Numéro 181
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RDV de la chronique de Mourad hamayet
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par Mourad HAMAYET De par mes très hautes fonctions de rédacteur politique – pas de panique, entendez par là ‘’petit scribouillard’’ - à la balbutiante Radiodiffusion-Télévision Marocaine, … De par mon brio naturel … lol !, De par ma naïveté et mon culot, … mouais… !, De par mes dons de vendeur de vent, … ça, oui…!, Je m’étais arrangé, dans les temps que les moins de tant, ne peuvent pas connaître, pour devenir important dans la sphère médiatique audiovisuelle au Maroc. L’on m’invitait partout et je m’étonnais toujours de me retrouver dans les ‘’dîners de la Haute-Ville’’ comme dans les réceptions d’ambassades, assis à des tables ou je ne connaissais pratiquement qu’un seul convive. C’était le temps hypercool des sixties et cela n’avait aucune importance, en fait. Le voussoiement était ringard, tout autant que le port de la cravate ou le zozotement maniéré des gens précieux et ridicules. Un jour, mon ami et mentor sporadique, l’alors légendaire 4 culturetoute.com 2.12.2016
Larbi Essakali, journaliste-vedette de la radio-télévision nationale, me proposa de l’accompagner chez Kamal Zebdi, poète, que je connaissais très peu, et qui fut au Maroc, ce qu’était Jean Cocteau en France : poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste et, selon une formule bien plus heureuse : l’imprésario de son temps, le lanceur de modes, le bon génie d’innombrables artistes… Cela se passait dans une petite villa de plain-pied, dans un quartier résidentiel de Rabat… Lorsque nous y arrivâmes, je fus littéralement sonné par ce décor assurément étrange et tout nouveau à l’époque : personne à la porte pour accueillir les invités, et dans le jardinet parfaitement entretenu, les étroites allées bordées de tuiles vernissées étaient éclairées par des bougies accolées les unes aux autres. Cette signalisation conduisait au corps central de la maisonnette. Une forte odeur ‘’d’encens…’’ flottait partout et les personnes présentes- le gotha de la ville, chuchotaient à voix basse, un verre de sangria à la main – boisson
unique, car le maître des lieux n’était pas riche et c’était alors même une honte que de l’être. Ces gens semblaient conspirer malgré leurs sourires entendus… C’était l’époque de l’espoir et il y avait tant à faire. Larbi demanda familièrement alentour ou était ‘’le Safiot’’, en référence à la ville d’origine du poète. Quelqu’un nous répondit d’un geste et sans s’interrompre qu’il était à l’intérieur. Je me figeai timidement là où j’étais, avant que mon ami ne me bousculât pour m’inciter à entrer sans chichi. Au bout d’un petit couloir, la chambre de droite était éclairée et en échappait un monologue d’une voix trainante, comme une récitation.
le contredire car c’eut été le blesser. Il poursuivit enfin, un vague sourire au coin des lèvres : … ‘’Nous faisons tous le trottoir
Il ne s’interrompit guère à notre arrivée mais incrusta, dans le fil de son monologue, des vœux de bienvenue, une taquinerie pour Larbi et une question policière à mon propos, avant de continuer, sans atteindre la réponse, sa récitation. Larbi répondit à la blague et le rassura à mon sujet… Sans s’interrompre, le maitre de céans nous invita à nous asseoir près de lui, en demandant au fauve splendide à ses côtés, de nous faire place. La splendide tigresse amorça un mouvement de redressement, mais il l’en dissuada avec une plainte ressemblant à un pleur. Il voulait cette promiscuité pour gêner ses interlocuteurs et en rire. Il ne fallait pas
Putain de toi Putain de moi Nous faisons tous le trottoir J’ai mal au cœur, mal à la tête J’ai mal aux pieds.’’…
Putain de toi
Putain de moi Je cherche un autre trottoir À l’intérieur de toi À l’intérieur de moi Avec deux parallèles Qui se touchent Qui s’enlacent Qui s’entrelacent Pour faire des volutes amoureuses Des stalactites aux reflets bleus Des arabesques d’ivoire Des mandorles suspendues Nous entrâmes sans façon dans la pièce Quelque reste de ce que nous fûmes et là, m’apparut une superbe créature Que je recherche en vain allongée sur le tapis, une blonde Et je ne trouve rien pulpeuse et parfumée, accoudée au sofa, Sinon des putains d’intérieur fouraillant en souriant les cheveux de Réfugiées sous leurs rinceaux notre amphitryon allongé également sur le tapis, occupant ainsi tout le centre Poubelles d’argent de la pièce, les mains croisées sur la poitrine. Il disait où improvisait un texte Façades dorées d’une étrange douceur.
Je ne sais quand, je ne sais où, je dirai l’innocente suite de cette visite nocturne et également ce que je sais de ce gentilhomme andalous trainant à travers monde son élégante ironie, laquelle lui servait en fait de flabellum pour abriter –ou ‘’annoncer’’- une belle âme et un cœur ‘’gros comme çà’’… ©culturetoute.com
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Numéro 181 du 2 décembre 2016 couverture Ahmad Bouzoubaa pour culturetoute.com
SOMMAIRE
actu 12 Cinéma, Le Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan promet une nouvelle édition inédite 12 Cinéma, Le Maroc et l’Argentine, un modèle de coopération cinématographique Sud-Sud 14 Cinéma, Lever de rideau du 16ème Festival international du film de Marrakech
en une
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#culturetoute
04 Chronique, A Sketch from a Sixties Party
magazine 08 Peinture, Fatna chanane, interview exclusive 16 Poésie, Nora BAHIR, interview exclusive
20 26
20 Design, Ghita KOUNDA, interview exclusive 26 Littérature, Amine JAMAI interview exclusive 30 Design, Mostapha El Oulhani par Nezha Kandoussi, interview exclusive 34 Cinéma, “LES ANIMAUX FANTASTIQUES” par Laila BOUI 2.12.2016 culturetoute.com 7
Une interview de Ahmad BOUZOUBAA Propos recueillis par SALIMA AL ANSARY
Fatna chanane Interview Exclusive
Pouvez-vous nous parlez de votre prochaine exposition ? Je participerai à la troisième édition de l’exposition collective «les mains qui voient» organisée par l’association «création et communication « le vendredi 02 Décembre de même que je participerai à l’exposition collective sous le thème «Composition RougeVert» du 15 au 24 Décembre 2016, organisée par l’association Manar El Hank et le club de Vinci des arts plastiques à l’ occasion de la troisième Édition du 1er festival national du courtmétrage éducatif. La culture au maroc ? La culture à travers le monde ? Aussi, rappelons-nous, la culture est notre manière de vivre, elle se présente au Maroc sous différents aspects... en effet, l’emplacement géographique du Maroc fait de lui un pays multiculturel grâce à la diversité de sa population berbère, arabe, musulmane, africaine et andalouse. Cette mosaïque d’ethnies lui apporte une vaste 8 culturetoute.com 2.12.2016
richesse culturelle. Aussi, la culture est-elle l’ensemble des connaissances, des savoir- faire, des traditions, des coutumes propres à une civilisation...et la culture à travers le monde se marque dans l’architecture, la peinture,la musique, la mode ou la littérature. Elle est universelle et permet d’établir des liens avec différents peuples et joue un rôle très important dans le développement social et économique du pays. Pouvez-vous nous en dire plus sur vos futures projets ? J’ai des projets sur lesquels je travaille d’arrache-pied actuellement. Il s’agit d’une exposition collective qui aura lieu à la maison «Renault» en partenariat avec galerie «Ambar», ainsi qu’une exposition à titre individuel que je compte organiser au début de l’année 2017. Un conseil aux artistes marocains ? Quel serait-il ? Enfin, je voudrai dire aux artistes que l’art pour moi c’est synonyme d’autonomie et aussi
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de joie, de bonheur, de bienêtre,de création, de partage et d’échange. Par conséquent , il faudrait s’entraider et se soutenir mutuellement car il n’y a pas de place à la jalousie et à la rancune quand il s’agit de l’art.
Que pensez-vous d’un webzine culturel au maroc comme culturetoute ? Un webzine culturel au Maroc comme culturetoute est une initiative qui vient à point nommé pour contribuer au développement de l’art dans son sens le plus noble et des artistes de tous bords car cela va contribuer à la promotion de toute forme d’art dans notre pays et à la valorisation des artistes, de même que cela va offrir à tous une certaine visibilité dans le domaine artistique de notre pays et aider à mieux connaître les différentes manifestations artistiques et culturelles marocaines et internationales, à savoir conférence, exposition de photos ou de peinture dans des musées ou des galeries publiques ou privées, hommage à des maîtres ou à de jeunes talents à diverses occasions et dans des instituts culturels.... Il faudrait se mettre en relation directe avec culturetoute.com, c’est vraiment une aubaine. 2.12.2016 culturetoute.com 11
la revue de presse #du vendredi 2 DECEMBRE 2016 Le Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan promet une nouvelle édition inédite La direction du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan a récemment affirmé avoir pris plusieurs mesures pratiques devant garantir le succès de sa prochaine édition et relever les défis artistiques, esthétiques et pédagogiques posés lors des années précédentes. Le Conseil d’administration de la Fondation du festival, réuni récemment, a souligné la nécessité pour l’ensemble des... © libe.ma Le 3 décembre 2016
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Le Maroc et l’Argentine, un modèle de coopération cinématographique Sud-Sud Le Maroc et l’Argentine présentent un modèle de coopération Sud-Sud dans le domaine du cinéma, a affirmé le directeur du Centre cinématographique marocain (CCM), Sarim Fassi Fihri. Dans un entretien accordé à la MAP en marge du 31ème Festival international du film de Mar del Plata, qui a pris fin la semaine dernière, Fassi Fihri a relevé que sa participation à cet événement, considéré comme l’un... © libe.ma Le 3 décembre 2016
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Lever de rideau du 16ème Festival international du film de Marrakech Jusqu’au 10 décembre courant, la ville ocre sera à l’heure des dernières productions cinématographiques mondiales, dans le cadre de la 16ème édition du Festival international du film de Marrakech. Ainsi, quatorze longs métrages de divers horizons seront en lice pour le Grand prix du Festival: l’Etoile d’or. Des hommages, des master classes, des rencontres-débats, des coups de cœur et des projections hors compétition seront également au programme de cette édition qui se veut variée et ouverte à la jeune production. © libe.ma Le 2 décembre 2016
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communiquez culture #culturetoute.com RDV sur l’émission “matinées-maghrébines”
contact@culturetoute.com • FB, instagram, Twitter /culturetoute 00212 661 240 473 2.12.2016 culturetoute.com 15
Une interview de Khalid mhammedi Propos recueillis par Khalid mhammedi
Nora BAHIR Interview Exclusive
Vous l’avez peut être rencontré dans la rue, dans le tramway, dans le train ou ailleurs , Nora BAHIR est une jeune poète qui a une démarche pour le moins exceptionnelle : elle va à la rencontre des gens , distribue gratuitement son recueil de poésie et discute quelques minutes avec le marocain ou la marocaine. Elle supporte l’effort de faire parvenir la poésie jusqu’au lecteur ( ou pas ), supporte le cout financier ( elle s’auto édite ) et supporte des réponses qui font pleurer sur la situation culturelle marocaine actuelle. Qui est Nora BAHIR ? Je m’appelle Nora BAHIR, titulaire d’une licence en littérature française de la faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Mohammedia. Aujourd’hui, je poursuis mes études en langue en Turquie et je vise une recherche en littérature comparée. Racontes nous ton recueil ? L’abattoir de la sérénité balance entre joie et mélancolie, il est centré sur le thème de l’amour qui à mon sens se perd en société, notamment dans une grande métropole telle que Casablanca où je suis née et où j’ai grandi où le stress efface la tendresse. C’était de 16 culturetoute.com 2.12.2016
l’écriture automatique à la fois thérapie et engagement symbolique. L’œuvre en question est ma première expérience en écriture. Cette expérience est pour moi une ouverture vers l’engagement littéraire. J’ai choisi de commencer par la Poésie dans sa forme libre parce que la Poésie c’est : des sentiments réfléchis ou ressentis… les sentiments cette forme brute de la réflexion. J’ai compris que pour parler sans se faire interrompre dans un monde qui n’écoute pas, il faut écrire et crier sa déchirure haut et fort, en silence.
Pourquoi distribuer dans la rue ? J’ai pensé à distribuer en animant un petit jeu de culture générale, en tant que citoyenne engagée qui tente de sensibiliser les gens et de pratiquer de la motivation sociale, avec mes moyens de
bord. Etant moi-même passionnée par la lecture et étudiante, cela me ferait sans doute plaisir de rentrer un jeune qui fait ou de gagner un livre …ainsi je me suis mise à la place de l’autre. C’est aussi ma façon de faire la promo de mon recueil. 2.12.2016 culturetoute.com 17
Le genre de question que vous posez au gens ? (micro-trottoir) Le genre de question que je pose aux gens et des bribes de réponse. Qui est Fatima el mernissi C’est la dame de la FGD non ? Quel est le dernier roman que vous avez lu ? Le dirnié jour d un Koumedané ... Que représente la poésie pour vous ? C’est l’amour…c’est important dans notre culture marocaine ! Nous sommes de grands romantiques ! Une question que tu aurais aimé qu’on vous pose ? Quel est le genre dans lequel s’inscrit la peinture de Chaabia Talal ? Makanfhmch f rasm.
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ZOOM Si vous deviez donner Le d’une de ses tournées: 2 mois un conseil aux bilan artistes Les gens ne lisent pas, la littérature, l’art et marocains, quel serait-il ? l’histoire ne les intéressent pas...J’ai failli Si j’avais un m’effondrer. conseil a donner ce serait deun croire Est-ce luxeen seulement ? soi…d’avoir Mais des objectifs et de j’ai abordé ont été tous ceux que trouver les moyens les réceptifspour et ouverts. Tous et toutes atteindre, deadorables voir loin etetd’être polis. Cela ne me décourage ambitieux .. pas et c’est le lecture non-lecteur qui m’intéresse.ilJ’espère le meilleur pour Tout art est respectable notrelepays suffit de se fixer cap et pour de cette splendide société jeter l’ancre.qui n’a besoin que de motivation, de sourire, d’amour pour aller de l’avant. Une question qui m’a été posée Que pensez-vous de aujourd’hui, que j’estime audacieuse et l’expérienceintelligente d’un webzine : Pourquoi les trains, tramways culturel au Maroc comme et les gares et pas les bus ? Pour la? simple raison que je ne me sentirai culturetoute.com ni c’est à l’aise nitrès en sécurité. Je me sentirai Je trouve que une violée du regard et puis sincèrement les bonne initiative qui permettra bus au Maroc c’est tout sauf poétique ...On de mettre ena avant envie notre de pleurer les misères du monde culture et donc l’art au Maroc. plus tard ce sujet et je dedans. J’aborderai développerai ma modeste vision. Je constate que notre pays Qui êtes-vouspar ? Dans quel cadre vous le s’est toujours démarqué faites? une culture Je spécifique suis unequi citoyenne qui aime son pays repose sur des valeurs telles et qui estime que l’état ne peut pas tout que la tolérance respect faire ,le pour le citoyen. Ce dernier est appelé à faire de son mieux pour contribuer au des traditions, l’ouverture et changement qu’il espère voir, au lieu d’être la promotion de l’art est en stérile ou une incarnation de terre fertile cohérence avec valeurs. pourses critiques inutiles. L’art au Maroc s’est à préciser que ce n’est pas Je tiens uniquement développer ces dernièrespour la promo de mon premier mais c’est un geste et un années à la bébé faveurrecueil, de l’intérêt acteRoi trèsque Sérieux, que porte notre dieu symbolisant la bonne citoyenneté et la bonne volonté. nous le garde a ce domaine. J’aurai aimé sincèrement offrir des livres et non seulement mon recueil à tout le monde, hélas ! ( Je fais avec mes propres © culturetoute.com moyens de bord et c’est déjà pas mal!) J’ai peur que le LIVRE disparaisse avec internet ..à ce moment-là, disons Adieu à toutes petites belles choses et aux rapports et relations sociales...c’est menaçant!
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Interview exclusive
avec GHITA KOUNDA par Nadia JACQUOT
Ghita KOUNDA, ARTIZAINER la fusion de l’artisan et du designer Authentique et créative, Ghita Kounda, jeune designer marocaine de 30 ans est avant tout une passionnée. Une passionnée d’art, d’artisanat marocain, de sport et de la vie en générale. Elle aime la culture de son pays et ne pouvait pas s’accomplir artistiquement parlant sans en faire référence dans chacune de ses créations. ARTIZAINER DESIGN est une fusion de tout ce qu’elle est et de tout ce qu’elle aime, une continuité d’elle même.
Prenez une touche de design, un soupçon d’artisanat puis un filet de création, cela donne Artizainer Design, le dernier bébé de Ghita Kounda et son mari Issam Kounda également designer. 20 culturetoute.com 2.12.2016
Comment est né l’amour de l’artisanat et le goût pour la création ? Certaines personnes peuvent trouver cela bizarre, mais c’est mon grandpère qui m’a appris à tricoter de la laine alors que je n’avais que 8 ans. J’ai grandi avec une maman passionnée de créations hand-made. C’est elle qui m’a transmis tout son art et m’a orientée dès mon plus jeune âge vers des orientations artistiques, ce qui a abouti à un master en design d’intérieur / objet.
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Etant jeune, imaginiez-vous faire ce métier ? Pour être franche, je m’imaginais être prof de sport ou d’éducation physique. C’est mon autre passion, mais mon amour pour l’art a fini par prendre le dessus.
par mes soins, Je m’implique autant pour les petites que pour les grandes. Toutes mes créations sont du «faitmain».
Qui ou quoi vous inspire pour réaliser vos créations ? Le Maroc m’inspire, son peuple, ses couleurs, son artisanat, sa calligraphie, sa culture, son histoire… Je respecte énormément le travail des artisans. Pour moi, c’est un capital inestimable, une richesse, notre force. Donc chaque création est un clin d’œil à notre identité et notre culture.
Ces prochaines rencontres seront ma source d’inspiration pour mes futures créations et ma prochaine approche.
Quels sont vos projets pour ces prochains mois, ces prochaines semaines ? Après mon BAC, j’ai su avec certitude Mon premier projet, c’est de partir à quelle orientation prendre. Apres la rencontre des artisans du Maroc plusieurs années d’expériences au sein en passant par des coopératives. Je de plusieurs cabinets d’architecture, cherche à développer mon savoirmon mari et moi avons fait le choix de faire, à partager ma passion avec eux faire vivre notre amour de la création à et les impliquer dans le processus de travers Artizainer. création d’un designer.
Quel est le projet réalisé dont vous êtes le plus fier ? Mon fils, bien-sûr… Je suis fière de toutes mes créations, du petit sac Zellij à la grande toile brodée Kuffi. Chaque pièce est faite par amour et
Sinon, j’expose actuellement à la Galerie H à Casablanca aux côtés de designers de renom. Je suis très fière d’avoir été sollicitée pour ce projet. Qu’est-ce que la CULTURE selon Ghita ? Pour moi la culture, c’est notre passé, notre actualité et notre vision du futur. La culture est plus que le point commun d’un groupe ou d’une société, mais aussi tout ce que nous apprenons et ce que nous transmettons. © culturetoute.com 2.12.2016 culturetoute.com 23
Le Pape et la COP 22 par Khalid mhammedi Notre pays a abrité dernièrement la 22éme édition de la COP ( événement réussi à tous les niveaux et dont nous sommes très fiers ) et toute la presse mondiale a décortiqué les faits et gestes de cet événement planétaire. La presse marocaine, pour sa part, a bien couvert tout ce qui s’est passé et surtout, elle n’a pas omis de relever les bourdes des hôtes et invités de la COP 22 . Le fait que ce grand événement succédait aux élections qui se sont déroulées dans notre pays n’a fait que renforcer l’excellente notoriété dont jouit le Maroc pour l’organisation de grandes conférences. Pourtant, un fait est passé presque inaperçu, sur lequel je souhaite revenir ce matin à posteriori et, avec une certaine réflexion ( ah bon ! NDLR): Dans le pays du commandeur des croyants et pour la première fois Sa Sainteté le Pape François a dépêché le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat (premier
ministre du Vatican ) pour lire un message du pape rendant hommage au leadership exceptionnel de Sa Majesté mohamed VI, commandeur des croyants, en l’assurant de son engagement à ses cotés et aux cotés de celles et ceux qui luttent pour préserver le Monde. Par ce geste d’une ENORME symbolique et pour la première fois dans une COP, le Pape adresse un message particulièrement chaleureux à partir du Maroc au Monde entier, à l’Afrique, et en particulier au Maroc et à Son auguste Souverain. Je cite « Mesdames et Messieurs participants à la COP22, je forme mes voeux les meilleurs afin que les travaux de la Conférence de Marrakech soient guidés par cette conscience de notre responsabilité qui doit encourager chacun de nous à promouvoir sérieusement une « culture de protection qui imprègne toute la société » , la protection de la création, mais aussi du
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prochain, proche ou éloigné dans l’espace et dans le temps. Le style de vie fondé sur la culture du rebus est insoutenable et ne doit pas trouver de place dans nos modèles de développement et d’éducation. C’est un défi éducatif et culturel auquel, pour être réellement efficace dans la poursuite de ses objectifs exigeants, ne doit pas manquer de répondre aussi l’Accord de Paris. Je suis revenu quelques années en arrière et j’ai revu feu sa majesté HASSAN II ( que Dieu l’ai en sa sainte miséricorde ) visiter le Vatican en 1980 et surtout revu le pape jean Paul II embrasser le tarmac de l’aéroport Mohamed V et se faire ovationner par 80.000 marocains ( et ça aurait pu être plus si ce n’est la capacité du complexe) , musulmans et orientés vers une ouverture d’esprit et une reconnaissance de l’autre pour soi. Un journaliste avait alors posé la question à Feu Sa Majesté HASSAN II Qu’avez-vous éprouvé en entrant au Vatican? - C’est curieux. Quand on traverse ces
merveilleuses salles, ces salons chargés d’Histoire et de richesse, on éprouve une absence totale de spiritualité. On pense à la Renaissance, à Michel-Ange, aux Borgia, bref onsonge uniquement au pouvoir temporel. J’avais l’impression de relire mon Mallet-Isaac. Et puis soudain, au milieu de ces trésors qu’aucun consortium d’assurances au monde ne pourrait couvrir contre l’incendie, on aperçoit une silhouette blanche toute simple qui se déplace sans bruit, donne l’impression de glisser, parfois même de flotter, dans ce décor. A ce moment, en tant que musulman pratiquant, j’ai été profondément frappé. L’ouverture d’esprit, l’amour de l’art et de la culture vient souvent du sommet, je remercie tous les jours Dieu d’être marocain et d’avoir cotoyé ces deux grandes personnalités dont l’Histoire retiendra notamment l’action en faveur de la coexistence pacifique. ©culturetoute.com
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Une interview de khalid mhammedi Propos recueillis par khalid mhammedi
Interview Exclusive
Amine JAMAI
bonjour M. JAMAI , présentez à nos lecteurs l’homme et l’écrivain Amine JAMAI J’ai eu la chance d’avoir vécu par intermittenceentre deux mondes, celui du Nord et du Sud. Dans des pays d’Afrique de l’Est comme en Ethiopie et de l’Ouest comme le Gabon, baigné dans des cultures où les émotions et le contact humain, prédominent. Le monde du nord, lui,m’a accueilli et formé, en Hollande, Belgique, France, Allemagne…dans des pays, finalement froidement structurés et rationnels, où les émotions sont rangées, sagement, libérées à l’occasion des quelques fêtes,savamment orchestrées par le marketing et les médias.
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De retour au Maroc, je me suis sentis enfin en symbiose avec cette dualité de culture, qui fait que l’on peut se faire peur, en jouant aux explorateurs, en se laissant absorber dans des échanges et desréflexions qui vont au delà des lignes rouges induites par notre société conservatrice, puis d’un coup, comme pour se rassurer,avoir la capacité à tout instant de replonger dans nos racines culturelles, pour refaire surface. C’est grâce à ces racines, fortes, que l’on peut sans danger être en quête de modernité, même si certaines fois, celle-ci nous emmène vers des chemins ambiguës, que l’on s’essaye à découvrir, pour repousser un peu plus ces mêmes lignes rouges quand elle deviennent
étouffantes. Ces quêtes sont d’autant plus nécessaires,quedes vagues de convictions massives,construites de toutes pièces, essentiellement sur la peur, produites par des mouvements exogènes à notre pays, nous prennent d’assaut. En ce qui concerne ma vie professionnelle, j’ai crée mon cabinet conseil en stratégie et organisation, avec la volonté délibérée d’aider du mieux que je le pouvais les entreprises et leurs collaborateurs, en appliquant cette fameuse rationalité des pays du nord dans les processus et en galvanisant leur capital humain en les nourrissant de ce bienfait que sont l’empathie et la bienveillance,celles qui prennent si facilement vie dans les pays du sud. Vous sortez en décembre un roman de science fiction, expliquez nous ce choix ? Ce n’est pas à proprement dit de la science fiction, car tout ce qui est relaté dans le roman, est de l’ordre du « potentiellement possible ». J’ai eu la
chance dans la rédaction de l’histoire, de pousser mes recherches à travers l’une de mes amies de classe, qui a été l’une des plus brillante étudiante de Standford, et qui dirige aujourd’hui un cabinet conseil, en grande Bretagne, spécialisé dans l’aide à la décision pour les fonds d’investissementsqui veulent financerdesprojets de recherche et d’innovation scientifique y compris dans la biotechnologie et les neurosciences. De nos discussions ont émergés des scénarii qui restent crédibles, voir malheureusement, peut-être même pas avant-gardistes, tant la biotechnologie et les neurosciences sont allés bien plus loin que l’on ne le croit et que les dangers qui découlent de leurs usages, ne sont vraiment plus à classer dans le registre de la science-fiction. Quel est le pitch du livre , votre pitch du livre ? Arabmageddon, est un roman qui relate l’histoire d’un héros Marocain, un général, courageux, altruiste, qui s’attèle à protéger le monde Arabe d’un cataclysme. La
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Amine JAMAI
Amine JAMAI
néral marocain, est nommé CT, l’organisation de l’ONU a lutte contre les meurtres de équipe n’ont que quelques er la tempête qui va s’abattre bo-musulman. tre la montre les conduira ourg, en passant par Sanet Marrakech, sur fond de ine, de racisme grandissant unautés jusqu’alors unies et
de est-il devenu fou?
l en stratégie à Casablanca, ue et d’Europe, notamment magne, aux Pays-Bas et en cune nation ne représente haque être est admirable... » que vomit chaque société nous. Ces courants sont le airée par un Smig culturel détruire la confusion où il
100 dirhams 13,00 €
04/11/2016 09:58:58
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particularité de sa quête, repose sur le fait qu’il est exposé à cette haine grandissante que peuvent avoir de plus en plus d’Occidentaux envers les Arabes et les musulmans. comment vous vous êtes organisé par rapport à votre travail pour pondre cette fiction ? Chacun a un «truc» pour éliminer le stress lié au travail. Dans les missions de conseil quand l’on est plongé dans les problématiques de ses clients et que l’on joue les éponges en absorbant leur propre stress... on finit par perdre ses propres repères. J’ai commencé à écrire quelques pages de roman, systématiquement, même quand je ne disposais que de 5 minutes entre deux réunions... Au final, créer son monde de fiction et s’y replonger à chaque fois que l’on veut reprendre son souffle, est une excellente thérapie que je ne peux que vous conseiller !
pourquoi ce titre ? Il résume en un mot le risque de génocide grandissant du monde arabo-musulman. vous avez déjà sorti un premier livre « la conspiration des ombres « , comment avait réagi le marché à ce roman ? Le premier roman est toujours particulier, on ne le prend jamais au sérieux, car on ne se prend pas au sérieux. On doute de soi-même et l’on ne veut surtout pas s’exposer aux critiques. On se protège, sachant qu’écrire, c’est fatalement baisser la garde et autoriser que des inconnus viennent farfouiller dans les recoins les plus secrets de vos idées, de vos rêves et de votre cheminement de pensée .
Alors il met du temps à prendre le chemin des rotatives, et quand il le fait, il s’expose timidement dans les librairies. Le premier roman, souffre toujours d’un manque d’assurance, qui se traduit d’un manque de marketing et de promotion. Malgré cela, vous vous inspirez de qui , quoi pour l’auteur en général - n’est pas en quête de écrire ARABAMAGEDDON volume de ventes, mais bien de feed-back, je me suis surtout autorisé à exprimer ma provenant de personnes qui forcent son frustration, celle qui gronde et enfle dans admiration. nos cœurs et dans celui de nos coreligionnaires, du des projets futures ? monde entier, qui assistent impuissants Aucun, je vais prendre le temps d’être à à la mise à l’index de leurs semblables. l’écoute de ce qui me donnera une nouvelle Ce roman, a initialement été rédigé pour fois l’envie d’écrire. être offert à mes amis et connaissances © culturetoute.com des pays industrialisés, qui même avec leur ouverture d’esprit sur le monde commençaient - pour certains - à verser dans des amalgames faciles, anti-Arabes, guidés par l’avalanche d’informationsqui désorientent insidieusement, orchestrées par bien des médias Occidentaux. Ces mêmes médias, qui donnent le sens qu’ils veulent à chaque événement au mépris de leur déontologie.
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Une interview de Nezha Kandoussi Propos recueillis par Nezha Kandoussi
Nezha Kandoussi fondatrice de DEZIN-IN.COM sourceur en art et design contemporain international, Intervenante chez Crèapôle, écoe d’arts appliqués
Mostapha El Oulhani Interview Exclusive
Mostapha El Oulhani est un designer franco-marocain, originaire de Tanger, né en région parisienne il y a 34 ans. Il est en activité depuis 2006. C’est un designer prolifique, touche à tout, dont les travaux ont été exposés dans des lieux aussi prestigieux que le centre Pompidou ou le musée des Arts Décoratifs. Bonjour Mostapha, merci d’avoir accepté de répondre à mes questions pour le magazine #Culturetoute. Merci à toi, c’est un honneur. D’où t’es venue l’envie de faire ce métier ? Mon père et mes deux oncles sont menuisiers. Je pense que c’est de là que m’est venue l’envie d’exercer ce métier. C’est le fait de voir mon père travailler le bois dans son atelier qui a tout de suite créé, chez moi, l’attrait pour l’objet et j’ai su rapidement ce que je voulais faire. J’ai passé mon enfance à dessiner, à créer des objets mais j’en démontais également beaucoup (rires). Parle-nous de ton parcours 30 culturetoute.com 2.12.2016
Comme je le disais, j’ai su rapidement ce que je voulais faire. Après un Bac arts appliqués, j’ai fait un BTS en design industriel et j’ai fini par un master en création industrielle à l’ENSCI, d’où je suis sorti, diplômé en 2006. J’ai commencé par travailler en agence avant de cofonder l’agence WIDOO en 2007. Jusqu’en 2014, nous avons travaillé sur des projets transversaux de design global pour des clients de tous secteurs (meubles, grande distribution, scénographie). Notre travail consistait à trouver une identité et une cohérence entre la marque et ses clients, allant du logo à l’espace en passant par le produit. Avoir une vision globale pour créer une continuité, une cohérence dans l’expérience du client. C’était très intéressant d’aborder toutes ces échelles. C’était d’ailleurs ma formation, je ne m’étais pas spécialisé. J’ai fait un passage de 2 mois à Shanghai dans une agence française, ce fut une expérience courte mais marquante. J’ai particulièrement apprécié de passer d’une culture à une autre. Ensuite bref passage à Paris avant rejoindre le centre de la France, siège du leader des
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pneumatiques : Michelin et de la figure mythique, le Bibendum. Je réalise un double-rêve celui de l’enfant passionné par l’automobile et un autre aspect du design : concevoir le monde demain, ici, en, l’occurrence, il s’agit de la mobilité du futur. Le Bibendum, cette fameuse figure qui nous a accompagnés, enfants lors de nos voyages au Maroc ? Oui, tout à fait (rires). 32 culturetoute.com 2.12.2016
Et en parallèle de toutes ces activités, je mène un travail de fond, celui d’une recherche constante sur les formes, les matières, les procédés de fabrication, mêlant art, artisanat et design, fortement imprégné par mon histoire et mon identité de franco-marocain. Quelles sont tes sources d’inspiration ? J’ai une ambition, c’est celle de connecter
mes 2 cultures : marocaine et française. En tant que designer, mon travail me permet d’envisager une synthèse à travers la création, et de trouver un point de rencontre entre les deux rives. C’est ce qui me caractérise. Je suis né en région parisienne, mais je prends aussi le temps de contempler mon environnement lorsque je suis au Maroc. C’est ainsi qu’est né, par exemple, le canapé Gibraltar (édité par DAR EN ART, ndlr). Ici il s’agit d’une inspiration directe, celle du paysage, basée sur l’observation. Et puis, il y a mon travail de recherche en arts plastiques et mobilier. L’un de mes chantiers depuis 2 ans, a pour matière première, le zellige pour sa forme, son aspect visuel et j’y vois aussi une note de philosophie. J’utilise pour cela la laque, le bois, le béton, la découpe laser qui sont des procédés très modernes pour arriver à l’aspect zellige. Ces motifs reconnaissables partout dans le monde et connus depuis des siècles. Le zellige apparaît à travers une superposition de strates de couleurs en béton ou en bois, découpées au laser. La découpe du laser est une manière de rendre hommage à la recherche de perfection des motifs géométriques du zellige. L’aspect philosophique et culturel, ce sont ces couches de matériaux qui se superposent et représentent, d’une certaine manière, la superposition des cultures, de mes cultures. Le premier objet qui est né de cette conception est la table Fragment chez Malherbe éditions. Ce chantier reflète tous les aspects sur lesquels je travaille: l’art, l’artisanat et le design, la recherche sur les matériaux et les techniques. C’est une manière de faire évoluer tous ces objets issus de l’artisanat et de les intégrer dans le monde moderne,
dans un style plus épuré ; et par la même occasion, de faire évoluer les procédés de fabrication. Quel type de designer es-tu ? Je suis un designer itinérant. J’aime à voyager au travers de zones géographiques et historiques. Mon travail est un laboratoire permanent. Mes recherches n’ont pas nécessairement pour vocation d’arriver à un objet, mais de faire avancer le processus. Il y a quelques années, par exemple, j’ai conçu une bibliothèque en terre cuite, composée de modules avec une paroi crantée qui permettaient l’intégration des modules entre eux et créaient des formes libres. Le meuble a été édité par la maison Roche Bobois. Il y a eu deux aspects importants dans cette expérience. Tout d’abord la découverte de l’extrusion, qui a permis de fabriquer les composantes en terre. L’autre aspect étant l’éco-design. Ces deux aspects sont désormais intégrés à mon « laboratoire ». Quel regard portes-tu sur le design marocain ? Il est naturel. Il hérite du rapport à l’objet de la société marocaine grâce à son artisanat, toujours vivace, et source d’inspiration inépuisable. Il en hérite et s’en nourrit, puisque le travail du design, c’est de faire évoluer les processus de fabrication, les matériaux et l’aspect, en le rendant plus moderne, plus épuré. Quels sont tes projets ? En plus de mon travail chez Michelin, j’ai un projet personnel qui est d’exploiter l’artisanat du Nord du Maroc : le textile en particulier. Réinterpréter ces motifs, ces rayures rouges, blanches et noires et les transposer sur des objets. © culturetoute.com
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“LES ANIMAUX FANTASTIQUES” de JK ROWLING par Laila BOUI IDRISSI
Depuis 15 ans déjà, le phénomène Harry Potter a envahi nos écrans de cinéma. Comment oublier Harry Potter et son combat contre Voldemort, comment oublier cette Saga qui a bercé notre jeunesse. Et voilà ! 5 ans après Harry Potter et les Reliques de la Mort – Partie 2, l’univers magique que créé par J.K. Rowling que nous aimions tant revient dans nos salles obscures avec Les Animaux Fantastiques, l Les fans d’Harry Potter ne devraient pas être trop dépaysés par Les Animaux fantastiques, puisqu’il est réalisé par David Yates, à qui l’on doit les quatre derniers films de la saga originale.
simplement un film sur lequel elle a totalement travaillé pour que l’on sente suffisamment sa griffe. Ce film est minutieusement travaillé dans ses moindres petits détails certaines parties y sont hallucinantes, les animaux sont fantastiques, même surprenants et attachants. Les décors et les effets spéciaux nous en donnent également plein les yeux. La caméra de David Yates est parfaitement maitrisée. L’histoire est sans réelle surprise mais elle se laisse suivre avec plaisir.
Les Animaux fantastiques est un divertissement riche et finement ouvragé avec des reconstitutions Ce film nous plonge dans un New numériques de New York. La plupart York des années 30, le monde des des composantes de ce film seront sorciers est en grand danger. Une force mystérieuse sème le chaos dans appréciées principalement par ceux les rues de la ville et la communauté qui ont soif d’explorer davantage des sorciers risque désormais d’être à l’univers de Rowling. Après cette la merci des sombres sorciers. saison estivale de mauvais films, c’est une friandise de fin d’année Qu’il est bon de retrouver le monde particulièrement bienvenue. de ma magie que l’on aime tant et qui Rowling et Yates nous ont livré nous a fait rêver pendant des années un film extrêmement bon enfant, avec les livres et les films Harry sans prétention et irrésistiblement Potter ! Les Animaux Fantastiques entraînant. nous replonge dans la Magie grâce au monde imaginé par J.K Rowling ! Cette fois-ci, pas de livres mais tout © culturetoute.com 34 culturetoute.com 2.12.2016
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Projections, ventes, festivals... Les événements à ne pas rater cette semaine Vous ne savez pas trop quoi faire de votre semaine? L’agenda du Maroc vous propose plusieurs événements, entre projections, festivals et marchés éphémères. Cliquez ici.
«Ailleurs», la traversée du désert de Othman Naciri (VIDÉO)
Ahmad Bouzoubaa, Fondateur et créatif de lamaisondesartistes.ma & culturetoute.com
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Pour sponsoriser un mailing envoyez votre demande à ahmadbouzoubaa@gmail.com. La Maison des Artistes s’est fixée comme objectif de promouvoir l’art contemporain marocain. Notre agence également spécialisée dans la communication propose un concept original pour la décoration murale des bureaux et de l’intérieur des locaux. Notre agence se charge aussi de tous travaux de conception, d’édition ...