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Essai Kamiq : l’univers SUV de Škoda
kamiq: l’univers SUv de Škoda en taille réduite
Toutes les qualités routières et les aspects pratiques d’un Kodiaq ou d’un Karoq, l’encombrement en moins. Une solution intéressante. Par Philippe Clément
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On l’a vu partout: sur les murs, dans les journaux, à la télé. Mais dans les garages, il se fait rare: on se l’arrache. Il faut dire que le petit dernier de la lignée des SUV de Mladá Boleslav a de sérieux arguments à faire valoir. D’abord, c’est un véhicule du groupe Volkswagen, avec toute la qualité et le sérieux de conception que cela comporte. Ensuite, parce qu’une fois à bord, on se trouve en terrain connu, avec des éléments éprouvés. Enfin parce que, non content de se satisfaire de cet héritage solide, le Kamiq se permet de faire du charme.
Mis à disposition par AMAG Lausanne – plus un seul Kamiq de libre dans le parc de presse officiel! –, notre modèle était une version sportive «Monte Carlo» équipée du moteur 1.0 TSI de 110 ch (il existe une version 1.6 TSI ACT de 150 ch), couplé à la boîte DSG. D’emblée, on l’a dit, on
DONNÉES TECHNIQUES
Moteur 3 cylindres, turbo à injection directe Puissance 110 ch (version 150 ch disponible) Couple maxi 200 Nm
Consommation lors
du test 5,7 l/100 km Vitesse maxi 194 km/h Transmission aux roues AV Émissions de CO2 134 g/km Boîte DSG 7 rapports
Dimensions
(Lxlxh) 4,24 x 1,79 x 1,56 m Empattement 2,65 m Poids à vide 1965 kg (60), 2090 kg (80) Coffre 400-1395 l Prix de 28’530 à 36’780 francs
se retrouve en terrain connu: des sièges confortables dont les bords latéraux du dossier et de l’assise sont légèrement relevés, histoire d’assurer un bon maintien latéral, un tableau de bord complet et bien agencé, des commandes ergonomiques
de Škoda en taille réduite
ON A AIMÉ
Les performances La consommation L’équipement La place à bord
ON A MOINS AIMÉ
La suspension sèche en mode sport Le hayon pas motorisé Le volume relativement limité du coffre
et bien disposées, une sensation d’espace rehaussée, en l’occurrence, par un immense toit panoramique vitré.
Mais il y a plus: l’engin était équipé du «cockpit virtuel», soit un grand écran digital remplaçant les cadrans analogiques et dont l’affichage peut être paramétré librement. Pour afficher deux compteurs classiques et les informations de base, ou rajouter la carte du GPS, ou uniquement le compte-tours, façon «sport», ou réduire l’ensemble au strict minimum avec l’affichage de la seule autonomie et de la vitesse en km/h, pour ne pas déranger l’attention du conducteur. L’idéal pour rouler de nuit.
QUATRE MODES DE CONDUITE
Notre véhicule d’essai offrait aussi la possibilité de choisir entre quatre modes de conduite: Eco, Normal, Sport ou Individual, chacun modifiant la réponse de l’accélérateur et de la direction pour adapter la conduite au style choisi, en passant soit par le sélecteur sur la console centrale, soit en appuyant directement sur le second écran tactile installé au centre du tableau de bord.
Enfin, puisque malgré le fait que notre véhicule vise plutôt une clientèle urbaine, le Kamiq «Monte Carlo» offre, en bon sportif, une sélection automatique de la hauteur du châssis grâce à sa suspension adaptative qui l’abaisse de 10 mm en mode Sport. De quoi lui conférer un tempérament joueur même si, dans cette configuration, ladite suspension se montre nettement plus sèche. Pour le reste, on a été agréablement surpris par la place disponible à bord, en particulier pour les occupants de la banquette arrière. Passagers qui disposent en sus de larges buses de climatisation orientables et de deux prises de recharge USB très accessibles. L’équipement de sécurité active/ passive est très complet, la connectivité à la pointe de la technologie et le GPS version «Amundsen» de notre modèle d’essai était impeccable et facile d’utilisation. L’éclairage LED, était tout simplement parfait.
L’addition, direz-vous, doit quand même bien se payer quelque part. Vu ses dimensions réduites et l’espace accordé aux passagers, c’est dans le coffre qu’on a gagné de la place. Avec 400 litres, il n’offre que 20 l de plus qu’une Golf, mais 121 de moins qu’un Karoq. Tout se paie… En parlant de prix, ceux du Kamiq s’échelonnent de 28’530 francs pour la version de base 1.0 TSi de 110 ch à 36’780 francs pour la version «Monte Carlo» 1.0 TSI ACT de 150 ch.