Le Lien - Avril 2022 (Français) by Diocèse Adventiste de Maurice

Diocese Adventiste de Maurice avril 2022

Un nouveau standard dans votre relation avec Jésus-Christ

Un niveau plus élevé dans votre relation avec

Jésus-Christ

Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Apocalypse 14:6 LSG

Administrateurs du Diocèse Ellsworth Baxen Vissen Mootoosamy Satiouda Perumal Directeur du département des Commnunications Steff Chineegadoo Secrétaire Nadine Martial Équipe éditoriale: Kelvyn Ng Roseline Labonne Anne-Gaëlle Rivet-Luximun Maita Soogree

LE LIEN

Remerciements: Claude Bosdedore Loraine Deschezeaux Yannick Rivet Stephane Tigresse Doanne Tigresse Emilie Troubat Arnaud Moorooven Juliette François Assonne Eddy & Nichole Seenyen Ian Sababady Dhanie Auguste Marie-Noëlle Bosdedore Julien Coralie Les secrétaires d’église

ARTICLES Merci d’envoyer vos propositions d’article pour notre prochaine édition par courrier electronique à lelien@feam.adventist.org Conception et mise en page Sandrine Louis DIOCESE ADVENTISTE 10, rue Paul Badaut, 71365, Rose-Hill, Ile Maurice Tel : +230 464 38 00 Email : info@feam.adventist.org

SOMMAIRE CE QUE LES CONSÉQUENCES DU COVID-19 ONT APPRIS À L’ÉGLISE

Ellsworth Baxen

CAMP-MEETING 2021 UNE PREMIÈRE POUR MAURICE Yannick Rivet

UN NIVEAU PLUS ÉLEVÉ DANS VOTRE RELATION AVEC JÉSUS-CHRIST LES OPPORTUNITÉS D’ÉVANGÉLISATION EN TEMPS DE CRISE

Le Seigneur a été réellement bon pour chacun de nous. L’année 2021 a été une année de défis, cela ne fait aucun doute ; le fait que nous ayons traversé ces moments jusqu’à aujourd’hui est un fait de Sa grâce.

Emilie Troubat

LE COVID 19 ET LA SANTÉ MENTALE

Juliette François Assonne

LA FAMILLE RÉSILIENTE FACE AU COVID-19

Eddy & Nichole Seenyen

Nous voici presqu’à la fin du premier trimestre, et devant nous se dresse le grand inconnu. De nouveau, le monde a changé de manière irréversible avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cependant, la connaissance d’un Dieu fidèle qui marche avec nous est si rassurante ! Hébreux 13.8 nous dit : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. » N’est-ce pas une bonne nouvelle ? Les versets 14 et 15 nous disent : « Nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. »

ÉPARGNER, UN MAL NÉCESSAIRE Ian Sababady

ÉDUCATION ET COVID-19

QUAND UN RÊVE DEVIENT RÉALITÉ

CARNET

Je voudrais vous inviter, à vous concentrer sur la nécessité d’atteindre un niveau plus élevé dans votre relation avec Jésus-Christ. Ceci nous concerne, vous et moi. Tous ensemble, prenons la décision de prendre le Seigneur plus à cœur, d’être plus zélé pour Sa cause. La Parole de Dieu n’a jamais failli. Notre monde ne peut pas continuer indéfiniment tel qu’il est maintenant. Nous savons que la fin est proche. Nous savons que Jésus revient bientôt ; et c’est une bonne nouvelle de savoir qu’Il vient pour nous apporter l’espérance, pour nous apporter la vie et pour nous emmener dans une meilleure patrie. Le temps arrive à son terme. Restons sur le chemin étroit ; et travaillons, car la nuit vient. Partageons avec les autres la bonne nouvelle du salut. Partageons l’espérance que nous avons en Jésus-Christ. Oh, Seigneur, que tout honneur, gloire et louange soient donnés à Ton saint nom ! C’est ma prière au nom de Jésus. Amen. Ellsworth Baxen President LIEN LELE LIEN

CE QUE LES CONSÉQUENCES DU COVID-19 ONT APPRIS À L’ÉGLISE S

i vous pensez que la pandémie du Covid-19 était simplement une catastrophe sanitaire internationale, nécessitant des solutions scientifiques et médicales, ou si vous pensez que cette pandémie était simplement un accident sanitaire mondial mal géré, sans incidence sur l’accomplissement des prophéties, et qu’une fois cette situation remédiée, le monde retournerait à la normale, alors, continuez la lecture ! Le Covid-19 a causé d’importants bouleversements dans tous les domaines de la vie : personnel, social, éducatif, commercial, voyages, travail, divertissements, activités récréatives et religieuses. Il n’y a presqu’aucun aspect de la vie de l’Église qui n’en ait pas été affecté. Ce que nous pouvons dire c’est que beaucoup de membres de notre Église ont facilement adopté certains changements qui nous ont été imposés, parce que nous n’avions pas d’autre option. Sommes-nous disposés à mener quelques réflexions sérieuses sur les leçons qui découlent du chaos et de la confusion sociaux et économiques ? Voici six leçons compactes, tout en reconnaissant qu’il en existe de nombreuses autres, qui ne seront pas mentionnées ici faute de place. Premièrement, il n’est pas toujours nécessaire d’attendre une crise pour adopter un changement. Nous pouvons le faire parce que la mission l’exige. Nous pouvons demander au Seigneur, dans un esprit de prière, de nous révéler, par Sa Parole, les domaines de notre expérience active de formation des disciples qui ont besoin d’être exposés à une nouvelle injection de la direction du Saint-Esprit. Il faut commencer en créant une ouverture pour aller là où Dieu va, même si cela ne nous est pas familier ou si nous n’y avons encore jamais été. Nos piliers doctrinaux reposent sur des vérités éternelles et immuables, mais nos méthodes et nos formes doivent être adaptées au contexte et à la mission. Ellen White dit : « Il faut introduire de nouvelles méthodes. Le peuple de Dieu doit prendre conscience des besoins de l’époque dans laquelle il vit. Dieu dispose d’hommes qu’il désire appeler pour Son service, d’hommes qui n’accompliront pas leur tâche

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avec nonchalance, comme ce fut le cas dans le passé » (Évangéliser, p. 70.3). Deuxièmement, bien que nous ayons la nostalgie de l’époque avant le Covid-19, retourner à l’ancienne normalité serait faire le deuxième meilleur choix. Dieu désire que nous passions à des prairies plus neuves, que nous ouvrions de nouvelles frontières, et que nous accomplissions ce que nous n’avions encore jamais fait. Troisièmement, ne serions-nous pas à l’orée d’une révolution ecclésiastique, dans laquelle la mission devient l’obsession de chaque membre et l’église locale invente de nouvelles manières d’impliquer chacun de ses membres ? Jerry Pillay, écrivant à l’intention des théologiens et des professeurs, et commentant sur l’Église chrétienne dans son ensemble, dit : « Mark Dyer (voir Tickle 2008) observe que ‘Environ tous les 500 ans, les structures constituées de la chrétienté institutionnalisée, quelles qu’elles puissent être à l’époque, deviennent une intolérable carapace qui doit être brisée pour permettre un renouveau et une nouvelle croissance.’ »

Pillay (2020) cite aussi la chute de l’Empire romain au 6ème siècle, suivie du Grand Schisme de 1054, qui produisit la séparation de l’Église catholique romaine et de l’Église orthodoxe d’Orient en deux branches distinctes, suivie elle-même plus tard par la Réforme de 1517 de Martin Luther, devenant mieux connue lorsque les 95 Thèses de ce dernier furent clouées à la porte de l’église de Wittenberg. La Réforme de 1517 concernait l’Église corrompue et apostate. Il suggère que la réforme qui a lieu maintenant est une « réaction au manque de pertinence de l’Église par rapport à l’Évangile et à sa mission » (Pillay, 2020). Certains oserontils croire que cette déclaration ne s’applique pas aux adventistes ? Eh bien, remarquez que la plus grande partie du temps et de l’accent mis par nos églises tend à être orientée vers l’intérieur (avec des incursions périodiques dans la communauté). Nous atteignons plus facilement les personnes avec lesquelles nous sommes déjà en contact, dans nos réseaux pour la plupart. Combien de nouvelles personnes, de membres de la vaste majorité statistiquement non atteintes, atteignons-nous parmi ces personnes qui ne connaissent pas les adventistes, ou qui n’ont jamais entendu l’Évangile éternel ou le message des trois anges, et qui ne savent même pas qu’elles ne savent pas ?

spirituelle personnelle, la préparation de la vie intérieure qui doit être guidée par le Saint-Esprit vers une étude plus attentive de la Parole de Dieu et à l’obéissance à celle-ci. Ceci produira une vie extérieure de ministère, de service et de témoignage, qui trouvera son point culminant dans la proclamation finale de l’Évangile, faite d’une voix forte, telle qu’on la trouve dans Apocalypse 14. Cinquièmement, la prophétie apocalyptique nous aide à comprendre que les libertés religieuses peuvent être effectivement supprimées par les gouvernements mondiaux pour le plus grand bien des populations, pour des raisons autres que des raisons de

que le Covid-19 est un signe pour ceux qui, dans l’Église adventiste, sont satisfaits d’eux-mêmes, ou « un appel au réveil pour quelques-uns de ces Thomas l’incrédule ». Les déclarations ci-dessous d’Ellen G. White n’étaient pas des prophéties sur le Covid-19, mais une description de types semblables d’événements qui se manifesteront comme des présages divins et gracieux de la détérioration générale dans le domaine physique et religieux : «Dieu n’a pas empêché les puissances des ténèbres d’accomplir leur œuvre néfaste de vicier l’air, qui est l’une des sources de vie et de nutrition, par des miasmes mortels. Non seulement la vie végétale s’en trouve affectée, mais l’homme est frappé de maladies infectieuses.» (3SM 391.3).

L’Église est actuellement secouée pour qu’elle prenne conscience qu’il y a encore des centaines de millions de personnes au niveau mondial, et des dizaines de milliers à Maurice, qui n’ont pas encore été exposées à l’Évangile du Christ.

Quatrièmement, il y aussi la dimension de la prophétie apocalyptique, qui est inextricablement liée aux réformes ecclésiastiques que Dieu désire amener. L’adventiste qui étudie diligemment les livres de Daniel et de l’Apocalypse en particulier, reconnaîtra que les événements actuels dans le monde sont des signes destinés à préparer l’Église au second avènement de Jésus. Ceci n’est pas un appel à la paranoïa, ni à des réactions extrémistes semblables à celle qu’obtient un médecin lorsque, dans le cadre d’une consultation, il frappe d’un marteau, spécialement conçu à cet effet, le genou de son patient pour déterminer la rapidité de ses réactions nerveuses, ni à des tentatives subtiles pour fixer les dates sans bases bibliques ; mais plutôt à une préparation

santé. Les problèmes entourant la pandémie mondiale du Covid-19 semblent présager le scénario prophétique des temps de la fin, et plus spécifiquement la suppression de la liberté religieuse et le contrôle du gouvernement sur les affaires de l’Église. C’est le grand problème présenté dans Apocalypse 13, où l’on voit l’État associer ses forces à celles de la chrétienté apostate pour imposer l’adoration de la bête en opposition au vrai Dieu. D’un autre côté, Romains 13 nous encourage à obéir à l’État dans tout ce qui n’a pas de répercussions sur notre allégeance à Dieu. Sixièmement, le niveau de contentement de soi-même à l’intérieur de l’Église dans son ensemble a été mis à jour par la nature des événements que nous avons tous dû endurer pendant toute cette pandémie. Un article d’Adventist World (2020) suggère

«Le monde religieux, lui aussi, va être terriblement secoué, car la fin de toutes choses est proche.» (7LtMs, Ms 24, 1891, par. 9).

Le but n’est pas de produire de l’alarmisme, mais plutôt de proposer une pause au milieu de la course folle de la vie pour évaluer notre position spirituelle, pour prendre conscience de la nature transitoire du monde, de la fin imminente de l’ordre actuel du monde à l’avènement de Jésus, et pour remettre en ordre notre vie en conséquence ; et, peut-être, de mentionner spécifiquement le besoin de revoir comment nous opérons en tant qu’Église, car ceci permettra de savoir si nous maintiendrons le statu quo ou si nous suivrons la direction imprimée par le Saint-Esprit. La grande conséquence d’un réveil général sera de mettre l’accent, dans les villes densément peuplées, sur l’amour du Christ et la nécessité de Le suivre. Ceci est en accord avec le message des trois anges d’Apocalypse 14, qui dit que l’Évangile éternel sera prêché à toute nation, tribu, langue et peuple. Nous ne cherchons pas à nous échapper du monde, ni à nous grouper, ni à nous réfugier dans un bunker, mais plutôt à nous infiltrer dans le monde comme le sel de la terre. L’Église est actuellement secouée pour qu’elle prenne conscience qu’il y a encore des centaines de millions de personnes au niveau mondial, et

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bouleversés. L’Église elle-même se trouve à un tournant, si elle veut bien le reconnaître. Les questions qui doivent être posées sont : Pourquoi sommes-nous encore ici en tant qu’Église, et quelle est notre mission ? Comment, en tant qu’Église, interprétonsnous les temps de manière constructive et évitons-nous les extrêmes qui mènent soit à l’alarmisme, soit aux cris de « paix et sûreté » ? L’une ou l’autre de ces réactions extrêmes nous laissera désespérément mal préparés pour les événements finaux qui s’abattront sur le monde comme une avalanche.

des dizaines de milliers à Maurice, qui n’ont pas encore été exposées à l’Évangile du Christ. On a observé que même certains non-adventistes étaient mieux préparés au Covid-19 que les adventistes. Les personnes sécularisées semblent reconnaître qu’il y a un Jour J pour la civilisation humaine, un jour où l’on devra rendre des comptes, en préparation pour une « catastrophe apocalyptique de jugement dernier », car plusieurs sources journalistiques ont rapporté des cas où des gens stockent des provisions, construisent des abris pleinement équipés en prévision du jugement dernier, et choses semblables. Ce qui est arrivé dans l’ensemble du monde religieux, c’est que l’Église chrétienne en général, y compris l’Église adventiste du septième jour, se trouve dans une révolution, ce qui signifie que le changement a été imposé à l’Église soudainement et rapidement. C’est ce qui se passe presque toujours lorsqu’il y a une crise suffisamment importante pour produire un changement dans la pensée, la planification, les structures, les objectifs et les priorités. Le fait est que les services en ligne ont été ou bien adoptés par certains, ou bien tolérés par les

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autres, au moins pendant la crise de la pandémie, et plus spécialement là où des restrictions gouvernementales sur les réunions publiques ont été mises en application. C’est quelque chose qui aurait probablement été moins employé et/ ou au pire aurait même été critiqué comme une variante inutile des services d’église s’il n’y avait pas eu la crise de Covid-19. Qui aurait pu penser qu’un jour il faudrait réserver sa place pour pouvoir aller à l’église, ou entendre un pasteur vous encourager « à ne pas venir aux services d’église dans un bâtiment de l’église », mais plutôt de les regarder sur YouTube, Facebook ou Zoom ?

En pratique, comment l’Église peut-elle fonctionner en accord avec le but dans lequel Dieu l’a conçue ? La pandémie du Covid-19 nous a montré qu’un changement est possible, et peut-être même désirable lorsque nous avons été hypnotisés par des traditions et coutumes non bibliques (dans certains cas), qui œuvrent contre l’efficacité missionnaire, et corrompent aussi le message évangélique. Nous ne parlons pas simplement de changement pour le changement, mais plutôt d’un changement qui voit les vents nouveaux de la puissance de l’Esprit souffler sur nos églises et produire une réforme de sanctification personnelle, qui mènera à des expériences et à des structures de culte, à des schémas de planification de direction et administratifs qui seront revitalisés (par opposition à ceux qu’on sort d’une boîte) et qui découvriront des manières nouvelles de transmettre l’Évangile aux masses et de faire d’elles des disciples pour le Royaume de Dieu. D’une manière ou d’une autre, nous ne devons pas tomber dans le piège de simplement échanger nos sièges avec les autres fidèles à la table de l’Église, mais plutôt ajouter des sièges supplémentaires et sortir activement pour inviter les autres, partager avec eux l’histoire de la rédemption, leur donnant ainsi l’opportunité de se joindre à nous autour de la table du Royaume. Références Adventist World 6/3/2020. https://www.adventistmonde.org/covid-19-a-sign-to-rethink-someadventist-beliefs/, consulté le 7 novembre 2021. “Impact of Covid-19 Pandemic on Organization of Religious Behaviour in Different Christian Denominations in Poland” (Les conséquences de la pandémie de la Covid-19 sur l’organisation du comportement religieux dans différentes dénominations chrétiennes de Pologne), 19 mai 2020. https://www.mdpi.com/2077-1444/11/5/254/htm, consulté le 7 novembre 2021. Pillay, J, 2020. Covid-19 Shows the Need to Make the Church More Flexible (La Covid-19 nous montre le besoin de rendre l’Église plus souple), Vol. 37(4) 266-275. https://journals.sagepub. com/doi/pdf/10.1177/0265378820963156. Consulté le 7 novembre 2021. White, Ellen, Évangéliser, p. 70.3.

Le monde semble se trouver à un tournant. Qu’est-ce exactement que ce tournant ? Les gouvernements reconnaissent que de grandes décisions doivent être prises concernant notre responsabilité mutuelle envers l’écosystème naturel, la gestion de la population, la préparation scientifique aux pandémies et autres catastrophes mondiales potentielles, etc. Nous passons d’un ordre mondial pré-Covid à un ordre mondial post-Covid. Qu’est-ce que cela signifie ? Il va sans dire que l’ordre et les rythmes socioreligio-politico-économiques de la vie civile et de ceux de la vie de l’Église ont été déstabilisés et

White, Ellen, Letters and Manuscripts, no. 7, Ms 24, 1891, par. 9. White, Ellen, Selected Messages, vol. 3, p. 391.3.Messages choisis

Ellsworth Baxen

Nous ne devons pas seulement prier au nom du Christ, mais sous l’inspiration du Saint-Esprit. C’est là le sens de ce passage:

“L’ESPRIT LUI-MÊME INTERCÈDE PAR DES SOUPIRS INEXPRIMABLES.”

ROMAINS 8:26.

Dieu prend plaisir à exaucer de telles requêtes. Quand nous faisons monter vers Lui une prière fervente au nom du Christ, notre ferveur même est le gage qu’Il nous exaucera

“INFINIMENT AU-DELÀ DE TOUT CE QUE NOUS DEMANDONS OU PENSONS”

EPHÉSIENS 3:20.

Les Paraboles de Jésus, p. 121 LE LIEN

Activités 2021 TEMPS FORTS Bien que 2021 ait commencé sur des chapeaux de roues pour les départements de la FEAM, avec plusieurs rencontres durant le premier trimestre, le second confinement au début de mars et l’instabilité sanitaire subséquente, ont bousculé tout le calendrier fédéral. Par la grâce de Dieu, éclairés par le Saint Esprit et en utilisant les moyens modernes de communication, nous avons pu continuer à garder la communion fraternelle, via les services en ligne de l’EDS et du culte d’adoration,, et même lancer des initiatives d’évangélisation. Ci-dessous vous trouverez quelques-unes des activités marquantes de l’année 2021 au niveau de la FEAM. Yannick Rivet

Renouveau spirituel et prière En Janvier 2021, l’Ile Maurice étant encore à ce moment une destination jugée ‘’Covid Safe’’, c’était l’occasion d’entamer l’année avec un nouvel élan. Le mois de janvier a débuté par les 10 Jours de Prière. Au programme : moments de prière, louanges, réflexion méditative autour du thème : En quête du renouveau spirituel. Ces jours de communion ont abordé notre besoin le plus essentiel dans ces temps difficiles et remplis d’incertitudes, celui du Saint Esprit. La particularité de ces 10 jours de prière a été d’apprendre à prier en utilisant les promesses divines, nous réclamant de la Parole de Dieu comme étant notre sûr appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse, le seul moyen de raffermir notre foi dans le Dieu vivant que nous servons. En lien avec le Camp Meeting tenu en ligne et suite à notre semaine de réveil tenu par le Pasteur Jean-Noël Adeline, nous avons aussi eu les sessions de prières en ligne à 5h30 pendant une semaine après quoi l’équipe de prière a continué à se rencontrer chaque lundi matin de 5h30 à 6h00. Les livres de réflexion utilisés étaient Pas à pas vers un réveil spirituel et Demeurer en Christ du pasteur Helmut Haubeil.

Évangélisation Après les 10 Jours de Prière, le département du Ministère Personnel, montrant la voie, a remobilisé ses troupes durant les trois premiers mois de l’année. Des formations au TMI (Total Member Involvement) ont été données aux responsables des départements du Ministère Personnel à travers l’ile, ainsi qu’aux anciens, et responsables de l’Ecole du Sabbat. À l’annonce du reconfinement, les formations ont basculé en ligne via la plateforme zoom. Les formateurs étaient les pasteurs Ellsworth Baxen, Benjamin Rose, Arnaud Moorooven ; le pasteur Hensley Moorooven de la Conférence Générale a aussi tenu une session en ligne intitulée « Comment interpréter les textes bibliques », à laquelle 150 membres, jeunes et adultes confondus, ont participé. Durant la période du reconfinement de mi-mars à mai, l’évangélisation n’a pas été en reste. Une équipe constituée de Milène Tagou, Sandrine Louis, Astalgia Armance, Maita Soogree, Steff Chineegadoo, et Pasteur Arnaud Moorooven entre autres, a travaillé et lancé une nouvelle série de 14 études de la bible en kreol et français, intitulée « Anou dekouver labib ensam/A la découverte de la Bible ». 450 participants ont reçu ces sujets via whatsapp. Les autres initiatives d’évangélisation ont été : la production d’une série de 12 sermons, «Kriz ek Katastrof kot Bondie ete» via Facebook du 5 au 12 juillet; la production du matériel GLOW; le suivi fait auprès de 55 intéressés non adventistes ayant participés au Camp Meeting et qui ont reçu chacun un gift pack de 5 livres; un projet conjoint entre le Ministère Personnel de la FEAM à travers la page du pasteur Arnaud Moorooven, dédiée à la prière d’intercession et à la réflexion spirituelle, qui a fusionné avec AWR Moris pour toucher un plus grand nombre de personnes

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Famille

Santé

Les mois d’avril et de mai ont été marqués par la session de prière et de formation pour les couples chaque dimanche après-midi. Les sujets abordés étaient : l’intimité sexuelle; Vers un foyer sans violence conjugale; la gestion financière; le secret de la communion du couple. Les intervenants étaient Eddy et Nicole Seenyen, Margery Herinirina, Aniel Barbe, Gilles Beesoo , Ian Sababady , Daniel Latchman , Gilbert Cangy, Wesley Orieux , David et Daniel Jennah.

Du côté du Ministère adventiste de la santé, l’accent a été mis sur la santé totale incluant le physique, le spirituel aussi bien que l’émotionnel. Les thèmes des infections sexuellement transmissibles, la santé émotionnelle et mentale, la prévention de la dépression chez l’adulte et l’enfant, ont ainsi été abordés, entre autres.

Association Pastorale Le corps pastoral de la FEAM a eu la possibilité de parfaire sa formation à travers deux initiatives en 2021. La première sur la gestion des conflits dans l’église, avec le Professeur F. Rognon de l’Université Adventiste de Collonges-sous-Salève du 3 au 7 mai 2021. La deuxième était une formation continue organisée par l’IOUC aux mois de septembre et octobre sur l’évangile de Jean, tenue par le Pasteur Hensley Gungadoo. C’était pour nos pasteurs l’occasion de considérer en profondeur la bonne nouvelle du disciple que Jésus aimait, à travers de nouvelles pistes de réflexions, d’études didactiques et sémantiques, afin de poser un regard neuf sur la théologie et la Christologie de cet évangile.

Ministère de la femme

Ministère des enfants « 2021 a permis de voir une plus grande participation d’enfants de différentes églises à travers l’île,» confie Naurabelle Citta, responsable du Ministère des enfants. « Durant les mois de mars à mai, nous avons présenté des programmes sur zoom et par la suite nous avons créé une page facebook afin d’atteindre un plus grand nombre. Nous avons choisi de travailler en secteurs, après avoir divisé les églises de Maurice en six grands groupes, afin de donner la possibilité à tous les enfants de l’île d’apporter leur contribution par la louange, le chant et les histoires dans le service de l’École du Sabbat et de l’adoration. »

Le séminaire de formation en cinq sessions pour les jeunes filles et les femmes de l’église, via zoom et animé par la Sœur Margery Herinirina de l’IOUC, avait pour titre « Quand la route devient difficile ». Les thèmes abordés étaient : 1. Quelles sont les blessures qui nous empêchent d’avancer ? 2. Faire la paix avec soi-même. 3. Si Dieu peut nous pardonner, nous pouvons également pardonner. 4. Comment maintenir une bonne santé mentale quand la route devient difficile. 5. Témoignages et prières.

Avec le système de rotation, chaque secteur a participé au moins trois fois en 2021 au service en ligne, avec différents intervenants à chaque fois. Pour le sabbat des enfants en juillet, le programme a réuni les enfants des Seychelles, La Réunion et Maurice avec deux de nos jeunes compatriotes, Trishia et Shekinah, venant de La Gaulette, ayant présenté une partie du sermon. « Chaque sabbat ils étaient 80 à 100 utilisateurs à se connecter et beaucoup ont regardé par la suite les programmes et les ont même partagé. Certains de nos programmes ont atteint jusqu’à 2,000 vues sur facebook, » partage Naurabelle. LE LIEN

Activités 2021 TEMPS FORTS Jeunesse La jeunesse nationale a su tirer profit du confinement, avec la tenue d’une réunion sur zoom animé par le pasteur Pako Mokgwane, directeur adjoint de la jeunesse à la conférence Générale. Tous les jeunes présents se sont engagés à être des ambassadeurs du Christ sur les réseaux sociaux ainsi que dans leur vie de tous les jours. La semaine de prière annuelle a aussi changé de format pour se tenir en ligne du 27 juin au 3 juillet. Les aventuriers ont pour leur part mis l’accent sur la formation et la préparation aux spécialisations chaque mardi et jeudi pendant les mois de mai et de juin. Les explorateurs, ont eux tenu leur journée spéciale le 18 Juin, hors confinement, et ce après trois jours de prière en ligne.

Éducation Lors de la nouvelle rentrée scolaire en juillet 2021, l’apprentissage était encore compliqué. Le département de l’éducation adventiste de la FEAM a ainsi mis sur pied un programme d’aide complémentaire pour assister les étudiants dans leurs études. Une dizaine d’enseignants bénévoles du primaire et du secondaire ont accepté de prêter main forte et 15 étudiants ont pu bénéficier de cours en ligne.

Je chanterai l’Éternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai Psaumes 104 : 33

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LA SAINTE CÈNE PENDANT LA PANDÉMIE

a pandémie du Covid-19 a forcé l’église à faire preuve de créativité dans l’implémentation des services d’une manière que nous n’aurions jamais pu imaginer auparavant. Face à la peur de la transmission du virus et des restrictions sur les rassemblements, Maurice a organisé un service de Sainte Communion virtuelle pour toutes les églises de la fédération.

Le service a été enregistré dans la première église Adventiste de l’île Maurice, Rose-Hill. Dirigé par le président Baxen et le secrétaire de l’association pastorale, le pasteur Tigresse, le format comportait tous les éléments d’un service physique de la Sainte Communion. Avant le service, la date et l’heure avaient été communiquées aux membres, et la tâche du pasteur était de préparer les membres à ce service spécial. Les membres ont eu la possibilité de recevoir du pain et du vin de leur église ou de recevoir la recette afin de préparer eux-mêmes le pain et d’acheter du jus de raisin dans les boutiques. Le jour fixé, ceux qui n’avaient pas accès à Internet se sont réunis en petits groupes au domicile de ceux qui étaient connectés, afin de participer au service.

Article publié dans Good News, News pour la SID

Recette de pain sans levain Ingrédients : - 250g de farine - 1/2 cuillère à café de sel - 150ml d’eau tiède - 150ml d’huile d’olive Préparation: 1. Dans un bol, verser la farine puis le sel, mélanger avec une cuillère. 2. Verser l’huile puis l’eau tiède, mélanger sans le fouetter jusqu’à ce que toute la farine s’humidifie. 3. Étaler la pâte avec un rouleau à pâtisserie sur du papier sulfurisé, d’épaisseur environ 3mm. 4. Faire des carreaux sur la pâte étalée sans couper totalement la pâte et enfin piquer la pâte avec une fourchette. 5. Placer au four à 200°C pendant 10 à 15min. Surveiller la cuisson car les bords peuvent être dorés avant le milieu. Le jus de raisins non fermentés doit être utilisé pour le sacrement du jus. LE LIEN

Camp-meeting 2021 Une première pour Maurice

ne première dans le paysage ecclésial adventiste local : le camp-meeting, tenu en ligne du 6 au 15 août 2021, a vu la participation de centaines de membres à travers l’île et de l’étranger, pour qui cette expérience tellement enrichissante demande à être renouvelée. Tour d’horizon sur ce rassemblement spirituel haut en découvertes scripturaires et rempli d’expériences spirituelles, plus belles les unes que les autres. Tout a commencé en 2019, lorsque, au fil des rencontres du comité exécutif et de l’évangélisation, l’idée d’un camp-meeting a émergé, avec l’intention de mettre l’accent sur le Inreach et le Outreach, autour du thème Disciple Arise. La rencontre, qui devait se faire au départ à Phoenix, devait rassembler des orateurs internationaux spécialement invités pour l’occasion, et aurait vu la tenue de multiples ateliers de travail et de formation, des expositions des activités des départements, et des activités récréatives pour les enfants. « Les objectifs du camp meeting étaient clairs dès le départ. Nous voulions : 1. Encourager les membres à rester fidèle à Jésus en se préparant pour Son retour ; 2. Focaliser l’attention de notre Église sur les enseignements bibliques concernant le retour de Jésus ; et, 3. Encourager les membres à une implication plus importante dans l’œuvre évangélique », nous confie le Président de la FEAM, le Pasteur Ellsworth Baxen.

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Toutefois, c’était sans compter avec la première vague du Covid 19, qui est venue jouer les trouble-fête au début de 2020, et aussi, par la suite, en 2021. Toutes les dates arrêtées ont été revues, mais au fil des mois, les problématiques logistiques et sanitaires ont pris le dessus, forçant ainsi les dirigeants de la FEAM à penser à une autre façon d’organiser ce camp-meeting. C’est ainsi que, grâce à la technologie, les plateformes électroniques choisies pour tenir ce camp-meeting furent Zoom et YouTube. Thème et intervenants Un nouveau thême fut choisi “Ena lespwar Zezi pe revini”. Les orateurs, le Dr Ganoune Diop, le Pasteur Jean-Noël Adeline, le Dr Gerson Santos, le Dr Cédric Lachenal, le Pasteur Busi Khumalo et le Professeur Bruce Bauer, ont collaboré à cette initiative. Chaque matin à 5h30, nous avons eu un moment de prière et de réflexion, dirigé par les pasteurs locaux ; le service du soir commençait à 20h30. Chaque message présenté a contribué à créer une prise de conscience sur l’imminence du second avènement du Seigneur Jésus, évoqué dans les prophéties bibliques, et à renforcer la foi de nos membres pour les amener à un réveil par une ouverture à l’action du Saint-Esprit. Le dernier jour du camp-meeting, nous avons eu un Maha Kirtan, qui a été l’occasion d’inviter nos contacts non adventistes de foi hindoue. Le nombre de membres qui se sont connectés durant ces moments de prière a été sans précédent, se branchant chaque matin et chaque soir sur les plateformes Zoom et YouTube. Afin

de maintenir le contact et l’enthousiasme créés par ce camp-meeting, une session hebdomadaire de prière a été organisée, toujours sur Zoom, et le livre partagé comme thème de méditation a été Pas à pas vers un réveil spirituel, du Pasteur Helmut Haubeil. Ce camp-meeting a aussi été suivi d’une semaine de prière et de réforme, avec le Pasteur Jean-Noël Adeline. « Nous avons senti la présence du Saint-Esprit et l’intervention divine durant ces moments, et même durant les rencontres de prière qui ont été tenues par la suite dans plusieurs églises à travers Maurice. Que Dieu soit loué pour cela ! » confie le Pasteur Ellsworth Baxen.

Suivi Les deux périodes de confinement que nous avons traversées ont été des périodes d’incertitude pour beaucoup, surtout concernant leur avenir professionnel ou leurs études. Toutefois, l’évangélisation n’était pas en reste. Bien au contraire, ce fut l’occasion d’expérimenter les grâces du Seigneur de manière peu commune et d’inviter des personnes non adventistes à assister au camp-meeting et à la semaine de réveil sur Zoom et sur YouTube.

Pour Sœur Annum Kaully, du groupe de Goodlands, ces situations difficiles des dernières années ont été l’occasion pour elle de se rapprocher de Dieu et de faire du travail missionnaire. « Mo ti invit boukou dimoun non adventis pou konekter lor zoom, pou asiste la prier. C’était un plaisir pour nous de nous réveiller tôt le matin, et j’avais même mon amie Anabelle, dont le mari est tamoul, qui écoutait en cachette nos programmes, camp-meeting et semaine de réveil. Dieu a répondu à toutes mes prières », nous dit-elle. Elle partage que, bien qu’elle se retrouve sans travail, étant dans le domaine

Priscilla Philippe Église de Bambous

touristique, elle n’a manqué de rien : « Monn kapav fer rasion, avoy zanfan etidie Canada, et boukou lezot kiksoz. » Mais ce n’est pas à dire que tout était rose : « Monn pass par momen pli difisil de mo lavi pendan sa period la. Toutefois, les messages que j’ai écoutés et les moments de prière du matin durant le camp-meeting ont fortifié ma foi ; et, par la puissance du Saint-Esprit, j’ai pu en sortir vainqueur. Dieu ne vient pas en personne, mais Il envoie des gens sur notre chemin pour nous soutenir, et je Lui en suis infiniment reconnaissante », nous dit Annum.

Pour Priscilla Philippe, de l’église de Bambous, le camp-meeting lui a permis d’apprendre à prier avec les promesses de la Bible : « J’ai appris à prier avec plus de foi, et les messages m’ont fortifiée. Le Psaume 32.8, ‘Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi’, m’a accompagnée, et je m’en suis réclamée à plusieurs reprises. J’en ai aussi profité pour partager l’Évangile avec deux managers au travail. Bien que je travaille dans cette compagnie depuis 27 ans, je n’avais jamais parlé de l’Évangile avec eux ; mais j’ai voulu saisir l’occasion. J’ai

Annum Kaully Groupe de Goodlands

aussi pu partager nos liens avec des non adventistes, qui ont, pour certains, trouvé la paix qu’ils recherchaient. L’un de ces contacts suit actuellement des études de la Bible », nous confie Priscilla.

Yannick Rivet

Article mentionnné dans Good News, News pour la SID

LE LIEN

Senior Youth Leadership “Une identité enracinée afin d’être ferme dans vos décisions, dans vos convictions, dans votre foi comme l’ont été Daniel et ses amis à Babylone”

’évènement marquant pour le département de la jeunesse locale a été l’investiture de la première cohorte de Youth Leaders et de Senior Youth Leaders le 25 septembre, après deux ans et demi de formation continue. Pour la première fois depuis son existence, la Jeunesse Adventiste a investi 11 ‘Youth Leaders’ et 22 ‘Senior Youth Leaders’, venus de plusieurs églises à travers Maurice. Les ‘Youth Leaders’ ont contribué largement à l’avancement de la jeunesse à l’ile Maurice. Ces leaders ont démontré leur amour, leur dévotion et leur qualité de leadership au niveau local et même au niveau national. Les Senior Youth Leaders ont suivi une formation sur une durée de 2 années et demie et ils ont complété avec brio les exigences. Lors des entretiens, ces jeunes nous ont fait part de leur désir de mettre leurs talents au service de Dieu. Leur priorité, c’est l’épanouissement de la jeunesse au sein de leurs églises respectives mais aussi, aider les jeunes de leur communauté.

LE LIEN

Le département de la Jeunesse Adventiste les encourage vivement à mettre à profit la formation qu’ils ont reçue pour l’avancement de l’œuvre de Dieu mais aussi pour encadrer la jeunesse. Le département JA remercie les Administrateurs de la FEAM, les différents formateurs, les Pasteurs et tous ceux qui ont contribué pour que la formation Senior Youth Leadership soit un succès à la gloire de Dieu. Pour conclure, nous laissons à tous les jeunes une citation du message du

Président Baxen lors de l’investiture : « Ayez une identité enracinée afin d’être fermes dans vos décisions, dans vos convictions, dans votre foi, comme l’ont été Daniel et ses amis à Babylone… » Stephane Tigresse

Article rapporté dans Good News, News pour la SID

21 0 2 EN IMAGES Rénovation de la salle Henri Evard au collège Adventiste à Phoenix

Remise des attestations des chefs guides, investis lors du camp national des Explorateurs à Belle-Mare

Retour du Ps Claudio Labutte et sa famille

Séminaire en ligne par l’université de Collonges pour les pasteurs sur le thème «La gestion des conflits»

Plan de 5 Jours organisé par l’église de Beau-Bassin avec la collaboration du département de ls santé de la fédération

Cérémonie de baptême Explorateurs à Belle-Mare

trois

Séminaire en ligne, avec le Dr Pavel Goia «Kriz ek katastrof kot Bondie ete?»

Le studio AWR équipé pour la production des vidéos

Nouveau coup d’œil des locaux de la fédération à Rose-Hill

Activités en ligne par le départment Minenf

Rencontre avec les responsables des départements pour lancer le plan stratégique Atteindre le monde : J’IRAI

Le départ du Ps Daryll Arékion pour l’île Rodrigues

LE LIEN

10 jours de prière 2022

Les trois anges nous exhortent à prier

u 05 au 15 janvier, l’Église Adventiste mondiale a vécu les 10 jours de prière 2022. Compte tenu de la situation actuelle, les églises de l’île Maurice aussi bien que celles de Rodrigues, se sont retrouvées sur les différentes plateformes numériques pour vivre ce thème « Les 3 anges nous exhortent à prier ». Nombreux sont nos frères et sœurs à travers l’île qui ont pu suivre et vivre virtuellement ces 10 jours de prière. Je reste convaincue que le Saint-Esprit nous a remplis de Sa toute puissance et que nous étions attentifs aux messages donnés par Ses serviteurs. S’il y a quelque chose à retenir à présent, c’est ceci : Dieu nous appelle à Lui appartenir, à Le craindre, à être loyaux, à Lui vouer une obéissance absolue et d’être des porteurs de Sa bonne nouvelle autour de nous. Les 10 jours de prière ont été marqués par l’exaucement des prières, et aussi par les témoignages. Voici quelques-uns que j’aimerais partager avec vous. Sandrine Gervel - Pasteur Les messages m’ont énormément encouragée durant les 10 jours de prière. Dieu m’a parlé à travers chacun des messages. Il m’a réconfortée et m’a donné la force nécessaire pour ma vie quotidienne. Cela m’a permis de bien commencer l’année avec Lui et j’ai appris aussi de nouvelles choses. Bettina Joly - Église de Rose-Hill Pendant ces dix jours, j’ai vécu un moment fort et intime avec mon Dieu, Mon papa. Cela m’a permis de faire une pause et d’écouter le Saint Esprit afin de mettre en pratique ce besoin urgent de prière. Une expérience vraiment formidable et fortifiante avec le Seigneur. D’ailleurs si on réfléchit bien, on constate que sans la prière, notre vie n’est que vanité et que nous ne serions même pas en vie aujourd’hui. Donc en résumé, ces dix jours de prière ont renforcé ma foi dans le Seigneur. Sarajane Richardson - Église de L’Escalier Pour moi, les 10 jours de prière ont été un moment béni. C’est un appel constant de Dieu pour un réveil spirituel et pour l’évangélisation, même dans ces temps difficiles. Le message qui m’a le plus interpellée, c’est “Une vie d’obéissance et la prière”. Pascale Klein - Église de Saint-Pierre À chaque session de prière, j’ai toujours entendu des témoignages et cette année j’ai voulu faire l’expérience avec le Seigneur en priant pour une personne en particulier. Cette dernière souhaite bientôt sceller son engagement avec le Seigneur. De plus en plus, je comprends que la prière est vraiment la clé de la réussite dans tous les domaines de notre vie. Doanne Tigresse Doanne Tigresses

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CROIRE EN SES PROPHÈTES Plan de lecture hebdomadaire de l’Esprit de Prophétie pour 2022 Janvier

Mai

Septembre

La Vraie Réforme - Ch. 9

Service Chrétien - Ch. 13

La Pratique de la Foi - Ch. 9

La Vraie Réforme - Ch. 10

Service Chrétien - Ch. 14

La Pratique de la Foi - Ch. 10-11

Service Chrétien - Ch. 1 (p.11-23.1)

Service Chrétien - Ch. 15

La Pratique de la Foi - Ch. 12-13

Service Chrétien - Ch. 1 (p.23.2-37.2)

Service Chrétien - Ch. 16

La Pratique de la Foi - Ch. 14-15

Service Chrétien - Ch. 2

Service Chrétien - Ch. 17

Février

Juin

Octobre

Service Chrétien - Ch. 3

Service Chrétien - Ch. 18 - 19

La Pratique de la Foi - Ch.16-17

Service Chrétien - Ch. 5

Service Chrétien - Ch. 20 - 21

La Pratique de la Foi - Ch.18-19

Service Chrétien - Ch. 6

Service Chrétien - Ch. 22 - 23

Evénements des Derniers Jours - Ch. 1

Service Chrétien - Ch. 7

Service Chrétien - Ch. 24 - (p.272.1 – 288.5)

Evénements des Derniers Jours - Ch. 2

Evénements des Derniers Jours - Ch. 3

Mars

Juillet

Novembre

Service Chrétien - Ch. 8

Service Chrétien - Ch. 24 - (p.289.1-304.2)

Evénements des Derniers Jours - Ch. 4

Service Chrétien - Ch. 9 - (p.96-109.2)

Service Chrétien - Ch. 25

Evénements des Derniers Jours - Ch. 5

Service Chrétien - Ch. 9 - (p.110.1-121.3)

Service Chrétien - Ch. 26

Evénements des Derniers Jours - Ch. 6

Service Chrétien - Ch. 9 - (p. 121.4 -138)

Service Chrétien - Ch. 27

Evénements des Derniers Jours - Ch. 7

La Pratique de la Foi - Ch. 1

Avril

Août

Décembre

Service Chrétien - Ch. 10 - (p.139-149.3)

La Pratique de la Foi - Ch.2-3

Evénements des Derniers Jours - Ch. 8

Service Chrétien - Ch. 10 - (p.139-149.3)

La Pratique de la Foi - Ch.4

Evénements des Derniers Jours - Ch. 9

Service Chrétien - Ch. 11

La Pratique de la Foi - Ch.5-6

Evénements des Derniers Jours - Ch. 10

Service Chrétien - Ch. 12

La Pratique de la Foi - Ch.7-8

Evénements des Derniers Jours - Ch. 11

LE LIEN

Les opportunités

D’ÉVANGÉLISATION

en temps de crise

l n’y a pas une personne qui puisse affirmer aujourd’hui ne pas avoir entendu parler du COVID-19. De décembre 2019 jusqu’aujourd’hui, le monde subit encore les séquelles de cette pandémie, qui a affecté tout un chacun. Que ce soit moralement, physiquement, émotionnellement, et même spirituellement, l’être humain a connu un vrai chamboulement, positif ou négatif, dans sa vie. Mais qu’en est-il de l’évangélisation ? Il est vrai que les églises et les petits groupes ont été forcés de fermer ; mais est-ce une raison pour que le partage de la Parole de Dieu soit affecté et mis en pause ? Certainement pas ! Cette pandémie a bel et bien confirmé que l’Évangile n’a ni barrière, ni frontière, ni limite. Au contraire, l’Évangile a pénétré chez certaines personnes grâce aux nouvelles opportunités que la technologie nous a offertes. Qui aurait cru, il y a quelques années de cela, que des milliers de personnes aux quatre coins du monde pourraient prier ensemble sur une ligne de prière 24/7 ? Ou encore, qui aurait cru que des études bibliques pourraient être données en ligne en direct pour des milliers de personnes, grâce aux réseaux sociaux ? Mieux encore, qui aurait cru que des membres de familles désunies depuis des années prendraient enfin le temps de se retrouver en comprenant

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que l’amour surpasse tout autre sentiment ? Oui, la pandémie du coronavirus a certainement offert d’amples opportunités à l’Évangile pour qu’il soit connu et vécu ! Je partage maintenant avec vous l’expérience de deux missionnaires, dans la fenêtre 10/40, qui ont vécu des expériences extraordinaires pendant le confinement : « Pour des temps de crise, il faut des solutions extrêmes. C’est pour cela qu’au début du confinement, on ne savait pas trop quoi faire. Notre rêve d’avoir un petit groupe de personnes intéressées par la Parole de Dieu s’était évanoui avec les mesures de confinement. Nos amis locaux s’ennuyaient chez eux et avaient beaucoup de temps libre. C’est alors qu’un de nos amis a suggéré d’essayer le programme de santé CREATION. Nous avons donc décidé d’essayer d’avoir des réunions deux fois par semaine sur Zoom, avec un sujet par semaine. Au début, la participation et la régularité étaient un défi, mais, avec le temps, nous avons eu une moyenne de trois à six filles à chaque réunion. Dieu soit loué ! Avec certaines d’entre elles, nous avons aussi eu des rencontres et des conversations spirituelles ! Nous avons même pu donner une Bible à l’une d’entre elles, et à une autre le livre ‘La Tragédie des siècles’. Nous avons aussi tous prié ensemble.

C’est merveilleux de voir comment ce que nous ne pouvions pas faire en temps de « paix » par nos propres forces, Dieu l’a rendu possible en temps de trouble, et qu’Il a demontré une fois de plus que rien ne Lui est impossible. Il utilise même une période de crise comme une occasion de manifester Sa gloire. Nous avons terminé le programme CREATION quelques mois plus tard, et nous nous sommes même rencontrés pendant le Ramadan, la période de jeûne dans la foi musulmane. Plus tard, nous avons décidé d’organiser une deuxième et une troisième « saison » de ce programme, qui se concentre désormais sur des sujets émotionnels, personnels et relationnels : dans ce cadre, nous avons pu raconter des paraboles, des histoires de Jésus, des histoires des prophètes, de la création, des psaumes, parmi d’autres. Nous savons que Dieu travaille par le moyen de ces rencontres. Chaque sujet répond à chaque fois aux besoins de ces filles, ou soulève une question à laquelle seul le Saint-Esprit peut répondre. Nous louons le Seigneur parce qu’Il est le Seigneur de la moisson, et que Ses voies sont bien meilleures et plus incroyables que les nôtres, pour donner un avenir et un espoir pour le monde entier. »

Livre missionnaire de l’année DISPONIBLE À LA LIBRAIRIE VIE ET SANTÉ

à seulement Rs 25

Dieu, dans Sa Parole, nous assure qu’Il sera toujours avec nous, dans nos moments de joie comme dans nos moments de peine et de crise. C’est aussi Lui qui nous accorde des opportunités chaque jour pour Le servir, pour Le glorifier et pour être des instruments entre Ses mains pour faire connaître Sa Parole. Aucun obstacle n’est trop grand pour empêcher la prédication de Sa Parole ! De même que le COVID-19 a touché d’une façon ou d’une autre chaque être humain sur cette Terre, de même, la Parole de Dieu touchera bientôt chaque être humain : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24.14). Dieu veut aujourd’hui nous utiliser comme des instruments pour prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume au monde entier à travers toutes les opportunités qu’Il nous accorde. Soyons à l’affût de ces opportunités, et offrons notre vie, notre temps, nos compétences, et, par-dessus tout, notre cœur pour Le servir ! Emilie Troubat

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LE COVID 19 ET LA SANTÉ MENTALE

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andémie, COVID-19, vaccin, distanciation sociale, masques, gel hydroalcoolique… Depuis l’an 2020, ces mots sont sur toutes les lèvres ; sans oublier le confinement, la fermeture des frontières, les restrictions commerciales et l’arrêt de l’économie mondiale. Le 1er novembre 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré 246 594 191 cas confirmés de COVID-19, dont 4 998 784 décès dans le monde (OMS, COVID-19, Tableau de bord). Tout le monde a été directement ou indirectement touché par cette pandémie. Dans une déclaration conjointe du 13 octobre 2020, l’OIT, la FAO, le FIDA et l’OMS déclarent que « la pandémie de COVID-19 a entraîné une perte dramatique de vies humaines dans le monde et représente un défi sans précédent pour la santé publique, les systèmes alimentaires et le monde du travail. » De plus, le COVID-19, comme tout phénomène pandémique, a affecté les individus et la société, provoquant des perturbations, de l’anxiété et du stress. Dans le but d’endiguer la propagation de la maladie, les gouvernements du monde entier ont imposé des mesures de confinement. L’isolement, la distanciation sociale et la fermeture des établissements d’enseignement, des lieux de travail, des lieux de divertissement ainsi que les lieux de prière ont contraint les gens à rester chez eux. Les mesures restrictives ont incontestablement affecté la santé sociale et mentale des individus. Une étude publiée dans The Lancet a démontré que la séparation d’avec ses proches, la perte de liberté, l’ennui et l’incertitude peuvent entraîner une détérioration de l’état de santé mentale d’un individu. Les changements courants observés dans le comportement des enfants et des adolescents comprennent: la tristesse, la dépression ou des inquiétudes accrues ; des difficultés de concentration et d’attention. De même, les personnes âgées et les personnes handicapées ont été gravement touchées en raison de l’éloignement des familles et des amis. L’augmentation de l’anxiété, de la détresse et de la dépression a augmenté le risque de problèmes de santé mentale chez ces personnes.

physiquement tout en étant prudent ou via les réseaux sociaux, et développer de nouveaux loisirs, en veillant à ce que la journée soit bien structurée. Les parents peuvent rassurer les enfants sur leur sécurité, partager des faits et des chiffres positifs et les encourager à s’engager dans des activités saines, notamment des sports d’intérieur, des exercices physiques et mentaux. Les membres de la famille doivent régulièrement surveiller les personnes âgées vivant dans des établissements de retraite et encourager les plus jeunes d’entre elles à s’adonner à des conversations, à des jeux et à la routine quotidienne des personnes âgées. En tant qu’adventistes du septième jour, nous devons et pouvons faire confiance à Dieu pendant cette crise. Il nous dit : « Ne crains rien, car Je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car Je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de Ma droite triomphante » (Ésaïe 41.10, LSG). D’après les paroles de Paul, « Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus » (2 Corinthien 4.8, 9, LSG). Bien que nous soyons confrontés à des luttes et à des épreuves difficiles—et nous savons que des situations plus difficiles viendront, nous devons nous accrocher à la promesse qu’Il est notre refuge et notre force ; et, même si nous traversons la vallée de l’ombre de la mort, nous ne devons pas avoir peur, parce que son bâton et sa houlette nous rassureront (Psaumes. 23). Notre victoire finale vient du Seigneur ; faisons-lui confiance ! Références 1. WHO warning on lockdown mental health. Euobserver 2020. https://euobserver.com/coronavirus/147903. Consulté le 03 mai 2020. 2. Yao H, Chen J‐H, Xu Y‐F. Patients with mental health disorders in the COVID‐19 epidemic. Lancet Psychiatry. 2020;7(4): e21 10.1016/S2215-0366(20)30090-0. Consulté le 03 mai 2020. [PMC free article] [PubMed] [CrossRef] [Google Scholar] 3. Armitage R, Nellums LB. COVID‐19 and the consequences of isolating the elderly. Lancet Public Health. 2020;2667(20):30061 10.1016/S2468-2667(20)30061-X. Consulté le 03 mai 2020. [PMC free article] [PubMed] [CrossRef] [Google Scholar]

Juliette François Assonne

Pour aider à compenser l’impact négatif du COVID-19, il est important de maintenir des routines de soins personnels, comme l’exercice physique, dormir suffisamment, bien manger, sortir autant que possible, tendre la main aux autres

LE LIEN

La famille B

eaucoup a été dit, se dit, et se dira encore sur le Covid-19. En parler ne serait que pure répétition, donc pas très profitable.

résiliente FACE AU COVID-19

Par contre, toutes les familles doivent développer la résilience nécessaire contre cette contamination de tous les instants. Audelà d’une préparation physique et sanitaire, le secret, c’est la consécration et/ou la reconsécration au Dieu de chaque famille adventiste. Nous vous proposons donc cette prière de consécration, à adresser à Dieu par chaque famille de notre communauté ; par exemple, dans leur moment de culte de famille journalier. PRIÈRE DE CONSÉCRATION POUR LA FAMILLE Oh ! Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, vois les familles de Ton peuple se consacrer, se reconsacrer à Toi, en Te reconnaissant comme Celui qui a accompagné toutes nos familles jusqu’à aujourd’hui, à travers ces moments difficiles sur le plan de la santé que nous tous avons vécus. Nous te disons merci, nous exaltons Ton saint Nom, et nous chantons Ta gloire. Chacune de toutes les familles de cette église Te dit : « Moi et ma maison, nous servirons L’Éternel. »

Veuille bien, aujourd’hui, consolider cet engagement de notre famille à Te servir et à Te rester fidèle ! Mais, de Ton côté, donnenous, comme Tu l’as promis, le Consolateur, l’Accompagnateur, le Saint-Esprit, afin de guider nos familles et d’y être toujours présent ! Ne T’éloigne pas de notre foyer, sois-en l’Hôte invisible présent à chaque repas, l’Auditeur silencieux de chaque conversation ! Touche notre famille, change la vie de notre foyer et prépare notre famille tout entière pour l’éternité ! Réserve une table pour notre famille au festin des noces de l’Agneau ! À Toi la louange et la gloire aux siècles des siècles ! Merci de tout cœur de nous exaucer des Cieux, de pardonner nos péchés et de guérir notre famille, notre couple et nos enfants, en JésusChrist, notre Sauveur ! Amen ! Bénédiction pour toutes les familles de l’Ile Maurice : JUDE 24, 25 : Or, à Celui qui peut nous préserver de toute chute et nous faire paraître devant sa gloire irrépréhensible et dans l’allégresse, à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles! Amen ! Eddy & Nichole Seenyen

LE LIEN

LA RÉSILIENCE FAMILIALE Le Planbook du Ministère de la famille est une ressource annuelle préparée par le département des Ministères de la Famille de la Conférence Générale avec des contributions du monde entier pour fournir aux églises locales des ressources pour les semaines et les sabbats mettant l’accent sur la famille.

Disponible en téléchargement à partir de ce code QR

TÉMOIGNAGE

e croyais pouvoir passer à travers les mailles du filet. Le test positif du Covid-19 mit fin à mes illusions. Alors surgirent la panique, l’angoisse et la peur. Je suis restée isolée dans ma chambre plusieurs jours. Ma sœur Brigitte et ma fille Mélanie s’occupaient de moi. Ma foi fut mise à l’épreuve dans ce moment de crise. J’avais oublié les interventions de Dieu pour ma famille dans le passé et le stress était à son comble, ce qui me rendait plus malade.

«Mon Père Céleste était avec moi. Je fis l’expérience d’une paix profonde. »

Heureusement, j’ai compris que je n’étais pas seule. Il me fallait lâcher prise : « to let go and let God ». S’inquiéter ne changeait rien. J’ai alors remis ma vie entièrement entre les mains de Dieu. Et cela a tout changé. Mon Père Céleste était avec moi. Je fis l’expérience d’une paix profonde : « L’assurance de la présence de Dieu donne la sérénité et les forces nécessaires pour

surmonter les épreuves qui accablent. » Dieu était au contrôle. J’étais prête à accepter Son plan pour moi, parce que je savais qu’en Jésus je suis sauvée et qu’Il m’offre la vie éternelle. Au huitième jour, mon test était négatif, et j’ai retrouvé ma santé, tout comme mes deux enfants Mélanie et Derek. Toute gloire revient à Dieu, notre Seigneur compatissant, qui a permis que cette épreuve resserre les liens d’amour avec Lui et avec les membres de ma famille. De tout mon cœur je Le remercie et lui rends grâce pour Ses bienfaits. C’est avec joie et impatience que nous attendons Son retour. Ginette Catherine

LE LIEN

ÉPARGNER, UN MAL NÉCESSAIRE “Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent.” Matthieu 6.19

ous connaissons un paradoxe économique à Maurice. Tout semble indiquer (enfin) une reprise économique, avec le pays qui sort de la liste grise de la Financial Action Task Force on Money Laundering (FATF) et la réouverture des frontières apportant un flux de touristes dans nos hôtels, ainsi que des investisseurs pour les nombreux programmes immobiliers. Paradoxe, car on aurait pu penser que la reprise tant attendue se traduirait immédiatement par une vie quotidienne plus facile et plus abordable, un allègement des coûts ; mais force est de constater que la vie semble plus chère. Une roupie maintenue à un taux faible, la hausse du fret, la demande énergivore mondiale, la faiblesse de production, ou encore les intempéries climatiques, qui ont causé une faible production de certaines matières premières agricoles (le blé, par exemple) peuvent expliquer cet état de choses. Paradoxe aussi, car on aurait pu s’attendre à une baisse dans la consommation des ménages ; mais il semblerait que les statistiques officielles indiquent une hausse. En effet, la consommation des ménages en 2020 a atteint Rs315 milliards, affichant une baisse de 63 milliards par rapport à 2019. Mais les deux premiers trimestres de 2021 indiquent que nous avons consommé 14 milliards de plus que pour les deux premiers trimestres de 2020. Paradoxe aussi, car cette reprise annoncée est encore faible, et surtout fragile, étant dépendante de facteurs qu’aucun humain ne peut contrôler. La reprise d’autres vagues pandémiques, des variants plus agressifs et plus contaminants, un ralentissement économique

LE LIEN

mondial causé par des scandales dans la nouvelle économie dominante chinoise, des bruits de guerre en Mer de Chine, des scandales financiers fragilisant notre socle, ne sont que quelques possibilités non farfelues. D’ailleurs, nous, chrétiens adventistes, ne croyons pas en un monde qui va s’améliorer, mais attendons plutôt les bouleversements finaux, qui annonceront le retour de Jésus. Enfin, j’ose espérer que nous ne perdons pas de vue notre patrie céleste en hurlant avec les loups pour une Terre qu’on aimerait voir aller mieux. Et, pour autant, ces paradoxes font que nous avons tout de même besoin de prévoir. Prévoir, c’est prendre des précautions, prendre des mesures d’avance ; mais je propose surtout cette définition : faire les préparatifs nécessaires. Un exemple biblique probant : Joseph proposant au Pharaon des mesures d’épargne nationale après son songe sur les temps des vaches grasses et ceux des vaches maigres. La Bible, notamment le Livre des Proverbes, parle aussi de préparatifs nécessaires : Proverbes 6.6–8 : Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître ; Elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. Mais la même Bible enseigne aussi dans Matthieu 6.19 : Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent. Devons-nous donc prévoir ? Avons-nous besoin de faire les préparatifs nécessaires ? Plusieurs versets bibliques nous donnent une indication que la sagesse encourage la bonne gestion des ressources qui sont à notre disposition, spécialement Proverbes 21.20 : De précieux trésors et de l’huile sont dans la demeure

du sage ; mais l’homme insensé les engloutit. Mais aussi que nous avons besoin de faire face à nos responsabilités en tant que membre d’une famille, au risque d’être traité de pire qu’un non-croyant : 1 Timothée 5.8 : Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. Ce n’est pas le sujet de ce partage ; mais on peut réconcilier ces idéaux opposés en comprenant que nous devons préparer le nécessaire, en espérant que Dieu nous bénisse au-delà de ce dont nous avons besoin pour notre bien, le bien de Sa cause et le bien d’autrui. Mais, surtout, que nous ne devons pas aimer ces biens terrestres plus que ceux qui sont éternels : 1 Jean 2.15–17 : N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. Alors, en ces temps favorables de bonus de performances, de rapport du PRB, du bonus de 13ème mois, j’encourage tout un chacun à épargner, à faire les préparatifs nécessaires. Plusieurs écoles de pensée et plusieurs méthodes existent et se valent ; mais je vais rester dans ce qui est connu et simple à mettre en action immédiatement. Faire un budget Un budget est la base de toute chose. Ceci exige de la discipline et de l’organisation. Le modèle proposé par le Département de la Gestion chrétienne de la vie (disponible auprès de la FEAM) est totalement adapté. Étape 1 – Faire un bilan de tous vos paiements/ dépenses obligatoires Étape 2 – Rationaliser en s’imposant les proportions à ne pas dépasser par rapport au modèle Étape 3 – Respecter ce que vous avez modélisé Avoir un fonds d’urgence Un marchand de plage rencontré récemment m’expliquait que ces 18 derniers mois ont été difficiles, mais que ses réserves amassées durant les années précédentes avaient été sa planche de salut. Les paradoxes précités nous imposent un

TÉMOIGNAGE

fonds d’urgence. Les normes varient entre 3, 6 ou 12 mois de survie en cas de perte de revenus ; mais ce serait bien de se fixer un minimum de trois mois de fonds d’urgence. Étape 1 – Totaliser vos dépenses obligatoires sur un mois ; par exemple : nourriture, loyer, factures. Étape 2 – Viser à économiser deux fois le montant totalisé à l’Étape 1. Ce fonds va financer vos dépenses mensuelles pendant au moins trois mois. Donc, si le total à l’Étape 1 est de Rs25.000, votre fonds doit contenir au moins Rs 75,000.

Il est toujours difficile de commencer un fonds d’urgence lorsque nos moyens sont limités ; d’où la proposition de commencer à partir des surplus qui seront à notre disposition en cette fin d’année. Ian Sababady

Information supplémentaire. Cet argent doit être liquide et facilement disponible, puisque vous l’utiliserez pour parer aux imprévus. Il est donc

’ai été baptisée en 1992. Je travaillais en ce temps-là dans une entreprise dans laquelle j’avais le week-end de libre. Je n’avais aucun souci à me faire pour le sabbat. Après quelques mois, la situation prit une autre tournure. On me demanda de travailler les samedis. On insistait pour que je travaille le samedi. Après maintes explications, je constatai qu’il n’y avait pas d’autre solution que de donner ma démission. Je dis à mon patron : « J’ai pris l’engagement avec mon Dieu, je ne peux pas revenir sur ma décision ; le samedi ne m’appartient pas, c’est pour mon DIEU. » J’ai laissé derrière moi six années de service. Pour moi, le sabbat passait avant mon travail.

«J’ai pris l’engagement avec mon Dieu, je ne peux pas revenir sur ma décision»

recommandé de le conserver dans un compte d’épargne, et non pas dans un investissement à maturité longue.

Du jour au lendemain, je me suis retrouvée sans travail. Je ne pouvais me permettre de rester sans travail, car j’avais à ma charge deux enfants. J’ai commencé alors à faire de la vente de produits en tous genres : produits de beauté, casseroles, chaussures, et même du pain.

J’ai commencé à travailler comme représentante évangéliste en l’an 2000. Financièrement, j’étais au plus mal, avec le loyer à payer, les factures d’électricité, d’eau et de téléphone. Pour joindre les deux bouts, je travaillais comme représentante évangéliste le jour et aide-soignante le soir. Certes, la vie n’était pas facile pour moi ; mais je n’étais pas seule. Mon Dieu était là. J’ai gardé la foi. Et, à un moment donné, j’ai dit à Dieu : « Je T’aime, Seigneur, je ne lâcherai pas Ta robe, même s’il faut marcher à quatre pattes dans la poussière, je ne Te lâcherai pas ! » Après plusieurs années de luttes, ma situation s’améliora grâce à Dieu. Aujourd’hui, je peux dire, de tout mon cœur, que Dieu m’a béni au centuple. J’ai un toit, et je n’ai plus besoin de travailler pour subvenir à mes besoins. Je remercie Dieu pour tout ce qu’Il a fait pour moi et, je Lui rends grâce pour tout. AMEN ! Margaret Sheik Joomun

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ÉDUCATION ET COVID-19

e Covid-19 a provoqué la pire crise dans l’éducation. Depuis la première vague du coronavirus en 2020, tout le système éducatif est chamboulé. Les difficultés s’enchaînent pour les étudiants aussi bien que pour les enseignants. Les programmes scolaires sont difficilement réalisés. La fermeture des écoles à l’échelle nationale a rendu nécessaires les cours à distance. Dans notre petite Ile Maurice, les écoles étaient fermées. En mars, et du 6 avril au 15 juin 2020, tout les cours basculent en ligne, et une résurgence du coronavirus en mars 2021 occasionne une nouvelle fermeture des écoles. Différents scénarios ont été mis en place pour rattraper le retard accumulé et pour faire face à la crise sanitaire. Néanmoins, nombreux sont les étudiants affectés par cette pandémie.

Face à cette situation inédite, le Département de l’Éducation adventiste n’est pas resté insensible. Alors que les étudiants prenaient part aux examens nationaux (PSAC, SC, HSC) durant le confinement, des groupes de prière soutenaient ces jeunes. Plusieurs d’entre eux ont même bénéficié de dons de matériels pour les aider dans leur préparation. Le département a organisé virtuellement une journée de l’Éducation le 5 juin, avec la collaboration des parents, des étudiants et des éducateurs, dans le but de remercier le Seigneur pour Ses bienfaits. Lors de la nouvelle rentrée scolaire en juillet 2021, l’apprentissage était encore compliqué. Le Département de l’Éducation adventiste au niveau de la fédération a mis sur pied un programme d’aide complémentaire pour assister les étudiants dans leurs études. Une dizaine d’enseignants bénévoles du primaire et du secondaire ont accepté de prêter main-forte, et, actuellement, environ 15 étudiants bénéficient de cours en ligne. Je tiens à remercier ces éducateurs qui se sont engagés à soutenir nos étudiants en difficulté. L’année 2021 laissera, dans la mémoire de la plupart des étudiants, le souvenir indélébile d’une scolarité bouleversée. Elle aura marqué aussi la vie des enseignants, contraints de s’adapter rapidement et d’assumer de nouvelles responsabilités.

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Parents et éducateurs, continuons à accomplir notre mission, qui est de préparer nos enfants non seulement pour ce monde, mais aussi pour le monde à venir, en leur donnant une éducation chrétienne fondée sur la Parole de Dieu. Dhanie Auguste

Rwayom Bondie pe aprose,

Gard zot lizie ouver Kan tousala pou arive, drese, lev latet parski zot delivrans pe aprose.”

Enn ansegnman lor pie fig (Mt 24:32-35; Mk 13:28-31)

Zezi rakont zot enn parabol, “Get enn pie fig ek lezot pie; 30letan so bann fey pe sorti, zot kone ki lete pe vini. 31Li parey kan zot pou trouv sa bann evennman la arive; zot kone ki Rwayom Bondie pe aprose. 32Laverite, laverite mo dir zot, sa zenerasion la pa pou disparet avan ki tousala arive. 33Lesiel ek later pou disparet me mo parol pa pou disparet.” 29

Bizin veye (Mt 24:32-35; Mk 13:28-31)

“Pran kont pouki zot leker pa angourdi par tousort kalite kiksoz, par labwason ek bann difikilte lavi, sinon Gran Zour la pou tom lor zot san ki zot atann, 35parey kouma enn piez; li pou tom lor tou dimoun ki lor later. 36Gard zot lizie ouver, priye pouki zot gagn ase lafors pou sap dan bann maler ki pou arive, pou zot kapav dibout e prezant zot devan Garson Limanite.” 34

LIK 21:28-34 NTKM2009

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QUAND UN RÊVE DEVIENT RÉALITÉ « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » (Psaume 103.2)

Nous avons compris que cette œuvre de bienfaisance, commencée en 1963, est voulue de Dieu, 28

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« Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de Ses bienfaits ! » (Psaume 103.2). C’est par ces paroles des Saintes Écritures que nous exprimons notre reconnaissance à notre bon Père Céleste, qui a béni la Maison de retraite adventiste Rosie Le Même au-delà de toute espérance. Combien de prières, de projets, de démarches et de souhaits pour un nouveau bâtiment n’ont-ils pas été exprimés pendant des années ! Non que cela ait été un caprice ou un désir de luxe, loin de là ; c’était un besoin réel d’ordre primordial ! Bien sûr, notre grand Dieu fait toute chose bonne en son temps. Nous sommes tout aussi reconnaissants à tous ceux qui ont contribué financièrement et logistiquement à ce projet audacieux. Nous exprimons également nos plus vifs remerciements à ceux qui ont prié avec instance pour que ce rêve devienne une réalité.

Le 27 novembre dernier, notre amie et sœur Deepti s’est éteinte en Inde, où elle était en traitement ; mais nous avons l’espoir de la revoir au retour de notre Seigneur Jésus, qu’elle a appris à connaître en venant travailler dans la maison de retraite. Aujourd’hui, c’est avec sa mère, Sanjya, qui vit en Angleterre, que nous partageons la bonne nouvelle du salut sur Whatsapp ! Chers amis lecteurs, continuez à soutenir la Maison de retraite adventiste Rosie Le Même par vos prières et par vos dons. C’est l’un des moyens missionnaires que Dieu utilise pour terminer Son œuvre en ces derniers temps. Marie-Noëlle Bosdedore

En effet, le 29 septembre 2021, les résidents de la Maison de retraite adventiste Rosie Le Même ont intégré leurs nouveaux locaux. Malheureusement, à cause de la pandémie, nous n’avons pas encore été en mesure d’inaugurer ceux-ci. Cela se fera dès que la situation sanitaire sera restaurée. À travers cette expérience de foi et de persévérance, nous avons compris que cette œuvre de bienfaisance, commencée en 1963, est voulue de Dieu, et que, si elle existe, c’est pour témoigner auprès de ceux qui, autrement, n’entendraient jamais parler du vrai Dieu ni du salut en Jésus-Christ. À titre d’exemple, nous ne pouvons pas garder pour nous-mêmes le témoignage que nous avons vécu cette année, où l’une de nos médecins a rencontré le vrai Dieu alors qu’elle était atteinte d’un cancer. Le Dr Deepti Camadoo, âgée de 34 ans, médecin généraliste, avait été envoyée par le Ministère de la Sécurité sociale pour soigner les résidents de notre institution sur un contrat de trois mois. Un de nos résidents, M. Claude Aubeeluck, partageait avec elle un verset biblique à chaque fois que l’occasion se présentait. Lors d’une de ses visites médicales, nous avons échangé quelques mots ; elle nous a confié qu’elle était cancéreuse en rémission. Quelque temps après, elle a découvert que son cancer était de retour. Nous lui avons alors proposé de la mettre en contact avec le Dr Jude Cuniah. En apprenant qu’elle vivait seule, nous lui avons suggéré de l’accompagner pendant sa chimiothérapie. Après plusieurs visites chez elle, nous lui avons proposé une Bible, ainsi que la prière. Après avoir obtenu son approbation, nous avons organisé une onction d’huile, avec l’assistance de Doanne Tigresse, notre aumônière d’alors, et du Pasteur Stéphane Tigresse.

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LA PREMIÈRE ADVENTISTE CENTENAIRE À LA FERME, RODRIGUES

MADAME LOURDES ALBERT

’église Adventiste du Septième Jour de Rodrigues a connu un événement historique le Jeudi 28 octobre 2021. Le village de La Ferme a célébré la première adventiste centenaire en la personne de Madame Lourdes Albert. Le 28 octobre 1921 Lourdes Albert, que tout le monde connait affectueusement comme Mamère, est née dans une famille de 13 enfants, à La Ferme, village qu’elle appelle fièrement village d’un Grand Roi. À l’âge de 28 ans, elle se marie à un veuf de La Ferme qui se nomme Mr Mortimer Albert. De son précédent mariage, Mr Albert avait 3 garçons et une fille que Mamère considérait comme ses propres enfants. De cette union sont nés 5 enfants : 4 garçons dont 2 maintenant en Australie et une fille qui se trouve à l’île Maurice. Mamère a 16 petits-enfants et 23 arrière-petits-enfants. Après son mariage, Mamère a été baptisée dans la foi adventiste du 7ème jour à l’église de La Ferme, église qu’elle fréquente toujours. Elle montre un grand attachement à son Dieu dans l’observation de Ses commandements. Adorer et louer Dieu chaque sabbat avec ses frères et sœurs de l’église est sa joie de vivre. Même si elle ne peut venir à l’église aujourd’hui, elle

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demande toujours à ses « carers » de terminer toutes leurs tâches ménagères tôt le vendredi car le sabbat est le jour du repos. La prière occupe une grande place dans la vie de Mamère car cela l’aide à garder sa foi et son espérance dans les promesses de Dieu. Comme une bonne maman chrétienne, elle s’est assurée que ses enfants reçoivent une bonne éducation chrétienne et leur a enseigné à suivre Jésus. Mamère était aussi très engagée dans le social et elle aimait aller rendre visite aux malades et aux personnes âgées qui ne pouvaient se déplacer. A l’église, elle aidait dans la classe enfantine et aussi en tant que diaconesse. Un verset de la bible qu’elle récite souvent est Ecclésiastes 3.4 « Il y a un temps pour tout… un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser ; ». Ce verset symbolise la force de caractère de Mamère et sa conviction, et malgré une vie faite de hauts et de bas, elle continue à s’accrocher à son Dieu avec tout son amour et toute sa force. Julien Coralie

OBITUAIRE Shyam Gukhool - Beau Bassin Le 8 mai 1990, SHYAM GUKHOOL, alors âgé de 22 ans, en grimpant sur un cocotier, perdit l’équilibre et tomba par terre sur sa colonne vertébrale – qui se fractura. Une paralysie s’en suivit. Depuis, il était complètement immobile sur un lit, ne pouvant bouger que le cou. Mais il pouvait toujours parler. Parmi ceux qui faisaient ses pansements, se trouvait un de nos frères, Fr. André Chavry qui tout en lui prodiguant des soins, lui parla de l’amour de Jésus, « Pourquoi vous faites cela pour moi ? », lui demanda un jour Shyam. « Parce que j’ai l’amour de Jésus en moi » lui répondit André . « Parlez-moi plus de cet amour, de ce Jésus » lui demanda Shyam. C’est ainsi que quelques temps après, Shyam donna son cœur à Jésus. A tous ceux qui lui rendaient visite, il prenait l’initiative de témoigner comment et combien Jésus avait transformé sa vie. Par son témoignage incessant, troublant, percutant et sincère, Shyam a conduit au Seigneur, sa sœur, sa mère aussi bien que la famille de cette dernière. Atteint de COVID-19 en novembre dernier, et admis à l’hôpital, Shyam n’en reviendra pas. Il décèdera le 18 novembre 2021. Il s’en est allé avec l’espérance dans le cœur. Eddy Seenyen

OBITUAIRE Jessie Liane Hoey-Long - Forest Side Jessie Liane Hoey-Long est née le 12 novembre 1952. Elle est la troisième enfant de l’union de Robertson Georges et de Marie Lise Nelson. Fille aînée de la famille, elle avait 4 frères dont un frère adoptif et 3 sœurs – le défunt Yves, l’aîné, suivi de Sylvain, Eric, Roselyn, Liseby, Linda et Jean Claude Rivet le fils adoptif. Elle s’est mariée à Louis Gaetan Hoey-Long le 27 décembre 1982 et de cette union sont nés Maita et Michael. Maita a épousé Samuel Soogree et de leur union sont nées Katia et Kate. Michael s’est uni à Melissa Écroignard. Jessie a officié comme pianiste et concierge à l’église de Forest Side. Elle a aussi servi comme Chef Guide et ses 2 enfants Maita et Michael ont hérité cela d’elle. Son cantique de prédilection était le 601 et sa lecture biblique préférée était le Psaume 91 – psaume qui nous fait la promesse que : “Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut Repose à l’ombre du Tout- Puissant.” Elle était toujours contente d’accueillir ses enfants, sa belle-fille, son beau-fils et ses petits-enfants chez elle. Elle cuisinait de bons petits plats pour eux. Elle prodiguait de l’amour autour d’elle et aimait être entourée. Elle aimait beaucoup ses frères et ses sœurs aussi bien que ses neveux et ses nièces et priait pour chacun d’eux chaque jour.

La séparation, quelle tristesse! Elle s’en est allée paisiblement la femme que j’aimais de tout mon cœur. La femme que Dieu m’avait donnée comme compagne. Nous avons vécu une vie paisible pendant plus de quarante-cinq ans. Je peux affirmer que Dieu m’avait donné une épouse exceptionnelle. C’est quand un arbre est abattu dans la forêt, qu’on reconnaît la superficie qu’il occupait. Heureusement que Dieu m’a fait la grâce de reconnaître sa valeur alors qu’elle vivait encore. C’est à juste titre que la Bible déclare : « Qui peut trouver une femme vertueuse Elle a bien plus de valeur que les perles. » J’avais entièrement confiance en elle parce qu’elle était une bonne économe. Elle réjouissait mon cœur par les mets succulents qu’elle préparait. Elle était une excellente couturière, et durant sa maladie, elle avait cousu son dernier vêtement comme si elle savait qu’elle allait partir. Une jupe plissée noire, qu’elle a portée lors de son dernier voyage. Je ne peux m’empêcher de me remémorer le jour de notre mariage. Elle avait de ses mains si agiles confectionné sa robe de mariée en laine. Et quand je l’ai vue, j’étais admirablement surpris tant elle était éblouissante. Mais la séparation fait vibrer mon cœur d’émotions. Malgré toutes les paroles d’encouragement, je ne peux oublier ma moitié. Elle était de surcroit une bonne chrétienne malgré son apparence austère pour certains. Selon l’aptitude que Dieu lui avait accordée, elle aidait les personnes à travers la société qu’elle gérait. Je garde le bon souvenir de sa voix qui m’appelait, « Coco » Mais également son dévouement sincère qui reste encore dans mon cœur. Je suis triste mais je garde confiance en Dieu. Il n’abandonne jamais Ses enfants. D’autant plus que nous allons nous revoir bientôt au ciel. Que la volonté de Dieu soit faite ! Michel Louise 14 avril 2021

Maita Soogree

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Dr Karl Sandapa

Un médecin de famille qui était très apprécié à Maurice, qui exerçait pour servir les proches et ceux qui en avaient besoin, et le plus souvent bénévolement.

Alain Karl Sandapa (Karl) est né le 14 aout 1944 à la rue Magon à PortLouis dans la maison de la famille Liho dont plusieurs membres étaient adventistes. Son père Jean Willie était Chef Reporter au quotidien Le Mauricien et sa mère, Clémence, s’occupait des 3 sœurs ainées (Marlène, Lilette et Momone) et de la famille. Malheureusement son père est décédé en 1948 quelques mois après la naissance d’une quatrième sœur (Jacqueline), et les enfants sont devenus orphelins de père. Karl avait alors 4 ans. Karl n’a du coup pas eu une enfance des plus heureuses et passait beaucoup de temps chez son oncle France Marie et sa tante Tonia. Engagé dans la jeunesse de l’église adventiste de Port-Louis, il participait régulièrement à toutes les activités de la jeunesse, comme celles des autres départements. Il avait un attrait pour une jeune fille du nom de Liseby Coutet dès l’âge de 15 ans. Ils se voyaient tous les week-ends lors des activités des Missionnaires Volontaires (aujourd’hui JA) et commencèrent à se fréquenter. Karl se trouvait toujours une excuse pour aller chez la famille Coutet (quand Tonton France disait : « Ayo mo ena enn commission pou apport frer Coutet », Karl était étrangement toujours volontaire !). Liseby était charmée par la voix de ce jeune homme qui chantait à l’église, qu’elle trouvait intelligent, cultivé, et qui aimait Dieu.

Ils furent baptisés à l’église de Port-Louis en 1962 avec d’autres jeunes engagés pour Dieu. Cependant, Karl voulait étudier et eut l’opportunité de partir en Angleterre afin de devenir infirmier. Avant de partir il demanda à Liseby de l’attendre et demanda la main de son amour à frère Coutet, le père de Liseby. Il revint à Maurice le temps du mariage avec Liseby en 1969 et retourna en Angleterre pour y terminer ses études. Liseby le rejoignit par la suite en Angleterre pour devenir infirmière à son tour. Mais Karl, diplôme en poche, voyait plus loin et part à l’Université de

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Montpellier en France pour continuer avec des études de médecine. Les deux amoureux étaient à nouveau séparés. Liseby le rejoignit en France où ils s’établirent et Denis est né en 1978 suivi de Pascal en 1979.

Enfin médecin, Dr Karl s’installa en Arles, dans le sud de la France où il fut médecin de famille jusqu’en 2012. Liseby s’occupait de la maison et de leurs 2 garçons, et Karl, même s’il exprimait peu ses sentiments par les paroles, s’assurait que les siens ne manquent de rien. Il avait en effet été très marqué par son enfance en tant qu’orphelin de père et par la pauvreté. Parti de rien, Dr Karl a travaillé dur pour devenir médecin, étudiant la journée, et travaillant en tant qu’infirmier aux urgences la nuit et les week-ends. Sa thèse de doctorat, présentée en juillet 1979, a pour titre « Considération sur le rôle de l’éducation nutritionnelle dans la prévention de l’infarctus du myocarde ». Sous le titre « Aperçu de quelques études épidémiologiques » de sa thèse il cite en premier une étude faite en Finlande de 1959 à 1965 à la page 24, et en second une étude faite aux Etats-Unis auprès des adventistes du 7e jour à la page 29. Cette dernière qui s’intitulait « Étude de la mortalité par maladie coronarienne chez les Adventistes du Septième jour avec des habitudes alimentaires différentes » portait sur une durée de 6 ans sur 24 044 Adventistes de la Californie âgés de plus de 35 ans. Il ne manqua pas de souligner onze caractéristiques du mode de vie typique des Adventistes du 7e jour. Il conclura cette section avec deux autres études au Japon et chez les Esquimaux. Les valeurs qui l’animaient ont toujours été l’amour et le respect de Dieu et des autres, le travail, l’honnêteté et l’hospitalité. Il était aussi très apprécié pour sa sagesse, la pertinence de ses propos et son franc parler. Il était aussi toujours présent, disponible, et de bon conseil. La musique classique, les chants chorales et les cantiques ont toujours fait partie de sa vie. C’était une fierté pour lui d’écouter ses enfants progresser au violon, au piano et aux grandes orgues, accompagner les cantiques à l’église et diriger l’orchestre

et la chorale de la Fédération Adventiste du Sud de la France. Un de ses grands plaisirs était de chanter des cantiques, accompagné de ses enfants pour débuter et clôturer le Sabbat. Karl a aussi été pendant de nombreuses années Directeur de l’Ecole du Sabbat, responsable de la Tempérance et de la Santé à l’église d’Avignon en France, membre de comité et de diverses commissions ainsi que délégué à de nombreuses reprises pour les Assemblées de fédération. Mis à part les sujets médicaux et la famille, les discussions favorites de Karl tournaient principalement autour de sa jeunesse à l’Ile Maurice, de l’administration de l’Église et de la politique en général. L’heure de la retraite ayant sonné en 2012, étant attachés à leurs origines, Karl et Liseby revinrent vivre à Maurice malgré la naissance en Europe entre-temps de 3 petits-enfants Jeanne (15 ans), Rose (12 ans) et Judith (10 ans). Ils partaient tout de même régulièrement en France et en Suisse pour les voir grandir ainsi que Timothée (7 ans) et Samuel (5 ans) qui se sont rajoutés entre-temps. Ils accueillent depuis enfants et petits-enfants chaque année chez eux à Albion où ils se sont installés, ainsi que famille et amis. Dr Karl garda son activité de médecin de famille et il était apprécié à Maurice. Il ne continuait pas d’exercer pour des raisons financières, mais pour servir les proches et ceux qui en avaient besoin, et le plus souvent bénévolement. Le reste du temps, il le passait dans sa cour et son jardin à planifier et gérer de nombreux projets de jardinage et bricolage (potager, arbres fruitiers,

peinture, réparation de clôture, arrosage, électricité, plomberie, béton, briser les roches…). Il aimait réparer et entretenir sa propriété mais aussi celles de ses proches au grand dam des professionnels. C’était un touche –à -tout qui s’intéressait à tout. Karl parlait peu mais était un vrai pilier pour sa famille. Il était même indispensable pour de nombreuses personnes de par ses qualités de confident et conseiller. Karl se faisait un devoir de s’occuper de la réfection et de l’entretien des tombes des siens et de la famille Coutet. Dans sa jeunesse déjà, avec les frères et sœurs de Liseby, il passait parfois le Sabbat après-midi à visiter les tombes familiales. Aujourd’hui, selon son désir, après un dernier passage par sa chère église de Port-Louis, il rejoint les dépouilles de son père, sa mère, son arrière-grand-mère et autres aïeux dans la tombe familiale au vieux cimetière de l’Ouest de Port-Louis. Son absence laisse un grand vide et il nous manque ; mais nous savons que nous le reverrons bientôt au retour de Jésus. Maranatha, Jésus revient bientôt ! Pascal Sandapa & Kelvyn Ng

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Carnet

Naissance

Novem

bre 20

Beau-Bassin

20 - N

ovemb

re 202

Ruvarashe Emmie Blessings MISI 17 septembre 2021 Parents : Valérie & Baron

La famille Misi tient à remercier toute la grande famille de l’église de les avoir rejoint en prière alors que leur bébé était admis à l’hôpital.

Chemin Grenier Dwayne Jake FRIQUIN 01 mars 2021 Parents : Mima & Dylan

Bell Village Inès Maïwenn Annaya LEGRAND 17 juin 2021 Parents : Sandrine & Judex

Ryan RAGHOOBUR 08 mai 2021 Parents : Vinella & Gawtam

Téa Keilane Eva MENELAS 21 juin 2021 Parents : Sandy & Bryan

Zedekiah Michel POULE 15 juin 2021 Parents : Mary Joyce & Michel Avah Kelaya Meillane CHERY 28 juin 2021 Parents : Véronique & Christopher

Ava Hope LOUIS 18 août 2021 Parents : Dorinne & Stephan

Port-Louis Noami Megan Alyssa LACRIARDE 17 mars 2021 Parents : Melissa & Sebastien

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Grace Kelianna CÉLÉRINE 25 janvier 2021 Parent : Jenna Keisler

Carnet

Baptêmes

Novem

bre 20

Eau Coulée

20 - N

ovemb

re 202

28 novembre 2020

Christophe Pargan Daniel Pargan Vanessa Joseph Nissiannah Andriamalala

Chemin Grenier

Glen Park

28 novembre 2020

Mel Louis Alexandre Louis Kaela Paul Loana St Louis Jeremie St Louis

04 septembre 2021

Emanuel St Louis Jessica Caserne Desire Caserne

Décès

Elvin Soobramanien Neil Ouma Josh Gangadoo

Mariages

Vacoas Rama MURDAY

Mikel Veronique Nelly Bernard Elligia Bertrand

Hoonand Chedumbrum Valerie Bavajee Patricia Veronique

Souillac

- 12 janvier 2021

23 août 2021 Avilen & Hansly RUNGASAMY

Beau-Bassin

Michel REQUAY Roselyne SEECHURN Maurice RAMDIN

Eau Coulée Thérèse GAFFOOR Lydie RAYAPEN

15 juillet 2021 - 27 juillet 2021 - 31 juillet 2021 - 13 septembre 2021

Christopher RANGAPANAIKEN & Keren LAMOUREUX

Vacoas 23 août 2021 Alvira & Ashley CAROOPEN

- 30 juin 2021 - 31 juillet 2021

Chemin Grenier

Camp Levieux Deonarain MOHUDEWO

- 15 octobre 2021

Port-Louis Raymonde BEL OISEAU Caelash NUNDLOLL Annie ATTOW

- 17 juin 2021 - 20 juin 2021 - 17 juillet 2021

Marie-Claire

Port-Louis

30 novembr e 2021 & Joseph M OOROOVEN

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10, rue Paul Badaut, 71365, Rose-Hill, Ile Maurice

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Site Web

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Le Lien - Avril 2022 (Français)

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