres d’équipements, dont la « cabine » polyvalente FixStation de Symach. La nuance apportée est importante. Techniquement, rien de chinois en effet : pour mettre une telle zone en place (souvent 7 mètres sur 4 ou 5), il « suffit » d’avoir 3 parois fixes, un volet pour fermer la zone, un pont, un appareillage mobile de séchage, les outils et produits nécessaires, une ventilation, une connexion électrique et une autre pneumatique. « Tout est configurable à la mesure des besoins du client », nous explique Jan Gheysen, Commercial Director chez Sima, un autre fournisseur d’équipements, dont des zones polyvalentes.
Exemples… « Dans une cabine de peinture classique, l’air est soufflé par le plafond et aspiré par le sol. Cette ventilation verticale garantit la meilleure aspiration autour de la voiture, mais elle nécessite des travaux de terrassement. La zone polyvalente peut en être dotée, sans aucun problème. Mais elle peut aussi utiliser un système d’aspiration diagonale par le mur du fonds. Pas besoin d’aménager le plafond, ni le sol. Elle s’avère donc moins chère. Pas besoin non plus de système de chauffage comme dans une cabine de peinture : le carrossier peut utiliser un système infrarouge programmable qui s’avère plus rapide et qui ne nécessite aucune pré-
sence humaine pendant le séchage. » De quoi épargner pas mal d’argent en termes d’énergie. « Rien que pour la ventilation : on parle d’un débit de 30 à 40.000 m³/heure pour une cabine de peinture classique », nous dit-on chez Henrard et Sima. « Alors que pour une zone polyvalente, 15 à 20.000 m³ suffisent. Au total, ce type de zone peut faire gagner jusqu’à 80 % d’énergie. »
… sans bouger ! Cette zone polyvalente, c’est en quelque sorte une carrosserie dans la carrosserie. « Le principe en est le
suivant : une voiture, un homme, une zone, un jour », ajoute Johan Vandersmissen. Et l’on revient à ce qu’on nous avait dit chez Henrard : « Pour ce faire, il convient de repenser et de standardiser les processus de fonctionnement en confinant la chaîne de travail aux seuls préparation, marouflage, peinture et séchage ». Car une zone « multi working » ne s’improvise pas ! « S’il n’y a pas le flux suffisant, les hommes et l’organisation autour de cette installation, celle-ci ne sera que difficilement rentable », poursuit-on chez Henrard. Et aux interlocuteurs de chez BASF/
Une zone, un homme, une voiture, un jour...
Glasurit d’embrayer : « Le seuil de rentabilité va dépendre du type d’entreprises où nous allons l’installer et de leur volume faisable. Parfois, on s’aperçoit que le volume manque. Le système fonctionne tellement bien qu’à un moment donné, la carrosserie risque de manquer de travail pour alimenter la zone polyvalente. Il faut donc un manager qui puisse aller chercher du volume pour l’alimenter. »
« De plus en plus, les carrossiers sont même confrontés à des réparations d’ordre cosmétique qui requièrent moins de 8 heures de travail. »
Procédure de mise en place Pour s’assurer de cette rentabilité nécessaire chez le carrossier, Glasurit a mis au point une procédure d’installation d’une structure « Dayrepair » en cinq phases. 1. Etude de faisabilité sur place. « Nous allons d’abord faire une étude chez le carrossier pour voir s’il a le potentiel pour réaliser ce genre de réparations. En analysant notamment les devis réalisés les mois précédents, nous pouvons établir avec le carrossier le nombre de réparations qu’il aurait pu effectuer en Dayrepair et lui chiffrer le gain de temps, de main d’œuvre, etc. Cela permet de quantifier l’investissement et son amortissement. Durant ce scanning, nous pouvons aussi percevoir les compétences de chacun et voir ce qui peut être amélioré. Car avec le Dayrepair, le flux de travail va être complètement réorganisé. » 2. Formation du front office. « Au cours de ce programme, nous faisons en sorte que le chef d’atelier ou le réceptionnaire sache que ces réparations-là sont possibles et puisse diriger le flux vers la zone Dayrepair. » 3. Formation du personnel. « En un jour, nous allons former le personnel aux techniques spécifiques du Dayrepair que nous avons mises au point : le masquage rapide, en une fois, le voilage dans le panneau pour diminuer la superficie de la réparation, etc. » 4. Implémentation dans l’entreprise. « Pendant deux jours, nous nous rendons chez le carrossier pour mettre le système en place. Nous l’y aidons notamment à choisir les voitures qui peuvent entrer dans le circuit Dayrepair. » 5. Evaluation. « Après 6 semaines d’utilisation par le réparateur, nous analysons ce qui s’est bien et mal passé. Nous observons ce qui s’est passé entre l’arrivée et la sortie des voitures. Nous allons également comparer les chiffres d’avant et après l’implémentation du Dayrepair, en heures et en euros. » AXIAL MAGAZINE
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ZOOM
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Bernard Piron (Carrosserie Piron)
Un homme de développement La Carrosserie Piron (Thimister-Clermont) fête cette année ses 30 ans d’activités. A sa tête : Bernard Piron, bien connu au sein du réseau pour en être le Vice-Président. Il revient sur l’évolution de son métier et sur son parcours parfois surprenant, mais toujours empreint de passion. Bernard Piron se lance dans la carrosserie voilà 30 ans, après un parcours pour le moins atypique. « Après mes humanités, je suis entré à l’université, section dentisterie », s’amuse encore l’intéressé. « Je n’étais pas du tout fait pour ce métier. J’ai donc abandonné après trois ans pour reprendre des cours de carrosserie à l’école technique et professionnelle. Bénéficiant de dispenses pour les cours généraux, j’ai pu apprendre mon métier en partie sur le terrain. Après deux ans, je disposais donc de bonnes bases. » Quelques jours à peine après l’obtention de son diplôme, Bernard Piron ouvre
son registre de commerce et entame sa vie professionnelle comme ouvrier indépendant dans une carrosserie, tout en réparant des voitures pour son propre compte. « Après quelques mois, submergé par le travail, j’ai suivi ma propre voie, seul, dans le garage privé de mes parents. Un an plus tard, j’avais l’occasion de racheter les entrepôts d’une usine qui faisait faillite dans mon village, Clermont. C’était un bâtiment de 800 m², sur trois étages. »
Une drôle d’équation L’actuel Vice-Président d’AXIAL est un homme de développement. « J’ai
toujours aimé être à la pointe pour avoir une longueur d’avance. Aujourd’hui, je m’inscris toujours dans cette mouvance, mais les marges dégagées me permettent moins de tenir la cadence. » C’est que la crise passe également par l’est du pays, où est implantée la Carrosserie Piron. « Jusqu’il y a peu, j’avais l’impression que notre région était plus ou moins préservée de la crise », nous confie Bernard Piron. « Mais depuis un an, des signes montrent que nous ne sommes finalement pas épargnés. Soit les gens ne réparent pas, soit ils postposent, regroupent ou n’effectuent que partiellement les
réparations. Ajoutez à cela la régression du nombre de sinistres… » Chaque année depuis trois ans, le nombre de sinistres diminue en effet de 7 %. On annonce 5 % cette année et peut-être encore 5 % l’an prochain. « En plus, les techniques de réparation et la conception des voitures engendrent des réparations de plus en plus rapides. La preuve : notre coût moyen n’a quasiment pas augmenté sur les cinq dernières années. De plus en plus de sinistres sont réparés en un jour ou deux. Pour atteindre les mêmes objectifs, il faut donc réparer davantage dans un marché en diminution… C’est une équation difficile à résoudre sur le long terme. »
« Je suis à la recherche de services complémentaires, dans le secteur automobile. »
Notre interlocuteur ne se décourage pas pour autant. « Je suis à la recherche de services complémentaires, dans le secteur automobile. »
Sur d’autres fronts Des alternatives, Bernard Piron n’avait cependant pas attendu la crise pour en chercher. Ni pour en trouver, d’ailleurs. « Je suis actif dans la peinture industrielle depuis 25 ans, dans le village de Clermont, sur le site historique des activités du ‘groupe’. Cet atelier est en train de se spécialiser dans l’aéronautique, le ferroviaire et l’armement. Je dois m’investir énormément dans cette activité, à tel point qu’elle n’est plus complémentaire, mais parallèle à celle de la carrosserie. » S’il est présent opérationnellement et quotidiennement sur ces deux fronts, Bernard Piron est également associé, depuis le début des années 2000, dans une concession à Liège (Constant Liège, qui représente les marques du groupe FIAT). « Je dois probablement être le seul ou l’un des seuls carrossiers en Belgique à disposer d’une concession. En général, ce sont plutôt les concessionnaires qui sont propriétaires d’une carrosserie. » C’est à peu près au même moment que la Carrosserie Piron intègre le réseau ‘Crash!’, devenu AXIAL entre-temps. « A l’époque, la tendance qui prévalait était l’augmentation des volumes de réparations en concession. Les carrossiers indépendants perdaient des parts de marché. Il me semblait donc intéressant de mettre un pied dans le monde de la distribution automobile pour m’assurer
un certain approvisionnement. En même temps, je recevais un mailing vantant les mérites du réseau ‘Crash!’. Un bon plan, selon moi, pour accéder au marché des flottes ! Car ici, nous sommes tellement excentrés que nous n’avons pas accès au marché ‘fleet’. C’est qu’il n’y a quasiment pas de flottes dans le coin. Grâce à AXIAL, j’ai quand même eu l’occasion d’attirer les employés qui habitent dans la région ou qui y travaillent pour le compte de sociétés implantées ailleurs dans le pays. Cela me permet désormais de moins subir l’écrasement du marché particulier. »
Penser à l’avenir Depuis une dizaine d’années, la Carrosserie Piron est installée dans des bâtiments modernes, au cœur du zoning industriel de Thimister-Clermont. « Cet endroit était destiné à la peinture industrielle, mais les desiderata des compagnies d’assurances en termes d’accueil et de services rendaient le site historique inexploitable
pour la carrosserie. » C’est donc finalement la réparation automobile qui a emménagé à Thimister. L’histoire ne s’arrêtera probablement pas là… « J’envisage de quitter le bâtiment historique pour rassembler les deux activités à Thimister. L’objectif est de retrouver des synergies entre les deux activités pour réaliser de réelles économies, essentiellement en termes administratif et matériel. » Vous avez déjà eu l’occasion de le lire par ailleurs dans cet article : Bernard Piron est aussi Vice-Président d’AXIAL. Mais, tout comme dans sa carrosserie, l’homme de 53 ans prépare tout doucettement sa succession : « Nous ne sommes pas mandataires à vie. Il faut pouvoir amener de nouvelles idées et d’autres visions. »
AXIAL MAGAZINE
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Patriek D’Haeseleer (Carrosserie Patriek)
« J’ai pu faire de mon passe-temps mon métier » Située à Affligem, la Carrosserie Patriek est une entreprise familiale pur-sang, qui associe un service professionnel impeccable au respect du professionnalisme et de la convivialité. La Carrosserie Patriek occupe une position stratégique dans le centre d’Affligem, à quelques minutes de la sortie d’autoroute de la E40. L’entreprise offre un service soigné à ses clients d’Affligem, d’Alost, de Bruxelles et des environs.
Située à Affligem, la Carrosserie Patriek est une entreprise familiale pur-sang, qui associe un service professionnel impeccable au respect du professionnalisme et de la convivialité. La Carrosserie Patriek occupe une position stratégique dans le centre d’Affligem, à quelques minutes de la sortie d’autoroute de la E40. L’entreprise offre un service soigné à ses clients d’Affligem, d’Alost, de Bruxelles et des environs. Bien que Patriek D’Haeseleer ait suivi une orientation économique à l’école secondaire, il décida très jeune (il n’avait alors que 19 ans) de réaliser des travaux de carrosserie dans le garage de son père. Patriek D’Haeseleer : « Je n’ai jamais considéré la carrosserie comme un gagne-pain. C’est plus un passetemps qui est devenu ma profession. Dans le quartier près de chez moi, il y avait un carrossier qui réparait les véhicules gravement accidentés et où j’allais traîner dès l’âge de douze ans. C’est ainsi que j’ai attrapé le virus. Une véritable passion pour la carrosserie. »
Après deux ans dans le garage de son père, Patriek trouva le temps d’avoir sa propre entreprise en 1981 sur la Brusselbaan à Affligem. Au fil des années, l’entreprise acquit une solide réputation et un fichier clients de plus en plus important. C’est ainsi qu’il fut grand temps, en 2002, de procéder à des investissements d’extension et qu’un complexe industriel moderne flambant neuf fut inauguré au numéro 2 de la Bleregemstraat à Affligem. Ce bâtiment a lui aussi été agrandi depuis lors. Aujourd’hui, la Carrosserie Patriek couvre une surface de 1.260 m2 et dispose d’un parking de 1.500 m2. Les deux cabines de peinture ultramodernes participent à une excellente qualité et rapidité dans l’exécution des travaux, tout comme les 16 postes de préparation. Selon Patriek D’Haeseleer, l’envergure d’une entreprise est un must dans son secteur à l’heure actuelle. « On doit pouvoir traiter des volumes importants et profiter d’une structure professionnelle, sinon on ne peut pas répondre à la
« Les voitures ne sont pas les seuls à être soumises à une importante évolution technologique. »
demande. En ce moment, nous comptons 25 à 30 voitures par semaine. » Actuellement, la Carrosserie Patriek occupe six personnes à temps plein. Patriek se charge de l’organisation de l’entreprise, du devis au planning des travaux en passant par l’accueil des experts. Sa femme, Martine, et sa fille, Dorien, l’assistent dans les tâches administratives.
La formation est essentielle Tous les collaborateurs actuels de la Carrosserie Patriek suivent régulièrement des formations. Le gérant estime que ce n’est pas un luxe superflu : « Les voitures ne sont pas les seules à être soumises à une importante évolution technologique au fil du temps, pensez par exemple aux pare-chocs dotés de capteurs, à l’utilisation d’aluminium, etc. Les techniques de réparation aussi évoluent rapidement. En outre, nous sommes notamment spécialisés en smart repair. L’un de mes plus anciens employés est expert en débosselage sans peinture et je ne peux être qu’en admiration devant le savoir-faire de cet homme. » Trouver de la main-d’œuvre avec une formation technique n’est d’ailleurs pas une mince affaire. Certains collaborateurs ont commencé en contrat
d’apprentissage et travaillent depuis plus de 20 ans pour l’entreprise. Patriek accorde dès lors davantage d’importance à l’expérience qu’à une formation scolaire : « Le savoir-faire et l’expérience sont les éléments clés, mais le plaisir au travail est également essentiel. Malheureusement, peu de jeunes optent pour une formation technique... alors que ces métiers garantissent justement une sécurité d’emploi. Le secteur de la carrosserie en Belgique recrute de plus en plus d’étrangers, tout simplement parce qu’on ne trouve pas suffisamment de Belges. Je pense que de nombreuses personnes ont une image erronée du secteur. Ici, nous travaillons de manière structurée dans des ateliers conformes et nous respectons toutes les normes environnementales, ce qui ne rend certainement pas notre métier pénible ou précaire. »
Axial : 11,5 % La Carrosserie Patriek a toujours connu une croissance constante. Cette évolution est due d’une part à la qualité des réparations et au service ; d’autre part, elle est bien entendu liée à la bonne gestion de l’entreprise. Le gérant suit régulièrement des formations en gestion et a toujours veillé à bénéficier d’un portefeuille équilibré de clients : « J’ai encore jeté un
œil récemment aux statistiques de l’année dernière : 9,5 % de nos clients sont des garages, 25,5 % des sociétés de leasing, 53,5 % des particuliers et 11,5 % des clients s’adressent à nous via le réseau AXIAL. Sur le plan de la qualité de la réparation et du service, nous ne faisons pas de distinction entre ces clients. Mais les professionnels ont bien entendu leurs procédures et leurs exigences propres auxquelles nous devons nous adapter. AXIAL nous accompagne non seulement dans nos relations avec ces clients, mais il est également actif dans la recherche de sociétés ayant des flottes importantes qu’il met en contact avec nous. Nous sommes membres d’AXIAL depuis le début, mais nous remarquons que la notoriété a particulièrement progressé au cours de ces deux dernières années et que notre adhésion est considérée comme un label de qualité sur le marché. »
Quid de l’avenir ? Malgré d’autres projets au départ (elle voulait ouvrir un centre de bien-être-), la fille de Patriek, Dorien, a également attrapé le virus de la carrosserie ces dernières années. La succession familiale semble donc assurée. Mais Patriek n’a pas encore l’intention de s’arrêter : « Il y a sans cesse des problèmes qui doivent être résolus. Mais j’ai pu faire de mon passe-temps mon métier. Je dispose d’une clientèle très fidèle et je m’estime heureux de pouvoir exercer ma passion chaque jour dans cette entreprise, aux côtés de ma femme, de ma fille et de mes collaborateurs. » AXIAL MAGAZINE
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Lars Agten (J&T Autolease)
« AXIAL nous apporte la sérénité » J&T Autolease collabore depuis six ans déjà avec le réseau AXIAL qui répare environ 60 % de tous les dégâts de la société de leasing. Une organisation rigoureuse, des délais de livraison courts et un conducteur avec une charge administrative réduite, tels sont les points forts avancés par Lars Agten, Operations Manager, quand il évoque sa collaboration avec AXIAL.
La raison pour laquelle les sociétés de leasing collaborent avec un réseau de carrossiers tel qu’AXIAL est relativement simple : une bonne couverture géographique, un suivi professionnel et structuré… et évidemment des tarifs corrects. J&T Autolease ne collabore pas avec la totalité du réseau, mais bien avec une sélection propre de carrossiers au sein du réseau d’AXIAL. « Ces carrossiers nous offrent une couverture suffisante en Belgi-
que », avance Lars Agten. « Il s’agit de partenaires avec lesquels nous entretenons une bonne relation depuis un certain nombre d’années déjà. Comme nous le faisons avec tous nos fournisseurs, nous misons sur des partenariats à long terme privilégiant la qualité du service. »
Des procédures rigoureuses Un accident ou un dégât arrive toujours au mauvais moment. Il s’agit alors de soulager
« Ce qui est bien dans cette collaboration, c’est que les manipulations administratives sont limitées. » (Lars Agten, Operations Manager J&T Autolease)
au maximum le conducteur. Alors qu’il y a 10 à 15 ans, la réparation était au centre de la procédure, il en est tout autrement aujourd’hui. Tout d’abord, la mobilité du conducteur doit être garantie. Le but n’est pas non plus de l’enterrer sous une montagne de paperasses ni qu’il doive attendre trop longtemps la réparation de son véhicule. Sur ce plan, tant les sociétés de leasing que les carrossiers ont très fortement progressé au cours des dernières années. Et c’est assurément le cas de J&T Autolease, comme nous l’explique Lars Agten : « Dès qu’un sinistre est déclaré, nous ouvrons un dossier sur la plate-forme Ubench dans lequel nous désignons d’emblée le carrossier mobilisé. Nous mettons ce dernier au courant du sinistre par le biais d’un e-mail. Il reçoit les données du conducteur et du véhicule. Par la suite, c’est ce carrossier qui va prendre contact dans les 24 heures avec le conducteur afin de convenir d’un rendez-vous pour la pré-expertise. Sur cette base, un devis est réalisé et approuvé soit par nous, soit par un expert externe ou par un contreexpert. A partir de là, le carrossier est responsable du suivi. Il répare le véhicule, fournit le véhicule de remplacement et contacte le client lorsque la voiture est prête. J&T Autoloease ne réapparaît qu’à la fin de la procédure pour la facturation. Ce qui est bien dans cette collaboration, c’est que les manipulations administratives sont limitées. Cela génère de la sérénité chez nos clients. Nous savons qu’ils sont en de bonnes mains et sont suivis correctement. »
Service Level Agreements Une société de leasing est confrontée, annuellement, à des centaines de sinistres. C’est pourquoi il est important d’objectiver les chiffres autant que
possible et de les transformer en un service encore meilleur à l’avenir. « Il est vrai que deux sinistres ne sont jamais identiques, mais statistiquement il est possible de donner un temps moyen de réparation et d’utiliser cette donnée comme instrument », précise Lars Agten. « Des accords sont également conclus sur le montant des dommages au sein d’un segment déterminé. » Selon Lars Agten, c’est aussi la raison pour laquelle la collaboration avec AXIAL se déroule aussi bien : des ‘Service Level Agreements’ sont fixés pour toutes les facettes de la filière de réparation, ce qui clarifie les choses tant pour la société de leasing que pour le carrossier : « Ces SLA concernent par exemple la manière dont le chauffeur doit être contacté et dans quel délai. Mais si la réparation n’est pas effectuée dans le délai prévu, le conducteur doit en être averti à temps. Je peux donner d’autres exemples. Il est clair que nous optons pour un partenaire tel qu’AXIAL parce que, dans son réseau, nos véhicules sont réparés de manière correcte et uniforme. En outre, nous nous
réunissons tous les trois mois pour du fine tuning et pour voir où nous pouvons collaborer plus efficacement encore. »
Contrôles intermédiaires Pour la réparation des dommages à l’échéance du contrat, J&T Autolease ne fait pas appel aux services d’AXIAL, mais bien pour les véhicules dont le conducteur change en cours de contrat. Lars Agten : « Il arrive parfois que des collaborateurs quittent une entreprise alors que le contrat de leasing de leur voiture est en cours. Ce véhicule est alors confié à un nouvel employé mais cela ne se fait pas d’un claquement de doigt. Cette voiture est contrôlée par un carrossier d’AXIAL pour la réparation éventuelle de petits dégâts selon la norme Renta. »
Smart repair : plutôt la règle que l’exception A la lumière des récents dégâts causés par la grêle, tout le monde reparle du smart repair, mais pour J&T Autolease, il ne s’agit pas du tout d’une nouveauté. « Nous cherchons toujours une réparation rapide à un prix correct. Et ce, sans perdre en qualité. C’est pourquoi le smart repair est la norme pour nous. Si une réparation smart est possible, elle doit être effectuée. Nous examinons le devis, comme les experts. Les carrossiers avec qui nous collaborons maîtrisent donc tous ce savoir-faire. De plus, c’est aussi intéressant pour eux. Si vous avez besoin d’une demi-journée pour une réparation, cela signifie que vous ne devez pas mobiliser une voiture de remplacement pendant une plus longue période. »
Statistiques de sinistres en baisse ? On prétend que les solutions technologiques toujours plus nombreuses, comme les capteurs de stationnement et les caméras de recul, font baisser le nombre de sinistres. Mais ce n’est pas vraiment le cas chez J&T Autolease. « En chiffres absolus, nous ne constatons pas une tendance baissière dans notre flotte. Mais il ne faut pas oublier que le parc de J&T Autolease croît encore chaque année. De plus, notre flotte compte proportionnellement un grand nombre d’utilitaires légers. Les camionnettes font généralement l’objet d’une utilisation plus intensive que les voitures et, souvent, plusieurs chauffeurs les conduisent. Le lien avec le véhicule est dès lors moins fort, engendrant une utilisation un peu plus nonchalante. »
AXIAL MAGAZINE
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UPDATE
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Quelles sont les tendances couleurs ? La possibilité de se distinguer joue un rôle toujours plus important pour l’automobiliste. BASF entend bien tenir compte de cette donnée avec sa nouvelle gamme de teintes ‘under the radar’. Celle-ci comprend par exemple la nouvelle peinture à effets spéciaux XSpark® qui comprend de minuscules particules de verre permettant de refléter la lumière pour un scintillement remarquable.
Une DS3 en « Brilliant Red » façon R-M Du 7 au 20 juillet inclus, les fans R-M de Facebook du monde entier ont pu voter pour 3 couleurs conçues par les designers BASF et le laboratoire de R-M pour leur show car, la DS3. Couleur retenue : le rouge explosif « Brilliant Red ». Les choix des fans R-M correspond aux tendances actuelles en matière de couleurs, « Des teintes puissantes comme cette couleur rouge donne corps à notre idée de la personnalisation », explique Florina Trost, Design Europe. « Nous croisons aussi toujours plus de voitures d’un rouge profond sur les routes. Et selon les designers, cette tendance ne va faire que croître. »
Un séchoir UV-A basse pression Plus Paint innove en proposant un séchoir UV-A basse pression à commande informatisée. Il se distingue par la grande superficie de séchage, la répartition uniforme de l’intensité lumineuse et la longue durée de vie associées à l’absence de temps d’échauffement/refroidissement. Il est actionnable par cassette, possède une minuterie numérique avec fonction auto-off et enregistre le nombre d’heures de fonctionnement par cassette. Bref, le séchoir UV-A PlusPaint garantit un séchage sûr et uniforme de toute la zone de réparation.
Grêle, pierres ? Pas de problèmes ! Würth Belux propose 3 promotions uniques :
Kit de débosselage Système de débosselage avec technique de collage. En collant des adaptateurs, de petites bosses et petits enfoncements dans différents matériaux et superficies peuvent être réparés. Prix : 229 €
Assortiment réparation de vitres Système de débosselage avec technique de collage. En collant des adaptateurs, de petites bosses et petits enfoncements dans différents matériaux et superficies peuvent être réparés. Prix : 229 €
Pinpuller Kit de débosselage universel avec technique de soudure et de collage. Le Pinpuller peut être utilisé sur l’acier nu ET des superficies peintes. Prix 299 €
Du nouveau chez Henrard pour le smart repair Glue Puller va vous permettre de maîtriser totalement. Complément idéal à tous les types de redressage extérieur, le Glue Puller s’utilise aussi bien sur l’acier que sur l’aluminium. Pour accéder rapidement aux impacts par les trous d’origine, les tiges du kit de débosselage sans peinture (33 pièces) sont idéales pour les renforts de capots et de portières. Conçue pour sécher rapidement les petites surfaces, la lampe portable à rayons infrarouges Symach – Drytron est totalement autonome. Sans fils ni rallonges, elle s’utilise dans n’importe quel endroit.
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Art.nr 0988 238 598
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Universele uitdeukset met las- en kleeftechniek op blank staal en gelakte oppervlakken.
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Jeu débosseleur universel avec technique de soudage et à colle sur de l’acier brut et des surfaces peintes.