28 minute read

Elections fédérales 2019

L’ACS représente les intérêts de ses membres et des automobilistes en général en matière de politique des transports. Au niveau fédéral, cantonal et communal, il se place à l’avantgarde et déploie ses efforts pour garantir une importance durable du transport individuel motorisé dans la mobilité future. L’ACS

veut assurer que le libre choix des moyens de transport et la fluidité du trafic soient garantis à tout instant.

Advertisement

Sur les pages suivantes, nous vous présentons des membres ACS de sections diverses qui se portent candidats à un siège aux chambres fédérales pour la législature prochaine. Ces

33 candidat(e)s se positionnent brièvement par rapport aux trois questions posées concernant la politique des transports.

Avant ces brefs portraits, nous souhaitons vous donner un aperçu concis de la position de l’ACS Suisse sur les questions de politique des transports les plus brûlantes :

Pour un plafonnement de l’augmentation du prix de l’essence à un maximum de 5 centimes par litre.

L’ACS est conscient de la responsabilité qui incombe à tous de contribuer à la réduction des émissions de CO2. Cependant, les mesures prises pour atteindre les objectifs dans le cadre de la stratégie énergétique 2050 ne doivent pas être supportées par les seuls automobilistes. C’est pourquoi l’ACS demande,

dans le cadre de la révision totale de la loi sur le CO2, un plafonnement de l’augmentation du prix de l’essence à un maximum de 5 centimes par litre.

Contre la limitation de vitesse à 30 km/h sur les principaux axes de circulation. L‘ACS demande que la fluidité du trafic soit garantie sur les principaux axes de

circulation. C’est pourquoi il rejette catégoriquement une limitation de vitesse à 30 km/h sur ces réseaux routiers. La surcharge des quartiers environnants par le trafic d’évitement doit être réduite par tous les moyens. L’ACS est favorable à l’introduction d’une limitation de vitesse à 30 km/h dans les zones où elle s’avère indispensable pour des raisons de sécurité routière – par exemple dans les environs de jardins d’enfants et d’écoles.

Pas d’introduction précipitée du Mobility Pricing. L’ACS est, en principe, ouvert à de nouveaux modèles de financement pour

notre mobilité. À condition toutefois qu’une volonté de transparence des coûts existe et qu’aussi bien les transports publics que les transports individuels (au sens large du terme) soient inclus. Cette condition doit être remplie avant toute discussion sur le Mobility Pricing. L’ACS

rejette strictement un système de tarification unilatéral tel que le Road Pricing.

Pour la transparence des coûts dans les différents modes de transport.

L’ACS exige le niveau le plus élevé possible de transparence des coûts pour les différents modes de transport. Une étude réalisée par l’Office fédéral du développement territorial démontre que par rapport à aujourd’hui, les transports publics augmenteront de 51 % d’ici 2040. L’augmentation pour le transport individuel motorisé n’est que de 18 %. Dans ce contexte, il ne faut pas oublier que 75 % du transport des personnes s’effectue par la route. L’ACS ne tolère pas de trai-

tement préférentiel unilatéral en faveur d’un seul mode de transport et exige donc le niveau le plus élevé de transparence des coûts. Pour le programme d’extension des routes nationales et le programme Trafic d’agglomération du Conseil fédéral.

Lors de la session de printemps 2019, le Conseil national a approuvé la proposition de poursuivre le développement du réseau routier national jusqu’en 2030 et les crédits d’engagement y relatifs pour un montant total de CHF 14,8 milliards. Parallèlement, il a débloqué des crédits d’engagement supplémentaires pour un montant total de CHF 1,34 milliard afin d’améliorer la situation du trafic dans les agglomérations. L’ACS se félicite de l’extension prévue pour l’élimination des goulets d’étranglement et demande que

la Confédération accélère l’extension de l’infrastructure et réduise ainsi le nombre annuel d’heures d’embouteillage en Suisse.

Pour de nouvelles formes de mobilité et la mise en réseau des transports individuels privés avec les transports publics.

En raison de l’espace restreint à disposition, notre réseau routier ne peut pas être étendu à volonté. Il faut donc tout mettre en œuvre pour réaliser une meilleure mise en réseau des différents modes de transport. Tous les modes de transport ne conviennent pas à toutes les situations de la même manière. Par conséquent, de nouvelles formes de collaboration doivent être recherchées. L’ACS exige que des

solutions alternatives soient développées afin de garantir les capacités de transport requises dans le futur. Ceci devrait se faire sans préférence arbitraire pour un mode de transport ou une forme de propulsion.

Contre la promotion unilatérale de formes de propulsion diverses. L‘ACS soutient le développement et l‘utilisation de nouvelles technologies.

Parallèlement, il exige aussi la transparence concernant les diverses formes de propulsion. Il s’oppose à la promotion ou au dénigrement de formes spécifiques de propulsion et, par conséquent, rejette toute mesure favorisant une forme de propulsion spécifique. Dans ce contexte, il faut établir clairement aussi que toutes les formes de propulsion ne se prêtent pas de la même manière à toutes les utilisations de circulation sur la route.

Nos 3 questions aux candidats

BÂLE CAMPAGNE

QUESTION 1

CONCERNANT LA RÉVISION TOTALE DE LA LOI SUR LE CO2, QUELLE EST VOTRE POSITION PAR RAPPORT À UNE NOUVELLE HAUSSE DU PRIX DE L’ESSENCE ?

QUESTION 2

DE VOTRE POINT DE VUE, LES ZONES DE LIMITATION DE VITESSE À 30 KM/H SONTELLES JUDICIEUSES ? SI OUI, POURQUOI ET OÙ FAUDRAITIL LES INSTAURER ?

QUESTION 3

SELON VOUS, COMMENT UN FUTUR SYSTÈME DE PRIX POUR LA MOBILITÉ EN SUISSE DEVRAIT-IL ÊTRE CONSTITUÉ ?

NOUVEAU

EN FONCTION

Christoph Buser PLR

1. Les mesures de compensation des émissions de CO2 liées à une hausse de coût du carburant ne sont pas efficaces. Elles touchent sensiblement les particuliers et surtout les PME qui ne peuvent guère restreindre leur mobilité. Il faut encourager la R&D dans le domaine des nouveaux carburants.

Thomas de Courten UDC

1. Je suis d’office pour les baisses de taxation et donc contre la hausse de taxe sur le CO2 pour le carburant, contre le péage des tunnels, la tarification pour la mobilité, la vignette électronique, l’augmentation de la vignette autoroutière, ce qui vise à «tondre» davantage l’automobiliste.

2. La loi limite la vitesse générale à 50 km/h. Des exceptions sont possibles notamment dans les rues de quartier. Sur les artères principales, la limitation à 30 km/h détourne le trafic vers les rues adjacentes. D’ailleurs, les zones 30 n’ont pas répondu aux attentes (surtout en matière de sécurité). 2. En milieu urbain, il convient de maintenir la limitation générale à 50 km/h sur les grandes artères et les axes de transit. Il faut améliorer la fluidité du trafic. Dans les rues de quartier, la limitation de la vitesse à 30 km/h peut contribuer à la qualité de vie et à la sécurité.

3. Renforcer la vérité des coûts et la transparence pour tous les modes de transport. L’automobile est seule à assurer son autofinancement à 100 %. Les subventions en faveur des autres modes de transport sont généreuses et font croire que les transports publics coûtent moins cher que la voiture. 3. Il faut une transparence de l’intégralité des coûts d’investissement, d’exploitation et d’entretien et des financements séparés. Il faut exclure les financements croisés. Il faut refuser les impôts, taxes et redevances dont le seul fondement est d’orienter les comportements de manière directive.

Nos 3 questions aux candidats

NOUVEAU NOUVELLE

EN FONCTION

Melvin Imhof Jeunes libéraux

1. La contribution du transport individuel est déjà excessive actuellement. Je m’oppose à toute nouvelle hausse de prix sans avantage supplémentaire en termes d’aménagement des infrastructures.

Nicole Nüssli-Kaiser PLR

1. Je suis opposée à une nouvelle hausse du prix de l’essence. Il faut empêcher qu’utiliser la voiture devienne un luxe et éviter de créer une nouvelle manne fiscale. Instaurer une taxe incitative laisse présager une forte hausse du prix de l’essence et du gazole.

2. Les zones 30 ne sont judicieuses que dans les rues de quartier, les vieilles villes historiques et le centre des villages. Elles ne le sont pas dans le cas de grandes artères et d’axes de trafic de transit qui sont larges en général. Ces axes sont conçus pour faciliter la fluidité du trafic.

3. La mobilité doit être à la portée de chacun et ne pas être une charge seulement pour les faibles et moyens revenus. Il faut prendre en compte l’ensemble des moyens de transport, de la voiture au vélo et aux transports publics) et ne pas privilégier un mode de transport par rapport aux autres.

Daniela Schneeberger PLR

1. Avec la RPLP, les camions sont le seul mode de transport qui supporte ses propres coûts. Je ne suis pas d’accord que les véhicules électriques ne contribuent pas au financement des infrastructures. Tant que le système comportera de telles distorsions je refuserai toute hausse du prix de l’essence.

2. Pour être franc, les zones 30 ne font pas partie de mes parcours préférés. Elles contribuent à la sécurité de la circulation surtout dans les rues de quartier où il y a beaucoup d’enfants, elles sauvent des vies. J’en ai conscience et cela me permet de supporter de rouler à une vitesse d’escargot. 2. Bien sûr, partout où la limitation de vitesse à 30km/h est nécessaire pour des raisons de sécurité, notamment près des maternelles et des écoles, et dans les quartiers d’habitation lorsqu’elle est judicieuse.

3. De manière générale, il faut maintenir le niveau de coût actuel pour le transport individuel. Concernant les transports publics, il est urgent de créer des incitations pour renforcer l’efficience et la concurrence entre les différents prestataires afin de faire baisser les prix à terme. 3. Il faut que le système soit équitable. L’automobiliste paie déjà une « taxe proportionnelle à la distance parcourue » en achetant de l’essence ou du diesel. Celui qui roule beaucoup paie beaucoup. Le système fonctionne très bien. Ce modèle devrait s’appliquer à la mobilité électrique, par exemple.

Nos 3 questions aux candidats

BÂLE CAMPAGNE BÂLE VILLE

EN FONCTION

EN FONCTION NOUVEAU

Sandra Sollberger UDC

1. J’estime que les automobilistes sont déjà largement mis à contribution. Une nouvelle hausse du prix de l’essence rendrait disproportionnée et inéquitable la charge qui pèse sur la classe moyenne et les artisans.

2. Ces zones sont judicieuses à condition d’être bien ciblées, notamment dans les quartiers. Je suis contre la tendance actuelle à instaurer des zones 30 partout. Sur les axes de transit ou les artères commerçantes, cela nuit à la fluidité du trafic. Parfois je pense même qu’il s’agit d’une brimade.

3. Un tel système de prix doit miser autant que possible sur la responsabilité individuelle et la liberté des citoyens sans restreindre leur choix entre des solutions appropriées. La route et le rail doivent évoluer parallèlement mais il ne faut pas continuer à désavantager le transport individuel.

Christoph Eymann

Parti libéral démocrate

1. Je suis favorable à une hausse modérée à condition qu’elle soit accompagnée d’autres mesures visant à réduire les émissions de CO2. Il ne faut pas faire de la voiture le bouc émissaire.

2. Sur l’ensemble du territoire : non ! Sur certains tronçons de route, p. ex. devant les établissements scolaires : oui. Il faut aussi examiner la possibilité d’instaurer des limitations temporaires.

3. L’augmentation de la mobilité électrique nécessite d’examiner le système actuel de taxation des carburants. Ce n’est pas parce que la consommation d’essence diminue qu’il faut augmenter les taxes.

Patrick Huber PDC

1. L’automobile assume déjà la majorité de ses coûts de mobilité contrairement à d’autres modes de transport (p. ex. le rail). La hausse ne doit pas être arbitraire, elle doit couvrir les coûts externes (dommages environnementaux et coûts liés aux accidents). La hausse serait faible pour l’essence.

2. En milieu urbain, les zones de limitation de la vitesse à 30 km/h sont souvent judicieuses dans les rues de quartier pour des raisons de sécurité et de qualité de vie. Pour assurer la fluidité du trafic, il faut refuser les zones 30 sur les autres routes (artères principales et routes collectrices).

3. Chaque mode de transport devrait couvrir les coûts qu’il occasionne. Pour la route, c’est déjà quasiment le cas avec une participation des usagers supérieure à 85 % - pour les autres modes de transport, nous sommes encore loin de la vérité des coûts en raison de l’octroi de subventions publiques.

QUESTION 1

CONCERNANT LA RÉVISION TOTALE DE LA LOI SUR LE CO2, QUELLE EST VOTRE POSITION PAR RAPPORT À UNE NOUVELLE HAUSSE DU PRIX DE L’ESSENCE ?

QUESTION 2

DE VOTRE POINT DE VUE, LES ZONES DE LIMITATION DE VITESSE À 30 KM/H SONTELLES JUDICIEUSES ? SI OUI, POURQUOI ET OÙ FAUDRAITIL LES INSTAURER ?

QUESTION 3

SELON VOUS, COMMENT UN FUTUR SYSTÈME DE PRIX POUR LA MOBILITÉ EN SUISSE DEVRAIT-IL ÊTRE CONSTITUÉ ?

NOUVELLE NOUVEAU NOUVELLE

Dominique Martin PLR

1. Se limiter à infliger des amendes et ne rien changer au reste, ce n’est pas une approche acceptable. Nous n’avons pas besoin de nouveaux impôts.

Daniel Seiler PLR

1. Je refuse les hausses de prix qui visent à remplir les caisses de l’Etat. Je soutiens en tant que libéral les mesures d’incitation en faveur des nouvelles technologies, la hausse doit être socialement et économiquement supportable. Les taxes incitatives doivent absolument être redistribuées.

Patricia von Falkenstein

Parti libéral démocrate

1. Je serais d’accord pour une hausse modérée. Toutefois, il faut que les recettes supplémentaires soient utilisées de manière ciblée pour réduire les émissions de CO2 et qu’elles n’alimentent pas les caisses de la Confédération.

2. Judicieuses dans les quartiers, ces limitations de vitesse renforcent la sécurité. En termes de nuisances sonores, l’avantage est limité car les moteurs à essence font de moins en moins de bruit. La fluidité du trafic est primordiale. Les ralentisseurs la limitent et augmentent les émissions. 2. Dans les quartiers d’habitation, les zones 30 peuvent être judicieuses. En revanche, il n’y a pas lieu de limiter la vitesse à 30 km/h sur les grands axes sur lesquels il est impératif d’assurer la fluidité du trafic. 2. Ces zones 30 sont judicieuses là où la sécurité l’exige, par exemple près des écoles, des résidences pour personnes âgées, des hôpitaux ou dans les petites rues de quartier. Il faut examiner si la limitation de vitesse à 30 km/h ne doit être imposée qu’à certaines heures (durant la journée).

3. Un système de prix est superflu. Nous avons besoin d’une mobilité intelligente et peu polluante. Les technologies, notamment numériques, nous permettent d’avancer. Vouloir gérer ou même restreindre la mobilité par les prix engendre la stagnation et c’est socialement une source d’injustice. 3. En matière de mobilité, il faut favoriser la transparence et la vérité des coûts. Un examen minutieux des projets de système de prix pour la mobilité est indispensable, leur conception doit reposer sur la neutralité des recettes de l’Etat et tenir compte de tous les modes de transport. 3. Le système actuel de taxation des carburants est bien accepté. Il faut refuser une tarification routière. Au niveau politique, il faut se demander : «Comment assurer le trafic en préservant l’environnement ?» et pas «Comment dissuader les gens de prendre leur voiture ?»

FRIBOURG

Nos 3 questions aux candidats

GENÈVE LES GRISONS

EN FONCTION NOUVEAU

EN FONCTION

Jean-François Rime UDC

1. Une hausse est inévitable. J’accepte une hausse maximum de 5 à 6 ct. Les Verts veulent 20 ct, ce qui est inacceptable pour les régions périphériques.

2. Les 30 km/h ne se justifient que dans les quartiers résidentiels. Un généralisation dans toutes les zones habitées doit être combattue.

3. Le trafic routier finance déjà ses coûts, contrairement aux transports publics. La diminution de consommation des véhicules hybrides ou électriques nécessitera probablement des hausses de prix du carburant.

Daniel Sormanni MCG

1. Je ne suis pas favorable à une hausse du prix de l’essence. Ce n’est pas le bon moyen d’inciter les citoyens à une meilleure protection de l’environnement visant à réduire l’empreinte carbone, il faut plutôt inciter l’achat de véhicules hybrides ou électriques, par une politique fiscale positive, adéquate.

2. Les zones 30 km/h ne sont pas judicieuses et ne doivent être généralisées. Elles peuvent être utiles dans certaines zones de dessertes de quartier, mais de façon limitées. Elles ne sont pas efficaces pour limiter le bruit et la pollution.

3. Il faut penser à toutes les couches sociales et ne pas priver de mobilité la population. C’est aussi essentiel pour l’emploi et pour le bien-être général. Ne pas pénaliser, mais inciter par des mesures fiscales positives, pour assurer la transition écologique et donc diminuer l’empreinte carbone. Au niveau international le kérosène des avions doit désormais être taxé.

Heinz Brand UDC

1. Je refuse toute hausse du prix de l’essence, d’autant plus si elle est conséquente. Elle défavorise les régions (p. ex. les régions de montagne) ou les branches (p. ex. le tourisme) qui sont tributaires du transport individuel.

2. Les zones de limitation de vitesse à 30 km/h sont judicieuses dans les quartiers d’habitation car elles diminuent considérablement les risques d’accident et il a été prouvé qu’elles réduisent fortement les nuisances sonores. Tout cela est globalement positif.

3. Le système de prix actuel ne devrait pas être modifié en dépit de la charge fiscale élevée qu’il représente. Surtout, on ne doit pas et on ne peut pas continuer à accroître la charge qui pèse sur le transport individuel. Il faut proscrire toute nouvelle redistribution.

QUESTION 1

CONCERNANT LA RÉVISION TOTALE DE LA LOI SUR LE CO2, QUELLE EST VOTRE POSITION PAR RAPPORT À UNE NOUVELLE HAUSSE DU PRIX DE L’ESSENCE ?

LUCERNE QUESTION 2

DE VOTRE POINT DE VUE, LES ZONES DE LIMITATION DE VITESSE À 30 KM/H SONTELLES JUDICIEUSES ? SI OUI, POURQUOI ET OÙ FAUDRAITIL LES INSTAURER ?

QUESTION 3

SELON VOUS, COMMENT UN FUTUR SYSTÈME DE PRIX POUR LA MOBILITÉ EN SUISSE DEVRAIT-IL ÊTRE CONSTITUÉ ?

EN FONCTION

EN FONCTION

EN FONCTION

Yvette Estermann UDC

1. Toute hausse du prix de l’essence est défavorable à la Suisse en tant que pôle économique.

Franz Grüter UDC

1. Il ne faut pas alourdir la charge pour les automobilistes et l’économie en augmentant le prix de l’essence. Ce n’est pas un bon moyen de lutter contre le changement climatique. Il faut favoriser l’innovation et l’investissement et pas créer de nouvelles interdictions ni de nouvelles taxes.

Felix Müri UDC

1. Une nouvelle hausse du prix de l’essence n’est pas acceptable. La charge qui pèse sur les automobilistes est déjà excessive. Ces mesures touchent uniquement la classe moyenne et les PME.

2. Uniquement dans les quartiers d’habitation en cas d’espaces restreints. 2. Les zones 30 sont judicieuses dans les quartiers d’habitation. Elles contribuent à réduire les nuisances sonores et à renforcer la sécurité. 2. Les zones 30 sont judicieuses pour les rues de quartier mais il faut préserver la fluidité du trafic. On a tendance actuellement à créer trop de zones 30. A certains endroits on dirait qu’on cherche absolument à dissuader les gens d’utiliser la voiture. C’est une mise sous tutelle inadmissible.

3. Il faut que la contribution des usagers des différents moyens de transport soit équitable. 3. Je pense que le système actuel fonctionne bien, qu’il s’agisse du transport individuel ou des transports publics. Réglementée à partir de 2020, la mobilité électrique se développera fortement à l’avenir. 3. Il faut une transparence des coûts et combiner la route et le rail. Actuellement on privilégie unilatéralement le rail et les transports publics. Il faut favoriser l’évolution innovante et efficace de notre réseau routier et de notre mobilité. La liberté et la responsabilité doivent prévaloir.

SAINT-GALL

Nos 3 questions aux candidats

SCHAFFHOUSE

EN FONCTION

EN FONCTION

EN FONCTION

Nicolo Paganini PDC

1. Nous n’atteindrons les objectifs climatiques qu’avec des mesures pour TOUS les domaines rejetant du CO2. La circulation routière en fait partie. Concernant la loi sur la taxation du CO2, je me suis prononcé en faveur d’une taxe maximum de 8 centimes et rejette toutes autres exigences.

Hannes Germann UDC

1. Il n’est pas recommandé d’augmenter le prix de l’essence. Il faut accélérer l’élimination des goulets d’étranglement. Plus de 25 000 heures de bouchons par an causent d’énormes préjudices économiques et environnementaux. La priorité est d’améliorer la fluidité du trafic et pas de prélever des taxes

Thomas Hurter UDC

1. Puisque le fonds de financement du réseau routier a été accepté, le financement de l’entretien et de l’aménagement du réseau routier est assuré. Aucune nouvelle hausse n’est donc nécessaire dans un avenir proche. De plus, le transport par la route s’autofinance quasiment à 100 %.

2. Les zones 30 sont judicieuses dans les quartiers, à proximité des écoles, des foyers, etc. Elles améliorent la sécurité de tous les usagers de la route. Je suis contre les zones 30 sur les routes cantonales et les axes de transit, des voies rapides sans obstacle assurant la fluidité du trafic. 2. Dans les quartiers d’habitation, les zones 30 peuvent renforcer la sécurité et la qualité de vie. Les grands axes de trafic de transit sont indispensables. Les limitations de vitesse qui s’apparentent à des brimades et dont la raison d’être est principalement fiscale sont inacceptables. 2. Les zones 30 sont judicieuses s’il existe des goulets d’étranglement ou des situations dangereuses à éviter. Sur les grands axes, il faut éviter la limitation de vitesse à 30 km/h car elle ralentit la fluidité du trafic et génère un trafic de contournement.

3. Nous avons un bon système. Je suis contre la tarification routière en ville et d’autres réductions pour les transports publics (AG gratuit pour les moins de 16 ans, etc.). Une hausse de la vignette à CHF 80.- permettrait d’accélérer les aménagements routiers pour éliminer les goulets d’étranglement. 3. Le système de prix pour la mobilité et, en général, le financement des transports publics par l’automobile ne permettront pas de relever les défis futurs de la mobilité. Il faut augmenter l’offre de parkings-relais et assurer une transparence complète des coûts de tous les modes de transport. 3. Il faudrait tout d’abord instaurer un niveau élevé de transparence sur les coûts pour que les usagers connaissent le coût réel de leur moyen de transport. Tous les modes de transport ne sont pas équivalents. Non à l’octroi unilatéral de subventions ou au financement initial.

QUESTION 1

CONCERNANT LA RÉVISION TOTALE DE LA LOI SUR LE CO2, QUELLE EST VOTRE POSITION PAR RAPPORT À UNE NOUVELLE HAUSSE DU PRIX DE L’ESSENCE ?

SOLEURE QUESTION 2

DE VOTRE POINT DE VUE, LES ZONES DE LIMITATION DE VITESSE À 30 KM/H SONTELLES JUDICIEUSES ? SI OUI, POURQUOI ET OÙ FAUDRAITIL LES INSTAURER ?

TESSIN QUESTION 3

SELON VOUS, COMMENT UN FUTUR SYSTÈME DE PRIX POUR LA MOBILITÉ EN SUISSE DEVRAIT-IL ÊTRE CONSTITUÉ ?

EN FONCTION

EN FONCTION

EN FONCTION

Christian Imark UDC

1. Trop d’erreurs ont déjà été commises dans le secteur de l’énergie. La hausse du prix de l’essence ne profite qu’à celui qui la prélève mais n’est pas efficace. Le secteur du bâtiment montre que la technologie et la responsabilité individuelle sont plus performantes pour réduire les émissions de CO2.

Marco Chiesa UDC

1. Une hausse pénaliserait fortement les citoyens qui ont besoin de leur automobile pour exercer leur profession, les personnes qui habitent dans les banlieues, la classe moyenne et les cantons comme le Tessin. Je m’oppose donc aux politiques qui exploitent et diabolisent le citoyen automobiliste.

Fabio Regazzi PDC

1. J’ai tendance à m’opposer à une nouvelle hausse du prix du carburant, qui pénaliserait avant tout les automobilistes des régions périphériques, comme le Tessin, où la disponibilité des transports publics est limitée, ce qui rend indispensable l’utilisation de la voiture.

2. Ma position sur les zones 30 est très critique car, pour la Suisse en tant que pôle économique, il est crucial d’assurer une bonne accessibilité. De toute façon, il ne s’agit pas le plus souvent d’une question de sécurité mais de brimer le transport individuel. 2. Je conçois le bien-fondé des zones à 30 km/h où il existe des risques potentiels et concrets pour la sécurité et l’intégrité des personnes. Côté prévention, je pense notamment aux routes près des écoles, des crèches, des aires de jeux, des terrains de sport ou autres lieux d’activités sociales. 2. Les zones à 30 km/h peuvent faire sens, mais seulement dans les quartiers résidentiels, et non sur les axes de transit majeurs, comme cela est pourtant de plus en plus fréquent. Nous assistons en effet à une prolifération injustifiée des zones à 30 km/h, qui nécessitent une meilleure réglementation.

3. La contribution du transport individuel est déjà excessive actuellement. Je m’oppose à toute nouvelle hausse de prix qui n’apporte pas d’avantage supplémentaire au niveau de la construction des infrastructures. 3. Nos infrastructures sont gratuites pour les étrangers en transit, à l’exception de la vignette autoroutière. La Suisse nécessite de gros investissements pour moderniser et développer sa propre mobilité. Je pense au Gothard, pour lequel il serait judicieux de leur faire acquitter une contribution. 3. Il y a une hausse des pressions politiques pour l’adoption du modèle «mobility pricing», que beaucoup voudraient limiter à la route. Personnellement, je retiens que la solution actuelle (vignette) a donné de bons résultats, aussi je ne vois pas la nécessité de mesures correctives pour le moment.

THURGOVIE

Nos 3 questions aux candidats

VAUD

NOUVEAU NOUVEAU NOUVELLE

Josef Gemperle PDC

1. Une hausse modérée, les transports causent environ un tiers de la majorité des émissions de gaz à effet de serre en Suisse. En Thurgovie, des mesures incitatives encouragent l’utilisation de véhicules peu polluants. Ensemble, nous pourrons atteindre les objectifs climatiques au niveau international.

Jakob Stark UDC

1. Il ne faut pas que la hausse du prix de l’essence puisse atteindre 20 centimes comme cela a été évoqué lors du débat au Conseil national. Si on n’habite pas en ville, on est tributaire de la voiture. La charge ne doit pas être trop lourde pour les ménages ruraux. Je dirais 5 centimes maximum.

Florence Bettschart-Narbel

PLR

1. Cette hausse ne sera acceptable que si celle-ci est modérée et est destinée à une véritable compensation des émissions de C02. Le niveau des prix des pays voisins doit être pris en considération lors de la définition de la taxe (tourisme à la pompe).

2. Les zones 30 sont judicieuses dans les quartiers d’habitation. La limitation de vitesse permet d’améliorer de manière significative la qualité de vie et de réduire sensiblement le risque d’accident. La généralisation des zones 30 ou leur extension à toute une commune n’est pas judicieuse. 2. La limitation de la vitesse à 30 km/h est judicieuse dans les quartiers d’habitation où il y a des enfants qui jouent dehors. Elle contribue à la qualité de vie mais sur les grands axes de transit la fluidité du trafic est primordiale et la limitation à 50 km/h a fait ses preuves. 2. Les zones 30 km/h se justifient dans certains quartiers ou rues, nécessitant plus de tranquillité et de sécurité, mais elles doivent faire l’objet d’un concept global de mobilité par les communes et être évitées sur les grands axes routiers. Il faut aussi empêcher que leur mise en place ne crée des reports de trafic dans les quartiers résidentiels.

3. Les coûts induits par les embouteillages sont élevés, les trains bondés créent des désagréments, les véhicules peu polluants réduisent les recettes fiscales. Il faut créer de nouveaux systèmes, intelligents et harmonisés, en impliquant les associations et éliminer les incitations négatives. 3. A moyen et long terme, nous devons envisager un financement de la mobilité en fonction de la distance parcourue pour pouvoir financer nos réseaux routier et ferroviaire. Pour cela, il faut prendre en considération les principes de rentabilité, d’efficacité et d’intermodalité. 3. Chaque mode de transport devrait financer lui-même ses coûts. Le oui au projet FORTA en 2017 a assuré le financement futur des infrastructures de transport suisses. Il faudra toutefois avoir une discussion sur le «mobility pricing» dans les transports publics, soit l’adaptation des tarifs en fonction du coût du trajet.

QUESTION 1

CONCERNANT LA RÉVISION TOTALE DE LA LOI SUR LE CO2, QUELLE EST VOTRE POSITION PAR RAPPORT À UNE NOUVELLE HAUSSE DU PRIX DE L’ESSENCE ?

QUESTION 2

DE VOTRE POINT DE VUE, LES ZONES DE LIMITATION DE VITESSE À 30 KM/H SONTELLES JUDICIEUSES ? SI OUI, POURQUOI ET OÙ FAUDRAITIL LES INSTAURER ?

QUESTION 3

SELON VOUS, COMMENT UN FUTUR SYSTÈME DE PRIX POUR LA MOBILITÉ EN SUISSE DEVRAIT-IL ÊTRE CONSTITUÉ ?

ZURICH

EN FONCTION

EN FONCTION NOUVEAU

Olivier Français PLR

1. Le principe d’une taxe nouvelle pour moi n’est acceptable que si d’une part nous ayons la garantie que celle-ci soit affectée à des mesures concrètes d’investissement de projet collectif et si d’autre part celle-ci soit modeste (max 4ct).

Isabelle Moret PLR

1. J’ai voté pour une taxe d’au maximum 8 centimes par litre de carburant, loin des 20 centimes demandés par certains. Cela signifie 3 centimes de plus qu’aujourd’hui, une charge supportable si l’on met dans la balance qu’il s’agit de préserver la planète que nous laisserons à nos enfants.

Markus Hungerbühler PDC

1. J’ai une position particulièrement critique concernant toute nouvelle hausse du prix de l’essence. Une hausse minime, moins de 5 centimes par litre, est peut-être envisageable. Il ne faut pas continuer d’alourdir la charge qui pèse sur les automobilistes.

2. Je suis très favorable aux zones 30 km/h qui permettent de renforcer les structures routières et assurent une bonne lecture de la ville aux automobilistes. Par contre des limites à 30km/h sur le réseau principal aurait comme conséquence directe de déstructurer le réseau secondaire. 2. Les zones 30km/h sont justifiées dans les quartiers d’habitation et à proximité des écoles pour des questions de sécurité. Il faut cependant veiller à ce qu’elles ne situent pas sur des axes importants de circulation dans les agglomérations, sous peine de créer de nouveaux goulets d’étranglement. 2. Les zones 30 sont judicieuses seulement pour les rues de quartier. Les grands axes qui entrent et sortent des agglomérations assurent la fluidité du trafic. La limitation à 30 km/h sur les grandes artères ralentirait la circulation dans les quartiers ce qui gênerait fortement les transports publics.

3. En l’état la structure du financement des infrastructures me satisfait, mais par l’augmentation de véhicule alternatif, on devrait assurer une participation financière de celui-ci qui prend en compte les km parcourus. 3. Je suis en faveur d’une politique de transport multimodale. Il est absurde d’opposer la route au rail pour des motifs idéologiques. Il faudrait par contre que chaque mode de transport intègre les coûts qu’il engendre, notamment pour financer sa propre infrastructure. 3. Je suis favorable à un système de prix pour la mobilité s’appliquant à tous les modes de transport (TP et TIM). Il ne s’agit pas de raréfier les moyens de transport disponibles mais de bien gérer le trafic et le financement des infrastructures.

Nos 3 questions aux candidats

ZURICH

QUESTION 1

CONCERNANT LA RÉVISION TOTALE DE LA LOI SUR LE CO2, QUELLE EST VOTRE POSITION PAR RAPPORT À UNE NOUVELLE HAUSSE DU PRIX DE L’ESSENCE ?

QUESTION 2

DE VOTRE POINT DE VUE, LES ZONES DE LIMITATION DE VITESSE À 30 KM/H SONTELLES JUDICIEUSES ? SI OUI, POURQUOI ET OÙ FAUDRAITIL LES INSTAURER ?

QUESTION 3

SELON VOUS, COMMENT UN FUTUR SYSTÈME DE PRIX POUR LA MOBILITÉ EN SUISSE DEVRAIT-IL ÊTRE CONSTITUÉ ?

NOUVEAU NOUVEAU

Christian Müller PLR

1. Je suis très défavorable à une taxe supplémentaire sur le CO2. Je serais favorable à une hausse modérée du prix de l’essence, de 5 centimes maximum, s’il s’agit d’une taxe à but spécifique pour financer des projets visant à réduire les émissions de CO2. Il ne faut pas redistribuer ces recettes.

Severin Pflüger PLR

1. Pour atteindre l’objectif climatique de l’Accord de Paris, on n’y échappera pas mais il ne faut pas seulement taxer le particulier. La hausse doit aussi concerner les transports publics et les pouvoirs publics. Les recettes doivent être redistribuées et ne pas alimenter le budget général.

2. Les zones 30 sont judicieuses si la sécurité n’autorise pas une vitesse supérieure, par exemple dans des zones proches d’un établissement scolaire ou des quartiers d’habitation. En principe, il faut s’abstenir d’instaurer des zones 30 sur les grands axes qui doivent absorber le volume de trafic. 2. La limitation à 30 km/h est judicieuse dans les rues de quartier mais pas sur les grands axes ou les routes collectrices. Les zones 30 ne sont pas acceptables dans les rues utilisées pour les transports publics qui seraient ralentis. Pour les nuisances sonores, d’autres mesures ciblées s’imposent.

3. Un système de prix pour la mobilité doit assurer la couverture des coûts selon le principe du pollueur-payeur pour tous les modes de transport, être socialement acceptable, ne pas désavantager les régions périphériques, tenir compte des besoins des artisans et remplacer les impôts et taxes. 3. Chaque mode de transport doit supporter ses propres coûts. Il faut instaurer une vérité des prix et réduire les subventions croisées. Je suis favorable à une régulation du trafic par une tarification variable selon le lieu et l’heure et à une amélioration de l’utilisation des infrastructures.

This article is from: