Numéro 150
France • Liban • Maroc
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Cinéma,
Festival international du film de Marrakech (FIFM): Béla Tarr président du jury
Littérature,
Le Zajal marocain, un art à réhabiliter © photo DR
Chronique par Mounir Serhani
Le travail ou le talent ? par Khalid mhammedi
J
’ai rencontré l’autre jour un ami artiste peintre à Paris qui vit confortablement de son métier depuis une vingtaine d’années. Autour d’un bon repas, la discussion s’est engagée et nous sommes arrivés à la question : Comment un artiste comme toi peut il durer vingt ans ? en augmentant considérablement sa côte ? La première réponse fut brève et synthétique : un bon artiste c’est 10% de talent et 90% de travail ! Oui , mais est ce que je peux avoir la version longue et détaillée ? Il se cale alors dans son fauteuil, se re-sert un verre de ce saint-julien 2007 avant de me servir d’un trait : Personnellement, je m’oblige à avoir des horaires de travail , 9h00 – 12h00 et 14h30 – 18h30 et ce, indépendamment de la volonté que j’ai ou pas d’étaler des couches d’aplats sur la toile; je me force à avoir une hygiène de vie qui permettra à ce corps d’aller dans l’âge sans perdre ses facultés prématurément. Il faut aussi avoir des passions dans la vie, autres que son métier, qui permettent à l’artiste de se divertir sans sortir du cercle vertueux de l’art ou de la passion. D’autres artistes, présents autour de la table, se joignent à nous pour enrichir la discussion : Il est important de lire, beaucoup lire et continuer à se former dans son domaine ou des domaines
très proches. Il est impératif de faire évoluer son style, sans le dénaturer et sans perdre les années passées à se créer son propre style : il faut savoir se remettre en cause pour ne pas lasser ceux qui collectionnent ses oeuvres et faire briller encore et encore les yeux de ses fans. Savoir communiquer autour de son œuvre ou des œuvres sans le faire directement et sans donner l’impression qu’on tient absolument à le faire: ce qui est un art en soi (à ne pas oublier que la com. est très importante dans tous les domaines.). Quand nos «cafés» furent servis , on était tous en train de débattre sur la question d’argent et les artistes étaient unanimes : ne jamais sous-estimer son œuvre et ne pas passer au direct. Autour d’un repas dit-on, les conseils ont l’art d’être simples à appliquer autant pour l’art que pour d’autres domaines mais les choses de la vie font du dérapage une exception qui se confirme et se re-confirme …. Alors quand un artiste affirme qu’en achetant une toile on achètes une partie de lui à 90%, on achètes un travail sur lui et… dans le temps, ça devient sans limite de prix, un prix qu’on ne peut pas estimer aussi facilement. © culturetoute.com 10.10.2016 culturetoute.com 3
SOMMAIRE
Numéro 150 du 20 octobre 2016 couverture Ahmad Bouzoubaa pour culturetoute.com
actu 03 Chronique, le travail ou le talent ? 08 Cinéma, Le film «Larmes de Satan» bientôt en salles 08 Cinéma, Septième art Shakespeare à l’honneur à la semaine du film britannique 09 Cinéma, Festival international du film de Marrakech (FIFM): Béla Tarr président du jury 13 Art, Exposition. Un vibrant hommage posthume à Mohammed Kacimi
09 #culturetoute
en une
07
06 Littérature, le Zajal marocain, un art à réhabiliter. 09 Cinéma, Festival international du film de Marrakech (FIFM): Béla Tarr président du jury
magazine
14
20 Art, Le Flash BACK en images du vernissage Rabat, écran du royaume 16 Art, Exclusive, INTERVIEW de Ramzi Adek par Nadia J. 10 Art, ILHAM LARAKI au Salon d’automne 2016 14 Cinéma, le Bon Gros Géant, de Spielberg !
16 10.10.2016 culturetoute.com 5
le Zajal marocain, un art à réhabiliter. par Mounir Serhani
Tramway ou le poème de la traversée intérieure
Mourad Kadiri
6 culturetoute.com 10.10.2016
Le Zajal est une forme poétique écrite en dialecte marocain née en Andalousie. Le poète qui choisit d’écrire dans sa langue maternelle dialectale se présente comme l’héritier légitime d’un patrimoine historique et artistique de ses ancêtres andalous. Il ne s’agit pas d’un refuge mais plutôt d’une résurrection esthétique à même de renouer avec cette mémoire collective et cet âge d’or de l’art marocain digne de ce nom. Mourad Kadiri affirme que les puristes conservateurs voit d’un mauvais œil cette forme poétique qui au lieu d’être hissée au rang des patrimoines universels se contente d’une place timide et discrète comme si le dialecte appartenait à la masse ou pire encore aux gens incultes. Or l’écriture dans le dialecte marocain a en effet sa propre
esthétique autonome et non moins enchevêtrée que l’arabe littéraire. Vers la deuxième moitié des années 80, le Zajal a connu un essor grandiose avec la prolifération de plusieurs œuvres poétiques, théâtrales et artistiques d’autant plus que cette poétique a été enfin assimilée comme une composante culturelle indispensable à l’identité marocaine. De nos jours, il existe un panel important de poètes marocains consacrant le Zajal et en font un choix littéraire investi dans plusieurs rubriques du paysage culturel marocain telles que la publicité, les festivals nationaux, les rencontres et les récitals. Le Zajal a pu même intégré l’espace universitaire d’autant plus que nombre de chercheurs s’y sont intéressés dont Mourad Kadiri qui a soutenu une thèse de doctorat portant sur l’écriture du poète Ahmed Lemseyeh, ultérieurement publiée
sous le titre suivant : l’esthétique de l’écriture dans le poème du Zajal marocain. Les autres langues s’intéressent désormais à cet art à travers la traduction de quelques poèmes en français et en anglais. En effet, mis à part l’espagnol il n’y a jamais eu de traduction de recueils intégraux ! Ainsi, un recueil d’Ahmed Lemseyeh a été traduit en espagnol, à savoir «Hal ou Hwal» et deux autres de Mourad Kadiri sont également disponibles dans cette même langue, «Ghzil Lebnat» et «Tir Allah». Aujourd’hui, nous voyons naître la version française de Tramway, recueil renfermant des poèmes représentatifs de l’expérience de Mourad Kadiri. Ce recueil est écrit sous le signe de la pluralité voire même de la diversité linguistique et culturelle du Maroc car il se nourrit des répertoires musical et ethniques qui transcendent les tensions et les conflits idéologiques. Tramway est une synthèse esthétique qui regorge de mots quotidiens et usuels chez les marocains. N’est-il pas donc légitime de dire que le Zajal est réservoir censé emmagasiner un patrimoine oral en voie de disparition ? Ne s’agit-il pas d’un art qui constitue le texte de fond pour la chanson marocaine dans toute sa complexité pluriculturelle et géographique ? C’est un musée vivant qui voue le diaecte à la pernnité dans la mesure où il resuscite même les mots et les expressions tombées en désuetude. Les générations à venir y trouveront une référence identitaire à même de les réconcilier avec leur passé et leur marocanité, et ce grâce aux qssaides et fragments dont l’unité concurrence la poétique moderne de ceux qui s’adonnent, entre autres, au poème en prose. Tramway serait peut-être le premier recueil dédié au lecteur francophone. La découverte de la poésie de Mourad Kadiri m’a été comme une fulgurance qui a ouvert mes yeux sur un texte digne d’être invité dans la langue de Molière, c’est-à-dire qu’il s’ouvrira ainsi à une autre culture et sera accueilli par un autre lecteur
ami, une géographie poétique différente et d’autres horizons où les langues minoritaires se réhabiltent et reniassent. Ce recueil de poésie est un livre de mouvement car il est voué à une thématique transversale, une sorte de métaphore filée qui nous accompagne du début jusuq’à la fin : La Traversée. Tramway de Mourad Kadiri fait fi du progrès technique qui ne cesse d’abolir les traces d’une vieille civilisation incarnée par l’espace des deux villes, Rabat et Salé, entre lesquelles le poète voyage perpétuellement. Ce poète part à la recherche d’une enfance enfouie au fin fon de sa mémoire dans une sorte d’introspection spatiale capable de lui procurer des frissons de prophète recevant la Révélation longtemps attendue. Il ne cesse de scruter le Minaret de Dieu, l’écoulement du fleuve, Bouregreg, la nouvelle image du Centre Culturel Russe… Mais c’est picaro de la ville qui resurgit dans ce rapport intime à l’espace : alphabet de l’errance et de la nostagie. Le paradoxe de ce recueil réside dans le double « je » car le regard de l’adulte côtoie celui de l’enfant comme dans un texte autobiographique. Or le poète n’échappe pas à la douleur du regret auquel on se heurte à l’expérience du Retour. L’enfant qu’il était finit par l’emporter sur ce Moi qui aspire à la délivrance. Ce déplacement dans l’espace débouche in fine sur une nouvelle expérience, à la fois intime et esthétique : le voyage intérieur doublée d’une réflexion sur le poème. Tramway devient désormais un manifeste poétique où le poète clame son amour de la poésie laconique, du verbe performatif et du corps fragmentaire du dialecte personnalisé. Qui plus est, c’est la poésie qui est refuge et rédemption, rencontre et rupture, qui contient la patrie et l’exil, et c’est ce langage érotisé qui donne vie au moi nostalgique d’un corps féru d’une autre forme de traversée : habiter le monde en poète, comme dirait Hoderlin repris par Heidegguer.
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la revue de presse #du JEUDI 20 octobre 2016 Septième art Shakespeare à l’honneur à la semaine du film britannique
Le British Council Maroc dédie la cinquième édition de la semaine du film britannique à l’icône de la langue anglaise
sous l’appellation «Shakespeare Film Week». Cette édition rend hommage au poète, écrivain et dramaturge William Shakespeare à l’occasion des 400 ans de sa mort. Après Casablanca, le public de Tanger et Rabat a rendezvous jusqu’au 27 octobre avec des films célébrant le génie de Shakespeare... Le 19 octobre 2016
Le film «Larmes de Satan» bientôt en salles
Ouverture à Guelmim du Festival arabe de la musique des jeunes
Après avoir pris part à plusieurs festivals au Maroc et à l’étranger, le film «Larmes de Satan» de Hicham El Jebbari est projeté en avant-première pour les médias, ce soir au Mégarama de Casablanca. Et ce, en prélude à sa sortie nationale, le 26 octobre, dans les salles du Royaume... Le 19 octobre 2016
8 culturetoute.com 10.10.2016
Le coup d’envoi du Festival arabe de la musique des jeunes, organisé par le ministère de la Jeunesse et des sports dans le cadre de la manifestation « Rabat, capitale de la jeunesse arabe pour l’année 2016 », a été donné lundi soir à Guelmim. Au menu de ce festival, auquel participent des groupes de musique représentant la Palestine, la Jordanie, l’Egypte, Sultanat d’Oman, le Bahreïn et le Maroc, figurent un concours de musique, des ateliers de formation artistique, des échanges sur les productions musicales... Le 18 octobre 2016
Festival international du film de Marrakech (FIFM): Béla Tarr président du jury
Après Martin Scorsese, Isabelle Huppert et Francis Ford Coppola, c’est le réalisateur, scénariste et producteur de cinéma Hongrois Béla Tarr qui présidera cette année le jury du Festival international du film de Marrakech (FIFM), qui se tient du 2 au 10 décembre 2016. Avec à son actif une quinzaine de films réalisés depuis 1977, et plusieurs récompenses dont
Exposition Un vibrant hommage posthume à Mohammed Kacimi
l’Ours d’argent au Festival de Berlin 2011 pour «Le Cheval de Turin», Béla Tarr est considéré comme l’une des figures du cinéma européen, et un «auteur original et exigeant, donnant, à travers son cinéma, une expérience singulière de la durée et une vision du monde inédite», écrit le critique de cinéma Raphaël Bassan. Le 19 octobre 2016
La Compagnie marocaine des œuvres et objets d’art (CMOOA) a inauguré sa saison artistique par un vibrant hommage posthume à Mohammed Kacimi, mercredi 19 octobre, à son hôtel de ventes à Casablanca. Après avoir entamé l’exploration de son œuvre magistrale en octobre 2014 avec l’exposition «Mohammed Kacimi, l’Africain», la CMOOA, fidèle à son souhait de donner à voir tous les deux ans, durant le mois d’octobre, une exposition de ce grand maître, invite cette fois-ci le public à découvrir la relation entre l’engagement de l’artiste et sa création à travers cette exposition, «Résistance».… Le 19 octobre 2016
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ILHAM LARAKI au Salon d’automne 2016 par Khalid Mhammedi
Pour la quatrième année consécutive, l’artiste peinte ILHAM LARAKI représente le Maroc au salon d’automne sur les champs Elysée de la ville lumière sur la période allant du 13 au 16 Octobre 2016. En effet, Durant Presque une decade de travail, Ilham Laraki Omari n’a eu de cesse de perfectionner son art. Sans être dans une logique de changement pour le changement, elle est surtout à l’écoute de son instinct d’artiste. Elle creuse, cherche, se documente, essaie, change de cap, traverse des passages à vide, trouve des bribes de ce 10 culturetoute.com 10.10.2016
qu’elle pourchasse, se remet en question, avec constamment ce besoin de rester fidèle à ses émotions les plus simples, celles que procure le fait de coucher son coeur sur le corps d’une toile. Pour cette native de Casablanca, qui a découvert très jeune son penchant pour l’art, peindre est un besoin, une exigence. Ilham Laraki Omari qui est détentrice d’une licence en gestion, aurait pu faire carrière ailleurs, mais elle a fait des choix dans sa vie. Elle décide de travailler dur et commence un cursus académique de dessin et de peinture pour approcher l’art de ses multiples facettes et
COMMUNIQUE DE PRESSE
KACIMI « R É S I S T A N CE»
SANS TITRE, 1995 Pastel sur carton Signé et daté en bas au centre 124 x 97 cm
EXP O S I T I O N du 20 octobre au 5 novembre 2016 à l’Hôtel de ventes CMOOA - Casablanca 10.10.2016 culturetoute.com 11
s’abandonne alors complètement à sa passion. Son parcours témoigne de cette diversité des travaux et des points de vue. Après une période figurative suivie d’une autre semi figurative, Ilham Laraki Omari se libère aujourd’hui dans une fulgurante abstraction qui tend vers un absolu où se consomme le matériel pour ne laisser place qu’à l’essentiel et à l’immatériel dans un langage chromatique qui va au-delà de ce qui est donné à voir. Depuis 2013, plusieurs écrivains t critiques d’art se sont penchés sur les travaux d’Ilham LarakiOmari. On a parlé d’« Incandescence » ou encore de « Quand l’art incendie le support », en référence au feu qui habite ce travail à la fois fort et surprenant. Il faut dire que ce travail est bercé par un besoin de luminosité incomparable. Oui, cette peinture est placée sous le signe de la lumière, un besoin de créer une énergie toujours appréhendée dans son exaltation, un univers de minéralité, de feu et de passion en fusion, mais surtout un monde de spiritualité, où la quête de soi reste le maître mot. Ilham Laraki Omari jouit aujourd’hui d’une grande réputation au Maroc et à l’étranger. Elle expose d’abord dans son pays le Maroc puis voyage avec son art en Europe,
au Moyen Orient et aux Etats Unis. Elle obtient la première mention honorable en 2012 dans une exposition internationale à Istanbul et participe au salon d’automne de Paris en 2013. En 2014, Ilham expose au Luxembourg, à Barcelone, en Autriche, à Miami et à Paris où elle expose à Montmartre, au salon d’automne 2014 et 2015 et au Louvre. Son œuvre «Echo cinétique » a reçu la distinction de toile d’or de l’année 2014. Elle a reçu le prestigieux prix BOTTICELLI en 2015 pour sa «recherche stylistique originale». ©culturetoute.com 10.10.2016 culturetoute.com 13
Le Bon Gros Géant, de Spielberg !
par Laila Boui Idrissi
L
e Bon Gros Géant est une adaptation du livre du même nom écrit par Roald Dahl. L’auteur britannique mort en 1990 est bien connu du grand public et plusieurs de ses romans ont été adaptés
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sur grand écran comme Charlie et la chocolaterie de Tim Burton, Matilda de Danny DeVito ou le plus récent Fantastic Mr.Fox de Wes Anderson. «Le Bon Gros Géant» raconte l’histoire d’une
petite fille Sophie, une orpheline londonienne de 10 ans, enlevée par un géant qui l’emmène au Pays des Géants. Elle y découvre bien vite que son kidnappeur ne ressemble pas du tout aux autres habitants de
ce pays mystérieux et exerce un travail des plus intrigant, fabriquant de rêves. C’est une formidable histoire d’amitié improbable entre cette jeune orpheline et ce géant. Cette adaptation est vraiment touchante. Malgré un côté enfantin, le conte restera très poétique et visuellement magnifique. Spielberg nous plonge dans une histoire colorée, magique, créative et mise-en-scène avec brio pour son retour aux divertissements. Le BGG - Le Bon Gros
Géant est un concentré de rêves en bocal. Un excellent divertissement, une perle visuelle et une bonne histoire portée par ses deux personnages principaux. Le film comprends néanmoins quelques inconvénients, le rythme général est parfois inégal et certains moments traînent vraiment en longueur. Malgré tout, l’émotion est prégnante et Le Bon Gros Géant reste enfin de compte, un divertissement familial, qui aurait pu être plus grand et plus beau s’il avait eu un scénario
moins édulcoré, mais qui n’en reste pas moins de qualité. Il est beau, charmant et poétique. La direction artistique et la bande originale viennent magnifier une mise en scène inspirée par l’envie d’émerveiller. L’émerveillement est au rendez-vous et nous transporte pendant deux heures durant au travers d’un beau voyage dont il ne nous restera en souvenir quelques beaux plans et moments à défaut d’un grand chef d’oeuvres à la «E.T». © culturetoute.com
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INTERVIEW Ramzi Adek Exclusive par Nadia Jacquot
Ramzi Adek, artiste de pop art, d’origine franco tunisienne, présente ses plus belles œuvres depuis quelques semaines à la Villa des arts de Casablanca (08 septembre au 30 novembre 2016 ), puis fera quelques kilomètres pour faire connaissance avec le public de Rabat du 15 décembre 2016 au 31 janvier 2017. Comment s’est passé l’exposition à la Villa des Arts de Casablanca ? L’expo à Casablanca s’est bien passée. Ça été intensif parce qu’il a fallu produire une exposition en l’espace de 35 jours. Je ne connaissais pas du tout le Maroc. Il m’a fallu un temps d’adaptation. Mais, j’ai facile16 culturetoute.com 10.10.2016
ment trouvé mes marques. Mais pour un premier contact avec le public marocain, je suis relativement content et espère de belles retombées. Qu’attendez-vous de l’exposition à Rabat et l’appréhendez-vous? J’attends bien sûr encore plus de visibilité. Je vais pouvoir présenter quelques nouvelles œuvres. A Rabat, ça va plus être un travail de fond afin de peutêtre mieux présenter mon travail auprès des médias. A Casablanca, le vernissage s’est déroulé pendant l’Aïd et donc beaucoup de gens, dont les médias étaient en vacances. Etant donné les retours positifs et agréables sur mon travail, je
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« La culture
est pour moi l’histoire de chacun. La mienne, c’est celle des « teenage » des années 80...»
suis relativement confiant. Avez-vous d’autres projets au Maroc et ailleurs dans le monde ? Oui je vais réaliser une fresque comme j’ai pu le faire en Tunisie, mais cette fois-ci dans un orphelinat à Rabat. Pour ce qui est de mon actualité, je vais partir aux USA fin octobre 2016 pour réaliser quelques fresques murales au Windwood à Miami pendant l’Art Basel, puis certainement une expo à Hambourg. Qu’est-ce que la culture selon Ramzi Adek ? La culture est pour moi l’histoire de chacun. La mienne, c’est celle des « teenage » des années 80 et tout ce qui touche l’«Entertainment » par le biais de l’art. Ma culture est naturellement populaire, c’est pourquoi je fais du pop art et que mon expo est baptisée « Pop life ». © culturetoute.com 18 culturetoute.com 10.10.2016
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Le Flash BACK en images du vernissage Rabat, ĂŠcran du royaume par Khalid Mhamedi photos Jean-Yves Gabriele
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Exposition
L’Histoire du Maroc exposée à Paris L’exposition se poursuivra jusqu’au 30 décembre prochain Après “Le Maroc contemporain” à l’Institut du monde arabe et “Le Maroc médiéval” au Musée du Louvre, une nouvelle exposition dédiée à l’Histoire du Royaume se tient actuellement au Musée de l’Ordre de la Libération à Paris.... © libe.MA
Inspiré par un morceau de Hoba Hoba Spirit, il en fait un clip (VIDÉO)
Ahmad Bouzoubaa, Fondateur et créatif de lamaisondesartistes.ma & culturetoute.com
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Pour sponsoriser un mailing envoyez votre demande à ahmadbouzoubaa@gmail.com. La Maison des Artistes s’est fixée comme objectif de promouvoir l’art contemporain marocain. Notre agence également spécialisée dans la communication propose un concept original pour la décoration murale des bureaux et de l’intérieur des locaux. Notre agence se charge aussi de tous travaux de conception, d’édition ...
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