LA
F EU I L LE
VOLANTE
Bulletin de l’Aéro-Club de Genève - Association régionale genevoise de l’AéCS www.aeroclub-geneve.com
MODELES REDUITS À LA FÊTE
Numéro 103
15 février 2008
A en perdre le nord! Stockholm 7 x par semaine
Copenhague 14 x par semaine
SAS
SAS
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Oslo 4 x par semaine norwegian.no
Plus de 100 destinations au dÊpart de Genève
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Helsinki 7 x par semaine Finnair
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EDITORIAL
FORMATION, AVEZ-VOUS DIT? Dans notre pays où tout est organisé, réglementé, cadré - vitesse limitée plus encore que chez nos voisins, culpabilisation collective en regard du destin de notre planète - il est un domaine, une industrie qui fait partiellement exception : l'aviation ! En effet il n'existe aucun cursus standard, seuls les futurs acteurs, leurs parents et familles supportent la charge financière de cette formation indispensable; la contribution de la Confédération, quant à elle, est d'une telle modestie qu'elle touche à l'aumône.
engager à tour de bras des pilotes indiens, des hôtesses chinoises ou des contrôleurs aériens vénézuéliens ?
Cette industrie occupe plus de 180'000 personnes, devant l'industrie horlogère, pourtant fleuron de notre fierté collective. Si l'on retranche les 60'000 emplois liés à l'aviation commerciale, ce sont encore 120'000 postes de travail occupés par l'aviation générale.
Il est grand temps qu'un groupe de travail réunissant, avant tout, les praticiens, les opérateurs, les industriels, les milieux économiques concernés, se penche sur le problème de la relève nécessaire, afin de définir une véritable politique de formation des personnels de l'aéronautique en tenant compte des intérêts légitimes de l'industrie ellemême, mais aussi des aspirations des individus à exercer une activité privée tout aussi légitime. Ce groupe apporterait un contrepoids bienvenu aux comités ne regroupant que le régulateur administratif et ses juristes, et les représentants des aéroports internationaux, aussi importants soient-ils. Michel Favre Président de l’Aéro-club de Genève
Il ressort de différentes études que le manque de pilotes formés pour la seule aviation commerciale ces dix prochaines années se situe entre 55'000 et 75'000 pilotes. En Suisse, on constate une forte diminution, de 2'600 à environ 400 par an, ces vingt dernières années, des candidats aux cours prodigués aux jeunes dès 16 ans, parrainés par la Confédération. Où en est la formation de tous ces personnels sans lesquels, tant nos compagnies de transport, que nos aéroports internationaux ne pourraient continuer à fonctionner sans
La tâche de cette formation indispensable a été confiée aux écoles de vol à moteur, dont la plupart sont des aéroclubs. Jusque-là, tout va bien, le principe de subsidiarité fonctionne à merveille…Mais il y a un hic: pour enseigner les mystères du pilotage, il faut des avions et pour ceux-ci des pistes. C.Q.F.D. A l'heure où certains se triturent les méninges pour quantifier tous les risques d'une cohabitation entre l'aviation commerciale et l'aviation " légère ", sans nuage pendant plus d'un demi-siècle, et tentent d'inventer le risque zéro en prônant de nouvelles restrictions, la question qui se pose est assez simple : pouvons-nous construire de nouveaux aérodromes pour répondre aux besoins de formation, sinon préservons à tout le moins les infrastructures existantes.
Photo de couverture: hélicoptère BELL 205 de 3m de rotor et un poids total de 24 kg, équipé d'une turbine Jakadowsky. ©Marc Humbert
S O M M A I R E pp.4-9
Les modèles réduits à la fête: meeting 2007 en photos, Marc Humbert
pp. 10-14
Vacances au Costa-Rica: émotions VFR, Laurent Wülser
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LE MODELE REDUIT
A L A F Ê T E Le GAM Genève a organisé le 15 et 16 septembre 2007, son traditionnel meeting des Petits Gros et tous modèles, sur notre terrain à Athènaz. Cette rencontre a été un franc succès: il y a eu 60 pilotes inscrits et un total de 144 vols sur les deux jours, des pilotes sont venus de la suisse allemande, ainsi que tous les autres participants des clubs genevois, des personnes du Versoix model club, de l’accro model club de Malval, ceux de Jussy, et tous les autres clubs de la suisse romande. La météo a été de notre côté: il a fait très, très beau durant les deux jours. Pas un seul crash n’est venu gâcher ce weekend, et tous les participants sont repartis avec leur matériel entier chez eux. Que ce mini reportage photographique donne à tous les amoureux de l’aéronautique l’envie de venir ne serait-ce que jeter un coup d’oeil au meeting de 2008, qui se déroulera les 20 et 21 septembre !
Sur ces trois photos, un Piper Cub de 2.05m d'envergure équipé d'un moteur de 11cm3, d'une soute à bagages (à sugus plus précisément) et d'un crochet de remorquage aussi. On peut voir le démarrage du modèle, le passage sur
les enfants qui attendent les sugus, et le largage des sugus, par le constructeur et pilote et président du GAM Genève Marc Humbert moi-même.
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Avion Extra 300L, de 2.40m d'envergure et 8.7kg, pilote et constructeur Carlos GARCIA de L'AMC de Malval.
Avion BIG LIFT de 2.40m d'envergure et une décoration très inspirée d'une grande marque de chocolats, constructeur et pilote M. Pascal DUEZ, membre du GAM Genève.
Extra 330 de 2.40m d'envergure, moteur 75 cm3, pilote François BALLIS, membre du GAM Genève: avec en bonus une décoration impromptue...
Avion FOKKER D VII de Christophe ZURMUHLE, président du VERSOIX model Club, maquette d'un biplan de la première guerre mondiale, d'une envergure de 1.55m environ et motorisé par un moteur 4temps de 10 cm3, pour un poids de 4kg.
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Remorqueur TITAN de 2.60m d'envergure équipé d'un moteur fonctinnant à l'essence sans plomb de 62cm3. Ces deux modèles ont été construits et sont pilotés par M. Eric HUGGENBERGER membre du Versoix model club.
Piper Cub de 4m d'envergure et 21kg, pilote: Stéphane COUCHEPIN. En pleine action de remorquage d'un plaPlaneur électrique de vitesse pouvant dépasser facilement les 350km/h, modèle SURPRISE 8 de 1.75m d'envergure et un poids total de 2.2kg, pilote et constructeur M. Rolf
Avion de construction personnelle équipé d'un réacteur Graupner de 12kg de poussée. Pilote, constructeur et membre du GAM de Genève, Alex GLARNER. La cuisine du GAM, en pleine action.
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Avion Sopwith Camel de 2m d'envergure, de M. Roger MERCANTON du VERSOIX model Club, maquette d'un biplan de la première guerre mondiale, motorisé par un moteur bicylindre 4temps de 50cm3.
Avion d'acrobatie du type 2m (de longueur) x 2m (d'envergure) de M. Sylvain PASINI, de L'AMC de Malval, Sylvain a fini 2ème au championnat de suisse, et s'est classé au milieu du classement aux championnats du monde qui ont eu lieu au Mexique en 2007.
Avion WILGA de 2.20m d'envergure et 6kg Avion Jet du type trainer, équipé d'un réacteur DC80 développé et construit à Genève par les ateliers CAGNON, construit et piloté par M. Gilles BOUSCAIL, membre du GAM Genève
Cet hélicoptère LAMA SA de 3.48m de rotor et d’un poids total de 25 kg, est équipé d'une turbine Jakadowsky.
Réplique de l'hélicoptère rendu fameux par la série SUPERCOPTERE.
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Avion Bucker Yumgmann de 2.20m d'envergure, équipé d'un moteur en étoile Seidel de 7 cylindres pour un cylindrée totale de 76 cm3, piloté et construit par M. Gilles DUTRUY du Versoix model club.
Avion SUCKOI 31M, de 2.60m d'envergure, motorisé par un moteur en étoile de 5 cylindres pour une cylindrée totale de 215 cm3, et un poids total de 15 kg, pilote et constructeur M. Rolf RUBIN.
AAvion SU27LG, de 1.70m d'envergure, équipé d'un réacteur Behotec JB180 de 18kg de poussée pour un poids total en ordres de vol de 10kg, construit et piloté par M. Martin LUTHI; cet avion est une construction personnelle du même pilote.
Hélicoptère BELL 45 G, 3m de rotor et un poids total de 23.3 kg, Ce modèle appartient et est piloté par M. JeanPierre MICHEL de l'héli club de Divonne.
Avion d'acrobatie moderne, modèle YAK 54 de 1.60m d'envergure et un poids total de 5.4kg, construit et piloté par Julien HUGGENBERGER, du VERSOIX model club.
Biplan moderne d'acrobatie, Christen Eagle, de 1.50m d'envergure et un moteur de 20cm3 4temps, construit et piloté par M. André WAGNER, membre du GAM Genève.
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Hélicoptère de sauvetage, construction personnelle, avec système de treuil pour faire descendre le pilote fonctionnel, treuil sous le fuselage aussi fonctionnel pour prendre des charges, et système pour l'eau, détail des systèmes de remplissage du Kérosène. Pilote, Robert Mösching, modèle Bell 412 de 2.33m. de diamètre de rotor et un poids total de 25kg.
Avion " ready to fly " de Emilien GALLEY, en pleine concentration avant sa magnifique démonstration; son avion est équipé d'un fumigène, et surtout, accessoire indispensable, de lunettes.
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VACANCES AU COSTA-RICA,
EMOTIONS VFR La Suisse de l’Amérique latine Situé en Amérique centrale, entre le Panama (au sud) et le Nicaragua (au Nord), le Costa Rica est un pays très développé et d’une stabilité sociale et politique rare dans cette partie du globe. A peine plus grand que la Suisse, le Costa Rica se divise en deux parties, le côté Est bordé par les Caraïbes et ses magnifiques plages, et le côté Ouest le long de l’Océan Pacifique. Une véritable frontière géographique sépare ces deux côtés: une cordillère Nord-Sud affichant des sommets de près de 10’000 pieds issus d’une forte activité volcanique. On ne sera donc pas étonné que le Costa Rica soit surnommé la Suisse de l’Amérique latine. On trouve même un grand lac artificiel dans les montagnes qui produit 40 % de l’électricité du pays. Un vent violent souffle constamment, ce qui en fait le 3e meilleur spot du monde pour la planche à voile; j’ai essayé, c’est génial mais fatigant! Plusieurs volcans sont en activité et, outre les paysages magnifiques qu’ils offrent, ils permettent de se détendre
dans des eaux thermales puis se rafraîchir sous des cascades idylliques. Ces instants sont généralement la récompense d’une longue marche dans une jungle d’altitude qu’on appelle «forêt de nuages» en raison de l’humidité importante générant des nuages que l’on pourrait presque toucher en levant les bras!
Convalidación de licencias extranjeras Quelques semaines avant mon départ, je commence à m’intéresser à la possibilité de voler sur cet autre continent. Quoi de plus palpitant que de s’imaginer survoler des plages magnifiques et flirter avec les volcans! Mes recherches sur Internet m’amènent sur
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un premier site fort utile, celui de la «Dirección General de Aviación Civil» (www.dgac.go.cr); et oui, j’oubliais de préciser qu’on parle espagnol là-bas, grâce à Christophe Colomb!¡ Hola! C’est génial, formulaires, AIP et plein d’informations disponibles! Je contacte par email le responsable des licences, Rolando Carvajal, qui me fournira très rapidement plein de renseignements. Bonne nouvelle, il semble relativement facile d’obtenir une «Convalidación de licencias extranjeras», une check-list de 9 points, en espagnol, m’immerge immédiatement dans ce bel idiome qu’est l’espagnol sud-américain. Petit bémol, comme me l’avaient fait pressentir les messages sur différents forums de pilotes, Rolando m’informe qu’il est très rare, voire impossible, de louer des avions sans instructeurs – pas grave, pour moi, ce qui compte c’est le plaisir de voler en VFR durant ce voyage ! Les premières démarches sont très vite engagées, je fais parvenir à la DGAC Costaricaine: - Une copie de mon passeport, - Une copie de ma licence JAR ainsi que du certificat médical (pas besoin de traduire en espagnol, l’anglais est accepté), - Un formulaire dûment complété, ceci leur permettant de contrôler la conformité des différents documents auprès de l’OFAC à Berne.
Le foehn dites-vous ? Un phénomène météorologique mérite d’être relevé et rapproche une fois de plus le Costa Rica de notre chère Suisse. Les alizés humides, soufflant d’est en ouest, heurtent la cordillère en provoquant, comme le montrent magnifiquement les photos satellites du pays (allez jeter un œil sur le net), une concentration nuageuse exclusivement et très nettement délimitée sur le côté caraïbe alors que le côté pacifique se fait sécher par un vent violent, chaud et très sec… le foehn dites-vous? Tout semble parfait, il ne me reste plus qu’à fixer un rendez-vous le jour de mon arrivée pour fournir une photo, montrer mon livre de vols, et payer les 25 $ d’émoluments.
Le grand départ, enfin! Un vol Swiss m’emporte avec deux amis via Zurich et Miami à destination. Le lendemain de mon arrivée, après un copieux petit déjeuner accompagné d’un «batido de piña con leche» excellent (jus d’ananas), Rolando m’accueille chaleureusement à la DGAC, proche de l’aéroport. Il m’envoie dans une clinique pour passer un
examen médical: la totale même l’électrocardiogramme! Une demi-journée passée et voilà que je reçois déjà mon badge de licence costaricaine, format carte de crédit et avec photo (l’OFAC pourrait s’en inspirer…)! C’est génial! Mais d’abord, un repos bien mérité, les vagues de la côte pacifique n’attendent que mon surf. Nous rejoignons des
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amis déjà sur place et c’est finalement à neuf que nous remontons la côte pacifique à la recherche des plus belles vagues dans des régions peu habitées Hamac, cuisine au feu de bois, autostop, longues marches sur les plages et attention les crocodiles en traversant les «río»!
Quatre jours d’aviation La beauté de l’endroit, l’absence de téléphone et d’ordinateur (ça fait du bien!) ne me font pas oublier mon objectif aérien. Il est temps de rentrer à San José (la capitale) pour profiter de ma licence. J’ai prévu quatre jours sur place et ai déjà fixé un rendez-vous à mes amis sur un petit terrain pour les emmener voler. Pavas, c’est le nom de l’aéroport où se regroupe la petite et moyenne aviation, mais surtout six écoles de pilotage. Il est à une vingtaine de kilomètres de Santamaría, l’aéroport international. Première école, je rencontre des gens chaleureux et arrangeants, malheureusement aucune disponibilité des avions. Deuxième école, idem! On m’envoie finalement auprès d’une troisième école, la plus grande: l’ECDEA. Après quelques échanges, on m’annonce que c’est possible de voler sur des Archers. Le chef pilote semble même disposé à louer un avion par la suite, après quelques vols de contrôle. Une jolie flotte qu’ils ont là: une bonne quinzaine d’avions. Sur place, tous sont impressionnés lorsque je leur fais voir quelques photos de l’Aéroclub de Genève : Super Cub sur glacier, Cap 10 et Bravos. Le fait que je vole en Suisse, et plus particulièrement dans une région montagneuse, semble les mettre en confiance. Tant mieux, un premier vol de check est fixé pour le lendemain matin. L’instructeur, chemise blanche galonnée – le métier de pilote, ici, semble conserver le prestige des années 70-80 – après un briefing me fait décoller sur une longue piste bétonnée. Le dépaysement est immédiat! Pas moyen de brancher le casque; la radio se fait au micro et il faut tendre l’oreille au plafond pour écouter baragouiner le
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contrôleur dans un anglais peu perceptible ! Une phraséologie exotique! Le vent m’est donné au parking, 30 nœuds avec des rafales de 40 noeuds, légèrement de travers… Bien entendu, je le redemanderai avant de décoller... 10 minutes plus tard! Trois tours de pistes, excellents, selon mon instructeur puis quelques virages serrés et nous voilà déjà de retour. L’instructeur est satisfait. J’espère pouvoir voler seul demain pour rejoindre mes amis, mais finalement, le patron de la boite souhaite que je fasse encore un vol de nav. avec l’instructeur; cela peut être utile, la plus récente carte topographique du pays date de 1981! Vu le fort développement du pays ces vingt dernières années, elle risque d’être un peu obsolète.
Zone interdite sur la propriété du président! J’ai la chance de rencontrer Geoffrey, un pilote français travaillant pour cette même compagnie, qui m’expliquera tous les aspects importants pour voler au Costa Rica. Sur le plan procédural, voler ici semble simple, il n’y a quasiment pas de zones réglementées, sauf autour de l’aéroport international et quelques zones interdites circulaires de 3-4 nautiques autour des volcans. Le plus original, c’est l’interdiction de survol de la propriété du président! Me voilà briefé. Un jour plus tard, l’instructeur et moi-même partons pour le nord, l’idée étant de rejoindre mes amis à Punta Islita, sur une petite piste en terre battue. Ce terrain ne permet qu’une approche par la mer en raison du relief. Aucun droit à l’erreur, d’autant plus qu’aujourd’hui il faut poser vent de dos! Au cours du trajet, les paysages sont magnifiques. On distingue à l’horizon la cordillère et ses volcans; ensuite, la vue sur le golfe de Nicoya, parsemé d’îles et rochers escarpés, est magnifique! Beaucoup de nuages aujourd’hui, mais nous trouvons sans difficulté notre objectif en remontant la côte. Il est vrai que par moments, l’épaisseur de la jungle ne donne pas envie d’expérimenter une panne moteur; en plus j’ai oublié ma machette!
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Une compagnie locale propose des vols sur beaucoup de petits terrains (la plupart en terre battue) avec des Cessna Caravane douze places. L’aviation est réellement efficace sur place, comme le vantent les publicités, on ne parle pas de distance mais de durée. Cent kilomètres de route peuvent sembler peu, mais quand on se rend compte qu’il faut pas loin de six heures pour les franchir en voiture, inutile de vous dire que l’aviation devient le moyen de transport privilégié; en plus, quasi pas de formalités pour prendre ces vols réguliers. Il suffit d’arriver sur l’aérodrome cinq minutes avant le vol, et hop… on grimpe dans l’avion! Aucun contrôle, même le couteau suisse passe! Quel gain de temps!
Atterrissage vent de dos Nous voilà en finale à Punta Islita, j’aperçois à côté de la baraque de piste tous mes amis qui n’ont pas hésité à abandonner leurs surfs et faire une demi-journée d’auto-stop pour profiter d’un vol! L’atterrissage vent de dos, bien qu’impressionnant, se passe très bien et, précédé d’un énorme nuage de poussière, je rejoins le parking. Petit débriefing dans l’avion suivi d’une excellente nouvelle: l’instructeur me fait confiance et décide de me laisser voler seul tout l’après-midi avec mes amis! J’organise donc plusieurs vols, selon les désirs de mes passagers, notamment survol de la mer basse hauteur à la recherche de baleines, découverte des terres au-dessus de la jungle; nous survolons même le campement de l’équipe et j’y prête une attention particulière car c’est là, dans ce coin complètement sauvage, que je rejoindrai mes amis. Sauvage? Non pas complètement, les tortues de mer y ont élu domicile, on y rencontre parfois des spécimens de près d’un mètre!
Coco Radio Quel bel après-midi, comme dans un rêve! Malheureusement, le soleil se couche tôt dans ces régions et déjà je prends congé de mes amis pour rentrer à San José. La météo s’est gâtée et nous réserve quelques surprises. Concentré
sur l’horizon artificiel, l’instructeur me laisse faire de l’IFR pendant un quart d’heure afin de gagner du temps pour arriver avant la nuit; je ne l’avais jamais
fait, c’est impressionnant de voler dans les nuages! Très vite, nous débutons la route prescrite pour rejoindre la capitale, en contact avec Coco Radio, Coco
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LES GROUPES V o l à m o t e u r Antoine Fatio
www.aero-club.ch
022 798 65 08 , CP60, 1217 Meyrin 2, info@aero-club.ch
Vol à voile
www.gliding.ch
Patrick Mégard 079 203 33 25; adresse club: cp 114 1290 Versoix; president@gliding.ch
Aéromodélisme
www.gamgeneve.ch
Marc Humbert 079 206 38 20; m-humbert@gamgeneve.ch
Aérostatique
www.geneve-ballon.ch
Christian Dederod christian.dederod@db.com
Pgeneve.com/gpm ilotes de Montagne geneve.com/gpm
www.aeroclub-
Patrick Rasmussen 079 278 20 00, patrick.rasmussen@bluewin.ch
Parachutisme Christine Simon le Malpas, F-74270 Chaumont; 033 450 44 78 93
L’AÉRO-CLUB www.aeroclub-geneve.com Correspondance Aéro-Club de Genève Section genevoise de l’AéCS Case Postale 94, 1215 Genève 15
Président Michel Favre téléphone: (022) 819 08 00
Secrétaire Sylvia Roseren sylvia.roseren@bluewin.ch
LA FEUILLE VOLANTE Bulletin de l’Aéro-Club de Genève (association régionale genevoise de l’Aéro-Club de Suisse) Paraît 4 fois par an, les 15 février, 15 mai, 15 août et 15 novembre
Rédaction et mise en page: Juliane Bourgeois; tél. : 079 634 49 68 j.bourgeois@aeroclub-geneve.com
Ligne graphique : Céline Mahler
Impression :Imprimerie Appi Tirage 1000 exemplaires
PERFORMANCES. PRESTIGE. PASSION D’INNOVER. Un bel avion, c’est un avion qui vole bien. Chez BREITLING, nous partageons la même philosophie. Notre vocation: construire des montres-instruments ultraperformantes pour les professionnels les plus exigeants. Nos chronographes répondent aux plus hauts critères de robustesse et de fonctionnalité, et nous soumettons tous nos mouvements aux tests impitoyables du Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres. On ne devient pas le fournisseur attitré de l’aviation par hasard. www.breitling.com
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