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Profil du mois : Joël Grand

Mon casque et moi

Vital pour sa sécurité, le casque reflète l’identité et la personnalité de celui qui le porte. Cette rubrique a pour ambition de mieux connaître ces pilotes qui font, ou ont fait briller nos couleurs. Joël Grand Par Gérard Vallat

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Débutant le sport automobile dans le siège passager d’une voiture de rallye, Joël Grand a ensuite étanché sa soif du pilotage en course de côte. Un choix dicté par des limites budgétaires, mais aussi par cette attirance pour une discipline qui exige une totale maîtrise, sur un effort très bref. De la fun cup des débuts à l’Osella actuelle, l’objectif du Valaisan est clairement affirmé: décrocher un jour le titre de roi des montagnes suisses. Une cible qui est davantage le reflet d’une volonté forte, plutôt qu’une idée obsessionnelle. Au palmarès de Joël Grand, une victoire au classement général de la course de côte des Paccots, en 2017. Un exploit qu’il souhaite rééditer dès que possible, et surtout dès que les restrictions sanitaires permettront de retrouver un calendrier de courses.

Le meilleur moment de ta carrière ?

Ma première course de côte, soit AyentAnzère avec une Formule Master en 2015. J’avais remporté la classe 2 litres et terminé 3e au classement général. Je découvrais cette voiture.

Ton plat favori ?

Il n’est pas forcément à la carte des restaurants étoilés. J’aime bien un bon plat de pâtes à la tomate, avec un cervelas.

Age

34 ans Débuts 2007-copilote Débuts auto 2008-courses de côte Actuellement Osella PA-21

Ta boisson préférée ?

Je bois toujours de l’eau avec… du sirop grenadine.

Ton dernier livre ?

Je lis peu de livres, dès lors ma dernière lecture est quotidienne au travers de mon abonnement au Nouvelliste.

Ton dernier film ?

J’ai deux jeunes enfants, et ma culture cinématographique actuelle tourne pas mal autour de films de leur âge. J’avoue avoir vu récemment le dessin animé « Les Croods 2».

Quel est ton genre de musique?

Je suis rock et mon groupe préféré est Muse. J’avoue avoir un petit faible pour Avril Lavigne.

As-tu un héros ?

Cela va paraître bizarre ou suspect, mais je n’ai pas de héros ni d’idole.

Avec quel personnage passerais-tu un peu de temps ?

Sans hésitation, ce serait avec mon grandpère paternel qui est parti un peu trop tôt. J’étais jeune et je regrette de ne pas l’avoir connu plus longtemps.

Tes hobbys ?

Plus jeune, avant le sport automobile, je faisais partie d’une équipe cycliste. C’est un sport que je pratique encore. Sinon, je joue de la batterie, seul à la maison, mais auparavant je faisais partie d’un groupe.

Si tu n’étais pas pilote ?

Je pense que je serais resté dans le cyclisme.

Les couleurs de ton casque ?

Elles représentent mon attachement à la montagne, à la Suisse et au Valais en particulier. En le regardant, on ne doit pas avoir beaucoup de doutes sur mes origines.

Le choix du casque ?

Il n’existe finalement pas beaucoup de casques homologués pour la monoplace. J’utilise alternativement un Bell et un Stilo. Un me porte plus chance que l’autre, mais cela relève du domaine de la superstition.

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