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Avant de se faire opérer 5 conseils à suivre
LES MAUVAIS SUCRES, COMMENT LES DÉBUSQUER
ILS SE DISSIMULENT DANS BEAUCOUP DE PRODUITS, Y COMPRIS SALÉS… CE QUE L’ON IMAGINE RAREMENT !
POUR SON ÉNERGIE, notre corps a besoin de sucres ou glucides dits complexes, apportés par les pâtes, les céréales, les pommes de terre. Les glucides simples, dits sucres rapides, eux, n’ont pas la même utilité. Et consommés en excès, ils présentent des risques pour la santé : surpoids, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires…
Les sucres des fruits et légumes ne sont pas particulièrement visés dans ce cadre, car ces aliments sont bénéfiques, apportant vitamines et fibres. Ce sont les sucres cachés dans les produits industriels qu’il faut limiter le plus possible. À cet égard, on se méfie des sodas (une canette de cola peut contenir presque l’équivalent de sept morceaux de sucre) ; des jus de fruits, concentrés et nectars ; des bonbons et confiseries, des biscuits, des pâtes à tartiner… On fait attention aussi aux pâtisseries et desserts industriels, aux céréales du petit-déjeuner. Fait moins connu : nombre de plats préparés et pains industriels, de charcuteries sous vide, de sauces industrielles (même de la vinaigrette), de potages (y compris de légumes) peuvent renfermer des sucres pour rehausser le goût. Il faut lire les étiquettes pour bannir les produits les plus sucrés. Dans la liste des ingrédients, les terminaisons en « ose » (glucose, fructose, dextrose, maltose, etc.) cachent toujours du sucre. Si ces sucres figurent en haut de la liste (les ingrédients sont classés par ordre de quantité), le produit en cache beaucoup. Autre indice : dans le tableau d’informations nutritionnelles, un produit contenant 15 g de glucides ou plus pour 100 g est à considérer comme « bien » sucré. En scrutant ainsi les étiquettes, on peut éliminer une bonne part des mauvais sucres.
Pour les limiter, on revient aussi à la cuisine maison avec des produits bruts. On fait ses gâteaux, dans lesquels on peut sans problème réduire un peu la dose de sucre indiquée sur la recette. Faute de concocter ses yaourts, on les achète nature pour les sucrer ou les parfumer soi-même. Les yaourts déjà sucrés, aromatisés ou aux fruits, contiennent en général beaucoup de sucre. ■ A.B.
AVANT DE SE FAIRE OPÉRER… 5 CONSEILS À SUIVRE
ON Y PENSE AVANT DE SE FAIRE OPÉRER, POUR QUE TOUT SE DÉROULE AU MIEUX.
1Stopper le tabac Fumer augmente le risque de complications respiratoires et cardiaques postopératoires. En perturbant la circulation sanguine dans les microvaisseaux, cela gêne aussi la cicatrisation. Il est conseillé de ne pas fumer au moins la veille et le jour de l’intervention. Mais plus l’arrêt est long, mieux c’est. Pour certaines chirurgies (esthétique, obésité), les spécialistes préconisent plusieurs semaines d’arrêt. La nicotine n’étant pas en cause, on peut s’aider avec des patchs ou une cigarette électronique.
2Signaler tout traitement Y compris l’automédication, les compléments alimentaires ou les produits à base de plantes. Certains médicaments ou autres doivent être stoppés ou remplacés sur quelques jours.
3Respecter le jeûne Il ne faut rien manger six heures avant une opération. Et ce, même si elle est réalisée sous anesthésie locorégionale, car il arrive qu’il faille endormir en urgence. L’estomac doit être vide : sinon, du fait de l’anesthésie, en cas de vomissement, des aliments pourraient se retrouver dans les bronches, avec des complications. En revanche, boire des liquides clairs (eau, café, thé, jus de fruit sans pulpe) est, en général, autorisé jusqu’à deux heures avant l’opération.
4Ôter vernis à ongles et maquillage Le premier perturbe le fonctionnement d’un petit capteur placé au doigt pour connaître le niveau d’oxygène dans le sang. Le second gêne le regard sur la coloration de la peau et des lèvres pour apprécier l’état de l’opéré.
5Se reposer au maximum Avant une opération, c’est capital. Moins on est fatigué, plus vite on se rétablit. ■ A.B.