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Essai Hyundai Ioniq 5 : un titre mérité

IONIQ 5 : un titre mérité

«Voiture suisse de l’année 2022», cette Hyundai fait passer l’électromobilité au niveau supérieur Par Philippe Clément

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Annoncée par Hyundai comme une révolution dans le monde des voitures électriques, couronnée de nombreux titres internationaux, la IONIQ 5 a, c’est le moins qu’on puisse écrire, placé la barre très haut en matière d’attentes du consommateur.

C’est dire si, au moment de prendre le volant de notre version de test, on était impatient de confronter le rêve à la réalité.

Au premier coup d’œil, l’impression est bonne. La voiture n’est pas seulement

FICHE TECHNIQUE

Puissance 225 kW (version 2 moteurs) Couple maxi 605 N.m Moteur électrique synchrone à aimants permanents Batterie lithium-ion 72,6 kWh Tension totale 653 V Consommation (WLTP) ville:100 Wh/km mixte : 139 Wh/km Poids de la batterie 186 kg +/- 5 kg Autonomie max 460 km (WLTP) Transmission 4x4 Émissions de CO2 0 g/km Boîte 1 seul rapport Vitesse maxi/0-100km/h185km/h/5’’2 Dimensions (Lxlxh) 4,64x1,89x1,61m Empattement 3,00 m Poids à vide 2175 kg Coffre AV 24 l / AR de 527 à 1587 l Versions 125 kW 2WD dès CHF 46 400 173 kW 4WD dès CHF 50 400 160 kW 2WD dès CHF 49 900 225 kW 4WD dès CHF 53 900 Prix modèle de test (version 225 kW 4WD Vertex) dès CHF 64 800

originale, elle est belle. Fidèle aux canons du genre, l’intérieur est à mi-chemin entre berline et vaisseau futuriste. Réussi. Même si on n’est pas fan des grosses bordures blanches autour des immenses écrans couleur du tableau de bord.

Au volant, les premières impressions sont flatteuses : les sièges sont parfaits, les réglages multiples et l’ergonomie réussie. Au démarrage, la puissance est impressionnante. La direction est plutôt précise et le freinage parfait. On apprend vite à jouer entre les quatre niveaux de freinage régénératif à disposition et, en position i-pedal, on ne touche plus les freins.

La saison froide incitant à user et abuser des sièges et volant chauffants, du chauffage et du dégivrage de la vitre arrière (on y reviendra), l’autonomie maximum en pâtit forcément. Mais avec, en moyenne, plus de 390 km sur une charge, rien à redire : en usage «normal», la IONIQ 5 est irréprochable. D’autant qu’avec son système électrique 800 V à la pointe de la technologie, la recharge est un jeu d’enfant. À condition évidemment de trouver la borne assez «musclée» pour autoriser la voiture à faire le plein avec l’appétit exceptionnel dont elle fait preuve.

À la conduite, le seul bémol apparaît quand on la bouscule un peu sur route sinueuse. Le poids de l’engin se fait ressentir via un train avant qui cherche obstinément à tirer vers l’extérieur. Mais la IONIQ 5 n’a pas été conçue pour le circuit… La motricité, elle,

ON A AIMÉ

Le confort La puissance L’autonomie Le look

ON A MOINS AIMÉ

Les plastiques durs Les nombreux bruits parasites L’absence d’essuie-glace arrière Certains assistants «capricieux»

est excellente et le comportement très sécurisant dans l’ensemble. Les points négatifs ? Avant tout, l’absence d’essuie-glace arrière. Tout bonnement impensable sur un véhicule avec cette silhouette. Sous la pluie, de nuit, vous ne voyez plus rien. Et de jour, vous devinez vaguement ce qui se passe à l’arrière. Et puis il y a les bruits : des grincements dans le tableau de bord, des boucles de ceinture arrière qui frottent contre les passages de roues : sans ronron de moteur pour les couvrir, ils deviennent vite gênants.

On a en revanche adoré la position «apesanteur» des sièges avant, qui permet de se relaxer pendant la recharge rapide, les assistances du système Smart Sense et les nombreux éléments qui, sur l’autoroute, en font un vaisseau à pilotage semi-automatique. Bref : à quelques détails près, c’est l’une des meilleures électriques qu’il nous a été donné d’essayer.

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