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D’INTÉRÊT NATIONAL
Rouen, Honfleur, Le Havre… Trois ports normands qui ont participé à la TRAITE ATLANTIQUE et l’esclavage entre 1750 et 1848.
MÉCONNU, ce pan de l’histoire normande l’est à plusieurs titres. L’idée que l’on se fait d’un port négrier est avant tout celle d’un grand port, comme à Nantes ou à Bordeaux, et ceux du littoral normand ne sont pas toujours associés à l’Atlantique. De plus, le milieu négrier y était très français, alors qu’ailleurs, un tiers des armateurs étaient étrangers. Enfin, les bombardements du Havre en 1944 en ont fait disparaître les traces. Organisée simultanément dans trois lieux distincts, cette exposition s’inscrit donc dans une volonté de restitution et de transmission. Et se décline en trois chapitres. Dans un dialogue entre documents d’archives, objets et œuvres. Au Havre, le rôle des individus et la manière dont ils se sont retrouvés impliqués. À Honfleur, l’angle maritime, le déroulement des différentes étapes de la navigation et les lieux qui la ponctuent. Et à Rouen, l’étude de l’impact du commerce triangulaire sur le développement économique du territoire et dans la vie quotidienne de toutes les strates de la population normande et des personnes mises en esclavage. ■ C.F. « ESCLAVAGE, MÉMOIRES NORMANDES », musée industriel de la Corderie Vallois, Rouen / musée Eugène Boudin, Honfleur / hôtel Dubocage de Bléville, Havre (France), du 10 mai au 10 novembre.
esclavage-memoires-normandes.fr
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