JANVIER2014 - 18ÈME ANNÉE N° 94
Le magazine pour votre parc automobile Bureau de depot : GENT X Autorisation : P2A6243 Parait 6 fois par an en janvier - mars - mai juin - septembre - novembre
Grande enquête FLEET avant les élections
FLEET Lease Car of the Year 2014 Peugeot 308
RETOUR D’UNE POLITIQUE PRESSE-CITRON ? MAXIME PICAT - DIRECTEUR PEUGEOT
AUTO
« Monter en gamme et sortir de l’Europe »
Winterdrive Audi S5, SEAT Leon blind test, Opel Meriva, long term tests : Peugeot 308, Opel Insignia, Mazda6 Wagon.
es i u l p s e l z rés. r e s s e Apprécie g a vir s e l t e s e battant r* ttro g Financie back qua en Rentin i A5 Sport A d V u T A H l’ z is o Découvre e € 465/m à partir d
. AC: € 562,65 80. Loyer TV re réservée TVAC: € 40.1 e Off . gu % lo ta 20 ca Prix hat de berg avec mois HTVA. e option d’ac 3071 Korten rtir de € 465/ sans acompte et avec un nweg 679, ee e illustré quattro à pa s, èl st oi CV se od m 7 M en . 60 17 uv I 14 20 l TD se de a., Le u’au 31.03. ren Lease s. lculée sur ba sq ortback. 2.0 te ca ju a. Sp e Ie s. es D’ e nc A5 bl i r nc na la pa ud Fi na et va * L’A ssier ren Fi r Audi 03.03.2014 agen D’Iete ing Financie ptation du do 2 A. Prix au et de Volksw serve d’acce Offre en Rent . FSMA 2017 n Lease s.a. els. Sous ré 50 re l nn te ai Ie sio M D’ es du of de le aux pr elles, rue n commercia à 1050 Brux dénominatio siège social nance est la Fi di Au . ns avec optio
Le magazine pour votre parc automobile MARS 2014
edito
Un monde de différence Alors que la fièvre des élections tend peu à peu vers son paroxysme, la mobilité redevient tout à coup une question brûlante. Comme vous pourrez le lire dans ce numéro de FLEET, tous les partis politiques ont un avis sur la mobilité, ce qui se traduit dans la réalité par l’immobilité, voire l’immobilisme. Un projet pilote de taxe kilométrique est actuellement en cours dans et autour de Bruxelles. L’objectif est de savoir si les automobilistes excédés dans les embouteillages modifient leur comportement lorsqu’ils doivent mettre la main au portefeuille. D’un point de vue théorique, la question mérite d’être posée. Après tout, personne n’apprécie se faire prendre dans les embouteillages et certains vont peut-être sérieusement envisager des alternatives comme les transports en commun. Personnellement, je rêve depuis des années de venir travailler en train. Tranquillement, sans bouchon, sans stress. Or, je suis bel et bien stressé lorsque je tente de planifier mon itinéraire sur les sites Internet de De Lijn et de B-Rail. J’ai beau me creuser la tête et parier sur de multiples combinaisons, il faut compter entre 2 heures et 2 heures 30 par trajet... pour un aller simple, soit 4 à 5 heures par jour. Ce constat est quelque peu dissuasif, surtout quand on sait que mon trajet de 35 km prend 25 minutes en voiture. Avec les bouchons, je dois bien admettre que je dois prévoir trois quarts d’heure, voire une heure... mais il reste un monde de différence. En fait, c’est surtout entre la réalité du terrain et la réalité des politiques qu’il y a un monde de différence et c’est ce qui me dérange fondamentalement dans le concept du péage au kilomètre. La plupart des automobilistes coincés dans les embouteillages sont tenus par leur contrat de travail de respecter les heures de bureau et, de facto, condamnés à payer le tarif maximum prévu aux heures de pointe. Sans vouloir tenir un discours populiste, on a quand même l’impression d’être puni parce qu’on travaille. En Belgique, la population active s’élève à 4,7 millions de personnes. Ces travailleurs (et les entreprises qui les emploient) sont les principaux piliers de notre modèle de prospérité. Presque tous les partis politiques s’accordent à dire que c’est justement ce groupe de la population qui doit être le plus soutenu, faute de quoi notre système pourrait très bien s’écrouler comme un château de cartes. Comment faire rimer ce message avec un système comme le péage au kilomètre qui vise précisément ce groupe... Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a contradiction.
Modèle présenté avec options. Informations environnementales (AR 19/03/04): www.audi.be
Audi Finance
05
06 20
10 25
Humeur
N’importe quoi !
FLEET Update
Ce qui a bougé, en un clin d’œil La Peugeot 308 est « Lease Car of the Year » !
FLEET Fiscality
Ne pas payer d’ATN ? Oui, mais...
FLEET Interview
13 Maxime Picat, directeur de Peugeot « Monter en gamme et sortir de l’Europe »
FLEET Mobility
16 Covoiturage : Bolides plante ses drapeaux
FLEET Service
18 Ambitions belges pour SchadeNet 33
38
42
Philip De Paepe Rédacteur en chef
FLEET Coverstory
23 Elections 2014 : la grande enquête FLEET 24 Bruno De Lille (Groen) : « Les automobilistes n’abandonneront leur voiture que si c’est bénéfique pour leur portefeuille » 25 Jean-Marie Dedecker (LDD) : Les politiques sont coupés de la réalité des automobilistes » 26 Jef Van den Bergh (CD&V) : « Le budget mobilité doit constituer une alternative valable » 27 Jan Jambon (N-VA) : « Il faut arrêter de s’en prendre aux travailleurs » 28 Vincent Van Quickenborne (Open Vld): « Le gouvernement flamand ne fait rien contre les embouteillages » 29 Steve D’Hulster (sp.a) : « Les projets pilotes sont des prétextes pour remettre les décisions à plus tard » 30 Partis francophones : Peu d’enthousiasme pour la taxe kilométrique
FLEET Technology
33 La voiture connectée : Un monde virtuel sur votre pare-brise…
(philip.depaepe@activemail.be)
38
48
WWW.FLEETONLINE.BE DÈS LE 23 AVRIL ! Vous voulez être au courant au quotidien tout ce qu’il y a à savoir dans le monde fleet ? Surfez dès le 23 avril sur www.fleetonline.be ! Et chaque mercredi, vous recevrez une newsletter reprenant les infos les plus pertinentes de la semaine.
4,4 - 8,1 L/100 KM ◆ 117 - 190 G CO2/KM.
sommaire
40 42 44 45 46 47 48
49
FLEET Cocktail
Fleet Manager of the Year: Le lion rugit à nouveau !
AUTO & Technique
Blind test : Une Audi ? Non, une SEAT ! Patinage mécanique avec l’Audi S5 Toyota Verso 1.6 D-4D: Ame nipponne, cœur allemand Opel Meriva : Du nouveau sous le capot Long term test Peugeot 308 : Table rase Long term test Mazda6 Wagon : « Biche, ô ma biche » Long term test Opel Insignia : Le fleuron
2Wheelmobility
Protect Air : l’airbag des motards
5
HUMEUR
N’importe quoi ! C’est la journée de la presse au Salon de l’Auto. Nous nous trouvons devant le stand d’une marque et un journaliste de la chaîne publique pose la question suivante : « C’est donc la décadence de l’industrie automobile ? » Cette question d’ouverture, qui relève du n’importe quoi, est symptomatique des médias qui prennent un malin plaisir à jeter l’anathème sur la voiture. Cela contraste vivement avec le nombre de visiteurs (585.000 !) qui ont arpenté les allées du Salon pendant 10 jours. Le Palais consacré aux voitures de rêve a également attiré bien des regards. 99% des visiteurs ne pourront probablement jamais s’offrir une Rolls-Royce, une McLaren, une Ferrari ou une Bentley, mais cela ne les a pas empêchés de se bousculer au portillon de cette collection prestigieuse. La voiture fait encore rêver, et il ressort d’une enquête sur la mobilité récemment menée par la FEBIAC que nous y sommes très attachés (encore plus qu’autrefois). En 2002, 31 % des usagers de la route considéraient la voiture comme le moyen de transport le plus rapide pour se rendre au travail. Aujourd’hui (malgré tous les problèmes de mobilité), ils sont de l’ordre de 52%. Alors que les médias prêchent l’intolérance à l’égard des « quatre-roues », nous continuons à les privilégier. Cette contradiction n’est pas anodine. On a beau promouvoir les transports publics et mettre des bâtons dans les roues des automobilistes à coup de mesures vexatoires telles que les bandes réservées aux bus... cela commence petit à petit à avoir un caractère antidémocratique. En tout cas, c’est bien comme cela que l’on appelle une situation dans laquelle une minorité décide ce qu’une majorité veut.
PLUS DE
VITRES
EN STOC
K!
✔ Contrôles de flotte préventifs gratuits ✔ Service rapide grâce au stock permanent le plus important ✔ Un partenaire solide et expérimenté - Plus de 25 ans d’expérience et de savoir-faire - Des conseils et une assistance personnalisés Appelez gratuitement le 0800 136 36 (24/24-7/7) Prenez rendez-vous en ligne sur carglass.be ou via l’App gratuite
24 h 24/24 - 7/7
✔ Qualité
Service
Garantie à vie
©2014 Mercurius DM - Carglass® et le logo sont des marques déposées de Belron SA et de ses filiales.
CARGLASS , PASSION ET SAVOIR-FAIRE ®
220.000
Je ne sais pas si c’est typique de la mentalité belge, mais si quelque chose va bien, on dirait que les médias grand public ont l’obligation morale d’en faire un récit négatif. « Tolérance » est devenu un vilain mot et « positivisme » est désormais complètement tabou. On ne lira pas dans la presse que nous adorons la voiture. Les automobiles modernes sont plus écologiques, plus économiques, plus intelligentes, plus sures et aussi plus agréables à conduire... mais ce type d’information passe entre les mailles du filet. Toutefois, si on écoute véritablement la vox populi (à savoir les blogs et les forums de toutes sortes), on remarque que tout ce qui touche à la voiture déchaîne les passions. Le Belge a une brique dans le ventre, mais il a encore vraisemblablement un peu de place dans l’estomac pour garer une voiture. C’est pourquoi il est temps qu’un média contrebalance toute cette négativité. Un rôle que nous voulons jouer chez Effective Media à travers tous nos canaux de communication en véhiculant des informations intéressantes, passionnantes et positives sur la voiture. Nous conservons notre esprit critique, certes, mais nous voulons être plus nuancés que les auteurs de ces histoires à dormir debout.
Philippe Quatennens
Retrouvez l’humeur souvent sarcastique de Philippe Quatennens sur l’actualité du secteur automobile dans chacune de nos éditions.
Alors que les médias prêchent l’intolérance à l’égard des « quatre-roues », nous continuons à les privilégier.
6
7
UPDATE
JEAN-MARC DE GEUS, NOUVEAU LABEL MANAGER DIRECTLEASE
BELFIUS PRÉSENTE BELFIUS E-FLEET Belfius et sa filiale Belfius Auto Lease, la SNCB, Electrabel et Accenture lancent Belfius E-Fleet : la première combinaison de mobilité d’entreprise écologique composée d’un véhicule de société électrique, d’une capacité de chargement à domicile, au travail, dans les gares ou sur la route, et d’un accès en ligne à toute une série de so-
lutions de mobilité alternatives, telles que train + parking, tram, bus, vélo partagé, voiture partagée Cambio et possibilité de disposer d’un véhicule traditionnel pour les longs déplacements. Cette combinaison de mobilité écologique est proposée à un prix comparable à celui d’un véhicule de société traditionnel.
EUROFLEETING SERVICES BELGIUM BVBA/SPRL CHANGE DE NOM Depuis 2011, Eurofleeting Services Belgium bvba/sprl est une filiale d’ERCG France, leader sur le marché en gestion de flotte avec plus de 70.000 voitures. Afin de
rendre la relation avec la société mère plus claire, la société change de nom pour s’appeler ERCG Benelux bvba/sprl.
SN BRUSSELS AIRLINES EMBARQUE AVEC VOLVO CARS BELGIUM La marque automobile Volvo sera désormais le partenaire exclusif de Brussels Airlines. Volvo, qui est tout comme la compagnie aérienne belge un important moteur économique en Belgique, a signé hier un contrat d’exclusivité avec Brussels Airlines pour la fourniture de voitures de société. En quête, pour ses 300 voitures de société, d’un seul fournisseur ayant une unité de production en Belgique, Brussels Airlines a choisi de s’associer avec le fabricant de voitures Volvo. Avec sa chaîne de production de plus de 250.000 voitures par an, ses 4.500 personnes employées directement à Gand et son siège commercial à Bruxelles, Wim Maes, Directeur général de Volvo Cars Belgium, et Bernard Gustin, CEO de Brussels Airlines.
la société d’origine suédoise est un acteur majeur pour l’économie belge, raison pour laquelle Brussels Airlines a choisi de collaborer avec cette marque. « Tous les jours, nous faisons de la sécurité de nos opérations, et de la qualité de nos produits et services notre priorité, » explique Bernard Gustin, CEO de Brussels Airlines. « Volvo partageant ces mêmes valeurs, nous nous réjouissons de pouvoir coopérer avec cette entreprise mondialement reconnue. De plus, il est essentiel pour nous d’assumer pleinement notre responsabilité écologique, non seulement pour nos opérations de vols, mais aussi lors de nos déplacements en voiture. Le caractère écologique de la gamme Volvo répond ainsi parfaitement à nos attentes, » conclut Gustin. « Sécurité, respect pour l’environnement et qualité sont trois valeurs clés pour Volvo, » confirme Wim Maes, Directeur général de Volvo Cars Belgium. « La qualité, les performances de nos produits, nos systèmes de freinage automatique ainsi que nos émissions de CO2 particulièrement faibles nous ont permis de pouvoir être retenus par Brussels Airlines comme partenaire exclusif. Nos 4.500 collaborateurs en Belgique seront heureux d’apprendre notre partenariat et cela accentuera leur fierté de faire partie de la famille Volvo, » conclut Wim Maes. Ce nouveau partenariat augmentera la visibilité des deux compagnies, car les voitures de société seront toutes livrées dans les couleurs de Brussels Airlines et seront ainsi facilement reconnaissables. De plus, le contrat avec Volvo permettra à la compagnie aérienne de diminuer ses coûts de près de 500.000 euros, ce qui représente une contribution non négligeable à son programme d’économies.
DirectLease a nommé un nouveau Label Manager pour la Belgique. Jean-Marc de Geus n’est pas un nouveau-venu dans le secteur. Il a en effet occupé la fonction de Sales & Marketing Manager dans le secteur du leasing automobile (Unilease et GE Capital Fleet). Il a également été Sales & Marketing Director chez Fraikin Truck Renting Belux, avant d’endosser la fonction de Branch Manager dans le secteur du marketing, chez Pirana Concepts. DirectLease ne doute pas que Jean-Marc de Geus soit la personne adéquate pour développer davantage la plate-forme en ligne de leasing automobile.
JOHAN PORTIER EST NOMMÉ DIRECTEUR COMMERCIAL DE LEASEPLAN BELGIUM LeasePlan accueille un nouveau Directeur commercial dans son équipe. Johan Portier, ancien Directeur Consulting chez SD Worx, renforce les rangs de LeasePlan sur le plan commercial. Johan Portier rejoint l’équipe de LeasePlan Belgium comme Directeur commercial. LeasePlan recherchait quelqu’un pour succéder à Dwight de Weerd, et il s’est avéré que Johan Portier pourrait s’acquitter au mieux d’une telle mission. Johan prend ainsi la tête de l’équipe commerciale de LeasePlan. « En plus d’avoir une brique dans le ventre, le Belge est également né avec un volant dans les mains. Chez LeasePlan, je ressens une passion pour le métier du leasing ET pour l’émotion du véritable amateur automobile, avec un service axé sur le client et le conducteur, » déclare Johan Portier à propos de sa nouvelle fonction au sein de LeasePlan
ATHLON CAR LEASE DÉMÉNAGE À MACHELEN Au mois de novembre 2014, Athlon Car Lease (De Lage Landen Leasing) déménagera son siège social dans un bâtiment rénové à Machelen. « Notre siège actuel à Zaventem ne suffit plus, » explique Erwin Ollivier, General Manager De Lage Landen Leasing. « L’immeuble et son emplacement ne reflètent plus notre vision de la mobilité ni de l’environnement de travail idéal. » À cela s’ajoute que les bureaux actuels sont simplement devenus trop petits pour accueillir les plus de 200 collaborateurs que compte la société de financement. « Le choix de ce nouvel emplacement a été mûrement réfléchi, » poursuit Erwin Ollivier. Le nouveau site à Machelen date du début des années 70, et cela apporte une véritable plus-value à Athlon Car Lease. « Le site présente tous les atouts que nous recherchions : une situation parfaite dans un cadre verdoyant, une structure agréable sur la base de l’ancien bâtiment. » Le promoteur de ce projet de 21.000 m2 est le Groep Heylen d’Herentals.
Erwin Ollivier, General Manager De Lage Landen Leasing, et Philippe Deschilder, General Manager Real Estate Groep Heylen.
LE PARC AUTOMOBILE DE PREMIUM LEASE ATTEINT 1.500 VOITURES L’une des plus jeunes sociétés de leasing en Belgique, Premium Lease, est active depuis 2008 et gère aujourd’hui un parc automobile de quelque 1.500 voitures au total. Premium Lease travaille exclusivement avec le concessionnaire. Les entreprises qui demandent à leur garage de les aider à trouver une solution à leurs besoins en leasing se retrouvent souvent face à une société de leasing de la marque elle-même. Premium Lease offre une alternative au client et au concessionnaire. Le client peut compter sur une solution « One-Stop-Shop ». Il suffit de passer chez son concessionnaire pour faire réaliser tous les services d’entretien ou de réparation sur sa voiture.
www.volkswagen.be
8
NEWS
MOVEBRUGGE FOURNIT 30 FORD FOCUS À CENTRIC BELGIUM Centric Belgium, un acteur important sur le marché IT belge, établi à Oostkamp et disposant d’un deuxième site à Zaventem, a fait appel au concessionnaire Ford brugeois MoveBrugge pour le renouvellement de son parc automobile. Les Ford Focus actuelles ont été remplacées par de nouveaux véhicules qui émettent moins de CO2, à savoir 99 g/km.
LE GARAGE THUY (SKODA) OUVRE UN NOUVEL ÉTABLISSEMENT Le garage Thuy de Kontich a récemment inauguré son nouvel établissement sur la Prins Boudewijnlaan. Le garage a été conçu selon les nouvelles normes Skoda auxquelles tous les garages devront satisfaire à l’horizon 2015. Ce nouveau site fait du garage Thuy l’un des premiers concessionnaires à répondre aux nouvelles normes, ce qui lui a valu la visite d’une délégation de l’usine tchèque. Un mécanicien et un vendeur sont venus rejoindre l’équipe du nouveau site qui compte désormais huit collaborateurs et qui devrait vraisemblablement s’agrandir encore. En effet, le nouveau site est synonyme de croissance.
PEUGEOT PARK MOTORS TURNHOUT ORGANISE UNE NOCTURNE Fin de l’année dernière, Peugeot Park Motors Turnhout s’est installé dans son garage du 383, Steenweg Op Gierle à Turnhout. Ce déménagement, le Salon de l’Auto 2014 et la Peugeot 2008 élue voiture familiale VAB de l’année : autant de raisons pour donner lieu à de grandes festivités le 23 janvier 2014.
FAITES-VOUS SURCLASSER EN PREMIUM CLASS.
KIA MALINES OUVRE SES PORTES Au début de l’année, Malines accueillait une toute nouvelle concession KIA. Les 750 m² du show-room abritent un large parc de voitures d’essai. Il est non seulement possible d’y découvrir la gamme complète KIA, mais aussi de confier son véhicule à une équipe de techniciens compétents qui travaillent dans un atelier parfaitement équipé. Le gérant, Guy Vermant, se montre déjà enthousiaste : « Dans un premier temps, nos clients ont pu bénéficier d’excellentes conditions d’ouverture ; de plus, nous tirons au sort, chaque mois jusqu’en mars 2014, un lauréat qui remporte pas moins de 7 ans d’entretiens gratuits à l’achat d’une KIA neuve (conditions disponibles à la concession.) »
PATRICK SMETS FOURNIT DES MINI À MARIE FLEUR Fin janvier, la concession BMW Patrick Smets de Lierre a fourni 14 nouvelles MINI à la boutique de prêt-à-porter Marie Fleur. Les vendeuses de ce magasin de lingerie ne passent donc plus inaperçues dans les rues de Lierre, au volant au de leur MINI aux adhésifs publicitaires étonnants. Par ailleurs, les motifs fleuris de ceux-ci sont un clin d’œil au nom de l’entreprise.
Passat Variant Premium Class à partir de 495 €/mois HTVA . (1)
Profitez au quotidien de l’espace et du confort de la Passat Variant Premium Class. Pour un véhicule de société, c’est plutôt dans la logique des choses. Profitez du plus grand espace intérieur de sa catégorie tout en bénéficiant d’une panoplie d’équipements. Montez vite à bord de la Passat Variant avec Pack Premium Class et venez juger de son confort par vous-même. Plus d’infos chez votre concessionnaire ou sur volkswagen.be L’équipement Premium Class comprend notamment:
LE GARAGE VANDERGUCHT OUVRE UN NOUVEL ÉTABLISSEMENT À LENNIK En janvier, le garage Peugeot Vandergucht ouvrait les portes de son nouvel établissement à Lennik. Cette concession familiale en est déjà à sa troisième génération, les premiers établissements étant situés à Tourneppe et Linkebeek, ensuite à Hal et Merchtem et, désormais donc, à Lennik. Le nouvel établissement d’Edgard et de Chris Vandergucht et de leurs fils Ben, Brecht et Bart, a organisé plusieurs week-end portes ouvertes.
• Habillage des sièges en cuir
• Climatisation électronique
• Toit panoramique
• Système de navigation
• Peinture métallisée
• Park Pilot avant/arrière
4,3 - 6,4 L/100 KM • 113 - 149 G CO2/KM Modèle présenté à titre d’illustration. Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : www.volkswagen.be
(1) Volkswagen Passat Variant Comfortline 1.6 TDI BMT 105 ch équipée du pack Premium Class. Prix catalogue TVAC: € 37.398. Loyer TVAC: € 598,95/mois. Offre en Location Long Terme «Full Service» Volkswagen Finance calculée sur base de 60 mois et 100.000 km. Offre réservée aux professionnels. Sous réserve d’acceptation du dossier par D’Ieteren Lease s.a., Leuvensesteenweg 679, 3071 Kortenberg avec siège social à 1050 Bruxelles, rue du Mail 50. FSMA 20172 A. Prix au 01.03.2014 et valables jusqu’au 31.03.2014. Volkswagen Finance est une dénomination commerciale de D’Ieteren Lease s.a. et de Volkswagen D’Ieteren Finance s.a.
10
FISCALITY
I
Ne pas payer d’ATN ? Oui, mais..
l y a quelques mois, l’histoire du dirigeant d’entreprise qui circulait à bord d’une Porsche au nom de sa société sans être taxé sur un Avantage de Toute Nature et dont le dossier avait été validé par le Service des décisions anticipées en matière fiscale (la commission ruling) a fait couler beaucoup d’encre. D’autres dirigeants se sont alors empressés de demander s’ils pouvaient, eux aussi, échapper à l’Avantage de Toute Nature, celui-ci ayant sensiblement augmenté pour les voitures de la classe de prix supérieure depuis l’entrée en fonction du gouvernement Di Rupo. La réponse est oui, mais...
Roel Van Hemelen - Consultant fiscal - roel.vanhemelen@moorestephens.be
L’Avantage de Toute Nature ne doit être calculé que lorsque le véhicule est effectivement utilisé à des fins privées. Dans le cas contraire, cela signifie qu’un travailleur ou un dirigeant d’entreprise n’effectue que des déplacements professionnels, donc aucun déplacement privé, avec cette voiture. Toutefois, il convient de préciser que le fisc considère les trajets domicile-lieu de travail comme des déplacements privés. Un travailleur qui se rend par ses propres moyens sur son lieu de travail et qui dispose d’une voiture pour les déplacements professionnels ne devra donc pas payer d’Avantage de Toute Nature. La question qui a été soumise à la commission ruling concernait une société qui mettait une voiture à la disposition de son dirigeant et dont le siège était établi à l’adresse du domicile dudit dirigeant. Il n’était donc pas question de déplacement (privé) domicile-lieu de travail. Le dirigeant a également pu apporter la preuve qu’il possédait un autre véhicule pour les trajets privés. Ainsi il n’effectuait aucun déplacement à des fins privées avec sa voiture de société et ne devait pas payer d’ATN. POSSIBLE POUR TOUT LE MONDE ? La loi est claire : dès qu’il y a un usage personnel du véhicule, un Avantage de Toute Nature doit être retenu. Cependant, si vous pouvez démontrer que vous n’effectuez aucun déplacement privé avec la voiture, vous ne devez pas payer d’ATN. Mais soyez prévenu : le fisc et la sécurité sociale ne manqueront pas de vous tenir à l’œil. Si le fisc apprend que vous avez parcouru ne serait-ce qu’un seul kilomètre privé avec ce véhicule, il comptabilisera immédiatement un ATN. Imaginez par exemple qu’un lecteur automatique de plaques repère votre plaque d’immatriculation devant l’école de vos enfants, il sera difficile de prouver que vous y étiez pour des raisons professionnelles. Afin de vous couvrir entièrement lors d’un contrôle fiscal, il peut être très utile de tenir un registre des trajets effectués avec votre véhicule qui est uniquement utilisé à des fins professionnelles. Le kilométrage et la liste de vos
10 meilleurs clients à qui vous rendez régulièrement visite par exemple constitueront des arguments supplémentaires afin de convaincre l’administration fiscale que vous utilisez réellement deux véhicules en fonction de la nature de vos déplacements. Il est donc effectivement possible de ne pas payer d’ATN sur votre voiture de sport ou de luxe, mais cela alourdira quelque peu votre fardeau administratif pour prouver votre bonne foi au fisc.
13
www.fleet.tv
Faster. Better. Harder. Stronger.
Notre performance en Chine est exceptionnelle puisque notre croissance (+ 27%) est supérieure à celle du marché (+ 19%).
INTERVIEW
MAXIME PICAT, DIRECTEUR DE PEUGEOT
« Monter en gamme et sortir de l’Europe »
FLEET.TV, l’automobile autrement !
FLEETTV, c'est désormais 40 minutes d'émission! Chaque premier et dernier week-end du mois Sur Canal Z mais aussi GRATUIT À TOUT MOMENT VIA LE BOUTON ROUGE de votre télécommande.
F
ort de son expérience chinoise lors de laquelle il a dirigé DongFeng Peugeot Citroën, Maxime Picat possède une vision résolument internationale du plan de relance de Peugeot. Ce qui ne l’empêche pas de rester attaché à ses racines et au savoir-faire français.
sur
Nous sommes entrés dans un cycle accéléré de renouvellement de nos produits avec une montée en gamme clairement affichée.
Texte : Frédéric De Backer - frédéric.debacker@activemail.be
FLEET : Comment va Peugeot ? Maxime Picat : « Peugeot va beaucoup mieux. Nous sommes entrés dans un cycle accéléré de renouvellement de nos produits avec une montée en gamme clairement affichée. 2008 et 308, notamment, nous ont permis d’augmenter nos ventes
en Europe au quatrième trimestre 2013, ce qui ne nous était pas arrivé depuis un bon bout de temps. Cette reprise nous permet de stabiliser nos résultats commerciaux en Europe, même si la concurrence reste féroce et que nous n’envisageons pas de croissance soutenue à court terme. »
FLEET : Et en dehors du Vieux Continent ? « C’est là que nous performons le mieux. Notre performance en Chine est exceptionnelle puisque notre croissance (+ 27%) est supérieure à celle du marché (+ 19%). Le constat est également très positif en Amérique Latine où nous augmentons nos parts de marché. Notre nouvelle Peugeot 301 nous permet aussi de faire de gros volumes de vente en Afrique et au Moyen-Orient. Il
De 308 stelt ons helemaal tevreden en positioneert zich goed dankzij de kwalitatieve upgrade.
15
UNE CARRIÈRE FULGURANTE Maxime Picat n’a que 39 ans. Cet ingénieur civil de l’Ecole des Mines de Paris est entré dans le Groupe en 1998. Il possède une expérience industrielle approfondie : après plusieurs postes en fabrication à Mulhouse, il est devenu responsable de fabrication à l’usine de Sochaux avant d’être nommé Directeur du site de production de Wuhan en novembre 2007. En janvier 2011, il est nommé Directeur général de DongFeng Peugeot Citroën Automobiles (DPCA) après avoir été Directeur Général Adjoint d’août 2008 à janvier 2011. Depuis le 1er octobre 2012, Maxime Picat est Directeur de la Marque Peugeot.
Monter en gamme ne signifie pas forcément faire des voitures plus grandes.
n’y a qu’en Russie que l’année 2013 fut plus difficile à l’international. » FLEET : La nouvelle 308 correspond-elle à vos attentes en matière de ventes et de positionnement ? « Tout-à-fait, la 308 nous donne entière satisfaction et se positionne très bien dans sa montée en gamme. On a fait 35.000 commandes en 2013 alors que le B2B commence tout juste et que la voiture entre à peine dans les car-policies. Plus de la moitié des ventes se fait en ‘niveau 3’, c’est-à-dire avec un degré d’équipement et de finition élevé. Tant la presse spécialisée que nos clients plébiscitent la voiture qui se positionne au même niveau qu’une concurrente comme la Golf. Elle constitue un changement radical par rapport à la précédente génération, tant en matière de conduite que de qualité. » FLEET : L’agilité et le plaisir de conduite font-il toujours partie de l’ADN de Peugeot ? « Plus que jamais. La nouvelle 308 pèse 140 kilos de moins que sa devancière, son petit volant permet de faire corps avec la voiture et les trains roulants procurent une tenue de route exceptionnelle. Le choix d’une voiture dépend de l’usage qu’on en fait, de l’image qu’elle projette et du plaisir qu’elle procure. Nous offrons le meilleur des trois, ce qui nous permet de concurrencer les références du segment. Et nous ne sommes qu’au début du développement puisqu’après la berline viendra la SW. Côté motorisa-
tion, nous attendons le BlueHDI à 82 g de CO2/km et le tout nouveau bloc essence 3 cylindres turbo, sans parler des nouvelles boîtes automatiques. » FLEET : Quels sont les principaux piliers de votre stratégie de croissance ? « D’une part la montée en gamme qui nous permet d’augmenter nos marges, de l’autre l’internationalisation. Nous sommes pratiquement à 50% de nos ventes hors d’Europe, mais cela ne suffit pas car nous restons encore plus européens que nos concurrents. Nous devons impérativement augmenter le flux vers l’international pour ne pas être tributaire des faiblesses du Vieux Continent. En outre, quel que soit l’endroit où l’on vend, la qualité de service constitue pour nous une priorité absolue. » FLEET : Est-ce qu’on peut encore produire en France à un coût compétitif ? « Oui, mais cela dépend de la gamme de voitures dont on parle. Aujourd’hui, c’est quasiment impossible sur des petites voitures, sauf si elles ont un positionnement un peu plus haut de gamme comme c’est le cas de notre 2008, de notre 208 GTI ou XY. Mais pour le reste du segment B, c’est difficilement envisageable, ce qui a entraîné des décisions douloureuses comme la fermeture de l’usine d’Aulnaysous-Bois. » FLEET : Vous parlez de montée en gamme, mais votre porte-drapeau se limite à la 508. N’est-ce pas un peu contradictoire ?
AUGMENTATION DE CAPITAL PSA Peugeot Citroën a officialisé l’arrivée de l’État français et du constructeur chinois DongFeng dans le cadre d’une augmentation de capital d’un montant global de 3 milliards d’euros. L’État français et DongFeng vont investir chacun 800 millions d’euros dans cette opération en plusieurs étapes, à l’issue de laquelle ils détiendront une part respective de 14 % du capital, au même niveau que la famille Peugeot, actionnaire historique du groupe.
« Pas du tout. Monter en gamme ne signifie pas forcément faire des voitures plus grandes. Ce n’est d’ailleurs pas là que se situe l’avenir de l’automobile. Les grandes berlines tricorps sont en chute libre et, à contrario, le marché fait la part belle aux voitures plus compactes et plus dynamiques, mais résolument haut de gamme. Je ne suis pas du tout convaincu qu’il y ait une place pour une 608 chez Peugeot. Il n’y a guère qu’en Chine que la question pourrait se poser car il y subsiste une vision
DongFeng, c’est déjà 20 ans de partenariat en Chine, et le passage de 0 à 550.000 ventes.
traditionnelle et statutaire de la voiture. Je ne vais pas prendre le risque aujourd’hui de développer une telle voiture pour me retrouver totalement à contre-courant du marché dans 3 ou 4 ans. » FLEET : Quelques belles pages de l’histoire de Peugeot ont été écrites par les « coupés-cabriolets ». Avezvous une 208 ou une 308 CC dans le pipeline ? « D’abord, ce marché s’est écroulé alors que nos concurrents ont continué à l’alimenter. En outre, c’est un marché très européen. Lorsque nous avons débuté la conception des nouvelles 208 et 308, nous avons fait le choix de privilégier une offre différente, à l’instar de la 2008 dont le potentiel de commercialisation est mondial. »
FLEET : Que reste-t-il de votre partenariat avec General Motors ? « Nous avons des activités logistiques européennes en commun au sein de Gefco qui est une filiale du groupe PSA. Vient s’ajouter à cela une joint venture d’achat qui nous a déjà permis d’économiser plus de 60 millions d’euros en 2013. Enfin, il y a nos programmes communs. Le premier consiste en un petit MPV du segment B qui sera construit sur une plateforme PSA dans une usine GM. L’autre est un SUV du segment C qui sera fait sur une base PSA dans une usine PSA. Cela fera plus de 700.000 voitures en commun sur le marché européen, ce qui n’est pas rien. Ce n’est donc plus un accord capitalistique, mais bien un partenariat assez puissant. En outre, des discussions sont actuellement en cours sur un autre projet. Nous continuons donc à regarder l’avenir avec GM. » FLEET : Quid de vos relations avec le chinois DongFeng ? « DongFeng, c’est déjà 20 ans de partenariat en Chine, et le passage de 0 à 550.000 ventes. C’est aussi potentiellement des opportunités de développements commerciaux et industriels. Beaucoup de choses sont à l’étude, nous aurons l’occasion d’y revenir si les négociations aboutissent. » FLEET : Vous n’êtes pas en pointe sur le véhicule électrique, pourquoi ? « L’électrique n’est pas une bonne option à court terme. C’est une
L’électrique n’est pas une bonne option à court terme. C’est une question de temps.
question de temps. Le véhicule électrique est certainement une solution intelligente, mais nous le voyons plutôt au-delà de 2020. Cela fait plusieurs années que nous élaborons des scénarios prospectifs concernant le mix énergétique à l’horizon 2020, et tous les ans le marché électrique est inférieur à nos prévisions. Raison pour laquelle nous avons priorisé les véhicules hybrides. » FLEET : Quelle est votre Peugeot préférée ? « Quand j’étais petit, j’ai pu monter dans la 504 ti que mon père a fait rouler au Monte Carlo. C’est un souvenir très fort, j’étais tout gamin, il y avait les harnais à l’intérieur, le coupe-circuit... Sinon, dans ma carrière professionnelle, je suis né à Mulhouse, au moment où on a lancé la 206. C’est donc ma deuxième référence. »
16
MOBILITY
LE COVOITURAGE
« Bolides » plante ses drapeaux L
e covoiturage n’a pas vraiment la cote en Belgique. Exception faite de Cambio, il existe peu de services en la matière connus du grand public. « Bolides » espère changer la donne avec son concept premium et sa formule de paiement à l’utilisation. Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
Bolides a vu le jour à l’initiative de l’entrepreneur anversois Bart Lizen et de son collaborateur Thibaud Dedier. Forts de leurs longues années d’expérience sur les marchés des flottes, du leasing et des locations de voitures, ils mettent leur expertise au service du développement d’un concept durable. Bolides offre une mobilité individuelle durable à ses utilisateurs sans que ceux-ci ne doivent renoncer au confort d’une voiture de luxe. C’est sa formule de paiement à l’utilisation en lieu et place de l’abonnement permanent traditionnel qui différencie Bolides des services existants. Ainsi Bolides se positionne comme un loueur de voitures à très court terme. LE SMARTPHONE EST LA CLÉ
Les concepteurs de Bolides ont axé leur plateforme d’utilisateurs autour du smartphone. Grâce à l’application qu’ils ont conçue, désormais disponible également pour iOS et Android, l’utilisateur peut chercher, réserver, ouvrir et démarrer la voiture. L’application permet également de verrouiller le véhicule, d’effectuer une réservation ou simplement de mettre un terme à l’utilisation du service. L’utilisateur reçoit alors un message qui lui indique le prix de son trajet. La tarification est transparente : un montant fixe de 7,5 euros (TVA incluse) par heure et de 0,145 euros (TVA incluse) par kilomètre effectivement parcouru. Ce prix couvre toutes les dépenses, y compris
le carburant et le parking dans la zone de départ. Ainsi Bolides se distingue de ses concurrents, qui proposent des formules d’abonnement permanent. En partageant, par l’intermédiaire de Bolides, une Audi A1 ayant une valeur catalogue de 18.000 euros au lieu d’en faire l’acquisition, l’utilisateur qui n’effectue que 5.000 km pourra économiser près de 1.375 euros par an. Aujourd’hui, les Audi A1 sont équipées de tous les systèmes de sécurité nécessaires, de moteurs qui combinent durabilité et efficacité, de cinq portes, d’un équipement de confort complet avec une aide au stationnement, la climatisation automatique et un GPS. Ainsi ces véhicules conviennent aux particuliers, mais aussi aux déplacements professionnels. UNE COMMUNAUTÉ PAR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Le marché total du covoiturage en Belgique est évalué à 110.000 utilisateurs
potentiels, soit 4.400 voitures à partager. Ces chiffres rejoignent les résultats internationaux qui indiquent qu’environ 1 % de la population totale peut et veut passer au covoiturage. D’ici 2018, Bolides escompte gérer une flotte de 1.000 voitures et envisage de recruter activement de nouveaux utilisateurs via les réseaux sociaux. Les utilisateurs éventuels sont invités à planter leur drapeau sur www.bolides.be. Ainsi ils participent au choix de l’emplacement de la prochaine station. À partir de 40 drapeaux par km², il est rentable pour Bolides d’exploiter de nouvelles voitures. Dans la pratique, il ne s’agit pas de véritables places de parking fixes. L’application guide l’utilisateur Bolides vers la voiture et, étant donné que ce sont les réseaux sociaux qui animent la communauté, le véhicule ne sera jamais loin.
Hyundai Business Solutions.
Du sur-mesure pour chaque entrepreneur. Travailler et entreprendre, cela doit rester motivant ! Voilà pourquoi vous trouvez sans doute important de disposer d’une voiture agréable à regarder et richement équipée. Sans que cela ne vous coûte trop cher. Dans ce cas, la gamme Business Editions répondra à toutes vos attentes. Les i20, i30, i40, ix35... seront très certainement au goût de vos collaborateurs. Et bien sûr, nous vous proposons toujours des formules de financement très intéressantes. Nos Business Editions sont destinées exclusivement aux personnes assujetties à la TVA. Comme vous, donc. Vous voulez en savoir plus ? www.hyundai.be/BusinessSolutions.
8810 0,00 EUR/SMS envoyé/reçu
Réservez maintenant votre essai routier et envoyez ‘ESSAI’ par SMS au 8810 (0,00 EUR/SMS envoyé/reçu). Action SMS valable jusqu’au 31/03/2014 inclus
Information environnementale (A.R. 19/3/2004): hyundai.be
(L/100KM): 3,2 - 5,6 CO2 (G/KM): 97 - 139
18
Des chiffres qui comptent.
SERVICE
L
e réseau de carrossiers indépendants SchadeNet a été lancé aux Pays-Bas il y a près de 25 ans.Depuis janvier, il est également actif en Belgique.
Responsable de SchadeNet Belgique et copropriétaire de Bodyrepair, Frank Peeters s’est vu confier la mission de développer SchadeNet en Belgique. À l’origine, l’objectif était de prolonger le réseau néerlandais, mais c’est une organisation à part entière que l’on retrouve désormais en Belgique. « En Belgique et aux Pays-Bas, on parle la même langue, certes, mais cela ne signifie pas que les deux pays partagent la même culture d’entreprise. Bien au contraire. En outre, le secteur des assurances et les entreprisses sont organisés différemment, » explique Frank Peeters. PERSPECTIVES Fondé en 1989 avec 38 carrossiers, le
réseau de nos voisins du nord compte désormais 95 carrosseries. Frank Peeters espère également franchir ce cap. « Nous en sommes aux balbutiements. En effet, nous venons de lancer le projet officiellement en janvier, et ce, avec 12 carrossiers. Et cinq autres entreprises attendent de rejoindre notre réseau. Pour l’instant, nous visons principalement le marché du leasing. INDÉPENDANT Les carrossiers qui appartiennent à SchadeNet conservent leur indépendance. Ils deviennent franchisés et partagent la renommée du réseau, les techniques, le système informatique, etc. Tout cela est
xxx xxx xxx
Les membres de SchadeNet conservent leur indépendance, mais ils apportent une plus-value à leurs clients en travaillant côte à côte.
L’équation parfaite se juge sur base de chiffres. Jugez plutôt. Jusqu’à 100 kg de moins et un Cx de seulement 0,26. Une opération toute simple qui aboutit à une consommation minimale de 4,0 l/100 km. Ajoutez-y un taux d’émission de CO2 d’à peine 103 g/km et une déductibilité fiscale de 90 %, et percevez toute la justesse des chiffres.
L’un des objectifs principaux est de maîtriser le prix des réparations en vue d’un service de qualité à un prix acceptable.
mis en place dans leur entreprise. Selon Frank Peeters, l’un des objectifs principaux est de maîtriser le prix des réparations par le biais notamment d’achats groupés, de nouvelles techniques de réparation, d’actions marketing communes, de rapports et d’un système informatique uniques, d’un suivi du processus de réparation, etc. « Nous essayons de nous distinguer en recherchant continuellement de nouvelles technologies. Nous les appliquons ensuite nous-mêmes pour contrôler le coût des réparations. À cette fin, nous disposons de notre propre groupe technique que nous appelons ‘Commission technique’. Les organisations sœurs belge et néerlandaise se rencontrent régulièrement dans ce cadre. Ainsi, l’application de vernis séchant à l’air libre, qui représentent une alternative verte au diluant, a constitué une économie de temps et d’argent. » PROJET EUROPÉEN SchadeNet ne veut pas se limiter aux Pays-Bas et à la Belgique et ambitionne de former un véritable réseau européen. Des contacts ont été amorcés avec des carrossiers en Allemagne et d’autres pays ne devraient pas tarder à emboîter le pas.
A Daimler Brand
SchadeNet : ambitions belges
La nouvelle Classe C 220 BlueTEC. Best in class.
4,0 - 4,3 L/100 KM•103 - 109 g CO2/KM
Informations environnementales AR 19/3/2004 : www.mercedes-benz.be - Donnons priorité à la sécurité.
20
21
Economy 1 Mini Hatch (Best in Class) 2 Peugeot 2008 3 Renault Captur
La Mini Hacth sort du lot grâce à son design original, à des consommations modérées et à de faibles émissions de CO2.
FLEET LEASING
Peugeot 308 élue L
« Lease Car of the Year »
Peugeot doit son titre de « Lease Car of the Year » à son comportement routier, à son TCO très attractif, à un niveau d’ATN intéressant et à sa personnalité.
Business 1 Peugeot 308 (Best in Class) 2 Skoda Octavia 3 Citroen Grand C4-Picasso
a Peugeot 308 a été couronnée du prestigieux titre de « Lease Car of the Year », une élection organisée chaque année par Alphabet. La Mini Hatch, la BMW i3 et la Tesla Model S ont respectivement été primées dans les catégories Economy, Business+ et Executive. texte : Hans Vanden Driessche – hans.vandendriessche@activemail.be
Qui pouvait marcher dans les pas de la Mazda 6, récompensée l’an dernier du titre de « Lease Car of the Year » ? Il est apparu que la lutte allait se jouer entre la France, avec la Peugeot 308 comme grande favorite, et l’Allemagne, représentée par BMW. Tesla, spécialiste des voitures électriques, pouvait également être de la partie… Un jury trié sur le volet, composé de quatre clients, de quatre journalistes, dont l’un des membres de la rédaction de FLEET, et de quatre experts internes d’Alphabet ont choisi la Peugeot 308. En plus de la victoire en catégorie Business, elle emporte le titre de « Lease Car of the Year 2014 ». VICTORIEUSE SUR TOUS LES FRONTS Les véhicules commercialisés en Belgique entre le premier février de l’an dernier et le premier février 2013 étaient évalués
sur leur potentiel à l’égard des flottes d’entreprises dans quatre catégories : Economy, Business, Business+ et Executive. Après une analyse en profondeur du marché, le jury a présenté le 6 janvier une sélection composée d’un top 3 dans chaque catégorie. Le treize mars, les douze membres du jury se sont rassemblés pour mettre à l’épreuve les douze modèles sélectionnés pour un essai en conditions réelles. Moteur, transmission, comportement, freinage, présentation, direction, aspects pratiques… tout est passé sous la loupe. Chaque véhicule a par ailleurs été comparé sur des critères objectifs comme la consommation, les émissions de CO2, le TCO, l’ATN, la sécurité, la qualité des services de l’importateur et du réseau de distribution. En résumé, le vainqueur devait exceller sur tous les fronts pour espérer une victoire.
Business + 1 BMW i3 2 Mercedes GLA 3 BMW 3 GT
Chaque véhicule a par ailleurs été comparé sur des critères objectifs comme la consommation, les émissions de CO2, le TCO, l’ATN, la sécurité, la qualité des services de l’importateur et du réseau de distribution.
La puissante Tesla Model S a charmé le jury, principalement grâce à sa sportivité, à son confort de conduite et sa facilité d’utilisation.
Executive 1 Tesla Model S 2 BMW X5 3 Land Rover Range Rover Sport
La BMW i3 et sa motorisation électrique a surclassé la concurrence grâce à son intérieur innovant et à son niveau d’ATN.
22
23
3 DAY TESTDRIVE
COVERSTORY FLEET MOBILITY
TESTEZ. CONSTATEZ. APPROUVEZ. Testez votre nouvelle voiture de société pendant 3 jours.*
TESTDRIVE
L’Astra. Le Zafira Tourer. La nouvelle Insignia. En tant que client Fleet, vous pouvez tester votre voiture de société favorie pendant 3 jours. 3 jours pour apprécier l’excellence allemande à la portée de tous. Réservez maintenant votre essai de 3 jours sur opel.be/3daytestdrive.
opel.be info environnement (AR 19/03/2004): opel.be 4,1-7,2 L/100 KM
QUI METTRA FIN AUX EMBOUTEILLAGES ? B ruxelles et Anvers sont les champions du monde des embouteillages. Et les autres régions belges ne sont pas en reste. A l’approche des élections, les partis politiques font de la mobilité un véritable enjeu dans leurs campagnes respectives. Qui parviendra à fluidifier le trafic ? Qui est favorable (ou pas) à la taxe kilométrique ? Où en est-on avec le fameux budget mobilité ? Et, last but not least : qui osera toucher éventuellement à la voiture de société ? L’ensemble de la rédaction de FLEET a fait le pied de grue au Parlement et dans les quartiers généraux des partis pour avoir des réponses. Tous les partis ont été contactés. Mais tous n’ont pas répondu à nos questions. Dans ce cas, nous nous sommes basés sur des communiqués officiels des partis…
*Offre réservée aux clients Fleet.
ASTRA SPORTS TOURER 3,7-7,5 L/100 KM 97-177 G/KM ZAFIRA TOURER 3,9-8,5 L/100 KM 104-199 G/KM INSIGNIA SPORTS TOURER
Elections 2014
109-169 G/KM
Texte : Philip De Paepe - Hans Vanden Driessche - Nina Bazzarini - Jef Driesen - Frédéric De Backer - Gregory Livis
24
25
JEAN-MARIE DEDECKER (LDD)
COVERSTORY
A
BRUNO DELILLE (GROEN)
« Les automobilistes n’abandonneront leur voiture que si c’est bénéfique pour leur portefeuille »
T
riste première place pour Bruxelles. Elle est numéro un des villes les plus embouteillées au monde. En diminuant la pression automobile de 20 % d’ici 2018, le secrétaire d’État à la Mobilité, Bruno De Lille, entend laisser cet « honneur » à d’autres. Texte : Jef Driesen
FLEET : Vous soutenez les transports en commun. Mais s’agit-il d’une alternative réaliste pour la plupart des trajets domicile-lieu de travail ? « Les transports en commun permettent de véhiculer rapidement de nombreuses personnes. Mais les gens ne vont pas abandonner le confort de leur voiture pour monter dans un bus qui se fera prendre dans les mêmes embouteillages. Il faut donc prévoir davantage de bus et de trams en site propre afin que les transports en commun deviennent une alternative pour le plus grand nombre. Nous ne voulons pas bannir les voitures de la ville, mais nous devons bel et bien réduire le nombre d’automobilistes pour améliorer la ponctualité et la rapidité des transports en commun d’une part, et fluidifier le reste de la circulation d’autre part. » FLEET : De quelle manière souhaitez-vous diminuer le nombre d’automobilistes ? « Je suis surtout partisan du péage au kilomètre, c’est-à-dire d’une tarification kilométrique intelligente. Nous privilégions un glissement de la taxation de la possession vers l’utilisation de la voiture. L’intention des pouvoirs publics n’est donc pas d’augmenter ses recettes grâce au péage au kilomètre. Il
convient toutefois d’inciter les automobilistes à laisser leur voiture chez eux et la seule manière d’y parvenir est d’emprunter la voie financière. » FLEET : Certains partis politiques plaident pour davantage de travaux d’infrastructures. Citons l’exemple du projet RER. Même s’il a été lancé il y a plusieurs décennies, il est encore loin d’être sur les rails. Qu’en pensez-vous ? « Si l’on considère le RER comme un projet global pour lequel tout doit être prêt avant sa mise en service, nous devrons en effet attendre 2023. Or, c’est absurde. Les tronçons de ligne rejoignant Hal, Louvain et Malines ont déjà été aménagés, mais la SNCB ne les exploite pas parce qu’elle refuse de payer la note y afférente. C’est une honte, surtout quand on sait que cela permettrait de réduire les embouteillages vers Bruxelles. Cela nous rapportera bien plus que les quelques millions dont nous avons besoin pour exploiter le tracé du RER. Il y a des travaux d’infrastructures auxquels je ne crois pas, je trouve par exemple que l’élargissement du ring est une idée ridicule. À court terme, cela améliorera quelque peu la fluidité du trafic, mais, à long terme, la situation redeviendra la même, voire pire. »
« Il y a des travaux d’infrastructures auxquels je ne crois pas, je trouve par exemple que l’élargissement du ring est une idée ridicule. »
FLEET : La voiture de société a de nouveau suscité de vives critiques ces derniers temps. C’est un peu hypocrite, car son succès est finalement dû à la pression fiscale élevée qui pèse sur les revenus du travail. « Nous ne pouvons pas supprimer tous les avantages fiscaux sur les voitures de société, parce que nous jouerions alors un mauvais tour aux entreprises. Il faut avoir le courage de modifier sur le plan structurel la manière dont nous imposons le travail. Et la conséquence logique serait de revoir les avantages fiscaux sur les voitures de société. Parce que cette situation a un côté cynique. Nous octroyons un avantage en nature parce que nous n’osons pas toucher à la manière dont nous imposons le travail et nous augmentons ainsi les problèmes liés aux embouteillages qui coûtent des milliards d’euros à notre économie, et ce, à nos dépens en tant que pouvoirs publics. »
« Les politiques sont coupés de la réalité des automobilistes »
u niveau politique, Jean-Marie Dedecker de la LDD traverse une période difficile. Il a annoncé vouloir – littéralement – « se retirer derrière l’Yser ». Mais lorsqu’il s’agit de mobilité, cet homme politique avisé ne dissimule ni son enthousiasme ni sa colère. Un entretien sans langue de bois. Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
FLEET : En termes de mobilité, vous insistez sur la création de nouvelles infrastructures, l’augmentation du nombre de bandes de circulation, voire la construction d’un étage au-dessus du ring de Bruxelles. Quid de l’aspect environnemental ? « Il faut toujours veiller à assurer un équilibre entre l’économique et l’écologique. Ma proposition de créer de nouvelles infrastructures et d’augmenter le nombre de bandes de circulation n’est absolument pas nuisible à l’environnement. Les véhicules à l’arrêt sont bien plus néfastes qu’une circulation fluide. Tous les travaux d’infrastructures de ces dernières décennies étaient un obstacle pour l’automobiliste. Nous sommes désormais les champions du monde des embouteillages et ces temps d’arrêt sont mauvais pour l’économie et l’environnement. La pensée politiquement correcte l’emporte, c’est-àdire l’amélioration de l’offre de transports en commun et la diminution du nombre de voitures, mais elle ne répond absolument pas aux réalités économique et pratique de tous ceux qui ont besoin de la voiture. Le monde politique n’ose pas prendre de décisions et commande des études les unes après les autres, alors que la logique elle-même nous dicte de terminer le ring de Bruxelles par exemple. » FLEET : Quelle est votre avis sur les autres remèdes aux embouteillages, tels que l’augmentation des transports en commun,... ? « Ces propos sont devenus d’une affligeante banalité. Notre réseau ferroviaire est le plus
« Je débourse 16.300 euros en ATN pour ma voiture chaque année. Ce n’est plus une taxe, c’est du vol ! » dense au monde, mais seulement 10 % des trajets domicile-lieu de travail sont effectués en transport en commun. La voiture est un outil dont les citoyens ont véritablement besoin. La voiture a toujours été la vache à lait de l’État et on veut maintenir cette situation. On tergiverse énormément sur la mobilité et la diminution du nombre de voitures sur les routes, mais on veut préserver cette source de revenus. C’est surtout cette hypocrisie qui me dérange. On ne peut pas continuer à manger à tous les râteliers. Si une usine d’assemblage ferme ses portes, le pays est en émoi. Nous sommes pro-voiture. En d’autres termes, fabriquer des voitures est bénéfique pour l’emploi, mais on diabolise ceux qui les conduisent. Les médias ont aussi une grande part de responsabilité dans la situation actuelle. Ainsi, la voiture de société serait subventionnée à hauteur de 4,2 milliards d’euros chaque année. Quid de la subvention annuelle de plus de 5 milliards d’euros octroyée aux transports en commun ? Et la SNCB continue de tourner à perte. » FLEET : La voiture de société est régulièrement sous les feux de l’actualité. Quel est votre sentiment à ce sujet ? « Force est de constater que l’octroi des
voitures de société a dégénéré. Mais c’est la faute des autorités, car les charges sur le travail sont très élevées. Attaquer ensuite la voiture de société d’un point de vue fiscal est purement gratuit. Toutes ces taxes sur la voiture de société sont dès lors une honte. Je débourse 16.300 euros en ATN pour ma voiture chaque année. Ce n’est plus une taxe, c’est du vol. » FLEET : La tarification à l’usage constitue un autre sujet brûlant. « Nous recourons déjà à des systèmes de tarification à l’usage, tout d’abord sous la forme d’accises sur les carburants, puis toutes ces autres taxes sur la voiture comme la TMC, la taxe de mise en circulation, la TVA, etc. Je ne crois pas une seule seconde que la tarification à l’usage remplacera d’autres impôts. Cela fait 15 ans que je siège au parlement et je n’ai encore jamais vu que l’on remplaçait des impôts. Ils sont toujours complétés par d’autres. Il est même question d’un péage pour pouvoir entrer dans Bruxelles. C’est un retour au Moyen-Âge. C’est l’exemple le plus parlant que le monde politique est totalement coupé de la réalité quotidienne des automobilistes. »
26
COVERSTORY
JEF VAN DEN BERGH (CD&V)
« Le budget mobilité doit constituer une alternative valable »
J
ef Van den Bergh est le spécialiste mobilité auprès du CD&V et son parti soutient l’idée du péage urbain moyennant un rééquilibrage fiscal dans lequel le budget mobilité occupe une place centrale.
JAN JAMBON (N-VA)
Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
FLEET : Le principe STOP a été lancé en 2001 par le CD&V. Est-il encore d’actualité ? « Bien sûr : d’abord les piétons, ensuite les cyclistes, puis les transports publics et enfin les transports privés motorisés. Pour certains déplacements, la voiture est le mode de transport flexible et confortable par excellence. Nous ne voulons donc pas la stigmatiser. Mais nous visons son utilisation rationnelle. Le péage urbain pour les voitures particulières s’inscrit dans cette optique. Il remplace les taxes de circulation actuelles et éventuellement une partie des accises sur les carburants, soit la partie dépassant le minimum européen. » FLEET : Quelle est l’avis du CD&V sur les voitures de société ? Lors de vos nombreuses participations au gouvernement, vous avez largement contribué à l’élaboration du système en mettant en place une forte pression fiscale sur le travail. Aujourd’hui, pour ou contre ? « Il ne s’agit pas d’être pour ou contre. Nous avons introduit une proposition de loi visant à harmoniser les règles en matière de droit du travail, de fiscalité et de sécurité sociale afin d’instaurer un nouveau système à côté des voitures de société : le budget mobilité. Dans le cadre du budget mobilité, la voiture de société est une option parmi une panoplie de modes de transport offerts par un employeur. Le travailleur choisit lui-même son moyen de transport en fonction de ses besoins personnels. Selon nous, le budget mobilité est un complément à la voiture
« On pourrait en effet envisager d’imposer la carte carburant de manière distincte. »
de société. Ainsi, il existe trois systèmes : l’indemnisation des frais de transports en commun/vélo, le budget mobilité (qui inclut la voiture de société) et la voiture de société. L’employeur propose le budget mobilité et le travailleur décide librement d’y prendre part ou non. Encore une fois, nous ne voulons pas stigmatiser la voiture, mais nous offrons une alternative valable au véhicule de société afin d’inciter les automobilistes à organiser leurs déplacements de manière plus durable. Nous conférons au budget mobilité un statut social concurrentiel par rapport à la voiture de société. Cela implique qu’un travailleur qui renonce en tout ou en partie à la voiture de société au profit du budget mobilité ne peut pas être perdant sur le plan financier. L’adaptation de la fiscalité de la mobilité en général et de la voiture de société en particulier s’inscrit dans une refonte fiscale plus large en termes de rémunérations. » FLEET : Vous envisagez également d’imposer la carte carburant de manière distincte ?
L
« Il faut arrêter de s’en prendre aux travailleurs »
e député et chef de groupe Jan Jambon (N-VA) confirme que son parti est en faveur du péage urbain. Le premier parti flamand se range donc résolument du côté des partisans d’un glissement de la taxation de la possession vers l’utilisation de la voiture.
« Si l’on pousse la réflexion jusqu’à la carte carburant et à l’avantage qui est aujourd’hui inclus de toute manière dans l’ATN sur la voiture de société, il ne serait pas si insensé de décider un jour de l’imposer de manière distincte. Il est également compris dans l’avantage de la voiture de société dans d’autres pays européens où la question d’une imposition distincte se pose aussi. » FLEET : C’est un ministre CD&V qui a mis en place le nouvel ATN. Vu l’émoi que le dossier a suscité, quel bilan en tirez-vous ? « Il n’a dans tous les cas pas généré les recettes escomptées pour l’État. Si on fait le lien entre cette constatation et le contenu du rapport de l’OCDE (qui indiquait que la réglementation belge en matière d’ATN n’est absolument pas comparable aux frais réels épargnés par un travailleur, que l’avantage était énorme somme toute), il ne serait pas étonnant que le gouvernement décide de revoir ce système dans le futur. »
« Une réduction du trafic de cinq pour cent peut résoudre le problème des bouchons. Les horaires flexibles et le télétravail permettront d’augmenter les plages horaires dédiées aux déplacements. »
Texte : Nina Bazzarini
FLEET : La N-VA est pour le péage urbain. N’est-ce pas en contradiction avec votre soutien aux « travailleurs » ? Celui qui utilise sa voiture pour ses déplacements domicile-lieu de travail et qui n’a pas d’alternative devra donc payer pour « pouvoir » aller travailler. « Afin d’éviter des problèmes importants de circulation, principalement pendant les heures de pointe, des travaux d’infrastructures sont nécessaires. Mais ils ne peuvent pas tout résoudre. Nos infrastructures sont prévues pour une voiture par ménage, mais ce rapport ne correspond plus à la réalité. Nous devons dès lors inciter la population à ne pas forcément utiliser la voiture pendant les heures d’affluence grâce à la mise en place d’horaires flexibles et du télétravail. Le péage urbain dont nous sommes partisans ne doit en aucun cas augmenter la pression fiscale sur les citoyens. »
« Non, une réduction du trafic de cinq pour cent peut résoudre le problème des bouchons. Les horaires flexibles et le télétravail permettront d’augmenter les plages horaires dédiées aux déplacements. Nous pensons que cela désengorgera la circulation. Les travailleurs qui doivent absolument être sur la route pendant les heures de pointe devront débourser un peu plus. L’avantage, c’est qu’on ne sera plus imposé sur la possession d’une voiture, mais bien sur son utilisation. À cela il faut ajouter un véritable gain de temps. On pourra prévoir davantage de rendez-vous sur une journée et donc mieux organiser son emploi du temps. Il s’agit là d’atouts indéniables. De plus, l’impôt sur la possession d’une voiture sera supprimé. Le péage urbain est compensé par le gain de temps et l’augmentation de la productivité. »
FLEET : Vous ne pensez pas que ces embouteillages vont tout simplement se déplacer ?
FLEET : Les voitures de société suscitent actuellement de vives critiques. Quel est votre point de vue à ce sujet ?
« Les voitures de société sont utilisées par des personnes qui travaillent. Ces travailleurs sont donc productifs, contribuent à la société et alimentent la sécurité sociale. Il faut arrêter de s’en prendre à eux. Le budget mobilité dans le cadre duquel le travailleur peut consacrer un certain montant à un large éventail de modes de transport ne constitue absolument pas une bonne solution selon moi. Envoyer un représentant chez un client et lui dire ‘écoute, prends les transports en commun’, ça ne va pas. » FLEET : La voiture électrique n’a pas encore conquis le cœur des Belges. Pour ou contre ? « Nous sommes pour le verdissement du parc automobile et la voiture électrique représente éventuellement l’une des solutions pour y parvenir. Mais je pense que le gaz naturel est le meilleur choix actuellement. Une fois que la voiture électrique sera tout à fait au point, elle pourra également contribuer à l’écologisation. »
28
29
COVERSTORY
STEVE D’HULSTER (SP.A)
« Les projets pilotes sont des prétextes pour remettre les décisions à plus tard »
L
VINCENT VAN QUICKENBORNE (OPEN VLD)
E
« Le gouvernement flamand ne fait rien contre les embouteillages »
n vue de « la mère de toutes les élections », Vincent Van Quickenborne, bourgmestre de Courtrai, sera tête de liste à la Chambre pour la Flandre occidentale. En tant que libéral, il a un profond respect pour l’entrepreneuriat, mais les taxes (vexatoires) telles que l’ATN et le péage urbain à l’avenir ne favorisent pas ce modèle. Texte : Jef Driesen
FLEET : Le péage urbain est un sujet brûlant. Que pensez-vous de ce système ? « Le péage urbain peut constituer une bonne solution à terme à condition de prendre deux mesures avant de le mettre en place. Premièrement, il faut supprimer tous les frais de voiture fixes, sans quoi les automobiles considéreront le péage urbain comme une énième majoration d’impôts. Deuxièmement, des alternatives doivent être proposées. L’offre des transports en commun doit être élargie, grâce au Réseau Express Régional (RER) à Bruxelles par exemple. » FLEET : La voiture de société a fait des remous ces derniers temps. Votre parti a approuvé l’Avantage de Toute Nature (ATN) et clame aujourd’hui qu’il s’agit d’une taxe vexatoire. Pourquoi retournez-vous votre veste ? « Cette mesure a été introduite et nous la soutenons. La question qui se pose est de savoir si elle a généré suffisamment de recettes et ce n’est vraisemblablement
pas le cas. Une conséquence positive de cette nouvelle réglementation est le verdissement du parc des voitures de société. Il convient également de garder à l’esprit que l’Avantage de Toute Nature est meilleur marché chez nous qu’en France, aux Pays-Bas ou en Allemagne. » FLEET : La voiture électrique n’a pas beaucoup de succès en Belgique. Quelle est la raison de cet échec selon vous ? « La voiture électrique ne peut pas convaincre les automobilistes parce que sa portée est encore limitée et l’offre insuffisante, ce qui engendre un prix d’achat trop élevé. Mais cette situation va indubitablement être améliorée. Je ne pense pas qu’une intervention fiscale du gouvernement soit nécessaire. » FLEET : Anvers et Bruxelles sont les villes les plus embouteillées au monde. Personne n’aime se retrouver coincé dans un embouteillage, mais nous ne renonçons pas à la voiture pour autant. Comment
« L’ATN a-t-il généré suffisamment de recettes ? Vraisemblablement pas. »
devons-nous résoudre ce paradoxe ? « Le monde politique doit prendre des mesures pour lutter contre le fléau des embouteillages, mais cela fait cinq ans que le gouvernement ne fait rien pour endiguer cette problématique qui ne fait que s’amplifier. Il faut être disposé à améliorer l’infrastructure des routes et à recourir davantage à la technologie, comme les vitesses variables. Le péage urbain constitue une solution idéale à cet égard. Des villes comme Stockholm ou Singapour ont introduit cette mesure et ont vu diminuer sensiblement leurs bouchons. Les autorités doivent veiller à n’envoyer vers les villes que le trafic véritablement nécessaire. Les camions doivent être séparés des voitures le plus possible. À Anvers, il faut contraindre le transport lourd à prendre le Liefkenshoektunnel et non le Kennedytunnel. Cela nous permettrait déjà de vaincre une bonne partie du fléau. »
e sp.a ne soutient pas la tarification à l’usage et ne plaide en faveur de la suppression de la voiture de société que si elle est accompagnée d’alternatives valables. Rencontre avec Steve D’Hulster, député flamand et spécialiste de la mobilité.
« Nous craignons que certains automobilistes ne paient plus pour se retrouver coincés dans les embouteillages, car tout le monde ne peut pas bénéficier d’horaires flexibles ou d’alternatives. »
Texte : Nina Bazzarini
FLEET : Le sp.a est contre la tarification à l’usage. Le sp.a en Flandre et le sp.a à Bruxelles ont-ils des opinions différentes ? « La situation bruxelloise se décline en d’autres nuances que le reste de la Belgique, mais c’est souvent le cas. Le point de vue du parti concernant la tarification à l’usage est toutefois très clair. Il s’agit d’un système dont nous ne voyons pas l’intérêt à court terme. D’un point de vue pratique, sa mise en place relève déjà du défi, vu qu’il n’existe nulle part ailleurs. De plus, il représentera un investissement important, ce qui peut faire exploser les coûts. Et c’est le contribuable qui devra supporter une partie de la facture. Il serait alors préférable de commencer par investir dans d’autres choses, dans les transports en commun par exemple. En tant que socialistes, nous craignons également que certains automobilistes ne paient plus pour se retrouver coincés dans les embouteillages, car tout le monde ne peut pas bénéficier d’horaires flexibles ou d’alternatives. Tant qu’il n’y aura pas d’alternative valable, nous plaiderons pour le statu quo. Je remarque que les autorités ont souvent tendance à jouer la carte des projets pilotes. Or, j’ai l’impression que ces mêmes projets pilotes sont parfois des prétextes pour remettre les décisions à plus tard. Les décideurs ont surtout peur de prendre de véritables décisions. » FLEET : En Belgique, il semble très difficile de trouver un consensus po-
litique en termes de mobilité. Comment l’expliquez-vous ? « Les visions sont en effet très divergentes dans ce domaine. La mobilité requiert pourtant une politique linéaire. Lorsqu’un choix est posé, il suscite souvent de la résistance. Par conséquent, trop peu de décisions sont prises. Il ne s’agit pas d’un domaine politique qui ne touche qu’une petite partie de la population. Tout le monde a une opinion à ce sujet et tout le monde est concerné. En matière de mobilité, il faut savoir faire preuve de courage politique. » FLEET : Les voitures de société essuient à nouveau de nombreuses critiques. Quel est votre point de vue à ce sujet ? « La voiture de société est bien plus qu’un simple moyen de se rendre au travail. Elle fait également partie de la rémunération du travailleur. Le sp.a souhaite mettre progressivement un terme à l’octroi de la voiture de société,
mais uniquement si des alternatives sont prévues. Recourir au budget mobilité représente déjà une première étape. Et si l’on souhaite rendre la voiture de société moins populaire, des changements s’imposent en termes de charges salariales. Il faut d’abord proposer une alternative avant de supprimer un système auquel on s’oppose. Cela vaut également pour la tarification à l’usage. » FLEET : La vision du sp.a est proche de celle de l’Open VLD. D’abord offrir, puis supprimer, c’est bien cela ? « Dans les grandes lignes, nous sommes d’accord avec l’Open VLD, mais notre vision des transports publics est différente. Le sp.a ose davantage mettre les gaz. Surtout lorsqu’il s’agit de savoir qui va régler la note. Nous considérons les transports en commun comme un service qui doit être abordable pour tous. L’Open VLD privilégie la loi de la demande et envisage un système dans lequel l’utilisateur paie davantage et le contribuable débourse moins. Notre vision de la mobilité n’est donc pas identique. »
30
31
Du côté des partis francophones
COVERSTORY
Benoît Lutgen (cdH)
Peu d’enthousiasme pour la taxe kilométrique L
ors de la réalisation de ce dossier sur les élections, tous les grands partis politiques du pays ont été contactés. Un constat : les partis francophones ne semblent pas très favorables à la taxe kilométrique. Texte : Frédéric De Backer – Gregory Livis
Ecolo Quelle est votre position, notamment en matière de fiscalité, par rapport aux voitures de société ? En matière de voiture de société, Ecolo aborde la question sous 3 angles : l L’importance d’adapter le système à l’écoscore des véhicules concernés. l La nécessité d’offrir aux travailleurs des alternatives de mobilité, vu l’engorgement des villes et nœuds routiers et adaptées, aux besoins de mobilité de chacun. L’octroi d’une carte rechargeable « hypermobil » intervient dans ce cadre : il s’agit d’un avantage fiscal comparable à la voiture de société mais offrant un bouquet de services de mobilité (transports en commun, voiture ou vélo partagés …) l L’inévitable remise à plat de la fiscalité, notamment sur le travail. La voiture de société constitue une manière pour les entreprises de contourner le problème de coût du travail élevé de nos pays, alors que d’autres types de revenus ne participent pas au financement de la sécurité sociale. » Quelle est votre position par rapport au projet de taxe kilométrique ? « Ecolo est déterminé à mettre en œuvre des solutions positives et concrètes pour répondre aux enjeux de mobilité à Bruxelles et en Wallonie. Ecolo ne soutiendra la mise en œuvre d’une taxation au kilomètre que si celle-ci offre les ga-
Olivier Deleuze (Ecolo)
Emily Hoyos (Ecolo)
ranties suffisantes pour protéger la vie privée, le portefeuille et le quotidien des citoyens. Le cas échéant, la taxation au kilomètre ne peut en aucun cas être une surtaxe qui s’ajoute à la fiscalité existante ni pénaliser les habitants en fonction du lieu où ils habitent, notamment dans les régions rurales. Par ailleurs, l’offre alternative à la voiture doit être suffisante : RER en service, dessertes locales performantes en transport en commun, ponctualité et offre suffisante à la SNCB, …La disposition devra également comporter des garanties absolues en matière de respect de la vie privée des automobilistes. Et enfin, le dispositif devra permettre une plus grande justice fiscale pour éviter de pénaliser celles et ceux qui disposent de revenus plus faibles. »
Parti Socialiste Quelle est votre position, notamment en matière de fiscalité, par rapport aux voitures de société ? « Un rééquilibrage est déjà intervenu pour tenir compte de la valeur du véhicule. Cependant, il faut éviter les comportements qui détournent l’esprit de la loi. » Quelle est votre position par rapport au projet de taxe kilométrique ? « Le PS est favorable à la mise en place de la taxe kilométrique pour les poids lourds dès le 1er janvier 2016. Pour les voitures et autres véhicules légers, les conditions ne sont pas réunies pour l’appliquer de manière juste et efficace. Ce n’est donc pas une solution envisageable. Il faut poursuivre la réflexion afin de trouver une solution qui permette de réduire le trafic, sans créer de nouvelle taxe ni d’impact socio-économique négatif et en renforçant au préalable les alternatives à la voiture. »
Paul Magnette (PS)
MR
cdH Quelle est votre position, notamment en matière de fiscalité, par rapport aux voitures de société ? « Il faut absolument améliorer la situation de la mobilité en Belgique : nous perdons tous trop de temps à nous déplacer. En moyenne, un conducteur belge se rendant sur son lieu de travail en voiture perd quotidiennement une heure dans les bouchons. Le cdH propose des alternatives concrètes pour réduire nos besoins de déplacement : stimuler le télétravail et le coworking, permettre au travailleur de moduler leurs horaires de travail, aménager des écoles ou des crèches plus près des nœuds de transport,... Maîtriser son temps et choisir de se déplacer mieux sont les priorités du cdH. » Quelle est votre position par rapport au projet de taxe kilométrique ? « Pour le cdH, il est inacceptable de piéger les automobilistes par une taxe au kilomètre ou un péage urbain. Il faut surtout développer les alternatives crédibles de mobilité. Pour contrer la congestion automobile, le cdH propose le RECO, Réseau Express de Covoiturage. Ce réseau doit être inclus dans un plan global de mobilité alternative dont les priorités concrètes sont : l’accélération des travaux du RER, l’augmentation des capacités de transport de fret alternatives à la route, le développement du réseau de tram dans les grandes villes, l’augmentation de l’offre de transports flexible en zone rurale, l’augmentation des possibilités de télétravail, l’aménagement des bureaux partagés décentralisés, etc. »
« Cette idée de taxe au km, c’est non ! Il n’est pas question de s’en prendre aux travailleurs qui utilisent leur voiture pour se rendre au boulot, aux familles qui conduisent les enfants à l’école ou aux personnes qui accompagnent bénévolement des patients à l’hôpital ! Cette taxe illustre le choix systématique des gouvernements régionaux de s’en prendre aux portefeuilles des gens qui travaillent et des classes moyennes», déclare Charles Michel, le Président du MR qui poursuit : « c’est aussi totalement nier les personnes qui vivent dans les milieux ruraux et qui doivent rejoindre des centres urbains pour exercer un emploi sans offre efficace de transports public. C’est aller à l’encontre de la réalité wallonne ! » Le Président du MR fustige aussi « ce système de repérage des automobilistes par GPS, cela pose de graves problèmes sur la protection de la vie privée ».
Le MR rejette la taxe au kilomètre pour plusieurs raisons : • Elle existe déjà au travers des accises élevées sur les produits pétroliers. • Avant d’élaborer une taxe, il faut mettre en place des alternatives crédibles à la voiture en intégrant les régions rurales au développement d’un transport public performant. • Cette taxe, payée par les travailleurs, est un piège à l’emploi supplémentaire alourdissant considérablement les déplacements. Afin de lutter efficacement contre les problèmes d’immobilité dans la capitale, le MR propose : • L’accélération des travaux du RER autour de Bruxelles ; • Le développement du réseau de métro avec des lignes desservant Uccle et Schaerbeek ; • La mise en place du service minimum dans les transports publics afin d’accroitre leur efficacité pour les usagers ; • Développer des parkings gratuits en périphérie de la ville ; • L’encouragement du télétravail et du covoiturage par des incitants fiscaux.
« Il n’est pas question de s’en prendre aux travailleurs qui utilisent leur voiture pour se rendre au boulot. » (MR) Charles Michel (MR)
IMAGINEZ-VOUS... UN JOURNAL UN MAGAZINE UNE ÉMISSION TV UN WEBSITE UNE APP UNE PAGE FACEBOOK UN COMPTE TWITTER UN BLOG … SUR LES VOITURES
TOUT CELA SUR FLEET TECHNOLOGY
La voiture connectée
Un monde virtuel sur votre pare-brise…
CHAQUE JOUR, LES INFOS AUTOMOBILES LES PLUS BRÛLANTES !
WWW.AUTOBUZZ.BE
S
i une fonction Bluetooth nous suffisait amplement pour téléphoner en mode mains libres il n’y a pas si longtemps, les voitures actuelles sont de plus en plus connectées : Internet à bord, e-mails lus à voix haute, systèmes de navigation actualisés en temps réels,… la liste des applications est quasi inépuisable. Et ce n’est pas fini, puisque voici l’ère de la réalité augmentée projetée sur votre pare-brise. Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
Rester à la pointe de la technologie requiert de la part des constructeurs automobiles une bonne dose de réflexion. L’élément sur lequel ils se concentrent, c’est le smartphone. Non seulement de nouveaux modèles apparaissent à tout bout de champ
sur le marché, mais ceux-ci proposent des systèmes d’exploitation différents comme Android et iOS. Sans parler du nombre croissant d’applications conçues spécifiquement pour une utilisation dans la voiture qui complexifie encore la donne.
FACILITÉ D’UTILISATION ET ERGONOMIE Les ports USB sont aujourd’hui monnaie courante dans de nombreuses voitures. En 2014, écouter de la musique à partir d’une clé USB ou du téléphone n’étonnera plus personne. Le streaming de musique en Bluetooth
34
35
Rester à la pointe de la technologie requiert de la part des constructeurs automobiles une bonne dose de réflexion.
via votre téléphone est aussi devenu un jeu d’enfant. La génération de la technologie connectée que nous voyons aujourd’hui dans la voiture va déjà bien plus loin. Un des principaux défis à ce niveau consiste à rationaliser l’information de manière à ne pas détourner l’attention du chauffeur de la route. Cette interface porte des noms très divers chez les différents constructeurs (IntelliLink, COMAND Online, MMI,…) mais propose grosso modo les mêmes fonctions. Il s’agit en fait de systèmes multimédias qui vous permettent d’utiliser aussi bien l’installation audio que le système de navigation, le smartphone ou d’autres appareils Bluetooth. Télécharger un sms, le faire lire à haute voix et renvoyer un message standard, c’est déjà une réalité. Ces systèmes fonctionnent par le biais d’un écran ou pavé tactile, de boutons et aussi, de plus en plus souvent, par la voix. Les dernières générations des systèmes multimédias prévoient le lien avec des applications utilisées tous les jours sur nos ordinateurs portables, tablettes ou smartphones. Consulter votre compte Twitter ou Facebook, naviguer avec la connexion Google Earth en temps réel… Tout cela est aujourd’hui possible. Et il n’est même plus nécessaire d’utiliser un smartphone pour établir le lien, car certains fabricants fournissent des systèmes avec carte SIM intégrée pour réaliser la connexion avec l’Internet.
TECHNOLOGIE CLOUD : TOUJOURS ACTUALISÉE
INTERNET HAUT DÉBIT DANS LA VOITURE
L’évolution de la technologie (de communication) est à ce point rapide qu’il est aujourd’hui impossible pour les constructeurs automobiles de l’ancrer dans le hardware des véhicules. Mais là aussi, les solutions existent. C’est ainsi que Mercedes-Benz, par exemple, planche sur la technologie Cloud (données stockées sur des serveurs Internet) qui permet de dissocier l’évolution des services de télécommunication du cycle de développement des voitures. Le constructeur est ainsi toujours ‘up-to-date’ par rapport à l’offre et le client peut faire appel, via un logiciel, aux nouveaux services et aux nouvelles fonctions.
Audi a présenté en 2011 déjà, en collaboration avec son partenaire de développement Alcatel-Lucent, une Audi A8 avec technologie LTE. Les données sont envoyées plus rapidement, grâce à la connexion haut débit pour la téléphonie mobile, qu’avec des connexions 3G standard et DSL modernes. L’Audi A8 L avec technologie LTE est équipée d’une solution téléphonie mobile du futur. LTE (Long Term Evolution) est considéré
comme le successeur de la technologie 3G actuelle à laquelle appartient aussi la téléphonie mobile standard UMTS. LTE permet des vitesses de transmission particulièrement rapides jusqu’à 100 Mbit par seconde. A titre comparatif : une connexion 3G rapide doit se contenter d’environ 14,4 Mbit par seconde tandis qu’une connexion DSL atteint 16 Mbit par seconde. Ces durées de transmission courtes offrent à la technologie LTE un accès
plus rapide aux services Internet comme Google Earth ou Google Street View. La technique permet aussi l’échange d’un volume de données plus important. Par le biais d’une connexion LTE, il est même possible de regarder des vidéos haute résolution live sur l’écran situé dans l’Audi A8. De plus, jusqu’à huit appareils mobiles peuvent être connectés à Internet via le hot spot WLAN intégré de l’A8.
RÉALITÉ AUGMENTÉE : UNE NOUVELLE DIMENSION La réalité augmentée est l’ajout de données à des images réelles. Une technique particulièrement adaptée à la voiture étant donné que le conducteur dispose constamment d’un écran de projection potentiel (le pare-brise). L’UHD, comprenez Head Up Display, existe depuis quelques années déjà et projette des données liées au véhicule comme la vitesse et les directives de navigation sur le pare-brise. Un enrichissement de l’information au moyen de la réalité augmentée ouvre les portes d’un nouveau monde dans lequel toutes les informations possibles peuvent être projetées en temps réels sur votre pare-brise : infos trafic, images de caméras de circulation, données touristiques sur des lieux dans lesquels vous passez, etc. Il semble que ce ne soit qu’une question de temps avant que les pare-brise de nos voitures ne deviennent de véritables écrans multimédias avec connexion Internet. Pioneer montre aujourd’hui à quoi cela va ressembler avec son NavGate HUD : un écran virtuel de 30 pouces (76,2 cm) est projeté à environ trois mètres du conducteur. L’information se reflète pour ainsi dire dans le paysage. Le NavGate HUD est compatible avec les applis smartphone CoPilot et iGO primo et soutient divers smartphones.
37 COUNTRIES 1 GLOBAL COMMITMENT 1 MILLION ThANkS!
36
Les caméras embarquées sont de plus en plus populaires et sophistiquées grâce à une connexion aux smartphones.
FLEET TECHNOLOGY
I
De l’utile à l’accessoire
Les voitures modernes regorgent de technologies en matière de connectivité et de multimédia, mais le marché des accessoires se développe également. Nous avons sélectionné quelques tendances pour vous. Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
Ces dernières années ont vu le marché des accessoires automobiles sous pression, du fait que les constructeurs automobiles proposent de plus en plus de systèmes de navigation multimédia connectés à Bluetooth. Il en va de même pour les capteurs d’aide au stationnement et les systèmes d’alarme. Alors qu’auparavant, une installation audio de série était rapidement remplacée par un matériel hi-fi haut de gamme d’un sous-traitant, ce marché de niche réunit désormais les véritables fanatiques automobiles. Aujourd’hui, des sous-traitants comme Pioneer lancent sur le marché des systèmes multimédias qui permettent d’utiliser des applications dans l’habitacle. Patrick Banken de United Carshops Belux observe clairement un passage des accessoires de remplacement aux accessoires supplémentaires. Ainsi les caméras embarquées sont de plus en plus populaires et sophistiquées grâce à une connexion aux smartphones sur lesquels il est par exemple parfaitement possible de visionner les images en temps réel. Les caméras de recul qui sont associées au système de navigation d’origine ont également la cote. Combinées aux capteurs d’aide au stationnement, elles offrent un plus grand confort aux automobilistes. Mais le marché le plus en expansion est celui des véhicules utilitaires légers. Les caméras de recul font
rarement partie des équipements de série, alors qu’elles augmentent sensiblement la sécurité sur les fourgonnettes. MISE À NIVEAU HI-FI Force est de constater que la mise à niveau de l’installation hi-fi d’origine présente également un potentiel de croissance. « La voiture est le seul endroit où l’on peut écouter ses morceaux préférés à fond, » explique Patrick Banken. « Des études montrent que 40 % des chauffeurs accordent énormément d’importance à la qualité du son de leur système hi-fi. Néanmoins, les meilleures installations ne sont généralement disponibles que sur les modèles premium. C’est pourquoi les mises à niveau sont la manière idéale d’obtenir une excellente qualité sans devoir modifier radicalement le système audio. « Nous réalisons nous-mêmes des mises à jour Audiotec Fischer. Ce fabricant d’enceintes est le premier à proposer un rehaussement de son plug & play tant aux constructeurs que sur le marché des accessoires. » WIFI DANS L’HABITACLE Les smartphones et les tablettes sont désormais présents dans nos véhicules, d’où l’augmentation de l’intérêt pour l’Internet mobile. Celui qui dispose d’une tablette, mais pas d’une connexion 3G ou 4G, appréciera les hubs wifi qui redis-
Les smartphones et les tablettes sont désormais présents dans nos véhicules, d’où l’augmentation de l’intérêt pour l’Internet mobile.
tribuent le signal de l’opérateur mobile via une connexion wifi itinérante dans l’habitacle. SYSTÈMES DE SUIVI Aujourd’hui, les systèmes d’alarme traditionnels n’intimident plus les voleurs et de plus en plus de véhicules premium sont volés sur commande pour disparaître sans laisser de trace. Cela signifie donc qu’il existe un marché en expansion pour les systèmes de suivi, souvent recommandés par les compagnies d’assurances. Ces dispositifs permettent non seulement de suivre les véhicules, mais aussi de les immobiliser à distance. Ils peuvent également être connectés aux smartphones afin de déterminer en temps réel la position du véhicule.
www.aldautomotive.be
38 Le visage de Harald Pluym rayonnant de joie. Le fleet manager de Peugeot se réjouit de sa récompense.
Service sponsors
Le comité d'accueil de Tour & Taxis.
FLEET MANAGER OF THE YEAR 2014
Le lion français rugit de plaisir ! L
Philippe Quatennens a également profité de cette soirée de gala pour annoncer le lancement de la nouvelle plateforme multimédia AutoBuzz.
Le geste de victoire de Harald Pluym indique clairement que participer c’est bien, mais gagner c’est encore mieux.
Le Fleet Manager de l’Année arbore fièrement sa nouvelle montre Omega devant ses collègues fleet managers. Alain Peers (à gauche) ne doit pas lui envier ce cadeau, car le lauréat du prix en 2013 en a également reçu un exemplaire. Roeland Vriens (Opel), Joris Spigt (Audi) et Stef Holemans (Volkswagen) retenteront leur chance de remporter ce joyau l’année prochaine.
La réception après l’annonce du gagnant. Tout le monde s’accorde à dire que Harald Pluym et son équipe fleet ont remporté une victoire méritée cette année.
Pas moins de 450 invités étaient présents à Tour & Taxis pour l’élection du Fleet Manager de l’Année. Une soirée qui a, une fois de plus, remporté un franc succès !
Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
L’équipe fleet renouvelée de Jaguar - Land Rover (Filip Verstreken et Kris Verleye) sur le tapis rouge.
Service sponsors
Stijn Blanckaert (www.jeroulemalin.be), Wim Doms (Peugeot), Daniël Peemans (KBC Autolease) et Gerry Van Aken (LeasePlan).
En début de soirée, chaque nominé espère repartir avec le trophée.
e Fleet Manager de l’Année 2014 a été dévoilé le 9 janvier à Tour & Taxis à Bruxelles, lors d’une soirée particulièrement réussie avec l’annonce d’un heureux gagnant en la personne de Harald Pluym (Peugeot) en la présence du gratin du secteur automobile/fleet.
Koen Van Hout (Director Mercedes-Benz Cars), Thierry van Kan (Président FEBIAC) et Hans Eeckman (Director VAB Fleet Services).
Service sponsors
40
AUTO
Opel Fleet 3 Day Testdrive
L
es voitures actuelles regorgent de secrets technologiques, si bien que le traditionnel petit test ne suffit plus pour réellement découvrir un modèle. C’est pourquoi Opel Belgium a prévu un large programme de tests qui s’adresse tout particulièrement au conducteur qui peut opter pour la voiture de société de son choix (le « user-chooser »). Ce programme appelé « Fleet 3 Day Testdrive » vise à accompagner de manière optimale ces conducteurs dans le choix de leur nouvelle voiture de société.
BLIND TEST
SEAT Leon ST
Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
Une Audi? Non, une Seat! I
l est quasiment impossible de juger une voiture avec une totale neutralité lorsque l’on sait de quelle marque il s’agit. Il y a toujours une affinité et/ou un préjugé par rapport à telle ou telle marque. Le blind test constitue dès lors la seule manière de se forger une opinion totalement honnête. FLEET a demandé à cinq responsables de parc de prendre le volant d’une SEAT Leon ST camouflée. De quoi susciter quelques commentaires intéressants Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
Nos cinq testeurs d’un jour étaient Freddy Cruyl, Purchase Risk & Fleet Management Corelio et Concentra Groep; Ronny Van den Driesch, Audit & Vehicle Manager Carglass; Pascal Erauw, Chairman of the Board of Directors EU Afiliatys; Geert Groosman, Administrateur Délégué De Bruyn Prof Coatings et Joris Peter, Fleet & Procurement Manager G4S. Yeux bandés, les pilotes ont été guidés vers la SEAT Leon ST et ont pu prendre la route après un bref audit de l’intérieur. Avant même de parcourir le moindre mètre, des remarques fusaient déjà sur la « robustesse allemande ». Bien vu puisqu’il s’agit en fin de compte d’un produit du groupe VW. La plupart des pilotes ont évoqué un tableau de bord « clair » et l’adjectif « sportif » a aussi été utilisé. Le fait que la console centrale ne déborde pas de boutons et soit dirigée vers le chauffeur a été généralement bien accueilli. Idem pour le volant multi-
Test plus long, meilleure décision...
fonctionnel dont les commandes ont été décrites comme « intuitives ». Le niveau de finition a également été très apprécié. AU VOLANT Notre Leon ST camouflée était propulsée par un 1.6 TDI de 110 ch, un moteur qui a déjà fait ses preuves dans d’autres produits du groupe VW. Les testeurs ont notamment fait l’éloge de la capacité d’accélération et de la souplesse du diesel. La tenue de route sportive et le freinage parfaitement dosable ont rejoint la liste des « plus », tout comme la bonne visibilité panoramique. L’un dans l’autre, la SEAT Leon ST laisse une impression familière, déclare Joris Peter, « comme si j’avais déjà roulé avec cette voiture ; je m’y suis senti immédiatement à l’aise. » LES PARIS ÉTAIENT OUVERTS Ce qu’il y a de bien avec ce type de blind test, c’est que les participants se forgent une opinion et n’hésitent pas
Le plus grand compliment est venu de Geert Groosman (De Bruyn Prof Coatings) qui pensait avoir conduit une Audi.
à faire des paris sur l’origine du véhicule face à un exemplaire non camouflé mais juste recouvert d’une bâche. Joris Peter misait sur une marque française ou suédoise. Sans connaître la marque, Ronny Van den Driesch et Pascal Erauw ont jugé qu’il s’agissait d’une bonne voiture fleet qui sera certainement prise en considération dans leur parc respectif. Ronny Van den Driesch s’est approché le plus de la bonne réponse en parlant d’un « petit frère de la Golf Variant » tandis que Freddy Cruyl pariait sur la Seat Ibiza. Bravo pour la marque. Mais le plus grand compliment est venu de Geert Groosman qui pensait avoir conduit une Audi.
Opel offre la possibilité aux user-choosers qui recherchent une nouvelle voiture de société de tester pendant trois jours un des modèles fleet les plus populaires de la gamme, à savoir l’Astra, la Zafira Tourer ou la nouvelle Insignia. Opel entend ainsi leur donner la chance de répondre par eux-mêmes aux questions suivantes. La voiture est-elle confortable et sûre pendant
la conduite ? Est-elle pratique ? Un moteur écologique peut-il également offrir un plaisir de conduite ? Avec le programme Fleet 3 Day Testdrive, Opel tient également compte d’une remarque souvent formulée. Il est en effet difficile, sur le plan administratif, pour un gestionnaire de flotte d’organiser des tests
au sein de son entreprise. Tous les chauffeurs doivent être correctement assurés, il doit y avoir un suivi des amendes et des dégâts éventuels, etc. Or, il serait quand même opportun de se faire une opinion sur le véhicule. Avec cette nouvelle offre, Opel espère satisfaire aux attentes du marché.
43
FLEET AUTO
Patinage mécanique A
u milieu du lac, dans la pénombre de l’hiver polaire, un surprenant ballet résonne au son des moteurs V6. Ici, les patineuses sont des Audi S5 virevoltant entre les murs de neige.
Texte : Frédéric De Backer - Frederic.debacker@activemail.be
Située, à l’extrême nord de la Finlande, au-delà du cercle arctique polaire, la Laponie est une région étrange. Durant l’hiver, le soleil n’y étend ses rayons que quelques heures par jour. Et encore, à l’horizontale. Filtrés par les branches enneigées des sapins blottis les uns contre les autres, comme pour mieux se protéger du froid. Les thermomètres aussi sont un peu particuliers : gradués jusqu’à – 50°C, ils donnent un avant-goût du climat qui y règne. Du coup, les routes sont constamment recouvertes de glace et de neige, sans que cela pose le moindre problème de conduite. Equipés de pneus à clous, les voitures, bus et camions évoluent avec la même aisance que sur l’asphalte. Sur la route, on croise régulièrement des
prototypes camouflés, sacrifiés par les constructeurs pour tester leur résistance aux conditions extrêmes. Mais la Laponie, c’est aussi le pays des lacs. Et en hiver, ce n’est pas en bateau qu’on y circule, mais bien en… voiture ! QUATTRO, MON AMOUR Rien d’étonnant, donc, que certains constructeurs y organisent des stages de conduite sur glace. Parmi eux, Audi est l’un des plus assidus. Chaque année depuis 1992, de mi-janvier à début avril, l’Audi Ice Experience permet à 4.000 conducteurs de découvrir les joies de la glisse, mais surtout de maîtriser au mieux les étonnantes capacités du système quattro. Un stage de 4 jours, par groupe de 20 personnes, de
Première chose à faire : déconnecter l’ESP et positionner la boîte S-tronic en mode manuel.
manière à n’avoir jamais plus de 10 voitures en même temps sur la glace. QUARTIERS D’HIVER Pour rejoindre Kittila depuis la Belgique, il faut transiter par Helsinki, la capitale du pays. Comptez environ 4 heures de vol, plus la correspondance. Et ne vous étonnez pas si l’Airbus A 320 se pose sur une piste complètement enneigée, c’est normal. Encore 1h30 de bus, et l’hôtel Olos
vous ouvre ses portes. L’infrastructure est étonnante. On peut y pratiquer le ski (de fond et alpin) ou la motoneige, mais aussi y découvrir les promenades en raquettes ou en traîneau tiré par les chiens. C’est dans l’un des bâtiments situé en contrebas que l’équipe d’Audi a pris ses quartiers d’hiver. La logistique est impressionnante et, derrière les portes du garage, les Audi S5 Sportback se préparent à affronter la glace. Les soubassements sont protégés pour minimiser la casse en cas de sortie de piste, et de sérieux pneus à clous sont montés sur les quatre roues. Sous le capot, les 330 ch du 3.0 TFSI V6 piaffent d’impatience. MAÎTRISER SA TRAJECTOIRE Sur le lac Munio situé à quelques coups de volant de l’hôtel, les tracteurs ont tracé plusieurs pistes distinctes, délimitées par de petits murs de neige. Première chose à faire : déconnecter l’ESP et positionner la boîte S-tronic en mode manuel. Les
premiers tours de roues sont un peu timorés, mais la confiance revient vite tant la voiture est facile à prendre en main et progressive dans ses réactions. L’un des secrets réside dans le différentiel sport disponible en option. Il permet d’optimiser la motricité en transmettant efficacement la puissance aux roues qui peuvent l’exploiter au mieux. Typée propulsion (60% du couple sur le train arrière), la S5 quattro accepte de pivoter à l’accélérateur, mais la meilleure manière de contrôler la glisse et de maîtriser la trajectoire consiste à jouer sur le transfert de masse. Un petit coup de frein en entrée de courbe permet de donner de l’adhérence au train avant tout en délestant l’arrière. Une fois la voiture placée, il ne reste plus qu’à contrebraquer en dosant l’accélération. Et ne croyez pas que ce type d’exercice soit réservé aux pilotes. Quatre jours de stage permettent déjà d’atteindre un très bon niveau. Une expérience exceptionnelle dans un environnement à couper le souffle.
45
TEST
Opel Meriva
Du nouveau sous le capot
TEST
Toyota Verso 1.6 D-4D
Ame nipponne, cœur allemand E
n adoptant un nouveau moteur 1.6 diesel conçu et développé par BMW, la Verso élargit son angle d’attaque en réduisant sa consommation et ses émissions de CO2. Texte : Frédéric De Backer - Frederic.debacker@activemail.be
8% DE MOINS Ne disposant pas de moteur 1.6 l dans sa gamme, Toyota est allé pêcher dans la banque d’organe BMW, le constructeur bavarois étant réputé pour ses qualités de motoriste. Le cœur qui bat sous le capot de la Verso est donc identique à celui des BMW Séries 1 et 3 ou encore des Mini. Au programme : 112 ch et un couple de 270 Nm disponible dès 1.750 tr/min. De quoi autoriser des performances honorables, sans plus : 186 km/h
en pointe et 12,7 secondes de 0 à 100 km/h. Mais le but était surtout de réduire la consommation et les rejets de CO2. Avec 4,5 l/100 km en moyenne normalisée et 119 g/km, l’objectif est atteint (- 8% par rapport au 2.0 D-4D), même si on s’attendait à mieux. SILENCIEUX ET ÉLASTIQUE C’est sur les routes détrempées de la Côte d’Azur que la rédaction de FLEET a eu l’opportunité de découvrir ce nouveau moteur. Une découverte marquée par un agrément d’utilisation remarquable, que ce soit un niveau du bruit ou des vibrations, quasi-inexistantes. Ce moteur se distingue également par sa capacité à maintenir son couple élevé sur une large plage de régimes, même
E au-delà de 3.000 tr/min, là où la plupart des diesels s’effondrent. Disponible en 5 ou 7 places, la Verso 1.6 D-4D est chez les concessionnaires Toyota depuis début mars. Comptez 26.500 euros (27.100 euros en 7 places) pour la version Skyview déjà très bien équipée.
+ PLUS Insonorisation Absence de vibrations Elasticité du moteur
- MIN
Performances modestes Conso et CO2 corrects, sans plus
n première mondiale au Salon de Bruxelles et déjà testée par la rédaction de FLEET. Quels sont les atouts du nouvel Opel Meriva ? Parce qu’Opel estime que le Meriva se situe encore au top en matière de flexibilité et d’ergonomie, le constructeur s’est concentré sur le système d’info-divertissement et le design pour cette troisième génération. Mais c’est sous le capot que se trouve la cerise sur le gâteau... Texte : Philip De Paepex - philip.depaepe@activemail.be
Les modifications à la carrosserie ont été apportées en toute subtilité : le nouveau Meriva s’est repoudré le nez, mais seul un œil aguerri parviendra à le distinguer de son prédécesseur. Des éléments comme le système d’assise arrière FlexSpace, la position Lounge Seating, les FlexDoors et le porte-vélos FlexFix étaient déjà présents sur le modèle précédent. Le FlexRail a par contre été revu. Ce système offre trois étages modulables d’espace de rangement entre les sièges avant avec plusieurs petites boîtes et compartiments, deux rails permettant de les faire coulisser. Ceux de la génération précé-
dente pouvaient glisser jusqu’à la banquette arrière. Raccourcis, ils offrent désormais plus d’espace aux jambes. On note l’arrivée d’une caméra de recul en ce qui concerne la sécurité et de la troisième génération du système IntelliLink en termes d’info-divertissement. Il s’agit de l’évolution de celui que l’on trouve aujourd’hui dans les Insignia et ADAM. Elle comprend un lecteur CD, la radio AM-FM, des ports AUX et USB et, last but not least, un nouvel écran 7 pouces. La communication avec les smartphones (Android ou Apple iOS) occupe également une place centrale. Sur la plan de la navigation, le Meriva progresse grâce à une fonction zoom plus rapide et une reconnaissance vocale qui gagne en convivialité et qui est dotée d’une fonction dite « one shot ». Dans la pratique, elle permet de rentrer vocalement une adresse dans le système de navigation, en appuyant sur un simple bouton, qui permet également de mettre en action le pilotage de votre smartphone. IntelliLink lit les sms à haute voix et la reconnaissance vocale permet de dicter vos réponses.
LIGNE DE TRACTION Il faut toutefois soulever le capot pour constater les transformations les plus importantes. Une innovation notoire est le moteur 1.6 CDTI qui est apparu pour la première fois l’année dernière dans la Zafira Tourer. Ce diesel 1,6 litre remplace progressivement les 1.3 et 1.7 CDTI. Et ce n’est pas plus mal, car les deux moteurs commençaient légèrement à s’essouffler. Ce dernier est assez high-tech. Les frottements internes ont été réduits pour lui permettre de déjà satisfaire aux normes d’émissions EURO 6 (qui ne seront d’application qu’en septembre 2015.) Initialement disponible en version 136 ch, il sera rapidement proposé en d’autres niveaux de puissance. Opel annonce une consommation normalisée de 4,4 l/100 km et des émissions de 116 g de CO2/ km. Durant notre première prise en mains, nous avons ressenti de la souplesse et de la réactivité combinées à un remarquable silence. La transmission de cette dernière génération de Meriva est plus rapide et précise, mais cela n’a rien d’étonnant : Opel a investi pas moins de 50 millions d’euros dans l’amélioration de ses boîtes de vitesses manuelles. Par ailleurs, un moteur 1.4 turbo est également disponible, proposé chez nous en 120 ch.
+ PLUS Nouveau diesel Habitacle intelligent FlexRail amélioré
- MIN
Lifting extérieur timide
46
LONG TERM TEST
Mazda6 Wagon SKYACTIV 2.2-D
« Biche, ô ma biche » essai longue durée, nous comptabilisons 27.000 km au compteur. Sur cette distance, l’i-stop a fonctionné (et le moteur a donc été à l’arrêt) pendant plus de douze heures.
LONG TERM TEST
Peugeot 308
O
Table rase
n ne peut pas reprocher à Peugeot de s’être limité, pour sa nouvelle 308, à un vague facelift. Ce challenger attitré de la VW Golf innove à tous les niveaux, ou à peu près. FLEET a l’occasion de tester intensivement la nouvelle-venue pendant six mois. En avant la musique ! Tekst: Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
Au moment de définir le design d’une voiture, les constructeurs doivent toujours agir avec finesse. Opter pour des lignes trop innovantes, c’est prendre le risque d’effrayer une partie de la clientèle. Mais un look trop ‘mainstream’ empêche de se démarquer. Ce que Peugeot nous propose ici peut être qualifié de « sobre ». Pas exagérément futuriste mais quand même sportif/actuel et avec suffisamment de références au style maison. Cette sobriété se retrouve aussi à l’intérieur. Pas de surabondance de boutons mais un petit volant aux allures sportives. Peugeot parle volontiers d’un cockpit intuitif qui doit générer une expérience de conduite instinctive. Le tableau de bord occupe une position haute plaçant la route et l’instrumentation dans le même champ de vision. Une console centrale haute dotée d’un écran tactile de 9,7 pouces constitue le centre de commandes avec à peine quelques boutons. Les tissus et matières utilisés à l’intérieur sont d’une grande qualité. Le volant, par exemple, est réalisé, dès le 2e niveau
de finition, en cuir pleine fleur avec des accents noirs laqués et chromes satinés. Les sièges peuvent être recouverts d’une combinaison de TEP et d’Alcantara ou, en option, de cuir Nappa. PLATE-FORME HIGH-TECH Pour sa 308, Peugeot utilise la nouvelle plate-forme EMP2 qui garantit des dimensions compactes et un poids plus faible (140 kg de moins que le prédécesseur !). Dans la liste des priorités des ingénieurs figurait aussi en bonne place le plaisir de conduite. Dans cette perspective, une cure minceur radicale constitue déjà un bon début. Mais la Peugeot 308 devait aussi présenter une faible empreinte écologique et des émissions réduites. Avec un Cx de 0,28 et un Scx de 0,63 m2, elle fait partie des meilleures berlines de son segment en termes d’aérodynamisme. A la base de cette performance, il y a notamment les entrées d’air à commande active et le soubassement plat rendu possible par la nouvelle plate-forme EMP2.
Si vous misez sur le plaisir de conduite, un régime amaigrissant constitue déjà un bon début.
Puisqu’on parle d’écologie, sachez que notre véhicule de test possède un moteur 1.6 e-HDI d’une puissance de 115 ch pour des émissions de 95 g de CO2/km. Celui-ci est associé à une boîte manuelle à 6 rapports. Le châssis a aussi fait l’objet d’une attention particulière. Grâce à la hauteur limitée de la nouvelle 308, le centre de gravité a été rabaissé de 20 mm. De quoi mieux maîtriser les mouvements de carrosserie et optimaliser la ligne aérodynamique. La nouvelle plate-forme comprend de nouveaux trains plus légers (pseudo Mac Pherson à l’avant et train arrière à traverse déformable). Grâce aux améliorations apportées au châssis, le rayon de braquage a été raccourci de 30 cm (10,4 m entre bordures). Toutes ces interventions (concept innovant, poids réduit, porte-àfaux plus courts, centre de gravité plus bas, direction assistée électronique, volant compact, pneus et freins performants) devraient, selon Peugeot, se traduire par un comportement routier qui fera référence. Surveillez la sortie du prochain numéro de FLEET pour voir si nous sommes d’accord avec le constructeur…
L
a Mazda6 Wagon a d’emblée suscité notre curiosité. Pourquoi cette Japonaise a-t-elle été élue à la fois Voiture familiale de l’Année et Voiture de Leasing de l’Année ? Au bout de six mois d’essai intense, nous y voyons plus clair. La Mazda6 a la gracilité d’une biche et un profond respect pour le plaisir de conduite. Qui a dit que les breaks étaient ennuyeux ? Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
Dans nos deux précédents articles consacrés à la Mazda6, nous détaillions déjà les qualités techniques de la Mazda6 Wagon. Un argument qui plaide en sa faveur n’est autre que son moteur diesel 2,2 litres de 150 chevaux, mais ce n’est pas ce qui a le plus impressionné la rédaction. C’est surtout la souplesse qui crée l’accoutumance. La Mazda6 réconcilie la longue distance et le sprint. La boîte à 6 rapports parfaitement étagée et le châssis dynamique sont également un délice pour les sens. Sur le marché fleet, le plaisir de conduite semble souvent sacrifié sur l’autel du downsizing. Des moteurs trop petits dans des voitures trop grandes donnent le sourire aux comptables lorsqu’il s’agit de calculer la déduction fiscale, mais sur la route, c’est la déception. La Mazda 6 ne mange pas de ce pain-là et, cerise sur le gâteau, elle ne rejette que 104 g de CO2/ km ce qui la rend déductible fiscalement à 90 %. Force est néanmoins de constater que la consommation annoncée est trop optimiste. Mazda indique une moyenne de
4,2 l/100 km, alors que nous avons mesuré une consommation de 6,4 l/100 km. Un véritable fossé entre la théorie et la pratique. À l’instar de nombreuses voitures modernes, la Mazda6 est équipée d’un système start/stop. Comme nous l’expliquions déjà dans notre premier article, ce dispositif est soutenu par la technologie i-ELOOP. L’ « Intelligent Energy Loop » est un système de freinage régénératif par lequel un condensateur récupère l’énergie de freinage lorsqu’on relâche les gaz. Cette énergie récupérée est utilisée pour alimenter en électricité certains éléments électriques (p. ex. l’air conditionné). Une seule recharge du condensateur suffit pour alimenter les systèmes électriques pendant environ une minute. Ces deux systèmes permettent une économie de carburant jusqu’à 10 % en circulation urbaine. L’ordinateur de bord enregistre la période de temps pendant laquelle le moteur est arrêté lorsque la fonction i-stop est active. Au terme de cet
GADGETS & CO La Mazda6 Wagon se dote d’une multitude d’équipements pour lesquels vous irez piocher dans la liste d’options digne d’une marque premium. La nôtre possède les sièges chauffants à réglage électrique, le régulateur de vitesse, les capteurs de stationnement, l’air conditionné bizone, la technologie Bluetooth et un écran tactile avec un système de navigation intégré. Le graphisme de l’écran de navigation (qui ne ressemble d’ailleurs pas à une Mazda) quelque peu enfantin ne nous laissera toutefois pas un souvenir impérissable. Quant au design de l’habitacle, il est un peu ennuyeux à notre goût, mais il est compensé par des gadgets trendy comme la fonction de lecture à haute voix des SMS et la connexion Bluetooth on ne peut plus simple. Après un test réussi haut la main, le temps est malheureusement venu de nous séparer de cette Mazda6 Wagon !
+ PLUS Moteur puissant et souple Châssis dynamique Équipement complet
- MIN
Ecart consommation théorique/pratique Intérieur peu inspiré
48
49
FLEET 2WHEEL
PROTECT’ AIR:
l’airbag des motards
LONG TERM TEST
Opel Insignia
Le fleuron
L
C
hez Opel, la nouvelle Insignia reste le fleuron de la gamme. D’un point de vue visuel, le constructeur allemand ne lui offre que quelques retouches, mais il met les bouchées doubles dans l’habitacle et sous le capot. C’est parti pour un test de longue durée !
Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
Texte : Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be
Renouveler un modèle à succès n’est pas une mince affaire. Il s’agit de conserver les qualités qui ont permis de convaincre les clients (l’Insignia a déjà conquis près de 600.000 conducteurs), mais aussi d’apporter une plus-value. Les ingénieurs Opel ont mis leur expertise en matière de design, de moteur et d’équipement au service du confort et du bien-être à bord, des performances sur la route et du plaisir de conduire. La console centrale dégage un sentiment de raffinement, et abrite de nombreuses technologies et fonctions de pointe. Le panneau de commandes a été considérablement simplifié. Il se contente désormais de quelques boutons afin que le maniement du système d’info-divertissement, ou encore de la climatisation, soit rapide et intuitif. TABLETTE TACTILE La nouvelle génération d’appareils d’info-divertissement peut être pilotée à partir d’un écran couleur tactile de 8 pouces. Depuis le menu d’accueil, le conducteur peut accéder aux fonctions et aux sous-menus tels que les stations
es gilets airbag sont à peu près la seule innovation en termes de sécurité dont les motards auront pu profiter ces dernières années. Le fabricant français Bering lance son Protect Air sur le marché belge, un gilet airbag sans fil qui communique avec la fourche avant et le centre du cadre à l’aide de capteurs.
de radio et les titres des chansons. De nombreuses fonctions ont également une double commande (pavé tactile, contrôle vocal, éléments de commande sur le volant ou la toute nouvelle tablette tactile), qui permet au conducteur de choisir à tout moment celle qui lui convient le mieux. Le système d’info-divertissement peut être personnalisé et permet de stocker jusqu’à 60 favoris personnels (p. ex. playlists, contacts téléphoniques, adresses de navigation). La principale innovation en termes de fonctionnalité et d’ergonomie est la tablette tactile, qui est intégrée dans la console centrale. Elle propose une manière totalement nouvelle de piloter rapidement et intuitivement le système d’info-divertissement. Sa surface tactile éclairée réagit immédiatement aux mouvements des doigts. Elle fait du maniement du système un véritable jeu d’enfant, sans distraire le conducteur. 99 G DE CO2/KM Que ce soit au niveau moteur ou châssis, la nouvelle Opel Insignia tient toutes ses promesses. Les ingénieurs Opel ont apporté une
Vous pouvez utiliser le système d’infodivertissement de la nouvelle génération à l’aide d’un pavé tactile couleur de 8 pouces.
foule d’améliorations aux suspensions et à la direction, ce qui permet de réduire les bruits et les vibrations, et d’atteindre ainsi un niveau de confort encore plus élevé. Mais le plus remarquable, c’est l’efficacité énergétique du moteur 2.0 CDTI. Les versions 120 ch et 140 ch ne consomment que 3,7 l/100 km (consommation normalisée) et n’émettent que 99 g de CO2/km (104 g pour notre Sports Tourer). Dans le prochain numéro de FLEET, nous poursuivrons notre découverte de l’Insignia.
Il ressort des statistiques qu’un accident de moto entraîne des lésions dans 92 % des cas. Ce taux est impressionnant, certes, mais somme toute logique, car les vêtements d’un conducteur d’un deux-roues constituent son unique protection. Il existe pourtant déjà des airbags, à installer sur la moto ou dans les vêtements. Le fabricant français Bering lance le Protect Air sur le marché belge, un gilet airbag sans fil qui communique avec la fourche avant et le centre du cadre à l’aide de capteurs. En cas d’impact ou de chute, le gilet se gonfle en un temps record pour rester maintenu sous pression durant six secondes. Ensuite, il se dégonfle lentement. Même lorsque le gilet airbag est actif, le conducteur garde une liberté de mouvement pour bouger et éviter d’autres dangers comme des voitures. Le Protect Air protège le cou et la nuque (évite le coup du lapin en cas d’impact), la colonne vertébrale, le thorax et le coccyx. Le gilet est adapté tant pour les motos et les scooters que pour les trois-roues comme le Piaggio MP3. Comme son nom ne l’indique pas, ce n’est pas l’air qui déploie le Protect Air, mais du CO2. Bering a consacré six ans à l’élaboration du gilet et a constaté qu’un cylindre de CO2 offrait le temps de réponse le plus rapide (0,08 seconde).
VANZEEBROECK MOTORS : REVENDEUR UNIQUE Le Protect Air est présent sur le marché français depuis trois ans et est désormais disponible chez nous également. Pour l’instant, Vanzeebroeck Motors de Leeuw-Saint-Pierre est le seul en Europe à détenir la licence qui permet d’installer le système (les capteurs) sur la moto. Le gilet coûte 899 euros en noir et 999 euros en jaune. Ce n’est pas bon marché, certes, mais la vie n’a pas de prix. Enfin, le gilet airbag est déductible fiscalement (comme tous les vêtements pour motocyclistes).
En cas d’impact ou de chute, le gilet se gonfle en un temps record.
EZV I R INSC OUS T V NAN TE MAIN
SI VOUS DÉSIREZ ÊTRE TENU RÉGULIÈREMENT AU COURANT DE L’ACTUALITÉ DU SECTEUR FLEET, SURFEZ SUR WWW.FLEETMANAGEMENT.BE ET INSCRIVEZ-VOUS À L’E-LETTER DE FLEET !
N°
COVERSTORY
’avenir du secteur fleet : les sociétés de leasing doivent-elles se réinventer ?
SERVICE
VAB FLEET Services : une nouvelle division orientée sur la vente de véhicules d’occasion et de voitures neuves de stock
DEBAT
Car Policy : six fleetowners en discutent…
95
Business
MAI 2014
Effective Media
RESEARCH
Le parcours sinueux des voitures électriques En Norvège, ça “e-roule” !
&
INTERVIEW
Hilde Crevits, Ministre flamande de la Mobilité Raoul Picello, Vice President Sales Operations Nissan
Mass Media
AUTO
Long term test Opel Insignia Long term test Peugeot 308 l Long term test Suzuki SX4 Cross l Mercedes Classe C l Renault Mégane cabrio
&
Peu importe la panne, nous vous rendons votre mobilité dans l’heure.
l l
L’assistance dépannage* sur mesure pour votre entreprise. Pour plus d’infos, rendez-vous sur www.effectivemedia.be
colophon Sales & Marketing
Réalisation
éditeur responsable Effective Media nv - Patrick Quatennens Automotive Media Centre - Z.1. Researchpark 20 - 1731 Zellik tel 02 467 61 61 - fax 02 467 61 62 www.fleetmanagement.be - www.effectivemedia.be chief executive officer Philippe Quatennens managing director Patrick Quatennens GSM 0478 222 333 - patrick.quatennens@effectivemedia.be advertising managers Sophie Van Oyenbrugge GSM 0473 99 88 88 - sophie.vanoyenbrugge@effectivemedia.be Jacques Gaillez GSM 0475 811 931 - jacques.gaillez@effectivemedia.be marketing manager Jessy Olemans tel 02 467 61 64 - jessy.olemans@effectivemedia.be Active nv - www.activeonline.be abonnenments & changements d’adresse Agnes Raskin - agnes.raskin@effectivemedia.be
directeur de la rédaction rédacteur en chef rédaction collaborateurs traduction art director lay-out impression
C
Frédéric De Backer - frederic.debacker@activemail.be Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be Gregory Livis, Alain Vandersande, Hans Vandendriessche Anne Claes Words in gear, Virginie Dupont en Michel Buckinx Peter Meyskens Irene Schampaert Roularta Printing nv
EFFECTIVE MEDIA 2014
Aucune partie du présent ouvrage ne peut être reproduite et/ ou rendue publique sous forme imprimée, photocopiée, microfilmée, ou sous quelque autre forme que ce soit, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur.
Un pneu plat, une chaîne cassée, un moteur en surchauffe... une petite panne peut avoir de fâcheuses conséquences pour vos affaires. Voilà pourquoi nous offrons des solutions Business qui correspondent aux besoins de votre entreprise. De la réparation rapide d’un vélo au véhicule de remplacement adapté à votre activité. Ainsi, nous ne vous aidons pas seulement, vous et vos employés, à retrouver votre mobilité, nous remettons également votre business sur la bonne voie. Plus d’infos via tbs@touring.be ou au 02 286 34 97. * L’assistance aux personnes est couverte par ATV s.a., dont le siège social est situé en Belgique, à 1040 Bruxelles, Rue de la Loi 44, RPM 0441.208.161 Bruxelles, ING BE69 6300 1222 3978 BBRUBEBB, entreprise d’assurance agréée par arrêté royal du 11/01/1991 et 24/02/1992 (MB 13/02/1991 et 14/03/1992) et par la BNB sous le numéro 1015 pour pratiquer les opérations d’assurance dans les branches 9, 16, 17 et 18. L’assistance pour votre véhicule est opérée par Touring Club Royal de Belgique a.s.b.l., dont le siège social est situé en Belgique, à 1040 Bruxelles, rue de la Loi 44, RPM 0403.471.597 Bruxelles, CBC BE55 1910 4222 2244 CREGBEBB, FSMA n° 011210 cA et/ou par les autres clubs automobiles membres du réseau international F.I.A. La description des garanties est un extrait des Conditions Générales et est seulement une reproduction limitée de nos produits et services. Pour plus d’infos, consultez nos Conditions Générales sur notre site www.touring.be ou sur simple demande par téléphone.
Le meilleur, et rien que le meilleur.
La Peugeot 308, élue Voiture de Leasing de l’Année 2014 !
Et chez Alphabet nous en avons la conviction, car nous ne laissons jamais rien au hasard. Chaque véhicule que nous conseillons, nous l’avons analysé au préalable sous toutes les coutures. Combien consomme-t-il ? N’émet-il pas trop de CO2 ? Et qu’en est-il de la sécurité, de l’avantage de toute nature et de son coût total ? Aucune question ne restera sans réponse dans votre quête d’une solution de mobilité optimale.
Restez mobile sur www.alphabet.be.