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Huiles essentielles Des précautions à prendre
TRÈS EFFICACES, ELLES DOIVENT ÊTRE MANIPULÉES AVEC PRUDENCE.
EN CETTE PÉRIODE, l’huile essentielle de ravintsara est bien utile pour lutter contre les affections virales, et celle de thym pour atténuer l’atteinte inflammatoire ORL.
Extraites de plantes, très concentrées avec des centaines de molécules actives, les huiles essentielles sont remarquablement efficaces. Elles agissent sur les troubles digestifs ou du sommeil, le mal de tête ou des transports, les piqûres d’insectes, le rhume, etc.
Mais, justement parce qu’elles sont très concentrées, elles sont à utiliser avec précaution. Lorsqu’on débute, mieux vaut écouter l’avis d’un professionnel, d’un pharmacien ou d’un médecin aromathérapeute.
Les huiles essentielles ne s’emploient pas de la même façon. Certaines s’utilisent en inhalation, d’autres s’ingèrent (quelques gouttes sur un sucre ou un comprimé neutre). Pour l’emploi par voie cutanée, certaines huiles essentielles doivent être diluées dans un corps gras (huile d’amande douce, d’olive…). Et il est conseillé au préalable de faire un test avec une goutte dans le pli du coude ou le creux du poignet, pour voir si l’on ne fait pas de réaction allergique. D’où l’importance de conseils professionnels.
La qualité, enfin, est importante. Face à l’engouement pour les huiles essentielles, on trouve désormais de tout, des produits dilués ou même de synthèse. Bon critère : la mention « 100 % pure et naturelle », le bio étant un plus. L’idéal : faire ses achats en pharmacie ou en magasin bio spécialisé. Plus d’infos sur le site compagnie-des-sens.fr/ huiles-essentielles et l’application Aroma-Zone. ■ J.G.
En bref
Apprendre les bons gestes
◗ Grâce à des changements d’habitudes simples, mais aux effets scientifiquement prouvés, on préserve durablement sa santé. C’est ce que propose cet ouvrage avec des conseils concrets, assortis des bénéfices escomptés. Par exemple, modifier son alimentation peut faire baisser de 15 % son taux de cholestérol. 70 gestes santé : Prévenir plutôt que guérir !, par le Dr Vincent Valinducq, Albin Michel, 16,90 euros.
Bien voir réduit le risque de démence
◗ Une étude américaine réalisée sur plus de 3 000 personnes âgées de plus de 65 ans le montre : l’opération de la cataracte, qui permet de revoir correctement, réduit de 30 % le risque de démence – dont la maladie d’Alzheimer – dans les dix ans. Une bonne nouvelle. Explications possibles : bien revoir améliore le bien-être et laisse profiter de la lumière bleue, ce qui est bénéfique pour la santé mentale.
LES 20 QUESTIONS
J.P. Bimeni
Fils spirituel des grandes voix de la SOUL, le chanteur burundais, établi à Londres, retourne aux racines du genre. Son deuxième album, Give Me Hope, est un CHANT DE RÉSISTANCE à nos temps troublés.
propos recueillis par Astrid Krivian 8 Votre mot favori ?
« Grâce ». Un sentiment, une manière d’être au monde, avec les autres, avec soi-même, dans nos mots, nos ambitions aussi. 9 Prodigue ou économe ?
Économe. S’il peut faciliter les choses, l’argent peut aussi rendre fou. Le temps passé seul ou avec les autres est bien plus essentiel. 10 De jour ou de nuit ?
Je suis un caméléon. Mais j’aime la nuit, où s’éveillent ma curiosité spirituelle et mon franc-parler. 11 Twitter, Facebook, e-mail,
coup de fil ou lettre ?
Coup de fil avec mes proches. Facebook et Instagram pour communiquer, via une image, avec mes fans, mes amis, de façon directe, régulière, rapide. 12 Votre truc pour penser à autre chose,
tout oublier ?
Ma guitare. Ou m’évader à travers un film.
1 Votre objet fétiche ?
L’exil m’a appris à ne pas m’attacher au matériel. Nous sommes des voyageurs éphémères dans cette vie. 13 Votre extravagance favorite ?
Sortir entre amis ou en famille, partager un repas. Puis aller danser. J’adore ! Funk, reggae, afro…
2 Votre voyage favori ?
Quand je suis venu en Europe, au Pays de Galles, fuyant la guerre civile au Burundi. Lors de mes études à l’Atlantic College, nous étions 80 nationalités !
3 Le dernier voyage que vous avez fait ?
Au Burundi, après dix ans loin de mon pays natal. J’ai retrouvé les origines de mes ancêtres, de mon arrière-grand-père maternel, fils d’un mwami – un roi. C’était fascinant. 14 Ce que vous rêviez d’être
quand vous étiez enfant ?
Officier militaire, ambassadeur, puis artiste international.
15 La dernière rencontre
qui vous a marqué ?
Le chanteur soul américain Don Bryant. Mon parrain musical. J’ai pleuré de joie. Un échange fort, au-delà des mots. 16 Ce à quoi vous êtes incapable
de résister ?
La bonne cuisine, tel un délicieux foufou !
4 Ce que vous emportez
toujours avec vous ?
Give Me Hope, MDC/PIAS. 17 Votre plus beau souvenir ?
Les naissances de mes deux enfants.
La prière. Une ressource profonde, rassurante, réconfortante, qui me guide, me tient debout. 5 Un morceau de musique ? 18 L’endroit où vous aimeriez
vivre ?
Au Burundi, à la campagne. Pour me connecter au monde depuis le pays de mes ancêtres.
« 96° in the Shade » et « Now That We Found Love » du groupe jamaïcain Third World. 6 Un livre sur une île déserte ? 19 Votre plus belle déclaration d’amour ?
Un poème écrit par mon premier amour. J’avais alors noirci tout un cahier avec les miens.
Un ouvrage spirituel, pour nourrir mon âme. 7 Un film inoubliable ?
Enfant, j’ai été marqué par Le Comte de Monte-Cristo, de Robert Vernay. Un classique ! 20 Ce que vous aimeriez que l’on retienne
de vous au siècle prochain ?
Que j’incarnais le pouvoir de l’amour. Libérateur, éternel, il prépare même notre chemin pour l’au-delà. ■
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