La Feuille Volante n°93 - 20 août 2005

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LA

F E VO U LI ALNLT EE

Bulletin de l’Aéro-Club de Genève - Association régionale genevoise de l’AéCS www.aeroclub-geneve.com

EN ALLANT VERS LA

BRETAGNE Numéro 93

20 août 2005


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©Pascal Challande

ENFIN,

EDITORIAL

LA SUISSE!

ENFIN...

Nous, romands, avons coutume de moquer nos amis bernois pour leur lenteur présumée, bien conscients qu’il s’agit là d’une forme de bonne plaisanterie amicale et qu’il n’en est rien. Vingt et un ans qu’il a fallu à notre mère Confédération pour analyser si les ultralégers étaient bien convenables dans le précieux ciel helvétique, vingt et une longues années pour soupeser le pour et le contre, vérifier si les normes de bruit sont respectées, si la sécurité des biens et des personnes est garantie et se demander pourquoi le reste de la planète tolère de tels engins bien que leur nécessité ne soit pas démontrée. Ne soyons pas trop enthousiastes, il n’est tout de même pas question d’autoriser comme ça les ULM et par là, se déjuger. Donner à penser à certains que le jugement de nos hautes personnalités pourrait parfois, tout à fait fortuitement et de manière totalement exceptionnelle, ne pas avoir été si mûrement réfléchi qu’il ne soit valable pour au moins un siècle, serait parfaitement intolérable. De toute façon on n’a vraiment pas besoin de ça après les problèmes de Swissair, de Swiss, du survol de l’Allemagne. Pfft… comment faire ? Mais, bien sûr, c’est simple on n’autorise pas les ULM, on autorise les « écolights », il suffit de modifier la charge alaire et le tour est joué. On a bien fait de réfléchir, le temps porte conseil.

on fait désormais porter une plus grande part du coût de la météo, fallait bien leur donner une petite compensation. On espère qu’en plus ils vont nous en être reconnaissants. Enfin ne ternissons pas notre joie, le 1er juillet 2005 restera une date dans notre histoire, une date extraordinaire celle qu’il faut marquer d’une pierre blanche : Enfin, la Suisse a osé ! Michel Favre, Président de l’Aéroclub de Genève Photo de couverture (Jean-Jacques Chevron): île de Sein, au large de la pointe du Raz.

S O M M A I R E pp.4-6

100 ans pour le vol de l’hélicoptères des frères Dufaux, par Jean-Claude Caillez

pp.8-10

Du Périgord au pays basque, par Jean Mariaux

p.11 p.12-14

Gastro: la Fourchette Ailée, par Blaise Morand Voyage du GPM; photos de Bretagne

ERRATA FEU UILLE VO OLANTE 92 signature pour l’éditorial p.3: Michel Favre

Ecolight, c’est parfait, il y a écologie dans le début, c’est porteur comme image et puis il y a « light », comme certaines boissons ou d’autres produits, ça c’est très tendance. Dommage qu’on n’ait pas ajouté « bio » quelque-part, ça aurait été vraiment parfait ! Mais vous voyez : « bioécolight », ou « écobiolight » ou encore « écolightbio », cela serait vraiment difficile à trancher.

pour la fin de l’article sur le GAM p.10: Groupe Aéromodélisme de l'Aéro-Club de Genève c/o ROULIN J.-C. Case postale 48 1294 GENTHOD

De toute façon c’est une décision politique hautement pensée, ces aviateurs qui paient les autoroutes, à qui on a sucré la détaxe pour les vols à l’étranger, à qui

GAM: RENCONTRE PETITS GROS A ATHE-

A G E N D A NAZ LES 17 ET 18 SEPTEMBRE


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LE VOL DE L’HÉLICOPTÈRE DES FRÈRES DUFAUX...

CENT ANS DÉJÀ! Au début du 20e siècle, Henri et Armand Dufaux ont déjà conçu un type de motocyclette qui obtient beaucoup de succès et que l’on appellera la Motosacoche. Ils ont fondé une industrie prospère qui leur permet de s’adonner à leur nouvelle passion: l’aéronautique. Dès 1902, les Dufaux veulent concevoir et construire un appareil aérien capable tout à la fois de s’élever verticalement comme un hélicoptère et de décoller horizontalement comme un avion. C’est un projet ambitieux puisque les avions ne volent pas encore à l’époque et que l’hélicoptère piloté ne s’élèvera véritablement que dans plusieurs années. Quoi qu’il en soit, les Dufaux imaginent de toutes pièces un concept d’appareil polyvalent qui fera ses preuves 52 ans plus tard et entrera en service quelque 100 ans après (“Tiltrotor” OV-22

Osprey). Mais ce délai, ils l’ignorent encore, sinon ils se consacreraient probablement à d’autres recherches.

né aux essais du modèle-réduit qui, lui, est testé durant l’année 1904.

Bientôt, les frères Dufaux se rendent compte que leurs recherches en cours passent par des phases qu’il est déjà intéressant de montrer au public genevois. Début 1905 ils vont pratiquer des démonstrations de leur “hélicoptère” dans le Bâtiment électoral situé sous l’actuel “Uni-2”. L’appareil est attaché à un câble coulissant entre des poulies au sol et deux autres au plafond. Il démarre “à la ficelle” et s’élève, guidé par les câbles et les poulies, tractant un lest de 6,5kg. Les démonstrations, annoncées par la presse, ont lieu entre le 13 et le 17 avril 1905. Le public est hélas peu nombreux. Il y a bien la visite de quelques maîtres de classes techniques avec leurs élèves, de personnalités et le passage du conseiller fédéral Louis Forrer qui doit inaugurer dans quelques jours le premier Salon de l’automobile de Genève. A ce sujet, l’une des images connues illustrant ce salon nous montre le s t a n d Motosacoche, audessus duquel est exposé le fameux modèle-réduit, équipé en son centre de “l’hélicoptère” qui lui sert de motorisaL’hélicoptère-Dufaux et ses deux doubles hélices, posé sur son support, entre Armand Dufaux, 25 ans, à gauche, et son frère Henri tion, rare illustraDufaux, 22 ans (1905).

Avant de construire cet appareil en grandeur réelle, les frères Dufaux débutent par un prototype, sous forme d’un modèle réduit qu’il convient d’équiper d’un moteur adéquat. Ne connaissant aucun petit moteur léger et puissant disponible, ils extrapolent le moteur créé pour la Motosacoche et réalisent un miracle de technologie de 3,1 CV pour 4,5 kg, qui est un record poids/puissance de 1903: 1,5 kg par CV! Quand ils relient ce moteur à des hélices contrarotatives latérales, ils créent un ensemble propulsif que l’on baptise bientôt “l’hélicoptère Dufaux”, bien que cette motorisation ne soit qu’un sous-ensemble desti-


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alors réaliser leurs démonstrations à Paris, devant l’élite des aviateurs, constructeurs et sportsmen d’alors. Une quarantaine de démonstrations se déroulent du 12 au 14 mai, en présence notamment de Louis Blériot, Alberto SantosDumont, Clément Ader, Henri Farman, Gabriel Voisin etc. Henri et Armand Dufaux (25 et 22 ans) obtiennent un triomphe que l’on mesure encore dans les journaux de l’époque. L’appareil épate ces membres de l’Aéro-club de France et Blériot, ébloui, tente en L’hélicoptère-Dufaux à l’intérieur du Bâtiment électoral de Genève, lors des premières démonstrations publiques d’avril 1905. Derrière Henri Dufaux, au mur, le drapeau genevois dans son ancienne présentation (à ce sujet, voir aussi La vain d’acheter un Feuille volante no.83 de février 2003) moteur semblable aux tion du concept novateur de Henri et Dufaux. Plusieurs d’entre eux vont tenter de s’agit en fait du 1er appareil au monde Armand Dufaux. construire un hélicoptère piloté, et l’un fera capable de quitter le sol en emportant à la quelques bonds entre les mains de Paul fois son moteur, son carburant ainsi qu’une La presse ne mesure pas la portée de la Cornu en 1907. Depuis lors “l’hélicoptère charge additionnelle et fonctionnant avec réalisation des deux pionniers genevois. Il Dufaux” est préservé à Paris, au un moteur à explosion ! Les deux frères vont Conservatoire des Arts et Métiers, à côté d’autres célèbres et historiques inventions. Les frères Dufaux vont poursuivre leurs travaux jusqu’en 1909 et tester sur la plaine de Bière, en grandeur réelle, leur appareil “convertible”, hélas sans succès. Ils ont 45 ans d’avance mais la technologie disponible est insuffisante. Ils se lanceront alors dans l’aviation où ils réussiront si bien ..… mais cela, c’est une autre histoire. Jean-Claude Cailliez

Fiduciaire Edmond Favre SA 11 Rue de Candolle - 1205 Genève Tél. : 022/819.0.800 - Fax : 022/819.0.801 E-mail : info@fief.ch

Michel Favre Membre de la Chambre Fiduciaire Expert-comptable Conseiller Fiscal Comptabilité - Révision - Fiscalité - Expertises - Constitution, gestion et administration de sociétés Domiciliation - Liquidateur de sociétés - Exécuteur testamentaire


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ASCENSION 2005

DU PÉRIGORD

AU PAYS BASQUE

Le week-end de l'Ascension offre toujours une bonne occasion de partir à la découverte d'une nouvelle destination et l'année 2005 n'a pas manqué à la règle. Cette année nous avons décidé de nous envoler pour le pays basque et plus précisément pour Bilbao… avec un départ le mercredi après-midi déjà !

Les prévisions pour tout le week-end et pour toute la route sont depuis quelques jours déjà bloquées sur "chances de pluie avec des nuages et du soleil à moins que ce ne soit l'inverse". Nous scrutons donc l'horizon un peu inquiets ce mercredi matin, mais finalement le ciel est assez bien dégagé et, en début d'après-midi, nous pouvons charger le Saratoga et préparer notre premier leg à destination de Sarlat dans le Périgord. Un coup de fil sur le terrain, dépourvu de station météo, nous confirme que le plafond est largement suffisant. Avec 4 personnes à bord, les pleins, des bagages raisonnables, et l'aide de 10° de flaps, le PQN n'a pas trop de peine à s'arracher de la piste 23 et nous prenons un cap sur CBY sous le soleil. Nos deux amis, qui font leur baptême de l'air en "petit avion", sont légèrement impressionnés par les premières secousses du voyage, mais semblent s'habituer rapidement… tant mieux, ils vont en voir quelques autres ! La Tour du Pin, puis direct sur Le Puy, avec une question : comment sera le massif central ? La réponse est visible de loin : dégagé ! et nous passons au travers du Plomb du Cantal à 6000 pieds, en vue de plonger sur Aurillac et d'aborder le Périgord par la si belle vallée de la Dordogne. Hélas les choses se gâtent un peu à 20 minutes de l'arrivée, les nuages sont plus bas et les averses fréquentes. Nous contournons donc

cette zone de mauvais temps par le Sud et ne rejoignons les châteaux perchés sur la rivière qu'à quelques encablures de notre destination. Un superbe circuit autour du village de Domme nous amène face aux 750 mètres de la piste 11, sous un ciel décidément bien gris. Un coup de fil pour clôturer le plan de vol et nous sommes accueillis par deux membres du club de Sarlat, tout sourire et se pliant en quatre pour nous rendre service. Ils nous conseillent pour l'hôtel, le taxi, et les lieux à visiter…. sans oublier d'encaisser la taxe d'atterrissage de 1€ 60 centimes (non, il ne manque pas de 0) ! Seul inconvénient de cette escale, la distance entre l'aérodrome et la ville, qui exige une petite demi-heure de taxi.

tiques regorgeant de foie gras occupent une échoppe sur deux, et n'alternent qu'avec des restaurants qui servent la même chose ! La visite est donc aussi agréable que nourrissante malgré le temps qui s'est résolument orienté sur frais avec averses… on espère que cela ira mieux le lendemain.

Hélas, au réveil, il faut se rendre à l'évidence le plafond est gris et bas, et le soleil ne transparaît que dans l'accent du météorologue de Bordeaux. Il nous recommande d'attendre l'après-midi pour notre second leg et reste dubitatif quant à l'évolution de la situation. On patiente donc en achetant encore quelques friandises - les coucougnettes locales, roses et ovales, sont…. supposées être les meilleurs bonbons de France ! - et La vieille ville de Sarlat est superbe, et vers 11h on met le cap sur le terrain, encore abordable à cette saison - on nous encouragés par des apparitions de plus a assuré qu'elle devenait invivable en en plus fréquentes du soleil à travers les juillet-août, du fait des hordes de tounuages. Un dernier coup de fil à la météo ristes qui l'envahissent. La vieille ville est nous confirme une évolution favorable magnifiquement préservée et les gourmais avec des plafonds restant très bas mets seront mieux que servis: on n'est par endroits, de fortes chances d'averses pas dans le Périgord pour rien. Les bousur la fin du parcours, et des reliefs complètement bouchés. Nous changeons donc légèrement notre route, prévue initialement via le pied des Pyrénées et visons directement Agen, puis Mimizan. Comme promis le plafond est bas, à peine 1500 pieds, mais la visibilité est bonne et nous profitons donc de l'immensité des Landes. Pilote automatique, rien à faire sinon jeter un coup d'œil aux instruments… qui soudain s'illuminent et clignotent dans un bel ensemble ! Panne d'alternateur. Une nouveauté pour moi. Qui a pensé à laisser cette emergency check-list solidement attachée à côté du pilote ? Quelqu'un qui a eu une sacrément bonne idée en tout cas ! Merci ! Donc le remède paraît Marc Bourgeois simple : alternateur sur Off, alterna-


©Jean Mariaux

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©Jean Mariaux

Splendide architecture médiévale de Sarlat, dans une pierre jaune qui rappelle celle utilisée à Neuchâtel

teur sur On. Si ça marche c'est bien, si ça ne marche pas il vaut mieux poser rapidement si on veut profiter de ce que la batterie est encore capable de nous offrir. Ça marche. Tout s'éteint, et redevient normal. Bon… Après Mimizan, la côte Atlantique s'étend à perte de vue, pas un chat sur des kilomètres, mais il faut dire que le thermomètre de l'avion indique 10°, ce qui ne doit pas inciter à la baignade. Les nuages descendent et nous aussi, on passe travers Biarritz à 1000 pieds, et abordons la côte espagnole, tourmentée et abrupte, à cette altitude jusque peu avant notre arrivée. Le paysage n'impressionne que modérément l'alternateur qui nous rejoue par deux fois son coup de la panne. À chaque fois il se réarme sans problème. À une dizaine de nautiques de Bilbao, on peut gagner quelques centaines de pieds, juste assez pour passer les collines qui entourent l'aéroport et se voir offrir une directe sur la piste 28. Accueillis par un pompiste qui nous demande si c'est nous qui avons perdu une passagère dans le terminal principal (on lui assure que non !), on attend notre tour, en grelottant, pour abreuver le PQN derrière des allemands en route pour le Portugal. Le transfert au terminal principal est assuré avec le sourire… et une heure après notre arrivée nous sommes en pleine ville près du vieux quartier, le "Casco Viejo". À notre grande surprise, tout est ouvert. Jeudi de l'Ascension ou pas, l'Espagne catholique n'est plus ce qu'elle était! Malheureusement la bruine s'est mise à tomber, la température reste beaucoup trop fraîche à notre goût et le tout rend les bâtiments industriels de Bilbao, tout de briques et de béton gris, plutôt sinistres ! Il ne nous reste qu'à choisir un restaurant capable de nous remonter le moral. La tâche est difficile tant les options sont nombreuses, mais finalement on opte pour un asador qui tient ses promesses et nous sert une des meilleures viandes que nous ayons goûtée depuis longtemps ! Le lendemain, la météo s'arrange, en fait le soleil brille même franchement, et l'on nous promet une amélioration générale jusqu'au dimanche. Nous partons donc immédiatement visiter le must de la ville, le fameux musée Guggenheim, monstre tarabiscoté plaqué de titane, une merveille architecturale qui vaut le déplacement. L'après-midi est consacré à une excursion vers le plus ancien pont suspendu du monde. Conçu dans les années 1890, il est formé de deux tours métalliques reliées par un tablier sur lequel roule un chariot entraînant une immense nacelle pendue par une douzaine de câbles. C'est spectaculaire et aussi original qu'inattendu.

La ville de Bilbao entourée de collines, à gauche derrière la rivière le Casco Viejo

Le lendemain, le soleil brille de plus belle, ce qui nous permet de visiter le parc


©Jean Mariaux

de l'Artxanda à partir duquel on a une superbe vue sur la ville, ainsi que le marché de Ribeira, le plus grand marché couvert d'Espagne. Evidemment que l'occasion de faire une petite provision de jamòn n'est pas pour nous déplaire… Après tout cela, il nous reste juste le temps de sélectionner quelques bons Rioja pour finir de remplir les généreux coffres du Saratoga et l'heure des derniers tapas du séjour arrive!

©Jean Mariaux

Le musée de la Fondation Guggenheim, une merveille emballée de titane au bord de la rivière Nervion

La météo confirme que le dimanche sera beau. On se couche donc confiants… pour se réveiller sous la pluie et avec un plafond ressemblant fort à celui du jeudi ! Décidemment… il est dit que les alentours de LEBB ne se volent qu'à 1000 pieds ! Un service très attentionné et très complet nous attend à l'aéroport (le météorologue tient absolument à nous donner les cartes des vents jusqu'au niveau 340), et une fois les taxes payées (15 euros pour tout, y compris 3 nuits de parking, les transferts en minibus et les multiples sourires!!!) nous voilà au pied de l'avion. Départ par le port - cette fois on ne passe même pas les collines - et survol de la côte à 1000 pieds. San Sebastian à 1500 pieds, Biarritz, Mimizan, toujours 1500 (et trois nouvelles pannes d'alternateur!), Bergerac nous permet d'atteindre 2500 pieds, puis le soleil gagne vraiment la partie et à Brive nous voyons le Puy de Dôme à l'horizon sous un ciel complètement dégagé. Nous stabilisons au FL 55, altitude que nous ne quitterons que pour descendre sur SW de Genève où nous poserons après trois heures et quart de vol. En résumé un vol assez proche des limites par moments, du fait de plafonds réduits, mais finalement très agréable et surtout deux escales très différentes mais toutes deux fort sympathiques, très bon marché et… horriblement mauvaises pour la ligne! Nous vous les conseillons sans réserve! Jean Mariaux

Le plus vieux pont de ce type du monde (1893), ses nacelles auraient déjà parcouru l'équivalent de 4 fois le tour de la planète !

©Blaise Morand

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CÔTÉ GASTRO...

FOURCHETTE AILÉE te des plats soignés et sympathiques. Le ris de veau poêlé accompagné d'une salade de mâche est remarquable, ainsi que les noix de St-Jacques toutes chaudes de la poêle, arrosées d'un jus de veau succulent et d'une fondue de poireaux joliment parfumée. Enfin, si vous vous laissez tenter par un dessert, optez pour la variation autour du chocolat (moelleux tiède et glace chocolat) et vous rentrerez encore plus heureux de cette balade au-dessus des collines du Morvan ! L'établissement est fermé le lundi ainsi que le dimanche soir. Il est prudent de réserver.

Blaise Morand "Aux Champs Fleuris", en face de l'aérodrome d'Autun (LFQF) Tel. 03.85.52.12.30 ou depuis la Suisse +33 385.52.12.30

À l’occasion de vos dernières navigations estivales, et afin de rendre encore plus agréables vos déplacements, je ne peux que vous inciter à vous rendre en Bourgogne, et plus précisément à Autun. Vous serez charmés par cette petite ville et sa remarquable cathédrale de type clunisien. A votre retour de cette excursion citadine, ne manquez pas de vous restaurer à l'une des meilleures tables aéronautiques de la région, qui se trouve juste en face de l'aérodrome. Le restaurant "Aux Champs Fleuris" est tenu par la famille PELUX, qui vous réservera le meilleur accueil et vous proposera - outre la piscine lorsque le temps s'y prête - trois menus à 17, 23, et 30 euros, ou alors des mets à la carte. En cuisine, Madame PELUX concoc-

IDELA LINE


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Paysage grandiose de Belle-Ile-en-Mer

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Coucous genevois à Belle-Ile-en-Mer


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Port-Cotton à Belle-Ile en mer

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Jacques Cartier, à St Malo

Île de Sein, au large de la pointe du Raz ©Jean-Jacques Chevron

©Jean-Jacques Chevron

St Malo

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la côte Bretonne


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Port de Sauzon à Belle-Île-en-Mer

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Le Palais. Vue depuis la citadelle Vauban à Belle-Ile-enMer

En quelques mots:

Côte de Belle-Île-en-Mer

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Chevron

©Jean-Jacques Chevron

Le Palais

La sortie en Bretagne (en remplacement de la Croatie, annulée pour cause de mauvaise temps) a eu lieu du 12 au 17 juin 05 pour deux avions, avec un jour de plus pour le troisième qui est rentré pa Sarlat. Chaque avion avait à son bord deux pilotes et l’épouse de l’un d’eux. Les étapes furent les suivantes: - 12 juin: Genève/Amboise/Dinard/St-Malo - 13 juin: Dinard/Jersey/Guernesey - 14 juin: Guernesey/Cornouailles/Exeter/Quiberon - 15 juin: Quiberon (passage d'un front) - 16 juin: Quiberon/Belle-Île-en-Mer - 17 juin: Belle-Île-en-Mer/La Baule/Genève.

oise

A Amb


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L ’ A É RO - C L U B

G RO U P E S

Vol à moteur

www.aero-club.ch

Laurent Deletraz GVM, 022 798 65 08 , CP60, 1217 Meyrin 2, aero-club@aero-club.ch

Vol à voile

www.gliding.ch

Patrick Mégard 079 203 33 25; adresse club: cp 114 1290 Versoix; president@gliding.ch

Aéromodélisme

www.gamgeneve.ch

Jean-Claude Roulin 079 418 80 52; roulin-jc@bluewin.ch

Aérostatique Christian Dederod christian.dederod@db.com

www.aeroclub-geneve.com Correspondance Aéro-Club de Genève Section genevoise de l’AéCS Case Postale 94, 1215 Genève 15

Président Michel Favre téléphone: (022) 819 08 00

Secrétaire

Sylvia Roseren sylvia.roseren@bluewin.ch

www.geneve-ballon.ch

Pilotes de Montagne www.aeroclub-geneve.com/gpm Blaise Morand rue Beauregard 11, 1204 Genève; bl.morand@bluewin.ch; 079 202 28 17

Parachutisme

Christine Simon le Malpas, F-74270 Chaumont; 033 450 44 78 93

LA FEUILLE VOLANTE Bulletin de l’Aéro-C Club de Genève

(association régionale genevoise de l’AéroClub de Suisse) Paraît quatre fois par an, les 15 février, 15 mai, 15 août et 15 novembre :

Rédaction, mise en page et publicités

Juliane Bourgeois; tél. : 079 634 49 68 j.bourgeois@aeroclub-geneve.com Céline Mahler :Imprimerie Appi : 1000 exemplaires

Ligne graphique: Impression Tirage

CÔTÉ DVD... C’est dans le cadre des recherches sur l’histoire de l’Aéro-club de Genève que, depuis quelques années, des interviews de personnalités “historiques” de l’aéro-club sont régulièrement enregistrées dans le but d’en pérenniser la mémoire vivante. D’où ce DVD PAL que nous vous présentons aujourd’hui. Il s’agit de l’interview du 15 décembre 2001 de Charles Bratschi (membre d'honneur et ancien directeur de l'aéroport) dans l'ancienne Tour de Genève-Cointrin, réalisée par Patrick Boin & Philippe Chandelle. Photos : Archives de l'aéroport International de Genève Montage : Jean-Christian Marti 2005 Sujets : Deux communes sur la piste - Les Ailes de Genève - Flugzeuge der schweizerischen Fliegertruppe Durée : 27 minutes Prix TTC : CHF 15.pour obtenir ce DVD, on peut passer commande auprès de Pascal Challande - webmaster@aeroclub-geneve.com - 079-676 39 00.


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