La Feuille Volante n°107 -15 février 2009

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V OLANTE

Bulletin de l’Aéro-Club de Genève - Association régionale genevoise de l’AéCS www.aeroclub-geneve.com

50 bougies pour les cours glaciers, 100 pour l’Aéro-club Numéro 107

15 mars 2009


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A en perdre le nord! Stockholm 7 x par semaine

Copenhague 14 x par semaine

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Oslo 4 x par semaine

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Helsinki 7 x par semaine Finnair

norwegian.no

Plus de 100 destinations au dÊpart de Genève gva.ch


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EDITORIAL Parmi ses membres, personne n’ignore que l’Aéro-Club est centenaire en cette année 2009. Divers événements et manifestions ont déjà marqué et marqueront encore cet anniversaire Le premier acte en a été joué le lundi 4 février. Réunis dans le vaste hangar du Groupe de Vol à Moteur, plus de trois cents invités eurent tout loisir, à l’occasion de l’apéritif qui leur était offert, d’admirer les machines - en grandeur nature ou à échelle réduite - présentées par les autres Groupes. Plus particulièrement, celui du Vol à Moteur leur fit voir les quatre nouveaux avions récemment acquis, deux Diamond DA40 et deux P 2002 Tecnam- baptisés officiellement aux noms respectifs de Marcel Devaud, Maurice Duval, Henri Golaz et Marcel Weber. Il va de soi que leur découverte constitua l’attraction immédiatement visible de la soirée. Cependant l’intention primordiale du Groupe était, par ces "baptêmes"conçus comme un hommage à quatre des instructeurs et dirigeants d’entre les plus méritants de l’Aéro-Club, de faire une référence appuyée à l’histoire de l’aéronautique dans le canton de Genève. Cette histoire fut d’ailleurs rappelée avec insistance dans les allocutions prononcées. Il fut souligné en effet que les "Pères fondateurs», en 1909, du groupement local qui allait très tôt constituer l’une des sections de l’Aéro-Club de Suisse - les Cuénod, Duval, Eynard, Le Royer, Megevet et autres Monod - contribuèrent de façon déterminante à la renommée flatteuse de Genève dans le domaine de l’air en Suisse et à l’étranger après, bien sûr, les exploits individuels des Liwentaal, Dufaux, Schaeck, Taddeoli, Durafour à la même époque, voire quelques années plus tôt. Au demeurant, ce jeune Aéro-Club genevois ne tarda pas à se soucier de doter le canton d’un aérodrome terrestre permanent. Après avoir utilisé très souvent une place à Collex-Bossy de 1910 à 1917, il apporta un appui majeur à la création de Cointrin, dont il fut du reste l’un des organisateurs de l’inauguration en 1922. Et l’un de ses membres éminents, Marcel Weber, directeur jusqu’en 1934, fut, à la fois l’un des moteurs de ce qui allait devenir progressivement un aéroport international; et l’âme d’une école de pilotage réputée par le nombre et la qualité de ses pilotes. Ainsi, l’Aéro-Club mérite respect et gratitude pour le rôle important qui a été le sien dans le développement du canton durant la première moitié du XXème siècle. Il mérite aussi de la considération pour le caractère hautement éducatif - notamment au profit de la jeunesse - des disciplines qu’il continue à enseigner et pratiquer.

Le Vice-Président du Conseil d’Etat et Président du Conseil d’Administration de l’Aéroport, M. François Longchamp, a parfaitement saisi ces deux rôles légitimes dans son discours, souhaitant qu’en raison de la dette contractée par Genève à l’égard de son Aéro-Club, la tradition de l’aviation légère dans ce canton soit protégée et poursuivie. On n’a pas trouvé une compréhension aussi exacte des choses dans les médias, qui n’ont même pas rapporté les propos du magistrat dans les très maigres évocations qu’ils ont pu faire de la soirée du 4 février. Le sens profond de celle-ci leur a échappé; ils n’en ont retenu que l’aspect anecdotique. La place qu’ils ont consacrée à une institution fertile et durable a été médiocre par comparaison avec des faits divers, relatés au même moment, insignifiants ou éphémères. Nous devrons sans doute nous efforcer, dans un proche avenir, de mieux instruire ceux qui ont pour vocation de transmettre au public une juste information. Jean-Pierre Reber président du Comité d’organisation pour la célébration du 100ème anniversaire de l’Aéro-Club de Genève. Photo de couverture, ©Aline Gaiani

S O M M A I R E pp.4-5 pp.6-8

50 bougies pour les cours glaciers Collex-Bossy, 1er aérodrome permanent de Genève, 1910-1917 pp.9-12 Histoire de l’Aéro-club de Genève, 1er épisode, p.13 Lancement du centenaire de l’Aéro-club p.14 Baptême des nouveaux avions de l’Aéro-club pp.15-16 Le GAM se sent pousser des ailes pp.17-18 PhilAéro’09

A G E N D A 4 avril

50 ans du 1er cours genevois de pilote de glaciers, www.aeroclub-geneve.com/gpm/ 24 avril Vol postal spécial Genève-Dübendorf-Genève, mené par le GVM, www.aeroclub-geneve.com 25-25-26 avril PhilAero'09 (exposition mondiale d'Aéropostale), Forum de Meyrin, www.philameyrin.ch 3 mai Championnat romand de vol à voile, Montricher, www.gliding.ch 6 mai Assemblée générale de l’Aéro-Club de Genève, www.aeroclub-geneve.com A préciser... Inauguration de la rue Alexandre Liwentaal, Meyrin, www.aeroclub-geneve.com 6 juin Journée portes ouverte du GVM, 9-16 h, www.aero-club.ch


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LES COURS GLACIERS Les cours glaciers ont 50 ans... Passion et maîtrise: les “moteurs” de l’aviation sur glaciers “Des farfelus… ou alors des artistes!”, c’est ainsi que furent qualifiés, au début de l’aviation, les quelques pilotes qui osèrent se poser sur des glaciers. Aujourd’hui, si le cadre – toujours splendide! – et les conditions n’ont pas beaucoup évolué, les structures, elles, ont radicalement changé. Notamment depuis la création, il y a très exactement 50 ans, des premiers cours romands d’atterrissage sur gla-

ciers. Une belle histoire, faite d’exigence, de talent et d’esprit d’aventure. Service et sauvetage L’histoire de l’aviation de haute montagne a commencé dans un esprit de service et de sauvetage. Elle était surtout pratiquée par des militaires qui se “débrouillaient” comme ils le pouvaient, avec le matériel et les moyens du bord, pour ravitailler des sites isolés ou sauver des vies. Dès 1951, les aéro-clubs de Suisse, notamment par l’entremise de leurs sections régionales, ont commencé à s’intéresser à l’atterrissage sur glaciers. Ces sections ont ainsi créé des groupes, puis des structures, pour former des civils. Hermann Geiger, Fredy Wissel, André Zehr, le Genevois Henri Golaz sont des noms qui reviennent souvent dans la bouche des spécialistes: ils ont donné à cette discipline ses véritables lettres

de noblesse. Si, à l’origine, les missions s’apparentaient à celles de l’armée: ravitaillement, sauvetages, surveillance et travaux, elles se sont de plus en plus démocratisées à partir des années 60. Déposer des skieurs et des alpinistes en haute montagne est ainsi devenu une activité prisée, à laquelle purent s’adonner les pilotes nouvellement formés. Pas le droit à l’erreur Quelques semaines après le 1er cours romand organisé en collaboration avec le Valais, l’Aéro-Club de Genève offrait, dès 1959, son propre écolage. Cette formation a tout de suite remporté un vif succès. A tel point que, depuis cette date, ce cours est organisé quasiment chaque année, avec parfois deux sessions par an. “On n’a pas le droit à l’erreur”, disent unanimement les pilotes confirmés qui pratiquent l’atterrissage sur glaciers. La technique du posé est particulièrement délicate: elle nécessite d’atterrir à une vitesse plus élevée qu’en plaine, parfois sur des pentes à plus de 20%, puis, en bout de ligne, d’orienter l’appareil dans le


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sens nécessaire au décollage. Inutile de dire qu’un grand doigté (et plus de 200 heures de vol!) sont nécessaires pour réussir cette opération délicate, parfois dans de la neige profonde. Une technique qui mériterait “un galon de plus sur la casquette”, comme se plaisent à remarquer certains instructeurs. Le pilote doit bien sûr avoir l’expérience et la connaissance des conditions météorologiques, souvent très changeantes et localisées, avec des reliefs parfois noyés dans un jour blanc. Mais quelle récompense… atterrir dans un paysage vierge, au milieu de massifs imposants, loin de tout, est une expérience unique! Attention cependant: il n’y a pas de place pour le “touch and go”, l’approche est définitive! Le Piper “Super Cub”, la référence! Dès 1952, c’est le Piper “Super Cub” qui constitue la référence pour l’atterrissage sur glaciers. Machine légère, maniable, robuste et silencieuse, elle a même traversé l’Atlantique dès 1953.

C’est ce même type d’avion que l’AéroClub de Genève et son Groupe des Pilotes de Montagne utilisent encore aujourd’hui pour la formation sur glaciers. Avec un moteur de 180 CV, il est muni de skis rétractables en vol et d’un patin fixé sur la roulette de queue… plus simple, c’est difficile! Ce type de machine représente le meilleur compromis possible, permettant des atterrissages et des décollages courts et précis. Les 100 ans de l’aviation, les 50 ans des cours glaciers Si l’aviation a plus de100 ans, les premiers cours sur glaciers peuvent s’enorgueillir d’un demi-siècle d’existence. Grâce à la “haute école des glaciers” du Groupe des Pilotes de Montagne, ce sont plus d’une centaine de pilotes qui ont été formés jusqu’à ce jour, avec des milliers d’atterris-

sages effectués. Venant de tous horizons, de Genève, de Suisse comme de l’étranger, ces hommes (en très grande majorité!) et ces femmes présentent sans conteste des qualités communes: exigence, maîtrise et passion. La relève est d’ores et déjà assurée. Et – qu’on se le dise – le prochain cours du Groupe des Pilotes de Montagne aura lieu du 30 mars au 5 avril 2009. Luc Giacobino, ©GPM Groupe des Pilotes de Montagne patrick.rasmussen@bluewin.ch www.vol-montagne.ch


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COLLEX-BOSSY:

1ER AÉRODROME PERMANENT DE GENÈVE (1910-1917) Le champ d’aviation de Collex-Bossy, crée par l’Aéro-Club en 1910, est le premier aérodrome permanent du canton de Genève. Lieu des certains exploits aériens, il disparaîtra contractuellement pendant la 1ère Guerre mondiale. Dès le printemps 1910, Bossy (agriculteur), le Club Suisse d’Aviation Georges Poujoulat (ingé(CSA) genevois et sa nieur) et David Decrue Commission des terrains (banquier). recherchent une surface pour pratiquer l’aviation. En mai 1911, Grâce à l’offre du maire de A.Maréchal offre et installe Collex et propriétaire, côté Jura un hangar de bois Antoine Maréchal, le CSA apte à loger un avion. En signe en septembre un bail juin il en ajoute un plus de 30 ans pour quelques grand, prévu pour 2 appa30ha de prés situés entre la reils et y appose son nom Bâtie et Collex (altitude en grand sur le fronton de 473m). Ce bail, renouvebois. Le CSA envisage lable de 5 ans en 5 ans est même un instant de bapticonclu pour le modeste ser l’aérodrome du nom du coût de location de maire! Des travaux sont Bâtie: le Dufaux-5 de François Durafour devant le grand hangar 100F/an (1.100F actuels) et La prévus pour aménager ses qui porte le nom du propriétaire du terrain et maire de Collex-Bossy comprend une clause (juillet 1911). voies d’accès, aplanir le tersignalant l’annulation du rain et deux pistes d’envol reprendra ce sujet au printemps probail dès que le terrain n’aura pas été de 20m de large: l’une en direction de chain. Citons pour mémoire les utilisé durant 3 ans. Réservé aux Lausanne, l’autre orientée vers le lac membres de cette Commission des membres du CSA, le lieu permettra Léman. L’inauguration est planifiée terrains: Fernand Borel, de Collexd’organiser des manifestations pour les 14-15-16-17 juillet. Il ne reste aériennes. Cet accord est inespéré pour l‘aéronautique genevoise car le CSA n’a qu’un an d’existence; il ne sera d’ailleurs jamais aisé d’établir par la suite un quelconque champ d’aviation dans le canton. En effet, en 1910, les terrains de Puplinge se vendent 300F l’hectare et à Viry (F), trop loin, on loue déjà un hangar 300F/l’an. On estime aussi que la piste de la Bâtie sera la plus longue de la région. Aussitôt des pionniers de l’air demandent à pouvoir utiliser le lieu et y sont autorisés: Demaurex, Buenod, Scott. Mais l’hiver est là et l’on


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plus qu’a trouver des aviateurs!

le St-Pierre et le Prix de la Rade.

Pionniers de l’air, amis et concurrents lors des concours genevois

Au début de 1912, Durafour et Wyss partent en tournée en Amérique du Sud où ils seront les premiers à voler au Guatemala et au SanSalvador. En mai Durafour est rentré à Genève alors que Failloubaz a fait faillite entre-temps. Wyss est sur la touche et le Dufaux de Durafour est le seul appareil fonctionnant à la Bâtie. Des exhibitions publiques sont citées en octobre où Durafour tente de ravir sans succès le record d’altitude à Maffei (1.250m). L‘année 1912 ne démontre donc pas d’activité très soutenue sur l’aérodrome. En 1913, le CSA autorise en conséquence les

veaux prix et coupes à remporter sur le canton, personne ne se bouscule pour s’en emparer. Quelques aviateurs connus font de rares passages à Collex: Attilio Maffei (Ti), René Vidart (F). D’autres, moins réputés encombrent les hangars: comme François Dubouloz qui y a entreposé l’avion qu’il a construit (inspiré du Blériot), ou Emie Taddéoli qui ne se sert plus de son Morane. De son côté, A.Maréchal estime que l’on n’utilise pas assez le terrain et souhaiterai y faire construire un golf ….

Le pilote genevois François Durafour, enfant de Collex-Bossy, se pose sur l’aérodrome le 13 juillet, suivi de son collègue genevois Paul Wyss, le 16. Durafour pilote un avion biplan Failloubaz (licence Dufaux) dont il doit démontrer les capacités au nom de l’Ecole d’aviation d’Ernest Failloubaz d’Avenches. Les deux pilotes vont aussi concourir pour le Le superbe raid de Parmelin fameux Prix de la Rade doté de sur le Mont-Blanc 2.000F, le Prix Bellerive-Genève (2.000F) et surEn février voler la ville de 1914, Fernand Genève et sa Borel, président cathédrale, etc… de la Le terrain Commission des connait alors une terrains et direccertaine activité teur du champ j u s q u ’ e n d’aviation de la novembre. Dès Bâtie, est devenu août, une petite entre temps cantine a été député et adjoint ajoutée dans l’un au maire de des hangars les Collex. Il démisjours où l’on sionne du CSA. vole. On qualifie Ce même mois, bientôt la piste le 11, se tient le de “meilleure” grand événeque celle ment de d’Avenches ou de l‘aérodrome: Dübendorf. l’envol du geneE n t o u r é e vois Agénor d’arbres et légèParmelin qui réarement inclinée, lise l’exploit de elle ne retient survoler pour la pas l’eau de 1ère fois le Montpluie. A bord de Blanc et de se son Blériot-XI La Bâtie, de g. à d.: emmitouflé, le pilote Agénor Parmelin sert la main d’Etienne-Edmond poser en Italie Wyss, bat le Borel à côté d’Antoine Maréchal, avant le départ du survol du Mont-Blanc (11.02.1914). (monoplan record d’altitude Deperdussin). depuis la Bâtie (770m). Durafour constructeurs de planeurs de “L’Avion Vers 13h40, le départ fut donné tente plusieurs fois de le dépasser et genevois SA”, successeurs du “Club devant les responsables du CSA, des atteindra 950m; il remporte encore le genevois d’aviation” (présidé par officiels italiens et suisses, Mme solde du Prix Perrot-Duval (3.000F) Pierre Brasier), à s’entraîner à la Parmelin, des gradés, A.Maréchal, en “doublant” les tours de la cathédraBâtie. Bien que le CSA offre de nouetc. Des dizaines d’articles sont écrits sur cet exploit, c’est le grand événement aérien du début d’année. Le Conseil d’Etat et la Ville de Genève offrent à Parmelin un chronomètre et une chaîne en or pour le féliciter. Son avion est exposé au casino Kursaal de Genève durant plusieurs semaines. Aucun aviateur genevois n’aura reçu autant, pas même les frères Dufaux! En juillet un nouveau bail d’un an, plus restreint, est signé entre le CSA et A.Maréchal. Seul le petit hangar reste


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utilisé par l’aérodrome. Ce bail sera prolongé de 1915 à 1917.

tion de 127ha répartis entre Collex, Bellevue, Genthod et Versoix. Mais certains propriétaires vendent à des Mais la 1ère Guerre prix exorbitants alors que mondiale a débuté en d’autres formulent des août 1914 avec son oppositions aux expropriainterdiction de vol pour tions, obligeant l’Etat à tout avion hormis ceux débuter des démarches militaires. Le terrain de juridiques qui risquent de la Bâtie ne convient pas durer longtemps. En avril aux militaires suisses: 1920, les marécages du clairière trop proche de lieu-dit “Cointrin”, dénomla frontière d’un pays en mé aussi “l’Avanchet”, sont guerre (France) et pas envisagés pour construire assez long pour les noule futur aérodrome de veaux appareils. Ils préGenève (commune de fèrent le pré attenant au Meyrin). Le crédit prévu Stand de tir de Saintpour Collex-Bossy est La Bâtie en septembre 1912. De g. à d. E.Barde (comm. des terrains du Georges au sud du can- CSA), Charles Boissonnas (secrétaire du Conseil du CSA), Charles Binet, transféré pour le terrain de ton. Le CSA prête alors (comm. technique du CSA), François Durafour (aviateur), Lt-col Etienne Cointrin (votation du son terrain aux jeunes Edmond Borel (président du CSA de 1912 à 1920). 17.06.1920). Notre actuel éclaireurs tandis aérodrome est prêt en sepColex-Bossy, lieu du futur qu’Avion Genevois SA y mène toutembre 1920 alors que Saint-Georges aérodrome commercial cantojours une modeste activité. En 1916, est rendu à son usage antérieur. nal ces derniers se lancent dans la construction de trains de cerfsIl est bien dommage que le bail de Le prêt du terrain de Saintvolants capables d’enlever un obserla Bâtie n’ait pas été poursuivi jusGeorges est limité dans le temps. vateur aérien. Ernest De Traz, lui, qu’en 1919 et que ce terrain d’aviation Aussi, après guerre, en juillet 1919, le encombre le hangar de l’appareil qu’il n’ait pas pu être conservé alors que canton de Genève propose un crédit construit. Mais en avril 1917, le CSA l’activité aérienne motorisée se dévede 25.000 francs pour établir un décide de ne pas poursuivre le bail et loppait à nouveau ... le lieu aurait pu champ d’aviation à Collex-Bossy, là de vendre le dernier hangar: cela fait 3 suffire, même aujourd’hui, aux activioù paissent aujourd’hui des bisons... ans qu’un avion motorisé n‘a pas volé tés d’un aéroclub au travers de toutes Puis un crédit de 675.000F est voté à la Bâtie… ses disciplines. (loi du 22.11.1919) pour l’appropriaJean-Claude Cailliez

AVIS DE RECHERCHE Dans l'optique de réaliser un ouvrage sur les 100 ans de l'Aéro-Club de Genève, nous recherchons des photographies liées à l'activité du club (couleur, noir&blanc, toute époque). Nous possédons beaucoup d'images d'appareils mais très peu illustrées de membres du club. Si chacun d'entre eux ne fournissait ne serait-ce qu'une seule image, nous serions plus que débordés. Si nous réunissons une centaine d'illustrations l'objectif sera atteint. Sans vous priver de vos originaux, toute image scannée à 300 DPI serait la bienvenue. Il existe aussi la possibilité de venir scanner ou re-photographier des images chez vous Merci d'avance pour la collectivité, pour l'Histoire et pour vos descendants. Contact: Jean-Claude Cailliez (022-782.30.39), faluneur @infomaniak.ch Photo de fonds. Le Dewoitine D-26 à Puplinge, chargé de tracter les planeurs (1953-56)


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HISTOIRE DE

L’AÉRO-CLUB DE GENÈVE ( 1 ER ÉPISODE) Tout au long de 2009, retrouvez l’histoire résumée de l’Aéro-Club de Genève dans les pages de la Feuille Volante. Outre la synthèse de ces riches années, découvrez un poster original résumant une étape de la vie du club... Cela fait 98 ans que l’aviation est entrée dans le giron de l’Aéro-Club de Suisse grâce aux pionniers romands qui coordonnaient alors toute l’activité helvétique en la matière. Quand des bourgeois de la région lémanique décident de créer le Club Suisse d’aviation (CSA) en septembre 1909, aucun d’eux n’a jamais mis les pieds dans un avion et très peu sur un champ d’aviation. Mais Blériot à traversé la Manche et ils ont compris qu’une nouvelle ère économique et technologique débutait. Dès octobre, à Genève, la cinquantaine de fondateurs recherche des terrains, crée des Prix pour les aviateurs, rédige des règlements sportifs et contacte l’AéroClub à Berne pour s’unir et faire valider de futurs records auprès de la FAI. A Berne, on est alors entièrement tourné vers l’aérostation et peut-être vers le dirigeable. On est souvent aérostier militaire et l’on ne croit pas ou peu en l’aviation naissante. Comme on ne peut ignorer les développements étonnants de l’avion dans les pays voisins, on s’accorde à convenir en 1911 que le CSA est dorénavant une section de l’Aéro-Club Suisse (AéCS) entièrement tournée vers l’aviation, à laquelle l’AéCS soumettra tout ce qui concerne ce domaine. Le CSA remontera donc une partie de ses cotisations à Berne. C’est ainsi que les rares aviateurs de Zurich, d’Avenches, du Tessin ou d’ailleurs deviennent membres du CSA et de fait membres de l’AéCS. Le CSA compte heureusement quelques mécènes comme la famille Eynard, de Genève ou Rolle, les Perrot-Duval (Genève) et quelques

Au dos, le 1er poster du dessinateur meyrinois Philippe Abbet Le terrain de Collex-Bossy à la Vieille Bâtie, proche de l’actuel golf, est le 1er aérodrome permanent du canton de Genève (10.1910-04.1917). Deux hangars en bois abritent à terme de rares appareils, avions Dufaux-5 ou Blériot-XI, et les premiers exploits des pionniers locaux de l’air tels que François Durafour (1888-1967), Paul Wyss (18851958) ou Agénor Parmelin (1884-1917).

autres, ainsi que plusieurs colonels romands, dont Etienne Ed.Borel (Genève), ou L.H.Bornand (Lausanne) qui s’engagent tant dans une future aviation civile que militaire. Les tractations seront longues et coûteuses mais des champs d’aviation naissent dans plusieurs cantons, sous la tutelle du CSA. Pour cela ses membres achètent des parts individuelles dont plusieurs seront offerte gratuitement en retour au CSA. Des manifestations et meetings démontrent au public les rapides développements des appareils, à Genève, Planeyse, Avenches, Berne, Zurich et ailleurs, tant sur terre dès 1910 que sur les lacs dès 1912. De nombreux Prix sont instaurés, financés à 90% par le CSA et en faible partie par l’AéCS. Ils vont vers l’aviation mais aussi vers les planeurs, le cerf volant (1916-17) et même les premiers brevetés militaires en toucheront. Ces Prix s’échelonnent entre 200F et 10.000F (2.000 à 100.000F actuels) et sont distribués partout. Plusieurs Prix ne trouvent pas de concurrents, ne sont pas réclamés et se fondent dans d’autres concours à venir. Près de 37.000F de prix et de coupes sont annoncés avant la 1ère Guerre mondiale dont 28.000F réellement attribués (280.000F actuels). En 1920, les responsabilités sont redistribuée. La 1ère Guerre mondiale met un



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terme à cette époque pionnière. L’arrêt des vols civils, la réduction des membres actifs et la baisse des cotisations amenuisent terriblement l’activité du CSA. L’AéCS est soumis aux mêmes contraintes. Heureusement, la fin de la guerre fait très vite comprendre la possibilité du vol commercial grâces aux nombreux ex-avions militaires disponibles et aux très nombreux pilotes bien formés. Ce renouveau ne permet malheureusement pas au CSA de reprendre une activité identique. L’AéCS, dès lors très fortement tourné vers l’aviation, va ouvrir la création de sections régionales dédiées à toute l’aéronautique et l’aviation ne sera plus l’apanage du seul CSA qui devient une section semblable aux autres. L’Office fédéral de l’Air naît encore et la Suisse se structure hiérarchiquement pour tous les aspects aéronautiques, civils ou militaires, commerciaux ou privés. L’essor de l’aviation née du côté de Genève vers 1890, déjà, ne s’éteint pas en 1920. De nombreuses figures de l’air font alors rayonner cette matière tant pas l’essor de l’aéroport de Cointrin (dès 1922) que par la passion de nombreux membres de l’Aéro-Club local. Qui n’a pas entendu parler de l’exploit de François Durafour se posant sur le massif du Mont Blanc (1921) ou du talent que le capitaine Marcel Weber met dans la formation des pilotes privés ou à l’entrée des Vampires ou Venom dans l’armée. Inutile d’essayer de tous les résumer ici puisqu’un site Internet illustré gratuit raconte les 250 plus belles histoire aériennes genevoises. Elles sont accompagnées de biographies et d’autres reflets de ce mélange de passion et de raison toujours en marche : Pionnair-GE.com. Jean-Claude Cailliez


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LE 24 FÉVRIER 2009, LANCEMENT DU

CENTENAIRE DE L’AÉRO-CLUB DE GENÈVE

Peu avant la cérémonie, les 4 nouveaux avions sont recouverts de parachutes masquant leurs noms de baptême.

Les noms des personnalités sont dévoilés par des gracieuses mains devant un public de plus de 300 invités.

Une montgolfière, les avions de voltige et de vol en montagne, et de grands modèles réduits faisaient face aux tables garnies du buffet.

Le conseiller d’Etat François Longchamp, président du Dpt de la Solidarité & de l’Emploi, lors de son allocution

Jean-Pierre Reber, président du Comité du centenaire de l’Aéro-Club, résume 100 ans d’histoire du club. ©Pionnair-GE. D’autres photos sont visibles sur le site de l’Aéro-Club : www.aeroclub-geneve.ch/section/pages/welcome.htm


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ET LE BAPTÊME DES

QUATRE NOUVEAUX AVIONS DE L’AERO-CLUB

Les 3 enfants d'Henri Golaz et le conseiller d'Etat genevois François Longchamp (Tecnam P2002, HB-KPB "Henri Golaz") Les descendants de Marcel Weber, dont son fils Jean-Pierre, regroupés à droite du Tecnam P2002 (HB-KPC, "Marcel Weber»)

Le planeur LS-8 qui a battu le record sur 1.000km en mai dernier, piloté par Valentin Maeder (HB-3288 JG). MM Badan et Bishop de Fédération Aéronautique Renaud Louis THOMAS, de Zurich, neveu de Marcel Duval Internationale, dont Marcel Devaud fut l'un des dirigeants (DA-40TDI, HB-SDH "Maurice Duval"). (DA-40TDI, HB-SDX "Marcel Devaud")

©Pionnair-GE.


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LE GAM SE SENT

POUSSER DES AILES... Dans le cadre du tournoi de football d’Athenaz ayant eu lieu les 21 et 22 juin 2008, le Comité du GAM a décidé d’offrir le ballon de la finale qui opposait l’équipe des “Schtroumpfs”, composée d’enfants handicapés, à celle du Conseil communal d’Athenaz. En effet, nous avons décidé d’amener le ballon de la finale par un moyen quelque peu original, à savoir par les airs. Notre pilote, François BALLIS, a admirablement piloté son hélicoptère RC, un T-REX avec moteur thermique. Précisons que le ballon était suspendu à un filin permettant le largage au moment propice.

Une fois sa machine stabilisée audessus du rond central du terrain, François a actionné la commande permettant de libérer le ballon, qui est tombé sur le rond central. Un tonnerre d’applaudissements a salué la dextérité du pilote et le nombreux public était ravi. Mais nous n’en sommes pas restés là sur le plan “surprises”. Au vu des nombreux enfants présents, nous avons eu l’idée d’un largage de bonbons sur le stade depuis un avion télécommandé muni d’une soute pouvant contenir plus d’un kilo de friandises. Cette fois notre pilote, à savoir Pascal DUEZ, décollerait depuis le stade avec son “BIGLIFT” d’une

envergure de près de 3 m, avant de prendre de l’altitude et d’effectuer son largage puis de revenir atterrir sur le terrain. Ce fut un succès énorme et nous sommes impatients de reconduire cette bonne et belle action cette année, avec la complicité des autorités communales d’Athenaz que nous remercions au passage. Marc TROLLER, Président du GAM Photos Copyright Damien TRACHSLER, GAM Genève


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L’AÉROPOSTALE EN GRAND

PHILAERO’0 9 AU FORUM DE MEYRIN et timbres, mais s’étend aussi aux appareils volants, à l’histoire des hommes et à l’impact économique de l’ensemble, que la poste soit le fait d’organismes étatiques ou d’entreprises privées. Le CPM a ainsi su attirer et ras-

Suisse du même nom. Des conférences seront également données en parallèle à l’exposition... tout cela constellé d’inauguration, de discours, d’apéritifs et repas ou de nombreuses langues parviendront à nos tympans.

L’Aéro-Club prend une part intéressante dans PhilAero‘09 à divers Chaque année une degrés. Le Groupe ville de Suisse organid’aéromodélistes, se la Journée de mené par Marc l’Aérophilatélie, en Troller et aidé de lien direct avec la Pierre Bugnon, décoposte aérienne et les re le “ciel du Forum” “PTT”. En 2007, le en suspendant des Club Philatélique de modèles réduits parMeyrin (CPM) a tout où cela est posvolontairement choisible au-dessus de la si de mener cette foule. Le Groupe manifestation en aérostatique de 2009, sachant que Christian Dederod l’Aéro-Club de installe la montgolGenève fêterait en fière du GAG dans le même temps son cenpré voisin, pour que tenaire. Un partenales enfants ayant riat est alors né entre réussi un concours le CPM et l’Aéro-Club puissent prendre pour donner à ce traCarte postale en couleurs créée par Philippe Abbet, illustrant l’arrivée à leur baptême de l’air Genève d‘un vol postal à l’automne 1919. ditionnel événement en captif, dominant une envergure philasembler des exposants venant de trois les lieux. Le Groupe de vol à voile, télique bien supérieure à la norme et continents qui offriront au regard des piloté par Patrick Mégard, installera une nouvelle occasion d‘offrir aux visiteurs des collections qui n’ont l’un de ses modernes planeurs au “aviateurs” genevois la possibilité jamais foulé le sol suisse. L’Amérique centre du hall d’entrée, où il sera le d’enrichir leur activité durant l’année du Sud et du Nord, l’Europe de l’Est premier objet à capter l’œil du viside leurs 100 ans. C’est ainsi que sont présentes aux côtés des spéciateur. Un stand de l’Aéro-Club est bien PhilAéro‘09 est né, avec l’ambition listes suisses et des traditionnels pays sûr présent et ses dirigeants seront d’en faire une grande manifestation proches. Ce sont finalement plus de acteurs des cérémonies officielles publique et gratuite, de caractère 460 panneaux d’un mètre carré qui entre autres. Mais ce n’est pas tout ! international, ou la culture et l’événemettront en valeur les raretés de l’aémentiel s’étireront durant 3 journées. ropostale à travers le monde, réparUn vol postal est mené lors de ties dans les 2 étages et le hall du chaque Journée de l‘Aérophilatélie Qu’est-ce que l‘Aérophilatélie ? Forum de Meyrin. En conséquence, annuelle. Le Groupe de vol à moteur, c’est la science qui traite de tout ce qui l’Association Mondiale dont Antoine Fatio tient les rênes, touche au courrier aérien, au travers d’Aérophilatélie y tiendra son Congrès effectuera un vol spécial Genèvedes objets, enveloppes, cartes postales ainsi, bien sûr, que l’Association Dübendorf et retour. On commémo-


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rera ainsi, 90 ans plus tard, l’existence de la 1ère ligne postale régulière de Suisse, celle de 1919. A cette époque les militaires suisses ont progressivement relié Zurich à Berne, puis Lausanne et Genève à l’automne. Parmi les pilotes d’alors se trouvait le genevois Marcel Weber (1896-1975), futur 1er directeur de

ront l’esprit du dessin. Ph. Abbet dédicacera ses œuvres sur place dans le Forum. Par ailleurs, les philatélistes trouveront là aussi leurs marchands ainsi qu’une bourse aux cartes et aux timbres.

Toute l’activité de PhilAero‘09 fait l’objet d’une publication de 64 pages, gratuite et déjà disponible. Sur papier Cointrin, futur 1er glacé, on y dénombre moniteur de vol du club les invités, les expoet aussi un futur présisants, les thèmes d’exdent de l’Aéro-Club. En position, les horaires 1919, l’avion Häfeli DHEnveloppe anniversaire pour le vol postal du 24 avril des divers événements, 3 emportait de petits etc.. De nombreuses Weber. Sur le terrain de St-Georges, sacs de courrier pour chaque escale, pages retracent des histoires cocasse près du stand de tir, Weber va s’envoréunis dans un plus gros sac, et parde la poste aérienne, dont celle que ler avec un passager et du courrier à fois un passager en place arrière. Sans l’on vient d’évoquer. L’Aéro-club y bord du DH-3 no.513. On doit cette radio, sans grande avionique, ces tient sa place dignement, comme cela image à l’Institut Florimont, proche pilotes bravaient la météo la tête à vient d’être esquissé au travers de cet de St-Georges, dont des professeurs l’air, en vol à vue “suivant les lignes de article. ont fixé l’événement sur plaque de chemin de fer”. L’expérience ayant verre à l’automne 1919 et que l’école démontré que la ligne postale était Il vous faut bien noter les dates: nous autorise à reproduire sur cette techniquement réalisable, elle sera du vendredi 24 au dimanche 26 avril rare carte postale. finalement confiée aux civils peu 2009, pour ce grand rendez-vous après. aéro-culturel mettant en valeur notre Le talentueux meyrinois Philippe histoire locale à terre et dans les cieux, Abbet, passionné d’aéronautique, a Ainsi, le vendredi 24 avril 2009 au pour les grands et les plus jeunes, seul traduit en couleurs l’arrivée d’un vol matin, un avion de l’Aéro-Club ou en famille. Alors, rendez-vous sur place postal de 1919 sur Genève. On y voit emportera un sac de courrier qui sera dès 9h! Pour plus d’informations: un truculent facteur qui sème ses oblitéré du jour de l’événement. Pour http://www.philameyrin.ch/Philaero.html lettres depuis l’avion, probablement l’occasion une enveloppe spéciale a pour qu’elles rejoignent encore plus été conçue par le CPM. Elle rappelle Faluneur (Club Philatélique de vite le centre de la ville. Au dos, les 4 les étapes de 1919 et la commémoraMeyrin, CP 294, CH-1217 Meyrin 1) timbres sur Titeuf, à choix, prolongetion de 2009. Elle est illustrée d’un DH-3 de dos et de profil ainsi que des logos des partenaires de PhilAero‘09. L’oblitération postale elle même, joliment stylisée, récapitule ces informations. Selon l’affranchissement (85ct, 1F, 1,30F) le timbre y sera différent. A son retour de Dübendorf, le sac postal sera transporté au Forum de Meyrin où les enveloppes seront vendues aux collectionneurs et au public pour quelques francs. Certaines enveloppes, moins nombreuses, porteront même la signature du pilote… gage d’augmentation de la valeur future de l’objet pour tout collectionneur passionné. Le sac postal contiendra également des cartes postales, oblitérées de même manière, que tout visiteur pourra acquérir. L’une d’elle, en noir et blanc, reproduit l’une des rares images de 1919 où figure Marcel

Carte postale n&b montrant Marcel Weber et un passager pour un vol postal au départ de StGeorge (1919)


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LES GROUPES Vol à moteur Antoine Fatio

www.aero-club.ch

022 798 65 08 , CP60, 1217 Meyrin 2, info@aero-club.ch

Vol à voile

www.gliding.ch

Patrick Mégard 079 203 33 25; adresse club: cp 114 1290 Versoix; president@gliding.ch

Aéromodélisme

www.gamgeneve.ch

Marc Troller 079 202 23 90; marc.troller@bluewin.ch.

Aérostatique

www.geneve-ballon.ch

Christian Dederod christian.dederod@db.com

Pilotes de Montagne www.vol-montagne.ch Patrick Rasmussen 079 278 20 00, patrick.rasmussen@bluewin.ch

Parachutisme

Christine Simon

le Malpas, F-74270 Chaumont; 033 450 44 78 93

L’A É R O C L U B www.aeroclub-geneve.com

Correspondance

Aéro-Club de Genève Section genevoise de l’AéCS Case Postale 94, 1215 Genève 15

Président Michel Favre téléphone: (022) 819 08 00

Secrétaire Sylvia Roseren sylvia.roseren@bluewin.ch

LA FEUILLE VOLANTE Bulletin de l’Aéro-Club de Genève (association régionale genevoise de l’Aéro-Club de Suisse) Paraît 4 fois par an, les 15 février, 15 mai, 15 août et 15 novembre Cette année, exceptionnellement, pour mettre en harmonie les parutions de la Feuille Volante avec les événements du Centenaire de l'Aéro-Club, les 4 éditions paraîtront les 15 mars, juin, septembre et décembre.

Rédaction et mise en page: Juliane Bourgeois; tél. : 079 634 49 68 j.bourgeois@aeroclub-geneve.com Céline Mahler :Imprimerie Appi

Ligne graphique :

Impression Tirage 2000 exemplaires


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PERFORMANCES. PRESTIGE. PASSION D’INNOVER. Un bel avion, c’est un avion qui vole bien. Chez BREITLING, nous partageons la même philosophie. Notre vocation: construire des montres-instruments ultraperformantes pour les professionnels les plus exigeants. Nos chronographes répondent aux plus hauts critères de robustesse et de fonctionnalité, et nous soumettons tous nos mouvements aux tests impitoyables du Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres. On ne devient pas le fournisseur attitré de l’aviation par hasard. www.breitling.com

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