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DOSSIER SPÉCIAL ÉLECTIONS FÉDÉRALES 2019
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Elections fédérales 2019 L’ACS représente les intérêts de ses membres et des automobilistes en général en matière de politique des transports. Au niveau fédéral, cantonal et communal, il se place à l’avantgarde et déploie ses efforts pour garantir une importance durable du transport individuel motorisé dans la mobilité future. L’ACS veut assurer que le libre choix des moyens de transport et la fluidité du trafic soient garantis à tout instant.
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ur les pages suivantes, nous vous présentons des membres ACS de sections diverses qui se portent candidats à un siège aux chambres fédérales pour la législature prochaine. Ces 33 candidat(e)s se positionnent brièvement par rapport aux trois questions posées concernant la politique des transports. Avant ces brefs portraits, nous souhaitons vous donner un aperçu concis de la position de l’ACS Suisse sur les questions de politique des transports les plus brûlantes :
Pour un plafonnement de l’augmentation du prix de l’essence à un maximum de 5 centimes par litre. L’ACS est conscient de la responsabilité qui incombe à tous de contribuer à la réduction des émissions de CO2. Cependant, les mesures prises pour atteindre les objectifs dans le cadre de la stratégie énergétique 2050 ne doivent pas être supportées par les seuls automobilistes. C’est pourquoi l’ACS demande, dans le cadre de la révision totale de la loi sur le CO2, un plafonnement de l’augmentation du prix de l’essence à un maximum de 5 centimes par litre. Contre la limitation de vitesse à 30 km/h sur les principaux axes de circulation. L‘ACS demande que la fluidité du trafic soit garantie sur les principaux axes de circulation. C’est pourquoi il rejette catégoriquement une limitation de vitesse à 30 km/h sur ces réseaux routiers. La surcharge des quartiers environnants par
le trafic d’évitement doit être réduite par tous les moyens. L’ACS est favorable à l’introduction d’une limitation de vitesse à 30 km/h dans les zones où elle s’avère indispensable pour des raisons de sécurité routière – par exemple dans les environs de jardins d’enfants et d’écoles. Pas d’introduction précipitée du Mobility Pricing. L’ACS est, en principe, ouvert à de nouveaux modèles de financement pour notre mobilité. À condition toutefois qu’une volonté de transparence des coûts existe et qu’aussi bien les transports publics que les transports individuels (au sens large du terme) soient inclus. Cette condition doit être remplie avant toute discussion sur le Mobility Pricing. L’ACS rejette strictement un système de tarification unilatéral tel que le Road Pricing. Pour la transparence des coûts dans les différents modes de transport. L’ACS exige le niveau le plus élevé possible de transparence des coûts pour les différents modes de transport. Une étude réalisée par l’Office fédéral du développement territorial démontre que par rapport à aujourd’hui, les transports publics augmenteront de 51 % d’ici 2040. L’augmentation pour le transport individuel motorisé n’est que de 18 %. Dans ce contexte, il ne faut pas oublier que 75 % du transport des personnes s’effectue par la route. L’ACS ne tolère pas de traitement préférentiel unilatéral en faveur d’un seul mode de transport et exige donc le niveau le plus élevé de transparence des coûts.
Pour le programme d’extension des routes nationales et le programme Trafic d’agglomération du Conseil fédéral. Lors de la session de printemps 2019, le Conseil national a approuvé la proposition de poursuivre le développement du réseau routier national jusqu’en 2030 et les crédits d’engagement y relatifs pour un montant total de CHF 14,8 milliards. Parallèlement, il a débloqué des crédits d’engagement supplémentaires pour un montant total de CHF 1,34 milliard afin d’améliorer la situation du trafic dans les agglomérations. L’ACS se félicite de l’extension prévue pour l’élimination des goulets d’étranglement et demande que la Confédération accélère l’extension de l’infrastructure et réduise ainsi le nombre annuel d’heures d’embouteillage en Suisse. Pour de nouvelles formes de mobilité et la mise en réseau des transports individuels privés avec les transports publics. En raison de l’espace restreint à disposition, notre réseau routier ne peut pas être étendu à volonté. Il faut donc tout mettre en œuvre pour réaliser une meilleure mise en réseau des différents modes de transport. Tous les modes de transport ne conviennent pas à toutes les situations de la même manière. Par conséquent, de nouvelles formes de collaboration doivent être recherchées. L’ACS exige que des solutions alternatives soient développées afin de garantir les capacités de transport requises dans le futur. Ceci devrait se faire sans préférence arbitraire pour un mode de transport ou une forme de propulsion. Contre la promotion unilatérale de formes de propulsion diverses. L‘ACS soutient le développement et l‘utilisation de nouvelles technologies. Parallèlement, il exige aussi la transparence concernant les diverses formes de propulsion. Il s’oppose à la promotion ou au dénigrement de formes spécifiques de propulsion et, par conséquent, rejette toute mesure favorisant une forme de propulsion spécifique. Dans ce contexte, il faut établir clairement aussi que toutes les formes de propulsion ne se prêtent pas de la même manière à toutes les utilisations de circulation sur la route.