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Éviter la colique néphrétique

L’INFECTION URINAIRE

C’est un problème féminin récurrent à la période estivale et lorsqu’il fait chaud. Cela peut être la conséquence de plusieurs choses : on transpire, et souvent on s’hydrate trop peu… Du coup, on urine moins, ce qui laisse le temps aux bactéries de proliférer dans la vessie. D’autres facteurs favorisent les infections urinaires, comme le port d’un maillot de bain humide, d’une lingerie synthétique exacerbant la transpiration, ou encore des rapports sexuels plus fréquents. Cette affection provoquant picotements et douloureuses brûlures, mieux vaut l’éviter autant que faire se peut ! Pour cela, il est conseillé de boire jusqu’à 2 litres d’eau par jour s’il fait chaud : ainsi, on urine plus et on « rince » sa vessie. Mais il faut aller aux toilettes souvent et ne jamais se retenir. D’autre part, on évite les vêtements favorisants et très serrés. Et on vide sa vessie après chaque rapport sexuel. Dès que l’on sent les premiers signes d’une infection, boire 1 litre d’eau en moins de 2 heures, et en boire tout au long de la journée peut couper court à son installation. On peut prendre en plus un complément alimentaire à base de cranberry, qui diminue la virulence des bactéries en cause et limite leur multiplication dans la vessie. Mais si les symptômes ne s’améliorent pas, la prescription d’un traitement antibiotique s’impose.

LA MYCOSE DU PIED

En période estivale, on marche davantage pieds nus : résultat, des peaux mortes laissées sur le sol par un sujet atteint peuvent nous infecter. Aidés par la chaleur et l’humidité, les champignons responsables s’installent ensuite entre les orteils et/ou sous le pied, et provoquent alors rougeurs et démangeaisons. Pour prévenir, on évite de marcher pieds nus dans les lieux publics. Sinon, on les savonne au plus tôt. Si quelqu’un est atteint à la maison, on prend les mêmes précautions. Par ailleurs, il est important de bien sécher ses pieds après la toilette, de privilégier des chaussures aérées et d’éviter de porter des baskets non-stop. Si l’on transpire beaucoup des pieds, un anti-transpirant peut être utile. À la première alerte, on applique un antimycosique vendu sans ordonnance. Et l’on désinfecte ses chaussures avec une poudre antifongique afin d’éviter une recontamination.

L’HERPÈS LABIAL

Agressant la peau, les ultraviolets peuvent déclencher un douloureux et inesthétique « bouton de fièvre », dû au virus de l’herpès. Pour ne pas le subir plusieurs jours durant, on applique un stick haute protection solaire sur ses lèvres toutes les 2 heures environ. Et si, malgré tout, les premiers signes d’herpès labial se font sentir (démangeaisons, brûlures, gonflement), utiliser rapidement une crème à base d’aciclovir (antiviral bloquant la multiplication du virus) peut réussir à stopper la poussée. ■ Annick Beaucousin

CETTE CRISE DOULOUREUSE PEUT ÊTRE PRÉVENUE SIMPLEMENT.

UNE PERSONNE SUR DIX ENVIRON sera un jour touchée par une crise de colique néphrétique. Celle-ci provoque de violents maux de ventre, obligeant à consulter, et est due à des calculs rénaux : ces « cailloux », qui se forment dans les voies urinaires et finissent par les obstruer, ont tendance à récidiver.

Pour prévenir, une bonne hydratation est essentielle, et encore plus quand il fait chaud : il faut ainsi boire 1,5 litre d’eau au quotidien, voire 2 litres si l’on a déjà été touché par cette affection. Il est également conseillé de boire un grand verre d’eau au coucher pour limiter la concentration des urines la nuit. Autrement, les fruits et les légumes ont un effet protecteur. En revanche, un manque de calcium peut favoriser les calculs rénaux : il faut ainsi consommer 2 à 3 laitages par jour, et sinon boire une eau riche en calcium (à plus de 200 mg).

Si les crises sont de plus en plus fréquentes, cela peut être dû à une augmentation de la consommation de viande : l’excès de protéines favorise en effet la formation de calculs. Cela vaut aussi pour l’excès de sel. Attention donc également à ces deux points ! ■ Julie Gilles

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