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Numéro 250

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with love

Chronique, par Mourad HAMAYET Art, Saida El Kiyale, porte-drapeau de la calligraphie arabe ART, Les poétesses du haïku au Maroc, des créatrices averties au service de l’innovation littéraire

Numéro 249 du 9 mars 2017 directeur publication Ahmad Bouzoubaa contact@culturetoute.com

SOMMAIRE

actu 06 Art, Saida El Kiyale, porte-drapeau de la calligraphie arabe 06 Art, Les poétesses du haïku au Maroc, des créatrices averties au service de l’innovation littéraire

en une 04 Chronique, “Philadelphia with love” par Mourad HAMAYET

10 #culturetoute

magazine 08 Cinéma, “My name is Adil”, une success-story qui interroge l’identité culturelle des migrants 10 Evenement, LADIES DAYS au Majestic Luxury Restaurant du Royal Golf dar Essalam de Rabat 12 Art, Entretien exclusif avec Loubaba Laalej une artiste peintre 16 Art, Entretien exclusif avec Aicha arji une artiste peintre

16 26

20 Art, Entretien exclusif avec Essediya HALLOU une artiste peintre 26 Art, Entretien exclusif avec Nadia BOUKAA une artiste plasticienne

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par Mourad HAMAYET

I

maginez une Casablanca apaisée, ou les voitures, plutôt récentes dans leur ensemble, laisseraient passer systématiquement les piétons, sans les conduire aux portes de la mort, même dans les rues désertes.

Imaginez une ville comme reconstruite récemment et bien propre dans son ensemble.

Imaginez un centre-ville entièrement fait de boutiques de luxe, avec d’innombrables bijouteries et ou le concept de ‘’cafés’’, en tant que débits de boissons, n’existe même pas.

Imaginez une capitale où la vie est chère et où l’activité économique ne semble pas des plus florissantes, mais reluisante comme un sou neuf et dans laquelle la population respecte et craint l’autorité policière.

Imaginez une ville comme le Casablanca d’avant l’apparition des ‘’tours’’ et dont les pilotes aviateurs disaient qu’elle était la ville la plus éclairée du monde.

Imaginez qu’en plus, la population de cette ville a une sainte horreur des maisons non éclairées, qu’elles soient vides ou non.

Imaginez aussi une ville pacifiquement envahie par tous les héritiers de Kerouac et autres grands routards devant l’Eternel.

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Si vous avez réussi à mettre des images sur cette série d’aprioris, alors vous avez été à Philadelphia ou du moins vous savez à quoi peut ressembler cette ville.

Moi, j’y suis allé. Pour motif professionnel. Puis, à l’occasion d’une pause, alléché par l’aspect tranquille et sage de la partie visible de la cité, j’ai cherché à en voir la ‘’vieille ville’’ que l’on nomme communément chez nous ‘’la médina’’ : Les gens que je questionne ont l’air interloqué.

- Mais de quoi parlé-je donc ?

- Euh, enfin, des quartiers anciens, des quartiers où l’on trouve les échoppes des artisans, des bazars, des marchands de produits locaux… Par politesse, on m’indique vaguement quelques rues à emprunter pour trouver ce que je cherche. Je n’ai pas fini de quitter l’endroit que mon brave indicateur me rappelle. Il vient à moi en courant, en me proposant de m’arrêter chez lui sur le chemin du retour. Je le lui promets et vais vaillamment à la recherche de la ‘’médina’’ de Philadelphia…

Je n’en trouve pas trace.

Simplement de vagues boutiques qui vendent de l’utilitaire, presque rien, et les seules objets d’un artisanat local authentique sont ceux encore utilisés au quotidien…

Je comprends vite que je suis arrivé ici sanglé dans des schémas mentaux complètement

faux et qu’il est inutile d’insister : Philadelphia n’a pas de ‘’médina’’…

Je m’arrête donc chez mon indicateur, barbier de son état, et il me fait gentiment entrer dans une arrièreboutique en écartant simplement un rideau. C’est tout propre et cela sent bon la gomme arabique, notre (leur) fameuse ‘’meska’’ utilisée à profusion dans leur cuisine.

Il me demande d’où je viens puis m’assure que c’est le rêve de plus d’un de ses concitoyens que de visiter le Maroc. Je demeure chez lui une bonne heure et il réussit à me convaincre que le vrai voyage consiste à rencontrer d’autres gens, pas à visiter de vieilles pierres ou acheter de la verroterie à ramener chez soi comme un trophée bien vite oublié…

Puis il me fait un époustouflant exposé sur l’histoire prestigieuse de sa cité : • L es premières traces d’activité humaine

• • • •

dans ce territoire datent de plus de 500.000 ans avant JC. Philadelphie est assurément l’une des plus vieilles cités du monde. Le plus important site jordanien datant du Néolithique se trouve à Ein Ghazal, précisément à Philadelphie.

L a Bible rapporte que les royaumes cananéens et sémites sont localisés non loin.

A u sein de l’empire grec, on crée un certain nombre de villes dans la région.

D ès les premières décennies de l’hégire, les Musulmans conquièrent la région.

L es Croisés y créent une

‘’Seigneurie’’ à laquelle met un terme la naissance de l‘Empire Ottoman et qui dure jusqu’au début du XX e siècle…

• E t depuis lors, compte tenu de son

immense valeur stratégique la région est sous une tension extrême, objet de mille jalousies éprouvées de toutes parts et finit par être carrément refondue au mieux des intérêts du monde occidental.

• A l’aube des années 20, elle est même partagée en zones d’influence entre la Grande Bretagne et la France, et

l’accord de partage est entériné par la Société des Nations, ancêtre de l’ONU. • C ette ingérence directe se termine en 1946 après la création de l’état d’Israël, création qui laisse face à face Arabes et Juifs.

• G uerres et tensions répétées, jamais achevées, jamais calmées occupent làbas 100% de l’attention des autorités qui finissent par se montre régulièrement soucieuses de rester en paix avec ses voisins, malgré les événements affectant la région, ce qui lui permet d’accueillir d’innombrables étrangers et ainsi, outre les Palestiniens, elle accueille, dans les années 2000-2010, un grand nombre de réfugiés irakiens puis de réfugiés syriens.

Donc, Philadelphia est, depuis sa création sur sept collines dans un quasi-désert, une terre de passage, une terre d’accueil, fidèle aux grandioses lois de l’hospitalité du désert : on ne dit jamais ‘’non’’ à qui demande protection contre la peur et nourriture contre la faim. Je regarde gravement mon interlocuteur, merveilleux professeur d’histoire, objectif, dépassionné, et tellement fin… J’ai peine à le quitter et finis par le faire, en écrasant un hoquet de pleurs… Cette hospitalité est source de richesse car chaque visiteur arrive avec ses besoins, certes, mais aussi ses savoir-faire spécifiques.

Et la meilleure illustration de cette consolidation des savoir-faire, est la cuisine. Plus d’un affirme que la cuisine locale est une des grandes cuisines de ce monde, pour la symphonie de ses senteurs, de ses formes et de ses couleurs.Si Dieu me prête vie, j’y reviendrai pour partager avec les miens l’immense tendresse immédiatement éprouvée pour Philadelphia, … qui n’est autre, sous son nom actuel, qu’Amman, capitale de la Jordanie …

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la revue de presse #du vendredi 10 mars 2017 Les poétesses du haïku au Maroc, des créatrices averties au service de l’innovation littéraire

Les poétesses du Haïku au Maroc sont des créatrices averties qui ont choisi, au début de leurs carrières, un nouveau genre littéraire qui se caractérise par une forte sensibilité conjuguée à une manipulation royale de la langue, au service de l’innovation littéraire. Ces poétesses ont fait le choix de se distinguer par un nouveau style d’écriture, puisé dans un patrimoine peu recherché par les... libe.ma Le 10 mars 2017

Saida El Kiyale, porte-drapeau de la calligraphie arabe Femme pionnière en matière d’exploitation de la lettre arabe dans les œuvres plastiques au Maroc et à l’étranger, la plasticienne Saida EL Kiyale a tracé depuis les années quatre-vingts son itinéraire, avec beaucoup d’exigence et de passion et a porté haut et fort le drapeau de la calligraphie arabe. Cette passionnée de la calligraphie, compte à son actif de multiples expositions collectives et... libe.ma Le 10 mars 2017

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16 000 RECRUTEURS

140 000 ETUDIANTS

22 000

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@StagiairesMA

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cinéma “My name is Adil”,

une success-story qui interroge l’identité culturelle des migrants

A

vec son film «My name is Adil» (Mon prénom est Adil), projeté lundi dans le cadre de la compétition officielle de la 18ème édition du Festival national du film de Tanger (FNF), le réalisateur Adil Azzab retrace une success-story qui interroge la question de l’identité culturelle des migrants.

Tiré d’une histoire vraie, ce long métrage (74 min) relate la vie d’Adil, un garçon ayant grandi dans le village de Beni Amir, près de Fkih Ben Salah, avant de rejoindre son père émigré en Italie. Le garçon

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de 13 ans doit ainsi faire face à la dure expérience de la migration et à ses situations qui vont changer sa vie à jamais. Le rôle d’Adil enfant est joué par son frère cadet, et c’est le réalisateur lui-même qui joue son propre rôle d’adulte. A travers le regard d’Adil, attaché à deux pays, le Maroc et l’Italie, ce film autobiographique aborde les différentes facettes de la migration et interroge la question de l’identité culturelle, les manières de se voir, d’être vu et reconnu comme pluriel, de trouver une place dans la société..

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LADIES DAYS

événement en partenariat avec Culturetoute.com Infos : Mesdames, Le Majestic Luxury Restaurant vous rend hommage du 8 au 10 Mars pour célébrer la journée de la femme avec un programme détente, beauté, soirée marocaine et diner gastronomique pensé rien que pour vous !

PROGRAMME DE LA SEMAINE: (à la carte) >Du 8 au 10 Mars : Détente, relaxation et remise en forme au D-SPA Nos Formules : - Hammam traditionnel + massage sur mesure + brushing (530 Dh) - Hammam traditionnel + brushing (280 Dh)

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>Le 10 Mars : Diner et Soirée Cha3bi Char9i & rythmes du monde a partir de 20h00 Nos Formules : - Entrée + Plat + Dessert + Coupe de champagne (400 Dh) - Plat de résistance + Dessert + Coupe de champagne (300 Dh) INFORMATIONS & RESERVATIONS : Evènement réservé exclusivement aux dames jusqu›à 23h00 Téléphone : 05 37 75 97 73 (Standard) 06 02 62 61 66 (Yasser Chekayri) Rendez-vous au Royal Golf Dar Essalam.

Au plaisir de vous y retrouver...

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interview de ahmad BOUZOUBAA

Loubaba Laalej Entretien exclusif avec une artiste peintre

Pouvez-vous nous parlez de vos expositions ?

Pour moi la prochaine exposition est toujours en fonction de celle que je vis dans l’instant présent, c’est la plus importante. Je l’ai choisie car elle me propulse vers l’avant et me permet de continuer mon mouvement de vie dans ce que j’aime... Et, plus proche de moi, le 5 mars avec Bouzie puis Salé pour la journée de la femme enfin le 18 avec Mme Zahra Algo.

La culture au Maroc ?

Vaste question qui englobe 12 culturetoute.com 09.03.2017

tellement de secteurs, qui parle à la fois d’apprentissage et d’éducation.

Elle nécessite un travail d’équipe global dans lequel chacun serait concerné... internet, les médias, les arts l’artisanat, les musées, les institutions, les sociétés de bienfaisance, la juste harmonisation des ethnies...notre patrimoine est pluriculturel ...les dialectes, une langue parlée au quotidien et celle qui nous sert pour écrire.

Nous avons un devoir de préserver l’harmonie intérieure de notre pays pour mieux s’ouvrir sur le monde.

La musique, telle celle des gnawa

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qui est largement exportée, la danse de plus en plus en évolution, le cinéma, le théâtre...Main dans la main, travaillons ensemble dans le même sens. Notre patrimoine est solide, notre pluralité est un avantage à exploiter, c’est un atout pour notre image extérieure mais aussi une possibilité économique. Le Maroc jouit d’une réputation de tolérance et de modération. Notre art culinaire dépasse nos frontières ... Nos scientifiques s’activent dans les régions les plus reculées du monde. Notre Roi Mohammed VI à lancé la culture patrimoine comme une industrie et a rompu avec l’idée d’une culture folklorique afin d’en faire un levier de croissance...Continuons à faire de notre pays un MAROC en expansion.. ouvert..multidimensionnel..touristique...

Tout le monde peut y jouer un rôle comme dans une ruche. Nous avons un grand potentiel humain, nos jeunes sont étonnants ... Profitons de notre beau soleil... A l’occasion de la journée de la femme, je remercie tous les marocains qui nous soutiennent. La marocaine est courageuse, son travail est lourd, immense et elle le réussit bien. J’ai la chance d’avoir autour de moi des femmes au coeur superbe, j’en témoigne. Et pour conclure cette citation me vient à l’idée : «la critique est facile et l’art est difficile».

Dans le monde, la culture touche à l’économie et se transforme en politique, ce qui est le secteur des décideurs mondiaux, celui des économistes. La réalité n’est pas un rêve. Cependant, l’artiste en moi imagine sur sa toile un monde impossible ou tout serait possible! Et l’art n’est pas une simple représentation festive, que l’intérêt individuel serve le groupe.. rêve ultime du

créateur.

Pouvez-vous nous en dire plus sur vos futures projets ?

Mes futurs projets concernent d’abord une exposition personnelle, puis continuer à explorer ma recherche artistique et humaine car les 2 vont de pair.

Un conseil aux artistes marocains ?

Quel serait-il ?

Les artistes marocains ont de nos jours plus de chance...que puis je leur dire qu’ils ne sachent déjà ? Sinon de continuer à approfondir et à aimer leur art.

Que pensez-vous d’un webzine culturel au maroc comme culturetoute ?

La VIE est mouvement, tout se transforme et évolue et, c’est parfait comme ça.

Un webzine culturel au Maroc, bien sûr, (Marhaba). S’il contribue à cette expansion, à la rencontre des diverses branches de l’art, un peu comme l’harmonie des couleurs d’un tableau éclatant de lumière face à une danse sacrée animée par une musique aux sons multiples, mélodieux... tout cela divinisé par un poète mystique et un sculpteur qui éternise notre humanité...

Lorsque je me réveille de mon rêve artistique et que j’ouvre la porte et reçois le premier magazine digital en Afrique et qui de plus m’est livré à domicile, je souris à cette superbe idée et je dis à cette équipe créatrice: c’est génial et précieux pour les artistes. C’est un excellent outil de communication. ©culturetoute.com 09.03.2017 culturetoute.com 15

interview de ahmad BOUZOUBAA

Aicha arji

Entretien exclusif avec une artiste peintre Pouvez-vous nous parlez de votre prochaine exposition ?

Ma prochaine exposition sera une exposition collective qui n’est autre que le fruit de ma collaboration au sein de la résidence «Atlassiyat» des artistes internationaux à Aouglit.

Cette merveilleuse aventure a été organisée par la Fondation ONA et donc le tout naturellement du monde, nos tableaux et nos créations seront exposés à la villa des arts de rabat et ce durant le mois de juillet prochain.

La culture au Maroc ?

Je trouve que le Maroc jouit d’une grande culture incomparable aux autres pays, car ce qui nous met en valeur n’est autre que le brassage culturel.

Entre le patrimoine berbère, juif et arabo-musulman, le Maroc a toutes ses chances de surpasser les autres pays si ses habitants s’intéressent profondément à la culture.

La culture à travers le monde ?

La culture à travers le monde est probablement un des trésors que possède l’humanité. Grâce à la

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Titre : détente feminine culture, on peut se différencier des autres et chacun a son propre style. La culture nous protège de la mouvance mondialiste qui veut faire de nous des êtres semblables sous prétexte de la technologie. Vive la culture et la diversité.

Un conseil aux artistes marocains ?

Quel serait-il ?

Si je devais donner un conseil aux artistes marocains, je leur demanderai tout simplement de ne pas perdre espoir et de doubler les efforts. Car même si le chemin parait difficile, il existe un public avide de culture et de nouvelles choses qui espère voir les artistes représenter notre merveilleux pays à l’étranger. Ceci devrait être une motivation pour eux et puis une

fois cet obstacle franchi, le bonheur d’avoir des amateurs d’art est très plaisant et émouvant.

Que pensez-vous d’un webzine culturel au maroc comme culturetoute ?

Le webzine, je trouve ça très original dans le sens où la culture peut parfois prendre des images très élitistes et parait quasiment inaccessible.

Culturetoute.com est un magazine accessible et gratuit et puis c’est grâce à ça qu’il n’y a plus aucune excuse pour aller aux musées ou connaitre les dernières nouveautés culturelles. Merci CultureToute.

Pouvez-vous nous en dire plus sur 09.03.2017 culturetoute.com 17

Titre : festival imelchil 18 culturetoute.com 09.03.2017

vos futures projets ?

En parlant de projets, je n’ai pas chômer ! Le 4 mars dernier, un hommage en mon honneur avec trophée en bronze au Sheraton de la part de « Luxury By K ». Six jours après, un autre hommage me Sera délivré cette fois ci par Casa et sa région Syndicat initiative et Tourisme.

Toujours durant le même mois, le 17 mars je serai à Zagora pour faire un don de livres pour les écoles rurales dont bénéficieront les familles qui vivent dans des endroits enclavés.

Ces livres seront offerts par 2M que je vais représenter et que je remercie d’avance pour leur confiance en moi et leur soutien aux écoles rurales.

Le 18 mars hommage en mon honneur à Mhamid L’ghizlane durant le festival des nomades avec «Tous contre l’abandon scolaire».

Vers la fin mars, je m’en irai à Séfrou afin de recevoir un hommage avec trophée de la part de « Assoura wal i3lam ». Et enfin, après une longue pause méritée, en octobre prochain je vais exposer au sein du Symposium International à Marrakech avec Mr Bouchaib Khaldoun Président du Dymposium. Je compte inviter le groupe du cercle d’amitié francomarocain pour un premier échange culturel et artistique.

Cette exposition connaitra la participation du talentueux Jacki Colson ex président du « groupe créer » et comme invitée d’honneur la présidente du cercle d’amitié franco-marocain Mme Abida charif. ©culturetoute.com 09.03.2017 culturetoute.com 19

interview de ahmad BOUZOUBAA

Essediya HALLOU Entretien exclusif avec une artiste peintre

Pouvez vous nous parler de votre prochaine exposition ?

J’ai deux expositions collectives mars à l’occasion de journée internationale de la femme. La 1ere aura lieu à la médiathèque de mosquée Hassan II avec l’union marocaine des artistes sous le thème lamassat et hommage à l’artiste saida el kiale avec la participation de 8 artistes chacun d’eux exposera 8 tableaux. La 2eme exposition aura lieu entre le 17 et le 31 mars à la coupole de casablanca en

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collaboration avec l’association création et communication.

Pouvez vous nous en dire plus sur vos futurs projets ?

Mes projets d’avenir concernent les expositions qui auront lieu en france.

Avez-vous quelque conseil pour les jeunes artistes marocains ?

Mon conseil aux artistes est que l’artiste doit chercher au fond de lui et se tourner

vers son patrimoine moral et matériel.

S’ il travaille sans relâche avec perséverence, il donnera une vraie création.

Au fond de lui même l’artiste doit chercher le meilleur.

Et la culture à travers le monde ?

La culture au maroc est parmi les cultures du monde qui sont marquées par la diversité. Depuis des siècles la terre du maroc était un milieu fertile où plusieurs civilisations cohabitaient dans la paix: à savoir les cultures amazigh,

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hassani et arabe. Cette mixture de cultures qui ont une grande histoire a fait que la maroc connait à l’heure actuelle une culture variée et diverse qui se reflète au niveau des dialectes, des arts, des folklores, des traditions, de la gastronomie et bien plus.

La culture est un ensemble de valeurs, de croyances et de comportements qui caractérisent une population.

Dans le monde elle dépend de la géographie du pays, de son climat et des besoins de sa population.

Chaque pays a sa culture spécifique mais avec la mondialisation de l’internet on a accès à d’autres cultures. L’ internet a rapproché les cultures.

Notre maroc est très riche de culture avec une variété originale et très intéressante.

Et cela grâce au mélange des populations amazigh, arabe et andalouse. On a un artisanat très généreux: cela va du travail minutieux du cuir, poterie ...du zellij...jusqu’au caftan...djellaba...art culinaire.

Nos costumes de fête et de mariage sont magnifiques.

Que pensez vous d’un webzine culturel au Maroc comme culturetoute.com ?

En ce qui concerne le webzine au maroc, il sera utile aux artistes et enrichira l’art marocain mais la question se posera sur la propriété artistique !

©culturetoute.com

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Africa Culture Days 2017 Une première pour l’Afrique, qui se veut une vitrine de sa culture ouverte sur le monde.

Riche de son potentiel de créativité culturelle et artistique, le continent africain vivra, tout au long de 2017, au rythme de l’événement culturel Africa Culture Days. «Culture, créativité et développement durable» est la thématique proposée pour cette première édition qui sera célébrée au Congo, en Côte d’Ivoire et au Maroc.

L

’année en cours sera sans doute celle de la culture pour le continent africain. En effet, 2017 sera marquée par l’un des plus important rendez-vous culturel du continent, à savoir les AFRICA CULTURE DAYS. Il s’agit du premier hub culturel africain qui a pour ambition de ressembler plusieurs pays du continent autour des problématiques que rencontrent les industries culturelles et créatives en Afrique. Et ainsi, démontrer l’importance de la culture en tant qu’un facteur-clé de développement du continent.

Cet événement est organisé par Africanlab, une association de startups et professionnels africains, installée à Casablanca dont le but est de contribuer efficacement au développement social et culturel du continent africain à travers la promotion des industries culturelles et créatives, l’éducation et l’entrepreneuriat.

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Un programme riche et varié, avec de grands nom de la scène africaine, a été annoncé par les organisateurs. On y retrouve des artistes tel que Manou Gallo, Richard Bona, Lokua Kanza, Alphadi et bien d’autres artistes internationaux… Les journées seront organisées selon un programme de promotion culturelle.

Pour sa première édition, les Africa Culture Days se dérouleront au Congo Brazzaville, du 25 au 27 mai, en Côte d’Ivoire, du 13 au 15 juillet et au Maroc à Casablanca, du 21 au 23 septembre.

Défendre le made in Africa est, assurément, le but escompté de ces moments uniques de rencontres d’échanges et de synergies pour les acteurs des industries culturelles et créatives africaines. Il suffit d’être conscient de ces richesses dont regorge notre Afrique et de se mettre au diapason pour les valoriser et les faire découvrir par tous les peuples africains et ceux sous d’autres cieux.

C’est la longue réflexion qui fut entreprise par l’association Africanlab, donnant lieu à ce grand projet ingénieux, dont la pérennité reflétera, sans aucun doute, l’image d’une Afrique unie, dynamique, innovante et engagée dans son développement durable, et ce grâce à son intense diversité, son legs patrimonial et son métissage culturels qui font sa grandeur et sa particularité.

C’est pour cela que les concepteurs du projet estiment faire de Africa Culture Days l’un des premiers ambassadeurs de la culture africaine sur le continent et bien au-delà, afin d’offrir l’image d’une Afrique en plein essor et aux énormes potentiels économiques, sociaux et culturels, qui s’enorgueillit des valeurs de respect, de solidarité et de partage qui constituent un vrai atout pour ce continent. Ainsi, pour que les industries culturelles et

créatives africaines puissent jouer le rôle de socle stratégique de l’émergence du continent, afin qu’elles deviennent un levier économique à part entière, pourvoyeur d’emplois et générant une croissance durable, un riche programme fut dédié à Africa Culture Days, se déclinant à travers des conférences, des master class et des ateliers techniques, des rencontres d’échanges et de synergies, des dîners de gala, des spectacles artistiques, des villages et des concours culturels et créatifs. Sans oublier un rendez-vous important, celui d’un Forum économique avec pour thématique «La culture : facteur clé du développement des économies africaines». Un événement qui vaut le détour. ©culturetoute.com

es Dates prévu pays e pour chaaqzzuaville) :

• Congo (Br i 2017. a du 25 au 27 m idjan) : (Ab e ir o v ’I • Côte-d uillet 2017. j 6 1 u a 3 1 u d lanca) : b a s a (C c o r • Ma mbre 2017. e t p e s 3 2 u a du 21 09.03.2017 culturetoute.com 25

interview de ahmad BOUZOUBAA

Entretien EXCLUSIF avec Nadia boukaa Ç’est pour ses vertus thérapeutiques que Nadia Boukaa a plongé aveuglément dans la peinture.

Ce fut pour elle la révélation voir l illumination.

Chacun de ses tableaux nous raconte une histoire où elle se livre intimement avec ses cicatrices.

Quand Nadia crée, elle s’apprête à faire un long voyage intérieur sans connaître la destination finale.

Peindre pour cette artiste est une cérémonie en solitude, une danse, une transe ; juste l’exultation de l’instant présent plonge Nadia dans un long voyage intérieur.

Pouvez vous nous parler de votre prochaine exposition ?

Je voudrais tout d abord me présenter ; Nadia Boukaa, née en 1969 à rabat et vit actuellement à Casablanca. J’ai eu l’occasion depuis mes débuts dans la carrière artistique d’exposer au Maroc et à l étranger ( expositions collectives ).

L’envie de sortir de mon atelier pour faire une exposition individuelle s’est imposée à moi lentement mais inexorablement, car j’avais cette envie inextinguible de partager mon travail, ma passion et donc mes toiles à l’extérieur. Ceci m’a conduite à la perception dans le regard des personnes de toutes les émotions et sensations qui m’ont permis de peindre.

Ceci dit, ma prochaine exposition est en cours et je n’ai juste pas encore fait le grand saut : celui de fixer une date, ce qui ne saurait tarder.

Le thème de mes toiles: cela concerne des visages de femmes ou encore de personnes qui font ou ont fait partie de ma vie. Une peinture qui ne respecte pas les normes car on y voit des personnages

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avec des traits francs , surréalistes, semi figuratifs, insoupçonnés, souvent inattendus, et c’est justement cette mystérieuse alchimie qui fait de moi cette artiste autodidacte, hypersensible où chaque œuvre se veut une autobiographie dont je fais la muse dans chacune de mes toiles.

Une belle occasion pour moi de faire un long voyage intérieur, au rythme d’un art ( la femme ) qui se veut ma source d inspiration.

Pouvez vous nous en dire plus sur vos futurs projets ?

Mon prochain projet ? Je l’ai imaginé, rêvé… visualisé jusqu’à en faire un ancrage et enfin ma réalité Inchaa Allah.

Et c’est bien celui de créer ma propre galerie d’art où on pourrait s’y promener comme dans un musée à la recherche d’émotions et de sensations magiques car on y découvrirait également mes propres créations que j’aimerai également faire découvrir ( objet ou meubles d’appoint, coussins..) personnifiés toujours en rapport avec le thème de mes toiles.

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L’idée m’est surtout venue lors d’une escapade dans la très belle ville de Barcelone en me perdant dans les rues comme j’aime le faire dans mes voyages.

J’ai justement découvert un espace galerie où l’art, la création d’objet, le mélange des techniques et matériaux s’entremêlaient.

Un espace chaleureux… cosy permettait à la fin de la promenade de déguster un bon café ou thé ou encore un espace bio...

Un véritable havre de paix.

J’ai comme projet d’y rajouter des rencontres mensuelles avec les artistes désirant partager leur expérience, un partage surtout où la musique ( pianiste ou violoniste ) nous plongerait dans un espace de paix et de sérénité.

D’une notion essentiellement patrimoniale et historique, la culture au Maroc est devenue une activité économique à part entière, rentable voire même vecteur de croissance.

C’est certainement une prise de conscience de tout ceci qui a permis son développement.

Que pensez-vous du secteur de la culture au Maroc ?

l’art au Maroc ?

Un historique de plus de 50 ans de peinture avec

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Notre culture est «plurielle» et connaît sans conteste une libération dans le sens d’une réelle liberté d’expression dans toutes les formes d’art: musique, peinture, théâtre, chanson, architecture ..

La culture au Maroc a un avenir très prometteur ( structures d’accueil comme les théâtres en construction de Rabat et Casablanca sans oublier les initiatives des centres étrangers ).

une forte présence de nos artistes à l’étranger ! voire même une reconnaissance du ministère de la culture qui ne cesse de promouvoir notre culture pour la hisser très haut et plus encore.

Et la culture à travers le monde ?

A l’ère de la mondialisation, s’interroger sur la culture dans le monde équivaut à mettre en avant sa «riche diversité», valeur intrinsèque pour la paix.

Elle peut être considérée comme un moyen de mener une vie intellectuelle, affective, morale et spirituelle...plus épanouissante en ce siècle vecteur de tant de frustrations notamment pour la jeunesse.

La culture est sans nul doute l’une des formes de dialogue entre les civilisations et qui mène au respect et à la compréhension.

Avez-vous quelque conseil pour les jeunes artistes marocains ?

On ne pourrait que les encourager à continuer leurs recherches, car ils sont dans la bonne voie.

En effet l’art visuel se développe à une vitesse étonnante, incroyable et ceci devrait pousser nos artistes à y croire encore davantage.

Aussi, encourager d’une façon régulière et simple des rencontres entre artistes serait encore plus

souhaitable afin qu’ils puissent partager aux maximum leur travail, expériences et techniques dans une ambiance chaleureuse, franche et sereine.

Des espaces spécialement conçus dans ce sens « support networks for sharing knowledges « dans la simplicité et la sérénité.

Que pensez vous d’un webzine culturel au Maroc comme culturetoute.com ?

Répondre à cette question par des mots encourageants me paraît évident.

En effet, proposer un webzine serait d’une importance primordiale vue que aujourd’hui un site web fait partie intégrante de nos vies. Surtout avec la prolifération des réseaux sociaux à laquelle on assiste de plus en plus.

Aussi le contenu ou les textes de culturetoute. com devraient être clairs et précis pour permettre aux utilisateurs de trouver l’information très rapidement.

Un webzine est à mon humble avis incontournable et un vecteur essentiel de communication pour que l’impact soit efficace, rapide et également un moyen de permettre aux visiteurs de prendre connaissance et partager leur savoir culturel autrement. ©culturetoute.com

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