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Les bons réflexes face à l’acné
CE QU’IL FAUT FAIRE (ET NE PAS FAIRE) POUR LIMITER GRANDEMENT LA SURVENUE DES BOUTONS.
L’ACNÉ EST PROVOQUÉE par une trop grande sécrétion de sébum : celui-ci s’accumule dans le canal excréteur des glandes sébacées, finissant par donner des points noirs ou blancs et des boutons, parfois avec une inflammation (rougeur).
Pour lutter contre ces désagréments, il est important de nettoyer sa peau sans l’agresser, sinon elle réagit en produisant encore davantage de sébum. Tous les gestes doivent être doux, sans frottement ! Et tout tripotage des boutons est à éviter formellement.
Côté produits, on les choisit doux, du type savon dermatologique, crème hydratante fluide non grasse et non comédogène. Et on proscrit les gels douches irritants et tout ce qui contient alcool et antiseptiques. Le maquillage est possible, mais doit rester léger : on évite ainsi les fonds de teint traditionnels, les poudres, et on opte pour une crème fluide non-comédogène ou destinée aux peaux acnéiques. Et le démaquillage est capital.
Il faut aussi se méfier du soleil. Certes, les UV ont une action antiinflammatoire et, sous leur effet, la peau s’épaissit, faisant quasiment s’envoler les boutons. Mais le sébum s’accumule en profondeur, et ils resurgissent de plus belle à l’arrêt des expositions. Pour éviter cela, on s’expose modérément et on applique une protection solaire non grasse.
En ce qui concerne l’alimentation, attention à tout ce qui est produits sucrés, sodas, etc., le sucre jouant un rôle aggravant. En revanche, une alimentation riche en fruits et légumes est bienfaitrice.
Si les boutons s’installent malgré tout, il ne faut pas attendre pour consulter : plus tôt on traite, moins on risque une aggravation et d’éventuelles cicatrices. Des soins locaux pour réduire la production de sébum peuvent être prescrits. Au besoin, des antibiotiques par voie orale ont en plus une action anti-inflammatoire. Au bout de trois mois, si ces traitements font peu effet, il peut être envisagé de recourir à l’isotrétinoïne, un traitement très efficace, mais souvent aux forts effets secondaires (sécheresse de la peau et des muqueuses, état dépressif…). ■ J.G.
En bref
Covid-19 et vitamine D
◗ Au début de la pandémie, quelques données ont laissé penser que la vitamine D avait un intérêt dans les formes graves du Covid-19. Cela a depuis peu été confirmé par une étude au CHU d’Angers, en France : l’administration de vitamine D à forte dose dans les 72 heures après le diagnostic chez les personnes âgées réduit le risque de décès et évite les formes graves dues à des variants.
Week-end et grasses matinées
◗ Dormir davantage le matin le week-end est tentant pour essayer de récupérer… Mais une étude menée en Arizona (revue Sleep) montre qu’avoir des horaires décalés entre la semaine et le week-end n’est pas bon pour la santé : cela peut ainsi augmenter le risque cardiaque, détériorer la qualité des nuits et, paradoxalement, entraîner fatigue et somnolence.