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Rallye-raid – 4L Trophy
Les aventures de Max et Willy
Elle est belle l’histoire de ces deux potes partageant les mêmes
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bancs d’école, qui se sont trouvés suffisamment de points communs pour se lancer dans l’aventure du 4L Trophy. Par Gérard Vallat
AUTO : Quand a débuté ce projet 4L Trophy, vous aviez un intérêt particulier pour l’automobile?
WG : Il y a deux ans et non, je n’étais pas vraiment attiré par l’automobile ou camping. Tout a commencé lorsque un copain de classe, Maxime Levrier, qui a lui un intérêt pour la voiture, m’a demandé si j’étais partant pour le 4L Trophy. Je connaissais vaguement, mais avec lui, je n’ai pas hésité une seconde à dire oui.
Comment vous êtes-vous préparés à ce raid?
On s’est rapidement renseignés sur les formalités et conditions d’engagement, avant de chercher une 4L prête à partir. On en a trouvé une «bien rôdée» à Lyon chez d’anciens participants. Je dis bien rôdée parce qu’elle avait déjà fait deux fois le raid. Pas mal pour une voiture qui a 50 ans.
Quel est le budget nécessaire?
En tout on a réuni 10’000 francs avec l’aide de plusieurs amis et sponsors, dont un de nos experts d’apprentissage qui a financé la voiture. La 4L, nous a coûté environ 4’000 francs, elle a des heures de vol, mais le prix est justifié. Nous étions prêts à partir pour le point de rendez-vous à Algesiras pour
Créé par Jean-Jacques Rey, le fondateur de Désertour, lors d’une reconnaissance préalable à l’organisation d’un rallye Paris/Biarritz/ Dakar, le 4L Trophy a surgit comme une évidence dans la tête de ce passionné de rallyes-raids. Rassemblé avec son équipe autour d’un feu de camp, il a réalisé qu’il aurait adoré vivre cette expérience avec un tout petit budget quand il avait 20 ans. Nous étions en 1997, le plus grand raid africain réservé aux jeunes de 18 à 28 ans venait de naître.
DÉBUT DE L’AVENTURE
L’idée de participer au périple a touché de plein fouet William Ganière et Maxime Levrier, deux jeunes apprentis frigoristes dont les relations se limitaient à quelques heures, partagées lors des cours théoriques de leur formation. Une aventure que racontent William et Maxime.
L’ESPACE ET LA SOLITUDE AU
LE CONCEPT
Course d’orientation façon ParisDakar exclusivement réservée aux jeunes et/ou étudiants entre 18 et 28 ans, c’est LE rallye-raid à vivre entre potes à bord d’une bonne vieille 4L. Tu choisis ton binôme, tu adoptes une boussole et pour rallier l’étape du jour, tu apprends à décrypter un road book pour naviguer pépouze dans le désert en respectant les contrôles de passage et rejoindre chaque soir le bivouac de tes rêves.
Au programme, trois pays traversés, douze jours en immersion pour découvrir le Maroc, des épreuves d’orientation jusqu’au pied des dunes du Sahara et une étape marathon de 48 heures en autonomie avant le retour (et la teuf !) à Marrakech. Le tout, à ta vitesse de croisière, car ici, pas de chrono mais un classement uniquement basé sur le kilométrage parcouru. Cerise sur le sundae, en participant au 4L Trophy, tu prends part à un élan de solidarité immense pour accomplir une mission engagée et durable auprès de l’association Enfants du désert et de la Croix Rouge française.
Pour mettre le cap, il te suffit de constituer un équipage pilote/copilote et de disposer d’un permis de conduire (doté d’un capital de points non négligeable…). Jeune conducteur ou pilote assuré, le défi est à ta portée si tu as un goût prononcé pour le voyage au long cours, le sable doré et les nuits parfois courtes. Sur place, tout est sécurisé et organisé pour que tu rentres heureux et peinard (ça c’est le lien pour ta mère…).
L’esprit du 4L Trophy te hante déjà ? Libère le baroudeur qui sommeille en toi et clique juste là, pour remplir le bulletin de pré-inscription en ligne. Car oui, la belle communauté des Trophistes n’attend plus que toi.
Texte tiré du site de l’organisateur : www.4ltrophy.com le premier bivouac, avant d’embarquer pour Tanger et rouler vers Boulajoul, le premier bivouac dans le désert. On s’est retrouvé avec 1200 4L, c’était incroyable, je ne trouvais pas les mots.
Combien de kilomètres avezvous parcourus et comment vous dirigiez-vous?
ML : Le raid fait environ 7000 kilomètres, tout à la boussole pour suivre le road book.
Quels souvenirs conservez-vous de cette expérience?
L’espace et la solitude au milieu de nulle part, la nuit noire incroyable avec la seule lumière des étoiles. Un jour nous devions trouver un arbre en plein milieu du désert, c’était fou. Et partager cette aventure avec Maxime, alors qu’on ne se connaissait pas vraiment. On s’est parfaitement complétés, lui au volant, très réactif, et moi à la carte plus pondéré. Je ne repartirais pas avec quelqu’un d’autre.
Vous avez d’autres projets?
ML : L’aventure a déclenché des envies et on se verrait bien faire un raid du même style, Genève/Hong-Kong avec un Defender, ou un autre véhicule du genre. C’est un projet que nous avons en tête et on y travaille.