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Le mot du président central, Thomas Hurter
from ACS Auto
by actual pub
Notre Club est solidaire !
Le 12 janvier 2021, le comité économique ayant lancé le référendum contre la loi sur le CO2 a déposé auprès de la Chancellerie fédérale, à Berne, le nombre fabuleux de 110’000 signatures. Par Thomas Hurter
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Notre Club est solidaire! En ma qualité de président central, je suis particulièrement heureux de voir à quel point nos membres se sentent associés à leur club et soutiennent l’ACS dans ses activités politiques. Dans le cadre des diverses activités des sections ACS, un grand nombre d’entre vous a participé à la récolte des signatures, signé le référendum contre la loi sur le CO2 et ainsi contribué au fait que, désormais, le peuple suisse pourra décider de la loi.
A cette occasion, il me tient à cœur de vous remercier tous très chaleureusement de votre soutien. Parallèlement, j’adresse un grand merci à nos sections pour leur formidable engagement lors de la récolte des signatures. Les consignes liées au COVID-19 ont créé des circonstances compliquées et malgré ces difficultés, les sections ont fait preuve de beaucoup de créativité et d’un fort engagement, ce qui a permis de récolter les signatures nécessaires.
A l’instar des nombreuses actions de collecte créatives de nos sections, voici Lorenz Knecht et Caitlin Huber, de la section ACS Zurich, lors de la collecte des signatures à la sortie du parking souterrain City-Parkhaus, à Zurich.
Avec l’aboutissement du référendum, nous avons effectué le premier pas. Désormais, il s’agit de collaborer activement à la campagne de votation afin que les électeurs suisses déposent dans l’urne un NON à la loi sur le CO2. La votation aura probablement lieu le dimanche 13 juin 2021. A l’unisson avec ses sections, l’ACS sera présent et actif en première ligne dans cette campagne de votation. Nous vous tiendrons régulièrement au courant des activités en cours dans le magazine AUTO, dans nos newsletters et sur notre site internet.
Je profite de cette occasion pour résumer brièvement, une fois de plus, les raisons principales qui ont conduit l’ACS à rejeter la loi actuelle sur le CO2:
La loi sur le CO2 entrave l’innovation et la recherche. Pourtant, c’est par la recherche, l’innovation et des mécanismes incitatifs durables que nous atteindrons la neutralité climatique convoitée – et en aucun cas avec des interdictions, des règlements et de nouveaux impôts. La loi sur le CO2 trace un chemin trop unilatéral en faveur de certaines technologies et asphyxie l’innovation à la base.
La loi sur le CO2 est injuste : l’augmentation massive des prix pour les carburants fossiles pèsera de manière disproportionnée sur la population établie en dehors des centres urbains ou dans des régions montagneuses, mais aussi sur les pendulaires, tributaires de leur voiture.
Avec la loi sur le CO2, des ressources seront retirées du Fond pour le trafic d’agglomération et les routes nationales FORTA, désigné bénéficiaire de ces fonds selon une décision prise en 2017 par les électeurs suisses. Ces ressources feront défaut à l’entretien et au développement de l’infrastructure routière. A plus ou moins courte échéance, le sous-financement du FORTA conduira à une augmentation supplémentaire du prix des carburants afin de compenser les ressources manquantes. Le trafic individuel motorisé s’en verra encore alourdi de charges supplémentaires.
Ce ne sont que quelques-uns des arguments qui, de notre point de vue, plaident en défaveur de la loi sur le CO2. J’espère vivement que la majorité des électeurs puisse partager mon opinion et sanctionne la loi par un vote négatif. Je pense évidemment à vous, chers membres de l’ACS, qui démontrerez une nouvelle fois la cohésion de notre Club.
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